Loi sur la protection du climat : « Une porte ouverte à la dictature écologique » (votation suisse du 18 juin 2023)
29.05.2023 www.kla.tv/26176
Le 18 juin 2023, les électeurs suisses pourront se prononcer, entre autres, sur la « loi sur la protection du climat ». L'article 3, alinéa 1 de la loi stipule : « La Confédération veille à ce que l'effet des émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine en Suisse soit nul d'ici à 2050... ». Selon le livret de vote, la loi ne prévoit certes pas de nouvelles interdictions, mais selon les opposants à la loi, la question se pose de savoir comment atteindre l'objectif net zéro d'ici 2050 sans interdictions. C'est pourquoi la loi est également qualifiée par les opposants de « porte ouverte à une dictature écologique ». Avec cette loi, le Conseil fédéral obtiendrait une procuration générale pour imposer, par exemple, une interdiction totale des chauffages au mazout et au gaz, ainsi que des voitures à essence et diesel.
Les coûts d'une transformation de l'approvisionnement énergétique suisse des combustibles fossiles vers l'électricité coûteraient cher aux contribuables. Selon une étude de l'Association suisse des banquiers, ils s'élèveraient à 387 milliards de francs suisses. Si ces calculs et ces craintes devaient s'avérer exacts, les électeurs suisses approuveraient, en cas de OUI, leur propre appauvrissement et une mise sous tutelle supplémentaire. Écoutez dans cette émission quelques raisons de voter NON à cette loi.
La politique de protection du climat repose sur une thèse douteuse.
Rares sont ceux qui remettent en question le changement climatique global, car il est prouvé que le climat a déjà changé à de nombreuses reprises. Mais il n'est pas du tout certain que le changement climatique soit essentiellement dû à l'homme. Parmi toutes les publications scientifiques à ce sujet, seules 0,54 % attribuent à l'homme la responsabilité principale. En revanche, dans 99,46 % de toutes les publications, cette hypothèse n'est pas admise. Pourtant, la politique de protection du climat se base sur cette thèse. L'Allemagne, par exemple, devra donc payer des taxes de plus en plus élevées sur le gaz carbonique, abandonner complètement l'extraction du charbon et renoncer aux combustibles fossiles. Elle devra construire des installations à énergie solaire et des éoliennes à grande échelle et remplacer les véhicules à essence et diesel par des voitures électriques. Il s'agit d'une attaque massive contre l'industrie clé de l'Allemagne. Aujourd'hui, les ménages allemands paient le deuxième prix le plus élevé au monde pour l'électricité : 48,9 centimes par kWh. En Suisse, ce prix est désormais de 21,6 centimes. Avec la « loi sur la protection du climat » suisse, l’évolution ira dans la même direction qu'en Allemagne et... les coûts seront répercutés sur les citoyens. Sur la base d'une thèse hautement contestable, la politique de protection du climat mènera de plus en plus à l'appauvrissement !
La modification du titre de la loi induit-elle en erreur ?
Selon le « Comité du NON », le titre même de la loi attire l'attention. Ainsi, la majorité du centre-gauche au Parlement suisse a modifié le titre de la loi au dernier moment, avant le vote final. La « loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat » est devenue la « loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat, l'innovation et le renforcement de la sécurité énergétique ». Il s'agit d'une étiquette trompeuse. Actuellement, environ 60 % des besoins en énergie sont couverts par le gaz, les combustibles pétroliers et les carburants. La loi sur la protection climatique prévoit de s'en écarter et de remplacer les besoins par de l'électricité. Une grande importance doit être accordée aux énergies renouvelables telles que le solaire et les éoliennes. Le Comité du NON estime que cela est totalement irréaliste et qu'il ne peut donc pas être question de renforcer la sécurité énergétique. C'est pourquoi le Comité du NON qualifie ce projet de « loi sur la consommation d'électricité ». Professeur de l'EPFZ : « L'énergie sera nettement plus chère »
Selon les partisans de la loi sur la protection du climat, les énergies renouvelables - et notamment l'électricité solaire - seraient moins chères. Le professeur de l'EPFZ Andreas Züttel contredit cette projection. Il s'agit d'une « illusion répandue par la branche solaire ». D'une manière générale, Züttel affirme que « l'énergie sera nettement plus chère si nous remplaçons le pétrole, le gaz et les centrales nucléaires ». Son étude complète de l'EPF montre que les coûts énergétiques par personne et par an pourraient passer de 3 000 francs suisses aujourd'hui à 9 600 francs. Ce chiffre est confirmé par un communiqué de presse de la Confédération. De nombreuses familles, entreprises artisanales et agricoles ne pourraient pas assumer une telle explosion des prix. Les éoliennes détériorent le bilan gaz carbonique
Pour rappel : un développement massif des installations éoliennes devrait notamment permettre à la Suisse d'atteindre la « neutralité climatique » d'ici 2050. Mais qu'en est-il du bilan gaz carbonique des éoliennes ? L'association « Paysage libre suisse » écrit à ce sujet dans une fiche d'information sur le bilan gaz carbonique des éoliennes : « Si on tient compte des conditions peu écologiques de leur fabrication, de leur construction et de leur recyclage, l'installation d'éoliennes est nuisible au climat. Les éoliennes sont fabriquées à l'étranger. Pour les installer en Suisse, il faut transporter sur de longues distances des composants aux dimensions gigantesques. Une seule éolienne pèse plusieurs milliers de tonnes. Selon une étude demandée par l'OFEV, les émissions totales de gaz carbonique pendant toute la durée de vie des éoliennes - rapportées à la quantité d'électricité produite - sont 4 fois plus élevées que celles des centrales hydrauliques au fil de l’eau et également supérieures à celles de l'énergie nucléaire. L'installation d'éoliennes en Suisse entraînera donc une détérioration du bilan gaz carbonique. »
Le lobby de l'énergie éolienne financé par l'Office fédéral
L'association « Suisse Eole » a pour objectif de faire progresser l'énergie éolienne en Suisse. Outre les cotisations importantes de ses membres, des fonds fédéraux complètent son financement. De 2001 à 2015, « Suisse Eole » a reçu 7,3 millions de francs suisses de l'Office fédéral de l'énergie ! « Suisse Eole » est notamment chargée par l'Office fédéral de l'énergie « d'aider les journalistes, de réaliser des mesures des vents et de convaincre les politiciens ainsi que les autorités régionales ». Elle devra également présenter l'énergie éolienne comme « bon marché, acceptable, rentable et belle ». Si un office fédéral cofinance un lobby industriel, ne faudrait-il pas parler de népotisme ou, de copinage ?
Voulez-vous, chers électeurs suisses, prendre le risque que le Conseil fédéral puisse exiger à lui tout seul des mesures extrêmes ? Il s'agirait par exemple d'assainir des maisons à grands frais, de remplacer les chauffages à mazout et à gaz qui fonctionnent ou d'interdire les voitures à essence et diesel. Il faut en outre s'attendre à une augmentation massive des besoins en électricité et à des milliers de francs de coûts supplémentaires par ménage et par an ! Si vous ne voulez pas prendre ce risque, alors, le 18 juin 2023, rejetez clairement cette prétendue « loi sur la protection du climat » en votant NON ! Vous trouverez l'argumentaire détaillé « NON à la loi sur le gaspillage de l’électricité sous le lien suivant » : https://crise-energie-non.ch/
de Martin B./brm. Sources / Liens : Nouvelles du comité interpartis contre la loi sur la consommation d'électricité https://crise-energie-non.ch/
Informations de l'Office fédéral de l'environnement sur la loi https://www.bafu.admin.ch/bafu/de/home/themen/klima/dossiers/klimaschutzgesetz.html
Les véritables objectifs des Verts : « Avec la dictature du climat vers un nouvel ordre mondial » Émission Kla.TV du 19 septembre 2021 www.kla.tv/19919
Markus Fiedler dans une rubrique d’invité sur le consensus à 97% des scientifiques qui n'a jamais existé www.anti-spiegel.ru/2020/klimawandel-die-97-einigkeit-unter-wissenschaftlern-die-es-nie-gegeben-hat/
Exemple dissuasif de la transition énergétique de l'Allemagne https://stromfresser-gesetz-nein.ch/abschreckendes-beispiel-deutschland/
Bulletin d'information du comité NON du 23 mars 2023 : https://stromfresser-gesetz-nein.ch/nesletter-das-stromfresser-gesetz-ist-ein-angriff-auf-die-schweiz/
Article du conseiller national UDC et politicien de l'énergie Christian Imark https://stromfresser-gesetz-nein.ch/60-prozent-des-energieverbrauchsmit-strom-ersetzen-verantwortungslos/
Newsletter du comité NON du 11 mai 2023 : https://stromfresser-gesetz-nein.ch/energie-sicherheit-zerstoeren-stromfresser-gesetz-nein/
Communiqué de presse : Combien coûte une Suisse neutre en CO2 ? https://www.admin.ch/gov/de/start/dokumentation/medienmitteilungen.msg-id-87241.html
Article de l'association UTR /Environnement/Technique/Droit/ du 25 avril 2021 https://www.ad-infinitum.online/2021/04/25/welches-klima-soll-eigentlich-geschuetzt-werden-und-kann-man-klima-ueberhaupt-schuetzen/
Fiche d'information sur l'énergie éolienne n° 18 de l'Association suisse pour un paysage libre https://www.paysage-libre.ch/de/windenergie/factsheets/#18
Fiche d'information sur l'énergie éolienne n° 32 de l'Association Paysage Libre Suisse https://www.paysage-libre.ch/de/windenergie/factsheets/#32
Académie russe des sciences : le changement climatique n'est pas d'origine humaine
30 mai 2023 par Thomas Oysmuller
Une nouvelle décision de l'Académie russe des sciences pourrait avoir des conséquences considérables sur la politique internationale. Selon de nouvelles recherches, le réchauffement climatique n'est pas causé par l'homme. Au lieu de cela, la raison devrait être trouvée à l'intérieur de la terre. Les résultats seront désormais également présentés à Poutine. Jusqu'à présent, la Russie fait également partie de l'alliance mondiale "NetZero".
Jusqu'à présent, la Russie a été sur la ligne de l'ONU sur la question de savoir si le changement climatique est réellement d'origine humaine. La Fédération de Russie a signé et ratifié le Protocole de Montréal, le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris sur la protection du climat à partir de 2015. Mais maintenant, l'Académie russe des sciences a adopté une résolution qui remet fondamentalement en question les traités internationaux. En conséquence, les humains ne sont pas la cause du réchauffement climatique.
Isotope du potassium à l'intérieur de la Terre
La décision du Conseil scientifique de l'Académie a été partagée par Sergey Glazjev. Il est le président du conseil, proche conseiller de Vladimir Poutine, économiste et l'un des scientifiques les plus importants de Russie. S'adressant à Telegram, il a résumé la décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la position de la Russie dans la "lutte contre le changement climatique" - à savoir que la Russie se retire de l'effort mondial pour une société "Net Zero". Voici le message qui est peut-être devenu viral en Russie (traduit avec DeepL) :
"Nous publions la décision de notre Conseil scientifique de l'Académie des sciences de Russie, prise après avoir discuté de deux découvertes scientifiques qui changent fondamentalement nos idées sur les causes et les mécanismes du réchauffement climatique. En particulier, ils montrent que la principale cause du réchauffement des océans et du réchauffement de la terre est la désintégration d'un isotope du potassium de l'intérieur de la terre. La puissance de ce flux de chaleur est de 1 watt par mètre carré, soit le quart du flux de chaleur du rayonnement solaire. C'est des ordres de grandeur plus grands que l'effet de serre, que l'humanité essaie de combattre avec beaucoup d'efforts et sans réel succès.
À son tour, la principale cause des catastrophes climatiques locales est l'émission croissante d'hydrogène naturel due aux forces gravitationnelles alternées de la lune et du soleil, qui provoquent des trous dans la couche d'ozone. L'élévation de température qui en résulte et le mélange d'ozone et d'hydrogène sont les principales causes des feux de forêts et de prairies. C'est l'un des cas les plus récents. Ce constat réfute le concept du Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre a anéanti des sous-industries entières de l'industrie chimique sans affecter la taille des trous d'ozone, qui n'ont fait qu'augmenter. Nous publions la décision du Conseil et les présentations des rapports."
Sur Telegram, vous pouvez trouver l'intégralité du rapport en russe ici . Au total, six points sont formulés. Il y a aussi une présentation PowerPoint de 96 pages sur Telegram ( ici ) ; une traduction serait probablement d'un grand intérêt scientifique.
L'Académie des sciences va maintenant présenter les résultats de leurs recherches à Poutine, selon le dernier point du rapport. Et décrire aussi leurs conséquences sur les relations internationales et l'accord de Paris sur le climat.
Comme en Occident, la Russie est depuis longtemps critiquée pour avoir adhéré à ces plans internationaux.
Toute ma vie j'ai su que le climat venait du magma et du soleil (en plus du positionnement des planètes). La masse ferrique incandescente au centre de notre planète (ex étoile) porte à ébullition l'eau des bassins maritimes et océaniques qui s'infiltre vers elle. Cette eau repart en galeries souterraines sous forme de vapeurs qui se condensent au fil des kilomètres pour ressortir (à 78 %) d'où elle est venue et, à 22 % sous terre où elle alimente les nappes phréatique et sources de montagne en eau propre. L'eau brûlante qui ressort aux planchers maritimes et océaniques réchauffe donc les lames de fond qui ressortent aux côte d'Azur et bretonnes entr'autres. C'est cette chaleur qui adoucit les températures hivernales et surchauffe l'atmosphère durant l'été (canicule).
Comme TOUS les gaz dans l'atmosphère se recyclent immédiatement (sans quoi la vie sur Terre ne serait jamais apparue), ni l'être humain, animal, ou industries ne peuvent être responsable de la modification des températures.
Plus de 50 000 magasins américains fermeront d'ici 2027 selon UBS
PAR TYLER DURDEN MARDI 30 MAI 2023 - 03:15
Plus de 2 000 magasins dans tous les secteurs de la vente au détail ont fermé au cours des 12 derniers mois selon un récent rapport de Michael Lasser, analyste de la vente au détail chez UBS (disponible pour les abonnés professionnels à l'endroit habituel), et ce n'est que le début. "Au 3Q'22 (dernières données disponibles), les détaillants ont perdu -1 500 magasins nets. Ce nombre a déjà considérablement augmenté en 23 avec Bed Bath & Beyond, Foot Locker, Tuesday Morning et d'autres qui ont récemment fermé leurs magasins" l'UBS ont écrit les économistes.
- voir graph sur site -
« Nous pensons que cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, les consommateurs consolidant leurs déplacements et se tournant vers les canaux en ligne. Comme les magasins de détail sous-performants sont fermés, cela devrait aider la productivité des magasins des emplacements survivants », ont déclaré les auteurs du rapport, et ont prédit qu'au cours des 5 prochaines années, « 50 000 autres magasins fermeront sur la base de magasins actuelle d'environ 940 000 magasins aux États-Unis. (ex. gaz et restauration)."
"Cela implique simplement qu'il y aura -5% de magasins en moins d'ici la fin de 27. Dans ce cas, nous pensons que cette tendance profitera aux grands détaillants bien capitalisés HD, LOW, WMT, TGT, COST) et à ceux avec des différenciations uniques (FND, ASO, EYE) susceptibles de capter une part de marché disproportionnée." En d'autres termes, tout comme avec les banques américaines, les grands acteurs ne feront que grossir tandis que les petits disparaissent.
Pour mettre cela en perspective, UBS calcule qu'en supposant que 50 000 magasins ferment au cours des cinq prochaines années et que les ventes moyennes par magasin soient de 5,7 millions de dollars, cela se traduirait par 285 milliards de dollars de ventes au détail «à gagner». En supposant que 26 % de ces ventes se font en ligne (l'estimation de pénétration de la banque en 27), cela signifierait que des détaillants comme WMT, HD et COST ont le potentiel d'attirer 210 milliards de dollars de ventes. Cela se traduit par des dépenses annuelles de 1 600 $ par ménage qui ont le potentiel de passer aux principaux détaillants.
La bonne nouvelle pour les grands détaillants est une mauvaise nouvelle pour les petits :
À notre avis, ces petites chaînes et mamans et pops sont les plus à risque de fermeture étant donné que ces entreprises ont généralement moins accès au capital nécessaire pour investir dans le développement d'une offre omnicanal robuste. En 2020, 57% des magasins de détail sont exploités par des entreprises de moins de 20 employés et 68% des magasins sont exploités par des chaînes de moins de 500 employés. Ces petites chaînes ont perdu -40 000 magasins au cours des 10 dernières années, tandis que les chaînes de plus de 500 employés ont ajouté 17 000 magasins.
Cela pourrait même empirer : le scénario de base suppose que la croissance des ventes au détail se poursuit à 4 % par an, ce qui est conforme à la tendance à long terme. Cependant, en cas de baisse, la récession prolongée aux États-Unis exercerait une pression à la baisse sur les prévisions de fermeture de magasins UBS, où si les ventes au détail n'augmentaient que de 3,0 à 3,5 %, cela entraînerait des fermetures de 70 000 à 90 000.
UBS a mis en évidence plusieurs facteurs qui entraînent des fermetures de magasins de détail. Ils incluent des coûts plus élevés, qui élèvent la barre pour garder les magasins ouverts ; une baisse du nombre d'unités par magasin dans la plupart des secteurs de vente au détail ; et la probabilité que les fermetures de magasins affectent de manière disproportionnée les petites chaînes.
De 2007 à 2019, les entreprises de moins de 500 employés ont fermé environ 40 000 magasins, soit 5 % de leur parc, tandis que les détaillants de plus de 500 employés ont ajouté 17 000 magasins. Le coût global de faire des affaires a considérablement augmenté au cours des 12 derniers mois, en partie en raison de la hausse des salaires. Les salaires horaires des détaillants, qui sont généralement la composante la plus importante des coûts de gestion d'un magasin, ont augmenté d'environ 5 % au cours des dernières années, ont déclaré les analystes.
En plus de cela, les détaillants devront augmenter la productivité des magasins de 4,5 % par an à mesure que les loyers au détail par pied carré augmenteront pour les centres de quartier et communautaires. "Ces coûts continueront probablement d'augmenter, augmentant le taux d'obstacle pour maintenir les magasins ouverts", a déclaré UBS.
Comme le note RetailDive, environ 14 000 des fermetures estimées concerneront le secteur des lignes douces. UBS prévoit que les grands magasins et les détaillants spécialisés resteront des fermeurs nets de magasins. Et tandis que les détaillants avec une forte présence dans les centres commerciaux continueront de fermer des magasins, il y a une légère doublure argentée pour les détaillants à bas prix qui devraient développer des unités.
Le rapport identifie également l'électronique grand public et l'ameublement comme des secteurs de vente au détail qui doivent également réduire l'empreinte de leurs magasins. Les détaillants d'électronique grand public devraient fermer environ 9 000 magasins, tandis que les magasins de meubles de maison devraient diminuer d'environ 4 000 emplacements.
Un changement devenu essentiel plutôt que discrétionnaire pour les détaillants est l'adoption croissante d'investissements numériques comme l'achat en ligne, le paiement en magasin ; expédier depuis le magasin ; livraison le jour même ; et achetez en ligne, retournez en magasin. Selon UBS, les dépenses de vente au détail en ligne par ménage étaient de 9 900 dollars en 2022, contre 8 900 dollars il y a un an et 4 000 dollars en 2015. réalisation numérique.
Enfin, bien qu'il y ait beaucoup plus dans le rapport complet, voici les 9 principaux points à retenir :
À retenir n° 1 : nous estimons que plus de 50 000 magasins fermeront d'ici 27 si la pénétration en ligne atteint 26 % et que les ventes au détail augmentent de 4 % À retenir #2 : Les fermetures de magasins varieront selon le sous-secteur À emporter #3 : En 2022, il y a eu des fermetures nettes de magasins, un renversement par rapport aux fortes ouvertures de magasins en 2021 À emporter #4 : Nous supposons une croissance des ventes au détail de 4 % jusqu'en 2027, en ligne avec sa moyenne à long terme À emporter #5 : Un changement radical dans la volonté des banques à prêter tend à être un indicateur avancé d'une accélération des fermetures de magasins Point à retenir n° 6 : des coûts plus élevés augmentent le taux minimal de maintien des magasins ouverts À emporter n°7 : Les fermetures de magasins auront probablement un impact disproportionné sur les petites chaînes Point à retenir n° 8 : plusieurs secteurs sont à la pointe de la productivité des magasins ou s'en approchent À retenir n° 9 : Le nombre d'unités par magasin a diminué pour la plupart des sous-secteurs en 2022 (les tendances varient selon les sous-secteurs)
- voir doc sur site -
Much more in the full report and slideshows available to pro subs in the usual place.
C'est une grande surprise climatique : la saison de gel s'allonge à travers l'Australie (et pendant des années !)
Par Jo Nova May 30th, 2023
Les experts du climat se trompent sur les gelées australiennes et les médias ne disent rien Les experts de l'IPCC étaient sûrs qu'il y aurait moins de gelées en Australie, mais enfoui dans un rapport météorologique d'ABC financé par le gouvernement, il y avait l'aveu pratiquement inconnu que la saison des gelées est en train de croître dans le sud de l'Australie, et non de diminuer. Et à certains endroits par un nombre étonnant de 40 jours supplémentaires par an. De plus, les chercheurs connaissent cette tendance à long terme depuis des années mais n'ont pas pensé à la mentionner, et l'ABC n'a pas eu de problème avec cela non plus. (Ce n'est pas comme si les agriculteurs avaient besoin de savoir ces choses ?)
Lorsqu'on lui a demandé une explication de l'augmentation des gelées, l'expert du climat de l'ANU a déclaré: "Je pense que c'est l'une de ces surprises climatiques", comme si l'IPCC gagnait de manière inattendue une partie de bingo, au lieu de se tromper à 100% sur une tendance météorologique de base.
Nous notons que l'ABC a simulé le journalisme pour couvrir les échecs du Bureau de météorologie et de l'IPCC. Où étaient les gros titres : "Le changement climatique provoque plus de gelées, pas moins", ou "Les modèles de l'IPCC induisent dangereusement en erreur sur les gelées ?" Des agriculteurs et des investisseurs australiens ont-ils acheté des propriétés et planté les mauvaises cultures sur la base de la désinformation sur le réchauffement climatique répétée ou tacitement approuvée par l'ABC, la BoM et le CSIRO ?
Les dommages causés par le gel coûtent aux agriculteurs australiens environ 400 millions de dollars chaque année. (Peut-être que si nous vendions l'ABC, nous pourrions couvrir cela).
Frost attendu dans presque tous les États et territoires d'Australie ce week-end Par Tyne Logan, ABC Australie
Enterré sous 450 mots de météo, des mises en garde banales et un préambule, le journaliste d'ABC arrive enfin à une nouvelle tendance climatique pratiquement inconnue qui affecte les agriculteurs, les investisseurs, les chercheurs et l'Australie rurale :
Le dernier rapport de l'Intergovernmental Panel on Climate Change prévoyait, avec une grande confiance, que les événements de gel diminueraient, en général, dans le sud de l'Australie à l'avenir avec le changement climatique.
Le scientifique des applications climatiques de l'ANU, Steven Crimp, a déclaré que certaines parties de la Nouvelle-Galles du Sud connaissaient désormais cinq événements de gel supplémentaires en moyenne chaque année, par rapport à 1960.
Et il sait depuis des années :
Il a déclaré que cela était basé sur les données des stations météorologiques locales entre 1960 et 2018, mais il est peu probable que la tendance ait beaucoup changé au cours des cinq dernières années.
"Je pense que c'est l'une de ces surprises climatiques", a-t-il déclaré.
Scientifiquement, ils ne sont pas pris au dépourvu parce que les modèles climatiques sont des fantasmes politisés inutiles, c'est parce qu'il y a plus de "nuance climatique" autour de nous :
"Malgré le genre de tendance générale au réchauffement de nos températures, les extrêmes de nos températures, qu'elles soient chaudes ou froides, agissent d'une manière légèrement plus nuancée et complexe, ce qui peut parfois être assez surprenant", a-t-il déclaré.
Des températures inférieures à zéro en Australie. La BOM prévoit que les températures minimales nocturnes tomberont bien en dessous de zéro dans de vastes étendues du pays [dernier] dimanche.
Mais blague à part, cela semble en fait être une tendance qui compte : Le Dr Crimp a déclaré qu'ils avaient également constaté que la saison des gelées s'allongeait dans le sud de l'Australie.
"Donc, si nous pensons d'abord à la côte est, nous voyons un début plus tôt et une fin plus tardive de cette fenêtre de gel", a-t-il déclaré. « Dans certains cas, l'extension de cette fenêtre de gel est supérieure à 40 jours.
"Mais en Australie-Occidentale en particulier, nous constatons que cela a moins à voir avec l'occurrence tardive du gel, mais plus avec l'occurrence précoce du gel."
Les gelées sont dues aux conditions sèches, explique le Dr Crimp, faisant un effort admirable de salade de mots scientifiques pour couvrir ce qu'il n'est pas autorisé à dire - qu'ils n'ont aucune idée.
Pourquoi les jours de gel ne diminuent-ils pas ?
Le Dr Crimp a déclaré, ironiquement, que les observations pouvaient s'expliquer par les types de système météorologique qui apportaient un temps plus chaud et plus sec. Il s'agissait de systèmes à haute pression qui produisaient souvent les nuits claires et calmes nécessaires au gel pour s'installer.
"Comme tout le monde sait qui est dehors la nuit en hiver, vous devez avoir un ciel nocturne dégagé et l'atmosphère doit être très sèche", a-t-il déclaré.
« De cette façon, la surface de la Terre perd de la chaleur très rapidement et toute humidité dans l'air se condense alors sous forme de givre. "Donc, parce que nous obtenons ces conditions sèches qui commencent à émerger, c'est plus propice aux gelées."
