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dimanche 19 novembre 2023

5 FANTÔMES EN TERMINALE - Raul Arevalo, Alexandra Jimenez, Anna Castillo

 

58 commentaires:

  1. Découvrez ces 7 additifs alimentaires INTERDITS en Europe mais couramment utilisés aux États-Unis.


    17/11/2023
    Ethan Huff


    Les Américains souffrant de problèmes de santé comme l’intolérance au gluten remarquent souvent que leurs symptômes disparaissent lorsqu’ils visitent l’Europe. La raison en est que l’approvisionnement alimentaire américain est entaché de toutes sortes d’additifs alimentaires toxiques interdits dans d’autres pays.

    L'un de ces additifs est

    1) le dioxyde de titane, un agent blanchissant souvent ajouté à la farine américaine, au pain, aux bonbons, aux macaronis au fromage en boîte, aux soupes en conserve et aux produits de boulangerie préemballés.

    En mai 2021, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a déterminé que le dioxyde de titane pourrait être génotoxique, ce qui signifie qu’il peut altérer l’ADN ou les chromosomes.

    Le dioxyde de titane se décompose également en nanoparticules qui peuvent déclencher une inflammation, des lésions pulmonaires, une fibrose et des tumeurs pulmonaires chez les rongeurs – et est « peut-être cancérigène pour l'homme », selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

    2) L'hydroxyanisole butylé (BHA) et l'hydroxytoluène butylé (BHT) sont deux autres additifs présents dans les aliments américains mais pas dans les aliments européens. Ces deux conservateurs chimiques, qui empêchent l’oxydation des huiles, déclenchent des effets immunitaires et sont potentiellement cancérigènes.

    Un autre problème important est

    3) les colorants alimentaires synthétiques. Alors que la plupart des autres pays semblent utiliser des colorants alimentaires naturels, les États-Unis autorisent les colorants alimentaires à base de pétrole dans les aliments tels que le jaune n° 5 et le rouge n° 40, qui sont liés à l'hyperactivité et aux problèmes de comportement chez les enfants.

    4) L'huile végétale bromée (BVO) est utilisée dans les boissons américaines comme émulsifiant, bien qu'elle ait été retirée avec succès de Coca-Cola en 2012 à la suite d'une campagne de pétition massive qui a généré plus de 200 000 signatures.

    Le BVO est interdit en Europe, mais la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis estime que cela convient parfaitement aux Américains, même s'il a été démontré que le BVO provoque des maladies neurologiques et des problèmes de reproduction.

    (Connexe : Un autre « additif » alimentaire dont il faut se préoccuper est l’ARNm de la viande animale « vaccinée » contre le COVID.)

    Méfiez-vous de la farine et des produits panifiables américains contaminés

    De nombreuses farines, pains et autres produits de boulangerie américains sont infusés de

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  2. 5) azodicarbonamide (ADA), un agent de blanchiment qui, selon des études animales, est une toxine organique et cellulaire, et qui peut également provoquer des complications respiratoires chez l'homme.

    L'Union européenne (UE) y interdit l'ADA comme additif alimentaire, mais ici, aux États-Unis, il est utilisé dans toutes sortes de choses, bien qu'il provoque des « changements de comportement importants » chez les rats nourris avec un régime qui en contient.

    6) Le bromate de potassium est un autre additif pour la farine, le pain et les produits de boulangerie qui contient de petites quantités de bromate, un cancérigène connu qui a été interdit dans tous les pays européens. La Californie a interdit le bromate de potassium en octobre, mais cela n’entrera en vigueur qu’en 2027.

    Des études animales montrent que le bromate de potassium déclenche la formation de tumeurs, tandis que d'autres études montrent que les cancers de la thyroïde, des reins et d'autres organes sont également liés à la consommation de cette toxine.

    "Malgré les preuves significatives des effets nocifs du bromate de potassium sur la santé, l'industrie alimentaire soutient depuis longtemps qu'il n'est pas préoccupant dans les produits de boulangerie", a commenté l'Environmental Working Group (EWG).

    Enfin,

    7) l'hormone de croissance bovine recombinante (rBGH) est un autre additif alimentaire, celui-ci utilisé dans le lait et les produits laitiers, interdit dans l'UE mais autorisé aux États-Unis.

    Alors que de nombreux producteurs de lait et de produits laitiers aux États-Unis évitent volontairement l'utilisation de la rBGH chez leurs animaux, d'autres ne le font pas, ce qui constitue un problème puisque la rBGH a été associée à une augmentation des taux sanguins d'hormone de croissance qui peut déclencher des cancers liés aux hormones tels que le sein et le cancer. testiculaire.

    "Cela provoque un grand nombre d'effets secondaires chez les vaches elles-mêmes et présente potentiellement des risques pour la santé des humains qui consomment ces vaches", prévient le Dr Sheela Sathyanarayana.

    "Dans l'ensemble, l'UE adopte une approche plus prudente en interdisant cette substance afin d'éviter tout impact sur la santé humaine, tandis que les États-Unis choisissent d'attendre que nous constations des effets nocifs avant de réglementer."

    Les dernières nouvelles concernant l’approvisionnement alimentaire toxique en Amérique peuvent être trouvées sur Ingredients.news.

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  3. Les sources de cet article incluent :

    TheEpochTimes.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-11-17-7-food-additives-banned-europe-legal-us.html

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  4. Étude : Consommation régulière de FAST FOOD liée à la stéatose hépatique


    17/11/2023
    Ramon Tomey


    La restauration rapide est souvent présentée comme étant pratique, peu coûteuse et savoureuse. Mais malgré ces qualités prétendument positives, elle est souvent citée comme l’une des principales causes de maladies du foie, comme le prouve une étude.

    Cette étude publiée dans Clinical Gastroenterology and Hepatology en janvier a examiné le lien entre la consommation régulière de fast-food et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), également connue sous le nom de stéatose hépatique. Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud (USC) ont analysé l’édition 2017-2018 de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) menée par les Centers for Disease Control and Prevention.

    "La consommation de restauration rapide est très répandue aux États-Unis et associée à un risque plus élevé de diabète et de maladies cardiovasculaires", ont écrit les chercheurs de l'USC. "On a émis l'hypothèse que l'apport alimentaire est l'un des facteurs modifiables les plus influents de la NAFLD."

    Selon Epoch Times, la NAFLD se rapporte à « l’accumulation d’un excès de graisse dans le foie causée par la consommation de nombreux aliments malsains, le surpoids et un taux de cholestérol élevé ou le diabète ». Si elle n’est pas traitée, la NAFLD peut entraîner des conséquences plus graves telles qu’une cirrhose (cicatrisation) du foie.

    L'étude comprenait les mesures du foie gras d'environ 4 000 adultes, qui ont ensuite été comparées à leur consommation de restauration rapide. De ce nombre, 52 pour cent ont consommé de la restauration rapide – que les chercheurs ont classée comme des repas provenant de restaurants avec service au volant ou de restaurants sans serveurs. La pizza a également été classée dans la catégorie de la restauration rapide.

    Sur les 52 pour cent des participants mangeant de la restauration rapide, 29 pour cent consommaient un cinquième ou plus des calories quotidiennes provenant de la restauration rapide. Ces mêmes 29 pour cent ont connu une augmentation des niveaux de graisse dans le foie. Même après ajustement sur des facteurs tels que l'âge, le sexe, l'origine ethnique, la race, l'activité physique et la consommation d'alcool, les auteurs de l'étude de l'USC ont constaté que le lien entre la consommation de restauration rapide et la NAFLD était maintenu. (Connexe : Une étude relie la consommation de restauration rapide à la stéatose hépatique.)

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  5. Tout comme le régime alimentaire peut causer la NAFLD, le régime alimentaire peut également y remédier
    "Nos résultats sont particulièrement alarmants dans la mesure où la consommation de restauration rapide a augmenté au cours des 50 dernières années, quel que soit le statut socio-économique", a averti l'hépatologue et auteur principal de l'étude, le Dr Ani Kardashian.

    « Nous avons également constaté une augmentation substantielle de la restauration rapide pendant la pandémie de COVID-19 [du coronavirus de Wuhan], qui est probablement liée au déclin de la restauration dans les restaurants à service complet et à l'augmentation des taux d'insécurité alimentaire. le nombre de personnes souffrant de stéatose hépatique a augmenté encore plus depuis l'époque de l'enquête."

    Epoch Times a partagé une pointe d'optimisme pour les personnes atteintes de NAFLD, notant que « ceux qui agissent rapidement peuvent inverser certains de ses effets grâce à des changements judicieux dans leur mode de vie ». Cela implique de faire de l'exercice quotidiennement, de consommer des choix alimentaires plus sains et d'abandonner les mauvais aliments qui peuvent aggraver la situation.

    Healthline a partagé une liste d’aliments que les personnes souffrant de stéatose hépatique doivent éviter :

    Alcool : Il peut être une cause majeure de stéatose hépatique ainsi que d’autres maladies du foie.
    Sucre ajouté : Il est préférable d’éviter les bonbons, les biscuits, les sodas et les jus de fruits car ils contribuent à une glycémie élevée, ce qui augmente la quantité de graisse accumulée dans le foie.
    Aliments frits : Ces aliments sont riches en graisses et en calories, principalement en raison de leur processus de cuisson.

    Sel ajouté : une consommation excessive de sel peut augmenter le risque de NAFLD, c'est pourquoi il est recommandé de limiter la consommation de sodium à moins de 2 300 milligrammes par jour. Les personnes souffrant d’hypertension artérielle devraient limiter leur consommation quotidienne de sel à 1 500 mg maximum.

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  6. Pain blanc, riz et pâtes : ces produits subissent des étapes de transformation supplémentaires qui éliminent une grande partie des fibres. Pour cette raison, ils peuvent augmenter le taux de sucre dans le sang davantage que les grains entiers.

    Viande rouge : À eux seuls, le bœuf et le porc sont riches en graisses saturées. Lorsqu'ils sont transformés en produits carnés hautement transformés tels que les saucisses, ils s'aggravent pour le foie en raison de l'ajout de sodium.

    Visitez LiverDamage.news pour plus d’histoires sur la NAFLD et ses causes.

    Regardez cette vidéo qui parle du traitement naturel de la NAFLD.

    Cette vidéo provient de la chaîne Holistic Herbalist sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires connexes:

    Les olives sont efficaces pour réduire la stéatose hépatique.

    Gérez ou prévenez naturellement la stéatose hépatique grâce à ces conseils.

    Étude : Une boisson sucrée par jour pourrait augmenter vos risques de maladie chronique du foie et de cancer du foie.

    Les sources incluent :

    TheEpochTimes.com
    CGHJournal.org
    Healthline.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2023-11-17-regular-consumption-fast-food-linked-fatty-liver.html

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  7. Viticulture, le temps des vaches maigres

    Entre surproduction et concurrence accrue, l’industrie viticole française fait face à une crise historique.


    le 20 novembre 2023
    Armand Paquereau


    Avec 45,6 millions d’hectolitres de vin produits en 2022, juste derrière l’Italie (49,8) et devant l’Espagne (35,7), la viticulture française représente un secteur économique majeur pour notre pays.

    Le marché des vins et spiritueux regroupe plus de 700 000 emplois, soit 2,3 % de la population active en 2022. Il se traduit par un chiffre d’affaires de 22,82 milliards d’euros pour cette même année. Avec 17,2 milliards d’euros issus de l’exportation, le secteur est un acteur majeur dans notre économie, sachant que la balance commerciale globale française accuse pour cette année 2022 un déficit record et abyssal de 164 milliards d’euros.

    Un avenir inquiétant

    Dans un univers mondial où l’offre et la demande font et défont les marchés, il est intéressant de regarder l’état des équilibres.

    - voir graph sur site -

    Sur ces deux graphiques superposés dans les valeurs et dans le temps, il apparaît clairement que la production est en moyenne excédentaire de 14 % sur la consommation.

    La variabilité annuelle des productions s’explique par les conditions climatiques et les variations extrêmes résultent des aléas de la météo (gelées printanières, grêle, excès de sécheresse, attaques de mildiou, oïdium ou insectes ravageurs). Il semble qu’avec des excès météo cumulés, l’année 2023 atteigne des records de baisse de rendements. Les vignerons du sud-ouest ont subi d’énormes pertes à cause de la grêle et le mildiou. Les parcelles conduites en Bio ont été les plus sensibles, les fongicides systémiques leur étant interdits. Les vignerons ont été pris en ciseaux entre la nécessité de traiter plus souvent pour pallier le lessivage du cuivre par la pluie, et la dose de ce dernier limitée par la réglementation.

    Le 8 novembre dernier, les 122 députés présents ont voté à l’unanimité un amendement qui permet la mise en œuvre d’un fonds d’urgence sous minimis de 20 millions d’euros pour accompagner les viticulteurs victimes des dégâts du mildiou. Cette aide est plafonnée à 20 000 euros sur trois années glissantes.

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  8. Les vignerons bordelais en crise

    Durement touché par une baisse de 32 % de consommation du vin rouge, (93 % des consommateurs préfèrent le vin blanc), le vignoble bordelais, composé à 85 % de cépages rouges, a subi de plein fouet cette récession.

    En accord avec l’interprofession, une cellule de crise à la préfecture de la Gironde a permis de décider le 17 avril 2023 un arrachage de crise qui concernera un tiers des vignerons. Ce projet sera financé à hauteur de 38 millions d’euros par l’État, 10 millions par la région, et 9 millions par l’interprofession qui s’appuiera sur un prêt remboursable en 20 ans.

    Le vignoble de Bordeaux comprend 117 500 hectares de vignes répartis en 37 AOC. Ce plan 2023 concernera l’arrachage d’environ 9500 hectares de vignes en capacité de produire à hauteur de 6000 euros par hectare. En effet, la crise qui dure depuis plusieurs années a conduit certains vignerons à laisser des parcelles à l’abandon pour limiter les frais et tenter de retarder la faillite. Si les besoins dépassent le budget alloué, les quelques 333 viticulteurs s’étant déclarés décidés à arrêter, représentant 6400 hectares, seront servis en priorité. Un plan d’assainissement du vignoble qu’a déjà connu l’appellation Cognac il y a quelques années.

    L’abandon d’entretien de leurs vignes par certains a d’ailleurs aggravé la situation des vignerons voisins, car non préservées des maladies et des insectes ravageurs (mildiou, cicadelles de la flavescence dorée), ces parcelles ont été des ilots de contamination et de propagation. 2023 a vu la récolte de certaines parcelles totalement anéantie par le mildiou.

    Changement des habitudes des consommateurs

    Le cliché du Français avec son béret, sa baguette de pain et sa bouteille de rouge a vécu. Les goûts des consommateurs évoluent au gré de la publicité, des messages gouvernementaux et des influences des réseaux sociaux.

