Dimanche 30 avril 2023
par: Ramon Tomey
(Actualités naturelles) Malgré les sanctions imposées par l'Occident, le pétrole russe continue de propulser les véhicules européens - mais seulement après avoir traversé les raffineries de pétrole de l'Inde.
Bloomberg a rendu compte de cette évolution dans un article du 28 avril, citant les données de la société d'analyse KPler. Selon la pièce, le pays d'Asie du Sud est sur la bonne voie pour devenir le plus grand fournisseur de carburants raffinés en Europe. Il a également souligné que l'Inde achète simultanément des quantités record de brut russe.
«Le pétrole russe retrouve son chemin en Europe malgré toute la sanction. L'Inde augmente les exportations de carburant vers l'ouest en est un bon exemple. L'Inde prenant tant de barils russes, elle est inévitable », a déclaré Viktor Katona, analyste de KPLER LEAD CRUDE.
D'une part, les données de la société d'analyse ont montré que les importations de carburant raffinées d'Europe en provenance de l'Inde devraient augmenter d'environ 360 000 barils par jour (BPD), juste en avance sur celles de l'Arabie saoudite. D'un autre côté, les arrivées de pétrole brut russes en Inde devraient dépasser deux millions de b / j, soit près de 44 % des importations de pétrole globales du pays.
La révélation sert d'épée à double tranchant pour l'Union européenne.
Comme le bloc a besoin de sources de carburant alternatives après avoir coupé les flux directs de la Russie, l'Inde remplit facilement ce rôle. Cependant, cela stimule finalement la demande de pétrole russe que l'Inde affinera et renvoie en Europe. Cela se traduit par plus de bénéfices pour New Delhi et des coûts de fret supplémentaires que les Européens épaulent.
Cela signifie également plus de concurrence pour les raffineurs de pétrole européens sans plus accès au brut russe bon marché. Au moins une entreprise de pétrole a exprimé sa préoccupation quant à l'origine du diesel européen.
Josu Jon Imaz, PDG de la société pétrolière espagnole Repsol, a allégué que le diesel russe entre illégalement en Europe. Il a toutefois précisé qu'il ne concerne pas le diesel raffiné par l'Inde.
Imaz a appelé les autorités espagnoles à réprimer l'activité. En réponse, un responsable du gouvernement a déclaré que les autorités n'avaient pas trouvé de preuve des réclamations du PDG de Repsol. Néanmoins, le responsable a fait remarquer qu'une enquête sur la question est en cours.
Le New Deal renforce les expéditions de pétrole russes en Inde
Avant la guerre de Russie-Ukraine en février 2022, plus de la moitié des expéditions de pétrole maritime de Moscou se trouvaient à l'UE et au groupe de sept nations (G7). Cependant, le bloc a réduit les achats de brut russe en représailles contre l’opération militaire spéciale de la Russie.
Plus tard en décembre 2022, l'UE a interdit presque toutes les importations de pétrole brut en mer de Russie. Deux mois plus tard en février 2023, cette interdiction a été élargie pour inclure des carburants raffinés.
Cependant, ces interdictions n'ont pas empêché des pays comme l'Inde d'acheter un brut russe à prix réduit. Capitalisant sur les huiles bon marché, l'Inde les a ensuite affinées en diesel et dans d'autres carburants et les a vendues en Europe lors d'un balisage.
Un accord signé par deux compagnies pétrolières de l'Inde et de la Russie ne fera que renforcer les importations européennes de carburant. New Delhi entraînera d'énormes bénéfices pour le pétrole brut qu'il a affiné en carburants, tandis que Moscou peut contourner les interdictions d'importation et les plafonds de prix pour ses produits pétroliers. Bien que cela sert de situation gagnant-gagnant pour les deux pays, cela rend essentiellement l'UE dépendant de l'Inde pour l'énergie.
Le PDG de Rosneft, Igor Sechin, a déclaré dans un communiqué du 29 mars que sa société avait signé un accord avec l'Indian Oil Corporation Limited. En vertu de l'accord, l'État Rosneft «augmentera considérablement les approvisionnements en pétrole également [comme] diversifier les notes en Inde». SECHIN n'a pas précisé les volumes ni la valeur des approvisionnements en pétrole qu'elle était d'accord avec l'entreprise indienne. (Connexes: la Russie pour augmenter les fournitures de pétrole à l'Inde dans le cadre du New Deal.)
Les représentants des deux sociétés ont également discuté des «possibilités de effectuer des paiements dans les monnaies nationales», à savoir la roupie indienne et le rouble russe. L’annonce de l’accord a fait suite à la proclamation du vice-Premier ministre russe Alexander Novak selon laquelle les ventes de pétrole de Moscou à New Delhi avaient plus de 20 fois en 2022.
Regardez la remarque de l'ancien directeur du Conseil économique national Larry Kudlow selon laquelle la production de pétrole de la Russie est aux niveaux pré-février 2022 en raison de la Chine et de l'Inde.
Cette vidéo provient de la chaîne Newsclips sur Brighton.com.
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Report: Russia SLASHED oil output in March in response to Western sanctions, price cap.
US-EU price cap on Russian oil threatens India’s crude imports and economic growth.
Russia to shift 75-80% of oil exports to “friendly” nations.
Sources include:
Bloomberg.com
TheNewAmerican.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-30-russian-oil-powers-vehicles-europe-thanks-to-india.html
Sans énergie nucléaire, l’avenir énergétique de l’Allemagne semble compromis
RépondreSupprimerLa crise énergétique allemande : le prix de l’abandon du nucléaire.
Publié le 1 mai 2023
Par J.D. Tuccille.
Reason
Malgré toutes les terribles décisions politiques prises ces dernières années, il n’est pas fréquent de constater que le gouvernement d’un pays envisage un suicide national. C’est du moins l’impression que l’on a en voyant les responsables allemands s’aventurer avec audace dans l’avenir énergétique du pays, qui ressemble beaucoup trop à un avenir sans énergie. L’engagement des politiciens berlinois en faveur de l’idéologie verte, qui avait déjà emprunté une série de voies improductives, a récemment abouti à la fermeture des dernières centrales nucléaires allemandes, sans plan crédible pour maintenir la lumière allumée ou l’économie en activité.
La Deutsche Welle a rapporté le 14 avril :
« L’Allemagne a fermé ses trois derniers réacteurs nucléaires. Pour le parti écologiste du pays, c’est un vieux rêve qui se réalise. Il fut un temps où 19 centrales nucléaires fournissaient jusqu’à un tiers de l’électricité du pays ».
Mais cette époque a pris fin pour laisser place au rêve.
Rêve vert
Ce rêve fait partie de la politique officielle de l’Allemagne, l’Energiewende.
Le ministère fédéral de l’Économie et de l’action climatique se félicite :
« La transition énergétique est notre voie vers un avenir sûr, respectueux de l’environnement et économiquement prospère. Nous sommes en train de réorganiser l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne en abandonnant le nucléaire et les combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables et d’une meilleure efficacité énergétique ».
Cela dit, l’Energiewende a connu quelques ralentissements en cours de route en raison de la nature imprévisible de l’énergie éolienne et solaire et des coûts élevés qui en résultent.
Les rêves ne suffiront pas à maintenir la lumière allumée.
En 2020, Vaclav Smil a écrit pour l’IEEE Spectrum de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens)
« Le nouveau système, qui utilise l’énergie intermittente du vent et du soleil, représentait 110 GW, soit près de 50 % de la capacité totale installée en 2019, mais fonctionnait avec un facteur de capacité de seulement 20 % ».
RépondreSupprimerCela signifie que d’autres centrales électriques utilisant le nucléaire, le charbon et le gaz doivent être maintenues en réserve.
Il a ajouté :
« Le maintien d’un tel excédent de puissance installée coûte très cher à l’Allemagne. Le coût moyen de l’électricité pour les ménages allemands a doublé depuis 2000. En 2019, les ménages devaient payer 34 cents américains par kilowattheure, contre 22 cents par kilowattheure en France et 13 cents aux États-Unis. »
Puis la Russie a envahi l’Ukraine et coupé le gaz naturel aux Européens qui soutenaient l’outsider. Il est peu probable que le flux reprenne après l’explosion des gazoducs Nord Stream. Très vite, l’Allemagne écologiste a remis en fonction de vieilles centrales électriques au charbon et envoyé la police anti-émeute pour chasser les manifestants afin de permettre l’expansion des mines de charbon. Il s’agissait bien d’une transition énergétique au XIXe siècle. À moins que les hommes politiques allemands ne reviennent sur leur décision d’abandonner l’énergie nucléaire, ce qu’ils n’ont pas fait. Beaucoup de gens intelligents considèrent que c’est une erreur.
Dans une lettre adressée le 14 avril au chancelier allemand Olaf Scholz et signée par un certain nombre de personnes, entre autres, les lauréats du prix Nobel de physique Klaus von Klitzing, de l’Institut Max Planck pour la recherche sur les états solides, et Steven Chu, du Lawrence Berkeley National Laboratory, on peut lire :
« Nous comptons parmi les principaux scientifiques internationaux dans divers domaines de recherche, notamment les sciences naturelles, environnementales et climatiques. Compte tenu de la menace que le changement climatique fait peser sur la vie sur notre planète et de la crise énergétique évidente dans laquelle se trouvent l’Allemagne et l’Europe en raison de l’indisponibilité du gaz naturel russe, nous vous demandons de continuer à faire fonctionner les dernières centrales nucléaires allemandes. »
L’énergie nucléaire, ont-ils insisté, est beaucoup plus propre que le charbon. Comme l’a souligné Vaclav Smil dans IEEE Spectrum, elle est également beaucoup plus fiable que l’énergie solaire et éolienne. En l’absence d’énergie nucléaire, les prix de l’électricité ne peuvent qu’augmenter. Des hausses de prix sont déjà annoncées – jusqu’à 45 % dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Et ce, même si l’Europe a évité les pires effets de la pénurie de gaz naturel grâce à une combinaison de conditions météorologiques favorables et de sacrifices.
Une crise évitée grâce au sacrifice et à la chance
RépondreSupprimerL’analyste géopolitique Peter Zeihan, auteur de l’ouvrage The End of the World is Just the Beginning (La fin du monde n’est qu’un début), publié l’année dernière, dresse un bilan peu encourageant des perspectives économiques mondiales dans un avenir proche :
« Tout d’abord, les Européens, en particulier les Allemands, ont interrompu la majorité de la demande industrielle. Ils ont donc cessé de fondre l’aluminium et l’acier et de fabriquer des produits pétrochimiques et des engrais. C’est quelque chose que l’on peut supporter, mais seulement au prix de dommages absolument considérables à notre système économique… Deuxièmement, les Européens ont payé cinq, six, sept, huit, neuf fois les prix qu’ils payaient auparavant pour exploiter le gaz naturel [sous] forme liquéfiée… La troisième chose, c’est qu’ils ont vraiment eu de la chance. Au cours des neuf ou dix dernières semaines, les températures ont été supérieures de 20 à 30 degrés à la moyenne historique dans toute l’Europe. […] Le problème pour les Européens, c’est qu’aucun de ces éléments n’est vraiment reproductible ».
Certains Européens sont d’accord et cherchent à éviter un avenir mal éclairé et désindustrialisé.
Joël Barre, qui dirige les efforts de la France pour construire de nouvelles centrales nucléaires, a déclaré il y a deux semaines :
« Nous voulons avoir une stratégie pour le nucléaire en Europe. Je ne comprends pas la position de l’Allemagne, car je ne crois pas du tout qu’elle sera en mesure de mener à bien une stratégie zéro carbone basée uniquement sur des sources renouvelables d’ici le milieu du siècle. »
De même, la Finlande vient de mettre en service Olkiluoto 3, la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Alors que l’Allemagne fermait ses derniers réacteurs, la Deutsche Welle soulignait :
« La Chine, la Russie et l’Inde en particulier prévoient toutes de construire de nouvelles centrales nucléaires… Même le Japon veut revenir à plus d’énergie nucléaire ».
Les plans valent mieux que les rêves
Cela ne veut pas dire que la voie de l’avenir repose nécessairement sur l’énergie nucléaire.
Mais la civilisation moderne a besoin d’une énergie facilement disponible et abordable. Pour s’éclairer, se chauffer et fabriquer, il faut de l’électricité à des prix compétitifs, et pour la produire, il faut au moins remplacer les sources qui tombent en désuétude sur le plan idéologique. Un peu moins de rigidité pourrait même aider à réaliser le rêve vert.
Dans son article paru en 2020 dans IEEE Spectrum Vaclav Smil observe :
RépondreSupprimer« Sans rien de comparable à l‘Energiewende, coûteuse et imposée par les objectifs, les États-Unis ont décarboné au moins aussi vite que l’Allemagne, censée être l’exemple à suivre de l’émergence de l’écologie ».
Un article paru en 2019 dans Der Spiegel abordait déjà les échecs évidents des rêves de l’Energiewende :
« Les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien peuvent jouer un rôle, à condition de trouver un moyen de stocker l’énergie pour les périodes sans vent et sans soleil. Une option consisterait à transformer l’énergie éolienne en méthane ou en hydrogène, puis à les transformer en e-carburants. Ici aussi, les infrastructures existantes pourraient être utilisées : installations de stockage de carburant, pipelines et stations-service de l’industrie pétrolière. »
Cette solution pourrait fonctionner si elle était testée et mise en œuvre avant d’abandonner des sources d’énergie éprouvées. En fait, l’innovation pourrait déboucher sur une multitude de nouvelles solutions si elle n’était pas étouffée par la lourdeur de la bureaucratie qui fait la réputation de l’Allemagne (et de l’Europe en général). Ce qui n’est pas envisageable, c’est de fermer des centrales électriques fiables et d’espérer que tout ira pour le mieux.
Peut-être que couper l’électricité est une option. Si un pays tente de se suicider.
https://www.contrepoints.org/2023/05/01/455566-sans-energie-nucleaire-lavenir-de-lallemagne-semble-a-court-denergie
S'appuyer uniquement sur l'énergie éolienne et solaire nécessite la prise de contrôle de tant de terres par rapport aux combustibles fossiles
RépondreSupprimervendredi 28 avril 2023
par : Arsenio Toledo
(Natural News) Le passage rapide des États-Unis à compter uniquement sur des sources d'énergie renouvelables comme l'énergie éolienne et solaire nécessite beaucoup trop de terres, par rapport au maintien des systèmes énergétiques du pays tels qu'ils sont.
Maxine Joselow, rédactrice spécialisée sur le climat pour le Washington Post, a averti que la décision de se concentrer davantage sur les énergies renouvelables à forte intensité de terres comme le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité signifie que des décisions difficiles concernant l'utilisation des terres doivent être prises car cela aura un "impact profond". » sur la nation.
"Les parcs éoliens et solaires à grande échelle nécessitent au moins 10 fois plus de terres par unité que les centrales électriques au charbon et au gaz naturel, y compris les terres utilisées pour produire et transporter les combustibles fossiles, selon les recherches", a noté Joselow. (Connexe : Il n'y a pas d'urgence climatique : environ 1 500 scientifiques et professionnels s'opposent à la politique de zéro gaz carbonique net.)
« Mais seule une fraction de toutes les terres est propice au développement. Un site pourrait avoir la mauvaise pente pour les panneaux solaires, tandis qu'une autre zone pourrait abriter une espèce en voie de disparition que le développement pourrait condamner », a-t-elle ajouté.
Des centaines de millions d'acres nécessaires pour gérer les plans d'expansion de l'énergie verte de Biden
Concrètement, pour atteindre l'objectif du président Joe Biden d'avoir un réseau électrique sans émissions d'ici 2035, les États-Unis doivent augmenter leur capacité de production d'énergie sans carbone d'au moins 150 %.
Selon une estimation de l'Université de Princeton, la construction de 10% de production éolienne, solaire et hydroélectrique en plus par an jusqu'en 2030 nécessitera une parcelle de terrain égale à l'État du Dakota du Sud.
Aujourd'hui, seuls 81 millions des 2,43 milliards d'acres de terres du pays sont utilisés pour alimenter l'économie du pays. L'empreinte totale utilisée pour produire de l'énergie hydroélectrique, nucléaire, solaire et éolienne est de 16,13 millions d'acres de terres.
Pendant ce temps, les terres actuellement utilisées pour les combustibles fossiles - sites de forage pétrolier et gazier et d'extraction de sable de fracturation, servitudes d'oléoducs et de gazoducs, mines de charbon, opérations de transport et de stockage de déchets et centrales électriques à combustibles fossiles - n'utilisent que 8,55 millions d'acres de terres. Un peu plus de la moitié de ce que les États-Unis utilisent actuellement pour la production hydroélectrique, éolienne et solaire, malgré la production de beaucoup plus d'énergie pour le pays.
RépondreSupprimerMême si l'on tient compte de toutes les terres utilisées pour les lignes électriques pour transmettre l'énergie générée par les combustibles fossiles à travers le pays - 4,8 millions d'acres - cela n'utilise toujours pas la même quantité
Selon l'analyse de Princeton des différentes voies permettant à Biden d'atteindre son objectif d'avoir une économie américaine sans carbone d'ici 2050 et de la quantité de terres qu'il faudrait, le plan le plus gourmand en terres élimine tous les combustibles fossiles et les centrales nucléaires. L'éolien et le solaire fourniraient 98% de toute l'énergie électrique d'ici 2050, les besoins énergétiques supplémentaires devant être satisfaits par un mélange de batteries, d'hydroélectricité et de turbines à combustion qui brûlent des carburants synthétiques sans carbone et de l'hydrogène.
Pour que ce plan fasse en sorte que chaque maison, bâtiment, usine, véhicule électrique et plus encore en Amérique fonctionne avec de l'énergie propre, l'empreinte énergétique des États-Unis devrait quadrupler et les parcs éoliens occuperaient à eux seuls des superficies équivalentes à celles de l'Arkansas, de l'Iowa et du Kansas. , Missouri, Nebraska et Oklahoma réunis. Cela équivaut à 250 millions d'acres supplémentaires de parcs éoliens, 17 millions d'acres supplémentaires de parcs solaires et 15 millions d'acres de parcs éoliens offshore.
"Y a-t-il même assez de terres inhabitées pour construire 250 millions d'acres de nouveaux parcs éoliens ?" a demandé Dave Merrill, écrivant pour Bloomberg.
Selon les estimations les plus optimistes de Princeton dans le scénario d'énergies renouvelables le plus élevé, 11 % de l'électricité pourraient provenir de parcs éoliens offshore et 3 % supplémentaires pourraient provenir de panneaux solaires sur les toits. Cela laisse encore environ 84 à 86 % de la production d'énergie aux immenses parcs éoliens et solaires.
En savoir plus sur la transition forcée du gouvernement vers l'énergie verte sur GreenTyranny.news.
Regardez ce clip d'InfoWars alors que l'hôte Owen Shroyer explique pourquoi les politiques d'énergie verte ne fonctionneront jamais.
Cette vidéo provient de la chaîne InfoWars sur Brighteon.com.
RépondreSupprimerMore related stories:
Wind turbine blades could account for more than 43 million tons of waste each year by 2050.
Top power grid operator warns: More blackouts and energy shortages due to forced retirement of fossil fuel plants.
Solar and wind can’t replace fossil fuel, points out economist Peter Hartley.
Shifting to green energy is currently impossible due to global shortage of batteries and minerals needed for energy storage.
Wind and solar cannot replace oil: What we need is for the government to stop suppressing free energy.
Sources include:
ClimateDepot.com
MSN.com
Bloomberg.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-28-wind-solar-power-requires-too-much-land.html
Notre planète n'offre pas assez de surface pour y mettre partout des éoliennes et panneaux photovoltaïques (même sur bouées gonflables en offshore). C'est pourquoi il est indispensable d'aller sur Mars et sur la lune pour y foutre toute cette merde et tirer des lignes jusque là.