Mais la vérité est que, en moyenne et a priori, le réchauffement climatique augmenterait l'humidité et le refroidissement global assècherait l'air. Et le dioxyde de carbone est censé fonctionner la nuit aussi, augmentant les températures minimales. Tous ces facteurs rendent les gelées moins probables.
Et pourtant les gelées arrivent.
La "science" du réchauffement climatique a perdu, Être inutile, à un prix terrible, Comme leur chaleur sans fin, Est contrarié par la tendance, De plus de nuits de gel en Australie. –Ruairi
h / t à Un petit démystificateur heureux qui souligne que nous avons également eu trois années humides de La Nina.
Le gaz carbonique: 1,8 gr/l. est le gaz le plus lourd, (Oxygène: 1,42 gr/l.), L'air pèse: 1,2 gr/litre. Ce qui fait que le gaz carbonique est au sol (mais vous pouvez dormir par terre sans mourir !) et, il est responsable des gelées car le gaz carbonique refroidit l'atmosphère.
😎 L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse, entourant la Terre, que l'on appelle air. L'air sec se compose à 78,087 % d'azote, à 20,95 % d'oxygène, à 0,93 % d'argon, à 0,041 % de gaz carbonique, et de traces d'autres gaz.
Twitter sera interdit dans l'UE s'il ne respecte pas les nouvelles règles de censure, disent les politiciens français. Le ministre français de la Transition numérique et des Télécoms, Jean-Noël Barrot, a menacé lundi d'une interdiction une fois que la loi sur les services numériques (DSA) entrera pleinement en vigueur le 25 août. L'UE poursuit depuis longtemps tout ce qui ne correspond pas à son agenda, comme le Green Deal, les campagnes de vaccination ou la guerre et les sanctions contre la Russie.
"La désinformation est l'une des plus grandes menaces qui pèsent sur nos démocraties ", a déclaré Barrot à la radio France Info. J'espère que Twitter se conformera aux règles européennes d'ici le 25 août. Sinon, il ne sera plus le bienvenu en Europe. Si Twitter enfreint nos règles à plusieurs reprises, il sera banni de l'UE."
La DSA exige que les moteurs de recherche et les principales plateformes comme Twitter, YouTube et TikTok prennent des mesures pour empêcher « la désinformation ou le trucage des votes, la cyber- violence contre les femmes ou les atteintes aux mineurs en ligne ». La Commission européenne peut sanctionner les infractions par des amendes pouvant aller jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires mondial annuel.
Le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé la semaine dernière que Twitter s'était retiré du code de conduite volontaire de l'UE sur la désinformation.
« Mais les engagements demeurent. Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher », a déclaré Breton, ajoutant que les conditions de la DSA seront « exécutoires » lorsque le délai de mise en conformité expirera en août.
Le code de conduite actuel, qui est volontaire, oblige les médias sociaux à arrêter la monétisation de la "désinformation", à surveiller la publicité politique et à permettre à des tiers d'accéder à leurs algorithmes.
En février, Twitter n'a pas fourni de rapport sur la mise en œuvre du code. C'était la seule plate-forme majeure à ne pas le faire.
Contrairement au code de conduite, le DSA est juridiquement contraignant et les principales plateformes Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Pinterest, Snapchat et LinkedIn doivent s'y conformer si elles souhaitent opérer en Europe.
Dans des tweets précédents , Breton a laissé entendre qu'il tiendrait le propriétaire de Twitter, Elon Musk, responsable du non-respect par la plateforme des règles de contenu de l'UE.
Le milliardaire Elon Musk, qui a repris Twitter l'an dernier, s'est engagé à débarrasser la plateforme de la désinformation et des contenus haineux, mais aussi à défendre la liberté d'expression et à offrir plus de transparence. « Cette plateforme est déterminée à être la source d'information la moins fausse », a écrit Musk sur Twitter début mai.
Dans son livre « Censorship : Publication Bans in the Mirror of History. Décrit par le Church Index sur YouTube Suppression . Notre avis sur celui-ci est à retrouver ici .
Les jeunes ne veulent pas travailler et sont au chômage !
Souvent les problèmes arrivent quand on veut expliquer à l’autre comment il doit vivre, comment il doit faire. Lorsque je sais mieux que vous comment vous devez vous comporter et que je veux vous imposer mon point de vue, la dictature n’est jamais loin et le totalitarisme non plus.
Par Charles Sannat le 31 mai 2023 à 10h19
17,4 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage en France.
Je ne dirais donc pas à ce jeune homme de 24/25 ans comment il doit vivre, comment il doit, peut ou ne peut pas travailler.
C’est après tout sa vie.
Il ne le sait pas encore, car il est bien jeune, mais il se rendra compte, bien plus vite qu’il ne le pense, que sa vie passera bien vite, qu’il se retrouvera si rapidement avec des cheveux gris, qu’il ne lui faudra que quelques battements d’ailes de papillon pour pouvoir à 50 ans faire le premier bilan de sa vie.
Peut-être se rendra-t-il compte, que sur une vie, nous avons beaucoup de choix à faire et de décision à prendre et que nos trajectoires de vie sont essentiellement le résultat des effets de nos choix cumulés.
Il s’en rendra compte à temps, ou pas.
Il sera abonné aux mauvais choix et aux mauvais raisonnements ou pas.
Cela ne me regarde pas, même si humainement, je souhaiterai pouvoir humblement aider le plus grand nombre de jeunes à « grandir », mais la vie est ainsi faite que nous devons tous forger notre propre destin en faisant nos propres expériences. Rares sont ceux qui peuvent écouter les « anciens » et prélever chez eux les conseils précieux leur permettant de progresser plus vite.
En revanche, ce qui me regarde, ce qui me concerne, c’est que ce jeune diplômé, aussi sympathique soit-il (ou pas), peut bien faire ce qu’il veut, mais pas avec mon argent, et pas avec le vôtre, donc pas avec le nôtre et pas avec les sous de la collectivité.
Il vient de faire un apprentissage, il est déjà fatigué, n’a pas trouvé de sens, et se trouve très bien au chômage à nos frais à tous.
Je comprends parfaitement ses états d’âme.
Je comprends parfaitement qu’il trouve plus de joie dans son association d’échecs qu’au travail, et qu’il regrette de ne pas pouvoir en faire son métier. Pourtant, il y a des professeurs d’échecs, il y aussi de pros des échecs, ou encore des youtubeurs sur les échecs, bref, si ce jeune voulait, il pourrait sans doute y arriver, mais pour cela il faudra travailler fort, très fort, et avoir le goût du travail !
Je comprends donc tout cela, et pourtant ils n’ont aucune excuse.
Non pas que je les juge, loin de là.
La vie va se charger de les rendre malheureux, car il n’y a aucun épanouissement dans l’oisiveté.
Bien évidemment que lorsque l’on a 24 ans il n’est pas facile de trouver son chemin, sa passion ou ce qui peut plaire, il faut même parfois accepter que pour réussir dans certains métiers il faut aussi du temps.
Alors en attendant que jeunesse se passe, le mieux c’est de travailler.
Si vous ne savez pas quoi faire ce n’est pas grave, quitte à ne rien faire, touchez à tout !
Explorez.
Essayez.
Expérimentez.
Découvrez.
Voyagez.
Apprenez les langues et différents métiers. Roulez votre bosse. Gagnez 4 sous, et mettez-en deux de côté.
Cela vous rendra riche cher jeune. Non pas riche d’argent, mais riche d’expériences humaines, techniques, commerciales et bien d’autres choses encore.
Si le patron ne convient pas, changez-en, mais travaillez ! Bougez ! Vivez !
Il n’y a rien de plus triste que de voir cette jeunesse s’avachir dans son canapé entre Netflix, les jeux vidéos et… le cannabis.
Terrible nouvelle pour Macron : en pleine crise sociale, les prisons explosent : 73 162 prisonniers en France, un record absolu !
By Cheikh Dieng 31 mai 2023
Une nouvelle qui pourrait fragiliser davantage Emmanuel Macron en pleine crise sociale marquée par une immense colère d’une partie des citoyens français contre l’immigration. C’est pourtant dans ce contexte extrêmement tendu que plusieurs médias révèlent l’explosion du nombre de prisonniers détenus dans les geôles de la France.
Le chiffre est impressionnant : 73 162, un record absolu. « C’est un chiffre jusqu’ici jamais vu dans les prisons françaises. Le nombre de détenus au 1er mai était de 73 162 personnes incarcérées, selon les données officielles du ministère de la justice consultées, mardi 30 mai, par l’Agence France-Presse », rapporte Le Monde.
Le média français ajoute : « la barre des 73 000 détenus avait déjà été franchie le 1er avril. C’est le quatrième mois consécutif que le nombre de personnes incarcérées est en hausse. Avec 60 867 places opérationnelles dans les établissements pénitentiaires, la densité carcérale globale s’établit désormais à 120,2 % contre 117 % il y a un an et 108 % au 1er mai 2021″.
Face à la gravité de la situation, certains exigent un mécanisme de régulation carcérale. C’est notamment le cas d’Ugo Bernalicis, député de la France Insoumise. « Alerte nouveau record d’incarcération en France. Au 1er mai 202373 162 personnes détenues2 241 matelas au sol142,9 de densité carcérale en MA et QMA Un mécanisme de régulation carcérale est + que jamais nécessaire pour assurer la sortie de la délinquance », préconise-t-il.
🔴 Alerte nouveau record d’incarcération en France.
Au 1er mai 2023 ⚠️ 73 162 personnes détenues ⚠️ 2 241 matelas au sol ⚠️142,9 de densité carcerale en MA et QMA
Un mécanisme de régulation carcérale est + que jamais nécessaire pour assurer la sortie de la délinquance.#Prison https://t.co/04XvbfDWyW — Ugo Bernalicis φ (@Ugobernalicis) May 30, 2023
Tous les citoyens de l'UE devraient avoir une identité numérique d'ici 2030
31 mai 2023 du Dr. Peter F. Mayer
Une identité numérique (EUid) est requise pour la surveillance complète des citoyens de l'UE, un projet que l'UE poursuit depuis des années sous l'ancien nom ID2020. Il est également lié au carnet de vaccination et à l'enregistrement complet des données de santé dans la base de données de santé de l'UE.
L'introduction de la carte d'identité numérique est donc poussée de plus en plus vite. La Commission européenne a engagé 46 millions d'euros dans le controversé portefeuille européen d'identification numérique. Il s'agit d'une future application pour smartphone qui permettra aux citoyens des 27 États membres de l'UE de stocker et de partager une carte d'identité numérique. L'argent sera investi dans des programmes pilotes.
Le portefeuille d'identité pourrait être utilisé pour présenter des documents de voyage, enregistrer une carte SIM, ouvrir un compte bancaire et accéder à des services tels que des avantages sociaux tels que Dr. Kim Nguyen, directeur général de D-Trust, le fournisseur de services de confiance du groupe Bundesdruckerei, décrit ici.
Les projets pilotes impliqueront 250 organisations publiques et privées dans presque tous les États membres, ainsi qu'en Islande, en Norvège et en Ukraine, et dureront au moins deux ans, rapporte Biometric Update.
Les projets visent à aider les États membres à se préparer au règlement européen sur l'identité numérique, actuellement en discussion au Parlement. Les projets rapprocheront également l'Union européenne de son objectif de doter tous les citoyens d'une identité numérique d'ici 2030.
Cependant, certains ont soulevé des problèmes de sécurité concernant le projet, arguant que le stockage d'autant de données dans un seul système attirerait les cyber-attaquants.
"Cela reste un défi d'assurer le plus haut niveau de sécurité étant donné le nombre de contrefaçons qui pourraient être introduites dans le système", a déclaré Jean-Karim Zinzindohoue, CTO de France Identite, lors d'un séminaire sur le système de portefeuille EUid à Bruxelles.
L'inflation est tenace. L'arme passe-partout, la hausse des taux d'intérêt, ne semble pas avoir l'effet escompté. L'inflation sous-jacente est maintenant identifiée comme la cause. Quel avantage cela a-t-il pour les consommateurs, ou du moins pour la cognition ?
Le terme n'est pas nouveau. Il date des années 1970. Maintenant, un économiste a probablement extrait l'inflation sous-jacente des archives et l'a à nouveau évoquée. Quoi qu'il en soit, le terme a été accueilli avec gratitude par les experts et pendant des mois, il a circulé comme la nouvelle idée pour faire face aux taux d'intérêt et à l'inflation.
Redécouverte de l'inflation sous-jacente
Mais le contenu et le sens ne peuvent pas être transmis au public. La seule explication est qu'il s'agit de l'inflation des biens durables sans la volatilité des prix de l'énergie et des denrées alimentaires. Ces derniers, cependant, sont précisément les biens dont les surtaxes ont rendu la vie difficile aux gens ces derniers mois. A quoi bon les exclure ?
Il est évident que les valeurs de l'inflation sous-jacente sont nettement inférieures à celles de l'indice des prix à la consommation, qui décrit les augmentations générales des prix par rapport au même mois l'an dernier. Alors que l'inflation sous-jacente oscillait autour de 5,7 %(1) au cours des mois de janvier à avril 2023, la valeur officielle de l'indice de la consommation était de près de 9 %(2). Selon la base de calcul, des valeurs encore plus élevées sont données.
Cependant, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de manière beaucoup plus significative, de 22,3 % en mars 2023 par rapport au même mois l'année dernière. Cela signifie que l'inflation a encore augmenté par rapport aux mois précédents (février 2023, +21,8 %, janvier 2023 : +20,2 %) et est désormais trois fois plus élevée que l'inflation globale. Ces chiffres sont inquiétants. La question se pose alors naturellement de savoir si l'accent mis sur l'inflation sous-jacente est un sédatif ou s'il est réellement pertinent pour lutter contre cette évolution des prix.
acrobaties cérébrales
En tout cas, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, semble attacher une grande importance à l'inflation sous-jacente. Parce qu'après la réunion du Conseil de la BCE en mars de cette année, elle a expliqué que de nouvelles hausses de taux d'intérêt seraient décidées sur la base des données. Cela signifiait à la fois les prévisions d'inflation, ce qui est compréhensible, mais aussi "l'évolution de l'inflation sous-jacente"(3). Mais presque personne ne pouvait tirer quoi que ce soit de ce terme, sauf qu'il signifiait l'augmentation des prix des biens durables.
Néanmoins, le caractère inconnu de l'inflation sous-jacente a été une explication fréquente du résultat modeste des fortes hausses de taux d'intérêt. Après tout, il a fallu attendre le 13 mai de cette année pour que le sujet soit examiné de plus près par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui, avec le Handelsblatt, possède le plus haut niveau d'expertise sur les questions économiques parmi les médias grand public. La question est de savoir si l'inflation sous-jacente a de l'importance ou s'agit-il simplement d'une «mesure indescriptible des nerds des statistiques» (4).
L'impression de discrétion ne pouvait pas être dissipée dans l'article, et encore moins que les experts de la BCE interrogés par le FAZ étaient capables d'expliquer l'importance de cet indicateur. Ni Lagarde, ni Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration, ni Annette Frühling, en tant qu'experte déclarée en matière de prix à la Deutsche Bundesbank, n'ont pu faire la lumière sur la pénombre de la terminologie économique.
Bien que l'inflation globale se soit modérée, Lagarde reconnaît que les « pressions sous-jacentes sur les prix »(4) sont toujours fortes. "Ce dont nous parlons, c'est de l'inflation sous-jacente, plus quelques autres mesures"(5). L'experte en prix, Frühling, considère que les biens et services industriels sont responsables de cela, auxquels elle inclut différents groupes tels que "par exemple les prix dans les restaurants, les vêtements, les voyages à forfait et les véhicules à moteur"(6). Elle pense que la banque centrale pourrait avoir plus d'influence à ce sujet, mais n'explique pas cette affirmation.
Dans le même temps, cependant, l'experte déclarée des prix limite son affirmation sur l'importance des biens industriels dans la mesure où ils ne sont responsables que d'un tiers de l'inflation sous-jacente. Les services se taillent la part du lion, Frühling comptant notamment les coûts salariaux.
Spring tente d'expliquer cela en disant que "les accords salariaux élevés commencent à faire grimper l'inflation en raison de l'inflation." (7), pour se qualifier à nouveau immédiatement : "Jusqu'à présent, cependant, vous pouvez le voir dans les chiffres de l'évolution des prix individuels Services dans les statistiques des prix à la consommation pas tout à fait beaucoup ; mais c'est peut-être trop tôt."(8)
Sur la base du peu d'informations significatives des experts, la théorie de l'inflation sous-jacente ne fournit pas une image cohérente. Encore moins semble-t-il capable d'offrir une explication, et encore moins une solution, à l'inflation incessante des prix dans la réalité de la plupart des gens. La question se pose de savoir comment, face à tant d'ambiguïté, des anticipations aussi élevées peuvent être suscitées quant aux effets d'une inflation sous-jacente contenue.
Ou est-ce juste une tentative impuissante d'explication pour expliquer pourquoi les attentes qui auraient dû se produire selon la théorie ne se sont pas réalisées en réalité ? Car, malgré les hausses de taux qui auraient dû apporter du changement, en réalité les hausses de prix présentées comme de l'inflation n'ont pas suivi les théories.
Banque centrale dans la tour d'ivoire
Le but des taux d'intérêt plus élevés est de lutter contre l'inflation, c'est de cela qu'il s'agit. Mais le terme inflation lui-même est maintenant utilisé dans un sens inflationniste. Certains l'utilisent pour décrire les hausses de prix en général(9), tandis que d'autres l'utilisent pour désigner la « dévaluation » de la monnaie. Entre les deux, il existe de nombreuses nuances d'application du terme. Dans l'économie bourgeoise, la cause est considérée comme la croissance de la masse monétaire. Comme il est de coutume dans ce métier, l'évidence a été transformée en explication.
Cependant, les économistes et les responsables de la banque centrale n'ont manifestement pas remarqué que pendant la période d'expansion massive de la masse monétaire entre 2008 et 2021, le taux d'inflation n'a guère augmenté. Au contraire, il a chuté et les banques centrales, en particulier la Banque du Japon, ont tout mis en œuvre pour assurer l'inflation en augmentant la masse monétaire. Mais contrairement aux théories économiques, cela ne s'est pas produit, peu importe à quel point les banques centrales ont gonflé leurs bilans.
Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, les prix en Occident ont explosé. Cependant, ce qui a été présenté comme un lien est une erreur, car les prix, en particulier de l'énergie(10, 11), avaient déjà fortement augmenté en 2021 à la suite de la décision de l'UE de fixer le prix du dioxyde de carbone. Ceci est à plusieurs reprises oublié ou délibérément ignoré, mais ne sera pas discuté plus avant ici(9).
La flambée des prix a provoqué des troubles parmi la population. Les politiciens et les banques centrales ont subi des pressions. Les banques centrales ont traité le phénomène de hausse des prix, connu sous le nom d'inflation, comme le résultat d'une forte demande. Par exemple, lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international à Washington le 14 avril de cette année, Lagarde était convaincue que "les pressions décalées sur les prix [inflation sous-jacente, note d. auteur] se détend et le resserrement de la politique monétaire freine de plus en plus la demande »(12). Alors les prix augmentent en raison de la demande ?
Le fait que Lagarde elle-même considère ce bilan comme « entaché d'une grande incertitude »(13) est attribué à « une croissance historiquement forte des salaires »(14). Les experts des banques centrales, de Lagarde à Frühling, semblent s'accorder sur le fait que c'est la raison de la persistance de l'inflation. Mais ce n'est rien de plus que le vieux vin appelé la spirale salaires-prix dans le nouveau tube de l'inflation sous-jacente.
Mais peut-être que les experts ne savent pas à quoi ressemble la vie des gens normaux. Il ne peut être question d'une forte demande en tant que moteur des prix. En raison des surtaxes, les gens se limitent de plus en plus aux nécessités quotidiennes telles que la nourriture et l'énergie. Les détaillants se plaignent de la baisse des ventes parce que les clients n'achètent que des produits essentiels et qu'ils achètent de plus en plus de produits à prix réduits. Rien qu'en Allemagne, un cinquième de la population est aujourd'hui menacée par la pauvreté et les banques alimentaires ne savent plus comment faire face à l'assaut des nécessiteux.
Visez les yeux bandés
Apparemment, les experts de la BCE vivent dans un monde différent où les prix élevés semblent être le seul résultat d'une forte demande, et la meilleure façon de lutter contre cela est avec des taux d'intérêt élevés. C'est ce que l'économie enseigne. Cependant, le fait que des prix élevés puissent aussi avoir quelque chose à voir avec des pénuries, telles que les sanctions sur le gaz russe, le pétrole et tous les autres produits que l'Occident obtenait auparavant à bon marché de la Russie, ne semble pas venir à l'esprit de beaucoup de soi-disant experts économiques.
Cela signifierait cependant qu'il faudrait critiquer la politique actuelle de l'Occident envers la Russie et l'extension prochaine des sanctions à des pays tiers comme la Chine. On ne sait pas si les experts de la BCE ne veulent pas prendre ce risque ou s'ils sont tellement aveuglés par leurs théories économiques qu'ils ne voient pas la réalité.
Cependant, si la hausse des prix n'est pas due à une forte demande mais à des pénuries, les augmentations des taux d'intérêt n'y changeront rien. Selon leur propre étude, les économistes de la BCE sont déjà arrivés à la conclusion que les hausses de taux d'intérêt « auront probablement leur plus grand impact sur les prix au cours de l'année à venir. ... L'effet modérateur dans les années 2023 à 2025 devrait être d'environ deux points de pourcentage en moyenne, les résultats de trois modèles de calcul étant très différents. « (15).
À quoi servent des prévisions avec un niveau d'imprécision aussi élevé et quelles options concrètes d'action doivent-elles ouvrir ? Sur quelle base théorique sont-ils créés ? De toute évidence, la réalité n'est pas prise comme base. Il n'est donc pas surprenant que les mesures résultantes aient la précision des munitions de fusil de chasse.
La réalité, cependant, est que les augmentations de prix actuelles ne sont pas le résultat d'une forte demande mais le résultat de décisions politiques motivées par le zèle missionnaire. Ces décisions sont la tarification du carbone depuis 2021 et les sanctions contre la Russie. Le constat de l'inflation sous-jacente peut-il contrecarrer le déni de réalité ?
Fausses promotions : l’UFC-Que Choisir attaque 8 grands sites
Un an après la directive européenne Omnibus régulant les réductions de prix, l’UFC-Que Choisir dépose plainte contre huit grandes plateformes de commerce en ligne. L’association accuse ces acteurs de tromper les consommateurs par le biais de fausses promotions.
Par Paolo Garoscio le 31 mai 2023 à 11h35
Les Soldes d'été 2022 ont été décevantes, avec une baisse des ventes de 10 % sur un an.
La plainte, dévoilée par communiqué de presse le 31 mai 2023 sur le site Internet de l’association, a été déposée à quelques jours du début des soldes d’été en France. Et ce, afin que les sites Internet visés changent leurs pratiques.
Fausses promotions : une directive bafouée, des consommateurs dupés
La directive européenne Omnibus impose un affichage des réductions de prix basé sur le tarif le plus bas appliqué par le vendeur au cours du mois précédant la promotion. Pourtant, une analyse de l'UFC-Que Choisir montre que seulement 3,4 % des promotions respectent ce cadre réglementaire. Le reste relève d'un procédé ingénieux : les prix de comparaison.
Ces prix de comparaison, ou "prix barrés", reposent sur un prix de référence librement choisi par le vendeur, visant à rendre l'offre irrésistible aux yeux du consommateur. Cependant, les termes utilisés pour décrire ce prix de référence sont souvent confus et déroutants pour le consommateur. Or, ces fausses promotions représentent 96,6 % de l’échantillon étudié par l’association, soit plus de 9 « promotions » sur 10.
Tromperie visuelle : entre confusion et illusion
En plus de l'usage de ces dénominations ambiguës, les commerçants emploient des stratégies visuelles pour semer la confusion chez le consommateur. Il est ainsi difficile de distinguer une vraie réduction de prix conforme à la réglementation d'une offre trompeuse. Les deux types d'offres utilisent le même format de présentation, souvent avec le prix de référence barré à côté du prix réel.
L'uniformité de ces annonces tend à induire « les consommateurs en erreur », juge l’association de défense des consommateurs. Ils perçoivent ces prix barrés comme de véritables promotions conformes à la réglementation et non comme une simple comparaison. « Elle révèle donc clairement une pratique commerciale trompeuse, dont le commerçant se rend coupable. »
Des réductions gonflées : la nécessité d’une régulation pour endiguer les fausses promotions Cette pratique de prix de comparaison, non encadrée par la loi, s'avère problématique. Non seulement la définition de ce prix est souvent cachée dans les conditions générales de vente, voire inexistante, mais sa manipulation par le vendeur est courante. L’UFC-Que Choisir dénonce un système qui permet d'afficher d'importantes réductions, rendant l'offre attractive alors qu'elle est factice. « L’analyse de l’UFC-Que Choisir démontre que pour les véritables promotions conformes à la réglementation « Omnibus », la réduction moyenne est de 6,0 %. En revanche, elle atteint le montant improbable de 26,5 % pour les références non réglementées, ce qui souligne qu’il s’agit bien d’un déplorable stratagème pour pousser les consommateurs à l’achat en leur faisant croire qu’il s’agit d’une bonne affaire. »
En réponse à ces pratiques déloyales, l'UFC-Que Choisir a déposé une plainte pour pratiques commerciales trompeuses contre Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando. L'association a également alerté la Commission européenne afin d'interdire strictement tout autre système de prix de référence.
Attaque symbolique de drones sur Moscou : un coût politique plus que militaire
mardi 30 mai 2023 Karine Bechet-Golovko à 10:53
Ce matin, l'armée atlantico-ukrainienne a lancé une attaque de drones sur la capitale russe et la région de Moscou. Les dégâts se réduisent à des bris de verre et des blessures légères. Le couplet de l'attaque terroriste est ressorti, le mot de guerre fait toujours aussi peur. Mais le coup politique est là et le coût symbolique reste encore à estimer. Le but de cette attaque est de faire entrer la guerre dans l'esprit des gens, loin de la ligne de front.
