- ENTREE de SECOURS -



jeudi 20 septembre 2018

ÉOLIENNES EN MER : MACRON ET RUGY VONT-ILS GASPILLER « UN POGNON DE DINGUE » ?

par LOUIS MARIN 
14/09/2018 


Le prix de rachat de l'électricité en mer a été fixé à 150 euros le mégawattheure pour les promoteurs qui n'avaient plus la charge du raccordement.

L’incroyable scandale d’état du tarif de rachat de l’électricité produite par les six centrales éoliennes en mer actuellement en projet ne s’arrêtera pas pour le Président Macron et son ministre de l’Écologie François de Rugy.

Le tarif de rachat de ces six projets avait été dévoilé par le Figaro et dans ces colonnes au montant gigantesque de 220 euros le mégawattheure (raccordement compris).

Cette question avait fini par éclater au grand jour après la Tribune du 3 février dans les Échos de Benjamin Frémaux – ancien collaborateur de Christine Lagarde – intitulée « Le coût exorbitant de l’éolien offshore français » et la question écrite du 6 février sur le sujet du député Julien Aubert à l’Assemblée nationale au ministre de l'économie et des finances (question écrite n° 5074).

L’ensemble de ces interrogations légitimes avait contraint le gouvernement à lancer en mars une vaste renégociation du tarif de rachat de l’électricité d’origine éolienne maritime tant le prix établi à quatre fois le tarif du brut habituel semblait démesuré.

La commission de régulation de l’énergie (CRE) avait en juillet 2017 évoqué une subvention aux promoteurs égale à 40 milliards d’euros et, de son côté, la cour des comptes devait dénoncer dans un rapport rendu public en février 2018 un prix de rachat de l’éolien en mer exorbitant et une politique inefficace en la matière.

C’est donc par un amendement à l’article 34 de la loi pour une « société de confiance » que le gouvernement a obligé les promoteurs éoliens en mer à renégocier ce tarif de rachat démesuré – on pourrait même dire bizarrement élevé.

La charge a été sévère pour les promoteurs qui ne s’attendaient pas à une telle volte-face du gouvernement qui les avait habitués à une certaine servilité en la matière. Désormais, ils allaient devoir négocier avec des hauts fonctionnaires de Bercy sensibles aux deniers publics et non plus avec les représentants du ministère de l’Écologie totalement inféodés aux lobbies éoliens.


Les échos au sein du gouvernement et des médias étaient très durs et la négociation s’annonçait particulièrement serrée. Les négociateurs s’étaient donné comme objectif légitime un prix situé entre 80 et 100 euros le mégawattheure (tarif plus élevé que le tarif obtenu dans les appels d’offre actuels environ 60 euros le mégawattheure). À défaut les six centrales éoliennes en mer pourraient être purement et simplement annulées.

À cet égard on retiendra que la dernière version de l’amendement du gouvernement consacrait un vaste développement sur la méthodologie d’annulation de ces centrales éoliennes qui représentait presque un tiers de l’amendement.

Finalement, le Président Macron, en dépit de tout le travail réalisé par les fonctionnaires chargés de la renégociation et outrepassant le travail en cours de l’assemblée nationale, devait annoncer discrétionnairement et avec précipitation le 20 juin dernier la confirmation des six centrales et un prix de rachat de l’électricité en mer fixé au prix gigantesque de 150 euros le mégawattheure pour les promoteurs qui n’avaient plus la charge du raccordement.

Hasard du calendrier, le Président de la République annonçait cette nouvelle le jour même où dix députés UDI (2), LR(4) et LREM(4) demandaient dans une Tribune dans le Figaro un moratoire de l’éolien en France au profit de la mise en œuvre d’éoliennes flottantes en mer à 50 km des côtes.

Le Président devait maquiller cette nouvelle en se gaussant d’une prétendue économie de 15 milliards d’euros représentant la différence entre le prix prévu – 220 euros le mégawattheure (soit 4 fois le prix habituel) – et le prix désormais proposé 150 euros le mégawattheure (soit 3 fois le prix habituel), là où il engageait en réalité la France dans un gaspillage de 25 milliards d’euros sur 20 ans et une explosion de la facture d’électricité des Français.

La vérité est qu’en refusant de négocier conformément aux études réalisées par les fonctionnaires de Bercy et en voulant céder aux caprices de Nicolas Hulot pour éviter sa démission, le Président de la république a contribué à une dilapidation potentielle considérable de l’argent des français de l’ordre de 50 milliards d’euros sur 40 ans puisque les six centrales sont envisagées sur quatre décennies et ceci sans tenir compte des milliards de subventions pour raccorder les centrales éoliennes, pour créer des usines ou adapter les infrastructures nécessaires.

Ce gâchis financier, ce gaspillage d’un « pognon de dingue », le Président Macron et le ministre Rugy vont devoir l’assumer s’ils n’envisagent pas les choses autrement après la démission de Nicolas Hulot qui avait d’ailleurs prétexté sur FranceInter de la résistance à l’éolien de cet été comme une des raisons de sa démission.

Aujourd’hui la révolte gronde en France concernant l’implantation d’éoliennes que ce soit sur terre ou en mer. L’acceptabilité sociale est au plus faible. Lors de l’enquête publique des éoliennes prévues entre Yeu et Noirmoutier, c’est plus de 80 % d’opposition qui s’est exprimée alors que la propagande du lobby éolien tente en vain de faire croire le contraire.


Macron et Rugy, en installant ces six centrales éoliennes en mer au bord de nos côtes assumeront-ils d’avoir détruit le littoral français source d’une économie du tourisme dynamique, d’avoir détruit les métiers de la pêche qui souffrent déjà des quelques essais réalisés actuellement par les promoteurs éoliens dans les zones prévues, d’avoir détruit les paysages marins et naturels, richesses de notre patrimoine sauvage commun tout en ayant enrichi avec l’argent des contribuables et des consommateurs à hauteur de 50 milliards d’euros les actionnaires des consortiums éoliens qui par l’effet des différentes OPA ne seront bientôt plus français ?

Ce gaspillage est une honte et une véritable spoliation des Français.

L’histoire jugera mais les Français ne se laisseront pas faire !

51 commentaires:


  1. Pourquoi cette volonté d'assassiner TOUS les consommateurs ? Parce que s'ils trouvent leurs factures exorbitantes aux prix 'à-passer-par-la-fenêtre', ils se dirigeront comme les autres cons vers leurs éoliennes-de-jardin voire leur-panneau-de-merde-sur-le-toit !

    HAHAHAHAHA !

    Niqué d'un côté et enculé de l'autre !

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  2. Une nouvelle loi européenne sur le droit d'auteur pourrait obliger les plateformes en ligne à interdire les Memes en Europe


    par Tyler Durden
    Jeu. 09/20/2018 - 02:45


    Une nouvelle loi qui vient d'être adoptée au Parlement européen et en voie de finalisation a reçu peu d'attention de la part des médias, mais pourrait être révolutionnaire en termes d'impact durable sur Internet, de discours et de discours politique et de potentiel de censure. Jusqu'à présent, l'UE a fait progresser la loi, mais elle a suscité de fortes pressions, car il semble probable que le contenu de la loi sera bientôt pris en charge par la loi.

    La loi, dans son intégralité intitulée Directive de l'Union européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique, vise à mettre à jour les lois existantes sur le droit d'auteur pour les médias sociaux et Internet, mais les critiques affirment qu'elle est incroyablement courte et pose plus de problèmes que de solutions. Au cœur de la loi figure l'article 11, qui a été surnommé la "taxe sur les liens", et l'article 13, appelé "interdiction des mèmes" en raison du potentiel potentiel d'interdiction des mèmes internet en Europe.

    Alors que jusqu’à présent, les artistes et les créateurs sont tenus de signaler les violations du droit d’auteur, la nouvelle loi européenne exige que les plateformes telles que YouTube, Google, Twitter et Facebook soient responsables des violations du droit d’auteur.

    Cela signifie que ces grandes plates-formes qui hébergent d'immenses quantités d'images, de mèmes et d'informations constamment mises à jour pourraient obliger les utilisateurs à transmettre tout le contenu via un "filtre de téléchargement" qui garantirait théoriquement que les informations protégées ne figurent pas sur la plateforme.

    C'est là que les mèmes, qui sont le plus souvent créés à l'aide d'images officielles existantes de personnalités politiques, d'événements ou de dessins animés, pourraient être interdits car ils seraient probablement signalés par de tels filtres de téléchargement. L'intention de la loi est de protéger le contenu protégé par les droits d'auteur des artistes, photographes, entreprises et créateurs de contenu individuels, mais les critiques affirment que cela changera l'Internet et les plateformes de médias sociaux tels que nous les connaissons.

    Selon Wired commentant la soi-disant "interdiction des mèmes", ou article 13:

    Personne ne peut être tout à fait d’accord sur la manière dont ces plates-formes sont censées identifier et supprimer ce contenu. Une version antérieure de la directive faisait référence à des «technologies de reconnaissance de contenu proportionnées» qui ressemblent énormément à ce que les propriétaires de plates-formes utilisent des filtres automatisés pour analyser chaque contenu de téléchargement et empêcher tout téléchargement de droits d'auteur ...

    La raison pour laquelle cet article a été surnommé «l'interdiction des mèmes» est que personne n'est sûr que les mèmes, qui reposent souvent sur des images protégées par des droits d'auteur, seront en contradiction avec ces lois. Les partisans de la loi affirment que les mèmes sont protégés en tant que parodies et qu’il n’est donc pas nécessaire de les supprimer en vertu de cette directive, mais d’autres soutiennent que les filtres ne pourront pas distinguer les mèmes des autres droits d’auteur. dans le feu croisé de toute façon.

    Avant même que de tels filtres de téléchargement ne soient mis en œuvre, la loi aurait un effet dissuasif sur les entreprises, les groupes politiques et les personnes publiant des memes, de peur d’être censurés et marqués pour du matériel protégé.

    Le meme "petit ami distrait" va-t-il bientôt rencontrer ce destin ? Cette image a été expurgée en raison de la violation de l'article 13 de la directive européenne sur le droit d'auteur.

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  3. Jeff Nelson
    @jraynels
    la meme interdiction est sur nous https://www.wired.co.uk/article/eu-article-13-passed-meme-war…
    15h18 - 15 septembre 2018

    L'UE a adopté l'article 13, mais la guerre européenne est loin d'être terminée

    L’UE a adopté l’article 13, sa loi controversée sur la "destruction de mèmes", avec très peu d’amendements, mais les amateurs de droits d’auteur ne devraient pas
    filaire.fr

    Comme Wired l'explique, il y aura sans aucun doute la prépondérance des incidents où le matériel du domaine public est filtré.

    La «taxe sur les liens», ou article 11, est également très préoccupante car elle obligera les mêmes plates-formes de médias à payer une petite redevance chaque fois qu'un extrait d'un article protégé par un droit d'auteur apparaîtra dans un agrégateur.

    Wired explique:

    L'article a pour but de faire payer aux éditeurs d'informations, tels que Google Actualités, les éditeurs qui utilisent des extraits de leurs articles sur leurs plates-formes. Les publications de presse «peuvent obtenir une rémunération juste et proportionnée pour l'utilisation numérique de leurs publications de presse par les prestataires de services de la société de l'information», précise la directive.

    Comme avec le potentiel d'une interdiction des mèmes, il est difficile de savoir comment cela sera appliqué et à quel point l'impact sera large. Cela pourrait modifier considérablement la façon dont les utilisateurs reçoivent les titres et les nouvelles via certaines plates-formes.

    Filaire continue:

    Personne ne sait vraiment comment cela fonctionnerait non plus. Combien d'un article doit être partagé avant qu'une plate-forme doive payer l'éditeur ? La directive stipule que les plates-formes n'auront pas à payer si elles partagent «de simples liens hypertexte accompagnés de mots individuels», mais comme la plupart des liens sont accompagnés de plusieurs mots, il semble que de nombreuses plates-formes et agrégateurs d'informations tomberaient faute de cette règle.

    La directive ne devrait pas prendre effet immédiatement, et il pourrait encore s'écouler des années avant qu'elle n'affecte la législation nationale des États membres de l'UE. Il est désormais prévu d'entamer des négociations informelles entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement, après avoir été adopté avec succès par le Parlement européen.

    Mais le résultat final est que la formulation finale de la loi sera finalement adoptée lors des délibérations opaques des bureaucrates de l’UE, et qu’elle ne pourra pas bien finir pour les géants de l’Internet Google, Facebook ou même les utilisateurs individuels souhaitant partager leurs droits.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-18/new-eu-digital-copyright-law-could-force-online-platforms-ban-memes-across-europe

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    1. Primo, les 'droits d'auteur(s)' concernant TOUTES les personnes ayant participé à ce résultat. Donc, citer qu'une voiture automobile est passée devant vous, est une phrase imposable par les constructeurs d'automobiles (avec millions d'ouvriers) et redevables aux ancêtres des constructeurs de la première roue voire ébauche sur le mur d'une caverne !

      D'où l'INTERDICTION FORMELLE de citer ses sources afin que plus personne n'ait confiance en qui que ce soi !
      Par exemple "La Loire prend sa source au Mont Gerbier-des-joncs" devra être traduite par "La Loire prend sa source au supermarché du coin en Australie italianno-papouasienne à 1,22 m d'altitude (étagère n°3).

      C'est la dictature nazional socialiste contre TOUS les sites qui osent encore aujourd'hui publier la vérité incontestable !

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  4. Plus de 80 % des restrictions de soutien néerlandaises sur les vêtements pour femmes musulmanes


    par Tyler Durden
    Jeu. 09/20/2018 - 04:15


    En août, une loi danoise est entrée en vigueur, interdisant les voiles couvrant le visage et, comme le note Niall McCarthy de Statista, la décision d'interdire la burqa ou le niqab s'est révélée très controversée et source de division.

    Il y a eu des protestations lorsque la loi est entrée en vigueur et le pays scandinave a eu un long débat pour savoir si c'était discriminatoire envers les musulmans.

    Un sondage réalisé par le Pew Research Center a révélé qu'au Danemark, 61 % des personnes interrogées pensent que les femmes musulmanes devraient faire face à une forme de restriction de leurs vêtements, qu'il s'agisse d'interdire entièrement les vêtements ou seulement ceux qui couvrent le visage.

    - voir statistique (non Démocratie) sur site -

    Infographie: Vues européennes sur les vêtements religieux des femmes musulmanes | Statista

    Cependant, comme le montre le graphique ci-dessus, aux Pays-Bas, la proportion de personnes qui imposent des restrictions est la plus élevée parmi les 15 pays interrogés (81 %). La Suisse 79 %, Belgique/Italie 78 %.