SupprimerL'’impôt sécheresse' vise en premier lieu à irriguer les boites crâniennes des dirigeants.
Les importations de gaz russe vers l'Espagne augmentent malgré les restrictions de l'UE
RépondreSupprimerTrina Banderas,
France-Soir
le 29 avril 2023 - 14:00
ÉNERGIE - En dépit des positions de l'Union Européenne (UE) en matière d'approvisionnement énergétique, l'Espagne achète deux fois plus de gaz à la Russie qu’avant l'invasion de l'Ukraine.
Les importations de gaz naturel de la Russie vers l'Espagne ont augmenté de 151 % en février par rapport au même mois en 2022. C'est ce que révèlent les données de la Corporation des réserves stratégiques de produits pétroliers (Cores), qui indiquent que les importations ont atteint 5465 GWhs.
Avec 17,2 % des importations totales par mois, la Russie est le troisième fournisseur de gaz naturel de l'Espagne, derrière les États-Unis et l’Algérie.
Les appels de l'UE à réduire la dépendance énergétique de la péninsule hispanique vis-à-vis de la Russie, et à ne “plus utiliser le gaz de Poutine”, n'ont pas été d'une grande utilité : Bruxelles a opposé son veto à l'achat de charbon et de pétrole russes, mais autorise toujours les importations de gaz.
Spécificité industrielle
L’Espagne continue par conséquent d’acheter du gaz russe pour son prix avantageux. Il n'est pas destiné majoritairement à la consommation intérieure. Malgré les chiffres élevés, il est important de souligner qu'une grande partie de ce gaz naturel importé est revendu à d’autres pays, au gré d’accords commerciaux. Tout cela s'explique du fait de l'importante infrastructure de regazéification en Espagne, notamment spécialisée dans la transformation du GNL.
Selon la chaîne de télévision Antena 3, le ministère de la transition aurait demandé il y a quelques jours aux principaux opérateurs espagnols de réduire leurs achats de gaz russe. Toutefois, la situation n'est pas favorable car, dans certains cas, des contrats signés jusqu'en 2041 ne peuvent pas être rompus.
Au sein de l'UE, l'Espagne peut ainsi favoriser son industrie spécialisée et profite par ailleurs d'un mécanisme temporaire afin de plafonner les prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité, à l'instar du Portugal.
Le 21 octobre 2022, une "feuille de route" avait été entendue entre les dirigeants européens afin d’envisager la mise en place de systèmes comparables dans d'autres États, dont la France, afin d’endiguer la flambée des prix de l’énergie, sans réel succès jusqu'à aujourd'hui.
Un programme d’achats groupés à l’échelle européenne devait être lancé auprès de pays producteurs tels que les États-Unis ou la Norvège.
https://www.francesoir.fr/societe/importations-gaz-russe-vers-espagne-augmentent
Comme il en est pour TOUS les pays de la Terre qui ont des centrales nucléaires, l'Uranium est ré-enrichi EN RUSSIE (le seul pays au monde à disposer d'une chaîne de conversion et d'enrichissement active pour ce type de matière, déjà utilisée).
SupprimerComme il en est pour TOUS les pays de la Terre qui ont à leur tête des dictateurs nazis, la Chine ne refuse pas les faux-vaccins anti-poussières et les recommande !!
Comme il en est pour TOUS les pays de la Terre qui manque d'énergie: Le pays qui en manque en achète !
Christian Gerondeau : "Le Giec est aux mains de gens qui ne sont pas des scientifiques et qui ont une cause"
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 29 avril 2023 - 13:07
Christian Gerondeau est polytechnicien, essayiste et ancien haut fonctionnaire français. Auteur de 21 livres, il nous présente aujourd’hui son dernier ouvrage en date, Le climat par les chiffres (ed. L'artilleur). Notre invité tente de démontrer dans ses écrits que la problématique du climat est actuellement mise en exergue de façon artificielle, sur la base d’argumentations fausses.
Malgré les discours catastrophistes tenus par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), l’auteur prétend qu’en réalité, cela fait 9 ans que la température n’augmente plus. Quant au phénomène de montée des eaux de la mer, il relèverait du fantasme.
Christian Gerondeau reconnaît que le discours qu’il tient reste difficile à entendre pour une majorité de gens. C’est pour cela qu’il souhaiterait ouvrir le débat sur le climat dans la presse. Comment faire autrement pour que le “château de cartes du mensonge” entourant les théories climatiques s’effondre ?
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/christian-gerondeau-le-giec-est-aux-mains-de-gens-qui-ne-sont-pas-des
Notez bien qu'en AUCUN MOMENT l'invité ou le journal ne parle de l'IPCC — Intergovernmental Panel on Climate Change mais préfère parler du 'Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat' (Giec) qui ne sont PAS des experts ni des scientifiques mais juste des prostitué(e)s payé(e)s pour se faire mettre et parler du plaisir éprouvé !
Supprimer(...) Quant au phénomène de montée des eaux de la mer (...)
Notez bien que le canard à la con (en recevant un autre) n'a pu expliquer le pourquoi de la non augmentation du niveau des mers & océans malgré que depuis des millions d'années il y a des milliards de km3 d'eaux (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les bassins HAHAHAHA !
Uranium appauvri - Une histoire inédite
RépondreSupprimerPar Felicity Arbuthnot
Recherche mondiale,
01 mai 2023
Roger Helbig, un homme avec une obsession malsaine : il croit que les déchets d'uranium appauvri (UA) du cycle du combustible nucléaire, qui sont utilisés dans les munitions et les balles, sont sûres.
J'ai reçu un e-mail non sollicité de sa part, intitulé "The Real Doug Rokke" en réponse à un article que j'avais écrit pour The Brussels Tribunal . Il a lu:
— Je vois que vous avez été dupé par Doug Rokke, qui n'y connaît vraiment rien, et encore moins l'uranium appauvri. Il est triste qu'un doctorat ait si peu de connaissances réelles. Je vois aussi que vous prétendez être journaliste. Pour quels journaux, stations de radio ou chaînes de télévision avez-vous réellement travaillé, ou êtes-vous comme Bob Nichols, un journaliste autoproclamé sans véritable expérience journalistique ?
Sa tirade continuait :
« Les archives militaires de Rokke et une partie de sa thèse de doctorat sont jointes. Vous remarquerez qu'il n'a aucune réelle expertise dans l'uranium appauvri et que ses affirmations sur le Moyen-Orient sont de la pure fantaisie, pourtant vous enflammez la rue arabe avec elles. Vous devriez en savoir plus sur ce qui est avant de tout dire au monde à ce sujet.
J'avais écrit dans l'article :
«L'uranium appauvri des obus tirés par les forces britanniques et américaines pendant les guerres des Balkans s'est retrouvé dans la chaîne alimentaire et a été détecté parmi les populations civiles du Kosovo et de la Bosnie. Une étude de la population locale dans trois endroits des deux régions des Balkans a trouvé des échantillons de particules hautement radioactives dans l'urine de toutes les personnes testées.
Helbig avait mis en évidence l'extrait, commentant :
"C'est de la pure connerie et tu le sais. Où sont les vrais résultats des tests ? Je présume que vous ne choisissez pas de lire le rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement – il ne fait qu'environ 300 pages, bien documenté au lieu d'un mythe scientifique ! »
Le lieutenant-colonel Roger Helbig , USAF, Rtd (apparemment) fait partie d'un petit groupe inspiré du Pentagone qui se consacre à dénigrer et à saper les efforts de ceux qui attirent l'attention sur les dangers de l'uranium appauvri, que trois sous-comités de l'ONU ont désigné comme une arme de destruction massive. Rokke n'est que le dernier d'une longue lignée de cibles Helbig. Le journaliste Bob Nichols, lauréat du prix Project Censored pour sa couverture DU, écrit: «Des individus sur des sites Web à travers les États-Unis se sont plaints des actions abusives et agressives d'un lieutenant de l'armée de l'air. Colonel nommé Roger Helbig'.
David Lindorff, un autre lauréat du prix et David Rose de l'Observer (Royaume-Uni), ont également subi un barrage d'abus pour des histoires exposant les dangers de l'uranium appauvri, qui empoisonne l'environnement, donc toute la chaîne alimentaire régionale lorsqu'elle est utilisée, pendant quatre ans et un demi-milliard d'années.
Nichols cite Helbig "attaquant des centaines de sites et harcelant les modérateurs Web". Sites informatifs DU (tels que www.Pandoraproject@yahoogroups.com et www.notinkansas.us - les alertes méticuleusement recherchées de ce dernier comprenaient l'avertissement effrayant de l'armée américaine en Irak réagissant à la baignade dans l'eau de douche prélevée sur le Tigre : 'GI's Beware Radioactive Showers' ) sont également victimes. Le chercheur John Ervin a posté sur www.apfn.net : "Ils ont déjà envoyé le lieutenant-colonel Roger Helbig après moi."
RépondreSupprimerLeuren Moret, président de Scientists for Indigenous Peoples et commissaire à l'environnement de la ville de Berkeley (Ca), déclare : « Helbig me harcèle sans arrêt depuis deux ou trois ans. Moret parcourt le monde avertissant des dangers de l'UA, travaillant avec un groupe de scientifiques indépendants ( www.radiation.org ) et soumet un article sur l'UA à un sous-comité de l'ONU, l'un de ceux qui ont conduit à la désignation de l'UA comme arme de destruction massive.
L'image que Helbig peint de sa dernière cible Rokke est méconnaissable de la vérité. Le major (Dr) Doug Rokke, ancien directeur du projet Uranium appauvri de l'armée américaine ( www.traprockpeace.org ), auteur principal des règlements et des directives procédurales du Pentagone (règlement 700-48 de l'armée américaine et PAM 700-48 de l'armée américaine) sur le dangers et manipulation des zones affectées par l'uranium appauvri : réservoirs, structures, terrain, équipements et personnel, civils et militaires.
Rokke, dont l'équipe a dirigé le nettoyage (impossible) au Koweït en 1991 après la première guerre du Golfe, a été tellement horrifié par ce qu'il a découvert qu'il a finalement parlé – au prix fort. Malade après s'être empoisonné à l'UA, il a depuis subi des «menaces physiques, psychologiques et économiques» de la part de Helbig et d'autres représentants du gouvernement américain.
Rokke a des connaissances cruciales, crédibles et pratiques, donc, écrit David Lindorff, l'effort pour le discréditer, le qualifier de «fraude», le rétrograder au rang de «lieutenant». par Helbig, a été vicieux et tenace.
Il s'agit du même Doug Rokke dont le rapport d'évaluation de l'armée, daté du 30 juillet 1994, cite le capitaine Rokke de l'époque comme étant le directeur de projet et l'expert technique principal et le conseiller spécialisé des principaux commandements de l'armée américaine, de l'US Army Chemical School et des sous-traitants pendant la formation, le développement et mise en œuvre des tests. En 1995, il a été cité pour une médaille de « service méritoire », pour ses travaux sur l'uranium appauvri. Il a quitté l'armée quand aucun de ses avertissements de santé n'a atteint les troupes.
Rokke et un autre ancien conseiller du Pentagone, le Dr Asav Durakovic, dont le CV et la liste des articles évalués par des pairs comptent 52 pages, l'expert canadien, le professeur Hari Sharma (qui a écrit à l'OTAN et aux dirigeants mondiaux sur les dangers de l'uranium appauvri), le Dr Garth Nicholson et d'autres ont a exigé des tests et un traitement appropriés de toutes les personnes touchées - soldats et civils - et un nettoyage rigoureux de l'UA, lorsqu'il est utilisé ou testé «comme déjà requis par les réglementations du département américain de la Défense…», déclare Rokke. Le pollueur paie. Mais le coût serait stratosphérique ; alors le groupe d'Helbig traque Internet pour insulter et intimider.
RépondreSupprimer"L'utilisation de munitions à l'uranium est un acte de terreur", déclare Rokke. Dans le contexte, l'Autorité de l'énergie atomique du Royaume-Uni a "auto-initié" un rapport pour le gouvernement britannique sur l'uranium appauvri peu après la guerre de 1991. S'il restait 50 tonnes de poussière d'UA résiduelle, ils ont estimé qu'il y aurait plus d'un demi-million de décès par cancer dans la région d'ici l'an 2000. Le Pentagone admet qu'il reste 325 tonnes et d'autres estimations atteignent 900 tonnes. En 2003, une charge supplémentaire de deux mille tonnes d'uranium appauvri a été admise.
L'Irak et les cancers de la région sont devenus une tragédie comparable à Tchernobyl.
Curieusement, lorsque l'armée américaine/britannique a autorisé le pillage de tous les bâtiments de l'État irakien, tous les dossiers médicaux de ce crime de guerre unique ont été détruits.
Helbig est exercé par une note de service des laboratoires nationaux de Los Alamos, au Nouveau-Mexique, d'un lieutenant-colonel Larson à un major Ziehman. Il est daté du lendemain de la fin de l'assaut de 1991 contre l'Iraq (1er mars 1991.) Intitulé "l'efficacité des pénétrateurs d'uranium appauvri", il se lit comme suit : "il y a une quantité relativement faible de données sur la létalité des pénétrateurs d'uranium… La guerre récente a probablement multiplié les obus DU tirés sur des cibles par des ordres de grandeur…
«Il y a eu et continue d'être une préoccupation concernant l'impact de l'uranium appauvri sur l'environnement. Par conséquent, si personne ne plaide en faveur de l'efficacité de l'UA sur le champ de bataille, les obus à l'UA pourraient devenir politiquement inacceptables et, par conséquent, être supprimés de l'arsenal. Ainsi, « nous devons assurer leur existence future », sinon nous risquons de les perdre. Il poursuit : « Je pense que nous devons garder à l'esprit ce sujet sensible lorsque, après action, des rapports sont rédigés.
Les chars américains endommagés par les obus à l'uranium appauvri en 1991 ont été emmenés dans une usine de décontamination nucléaire à Barnwell, en Caroline du Nord, qui aurait été construite l'année précédente uniquement à cette fin. Ceux au-delà de la décontamination ont été enterrés dans des sites d'enfouissement spécialement autorisés.
En juin 1995, l'US Army Environmental Policy Institute écrivait à propos de l'uranium appauvri : « L'UA est un déchet radioactif et doit donc être déposé dans un dépôt agréé ». Le calice empoisonné d'annoncer la nouvelle que le Koweït avait été transformé en un Koweït sans licence est tombé sur l'ambassadeur britannique malchanceux.
RépondreSupprimerLe courriel de Helbig cite le rapport de l'Agence des Nations Unies pour l'environnement. Il y avait deux rapports du PNUE sur la contamination des Balkans. Le premier a été réduit – sous la pression présumée des États-Unis et du Royaume-Uni – de 72 pages à deux. Une source impeccable sur le second, à laquelle Helbig se réfère, a déclaré qu'en dépit d'obstacles considérables placés sur leur chemin, une liste des sites les plus contaminés à échantillonner a été compilée. À leur arrivée, les forces multinationales ont exclu les visites de ces sites. Comme l'écrit le professeur Malcolm Hooper, professeur émérite de chimie médicinale à l'université de Sunderland (Royaume-Uni), dans son article « La guerre la plus toxique de l'histoire militaire occidentale », concernant l'Irak en 1991 : « à tous les niveaux, les enquêtes sur les maladies, les malformations congénitales, la contamination ont été bloqué et tourmenté par… une myopie omniprésente qui considère le manque de preuves comme une preuve.
En septembre dernier, le lieutenant-colonel Helbig, de Richardson, en Californie, était en cour. Des affaires complexes et interconnectées, entendues également en juin et juillet et devant reprendre en décembre, impliquent le voisin de Helbig, Jamahl Feres, d'origine syrienne, et son épouse suisse Katherine. Ils allèguent avoir subi trois ans de harcèlement, dont l'année dernière, au cours de laquelle Helbig a couvert toutes les fenêtres de sa maison qui faisait face à la leur, avec des drapeaux israéliens. Leuren Moret et Bob Nichol seront les témoins des Feres.
https://www.globalresearch.ca/depleted-uranium-untold-story/5817651
La crise du bio fait son effet : les agriculteurs bio abandonnent et résilient leurs contrats en Allemagne et en Autriche
RépondreSupprimer1 Mai 2023
Olaf Zinke, AGRARHEUTE*
Dès que l'agriculture biologique ne sera plus rentable, encore plus d'agriculteurs allemands feront ce pas (re- ou déconversion), déclare M. Gerold Rahmann, président de l'Institut Thünen pour l'Agriculture Biologique, à tageschau.de.
Les agriculteurs bio luttent contre les problèmes de marché et l'explosion des coûts, et de plus en plus d'exploitations tournent le dos à l'agriculture biologique. Pendant des années, le monde bio n'a évolué que dans une seule direction : vers le haut. Plus d'agriculteurs, plus de surfaces, des bénéfices croissants et des revenus sûrs pour les agriculteurs. Mais cela semble désormais terminé. De plus en plus d'agriculteurs bio semblent vouloir revenir à l'agriculture conventionnelle.
Les raisons de cette situation d'abandon dans certaines régions doivent encore être analysées plus précisément, mais il est certain qu'elles ne comprennent pas seulement les départs naturels à la retraite et les cessations d'activité, dit-on en Autriche. Rien que dans la région de Pongau, huit pour cent des agriculteurs bio ont récemment abandonné, et 15 à 20 pour cent supplémentaires sont encore en train de réfléchir, ajoute-t-on.
En Autriche, la Communauté d'Intérêts des Organismes de Contrôle Bio (IG) fait état de l'abandon de 1.450 exploitations agricoles bio et de centaines d'autres qui réfléchissent à l'abandon, dit-on dans le pays voisin. En Allemagne, il n'y a pas encore de chiffres actuels – mais toute une série d'exemples confirme le caractère explosif de la situation dans le secteur bio.
Ainsi, tageschau.de rapporte l'histoire des producteurs laitiers Jenny et Hajo Pöhl de Hesse centrale. Ils reviennent à l'agriculture conventionnelle au début de l'année. Ils recevront alors onze centimes de moins par litre de lait de la laiterie. Cela semble être de prime abord nettement moins de revenus. Mais les économies sont nettement plus importantes, disent les Pöhl : « Le fourrage ne coûte plus que la moitié de ce que nous payions pour le fourrage bio ». Le fait est donc que beaucoup des problèmes des agriculteurs bio viennent de l'inflation élevée.
« Les pertes de pouvoir d'achat dues à l'inflation donnent du fil à retordre à de nombreux ménages en Allemagne », déclare à ce sujet l'Institut de Macroéconomie et de Recherche Conjoncturelle (IMK) de la Fondation Hans-Böckler. Pour M. Gerold Rahmann, président de l'Institut Thünen pour l'Agriculture Biologique, l'évolution actuelle n'est pas non plus une surprise : « Dès que l'agriculture biologique ne sera plus rentable, encore plus d'agriculteurs allemands franchiront le pas », déclare-t-il au tageschau.
RépondreSupprimerLa production ne couvre (souvent) pas les coûts – une vague d'abandon menace
D'un point de vue statistique, les revenus des agriculteurs bio étaient dernièrement généralement plus élevés que ceux de leurs collègues conventionnels. La raison principale en est toutefois la prime écologique et les subventions plus élevées. En revanche, les rendements dans les grandes cultures et les performances dans le lait sont deux fois moins élevés dans le secteur bio que dans l'agriculture conventionnelle. C'est pourquoi, malgré les prix élevés payés aux producteurs, la production ne couvre (souvent) pas ses coûts.