Comme toujours dans ces cas-là, les informations qui circulent sont plus ou moins contradictoires. D'un côté, le ministère de la Défense annonce que 8 drones ont attaqué ce matin Moscou : 5 furent détruits avant de toucher leur cible et 3 détournés.
L'on voit ici la chute et l'explosion d'un drone vers Rublevka (à proximité de Moscou) :
- voir clip sur site -
Les journalistes de guerre, comme Poddubny, diffusent d'autres données : "Environ 25 drones ont attaqué Moscou et sa région ce matin. La plupart d'entre eux ont été abattus ou désactivés par des systèmes de combat électronique. De plus, une partie des drones, en raison de l'altitude de vol extrêmement basse, s'est coincée dans les branches des arbres.
Tous les aéroports de Moscou fonctionnent normalement.
Deux personnes ont demandé de l'aide médicale après la chute des drones à Moscou.
Les services d'urgence continuent d'intervenir sur les sites de détection de drones." Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine annonce que des drones ont touché des immeubles d'habitation à Moscou et dans le "Nouveau Moscou", faisant des dégâts matériels légers, les services d'urgence sont sur place. Les aéroports de Moscou fonctionnent normalement. Les habitants ont été évacués des immeubles touchés et pourront y revenir dès que la zone sera sécurisée.
Concrètement, voici un premier état des lieux : "Au moins deux immeubles résidentiels ont été attaqués par des drones : 92 Leninsky Prospekt, corpus 1 et 98 Profsoyuznaya Street, corpus 6, ont rapporté TASS et RIA Novosti. « Selon les signes extérieurs, il n'y a aucune trace d'incendie. Dans certains appartements, le vitrage est brisé. A priori, les drones pourraient en être la cause », a déclaré une source de TASS.
Selon "112", le drone est entré dans un appartement sur Leninsky Prospekt au 14ème étage, il y avait trois engins explosifs sur le drone. "Mash" écrit, que trois personnes ont été blessées. Selon "Shot", au total, trois appareils ont touché des immeubles résidentiels (sur Leninsky Prospekt, Profsoyuznaya Street et Atlasova Street), 13 autres ont été abattus - sur Rublyovka, dans les districts de Krasnogorsk et Istrinsky, dans le Nouveau Moscou).
L’évolution du français se heurte à un débat entre partisans de la liberté linguistique et défenseurs de la préservation culturelle.
le 1 juin 2023 Yves Montenay
Cet article est rédigé à l’occasion d’une proclamation du gouvernement italien de limiter les anglicismes. C’est un élément d’une question plus générale : l’évolution des langues et en particulier du français, devrait être un enrichissement alors que c’est souvent une déstructuration.
Beaucoup de personnes ne se posent pas la question, notamment les libéraux et ceux que je vais nommer les bourdieusiens. Les premiers appliquent leur idéal de liberté à l’évolution de la langue, sans se rendre compte des problèmes que cela pose. Les autres estiment que le français est une langue qui, par sa complexité, maintient « les gens du peuple » dans un statut inférieur et les empêche d’évoluer vers les classes supérieures.
Par ailleurs, le terme « évolution » est trompeur car il a une connotation positive, alors que le phénomène est beaucoup plus nuancé, comme le montrent les possibles extrêmes d’une telle évolution : l’enrichissement mais aussi la déstructuration, voire la destruction de la continuité de la langue dans l’espace et dans le temps.
La position libérale
La position libérale est dans la ligne du slogan « laissez-faire » des libéraux dans le domaine économique.
La langue est pour eux une sorte d’être vivant qui évolue à sa façon, et l’État n’a pas à s’en mêler. Ils pensent que l’évolution naturelle des langues est inévitable et que, par exemple, le franglais est simplement le reflet de l’influence de l’anglais dans notre société mondialisée.
Certains ajoutent que l’anglais est prédominant dans les domaines de la technologie, des affaires et de la culture populaire, et qu’il exerce pour cela une influence significative sur de nombreuses langues, et pas seulement le français. Bref, ils passent de « naturel » à « inévitable ».
Ce « laisser-faire » des libéraux s’applique à toutes les influences extérieures, notamment argotiques. Certains linguistes d’opinions politiques pourtant opposées sont de leur avis, car ils voient là une occasion de « casser la société », ou, de façon plus intéressée, de recevoir des commandes d’études, de grammaires, de dictionnaires…
Nous verrons que cette attitude présente d’importants inconvénients, et que nous sommes là plutôt dans un domaine régalien, c’est-à-dire où l’action publique se justifie en pratique et de façon majoritairement consensuelle.
Une évolution « non régalienne » dans un premier temps
Dans l’histoire du français comme dans celle de bien d’autres langues, il y a deux périodes différentes : celle où la langue n’est qu’orale, et celle où elle devient écrite.
L’histoire du français commence avec l’occupation romaine, et beaucoup de mots dérivent de l’argot militaire des garnisons. Les couches supérieures apprenaient le latin classique, langue du pouvoir.
Ces deux variantes du latin ont diffusé lentement (les spécialistes parlent de cinq siècles) vers les couches moyennes et inférieures de la société.
Mais comme la quasi-totalité de la population ne savait pas écrire, les mots se sont largement déformés.
D’abord dans l’espace : le latin a donné les différentes variantes de l’italien, de l’espagnol, du portugais, du roumain.
En France, il a donné des langues locales qui n’étaient pas intercompréhensibles, et dont les plus connues sont le provençal, le gascon, le picard… et le français du domaine royal.
Ce dernier, comme les autres langues romanes, a fini par être tellement différent du latin que la masse des croyants ne comprenait plus la messe. Cette situation servait l’Église catholique, qui rassemblait la quasi-totalité des alphabétisés, en latin évidemment. Les clercs pouvaient asseoir leur autorité en arguant de textes que le bon peuple ne comprenait pas.
Une langue non écrite, et a fortiori non enseignée scolairement, évolue très vite et de façon différente suivant les endroits.
En parallèle, l’élite utilise une autre langue, normée et évoluant peu, de manière à garder l’intercompréhension dans le temps et dans l’espace. Ce fut à l’époque le cas du latin, langue écrite commune dans une grande partie de l’Europe. Et cela malgré la disparition de l’empire romain.
Cela n’a pas empêché la naissance d’une littérature populaire en vieux français, dont les textes les plus connus sont ceux des cycles arthuriens de Chrétien de Troyes ou la Chanson de Roland. On a également quelques harangues de chefs à leurs troupes illettrées, la plus connue étant celle des Serments de Strasbourg en 842, texte souvent considéré comme étant le premier en vieux français.
Le passage à l’écrit implique le régalien
La situation change totalement à la Renaissance et au début de l’Âge classique : le vocabulaire et la grammaire sont normalisés et largement figés, tandis qu’on assiste à un vaste enrichissement du vocabulaire transposé directement du latin.
Les classes moyennes et supérieures étaient d’ailleurs de plus en plus lettrées avec le début de la scolarisation, en général religieuse ou par précepteur. À l’écrit, elles abandonnent le latin pour le français, notamment du fait de cet enrichissement du vocabulaire.
Ce mouvement est accompagné par le pouvoir : par l’Ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, François Ier décida que la vie juridique devait se faire en français et non plus en latin.
Créée par Richelieu en 1635, l’Académie française fut proclamée gardienne de la langue.
Entre les deux, Luther lança la Bible et les services religieux en allemand, et non plus en latin, imité par des locuteurs des autres langues européennes, protestants d’abord, puis catholiques.
En France, c’est la langue du roi qui fut choisie. On oublie qu’elle n’était à l’époque la langue maternelle que des habitants de l’Île-de-France à l’Orléanais, et seulement une langue seconde des lettrés des autres régions françaises.
L’écrit impose la normalisation de la langue pour qu’elle soit comprise dans tout le royaume, et bien au-delà dans le cas du français. C’est grâce à cette normalisation que nous comprenons les textes écrits depuis cette époque.
On dit que les jeunes Anglais d’aujourd’hui ne comprennent plus Shakespeare dans le texte original, et qu’il faut le traduire en anglais moderne… avec la perte de contexte qu’implique toute traduction. Toujours en Angleterre, où la langue du pouvoir était le français depuis Guillaume le Conquérant, mais où le latin était présent comme ailleurs, les textes juridiques mélangèrent ces deux langues, qui furent bientôt trois avec l’anglais, et les bibliothèques juridiques un peu anciennes ne sont lisibles que par des spécialistes. Merci à François Ier !
L’enrichissement, oui, mais comment ?
Traditionnellement, l’enrichissement s’est fait par la francisation de l’orthographe et de la prononciation. Celle, massive, qui a eu lieu à la Renaissance à partir du latin s’est poursuivie ensuite : l’anglais riding coat, le vêtement de la chasse à courre, a donné « redingote ».
Plus tôt, l’arabe al gabr (démontrer) avait donné algèbre.
Au XXe siècle, il y a eu l’invention du mot « ordinateur » en 1955 par François Girard, responsable du service publicité pour IBM, sur les conseils de son ancien professeur de lettres à Paris, Jacques Perret, alors que beaucoup de langues ont gardé le mot anglais computer (calculateur).
Jusque-là, cet enrichissement a été considéré comme positif.
Mais aujourd’hui, le franglais ne francise pas les mots nouveaux et surtout en intègre d’inutiles, ce qui dévalorise la langue au lieu de l’enrichir.
Citons, parmi tant d’autres, l’exemple du terme « challenge », fréquent dans la presse économique et qui tend à s’imposer dans le langage courant. Challenge est de plus prononcé à l’anglaise « tchallinge » alors que c’est l’exact synonyme du mot défi qui a l’avantage d’être plus court et de ne pas bouleverser le lien entre orthographe et prononciation.
Pour les défenseurs du français, ce n’est pas une évolution ni un enrichissement, mais une corruption.
Beaucoup de termes anglais ont une existence éphémère, mais ceux qui paraissent les plus durables voient des propositions de francisation proposées par les commissions de terminologie. Ces dernières font un travail remarquable, avec toutefois parfois, à mon avis, le défaut de vouloir traduire exactement, ce qui est un peu lourd.
L’exemple de l’anglais montre pourtant que l’on peut prendre des mots simples et que le contexte se charge du reste. Comme c’est le cas par exemple du mot souris : c’est le contexte qui nous dit s’il s’agit du rongeur ou de l’accessoire informatique.
Communiquer oui, mais aussi raisonner !
Il y a un deuxième débat derrière le « laisser-faire » en matière linguistique et un encadrement régalien. C’est celui de l’usage de la langue.
Une opinion est que la langue ne sert qu’à communiquer : peu importe la langue et son vocabulaire, l’essentiel est d’être compris, ici et maintenant. C’est la forme extrême d’une opinion majoritaire dans beaucoup de milieux, même instruits.
À l’opposé, une minorité, mais très influente, donne un rôle culturel à la langue : c’est l’expression d’une communauté dont les valeurs se sont exprimées dans des œuvres classiques.
Dans le cas du français, on n’a que l’embarras du choix : Ronsard et du Bellay à la Renaissance, Pascal, Molière, Corneille et Racine sous Louis XIV, Voltaire et les Lumières un siècle plus tard, Victor Hugo et les romantiques au XIXe siècle, et leurs successeurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Ce rôle culturel va au-delà de la communion dans certaines grandes œuvres.
Il est censé animer toutes les opinions politiques, économiques et philosophiques, rappeler les principales œuvres scientifiques etc. Ce rôle culturel est d’autant plus important que les références au latin ont disparu du langage courant avec la quasi fin de son enseignement dans les collèges et lycées.
La langue structure notre pensée.
Certains vont plus loin encore en disant que la langue structure la pensée : un Français de formation classique ne pensera pas comme un Américain et encore moins comme un Chinois ou un Africain, dont les textes de référence sont totalement différents.
C’est l’équivalent de la biodiversité, que l’on veut à juste titre protéger dans le monde animal et végétal car la supprimer serait mettre en péril ce qui fait la richesse de l’humanité, et ferait perdre des idées ou des attitudes fondamentales.
Une conséquence de cette opinion est qu’il faut que des textes anciens restent lisibles, non seulement en France mais dans les autres pays de la francophonie ; qu’il y ait donc un enrichissement mais non une déstructuration.
Les régimes autoritaires l’ont bien compris qui veulent « du passé faire table rase ».
Citons la Russie soviétique, la Chine de l’époque maoïste et son rebondissement actuel avec « la pensée du président Xi » et bien d’autres despotes de moindre envergure, qui ont tous en commun d’avoir simplifié et appauvri leur langue nationale, notamment pour limiter le passé et le présent à ce qui leur convenait. La Chine a même adopté de nouveaux caractères « plus simples à dessiner », mais qui rendent le passé illisible sauf traduction par l’État, avec par ailleurs la perte de tout le contexte poétique, voire culturel.
Remarquons que les démocraties utilisant les caractères chinois (Taïwan, Japon, Singapour) ont conservé des caractères traditionnels.
Pour aller plus loin dans l’analyse du rôle de la langue dans la réflexion, je vous recommande le site de l’Observatoire européen du plurilinguisme.
Passons aux problèmes concrets, tant dans l’espace que dans le temps.
Courir derrière la langue dans l’espace et dans le temps Je suis toujours dans l’hypothèse où on laisse toutes les langues évoluer spontanément, ce qui est, encore une fois, une idée majoritaire.
Très vite on verra apparaître des décalages dans l’espace, c’est-à-dire que l’intercompréhension sera difficile d’une région à l’autre, dans ce qui devrait pourtant en principe être la même langue. L’histoire est riche de phénomènes de ce genre depuis l’éclatement du latin entre les diverses langues romanes à celui de l’anglais ; et dans une moindre mesure du français, comme Google le signale dans le choix des langues qu’il propose : français de France, français du Canada… anglais d’Australie, du Canada, des Caraïbes etc.
Il y a aussi les variations dans le temps : la plupart des langues modernes, sauf le français, nécessitent de « moderniser » les textes fondateurs pour un usage scolaire, au risque de perdre le contexte de l’époque.
En France, il y a les auteurs d’avant la normalisation de l’orthographe, comme Montaigne, et ceux des époques suivantes pour lesquels le texte d’origine reste compréhensible même s’il paraît daté à certains jeunes aujourd’hui… auxquels on peut répondre que c’est leur propre langage qui sera bientôt daté…
Bref, la scolarisation, et donc la lecture des adultes, impose des manuels scolaires qui ne peuvent pas changer sans arrêt, donc une normalisation de l’orthographe, de la grammaire et du vocabulaire.
Si une certaine évolution des langues est souhaitable et inévitable, elle doit rester en pratique lente et contrôlée par des systèmes scolaires. En France, les partisans du rôle culturel du français s’insurgent ainsi contre « les déviations » de l’enseignement actuel. Et notamment de la tolérance de nombreux enseignants pour les argots, jargons et créoles.
Je mets dans cette catégorie l’écriture inclusive que je considère comme un jargon politique, et qui a été condamnée par l’Académie française et par des tribunaux : le 12 mai 2023, le tribunal administratif de Grenoble-Alpes a débouté l’université de Grenoble en appel de sa condamnation pour avoir rédigé ses statuts en écriture inclusive.
Personnellement, j’estime que ces « variantes » se développent spontanément justement pour n’être comprises que par des initiés, donc sont délibérément des obstacles à l’intercompréhension dans le temps et dans l’espace. Sans compter que passé l’effet de mode, elles peuvent se révéler éphémères.
La simplification de l’orthographe
C’est un sujet très voisin de celui de l’évolution de la langue. Les Italiens et les Espagnols ont plongé : il n’y a plus de pharmacie mais des farmacia.
À titre personnel, je suis partisan d’une simple élimination des complications extrêmes, tant en vocabulaire qu’en grammaire – les Québécois nous conseillent d’oublier les « exceptions aux exceptions » de l’accord du participe passé – en supprimant seulement ce qui complique l’apprentissage du français par les étrangers.
Je laisse donc la parole aux spécialistes du Français Langue Étrangère.
Et n’oublions pas la francophonie !
Nous avons vu les complications scolaires, géographiques et historiques entraînées par une transformation rapide. Je crains notamment une dislocation de la francophonie, et donc l’abandon du français qui ne serait plus une langue internationale.
Par ailleurs, cela peut mener à une perte de sa richesse lexicale et à une difficulté à préserver certaines nuances et subtilités spécifiques au français. Je pense notamment à la disparition du passé simple, pourtant vecteur de précision. Plus généralement cette précision, supérieure à celle de l’anglais d’après les juristes internationaux, disparaîtrait avec la dislocation de la grammaire.
Finalement, si suivre l’évolution spontanée du français paraît une idée de bon sens, et elle est d’ailleurs majoritaire, elle paraît peu praticable à l’examen.
Dans l’idéal, il faudrait une organisation à l’échelle de la francophonie ayant pour mission une aide à l’enrichissement par des banques de terminologie communes et un œil sur les programmes scolaires pour veiller à une bonne continuité dans l’espace et dans le temps des principales règles de grammaire.
Nous avons tous remarqué que l’Académie française commençait à s’internationaliser. Elle devrait aller plus loin en accueillant la crème de la francophonie, et la richesse de ses vocabulaires variés.
L’effondrement des prix du gaz liquéfié pourrait avoir des conséquences inattendues
Par Pierre Duval Mondialisation.ca, 31 mai 2023
L’approvisionnement en gaz américain GNL de l’Europe est menacé. Les prix du GNL chutent alors que les pays européens, visant les sanctions contre la Russie, ont misé sur cette énergie US. L’impact pourrait être important. Pour l’Europe, cela mettrait en péril un équilibre fragile du marché après que les nations aient renforcé leur sécurité d’approvisionnement à la suite des troubles qui ont suivi le début du conflit en Ukraine.
De nombreux pays risquent de stopper l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Les prix spot du GNL en Asie sont désormais en baisse de 85 % par rapport aux prix record de l’an dernier. Ils sont en baisse depuis plusieurs mois maintenant et sont actuellement tombés au plus bas de mai 2021. La situation n’est guère meilleure en Europe où les prix se sont effondrés de 70 % au second semestre de l’année dernière. Bloomberg a rapporté que les négociants se sont réunis la semaine dernière à Essen, en Allemagne, à la foire internationale annuelle E-World energy pour évoquer comment l’effondrement des prix et une forte baisse de la demande affecteront la réponse de l’industrie du gaz par rapport à l’approvisionnement, c’est-à-dire à l’offre de gaz.
Si les prix continuent de baisser, il n’y aura pas beaucoup de sens économique à exporter du GNL des États-Unis. Selon György Domokos Vargha, directeur de la société de négoce suisse MET International AG, le marché est sur le point d’annuler les exportations américaines de GNL. Comme le rapporte The American Journal of transportation, citant György Domokos Vargha, «le marché n’est pas si loin des annulations de cargaisons de GNL aux États-Unis», rajoutant: «Nous ne sommes pas si loin du fond».
Si la forte baisse des prix du gaz se poursuit, alors en septembre, lorsque les installations de stockage de gaz en Europe seront remplies à pleine capacité, les acheteurs de GNL américain pourraient refuser de recevoir des approvisionnements immédiats afin d’éviter de lourdes pertes financières. Une situation similaire s’est produite en 2020 lorsque les acheteurs ont refusé des dizaines de cargaisons de gaz et payé des millions d’amendes.
Cette fois, la situation pourrait être plus difficile qu’il y a trois ans car le gaz restant en Amérique fera chuter les prix du gaz déjà aux États-Unis. Il pourrait y avoir une menace claire pour la sécurité énergétique de l’Europe alors qu’ils ont travaillé si dur à la renforcer l’année dernière.
À l’heure actuelle, la marge de prix en Europe et en Asie est encore suffisamment importante pour justifier économiquement l’approvisionnement en gaz américain à l’étranger. Les calculs montrent que les compagnies gazières américaines feront des bénéfices au moins jusqu’en novembre. Toute perturbation de l’approvisionnement, comme celles causées par la saison des ouragans dans l’Atlantique, pourrait maintenir les prix relativement abordables pour les exportations.
L’annulation des approvisionnements américains en GNL est probable alors que les prix du gaz au comptant chutent à un chiffre, a déclaré Kazunori Kasai, chef du bureau de Singapour de JERA Global Markets Pte. Ltd., l’un des plus gros acheteurs au monde. Kazunori Kasai n’envisage pas encore d’annuler ses propres approvisionnements.
Les collègues de Kazunori Kasai s’accordent à dire que la «ligne rouge» sera évidemment de 5 dollars par million d’unités thermiques britanniques (175 dollars par millier de mètres cubes de gaz). Maintenant, les prix sont au niveau d’environ 9 dollars, et en août de l’année dernière, ils ont grimpé en flèche à 71 dollars.
Le plus souvent, les contrats stipulent que l’acheteur doit notifier au vendeur l’annulation de la cargaison de GNL au plus tard deux mois à l’avance. Par exemple, dans les contrats de Cheniere Energy Inc. cela est le 20 du mois civil. Les pays refusant l’achat du gaz US doivent ainsi refuser les livraisons de septembre jusqu’au 20 juillet. La dynamique de l’évolution des prix du gaz en Europe indique que les approvisionnements pourraient devoir être abandonnés à la fin de l’été.
Bien que les experts discutent de la possibilité d’arrêter les exportations américaines de GNL, les mêmes considérations s’appliquent aux fournisseurs de GNL d’autres pays.
«Comme les prix baissent si fortement, je me demande s’il y aura un moment où les fournisseurs de GNL commenceront à réduire leur production ?» a déclaré, selon The American Journal of transportation, Andy Sommer, responsable de la recherche chez Axpo Solutions AG, dans un entretien à Essen. «Ce sont, bien sûr, des fournisseurs américains, mais les mêmes considérations peuvent s’appliquer aux fournisseurs d’autres pays», a-t-il rajouté.
Le monde est à l'envers - sous le faux drapeau du bien
1 juin 2023 par Gérald Ehegartner
« La chauve-souris qui virevolte tard dans la nuit s'est échappée de la tête de l'incroyant », écrivait William Blake. Le monde est à l'envers depuis qu'une souris suspendue à l'envers à des branches, des murs de grottes ou de laboratoires, se frayant un chemin dans les airs la nuit, a rendu les gens heureux avec sa variété de virus. Maintenant, même les gens baissent la tête. Tout semble tordu. Mais qui est l'incroyant dans ce monde qui pratique le poirier ?
N'est-ce pas un nouveau monde courageux à la lueur d'une nouvelle normalité brillante ?
Alors que l'ancien apportait l'égoïsme, la maladie, la guerre, la discrimination et la destruction de l'environnement, la nouvelle normalité nous présente exactement le contraire.
Là où l'ancien navire naviguait autrefois sous la bannière de la chauve-souris porteuse de virus, nous regardons maintenant envoûté le drapeau actuel : une colombe de la paix avec une branche d'olivier bio sur fond d'arc-en-ciel.
Lorsque le nouveau navire atterrit, je regarde l'agitation.
Les femmes et les hommes à bord du navire sont habillés de couleurs vives. Est-ce que je ne connais pas d'une manière ou d'une autre les personnes à bord ? Et aussi leur patron ?
Pendant que les spectateurs applaudissent, les hommes quittent le navire en tant que femmes et les femmes en tant qu'hommes.
Ils saluent le public terrifié par les mots : « Nous venons en amis pour vous sauver ! La nouvelle menace est grande, mais nous avons la solution.
Les enfants sont particulièrement les bienvenus en tant qu'auditeurs, mais les familles conventionnelles ne sont pas admises ou ne peuvent y accéder qu'avec un billet plus cher.
Je découvre des seringues, des pistolets, des masques et un bracelet de cheville dans un coffre au trésor ouvert qui vient d'être emporté par-dessus bord.
Les seringues sont essentielles pour la santé, les pistolets pour la paix, les masques pour la couleur et les carcans pour la protection du climat, me dit-on. Les nouvelles femmes parlent de guerre pour la paix, les nouveaux hommes d'obéissance pour la liberté. J'écoute ses paroles pendant des heures.
Votre langage est si étrange.
Ils appellent la guerre la paix, ils appellent l'obéissance la solidarité, la surveillance la liberté, la maladie la santé, la tolérance à l'exclusion, le totalitarisme la démocratie, les hommes sont des femmes, les femmes sont des hommes, la droite c'est la gauche, la gauche c'est la droite, croire c'est penser par soi-même, le positif c'est le négatif et vice versa .
Ils n'arrêtent pas de crier leur cri de guerre appelé "Fairtrade"
Curieusement, j'entends toujours "tordu" ?
Est-ce que je connais les femmes et les hommes ? N'est-ce pas ceux qui, sous la bannière de la chauve-souris, se sont lancés dans la mer de la conscience en corsaires ?
Je secoue la tête. Cela ne peut pas être !
Je repère un autocollant circulaire coloré sur chacun des vêtements des gens. Chaque couleur représente un objectif.
« Nous voulons avoir atteint tous ces objectifs d'ici 2030. Notre nombre est dix-sept », m'explique fièrement un homme en tenue de femme.
"Vous savez, nous voguons vers l'Utopie. Dans quelques années, toutes les souffrances seront effacées du monde. Jusque-là, cependant, chaque individu doit sacrifier sa liberté.
Je demande ce qui rend Utopia si spécial.
« Tu ne posséderas plus rien et tu seras heureuse », me révèle la femme au corps d'homme et sourit béatement. Elle ajoute que le renoncement à la vie privée est un signe d'ouverture et de transparence, préalable indispensable au bonheur de l'individu.
« Le transhumanisme, jeune homme. Nous combinons d'abord le genre et la biologie, puis l'humain et la machine. Je suis transgenre et transhumaniste.