    À l’autre extrémité du spectre, le Portugal (envahi par les terroristes) était le plus favorable à aucune restriction avec une majorité de 52 %.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-19/over-80-dutch-support-restrictions-muslim-womens-clothing

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  5. Qu’est-ce qui menace la science ?


    le 19 septembre 2018


    Traduction d’un article de Jeremy J. Baumberg, nano-physicien à l’Université de Cambridge paru sur le site Project Syndicate le 11 septembre 2018

    La globalisation et la digitalisation du savoir, ainsi que le nombre croissant de scientifiques, tout semble à première vue être des éléments positifs pour les progrès de la science. Cependant ces tendances sont les deux faces d’un Janus (illustration) car elles encouragent aussi une recherche scientifique hyper-compétitive, victime de tendances et des modes du moment.

    La connaissance scientifique et l’innovation technologique, comme Yuval Noah Harari l’a bien écrit dans son livre « Sapiens : une brève histoire de l’espèce humaine« , sont les deux principaux piliers du progrès économique. Pourtant il y a très peu de débats au sujet de la science d’aujourd’hui, malgré des défis significatifs provoqués par la globalisation, la digitalisation de la connaissance et le nombre croissant de scientifiques. À première vue ces tendances semblent positives. La globalisation connecte tous les scientifiques du monde entre eux, ce qui évite de dupliquer inutilement des travaux mais aussi de développer des standards universels de bonne pratique. La création de bases de données digitales permet de puiser des connaissances scientifiques et de favoriser l’apparition de nouvelles idées pour de nouveaux travaux de recherche. Enfin, le nombre croissant de scientifiques signifie que plus de recherche scientifique est envisagée, accélérant le processus de développement scientifique.

    Cependant ces tendances sont les deux faces d’un Janus et pour comprendre pourquoi il faut reconnaître d’abord que la science est une sorte d’écosystème. Comme dans n’importe quel écosystème il existe une compétition acharnée entre les acteurs. Les Universités sont en compétition entre elles pour leur classement international. Les journaux scientifiques sont en concurrence pour publier les travaux scientifiques les plus remarquables. Les organisateurs des congrès scientifiques sont à l’affut des meilleurs conférenciers. Les journalistes cherchent les meilleurs scoops. Les pourvoyeurs de crédits de recherche sont en compétition pour trouver et apporter leur soutien aux travaux de recherche qui atteindront les avancées les plus significatives en termes d’impact social, de sécurité ou de profitabilité commerciale.

    Comme dans les milieux naturels cette compétition complexe fait apparaître deux écosystèmes : celui des biens et celui des services. Nos écosystèmes naturels produisent des biens sous forme de matériaux à l’état brut et des services tels que le maintien d’un taux satisfaisant d’oxygène dans l’atmosphère, de pollinisation des plantes, de maintien de la propreté de l’eau et de l’air, et même de nous procurer la beauté et l’inspiration. Les « biens » de nos écosystèmes scientifiques sont les connaissances indépendantes, sophistiquées et revues par des pairs, qui stimulent vers l’avenir nos sociétés et nos économies. Les « services » de nos écosystèmes scientifiques sont constitués par une meilleure compréhension de notre monde et la structure qui soutient le mieux les progrès nous permettant d’innover et de résoudre toutes sortes de problèmes.

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  6. L’écosystème scientifique est bénéfique dans des domaines plus difficiles à évaluer. Il nous imprègne de la beauté des mathématiques, des valeurs inhérentes de l’éducation, de la croyance en la valeur intrinsèque des communautés scientifiques transnationales et de l’intérêt des discussions scolastiques (je n’ai pas trouvé de meilleure traduction à « scholarly discussions »). Et pourtant les organismes privés ou publics finançant la recherche ont sous-estimé ces « services » essentiels des écosystèmes scientifiques. De ce fait les trois points exposés plus haut, globalisation, digitalisation des connaissances et nombre croissants de scientifiques, amplifient le problème. Si la globalisation stimule la compétition elle renforce aussi certaines prises de position comme celles de savoir dans quels domaines de la recherche scientifique il faut prioritairement investir. Lors de mes réunions avec des officiels gouvernementaux dans le monde entier j’ai immédiatement décelé cette tendance. Les gouvernements privilégient les domaines de recherche bénéfiques pour le futur de leur pays et identifient alors ceux qu’il faut uniquement soutenir. En général ces domaines sont tous les mêmes.

    Quand les médias ont alors identifié ces sujets de recherche « tendance » ceux-ci attirent la vaste majorité des aides financières. Le soutien financier à des recherches parallèles réduit alors l’efficacité de chaque investissement et l’attitude moutonnière des pourvoyeurs de fonds peut tout aussi bien nuire à l’émergence des découvertes les plus significatives qui le plus souvent résultent d’une combinaison de plusieurs disciplines apparemment sans lien entre elles.

    La digitalisation des connaissances a amplifié cet effet. La crédibilité d’un résultat scientifique réside dans le nombre de fois où il est cité par d’autres scientifiques dans leurs travaux. Toutes les publications scientifiques sont enregistrées digitalement et le nombre de citations peut être obtenu instantanément, ce qui permet de classer les chercheurs scientifiques très facilement. Le « h-index » ou indice de Hirsch est une approche permettant d’évaluer individuellement la productivité et l’impact d’un chercheur, d’un laboratoire ou d’une université. Il tient compte du nombre de fois où une publication est citée dans d’autres travaux et il est devenu une sorte de valeur monnayable. Si le « h-index » d’un chercheur était son bitcoin convertible en salaires et crédits de recherche alors le nombre de citations de ses travaux constituerait la blockchain dont il dépend finalement. Mais encore une fois les mêmes chercheurs effectuant les mêmes types de recherches sont récompensés de manière inéquitable, laissant peu de place à ceux dont « l’estime » par le h-index est moins favorable.

    Cet état de choses est amplifié par le nombre croissant de diplômés scientifiques. Allez dans une réunion de chimistes et demandez-leur combien ils ont de collègues dans le monde. Ils n’en savent fichtre rien. Demandez-leur combien de ces autres chimistes ont besoin de leurs résultats pour leurs propres travaux, ils regarderont leurs chaussures. Ce que l’on sait est que le nombre de scientifiques dans le monde croit beaucoup plus vite que la population dans son ensemble. Plus de scientifiques ne signifie par pour autant plus de découvertes mais la conséquence est une plus forte compétition dans cet écosystème et une inflation du h-index, exactement comme l’impression de monnaie créé de l’inflation.

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  7. En conséquence depuis plusieurs décennies les scientifiques se sont senti de plus en plus en compétition pour mettre en avant leurs travaux et dans cet écosystème scientifique complexe et interconnecté trouver une solution n’est pas simple. Il y a cependant quelques pistes dignes d’être explorées. Le plus fondamental est d’encourager la diversité des institutions, des mécanismes de financement et les approches scientifiques de recherche et ceci est fondamental pour éviter toute conformité fatale à la créativité. Les écosystèmes nécessitent toujours une diversité pour une meilleure résilience, c’est un fait acquis. Un tel écueil de conformisme peut venir des géant de la technologie méga-riches mais aussi du financement « crowd-sourcing » et des riches mécènes de la technologie.

    Pour encourager cette diversité il faudrait mettre en place des arbitres scientifiques pour explorer les domaines de recherche plus systématiquement, pour réaliser un travail de prospective en profondeur afin d’identifier, au delà des tendances actuelles, les liens prometteurs interdisciplinaires ainsi que les résultats déjà acquis mais conflictuels qui méritent des investigations supplémentaires. Au final, outre la métrique unidimensionnelle du h-index, il faudrait mettre en place un système d’évaluation plus compréhensif et multi-facettes des travaux scientifiques. Et ce n’est qu’ainsi que les nouveaux arrivants dans le monde scientifique chaque année pourront contribuer efficacement et de manière significative à l’avancement de la science et par conséquent aux progrès de l’humanité.

    Bref commentaire de mon cru à cet article. La recherche scientifique est devenue malheureusement un instrument des politiciens et de certaines organisations non gouvernementales pour faire en sorte que la recherche universitaire soit orientée et satisfasse à des objectifs prédéterminés. Il va de soi que dans un tel environnement il ne peut plus exister de recherche scientifique objective. Avant qu’il ne soit trop tard il faut – et il est urgent – que les scientifiques du monde entier prennent conscience qu’ils sont manipulés par des groupes de pression transnationaux et refusent les diktats qui leur sont imposés car il en va de la survie du monde scientifique dans son ensemble. Je ne citerai que deux exemples. La supposée dangerosité des organismes, les plantes de grandes cultures, génétiquement modifiées est le premier exemple. Je connais très bien ce domaine particulier de la recherche scientifique et je peux affirmer sans que qui que ce soit puisse me contredire à l’aide d’arguments prouvés scientifiquement (car il n’en existe aucun) que les plantes génétiquement modifiées sont totalement anodines pour la santé humaine ou animale. Je citerai également le glyphosate qui ne peut pas, compte tenu de la nature de cette molécule, être cancérigène, c’est une pure invention d’activistes qui se déclarent des scientifiques mais sont au contraire des imposteurs animés de préoccupations essentiellement idéologiques.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/09/19/quest-ce-qui-menace-la-science/

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    1. (...) Cependant ces tendances sont les deux faces d’un Janus et pour comprendre pourquoi il faut reconnaître d’abord que la science est une sorte d’écosystème. Comme dans n’importe quel écosystème il existe une compétition acharnée entre les acteurs. Les Universités sont en compétition entre elles pour leur classement international. (...)

      Les Universités ne font pas partie d'un 'écosystème' vue qu'elles ne délivrent pas le fruit de leurs entrailles en perspective de recyclage ou de résultats finaux mais bien des abrutissements de connards qui enseignent leurs sciences dépourvues de vérité !

      Car de vérité il n'y en a qu'une seule et non les 'deux faces d'un j'anus au trou droite et trou gauche !

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  8. Le monstre islandais en pleine éruption


    Anthony Watts
    20 septembre 2018


    Le volcan Katla, caché sous la calotte glaciaire du glacier Mýrdalsjökull en Islande, a historiquement éclaté violemment tous les 40 à 80 ans. Dans la mesure où sa dernière éruption a eu lieu il y a cent ans, en 1918, la prochaine éruption de Katla se fait attendre depuis longtemps.

    Une éruption à Katla aurait éclipsé l’éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010, ont prévenu des scientifiques.

    Une nouvelle étude réalisée par des géologues islandais et britanniques a montré que Katla émet d'énormes quantités de gaz carbonique - au moins 20 kilotonnes de gaz carbonique par jour. Seuls deux volcans à travers le monde sont connus pour émettre plus de gaz carbonique, a déclaré Evgenia Ilyinskaya, une volcanologue de l’Université de Leeds, au service de diffusion national islandais RÚV.

    Ces énormes émissions de gaz carbonique confirment une activité significative dans le volcan, a déclaré Evgenia à RÚV: «Il doit également y avoir une accumulation de magma pour libérer cette quantité de gaz.

    «Il est bien connu des autres volcans», a déclaré Evgenia, «que les émissions de gaz carbonique augmentent de plusieurs semaines ou années avant les éruptions. C'est un signe clair que nous devons surveiller de près Katla…. il y a quelque chose qui se passe.

    https://icelandmag.is/article/new-study-confirms-monster-volcano-katla-charging-eruption

    La plus grande inondation glaciaire de l’histoire de l’Islande a eu lieu au début de l’éruption de Katla en 1918. Les récits de cette inondation sont terrifiants. Bien qu’il s’agisse d’un mélange épais d’eau de fonte, de cendres volcaniques et de glace, il a avancé si vite que l’on ne pouvait échapper à son chemin à cheval. Il couvrait des centaines de kilomètres carrés; aujourd'hui, une telle inondation détruirait le périphérique de l'Islande et de nombreuses installations importantes dans le sud du pays.

    https://wattsupwiththat.com/2018/09/20/icelands-monster-volcano-charging-up-for-eruption/

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  9. (...) Le volcan Katla, caché sous la calotte glaciaire du glacier Mýrdalsjökull en Islande, (...)

    Comme bien d'autres (milliers ?), il attend (comme un derrick de pétrole) sa montée en pression pour exploser et libérer par voie sous-marines/sous-océaniques ou terrestres des milliards de tonnes de produits ou gaz toxiques comme le font (depuis toujours) TOUS les volcans.

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  10. La psychologie de la survie: «Celui qui hésite est perdu»


    Par Daisy Luther
    Le Prepper organique
    20 septembre 2018


    La préparation ne concerne pas seulement les fournitures que vous stockez et les compétences que vous apprenez. Il s’agit aussi de psychologie. Et une étape importante vers la survie consiste à comprendre la psychologie derrière les hésitations.

    Dans le pire des cas, l'hésitation tue.

    Celui qui hésite est perdu. Une action rapide et résolue mène au succès. Le doute de soi est un prélude au désastre.

    ~ Joseph Addison

    C’est une psychologie simple que personne ne veut accepter que quelque chose d’horrible est arrivé.

    Le cerveau humain est configuré de manière à nier que quelque chose en dehors de notre paradigme normal est survenu. Ceci s'appelle la dissonance cognitive.

    «La dissonance cognitive est le sentiment d’inconfort lorsqu’on détient simultanément deux ou plusieurs cognitions en conflit: des idées, des croyances, des valeurs ou des réactions émotionnelles… La dissonance est suscitée lorsque des personnes sont confrontées à des informations incompatibles avec leurs croyances. Si la dissonance n’est pas réduite en changeant la croyance, la dissonance peut entraîner la restitution de la consonne par une perception erronée, le rejet ou la réfutation de l’information, la recherche du soutien des autres qui partagent les croyances et tentent de persuader les autres.

    Dans une situation de crise, le déni peut être mortel.

    Ce sont les phases de réactions psychologiques en cas de crise:

    Déni - Les gens ne veulent pas croire que l'événement s'est produit ou se produit. Ils ne peuvent tout simplement pas accepter, par exemple, qu'un avion vient de s'écraser délibérément dans le bâtiment où ils travaillent.

    Retard - Les gens choisissent souvent de faire quelque chose pour retarder l'acceptation de ce qui se passe. Ils peuvent ranger, ranger de la nourriture dans le réfrigérateur ou rassembler méthodiquement leurs effets personnels pour se donner encore quelques instants de normalité.

    Diagnostic - Les personnes commencent alors à évaluer la situation. Ils commencent à considérer l'apport de leurs sens: l'odeur de quelque chose qui brûle, le son de quelque chose qui s'écrase ou les cris, la vue de la dévastation.

    Acceptation - Les gens acceptent alors que cette crise se produise effectivement.

    Considération - À ce stade, la plupart des gens commencent à considérer leur meilleur plan d'action. D'autres sont tellement dépassés par la situation qu'ils ont fermé leurs portes et qu'ils doivent être aidés par les premiers intervenants ou d'autres victimes de la crise pour survivre.

    Action - Enfin, une ligne de conduite est choisie et mise en œuvre. Certains exemples pourraient être la fuite, l’évacuation, la riposte, les premiers secours sur des personnes blessées ou la consolidation de leur position.
    Quelques exemples concrets de psychologie au travail.