Le problème est en effet le suivant : « Les coûts de production ont augmenté dans des proportions qui ne reflètent pas l'évolution des prix du lait cru (ni d'ailleurs d'autres produits) », explique à tagesschau l'agriculteur bio Franz Josef Driller, originaire des environs de Paderborn. « Nous avons actuellement un prix du lait cru en bio d'environ 60 centimes d'euro le litre », explique M. Driller. Bioland calcule qu'un prix à la production couvrant complètement les coûts du lait bio devrait être de 73 centimes.
En Autriche, la situation est apparemment tout aussi dramatique. Là-bas, « en 2022, environ 1.450 exploitations agricoles bio se sont retirées de l'agriculture biologique et ont résilié leur contrat de contrôle auprès de leur organisme de contrôle », explique M. Wolfgang Pirklhuber, porte-parole de la Communauté d'Intérêts des Organismes de Contrôle Bio d'Autriche (IG).
Rien que dans la région de Salzbourg, les familles de près de 230 autres fermes bio réfléchissent à l'opportunité d'abandonner. Le risque que beaucoup le fassent est relativement grand, explique M. Andreas Schwaighofer, directeur de l'association Bio Austria Salzburg. D'ici le mois d'avril, beaucoup veulent se déterminer sur la suite à donner à leur activité.
https://seppi.over-blog.com/2023/05/la-crise-du-bio-fait-son-effet-les-agriculteurs-bio-abandonnent-et-resilient-leurs-contrats-en-allemagne-et-en-autriche.html
Le nombre exponentiel de maladies des cultures non-traitées et le nombre d'insectes ravageurs ont condamné les jardiniers 'bio' à disparaître comme ils l'étaient au 19 ème siècle où 'tout le monde' était paysan et la famine sévissait.
SupprimerQuand un auteur activiste « régénérateur » fustige l'agriculture
RépondreSupprimer30 Avril 2023
Jack DeWitt, AGDAILY*
Il n'y a pas si longtemps, j'ai subi d'importantes épreuves médicales, et il m'a donc semblé tout à fait approprié qu'un livre intitulé « Regenesis: Feeding the World without Devouring the Planet » (régénération : nourrir le monde sans dévorer la planète) ait attiré mon attention. Il a été écrit par un zoologiste anglais du nom de George Monbiot.
En faisant des recherches sur lui, j'ai découvert un auteur prolifique sur les sujets environnementaux, mais c'est son premier livre consacré exclusivement à l'alimentation et à l'agriculture. Je m'attendais à ce qu'il ait eu beaucoup de choses désobligeantes à dire sur l'agriculture moderne, et je n'ai pas été déçu. J'aime parfois lire des critiques émanant de non-agriculteurs : cela fait monter l'adrénaline et stimule l'esprit.
Monbiot a exposé son point de vue sur la « régénération », le nouveau mot d'ordre qui va au-delà de l'agriculture biologique et durable. Il ne suffit plus d'éviter les engrais et les pesticides artificiels, ni de cultiver le sol de manière durable. Nous devrions pratiquer une agriculture qui laisse le sol dans un meilleur état que celui dans lequel nous l'avons trouvé.
J'ai l'impression que beaucoup d'autres agriculteurs et moi avons cultivé de cette manière tout au long de notre carrière : nous n'avons simplement jamais eu de mot clé pour la décrire. Travail minimum du sol, semis direct, cultures de couverture, utilisation judicieuse des engrais et des pesticides, telles sont les avancées qui s'emparent de vastes étendues de terres agricoles dans le monde entier. Même la culture continue peut, dans certains cas, contribuer à l'enrichissement du sol. J'ai un champ où l'on cultive du blé en continu depuis plus de 40 ans. Avant que je ne l'achète en 1995, il avait été brûlé et non labouré chaque année pendant plus de 10 ans. Terrain escarpé, sol mince, fortes précipitations au pied des collines des Montagnes bleues du nord-ouest du Pacifique. Lorsque j'ai repris l'exploitation, de profonds ravines descendaient à chaque averse. Le fait de brûler les chaumes chaque année n'offrait aucune protection contre les fortes pluies.
J'ai semé ma première culture sur les ravines, et le ruissellement hivernal était épouvantable. Ensuite, j'ai travaillé dans les ravines et j'ai laissé autant de chaume que possible sur le sol. Pendant les dix premières années environ, j'ai divisé le champ en deux, semant une moitié en blé d'automne et l'autre en blé de printemps, labourant après le blé d'automne et passant un outil à dents après le blé de printemps. Les dicotylédones et les graminées ont été éliminées. Ensuite, j'ai commencé à semer du blé d'automne chaque année, en passant occasionnellement au blé de printemps pour lutter contre les graminées adventices. Enfin, je suis passé au semis direct.
La dernière récolte a été la meilleure jamais obtenue – 80 quintaux par hectare – grâce aux pluies abondantes du printemps. Elle n'était pas aussi bonne que celle des basses terres autour de ma ferme, mais elle était très satisfaisante. Il n'y a pas eu de ruissellement depuis 1996. La matière organique s'accumule et les vers de terre sont abondants pour un champ en terre sèche. La couverture du sol est si abondante que je peux marcher dessus après une grosse pluie sans salir mes chaussures. L'agriculture biologique intégrale avec de longues rotations n'est pas le seul moyen d'améliorer la santé et la durabilité des sols et de les régénérer.
RépondreSupprimerRevenons maintenant au livre de Monbiot. Comme je m'y attendais, il a beaucoup de choses désobligeantes à dire sur l'état des terres agricoles dans le monde. Mais il est favorable au semis direct, même s'il utilise, selon lui, des quantités excessives de pesticides et d'engrais. Il a même autorisé l'utilisation judicieuse du Roundup. Certains prétendent que le Roundup a des effets néfastes sur le biote du sol, y compris les vers de terre. « Mais les effets du labour semblent pires. Il les découpe [les vers de terre], les expose aux prédateurs et détruit les galeries ». Le labour détruit également les réseaux de champignons qui sont importants pour une bonne structure du sol.
Ce qui m'a le plus surpris, c'est sa critique de l'agriculture biologique, et en particulier du bœuf nourri à l'herbe. Après avoir dénigré les fermes modernes dans les deux premiers chapitres, il commence sa discussion sur l'agriculture biologique de la manière suivante : « Vous avez peut-être décidé que vous ne voulez plus rien avoir à faire avec l'agriculture intensive ; à partir de maintenant, vous ne voudrez plus que de la viande, des œufs et du lait provenant d'animaux qui peuvent errer librement à l'extérieur ou qui ont été certifiés biologiques. [...] Dans ce cas, je ne peux guère vous rassurer. [...] À certains égards, l'agriculture biologique peut causer plus de dégâts [que les exploitations industrielles]. En raison des rendements plus faibles, elle utilise plus de terres pour produire la même quantité de nourriture. Un calcul suggère que si l'Angleterre [où il vit] et le Pays de Galles devenaient entièrement biologiques, notre empreinte foncière augmenterait de 40 %. »
« Les émissions de gaz à effet de serre des produits biologiques sont généralement similaires, voire pires, par kilogramme que celles des aliments conventionnels. [...] Les élevages de bœuf biologique – dont les animaux prennent plus de temps à grandir et ont besoin de plus de terres – perdent deux fois plus d'azote par kilo de viande que les élevages de bœuf conventionnel. [...] Cela va en choquer plus d'un : il n'y a peut-être pas de produit agricole plus nocif que le bœuf biologique nourri au pâturage. »
Il poursuit en se plaignant des poulets élevés en plein air, qui consomment plus d'énergie et ont donc besoin de plus de nourriture, et dont les excréments sur le sol se déversent dans les rivières.
RépondreSupprimerLes aliments produits localement sont une bonne idée d'un point de vue social et culturel, mais ils ne suffiront pas à nourrir le monde. « La plupart des habitants de la planète vivent dans des grandes villes ou des vallées très peuplées, où les terres disponibles pour les cultures sont rares, trop sèches, trop chaudes ou trop froides. » La plupart des calories sont produites dans les vastes plaines des États-Unis, du Canada, de l'Europe de l'Est ou des savanes brésiliennes.
Il affirme (et je suis d'accord) que les gaz à effet de serre émis par le transport des denrées alimentaires sont infimes par rapport à ceux émis par leur culture. Produisez les aliments là où c'est le plus efficace et acheminez-les vers les populations. La distance moyenne à laquelle la population mondiale peut être nourrie est de 2.250 kilomètres. Un quart de la population mondiale dépend de céréales cultivées à au moins 5.000 kilomètres de distance.
Monbiot résume ses propos en déclarant que « l'agriculture [est] la force la plus destructrice jamais déclenchée par l'homme ». Une exagération, assurément. Quelle est donc sa solution ? Tout d'abord, il faut démanteler toutes les grandes exploitations et y installer des personnes qui cultiveront la terre de manière intensive, en effectuant des rotations longues et laborieuses qui préserveront le sol et nourriront les cultures sans ajout d'engrais, tout en éliminant les mauvaises herbes et les ravageurs. Il faudra moins de terres agricoles et nous pourrons en consacrer une grande partie au « rewilding », à la renaturation, sujet favori des écologistes en Europe et de certains aux États-Unis.
Pour fournir les protéines que le soja et les céréales apportent aujourd'hui en nourrissant le bétail, il propose une « technologie éprouvée » impliquant la fermentation par des bactéries et des algues qui peuvent être converties en toutes sortes de substituts de viande et d'autres aliments, et ce localement, à proximité des centres de population. Il affirme que ces changements produiraient un surplus de nourriture pour les 10 milliards d'habitants attendus d'ici 2050 (à condition que nous mangions moins de viande et plus d'aliments d'origine végétale – bonne chance pour cela).
Pourquoi tant de citations de ce livre ? Parce que je pense que certaines de ses critiques sont valables et qu'elles rejoignent certains des points que j'ai explorés dans mon livre, World Food Unlimited. Le problème de cet auteur et de la plupart des autres auteurs de ce genre est qu'ils n'ont jamais eu à essayer de vivre de l'exploitation d'une ferme. Je lui reconnais le mérite d'avoir examiné quelque 5.000 articles scientifiques et des dizaines de livres.
https://seppi.over-blog.com/2023/04/quand-un-auteur-activiste-regenerateur-fustige-l-agriculture.html
(...) Il poursuit en se plaignant des poulets élevés en plein air, qui consomment plus d'énergie et ont donc besoin de plus de nourriture, et dont les excréments sur le sol se déversent dans les rivières. (...)
Supprimer'les excréments sur le sol se déversent dans les rivières' ! HAHAHA ! et la rivière va où ? elle se jette en mers ou océans où il y a DES milliards de poissons... qui chient dedans ! HAHAHA !
(...) Tout d'abord, il faut démanteler toutes les grandes exploitations et y installer des personnes qui cultiveront la terre de manière intensive, en effectuant des rotations longues et laborieuses qui préserveront le sol et nourriront les cultures sans ajout d'engrais, tout en éliminant les mauvaises herbes et les ravageurs. (...)
' il faut démanteler toutes les grandes exploitations' !! C'est-à-dire LA FAILLITE agricole ! car il faut savoir que la terre a besoin de tracteurs, et, ces tracteurs (aux USA) travaillent 24/24 h ! (rotation des conducteur de 4x6 ou 3x8h) ont besoin d'être rentabilisés ! Sur une petite parcelle un tracteur ne peut être rentable. Alors, comme ancien temps bêcher à la main ? HAHAHA ! Faucher les blés à la faux ? HAHAHA !
Coûts liés aux produits phytosanitaires : le secteur du bio demande une indemnisation en Allemagne
RépondreSupprimerPeter Laufmann, AGRARHEUTE*
30 Avril 2023
Les agriculteurs bio considèrent que les produits phytosanitaires chimiques sont superflus, mais ils doivent tout de même en supporter les conséquences. Un fonds d'indemnisation doit être créé à cet effet.
La recherche de produits phytosanitaires dans les produits bio coûte 100 millions d'euros par an, selon les représentants de l'agriculture biologique. Ils demandent que l'industrie y participe.
Ceux qui achètent bio comptent sur les producteurs pour leur fournir des produits exempts de produits phytosanitaires. Mais ce n'est pas si simple lorsque différentes méthodes de culture coexistent. Les agriculteurs bio et les distributeurs doivent faire face à des coûts élevés pour analyser leurs produits. C'est pourquoi la Bündnis für eine enkeltaugliche Landwirtschaft (BeL – alliance pour une agriculture adaptée aux petits-enfants) et la Bundesverband Naturkost Naturwaren (BNN – association fédérale des aliments et produits naturels) demandent un fonds de compensation.
100 millions d'euros de coûts consécutifs à la protection des plantes
C'est la conclusion à laquelle sont parvenus BeL et BNN après avoir mené une enquête dans le secteur bio. Selon un communiqué de presse, les fournisseurs de produits bio doivent payer 23 millions d'euros par an rien que pour les analyses volontaires de résidus de pesticides. Mais cela ne suffit pas. A cela s'ajoutent les frais de personnel ainsi que les coûts liés aux réclamations pour cause de contamination des produits bio par des produits phytosanitaires dont on n'est pas responsable. Au total, les associations estiment les coûts induits pour le secteur du bio à au moins 100 millions d'euros par an.
Les fabricants de produits phytosanitaires doivent financer les coûts induits
Le secteur bio demande donc au gouvernement fédéral de mettre en place un fonds de compensation. Les fabricants de produits phytosanitaires devraient y contribuer. Mme Katrin Jäckel, directrice de la BNN, justifie cette demande : « Dans l'agriculture biologique, les pesticides chimiques de synthèse sont interdits. Mais malheureusement, lorsqu'ils sont utilisés dans les champs conventionnels, ils se répandent dans l'air sur des kilomètres – parfois même sur des terres cultivées biologiquement ». Ce sont les producteurs bio et les consommateurs qui en pâtissent. « Les clients bio paient pour l'utilisation de pesticides dans l'agriculture conventionnelle. Il faut enfin mettre fin à ce système injuste. »
Les agriculteurs conventionnels ne sont pas responsables des coûts induits
RépondreSupprimerPour les initiateurs, ce ne sont expressément pas les agriculteurs qui sont responsables. D'autant plus que les pollueurs sont difficiles à identifier ; les produits phytosanitaires peuvent très bien être dispersés sur des kilomètres. Selon le Süddeutsche Zeitung, l'Industrieverband Agrar (association de l'industrie agricole) n'est pas très favorable à un tel fonds. Si des dommages devaient survenir, une personne concernée devrait en apporter la preuve à l'auteur du dommage.
Le ministère de l'Agriculture veut examiner un fonds de dédommagement
La secrétaire d'Etat parlementaire au ministère fédéral de l'Agriculture, Ophelia Nick, a déclaré lors d'une conférence de presse à la Semaine Verte que les dommages induits n'avaient encore jamais été perçus par l'Etat. Le Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit (office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire) va lancer une enquête et le ministère étudie la question d'un fonds d'indemnisation.
Quarante-quatre entreprises du secteur bio, représentant l'ensemble de la chaîne de création de valeur et un chiffre d'affaires total d'environ 3,6 milliards d'euros, ont participé à l'enquête de BeL et BNN. Les sommes des coûts induits résultent de l'extrapolation des données à l'ensemble du secteur.
https://seppi.over-blog.com/2023/04/couts-lies-aux-produits-phytosanitaires-le-secteur-du-bio-demande-une-indemnisation-en-allemagne.html
(...) Les agriculteurs bio considèrent que les produits phytosanitaires chimiques sont superflus, mais ils doivent tout de même en supporter les conséquences. Un fonds d'indemnisation doit être créé à cet effet. (...) - (...) Le secteur bio demande donc au gouvernement fédéral de mettre en place un fonds de compensation(...).
SupprimerL'ESCROQUERIE !! L'indemnisation !! On ne bouffe pas des billets de mille mais des fruits, légumes & viandes ! L'un ne remplace pas l'autre ! (d'où viennent les indemnisations ?).
Glyphosate : des marqueurs de stress oxydatif dans les urines ? Et alors ?
RépondreSupprimer29 Avril 2023
Je suis tombé dessus – c'est une façon de parler – par deux gazouillis du serial bloqueur Stéphane Foucart.
Je suis tombé de ma chaise – c'est aussi une façon de parler – quand je me suis rendu compte qu'il n'a pas produit un de ces articles à la Philippulus dont il a le secret, alors même que sa copine Carey Gillam avait fait du tapage dans le Guardian, dans lequel elle a son rond de serviette C'était « People exposed to weedkiller chemical have cancer biomarkers in urine – study » (les personnes exposées à un désherbant chimique présentent des biomarqueurs de cancer dans l'urine – étude) du 20 janvier 2023. Notez que les personnes non exposées en présentent aussi... En chapô :
« Une étude a mesuré le glyphosate dans l'urine et a trouvé des niveaux élevés associés à des signes de stress oxydatif. »
Il faut peut-être conclure de l'absence d'article dans le journal qui fut de référence que, tout compte fait, cet article scientifique n'est pas très convaincant.
Le résumé
C'est effectivement le cas.
L'article scientifique, c'est « Glyphosate exposure and urinary oxidative stress biomarkers in the Agricultural Health Study » (exposition au glyphosate et biomarqueurs de stress oxydatif urinaire dans l'Agricultural Health Study), de Vicky C. Chang et al., publié dans Journal of the National Cancer Institute.
En voici le résumé :
« Contexte
RépondreSupprimerLe glyphosate est l'herbicide le plus largement appliqué dans le monde, et son utilisation a été associée à des risques accrus de certains cancers hématopoïétiques dans des études épidémiologiques. Des expériences animales et in vitro suggèrent que le glyphosate peut induire un stress oxydatif, une caractéristique clé des substances cancérigènes ; cependant, les preuves dans les populations humaines restent rares. Nous avons étudié les associations entre l'exposition au glyphosate et les biomarqueurs du stress oxydatif urinaire dans l'étude Biomarkers of Exposure and Effect in Agriculture, une sous-cohorte d'épidémiologie moléculaire de l'Agricultural Health Study.
Méthodes
Cette analyse a porté sur 268 agriculteurs masculins sélectionnés sur la base de l'utilisation auto-déclarée récente et de longue durée de glyphosate dans le cadre de leur travail, ainsi que sur 100 non-agriculteurs masculins appariés en fonction de l'âge et de la géographie. Les concentrations de glyphosate et de biomarqueurs de stress oxydatif (8-hydroxy-2′-déoxyguanosine [8-OHdG], 8-iso-prostaglandine-F2α et malondialdéhyde [MDA]) ont été quantifiées dans la première urine du matin. Nous avons effectué une régression linéaire multivariable pour évaluer les associations du glyphosate urinaire et de l'utilisation auto-déclarée du glyphosate avec chaque biomarqueur de stress oxydatif.
Résultats
Les concentrations urinaires de glyphosate étaient positivement associées aux niveaux de 8-OHdG (quartile de glyphosate le plus élevé par rapport au plus bas ; rapport moyen géométrique = 1,15, intervalle de confiance à 95 % = 1,03 à 1,28 ; Ptrend = 0,02) et de MDA (rapport moyen géométrique = 1,20, intervalle de confiance à 95 % = 1,03 à 1,40 ; Ptrend = 0,06) dans l'ensemble. Parmi les agriculteurs ayant déclaré une utilisation récente du glyphosate (7 derniers jours), l'utilisation au cours de la journée précédente était également associée à une augmentation statistiquement significative des niveaux de 8-OHdG et de MDA. Par rapport aux non-agriculteurs, nous avons observé des niveaux élevés de 8-iso-prostaglandine-F2α chez les agriculteurs ayant eu une utilisation récente, élevée au cours des 12 derniers mois ou élevée au cours de leur vie du glyphosate.