    - voir graph sur site -

    Ce graphique démontre clairement que si la consommation de spiritueux a peu varié depuis 62 ans, la consommation de vin a chuté de 71,5 %. Mais celle de la bière a tendance à augmenter depuis 2016. Les Français consomment moins et privilégient les signes de qualité (AOC, HVE, Bio) dont le prix limite la quantité dans les budgets.

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  9. Cette tendance n’est pas sans incidence pour les vignerons. En effet, les contraintes liées aux labels, notamment en Bio, augmentent les coûts de production, limitent les rendements (phytos et fertilisants limités ou bannis) et entraînent des frais de certification quelquefois conséquents et toujours répétitifs.

    La concurrence étrangère

    Tous les producteurs étrangers soutiennent des actions de promotion dynamiques, tant au niveau de la qualité que du marketing. Un accord commercial exonère des droits de douane l’importation en Chine de vins australiens, alors que les vins français sont taxés à 14 %. Il en résulte une augmentation de 60 % de l’importation des vins australiens en Chine.

    Les producteurs étrangers bénéficient de conditions de production plus favorables. Les réglementations environnementales sont généralement moins contraignantes, les salaires et les charges sociales moins élevés, la lutte antialcoolique moins prégnante.

    Les facteurs de compétitivité des prix sont détaillés dans une étude de France-Agrimer (p18-22). Il en ressort pour les principaux : coût de la main-d’œuvre plus élevé, des pratiques culturales, exigences environnementales excessives, taxation foncière et successorale ruineuse.

    La nouvelle réglementation des ZNT (Zones Non Traitées) est un lourd handicap pour l’agriculture française, et encore plus pour la viticulture. Les vignes voisines d’habitations (dont certaines ont été construites sans distance de retrait) ne peuvent être protégées des maladies et des prédateurs sur des distances de 10 à 20 mètres selon les produits phytos utilisés. Les surfaces concernées doivent être arrachées pour ne pas devenir des noyaux de contamination et de propagation.

    Une éclaircie passagère

    Le remède de cheval du Bordelais a déjà été appliqué dans le vignoble du cognac.

    En 1997, un plan d’adaptation viticole d’arrachage, de surgreffage ou de diversification pour épurer 15% de la superficie du vignoble et les écarter de la surproduction de cognac avait été mis en place par l’interprofession. L’arrachage définitif, sans droit de replantation avait été financé par des primes de l’État et de Bruxelles.

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  10. L’équilibre n’a été retrouvé qu’une dizaine d’années plus tard. Puis, la conjoncture économique étant devenue favorable, le négoce de l’interprofession a fait pression sur la famille viticole d’abord pour augmenter le quota de production qui a atteint 14,73 hectolitres d’alcool pur par hectare en 2022, pour une production réelle de 12,86 Hl/AP/Ha.

    Mais les arbres ne montent pas au ciel. L’euphorie d’une dizaine d’années de croissance des ventes est en train de produire les effets habituels :

    - voir graph sur site -

    Comme on le voit ci-dessus, lorsque la production est trop excédentaire par rapport aux ventes, les cours s’effondrent.

    Sur le second marché de la place de Cognac (transactions hors contrats avec les grandes maisons) on voit déjà les cours s’effondrer de moitié. Certains viticulteurs en contrat avec les grandes maisons se voient en 2023 refuser des échantillons. Le « mauvais goût de surproduction » est mortifère. Et ce n’est qu’un début…

    Malgré l’écart délétère du graphique, l’interprofession s’est accordée depuis 2018 16 836 hectares de plantations nouvelles, soit une augmentation de plus de 20 % de son potentiel de production. Ces plantations ne sont pas encore toutes en production. Le delta production/ventes s’aggravera d’autant, et la viticulture charentaise risque de plonger dans les affres de sa voisine bordelaise. Les hommes ont la mémoire courte, et les anciens ne sont pas écoutés. La production des 30 000 hectares de plantations en appellation cognac des années 1970 a mis vingt années à être écoulée, malgré les arrachages massifs qui avaient suivi.

    Si faire et défaire c’est toujours travailler, bien gérer c’est prévoir et anticiper.

    https://www.contrepoints.org/2023/11/20/467225-viticulture-le-temps-des-vaches-maigres

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  11. Revers pour le WEF et l'agenda de Bill Gates en Italie : interdiction de la viande de laboratoire


    18 novembre 2023
    par Davide Donateo


    L'Italie a porté un coup dévastateur à l'agenda controversé du Forum économique mondial et aux intérêts du milliardaire Bill Gates dans le contrôle alimentaire mondial en adoptant une interdiction historique sur la production et la vente de viande de culture. La Chambre des députés a voté par 159 voix pour, 53 contre et 34 abstentions en faveur du projet de loi présenté par le ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida.

    Le texte de la mesure, qui représente un tournant important, interdit la production et la commercialisation de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux obtenus à partir de cultures ou de tissus de cellules vertébrées. Cela fait de l’Italie le premier pays d’Europe à prendre une mesure aussi radicale.

    Le débat à la Chambre a été houleux : le Partito Democratico s'est abstenu, tandis que le Movimento 5 Stelle et Avanti con Speranza ont voté contre la mesure. La décision a suscité des réactions mitigées, mais il est indéniable qu’il s’agit d’une décision qui freine les ambitions de Gates dans le secteur alimentaire.

    Le magnat de l’informatique avait récemment investi massivement dans la recherche et le développement de viande cultivée, arguant que c’était l’avenir durable de la production alimentaire. Cependant, l'Italie s'est clairement prononcée, rejetant la vision de Gates et mettant un terme à sa tentative de dominer le marché alimentaire mondial.

    Le ministre de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, a défendu cette mesure, affirmant que la décision visait à protéger l'identité et la qualité de la cuisine italienne tout en préservant la tradition culinaire du pays. "Nous ne permettrons pas que notre viande traditionnelle soit remplacée par des produits artificiels et des cultures cellulaires", a déclaré Lollobrigida.

    Malgré les désaccords, la décision de l'Italie d'interdire la viande cultivée constitue un défi direct au pouvoir de Bill Gates dans le secteur alimentaire. Reste à savoir si d’autres pays européens suivront l’exemple italien ou si cette démarche constituera une exception isolée dans le contexte continental. Cependant, une chose est sûre : l'Italie a envoyé un signal fort et clair contre la domination de Gates et contre le programme de durabilité du Forum économique mondial dans le monde de l'alimentation.

    https://tkp.at/2023/11/18/rueckschlag-fuer-wef-und-die-agenda-von-bill-gates-in-italien-verbot-von-laborfleisch/

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  12. Réponse à Tromby72 et à tous les autres lecteurs de ce blog au sujet du climat.


    le 19 novembre 2023


    En 2013 j’ai commencé à lire quelques articles et regarder quelques reportages relatifs au réchauffement du climat dont l’origine était censée être l’activité humaine moderne. Ayant suivi de longues études universitaires pour obtenir une maîtrise de chimie il était inclus des disciplines comme la thermodynamique, la physique nucléaire, la spectroscopie, … J’ignorais tout du climat, du système Terre-atmosphère-océans et en particulier de l’atmosphère ainsi que de la mécanique céleste qui, je le découvris au cours de ces investigations, jouait un rôle fondamental dans l’apparition des longues périodes glaciaires. Ce fut une sorte d’apprentissage et je fus immédiatement interpellé par le fait que si on effectuait une marche en montagne la température diminuait au fur et à mesure que l’on montait. Je fus alors surpris à partir de cette simple observation qu’il devait pourtant exister un effet de serre provoqué par la présence de gaz carbonique ou d’autres gaz qui furent incriminés ensuite.

    L’effet de serre de ce gaz carbonique consistait à observer un réchauffement des basses couches par celles situées à une altitude supérieure. Cet effet était, selon ce que la presse et les grands médias présentaient à la suite des mises au point réitérées par l’IPCC, un organisme onusien dépendant de l’Organisation Météorologique mondiale, une irradiation de ces basses couches de l’atmosphère et du sol provenant de ces hautes couches de l’atmosphère.

    Je fus surpris de constater que cette affirmation était dénuée de tout fondement scientifique car elle entrait en contradiction flagrante avec les lois fondamentales de la thermodynamique : puisque l’air en altitude est froid la vibration des molécules constituant l’atmosphère est énergétiquement inférieure à celles situées dans les basses couches de l’atmosphère. Selon la deuxième loi de la thermodynamique, ces photons réémis se perdent en entropie et ne peuvent pas « échauffer » le sol, plus chaud en moyenne. Il n’en est pas de même pour les photons émis en direction de l’espace car l’atmosphère est soumise au champ gravitationnel terrestre et selon le gradient adiabatique décrivant les variations de pression, de densité et de température de l’air en fonction de l’altitude, ces photons réémis vers l’espace pourront éventuellement « échauffer » les molécules de l’atmosphère situées à des altitudes élevées.

    La conséquence est que l’affirmation par les fonctionnaires de l’IPCC qu’il existe un effet de serre intrinsèque au sein de l’atmosphère est un non-sens scientifique et ce quelle que soit la nature du gaz considéré. Il reste la vapeur d’eau qui dans certaines conditions de température se conforme aux lois décrivant les gaz parfaits comme l’oxygène ou l’argon.

    Dans l’atmosphère la vapeur d’eau présente la particularité de changer d’état et du plus chaud au plus froid chaque changement d’état provoque une libération d’énergie thermique. Combinée au gradient adiabatique ces changements d’état se manifestent par la formation de nuages et de couches aux altitudes élevées d’un voile de cristaux de glace renvoyant le rayonnement solaire vers l’espace. Outre les transferts d’énergie à chaque changement d’état physique la vapeur d’eau est un paramètre d’une grande importance dans l’évolution des températures à la surface du sol.

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  13. Le système Terre-atmosphère est donc d’une complexité redoutable qu’aucun modèle mathématique ne peut reproduire. On se trouve donc dans une situation dans laquelle non seulement la théorie de l’effet de serre du gaz carbonique et d’autres gaz est invalidée par les lois physiques fondamentales, le rôle de la vapeur d’eau est considéré comme mineur à tort comme d’ailleurs celui des aérosols. Il paraît donc pour un scientifique non spécialiste du climat que la pression exercée sur les décideurs politiques relève d’un agenda politique déconnecté des réalités scientifiques.

    Pour conclure cette réponse adressée à un certain nombre des lecteurs de ce blog je déclare honnêtement que je ne peux pas m’approprier le droit de mettre en cause toutes les décisions prises par les gouvernements, surtout occidentaux, mais bien que n’étant pas un climatologue je suis en droit de contester l’ensemble de la problématique du changement, du dérèglement, du réchauffement du climat d’origine humaine car il s’agit d’une fausse science. Les conséquences sociétales, économiques et financières tant des mesures de « protection » du climat que de la transition énergétique me paraissent plus de relever du dogme, une idée qui ne peut que faire bondir n’importe quel scientifique et j’ajouterai que la science du climat n’est pas du tout figée (« settled » en anglais) comme toute autre discipline scientifique.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/11/19/reponse-a-tromby72-et-a-tous-les-autres-lecteurs-de-ce-blog-au-sujet-du-climat/

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    Réponses
    1. Effectivement... la chaleur monte !
      L'eau (qui vient de 'l'ébullition magmatique') perd dès sa sortie du sol un degré par 100 m. C'est pourquoi - même lors d'incendies gigantesques de forêts - la chaleur qui est émise se perd dans l'atmosphère du-dessus et... devient froide ! Çà alors !!
      Tandis que le pauvre gaz carbonique (0,041 % de l'atmosphère, dit aussi 'gaz rare') qui est le gaz le plus lourd de tous se maintient au ras du sol (gelées blanches)?

      Plus fort encore les nuages. Les nuages se chargent d'eau lorsque les évaporations des mers & océans se transforment en nano-gouttelettes puis en gouttelettes puis en gouttes et grosses gouttes (là: çà tombe !). Donc, cet 'effet de serre' momentané qu'apportent les nuages représente bien le changement de températures en altitude.
      Lorsqu'il fait froid, l'évaporation des eaux forment des brouillards qui disparaissent en général sitôt le soleil levé.

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  14. Matt Ridley à Perth : mardi – Remèdes ou conséquences avec la science gouvernementale


    Par Jo Nova
    November 19th, 2023


    Une opportunité rare : le merveilleux Matt Ridley sera à Perth pour s'exprimer mardi. L’un des rares grands commentateurs scientifiques dans les domaines de l’économie, de la biologie, de la génétique, du climat et de la politique. Auteur de The Rational Optimist, Viral: The search for the origin of Covid-19 et écrivain pendant des années pour le Times, WSJ, et également élu pair héréditaire à la Chambre des Lords du Royaume-Uni.

    Remèdes ou conséquences : comment le gouvernement s'oriente-t-il vers la science ?

    Rejoignez Matt Ridley à PERTH, Novotel Murray Street le mardi 21 novembre pour une discussion stimulante sur le rôle essentiel du gouvernement dans l'élaboration des politiques en matière de climat, de santé et d'énergie.

    Les scientifiques ne sont pas des autorités infaillibles qui passent outre les désaccords politiques, ni des fraudeurs sans scrupules ayant des agendas politiques cachés. Quelque part entre les deux se trouve la vérité : la science est une affaire imparfaite et bien trop humaine, mais elle peut générer des vérités intemporelles et des conseils pratiques fiables, d’une manière que d’autres approches ne peuvent pas produire.

    Comment l’individu moyen peut-il donner un sens aux opinions scientifiques souvent contradictoires qui ont émergé pendant la pandémie de COVID et dans les discussions sur les politiques climatiques et énergétiques ? Malheureusement, il n’existe pas de solution simple en matière de débat scientifique.

    La seule façon d’être sûr qu’une affirmation scientifique est solide alors qu’une autre ne l’est pas, est de vérifier les preuves par vous-même. S'appuyer sur la réputation du scientifique, ou du journaliste qui l'a rapporté, est la voie que beaucoup d'entre nous suivent, et c'est mieux que rien, mais ce n'est pas infaillible. En cas de doute, faites vos devoirs !

    Matt Ridley est un auteur, journaliste, homme d'affaires britannique et ancien membre de la Chambre des Lords du Royaume-Uni, connu pour ses écrits sur la science, l'environnement et l'économie.

    Ridley est un écrivain prolifique et est l'auteur de plusieurs livres, dont The Rational Optimist : How Prosperity Evolves, The Evolution of Everything : How Ideas Emerge et, plus récemment, Viral : The search for the origin of Covid-19. En 2020, CIS a publié Innovation in Australia par Matt. Ses œuvres explorent souvent des sujets liés à l'évolution humaine, à la génétique et au progrès sociétal.

    Peter Kurti est directeur du programme Culture, Prospérité et Société Civile.

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    https://joannenova.com.au/2023/11/matt-ridley-in-perth-tuesday-cures-vs-consequences-with-government-science/#more-94371

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  15. Les OGM ont-ils leur place dans un système d'agriculture régénératrice ?