    Les entretiens avec des personnes qui ont fui le World Trade Center après le désastre du 11 septembre, ceux qui ont survécu à des accidents d'avion et d'autres qui ont vécu des incendies, décrivent tous comment ils ont gelé instantanément les incidents dévastateurs. En dépit du fait que leurs vies étaient en péril, que les structures s’effondraient ou qu’elles étaient victimes de personnes qui avaient l’intention de leur faire du mal, elles ne pouvaient pas accepter immédiatement que l’événement se produisait.

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  11. Beaucoup de personnes ont parlé de rassembler des documents ou des effets personnels avant de se rendre aux escaliers le 11 septembre. Les personnes dans les accidents d’avions attrapent souvent leurs bagages à main, malgré les avertissements des agents de bord de les laisser derrière eux. Les personnes incendiées à la maison vont souvent essayer de prendre des albums de photos ou des biens avant de s’échapper de l’immeuble. La réponse est très fréquente et dépend d’un cerveau qui ne veut pas accepter la terrible réalité: les gens s’occupent de choses banales pour tenter de retarder l’acceptation de la situation actuelle.

    Bien que ces histoires proviennent de survivants qui ont réussi à s'échapper avec leur vie, il y a probablement beaucoup d'autres personnes qui n'ont pas vécu parce que leur cerveau a simplement refusé d'accepter que quelque chose d'aussi horrible puisse se produire.

    Ce sont les réactions les plus courantes.

    Le Dr A. R. Roberts a réalisé une étude psychologique en 2000, dont il a fait état dans son Crisis Intervention Handbook. Roberts a noté ces réactions communes en pleine crise:

    Les gens commencent d'abord à reconnaître qu'il existe une menace.
    Ensuite, ces personnes découvrent que le stress et le traumatisme de l'événement ne peuvent pas être traités en utilisant les capacités d'adaptation existantes.
    Les gens commencent alors à éprouver de la peur, de la confusion et du stress.
    Ceux qui font face à une crise commencent à présenter des symptômes de détresse et d'inconfort.
    Enfin, les personnes entrent dans un état de déséquilibre où la situation de crise semble insurmontable.
    (la source)

    Pendant l'entraînement militaire, les recrues sont placées dans des situations qui les entraînent à évaluer immédiatement une situation et à choisir instantanément une ligne de conduite. Cela leur permet d'agir plus rapidement que les autres et cela leur donne un avantage dans de nombreux scénarios.

    La clé, cependant, ne consiste pas simplement à agir simplement dès qu'un événement se produit. C'est pour accélérer votre processus de prise de décision réel. Une façon de le faire consiste à sauter la phase de dissonance cognitive. Vous devez passer par les réactions ci-dessus rapidement ou pas du tout afin de répondre rapidement.

    Si vous pouvez accepter immédiatement que quelque chose d'extraordinaire se soit produit, vous pourrez passer à la phase d'évaluation au lieu de perdre un temps de réaction précieux en vous convaincant que l'événement lui-même s'est produit.

    Vous pouvez améliorer votre réaction à une crise.

    Accélérer votre réaction à des circonstances imprévues est un processus en deux temps. C'est à la fois physique et mental.

    Pensez à un athlète. Si vous lancez une balle, même de façon inattendue, sa réaction immédiate consiste à lever la main et à attraper la balle avant qu’elle ne l’atteigne au visage. Sa mémoire musculaire a démarré et c'est sa réponse automatique. Un non-athlète peut réagir différemment. Il pourrait se tenir là et se faire frapper avec le ballon ou lever le bras pour bloquer la balle, mais sa première réaction pourrait ne pas être de tenter de l'attraper.

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  12. L'athlète a passé de nombreuses heures à attraper et à lancer, alors son corps est déjà prêt à le faire en une fraction de seconde. De même, les sports comme la boxe ou les arts martiaux affinent vos réflexes et apprennent à vos muscles à réagir instantanément d'une certaine manière. Lorsque les policiers et les membres des forces armées suivent une formation, ils passent de nombreuses heures au champ de tir pour que leur arme soit automatiquement déployée.

    L’entraînement n’est pas réservé aux premiers intervenants professionnels. Cela peut accélérer vos réactions physiques et mentales. Cela peut ne pas vous transformer en ninja mais cela peut certainement améliorer vos chances de survie.

    Voici quelques moyens de garder vos réflexes physiques précis (ou de les améliorer s'ils sont un peu rouillés):

    Utilise le ou perd le. Si vous avez un travail de bureau, vous risquez de ne pas passer suffisamment de temps à être actif. Prenez un peu de temps tous les jours pour balancer, aller à la gym, faire de la randonnée ou courir.

    Apprenez à vous battre. Arts martiaux, boxe, krav maga: tout cela est un excellent exercice et un bon entraînement.

    Effectuer un exercice d'équilibrage. Les petits enfants adorent marcher sur des bordures, des blocs de béton ou tout autre objet pouvant servir de poutre d'équilibre impromptue. En tant qu'adultes, la plupart d'entre nous passent peu de temps à pratiquer notre équilibre. Essayez de marcher sur les bordures avec vos enfants, de grimper ou de faire du yoga. Aidez votre corps à se souvenir de l’utilisation de l’équilibre.

    Cardio En cas d’urgence, vous ne voulez pas souffler après avoir descendu deux volées d’escalier. Améliorez la forme de votre cœur et maintenez-le ainsi avec des exercices cardiovasculaires réguliers qui stimulent votre rythme cardiaque.

    Pratique, pratique, pratique. Vous pouvez créer de la mémoire musculaire en répétant quelque chose encore et encore jusqu'à ce qu'elle devienne aussi naturelle que la respiration. Allez à la portée et entraînez-vous à tirer votre arme. Pratiquer le tir à l'arc. Jouer à la balle. Faites des exercices d'agilité. Toutes ces choses préparent votre corps à réagir instinctivement en cas d'urgence, ce qui peut réduire le temps de réponse de quelques secondes.

    Vous pouvez également améliorer vos réponses mentales.

    Tout aussi important, sinon plus, améliore votre réaction mentale à une crise. Comme cela a été discuté ci-dessus, les gens ont tendance à perdre du temps à accepter le fait que l'événement se produit réellement. Si vous lisez cet article, il est plus que probable que vous ayez déjà accepté mentalement le fait que des urgences soudaines se produisent, ce qui vous donne une longueur d’avance.

    Exécuter des scénarios. Personne ne peut être préparé mentalement à tout, mais en imaginant des situations dans lesquelles une crise survient, vous pouvez former votre cerveau à chercher des solutions. Vous aurez déjà surmonté une partie de cette dissonance cognitive qui dit: «Cela ne peut pas m'arriver». Mes enfants et moi-même le faisons lorsque nous regardons des films. Parfois, nous arrêtons le film et discutons de ce que nous pourrions faire si un incident similaire nous arrivait. Ils ont franchi un pas de plus et font parfois apparaître un scénario lorsque nous sommes sortis. Nous parcourons nos options et parlons des avantages et des inconvénients d'un plan d'action.

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  13. Ne vivez pas dans une bulle. Soyez conscient des tendances dans les nouvelles. Par exemple, en 2014, des attaques horribles à travers le pays ont été signalées, appelées attaques «knock-out». Dans ce soi-disant «jeu», un groupe d’adolescents, par simple amusement, ont brutalement agressé une victime innocente. Si vous savez que cela se produit dans votre région, vous pouvez parfois reconnaître la situation immédiatement et passer ce moment de dissonance cognitive. Cela vous permet de répondre et de vous défendre rapidement et de manière décisive.

    Soyez conscient de votre environnement. Si vous êtes collé à votre iPhone ou inconscient de ce qui se passe autour de vous, il vous faudra plus de temps pour évaluer la crise. En fait, il vous faudra plus de temps pour réaliser que la crise se poursuit. Une personne qui pratique la connaissance de la situation observe souvent un comportement inhabituel et est en mode réponse avant que la crise ne soit complètement développée. Par exemple, ils pourraient remarquer un comportement suspect de la part d’un autre client dans le magasin avant que ce dernier ne dégaine une arme et essaie de voler le commis. Cela donnerait à l'observateur un net avantage, car il était déjà passé à l'étape de la prise en compte du processus de crise alors que tous les autres employés du magasin étaient encore à l'étape 1, en niant qu'ils se trouvaient en plein .

    Entraînez-vous à bloquer les distractions. Dans mon cours de Krav Maga, l'instructeur aime ajouter un peu de distraction aux scénarios. La musique forte et les lumières stroboscopiques sont des ajouts réguliers aux exercices. Vous ne pouvez pas entendre, c'est difficile à voir, mais vous devez toujours vous concentrer sur votre adversaire.
    Connaissez la psychologie afin que vous puissiez éviter les étapes inutiles que votre cerveau veut prendre.

    En comprenant les réactions humaines naturelles aux crises, nous pouvons réduire nos temps de réaction personnels.

    J'espère que vous n'êtes jamais dans une attaque de style 9/11, présent lors d'un vol de dépanneur ou pris dans une catastrophe naturelle, mais si vous êtes, votre capacité à accepter la situation, à réfléchir rapidement et à agir pourrait sauver des vies de vous et de vos proches.

    Reproduit avec la permission de The Organic Prepper.

    https://www.lewrockwell.com/2018/09/daisy-luther/the-psychology-of-survival-he-who-hesitates-is-lost/

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    1. (...) Les gens commencent d'abord à reconnaître qu'il existe une menace.
      Ensuite, ces personnes découvrent que le stress et le traumatisme de l'événement ne peuvent pas être traités en utilisant les capacités d'adaptation existantes.
      Les gens commencent alors à éprouver de la peur, de la confusion et du stress.
      Ceux qui font face à une crise commencent à présenter des symptômes de détresse et d'inconfort.
      Enfin, les personnes entrent dans un état de déséquilibre où la situation de crise semble insurmontable (...)

      Exactement ce qui se passe avec les trous-de-cul du 'Global-Warming' ! Ils croient TOUT ce que leur dit la télé-merde, radio-merde et journaux-pq ! TOUT ! Même que la mer va monter !!! (HAHAHAHAHAHAHA !). Suffirait de leur faire 'HOU' ! Y A LA MER QUI MOOOOONTE ! pour qu'ils se jettent par la fenêtre tant les ordures-dirigeantes contrôlent encore leurs 'cerveaux' ! Hahahahaha !

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  14. POURQUOI LES FRITES POURRAIENT DEVENIR PLUS PETITES


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    20/09/2018



    Le rendement moyen des pommes de terre pourrait être 25 % inférieur à la normale des cinq dernières années.

    Le manque de précipitations en Europe empêche le développement des pommes de terre qui sont plus petites et donc entraîne à leur tour une réduction de la taille des frites.

    La taille des frites pourrait diminuer à cause du manque de précipitations en Europe

    Et si les frites devenaient plus petites ? Tout comme on a craint d'une pénurie de beurre, l'inquiétude liée à la taille des frites provient des fortes chaleurs de ce début d'été 2018 et surtout du manque de pluie. Une information crédible puisqu'elle vient du pays des célèbres moules-frites, la Belgique. Pierre Lebrun, le coordinateur de la filière wallonne de la pomme de terre, explique ainsi sur Sudinfo : « Généralement, pour avoir de longues frites, on travaille des tubercules avec un diamètre de plus de 50 mm. » Et d'ajouter : « On arrive alors à avoir des frites de 8 à 9 cm. Cette fois, comme les tubercules sont plus petits, les frites seront plus petites. »

    Mais le manque de précipitations en Europe a empêché le développement des pommes de terre. Par conséquent, ces dernières sont atrophiées. En outre, si leur taille est impactée, leur nombre devrait aussi l'être. Là encore Pierre Lebrun a une explication : « Nous nous dirigeons vers un rendement moyen 25 % inférieur à la normale des cinq dernières années. Les sols sont très secs. Cela ne rend pas le travail des agriculteurs facile ».

    Un déficit en eau de 100 mm en Picardie, plus gros producteur de France

    Et ce constat est valable dans toute l'Europe et donc en France aussi. En effet, selon BFMTV, le manque d'eau de pluie a en effet atteint 100 mm ces derniers mois par rapport à la normale en Picardie. Et cela est un indicateur important puisque la région est le plus gros producteur de pommes de terre hexagonal. Alors que la chaleur a fait avancer la date des vendanges, le déficit de précipitations a retardé la récolte de quelques semaines qui n'a pu débuter que début septembre.

    En 2018, la météo aura donc eu des conséquences sur ce qui se retrouve dans les assiettes des Français. Pour rappel, la sécheresse a ainsi entraîné une hausse du prix des fruits et légumes cet été. Les périodes de très fortes chaleurs ont engendré la stérilisation de la fleur pour les haricots, par exemple. Au final, il y a donc moins de volume que les années précédentes. Et qui dit volume moindre, dit hausse des prix.

    http://www.economiematin.fr/news-pourquoi-frites-pourraient-devenir-petites-pomme-terre-pluie-precipitation-meteo

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    1. Ôh purée !

      Faut dire (pour vous la faire courte) que, des jardiniers amateurs ayant plantés des légumes en leur-carré-devant-la-porte, ont vainement attendus que les plantes poussent sans les arroser !!! HAHAHAHAHAHA !

      D'où, la une merdiatique couvrant cette insolente déconstruction de l'organisme induit (en erreur) dans leur boate cervicale tenant lieu de 'Troudecultélé', et décrivant la triste constatation de l'effondrement intellectuel face à La Nature ! Ha-ha !

      'Si tu boa tu conduis pas !'

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  15. Dans ce pays européen, un ménage sur deux se compose d'une personne


    18 SEPTEMBRE 2018
    Arnaud Lefebvre


    En Suède, 52 % des ménages se composent de personnes isolées. D'autres pays scandinaves approchent de peu ce pourcentage. Au Danemark et en Finlande, 40 % des familles ne comptent qu'un seul parent, rapporte Fiona Zublin, journaliste auprès du magazine numérique Ozy. Selon elle, ces pays forment cependant le fer de lance d'un mouvement qui peut s'observer dans le monde entier.

    "Lors de discussions à propos des personnes vivant seules, on part souvent du principe que le tissu social est en panne", explique Anu Partanen, auteur du livre "The Nordic Theory of Everything". "Il y a souvent un malentendu prétendant que les personnes isolées qui choisissent consciemment de vivre seules, n'ont plus de relations sociales."

    "Je ne pense pas que cela soit vrai. Beaucoup de personnes jouissent de la liberté d'avoir leur propre espace et de faire des choix en toute indépendance. Cela ne veut cependant pas dire qu'elles ne veulent plus voir leur famille et leurs amis."

    Modèle social

    Que l'on rencontre dans ces pays plus de personnes isolées que dans d'autres endroits est, selon Partanen, lié au modèle social courant dans les pays scandinaves. "Etant donné le soutien qu'offre l'Etat, les individus ont plus de facilités à vivre seuls", souligne l'auteur.

    "Si d'autres pays offraient une meilleure assistance sociale, plus de jeunes choisiraient peut-être de vivre seuls. Grâce à ces aides, vivre seul serait plus accessible financièrement."

    "Aux Etats-Unis, seules 28 % des familles se composent d'une personne, mais cette proportion a plus que doublé par rapport aux années 60", dit Fiona Zublin. "De telles évolutions s'observent également en Australie et au Canada."