Conclusions
Nos résultats contribuent au poids de la preuve soutenant une association entre l'exposition au glyphosate et le stress oxydatif chez l'Homme et peuvent éclairer les évaluations du potentiel cancérigène de cet herbicide. »
Pas de résultats tonitruants
Sauf à être un experts en physiologie humaine, ces résultats sont difficiles à interpréter. Les résultats d'analyses médicales fournis par les laboratoires vous indiquent les plages considérées comme normales. Ici, rien.
Mais on peut penser que les auteurs n'auraient pas manqué de signaler un dépassement des normes s'il s'en était trouvé un.
- voir cadre sur site -
RépondreSupprimerOn observera aussi que le titre de l'article est parfaitement neutre et que la conclusion n'est pas du style va-t-en-guerre. Entre les deux, des indications portant sur des associations – et non des relations de cause à effet – avec des différences qui ne sont pas énormes.
Pour les chiffres liés aux quartiles de glyphosate dans l'urine matinale, deux marqueurs sur trois fournissent des différences statistiquement significatives entre les extrêmes – des rapports de 1,15 et 1,20 mais, dans les deux cas, une limite basse de l'intervalle de confiance à 1,03. On ne cessera de le répéter : une différence statistiquement significative n'est pas forcément physiologiquement significative.
Les indications liées à l'utilisation du glyphosate ne fournissent pas une image claire pour les chasseurs de dangers et de risques. C'est quasiment « RAS », sauf peut-être pour les lendemains de traitements au glyphosate (mais combien des 268 agriculteurs étaients-il dans ce groupe ?).
Voici encore un extrait de l'article (il met aussi en perspective les résultats ahurissants des « pisseurs de glyphosate ») :
« Les concentrations urinaires de glyphosate étaient statistiquement élevées chez les agriculteurs récemment exposés (moyenne géométrique = 0,89 µg/L) par rapport aux agriculteurs fortement exposés au cours de leur vie (0,59 µg/L) et aux témoins agriculteurs (0,46 µg/L) et non-agriculteurs (0,39 µg/L) (tous P < 0,01), alors qu'aucune différence statistiquement significative dans les concentrations de 8-OHdG, 8-isoprostane ou MDA n'a été observée entre les groupes (tableau supplémentaire 2, disponible en ligne). Les 3 biomarqueurs de stress oxydatif étaient modérément corrélés entre eux (coefficients de corrélation de Spearman = ∼0,6-0,7), bien que les corrélations aient été atténuées pour les concentrations corrigées de la créatinine (tableau supplémentaire 3, disponible en ligne). »
Une conclusion ambiguë
On comprend donc la relative prudence de la conclusion du résumé...
Mais reflète-t-elle la conclusion de l'article ? On peut en douter !
RépondreSupprimer« En conclusion, nos résultats suggèrent que l'exposition au glyphosate peut être [may be] positivement associée à certains biomarqueurs urinaires du stress oxydatif. Bien que les associations observées semblent principalement refléter les effets d'une exposition professionnelle récente, il y avait également quelques preuves d'associations avec une exposition à plus long terme. Notre étude contribue à l'accumulation de preuves soutenant le rôle du glyphosate dans le stress oxydatif chez les humains et fournit un aperçu des mécanismes potentiels sous-jacents aux associations précédemment observées avec certains cancers hématopoïétiques. Des recherches futures incluant d'autres biomarqueurs du stress oxydatif ou d'autres paramètres intermédiaires liés au développement du cancer (par exemple, la génotoxicité, les altérations épigénétiques) pourraient éclairer davantage l'évaluation du potentiel cancérigène de cet herbicide. »
Cette conclusion est-elle étayée par l'article ? On peut en douter également !
On peine à trouver l'« aperçu des mécanismes », qui ne sont toutefois que « potentiels ». Le mot « hématopoïétique » apparaît trois fois dans l'article : dans le résumé, qui suggère que le risque de cancers hématopoïétiques augmenté par le glyphosate est un fait acquis ; dans la conclusion ; et dans ceci :
« Cependant, la relation entre l'exposition au glyphosate et le risque de cancer, en particulier les tumeurs malignes lymphohématopoïétiques, reste peu concluante et controversée (13-15). L'Agricultural Health Study (AHS), une cohorte prospective d'applicateurs de pesticides en Iowa et en Caroline du Nord, a récemment signalé une association suggestive entre une utilisation élevée de glyphosate au cours de la vie et un risque accru de leucémie myéloïde aiguë, mais pas de lymphome non hodgkinien ni d'autres cancers (16). »
La référence 16, c'est une étude précédente d'Andreotti et al. (dont Sandler, autre auteur de l'étude analysée ici) qui avait fait un peu de bruit, « Glyphosate Use and Cancer Incidence in the Agricultural Health Study » (utilisation du glyphosate et incidence du cancer dans l'Agricultural Health Study) ; c'est celle qui avait été gardée sous le coude et sous l'éteignoir pendant que le CIRC concluait au « cancérogène probable » du glyphosate. On peut être surpris par la description qui en est faite ici : le sur-risque des leucémies myéloïdes aiguës demandait confirmation.
L'impression qui se dégage de cet article est que les auteurs ont fait de gros efforts pour tirer quelque chose de consommable de leur pêche aux résultats. Fut-ce pour avoir quelque chose de publiable, ou pour contribuer aux manœuvres tendant à faire échouer la ré-homologation du glyphosate aux États-Unis d'Amérique et dans l'Union Européenne ?
Une conclusion qui se prête à l'instrumentalisation
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, la conclusion du résumé est rédigée en des termes qui permettent une instrumentalisation de l'étude par le militantisme anti-glyphosate.
« Nos résultats contribuent au poids de la preuve soutenant une association... » ? Au mieux, ils contribuent faiblement quand on relie teneur en glyphosate dans les urines et biomarqueurs (deux sur trois, statistiquement parlant), pas vraiment quand on considère l'exposition des agriculteurs.
Ils « peuvent éclairer les évaluations du potentiel cancérigène... » ? Correctement lus, ils confirment l'absence de potentiel constatée dans l'exploitation de la méga-cohorte AHS (Andreotti et al., 2017).
Mais pour l'instrumentalisation, on a un exemple de taille : il suffit d'associer un graphique à la conclusion du résumé... N'est-ce pas, M. Stéphane Foucart ?
- voir cadre sur site -
(Source)
L'exploitation médiatique dans le Guardian
Mme Carey Gillam a aussi pu faire des moulinets dans le Guardian, comme on l'a déjà vu plus haut, et en extrayant de l'article scientifique les quelques morceaux utiles à sa cause militante.
Et en faisant appel à de « bons » interlocuteurs :
« "Le stress oxydatif n'est pas quelque chose que vous voulez avoir", a déclaré Linda Birnbaum, toxicologue et ancienne directrice de l'Institut National des Sciences de la Santé Environnementale. "Cette étude accroît notre compréhension du fait que le glyphosate a le potentiel de causer le cancer". »
Le « fait que le glyphosate a le potentiel... » ? Les auteurs de l'étude ne se sont pas aventurés aussi loin.
Il y a aussi les scientifiques « indépendants » (Mme Linda Birnbaum l'est sans doute aussi, « indépendante ») :
« L'étude est si importante qu'elle mérite l'attention des autorités de réglementation, selon certains scientifiques indépendants.
"Il s'agit d'une équipe de chercheurs de haut niveau et d'une étude très crédible à laquelle les régulateurs doivent prêter attention", a déclaré Phil Landrigan, pédiatre et épidémiologiste qui a travaillé pendant des années au CDC et à l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) et qui dirige aujourd'hui le Program for Global Public Health and the Common Good au Boston College.
Michael Antoniou, un scientifique du Département de Génétique Médicale et Moléculaire du King's College de Londres qui mène des recherches sur le glyphosate depuis des années, a déclaré que les résultats étaient "inquiétants" et qu'ils avaient "des implications majeures pour la santé". »
RépondreSupprimerC'est à ce genre de déclarations que l'on mesure le véritable sens du mot « indépendant ». Ceux qui connaissent le pédigrée de MM. Michael Antoniou et Phil Landrigan ne seront pas surpris.
Ces déclarations illustrent aussi l'ampleur du problème des chercheurs militants, pratiquant une « science parallèle », selon la terminologie de M. Marcel Kuntz, au service d'un projet socio-politique. Ici, ils ne l'ont pas pratiquée, il leur a suffi de commenter et de polluer la médiasphère.
Mme Carey Gillam a tout de même recueilli l'opinion de Bayer :
« […] Les responsables de Monsanto et de son propriétaire allemand, Bayer AG, ont toujours assuré au public et aux autorités de réglementation que l'exposition au désherbant ne constitue pas une menace pour la santé humaine.
Bayer a déclaré que la nouvelle étude du NIH présente de nombreuses "limitations méthodologiques importantes qui affectent sa fiabilité", et a déclaré que les résultats sont en contradiction avec d'autres recherches gouvernementales.
"L'augmentation du stress oxydatif constatée dans l'étude pourrait avoir été causée par un certain nombre de facteurs non liés au glyphosate ou par une combinaison de ceux-ci, et l'étude ne permet pas de conclure que le glyphosate en est la cause", a déclaré Bayer dans un communiqué. »
Le problème récurrent des études épidémiologiques
En fait, on trouve là un des problèmes majeurs des études épidémiologiques sur les humains, lesquelles soulèvent de sérieuses critiques (voir par exemple ici ou ici pour la nutrition). Le nombre et la variété des facteurs susceptibles d'influencer les résultats sont tels que ceux-ci sont d'une valeur limitée.
Les notes du tableau 2, reproduit ci-dessous et livré brut de décoffrage, montrent les acrobaties auxquelles les auteurs se sont livrés pour éliminer les facteurs de confusion – sans garantie, à notre sens, qu'ils aient fait juste et qu'ils aient été exhaustifs.
- voir cadre sur site -
https://seppi.over-blog.com/2023/04/glyphosate-des-marqueurs-de-stress-oxydatif-dans-les-urines-et-alors.html
Une étude de l'Association Allemande de Protection de la Nature (NABU) surprend : « bon protecteur de la nature, mauvais agriculteur », vraiment ?
RépondreSupprimer28 Avril 2023
Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
L'homme profite d'une bonne gestion du sol.
Jusqu'à présent, les fronts sont clairs : ici la bonne protection de la nature, là la méchante agriculture. Mais avec une étude, la NABU (Naturschutzbund Deutschland) se rapproche des agriculteurs. Toutes les parties devraient en profiter ! Un commentaire.
La semaine dernière, une étude de l'Association de Protection de la Nature NABU a fait la une des médias. En substance : l'agriculture régénératrice représente un triple bénéfice, pour les agriculteurs, les consommateurs et la nature. Je trouve que c'est un rapport remarquable. Voilà qu'une ONG qui critique souvent l'agriculture fait un pas vers les agriculteurs. Je trouve cela grandiose, car ce n'est qu'en l'absence de toute idéologie que l'on peut trouver des solutions qui ne laissent personne sur le carreau.
L'agriculteur est volontiers présenté comme l'homme à abattre
Les défenseurs de la nature et de l'environnement, et avec eux certains médias, diffusent souvent une image aussi courante que fausse : l'agriculture serait responsable de la plupart des problèmes de notre époque. Les insectes qui meurent, l'élevage intensif, les nappes phréatiques qui sont polluées – c'est la faute des agriculteurs. Il reste peu de place pour un débat sur les contraintes et les responsabilités. Seulement pour des déclarations et des slogans brefs qui tiennent en quelques lignes.
L'agriculture biologique n'est pas la seule à faire le bonheur
Au final, de débats complexes, de cascades et d'interactions, il reste que seule l'agriculteur biologique préserverait la création. Son mode d'exploitation serait le seul vrai. Le fait que le bio puisse également être synonyme de monoculture, que ses rendements soient plus faibles, qu'il place l'agriculteur devant de grandes tâches et qu'il rencontre finalement des consommateurs qui regardent tout de même à la dépense, passe volontiers inaperçu. Il n'y a pas d'un côté le bon agriculteur bio et de l'autre le méchant agriculteur conventionnel.
L'agriculture vit du changement
RépondreSupprimerJ'affirme que la grande majorité des agriculteurs souhaitent agir de manière responsable vis-à-vis de la nature et de l'environnement. Mais ils veulent aussi – qui peut les en blâmer – gagner leur vie. De plus, l'agriculture a toujours été un foyer d'innovation. Même le plus conservateur saisira tôt ou tard les opportunités de changement.
C'est là que l'agriculture régénératrice entre en jeu. Dans le milieu, elle n'a rien de nouveau. Les agriculteurs expérimentent depuis longtemps des éléments tels que les biostimulants, les façons culturales respectueuses des sols, etc. Là où cela leur permet d'économiser des produits chimiques et donc des thunes, de garantir des rendements, ils continuent à le faire.
L'agriculture régénératrice comme troisième voie
C'est à la fois une malédiction et une bénédiction que la notion d'agriculture régénératrice soit encore un peu floue. Il existe en effet de nombreuses variantes de l'agriculture régénératrice. Le fait que la NABU reconnaisse dans son étude les grandes opportunités qu'elle recèle devrait être un signe. Après tout, ils approuvent les agriculteurs dans leur recherche de profit. Et ils montrent même comment cela pourrait être payant : l'étude estime qu'une augmentation de 60 pour cent des bénéfices est possible. Je vois cela comme une reconnaissance du fait que l'agriculture doit aussi être rentable.
Quand l'agriculteur rencontre le protecteur de la nature
Il sera intéressant de voir ce qui va se passer maintenant. Les prétendus adversaires vont-ils s'asseoir ensemble à la même table ? Ou bien se retrouveront-ils à nouveau sur des positions connues malgré de telles découvertes ? Les agriculteurs et la nature seraient mieux servis si l'on privilégiait le dialogue plutôt que le conflit. Cela vaut aussi bien pour les défenseurs de la nature que pour les agriculteurs.
*
Peter Laufmann travaille comme chef de texte à la rédaction d'AGRARHEUTE. Le rédacteur et auteur travaille depuis de nombreuses années dans le journalisme environnemental et scientifique. Son intérêt porte régulièrement sur le grand écart entre l'utilisation et la protection des ressources naturelles.
Source : Von wegen guter Naturschutz, böser Landwirt - NABU-Studie überrascht | agrarheute.com
Ma note : On trouvera ici une version anglaise du rapport établi avec le Boston Consulting Group. Extrait :
RépondreSupprimer« Définir l'agriculture régénératrice
Il n'existe pas de définition de l'agriculture régénératrice qui fasse l'objet d'un large consensus, bien que l'on associe souvent ce terme à divers mots à la mode, initiatives et meilleures pratiques. [...] Toutes les définitions ont en commun l'idée que l'agriculture régénératrice n'est pas une approche unique. Il s'agit plutôt d'un parcours spécifique au contexte qui dépend, pour sa mise en œuvre spécifique, du type et de l'état du sol, de l'écosystème et du microclimat locaux, des cultures à pratiquer et d'autres facteurs – un processus qui nécessite une innovation continue au sein de l'exploitation.
L'agriculture régénératrice décrit une agriculture adaptative appliquant des pratiques éprouvées et fondées sur la science, axées sur la santé des sols et des cultures, visant la résilience des rendements et un impact positif sur le carbone, l'eau et la biodiversité. »
Et avec ça, on promet à l'agriculteur un surcroît de profit de 60 % !
Pour un autre point de vue sur cette étude, voir ici.
https://seppi.over-blog.com/2023/04/une-etude-de-l-association-allemande-de-protection-de-la-nature-nabu-surprend-bon-protecteur-de-la-nature-mauvais-agriculteur-vraiment.html
(...) Les insectes qui meurent, l'élevage intensif, les nappes phréatiques qui sont polluées (...)
SupprimerLes insectes ravageurs crèvent ! TANT MIEUX !
L'élevage intensif ! FAUT BOUFFER DE LA VIANDE !
Les nappes phréatiques sont polluées ! CERTAINEMENT PAR PAR LES ENGRAIS OU DÉJECTIONS ANIMALES ! (qui ne peuvent aller si profond). La pollution vient des laboratoires qui polluent l'eau examinée car, l'eau des nappes phréatiques provient exclusivement des infiltrations maritimes & océaniques qui sont purifiées par le magma.
Qu'est-ce que la pauvreté ? La pauvreté est INTELLECTUELLE. UNIQUEMENT INTELLECTUELLE. Si t'es con t'es pauvre. Si t'es pauvre t'es con.
RépondreSupprimerQue veut dire 'être millionnaire ou être milliardaire' ? Avoir des sous c'est posséder x billets ou lingots d'or. Oui mais ni l'un ni l'autre ne se consomme ! Comment faire pour manger ? Échanger son argent. Transférer sa fortune, faire marcher le commerce, créer de nouvelles entreprises, donner du pognon aux travailleurs.
Et ce cercle est clos.
Oui mais, à l'heure des machines, elles vont et travaillent plus vite et 'gratuitement' et la production coule à flots. La machine 'remplace' l'être humain. Mais la machine n'est pas dotée d'intelligence ! Elle a besoin de programmes et d'accompagnement humain.
L'erreur, l'idiotie, l'absence de quotient intellectuel des chefs (d’États ou d'entreprises) réside en la fonction unique de gagner des tunes, des biftons, de l'oseille !
C'est donc la caillasse qui prédomine, qui accomplit, qui dirige en unique objectif, et qui soumet la majorité de la population à présumer en avoir 'assez' un jour.
Sans ferraille t'es mort !
Le tout-pour-en-avoir est la possession d'armes (à feu, cela va sans dire), et les gangs se multiplient !
Pas assez de criminels ? Faites entrer des immigrés ! Ils ne savent ni lire, ni écrire mais connaissent l'art d'utiliser la gâchette. Des gens (osent) se planquer ? Utilisez des drones ! Ils larguent des grenades à 500 m d'altitude qui explosent au ras du sol ! Pourquoi ne pas interdire ces engins volants ? Parce qu'ils rendent service à la dictature ! Moins de monde il y a plus de pouvoir ils auront.
Les relations russo-africaines sous « la crise de l'ordre mondial existant »
RépondreSupprimerDe Kester Kenn Klomegah
Recherche mondiale, 28 avril 2023
Plusieurs rapports ont critiqué certains aspects de la politique russe, identifié les pièges et mis en évidence les défis et l'approche envers l'Afrique, même après son premier sommet symbolique tenu en octobre 2019. Le dernier rapport intitulé "Les moyens d'accroître l'efficacité de la stratégie africaine de la Russie sous la crise de the Existing World Order' (ISSN 1019-3316, Herald of the Russian Academy of Sciences, 2022), co-écrit par les professeurs Irina O. Abramova et Leonid L. Fituni, tous deux de l'Institut d'études africaines (IAS), Académie russe des Sciences.
- voir doc sur site -
Accédez-y ici .
Selon des sources faisant autorité, des aspects de ce rapport ont été présentés au Présidium de la RAS le 9 février 2022. Le rapport est consacré à une nouvelle configuration de l'ordre mondial et à la place de la Russie et de l'Afrique dans un monde en mutation.
Les auteurs ont fait valoir qu'il est temps pour la Russie, qui au cours des 30 dernières années a cherché en vain à faire partie de l'Occident, d'abandonner les illusions et de reconsidérer sa stratégie économique et de politique étrangère étrangère, en se réorientant vers des États qui se transforment d'étrangers en importants acteurs de l'espace politique et économique international et sont disposés à interagir avec notre pays sur une base mutuellement bénéfique et équitable.