Puis la personne crie : « Tout coule. Surtout l'identité. Nous sommes des philanthropes et nous nous sommes réveillés. La liberté n'a pas besoin de racines, mais elle a besoin de surveillance.
La femme à la carrure musclée d'un homme agite son drapeau arc-en-ciel et désigne un vieil homme blanc qui passe. "Scum toxique !", grave-t-elle et sourit.
Je me détourne avec un malaise.
Cette personne s'est-elle réellement réveillée, c'est-à-dire s'est-elle réveillée ? Un éveillé et éclairé ? Quand il parle d'avatars avec lesquels les enfants devraient apprendre, je me réveille de la matrice des pensées étranges et je réalise qu'il n'est pas du tout un éveillé spirituel.
J'en suis tout à fait sûr maintenant : il fait en fait partie de ces pirates qui avaient auparavant débarqué dans des vêtements et des navires en constante évolution.
Ils chevauchaient et chevauchaient sous les drapeaux du serpent d'Esculape, de l'arc-en-ciel à six couleurs, de la colombe jaune-bleue de la paix, des branches d'olivier et du globe enflammé. Comme demandé.
Ils ont détourné les navires et naviguent maintenant avec eux dans le nouveau monde courageux de la nouvelle normalité.
Là, le gazon artificiel est vu comme un mouvement de base organique, l'avenir, le bracelet de cheville gaz carbonique numérique comme protection du climat, les socialement défavorisés comme des philanthropes, les transhumanistes comme des humanistes, Bill Gates comme un philanthrope, l'IA comme une créature intelligente, la matrice numérique comme un espace de vie organique, la perte d'espace libre comme démantèlement des murs de séparation, la haine de sa propre nation comme transnationalité, la dystopie comme utopie, la protection technocratique du climat comme protection de l'environnement, le réseautage technique comme toile de connexion de la vie, son propre ensemble de données comme une âme, des avatars programmés comme envoyés par Dieu, des mères comme des gens qui accouchent, des mensonges comme vérité, la gauche comme la droite et vice versa.
Le langage des nouveaux dieux est si particulier. Ils sanctifient le courant principal, mais diabolisent les courants secondaires et les branches. Ils annoncent toujours des récits qui traversent et divisent le paysage coloré comme des autoroutes, coincés entre l'intimité et les barrières antibruit.
Si vous voulez le quitter, vous êtes obligé de tourner à droite.
Et celui qui le fait portera désormais l'étiquette de « droit », le substitut séculier du terme religieux-archaïque « mal ».
Les nouveaux dieux décrivent les routes de campagne alternatives comme des chemins de merde dangereux, bloquant même les sorties et les chemins. Ils appellent cela la démocratie. L'instinct de troupeau est désiré, pas l'immunité de troupeau à la peur.
Rien n'est sacré pour eux, leur indignation morale n'est que l'auréole des saints de l'imposture et de l'encens.
Les chevaux de Troie les poussent devant tous les guerriers endormis et paisibles rêvant d'être réveillés.
S'impliquer avec eux signifie perdre l'âme et la vitalité. Dans un monde matérialiste, ils convertissent l'église du pouvoir religieux en une église scientifique.
Seulement, nous n'avons pas besoin d'un changement orchestré de l'ancienne à la nouvelle normalité. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une troisième voie qui rompe de tout cœur avec la normopathie et pénètre dans un tout nouveau territoire.
Aucune lumière artificielle extérieure ne doit nous guider. Non, c'est la lumière de l'âme, du cœur, qui nous éclaire de l'intérieur du chemin qui s'étend doucement sous nos pieds.
Nous construisons d'innombrables arches qui sauvent la vitalité et ne gravissent délibérément pas le vaisseau central.
Notre parcours héroïque individuel et collectif est un parcours du sujet infantile au citoyen mature. Cela peut devenir une odyssée dans laquelle nous redécouvrirons notre humanité et refuserons en riant d'obéir aux faux dieux. Ce faisant, nous retrouvons notre pouvoir féminin et masculin, qui nous a été enlevé dans cette confusion.
Nous récupérons notre feu, volé par les forces froides de la technocratie.
Dieu nous cuisine et nous quittons la marche de la mort vers une fonctionnalité glaciale. Notre objectif est la personne chaleureuse qui relie le ciel et la terre et retrouve sa spontanéité spirituelle. On siffle le Grand Reset, on se donne un Grand Respect.
L'obsession des militants écologistes pour les véhicules électriques perpétue l'injustice qu'ils veulent ostensiblement abolir.
Par Connor Vasile Recherche mondiale, 31 mai 2023
Comme pour la plupart des choses adoptées au nom du progrès social, la poussée agressive de la gauche pour la technologie des véhicules électriques oublie commodément la vie de ceux qui en sont le plus touchés.
«Sous ma surveillance, le grand road trip américain va être entièrement électrifié… vous pouvez obtenir jusqu'à 7 500 $ sur un nouveau véhicule électrique», s'est exclamé Biden lors d'une séance photo dans un Hummer électrique brillant. Je parie que le crédit d'impôt sera utile lorsque l'Américain moyen sera obligé d'acheter un véhicule électrique à 60 000 $ après l' interdiction pure et simple des voitures à essence.
Les gauchistes adorent insister sur le besoin de vie ou de mort d'éliminer tout ce qui n'est pas électrique. Biden vise actuellement un mandat d'émissions qui pourrait limiter considérablement l'accessibilité des voitures à essence aux citoyens cols bleus. L'administration justifie son contrôle du marché en déclarant que c'est la chose équitable à faire.
La secrétaire à l'Énergie, Jennifer Granholm, a annoncé :
"Les lois historiques sur l'énergie propre du président Biden nous permettent d'avoir plus de véhicules électriques sur la route en étendant l'infrastructure de recharge dans les communautés mal desservies, tout en réduisant l'autonomie et l'anxiété des coûts chez les conducteurs qui veulent passer à l'électrique."
Je suis sûr que Granholm elle-même s'est rendue dans ces communautés mal desservies pour voir ce qui donne à ces gens «l'anxiété des coûts». Pour une raison quelconque, je ne pense pas que les véhicules électriques soient à distance dans leur esprit.
Le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, a affirmé qu'il utiliserait 1 milliard de dollars du projet de loi sur les infrastructures ridiculement bipartite pour «déconstruire le racisme qui a été intégré aux routes». M. Pete fait partie des élites qui ont célébré les immenses flambées des prix de l'essence, car cela signifiait en quelque sorte que plus de gens seraient enclins à acheter des véhicules électriques. Depuis lors, il a travaillé dur pour déségréger les autoroutes et lutter contre les nids-de-poule systémiquement oppressifs.
La route de l'enfer est pavée de "bonnes intentions"
Ce que ces militants de salon à courte vue ne réalisent pas, c'est que leur absolutisme vert favorise en fait les inégalités. Savent-ils ce qui est fait pour assouvir leur besoin de toutes ces batteries électriques ?
Esclavage et travail des enfants.
Non, je ne suis pas hyperbolique. En République démocratique du Congo (RDC), les mineurs dits "artisanaux" travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses pour extraire des éléments de cobalt et de nickel cruciaux dans la production de batteries utilisées dans les voitures électriques comme les Tesla, les Ford et les VW. Hommes, femmes et enfants gambadent dans une chaleur débilitante et meurent dans les effondrements de puits de mine tandis que les milices qui les ont « recrutés » dans des villages à travers le pays regardent avec indifférence. Au mieux, ces serviteurs sous contrat sont payés un dollar ou deux par jour pour leur travail exténuant.
Siddharth Kara, membre de la TH Chan School of Public Health de Harvard, a étudié ces opérations minières et a noté : "Le cobalt est toxique au toucher et à respirer - et il y a des centaines de milliers de Congolais pauvres qui le touchent et le respirent... De jeunes mères avec des bébés attachés à le dos, respirant tous cette poussière de cobalt toxique. Il y a une contamination croisée complète entre le cobalt dérivé des excavatrices industrielles et le cobalt creusé par les femmes et les enfants à mains nues.
On estime à 40 000 le nombre d'enfants qui travaillent dans ces mines toxiques, dont beaucoup n'ont que six ans.
Ce qui est encore plus terrifiant, c'est que comme ces opérations ne sont pas comptabilisées dans les audits officiels en raison de la corruption locale et des tactiques commerciales du marché gris, on ne sait pas exactement combien de personnes travaillent dans ces conditions dangereuses sous la menace de la force.
Aujourd'hui, bien qu'elles soient illégales, ces opérations sont répandues dans tout le pays et sont bien financées par des intérêts extérieurs. On estime qu'environ 70 % des opérations minières congolaises appartiennent à des sociétés d'investissement soutenues par le gouvernement chinois. Nous avons donc maintenant non seulement le problème des pratiques commerciales douteuses et des environnements de travail dangereux dans les régions frappées par la pauvreté, mais aussi une industrie de plusieurs milliards de dollars qui profite directement à un gouvernement autoritaire bien connu pour ses pratiques génocidaires.
Cela ne semble pas équitable.
Ne vois aucun mal n'entend aucun mal… Même face à ces violations flagrantes des droits de l'homme, l'Occident est resté particulièrement muet sur le sujet. Vous ne voyez certainement pas de grands politiciens protester contre la fabrication de batteries aussi convoitées, n'est-ce pas ? Au bas de cette chaîne d'approvisionnement violente, vous avez des Congolais de tous âges qui meurent ou sont gravement blessés alors qu'ils sont forcés d'exploiter des veines de cobalt toxiques. En fin de compte, ce sont les personnes qui soutiennent la production de véhicules électriques de l'Ouest.
De la part des médias et des politiciens hérités, nous ne recevons que le silence. Comment peuvent-ils dire que l'Amérique passant à un transport entièrement basé sur les véhicules électriques apportera l'équité à notre pays raciste, alors que leurs propres politiques soutiennent directement les groupes d'esclaves africains modernes ?
Ceux qui sont au bas de l'échelle économique doivent payer pour leurs caprices « éclairés ». Pourquoi les élites devraient-elles s'en soucier ? Tous ces abus systémiques sont commis dans un pays lointain, loin des yeux, loin du cœur. Ce n'est pas un problème parce que c'est là- bas . C'est le genre de « progrès » que les politiciens recherchent, quel que soit le nombre de véhicules électriques Ford qu'ils vendent.
Comme l'a souligné Henry Hazlitt : « Le mauvais économiste ne voit que ce qui frappe immédiatement l'œil ; le bon économiste regarde aussi au-delà. Le mauvais économiste ne voit que les conséquences directes d'un cours proposé ; le bon économiste regarde aussi les conséquences plus longues et indirectes. Le mauvais économiste ne voit que ce que l'effet d'une politique donnée a été ou sera sur un groupe particulier ; le bon économiste se demande aussi quel sera l'effet de la politique sur tous les groupes.
C'est le problème. Les législateurs et les magnats des affaires ne se soucient pas des ramifications réelles de leurs actions. Alors qu'ils poussent des normes « équitables » dans un coup de pub pour obtenir de meilleurs scores ESG, ils négligent complètement les effets réels de vie ou de mort de la législation « verte ».
De Michael Snyder L'effondrement économique 1 juin 2023
Sommes-nous enfin arrivés au bout du chemin ? En ce qui concerne l'économie, la plupart d'entre nous se concentrent sur les cycles à court terme. Ces dernières années, il y a eu des moments où l'économie a connu une croissance et il y a eu des moments où l'économie s'est contractée, mais toutes ces fluctuations à court terme se sont produites dans le contexte d'une tendance à long terme de « croissance » alimentée par la dette. ”. Nous n'avons cessé de voler l'avenir pour rendre le présent plus agréable, et la plupart d'entre nous prétendons que le joueur de flûte n'aura jamais à être payé. Mais bien sûr, la vérité est qu'un jour de jugement approche à grands pas, et ce jour de jugement va être extrêmement douloureux.
Plus tôt dans la journée, je suis tombé sur un tweet de End Wokeness qui fait vraiment un excellent travail pour souligner la dure réalité de ce à quoi nous sommes confrontés…
Dette nationale des États-Unis, 1960 : 286 milliards de dollars Dette nationale américaine, 2023 : 31,4 billions de dollars
Nos routes sont-elles meilleures ? Nos rues sont-elles plus sûres ? Qu'en est-il des soins de santé ? Est-il plus facile d'élever une famille ? Avons-nous amélioré nos écoles ?
Sinon, qu'est-ce qu'ils ont fait avec ces 31 124 000 000 000 $ ?
Je peux effectivement répondre à cette dernière question.
En donnant des coups de pied dans la rue encore et encore, ils ont pu retarder les graves conséquences économiques que moi-même et tant d'autres avons mises en garde pendant toutes ces années.
Environ les deux tiers de notre dette nationale ont été accumulés depuis que Barack Obama est entré pour la première fois à la Maison Blanche.
Au cours des 15 dernières années, nos politiciens à Washington ont été dans une frénésie de dettes absolument insensée. L'ajout de plus de 20 billions de dollars à la dette nationale leur a permis de prolonger la fête beaucoup plus longtemps que bon nombre d'entre nous ne l'avaient initialement prévu, mais maintenant, le tour est joué.
Notre monnaie perd rapidement de la valeur, l'inflation est hors de contrôle, la Réserve fédérale a été forcée d'augmenter considérablement les taux d'intérêt et les conditions économiques se détériorent régulièrement tout autour de nous.
Heureusement, il y a encore des politiciens à Washington qui veulent maîtriser les emprunts fédéraux, et ils vont essayer d'empêcher l'accord sur le plafond de la dette d'être adopté par le Congrès.
Et certains suggèrent même que Kevin McCarthy devrait être démis de ses fonctions…
Lors d'un appel du House Freedom Caucus lundi soir, le représentant Ken Buck, R-Colo., a lancé la motion de vacance, une règle qui permettrait à tout membre du Congrès de forcer un vote pour retirer l'orateur, deux sources familières avec l'appel a déclaré à NBC News. Buck, parlant vers la fin de l'appel, l'a qualifié d '"éléphant dans la pièce", a déclaré une source.
Après que le président du House Freedom Caucus, Scott Perry, R-Pa., A suggéré qu'il serait peut-être trop tôt pour une menace aussi drastique, le représentant Paul Gosar, R-Arizona, a proposé d'utiliser la menace pour forcer McCarthy à autoriser les membres à modifier le projet de loi sur le parquet de la Chambre, en vertu d'une «règle ouverte» qui pourrait bloquer l'adoption du projet de loi. Perry a répondu qu'ils discuteraient davantage de la question lorsque les membres reviendraient à Washington après le long week-end.
En fin de compte, je ne pense pas qu'ils réussiront.
Je pense qu'il y aura suffisamment de votes des démocrates pour faire passer l'accord sur le plafond de la dette, et je crois que Kevin McCarthy restera le président de la Chambre.
Mais si je me trompe, les choses vont devenir assez « intéressantes » très rapidement.
Bien sûr, il n'y a pas que le gouvernement fédéral qui croule sous les dettes.
Les gouvernements des États et locaux ont contracté des montagnes de dettes, la dette des entreprises a atteint des niveaux jamais vus auparavant et les consommateurs américains sont actuellement endettés de plus de 17 000 milliards de dollars.
La dette à taux d'intérêt élevé est particulièrement destructrice, et on rapporte que les Américains doivent maintenant plus d'un billion de dollars sur leurs cartes de crédit...
Le solde de la carte de crédit américaine a dépassé 1 billion de dollars, ou est sur le point de le faire, selon à qui vous demandez.
Le taux d'intérêt moyen sur une nouvelle carte est de 24%, le chiffre le plus élevé depuis l'ère Reaganomics.
C'est vraiment une forme de prêt prédateur, et la plupart des grandes institutions financières le font maintenant.
Ne tombez pas dans leur piège.
Parce qu'une fois que vous vous trouvez dans une situation où vous ne pouvez pas rembourser le solde tous les mois, vous pouvez finir par rembourser bien, bien plus que ce que vous avez emprunté au départ…
Un ménage américain typique porte désormais 10 000 $ de dettes de carte de crédit, selon une estimation, un autre record.
Si cela ne ressemble pas à beaucoup de dettes, essayez de les rembourser. À 250 $ par mois, avec un intérêt de 24 %, vous effectuerez des paiements jusqu'en 2030 et vous dépenserez un total de 20 318 $, soit le double de ce que vous deviez. Et cela suppose que vous n'utilisez plus jamais la carte.
Ce à quoi nous sommes confrontés, c'est à une société entière qui est complètement et totalement saturée de dettes.
De haut en bas, nous avons poussé les choses à peu près aussi loin que possible, et maintenant les roues commencent à se détacher.
Pour que le parti continue, nos niveaux d'endettement doivent continuer à augmenter, et l'Uniparty à Washington le comprend très bien.
Mais cette folie ne peut pas durer éternellement.
Nous sommes comme un toxicomane qui a besoin de doses plus importantes au fil du temps pour obtenir le même buzz.
Cela peut fonctionner pendant un certain temps, mais finalement le toxicomane fait une overdose et finit par mourir.
Malheureusement, la fin de notre histoire approche également à grands pas. Le méga-cycle de la dette que nous connaissons actuellement a atteint une phase terminale, et la douleur va être immense alors que le système implose tout autour de nous.
J'espère vraiment que l'abominable accord sur le plafond de la dette qu'ils essaient de faire passer au Congrès en ce moment sera vaincu.
Mais peu importe ce qui se passe à Washington, ce méga cycle de la dette touche à sa fin, et cela a de très graves implications pour chacun de nous.
Reprinted with permission from The Economic Collapse.
S'il n'y avait pas mon âge, je serais inquiet, mais à ce stade du jeu, je ne pourrais pas donner un vol tu-sais-quoi. Remarquez, j'ai deux enfants - une fille et un fils - tous deux au début de la trentaine, et quatre petits-enfants - deux garçons et deux filles - dont certains portent encore des couches, et cela m'empêche de dormir la nuit.
Et cela devrait également inquiéter tous ceux dont le cerveau n'a pas été frit par trop de hamburgers, de publicités télévisées stupides ou de tripes hollywoodiennes, surtout quand Mark Zuckerberg parle avec enthousiasme de l'intelligence artificielle et des ambitions de son entreprise de nous transformer tous en zombies. La voici en quelques mots : les ordinateurs vont-ils tous nous tuer ou nous aider à vivre éternellement ? L'inquiétude canonique est qu'il est difficile, voire impossible, de garantir que toute intelligence artificielle générale que nous créons sera alignée sur les valeurs humaines.
Des humains zombies comme Bill Gates, Mark Zuckerberg, Larry Page et leurs semblables insistent sur le fait que l'IA sera capable d'inventer de nouveaux moyens de capturer le carbone de l'atmosphère, de créer de meilleures batteries, de guérir le cancer et de nous rendre tous beaux. (Dans le cas de Zuckerberg, je suis certain que ce n'est pas le cas.) Les prouesses croissantes de l'IA inquiètent même les Sammy Glicks d'Hollywood. Bientôt, il pourra reproduire des acteurs, produire des scénarios et se substituer à des beautés telles que Lily James et Keira Knightley. (Parlez d'un acte criminel - nous aurons un monde de monstres de la Silicon Valley mais pas de Lily ou de Keira.)
"Oui, fans de sport, ce qui était autrefois considéré comme théorique est désormais proche de la réalité." Oui, amateurs de sport, ce qui était autrefois considéré comme théorique est désormais proche de la réalité. Si vous pensez que la culture d'aujourd'hui est devenue un pot (jeu de mots), imaginez une culture créée par une intelligence non humaine - quelque chose comme un cerveau de Soros créant et contrôlant totalement nos vies. La beauté féminine serait parmi les premières à partir. Les femmes générées par ordinateur se pavanant dans la première semaine de la mode de l'intelligence artificielle seront quelque chose à voir. Non pas que les modèles d'aujourd'hui présentent plus de pulchritude féminine que ceux qui sont fabriqués par ordinateur, mais tant pis. Il a déjà eu lieu aux Spring Studios de Soho, avec une collection complète de quinze à trente looks, conçus à 100 % virtuellement, avec des "modèles" défilant sur le podium. (Quand j'étais un jeune homme, des copains européens et moi avions l'habitude de traîner sur certaines pistes, essayant sans succès de ramasser les plus beaux modèles, quelque chose que je ne conseille à aucun futur Don Giovanni d'essayer avec l'ordinateur des modèles.)
Il semble que plus de 1 000 leaders technologiques et chercheurs aient exhorté les laboratoires d'intelligence artificielle à suspendre le développement car ils pourraient bien produire un modèle de Frankenstein présentant de graves risques pour l'humanité. Ces gens me paraissent naïfs. Gates, Page et leurs semblables ne se soucient que des profits et au diable l'humanité. Bon sang, Gates ne soupçonnait même pas que Jeffrey Epstein était un criminel-prédateur sexuel, pourquoi serait-il inquiet pour l'avenir de nos petits-enfants ?
La communauté technologique est composée d'hommes au nez dur, extrêmement gourmands, ressemblant à des zombies, avec une approche plus c'est plus qui, en tant que groupe, sera très difficile à persuader de faire une pause avant qu'il ne soit trop tard. La seule façon dont je le vois, c'est comme dans le premier film de Frankenstein, celui avec Boris Karloff. La foule met le feu à l'endroit et la "chose" s'enflamme. (Du moins je le pense, car j'ai vu le film il y a plus de soixante ans.)
Alors, allons-nous tous à Palo Alto et brûlons l'endroit, ainsi que les horreurs humaines mentionnées précédemment ? Ou restons-nous assis comme de bons citoyens américains et attendons-nous que la tyrannie de la lame de la technologie tombe ? Elon Musk, un bon gars, se serait brouillé avec Larry Page, un méchant, à cause du manque d'intérêt de ce dernier pour l'humanité en matière d'IA. Je ne suis pas surpris. Musk dit que Page veut une superintelligence numérique dans l'espoir de devenir un Dieu numérique.
Encore une fois, rien de surprenant ici; les monstres ont tendance à s'ériger en Tout-Puissant, et pourquoi pas ? Ils traitent du grand public américain, le même public qui a récemment regardé bouche bée Dear Mama, la série la plus regardée de l'histoire du FX. Cette soi-disant histoire vraie concernait l'héritage de Tupac Shakur et de sa mère. C'était une Black Panther qui était aussi cocaïnomane. C'était un rappeur-criminel qui a finalement été tué par d'autres criminels. La mère et le fils détestaient la police, ce qui, je suppose, en a fait la légende qu'ils sont. Le grand public américain a tout mangé et a regardé leur histoire comme jamais auparavant. Alors pourquoi Page devrait-il s'en soucier ?
Godlike AGI est un système capable d'apprendre et d'évoluer de manière indépendante, et capable de réagir et de manipuler son environnement sans avoir besoin de supervision humaine. Cela devrait signaler un danger à la plupart des êtres humains intelligents, mais ces humains qui regardent et apprécient les déchets comme Dear Mama sont-ils qualifiés pour superviser quoi que ce soit, sauf, peut-être, leurs besoins de toilette ?
TS Eliot s'est un jour angoissé à propos de la sagesse que nous avons perdue en acquérant des connaissances. C'était en 1934. Maintenant, avec toutes les informations que Google et d'autres scoops nous fournissent, pensez à toutes les connaissances que nous avons perdues.
Un livre copie (en principe) les idées évoquées par le cerveau. 10 000 livres copient l'intelligence des cerveaux. Oui mais, en, bibliothèque ou médiathèques municipales ne s'y trouvent que des livres choisis, sélectionnés par la politique en vigueur. Elle ne représente donc pas l'intelligence de la population. Il en est de même pour le programme appelé 'I.A.' (Intelligence artificielle) qui ne représente pas 8 milliards de cerveaux mais s'exprime comme si !
Loi sur la protection du climat : « Une porte ouverte à la dictature écologique » (votation suisse du 18 juin 2023)
RépondreSupprimer29.05.2023
www.kla.tv/26176
Le 18 juin 2023, les électeurs suisses pourront se prononcer, entre autres, sur la « loi sur la protection du climat ». L'article 3, alinéa 1 de la loi stipule : « La Confédération veille à ce que l'effet des émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine en Suisse soit nul d'ici à 2050... ». Selon le livret de vote, la loi ne prévoit certes pas de nouvelles interdictions, mais selon les opposants à la loi, la question se pose de savoir comment atteindre l'objectif net zéro d'ici 2050 sans interdictions. C'est pourquoi la loi est également qualifiée par les opposants de « porte ouverte à une dictature écologique ». Avec cette loi, le Conseil fédéral obtiendrait une procuration générale pour imposer, par exemple, une interdiction totale des chauffages au mazout et au gaz, ainsi que des voitures à essence et diesel.
Les coûts d'une transformation de l'approvisionnement énergétique suisse des combustibles fossiles vers l'électricité coûteraient cher aux contribuables. Selon une étude de l'Association suisse des banquiers, ils s'élèveraient à 387 milliards de francs suisses. Si ces calculs et ces craintes devaient s'avérer exacts, les électeurs suisses approuveraient, en cas de OUI, leur propre appauvrissement et une mise sous tutelle supplémentaire. Écoutez dans cette émission quelques raisons de voter NON à cette loi.
La politique de protection du climat repose sur une thèse douteuse.
Rares sont ceux qui remettent en question le changement climatique global, car il est prouvé que le climat a déjà changé à de nombreuses reprises. Mais il n'est pas du tout certain que le changement climatique soit essentiellement dû à l'homme. Parmi toutes les publications scientifiques à ce sujet, seules 0,54 % attribuent à l'homme la responsabilité principale. En revanche, dans 99,46 % de toutes les publications, cette hypothèse n'est pas admise. Pourtant, la politique de protection du climat se base sur cette thèse. L'Allemagne, par exemple, devra donc payer des taxes de plus en plus élevées sur le gaz carbonique, abandonner complètement l'extraction du charbon et renoncer aux combustibles fossiles. Elle devra construire des installations à énergie solaire et des éoliennes à grande échelle et remplacer les véhicules à essence et diesel par des voitures électriques. Il s'agit d'une attaque massive contre l'industrie clé de l'Allemagne. Aujourd'hui, les ménages allemands paient le deuxième prix le plus élevé au monde pour l'électricité : 48,9 centimes par kWh. En Suisse, ce prix est désormais de 21,6 centimes. Avec la « loi sur la protection du climat » suisse, l’évolution ira dans la même direction qu'en Allemagne et... les coûts seront répercutés sur les citoyens. Sur la base d'une thèse hautement contestable, la politique de protection du climat mènera de plus en plus à l'appauvrissement !