    "Même la Chine compte 26 millions de familles avec une seule personne. Cependant, ce groupe de familles ne représente que 15 % de tous les ménages. Ce chiffre est également en grande partie lié à l'importante population du pays."

    Impact social

    Les études démographiques attribuent ce changement à une longévité accrue, ce qui signifie que certaines personnes âgées vivent plus longtemps que leur conjoint.

    "Il faut en outre souligner l'indépendance et l'autonomie accrues des femmes qui leur permet d'acheter et de louer leur logement et de rester célibataire plus longtemps. Ajoutons à cela le mouvement migratoire, ce qui signifie que les familles sont souvent trop dispersées pour vivre ensemble."

    "D'autre part, beaucoup d'individus ont une plus grande capacité financière que dans le passé", affirme Fiona Zublin. "Il est donc plus facile de louer un logement avec un seul revenu. Néanmoins, cette tendance croissante à vivre seul va exiger des ajustements dans le monde entier."

    "Si l'on observe les pays scandinaves, on constate que ces pays offrent aux personnes plus âgées une assistance financière importante. D'autres pays en viendraient sans doute à la conclusion que les pensionnés n'ont pas épargné assez pendant leur vie active pour pouvoir vivre seuls."

    "En outre,il faut souligner que ces personnes isolées formeront une catégorie démographique importante", ajoute Zublin. "La société et les autorités vont devoir s'en préoccuper, comme ils l'ont fait pour les familles dans le passé."

    https://fr.express.live/2018/09/18/dans-ce-pays-europeen-un-menage-sur-deux-se-compose-dune-personne

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    1. Très très mauvaise observation/définition de la solitude.

      Cette indépendance de soi vient que le progrès permet aujourd'hui d'avoir une machine-à-laver à la maison comme une machine-à-café, voiture, internet.

      La mémoire d'un individu s'efface peu à peu à celle des milliards de fois supérieure qui s'appelle l'ordinateur ! La société est désunie. La confiance ne réside qu'en soi et, tous les autres sont des cons !

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  16. Qu’ont en commun les terroristes européens ?


    19 SEPTEMBRE 2018
    Sarah Liénart


    Les chercheurs du groupe de réflexion slovaque Globsec ont examiné les dossiers de 197 terroristes djihadistes dans 11 pays d’Europe.

    Qu’ont en commun les terroristes européens ? C’est la difficile question à laquelle vient apporter des éléments de réponse une nouvelle étude publiée par l’institut Globsec. Les chercheurs de ce groupe de réflexion slovaque ont examiné les dossiers de 197 terroristes djihadistes dans 11 pays d’Europe.

    Ces 197 personnes sont dans l’un des cas suivants : arrêtés et jugés pour actes terroristes, extradés pour menace posée à la sécurité nationale, recherchés par la police, ou tués/morts lors d’attaques terroristes. Ce rapport est en fait un rapport intermédiaire : la collecte de données continue et un rapport final devrait être publié en septembre 2019.

    C’est en France qu’on trouve le plus de cas avec 58 terroristes sur les 197 ayant été arrêtés en France, extradés de la France ou tués en France, suivi du Royaume-Uni et de l’Espagne avec 31 cas chacun, puis de l’Italie avec 27 cas.

    Un profil type

    Il est bien sûr délicat d’établir un profil type, néanmoins l’étude a déjà permis de dégager certaines informations :

    - la moyenne d’âge des combattants de l’Etat Islamique basés en Europe est de 30 ans,

    - 72 % d’entre eux sont des citoyens de l’Union européenne,

    - ils n’ont pas en général un très fort niveau d’éducation : 20 % des recrues ont suivi quelques cours au lycée et seulement 3% ont obtenu un diplôme de premier cycle universitaire,

    - 40 % des 197 djihadistes étaient sans emploi au moment où ils furent arrêtés ou tués.

    Les recrues de l’Etat Islamique ont souvent des antécédents judiciaires

    Les auteurs se sont aussi intéressés au lien entre criminalité et terrorisme. Ce qui ressort, c’est que les recrues de l’Etat Islamique ont souvent des antécédents judiciaires. Globalement, 28 % d’entre eux avaient déjà eu affaire à la police, et ce pourcentage monte à 50 % pour le groupe français et 32 % pour le Royaume-Uni.

    Et parmi tous ceux qui avaient déjà purgé une peine de prison, ils ont été exposés à une idéologie radicale pour la première fois en prison dans plus de la moitié des cas (54%).

    Cela confirme l’idée que la prison joue un rôle non négligeable de terreau de recrutement pour les groupes radicaux. Inquiètes, les autorités françaises se sont engagées en février dernier à la création de 1500 places carcérales en quartiers totalement étanches, pour éviter que les prisonniers les plus dangereux ne répandent leur idéologie radicale auprès des autres

    https://fr.express.live/2018/09/19/quont-en-commun-les-terroristes-europeens

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    1. Rappelons bien qu'aujourd'hui, TOUTES les autorités de divers pays ont TOUTES des ordinateurs et téléphones permettant de retrouver n'importe qui, n'importe où, n'importe quand et que, quand on ouvre sa porte (ses frontières) c'est TOUT le monde qui rentre !

      Il n'y a donc pas là de 'surprises' mais uniquement des constatations voulues et programmées.

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  17. L’Espagne en perte de touristes ?


    18 SEPTEMBRE 2018
    Sarah Liénart


    Les fortes chaleurs de cette année auraient découragé et incommodé les touristes. Faut-il se préparer à un changement des tendances ces prochaines années ?

    L’Espagne est une destination touristique incroyablement populaire, la destination « soleil et plage » par excellence où affluent des millions de touristes de l’Union européenne et d’ailleurs.

    Mais selon les derniers chiffres de l’INE (Institut National des Statistiques), le nombre de touristes sur la période de janvier à août 2018 a diminué de 4,9 % par rapport à la même période en 2017, ce qui représente la plus forte baisse enregistrée depuis 2010.

    Cette diminution est toutefois à nuancer : elle arrive après une année record en 2017 en terme de nombre de touristes et de leurs dépenses.

    Pourquoi moins de touristes cette année ?

    Mais tout de même, pourquoi moins de touristes cette année ?

    Pour le quotidien La Vanguardia, la raison se trouve du côté du thermomètre : les fortes chaleurs de cette année auraient découragé et incommodé les touristes.

    Cité par le quotidien, Eduardo Parra, président de l’Association espagnole des experts du tourisme, estime qu’il faut se préparer à un changement des tendances ces prochaines années : « des pays comme la Croatie, la Suède, la Grande-Bretagne, le Canada ou la Norvège vont bénéficier de plus d’heures de soleil et de températures plus élevées et donc les touristes iront là-bas ». De plus, des pays tels que la Turquie et l’Egypte sont de nouveau des destinations prisées après les préoccupations en matière de sécurité des années précédentes.

    Pour Javier Martín-Vide, professeur et coordinateur du Groupe d’experts sur le changement climatique de Catalogne, tout ne va pas si mal pour le tourisme : “Nous nous sommes toujours plaints que les touristes se concentraient en juillet et août. Avant, en octobre, nous mettions une veste, aujourd’hui, nous sommes en manches courtes. Cet aspect peut favoriser le tourisme”.

    https://fr.express.live/2018/09/18/lespagne-en-perte-de-touristes

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    1. Il est vrai que l'insécurité dans un pays envahi par des dizaines de millions d'immigrés terroristes font que les touristes d'antan ne croisent plus les merdes d'aujourd'hui !

      (...) Pour le quotidien La Vanguardia, la raison se trouve du côté du thermomètre : les fortes chaleurs de cette année auraient découragé et incommodé les touristes. (...) !!!

      Hahahahaha ! Les touristes parisiens descendent sur la côte d'azur pour se geler les couilles ? Hahahahaha !

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  18. La prochaine grande tempête géomagnétique pose un risque astronomique à l'homme moderne


    par Tyler Durden
    Ven, 21/09/2018 - 01:00


    Les scientifiques s'inquiètent du prochain événement important «météorologie spatiale», qui commence au soleil au centre du système solaire. Une météo spatiale sévère survient moins fréquemment que le temps traditionnel sur Terre, mais peut être de nature plus destructrice.

    Le soleil se dirige maintenant vers un minimum solaire, qui devrait arriver en 2019 avec le passage du Soleil du cycle solaire 24 au cycle solaire 25. Le soleil traverse des cycles de 11 ans, au cours desquels l'activité solaire augmente et diminue.

    Le suivi de l'activité des taches solaires remonte au début du premier cycle solaire en 1755. Aujourd'hui, le simple dessin et le comptage du nombre de taches solaires ont fait place à des technologies terrestres et spatiales qui surveillent en permanence le Soleil.

    Les scientifiques ont découvert que les activités intenses telles que les taches solaires et les éruptions solaires disparaissent généralement pendant un minimum solaire. Dean Pesnell, du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland, a déclaré que pendant un minimum solaire, cela ne signifie pas que le soleil devient terne.

    Il a dit que l'activité solaire change simplement.

    Pesnell, par exemple, a averti, "pendant un minimum solaire, nous pouvons voir le développement de trous coronaux à longue durée de vie."

    Les trous coronaux sont de grandes régions dans l’atmosphère du soleil, où le champ magnétique du soleil s’ouvre et permet à des flux de particules solaires appelées éjection de masse coronale d’échapper au soleil sous forme de vent solaire rapide.

    Si le trou coronal fait face à la Terre, des particules électriquement chargées provenant du Soleil heurtent le champ magnétique terrestre et provoquent des orages électromagnétiques intenses autour de la planète. L'impact de ces particules sur l'infrastructure électronique sous-jacente à la civilisation industrielle moderne peut être dévastateur, a déclaré le Financial Times.

    Les CME perturbent le GPS, les satellites et les astronautes actuellement dans l'espace. Même l'équipage et les passagers des lignes aériennes reçoivent une dose de rayonnement nettement plus élevée pendant les tempêtes solaires, en particulier pendant les vols transocéaniques à croisement polaire.

    Et une répétition de la tempête solaire la plus importante jamais enregistrée, la super fusée Carrington de 1859, coûterait des milliards de dollars de dommages alors que les réseaux électriques, les réseaux de communication et les équipements électroniques du monde entier seraient détruits.

    Certains scientifiques pensent que la Terre est due à un grave événement météorologique spatial qui pourrait renverser temporairement la civilisation.

    Un autre incident s'est produit en 1989, lorsqu'un MEC tourné vers la Terre a secoué la planète, produisant une surtension qui a provoqué l'effondrement du réseau électrique d'Hydro-Québec, laissant des millions de personnes sans électricité.

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  19. "Lors d’une grosse tempête géomagnétique en 2003, un satellite scientifique japonais a été perdu et 10% de la flotte mondiale de satellites a subi des dysfonctionnements", a déclaré le professeur Richard Horne du British Antarctic Survey.

    "Aujourd'hui, nous avons environ 1500 satellites en orbite, et des milliers d'autres seront lancés dans les prochaines années", ajoute le professeur Horne. "Les gens essaient d'utiliser davantage de composants commerciaux, plutôt que des composants conçus pour fonctionner dans l'espace, et de nombreux systèmes n'ont pas été testés lors d'une tempête majeure. Il y a donc beaucoup d'incertitude sur ce qui pourrait arriver."

    Un récent événement météorologique spatial, à la fin d'avril 2017, aurait éliminé les réseaux électriques d'un bout à l'autre du pays en même temps. San Francisco, New York et Los Angeles ont été les trois principales zones touchées. Chaque région a connu des difficultés ou des fermetures dans des infrastructures de base telles que les réseaux de communication et les transports en commun.

    Une malheureuse coïncidence d'espace et de conditions météorologiques défavorables s'est produite en septembre 2017, lorsque les ondes spatiales ont perturbé les radios à ondes courtes pendant des heures, empêchant ainsi les interventions d'urgence lors des ouragans déchirant les Caraïbes.

    "Le Sun a été très calme ces 10 dernières années. Il rappelle aux gens de ne pas être complaisants", a déclaré Mike Hapgood, responsable de la météorologie spatiale au Rutherford Appleton Laboratory au Royaume-Uni.

    Les scientifiques disent au Financial Times que les satellites peuvent surveiller les activités potentiellement ennuyeuses les jours de soleil avant une éruption possible, en prévoyant le chemin et les effets d’un CME réel, eh bien, c’est très difficile. Si le CME fait face à la Terre, il faut environ 24 heures pour arriver, alors quand la prochaine grande éruption solaire se dirigera vers la Terre, les responsables gouvernementaux n'auront pas assez de temps pour préparer la nation ou même le monde à l'impact - ce serait dévastateur.

    Selon le professeur Horne, le satellite le plus connu pour les prévisions météorologiques à court terme est l’observatoire américain du climat profond (DSCOVR), lancé en 2015 en orbite terrestre basse. DSCOVR fournit un avertissement précoce d'environ une heure avant l'impact.

    À la fin de 2016, l'administration Obama a discrètement adopté un décret intitulé «Coordonner les efforts pour préparer la nation aux événements météorologiques spatiaux», qui prépare la nation fragile à l'effondrement économique d'un événement météorologique spatial. Les médias grand public, pour une bonne raison, n'ont pas été autorisés à couvrir le passage de ce décret parce que cela provoquerait trop de panique parmi le peuple américain. Lorsque le prochain événement solaire important aura lieu, la plupart d'entre eux ne seront pas préparés, pas même le gouvernement.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-19/next-big-geomagnetic-storm-poses-astronomical-risk-modern-man

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    1. Comme toutes autres planètes, le soleil (ex 'Terre' n'ayant rencontré une très très grosse boule de glace) a des éruptions. Explosions qui attendent que la pression intérieure soit suffisante pour sortir. D'où les temps d'attente entre deux éjections.

      Maintenant, en cas de tempête géomagnétique, reste à savoir si dans tous les immeubles sur Terre où il y a des ascenseurs, s'il existe aussi des outils indispensables pour désincarcérer les voyageurs enfermés dans la boite !

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  20. Réforme agraire et meurtres agricoles en Afrique du Sud: l'histoire inédite des Boers et de l'ANC


    par Tyler Durden
    Jeu. 09/20/2018 - 22:30
    Via Ammo.com,


    Les meurtres de fermiers sud-africains ont longtemps été une cause de niche sur Internet, et le pays a de nouveau fait la une des journaux en raison du projet du gouvernement sud-africain de saisir les terres des fermiers blancs sous le couvert de «réforme foncière sud-africaine».

    L’annonce de ces meurtres et de ces saisies de terres agricoles s’est accélérée avec la sortie du documentaire Farmlands de Lauren Southern. Et le président des États-Unis, Donald Trump, a attiré encore plus l'attention sur le sort des Afrikaners avec son tweet selon lequel il se pencherait sur la saisie des terres et des fermes en Afrique du Sud.

    La plupart des gens ne connaissent pas beaucoup l’histoire de l’Afrique du Sud au-delà de la propagande simpliste des années 1980 - les Sud-Africains blancs sont mauvais, les ANC sont bien. L'histoire et la situation actuelle de l'Afrique du Sud sont cependant beaucoup plus complexes.