Les pays africains font certainement partie de ces États. Les stratégies des acteurs anciens et nouveaux sur le continent africain sont analysées et les domaines actuels de la coopération russo-africaine à court, moyen et long terme sont identifiés. Les principaux mécanismes et outils nécessaires pour intensifier notre interaction sont révélés, y compris les leviers informationnels et financiers-économiques.
Selon les professeurs Abramova et Fituni, le domaine clé des relations russes qui pourrait devenir attractif pour les pays africains et contribuer au succès du développement économique de la Russie pourrait être le développement d'opportunités bilatérales de partenariats technologiques. L'ordre mondial moderne traverse une phase de crise politique, économique et humanitaire très profonde, et pas encore globale mais déjà très dangereuse et militaire locale. L'opération militaire spéciale russe en Ukraine a fortement accéléré la désintégration du monde unipolaire mené par les États-Unis. Bien que les contours du nouvel ordre mondial émergent soient déjà visibles, ils ne sont pas tout à fait définis à ce jour. La multipolarité, comme modèle possible du nouvel ordre mondial en maturation,
Dans le même temps, cela semble être l'option la plus acceptable pour reconstruire le monde pour la plupart des pays et des peuples, car elle ouvre des opportunités pour établir un ordre mondial plus juste qui tiendra compte des intérêts du plus large éventail possible de membres de la communauté mondiale. . Dans ce contexte, l'importance relative et le rôle des régions du monde en tant que zones de conflits d'intérêts des participants à la rivalité renouvelée sont réévalués.
Comme on le sait, le centre mondial du pouvoir économique se déplace progressivement de l'Ouest vers l'Est ou, selon le système de coordonnées, du soi-disant Nord vers le Sud. Dans le contexte des tendances mondiales à long terme, l'Occident conditionnel, peut-être pour la première fois au cours des 500 (et certainement 300) dernières années, est confronté à la perspective d'une transformation progressive en une relative périphérie. Cela signifie que même dans le modèle de marché actuel, dans un avenir pas si lointain, l'essentiel de la production mondiale et l'essentiel de la consommation mondiale se déplaceront du nord de l'Euro-Atlantique vers le sud et l'est vers l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine. Amérique.
Dans le modèle du marché, cela signifie que le fabricant s'adaptera non pas aux goûts et aux besoins de l'Européen conditionnel (y compris les Américains, les Canadiens et les Australiens) mais à ceux des Asiatiques et des Africains, qui sont inclus parce qu'actuellement la plupart des représentants du milieu classe moyenne, qui fournit la principale demande de biens et de services, vivent dans la région asiatique, mais à partir de 2040 environ, selon les calculs de l'ONU, la croissance de la classe moyenne se fera non pas aux dépens de l'Asie mais aux dépens de l'Afrique, tandis que l'appauvrissement de la classe moyenne d'Europe et des États-Unis a déjà commencé.
RépondreSupprimerBien sûr, nous ne parlons pas d'un changement ponctuel ou instantané (au sens historique). Pourtant, ce sont de véritables transformations profondes qui s'opèrent déjà dans ce que, en appliquant la terminologie marxiste au monde globalisé moderne, on pourrait appeler la base globale. Ces transformations entraîneront inévitablement des changements dans la superstructure mondiale, c'est-à-dire dans l'ordre mondial centré sur l'Occident qui domine actuellement. Ce sont des changements dans la politique, dans la culture, dans la vision du monde et dans le système de valeurs, qui se manifestent dans le rejet du monde unipolaire et des méthodes de domination coloniale et d'assujettissement qu'il impose.
Dans la vraie vie, il s'agit d'un processus lent et complexe, qui se déroule à des vitesses différentes à différentes étapes, souvent en zigzags. Aujourd'hui, personne ne doute que l'Orient et le Sud modernes (et il ne s'agit pas seulement de la Chine ou de l'Inde mais aussi de nombreux autres pays, y compris africains et latino-américains) sont les producteurs de l'essentiel des ressources et des biens, en particulier de base, c'est-à-dire , ceux sans lesquels la production réelle à grande échelle dans n'importe quelle partie du monde, y compris dans les pays développés, est impossible. De plus, le processus réel (et non virtuel) de reproduction élargie est également extrêmement difficile sans ces ressources et ces biens.
Pourtant, le rôle économique de l'Occident, en particulier dans les zones avancées, est loin d'être épuisé. Pourtant, aujourd'hui, ce n'est pas ce rôle qui détermine le modèle de son comportement : le sens de ses efforts, y compris économiques, est d'empêcher la perte de son influence et de son contrôle sur les flux de richesses mondiales. L'Occident essaie de préserver ses positions et son mode de vie habituel en utilisant des éléments superstructuraux, à savoir ces leviers d'influence dont il dispose encore sur le plan militaire, financier, administratif, informationnel, culturel et fondé sur les valeurs.
Pour le bloc euro-atlantique, l'Afrique apparaît principalement du point de vue des perspectives prévisionnelles de développement économique mondial et des composantes ressource et militaro-géopolitique. Les trois aspects sont vus à travers le prisme de la rivalité avec les principaux concurrents, la Chine et la Russie. Dans le même temps, l'Occident surveille de près l'activité et l'influence croissantes dans cette région de rivaux de second rang - l'Inde, le Brésil, la Turquie, l'Iran, les États arabes du golfe Persique, la Corée du Sud et d'autres, dont certains tente de contrôler en les transformant, au moins, en alliés situationnels mais stratégiquement retenus comme une périphérie exploitée.
Dans ces conditions, la tâche principale de la politique de l'Occident collectif en Afrique est de maintenir et de renforcer son influence économique, politique et militaire en utilisant à la fois des méthodes traditionnelles et nouvelles, post-néocolonialistes, ainsi que d'éviter les défis et les menaces associé au continent africain. A noter que la stratégie des puissances occidentales en Afrique présente certains traits spécifiques. La stratégie américaine sur le continent africain, annoncée en 2018 par l'administration Trump et pratiquement inchangée sous J. Biden, a été basée sur l'opposition à la Chine et à la Russie et leur retrait (dans le cas de la Chine) ou leur non-admission (dans le cas de la Russie) à la région africaine.
RépondreSupprimerDans le contexte du Brexit et de la mise en œuvre du concept de Global Britain, le Royaume-Uni s'est sérieusement préoccupé de développer des stratégies d'assimilation des marchés autres que ceux de l'UE et de compenser la baisse de la part du budget de l'État et des revenus des entreprises privées en activant le Vecteur africain de sa politique. L'autorité ébranlée de la France dans les États africains, notamment pour assurer leur sécurité et lutter contre le terrorisme, a poussé les autorités françaises à s'adapter aux nouvelles conditions, en recherchant le maximum d'économies dans l'exploitation des ressources africaines et en utilisant activement des instruments d'influence tels que, quoique significativement affaibli mais encore systémiquement significatif, dominance dans les deux zones du franc africain et influence culturelle et linguistique sur l'éducation,
Dans la stratégie africaine de l'Allemagne, le rôle principal est attribué au secteur privé, en particulier aux entreprises de taille moyenne, qui génèrent pour elles-mêmes des bénéfices constamment élevés sur le continent et devront fournir l'essentiel des investissements et créer des emplois pour la population locale (contrairement à la Chine , qui importait activement sa main-d'œuvre en Afrique). Notez que l'État allemand cherche à contribuer à la création d'un environnement de travail favorable pour ses entrepreneurs par le biais d'investissements dans l'éducation, les soins de santé et les infrastructures africaines. La politique étrangère actuelle de l'Italie sur le continent africain se concentre principalement sur l'Afrique du Nord. Le gouvernement italien ne s'intéresse à l'Afrique subsaharienne que depuis 2013. Le rôle de l'Italie en Afrique a diminué par rapport aux années 1980 dans des domaines tels que le commerce extérieur, l'aide au développement,
Ces dernières années, cependant, l'Afrique a quelque peu gagné en importance en tant que marché pour les armes italiennes, tout comme la présence d'organisations humanitaires non gouvernementales italiennes sur le continent. Dans un certain nombre de pays, y compris ceux d'Afrique tropicale, les entreprises italiennes conservent des positions fortes dans le domaine de l'exploration et du développement des ressources en hydrocarbures du continent. Quant aux nouveaux acteurs non occidentaux, ils construisent leur coopération sur d'autres principes, loin du modèle domination-soumission.
RépondreSupprimerL'Inde développe une coopération avec l'Afrique selon la ligne Sud-Sud, c'est-à-dire en renforçant les liens économiques et autres avec les États africains dans des conditions mutuellement avantageuses, ce qui est fondamentalement différent du format Nord-Sud qui s'est développé à l'époque coloniale. En général, il convient de noter le degré élevé de concentration géographique (principalement la côte est et l'Afrique australe) et historique et culturelle (pays anglophones, anciennes possessions britanniques) de l'activité commerciale indienne.
La Turquie se concentre politiquement sur la défense conjointe de l'identité nationale des Turcs et des Africains, qui est menacée par les idées de mondialisation promues par l'Occident et l'imposition de valeurs étrangères à l'Orient et à l'Afrique. Dans le domaine économique, la Turquie développe activement ses exportations vers l'Afrique, met en œuvre de nombreux projets pour les petites et moyennes entreprises et développe rapidement des liaisons aériennes avec le continent. La Turquie est devenue la principale plaque tournante du mouvement des passagers de l'Afrique vers l'Europe et les États-Unis. La Turquie intensifie également la coopération militaire et technique avec les pays du continent, principalement méditerranéens, et les pays de la grande région de la Corne de l'Afrique.
En outre, ces dernières années, il y a eu une recherche active, bien qu'encore ponctuelle, d'opportunités d'utiliser le facteur religieux dans les pays musulmans d'Afrique, pour lesquels la Turquie ne s'intéressait pas auparavant. Le Brésil, comme l'Inde, met en place une coopération Sud-Sud avec l'Afrique dans le cadre des formats BRICS et IBSA (forum de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud). Ce plus grand pays d'Amérique latine passe actuellement d'une politique d'interaction prédominante avec les pays lusophones d'Afrique à une coopération avec tous les États africains, principalement dans l'industrie minière, l'agriculture et le développement des infrastructures de transport.
Dans la détermination de sa stratégie en direction de l'Afrique, c'est l'expérience de la Chine qui est particulièrement intéressante pour la Russie : après l'effondrement de l'Union soviétique, la Chine a repris et renforcé les positions que l'Union soviétique avait détenues en Afrique et les a même considérablement élargies. Après avoir intensifié la coopération économique avec l'Afrique, faisant des pays africains un marché garanti pour ses produits avec plus d'un milliard de consommateurs, la Chine dans les années 1990-2000 a élevé son industrie et sa production de masse précisément au détriment de ce que les «contremaîtres de la perestroïka» et les les idéologues des réformes de 1990 ont déclaré être le principal fardeau de l'Union soviétique. Dans les années 2010, la Chine est devenue le principal partenaire commercial et économique des États africains. Cela a exigé un effort délibéré et constant,
RépondreSupprimerÀ l'heure actuelle, Pékin construit constamment des chaînes de valeur mondiales, qui offrent aux producteurs africains un rôle important. Une telle politique est intégrée aux plans stratégiques de développement socio-économique de la Chine elle-même et à la mise en œuvre de ses projets mondiaux, ce qui la distingue fondamentalement des stratégies des autres pays. Le but ultime des efforts en cours devrait être la création d'une « communauté de destin commun » sino-africaine dans la nouvelle ère.
Lors de la dernière conférence ministérielle, qui s'est tenue en décembre 2021 à Dakar, la capitale du Sénégal, le président chinois Xi Jinping a fait quatre propositions aux participants africains : faire preuve de solidarité contre la pandémie, approfondir la coopération pragmatique, promouvoir le « développement vert » et défendre l'honnêteté et la justice sur la scène internationale. Le dirigeant chinois a rappelé qu'avant cette réunion, un document conjoint, La Vision 2035 pour la coopération sino-africaine, avait été adopté et avait annoncé les plans de Pékin pour les trois premières années. La Chine prévoit de mettre en œuvre neuf programmes dans les domaines suivants : soins de santé (en particulier, la Chine fournira un milliard de doses de vaccins, mettra en œuvre dix projets médicaux et enverra 1500 médecins spécialistes en Afrique) ; réduction de la pauvreté et développement agricole (dix projets); le commerce (la Chine prévoit d'augmenter les importations en provenance d'Afrique à 300 milliards de dollars, d'ouvrir un corridor vert pour les exportations agricoles africaines vers la Chine et d'allouer 10 milliards de dollars pour soutenir les exportations africaines vers la Chine) ; l'investissement (il est prévu d'augmenter les investissements directs en Afrique de 10 milliards de dollars sur trois ans, de créer une plate-forme Chine-Afrique pour encourager l'investissement privé, d'allouer 10 milliards de dollars pour soutenir les institutions financières africaines, de créer un centre Chine-Afrique pour les opérations transfrontalières en yuan, annuler une partie de la dette des pays africains les plus pauvres et transférer aux pays africains un montant supplémentaire de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI d'un montant de 10 milliards de dollars) ; innovation numérique (dix projets) ; le développement vert (dix projets : appui au projet Grande Muraille Verte d'Afrique, etc.) ; potentiel humain (financement de projets dans le domaine de l'éducation et de la formation, création par des entreprises chinoises d'au moins 800 000 emplois pour la population locale) ; contacts culturels et humanitaires (y compris la création de nouveaux centres pour la culture et l'étude de la langue chinoise); et la paix et la sécurité (dix projets : assistance militaire à l'Union africaine, formation de spécialistes militaires, etc.)
Même une brève liste de tous ces programmes indique le sérieux et la profondeur de la vision stratégique chinoise de sa coopération avec le continent africain dans les années à venir. Une analyse générale des stratégies susmentionnées en direction de l'Afrique conduit à la conclusion qu'il ne sera pas facile pour la Russie de rivaliser dans la bataille géostratégique pour l'Afrique avec d'autres acteurs, anciens et nouveaux. Beaucoup peuvent même se demander si nous avons une chance dans ce combat. De l'avis des auteurs du rapport, pour répondre à cette question, il est nécessaire d'analyser les relations russo-africaines de ces dernières années, d'identifier les principaux problèmes et les erreurs qui ont été commises dans l'interaction avec les partenaires africains, et de déterminer les domaines de coopération qui sont d'intérêt mutuel et dans lequel la Russie dispose d'un net avantage concurrentiel.
RépondreSupprimerDe plus, il faut se demander : Avons-nous, dans les conditions actuelles, le droit de ne pas profiter des opportunités que l'Afrique ouvre pour notre économie et notre sécurité et de les ignorer uniquement parce que l'obtention de ces avantages nécessite une responsabilité et une dépense d'efforts et les ressources, ainsi que l'initiative?
Après l'effondrement de l'Union soviétique, qui considérait l'interaction avec le continent africain comme une composante majeure de sa politique étrangère, la Russie, malgré les efforts et les fonds colossaux investis dans le développement de l'Afrique, a pratiquement réduit ses relations avec les États africains. Cela a été fait clairement à dessein par les personnes qui dirigeaient à l'époque nos départements de politique étrangère et d'économie étrangère et qui étaient principalement orientées vers l'Occident. Sous le slogan "Arrêtez de nourrir l'Afrique !" ils n'ont en effet pas permis à notre pays non seulement de profiter des dividendes réels des investissements russes (environ 300 entreprises industrielles ; plus de 1000 infrastructures ; des centaines de centres éducatifs, scientifiques et culturels construits en Afrique par l'Union soviétique ; la sympathique élite politique et économique africaine russophone formée dans les universités soviétiques ; etc.) mais aussi accepté, sous la pression des Américains et de leurs satellites, les anciennes métropoles coloniales, d'annuler plus de 20 milliards de dollars de dette africaine envers notre pays à des conditions extrêmement défavorables pour la Russie.
En outre, des centres culturels informels et des coteries de la langue russe apparaissaient dans presque tous les objets importants de la coopération soviéto-africaine et les bureaux des médias russes. Le nombre d'étudiants africains étudiant dans les universités russes a également considérablement diminué. Ainsi, selon le ministère de l'Éducation et des Sciences, au cours de l'année universitaire 2018-2019, seuls 2066 candidats de 52 pays africains étaient inscrits. La nouvelle élite africaine se forme aujourd'hui dans les universités d'Europe de l'Ouest, d'Amérique et de Chine et devient conductrice d'intérêts loin d'être russes.
En d'autres termes, dans les années 1990, non seulement les fondements économiques ont été détruits, mais toute l'infrastructure de notre coopération avec l'Afrique, y compris la sphère humanitaire – la science, l'éducation, la culture et le système de valeurs. Ce n'est un secret pour personne que, dans le monde moderne, l'information a commencé à jouer un rôle de plus en plus important. La réalité virtuelle, en effet, forme pratiquement une réalité vivante ; en tout cas, il a un impact colossal sur ce dernier.
RépondreSupprimerDans ces conditions, le rôle des médias dans la construction de nos relations avec l'Afrique est primordial. Nous avons déjà dit que la Russie avait pratiquement réduit son réseau d'information en Afrique. De manière fragmentaire, nos agences de presse y sont présentes, par exemple TASS et Sputnik (TASS n'a que cinq bureaux de représentation en Afrique - en Égypte, au Maroc, en Tunisie, au Kenya et en Afrique du Sud, tandis que Sputnik et Russia Today n'en ont pas), mais, comme en règle générale, ils sont à la fois en sous-effectif et sous-équipés ; ils ne peuvent résister à la concurrence des médias occidentaux et chinois et ne diffusent pas en langues africaines. De plus, nous ne travaillons pas du tout sur les réseaux sociaux africains, qui sont très populaires chez les jeunes Africains. Ainsi, les Africains tirent des informations sur la Russie, souvent déformées voire fausses, de sources occidentales.
Nous avons analysé les actualités sur l'agenda africain pendant une semaine (18-24 janvier 2022) et avons obtenu les résultats décevants suivants. Aujourd'hui, les médias russes font preuve d'un niveau de couverture extrêmement faible des événements clés qui se déroulent en Afrique. Cet indicateur a atteint 0,7% du flux total des principaux médias russes (Interfax, RIA Novosti, TASS) au cours de la période étudiée. À titre de comparaison, les actualités liées aux États-Unis occupaient en moyenne 14,6 % de l'ensemble du fil d'actualités et les actualités liées à la Chine, 1,4 %. En même temps, pendant la semaine de l'étude, des événements ont eu lieu dans les pays du continent africain qui revêtent une importance particulière pour la Russie et le monde entier, notamment un coup d'État militaire au Burkina Faso ; contacts des dirigeants actuels du Mali avec des sociétés militaires privées créées par des citoyens russes, comme l'a mentionné le ministre des Affaires étrangères SV Lavrov, et le conflit entre les autorités maliennes et les partenaires de coopération militaire des pays de l'UE ; les désaccords entre l'Église d'Alexandrie et l'Église orthodoxe russe en raison de la décision du Saint Synode de l'Église orthodoxe russe de former l'Exarchat patriarcal d'Afrique ; accueillir la Coupe d'Afrique des Nations de football, etc.
Par exemple, les médias russes ont discuté des événements politiques dans 43 articles de presse dans diverses éditions et neuf autres publications ont présenté la position du ministère russe des Affaires étrangères sur cette question. À titre de comparaison, l'histoire de l'évacuation des diplomates britanniques d'Ukraine était men2 Pour les calculs, les données statistiques du service Yandex.News ont été utilisées, où 7685 partenaires d'information envoient leurs documents (y compris tous les principaux médias nationaux fédéraux et régionaux).