La modification du titre de la loi induit-elle en erreur ?
RépondreSupprimerSelon le « Comité du NON », le titre même de la loi attire l'attention. Ainsi, la majorité du centre-gauche au Parlement suisse a modifié le titre de la loi au dernier moment, avant le vote final. La « loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat » est devenue la « loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat, l'innovation et le renforcement de la sécurité énergétique ». Il s'agit d'une étiquette trompeuse. Actuellement, environ 60 % des besoins en énergie sont couverts par le gaz, les combustibles pétroliers et les carburants. La loi sur la protection climatique prévoit de s'en écarter et de remplacer les besoins par de l'électricité. Une grande importance doit être accordée aux énergies renouvelables telles que le solaire et les éoliennes. Le Comité du NON estime que cela est totalement irréaliste et qu'il ne peut donc pas être question de renforcer la sécurité énergétique. C'est pourquoi le Comité du NON qualifie ce projet de « loi sur la consommation d'électricité ».
Professeur de l'EPFZ : « L'énergie sera nettement plus chère »
Selon les partisans de la loi sur la protection du climat, les énergies renouvelables - et notamment l'électricité solaire - seraient moins chères. Le professeur de l'EPFZ Andreas Züttel contredit cette projection. Il s'agit d'une « illusion répandue par la branche solaire ». D'une manière générale, Züttel affirme que « l'énergie sera nettement plus chère si nous remplaçons le pétrole, le gaz et les centrales nucléaires ». Son étude complète de l'EPF montre que les coûts énergétiques par personne et par an pourraient passer de 3 000 francs suisses aujourd'hui à 9 600 francs. Ce chiffre est confirmé par un communiqué de presse de la Confédération. De nombreuses familles, entreprises artisanales et agricoles ne pourraient pas assumer une telle explosion des prix.
Les éoliennes détériorent le bilan gaz carbonique
Pour rappel : un développement massif des installations éoliennes devrait notamment permettre à la Suisse d'atteindre la « neutralité climatique » d'ici 2050. Mais qu'en est-il du bilan gaz carbonique des éoliennes ? L'association « Paysage libre suisse » écrit à ce sujet dans une fiche d'information sur le bilan gaz carbonique des éoliennes : « Si on tient compte des conditions peu écologiques de leur fabrication, de leur construction et de leur recyclage, l'installation d'éoliennes est nuisible au climat. Les éoliennes sont fabriquées à l'étranger. Pour les installer en Suisse, il faut transporter sur de longues distances des composants aux dimensions gigantesques. Une seule éolienne pèse plusieurs milliers de tonnes. Selon une étude demandée par l'OFEV, les émissions totales de gaz carbonique pendant toute la durée de vie des éoliennes - rapportées à la quantité d'électricité produite - sont 4 fois plus élevées que celles des centrales hydrauliques au fil de l’eau et également supérieures à celles de l'énergie nucléaire. L'installation d'éoliennes en Suisse entraînera donc une détérioration du bilan gaz carbonique. »
Le lobby de l'énergie éolienne financé par l'Office fédéral
RépondreSupprimerL'association « Suisse Eole » a pour objectif de faire progresser l'énergie éolienne en Suisse. Outre les cotisations importantes de ses membres, des fonds fédéraux complètent son financement. De 2001 à 2015, « Suisse Eole » a reçu 7,3 millions de francs suisses de l'Office fédéral de l'énergie !
« Suisse Eole » est notamment chargée par l'Office fédéral de l'énergie « d'aider les journalistes, de réaliser des mesures des vents et de convaincre les politiciens ainsi que les autorités régionales ». Elle devra également présenter l'énergie éolienne comme « bon marché, acceptable, rentable et belle ». Si un office fédéral cofinance un lobby industriel, ne faudrait-il pas parler de népotisme ou, de copinage ?
Voulez-vous, chers électeurs suisses, prendre le risque que le Conseil fédéral puisse exiger à lui tout seul des mesures extrêmes ? Il s'agirait par exemple d'assainir des maisons à grands frais, de remplacer les chauffages à mazout et à gaz qui fonctionnent ou d'interdire les voitures à essence et diesel. Il faut en outre s'attendre à une augmentation massive des besoins en électricité et à des milliers de francs de coûts supplémentaires par ménage et par an ! Si vous ne voulez pas prendre ce risque, alors, le 18 juin 2023, rejetez clairement cette prétendue « loi sur la protection du climat » en votant NON !
Vous trouverez l'argumentaire détaillé « NON à la loi sur le gaspillage de l’électricité sous le lien suivant » : https://crise-energie-non.ch/
de Martin B./brm.
Sources / Liens :
Nouvelles du comité interpartis contre la loi sur la consommation d'électricité https://crise-energie-non.ch/
Informations de l'Office fédéral de l'environnement sur la loi
https://www.bafu.admin.ch/bafu/de/home/themen/klima/dossiers/klimaschutzgesetz.html
Les véritables objectifs des Verts : « Avec la dictature du climat vers un nouvel ordre mondial »
Émission Kla.TV du 19 septembre 2021 www.kla.tv/19919
Markus Fiedler dans une rubrique d’invité sur le consensus à 97% des scientifiques qui n'a jamais existé
www.anti-spiegel.ru/2020/klimawandel-die-97-einigkeit-unter-wissenschaftlern-die-es-nie-gegeben-hat/
Exemple dissuasif de la transition énergétique de l'Allemagne
https://stromfresser-gesetz-nein.ch/abschreckendes-beispiel-deutschland/
Bulletin d'information du comité NON du 23 mars 2023 :
https://stromfresser-gesetz-nein.ch/nesletter-das-stromfresser-gesetz-ist-ein-angriff-auf-die-schweiz/
Article du conseiller national UDC et politicien de l'énergie Christian Imark
https://stromfresser-gesetz-nein.ch/60-prozent-des-energieverbrauchsmit-strom-ersetzen-verantwortungslos/
Newsletter du comité NON du 11 mai 2023 :
https://stromfresser-gesetz-nein.ch/energie-sicherheit-zerstoeren-stromfresser-gesetz-nein/
Communiqué de presse : Combien coûte une Suisse neutre en CO2 ?
https://www.admin.ch/gov/de/start/dokumentation/medienmitteilungen.msg-id-87241.html
Article de l'association UTR /Environnement/Technique/Droit/ du 25 avril 2021
https://www.ad-infinitum.online/2021/04/25/welches-klima-soll-eigentlich-geschuetzt-werden-und-kann-man-klima-ueberhaupt-schuetzen/
Fiche d'information sur l'énergie éolienne n° 18 de l'Association suisse pour un paysage libre
https://www.paysage-libre.ch/de/windenergie/factsheets/#18
Fiche d'information sur l'énergie éolienne n° 32 de l'Association Paysage Libre Suisse
https://www.paysage-libre.ch/de/windenergie/factsheets/#32
https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&id=26176&date=2023-05-29
Académie russe des sciences : le changement climatique n'est pas d'origine humaine
RépondreSupprimer30 mai 2023
par Thomas Oysmuller
Une nouvelle décision de l'Académie russe des sciences pourrait avoir des conséquences considérables sur la politique internationale. Selon de nouvelles recherches, le réchauffement climatique n'est pas causé par l'homme. Au lieu de cela, la raison devrait être trouvée à l'intérieur de la terre. Les résultats seront désormais également présentés à Poutine. Jusqu'à présent, la Russie fait également partie de l'alliance mondiale "NetZero".
Jusqu'à présent, la Russie a été sur la ligne de l'ONU sur la question de savoir si le changement climatique est réellement d'origine humaine. La Fédération de Russie a signé et ratifié le Protocole de Montréal, le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris sur la protection du climat à partir de 2015. Mais maintenant, l'Académie russe des sciences a adopté une résolution qui remet fondamentalement en question les traités internationaux. En conséquence, les humains ne sont pas la cause du réchauffement climatique.
Isotope du potassium à l'intérieur de la Terre
La décision du Conseil scientifique de l'Académie a été partagée par Sergey Glazjev. Il est le président du conseil, proche conseiller de Vladimir Poutine, économiste et l'un des scientifiques les plus importants de Russie. S'adressant à Telegram, il a résumé la décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la position de la Russie dans la "lutte contre le changement climatique" - à savoir que la Russie se retire de l'effort mondial pour une société "Net Zero". Voici le message qui est peut-être devenu viral en Russie (traduit avec DeepL) :
"Nous publions la décision de notre Conseil scientifique de l'Académie des sciences de Russie, prise après avoir discuté de deux découvertes scientifiques qui changent fondamentalement nos idées sur les causes et les mécanismes du réchauffement climatique. En particulier, ils montrent que la principale cause du réchauffement des océans et du réchauffement de la terre est la désintégration d'un isotope du potassium de l'intérieur de la terre. La puissance de ce flux de chaleur est de 1 watt par mètre carré, soit le quart du flux de chaleur du rayonnement solaire. C'est des ordres de grandeur plus grands que l'effet de serre, que l'humanité essaie de combattre avec beaucoup d'efforts et sans réel succès.
RépondreSupprimerÀ son tour, la principale cause des catastrophes climatiques locales est l'émission croissante d'hydrogène naturel due aux forces gravitationnelles alternées de la lune et du soleil, qui provoquent des trous dans la couche d'ozone. L'élévation de température qui en résulte et le mélange d'ozone et d'hydrogène sont les principales causes des feux de forêts et de prairies. C'est l'un des cas les plus récents. Ce constat réfute le concept du Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre a anéanti des sous-industries entières de l'industrie chimique sans affecter la taille des trous d'ozone, qui n'ont fait qu'augmenter. Nous publions la décision du Conseil et les présentations des rapports."
Sur Telegram, vous pouvez trouver l'intégralité du rapport en russe ici . Au total, six points sont formulés. Il y a aussi une présentation PowerPoint de 96 pages sur Telegram ( ici ) ; une traduction serait probablement d'un grand intérêt scientifique.
L'Académie des sciences va maintenant présenter les résultats de leurs recherches à Poutine, selon le dernier point du rapport. Et décrire aussi leurs conséquences sur les relations internationales et l'accord de Paris sur le climat.
Comme en Occident, la Russie est depuis longtemps critiquée pour avoir adhéré à ces plans internationaux.
https://tkp.at/2023/05/30/russische-akademie-der-wissenschaften-klimawandel-nicht-menschengemacht/
Toute ma vie j'ai su que le climat venait du magma et du soleil (en plus du positionnement des planètes). La masse ferrique incandescente au centre de notre planète (ex étoile) porte à ébullition l'eau des bassins maritimes et océaniques qui s'infiltre vers elle. Cette eau repart en galeries souterraines sous forme de vapeurs qui se condensent au fil des kilomètres pour ressortir (à 78 %) d'où elle est venue et, à 22 % sous terre où elle alimente les nappes phréatique et sources de montagne en eau propre.
SupprimerL'eau brûlante qui ressort aux planchers maritimes et océaniques réchauffe donc les lames de fond qui ressortent aux côte d'Azur et bretonnes entr'autres. C'est cette chaleur qui adoucit les températures hivernales et surchauffe l'atmosphère durant l'été (canicule).
Comme TOUS les gaz dans l'atmosphère se recyclent immédiatement (sans quoi la vie sur Terre ne serait jamais apparue), ni l'être humain, animal, ou industries ne peuvent être responsable de la modification des températures.
Plus de 50 000 magasins américains fermeront d'ici 2027 selon UBS
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 30 MAI 2023 - 03:15
Plus de 2 000 magasins dans tous les secteurs de la vente au détail ont fermé au cours des 12 derniers mois selon un récent rapport de Michael Lasser, analyste de la vente au détail chez UBS (disponible pour les abonnés professionnels à l'endroit habituel), et ce n'est que le début. "Au 3Q'22 (dernières données disponibles), les détaillants ont perdu -1 500 magasins nets. Ce nombre a déjà considérablement augmenté en 23 avec Bed Bath & Beyond, Foot Locker, Tuesday Morning et d'autres qui ont récemment fermé leurs magasins" l'UBS ont écrit les économistes.
- voir graph sur site -
« Nous pensons que cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, les consommateurs consolidant leurs déplacements et se tournant vers les canaux en ligne. Comme les magasins de détail sous-performants sont fermés, cela devrait aider la productivité des magasins des emplacements survivants », ont déclaré les auteurs du rapport, et ont prédit qu'au cours des 5 prochaines années, « 50 000 autres magasins fermeront sur la base de magasins actuelle d'environ 940 000 magasins aux États-Unis. (ex. gaz et restauration)."
"Cela implique simplement qu'il y aura -5% de magasins en moins d'ici la fin de 27. Dans ce cas, nous pensons que cette tendance profitera aux grands détaillants bien capitalisés HD, LOW, WMT, TGT, COST) et à ceux avec des différenciations uniques (FND, ASO, EYE) susceptibles de capter une part de marché disproportionnée." En d'autres termes, tout comme avec les banques américaines, les grands acteurs ne feront que grossir tandis que les petits disparaissent.
Pour mettre cela en perspective, UBS calcule qu'en supposant que 50 000 magasins ferment au cours des cinq prochaines années et que les ventes moyennes par magasin soient de 5,7 millions de dollars, cela se traduirait par 285 milliards de dollars de ventes au détail «à gagner». En supposant que 26 % de ces ventes se font en ligne (l'estimation de pénétration de la banque en 27), cela signifierait que des détaillants comme WMT, HD et COST ont le potentiel d'attirer 210 milliards de dollars de ventes. Cela se traduit par des dépenses annuelles de 1 600 $ par ménage qui ont le potentiel de passer aux principaux détaillants.
La bonne nouvelle pour les grands détaillants est une mauvaise nouvelle pour les petits :
À notre avis, ces petites chaînes et mamans et pops sont les plus à risque de fermeture étant donné que ces entreprises ont généralement moins accès au capital nécessaire pour investir dans le développement d'une offre omnicanal robuste. En 2020, 57% des magasins de détail sont exploités par des entreprises de moins de 20 employés et 68% des magasins sont exploités par des chaînes de moins de 500 employés. Ces petites chaînes ont perdu -40 000 magasins au cours des 10 dernières années, tandis que les chaînes de plus de 500 employés ont ajouté 17 000 magasins.
Cela pourrait même empirer : le scénario de base suppose que la croissance des ventes au détail se poursuit à 4 % par an, ce qui est conforme à la tendance à long terme. Cependant, en cas de baisse, la récession prolongée aux États-Unis exercerait une pression à la baisse sur les prévisions de fermeture de magasins UBS, où si les ventes au détail n'augmentaient que de 3,0 à 3,5 %, cela entraînerait des fermetures de 70 000 à 90 000.
RépondreSupprimerUBS a mis en évidence plusieurs facteurs qui entraînent des fermetures de magasins de détail. Ils incluent des coûts plus élevés, qui élèvent la barre pour garder les magasins ouverts ; une baisse du nombre d'unités par magasin dans la plupart des secteurs de vente au détail ; et la probabilité que les fermetures de magasins affectent de manière disproportionnée les petites chaînes.
De 2007 à 2019, les entreprises de moins de 500 employés ont fermé environ 40 000 magasins, soit 5 % de leur parc, tandis que les détaillants de plus de 500 employés ont ajouté 17 000 magasins. Le coût global de faire des affaires a considérablement augmenté au cours des 12 derniers mois, en partie en raison de la hausse des salaires. Les salaires horaires des détaillants, qui sont généralement la composante la plus importante des coûts de gestion d'un magasin, ont augmenté d'environ 5 % au cours des dernières années, ont déclaré les analystes.
En plus de cela, les détaillants devront augmenter la productivité des magasins de 4,5 % par an à mesure que les loyers au détail par pied carré augmenteront pour les centres de quartier et communautaires. "Ces coûts continueront probablement d'augmenter, augmentant le taux d'obstacle pour maintenir les magasins ouverts", a déclaré UBS.
Comme le note RetailDive, environ 14 000 des fermetures estimées concerneront le secteur des lignes douces. UBS prévoit que les grands magasins et les détaillants spécialisés resteront des fermeurs nets de magasins. Et tandis que les détaillants avec une forte présence dans les centres commerciaux continueront de fermer des magasins, il y a une légère doublure argentée pour les détaillants à bas prix qui devraient développer des unités.
Le rapport identifie également l'électronique grand public et l'ameublement comme des secteurs de vente au détail qui doivent également réduire l'empreinte de leurs magasins. Les détaillants d'électronique grand public devraient fermer environ 9 000 magasins, tandis que les magasins de meubles de maison devraient diminuer d'environ 4 000 emplacements.
RépondreSupprimerUn changement devenu essentiel plutôt que discrétionnaire pour les détaillants est l'adoption croissante d'investissements numériques comme l'achat en ligne, le paiement en magasin ; expédier depuis le magasin ; livraison le jour même ; et achetez en ligne, retournez en magasin. Selon UBS, les dépenses de vente au détail en ligne par ménage étaient de 9 900 dollars en 2022, contre 8 900 dollars il y a un an et 4 000 dollars en 2015. réalisation numérique.
Enfin, bien qu'il y ait beaucoup plus dans le rapport complet, voici les 9 principaux points à retenir :
À retenir n° 1 : nous estimons que plus de 50 000 magasins fermeront d'ici 27 si la pénétration en ligne atteint 26 % et que les ventes au détail augmentent de 4 %
À retenir #2 : Les fermetures de magasins varieront selon le sous-secteur
À emporter #3 : En 2022, il y a eu des fermetures nettes de magasins, un renversement par rapport aux fortes ouvertures de magasins en 2021
À emporter #4 : Nous supposons une croissance des ventes au détail de 4 % jusqu'en 2027, en ligne avec sa moyenne à long terme
À emporter #5 : Un changement radical dans la volonté des banques à prêter tend à être un indicateur avancé d'une accélération des fermetures de magasins
Point à retenir n° 6 : des coûts plus élevés augmentent le taux minimal de maintien des magasins ouverts
À emporter n°7 : Les fermetures de magasins auront probablement un impact disproportionné sur les petites chaînes
Point à retenir n° 8 : plusieurs secteurs sont à la pointe de la productivité des magasins ou s'en approchent
À retenir n° 9 : Le nombre d'unités par magasin a diminué pour la plupart des sous-secteurs en 2022 (les tendances varient selon les sous-secteurs)
- voir doc sur site -
Much more in the full report and slideshows available to pro subs in the usual place.
https://www.zerohedge.com/markets/more-50000-stores-will-close-2027-according-ubs
C'est une grande surprise climatique : la saison de gel s'allonge à travers l'Australie (et pendant des années !)
RépondreSupprimerPar Jo Nova
May 30th, 2023
Les experts du climat se trompent sur les gelées australiennes et les médias ne disent rien
Les experts de l'IPCC étaient sûrs qu'il y aurait moins de gelées en Australie, mais enfoui dans un rapport météorologique d'ABC financé par le gouvernement, il y avait l'aveu pratiquement inconnu que la saison des gelées est en train de croître dans le sud de l'Australie, et non de diminuer. Et à certains endroits par un nombre étonnant de 40 jours supplémentaires par an. De plus, les chercheurs connaissent cette tendance à long terme depuis des années mais n'ont pas pensé à la mentionner, et l'ABC n'a pas eu de problème avec cela non plus. (Ce n'est pas comme si les agriculteurs avaient besoin de savoir ces choses ?)
Lorsqu'on lui a demandé une explication de l'augmentation des gelées, l'expert du climat de l'ANU a déclaré: "Je pense que c'est l'une de ces surprises climatiques", comme si l'IPCC gagnait de manière inattendue une partie de bingo, au lieu de se tromper à 100% sur une tendance météorologique de base.
Nous notons que l'ABC a simulé le journalisme pour couvrir les échecs du Bureau de météorologie et de l'IPCC. Où étaient les gros titres : "Le changement climatique provoque plus de gelées, pas moins", ou "Les modèles de l'IPCC induisent dangereusement en erreur sur les gelées ?" Des agriculteurs et des investisseurs australiens ont-ils acheté des propriétés et planté les mauvaises cultures sur la base de la désinformation sur le réchauffement climatique répétée ou tacitement approuvée par l'ABC, la BoM et le CSIRO ?
Les dommages causés par le gel coûtent aux agriculteurs australiens environ 400 millions de dollars chaque année. (Peut-être que si nous vendions l'ABC, nous pourrions couvrir cela).
Frost attendu dans presque tous les États et territoires d'Australie ce week-end
Par Tyne Logan, ABC Australie
Enterré sous 450 mots de météo, des mises en garde banales et un préambule, le journaliste d'ABC arrive enfin à une nouvelle tendance climatique pratiquement inconnue qui affecte les agriculteurs, les investisseurs, les chercheurs et l'Australie rurale :
RépondreSupprimerLe dernier rapport de l'Intergovernmental Panel on Climate Change prévoyait, avec une grande confiance, que les événements de gel diminueraient, en général, dans le sud de l'Australie à l'avenir avec le changement climatique.
Le scientifique des applications climatiques de l'ANU, Steven Crimp, a déclaré que certaines parties de la Nouvelle-Galles du Sud connaissaient désormais cinq événements de gel supplémentaires en moyenne chaque année, par rapport à 1960.
Et il sait depuis des années :
Il a déclaré que cela était basé sur les données des stations météorologiques locales entre 1960 et 2018, mais il est peu probable que la tendance ait beaucoup changé au cours des cinq dernières années.
"Je pense que c'est l'une de ces surprises climatiques", a-t-il déclaré.
Scientifiquement, ils ne sont pas pris au dépourvu parce que les modèles climatiques sont des fantasmes politisés inutiles, c'est parce qu'il y a plus de "nuance climatique" autour de nous :
"Malgré le genre de tendance générale au réchauffement de nos températures, les extrêmes de nos températures, qu'elles soient chaudes ou froides, agissent d'une manière légèrement plus nuancée et complexe, ce qui peut parfois être assez surprenant", a-t-il déclaré.
Des températures inférieures à zéro en Australie.
La BOM prévoit que les températures minimales nocturnes tomberont bien en dessous de zéro dans de vastes étendues du pays [dernier] dimanche.
Mais blague à part, cela semble en fait être une tendance qui compte :
Le Dr Crimp a déclaré qu'ils avaient également constaté que la saison des gelées s'allongeait dans le sud de l'Australie.
"Donc, si nous pensons d'abord à la côte est, nous voyons un début plus tôt et une fin plus tardive de cette fenêtre de gel", a-t-il déclaré. « Dans certains cas, l'extension de cette fenêtre de gel est supérieure à 40 jours.
"Mais en Australie-Occidentale en particulier, nous constatons que cela a moins à voir avec l'occurrence tardive du gel, mais plus avec l'occurrence précoce du gel."
RépondreSupprimerLes gelées sont dues aux conditions sèches, explique le Dr Crimp, faisant un effort admirable de salade de mots scientifiques pour couvrir ce qu'il n'est pas autorisé à dire - qu'ils n'ont aucune idée.
Pourquoi les jours de gel ne diminuent-ils pas ?
Le Dr Crimp a déclaré, ironiquement, que les observations pouvaient s'expliquer par les types de système météorologique qui apportaient un temps plus chaud et plus sec. Il s'agissait de systèmes à haute pression qui produisaient souvent les nuits claires et calmes nécessaires au gel pour s'installer.
"Comme tout le monde sait qui est dehors la nuit en hiver, vous devez avoir un ciel nocturne dégagé et l'atmosphère doit être très sèche", a-t-il déclaré.
« De cette façon, la surface de la Terre perd de la chaleur très rapidement et toute humidité dans l'air se condense alors sous forme de givre. "Donc, parce que nous obtenons ces conditions sèches qui commencent à émerger, c'est plus propice aux gelées."
Mais la vérité est que, en moyenne et a priori, le réchauffement climatique augmenterait l'humidité et le refroidissement global assècherait l'air. Et le dioxyde de carbone est censé fonctionner la nuit aussi, augmentant les températures minimales. Tous ces facteurs rendent les gelées moins probables.
Et pourtant les gelées arrivent.
La "science" du réchauffement climatique a perdu,
Être inutile, à un prix terrible,
Comme leur chaleur sans fin,
Est contrarié par la tendance,
De plus de nuits de gel en Australie.
–Ruairi
h / t à Un petit démystificateur heureux qui souligne que nous avons également eu trois années humides de La Nina.
https://joannenova.com.au/2023/05/thats-a-big-climate-surprise-frost-season-growing-longer-across-australia-and-for-years/
Le gaz carbonique: 1,8 gr/l. est le gaz le plus lourd, (Oxygène: 1,42 gr/l.), L'air pèse: 1,2 gr/litre.
SupprimerCe qui fait que le gaz carbonique est au sol (mais vous pouvez dormir par terre sans mourir !) et, il est responsable des gelées car le gaz carbonique refroidit l'atmosphère.
😎 L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse, entourant la Terre, que l'on appelle air. L'air sec se compose à 78,087 % d'azote, à 20,95 % d'oxygène, à 0,93 % d'argon, à 0,041 % de gaz carbonique, et de traces d'autres gaz.
Twitter menacé d'interdiction dans l'UE
RépondreSupprimer30 mai 2023
du Dr. Peter F. Mayer
Twitter sera interdit dans l'UE s'il ne respecte pas les nouvelles règles de censure, disent les politiciens français. Le ministre français de la Transition numérique et des Télécoms, Jean-Noël Barrot, a menacé lundi d'une interdiction une fois que la loi sur les services numériques (DSA) entrera pleinement en vigueur le 25 août. L'UE poursuit depuis longtemps tout ce qui ne correspond pas à son agenda, comme le Green Deal, les campagnes de vaccination ou la guerre et les sanctions contre la Russie.