    Définition des termes: Qui sont les principaux acteurs ?
    Avant d'aller plus loin, les termes doivent être définis et les principaux acteurs identifiés:

    ANC: L'African National Congress, principal parti en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid.

    Afrikaners: Sud-Africains blancs de descendance huguenote hollandaise, allemande et française qui parlent principalement une langue appelée afrikaans.

    Bantou: Un groupe de Sud-Africains noirs, y compris le Xhosa (dont Nelson Mandela était membre), qui vivait à l'origine dans le nord-est du pays.

    Boers: Un sous-ensemble des Afrikaners qui mènent encore une existence rurale et agricole.

    Alliance démocratique: Actuellement le deuxième parti du parlement sud-africain en importance, l'Alliance démocratique est un parti centriste à large assise, comparativement libéral sur le plan économique pour l'Afrique du Sud. Il bénéficie d'un large soutien multiracial, bien qu'il soit le plus populaire parmi toutes les minorités raciales - blanc, coloré et indien. Ses partisans noirs se moquent souvent des «noirs intelligents» des partisans de l’ANC.

    EFF: The Economic Freedom Fighters, un parti politique d'extrême gauche en Afrique du Sud qui a poussé le gouvernement sud-africain à saisir les terres des fermiers blancs. Parfois appelé de manière dérisoire «Everything for Free», le FEP est le troisième parti en importance en Afrique du Sud, mais est en passe de devenir le second.

    Khoisan: Un nom populaire pour les habitants d'origine de la majeure partie du territoire maintenant connu sous le nom d'Afrique du Sud. Ce n'est pas une désignation ethnique, mais linguistique. Ce sont ceux qui ont rencontré les premiers colons néerlandais.

    Une brève histoire de l'Afrique du Sud: du premier règlement à la guerre des Boers
    Pour comprendre la situation actuelle en Afrique du Sud, il est important de comprendre d'abord le pays avant, pendant et après l'apartheid.

    L’histoire moderne de l’Afrique du Sud commence avec la Compagnie hollandaise des Indes orientales, qui a établi des comptoirs pour les marins le long de la côte. Les Hollandais ont rapidement commencé à s'installer dans la région, avec peu ou pas de conflit avec la population autochtone de Khoisan. Les colons hollandais se sont toutefois rapidement opposés au régime autoritaire de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.

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  21. Les colons hollandais en quête de liberté se sont déplacés vers le nord à partir du 17ème siècle. En 1852, Boers fonda la République sud-africaine (connue sous le nom de «République du Transvaal») et ensuite l’État libre d’Orange en 1854. Celles-ci sont appelées «républiques des Boers». (notamment les Zoulous, qui étaient en train de conquérir d'autres tribus Bantou à proximité) et l'Empire britannique.

    Les «Sud-Africains blancs» sont généralement traités comme un monolithe, mais il existe deux principaux groupes distincts: les Afrikaners de langue afrikaans et les Britanniques de langue anglaise. En effet, il y eut d'intenses hostilités entre ces deux groupes, en particulier après la deuxième guerre des Boers, au cours de laquelle les républiques des Boers furent rebaptisées colonies britanniques.

    Dire aux Afrikaners de «rentrer chez eux» est une déclaration absurde. Ils ne sont pas néerlandais. Ils ne détiennent pas de passeports hollandais, et le Royaume des Pays-Bas ne les aurait pas non plus bien accueillis. Dans de nombreuses régions d'Afrique du Sud, les Afrikaners existent depuis plus longtemps que les Bantous et ont plus de droits sur la terre, après l'avoir achetée à Khoisans. Par contre, traditionnellement, la terre bantoue a été conquise par d’autres tribus bantoues ou prise par les Bantous auprès des Khoisans.

    Une brève histoire de l'Afrique du Sud: la guerre des Boers
    «The Boer Wars» fait référence à deux guerres entre les républiques Boer et l'Empire britannique, mais surtout la seconde. La première était une déroute pour les Boers et laissa l’Empire britannique avec des oeufs sur le visage. Ils ne seraient pas gênés une seconde fois.

    Les premiers camps de concentration ont été construits pour les Boers. Pas seulement n'importe quel Boers, mais principalement les épouses et les enfants des Boer Commandos (troupes de guérilla irrégulières) combattant l'Empire britannique. La stratégie était simple: enfermer leurs femmes et leurs enfants et ils perdront leur volonté de se battre.

    Ça a marché. Ajoutant l'insulte à la blessure, la photo la plus médiatisée des camps de concentration, une photo de Lizzie van Zyl, âgée de sept ans, a failli mourir de faim. Il y a eu un grand tollé international contre les Britanniques pendant la guerre des Boers, mais cela n'a jamais été très important.

    Les républiques des Boers ont été reconstituées en colonies britanniques. En 1910, trois colonies britanniques ont été unifiées comme l'Union de l'Afrique du Sud. Après la Première Guerre mondiale, le Sud-Ouest africain, aujourd'hui connu sous le nom de Namibie, était administré efficacement comme cinquième province d'Afrique du Sud, mais pour des raisons obscures jamais intégrées. La Rhodésie du Sud a voté en faveur de l’adhésion, se joignant presque à l’adhésion, mais l’argument selon lequel il deviendrait «l’Ulster d’Afrique» s’est révélé trop puissant. L'histoire de l'Afrique du Sud est largement celle d'un Dominion britannique rebelle et malheureux jusqu'en 1948.

    Une brève histoire de l'Afrique du Sud: entrez dans l'apartheid

    «L'apartheid» est un mot afrikaans signifiant «séparation». Il s'agissait d'une série de lois rédigées à partir de 1948, après le succès du Parti national afrikaner lors des élections nationales. Il y avait une scission dans le parti entre ceux qui étaient favorables à l'apartheid et ceux qui étaient en faveur d'une séparation complète, y compris la gouvernance parallèle. Le premier a gagné en grande partie en raison d'une soif de main-d'œuvre noire bon marché.

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  22. La plupart des gens connaissent les bases de l'apartheid, mais ils valent la peine d'être brièvement passés en revue: les Sud-Africains ont été classés dans l'une des quatre catégories raciales: blanc, noir, couleur (terme non péjoratif en Afrique du Sud) et asiatique ou indienne. En 1949, les mariages mixtes ont été interdits et les rapports sexuels entre races interdits l'année suivante. En 1953, les équipements étaient séparés par la loi. De plus en plus, les Noirs d'Afrique du Sud étaient séparés en cantons et en bantoustans, ces derniers étant des «homelands» nominalement indépendants pour les Africains. Cela signifiait qu’en tant que ressortissants étrangers, aux yeux de l’Union sud-africaine, ils étaient obligés d’emporter des documents pour travailler en Afrique du Sud et qu’ils devaient partir après avoir été faits.

    Les couleurs, qui ont eu le droit de vote, ont été lentement privées de leurs droits. Les Indiens et les autres Asiatiques n'ont jamais été autorisés à voter.

    Entre la fin de la seconde guerre mondiale et la déclaration d'une république en 1961, la politique interne était dominée par la division entre les afrikaners républicains conservateurs et les blancs monarchistes libéraux britanniques. L'apartheid jouissait d'un plus grand soutien chez les Afrikaners et moins chez les Sud-Africains britanniques. Le discours du Premier ministre britannique Harold Macmillan intitulé "Le vent du changement" a renforcé le soutien à l'apartheid parmi les Sud-Africains britanniques en raison du sentiment d'abandon de la patrie. Beaucoup ont été bouleversés d'avoir été forcés par le gouvernement britannique de choisir entre la citoyenneté et les passeports sud-africains et britanniques.

    Pourtant, rien de tout cela ne correspondait à ce que le Parti national espérait réaliser - une identité sud-africaine unie et cohérente. Le soutien à l'apartheid a toujours été tiède chez les Sud-Africains britanniques.

    Il est certainement vrai que les notions de supériorité raciale étaient un facteur de motivation primordial pour l'apartheid, mais il y avait un autre facteur en jeu: le communisme. La loi sur la répression du communisme a été adoptée par le premier gouvernement d’apartheid, interdisant toute organisation communiste. La loi avait une vision large de ce qui constituait le «communisme». Cependant, compte tenu de l'infiltration des mouvements de masse, en particulier dans les pays en développement au début de la guerre froide, cette pratique est peut-être moins cynique. La loi a été utilisée pour supprimer le Congrès national africain, ce dont nous parlerons plus tard.

    Enfin, il convient de mentionner que la société afrikaner est fondamentalement et profondément conservatrice. La pornographie et les jeux d'argent étaient illégaux en Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. La plupart des entreprises ne pouvaient pas ouvrir le dimanche. L'avortement, l'homosexualité et l'éducation à la reproduction étaient étroitement réglementés. Il n'y avait pas de télévision jusqu'en 1976, car on croyait que c'était immoral et un véhicule du communisme. La programmation en anglais était considérée comme une menace pour la culture afrikaans.

    Une brève histoire de l'Afrique du Sud: la montée de l'ANC et Nelson Mandela

    La loi sur la répression du communisme était l'instrument utilisé pour interdire le Congrès national africain. Bien que l'ANC soit généralement considérée comme une organisation démocratique-libérale, cela n'est tout simplement pas vrai.

    L’allié le plus proche de l’ANC était le Parti communiste sud-africain. En effet, Nelson Mandela, le visage de la résistance anti-apartheid, n'était pas seulement un membre du SACP, il a siégé à son Comité central, ce qu'il a nié pendant des décennies. À ce jour, le SACP n'a jamais contesté ses propres candidats en Afrique du Sud, mais a mis ses employés sur des listes de l'ANC.

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  23. De plus, la SACP s’est associée à l’ANC pour former Umkhonto we Sizwe («la lance de la nation»), l’aile paramilitaire du mouvement anti-apartheid.

    Le citoyen moyen de la rue pense probablement que Nelson Mandela a été emprisonné simplement pour avoir été noir ou s’être opposé à l’apartheid. En fait, il a été emprisonné pour une campagne de bombardement menée par Umkhonto we Sizwe, dont il était le chef. En fait, Nelson Mandela a été reconnu coupable de 193 actes de terrorisme. On lui a offert sa liberté à plusieurs reprises à la simple condition qu'il condamne les attaques terroristes contre le régime d'apartheid. Il a refusé à chaque fois.

    L'ANC n'était pas la seule organisation en Afrique du Sud opposée à l'apartheid. De nombreux Sud-Africains blancs considéraient le système comme insoutenable. Cependant, en dehors de l’Afrique du Sud, la situation était largement posée par les médias comme une question d’apartheid pour toujours ou de l’ANC.

    L'ANC et ses alliés du parti communiste et le congrès syndical COSATU (connu sous le nom d'alliance tripartite) n'étaient pas la seule alternative au parti national au pouvoir et donc à l'apartheid. Le Parti Fédéral Progressiste était la principale opposition parlementaire à l'apartheid, qui, comme son nom l'indique, était en faveur d'une Afrique du Sud fédérée. Le New Party Party était également favorable au partage du pouvoir et à la réconciliation avec le Commonwealth.

    Le New Republic Party et le Progressive Federal Party étaient également des ennemis acharnés. Le New Republic Party était un parti conservateur dénoncé comme raciste par le Parti fédéral progressiste. Le Parti Fédéral Progressiste était un parti libéral qui se moquait du PNR avec le surnom de «Packing for Perth», en raison de l'impression que leurs membres émigraient tous en Australie. Les deux tiers des Blancs d’Afrique du Sud ont soutenu une forme de fédéralisme ou de partage du pouvoir, mais les éléments modérés n’ont jamais reçu de soutien international.

    L'ANC n'était pas non plus le seul représentant des Noirs sud-africains. Les nationalistes zoulous, actuellement représentés par le Parti de la liberté Inkatha, étaient souvent des ennemis acharnés de l'ANC dans les années 1980. De nombreux Sud-Africains noirs ont servi dans les forces de police et dans d’autres secteurs du gouvernement, entraînant une forme de rétribution barbare connue sous le nom de «colliers». adversaire politique, et allumer le pneu en feu. La mort peut prendre plusieurs heures.

    Winnie Mandela, alors épouse de Nelson Mandela, a déclaré: «Avec nos boîtes d'allumettes et nos colliers, nous libérerons ce pays.» Cela a amené l'ANC à créer une certaine distance entre elle et elle. dans le mouvement et le gouvernement de l'ANC.

    Une brève histoire de l'Afrique du Sud: l'ANC en selle

    En 1994, le Congrès national africain a pris le pouvoir en Afrique du Sud. À cette époque, son organisation paramilitaire était intégrée aux forces de défense régulières du pays. Robert McBride, qui a été reconnu coupable par le terroriste Martin McGuinness de l'IRA, est le directeur exécutif de la Direction des enquêtes policières indépendantes. Qualifiée de «nation arc-en-ciel», la chute de l'apartheid en Afrique du Sud faisait partie d'un sentiment général d'optimisme à travers le monde entourant la chute du communisme.

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  24. Cependant, tout n'était pas rose dans la nouvelle République d'Afrique du Sud. La Commission vérité et réconciliation était une tentative de mettre à nu les crimes du régime d'apartheid. Le tribunal, qui ne se dispensait pas de peines mais cherchait simplement à trouver la vérité, a été critiqué pour ne pas avoir rendu justice. Ni les anciens membres du gouvernement du Parti national ni les partisans de l'ANC n'ont été punis par la Commission.

    L’éléphant dans la pièce en tout temps était une augmentation écrasante du taux de criminalité. Le terme «porte de viol» est entré dans le langage populaire alors que les Sud-Africains installaient des portes de panique dans leurs chambres. La criminalité est la principale raison de l'émigration en provenance d'Afrique du Sud. Le taux de meurtres en 2013 était sept fois supérieur à celui des États-Unis, le 11ème rang mondial. Entre 2005 et 2015, plus de 200 000 Sud-Africains ont été assassinés - ceci dans un pays d’environ 50 millions. Il y a eu plus de 17 000 meurtres en 2013 seulement. Comparez cela à un peu plus de 14 000 aux États-Unis au cours de la même année, malgré le fait que la population de l’Afrique du Sud est à peu près équivalente à deux États - la Californie et le Texas.

    Ce n'est que le taux d'homicide officiel. Beaucoup soupçonnent que le taux est plus élevé, en raison du désengagement des services de police officiels et du recours à des sociétés de sécurité privées. La qualité des services publics s'est également détériorée, les coupures à blanc étant la norme en Afrique du Sud.

    Selon l’économiste Mike Schussler en 2010, l’ANC préside ce qui est potentiellement le plus grand État providence du monde. Six pour cent (3,3 millions de Sud-Africains) de la population paient 99% des impôts et 31% (16,4 millions) subventions. Cela signifie que cinq Sud-Africains reçoivent une aide sociale pour chaque personne qui paie des impôts. 71 % des enfants sud-africains vivent dans des maisons où aucun adulte n'est employé.