Il est particulièrement intéressant de noter que, dans les médias russes, en moyenne, plus de 75 % des informations sur l'Afrique sont négatives. Les pays du continent apparaissent souvent dans l'actualité dans un contexte de conflits militaires et religieux, de graves problèmes économiques, de pauvreté, de propagation de maladies dangereuses, etc. Par conséquent, l'agenda africain se situe à la périphérie de l'espace d'information domestique. Même si les principales nouvelles du continent tombent de manière fragmentaire dans les flux des médias russes, en règle générale, elles ne constituent pas des nouvelles ou des rubriques (composées de plusieurs articles) qui pourraient aider à former une opinion publique complète et dynamique sur la situation. dans cette macro-région. Les informations sur l'Afrique sont souvent non seulement insuffisantes et ponctuelles, mais ont également une connotation négative unilatérale. C'est pourquoi même les événements importants pour la Fédération de Russie qui se déroulent en Afrique sortent rapidement de l'espace d'information national. En conséquence, le public russe et même la communauté professionnelle, qui comprend les élites politiques, économiques et scientifiques, se font une idée totalement fausse de l'Afrique moderne, qui est associée à des concepts tels que la pauvreté, le sous-développement, la faim, l'analphabétisme , coups d'État, dictateurs au pouvoir, terrorisme, conflits armés et guerres, piraterie et prises d'otages, migration illégale et réfugiés, corruption, etc.
RépondreSupprimerDe plus, l'élite russe fait preuve d'une attitude quelque peu arrogante envers l'Afrique. Nous avons souvent entendu la phrase « Nous (c'est-à-dire la Russie) ne sommes pas l'Afrique » de la part de hauts fonctionnaires. Pendant ce temps, dans le but de la soi-disant dissuasion, les méthodes coloniales sont appliquées avec beaucoup de succès à la Russie aujourd'hui, qui étaient autrefois appliquées aux États africains. Nous parlons d'outils tels que la dépendance vis-à-vis des biens et technologies occidentaux ; les sanctions; les pots-de-vin et la corruption des élites politiques, économiques et intellectuelles ; les tentatives de changement des autorités répréhensibles par des mécanismes de protestations sociales internes, s'appuyant principalement sur les jeunes et même les enfants ; encouragement à la fuite des cerveaux; l'imposition du système de valeurs occidental et l'érosion de l'identité nationale, y compris le rétrécissement de l'utilisation de la langue nationale ; la formation d'une pensée de type colonial ; et ainsi de suite.
En ce sens, l'étude de l'expérience africaine peut nous aider de manière significative à surmonter nos propres erreurs et à résoudre les problèmes de développement accéléré de l'économie et de la sphère sociale. Malgré l'imposition irréfléchie de l'idée de l'Afrique comme la région la plus arriérée et la plus problématique du monde dans l'opinion publique russe, des africanistes qualifiés, y compris des experts occidentaux, appellent l'Afrique le continent du XXIe siècle, attribuant cela aux taux de croissance stables de l'Afrique. l'économie des 20 dernières années et les ressources colossales et le potentiel humain de la région africaine. Cela n'a aucun sens de prétendre que les pays africains et leurs habitants sont en moyenne (mais en aucun cas tous !) plus pauvres que de nombreux pays dans le monde. Cependant, en termes de rentabilité, de perspectives et de sécurité pour les entreprises russes depuis mars 2022,
Le taux de croissance annuel moyen du PIB de l'Afrique au cours des 20 dernières années a été supérieur à celui du monde dans son ensemble, ce qui a permis au continent d'augmenter sa part dans le PIB mondial, même si elle reste assez faible. Récemment, cependant, les experts ont commencé à penser que la méthodologie même de calcul du PIB est basée sur des indicateurs qui ne reflètent pas la situation réelle de l'économie mondiale en termes de possession de richesses réelles et de production de valeurs réelles. Sur la base de ces indicateurs, le rôle de l'Afrique dans l'économie mondiale s'accroît de manière significative. Ainsi, parmi d'autres régions du monde, l'Afrique occupe la première place dans les réserves de manganèse, chromites, bauxites, or, platinoïdes, cobalt, vanadium, coltan, diamants, phosphorites et fluorite ; deuxième en réserves de cuivre, d'amiante, d'uranium, d'antimoine, de béryllium et de graphite ; et le troisième dans les réserves de pétrole, de gaz, de mercure et de minerai de fer. Il existe également d'importantes réserves de titane, de nickel, de bismuth, de lithium, de tantale, de niobium, d'étain, de tungstène et de pierres précieuses.
RépondreSupprimerLa plupart des minéraux répertoriés sont nécessaires à la production de biens de haute technologie modernes à des fins très diverses, ce qui rend très importante la dépendance stratégique de nombreux acteurs de l'économie mondiale vis-à-vis de leurs approvisionnements réguliers. Par exemple, la dépendance à l'égard des approvisionnements en chrome en provenance d'Afrique atteint 97 % aux États-Unis, 62 % dans les pays de l'UE et 84 % en Chine. Pour le cobalt, ces chiffres sont respectivement de 71, 82 et 100 %. La part du continent africain dans les importations de manganèse est de 79 % pour les États-Unis, 68 % pour les pays de l'UE et 67 % pour la Chine. La Chine reçoit également 86% de ses besoins en cuivre de l'Afrique. Les pays de l'UE importent d'Afrique 63 % de leurs matières premières d'aluminium et 58 % de titane, tandis que la Chine en importe respectivement 49 % et 50 %. La part des approvisionnements africains en uranium est de 27 % pour les États-Unis, 35 % pour l'Union européenne, et 36 % pour la Chine. Plus de la moitié de toutes les importations européennes de métaux tels que le niobium, le tantale, le vanadium et le zirconium proviennent d'Afrique. Aux États-Unis et en Chine, les indicateurs correspondants sont de 43 et 49 %. Ainsi, un nombre important d'entreprises industrielles occidentales et chinoises produisant des biens de haute technologie modernes, y compris ceux liés à la production militaire, ne peuvent tout simplement pas fonctionner sans l'approvisionnement en matières premières africaines.
Quant à la Russie, selon l'académicien RAS NS Bortnikov, un éminent minéralogiste russe, elle connaît une grave pénurie de métaux tels que l'uranium, le manganèse, le chrome, l'aluminium, le zirconium, le béryllium, le lithium, le rhénium et les métaux des terres rares du groupe yttrium. . Dans dix ans, il manquera de plomb, d'antimoine, d'or, d'argent, de diamants et aussi de zinc. La plupart de ces minerais sont présents en Afrique, le coût de leur extraction étant plutôt faible, ce qui nous permettra de considérer le développement des ressources africaines (s'il est économiquement viable par rapport au développement de nos propres gisements, s'ils sont disponibles) comme l'un des les moyens importants de surmonter la pénurie de matières premières stratégiques critiques.
RépondreSupprimerL'Afrique moderne devient progressivement à la fois un important marché de consommation et un pourvoyeur de main-d'œuvre pour l'économie mondiale. La population de l'Afrique dépasse déjà 1,2 milliard et croît au rythme le plus rapide du monde. Selon les prévisions de l'ONU, en 2050, plus d'un quart de la population mondiale vivra en Afrique. Aujourd'hui, 60% de cette population sont des jeunes de moins de 25 ans, et ce sont les jeunes qui fournissent la demande de biens et services modernes. Selon les Nations Unies, à partir de 2040, les deux tiers de la croissance de la main-d'œuvre mondiale proviendront du continent africain. Le marché de la consommation en Afrique double tous les cinq ans et le taux de croissance de la classe moyenne, qui constitue la base de la demande de biens et services modernes, dépasse déjà les indicateurs correspondants des États asiatiques.
De plus, au cours des 30 dernières années, l'Afrique a réussi à réduire de moitié l'analphabétisme à 34%, alors que certains pays développés (par exemple, les États-Unis) affichent la tendance inverse. Ainsi, selon certaines données, 43 millions d'Américains ne savent ni lire ni écrire. Le développement et l'approfondissement des processus d'intégration, qui peuvent unir les ressources matérielles et humaines des États africains qui étaient autrefois séparés par des frontières artificiellement tracées par les autorités coloniales, revêtent une grande importance pour le développement réussi de l'économie africaine. Un événement marquant dans le développement du continent africain, comparable uniquement à la création de l'OMC, a été la signature d'un accord sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) le 21 mars 2018 (au sommet d'urgence de chefs de gouvernement de l'UA à Kigali, Rwanda).
L'Afrique a les taux de numérisation les plus élevés au monde. Peu de gens savent que le premier paiement en ligne au monde a été effectué au Kenya. Aujourd'hui, les paiements en ligne prédominent dans la plupart des pays africains. Le Rwanda a annoncé le rejet de l'utilisation de l'argent liquide. Au Nigeria, le plus grand pays africain en termes de population, les paiements sont déjà effectués en naira électronique. Les crypto-monnaies se répandent rapidement sur le continent. Un rapport récent de la plateforme de données blockchain Chainalysis a montré qu'entre juillet 2020 et juin 2021, les Africains ont reçu 105,6 milliards de dollars de paiements en crypto-monnaie, soit 1200% de plus que l'année précédente.
Il convient de noter que, selon le classement Chainalysis, le Kenya, l'Afrique du Sud et le Nigéria figurent parmi les dix premiers pays pour l'utilisation de la crypto-monnaie. Les technologies DeFi (finance décentralisée) deviennent de plus en plus populaires en Afrique. Lors de l'African Technology Forum de Nairobi, qui s'est tenu en février 2022, la question de la finance décentralisée était l'un des trois principaux sujets de discussion, avec les startups africaines et les réseaux mobiles. L'Afrique donne l'exemple au monde en augmentant le rôle des femmes dans toutes les sphères de la vie publique. Des femmes ont occupé deux postes présidentiels – au Libéria et à Maurice, et aujourd'hui Ngozi Okonjo-Iweala, une Nigériane de souche, dirige l'OMC. Les femmes africaines participent activement aux activités législatives, notamment en tant que présidentes des chambres basse et haute des parlements, et au Rwanda, par exemple, 63% de tous les parlementaires sont des femmes. Les femmes sont également en tête du nombre de start-up lancées en Afrique. Le nombre de femmes politiques, entrepreneures et scientifiques est également en augmentation.
RépondreSupprimerTout cela confirme une fois de plus le fait que nos idées sur l'Afrique comme territoire d'arriération, y compris dans le domaine social, pour ne pas dire plus, ne correspondent pas à la réalité. Aujourd'hui, dans le contexte d'une forte aggravation des relations avec les États-Unis et l'Union européenne, la Russie peut et doit utiliser le vecteur africain de politique étrangère pour résoudre les problèmes de son propre développement et renforcer ses positions sur la scène internationale, formant, dans l'intérêt national et, le cas échéant, contre des rivaux géopolitiques agressifs, ses propres alliances et associations stratégiques.
Comme l'a montré le premier sommet Russie-Afrique, tenu en octobre 2019 à Sotchi, l'autorité de la Fédération de Russie dans la plupart des États africains est extrêmement élevée. Les Africains considèrent notre pays comme le successeur légal de l'Union soviétique, qui défend activement sa souveraineté politique et économique et peut fournir des garanties de sécurité aux autres États. Les pays du continent considèrent également la Russie comme un partenaire économique fiable interagissant avec les entreprises publiques et privées africaines sur une base mutuellement bénéfique. Notons toutefois que les espoirs des Africains d'intensifier la coopération avec la Fédération de Russie doivent être soutenus par de véritables avancées dans les sphères économiques et politiques et ne pas se limiter à des déclarations verbales sur le « retour de la Russie en Afrique », d'autant plus que près de trois ans après Sotchi, c'était très modeste.
Aujourd'hui, nous nous retrouvons dans le même bateau que les Africains, et pas seulement en termes de pression occidentale sur notre agence politique et économique et de désir de nous libérer des anciennes et des nouvelles formes de colonialisme. Aujourd'hui, nous avons des buts et des objectifs communs. Nous sommes mutuellement intéressés par la formation d'un monde multipolaire juste, où chaque pays et chaque peuple peut trouver une place digne. Les Africains et nous-mêmes avons des ressources naturelles uniques qui ont un impact puissant sur le développement de l'économie mondiale, et nous devons agir non pas en tant que concurrents dans ce domaine, comme c'est le cas aujourd'hui dans le secteur pétrolier et gazier, mais en tant que partenaires.
RépondreSupprimerLa Russie et l'Afrique se trouvent au carrefour des routes commerciales les plus importantes reliant les pays et les continents. Plus important encore, les stratégies de développement économique de la Russie sont axées sur le développement de ses marchés intérieurs et sur le transfert de nos pays des matières premières vers les zones industrielles et de haute technologie, en s'appuyant largement sur nos propres ressources et capacités. Il convient de noter que les Africains ont été les premiers à comprendre la nécessité d'intensifier la coopération russo-africaine dans les nouvelles conditions. Malgré la pression colossale de l'Occident collectif, la plupart des États africains, même ceux qui ont voté pour la résolution anti-russe à l'Assemblée générale des Nations Unies (il y en avait 28 sur 54), n'ont pas soutenu les sanctions économiques contre la Russie.
De plus, de nombreux pays africains sont prêts à augmenter l'offre de leurs marchandises à la Russie, y compris les produits de l'agriculture et de l'industrie légère, les produits pharmaceutiques et les types de matières premières nécessaires. Ils sont également prêts à construire de nouvelles chaînes logistiques avec notre pays, offrant à la partie russe la possibilité d'utiliser leurs infrastructures de transport. À leur tour, ils s'attendent à ce que la Russie en 2022 fournisse à l'Afrique des céréales et des engrais - les produits les plus demandés aujourd'hui ; ils espèrent également le développement de partenariats technologiques avec notre pays dans des domaines où la Fédération de Russie dispose d'avantages compétitifs importants.
Compte tenu de la concurrence croissante des anciens et des nouveaux acteurs sur le continent africain, la Russie, lors de la formulation de sa stratégie, devrait tenir compte des intérêts des États africains formulés dans le document stratégique de l'Union africaine - Agenda 2063, selon lequel l'Afrique devrait devenir un continent prospère doté d'infrastructures et d'industries avancées et d'un potentiel humain qualitativement nouveau. Dans le même temps, il est nécessaire de comprendre clairement comment l'interaction avec l'Afrique contribuera à la solution des tâches de développement de la Russie, à sa percée économique et technologique et à la garantie de la sécurité nationale dans le contexte d'une confrontation aggravée avec l'Occident.
RépondreSupprimerDans le contexte des sanctions les plus sévères et des tentatives d'exclusion de la Russie de l'espace politique et économique mondial, la recherche de nouveaux partenaires capables à la fois de soutenir la Russie sur diverses plateformes internationales et d'ouvrir de nouvelles opportunités de coopération économique revêt un rôle particulier. La tension croissante dans les relations avec l'Europe et les États-Unis, la croissance de la puissance et de l'influence économiques et politiques de la Chine en direction de l'Asie et la situation instable au Moyen-Orient déterminent l'importance du vecteur africain de la politique étrangère de la Russie.
En termes politiques, le soutien des pays africains, qui représentent plus d'un quart de tous les électeurs de l'ONU, est extrêmement important pour nous. Aujourd'hui, alors que l'expulsion des diplomates russes de la plupart des États occidentaux est de plus en plus pratiquée, il existe une réelle opportunité de renforcer le travail diplomatique en direction de l'Afrique sans coûts financiers supplémentaires, d'ouvrir des ambassades et des missions commerciales russes précédemment fermées et d'élargir la taille des personnel diplomatique dans les États africains. Sur le plan économique, l'Afrique n'est pas seulement un fournisseur de matières premières pour la Russie, mais aussi le marché le plus important pour vendre des produits industriels russes et utiliser les technologies russes, y compris la localisation des installations de production russes sur le continent, la formation du personnel et le transfert de connaissances et de compétences. .
C'est pourquoi le deuxième sommet Russie-Afrique doit devenir une étape qualitativement nouvelle dans le développement des relations russo-africaines. Il est nécessaire de passer de la formulation des buts et objectifs de la politique russe en direction africaine à la mise en œuvre de projets spécifiques et au développement d'un mécanisme et d'outils de coopération mutuellement bénéfique. Sur le plan politique, les attentes des pays africains vis-à-vis de la Russie dans le cadre de la formation d'un monde multipolaire sont liées au soutien de leur souveraineté politique et à la lutte contre les révolutions de couleur organisées par les États-Unis et l'Union européenne, ainsi qu'à la résolution des problèmes de sécurité, notamment composantes militaires, antiterroristes et informationnelles.
Les Africains attendent que la Russie accroisse le commerce mutuel, principalement par une augmentation de l'offre de produits africains à la Fédération de Russie. Lors du sommet de Sotchi, le président de la Fédération de Russie Vladimir V. Poutine s'est fixé pour objectif d'au moins doubler le volume des échanges dans les années à venir. Pour l'année 2019 pré-Covid, les données sur le commerce russo-africain étaient très modestes par rapport aux autres partenaires, même si sur les dix dernières années, elles ont eu tendance à croître. La part de la Russie dans le chiffre d'affaires du commerce extérieur de l'Afrique a augmenté au cours de cette période de 0,8 à 1,6 %, ce qui était non seulement incomparable avec l'UE et la Chine (28 et 16 %, respectivement), mais aussi nettement derrière les pays européens et asiatiques individuels.
RépondreSupprimerPour augmenter le volume des échanges russo-africains dans le cadre de la guerre économique déclenchée contre la Russie, il faudra tout d'abord résoudre les problèmes logistiques liés au transport des marchandises dans les deux sens, construire de nouvelles chaînes logistiques et organiser des centres logistiques (ports maritimes , aéroports, entrepôts, etc.) pour livrer des produits russes sur les marchés africains. D'une grande importance sont la création de nouveaux mécanismes de paiement des marchandises pour réduire le rôle des règlements en dollars et en euros, y compris le commerce compensé (troc); le développement d'un mécanisme de comptabilisation des concessions pour les ressources naturelles dans les transactions d'exportation ; l'utilisation de monnaies nationales, y compris électroniques, etc. Utilisant l'expérience étrangère,
Cependant, à notre avis, ce n'est pas le commerce qui doit devenir le lien par lequel nous pouvons élever tout le système des relations russo-africaines à un nouveau niveau. L'orientation clé dans un avenir proche, qui deviendra attrayante pour les pays africains et contribuera au succès du développement économique de la Fédération de Russie, pourrait être les investissements russes dans les domaines de l'économie africaine qui intéressent à la fois la Fédération de Russie et les pays africains. États. Nous entendons principalement le développement d'opportunités bilatérales de partenariat technologique.
Dans les conditions du monde post-Covid, la demande de technologies russes en Afrique pourrait croître de manière significative car la Russie dispose de compétences élevées dans les domaines les plus demandés aujourd'hui sur le continent africain. Le problème le plus urgent auquel sont confrontés les Africains aujourd'hui est celui de l'énergie. Environ la moitié des Africains n'ont pas accès à l'électricité. Une solution prometteuse au problème de l'approvisionnement en énergie pourrait être la construction de centrales nucléaires et hydroélectriques, dont le maître d'œuvre serait la Fédération de Russie, qui possède une grande expérience dans ce domaine. La Russie met déjà en œuvre un projet de construction d'une puissante centrale nucléaire en Égypte et prépare des projets similaires dans un certain nombre d'autres États africains. Nous pouvons également fabriquer des équipements pour l'industrie pétrolière et gazière, la métallurgie ferreuse, l'exploitation minière, la petite aviation, et agricole. Les Africains sont intéressés par la construction d'usines de production de câbles en cuivre, de fibres optiques et d'engrais à partir de matières premières locales et de mini-usines de transformation de produits agricoles, ainsi que par des programmes de numérisation de l'économie, y compris des programmes de transformation numérique ville » et le contrôle fiscal à la création d'un système de cybersécurité.