    19 Novembre 2023
    Amanda Zaluckyj, AGDAILY*


    Ce n'est un secret pour personne : les tendances alimentaires figurent en tête de ma liste de bêtes noires. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Elles ne reposent pas toujours sur des pratiques agricoles saines. Parfois, les termes de marketing prennent une vie propre. Et souvent, personne ne prend la peine de consulter les agriculteurs avant de proclamer qu'une nouvelle tendance alimentaire est le sauveur de l'humanité.

    L'agriculture régénératrice est actuellement l'expression favorite des équipes de relations publiques, des défenseurs des arbres et de tant d'autres. Il n'existe pas de définition officielle, standard ou statutaire. (Honnêtement, la plupart des équipes de marketing qui utilisent ce terme ne savent même pas ce qu'il signifie.) D'après ce que j'ai rencontré, il s'agit généralement de promouvoir la santé des sols – ce que nous pouvons certainement tous soutenir. Au-delà, il n'y a pas de véritable consensus.

    Une question qui semble diviser la foule est de savoir si les cultures issues du génie biologique s'intègrent dans un système alimentaire régénérateur.

    Il est tout à fait logique qu'elles le puissent. Les cultures résistantes aux herbicides ont permis aux agriculteurs d'adopter des pratiques de production plus respectueuses des sols, notamment les cultures de couverture et le semis direct. D'autres incorporant la protéine Bt ont réduit ou éliminé l'utilisation d'insecticides, permettant aux insectes bénéfiques de prospérer tout en protégeant les cultures. Tous ces avantages s'accompagnent d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    - voir doc sur site -

    Tout cela correspond parfaitement à la définition de l'agriculture régénératrice de Regeneration International :

    « Les pratiques agricoles régénératrices sont : les pratiques qui (i) contribuent à générer/construire les sols, leur fertilité et leur santé ; (ii) augmentent la percolation de l'eau, la rétention de l'eau et le ruissellement d'une eau propre et sûre ; (iii) augmentent la biodiversité, la santé et la résilience de l'écosystème ; et (iv) inversent les émissions de carbone de notre agriculture actuelle en les transformant en un piégeage du carbone remarquablement important, nettoyant ainsi l'atmosphère des niveaux de CO2 hérités. »

    L'organisation poursuit en citant spécifiquement le semis direct et le travail minimum du sol, les cultures de couverture et les rotations de cultures.

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  16. Et pourtant... l'organisation est farouchement opposée aux cultures transgéniques. En fait, Ronnie Cummins, fondateur de l'Organic Consumers Association et fervent propagateur de la désinformation anti-OGM, est cité sur la page d'accueil de l'organisation comme un adepte de l'agriculture régénératrice. On pourrait presque dire que l'agriculture régénératrice est la nouvelle agriculture biologique, mais avec un nouvel emballage – du moins pour Cummins.

    Vous comprenez maintenant pourquoi je déteste les jeux avec des mots ?

    - voir doc sur site -

    En revanche, la définition de Syngenta est presque totalement opposée :

    « L'agriculture régénératrice est une évolution de l'agriculture conventionnelle, qui réduit l'utilisation de l'eau et d'autres intrants et prévient la dégradation des sols et la déforestation. Elle protège et améliore les sols, la biodiversité, la résistance au climat et les ressources en eau, tout en rendant l'agriculture plus productive et plus rentable. »

    Tout comme dans l'exemple précédent, les cultures issues du génie biologique répondraient à ces critères : réduction de l'utilisation d'intrants, protection et amélioration de la santé des sols, de la biodiversité et de la résistance au changement climatique, et augmentation de la productivité et de la rentabilité de l'agriculture. Il n'est probablement pas surprenant que cette approche ne me dérange pas. Elle est plus réaliste, tient compte des réalités économiques et permet d'atteindre les objectifs environnementaux.

    Mais j'ai une meilleure idée. Cessons tout simplement d'utiliser des termes et des descripteurs à la mode. Laissons plutôt les agriculteurs prendre les meilleures décisions pour leurs cultures et leur bétail. Ils peuvent consulter et suivre les conseils des agronomes, des vétérinaires et des chercheurs. Nos entreprises de biotechnologie peuvent continuer à innover et à développer l'avenir des cultures issues du génie biologique pour résoudre les problèmes qui se profilent à l'horizon. Et nous mettrons en œuvre et utiliserons les meilleures pratiques dont nous disposons aujourd'hui et celles que nous découvrirons à l'avenir.

    Vous pouvez appeler cela comme vous voulez. Mais pour moi, c'est ce qu'est l'agriculture.
    ______________

    Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom de The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui entoure l'industrie alimentaire américaine.

    Source : Do GMOs fit into a regenerative agriculture system? | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2023/11/les-ogm-ont-ils-leur-place-dans-un-systeme-d-agriculture-regeneratrice.html

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  17. Un nouvel ensemble de données mondial UHI permet de calculer la quantité de chaleur (par rapport aux conditions dans la nature) que l'humain moyen ressent simplement parce que la plupart des gens vivent là où les établissements humains provoquent un réchauffement local. Le graphique ci-dessous montre la « chaleur démographique » calculée par Spencer (en juin, juillet et août) ressentie par une personne moyenne et son évolution depuis 1800.

    À titre de comparaison, les écarts de température moyenne de la partie terrestre de l' ensemble de données du thermomètre HadCRUT4 par rapport à la moyenne de 1885 à 1984 ont également été tracés. Les données HadCRUT4 font partie de l'ensemble de données sur la température du centre de l'Angleterre (HadCET), qui contient le plus long ensemble de données de température régionale mesurées en continu au monde, remontant à plus de 350 ans. Plus d'informations à ce sujet dans cet article du TKP .

    - voir graph sur site -

    Que peut-on conclure de cette représentation ? À tout le moins, cela montre que les gens choisissent de vivre dans des conditions plus chaudes simplement parce qu’ils vivent dans des zones densément peuplées – et cela de plus en plus. Le réchauffement montré dans la courbe rouge se réfère uniquement à l’impact des villes par rapport aux conditions sauvages au même endroit.

    Ne soyez pas confus par ce que cela signifie en termes d'impact de l'UHI sur les lectures du thermomètre - c'est un sujet différent. Tout ce qui est présenté ici est une mesure de la chaleur perçue par l'homme, et non une estimation basée sur un thermomètre de l'ampleur du réchauffement dû au réseau de thermomètres qui peut être attribué aux effets UHI.

    L'effet UHI sur la température de l'air est dû à une variété de processus associés aux établissements humains, tels que : B. le remplacement de la végétation par des bâtiments et des surfaces imperméables et la génération de chaleur perdue, qui modifient le bilan énergétique quotidien de ces lieux. L'ensemble de données UHI identifié par Spencer se rapproche de tous ces processus simplement en utilisant la densité de population comme indicateur indirect, un choix motivé par le fait qu'il s'agit du meilleur (et peut-être le seul) ensemble de données à long terme disponible pour analyser le problème de l'UHI.

    - voir graph sur site -

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  18. À titre de comparaison, les données du centre de l’Angleterre montrent que le réchauffement se poursuit depuis 300 ans. La courbe bleue, quant à elle, décrit l’évolution du taux de gaz carbonique dans l’air, qui n’a évidemment aucune influence sur l’augmentation de la température.

    https://tkp.at/2023/11/19/aenderungen-von-messmethoden-um-klimaerwaermung-vorzutaeuschen/

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  19. Dallas et Los Angeles connaissent la plus forte augmentation des vols à l'étalage alors que l'économie américaine vacille


    17/11/2023
    Ethan Huff


    Les vols dans les commerces de détail sont en hausse partout aux États-Unis – mais pas nécessairement là où vous pourriez le penser.
    Selon un nouveau rapport du Conseil non partisan pour la justice pénale (CCJ), Los Angeles et Dallas ont connu les plus fortes augmentations de vols au détail au cours du premier semestre 2022 et 2023.

    Les vols au détail à Los Angeles ont augmenté de 109 pour cent au cours de ces périodes, tandis que Dallas a connu une augmentation énorme de 73 pour cent des vols à l'étalage.

    En 2020, lorsque la « pandémie » du coronavirus de Wuhan (COVID-19) a été déclenchée pour la première fois, les incidents de vol à l'étalage aux États-Unis ont chuté de façon spectaculaire dans 24 des plus grandes villes américaines. C’est parce que tout a été fermé et que les gens ont été invités à rester chez eux.

    Après que l’imposture du COVID a commencé à s’effondrer, la criminalité dans le commerce de détail a commencé à rebondir. Au cours du premier semestre 2023, par rapport au premier semestre 2019 précédant la « pandémie », les incidents de vols dans les commerces de détail ont augmenté de 16 % dans l’ensemble de l’Amérique.

    Par rapport au milieu de l’année 2019, les deux villes américaines qui ont enregistré les plus fortes baisses des vols dans les commerces de détail sont Saint-Pétersbourg, en Floride, avec -78 pour cent et Saint-Paul, dans le Minnesota, avec -65 pour cent.

    (Connexe : plus tôt cette année, le détaillant d'articles de plein air REI a fermé son dernier site de Portland en raison d'un vol généralisé.)

    San Francisco et Seattle ont enregistré les plus fortes baisses de la criminalité au cours des premiers semestres 2022 et 2023.
    Cela peut surprendre certains, mais les deux villes qui ont connu les plus fortes baisses de la criminalité dans le commerce de détail au cours des premiers semestres de 2022 et 2023 ont été San Francisco et Seattle, qui ont enregistré des baisses de -35 % et -31 %, respectivement.

    Dans l’ensemble de l’Amérique, la valeur médiane des biens volés au cours de ces périodes a augmenté entre 2019 et 2021, probablement en raison de l’inflation. En 2019, un vol à l’étalage moyen a entraîné une perte de 75 $, alors qu’en 2021, elle a atteint 100 $.

    « En considérant 90 % des incidents et en excluant ceux qui se situent dans les 10 % supérieurs en termes de valeur, la valeur des biens volés lors des incidents de vol à l'étalage en 2021 était de 756 $ ou moins, soit une augmentation de 184 $ par rapport à 2019 », rapporte le CCJ.

    Quant aux vols à l'étalage plus graves qui sont considérés comme des délits, ils ont presque doublé depuis le début de la « pandémie » jusqu'à aujourd'hui, passant de 8 % à 16 %.

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  20. Plus de 95 pour cent des incidents de vol à l'étalage en 2019, 2020 et 2021 à travers l'Amérique impliquaient une ou deux personnes, tandis que 0,1 pour cent, soit un incident sur 1 000, impliquaient plus de six personnes.

    Dans le même temps, le pourcentage de cas manquant d'informations sur le nombre de personnes impliquées est passé de 16 % en 2019 à plus de 25 % en 2021. Cela pourrait être dû aux « protestations » qui ont éclaté après l'opération psychologique de George Floyd, ce qui a essentiellement normalisé le vol au détail.

    De nos jours, de plus en plus d'incidents de vol à l'étalage impliquent également de la violence par rapport aux niveaux d'avant la « pandémie ». Alors que les agressions dans les magasins étaient de 7 % inférieures au premier semestre 2023 par rapport au premier semestre 2022, elles étaient de 8 % plus élevées pour la même période par rapport à 2019, avant même que quiconque ait entendu parler du COVID.

    CCJ a commencé à suivre tout cela presque immédiatement après que le COVID ait été dévoilé sur la scène mondiale. Le groupe souligne une augmentation des incidents de type « écraser et saisir », qui font la une de l'actualité ces jours-ci alors que les pillards saccagent les épiceries, les magasins de vêtements haut de gamme, les pharmacies et toutes les autres entreprises qu'ils peuvent cibler.

    En 2023, la Californie a alloué 267 millions de dollars pour tenter de lutter contre les vols au détail. En juin dernier, un effort similaire a été lancé au niveau fédéral lorsque le sous-comité judiciaire de la Chambre des représentants sur la criminalité et la surveillance du gouvernement fédéral a tenu une audience sur les taux croissants de vols organisés dans les commerces de détail à travers l'Amérique.

    "Les données spécifiques aux villes incluses dans ce rapport sont tirées de sources de données ouvertes provenant de 24 villes qui, au cours des cinq dernières années, ont systématiquement rapporté des données spécifiques sur le vol à l'étalage", explique le CCJ à propos de la manière dont il a compilé toutes ces données.

    "Des données supplémentaires proviennent du National Incident-Based Reporting Program (NIBRS) du ministère de la Justice des États-Unis.7 Les données du NIBRS incluent un échantillon de 3 812 organismes locaux d'application de la loi. Les analyses examinent l'évolution de la fréquence des vols à l'étalage signalés, les tendances dans d'autres infractions contre les biens, les changements de la valeur des biens volés, des infractions concomitantes au vol à l'étalage et du nombre de personnes impliquées dans chaque incident.

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  21. Les dernières nouvelles sur l’implosion en cours de l’Amérique et la perte précipitée de son statut de premier monde peuvent être trouvées sur Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    MSN.com
    CouncilOnCJ.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-11-17-dallas-la-largest-increases-shoplifting-collapse.html

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  22. Comment la dépendance aux smartphones affecte les fonctions cérébrales et la santé mentale


    16/11/2023
    Evangelyn Rodriguez


    La dépendance aux smartphones est désormais devenue un problème mondial, grâce à la popularité des plateformes de réseaux sociaux et des jeux mobiles. Même si les smartphones peuvent rendre la vie plus facile à bien des égards, leur utilisation excessive et les appareils similaires sont associés à de nombreux problèmes de santé.

    Selon une étude récente publiée dans Computers in Human Behaviour, une utilisation problématique des smartphones peut entraîner des troubles cognitifs, une mauvaise qualité de sommeil et une dépression. Les auteurs de l’étude ont noté que même si l’utilisation problématique d’un smartphone est généralement corrélée au temps passé devant un écran, un temps passé devant un écran à lui seul n’entraîne pas nécessairement d’effets indésirables. L’utilisation du smartphone ne devient problématique que lorsqu’elle commence à perturber la vie quotidienne.

    Dans un article publié dans EXCLI Journal, Sehar Shoukat du California Institute of Behavioral Neurosciences and Psychology a discuté des dangers de l'utilisation problématique des smartphones et de la dépendance aux smartphones. Il a noté que chaque fois qu’une habitude, comme consulter ou être actif sur les réseaux sociaux, se transforme en obligation, elle devient rapidement une dépendance. Cette dépendance peut facilement mettre en danger le bien-être d'une personne en raison de son influence négative sur la santé physique et psychologique. (Connexe : Une étude relie l'utilisation d'un smartphone au risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral.)

    Selon Shoukat, les personnes « accros au mobile » sont incapables de réduire leur utilisation du téléphone portable et utilisent souvent leur téléphone comme une solution à l'ennui. Ils deviennent également anxieux ou déprimés lorsque leur téléphone est hors de leur portée. Ces sentiments et attitudes négatifs, associés à une dépendance aux smartphones et autres gadgets, pourraient augmenter le risque de développer des troubles anxieux et une dépression clinique.