    L’Afrique du Sud a mis en place un vaste programme de quotas d’action positive. Les données démographiques sur les employés doivent, en vertu de la loi sud-africaine sur l’équité en matière d’emploi, représenter la démographie raciale de l’Afrique du Sud dans son ensemble. Cela signifie que, par exemple, la compagnie d'électricité nationale a subi des pressions pour licencier un certain nombre d'ingénieurs blancs qualifiés, alors que le pays traversait des pannes d'électricité. Le pays connaît actuellement une pénurie de main-d'œuvre d'environ 800 000 travailleurs qualifiés.

    Le programme d'action positive n'a pas entraîné d'augmentation significative du nombre de travailleurs techniques noirs qualifiés. En 1994, 15% des Sud-Africains noirs occupaient des postes techniques qualifiés. En 2014, ce pourcentage était passé à 18. Entre 1992 et 1997, le nombre de diplômes techniques qualifiés a diminué de 13%, tandis que le nombre de diplômes en administration publique et en services sociaux a augmenté de 199 %.

    Enfin, le spectre de la corruption pèse sur le régime de l’ANC. Les scandales entourant le gouvernement de l'ANC ont inclus la corruption dans les transactions d'armement, l'abolition d'un groupe de travail consacré au crime organisé et à la corruption, l'inconduite sexuelle, notamment criminelle, et le recours aux organisations gouvernementales et civiles pour combattre ses opposants politiques, en particulier ceux de l'Alliance démocratique.

    Que sont les meurtres agricoles sud-africains ?

    Il est actuellement deux fois plus dangereux d'être un agriculteur sud-africain qu'un policier sud-africain. Le taux de meurtres parmi les agriculteurs sud-africains est trois fois plus élevé que le taux de meurtres standard en Afrique du Sud, qui est déjà l'un des plus élevés au monde.

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  25. Le gouvernement affirme que les motivations des attaques à la ferme sont le vol. Cependant, cela ne passe pas le test. Les attaques à la ferme comprennent fréquemment le viol des membres féminins du ménage - y compris les jeunes enfants - tout en forçant les membres masculins du ménage à regarder. Les victimes sont souvent torturées à mort l'une devant l'autre. Les agriculteurs affirment que la réponse de la police à ces attaques est au mieux lente et au pire inexistante. Le gouvernement a cessé de collecter des statistiques sur les meurtres à la ferme en 2008.

    De plus, les attaques contre les fermiers blancs en Afrique du Sud ont tendance à avoir des niveaux de brutalité à leur égard. Sans se perdre dans les mauvaises herbes des détails du grizzli, il convient de mentionner certaines des attaques les plus grotesques contre les agriculteurs, au moins en passant:

    En 2012, un garçon de 12 ans a été noyé dans de l'eau bouillante après avoir vu ses deux parents assassinés et sa mère violée.

    Une grand-mère de 56 ans a été violée par un gang lors d'un vol à main armée d'environ 2 000 dollars.

    Cinq hommes ont agressé sexuellement une femme devant son fils de cinq ans au cours d'une heure et demie.

    Pendant six heures, une femme a été torturée en se faisant couper la peau, violée et ses pieds percés.

    Un homme de 66 ans a été battu à mort devant sa femme. Elle a échappé à un viol collectif en disant qu'elle avait le VIH.

    Alice Lotter, âgée de 76 ans, et sa fille Helen, 57 ans, ont été torturées à mort pendant plusieurs heures, notamment en étant poignardées aux organes génitaux avec une bouteille de verre brisée. L'une de ses seins a été enlevée alors qu'elle était encore en vie. "Kill the Boer" a été peint sur le mur dans leur sang.

    Connaissance Mandlazi a fait une série de meurtres en 2014, assassinant cinq Blancs et déclarant que «ma haine pour les Blancs me faisait voler et tuer». Il leva son majeur aux victimes survivantes dans la salle d'audience.

    L'invasion terrestre est une autre forme d'attaque. Dans un exemple, 100 hommes ont commencé à squatter des terres. Le fermier a fait la chose raisonnable et est parti. Qui pourrait lui reprocher le genre d'environnement décrit ci-dessus ?

    Loin d'être une «théorie du complot nationaliste blanc», Human Rights Watch et l'ancien Premier ministre australien Tony Abbot ont dénoncé et dénoncé les attaques à la ferme. Afriforum, une branche du syndicat chrétien Solidarité, rapporte également régulièrement des attaques de ferme.

    Qu'est-ce qui se cache derrière les attaques de fermes sud-africaines?
    Le racisme anti-blanc est un courant populaire dans la politique traditionnelle sud-africaine. La chanson «Kill the Farmer, Kill the Boer» est toujours chantée publiquement, malgré le fait qu’elle ait été déclarée crime de haine. Les moyens traditionnels de protection des Sud-Africains, les commandos, ont été dissous en 2003, laissant de nombreux agriculteurs sud-africains sans protection.

    La rhétorique anti-blanche en Afrique du Sud est très réelle et très répandue. Voici quelques exemples:

    Velaphi Khumalo, un responsable du gouvernement, a déclaré sur Facebook en 2016: «Les Blancs d'Afrique du Sud méritent d'être piratés et tués comme des juifs.»

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  26. Mampuru Mampuru, responsable du EFF à Ekurhuleni, a posté sur Facebook en 2018: "Nous devons nous unir en tant que peuple noir, il y a moins de 5 millions de Blancs en Afrique du Sud contre 45 millions.

    Le major MV Mohlala, haut responsable des forces de défense sud-africaines, a déclaré à propos de l'assassinat d'un professeur blanc âgé de 76 ans: "C'est ton tour maintenant, les Blancs… il aurait dû couper les yeux et la langue pour que les visages de ses attaquants soient la dernière chose qu'il voit. " Il a reçu un simple avertissement de mesures disciplinaires futures.

    Le dirigeant national de l’EFF, Julius Malema, a déclaré en 2018: «Abordez un homme blanc… Nous réduisons la blancheur».

    Comparez cela avec la femme condamnée à trois ans de prison pour avoir appelé quelqu'un un «kaffir». Il n’est pas surprenant que certains sud-africains aient commencé à être formés par des commandos israéliens pour se protéger et protéger leurs biens.

    Quelles sont les saisies à la ferme ?

    La Constitution sud-africaine a été récemment modifiée pour permettre des expropriations à la manière soviétique de fermes sans indemnisation. Les terres zoulous sont spécifiquement exemptées.

    C'est un peu absurde pour deux raisons. Beaucoup de Sud-Africains blancs sont en Afrique du Sud depuis plus longtemps que la plupart des Américains en Amérique. Deuxièmement, l’ethnie noire dominante, les Bantous, ne revendique pas une grande partie de la terre en Afrique du Sud - les Khoisans le feraient, mais ils la vendaient aux Boers ou l’avaient conquise par les Britanniques. C’est comme si le gouvernement des États-Unis commençait à saisir les terres des familles blanches du nord de l’État de New York appartenant traditionnellement aux Iroquois et à les donner aux Cherokee.

    Pourtant, malgré le fait que les saisies d’exploitations soient précisément le moyen par lequel le Zimbabwe a fini dans un tel État défaillant, il ne semble pas y avoir d’arrêt des saisies agricoles en Afrique du Sud. Peut-être le pire de tout, il existe des rumeurs selon lesquelles les banques sud-africaines ont l’intention de percevoir des versements hypothécaires même après la confiscation des propriétés.

    En dernière analyse, les saisies d’exploitations agricoles en Afrique du Sud ne se limitent pas à déposséder une minorité raciale impopulaire et dominante sur le marché, même si cela serait assez inquiétant. C’est aussi une menace pour la démocratie incroyablement fragile de l’Afrique du Sud. L'ANC est un parti dominant avec peu de chance de perdre des élections et donc peu de raisons de se comporter de manière responsable. Ajoutez à cela l'absence d'une classe moyenne élargie ayant un intérêt direct dans les droits de propriété forts, et vous avez une recette pour la kleptocratie et la famine.

    * * *

    Bibliography
    Farmlands: A South African Documentary

    “In South Africa, New Leadership Won’t Fix Old Problems”

    “South Africa: A State With Many Nations”

    “The Truth About South Africa and Apartheid”

    Interview with John McDermott, the Africa bureau chief for The Economist who lives in Johannesburg, South Africa

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-20/land-reform-farm-murders-south-africa-untold-story-boers-and-anc

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  27. Un professeur suédois "transphobe" pourrait perdre son emploi après avoir constaté des différences biologiques entre les sexes


    par Tyler Durden
    Jeu. 09/20/2018 - 20:10


    Un professeur d'université en Suède est sous enquête pour "anti-féminisme" et "transphobie" après avoir déclaré qu'il existe des différences fondamentales entre les hommes et les femmes "biologiquement fondées" et que les sexes ne peuvent pas être considérés Academic Rights Watch.

    Pour sa transgression, Germund Hesslow - professeur de neurosciences à l’Université de Lund - qui détient un double doctorat en philosophie et en neurophysiologie, pourrait perdre son emploi - dire à RT qu’une «enquête complète» a été ordonnée et que arrêter la conférence ou se débarrasser de moi, ou demander à quelqu'un d'autre de faire la conférence ou de ne pas donner la conférence du tout. "

    "Si vous répondez à une telle question, vous êtes soumis à de fortes contraintes de temps, vous devez être extrêmement bref - et j'ai utilisé une formulation qui, à mon avis, était totalement inoffensive et que l'étudiant n'a apparemment pas".

    Hesslow a reçu l'ordre d'assister à une réunion de Christer Larsson, président du conseil d'administration du programme d'éducation médicale, après qu'une étudiante se soit plainte que Hesslow avait un «programme anti-féministe personnel». On lui a demandé de se distancer de deux commentaires spécifiques; que les femmes homosexuelles ont une "orientation sexuelle masculine" et que l'orientation sexuelle des transsexuels est "une question de définition".

    La plainte de l'étudiant se lit en partie (traduite):

    J'ai également entendu des conférenciers confirmés que Germund Hesslow lors de la dernière conférence s'était exprimé de manière transfobique. En réponse à une question de transsexualisme, il a déclaré que quelque chose comme "le changement de sexe est une mouche". Deuxièmement, il est scandaleux, car il peut y avoir des étudiants pendant la conférence qui sont eux-mêmes exposés à la transfobine, mais aussi parce que cela peut affecter la façon dont les futurs étudiants rencontrent des personnes transgenres. Les transpersonnels ont déjà un niveau élevé de surreprésentation dans les statistiques sur le suicide et il existe déjà des lacunes majeures dans le traitement des transgenres pris en charge, ne devrait-on pas y remédier? Comment ce type de déclaration coïncide-t-il avec le plan d'égalité de traitement de l'université? Qu'est-ce que cette déclaration a donné pour les conséquences? Qu'est-ce qui a été fait pour que cela ne se répète pas? -Academic Rights Watch

    Après avoir été réprimandé, Hesslow a refusé de prendre ses distances avec ses commentaires, affirmant qu’il avait déjà «fait assez» et n’avait pas à expliquer et à défendre son choix de mots.

    "À un moment donné, il faut demander une certaine proportion parmi les personnes impliquées. S'il était acceptable que les étudiants enregistrent des exposés afin de trouver des formulations compromettantes et impliquent ensuite le personnel enseignant avec des réunions et de longues lettres, nous devrions laisser tomber l'éducation médicale tout à fait », a déclaré Hesslow dans une réponse écrite à Larsson.

    Il a également rejeté l'accusation selon laquelle il avait un agenda politique - affirmant que son seul objectif était de laisser les faits scientifiques, et non les nouvelles conventions sociales, dicter la manière dont il enseignait ses cours.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-20/transphobic-swedish-professor-may-lose-job-after-noting-biological-differences

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    1. Il est certain qu'un garçon/homme qui se fait 'couper les couilles' ne sera pas pour cela une femme et, qu'une femme qui s'en ferait greffer ne serait pas un homme pour cela !

      Une fille ou un garçon est reconnu à son sexe à la naissance.

      Si cette personne est modifiée sexuellement, elle n'est plus une fille/femme ni un garçon/homme. Ces personnes ont généralement la même religion qu'adolf hitler ou ben laden.

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  28. Des pirates informatiques mettent en place des opérations d'extraction cryptographique "parasitaires" à l'aide d'outils NSA volés


    par Tyler Durden
    Jeu. 20/09/2018 - 13:24


    En fait, le cas d’un groupe mystérieux de pirates informatiques qui installaient des logiciels illicites à l’intérieur des serveurs de Transneft, la plus grande société russe d’oléoducs, n’était pas un incident isolé. Selon Bloomberg, les cas détectés d’exploitation illégale de crypto ont augmenté de 459% en 2018 par rapport à l’année dernière.

    Citant un rapport de l’Alliance Cyber Threat, le pic est lié à la fuite de Eternal Blue en 2017, le piratage de la NSA qui utilise une faille dans les systèmes d’exploitation Microsoft pour permettre aux pirates d’accéder sans précédent à la cyber-infrastructure. L’exploit a fait la une des journaux l’été dernier, quand il a été divulgué publiquement par les Shadow Brokers, un groupe mystérieux de pirates informatiques qui auraient des liens avec la Russie ou la Corée du Nord (qui peut suivre ?).

    Pirate

    The Shadow Brokers offrait un service d'abonnement à des groupes de piratage informatique, ce qui lui permettait un accès préférentiel à une panoplie d'outils de piratage de la NSA que le groupe aurait volés au gouvernement américain. Après que l'exploit d'Eternal Blue ait été associé aux attaques de piratage mondiales de WannaCry et de NotPetya, le profil public du groupe a considérablement diminué, mais a continué à libérer des outils prétendument volés dans cette brèche.

    Bien que l'on ne sache pas qui était à l'origine de l'explosion de la cryptographie illicite, en juillet de cette année, 85 % de toutes les activités de cryptomonnaie illicites ciblaient Monero, tandis que bitcoin en représentait 8 %.

    Les pirates peuvent "rester assis et regarder l'argent", a déclaré Neil Jenkins, responsable analytique de Cyber Threat Alliance, un groupe formé en 2014 par un consortium de sociétés de cyber-sécurité pour partager des informations sur les cybermenaces. Alors que les piratages se produisent à travers le monde, une partie importante se trouve aux États-Unis, at-il ajouté.

    Microsoft a annoncé avoir publié une mise à jour logicielle qui protègera contre Eternal Blue. Pourtant, les entreprises considèrent cette exploitation minière comme une menace et un risque de cybersécurité, car elles permettent aux pirates d’alimenter leurs ressources comme un parasite pour s’enrichir.

    "La menace de l’exploitation illégale de la cryptomonnaie représente un risque de cybersécurité de plus en plus répandu pour les entreprises et les particuliers", indique le rapport. Et la "croissance rapide ne montre aucun signe de ralentissement".