RépondreSupprimerIl existe également de grandes perspectives de coopération dans le secteur spatial, notamment la création de satellites communs pour la télédétection de la terre (optique, radar et spectroscopique), d'équipements au sol pour la réception et le traitement des données des satellites, ainsi que dans l'industrie de la construction. , y compris dans la construction de routes, de ponts, de tunnels, d'aéroports, de ports fluviaux et de ports maritimes. Il est nécessaire de développer la coopération dans le domaine de la médecine, incluant à la fois la lutte conjointe contre les maladies infectieuses dangereuses et l'industrie pharmaceutique. Les technologies d'épuration de l'eau jouent un rôle particulier car le problème de l'eau potable est d'une grande actualité pour nombre d'Etats africains.
Dans tous les domaines susmentionnés, la Russie dispose de compétences et de capacités élevées, y compris la formation du personnel respectif et du personnel local. La coopération dans le domaine scientifique devrait devenir un domaine important. Les priorités de la coopération scientifique avec l'Afrique doivent être spécifiques et différentes des tâches de la coopération avec les États-Unis ou les pays de l'UE. Le plus important n'est pas d'apprendre quelque chose ou d'acquérir une expérience scientifique, mais d'utiliser les conditions particulières et les opportunités inhérentes au continent africain pour accroître le potentiel scientifique et technique de notre pays et de la science.
En premier lieu, nous entendons la coopération dans les domaines de la biosécurité, de la médecine, de la biodiversité, de la géologie, de la transformation des minéraux, de l'écologie, du climat, de «l'économie bleue», de l'agriculture, de l'espace, des technologies de l'information et des sciences humaines. La première étape concrète dans cette direction pourrait être la création d'un centre biologique conjoint russo-éthiopien en Afrique sur la base de la seule expédition biologique conjointe soviéto-éthiopienne (plus tard russo-éthiopienne), qui fonctionne depuis 1987. Le transfert de technologies, ainsi que la coopération dans le domaine scientifique, est bénéfique à la Russie non seulement en termes d'image internationale en tant que pays qui contribue au développement avancé de l'Afrique et au renforcement de sa souveraineté économique.
RépondreSupprimerEn outre, la Russie a la possibilité, d'une part, de développer et d'améliorer ses technologies, qui sont demandées par la jeune population africaine en croissance rapide, et, d'autre part, un énorme marché pour les biens et services de haute technologie russes. , ce qui est si nécessaire pour de nombreux fabricants nationaux. De l'avis des professeurs Abramova et Fituni, c'est le thème du transfert des technologies russes vers l'Afrique, avec les questions politiques et d'information, qui devrait devenir le plus important à débattre lors du deuxième sommet Russie-Afrique. C'est dans l'intérêt de la Russie et de tous les États africains.
*
Kester Kenn Klomegah , qui a travaillé auparavant avec Inter Press Service (IPS) et InDepthNews, est maintenant un contributeur régulier à Global Research. En tant que chercheur polyvalent, il croit que tout le monde mérite un accès égal à des reportages médiatiques de qualité et dignes de confiance.
https://www.globalresearch.ca/report-offers-insightful-strategic-directions-for-russia-towards-africa/5817220
Pourquoi les marchés ignorent-ils les données économiques solides de la Chine ?
RépondreSupprimerMalgré des données économiques solides pour le premier trimestre 2023 en Chine, les marchés financiers restent indifférents. Les taux de croissance ont largement dépassé les prévisions et pourtant, l’enthousiasme pour les actifs chinois semble en berne. Mais pourquoi ?
Par Rédaction
le 28 avril 2023 à 16h43
Momentum de surprise de données ralentie
Le taux de croissance de l'économie en Chine a augmenté de 4,5% en glissement annuel au premier trimestre 2023, bien au-dessus des prévisions des analystes. En glissement trimestriel annualisé, la croissance de l'économie a atteint 9% au premier trimestre, très au-delà de ses objectifs. Les ventes de voitures ont également rebondi en mars. Malgré ces données positives, les marchés financiers ne partagent pas cette bonne nouvelle. Les marchandises telles que le cuivre, le minerai de fer et l'acier sont toutes en baisse depuis le début de l'année. L'indice du Shanghai Comp ne cesse de diminuer depuis la mi-avril, le CSI300 est en baisse de 5% par rapport à son pic, et le HSCEI de 15%.
Risques politiques et de COVID-19 émergents en Chine
Avec la pandémie de COVID-19 qui continue de sévir, les marchés financiers chinois restent protégés contre les éventuelles nouvelles variantes de la maladie. La Chine a donc dépensé davantage de fonds pour maintenir ses systèmes de santé et de sécurité en bon état. Cependant, les tensions géopolitiques avec les États-Unis et d'autres puissances mondiales ont également contribué à porter un coup aux marchés financiers chinois.
Soutien politique ciblé
Dans l'ensemble, il semble que les investisseurs cherchent désormais à connaître le type de soutien politique qui sera fourni à l'avenir. Avec la baisse des taux de croissance à venir, il est probable que le soutien sera plus ciblé et non généralisé. Les mesures telles que la réduction des impôts et des taxes sur l'achat de maisons ont été remarquées. Cependant, la taille de cet effet reste à déterminer.
https://www.economiematin.fr/pourquoi-les-marches-ignorent-ils-les-donnees-economiques-solides-de-la-chine
Si la Chine émerge c'est que la force populaire du 1 milliard passant à 1,5 milliard de bonhommes a évolué et qu'il faut le reconnaître lorsqu'une population s’accroît il y a forcément plus de cons mais il y a aussi forcément plus de personnes surdouées. Et, comparativement à d'autres pays, c'est en Chine qu'il y en a le plus !
SupprimerDonc: plus de personnes = plus d'imposées, plus de rentrées de pognon en caisses, donc: plus de réalisation 'gouvernementales' de routes, ponts et chemin de fer et tout le truc qui va avec.
Oui mais au fait... qui c'est qui travaille ? Les chinois, pas le gouvernement !
Et si le Peuple chinois travaille bien, il produit bien et donc: exporte bien.
Par contre, côté dictature au sommet, demeure avec justificatif incontestable l'escroquerie mondiale du corona car, même le président a eut vent des découvertes (faites par Astrid Stuckelberger et Carrie Madej) de ce que contenaient les flacons injectables !
Bon, pour faire court, disons que zéro info s'évade de Chine et que seules les données export-import sont consultables. Donc, les merdias du monde entier peuvent discourir à tort et à travers ils ne changeront rien à la situation du motus et bouche-cousue.
200 ans de production mondiale d'or, par pays
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
DIMANCHE 30 AVRIL 2023 - 21:00
Bien que la pratique de l'extraction de l'or existe depuis des milliers d'années, on estime qu'environ 86 % de tout l'or en surface a été extrait au cours des 200 dernières années.
Grâce aux techniques minières modernes permettant une production à grande échelle, la production mondiale d'or a connu une croissance exponentielle depuis les années 1800.
Dans l'infographie ci-dessous, Govind Bhutada et Miranda Smith de Visual Capitalist, utilisant les données de Our World in Data, visualisent la production mondiale d'or par pays de 1820 à 2022, montrant comment l'extraction de l'or a évolué pour devenir de plus en plus mondiale au fil du temps.
Une brève histoire de l'extraction de l'or
- voir graph sur site -
La ruée vers l'or la plus connue de l'histoire moderne s'est produite en Californie en 1848, lorsque James Marshall a découvert de l'or dans la vallée de Sacramento. Au fur et à mesure que la nouvelle se répandait, des milliers de migrants affluaient vers la Californie à la recherche d'or et, en 1855, les mineurs avaient extrait environ 2 milliards de dollars d'or.
Les États-Unis, l'Australie et la Russie étaient (indifféremment) les trois plus grands producteurs d'or jusqu'aux années 1890. Ensuite, l'Afrique du Sud a pris la barre grâce à la découverte massive dans le bassin du Witwatersrand, aujourd'hui considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands gisements aurifères du monde.
La production annuelle d'or de l'Afrique du Sud a culminé en 1970 à 1 002 tonnes, de loin la plus grande quantité d'or produite par un pays en un an.
Avec la hausse du prix de l'or depuis les années 1980, la production mondiale d'or est devenue de plus en plus répandue. En 2007, la Chine était le plus grand pays producteur d'or au monde, et aujourd'hui une quantité importante d'or est extraite dans plus de 40 pays.
Les principaux pays producteurs d'or en 2022
Environ 31 % de la production mondiale d'or en 2022 provenait de trois pays : la Chine, la Russie et l'Australie, chacun produisant plus de 300 tonnes de métal précieux.
- voir graph sur site -
Les pays d'Amérique du Nord, le Canada, les États-Unis et le Mexique, complètent les six principaux producteurs d'or, représentant collectivement 16 % du total mondial. L'État du Nevada représentait à lui seul 72% de la production américaine, abritant le plus grand complexe minier aurifère au monde (dont six mines) détenu par Nevada Gold Mines.
Pendant ce temps, l'Afrique du Sud a produit 110 tonnes d'or en 2022, en baisse de 74 % par rapport à sa production de 430 tonnes en 2000. Cette baisse à long terme est le résultat de fermetures de mines, d'actifs arrivant à échéance et de conflits industriels, selon le World Gold Conseil.
RépondreSupprimerFait intéressant, deux petits producteurs d'or sur la liste, l'Ouzbékistan et l'Indonésie, hébergent respectivement les deuxième et troisième plus grandes exploitations minières d'or au monde.
Les perspectives de la production mondiale d'or
Au 25 avril, les prix de l'or oscillaient autour de la barre des 2 000 dollars l'once et approchaient des sommets historiques. Pour les sociétés minières, des prix de l'or plus élevés peuvent signifier plus de bénéfices par once si les coûts ne sont pas affectés.
Selon le World Gold Council, la production d'or extraite devrait augmenter en 2023 et pourrait dépasser le record établi en 2018 (3 300 tonnes), tirée par l'expansion des projets existants en Amérique du Nord. Les chances d'une production minière record pourraient être plus élevées si les prix de l'or continuent d'augmenter.
https://www.zerohedge.com/commodities/200-years-global-gold-production-country
Les députés parmi les Français les mieux payés, mais en recul
RépondreSupprimerle 30 avril 2023 - 09:47
Cet article provient directement de l'AFP (Agence France Presse)
Les députés figurent toujours au sommet de l'échelle des revenus mais ils connaissent un décrochage depuis les années 2000. Ils font partie aujourd'hui des 3% de Français les mieux payés, alors qu'ils appartenaient aux 1% les plus favorisés il y a une vingtaine d'années, selon une étude.
Députés comme sénateurs touchent une indemnité mensuelle de 7.493 euros bruts par mois, alignée sur le traitement des très hauts fonctionnaires du Conseil d’Etat. Cette rémunération permet "à tout citoyen, quelle que soit sa condition sociale, de pouvoir exercer un mandat" et c'est "le prix de l’indépendance et de la dignité de la fonction", souligne le site de l'Assemblée nationale.
Depuis son instauration en 1789, "l'indemnité parlementaire a été l'objet de critiques féroces et régulières", rappellent le sociologue Etienne Ollion et le juriste Eric Buge dans le dernier numéro de la revue Les Annales et dans une note de l'Institut des politiques publiques publiée cette semaine.
Ils se sont attachés à estimer depuis 1914 le montant de "l'indemnité réelle" des députés, en déduisant les frais liés au mandat (permanence parlementaire, collaborateurs...). Au cours du XXe siècle, ce niveau réel a atteint entre 3 et 5 fois le salaire ouvrier moyen.
Et entre 1945 et la fin des années 1990, l'indemnité parlementaire a placé les députés parmi les 1% de Français disposant des revenus les plus élevés.
Dans le détail, les revalorisations du point de la fonction publique ont porté à la hausse cette rémunération jusqu'aux années 1960. Puis un autre mécanisme s'est enclenché: l'Assemblée a pris progressivement en charge des frais comme la rémunération des collaborateurs, des frais de déplacement et encore d'informatique. Cela a fait augmenter indirectement le revenu réel des députés.
Mais à partir des années 2000, ce revenu a connu "une baisse significative", qui a fait reculer les parlementaires du rang des 1 % au rang des 3 % des Français les mieux payés, ont calculé les auteurs de l'étude. Car la rémunération est alors "liée au point d'indice (des fonctionnaires) uniquement, sans possibilité d'une prise en charge supplémentaire de leurs dépenses".
De plus, le non-cumul des mandats depuis 2017 a limité les autres sources de revenus.
RépondreSupprimerLes auteurs font le lien avec l'évolution du mandat de député lui-même, qui ressemble "de moins en moins à une profession libérale" et de plus en plus "à un statut de cadre salarié", avec une assurance chômage en fin de mandat similaire, un régime de retraite de droit commun, ainsi que des règles déontologiques plus exigeantes.
https://www.francesoir.fr/les-deputes-parmi-les-francais-les-mieux-payes-mais-en-recul
La crise bancaire est-elle terminée ? Et après ?
RépondreSupprimer30 avril 2023
par le professeur Dr. Christian Kreiss
Silicon Valley Bank, Signature Bank, First Republic Bank, Credit Suisse - plusieurs banques en faillite et en quasi-faillite ont fait la une des journaux à la mi-mars. Les marchés boursiers ont fortement chuté, il y a eu de grandes turbulences sur les marchés financiers, la banque centrale américaine, le gouvernement américain et la banque centrale suisse ont pris des mesures d'urgence dramatiques pour empêcher une crise bancaire imminente et peut-être même une crise financière générale.
Et aujourd'hui? Les banques et la crise bancaire ont quasiment disparu des médias en tant que sujets, les bourses se portent relativement bien et les marchés se sont apparemment calmés. Alors tout va bien ?
Au second abord, « tout ne va pas bien » et la crise bancaire n'est pas terminée. Ce n'est juste plus aigu. Le Wall Street Journal continue de traiter de manière intensive la question bancaire et parle d'une "crise bancaire au ralenti". 1 Le 27 avril Un article y est paru intitulé : « Les émeutes bancaires ne sont que la pointe de l'iceberg de la dette ». 2 Les actions bancaires au sein du S&P 1 500 ont été évaluées à leurs niveaux les plus bas à la mi-avril 2023 depuis presque ce siècle. Le PER n'était que de 8. 3 En Europe aussi, la crise bancaire est loin d'être terminée.
D'où viennent les problèmes bancaires ?
Au cœur des problèmes bancaires les plus récents, les banques centrales occidentales ont considérablement élargi la base monétaire au cours des 15 dernières années et maintenu les taux d'intérêt proches de zéro pendant longtemps. Face à l'afflux d'argent, notamment pendant la période de confinement, les banques aux USA, mais aussi en Europe, ont émis de nombreux prêts à long terme avec des taux d'intérêt très bas et, ne pouvant accueillir tous les dépôts sous forme de prêts, de nombreuses obligations à long terme avec des taux d'intérêt très bas Achetées à faible taux d'intérêt.
Étant donné que les taux d'intérêt à court et à long terme ont bondi d'environ 3 points de pourcentage depuis le début de 2022, déclenchés par l'inflation et les fortes hausses subséquentes des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine 4 , les banques ont désormais un problème de bénéfices : elles doivent maintenant, qui refinancent des taux d'intérêt sur les dépôts qui ont trop augmenté, doivent payer des taux d'intérêt relativement élevés à leurs déposants et ont donc une forte augmentation des charges d'intérêts. Cependant, ils continuent de ne recevoir que des revenus d'intérêts relativement faibles de leurs emprunteurs ou de leurs portefeuilles d'obligations provenant d'investissements à long terme.
Il faudra des années avant que cette compression des bénéfices des banques ne commence à s'atténuer à mesure que les prêts à long terme à faible taux d'intérêt expirent et que les obligations arrivent à échéance. Selon le Wall Street Journal, la compression des bénéfices devrait se poursuivre pendant des années. 5 D'où la valorisation séculairement basse des actions bancaires américaines.
RépondreSupprimerEn outre, les prêts importants à l'immobilier commercial aux États-Unis en particulier - environ 5 400 milliards de dollars américains, soit environ un cinquième du produit national américain - sont actuellement problématiques pour les banques, car de nombreux biens immobiliers commerciaux sont aux prises avec des taux de vacance élevés et chute des prix de l'immobilier. 6 Compte tenu du ralentissement économique attendu tout au long de 2023, les banques devraient faire face à des défauts de paiement 7 aux États-Unis et en Europe.
Quelles sont les conséquences ?
En bref : Selon le Wall Street Journal, la crise bancaire est tout sauf terminée. Des banques faibles conduisent à des prêts faibles. Un crédit faible entraîne une faible croissance économique.
Mais non seulement cette évolution générale est désagréable. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que les grandes et les petites banques sont touchées, et continueront probablement de l'être, à des degrés très différents. La tourmente bancaire de mars 2023 a laissé de nombreux investisseurs incertains s'ils récupéreront l'intégralité de leurs dépôts auprès des petites banques en cas de défaut de paiement. En conséquence, la fuite des capitaux des petites vers les grandes banques a sévi aux États-Unis ces dernières semaines : les banques régionales ont perdu 212 milliards de dollars de dépôts le mois dernier, tandis que les 25 plus grandes banques ont gagné 18 milliards de dollars. 8èmeSelon la devise "too big to fail", de nombreux investisseurs partent du principe que leurs investissements sont plus sûrs auprès des grandes banques qu'auprès des petits établissements de crédit. Parce que les grandes banques sont susceptibles d'être sauvées par le gouvernement, l'hypothèse l'est en tout cas. Mais pas nécessairement les petites et moyennes banques qui ne sont pas considérées comme systémiquement importantes, c'est-à-dire qui peuvent être autorisées à faire faillite sans déclencher un effet domino et faire s'effondrer les marchés financiers.
Par conséquent, les petites et moyennes banques américaines sont actuellement sous pression, contrairement aux grandes banques. Elles doivent offrir des taux de dépôt nettement plus élevés que les grandes banques afin de fidéliser leurs clients et doivent donc également augmenter considérablement leurs taux de prêt. Cela entraîne de forts désavantages concurrentiels par rapport aux grandes banques. Qu'est-ce que cela signifie pour un pays ?
Les gros atouts des petites banques régionales
RépondreSupprimerLa crise financière de 2008 a montré que les grandes banques nationales agissent de manière beaucoup moins responsable que les petites ou moyennes banques à ancrage régional. Avant 2008, les crédits immobiliers étaient majoritairement contractés aux USA, dont certains les banquiers savaient très bien qu'ils pouvaient difficilement être remboursés. Ces prêts problématiques ont été convertis en titres (appelés titres adossés à des actifs) et vendus en bourse à des investisseurs lointains, notamment en Europe, qui ont ensuite dû en payer le prix ou les défauts de paiement. Ainsi, la crise du logement aux États-Unis s'est directement exportée en Europe. En 2008, des années de bénéfices se sont retrouvées avec les banques d'investissement américaines et les initiateurs de prêts, qui ont gagné des commissions lucratives. Les risques et plus tard les pertes ont été largement transférés à l'étranger.
Les petites banques régionales, telles que les banques Raiffeisen ou les caisses d'épargne, qui ont un fort ancrage local et connaissent personnellement leurs clients dans les activités de dépôt et de crédit, ne peuvent se permettre un tel comportement irresponsable. On pourrait apprendre de la crise financière : plus les banquiers sont éloignés du client, plus le comportement bancaire est irresponsable. À l'inverse, plus une banque est ancrée dans la région, plus elle agit généralement de manière responsable. D'un point de vue éthique, les petites banques régionales sont une vraie lueur d'espoir.