    "Lorsque l'utilisation du téléphone portable devient une dépendance, le comportement devient stressant", a déclaré Shoukat, citant une recherche sur l'utilisation du téléphone portable et le comportement humain.

    Effets négatifs de la dépendance aux smartphones sur la santé mentale

    Plusieurs études ont exploré les effets psychologiques de l’utilisation excessive des smartphones et de la dépendance aux réseaux sociaux. Alors que les plateformes de médias sociaux comme Facebook et X (anciennement Twitter) sont accessibles à partir d’ordinateurs portables ou de bureau, les applications pour smartphones semblent être les passerelles les plus courantes pour les utilisateurs de médias sociaux, en particulier les jeunes adultes.

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  23. Dans une étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine, des chercheurs ont recruté 1 787 Américains âgés de 19 à 32 ans pour examiner le lien entre l'utilisation des médias sociaux et l'isolement social perçu. Ils ont constaté que les participants qui passaient le plus de temps sur les réseaux sociaux se sentaient plus isolés socialement que leurs homologues moins actifs en ligne.

    Les personnes qui consultaient fréquemment les réseaux sociaux étaient également 2,7 fois plus susceptibles de développer une dépression que celles qui le faisaient moins fréquemment. Ceux qui passaient le plus de temps sur les réseaux sociaux avaient un risque de dépression 1,7 plus élevé, ce qui indique que trop d'interactions sociales en ligne pourraient avoir un effet néfaste sur la santé mentale.

    Dans une étude similaire menée au Canada, des chercheurs ont recruté 750 jeunes adultes et leur ont demandé de répondre à une enquête sur leur relation avec les médias sociaux et les sacrifices qu'ils étaient prêts à faire pour rester socialement actifs en ligne. Près de la moitié des participants ont admis consulter leurs réseaux sociaux plus de neuf fois par jour, tandis que plus de la moitié ont déclaré passer plus d'une heure sur les réseaux sociaux chaque jour.

    Sans surprise, les accros aux médias sociaux étaient prêts à faire plus de compromis pour maintenir leur accès en ligne que ceux qui ne se souciaient pas beaucoup de leurs réseaux sociaux. Environ 40 pour cent ont déclaré qu'ils étaient prêts à renoncer à la caféine, à l'alcool et aux jeux vidéo si cela leur permettait de rester actifs sur les réseaux sociaux. Près de 10 pour cent étaient prêts à renoncer à une année de leur vie, tandis que cinq pour cent étaient prêts à renoncer à cinq années de leur vie. Environ trois pour cent préféraient perdre 10 ans de leur vie plutôt que d’abandonner les réseaux sociaux.

    Cette étude montre l’emprise alarmante des médias sociaux sur de nombreux jeunes et comment la dépendance aux médias sociaux/smartphones pourrait être tout aussi dangereuse et potentiellement mortelle que d’autres formes de dépendance. (Connexe : La santé mentale à l'ère numérique : 7 façons de contrôler l'utilisation de votre smartphone.)

    Effets négatifs de la dépendance aux smartphones sur la santé cérébrale

    En plus d’avoir un impact négatif sur la santé mentale, la dépendance aux smartphones peut également influencer le cerveau de manière défavorable. Des études antérieures ont montré qu'une utilisation excessive d'Internet et des appareils modernes peut entraîner des altérations de l'architecture et du fonctionnement neuronaux de votre cerveau. Par exemple, il a été constaté que l’interaction régulière avec l’écran tactile de votre téléphone déclenche des modifications dans les circuits neuronaux des régions corticales associées au traitement sensoriel et moteur de la main et du pouce.

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  24. Les recherches suggèrent également qu'une utilisation excessive d'Internet a un effet néfaste sur l'attention des enfants, de nombreux éducateurs soulignant que « les technologies numériques d'aujourd'hui créent une génération facilement distraite ». Dans une étude publiée dans PNAS, les chercheurs ont étudié l’impact durable du multitâche médiatique – un modèle comportemental qui implique d’interagir simultanément avec plusieurs entrées – sur la fonction cognitive.

    Ils ont constaté que malgré la pratique constante des individus multitâches dans les médias (c'est-à-dire répondre aux notifications et aux invites et naviguer dans divers hyperliens), ils obtenaient toujours de moins bons résultats aux tests de changement de tâche que les individus qui passaient moins de temps sur Internet. Les chercheurs ont attribué cette faible capacité de changement de tâche à une « susceptibilité accrue à la distraction due à des stimuli environnementaux non pertinents ».

    Des études ultérieures d’imagerie cérébrale ont corroboré cette théorie. Les individus multi-prises de médias lourds ont tendance à montrer une plus grande activité dans les régions préfrontales droites de leur cerveau, qui sont normalement activées en réponse à des stimuli de distraction. Cela signifie que les personnes qui passent énormément de temps sur Internet ont besoin de plus d’efforts pour maintenir leur concentration sur une chose et ne pas céder à des stimuli distrayants.

    Une autre étude fondamentale, réalisée cette fois par des chercheurs japonais, a également révélé qu'une utilisation prolongée du smartphone est associée à une fonction cognitive plus faible et à une réduction du volume dans plusieurs zones du cerveau. Après avoir suivi un large échantillon d’enfants pendant des années, les chercheurs ont observé une diminution de l’intelligence verbale chez ceux qui utilisaient fréquemment Internet. Ils ont également noté une augmentation réduite des volumes régionaux de matière grise et blanche dans les zones cérébrales associées à l'attention, aux émotions, aux fonctions exécutives, au traitement du langage et à la récompense.

    Selon le Dr Ryuta Kawashima, l'un des auteurs de l'étude, communiquer sur Internet à l'aide de votre téléphone ou d'autres appareils n'offre pas le même niveau de stimulation cérébrale que la communication en face à face. Parler à quelqu'un en personne favorise le fonctionnement actif du cerveau, alors que la communication en ligne n'active que quelques parties sélectionnées du cerveau. (Connexe : La surutilisation des smartphones altère votre cerveau, diminuant ainsi la sensibilité des centres de récompense des loisirs.)

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  25. Étant donné que le cerveau humain ne finit de se développer et de mûrir que vers le milieu de la vingtaine, obtenir une stimulation plus active en passant moins de temps sur son téléphone ou ses gadgets profitera aux enfants non seulement mentalement et académiquement, mais aussi physiquement. Ne pas devenir dépendant des réseaux sociaux contribuera également à réduire leurs risques d’anxiété et de dépression et à améliorer leur bien-être.

    La technologie moderne apporte de nombreux avantages, mais comporte également de nombreux risques. Apprenez-en davantage sur ces dangers sur Computing.news.

    Regardez cette vidéo sur les smartphones, la peur et la dépendance.

    This video is from the Kia.TV - English channel on Brighteon.com.

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    Smartphones are killing Americans in shocking numbers… does anyone care?

    French regulators halt all sales of Apple iPhone 12 due to “above-threshold radiation levels”.

    Sources include:

    ScienceDirect.com 1

    NCBI.NLM.NIH.gov
    TheEpochTimes.com
    AJPMOnline.org
    IGI-Global.com
    OnlineLibrary.Wiley.com 1
    PNAS.org
    ScienceDirect.com 2
    OnlineLibrary.Wiley.com 2
    NIMH.NIH.gov
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2023-11-16-how-smartphone-addiction-affects-brain-mental-health.html

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  26. Faut-il s’inquiéter de l’arrivée d’El Niño ?


    Par Germán Gorraiz López
    Mondialisation.ca,
    17 novembre 2023


    Selon un rapport coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), «la planète est très loin d’atteindre ses objectifs climatiques et cette situation mine les initiatives mondiales visant à lutter contre la faim, la pauvreté et les problèmes de santé, à améliorer l’accès à une eau propre et non polluante à l’énergie et à aborder de nombreux autres aspects du développement durable». C’est un scénario inquiétant qui sera vraisemblablement aggravé par l’arrivée d’El Niño.

    Le phénomène climatique connu sous le nom d’El Niño serait lié au réchauffement accru des eaux du Pacifique oriental équatorial et pourrait poser des problèmes à certaines parties de l’Afrique, de l’Amérique centrale et de l’Asie de l’Extrême-Orient, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

    Ainsi, une étude récente publiée dans la revue Nature Climate Change révèle que «le réchauffement de l’atmosphère terrestre provoque une augmentation de la température de la surface de la mer dans le Pacifique tropical et rend les événements El Niño plus probables et plus intenses».

    Par conséquent, la FAO aurait déjà préparé une réponse anticipée à la crise alimentaire qui sera provoquée par l’arrivée d’El Niño et qui, selon l’OMM, pourrait atteindre son apogée de maturité fin 2023 et prolonger ses effets jusqu’à l’été 2024.

    La précédente apparition d’El Niño entre 2015 et 2017 a eu des effets dévastateurs sur la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance, la nutrition et la santé de près de 100 millions de personnes dans 23 pays à travers le monde. Cet épisode a été caractérisé par des sécheresses brutales en Amérique centrale, en Colombie, au Venezuela, en Californie, au Vietnam, en Éthiopie, au Timor oriental et en Afrique australe ; des inondations inhabituelles en Somalie, en Tanzanie, dans les États du sud des États-Unis, en Équateur, au Pérou, au Brésil, en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, ainsi que des incendies dévastateurs en Californie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Chili, au Venezuela et en Indonésie, des catastrophes qui pourraient se répéter dans le prochain triennat et cela pourrait générer une crise alimentaire majeure dans ces zones géographiques.

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  27. En revanche, la réduction brutale des superficies consacrées aux cultures agricoles dans les pays en développement aurait provoqué un déficit inquiétant de l’offre de céréales, estimé à un milliard de tonnes par an et dont le reflet serait l’augmentation du prix des céréales dans les 56% en 2022, selon la FAO. De même, la fièvre des importations chinoises de céréales telles que le maïs, le soja, l’orge et le blé, due au rythme accéléré de consommation de sa population, a fait que, selon les données du Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), en 2022, le colosse chinois aurait monopolisé plus de 50% de la production céréalière mondiale.

    De même, la dépendance excessive des pays en développement aux importations de céréales, qui pourraient atteindre 265 millions de tonnes de céréales (14% de leur consommation) d’ici 2030, avec le fardeau supplémentaire d’une dépréciation progressive de leurs monnaies par rapport au dollar.

    On assiste, également, à une augmentation inquiétante du recours par les pays développés à des technologies prédatrices (biocarburants) qui, sous le label BIO des pays respectueux de l’environnement, n’hésiteront pas à engloutir d’énormes quantités de maïs initialement destiné à l’alimentation pour la production de biodiesel.

    Si l’on ajoute à cela l’application de restrictions à l’exportation de matières premières agricoles de pays comme l’Inde pour assurer leur autosuffisance et l’intervention de courtiers spéculatifs sur le marché à terme des matières premières agricoles, le résultat serait une pénurie progressive des approvisionnements dans le monde des marchés et une spirale d’augmentation des prix des matières premières impossible à imaginer pour les économies du premier monde touchant les objectifs du troisième millénaire visant à réduire la faim dans le monde.

    https://www.mondialisation.ca/faut-il-sinquieter-de-larrivee-del-nino/5683321?doing_wp_cron=1700291871.5903460979461669921875

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  28. Un ex post sur l'échec de la campagne sur le glyphosate


    17 Novembre 2023
    David Zaruk (Risk-monger)*


    Aujourd'hui [16 novembre 2023], le Comité Permanent européen des Végétaux, des Animaux, des Denrées Alimentaires et des Aliments pour Animaux (SCoPAFF) a de nouveau été incapable d'obtenir un vote à la majorité qualifiée pour ou contre la prolongation de l'autorisation du glyphosate. Les trois plus grands pays (France, Allemagne et Italie) s'étant stratégiquement abstenus, la Commission Européenne a exercé son droit d'aller de l'avant et d'approuver la réautorisation de cet important outil d'agriculture durable pour une nouvelle période de dix ans.

    Avec 25 ans d'expérience dans les tranchées bruxelloises, je ne prévoyais pas que les choses se passent ainsi... ni aussi facilement.

    En ce morne après-midi de novembre, alors que des militants en colère sont blottis dans des cafés autour de la place du Luxembourg pour planifier les prochaines étapes de leur assaut anti-agricole, nous devrions profiter de ce calme pour procéder à une évaluation a posteriori de ce qui vient de se passer. Comment les ONG antichimie et leur campagne #StopGlyphosate ont-elles pu si mal faire les choses.

    Un peu d'histoire

    Depuis plus d'une décennie, le Risk-monger tente de faire comprendre à la bulle bruxelloise les atouts et l'importance du glyphosate pour l'agriculture durable. Il s'est souvent senti seul dans une arène hostile. Il a été traité de tous les noms, son site [sur Euractiv] a été fermé, il a été malmené à plusieurs reprises et attaqué comme un suppôt de Monsanto.

    Aujourd'hui est donc un bon jour, non pas pour moi, mais pour les agriculteurs et l'environnement. Avec la sécurité d'accès à des herbicides comme le glyphosate, davantage d'agriculteurs investiront dans le matériel de semis pour adopter des pratiques de semis direct ou s'essayer à des espèces de cultures de couverture plus complexes. Les éleveurs, de l'Italie au Danemark, pourront importer du soja et du maïs sans risquer de voir leurs cargaisons refusées dans les ports en raison de la présence de traces d'une substance interdite dans l'Union Européenne. Les agriculteurs auront une incertitude de moins à craindre.

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  29. Mais aujourd'hui, je ne me réjouissais pas. Je réfléchissais à ce qui s'était passé il y a six ans. À l'époque de la première bataille pour la réautorisation, les groupes d'activistes se comportaient de manière méprisable, insultant tous ceux qui s'exprimaient (les qualifiant de « suppôts » de Monsanto), attaquant les agences qui ne suivaient pas leur science, essayant de contrôler le récit en faisant défiler des scientifiques achetés et payés par des cabinets d'avocats américains qui cherchaient à obtenir des milliards en procès en les puisant dans les poches de Monsanto... Des journalistes, comme les deux Stéphane du Monde, faisaient librement campagne dans le sens des ONG activistes et promouvaient leur récit dystopique. Les régulateurs ont été intimidés, les événements perturbés et la démocratie bafouée par les zélateurs de la campagne antichimie. Le point le plus bas a été atteint lorsqu'un groupe d'activistes a organisé une audition au Parlement Européen pour attaquer Monsanto ; et lorsque les dirigeants de l'entreprise ont décidé, sagement, de ne pas y assister, les députés européens ont voté pour bloquer l'accès à tout représentant de Monsanto.