    Puis, vu que ces outils ont tous été liés à la NSA, qui doit dire que ces hacks ne font pas partie d'une opération gouvernementale plus vaste supervisée par les services de renseignement américains ou par un autre acteur étatique soutenu par l'État ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-19/hackers-set-parasitic-crypto-mining-operations-using-stolen-nsa-tools

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  29. Marine Le Pen doit subir une évaluation psychiatrique, règles de la Cour française


    par Tyler Durden
    Jeu. 09/20/2018 - 10:16


    Dans une décision qui choquera sans aucun doute les conservateurs qui ont cherché à mettre en évidence les horreurs de groupes terroristes comme l'Etat islamique, un tribunal français a statué que Marine Le Pen, le chef du parti anciennement connu sous le nom de Front national lors du scrutin présidentiel de l'année dernière, il faut procéder à une évaluation psychiatrique pour déterminer si "elle est capable de comprendre les remarques et de répondre aux questions".

    En d'autres termes, le tribunal considère Le Pen comme si le fait d'être conservateur était une maladie mentale.

    La décision fait suite à des accusations formelles portées contre Le Pen en mars après avoir tweeté des photos macabres des corps de personnes innocentes soumises à des morts horribles de la part de l'Etat islamique. La décision a horrifié les conservateurs qui ont accusé le gouvernement français d’avoir tenté de criminaliser le discours politique conservateur, car ce n’était que le dernier exemple d’une tendance inquiétante dans l’Union européenne, par section locale.

    Le Pen a tweeté sa colère à la décision, affirmant que la décision du tribunal était une "hallucination". L’ordonnance a été rendue par un tribunal de district de Nanterre et datée du 11 septembre.

    Marine Le Pen
    @MLP_officiel
    C'est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur. MLP
    2,668
    11h11 - 20 septembre 2018

    Marine Le Pen
    @MLP_officiel
    Je crois bien avoir le droit à tout le monde: eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de #Daech par tweets, la «justice» me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! LP MLP
    5 290
    9h58 - 20 septembre 2018

    Les accusations proviennent d'une série de tweets envoyés par Le Pen dans les semaines qui ont suivi le massacre de Bataclan, où elle a partagé des photos troublantes, y compris des images de la décapitation du journaliste américain James Foley. Le Pen a ensuite pris les photos de Foley après avoir été contacté par sa famille.

    D'autres images montraient qu'un homme en combinaison orange était renversé par un grade - un autre montrait un homme brûlé vif dans une cage.

    "Daesh c'est ça !" Le Pen a écrit dans une légende. Les tweets étaient une réponse à un journaliste de télévision faisant une comparaison entre ISIS et l'extrême droite française

    Le Pen est accusé d'avoir diffusé "des messages violents incitant au terrorisme ou à la pornographie ou portant gravement atteinte à la dignité humaine", qui peuvent être vus par un mineur.

    L'ordonnance exige que des tests soient effectués "le plus rapidement possible" pour déterminer si "Le Pen est capable de comprendre des remarques et de répondre à des questions". Des experts juridiques ont déclaré aux médias français que ces types de tests sont "standard" et "automatiques" pour ceux qui font face à des accusations similaires à celles de Le Pen.

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  30. "L'argument selon lequel il s'agit de harcèlement par le pouvoir judiciaire ne tient pas la route. Elle est une personnalité politique mais ce n'est pas une décision politique", a déclaré Jacky Coulon, secrétaire national du syndicat des magistrats.

    En signe de protestation, Le Pen a déclaré qu’elle ne prendrait pas rendez-vous pour l’évaluation, défiant virtuellement le tribunal de l’emprisonner pour avoir défié leur ordre. Un tel défi pourrait mettre à nu l'hypocrisie de l'UE en punissant les conservateurs anti-constitutionnels à un moment où la peur de l'éclatement de l'euro s'intensifie grâce à la récente révolution politique populiste en Italie.

    La répression a suivi la promesse du président français Emmanuel Macron de réprimer les "fausses nouvelles" pour "défendre la démocratie libérale". Macron, qui a battu Le Pen lors du vote, a ensuite critiqué les médias russes et en particulier RT, en tant qu’agents de propagande.

    Le crime de Le Pen est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et d'une amende de 75 000 euros. Pourtant, la forte participation de Le Pen au vote montre qu'une partie importante de l'électorat français sait que ces actes sont déraisonnables et antidémocratiques, augmentant la probabilité que la persécution de Le Pen se retourne contre l'établissement qui ne voudrait rien de plus que réprimer ses vues

    https://www.zerohedge.com/news/2018-09-20/marine-le-pen-must-undergo-psychiatric-evaluation-french-court-rules

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    1. N'oublions pas: Une république c'est le contraire d'une Démocratie.

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  31. Liberté d’expression : pathologiser les opinions pour imposer la censure

    Ne voulant pas assumer leurs accointances avec la censure, certains promoteurs théoriques de l’extension des libertés individuelles assurent que les idées qui leur déplaisent ne sont pas vraiment des idées.


    Par Marc Crapez
    21 SEPTEMBRE 2018


    Laurent Alexandre
    @dr_l_alexandre
    Je suis un Liberal ULTRA ANTI LEPENISTE. Mais je dis ATTENTION ! Pourquoi les juges veulent ils accélérer l'accession de @MLP_officiel à la présidence de la République ? Une expertise psychiatrique sur @MLP_officiel On se croirait en URSS en 1970. les dissidents étaient internés

    Marine Le Pen
    @MLP_officiel
    C'est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur. MLP
    269
    16:08 - 20 sept. 2018 · Elsene, België

    Freedom of speech est davantage sacralisé aux États-Unis qu’en France. Chez nous, la liberté d’expression reste théoriquement préservée mais sa latitude ou, si l’on préfère, son rayon d’action pratique a constamment été rétréci. La parole d’autrui est fréquemment dé-légitimée comme non-parole, indigne lorsqu’elle émanerait de locuteurs puérils à surveiller ou quelque peu zinzins.

    Il ne s’agit pas de débattre ici du périmètre de la liberté d’expression et, par conséquent, de là où devraient commencer ses limites, puisque aussi bien il ne peut pas ne pas y avoir de bornes, car en tout domaine, l’illimitation est une involution risquant de mettre en péril l’équilibre interne d’un principe.

    Mon objectif est simplement de mettre à nu une tricherie : ne voulant pas assumer leurs accointances avec la censure, les promoteurs théoriques de l’extension des libertés individuelles assurent que les idées qui leur déplaisent le plus ne sont pas vraiment des idées.

    De même que les chiffres du chômage sont dissimulés par des catégories intermédiaires de chômeurs, sans l’être, tout en l’étant, la latitude pour s’exprimer est déniée à certains, qui se mettraient hors-jeu par une absence patente de bonnes manières idéologiques.

    PATHOLOGISER LA PENSÉE CONCURRENTE

    Ainsi un intellectuel italien voit-il du populisme un peu partout et comme un ferment totalitaire. Son argumentation pathologise la pensée concurrente. C’est une forme de néo-biologisme ; en l’occurrence dérivée du concept de « personnalité autoritaire », dans laquelle certains sociologues ont simplement concentré toutes les idées, penchants et préventions qu’eux-mêmes détestent.

    La personnalité autoritaire traduit davantage la réaction épidermique d’un certain type d’élites devant un certain type de foule plutôt que des résultats de recherches adossés à base d’observation empirique. C’est une forme de crainte de l’altérité ethnologique, que subsume des formules telles que « Mais c’est dingue ça ! » ou « Ils sont fous ces Romains ! ».

    C’est en outre une forme de psychologisme que Weber avait balayée. Soit, par exemple, la question « pourquoi un si grand nombre de médiocres joue incontestablement un rôle considérable dans les universités » ? La réponse à cette époque en Allemagne passait par la méthode suivante : « La faute n’en incombe pas uniquement ni même surtout aux faiblesses humaines qui interviennent évidemment […] Il faut plutôt en chercher la raison dans les lois mêmes de l’action concertée des hommes. »

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  32. Dans ces conditions, cette vision du monde soutient aisément des idées problématiques, fragiles ou fausses, comme l’existence d’une pilule antiraciste. Elle croit à des énormités, c’est-à-dire à une catégorie de faits sociaux qui suit immédiatement celle des absurdités : en l’espèce une hiérarchie de l’intelligence avec, au sommet, les intellectuels de gauche. Pour ce faire, elle se défausse de la Corée du Nord en imaginant des gens de droite camouflés dans les rangs de la gauche. Cette prose bourrée de syllogismes mérite le détour :

    Peut-on envisager un régime communiste comme celui dont souffre la population en Corée du Nord, passer à gauche ? […] Est-ce que cela signifie qu’il y a des gens camouflés parmi la gauche mondiale qui sont en réalité de droite ? Est-ce que dans l’idéologie progressive se sont immiscées des personnes peu intelligentes qui sont vraiment conservatrices ?

    Le tout est placé sous le patronage d’Ernesto Che Guevara, sublimé par sa photogénie d’agonisant.

    Marc Crapez dirige dans le n° 68 de la revue de la Fondation de la France libre la publication des Actes du colloque « Femmes contre le totalitarisme » (5 €, 16 cour des Petites-Écuries 75010 Paris).

    https://www.contrepoints.org/2018/09/21/325654-liberte-dexpression-pathologiser-les-opinions-pour-imposer-la-censure

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    1. Le 'totalitarisme' n'est pas forcément mauvais. Si tout le monde est heureux c'est du totalitarisme.
      A ne pas confondre avec le mot Démocratie où c'est le Peuple qui dirige et non des dictateurs comme dans les monarchie, républiques ou empires.

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  33. Les climatiseurs sauvent chaque année 20 000 vies aux États-Unis


    September 21st, 2018


    Au cours du siècle dernier, les décès dus aux journées chaudes et aux vagues de chaleur ont connu une baisse remarquable. (Pas que les médias semblent vouloir le dire). La mortalité par une journée chaude a diminué de 75 % dans les décennies qui ont suivi 1960, lorsque les climatiseurs ont commencé à être déployés.

    Dans les mots des auteurs de cette étude de 2016, les habitants des États-Unis se sont largement adaptés de manière à les protéger de la chaleur extrême. Le genre de journées chaudes dont ils parlent se passe en moyenne 20 jours par an aux États-Unis.

    Il n’y a pas eu de réduction similaire des décès dus aux vagues de froid.

    Premièrement, nous documentons une diminution remarquable de l’effet de la mortalité due aux températures extrêmes: L’impact des jours dont la température moyenne dépasse 26,6 ° C a diminué d’environ 75 % au cours du vingtième siècle aux États-Unis. presque tout le déclin a eu lieu après 1960. Le résultat est qu'il y a environ 20 000 décès par an de moins que si les impacts de la mortalité avant 1960 prévalaient encore.

    Nous avons accompli beaucoup de choses au XXe siècle, mais lorsque Barreca a passé en revue les statistiques, ce n’est pas l’introduction de l’électricité qui a empêché la plupart des décès - même si aux climatiseurs. Les chercheurs ont également considéré l’accès aux soins de santé avec des médecins par habitant, mais cela n’a pas été fait non plus.

    En termes d’argent - Les climatiseurs ajoutent environ 11 % à la facture d’électricité moyenne des ménages, mais à long terme, ils économisent de l’argent.

    «La valeur actuelle du surplus des consommateurs américains depuis l’introduction de la climatisation résidentielle en 1960, la première année où nous mesurons le taux de pénétration de l’AC, se situe entre 85 et 185 milliards de dollars (dollars de 2012) avec un taux d’actualisation de 5 %.

    Apparemment, la majeure partie de l'argent économisé provient de «décès évités» - et un économiste pourrait avoir besoin de m'expliquer ce que cela signifie réellement. Dans la version de 2015, ils admettent qu'il y a beaucoup d'avantages et de coûts qui ne sont pas inclus - comme l'amélioration de la productivité des travailleurs ou l'augmentation de la pollution.

    Le papier est disponible gratuitement. C’est une histoire intéressante de mortalité et de technologie au cours des cent dernières années.

    Les graphiques de l'effet de la température sur le taux de mortalité

    - voir graphiques sur site -

    La grande différence montre quand les données sont divisées en courbes avant 1960 (c) et après 1960 (d) ci-dessous. Ensuite, l'augmentation de la mortalité pendant les journées les plus chaudes est plus évidente.

    - voir graphiques sur site -

    Si nous voulons sauver les pauvres d’Afrique de la mort des vagues de chaleur, la meilleure chose que nous puissions faire est de les aider à se procurer de l’air conditionné et de l’électricité à bon marché.

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  34. Abstrait

    Cet article examine la relation température-mortalité au cours du vingtième siècle aux États-Unis, à la fois pour son propre intérêt et pour identifier des adaptations potentiellement utiles pour les décennies à venir. Il y a trois résultats principaux.

    Premièrement, l’impact sur la mortalité des jours où la température moyenne dépasse 80 ° F a diminué de 75%. La quasi-totalité de la baisse est survenue après 1960. Deuxièmement, la diffusion de la climatisation résidentielle explique essentiellement la diminution totale des décès liés aux journées chaudes. Troisièmement, en utilisant le modèle continu discret de Dubin et McFadden, la valeur actuelle du surplus des consommateurs américains découlant de l’introduction de la climatisation résidentielle est estimée à 85 à 185 milliards de dollars (dollars de 2012).

    Cet article fournit les premières preuves empiriques à grande échelle sur les possibilités d'adaptation à long terme par le biais de changements dans l'utilisation des technologies existantes. L'analyse empirique est divisée en trois parties. La première partie documente une baisse remarquable de l’effet de la mortalité due aux températures extrêmes: l’impact des jours dont la température moyenne dépasse 80 ° F a diminué d’environ 75 % au cours du XXe siècle aux États-Unis, presque Il en résulte environ 20 000 décès de moins par an que si les effets de la mortalité survenus avant 1960 prévalaient encore. Dans le même temps, l’effet de mortalité des températures froides a considérablement diminué. En effet, les résidents des États-Unis se sont adaptés de manière à les protéger en grande partie des chaleurs extrêmes.

    La deuxième partie de l'analyse vise à découvrir les adaptations qui ont atténué la relation entre mortalité et températures élevées. Nous concentrons notre attention sur la diffusion de trois innovations liées à la santé au vingtième siècle aux États-Unis: l'électricité résidentielle, l'accès aux soins de santé et la climatisation résidentielle. Il y a de bonnes raisons de croire que ces innovations ont atténué les conséquences sanitaires des températures élevées (en plus de fournir d'autres services). L'électrification a permis une grande variété d'innovations, y compris les ventilateurs, la réfrigération et, plus tard, la climatisation. Un accès accru aux soins de santé permettait à la fois un traitement préventif et une intervention d'urgence (par exemple, l'administration intraveineuse de liquides en réponse à la déshydratation; voir Almond, Chay et Greenstone 2006). La climatisation a permis de réduire le stress sur les systèmes thermorégulateurs pendant les périodes de chaleur extrême.