"La désinformation est l'une des plus grandes menaces qui pèsent sur nos démocraties ", a déclaré Barrot à la radio France Info. J'espère que Twitter se conformera aux règles européennes d'ici le 25 août. Sinon, il ne sera plus le bienvenu en Europe. Si Twitter enfreint nos règles à plusieurs reprises, il sera banni de l'UE."
La DSA exige que les moteurs de recherche et les principales plateformes comme Twitter, YouTube et TikTok prennent des mesures pour empêcher « la désinformation ou le trucage des votes, la cyber- violence contre les femmes ou les atteintes aux mineurs en ligne ». La Commission européenne peut sanctionner les infractions par des amendes pouvant aller jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires mondial annuel.
Le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé la semaine dernière que Twitter s'était retiré du code de conduite volontaire de l'UE sur la désinformation.
« Mais les engagements demeurent. Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher », a déclaré Breton, ajoutant que les conditions de la DSA seront « exécutoires » lorsque le délai de mise en conformité expirera en août.
Le code de conduite actuel, qui est volontaire, oblige les médias sociaux à arrêter la monétisation de la "désinformation", à surveiller la publicité politique et à permettre à des tiers d'accéder à leurs algorithmes.
En février, Twitter n'a pas fourni de rapport sur la mise en œuvre du code. C'était la seule plate-forme majeure à ne pas le faire.
Contrairement au code de conduite, le DSA est juridiquement contraignant et les principales plateformes Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Pinterest, Snapchat et LinkedIn doivent s'y conformer si elles souhaitent opérer en Europe.
Dans des tweets précédents , Breton a laissé entendre qu'il tiendrait le propriétaire de Twitter, Elon Musk, responsable du non-respect par la plateforme des règles de contenu de l'UE.
Le milliardaire Elon Musk, qui a repris Twitter l'an dernier, s'est engagé à débarrasser la plateforme de la désinformation et des contenus haineux, mais aussi à défendre la liberté d'expression et à offrir plus de transparence. « Cette plateforme est déterminée à être la source d'information la moins fausse », a écrit Musk sur Twitter début mai.
Dans son livre « Censorship : Publication Bans in the Mirror of History. Décrit par le Church Index sur YouTube Suppression . Notre avis sur celui-ci est à retrouver ici .
https://tkp.at/2023/05/30/twitter-droht-verbot-in-der-eu/
Les jeunes ne veulent pas travailler et sont au chômage !
RépondreSupprimerSouvent les problèmes arrivent quand on veut expliquer à l’autre comment il doit vivre, comment il doit faire. Lorsque je sais mieux que vous comment vous devez vous comporter et que je veux vous imposer mon point de vue, la dictature n’est jamais loin et le totalitarisme non plus.
Par Charles Sannat
le 31 mai 2023 à 10h19
17,4 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage en France.
Je ne dirais donc pas à ce jeune homme de 24/25 ans comment il doit vivre, comment il doit, peut ou ne peut pas travailler.
C’est après tout sa vie.
Il ne le sait pas encore, car il est bien jeune, mais il se rendra compte, bien plus vite qu’il ne le pense, que sa vie passera bien vite, qu’il se retrouvera si rapidement avec des cheveux gris, qu’il ne lui faudra que quelques battements d’ailes de papillon pour pouvoir à 50 ans faire le premier bilan de sa vie.
Peut-être se rendra-t-il compte, que sur une vie, nous avons beaucoup de choix à faire et de décision à prendre et que nos trajectoires de vie sont essentiellement le résultat des effets de nos choix cumulés.
Il s’en rendra compte à temps, ou pas.
Il sera abonné aux mauvais choix et aux mauvais raisonnements ou pas.
Cela ne me regarde pas, même si humainement, je souhaiterai pouvoir humblement aider le plus grand nombre de jeunes à « grandir », mais la vie est ainsi faite que nous devons tous forger notre propre destin en faisant nos propres expériences. Rares sont ceux qui peuvent écouter les « anciens » et prélever chez eux les conseils précieux leur permettant de progresser plus vite.
En revanche, ce qui me regarde, ce qui me concerne, c’est que ce jeune diplômé, aussi sympathique soit-il (ou pas), peut bien faire ce qu’il veut, mais pas avec mon argent, et pas avec le vôtre, donc pas avec le nôtre et pas avec les sous de la collectivité.
Il vient de faire un apprentissage, il est déjà fatigué, n’a pas trouvé de sens, et se trouve très bien au chômage à nos frais à tous.
Je comprends parfaitement ses états d’âme.
Je comprends parfaitement qu’il trouve plus de joie dans son association d’échecs qu’au travail, et qu’il regrette de ne pas pouvoir en faire son métier. Pourtant, il y a des professeurs d’échecs, il y aussi de pros des échecs, ou encore des youtubeurs sur les échecs, bref, si ce jeune voulait, il pourrait sans doute y arriver, mais pour cela il faudra travailler fort, très fort, et avoir le goût du travail !
Je comprends donc tout cela, et pourtant ils n’ont aucune excuse.
Non pas que je les juge, loin de là.
La vie va se charger de les rendre malheureux, car il n’y a aucun épanouissement dans l’oisiveté.
Bien évidemment que lorsque l’on a 24 ans il n’est pas facile de trouver son chemin, sa passion ou ce qui peut plaire, il faut même parfois accepter que pour réussir dans certains métiers il faut aussi du temps.
RépondreSupprimerAlors en attendant que jeunesse se passe, le mieux c’est de travailler.
Si vous ne savez pas quoi faire ce n’est pas grave, quitte à ne rien faire, touchez à tout !
Explorez.
Essayez.
Expérimentez.
Découvrez.
Voyagez.
Apprenez les langues et différents métiers. Roulez votre bosse. Gagnez 4 sous, et mettez-en deux de côté.
Cela vous rendra riche cher jeune. Non pas riche d’argent, mais riche d’expériences humaines, techniques, commerciales et bien d’autres choses encore.
Si le patron ne convient pas, changez-en, mais travaillez ! Bougez ! Vivez !
Il n’y a rien de plus triste que de voir cette jeunesse s’avachir dans son canapé entre Netflix, les jeux vidéos et… le cannabis.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
https://www.economiematin.fr/jeune-chomage-travail-vie-societe-argent-sannat
L'éducation est le pied de lampe de tout humain. Sans neurones remplies pas d'idée ni de travail en perspective.
SupprimerTerrible nouvelle pour Macron : en pleine crise sociale, les prisons explosent : 73 162 prisonniers en France, un record absolu !
RépondreSupprimerBy Cheikh Dieng
31 mai 2023
Une nouvelle qui pourrait fragiliser davantage Emmanuel Macron en pleine crise sociale marquée par une immense colère d’une partie des citoyens français contre l’immigration. C’est pourtant dans ce contexte extrêmement tendu que plusieurs médias révèlent l’explosion du nombre de prisonniers détenus dans les geôles de la France.
Le chiffre est impressionnant : 73 162, un record absolu. « C’est un chiffre jusqu’ici jamais vu dans les prisons françaises. Le nombre de détenus au 1er mai était de 73 162 personnes incarcérées, selon les données officielles du ministère de la justice consultées, mardi 30 mai, par l’Agence France-Presse », rapporte Le Monde.
Le média français ajoute : « la barre des 73 000 détenus avait déjà été franchie le 1er avril. C’est le quatrième mois consécutif que le nombre de personnes incarcérées est en hausse. Avec 60 867 places opérationnelles dans les établissements pénitentiaires, la densité carcérale globale s’établit désormais à 120,2 % contre 117 % il y a un an et 108 % au 1er mai 2021″.
Face à la gravité de la situation, certains exigent un mécanisme de régulation carcérale. C’est notamment le cas d’Ugo Bernalicis, député de la France Insoumise. « Alerte nouveau record d’incarcération en France. Au 1er mai 202373 162 personnes détenues2 241 matelas au sol142,9 de densité carcérale en MA et QMA Un mécanisme de régulation carcérale est + que jamais nécessaire pour assurer la sortie de la délinquance », préconise-t-il.
🔴 Alerte nouveau record d’incarcération en France.
Au 1er mai 2023
⚠️ 73 162 personnes détenues
⚠️ 2 241 matelas au sol
⚠️142,9 de densité carcerale en MA et QMA
Un mécanisme de régulation carcérale est + que jamais nécessaire pour assurer la sortie de la délinquance.#Prison https://t.co/04XvbfDWyW
— Ugo Bernalicis φ (@Ugobernalicis) May 30, 2023
https://lecourrier-du-soir.com/terrible-nouvelle-pour-macron-en-pleine-crise-sociale-les-prisons-explosent-73-162-prisonniers-en-france-un-record-absolu/
Tous les citoyens de l'UE devraient avoir une identité numérique d'ici 2030
RépondreSupprimer31 mai 2023
du Dr. Peter F. Mayer
Une identité numérique (EUid) est requise pour la surveillance complète des citoyens de l'UE, un projet que l'UE poursuit depuis des années sous l'ancien nom ID2020. Il est également lié au carnet de vaccination et à l'enregistrement complet des données de santé dans la base de données de santé de l'UE.
L'introduction de la carte d'identité numérique est donc poussée de plus en plus vite. La Commission européenne a engagé 46 millions d'euros dans le controversé portefeuille européen d'identification numérique. Il s'agit d'une future application pour smartphone qui permettra aux citoyens des 27 États membres de l'UE de stocker et de partager une carte d'identité numérique. L'argent sera investi dans des programmes pilotes.
Le portefeuille d'identité pourrait être utilisé pour présenter des documents de voyage, enregistrer une carte SIM, ouvrir un compte bancaire et accéder à des services tels que des avantages sociaux tels que Dr. Kim Nguyen, directeur général de D-Trust, le fournisseur de services de confiance du groupe Bundesdruckerei, décrit ici.
Les projets pilotes impliqueront 250 organisations publiques et privées dans presque tous les États membres, ainsi qu'en Islande, en Norvège et en Ukraine, et dureront au moins deux ans, rapporte Biometric Update.
Les projets visent à aider les États membres à se préparer au règlement européen sur l'identité numérique, actuellement en discussion au Parlement. Les projets rapprocheront également l'Union européenne de son objectif de doter tous les citoyens d'une identité numérique d'ici 2030.
Cependant, certains ont soulevé des problèmes de sécurité concernant le projet, arguant que le stockage d'autant de données dans un seul système attirerait les cyber-attaquants.
"Cela reste un défi d'assurer le plus haut niveau de sécurité étant donné le nombre de contrefaçons qui pourraient être introduites dans le système", a déclaré Jean-Karim Zinzindohoue, CTO de France Identite, lors d'un séminaire sur le système de portefeuille EUid à Bruxelles.
https://tkp.at/2023/05/31/alle-eu-buerger-sollen-bis-2030-eine-digitale-identitaet-erhalten/
inflation sans fin
RépondreSupprimer30 mai 2023
par Rüdiger Rauls
L'inflation est tenace. L'arme passe-partout, la hausse des taux d'intérêt, ne semble pas avoir l'effet escompté. L'inflation sous-jacente est maintenant identifiée comme la cause. Quel avantage cela a-t-il pour les consommateurs, ou du moins pour la cognition ?
Le terme n'est pas nouveau. Il date des années 1970. Maintenant, un économiste a probablement extrait l'inflation sous-jacente des archives et l'a à nouveau évoquée. Quoi qu'il en soit, le terme a été accueilli avec gratitude par les experts et pendant des mois, il a circulé comme la nouvelle idée pour faire face aux taux d'intérêt et à l'inflation.
Redécouverte de l'inflation sous-jacente
Mais le contenu et le sens ne peuvent pas être transmis au public. La seule explication est qu'il s'agit de l'inflation des biens durables sans la volatilité des prix de l'énergie et des denrées alimentaires. Ces derniers, cependant, sont précisément les biens dont les surtaxes ont rendu la vie difficile aux gens ces derniers mois. A quoi bon les exclure ?
Il est évident que les valeurs de l'inflation sous-jacente sont nettement inférieures à celles de l'indice des prix à la consommation, qui décrit les augmentations générales des prix par rapport au même mois l'an dernier. Alors que l'inflation sous-jacente oscillait autour de 5,7 %(1) au cours des mois de janvier à avril 2023, la valeur officielle de l'indice de la consommation était de près de 9 %(2). Selon la base de calcul, des valeurs encore plus élevées sont données.
Cependant, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de manière beaucoup plus significative, de 22,3 % en mars 2023 par rapport au même mois l'année dernière. Cela signifie que l'inflation a encore augmenté par rapport aux mois précédents (février 2023, +21,8 %, janvier 2023 : +20,2 %) et est désormais trois fois plus élevée que l'inflation globale. Ces chiffres sont inquiétants. La question se pose alors naturellement de savoir si l'accent mis sur l'inflation sous-jacente est un sédatif ou s'il est réellement pertinent pour lutter contre cette évolution des prix.
acrobaties cérébrales
En tout cas, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, semble attacher une grande importance à l'inflation sous-jacente. Parce qu'après la réunion du Conseil de la BCE en mars de cette année, elle a expliqué que de nouvelles hausses de taux d'intérêt seraient décidées sur la base des données. Cela signifiait à la fois les prévisions d'inflation, ce qui est compréhensible, mais aussi "l'évolution de l'inflation sous-jacente"(3). Mais presque personne ne pouvait tirer quoi que ce soit de ce terme, sauf qu'il signifiait l'augmentation des prix des biens durables.
Néanmoins, le caractère inconnu de l'inflation sous-jacente a été une explication fréquente du résultat modeste des fortes hausses de taux d'intérêt. Après tout, il a fallu attendre le 13 mai de cette année pour que le sujet soit examiné de plus près par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui, avec le Handelsblatt, possède le plus haut niveau d'expertise sur les questions économiques parmi les médias grand public. La question est de savoir si l'inflation sous-jacente a de l'importance ou s'agit-il simplement d'une «mesure indescriptible des nerds des statistiques» (4).
RépondreSupprimerL'impression de discrétion ne pouvait pas être dissipée dans l'article, et encore moins que les experts de la BCE interrogés par le FAZ étaient capables d'expliquer l'importance de cet indicateur. Ni Lagarde, ni Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration, ni Annette Frühling, en tant qu'experte déclarée en matière de prix à la Deutsche Bundesbank, n'ont pu faire la lumière sur la pénombre de la terminologie économique.
Bien que l'inflation globale se soit modérée, Lagarde reconnaît que les « pressions sous-jacentes sur les prix »(4) sont toujours fortes. "Ce dont nous parlons, c'est de l'inflation sous-jacente, plus quelques autres mesures"(5). L'experte en prix, Frühling, considère que les biens et services industriels sont responsables de cela, auxquels elle inclut différents groupes tels que "par exemple les prix dans les restaurants, les vêtements, les voyages à forfait et les véhicules à moteur"(6). Elle pense que la banque centrale pourrait avoir plus d'influence à ce sujet, mais n'explique pas cette affirmation.
Dans le même temps, cependant, l'experte déclarée des prix limite son affirmation sur l'importance des biens industriels dans la mesure où ils ne sont responsables que d'un tiers de l'inflation sous-jacente. Les services se taillent la part du lion, Frühling comptant notamment les coûts salariaux.
Spring tente d'expliquer cela en disant que "les accords salariaux élevés commencent à faire grimper l'inflation en raison de l'inflation." (7), pour se qualifier à nouveau immédiatement : "Jusqu'à présent, cependant, vous pouvez le voir dans les chiffres de l'évolution des prix individuels Services dans les statistiques des prix à la consommation pas tout à fait beaucoup ; mais c'est peut-être trop tôt."(8)
Sur la base du peu d'informations significatives des experts, la théorie de l'inflation sous-jacente ne fournit pas une image cohérente. Encore moins semble-t-il capable d'offrir une explication, et encore moins une solution, à l'inflation incessante des prix dans la réalité de la plupart des gens. La question se pose de savoir comment, face à tant d'ambiguïté, des anticipations aussi élevées peuvent être suscitées quant aux effets d'une inflation sous-jacente contenue.
Ou est-ce juste une tentative impuissante d'explication pour expliquer pourquoi les attentes qui auraient dû se produire selon la théorie ne se sont pas réalisées en réalité ? Car, malgré les hausses de taux qui auraient dû apporter du changement, en réalité les hausses de prix présentées comme de l'inflation n'ont pas suivi les théories.
RépondreSupprimerBanque centrale dans la tour d'ivoire
Le but des taux d'intérêt plus élevés est de lutter contre l'inflation, c'est de cela qu'il s'agit. Mais le terme inflation lui-même est maintenant utilisé dans un sens inflationniste. Certains l'utilisent pour décrire les hausses de prix en général(9), tandis que d'autres l'utilisent pour désigner la « dévaluation » de la monnaie. Entre les deux, il existe de nombreuses nuances d'application du terme. Dans l'économie bourgeoise, la cause est considérée comme la croissance de la masse monétaire. Comme il est de coutume dans ce métier, l'évidence a été transformée en explication.
Cependant, les économistes et les responsables de la banque centrale n'ont manifestement pas remarqué que pendant la période d'expansion massive de la masse monétaire entre 2008 et 2021, le taux d'inflation n'a guère augmenté. Au contraire, il a chuté et les banques centrales, en particulier la Banque du Japon, ont tout mis en œuvre pour assurer l'inflation en augmentant la masse monétaire. Mais contrairement aux théories économiques, cela ne s'est pas produit, peu importe à quel point les banques centrales ont gonflé leurs bilans.
Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, les prix en Occident ont explosé. Cependant, ce qui a été présenté comme un lien est une erreur, car les prix, en particulier de l'énergie(10, 11), avaient déjà fortement augmenté en 2021 à la suite de la décision de l'UE de fixer le prix du dioxyde de carbone. Ceci est à plusieurs reprises oublié ou délibérément ignoré, mais ne sera pas discuté plus avant ici(9).
La flambée des prix a provoqué des troubles parmi la population. Les politiciens et les banques centrales ont subi des pressions. Les banques centrales ont traité le phénomène de hausse des prix, connu sous le nom d'inflation, comme le résultat d'une forte demande. Par exemple, lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international à Washington le 14 avril de cette année, Lagarde était convaincue que "les pressions décalées sur les prix [inflation sous-jacente, note d. auteur] se détend et le resserrement de la politique monétaire freine de plus en plus la demande »(12). Alors les prix augmentent en raison de la demande ?
Le fait que Lagarde elle-même considère ce bilan comme « entaché d'une grande incertitude »(13) est attribué à « une croissance historiquement forte des salaires »(14). Les experts des banques centrales, de Lagarde à Frühling, semblent s'accorder sur le fait que c'est la raison de la persistance de l'inflation. Mais ce n'est rien de plus que le vieux vin appelé la spirale salaires-prix dans le nouveau tube de l'inflation sous-jacente.
RépondreSupprimerMais peut-être que les experts ne savent pas à quoi ressemble la vie des gens normaux. Il ne peut être question d'une forte demande en tant que moteur des prix. En raison des surtaxes, les gens se limitent de plus en plus aux nécessités quotidiennes telles que la nourriture et l'énergie. Les détaillants se plaignent de la baisse des ventes parce que les clients n'achètent que des produits essentiels et qu'ils achètent de plus en plus de produits à prix réduits. Rien qu'en Allemagne, un cinquième de la population est aujourd'hui menacée par la pauvreté et les banques alimentaires ne savent plus comment faire face à l'assaut des nécessiteux.
Visez les yeux bandés
Apparemment, les experts de la BCE vivent dans un monde différent où les prix élevés semblent être le seul résultat d'une forte demande, et la meilleure façon de lutter contre cela est avec des taux d'intérêt élevés. C'est ce que l'économie enseigne. Cependant, le fait que des prix élevés puissent aussi avoir quelque chose à voir avec des pénuries, telles que les sanctions sur le gaz russe, le pétrole et tous les autres produits que l'Occident obtenait auparavant à bon marché de la Russie, ne semble pas venir à l'esprit de beaucoup de soi-disant experts économiques.
Cela signifierait cependant qu'il faudrait critiquer la politique actuelle de l'Occident envers la Russie et l'extension prochaine des sanctions à des pays tiers comme la Chine. On ne sait pas si les experts de la BCE ne veulent pas prendre ce risque ou s'ils sont tellement aveuglés par leurs théories économiques qu'ils ne voient pas la réalité.
Cependant, si la hausse des prix n'est pas due à une forte demande mais à des pénuries, les augmentations des taux d'intérêt n'y changeront rien. Selon leur propre étude, les économistes de la BCE sont déjà arrivés à la conclusion que les hausses de taux d'intérêt « auront probablement leur plus grand impact sur les prix au cours de l'année à venir. ... L'effet modérateur dans les années 2023 à 2025 devrait être d'environ deux points de pourcentage en moyenne, les résultats de trois modèles de calcul étant très différents. « (15).
À quoi servent des prévisions avec un niveau d'imprécision aussi élevé et quelles options concrètes d'action doivent-elles ouvrir ? Sur quelle base théorique sont-ils créés ? De toute évidence, la réalité n'est pas prise comme base. Il n'est donc pas surprenant que les mesures résultantes aient la précision des munitions de fusil de chasse.
La réalité, cependant, est que les augmentations de prix actuelles ne sont pas le résultat d'une forte demande mais le résultat de décisions politiques motivées par le zèle missionnaire. Ces décisions sont la tarification du carbone depuis 2021 et les sanctions contre la Russie. Le constat de l'inflation sous-jacente peut-il contrecarrer le déni de réalité ?
RépondreSupprimer(1) https://www.mehrwertsteuerrechner.de/inflation/kerninflation/
(2) taux-d'inflation-en-allemagne-variation-de-l'indice-des-prix-a-la-consommation-par-rapport-a-l-annee-mois-precedante/
(3) FAZ 13052023 : Phénomène d'inflation sous-jacente
(4) idem
(5) idem
(6) idem
(7) idem
(8) idem
(9) Voir Rüdiger Raul's: Inflation und Hochwasser
(10) Prix du mazout 2021 à ce jour
(11) Prix du GPL 2015 à début 2022
(12) FAZ du 15 avril 2023 : Lagarde sur l'inflation sous-jacente
(13) idem
(14) idem
(15) FAZ 16/05/23 : Les hausses de taux d'intérêt n'entreront en vigueur qu'en 2024
https://tkp.at/2023/05/30/inflation-ohne-ende/
L'inflation est UNIQUEMENT créée par l'irresponsabilité et l'incompétence des dirigeants.
SupprimerFausses promotions : l’UFC-Que Choisir attaque 8 grands sites
RépondreSupprimerUn an après la directive européenne Omnibus régulant les réductions de prix, l’UFC-Que Choisir dépose plainte contre huit grandes plateformes de commerce en ligne. L’association accuse ces acteurs de tromper les consommateurs par le biais de fausses promotions.
Par Paolo Garoscio
le 31 mai 2023 à 11h35
Les Soldes d'été 2022 ont été décevantes, avec une baisse des ventes de 10 % sur un an.
La plainte, dévoilée par communiqué de presse le 31 mai 2023 sur le site Internet de l’association, a été déposée à quelques jours du début des soldes d’été en France. Et ce, afin que les sites Internet visés changent leurs pratiques.
Fausses promotions : une directive bafouée, des consommateurs dupés
La directive européenne Omnibus impose un affichage des réductions de prix basé sur le tarif le plus bas appliqué par le vendeur au cours du mois précédant la promotion. Pourtant, une analyse de l'UFC-Que Choisir montre que seulement 3,4 % des promotions respectent ce cadre réglementaire. Le reste relève d'un procédé ingénieux : les prix de comparaison.
Ces prix de comparaison, ou "prix barrés", reposent sur un prix de référence librement choisi par le vendeur, visant à rendre l'offre irrésistible aux yeux du consommateur. Cependant, les termes utilisés pour décrire ce prix de référence sont souvent confus et déroutants pour le consommateur. Or, ces fausses promotions représentent 96,6 % de l’échantillon étudié par l’association, soit plus de 9 « promotions » sur 10.
Tromperie visuelle : entre confusion et illusion
En plus de l'usage de ces dénominations ambiguës, les commerçants emploient des stratégies visuelles pour semer la confusion chez le consommateur. Il est ainsi difficile de distinguer une vraie réduction de prix conforme à la réglementation d'une offre trompeuse. Les deux types d'offres utilisent le même format de présentation, souvent avec le prix de référence barré à côté du prix réel.
L'uniformité de ces annonces tend à induire « les consommateurs en erreur », juge l’association de défense des consommateurs. Ils perçoivent ces prix barrés comme de véritables promotions conformes à la réglementation et non comme une simple comparaison. « Elle révèle donc clairement une pratique commerciale trompeuse, dont le commerçant se rend coupable. »
RépondreSupprimerDes réductions gonflées : la nécessité d’une régulation pour endiguer les fausses promotions
Cette pratique de prix de comparaison, non encadrée par la loi, s'avère problématique. Non seulement la définition de ce prix est souvent cachée dans les conditions générales de vente, voire inexistante, mais sa manipulation par le vendeur est courante. L’UFC-Que Choisir dénonce un système qui permet d'afficher d'importantes réductions, rendant l'offre attractive alors qu'elle est factice. « L’analyse de l’UFC-Que Choisir démontre que pour les véritables promotions conformes à la réglementation « Omnibus », la réduction moyenne est de 6,0 %. En revanche, elle atteint le montant improbable de 26,5 % pour les références non réglementées, ce qui souligne qu’il s’agit bien d’un déplorable stratagème pour pousser les consommateurs à l’achat en leur faisant croire qu’il s’agit d’une bonne affaire. »
En réponse à ces pratiques déloyales, l'UFC-Que Choisir a déposé une plainte pour pratiques commerciales trompeuses contre Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando. L'association a également alerté la Commission européenne afin d'interdire strictement tout autre système de prix de référence.
https://www.economiematin.fr/fausses-promotions-ufc-que-choisir-sites-commerce-plainte
Attaque symbolique de drones sur Moscou : un coût politique plus que militaire
RépondreSupprimermardi 30 mai 2023
Karine Bechet-Golovko à 10:53
Ce matin, l'armée atlantico-ukrainienne a lancé une attaque de drones sur la capitale russe et la région de Moscou. Les dégâts se réduisent à des bris de verre et des blessures légères. Le couplet de l'attaque terroriste est ressorti, le mot de guerre fait toujours aussi peur. Mais le coup politique est là et le coût symbolique reste encore à estimer. Le but de cette attaque est de faire entrer la guerre dans l'esprit des gens, loin de la ligne de front.