    Avec une bande de voyous indignes écrivant leurs propres règles et décidant de ce qui pouvait ou ne pouvait pas être dit, je ne pensais pas alors que les choses pouvaient être pires à Bruxelles... jusqu'à l'année dernière où la glyphystérie a atteint des proportions épiques. Cette fois-ci, l'irrespect puéril de la meute activiste n'était pas dirigé contre une société réputée malveillante, mais contre les régulateurs européens. Lors d'un récent procès-fleuve organisé par le Parlement Européen contre l'EFSA et l'ECHA, lorsque le scientifique en chef de Pesticide Action Network, Peter Clausing, a déclaré que l'Agence Européenne des Produits Chimiques « mentait », j'ai commencé à avoir le sentiment que l'herbicide pourrait tout simplement être réautorisé.

    On ne se comporte pas de manière scandaleuse en espérant de la sympathie ou un compromis en retour. Mais au lieu de faire preuve d'humilité et de réfléchir à leur défaite, les ONG vont probablement se déchaîner encore plus.

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  30. Se préparer à la grande colère

    Bien sûr, il y a six ans, après le dernier vote du SCoPAFF, les ONG avaient perdu et le glyphosate avait été réautorisé. Le ministre allemand de l'agriculture [qui avait fait pencher la balance en faveur de la réautorisation] a dû être protégé par la police, a dû fermer son compte Twitter et a été rapidement mis à la porte. Même le Risk-monger a perdu un poste d'enseignant lorsqu'un Olivier De Schutter boudeur a eu besoin de quelqu'un contre qui se déchaîner. De Schutter a ensuite tenté d'attaquer la Commission Européenne en justice, mais ce n'était que pour sauver la face pendant que les ONG se préparaient au Glyphosate 2.0. Cinq ans, ce n'est pas long dans le processus politique de l'UE. La campagne s'est donc poursuivie, avec plus de fonds, plus d'alliances, plus d'indignation.

    Cette fois-ci, dix ans signifient que le Consortium Activiste du Glyphosate devra trouver autre chose à faire. Le lobby anti-chimique et anti-agriculture dispose d'énormément d'argent, de pouvoir et d'influence, et je ne m'attends donc pas à ce que les ONG se contentent de panser leurs plaies. Comment vont-elles réagir dans les semaines et les mois à venir ?

    Tout d'abord, les militants acharnés tenteront d'empêcher la Commission Européenne de procéder à la réautorisation. Il leur reste plusieurs semaines avant que le glyphosate ne soit officiellement réautorisé. Il faut donc s'attendre à une avalanche de campagnes de communication, de courriels et, bien sûr, de demandes de dons. Leur ton sera colérique et insultant, mais au cours de l'année écoulée, il est devenu évident que les activistes n'ont aucun respect pour les régulateurs gouvernementaux (et je soupçonne que ce sentiment est réciproque).

    Ensuite, les activistes contesteront la base juridique de la réautorisation. Les ONG européennes de protection de l'environnement ne sont plus des défenseurs des arbres portant des sandales. Des groupes tels que ClientEarth sont dotés d'un arsenal juridique complet et n'existent que pour encombrer les tribunaux européens de mesures de rétorsion réglementaires. Mais contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, les tribunaux européens avancent à la vitesse d'une tortue et s'ils peuvent profiter de l'intervalle pour lever des fonds et donner de l'espoir à leurs partisans, ils n'obtiendront aucun résultat favorable dans les six ou sept prochaines années, si tant est qu'ils en obtiennent un.

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  31. Enfin, les militants mèneront leurs campagnes anti-glyphosate dans les États membres et les régions. S'ils pourront se féliciter de leur succès lorsqu'un bourg du Brabant-Septentrional se déclarera exempt d'herbicides, peu de communautés agricoles accepteront de donner à leurs régions voisines des avantages de compétitivité agricole. Le Luxembourg ou l'Autriche pourraient adopter l'approche d'un « Sri Lanka du Nord », mais de telles victoires ne sont qu'une maigre consolation et continueront probablement à être annulées par les tribunaux.

    Je pense que les militants devraient prendre le temps d'arrêter le combat et d'analyser la façon dont ils ont gâché une chose qui était sûre. Le renouvellement de l'autorisation du glyphosate était à leur portée, alors comment ont-ils pu perdre si lourdement ?

    Où les ONG ont-elles échoué ?

    Les raisons de cet échec colossal sont nombreuses, mais les militants auront-ils l'humilité de faire leur autocritique ? Ce n'est pas à cause du lobbying de l'industrie ou d'une quelconque conspiration de l'EFSA... la campagne #StopGlyphosate a perdu à cause de sa propre faiblesse intérieure. Voici quelques raisons pour lesquelles je pense que les activistes se sont trompés et ont perdu une victoire facile.

    Manque de dialogue

    Au cours des dix dernières années, les ONG anti-ag-tech ont promu leur dogme agricole idéal sans s'engager auprès d'une diversité d'agriculteurs, d'agronomes ou d'autres acteurs de l'alimentation. Leurs solutions et leur compréhension sont limitées à celles qui se trouvent dans leurs silos ; il n'est donc pas surprenant que les autres parties prenantes ne les aient pas adoptées. J'ai assisté à plusieurs événements #StopGlyphosate au Parlement Européen et j'ai constaté que j'étais le seul à ne pas être un militant antichimie convaincu. Dans le même temps, les militants n'ont pas assisté à des événements organisés par l'industrie pour partager leurs points de vue dans un environnement participatif. On me bloque souvent l'accès à des événements et à des pages de réseaux sociaux, non pas parce que je suis impoli ou menaçant, mais parce que mon point de vue n'est pas le bienvenu. L'ignorance prospère lorsque les fenêtres sont fermées.

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  32. Un mépris excessif

    Les militants font preuve d'une certaine arrogance qui les empêche d'écouter, de faire des compromis ou d'envisager d'autres points de vue. Je peux dire cela ici parce que je suis sûr qu'aucun des militants anti-glyphosate n'aurait l'esprit assez ouvert pour lire jusqu'au bout un article avec lequel il n'est pas d'accord. Ils ont un mépris profond pour tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux ou qui n'adhèrent pas à leur dogme. Comme ma belle-sœur Rachel, chaque conversation devient une compétition. Si, dans un processus politique participatif, les régulateurs doivent écouter les militants, ils ne sont pas obligés d'être d'accord avec eux ou de suivre leurs diktats.

    Peut-être que plus d'humilité, de compromis, d'ouverture et de réceptivité aideraient la cause des activistes. Ils devraient peut-être procéder à une évaluation a posteriori des erreurs commises. Sinon, d'autres échecs seront leur lot.

    Aujourd'hui était un bon jour. Si les militants prennent le temps de tirer les leçons de leur défaite et de changer de tactique, demain pourrait être meilleur [ma note : pour eux, pas pour nous...].

    https://seppi.over-blog.com/2023/11/un-ex-post-sur-l-echec-de-la-campagne-sur-le-glyphosate.html

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  33. Vu d'Allemagne : l'autorisation du glyphosate est prolongée de 10 ans dans l'UE


    18 Novembre 2023
    Norbert Lehmann, AGRARHEUTE*



    La Commission européenne s'apprête à renouveler l'autorisation du glyphosate pour dix ans, après que les Etats membres ont maintenu leur impasse lors du comité d'appel qui s'est tenu aujourd'hui (16 novembre).

    Les agriculteurs de l'UE peuvent continuer à utiliser le glyphosate. La Commission européenne va prolonger l'autorisation de la matière active.

    La Commission européenne va prolonger l'autorisation du glyphosate pour une période de dix ans. C'est ce qu'a annoncé l'autorité bruxelloise aujourd'hui (16 novembre).

    Auparavant, les États membres n'avaient à nouveau pas obtenu de majorité qualifiée au sein du comité d'appel de l'UE pour ou contre le renouvellement de l'autorisation de la matière active. Des conditions supplémentaires sont introduites pour l'utilisation des produits phytosanitaires contenant du glyphosate. Ces restrictions comprennent une interdiction avant la récolte et certaines mesures de protection des organismes non ciblés.

    Le ministre fédéral de l'Agriculture, Cem Özdemir, veut examiner la marge de manœuvre nationale qui subsiste après la décision de l'UE afin de mettre en œuvre malgré tout la sortie du glyphosate convenue dans l'accord de coalition.

    La décision s'appuie sur des avis scientifiques

    Selon les informations reçues de Bruxelles, l'Allemagne s'est à nouveau abstenue au sein du comité d'appel compétent de l'UE, car la coalition n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une position commune. Alors que le ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir (Verts) souhaite interdire l'herbicide total, son partenaire de coalition, le FDP, a plaidé pour une prolongation. « J'aurais aimé voter clairement non, conformément à notre accord de coalition », a déclaré M. Özdemir après le vote du comité d'appel.

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  34. La nouvelle autorisation dans l'UE annoncée par la Commission s'appuie sur des évaluations de sécurité complètes réalisées par l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) et l'Agence Européenne des Produits Chimiques (EChA) en collaboration avec les États membres de l'UE.

    L'Allemagne et la France s'abstiennent

    Le 13 octobre, le Comité Permanent des Végétaux, des Animaux, des Denrées Alimentaires et des Aliments pour Animaux (SCoPAFF) de l'UE n'avait déjà pas atteint de majorité qualifiée pour ou contre l'autorisation du glyphosate lors d'un premier vote dans le cercle des États membres. Le comité d'appel est resté dans l'impasse.

    Les deux États membres décisifs, la France et l'Allemagne, se sont à nouveau abstenus lors du vote décisif au sein de l'organe d'appel. L'Italie, qui avait encore voté pour une prolongation en octobre, est passée dans le camp des abstentionnistes lors du comité d'appel.

    Bayer salue la décision de la Commission Européenne

    Un porte-parole de Bayer AG a déclaré après le vote : « Nous saluons la décision et nous nous réjouissons pour tous les agriculteurs que la Commission Européenne ait confirmé aujourd'hui qu'elle approuvera le glyphosate pour une nouvelle période de 10 ans pour son utilisation dans l'UE. » Selon lui, cette nouvelle autorisation permet à Bayer de continuer à fournir aux agriculteurs de l'ensemble de l'Union Européenne une technologie essentielle pour le désherbage intégré.

    Contradiction avec l'abandon du glyphosate prévu dans l'accord de coalition

    La prolongation de l'autorisation du glyphosate met en difficulté la coalition « feux tricolores ». L'accord de coalition prévoit une sortie du glyphosate d'ici début 2024. Le règlement d'application phytosanitaire en vigueur prescrit une interdiction d'utilisation du glyphosate à partir du 1er janvier 2024. La question est de savoir si cette interdiction d'utilisation nationale doit être levée après la récente décision de l'UE.

    M. Özdemir avait certes déjà déclaré en juillet : « À la fin de la journée, je suis bien sûr lié par la situation juridique ». Mais aujourd'hui, il a annoncé que son ministère allait désormais « examiner très attentivement les conséquences de la décision de la Commission et les possibilités d'action nationales dont nous disposons pour mettre en œuvre l'accord de coalition dans la mesure du possible ». En clair, le ministère de l'Agriculture dirigé par les Verts examine si l'interdiction d'utilisation, telle qu'elle figure actuellement dans l'ordonnance sur les applications phytosanitaires, peut être maintenue.

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  35. Le vice-président du groupe CDU/CSU, Steffen Bilger, a demandé à M. Özdemir d'abolir l'interdiction d'utilisation. On ne peut pas laisser les décisions des institutions européennes et le droit européen s'appliquer uniquement lorsqu'ils conviennent à son propre concept politique, a déclaré M. Bilger. « Le ministre ne devrait pas inquiéter davantage les consommateurs et les agriculteurs en remettant en question le caractère scientifique de la décision de Bruxelles. Au contraire, il doit veiller à la sécurité juridique. »
    ____________

    * Norbert Lehmann travaille depuis plus de 25 ans comme journaliste spécialisé. Après des études d'économie agricole à Bonn, le service de presse et d'information Agra-Europe a été sa première étape professionnelle. Il a fait de fréquents séjours à Bruxelles en tant que correspondant. Ensuite, activités au sein du groupe d'édition Handelsblatt, dans les relations publiques scientifiques ainsi qu'en tant qu'indépendant. Depuis 2012, il travaille au dlv, en dernier lieu en tant que chef de la rubrique Management & Markt à la rédaction d'AGRARHEUTE.

    * Source : Glyphosat: Zulassung wird in der EU um 10 Jahre verlängert | agrarheute.com

    https://seppi.over-blog.com/2023/11/vu-d-allemagne-l-autorisation-du-glyphosate-est-prolongee-de-10-ans-dans-l-ue.html

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    1. A savoir que le fabricant de glyphosate ne se frotte pas forcément les mains car les pays qui ne lui en achètent pas seront OBLIGÉS d'acheter leur blé aux pays qui en utilisent ! HAHAHA !
      C'est aussi simple que cela ! Si il y a de l'herbe qui pousse dans un champs de blé la moisson ne peut se faire. Par contre, les pays utilisant du RoundUp peuvent se réjouir.
      Mais, comme à Bruxelles ce sont des psychopathes du style Gretamoilescouilles qui dirigent...

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  36. Cybersécurité : 5 tendances à garder en tête pour 2024 !

    2023 a incontestablement été l’année de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas une nouveauté, mais sa démocratisation au grand public en a fait un sujet brûlant autant dans les réunions d’ingénieurs que dans un restaurant autour d’une table entre amis.


    Par Jacques Boschung
    e 19 novembre 2023 à 8h30


    82 % des piratages de données sont dus au facteur humain

    Tout article résumant cette année serait ainsi incomplet s'il ne mentionnait pas ChatGPT, l'IA générative et les grands modèles de langage (LLM). En 2024, l'IA sera le personnage principal du prochain chapitre de l’histoire de la cybersécurité. Il y a beaucoup choses à attendre de l'IA et il est essentiel que les professionnels de la cybersécurité ne perdent pas de vue la situation dans son ensemble. Voici quelques tendances du monde de la cybersécurité qu’il est important de garder à l’œil en 2024.

    2024 : “Need for Speed” (Besoin de vitesse)

    Entre les mains des cybercriminels, l'IA peut générer du phishing, des logiciels malveillants et autres bugs très rapidement et à une échelle beaucoup plus grande. Par exemple, les pirates qui étaient autrefois limités par la vitesse et par leur inventivité disposent aujourd'hui d'outils faisant une grande partie de ce travail à leur place. Grâce à des applications telles que ChatGPT, les cybercriminels peuvent non seulement rédiger des messages de manière efficace, mais aussi les rendre plus convaincants en supprimant les fautes d'orthographe et de grammaire. Plus inquiétant encore, des criminels ont utilisé l'IA pour qu'elle code des logiciels malveillants et des ransomwares.

    Les équipes de cybersécurité doivent gagner en vitesse non seulement pour réagir rapidement à une attaque, mais aussi pour s'adapter de manière proactive afin de mettre fin à toute tentative d'intrusion. L'IA n'est pas une force obscure omnisciente. Les équipes peuvent tirer parti de l'automatisation pour mettre fin aux attaques alimentées par l'IA. En 2024, les équipes de sécurité doivent être bien préparées et prêtes à faire face aux attaques issues des dernières technologies en matière d'IA.