    La troisième partie de l’analyse développe une mesure du surplus total du consommateur associé à la climatisation résidentielle, sur la base de l’application du modèle continu discret de Dubin et McFadden (1984). Cette analyse est effectuée avec des données de recensement au niveau des ménages sur les taux de pénétration du courant alternatif et de la consommation d'électricité, ainsi que des données sur les prix de l'électricité. Nous constatons que l'adoption de l'AC augmente la consommation électrique moyenne des ménages d'environ 1 000 kilowattheures (kWh), soit 11%. Nous estimons que le gain du surplus du consommateur associé à l’adoption de CA résidentielle se situait entre 5 et 10 milliards de dollars (dollars de 2012) par an au taux de pénétration de la CA en 1980, en fonction des hypothèses concernant la courbe de l’approvisionnement en électricité à long terme. Cela se traduit par une augmentation du surplus du consommateur par ménage américain en 1980 de 112 à 225 dollars. La valeur actuelle du surplus du consommateur américain depuis l’introduction de la climatisation résidentielle en 1960, qui est la première année où nous mesurons le taux de pénétration du CA, varie de 85 à 185 milliards de dollars (dollars de 2012) avec un taux d’actualisation de 5 %.

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  35. Ce n’était pas de l’électricité, des ventilateurs, des réfrigérateurs ou des médecins qui sauvaient les gens de la chaleur, c’était des climatiseurs.

    Nous concentrons notre attention sur la diffusion de trois innovations liées à la santé au vingtième siècle aux États-Unis: l'électricité résidentielle, l'accès aux soins de santé et la climatisation résidentielle. Il y a de bonnes raisons de croire que ces innovations ont atténué les conséquences sanitaires des températures élevées (en plus de fournir d'autres services). L'électrification a permis une grande variété d'innovations, y compris les ventilateurs, la réfrigération et, plus tard, la climatisation. Un accès accru aux soins de santé permettait à la fois un traitement préventif et une intervention d'urgence (par exemple, l'administration intraveineuse de liquides en réponse à la déshydratation; voir Almond, Chay et Greenstone 2006). La climatisation a permis de réduire le stress sur les systèmes thermorégulateurs pendant les périodes de chaleur extrême. Les résultats empiriques indiquent que la climatisation est un facteur déterminant de la réduction du risque de mortalité associé aux températures élevées au cours du vingtième siècle. Plus précisément, la diffusion de la climatisation résidentielle après 1960 est liée à une réduction statistiquement significative et économiquement significative de la relation température-mortalité à haute température. En effet, l'adoption de la climatisation résidentielle explique essentiellement toute la diminution de la relation entre la mortalité et les jours avec une température moyenne supérieure à 807F. En revanche, nous constatons que l'électrification (représentée par l'électrification résidentielle) et l'accès aux soins de santé (représentés par les médecins par habitant) ne sont pas liés statistiquement à la réduction de la mortalité liée à la chaleur.

    RÉFÉRENCE

    Alan Barreca, Karen Clay, Olivier Deschenes, Michael Greenstone et Joseph S. Shapiro (2016) Adaptation au changement climatique: le déclin remarquable de la relation entre la température et la mortalité aux États-Unis au vingtième siècle, Journal of Political Economy 124: 1, 105- 159 [Berkley PDF]

    Un document de travail avec le même titre et les mêmes auteurs a été publié en 2013 par le NBER

    http://joannenova.com.au/2018/09/airconditioners-save-20000-lives-in-usa-each-year/#more-59776

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    1. (...) Si nous voulons sauver les pauvres d’Afrique de la mort des vagues de chaleur, la meilleure chose que nous puissions faire est de les aider à se procurer de l’air conditionné et de l’électricité à bon marché. (....)

      Hahahaha ! Primo, si vous foutez un climatiseur dans une baraque en planches et tôles ondulées, la clim tournera 24/24 h !
      Par contre, si vous envoyez de l'argent pour la construction de palais, l'équipement frigorifique, les ventilo et les boules de glace...

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  36. Fraude fiscale : qui vole qui, déjà ?

    Rappel d’économie élémentaire : le voleur, c’est l’État. Ceux que l’on qualifie de « fraudeurs » ne sont que des victimes non consentantes.


    Par Nathalie MP
    20 SEPTEMBRE 2018.


    Alerte rouge dans la presse subventionnée et la bonne conscience citoyenne : la fraude fiscale explose ! Peut-on trouver plus vil comportement social que celui qui consiste à se soustraire à l’impôt ? Dans les mots de Gérald Darmanin, on assiste à un « coup de poignard porté au pacte républicain ». Et dans les chiffres du syndicat Solidaires-Finances publiques, on évoque 100 milliards d’euros, chiffre énorme, rond et frappeur qui ne peut que soulever une vigoureuse indignation citoyenne. SOS, le modèle social que tout le monde nous envie est menacé par de riches prédateurs qui volent l’État !

    Ce n’est pas tout : ajoutez la fraude sur les cotisations sociales et la menaçante « évaporation » bondit à 200 milliards. Pour les vigilants dénonciateurs, inutile de dire que si ces sommes pouvaient être récupérées, la question du déficit public, récurrente depuis plus de 40 ans, ne se poserait même pas. Il était de 60 milliards d’euros en 2017 ; on voit donc tout ce que les partisans de la dépense publique pourraient faire avec cette manne, à commencer par une politique écologique et une transition énergétique dignes de ce nom, comme le suggère obligeamment le magazine Marianne. Encaisser plus pour dépenser plus, en somme.

    UN RAISONNEMENT APPAREMMENT IMPARABLE

    Selon ce discours, les politiques (forcément ultra-libérales) qui tentent (vaguement et sans succès, il faut bien le dire) de limiter les dépenses pour rester dans les clous d’un déficit public limité à 3 % du PIB sont un lamentable leurre. Derrière une prétendue orthodoxie budgétaire, elles cachent leur objectif destructeur, celui d’organiser volontairement la casse du service public. Les services fiscaux eux-mêmes n’ont-ils pas été amputés de 3 100 contrôleurs depuis 2010, vouant de fait à l’échec la lutte contre la fraude fiscale ? Or le financement de politiques publiques ambitieuses est à portée de la main. Il suffirait d’un peu de volontarisme politique pour mettre fin à l’indécent laxisme fiscal qui prévaut en France !

    Le raisonnement semble imparable. Il a même convaincu le gouvernement dont le plan de lutte contre la fraude fiscale est examiné depuis lundi dernier à l’Assemblée nationale : création d’un observatoire dédié, création d’une police fiscale en plus des services déjà actifs à Bercy – allons-y pour des dépenses supplémentaires, pourquoi se priver, une jolie « cagnotte » est en vue ! Et comme les hautes considérations morales de nos ligues de vertu fiscales ne valent que pour celui qui paie, jamais pour l’État qui ponctionne, on ajoutera un peu de name and shame à la délation rémunérée qui a été mise en place l’an dernier. Comme c’est charmant !

    BIEN COMPRENDRE CE QU’EST LA FRAUDE FISCALE

    Qu’on me comprenne bien. L’objet de cet article n’est pas de légitimer la fraude fiscale. Il est de réfléchir au sens de l’impôt, dont l’étymologie nous rappelle la nature fondamentalement coercitive, et de mettre au jour le retournement qui s’est produit dans le langage et les esprits à tel point que lorsque l’État consent à prélever un petit peu moins sur un revenu obtenu par d’autres, on parle de « cadeau » fiscal.

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  37. Il faut remarquer d’abord que les chiffres de fraude avancés sont des estimations dont la caractéristique recherchée n’est pas l’exactitude comptable mais l’impact médiatique. De plus, une confusion volontaire est entretenue entre la fraude et l’optimisation parfaitement légale, le tout se mélangeant allègrement dans un vaste lexique destiné davantage à souligner la hideur des comportements qu’à les définir avec précision : évasion, paradis fiscaux, services off-shore, comptes numérotés etc. On nous parle donc de 100 ou 200 milliards, c’est rond, frappeur… et gonflé.

    Il faut remarquer ensuite que s’il existe un domaine où l’État se montre fort peu laxiste, c’est bien celui des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). Même sans les montants attribués à la fraude, la France a encore battu son record en 2017 avec un taux de prélèvement sur PIB de 45,4 %. Soyons fiers : suivant les années, nous sommes à la première ou la seconde place mondiale !

    CONCLUSION ÉVIDENTE : LES FRANÇAIS FONT PREUVE D’UNE DISCIPLINE FISCALE REMARQUABLE !

    En 2017, l’État français est parvenu à soutirer officiellement à ses citoyens, entreprises et particuliers les modiques sommes de 674,4 milliards d’euros en impôts et 388,4 milliards d’euros en cotisations sociales, soit un total de 1 063 milliards d’euros pour un PIB de 2 290 milliards d’euros. Ajoutez à cela les 200 milliards de fraude, ou même seulement 100 milliards pour tenir compte des exagérations idéologiques, et vous arrivez à des taux de prélèvements sur PIB de 55% ou 50% respectivement.

    D’où une question assez logique : les sommes soustraites à l’impôt n’auraient-elles pas un petit rapport avec ces niveaux fiscaux assurément confiscatoires ? Et ce d’autant plus que les « services » qu’on attend de l’État en retour ne semblent guère à la hauteur, que ce soit sur le plan du chômage, de la santé, de l’éducation, des transports ferroviaires etc… Même avec des prélèvements plus élevés que partout ailleurs, le gouvernement a dû lancer un « plan pauvreté ».

    Et ne parlons pas des gabegies en tout genre, des bourdes à 10 milliards, des dépassements systématiques de grand travaux, des politiques sociales ou culturelles aussi effrénées qu’inutiles et des usines à gaz administratives (même pour faire du vélo, aux dernières nouvelles), sans oublier toutes les indélicatesses financières de certains élus et fonctionnaires.

    C’est pourtant un phénomène très connu, et depuis fort longtemps, que « trop d’impôt tue l’impôt » ; et la création de richesse, pourrait-on ajouter. Dans son Traité d’économie politique (TEP, Livre III Chapitre IX – De l’impôt et de ses effets en général), l’économiste Jean-Baptiste Say faisait déjà remarquer en 1803 que :

    Lorsqu’il est poussé trop loin, il (l’impôt) produit ce déplorable effet de priver le contribuable de sa richesse sans en enrichir le gouvernement. (TEP, page 320)

    Sans enrichir le gouvernement, car plus l’État prélève une portion importante des revenus (ou des patrimoines) des contribuables, moins ceux-ci disposent de capitaux pour investir ou consommer. Il s’ensuit un affaiblissement de l’économie et donc une diminution des revenus imposables :

    Il y a donc perte pour le contribuable d’une partie de ses jouissances, perte pour le producteur d’une partie de ses profits, et perte pour le fisc d’une partie de ses recettes. (Idem)

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  38. A contrario, en laissant aux contribuables une part plus importante de leurs revenus pour s’adonner à leurs activités personnelles, une diminution des impôts augmentera les recettes fiscales. Say donne l’exemple de Turgot, apportant au passage un élément de plus en faveur de la réalité empirique de la courbe de Laffer selon laquelle plus la pression fiscale augmente, plus les recettes fiscales diminuent, en raison de l’effet démotivant sur l’offre de travail :

    Lorsque Turgot, en 1775, réduisit à moitié les droits d’entrée et de halle sur la marée qui se débitait à Paris, le montant total de ces droits resta le même. (idem)

    Plus près de nous, on peut citer la hausse des recettes fiscales qui résulta de la réduction des taux d’imposition opérée par Margaret Thatcher au Royaume-Uni, ou encore les réformes libérales entreprises en Nouvelle-Zélande dans les années 1980 :

    Nous avons réduit de moitié le taux de l’impôt sur le revenu et supprimé un certain nombre de taxes annexes. Paradoxalement, les recettes de l’État ont augmenté de 20 %.

    Aussi, avant de se lancer dans une récupération punitive quasiment policière de l’impôt, et plutôt que de payer des contrôleurs en plus, il semblerait beaucoup plus intéressant de repenser sérieusement l’ensemble du système aussi bien en matière de pression fiscale que de complexité administrative.

    REDYNAMISER L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

    Au niveau particulièrement élevé où nous sommes, une baisse des taux d’imposition et la suppression de certaines taxes auront pour effet de pousser des contribuables à augmenter leur offre de travail. Je pense par exemple à des médecins qui ne se cachent pas de limiter volontairement leurs semaines travaillées en raison de la fiscalité élevée affectant leur revenu supplémentaire.

    Il en résultera également une re-dynamisation de l’activité économique du fait de l’augmentation des capitaux disponibles, avec tous les bénéfices subséquents sur l’emploi et l’éradication de la pauvreté. Enfin, reviendra dans le jeu une partie des fraudeurs, c’est-à-dire ces personnes – pas forcément riches, d’ailleurs – qui font de leur mieux aujourd’hui pour diminuer leur charge fiscale sans diminuer leur travail (travail au noir, fraude à la TVA, loyers non déclarés etc.) parce qu’elles considèrent que l’impôt a pris des proportions iniques.

    Tout ceci suppose évidemment un changement radical de mentalité vis-à-vis de l’impôt. Pensé au départ pour couvrir les frais de fonctionnement d’un État dédié à la protection des personnes et des biens (armée, police, justice), il a été dévolu ensuite à la création d’infrastructures neutres telles que les routes, puis d’infrastructures moins neutres voire relevant de la sphère personnelle (santé, éducation) pour agir finalement sur l’intégralité du corps social par une vaste redistribution des revenus afin de gommer les inégalités et le transformer selon ses fins idéologiques au mépris des libertés individuelles.

    LES FINS SOCIALES RECHERCHÉES NE SONT PAS ATTEINTES

    Les inégalités ont-elles été gommées en France ? Nullement. Notre taux de chômage élevé et notre enseignement public délabré sont là pour en témoigner. La liberté progresse-t-elle ? Pas davantage. Il faut des permis pour tout et le reste est interdit.

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  39. Le problème, c’est que si les fins sociales recherchées n’ont pas été atteintes, les prélèvements obligatoires n’ont jamais cessé d’augmenter dans le cercle vicieux d’un « toujours plus » qui a fini par entamer sérieusement les raisons des contribuables de consentir joyeusement à l’impôt – et encore, comme on l’a vu, les Français sont pourtant exemplaires pour payer et repayer à mesure que les politiques publiques sont des échecs.

    Si l’État peut encaisser des impôts, c’est uniquement parce que des personnes privées ont créé une richesse leur appartenant entièrement au départ. En aucun cas le fait pour l’État de ponctionner une part plus faible de cette richesse ne peut s’assimiler à un cadeau fait à ceux qui la produisent.

    Malheureusement pour nous, dans l’esprit de nos collectivistes enragés, tout se passe comme si l’homme venait au monde non pas avec des droits naturels comme la liberté, la propriété et la sécurité, mais avec un devoir naturel qui prime sur tout le reste, celui de tenir tout son revenu et tout son patrimoine à la disposition discrétionnaire d’un État omnipotent, omniscient et omniprésent.

    C’est ainsi que dans un complet renversement de valeur, celui qui produit devient le voleur tandis que celui qui ponctionne sans jamais rien produire se transforme opportunément et sans aucun fondement moral en victime de la prédation du premier.

    https://www.contrepoints.org/2018/09/20/325571-fraude-fiscale-qui-vole-qui-deja

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