Comme toujours dans ces cas-là, les informations qui circulent sont plus ou moins contradictoires. D'un côté, le ministère de la Défense annonce que 8 drones ont attaqué ce matin Moscou : 5 furent détruits avant de toucher leur cible et 3 détournés.
L'on voit ici la chute et l'explosion d'un drone vers Rublevka (à proximité de Moscou) :
- voir clip sur site -
Les journalistes de guerre, comme Poddubny, diffusent d'autres données :
"Environ 25 drones ont attaqué Moscou et sa région ce matin. La plupart d'entre eux ont été abattus ou désactivés par des systèmes de combat électronique. De plus, une partie des drones, en raison de l'altitude de vol extrêmement basse, s'est coincée dans les branches des arbres.
Tous les aéroports de Moscou fonctionnent normalement.
Deux personnes ont demandé de l'aide médicale après la chute des drones à Moscou.
Les services d'urgence continuent d'intervenir sur les sites de détection de drones."
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine annonce que des drones ont touché des immeubles d'habitation à Moscou et dans le "Nouveau Moscou", faisant des dégâts matériels légers, les services d'urgence sont sur place. Les aéroports de Moscou fonctionnent normalement. Les habitants ont été évacués des immeubles touchés et pourront y revenir dès que la zone sera sécurisée.
Concrètement, voici un premier état des lieux :
"Au moins deux immeubles résidentiels ont été attaqués par des drones : 92 Leninsky Prospekt, corpus 1 et 98 Profsoyuznaya Street, corpus 6, ont rapporté TASS et RIA Novosti. « Selon les signes extérieurs, il n'y a aucune trace d'incendie. Dans certains appartements, le vitrage est brisé. A priori, les drones pourraient en être la cause », a déclaré une source de TASS.
Selon "112", le drone est entré dans un appartement sur Leninsky Prospekt au 14ème étage, il y avait trois engins explosifs sur le drone. "Mash" écrit, que trois personnes ont été blessées. Selon "Shot", au total, trois appareils ont touché des immeubles résidentiels (sur Leninsky Prospekt, Profsoyuznaya Street et Atlasova Street), 13 autres ont été abattus - sur Rublyovka, dans les districts de Krasnogorsk et Istrinsky, dans le Nouveau Moscou).
Le français est-il menacé par son évolution ?
RépondreSupprimerL’évolution du français se heurte à un débat entre partisans de la liberté linguistique et défenseurs de la préservation culturelle.
le 1 juin 2023
Yves Montenay
Cet article est rédigé à l’occasion d’une proclamation du gouvernement italien de limiter les anglicismes. C’est un élément d’une question plus générale : l’évolution des langues et en particulier du français, devrait être un enrichissement alors que c’est souvent une déstructuration.
Beaucoup de personnes ne se posent pas la question, notamment les libéraux et ceux que je vais nommer les bourdieusiens. Les premiers appliquent leur idéal de liberté à l’évolution de la langue, sans se rendre compte des problèmes que cela pose. Les autres estiment que le français est une langue qui, par sa complexité, maintient « les gens du peuple » dans un statut inférieur et les empêche d’évoluer vers les classes supérieures.
Par ailleurs, le terme « évolution » est trompeur car il a une connotation positive, alors que le phénomène est beaucoup plus nuancé, comme le montrent les possibles extrêmes d’une telle évolution : l’enrichissement mais aussi la déstructuration, voire la destruction de la continuité de la langue dans l’espace et dans le temps.
La position libérale
La position libérale est dans la ligne du slogan « laissez-faire » des libéraux dans le domaine économique.
La langue est pour eux une sorte d’être vivant qui évolue à sa façon, et l’État n’a pas à s’en mêler. Ils pensent que l’évolution naturelle des langues est inévitable et que, par exemple, le franglais est simplement le reflet de l’influence de l’anglais dans notre société mondialisée.
Certains ajoutent que l’anglais est prédominant dans les domaines de la technologie, des affaires et de la culture populaire, et qu’il exerce pour cela une influence significative sur de nombreuses langues, et pas seulement le français. Bref, ils passent de « naturel » à « inévitable ».
Ce « laisser-faire » des libéraux s’applique à toutes les influences extérieures, notamment argotiques. Certains linguistes d’opinions politiques pourtant opposées sont de leur avis, car ils voient là une occasion de « casser la société », ou, de façon plus intéressée, de recevoir des commandes d’études, de grammaires, de dictionnaires…
Nous verrons que cette attitude présente d’importants inconvénients, et que nous sommes là plutôt dans un domaine régalien, c’est-à-dire où l’action publique se justifie en pratique et de façon majoritairement consensuelle.
Une évolution « non régalienne » dans un premier temps
Dans l’histoire du français comme dans celle de bien d’autres langues, il y a deux périodes différentes : celle où la langue n’est qu’orale, et celle où elle devient écrite.
RépondreSupprimerL’histoire du français commence avec l’occupation romaine, et beaucoup de mots dérivent de l’argot militaire des garnisons. Les couches supérieures apprenaient le latin classique, langue du pouvoir.
Ces deux variantes du latin ont diffusé lentement (les spécialistes parlent de cinq siècles) vers les couches moyennes et inférieures de la société.
Mais comme la quasi-totalité de la population ne savait pas écrire, les mots se sont largement déformés.
D’abord dans l’espace : le latin a donné les différentes variantes de l’italien, de l’espagnol, du portugais, du roumain.
En France, il a donné des langues locales qui n’étaient pas intercompréhensibles, et dont les plus connues sont le provençal, le gascon, le picard… et le français du domaine royal.
Ce dernier, comme les autres langues romanes, a fini par être tellement différent du latin que la masse des croyants ne comprenait plus la messe. Cette situation servait l’Église catholique, qui rassemblait la quasi-totalité des alphabétisés, en latin évidemment. Les clercs pouvaient asseoir leur autorité en arguant de textes que le bon peuple ne comprenait pas.
Une langue non écrite, et a fortiori non enseignée scolairement, évolue très vite et de façon différente suivant les endroits.
En parallèle, l’élite utilise une autre langue, normée et évoluant peu, de manière à garder l’intercompréhension dans le temps et dans l’espace. Ce fut à l’époque le cas du latin, langue écrite commune dans une grande partie de l’Europe. Et cela malgré la disparition de l’empire romain.
Cela n’a pas empêché la naissance d’une littérature populaire en vieux français, dont les textes les plus connus sont ceux des cycles arthuriens de Chrétien de Troyes ou la Chanson de Roland. On a également quelques harangues de chefs à leurs troupes illettrées, la plus connue étant celle des Serments de Strasbourg en 842, texte souvent considéré comme étant le premier en vieux français.
Le passage à l’écrit implique le régalien
La situation change totalement à la Renaissance et au début de l’Âge classique : le vocabulaire et la grammaire sont normalisés et largement figés, tandis qu’on assiste à un vaste enrichissement du vocabulaire transposé directement du latin.
Les classes moyennes et supérieures étaient d’ailleurs de plus en plus lettrées avec le début de la scolarisation, en général religieuse ou par précepteur. À l’écrit, elles abandonnent le latin pour le français, notamment du fait de cet enrichissement du vocabulaire.
Ce mouvement est accompagné par le pouvoir : par l’Ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, François Ier décida que la vie juridique devait se faire en français et non plus en latin.
RépondreSupprimerCréée par Richelieu en 1635, l’Académie française fut proclamée gardienne de la langue.
Entre les deux, Luther lança la Bible et les services religieux en allemand, et non plus en latin, imité par des locuteurs des autres langues européennes, protestants d’abord, puis catholiques.
En France, c’est la langue du roi qui fut choisie. On oublie qu’elle n’était à l’époque la langue maternelle que des habitants de l’Île-de-France à l’Orléanais, et seulement une langue seconde des lettrés des autres régions françaises.
L’écrit impose la normalisation de la langue pour qu’elle soit comprise dans tout le royaume, et bien au-delà dans le cas du français. C’est grâce à cette normalisation que nous comprenons les textes écrits depuis cette époque.
On dit que les jeunes Anglais d’aujourd’hui ne comprennent plus Shakespeare dans le texte original, et qu’il faut le traduire en anglais moderne… avec la perte de contexte qu’implique toute traduction. Toujours en Angleterre, où la langue du pouvoir était le français depuis Guillaume le Conquérant, mais où le latin était présent comme ailleurs, les textes juridiques mélangèrent ces deux langues, qui furent bientôt trois avec l’anglais, et les bibliothèques juridiques un peu anciennes ne sont lisibles que par des spécialistes. Merci à François Ier !
L’enrichissement, oui, mais comment ?
Traditionnellement, l’enrichissement s’est fait par la francisation de l’orthographe et de la prononciation. Celle, massive, qui a eu lieu à la Renaissance à partir du latin s’est poursuivie ensuite : l’anglais riding coat, le vêtement de la chasse à courre, a donné « redingote ».
Plus tôt, l’arabe al gabr (démontrer) avait donné algèbre.
Au XXe siècle, il y a eu l’invention du mot « ordinateur » en 1955 par François Girard, responsable du service publicité pour IBM, sur les conseils de son ancien professeur de lettres à Paris, Jacques Perret, alors que beaucoup de langues ont gardé le mot anglais computer (calculateur).
Jusque-là, cet enrichissement a été considéré comme positif.
RépondreSupprimerMais aujourd’hui, le franglais ne francise pas les mots nouveaux et surtout en intègre d’inutiles, ce qui dévalorise la langue au lieu de l’enrichir.
Citons, parmi tant d’autres, l’exemple du terme « challenge », fréquent dans la presse économique et qui tend à s’imposer dans le langage courant. Challenge est de plus prononcé à l’anglaise « tchallinge » alors que c’est l’exact synonyme du mot défi qui a l’avantage d’être plus court et de ne pas bouleverser le lien entre orthographe et prononciation.
Pour les défenseurs du français, ce n’est pas une évolution ni un enrichissement, mais une corruption.
Beaucoup de termes anglais ont une existence éphémère, mais ceux qui paraissent les plus durables voient des propositions de francisation proposées par les commissions de terminologie. Ces dernières font un travail remarquable, avec toutefois parfois, à mon avis, le défaut de vouloir traduire exactement, ce qui est un peu lourd.
L’exemple de l’anglais montre pourtant que l’on peut prendre des mots simples et que le contexte se charge du reste. Comme c’est le cas par exemple du mot souris : c’est le contexte qui nous dit s’il s’agit du rongeur ou de l’accessoire informatique.
Communiquer oui, mais aussi raisonner !
Il y a un deuxième débat derrière le « laisser-faire » en matière linguistique et un encadrement régalien. C’est celui de l’usage de la langue.
Une opinion est que la langue ne sert qu’à communiquer : peu importe la langue et son vocabulaire, l’essentiel est d’être compris, ici et maintenant. C’est la forme extrême d’une opinion majoritaire dans beaucoup de milieux, même instruits.
À l’opposé, une minorité, mais très influente, donne un rôle culturel à la langue : c’est l’expression d’une communauté dont les valeurs se sont exprimées dans des œuvres classiques.
Dans le cas du français, on n’a que l’embarras du choix : Ronsard et du Bellay à la Renaissance, Pascal, Molière, Corneille et Racine sous Louis XIV, Voltaire et les Lumières un siècle plus tard, Victor Hugo et les romantiques au XIXe siècle, et leurs successeurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Ce rôle culturel va au-delà de la communion dans certaines grandes œuvres.
Il est censé animer toutes les opinions politiques, économiques et philosophiques, rappeler les principales œuvres scientifiques etc. Ce rôle culturel est d’autant plus important que les références au latin ont disparu du langage courant avec la quasi fin de son enseignement dans les collèges et lycées.
La langue structure notre pensée.
Certains vont plus loin encore en disant que la langue structure la pensée : un Français de formation classique ne pensera pas comme un Américain et encore moins comme un Chinois ou un Africain, dont les textes de référence sont totalement différents.
C’est l’équivalent de la biodiversité, que l’on veut à juste titre protéger dans le monde animal et végétal car la supprimer serait mettre en péril ce qui fait la richesse de l’humanité, et ferait perdre des idées ou des attitudes fondamentales.
RépondreSupprimerUne conséquence de cette opinion est qu’il faut que des textes anciens restent lisibles, non seulement en France mais dans les autres pays de la francophonie ; qu’il y ait donc un enrichissement mais non une déstructuration.
Les régimes autoritaires l’ont bien compris qui veulent « du passé faire table rase ».
Citons la Russie soviétique, la Chine de l’époque maoïste et son rebondissement actuel avec « la pensée du président Xi » et bien d’autres despotes de moindre envergure, qui ont tous en commun d’avoir simplifié et appauvri leur langue nationale, notamment pour limiter le passé et le présent à ce qui leur convenait. La Chine a même adopté de nouveaux caractères « plus simples à dessiner », mais qui rendent le passé illisible sauf traduction par l’État, avec par ailleurs la perte de tout le contexte poétique, voire culturel.
Remarquons que les démocraties utilisant les caractères chinois (Taïwan, Japon, Singapour) ont conservé des caractères traditionnels.
Pour aller plus loin dans l’analyse du rôle de la langue dans la réflexion, je vous recommande le site de l’Observatoire européen du plurilinguisme.
Passons aux problèmes concrets, tant dans l’espace que dans le temps.
Courir derrière la langue dans l’espace et dans le temps
Je suis toujours dans l’hypothèse où on laisse toutes les langues évoluer spontanément, ce qui est, encore une fois, une idée majoritaire.
Très vite on verra apparaître des décalages dans l’espace, c’est-à-dire que l’intercompréhension sera difficile d’une région à l’autre, dans ce qui devrait pourtant en principe être la même langue. L’histoire est riche de phénomènes de ce genre depuis l’éclatement du latin entre les diverses langues romanes à celui de l’anglais ; et dans une moindre mesure du français, comme Google le signale dans le choix des langues qu’il propose : français de France, français du Canada… anglais d’Australie, du Canada, des Caraïbes etc.
Il y a aussi les variations dans le temps : la plupart des langues modernes, sauf le français, nécessitent de « moderniser » les textes fondateurs pour un usage scolaire, au risque de perdre le contexte de l’époque.
En France, il y a les auteurs d’avant la normalisation de l’orthographe, comme Montaigne, et ceux des époques suivantes pour lesquels le texte d’origine reste compréhensible même s’il paraît daté à certains jeunes aujourd’hui… auxquels on peut répondre que c’est leur propre langage qui sera bientôt daté…
RépondreSupprimerBref, la scolarisation, et donc la lecture des adultes, impose des manuels scolaires qui ne peuvent pas changer sans arrêt, donc une normalisation de l’orthographe, de la grammaire et du vocabulaire.
Si une certaine évolution des langues est souhaitable et inévitable, elle doit rester en pratique lente et contrôlée par des systèmes scolaires. En France, les partisans du rôle culturel du français s’insurgent ainsi contre « les déviations » de l’enseignement actuel. Et notamment de la tolérance de nombreux enseignants pour les argots, jargons et créoles.
Je mets dans cette catégorie l’écriture inclusive que je considère comme un jargon politique, et qui a été condamnée par l’Académie française et par des tribunaux : le 12 mai 2023, le tribunal administratif de Grenoble-Alpes a débouté l’université de Grenoble en appel de sa condamnation pour avoir rédigé ses statuts en écriture inclusive.
Personnellement, j’estime que ces « variantes » se développent spontanément justement pour n’être comprises que par des initiés, donc sont délibérément des obstacles à l’intercompréhension dans le temps et dans l’espace. Sans compter que passé l’effet de mode, elles peuvent se révéler éphémères.
La simplification de l’orthographe
C’est un sujet très voisin de celui de l’évolution de la langue. Les Italiens et les Espagnols ont plongé : il n’y a plus de pharmacie mais des farmacia.
À titre personnel, je suis partisan d’une simple élimination des complications extrêmes, tant en vocabulaire qu’en grammaire – les Québécois nous conseillent d’oublier les « exceptions aux exceptions » de l’accord du participe passé – en supprimant seulement ce qui complique l’apprentissage du français par les étrangers.
Je laisse donc la parole aux spécialistes du Français Langue Étrangère.
Et n’oublions pas la francophonie !
Nous avons vu les complications scolaires, géographiques et historiques entraînées par une transformation rapide. Je crains notamment une dislocation de la francophonie, et donc l’abandon du français qui ne serait plus une langue internationale.
Par ailleurs, cela peut mener à une perte de sa richesse lexicale et à une difficulté à préserver certaines nuances et subtilités spécifiques au français. Je pense notamment à la disparition du passé simple, pourtant vecteur de précision. Plus généralement cette précision, supérieure à celle de l’anglais d’après les juristes internationaux, disparaîtrait avec la dislocation de la grammaire.
RépondreSupprimerFinalement, si suivre l’évolution spontanée du français paraît une idée de bon sens, et elle est d’ailleurs majoritaire, elle paraît peu praticable à l’examen.
Dans l’idéal, il faudrait une organisation à l’échelle de la francophonie ayant pour mission une aide à l’enrichissement par des banques de terminologie communes et un œil sur les programmes scolaires pour veiller à une bonne continuité dans l’espace et dans le temps des principales règles de grammaire.
Nous avons tous remarqué que l’Académie française commençait à s’internationaliser. Elle devrait aller plus loin en accueillant la crème de la francophonie, et la richesse de ses vocabulaires variés.
https://www.contrepoints.org/2023/06/01/457306-le-francais-est-il-menace-par-son-evolution
L’effondrement des prix du gaz liquéfié pourrait avoir des conséquences inattendues
RépondreSupprimerPar Pierre Duval
Mondialisation.ca,
31 mai 2023
L’approvisionnement en gaz américain GNL de l’Europe est menacé. Les prix du GNL chutent alors que les pays européens, visant les sanctions contre la Russie, ont misé sur cette énergie US. L’impact pourrait être important. Pour l’Europe, cela mettrait en péril un équilibre fragile du marché après que les nations aient renforcé leur sécurité d’approvisionnement à la suite des troubles qui ont suivi le début du conflit en Ukraine.
De nombreux pays risquent de stopper l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Les prix spot du GNL en Asie sont désormais en baisse de 85 % par rapport aux prix record de l’an dernier. Ils sont en baisse depuis plusieurs mois maintenant et sont actuellement tombés au plus bas de mai 2021. La situation n’est guère meilleure en Europe où les prix se sont effondrés de 70 % au second semestre de l’année dernière. Bloomberg a rapporté que les négociants se sont réunis la semaine dernière à Essen, en Allemagne, à la foire internationale annuelle E-World energy pour évoquer comment l’effondrement des prix et une forte baisse de la demande affecteront la réponse de l’industrie du gaz par rapport à l’approvisionnement, c’est-à-dire à l’offre de gaz.
Si les prix continuent de baisser, il n’y aura pas beaucoup de sens économique à exporter du GNL des États-Unis. Selon György Domokos Vargha, directeur de la société de négoce suisse MET International AG, le marché est sur le point d’annuler les exportations américaines de GNL. Comme le rapporte The American Journal of transportation, citant György Domokos Vargha, «le marché n’est pas si loin des annulations de cargaisons de GNL aux États-Unis», rajoutant: «Nous ne sommes pas si loin du fond».
Si la forte baisse des prix du gaz se poursuit, alors en septembre, lorsque les installations de stockage de gaz en Europe seront remplies à pleine capacité, les acheteurs de GNL américain pourraient refuser de recevoir des approvisionnements immédiats afin d’éviter de lourdes pertes financières. Une situation similaire s’est produite en 2020 lorsque les acheteurs ont refusé des dizaines de cargaisons de gaz et payé des millions d’amendes.
Cette fois, la situation pourrait être plus difficile qu’il y a trois ans car le gaz restant en Amérique fera chuter les prix du gaz déjà aux États-Unis. Il pourrait y avoir une menace claire pour la sécurité énergétique de l’Europe alors qu’ils ont travaillé si dur à la renforcer l’année dernière.
À l’heure actuelle, la marge de prix en Europe et en Asie est encore suffisamment importante pour justifier économiquement l’approvisionnement en gaz américain à l’étranger. Les calculs montrent que les compagnies gazières américaines feront des bénéfices au moins jusqu’en novembre. Toute perturbation de l’approvisionnement, comme celles causées par la saison des ouragans dans l’Atlantique, pourrait maintenir les prix relativement abordables pour les exportations.
L’annulation des approvisionnements américains en GNL est probable alors que les prix du gaz au comptant chutent à un chiffre, a déclaré Kazunori Kasai, chef du bureau de Singapour de JERA Global Markets Pte. Ltd., l’un des plus gros acheteurs au monde. Kazunori Kasai n’envisage pas encore d’annuler ses propres approvisionnements.
RépondreSupprimerLes collègues de Kazunori Kasai s’accordent à dire que la «ligne rouge» sera évidemment de 5 dollars par million d’unités thermiques britanniques (175 dollars par millier de mètres cubes de gaz). Maintenant, les prix sont au niveau d’environ 9 dollars, et en août de l’année dernière, ils ont grimpé en flèche à 71 dollars.
Le plus souvent, les contrats stipulent que l’acheteur doit notifier au vendeur l’annulation de la cargaison de GNL au plus tard deux mois à l’avance. Par exemple, dans les contrats de Cheniere Energy Inc. cela est le 20 du mois civil. Les pays refusant l’achat du gaz US doivent ainsi refuser les livraisons de septembre jusqu’au 20 juillet. La dynamique de l’évolution des prix du gaz en Europe indique que les approvisionnements pourraient devoir être abandonnés à la fin de l’été.
Bien que les experts discutent de la possibilité d’arrêter les exportations américaines de GNL, les mêmes considérations s’appliquent aux fournisseurs de GNL d’autres pays.
«Comme les prix baissent si fortement, je me demande s’il y aura un moment où les fournisseurs de GNL commenceront à réduire leur production ?» a déclaré, selon The American Journal of transportation, Andy Sommer, responsable de la recherche chez Axpo Solutions AG, dans un entretien à Essen. «Ce sont, bien sûr, des fournisseurs américains, mais les mêmes considérations peuvent s’appliquer aux fournisseurs d’autres pays», a-t-il rajouté.
https://www.mondialisation.ca/leffondrement-des-prix-du-gaz-liquefie-pourrait-avoir-des-consequences-inattendues/5678252
Le monde est à l'envers - sous le faux drapeau du bien
RépondreSupprimer1 juin 2023
par Gérald Ehegartner
« La chauve-souris qui virevolte tard dans la nuit s'est échappée de la tête de l'incroyant », écrivait William Blake. Le monde est à l'envers depuis qu'une souris suspendue à l'envers à des branches, des murs de grottes ou de laboratoires, se frayant un chemin dans les airs la nuit, a rendu les gens heureux avec sa variété de virus. Maintenant, même les gens baissent la tête. Tout semble tordu.
Mais qui est l'incroyant dans ce monde qui pratique le poirier ?
N'est-ce pas un nouveau monde courageux à la lueur d'une nouvelle normalité brillante ?
Alors que l'ancien apportait l'égoïsme, la maladie, la guerre, la discrimination et la destruction de l'environnement, la nouvelle normalité nous présente exactement le contraire.
Là où l'ancien navire naviguait autrefois sous la bannière de la chauve-souris porteuse de virus, nous regardons maintenant envoûté le drapeau actuel : une colombe de la paix avec une branche d'olivier bio sur fond d'arc-en-ciel.
Lorsque le nouveau navire atterrit, je regarde l'agitation.
Les femmes et les hommes à bord du navire sont habillés de couleurs vives. Est-ce que je ne connais pas d'une manière ou d'une autre les personnes à bord ? Et aussi leur patron ?
Pendant que les spectateurs applaudissent, les hommes quittent le navire en tant que femmes et les femmes en tant qu'hommes.
Ils saluent le public terrifié par les mots : « Nous venons en amis pour vous sauver ! La nouvelle menace est grande, mais nous avons la solution.
Les enfants sont particulièrement les bienvenus en tant qu'auditeurs, mais les familles conventionnelles ne sont pas admises ou ne peuvent y accéder qu'avec un billet plus cher.
Je découvre des seringues, des pistolets, des masques et un bracelet de cheville dans un coffre au trésor ouvert qui vient d'être emporté par-dessus bord.
Les seringues sont essentielles pour la santé, les pistolets pour la paix, les masques pour la couleur et les carcans pour la protection du climat, me dit-on. Les nouvelles femmes parlent de guerre pour la paix, les nouveaux hommes d'obéissance pour la liberté. J'écoute ses paroles pendant des heures.
RépondreSupprimerVotre langage est si étrange.
Ils appellent la guerre la paix, ils appellent l'obéissance la solidarité, la surveillance la liberté, la maladie la santé, la tolérance à l'exclusion, le totalitarisme la démocratie, les hommes sont des femmes, les femmes sont des hommes, la droite c'est la gauche, la gauche c'est la droite, croire c'est penser par soi-même, le positif c'est le négatif et vice versa .
Ils n'arrêtent pas de crier leur cri de guerre appelé "Fairtrade"
Curieusement, j'entends toujours "tordu" ?
Est-ce que je connais les femmes et les hommes ? N'est-ce pas ceux qui, sous la bannière de la chauve-souris, se sont lancés dans la mer de la conscience en corsaires ?