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  37. Augmenter les budgets cyber

    Le secteur de la santé est celui qui devrait le plus investir dans la cyberdéfense. Les soins de santé génèrent 30 % des données mondiales, et sur le dark web, les PHI (personal health information) volés sont une denrée très prisée par les pirates. Un numéro de sécurité sociale peut se vendre 1 dollar et une carte de crédit 5 dollars, mais les dossiers médicaux se vendent en moyenne 1 000 dollars. Par rapport aux institutions financières multimilliardaires, qui bénéficient d'une cyberdéfense importante, les hôpitaux constituent une cible facile. Et cela n’est pas près de s’arrêter. En 2021, 582 établissements hospitaliers français ont notamment été victimes d'une attaque, soit un établissement sur six. Un nombre deux fois plus important qu'en 2020.

    Pour répondre rapidement aux cybermenaces - en particulier celles sophistiquées générées par l'IA - les équipes de sécurité doivent d'augmenter leurs budgets en 2024. La veille stratégique et l'analyse des données seront des priorités absolues. De plus, l'utilisation omniprésente du cloud nécessitera des mesures de sécurité cloud coûteuses.

    Un facteur humain toujours présent

    Il n'est pas surprenant qu'en 2024, les humains soient encore susceptibles d'être la principale vulnérabilité dans la cyberdéfense d'une entreprise. Il convient donc d'éliminer les risques humains dans la mesure du possible. Les équipes de sécurité peuvent y parvenir en adoptant des politiques strictes dites « Zero Trust » (Confiance zéro) et en automatisant les processus. Quel que soit le nombre de formations que votre équipe organise pour l'ensemble de l'entreprise, les employés tomberont toujours dans le piège des attaques de ransomwares, qui deviennent de plus en plus crédibles. Le « Zero Trust » n'est pas une philosophie nouvelle, et sera toujours pertinente l’année prochaine. Vérifier l'identité d'un utilisateur à différents points de contact est une méthode efficace pour assurer la sécurité des données. Les politiques « Zero trust » doivent être rigoureuses sans gêner le travail. En effet, lorsque les politiques de sécurité interrompent le flux de travail ou ralentissent l'accomplissement des tâches, les employés sont susceptibles de trouver un raccourci - qui peut être ou non sécurisé. La direction doit insister auprès des employés sur le fait que tout ralentissement mineur lié au blocage de l'accès ou à l'authentification multifactorielle vaut bien les avantages en termes de sécurité.

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  38. Votre périmètre est plus vaste que vous ne le pensez. Imaginez tous vos fournisseurs. Imaginez ensuite le nombre de fournisseurs de chacun d'entre eux. Enfin, pensez à tous vos employés et à tous les appareils qu'ils utilisent pour accéder aux applications critiques. Chaque personne et chaque fournisseur sont des points d'un réseau énorme et complexe qui constitue le périmètre de sécurité de votre entreprise ¬- une surface d'attaque potentielle. Là encore, les politiques « Zero Trust » sont plus sûres. Moins il y a de personnes ayant accès aux applications et aux données critiques, moins il y a de chances qu'un pirate ne trouve un maillon faible. Concevoir son écosystème en tenant compte de la sécurité est un autre moyen d'éviter l'erreur humaine. Lorsque la sécurité fait partie intégrante de la conception de vos services technologiques, les équipes peuvent éviter les erreurs de configuration lors de l'installation ou des mises à jour. De même, l'automatisation intégrée aux services de sécurité - comme la détection automatisée des menaces - est souvent plus complète et plus rapide que les administrateurs humains.

    DDoS, ingénierie sociale et cybercriminalité soutenue par les États-nations

    Les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Malheureusement, il est probable que les attaques par déni de service (DDoS), et la cybercriminalité soutenue par les États-nations connaissent une recrudescence. Si les attaques DDoS n'entraînent jamais directement la perte de données, elles sont néanmoins préjudiciables aux entreprises et peuvent servir d'écran de fumée pour d'autres attaques qui, elles, le seront. Le temps d'arrêt nécessaire pour rétablir les systèmes en ligne peut se traduire par des heures de travail perdues et donc par une perte de revenus. En outre, l'ingénierie sociale et les fake news entourant les jeux et perpétrées par des gangs parrainés par des États-nations peuvent susciter un malaise parmi le public. La solution consiste à continuer d'investir dans la recherche sur la détection des menaces et à orienter les lecteurs vers des sources d'information fiables.

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  39. Jongler avec la conformité pour les RSSI

    La conformité devrait toujours figurer parmi les principales priorités des RSSI en France comme à l’international. En 2024, cette tâche deviendra un peu plus difficile. Avec les dernières réglementations de la SEC en matière de divulgation, la loi européenne sur la cyber-résilience et la directive sur la sécurité des réseaux et de l'information (NIS2) qui entreront en vigueur en octobre 2024, les sanctions sévères encourues par l'une ou l'autre de ces politiques pourraient être presque aussi préjudiciables financièrement qu'une cyber-attaque. Les RSSI des entreprises internationales vont faire face à des difficultés particulières car les lois américaines et européennes en matière de cybersécurité ne se recoupent pas toujours. Cela signifie que l'année prochaine, les RSSI devront étudier les différentes réglementations de chaque région avec laquelle ils sont en relation. Les amendes et les cauchemars juridiques qui résulteraient d'un manque de conformité pourraient être dévastateurs pour toutes les parties prenantes.

    2024 : L'année pour renforcer la cyberconfiance de votre entreprise

    92 % des responsables de la sécurité et de l'informatique admettent qu'ils ne sont pas sûrs à 100 % de pouvoir assurer la continuité de leurs activités en cas de cyberattaque. 75 % d'entre eux céderaient immédiatement et paieraient une rançon. Ces statistiques montrent que les responsables de la cybersécurité doivent faire des investissements (financiers mais aussi techniques) pour améliorer leur confiance dans la prévention, la réponse et la récupération des cyber-attaques. Les RSSI doivent trouver les meilleurs moyens de parler à leur conseil d'administration de la résilience et de la solidité de leur cyberposition. Par ailleurs, ils doivent être prêts à adopter et à mettre en œuvre l'IA au sein de leur organisation. L'IA et l'automatisation sont à la fois la racine de nombreux problèmes et le cœur des solutions.

    2023 a été l'année de l'IA, mais nous pouvons prévoir que 2024 sera l'année de l'apprentissage de son exploitation et de sa régulation. Nous prévoyons également de solides budgets de cybersécurité pour 2024, ce qui, nous l'espérons, permettra d'éviter les attaques sophistiquées et d'atténuer l'immense pression qui pèse sur les RSSI.

    https://www.economiematin.fr/cybersecurite-5-tendances-2024-internet-boschung

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    1. (...) 2023 a incontestablement été l’année de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas une nouveauté, mais sa démocratisation au grand public en a fait un sujet brûlant autant dans les réunions d’ingénieurs que dans un restaurant autour d’une table entre amis. (...)

      Ce qui est appelé injustement 'intelligence' est ARTIFICELLE' ! C'est ce qui est en dictatures appelée la 'démocratie' !! où le Peuple doit FERMER SA GUEULE !! C'est ce qui est appelé à supprimer/censurer TOUS les messages scientifiques (voir 'LE VERT BAVOIR' où depuis 13 années des millions d'articles sont retirés afin que vous ne puissiez vous instruire de la vérité).

      La 'cyber-criminalité' n'a rien de criminelle (elle ne tue personne), mais est là pour entreprendre des déformations ou substitutions de données. Mais alors... pourquoi parler de crimes ??

      La cyber-criminalité n'est rien de moins que le nom réel de la 'intelligence artificielle' ! Elle est un PROGRAMME. Un programme malveillant et politique dictatoriale qui tend à se faire passer pour 'un juste propos' selon elle ! Ne soyez pas dupe !

      Bien-sûr '2024' verra naître (si cela n'est déjà fait) une 'intelligence artificielle' 'artificielle: (qui n'existe pas), un nouveau programme de 'hackers dits artificiels'. La différence est entre le net et le dark.

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  40. Trappe à bas salaires : l’employeur doit payer jusqu’à 450 euros de plus pour augmenter un salarié au smic de 100 euros

    La trappe à bas salaires en France est un effet pervers du système fiscal, décourageant l’augmentation des salaires et impactant négativement l’économie.


    le 18 novembre 2023
    Un article de Bertrand Nouel
    IREF Europe


    Qu’est-ce que la « trappe à bas salaires » ? C’est le fait d’encourager l’embauche de salariés peu productifs (peu compétents, peu expérimentés…) en abaissant, jusqu’à les supprimer, les cotisations et charges patronales qui seraient normalement prélevées sur le salaire brut. On a « en même temps » complété la rémunération des mêmes salariés avec la « prime d’activité », qui est à la charge de la CAF. Ces exonérations et ce complément n’existent que pour les bas salaires : au niveau du smic et en dégressivité jusqu’à 1,6 smic pour les exonérations, jusqu’à 1,5 smic dans le meilleur des cas pour la prime d’activité[1].

    Le problème, c’est que ces avantages considérables sont accordés sous condition de ressources, créant de la sorte un effet de seuil. L’employeur qui désire rémunérer son salarié au-delà du smic subira une très forte hausse du coût du travail. Et le salarié, perdant ses divers avantages, se retrouve avec une baisse de salaire net. Ni l’un ni l’autre n’ont donc intérêt à ce que le salaire brut augmente. Perdant-perdant : c’est la trappe à bas salaires.

    Dans cet article nous allons nous pencher un peu plus en détail sur le phénomène et ses fâcheuses conséquences. Dans un article ultérieur nous examinerons les solutions envisageables.

    Combien cela coûte-t-il d’augmenter de 100 euros le salaire net mensuel ?

    Supposons qu’un employeur veuille augmenter de 100 euros net un salarié célibataire sans enfant payé au smic (montant actuel : 1747 euros brut pour un plein temps de 35 heures hebdomadaires).

    Les calculs officiels montrent que le coût du travail se trouve alors majoré d’au moins 286 euros, voire 450 ! [2] Comment cela est-il possible ?

    Les chiffres, obtenus sur le simulateur de l’URSSAF, sont les suivants :

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  41. Mensuel en € Salaire brut SMIC Salaire net après impôts augmente de 100 € Salaire net après impôts augmente de 100 € + 55 €
    Salaire brut::::::::::::::::::::::: :::::1747 1899 1986
    Coût employeur:::::::::::::::::::::1820 2106 2270
    Salaire net après impôts:::::::1361 1461 1516
    Net perçu avec prime activité (55 €) 1416 1461 1516
    Lecture du tableau :

    La première colonne concerne un salarié payé au smic. L’employeur n’aura à acquitter que 73 euros de charges patronales, et le salarié percevra 1361 euros net après cotisations et impôts (inexistants).

    La seconde colonne suppose que l’employeur veuille augmenter son salarié de façon qu’il perçoive en net, après cotisations et impôts (ici 20 euros), 100 euros de plus que lorsqu’il était au smic (donc 1461 euros). Les charges patronales de l’employeur passeront brusquement à 286 euros, soit 213 euros de plus.

    La troisième colonne tient compte du fait que le salarié ne perçoit plus aucune prime d’activité (c’est pourquoi, malgré l’augmentation du salaire net, son revenu disponible n’a augmenté que de 45 euros). Si son employeur veut compenser cette perte afin que le salaire net augmente de 100 + 55, soit 155 euros, il devra augmenter le salaire brut de plus que 55 euros, car l’augmentation génère un surplus de cotisations et d’impôt (rappelons que la prime d’activité n’est, elle, pas imposable). Au total, le salarié recevra bien 1461+100 + 55, soit 1516 euros, mais alors, l’employeur verra le coût du travail augmenter de 450 euros.

    Finalement, dans la troisième hypothèse, le salarié n’aura gagné que 155 euros, et l’employeur devra acquitter en charges 2,9 fois plus que le gain perçu par son employé.

    Pourquoi une telle situation ?
    Tout se tient. À l’origine, la France a adopté un modèle social très généreux et coûteux, financé par des prélèvements sur le travail selon le système bismarckien (contrairement par exemple au Royaume-Uni ou surtout au Danemark où le financement se fait par l’impôt). Ce financement est principalement à la charge de l’employeur. De plus le taux horaire du smic est l’un des plus élevés d’Europe (actuellement 11,52 euros, contre 11,14 en Irlande, 11,85 en Belgique, 11,75 aux Pays-Bas, 12,00 en Allemagne ; seul le Luxembourg se détache avec 13,80 euros).

    Enfin, les 35 heures ont eu pour effet d’une part de diminuer le montant du smic mensuel pour le salarié, d’autre part de contraindre l’État à compenser pour les employeurs l’augmentation de ce smic par des exonérations de charges.

    Lorsque dans la dernière décade du siècle dernier, le chômage a fortement augmenté, il est devenu prioritaire pour l’État de le combattre, et il a estimé que les exonérations de cotisations n’étaient efficaces pour l’emploi que dans le cas des bas salaires. Dans ces conditions, l’État a dû aussi, progressivement, augmenter les exonérations de cotisations patronales. Il est maintenant presque au taquet puisque ces cotisations ne représentent plus que 2,8 % du salaire brut au niveau du smic (4 % pour l’URSSAF).

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  42. Bien entendu, cela s’est accompagné d’une perte substantielle de ressources pour la Sécurité sociale, qui l’a compensée en augmentant les cotisations pour les salariés payés au-delà de 1,6 smic.

    C’est ainsi que pour un salaire brut de 2795 euros (1,6 smic), l’employeur doit débourser 1000 euros de cotisations, soit 35,8 % du salaire brut, à comparer aux 73 euros (4 %) pour un salaire brut au smic.

    Conséquences
    Sur la compétitivité de la France

    L’écart entre le coût du travail au niveau des bas salaires (jusqu’à 1,6 smic) et celui des hauts salaires devient vertigineux. D’autant plus que la France calcule les cotisations sur la totalité du salaire ou avec un plafonnement très élevé (8 x 3666 euros pour les cotisations retraite Agirc-Arrco), contrairement au Royaume-Uni ou à l’Allemagne par exemple. C’est une réalité technique, que ceux qui fustigent les écarts de salaire en France ont tendance à oublier. Les employeurs sont malgré tout contraints de l’accepter, en raison du fort pouvoir de négociation de l’élite salariale française et de la concurrence internationale.