Je secoue la tête. Cela ne peut pas être !
Je repère un autocollant circulaire coloré sur chacun des vêtements des gens. Chaque couleur représente un objectif.
« Nous voulons avoir atteint tous ces objectifs d'ici 2030. Notre nombre est dix-sept », m'explique fièrement un homme en tenue de femme.
"Vous savez, nous voguons vers l'Utopie. Dans quelques années, toutes les souffrances seront effacées du monde. Jusque-là, cependant, chaque individu doit sacrifier sa liberté.
Je demande ce qui rend Utopia si spécial.
« Tu ne posséderas plus rien et tu seras heureuse », me révèle la femme au corps d'homme et sourit béatement. Elle ajoute que le renoncement à la vie privée est un signe d'ouverture et de transparence, préalable indispensable au bonheur de l'individu.
« Le transhumanisme, jeune homme. Nous combinons d'abord le genre et la biologie, puis l'humain et la machine. Je suis transgenre et transhumaniste.
RépondreSupprimerPuis la personne crie : « Tout coule. Surtout l'identité. Nous sommes des philanthropes et nous nous sommes réveillés. La liberté n'a pas besoin de racines, mais elle a besoin de surveillance.
La femme à la carrure musclée d'un homme agite son drapeau arc-en-ciel et désigne un vieil homme blanc qui passe. "Scum toxique !", grave-t-elle et sourit.
Je me détourne avec un malaise.
Cette personne s'est-elle réellement réveillée, c'est-à-dire s'est-elle réveillée ? Un éveillé et éclairé ? Quand il parle d'avatars avec lesquels les enfants devraient apprendre, je me réveille de la matrice des pensées étranges et je réalise qu'il n'est pas du tout un éveillé spirituel.
J'en suis tout à fait sûr maintenant : il fait en fait partie de ces pirates qui avaient auparavant débarqué dans des vêtements et des navires en constante évolution.
Ils chevauchaient et chevauchaient sous les drapeaux du serpent d'Esculape, de l'arc-en-ciel à six couleurs, de la colombe jaune-bleue de la paix, des branches d'olivier et du globe enflammé. Comme demandé.
Ils ont détourné les navires et naviguent maintenant avec eux dans le nouveau monde courageux de la nouvelle normalité.
Là, le gazon artificiel est vu comme un mouvement de base organique, l'avenir, le bracelet de cheville gaz carbonique numérique comme protection du climat, les socialement défavorisés comme des philanthropes, les transhumanistes comme des humanistes, Bill Gates comme un philanthrope, l'IA comme une créature intelligente, la matrice numérique comme un espace de vie organique, la perte d'espace libre comme démantèlement des murs de séparation, la haine de sa propre nation comme transnationalité, la dystopie comme utopie, la protection technocratique du climat comme protection de l'environnement, le réseautage technique comme toile de connexion de la vie, son propre ensemble de données comme une âme, des avatars programmés comme envoyés par Dieu, des mères comme des gens qui accouchent, des mensonges comme vérité, la gauche comme la droite et vice versa.
Le langage des nouveaux dieux est si particulier. Ils sanctifient le courant principal, mais diabolisent les courants secondaires et les branches. Ils annoncent toujours des récits qui traversent et divisent le paysage coloré comme des autoroutes, coincés entre l'intimité et les barrières antibruit.
RépondreSupprimerSi vous voulez le quitter, vous êtes obligé de tourner à droite.
Et celui qui le fait portera désormais l'étiquette de « droit », le substitut séculier du terme religieux-archaïque « mal ».
Les nouveaux dieux décrivent les routes de campagne alternatives comme des chemins de merde dangereux, bloquant même les sorties et les chemins. Ils appellent cela la démocratie. L'instinct de troupeau est désiré, pas l'immunité de troupeau à la peur.
Rien n'est sacré pour eux, leur indignation morale n'est que l'auréole des saints de l'imposture et de l'encens.
Les chevaux de Troie les poussent devant tous les guerriers endormis et paisibles rêvant d'être réveillés.
S'impliquer avec eux signifie perdre l'âme et la vitalité. Dans un monde matérialiste, ils convertissent l'église du pouvoir religieux en une église scientifique.
Seulement, nous n'avons pas besoin d'un changement orchestré de l'ancienne à la nouvelle normalité. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une troisième voie qui rompe de tout cœur avec la normopathie et pénètre dans un tout nouveau territoire.
Aucune lumière artificielle extérieure ne doit nous guider. Non, c'est la lumière de l'âme, du cœur, qui nous éclaire de l'intérieur du chemin qui s'étend doucement sous nos pieds.
Nous construisons d'innombrables arches qui sauvent la vitalité et ne gravissent délibérément pas le vaisseau central.
Notre parcours héroïque individuel et collectif est un parcours du sujet infantile au citoyen mature. Cela peut devenir une odyssée dans laquelle nous redécouvrirons notre humanité et refuserons en riant d'obéir aux faux dieux. Ce faisant, nous retrouvons notre pouvoir féminin et masculin, qui nous a été enlevé dans cette confusion.
Nous récupérons notre feu, volé par les forces froides de la technocratie.
Dieu nous cuisine et nous quittons la marche de la mort vers une fonctionnalité glaciale. Notre objectif est la personne chaleureuse qui relie le ciel et la terre et retrouve sa spontanéité spirituelle. On siffle le Grand Reset, on se donne un Grand Respect.
Debout dans la lumière que nous sommes, nous crions des mots de courage édifiant à des amis fatigués :
RépondreSupprimerLevez-vous, sacrés imbéciles ! « Prenez courage ; aucune nuit n'est si longue
que le matin lumineux ne rit enfin !!!! "(2)
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(1) Friedrich W. Nietzsche
(2) William Shakespeare
https://tkp.at/2023/06/01/die-welt-steht-kopf-unter-der-falschen-flagge-des-guten/
L'énergie verte a un sale secret
RépondreSupprimerL'obsession des militants écologistes pour les véhicules électriques perpétue l'injustice qu'ils veulent ostensiblement abolir.
Par Connor Vasile
Recherche mondiale,
31 mai 2023
Comme pour la plupart des choses adoptées au nom du progrès social, la poussée agressive de la gauche pour la technologie des véhicules électriques oublie commodément la vie de ceux qui en sont le plus touchés.
«Sous ma surveillance, le grand road trip américain va être entièrement électrifié… vous pouvez obtenir jusqu'à 7 500 $ sur un nouveau véhicule électrique», s'est exclamé Biden lors d'une séance photo dans un Hummer électrique brillant. Je parie que le crédit d'impôt sera utile lorsque l'Américain moyen sera obligé d'acheter un véhicule électrique à 60 000 $ après l' interdiction pure et simple des voitures à essence.
Les gauchistes adorent insister sur le besoin de vie ou de mort d'éliminer tout ce qui n'est pas électrique. Biden vise actuellement un mandat d'émissions qui pourrait limiter considérablement l'accessibilité des voitures à essence aux citoyens cols bleus. L'administration justifie son contrôle du marché en déclarant que c'est la chose équitable à faire.
La secrétaire à l'Énergie, Jennifer Granholm, a annoncé :
"Les lois historiques sur l'énergie propre du président Biden nous permettent d'avoir plus de véhicules électriques sur la route en étendant l'infrastructure de recharge dans les communautés mal desservies, tout en réduisant l'autonomie et l'anxiété des coûts chez les conducteurs qui veulent passer à l'électrique."
Je suis sûr que Granholm elle-même s'est rendue dans ces communautés mal desservies pour voir ce qui donne à ces gens «l'anxiété des coûts». Pour une raison quelconque, je ne pense pas que les véhicules électriques soient à distance dans leur esprit.
Le secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, a affirmé qu'il utiliserait 1 milliard de dollars du projet de loi sur les infrastructures ridiculement bipartite pour «déconstruire le racisme qui a été intégré aux routes». M. Pete fait partie des élites qui ont célébré les immenses flambées des prix de l'essence, car cela signifiait en quelque sorte que plus de gens seraient enclins à acheter des véhicules électriques. Depuis lors, il a travaillé dur pour déségréger les autoroutes et lutter contre les nids-de-poule systémiquement oppressifs.
RépondreSupprimerLa route de l'enfer est pavée de "bonnes intentions"
Ce que ces militants de salon à courte vue ne réalisent pas, c'est que leur absolutisme vert favorise en fait les inégalités. Savent-ils ce qui est fait pour assouvir leur besoin de toutes ces batteries électriques ?
Esclavage et travail des enfants.
Non, je ne suis pas hyperbolique. En République démocratique du Congo (RDC), les mineurs dits "artisanaux" travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses pour extraire des éléments de cobalt et de nickel cruciaux dans la production de batteries utilisées dans les voitures électriques comme les Tesla, les Ford et les VW. Hommes, femmes et enfants gambadent dans une chaleur débilitante et meurent dans les effondrements de puits de mine tandis que les milices qui les ont « recrutés » dans des villages à travers le pays regardent avec indifférence. Au mieux, ces serviteurs sous contrat sont payés un dollar ou deux par jour pour leur travail exténuant.
Siddharth Kara, membre de la TH Chan School of Public Health de Harvard, a étudié ces opérations minières et a noté : "Le cobalt est toxique au toucher et à respirer - et il y a des centaines de milliers de Congolais pauvres qui le touchent et le respirent... De jeunes mères avec des bébés attachés à le dos, respirant tous cette poussière de cobalt toxique. Il y a une contamination croisée complète entre le cobalt dérivé des excavatrices industrielles et le cobalt creusé par les femmes et les enfants à mains nues.
On estime à 40 000 le nombre d'enfants qui travaillent dans ces mines toxiques, dont beaucoup n'ont que six ans.
Voilà pour « l'énergie propre ».
Ce qui est encore plus terrifiant, c'est que comme ces opérations ne sont pas comptabilisées dans les audits officiels en raison de la corruption locale et des tactiques commerciales du marché gris, on ne sait pas exactement combien de personnes travaillent dans ces conditions dangereuses sous la menace de la force.
RépondreSupprimerAujourd'hui, bien qu'elles soient illégales, ces opérations sont répandues dans tout le pays et sont bien financées par des intérêts extérieurs. On estime qu'environ 70 % des opérations minières congolaises appartiennent à des sociétés d'investissement soutenues par le gouvernement chinois. Nous avons donc maintenant non seulement le problème des pratiques commerciales douteuses et des environnements de travail dangereux dans les régions frappées par la pauvreté, mais aussi une industrie de plusieurs milliards de dollars qui profite directement à un gouvernement autoritaire bien connu pour ses pratiques génocidaires.
Cela ne semble pas équitable.
Ne vois aucun mal n'entend aucun mal…
Même face à ces violations flagrantes des droits de l'homme, l'Occident est resté particulièrement muet sur le sujet. Vous ne voyez certainement pas de grands politiciens protester contre la fabrication de batteries aussi convoitées, n'est-ce pas ? Au bas de cette chaîne d'approvisionnement violente, vous avez des Congolais de tous âges qui meurent ou sont gravement blessés alors qu'ils sont forcés d'exploiter des veines de cobalt toxiques. En fin de compte, ce sont les personnes qui soutiennent la production de véhicules électriques de l'Ouest.
De la part des médias et des politiciens hérités, nous ne recevons que le silence. Comment peuvent-ils dire que l'Amérique passant à un transport entièrement basé sur les véhicules électriques apportera l'équité à notre pays raciste, alors que leurs propres politiques soutiennent directement les groupes d'esclaves africains modernes ?
Ceux qui sont au bas de l'échelle économique doivent payer pour leurs caprices « éclairés ». Pourquoi les élites devraient-elles s'en soucier ? Tous ces abus systémiques sont commis dans un pays lointain, loin des yeux, loin du cœur. Ce n'est pas un problème parce que c'est là- bas . C'est le genre de « progrès » que les politiciens recherchent, quel que soit le nombre de véhicules électriques Ford qu'ils vendent.
Comme l'a souligné Henry Hazlitt : « Le mauvais économiste ne voit que ce qui frappe immédiatement l'œil ; le bon économiste regarde aussi au-delà. Le mauvais économiste ne voit que les conséquences directes d'un cours proposé ; le bon économiste regarde aussi les conséquences plus longues et indirectes. Le mauvais économiste ne voit que ce que l'effet d'une politique donnée a été ou sera sur un groupe particulier ; le bon économiste se demande aussi quel sera l'effet de la politique sur tous les groupes.
C'est le problème. Les législateurs et les magnats des affaires ne se soucient pas des ramifications réelles de leurs actions. Alors qu'ils poussent des normes « équitables » dans un coup de pub pour obtenir de meilleurs scores ESG, ils négligent complètement les effets réels de vie ou de mort de la législation « verte ».
RépondreSupprimerhttps://www.globalresearch.ca/green-energy-has-dirty-secret/5820873
C'est la fin d'un méga cycle
RépondreSupprimerDe Michael Snyder
L'effondrement économique
1 juin 2023
Sommes-nous enfin arrivés au bout du chemin ? En ce qui concerne l'économie, la plupart d'entre nous se concentrent sur les cycles à court terme. Ces dernières années, il y a eu des moments où l'économie a connu une croissance et il y a eu des moments où l'économie s'est contractée, mais toutes ces fluctuations à court terme se sont produites dans le contexte d'une tendance à long terme de « croissance » alimentée par la dette. ”. Nous n'avons cessé de voler l'avenir pour rendre le présent plus agréable, et la plupart d'entre nous prétendons que le joueur de flûte n'aura jamais à être payé. Mais bien sûr, la vérité est qu'un jour de jugement approche à grands pas, et ce jour de jugement va être extrêmement douloureux.
Plus tôt dans la journée, je suis tombé sur un tweet de End Wokeness qui fait vraiment un excellent travail pour souligner la dure réalité de ce à quoi nous sommes confrontés…
Dette nationale des États-Unis, 1960 : 286 milliards de dollars
Dette nationale américaine, 2023 : 31,4 billions de dollars
Nos routes sont-elles meilleures ?
Nos rues sont-elles plus sûres ?
Qu'en est-il des soins de santé ?
Est-il plus facile d'élever une famille ?
Avons-nous amélioré nos écoles ?
Sinon, qu'est-ce qu'ils ont fait avec ces 31 124 000 000 000 $ ?
Je peux effectivement répondre à cette dernière question.
Ils ont gagné du temps.
En donnant des coups de pied dans la rue encore et encore, ils ont pu retarder les graves conséquences économiques que moi-même et tant d'autres avons mises en garde pendant toutes ces années.
RépondreSupprimerEnviron les deux tiers de notre dette nationale ont été accumulés depuis que Barack Obama est entré pour la première fois à la Maison Blanche.
Au cours des 15 dernières années, nos politiciens à Washington ont été dans une frénésie de dettes absolument insensée. L'ajout de plus de 20 billions de dollars à la dette nationale leur a permis de prolonger la fête beaucoup plus longtemps que bon nombre d'entre nous ne l'avaient initialement prévu, mais maintenant, le tour est joué.
Notre monnaie perd rapidement de la valeur, l'inflation est hors de contrôle, la Réserve fédérale a été forcée d'augmenter considérablement les taux d'intérêt et les conditions économiques se détériorent régulièrement tout autour de nous.
Heureusement, il y a encore des politiciens à Washington qui veulent maîtriser les emprunts fédéraux, et ils vont essayer d'empêcher l'accord sur le plafond de la dette d'être adopté par le Congrès.
Et certains suggèrent même que Kevin McCarthy devrait être démis de ses fonctions…
Lors d'un appel du House Freedom Caucus lundi soir, le représentant Ken Buck, R-Colo., a lancé la motion de vacance, une règle qui permettrait à tout membre du Congrès de forcer un vote pour retirer l'orateur, deux sources familières avec l'appel a déclaré à NBC News. Buck, parlant vers la fin de l'appel, l'a qualifié d '"éléphant dans la pièce", a déclaré une source.
Après que le président du House Freedom Caucus, Scott Perry, R-Pa., A suggéré qu'il serait peut-être trop tôt pour une menace aussi drastique, le représentant Paul Gosar, R-Arizona, a proposé d'utiliser la menace pour forcer McCarthy à autoriser les membres à modifier le projet de loi sur le parquet de la Chambre, en vertu d'une «règle ouverte» qui pourrait bloquer l'adoption du projet de loi. Perry a répondu qu'ils discuteraient davantage de la question lorsque les membres reviendraient à Washington après le long week-end.
En fin de compte, je ne pense pas qu'ils réussiront.
Je pense qu'il y aura suffisamment de votes des démocrates pour faire passer l'accord sur le plafond de la dette, et je crois que Kevin McCarthy restera le président de la Chambre.
Mais si je me trompe, les choses vont devenir assez « intéressantes » très rapidement.
RépondreSupprimerBien sûr, il n'y a pas que le gouvernement fédéral qui croule sous les dettes.
Les gouvernements des États et locaux ont contracté des montagnes de dettes, la dette des entreprises a atteint des niveaux jamais vus auparavant et les consommateurs américains sont actuellement endettés de plus de 17 000 milliards de dollars.
La dette à taux d'intérêt élevé est particulièrement destructrice, et on rapporte que les Américains doivent maintenant plus d'un billion de dollars sur leurs cartes de crédit...
Le solde de la carte de crédit américaine a dépassé 1 billion de dollars, ou est sur le point de le faire, selon à qui vous demandez.
Le taux d'intérêt moyen sur une nouvelle carte est de 24%, le chiffre le plus élevé depuis l'ère Reaganomics.
C'est vraiment une forme de prêt prédateur, et la plupart des grandes institutions financières le font maintenant.
Ne tombez pas dans leur piège.
Parce qu'une fois que vous vous trouvez dans une situation où vous ne pouvez pas rembourser le solde tous les mois, vous pouvez finir par rembourser bien, bien plus que ce que vous avez emprunté au départ…
Un ménage américain typique porte désormais 10 000 $ de dettes de carte de crédit, selon une estimation, un autre record.
Si cela ne ressemble pas à beaucoup de dettes, essayez de les rembourser. À 250 $ par mois, avec un intérêt de 24 %, vous effectuerez des paiements jusqu'en 2030 et vous dépenserez un total de 20 318 $, soit le double de ce que vous deviez. Et cela suppose que vous n'utilisez plus jamais la carte.
Ce à quoi nous sommes confrontés, c'est à une société entière qui est complètement et totalement saturée de dettes.
De haut en bas, nous avons poussé les choses à peu près aussi loin que possible, et maintenant les roues commencent à se détacher.
Pour que le parti continue, nos niveaux d'endettement doivent continuer à augmenter, et l'Uniparty à Washington le comprend très bien.
RépondreSupprimerMais cette folie ne peut pas durer éternellement.
Nous sommes comme un toxicomane qui a besoin de doses plus importantes au fil du temps pour obtenir le même buzz.
Cela peut fonctionner pendant un certain temps, mais finalement le toxicomane fait une overdose et finit par mourir.
Malheureusement, la fin de notre histoire approche également à grands pas. Le méga-cycle de la dette que nous connaissons actuellement a atteint une phase terminale, et la douleur va être immense alors que le système implose tout autour de nous.
J'espère vraiment que l'abominable accord sur le plafond de la dette qu'ils essaient de faire passer au Congrès en ce moment sera vaincu.
Mais peu importe ce qui se passe à Washington, ce méga cycle de la dette touche à sa fin, et cela a de très graves implications pour chacun de nous.
Reprinted with permission from The Economic Collapse.
https://www.lewrockwell.com/2023/06/michael-snyder/this-is-the-end-of-a-mega-cycle/
Une question d'intelligence
RépondreSupprimerTaki
31 mai 2023
S'il n'y avait pas mon âge, je serais inquiet, mais à ce stade du jeu, je ne pourrais pas donner un vol tu-sais-quoi. Remarquez, j'ai deux enfants - une fille et un fils - tous deux au début de la trentaine, et quatre petits-enfants - deux garçons et deux filles - dont certains portent encore des couches, et cela m'empêche de dormir la nuit.
Et cela devrait également inquiéter tous ceux dont le cerveau n'a pas été frit par trop de hamburgers, de publicités télévisées stupides ou de tripes hollywoodiennes, surtout quand Mark Zuckerberg parle avec enthousiasme de l'intelligence artificielle et des ambitions de son entreprise de nous transformer tous en zombies. La voici en quelques mots : les ordinateurs vont-ils tous nous tuer ou nous aider à vivre éternellement ? L'inquiétude canonique est qu'il est difficile, voire impossible, de garantir que toute intelligence artificielle générale que nous créons sera alignée sur les valeurs humaines.
Des humains zombies comme Bill Gates, Mark Zuckerberg, Larry Page et leurs semblables insistent sur le fait que l'IA sera capable d'inventer de nouveaux moyens de capturer le carbone de l'atmosphère, de créer de meilleures batteries, de guérir le cancer et de nous rendre tous beaux. (Dans le cas de Zuckerberg, je suis certain que ce n'est pas le cas.) Les prouesses croissantes de l'IA inquiètent même les Sammy Glicks d'Hollywood. Bientôt, il pourra reproduire des acteurs, produire des scénarios et se substituer à des beautés telles que Lily James et Keira Knightley. (Parlez d'un acte criminel - nous aurons un monde de monstres de la Silicon Valley mais pas de Lily ou de Keira.)
"Oui, fans de sport, ce qui était autrefois considéré comme théorique est désormais proche de la réalité."
RépondreSupprimerOui, amateurs de sport, ce qui était autrefois considéré comme théorique est désormais proche de la réalité. Si vous pensez que la culture d'aujourd'hui est devenue un pot (jeu de mots), imaginez une culture créée par une intelligence non humaine - quelque chose comme un cerveau de Soros créant et contrôlant totalement nos vies. La beauté féminine serait parmi les premières à partir. Les femmes générées par ordinateur se pavanant dans la première semaine de la mode de l'intelligence artificielle seront quelque chose à voir. Non pas que les modèles d'aujourd'hui présentent plus de pulchritude féminine que ceux qui sont fabriqués par ordinateur, mais tant pis. Il a déjà eu lieu aux Spring Studios de Soho, avec une collection complète de quinze à trente looks, conçus à 100 % virtuellement, avec des "modèles" défilant sur le podium. (Quand j'étais un jeune homme, des copains européens et moi avions l'habitude de traîner sur certaines pistes, essayant sans succès de ramasser les plus beaux modèles, quelque chose que je ne conseille à aucun futur Don Giovanni d'essayer avec l'ordinateur des modèles.)
Il semble que plus de 1 000 leaders technologiques et chercheurs aient exhorté les laboratoires d'intelligence artificielle à suspendre le développement car ils pourraient bien produire un modèle de Frankenstein présentant de graves risques pour l'humanité. Ces gens me paraissent naïfs. Gates, Page et leurs semblables ne se soucient que des profits et au diable l'humanité. Bon sang, Gates ne soupçonnait même pas que Jeffrey Epstein était un criminel-prédateur sexuel, pourquoi serait-il inquiet pour l'avenir de nos petits-enfants ?
La communauté technologique est composée d'hommes au nez dur, extrêmement gourmands, ressemblant à des zombies, avec une approche plus c'est plus qui, en tant que groupe, sera très difficile à persuader de faire une pause avant qu'il ne soit trop tard. La seule façon dont je le vois, c'est comme dans le premier film de Frankenstein, celui avec Boris Karloff. La foule met le feu à l'endroit et la "chose" s'enflamme. (Du moins je le pense, car j'ai vu le film il y a plus de soixante ans.)
Alors, allons-nous tous à Palo Alto et brûlons l'endroit, ainsi que les horreurs humaines mentionnées précédemment ? Ou restons-nous assis comme de bons citoyens américains et attendons-nous que la tyrannie de la lame de la technologie tombe ? Elon Musk, un bon gars, se serait brouillé avec Larry Page, un méchant, à cause du manque d'intérêt de ce dernier pour l'humanité en matière d'IA. Je ne suis pas surpris. Musk dit que Page veut une superintelligence numérique dans l'espoir de devenir un Dieu numérique.
RépondreSupprimerEncore une fois, rien de surprenant ici; les monstres ont tendance à s'ériger en Tout-Puissant, et pourquoi pas ? Ils traitent du grand public américain, le même public qui a récemment regardé bouche bée Dear Mama, la série la plus regardée de l'histoire du FX. Cette soi-disant histoire vraie concernait l'héritage de Tupac Shakur et de sa mère. C'était une Black Panther qui était aussi cocaïnomane. C'était un rappeur-criminel qui a finalement été tué par d'autres criminels. La mère et le fils détestaient la police, ce qui, je suppose, en a fait la légende qu'ils sont. Le grand public américain a tout mangé et a regardé leur histoire comme jamais auparavant. Alors pourquoi Page devrait-il s'en soucier ?
Godlike AGI est un système capable d'apprendre et d'évoluer de manière indépendante, et capable de réagir et de manipuler son environnement sans avoir besoin de supervision humaine. Cela devrait signaler un danger à la plupart des êtres humains intelligents, mais ces humains qui regardent et apprécient les déchets comme Dear Mama sont-ils qualifiés pour superviser quoi que ce soit, sauf, peut-être, leurs besoins de toilette ?
TS Eliot s'est un jour angoissé à propos de la sagesse que nous avons perdue en acquérant des connaissances. C'était en 1934. Maintenant, avec toutes les informations que Google et d'autres scoops nous fournissent, pensez à toutes les connaissances que nous avons perdues.
https://www.takimag.com/article/a-question-of-intelligence/
Un livre copie (en principe) les idées évoquées par le cerveau. 10 000 livres copient l'intelligence des cerveaux. Oui mais, en, bibliothèque ou médiathèques municipales ne s'y trouvent que des livres choisis, sélectionnés par la politique en vigueur. Elle ne représente donc pas l'intelligence de la population.
SupprimerIl en est de même pour le programme appelé 'I.A.' (Intelligence artificielle) qui ne représente pas 8 milliards de cerveaux mais s'exprime comme si !
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