    Graphique 1. Comparaison France/Allemagne des coûts employeur et salaires net après impôts en fonction du salaire brut

    Source : site EuroRekruter et calculs de l’auteur

    Salaire brut annuel (€) FRANCE ALLEMAGNE
    Coût employeur Salaire net après impôts Coût employeur Salaire net après impôts

    20 964 (SMIC France) 21 840 16 332 24 947 15 430
    25 000 30 911 19 143 26 693 17 832
    50 000 70 835 34 805 59 387 31 755
    75 000 107 464 49 444 87 677 44 526
    100 000 143 193 64 082 113 385 57 144
    Lecture

    Pour un salaire brut correspondant au smic français, le coût employeur annuel est de 3107 euros supérieur en Allemagne par rapport à la France.

    Pour un salaire brut de 100 000 euros, c’est l’inverse : le coût est inférieur (de 29 808 euros) en Allemagne. Dès la barre de 25 000 euros franchie en brut, l’employeur français paie plus que l’employeur allemand.

    Pour un salaire brut de 100 000 euros, les cotisations employeur sont en France de 43 % du salaire brut, et de 14 % en Allemagne.

    Pour un salaire de 113 000 euros, l’employeur allemand paie seulement 12 % (en raison du plafonnement), alors que selon l’Insee, l’employeur français paie 43,1 %.

    Sur la situation française

    Au final, la pyramide des salaires se révèle aberrante.

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  43. On observe un tassement des salariés aux niveaux proches du smic. Des statistiques plus récentes ne sont pas disponibles, mais en 2021, on sait que 18,6 % des salariés percevaient un salaire mensuel net inférieur à 1500 euros, et 30,8 %, entre 1500 et 2000 euros – soit près de la moitié des salariés français en dessous de 2000 euros.[3]
    Au niveau des salaires moyens, seuls 19 % des salariés disposent d’un salaire compris entre 2000 et 2500 euros. Il est difficile pour eux de négocier des augmentations, en raison de l’effet de seuil que constitue la brutale hausse des charges patronales au-delà de 1,6 smic.
    Ne pas oublier que le smic est indexé sur le coût de la vie, mais non les salaires supérieurs. Bien qu’il soit difficile de trouver un consensus sur le montant actuel du salaire médian (50 % gagnent moins, 50 % gagnent plus), il semble qu’on soit aux environs de 2100 euros, ce qui induit un rapport de 65,8 % entre smic et salaire médian. Mieux, si l’on ajoute la prime d’activité, le rapport passe à 80 %, ce qui n’incite guère les salariés à se former ni à tenter d’améliorer leur rémunération. On en voit d’ailleurs refuser des augmentations, voire la conversion de leur CDD en CDI.
    Au niveau des hauts salaires, le coût du travail pour l’employeur devient prohibitif, engendrant notamment une « fuite des cerveaux ».

    Inutile de préciser que le problème du financement des régimes sociaux devient de plus en plus aigu. Avec près de la moitié des salariés qui perçoivent en 2021 une rémunération ne dépassant pas 2000 euros, le poids des exonérations sur les bas salaires est en croissance continue.

    Notes

    1.On considère ici avec l’URSSAF que la CSG et la CRDS sont des cotisations et non des impôts, contrairement à la règle fiscale française, mais conformément à la nomenclature de la CEE.

    2.Les salariés rémunérés autour du smic peuvent avoir droit à divers avantages sociaux en fonction de leurs ressources et de leur situation de famille. Nous n’en avons pris aucun en compte dans notre exemple de célibataire sans enfant, exception faite de la prime d’activité, non imposable et versée par l’État, qui n’impacte pas le coût pour l’employeur.

    1] Le calcul est compliqué car il tient compte de la situation de famille, et la prime n’est due que si le salarié ne dispose que de revenus professionnels. Le montant de la prime est d’au minimum 595 euros.

    [2] Exemple choisi par François Lenglet.

    https://www.contrepoints.org/2023/11/18/467255-trappe-a-bas-salaires-lemployeur-doit-payer-jusqua-450-euros-de-plus-pour-augmenter-un-salarie-au-smic-de-100-euros

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  44. Encore des nouvelles du Japon : le yen face à l’euro et au dollar


    le 17 novembre 2023


    La semaine dernière je suis allé m’alimenter en yens dans un machine de Seven Bank et avec 67,5 euros j’ai pu retirer 10000 yens. Ce 17 novembre j’ai à nouveau retiré des yens dans le même distributeur et j’ai retiré les mêmes 10000 yens avec 64,53 euros en négligeant les frais de transaction et de change et d’effectuer un calcul du taux de change à la décimale près.

    - voir doc sur site -

    La chute du yen par rapport au dollar et à l’euro continue donc pour le plus grand plaisir de toutes les entreprises japonaises orientées vers l’exportation. Ce n’est pas le cas des entreprises européennes qui sont pénalisées à l’export par la haute tenue de l’euro face aux devises des pays importateurs. Cet état de fait va tarir les carnets de commande de ces entreprises déjà pénalisées par le prix de l’énergie artificiellement gonflé dans le cadre du marché européen de l’énergie, une stupidité de la Commission européenne. À croire que les fonctionnaires hors sol à la tête de l’Europe n’ont rien compris aux mécanismes basiques de l’économie.

    Les amateurs de découverte d’un pays fascinant, où il n’y a pas de rats dans les rues puisque les bouches d’égouts ont été pensées afin que ces infects animaux ne puissent pas pénétrer dans les égouts, où aucun papier gras ne traine dans les rues, ni même de feuilles mortes, du moins dans les quartiers résidentiels, ces amateurs de découverte devraient se précipiter au Japon pour constater qu’il s’agit vraiment du pays le plus civilisé du monde suivi par la Corée et Taïwan qui, je le rappelle ici, furent occupés pendant de nombreuses années par le Japon. Il est vrai que l’hiver arrive et que l’un des meilleurs moments pour se rendre dans le pays du soleil levant est la période de la floraison des cerisiers (« Anami ») qui correspond au début du printemps … Aller pique-niquer sous les frondaisons des cerisiers avec un parterre rose de pétales laisse un souvenir qui ne peut être oublié.

    Venez au Japon : vous séjournerez presque à moitié prix alors que l’inflation y est négligeable et le taux directeur de la BoJ, 0,75 % le plus bas des pays développés, est à peu près égal au tiers de l’inflation courante hors prix des denrées alimentaires importées depuis le Chili, le Mexique ou l’Australie. Je citerai encore deux paramètres économiques qui aident les citoyens dans leur vie quotidienne : l’Etat japonais subventionne à hauteur de 50 % toutes les sources d’énergie, gaz et carburants (1 litre d’essence coûte l’équivalent de un euro, alors que dans un pays comme la France les carburants sont surtaxés. Le deuxième point est le taux de chômage inférieur à 3 % de la population active élargie puisque l’âge légal de la retraite est confiée à ceux qui sont concernés c’est-à-dire que des « vieux » encore valides trouvent toujours un petit emploi. Il est évident que les analystes économiques européens se trompent systématiquement lorsqu’ils parlent sur les plateaux des médias du Japon. La dette japonaise n’est pas un problème préoccupant pour ce pays puisque la BoJ a fusionné avec le Trésor et le circuit de la monnaie est en quelque sorte une boucle ce qui conduit le gouvernement de Tokyo à disposer d’un outil pour réguler l’inflation en modulant la masse monétaire circulante.

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  45. Pour conclure cette réflexion je citerai une anecdote linguistique. Dans l’argot français le mot « mousmé » est utilisé pour désigner une fille quelconque avec une connotation éventuellement péjorative voire sexuelle. Ce mot d’origine japonaise se prononce moussou-mé (ムスメ) et il est utilisé par un père de famille pour désigner sa fille tandis que le terme moussou-ko (ムッソウコ) désigne son fils. Un oncle ou un grand-père n’utilisent pas ces mots inappropriés pour eux. Les insertions en japonais ont été trouvées avec un traducteur automatique.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/11/17/encore-des-nouvelles-du-japon-le-yen-face-a-leuro-et-au-dollar/

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  46. Usurpation d’identité : protégez-vous !

    L’usurpation d’identité, menace notre sécurité personnelle et financière. Cet article dévoile les rouages de ce délit, ses conséquences et les stratégies efficaces pour s’en prémunir et y faire face.


    Par Rédaction
    le 18 novembre 2023 à 12h30


    L'usurpation d'identité : un délit aux conséquences gravissimes

    L'usurpation d'identité est une réalité alarmante dans notre société numérisée. Elle se définit comme l'utilisation non autorisée de données personnelles d'autrui, souvent dans le but de nuire ou de tirer un avantage illégitime. Les conséquences peuvent être importantes : atteinte à la réputation, pertes financières, ou même des accusations criminelles injustifiées. En France, ce délit est sévèrement puni, pouvant entraîner jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.

    Les méthodes des usurpateurs sont diverses, allant du piratage informatique à l'ingénierie sociale. Ils peuvent se faire passer pour des organismes de confiance pour extorquer des informations sensibles. La vigilance est donc de mise, surtout dans un environnement où les interactions numériques sont omniprésentes.

    Prévention : votre premier bouclier

    La prévention est la clé pour se protéger de l'usurpation d'identité. Il est crucial de ne jamais divulguer d'informations sensibles (mots de passe, numéros de sécurité sociale, etc.) de manière imprudente. L'utilisation de mots de passe complexes et uniques pour chaque compte est fortement recommandée. De plus, il est essentiel de vérifier régulièrement les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne.

    Un autre conseil important est de marquer les copies de documents d'identité transmis, en y inscrivant le motif, la date et le destinataire. Cette pratique simple peut empêcher la réutilisation frauduleuse de vos documents. Enfin, la destruction sécurisée de documents contenant des informations personnelles est un geste simple mais efficace pour prévenir le vol d'identité.

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  47. Face à l'usurpation : réagir efficacement

    Si vous êtes victime d'usurpation d'identité, la réaction rapide est essentielle. Collectez toutes les preuves possibles et contactez immédiatement les autorités compétentes. Déposer une plainte est une étape cruciale, tout comme informer les établissements bancaires et financiers concernés. Il est également conseillé de faire annuler et renouveler vos pièces d'identité compromises.

    En cas de conséquences financières, contactez la Banque de France pour signaler les faits et vérifier l'existence éventuelle de comptes ou de crédits ouverts frauduleusement à votre nom. La vigilance et une action rapide peuvent grandement limiter les dommages causés par ce délit.

    https://www.economiematin.fr/usurpation-juridique-protection-identite

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  48. Plus fort recul du pouvoir d’achat en 25 ans

    L’Insee rapporte une réalité économique inquiétante pour les travailleurs du secteur privé en France. En 2022, malgré une hausse notable des salaires en euros courants de 4,2 %, l’inflation a entraîné un recul du pouvoir d’achat net moyen de 1%.


    Par Rédacteur
    18 novembre 2023 à 12h00


    Le salaire moyen des femmes est 394 euros inférieur à celui des hommes.

    Cette baisse, « la plus forte » des 25 dernières années, souligne les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés les salariés malgré les apparences de reprise économique. L'étude met en lumière des disparités significatives, notamment le maintien du pouvoir d'achat pour les salariés au Smic, et une disparité entre les genres persistante, les femmes gagnant en moyenne 14,1 % de moins que leurs homologues masculins.

    Impact de l'inflation sur les salaires

    Les données de l'Insee révèlent une réalité paradoxale pour les salariés du secteur privé en France. Les salaires en euros courants ont connu une augmentation notable de +4,2 % en 2022, mais qui ne compensent pas la hausse de l'inflation, qui atteint +5,2 %, et provoquent un recul du pouvoir d'achat net moyen, ajusté en euros constants. « En 2022, le salaire net moyen en euros constants des salariés du privé a ainsi diminué de 1 %, le plus fort recul observé sur les 25 dernières années, hormis les évolutions en trompe-l’œil pendant la crise sanitaire », indique l’Insee dans une étude publiée mercredi 8 novembre 2023.

    Ce constat met en lumière la complexité des défis économiques auxquels sont confrontés les travailleurs, malgré les apparences de croissance salariale.

    Maintien du pouvoir d'achat pour les salariés au Smic
    L'étude souligne que, malgré ce recul généralisé du pouvoir d'achat, les salariés au Smic ont réussi à maintenir leur niveau de vie. « Seul le pouvoir d’achat des plus bas salaires s’est maintenu, du fait des revalorisations du Smic à hauteur de l’inflation », souligne l’Insee.

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  49. Concernant les données sur les niveaux de revenus, l’Insee montre que, l’année dernière, un salarié du secteur privé a gagné « en moyenne 2 630 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) ». Le salaire médian n’est en revanche que de 2 091 euros par mois en équivalent temps plein– ce qui signifie que la moitié des salariés du privé touchent moins que cette somme. L'écart considérable de 20,5 % entre le salaire médian et le salaire moyen souligne une concentration des salaires dans la partie inférieure de la distribution et, mécaniquement, quelques très hauts salaires faisant gonfler la moyenne – soit une répartition particulièrement inégalitaire des revenus disponibles.

    Disparités de genre persistantes

    L'étude met également en évidence les inégalités persistantes entre les genres sur le plan salarial. Les femmes, souvent surreprésentées dans les tranches inférieures de la distribution des salaires, gagnent en moyenne 14,1 % de moins que les hommes en équivalent temps plein. Bien que cet écart ait diminué de 0,7 point par rapport à 2021 et de 6,8 points depuis 2008, la disparité persiste. Ces données soulignent la nécessité continue d'actions visant à réduire les écarts salariaux entre les genres et à promouvoir l'équité au sein du marché du travail.

    Ces données inquiétantes de l'Insee mettent en lumière une réalité économique complexe pour les travailleurs du secteur privé en France. Il est impératif que les décideurs politiques, les entreprises et les acteurs sociaux collaborent pour élaborer des politiques et des pratiques salariales équitables. Cela inclut non seulement l'alignement des salaires sur l'inflation, mais également des initiatives ciblées pour améliorer les conditions salariales dans les tranches inférieures et réduire les disparités entre les genres.

    https://www.economiematin.fr/pouvoir-achat-salaire-secteur-prive-baisse

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  50. « Personne ne voudra de l'énergie solaire » : la Californie réduit les subventions à l'énergie solaire sur les toits, portant un coup dur à l'industrie « verte »


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 17 NOVEMBRE 2023 - 23H20


    Environ sept mois après avoir embêté les propriétaires californiens avec une réduction de 75 % des tarifs payés pour l’énergie réinjectée dans le réseau, l’État doré s’en prend également aux propriétaires d’appartements, de fermes et d’écoles, rapporte Bloomberg.

    Lors d'un vote unanime jeudi de la Commission des services publics de Californie, avec un vote de 5 contre 0, ceux qui souhaitent installer de l'énergie solaire dans les écoles, les immeubles d'habitation et les fermes recevront également moins de crédits pour exporter de l'électricité vers le réseau. Cela s’ajoute aux défis auxquels est confrontée l’industrie solaire, qui est déjà aux prises avec des taux d’intérêt élevés et une demande en baisse.

    Selon les nouvelles règles, les catégories susmentionnées, ainsi que les zones commerciales et autres installations où se trouvent plus d'un compteur électrique sur le même site, recevront moins d'argent des services publics en échange de l'excédent de production solaire.

    "Cette (nouvelle règle) les oblige à vendre à bas prix et à acheter à prix élevé", a déclaré Bernadette Del Chiaro, directrice exécutive de la California Solar & Storage Association, au journal local CalMatters, avertissant: "Personne ne se lancera dans l'énergie solaire dans ce cadre".

    Cette décision nuirait au nouveau développement solaire et pourrait entraîner de futurs licenciements. Cela ajoute encore plus de pression sur l’industrie solaire, aux prises avec des ventes en baisse et des taux d’intérêt élevés qui ont rendu les systèmes solaires sur les toits moins abordables.

    Cette décision constitue un revers pour les entreprises solaires aux prises avec une baisse de leurs ventes, car les taux d’intérêt plus élevés rendent les consommateurs moins disposés à financer des systèmes solaires sur les toits. En outre, la Californie – le plus grand marché solaire – a réduit en avril les incitations à l’installation dans les maisons afin de garantir un partage équitable des coûts de fonctionnement des réseaux électriques.

    Cette décision s’est avérée dévastatrice pour l’industrie solaire sur les toits de l’État, a déclaré Bernadette Del Chiaro, directrice exécutive de la California Solar & Storage Association. Le groupe professionnel a déclaré que ses membres ont signalé une baisse de 80 % de leurs ventes depuis la décision et prévoient une perte d’environ 20 % des emplois solaires en Californie d’ici le début de l’année prochaine. -Bloomberg

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  51. SunPower Corp., Sunnova Energy International Inc., Enphase Energy Inc. et SolarEdge Technologies Inc. comptent parmi les plus grandes sociétés solaires opérant en Californie. Les actions de ces sociétés se sont effondrées cette année.

    - voir graph sur site -

    Et comment la Californie envisage-t-elle d'éradiquer les combustibles fossiles grâce à « l'énergie verte » pour atteindre ses objectifs d'électricité 100 % sans carbone d'ici 2045 si elle n'encourageait pas le nouveau développement solaire ?

    https://www.zerohedge.com/commodities/no-one-will-want-solar-california-cuts-rooftop-solar-subsidies-blow-green-industry

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  52. Les Occidentaux sont-ils vraiment dépendants de l’uranium russe ?

    Dans le contexte géopolitique actuel, la question de la dépendance de l’Europe et des États-Unis à l’uranium russe refait surface. Mais pour Michel Gay, cette dépendance est un mythe. Explications.


    19 novembre 2023
    Michel Gay


    Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques mises en place contre la Russie ont épargné l’uranium. Serait-ce à cause d’une trop grande dépendance ? Mais de quoi parle-t-on ? Que place-t-on sous le vocable « uranium » ? Qui est dépendant de qui et de quoi ?…

    Les États-Unis voudraient bien se substituer à la Russie, ce qui changerait simplement la dépendance de l’Europe à un autre pays… comme pour le gaz !

    De quoi s’agit-il ? Il y a uranium et… uranium

    Il existe au moins cinq types d’uranium.

    Commençons par le début : l’uranium naturel (Unat, issu du sous-sol) contient 99,3 % d’uranium 238 (U238) et 0,7 % d’uranium 235 (U235). Cet Unat est converti en combustible pour les réacteurs en l’enrichissant (UE) (en général jusqu’à environ 5 %), ce qui appauvri le reste de l’uranium appelé… uranium appauvri (Uapp). À noter que ce combustible est peu radioactif (il se manipule à la main) avant d’avoir été utilisé dans un réacteur.

    Après avoir été utilisé quelques années dans les réacteurs, la France a fait le choix de retraiter son combustible « usé » radioactif. Elle sépare donc les déchets des matières valorisables, ce qui a permis de réduire considérablement le volume des déchets à traiter.

    Les déchets (les produits de fission et les « actinides mineurs ») représentent 5 % du combustible initial. Ils sont conditionnés dans des matrices de verre pérennes appelées à être stockées pour toujours dans des couches géologiques (stockage géologique).

    Les matières réutilisables ultérieurement (95 %), c’est-à-dire le plutonium (Pu) et l’uranium restant après traitement (URT) sont réutilisables en réacteur surgénérateur RNR de quatrième génération, ou dans certains réacteurs actuels.

    Cette politique de recyclage pratiquée depuis longtemps pour les combustibles nucléaires usés permet, ou permettra, la valorisation énergétique de 95 % (!) des matières initialement présentes.

    URT, URE, et Russie

    Cette URT obtenu après le traitement des combustibles usés contient encore davantage d’U235 fissile (environ 1 %) que l’Unat initial (0,7 %). Il est donc tentant de l’enrichir une nouvelle fois pour obtenir de nouveau un combustible avec cet uranium réenrichi (URE).

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  53. Or, au début, la France ne mettait pas encore en œuvre la technique nécessaire pour convertir l’URT en URE car elle enrichissait l’uranium par diffusion gazeuse, ce qui rendait quasiment impossible cette opération.

    Une partie de l’URT a donc été envoyée en Russie (qui utilisait la technique d’ultracentrifugation permettant cette conversion compétitive) pour y être à nouveau enrichi et permettre une nouvelle utilisation en réacteur.

    Conformément aux pratiques internationales pour de ce type de contrats, la Russie renvoyait l’URE et conservait l’Uapp issu de l’URT, matière nucléaire valorisable (et non un déchet nucléaire), en particulier dans la filière des surgénérateurs à neutrons rapides de quatrième génération (RNR).

    Les arrière-pensées des États-Unis

    La dépendance des Européens au combustible nucléaire russe inquiétait les États-Unis en mars 2023.

    Ils s’inquiètent hypocritement aujourd’hui de leur propre dépendance car ils « découvrent » qu’environ 20 % du combustible utilisé dans leur parc de réacteurs nucléaires sont fournis par des contrats d’enrichissement conclus avec des fournisseurs russes. Cette dépendance toute relative a limité la chaîne d’approvisionnement nucléaire américaine en déversant de l’uranium enrichi bon marché sur les marchés mondiaux…

    La Russie, qui contrôle près de 50 % de la capacité mondiale d’enrichissement, gêne aujourd’hui les États-Unis. Ces derniers se verraient bien demain prendre sa place, notamment en Europe, après avoir longtemps délaissé le nucléaire au profit du charbon et du gaz.

    Actuellement, L’Europe achète cher une profusion de gaz de schiste américain liquéfiée et acheminée par méthanier à travers l’Atlantique pour compenser l’arrêt des livraisons russes…

    Les États-Unis livrent aussi du charbon à l’Allemagne qui se fait passer pour vertueuse avec l’affichage de son Energiewende de plus en plus catastrophique fondée sur des éoliennes et des panneaux photovoltaïques aux productions fatales et intermittentes.

    Le chef de la diplomatie américaine (le secrétaire d’État américain Antony Blinken), s’est réjoui en avril 2023 à Bruxelles des mesures prises par l’Union européenne pour réduire sa consommation de gaz russe. Il s’est aussi surtout félicité que les États-Unis soient devenus… le premier fournisseur des 27 pays européens en gaz naturel liquéfié (GNL) qui ont plus que doublé (+140 % en un an) et qui représentent 40 % du gaz importé par bateau en Europe.

    Les États-Unis souhaitent, bien sûr, que les liens énergétiques de l’Union européenne avec la Russie se distendent encore davantage ! Ils pressent maintenant les Européens de réduire leurs achats d’équipements et de combustibles nucléaires russes et de diversifier leurs approvisionnements en uranium, de préférence en se fournissant… aux États-Unis.

    La France serait « sous emprise » russe ?

    Malgré le conflit en Ukraine, les relations commerciales continuent dans le domaine nucléaire entre l’Union européenne, notamment la France, et la Russie, car chacun y trouve son compte. Les achats de combustible et de technologie nucléaires russes par l’Union européenne ont même atteint en 2022 leur plus haut niveau depuis trois ans, tandis que, par exemple, la France vend des turbines Arabelle pour équiper les centrales électriques nucléaires russes en construction.

    Toutefois, la France ne dépend pas stricto sensu de la Russie pour le bon fonctionnement de ses centrales nucléaires (elle n’a pas les mains liées).

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  54. Selon le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher :

    « La France ne se fournit pas en Russie pour son approvisionnement en uranium naturel ou la préparation du combustible, comme cela est sous-entendu à tort par Greenpeace. […] Nous ne sommes dépendants d’aucun site, d’aucune société et d’aucun pays. […] Les sanctions doivent avoir un impact sur l’économie du pays visé. Or, des sanctions sur la filière nucléaire généreraient un impact modeste sur la Russie. À l’inverse, la résiliation des derniers contrats subsistants qui portent sur le retraitement de combustibles générerait des indemnités plus avantageuses pour la Russie que leur poursuite a minima ».

    Et comme toute société commerciale, la compagnie russe Rosatom ne fait pas de cadeau. Elle réclame trois milliards d’euros au groupe énergétique finlandais Fennovoima, qui a mis fin unilatéralement à leur projet commun de la centrale Hanhikivi-1, en mai 2022. Un tribunal international chargé des différends commerciaux a donné raison au groupe russe : il y a bien eu rupture de contrat.

    De son côté, la société EDF a diversifié ses sources géographiques et ses fournisseurs en combustible nucléaire, et continue de le faire. Selon son PDG Luc Rémond, elle ne dépend pas de la Russie pour faire fonctionner ses réacteurs nucléaires, même si ce pays est un partenaire commercial important.

    EDF indique qu’elle « applique strictement toutes les sanctions internationales tout en respectant les engagements contractuels pris ». EDF n’a « acheté aucun uranium naturel extrait de mines russes, ni de services de conversion de l’uranium naturel en Russie en 2022, ni augmenté sa part d’enrichissement de son uranium naturel non russe réalisé en Russie en 2022 par rapport à 2021 ».

    Petits producteurs d’uranium naturel au niveau mondial, la Russie est en revanche active et compétitive pour enrichir l’Unat en U235 (UE ou URE à partir d’URT) et pour le transformer en combustible nucléaire dont elle détient environ 40 % du marché mondial.

    Plus de trente pays achètent tout ou partie de leur combustible nucléaire à la Russie. La France a acheté environ un tiers de son uranium enrichi à la Russie en 2022 car c’était plus économique, mais elle peut en acheter ailleurs et / ou augmenter sa propre production.

    Et même les États-Unis ont acheté 28 % de leur combustible nucléaire à la Russie en 2021.

    Cette dépendance commerciale explique, en partie, pourquoi l’énergie atomique ne fait pas partie des sanctions internationales contre la Russie.

    La Commission européenne, encouragée par l’Allemagne (qui ne manque pas d’air après avoir presque tout misé sur le gaz russe…), les pays Baltes, la Pologne, la Finlande, la République tchèque, voulaient inclure le nucléaire dans l’embargo, mais la présidente Ursula von der Leyen a abandonné l’idée. La Hongrie a indiqué qu’elle mettrait son veto : elle dépend du nucléaire russe pour 50 % de son électricité, et la centrale de Paks (où deux nouveaux réacteurs sont en construction) appartient aux Russes.

    Or, l’unanimité des 27 États membres est requise sur cette décision.

    Les Européens importent pour 200 millions d’euros d’uranium de Russie chaque année. Avec la pression sur les autres sources énergétiques, les importations ont même augmenté en 2022 : +72 % pour la Slovaquie, par exemple.

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  55. Se passer de l’uranium russe ?

    La filière industrielle nucléaire mondiale et quelques pays commencent à réinvestir pour se passer de l’uranium enrichi russe. La faible demande d’uranium ces dernières années avait conduit à fermer des mines et à ne pas investir dans les centrifugeuses (ultracentrifugation) servant à convertir l’uranium en combustible.

    Mais (rappel) la Russie détient aujourd’hui plus de 40 % du marché mondial de l’uranium enrichi. Se passer d’elle prendra du temps. Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et quelques Européens commencent à vouloir développer des alternatives de long terme qui nécessitent des investissements importants.

    Les exportations d’uranium enrichi rapportent environ un milliard d’euros par an à la Russie. C’est peu au regard du pétrole et du gaz qui représentent 200 milliards d’euros.

    Cependant, le nucléaire a une dimension plus géostratégique que commerciale.

    La Russie est actuellement le plus grand constructeur au monde avec 26 réacteurs en chantier dans dix pays sur les 58 en construction dans le monde qui compte 438 réacteurs en service à ce jour. Elle vend des centrales clés en main (Akkuyu en construction en Turquie ou Paks en Hongrie) et assujettit, par contrat, les pays acheteurs à ses services pour une longue durée (environ un siècle), de la construction au démantèlement, avec une exploitation des réacteurs de 60 à 80 ans.

    Le Département américain de l’énergie (DOE) développe depuis quelques mois un programme d’enrichissement supplémentaire d’uranium.

    En janvier 2023, la société ConverDyn a reçu quatorze millions de dollars pour convertir de l’uranium en combustible pour les 92 réacteurs nucléaires américains. Elle va réouvrir l’usine située à Metropolis, dans l’Illinois, fermée en 2017 à cause de la concurrence russe.

    Depuis janvier 2023, le Royaume-Uni a débloqué 80 millions d’euros pour les industriels qui veulent rendre l’énergie britannique totalement indépendante de la Russie.

    Souveraineté nucléaire pour la France et les États-Unis

    En France, Orano espère aussi capter une part du marché si les dirigeants politiques décident de mettre la Russie au ban des nations. Le groupe vient d’annoncer une extension de son usine d’enrichissement d’uranium au Tricastin (Drôme), afin d’augmenter de 30 % ses capacités de production.

    Framatome vient également de signer un accord avec la Bulgarie pour approvisionner une de ses centrales.

    Les États-Unis et l’Union européenne sont tout à fait capables de couvrir les besoins actuels du parc nucléaire mondial. Mais ce sera long.

    Pour Orano, par exemple, aucun uranium supplémentaire ne sortira du site du Tricastin avant 2030.

    EDF a approuvé en 2018 la relance d’une filière robuste et compétitive pour convertir en URE 94 % de l’URT de son parc. Mais là aussi, plusieurs années seront nécessaires.

    La dépendance forte à la Russie de quelques pays en Europe de l’Est, telle la Hongrie, est effectivement une réalité pour le fonctionnement de leurs centrales nucléaires (de construction russe) et pour leur approvisionnement en combustible nucléaire.

    En revanche, cette dépendance est un mythe pour la France et les États-Unis (une fakenews d’antinucléaires pour décrédibiliser le nucléaire ?). Ces deux pays maîtrisent leur propre technologie, disposent de stocks importants d’uranium et de combustible (plusieurs années), ont diversifié leurs partenaires depuis longtemps, et peuvent s’approvisionner facilement ailleurs dans le monde.

    https://www.contrepoints.org/2023/11/19/467194-les-occidentaux-sont-ils-vraiment-dependants-de-luranium-russe

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