De plus, les banques régionales sont particulièrement importantes pour l'économie régionale. Les entreprises américaines de moins de 100 employés obtiennent 70 % de leurs prêts auprès de petites et moyennes banques. 9 Dans les zones rurales, il est même de 90 %. Si les petites banques régionales ont des problèmes, l'économie régionale aura aussi des problèmes. Et c'est exactement ce qui se passe aux États-Unis en ce moment. dix
La crise bancaire, qui se déroule actuellement au ralenti, signifie un transfert de fonds systématique et, selon le Wall Street Journal 11 , à long terme : des petites et moyennes banques régionales vers les grandes banques, fonds et entreprises.
Concentration croissante dans le secteur bancaire
La concentration croissante dans le secteur bancaire américain existe depuis plusieurs décennies 12 : En 1983, les États-Unis avaient le plus grand nombre de banques indépendantes avec 14 469. En 2022, il y en avait encore 4 135. C'est une diminution de 71 % au cours des 40 dernières années. Le nombre de succursales bancaires aux États-Unis en 2009, son sommet, était de 85 834. En 2022, il y en avait encore 71 190. Cela correspond à une diminution de 17 % au cours des 13 dernières années. Si l'on additionne le nombre d'instituts bancaires indépendants et le nombre de succursales, il y a eu un fort processus de concentration au cours des dernières décennies. Selon le Wall Street Journal, cela conduit à un affaiblissement des petites et moyennes entreprises – au profit des grandes banques et des grands capitaux. 13
Les mêmes tendances fonctionnent également en Europe. Dans l'UE, le nombre de banques a chuté de 23 % à 6 596 banques entre 2008 et 2016 en raison de la crise financière. 14
RépondreSupprimerSelon le dernier rapport de l'office bancaire de la Deutsche Bundesbank 15 , il y avait encore plus de 4 700 banques indépendantes en Allemagne en 1991 ; en 2021, il n'y en avait que 1 519. Cela correspond à une baisse de plus des deux tiers, ce qui signifie que deux banques sur trois ont fermé chez nous au cours des 20 dernières années. Le nombre d'agences était de 21 712 en 2021, contre 54 089 en 1991. Selon la Bundesbank, cela correspond à une baisse « à seulement deux cinquièmes ». 16 En Allemagne aussi, on observe une tendance extrême à la concentration du secteur bancaire.
Qu'y a-t-il derrière ?
Cette tendance dans le secteur bancaire reflète bien l'évolution des 40 à 50 dernières années 17 , au cours desquelles, dans les pays industrialisés, il y a eu une concentration croissante de la richesse, du capital et du pouvoir dans des sociétés toujours plus grandes et les multimilliardaires 18 derrière elles . Aux États-Unis, la plus forte concentration de richesse de l'histoire des États-Unis a été signalée en 2021 : 0,01 % de la population possédait 10 % de toute la richesse américaine en 2021. C'est une concentration encore plus élevée que même en 1913, à l'époque de Rockefeller et de JPMorgan. 19 La crise bancaire de mars 2023 est une sorte d'amplificateur de cette tendance de longue date de moins en moins de concurrence 20 et de plus en plus de concentration du pouvoir.
La répartition inégale dans le monde occidental s'est accentuée depuis des décennies. 21 Les grandes entreprises et les milliardaires influencent de plus en plus la politique 22 par le biais du lobbying , notamment à travers les quelques grands groupes de médias. Les milliardaires et les chefs d'entreprise n'ont jamais été démocratiquement élus par les citoyens lors d'élections politiques.
Concentration de pouvoir, abus de pouvoir et contre-mesures
Pendant des décennies, nous avons assisté à une concentration croissante du pouvoir, à un regroupement toujours plus fort du pouvoir économique entre un nombre relativement restreint de personnes qui n'ont jamais été élues démocratiquement, un pouvoir économique qui se traduit de plus en plus par un pouvoir politique. À mon avis, cela mine de plus en plus notre démocratie. Si nous n'y prenons garde, nous pourrions bientôt nous réveiller dans une oligarchie ou une aristocratie. Nous pouvons en prendre conscience et le modifier :
Une première contre-mesure simple serait un prélèvement foncier progressif après une défiscalisation de peut-être deux millions d'euros par habitant afin d'abolir à terme les grands propriétaires fonciers privés, pour lesquels il n'y a ni légitimité économique ni éthique. Cela conduirait entre autres à un boom de la construction et pourrait être utilisé pour une réduction d'impôt massive pour les bas salaires. Deuxièmement, on pourrait interdire les lobbyistes de l'industrie du Bundestag, l'interdiction des mots-clés à travers le Bundestag. Troisièmement, nous pourrions garantir un paysage médiatique pluriel, décentralisé, libre et indépendant, entre autres par une taxe progressive et fonction de la taille des groupes de médias afin de limiter leur taille et leur influence à long terme selon la devise small is beautiful, limiter le pouvoir de l'opinion.23 peuvent télécharger.
RépondreSupprimercrédits
1 Wall Street Journal 30/03/2023 : La menace d'une crise bancaire lente perdure
2 Wall Street Journal 27/04/2023 : La tourmente bancaire n'est que la pointe de l'iceberg de la dette
3 Wall Street Journal 13/04/2023 : Pour les banques régionales, survivre ne sera pas la même chose que prospérer
4 Le cycle de hausse des taux de la FED américaine a débuté le 16 mars 2022 https://tradingeconomics.com/united-states/interest-rate
5 Wall Street Journal 13/04/2023 : Pour les banques régionales, survivre ne sera pas la même chose que prospérer
6 Wall Street Journal 07/04/2023 : Bureaux vacants, taux élevés Press Property Bonds
7 Wall Street Journal 14/04/2023 : Les sociétés cotées en or luttent contre la dette et 27/04/2023 : Les turbulences bancaires sont la pointe de l'iceberg de la dette
8 Wall Street Journal 17/04/2023 : Les banques subissent des pressions pour augmenter les taux sur les dépôts
9 Wall Street Journal 24/04/23 : La compression des prêts est un risque de retombées bancaires
10 Wall Street Journal 31/03/2023 : Les craintes des banques frappent les petits prêteurs et les clients
11 Wall Street Journal 30/03/2023 : La menace d'une crise bancaire lente perdure
12 https://banks.data.fdic.gov/explore/historical?displayFields=STNAME%2CTOTAL%2CBRANCHES%2CNew_Char&selectedEndDate=2022&selectedReport=CBS&selectedStartDate=1934&selectedStates=0&sortField=YEAR&sortOrder=desc
13 Wall Street Journal 17/04/2023 : Les banques subissent des pressions pour augmenter les taux sur les dépôts
14 https://service.destatis.de/DE/WirtschaftMillenniumwendeEuropa/bloc-3d.html
15 Bank Office Report 2021 de la Deutsche Bundesbank du 8 juillet 2022 : https://www.bundesbank.de/resource/blob/894918/e4f32b6ca4130522d8db47352d32cdbf/mL/bankstellenbericht-2021-data.pdf
16 Bank Office Report 2021 de la Deutsche Bundesbank, p.9
17 Forbes 17 juillet 2017, https://www.forbes.com/sites/gradsoflife/2018/11/06/salute-to-skills-workshops-for-warriors-and-hire-heroes-usa/#343e37385a11
18 https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/621341/bp-inequality-kills-170122-en.pdf
19 Inégalité.org 09/08/2021
20 Wall Street Journal, Dion Rabouin : Pourquoi les grandes entreprises aiment l'inflation : https://www.youtube.com/watch?v=E3i7TqzW42g
21 https://menschenrechtewirtschaft.de/wp-content/uploads/2020/07/Buch-Mephisto-30.4.20-mit-Bild-1.pdf
22 Inégalité.org 03/11/2020
23 https://menschenrechtewirtschaft.de/wp-content/uploads/2020/07/Buch-Mephisto-30.4.20-mit-Bild-1.pdf
https://tkp.at/2023/04/30/ist-die-bankenkrise-vorbei-wie-geht-es-weiter/
Société aimant l'argent ou sans argent
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
LUNDI 01 MAI 2023 - 10:15
Malgré un nombre croissant de moyens de paiement dans les magasins, les restaurants ou en ligne, les espèces restent le moyen de paiement le plus répandu dans de nombreux pays.
Comme le détaille Katharina Buchholz de Statista ci-dessous, alors que certains pays d'Europe de l'Ouest et du Nord ainsi que des Amériques et d'Océanie sont passés à davantage de paiements par carte, une grande partie de l'Asie et de l'Afrique continue de fonctionner en espèces.
- voir graph sur site -
Infographie : Société aimant l'argent liquide ou sans argent liquide | Statistique
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
Il existe également des exemples notables parmi les pays très développés de la tendance au paiement par carte : en Allemagne, 73 % des personnes interrogées ont récemment déclaré avoir payé en espèces au cours des 12 derniers mois, tandis que seulement 56 % avaient utilisé des cartes de débit et seulement 18 % avaient utilisé des téléphones portables. pour le paiement. Les résultats de l'enquête étaient similaires en Autriche, en Pologne, en Italie et en Espagne ainsi qu'au Japon, autre bastion des paiements en espèces.
Selon Consumer Insights de Statista, les répondants des pays anglophones, des pays scandinaves et du Benelux ainsi qu'au Brésil, au Chili, en Corée du Sud, en Russie et en France préfèrent les paiements par carte.
Malgré la croyance populaire, les cartes de débit étaient plus populaires que les cartes de crédit aux États-Unis et également dans la plupart des autres pays. Le Danemark, la France et la Corée du Sud sont apparus comme les plus grands amateurs de cartes de crédit parmi les 38 nationalités de l'enquête et étaient les seuls à utiliser ce type de paiement plus que toutes les autres méthodes.
Les États-Unis n'étaient pas non plus le plus grand pays d'utilisateurs de chèques dans l'enquête.
Alors que 13 % des Américains ont déclaré en avoir utilisé au cours des 12 derniers mois, ce chiffre était dépassé par 14 % des Suisses, 16 % des Indiens et 20 % des Français interrogés.
Le seul pays de l'enquête où les paiements mobiles avaient dépassé tous les autres types de paiement était la Chine, où 67 % avaient utilisé leur téléphone pour payer au cours de l'année écoulée. L'Inde, l'Indonésie et le Nigeria étaient deux autres pays avec des taux élevés de paiements par téléphone - dans le cas de l'Inde et de l'Indonésie dépassant même les cartes de débit.
https://www.zerohedge.com/personal-finance/cash-loving-or-cash-less-society
L’IA générative au service de la cybersécurité : peut-il remplacer l’humain ?
RépondreSupprimerUn article de TechCrunch publié lundi 24 avril 2023 indique que Google a annoncé un nouveau produit, Cloud Security AI Workbench, une suite de cybersécurité alimentée par un modèle de langage d’IA spécialisé dans la « sécurité » appelé Sec-PaLM, lors de la RSA Conference 2023.
Par Benoît Grunemwald
le 28 avril 2023 à 15h13
Issu du modèle PaLM de Google, Sec-PaLM est "affiné pour les cas d'utilisation en matière de sécurité", explique Google, et intègre des informations de sécurité telles que des recherches sur les vulnérabilités logicielles, les logiciels malveillants, les indicateurs de menace et les profils comportementaux des acteurs de la menace.
Cloud Security AI Workbench englobe une gamme de nouveaux outils alimentés par l'IA, comme Threat Intelligence AI de Mandiant, qui s'appuiera sur Sec-PaLM pour trouver, identifier et agir sur les menaces de sécurité. VirusTotal, autre propriété de Google, utilisera Sec-PaLM pour aider les abonnés à analyser et à expliquer le comportement des scripts malveillants.
Par ailleurs, Sec-PaLM aidera les clients de Chronicle, le service de cybersécurité Cloud de Google, à rechercher des événements de sécurité et à interagir "de manière conservatrice" avec les résultats. Les utilisateurs du Security Command Center AI de Google obtiendront quant à eux des explications "lisibles par l'homme" sur l'exposition aux attaques grâce à Sec-PaLM, y compris les actifs touchés, les mesures d'atténuation recommandées et les résumés des risques pour les conclusions relatives à la sécurité, à la conformité et à la confidentialité.
Il ne fait aucun doute que l'IA/ML joue un rôle essentiel dans la gestion des défis quotidiens en matière de cybersécurité. Nous l'utilisons depuis plus de 20 ans. Avec la puissance de calcul actuelle et les progrès réalisés dans la compréhension et l'intégration de l'IA et du ML dans pratiquement tous les domaines technologiques, il est tout à fait naturel que ces modèles permettent des traitements en un temps record. Il ne faut cependant pas oublier que toutes les données d'entraînement et les algorithmes qui en résultent sont réactifs et s’appuient sur ce qui a été vu auparavant. L'IA "prédictive" est certainement une technologie prometteuse, mais elle peut potentiellement conduire à un grand nombre de faux positifs, ce qui aboutirait à l’effet inverse de l'objectif initial. Nous devons continuer à compter sur une supervision humaine qualifié en matière de cybersécurité pour vérifier les résultats de l'IA et valider ses actions. Comme dans tous les domaines de pointe, l’IA apporte une aide indispensable, mais sa mise en œuvre et son pilotage nécessite des compétences multiples et nouvelles, à la fois en IA et dans la discipline à laquelle elle est appliquée. Notre secteur est en tension, les ressources humaines sont rares, le défi repose sur l’attractivité et la formation.
https://www.economiematin.fr/ia-generative-remplacement-humain-solution-securite-grunemwald
Rappelons que l''I.A.' est UN PROGRAMME. Un programme dont il y en 'mille' sur votre ordinateur. Un programme programmé PAR DES HUMAINS et non par 'la machine' ! Elle ne peut donc 'penser'/opérer par programmes. Si le programme est de dire que la terre est plate, l'ordi affichera que la terre est plate. C'est tout. Ce n'est rien qu'un programme de merde (rassemblant certes des milliards de milliards d'informations saisie sur Internet, mais qui est INCAPABLE de 'voir plus loin que son nez' !).
SupprimerL'instruction est de présenter (dans les merdias) des sur-pouvoirs 'révélateurs' de ce qui existe ! Whôaw ! Donc: évitez la méprise d'écouter/lire "Nous sommes les maîtres !" HAHAHA ! Ce sont des programmes conçus par les fonctionnaires. Des programmes bas de gamme qui ne leur servent qu'à 'ce faire une idée' de ce qu'ils pensent !
BigTech, entre effets de manche et imposture. Volonté de connecter le corps humain à Internet.
RépondreSupprimerMAI 1, 2023
PAR LHK
- voir sur site -
Vidéo source ici: https://www.youtube.com/watch?v=7ell8KEbhJo
La technoscience fait de grands progrès. Nul doute là-dessus.
Pourtant, en creusant un peu, on se rend compte qu’entre l’image donnée par les médias de masse et la réalité, il y a de grands écarts. De très grands écarts.
Entre vérités et mensonges sur fond de percées technologiques, l’agenda vise la transhumanisation des populations; C’est-à-dire leur mutation en humain mécanisé ou robotisé. Pourquoi ? Parce qu’ils ont échoué à humaniser le robot.
Tout cela devrait passer par le puçage par le cerveau (cf Neuralink de Musk et les assertions de Klaus Schwab à un Darius Rochebin fasciné) de l’humain pris dans les filets de la convergence des technologies NBIC.
Pour l’instant, les cobayes de Musk décèdent…
… ce qui ne l’empêche pas de postuler pour passer tout de même en phase humaine.
Cela dit, je n’exclurais pas qu’il y ait d’autres supports pour connecter le corps humain à l’Internet IoB. On peut supposer que la nanotechnologie pourrait être plus efficace que Neuralink….? A suivre.
Je vous mets la vidéo de Science étonnante où David décortique avec brio la technologie de ChatGPT. Vous verrez naturellement qu’il manque quelques lacunes de fond au système que TF1 et la RTS n’est pas jugées utiles de vous présenter.
Au fait, ChatGPT est aux mains de privés. L’entité créatrice est Open AI, dont les fondateurs sont: Elon Musk et Sam Altman. Vous remarquerez la présence d’acteurs de Paypal (paiement numérique) et la société Infosys de la femme du premier ministre anglais.
Microsoft n’est jamais très loin. Il miserait jusqu’à 10 milliards… (argent facilement obtenu grâce à nos banques centrales phagocytées).
RépondreSupprimerEt tout ce petit monde veut robotiser l’humain et établir avec chaque terrien une connexion permanente via Internet.
Vous trouverez ci-dessous un article sur le transhumanisme du CNRS de 2018 qui reste cependant très instructif.
Dernière remarque: Les promesses d’un surhomme qui dépasse l’humain est une arnaque comme bien d’autres qui ne sont jamais réalisées. En revanche, l’asservissement d’un humain connecté en permanence par sa chaire à Internet est une promesse d’asservissement d’ores et déjà garantie.
LHK
Transhumanisme : de l’illusion à l’imposture. CNRS
31.08.2018,
par Jean Mariani et Danièle Tritsch
Si les technologies sur lesquelles se fondent les transhumanistes – biotechnologies, intelligence artificielle, neurosciences… – progressent à un rythme très rapide, les prédictions annoncées par ce mouvement ne seraient qu’illusoires et fantasmatiques selon les chercheurs Jean Mariani et Danièle Tritsch qui nous invitent à faire la part entre une « économie des promesses » et de réelles avancées scientifiques.
Ce billet a été publié une première fois par le Huffpost(link is external), dans le cadre de la journée spéciale(link is external) menée en partenariat avec le CNRS.
Le transhumanisme est un mouvement qui, en s’appuyant sur les progrès de la biologie et de l’intelligence artificielle, défend l’idée de transformer ou dépasser l’homme pour créer un post-humain, ou un transhumain, aux capacités supérieures à celles des êtres actuels. Cette transformation s’envisage au niveau individuel, mais aussi collectif, conduisant alors à une humanité nouvelle. Différentes facultés physiques ou mentales et cognitives de l’être humain seraient concernées : il verra dans l’obscurité, ne connaîtra plus la fatigue et ne se cassera pas le col du fémur en glissant… Ses capacités intellectuelles seront décuplées et sa mémoire prodigieuse. Équipé d’un exosquelette intelligent, doté de puces dans le cerveau, ce super-homme deviendra plus performant, plus créatif, plus empathique. Son cerveau s’il devient malade sera guéri ou au moins réparé efficacement. Le but ultime ? Fusionner l’homme et l’ordinateur après l’avoir soustrait au vieillissement et à la mort. Illusions, fantasmes, escroquerie, imposture ?
L’immortalité en bonne santé ne fait plus recette
« Vivre 300 ans, ce sera un jour possible », titrait L’Express en 2016, commentant le livre de Luc Ferry, La révolution transhumaniste. « La mort de la mort » a été annoncée par Laurent Alexandre, apôtre zélé de ce courant d’idées. Tout cela n’est que fantasmes. Les avancées de la recherche en biologie et en médecine, en particulier dans le domaine du vieillissement, sont réelles mais actuellement insuffisantes pour nous faire vivre si longtemps. Le vieillissement est inéluctable même s’il y a des espoirs sérieux pour qu’il se déroule en meilleure santé, y compris pour la longévité cérébrale. Hélas, les maladies neurodégénératives conduisent souvent à une perte d’autonomie pour des millions de personnes dans le monde. Pour longtemps encore, on soigne mais on ne guérit pas. Les progrès des cinquante dernières années permettent de bien mieux connaître le cerveau mais ils n’ont entraîné que peu de retombées thérapeutiques. Toutes les prédictions annoncées par les transhumanistes sont, pour le moins, fausses.
L’intelligence artificielle, au cœur de l’actualité
RépondreSupprimerL’intelligence artificielle (IA) est en plein essor. Elle est partout, dans notre quotidien, la politique, les médias et elle bouleverse notre société. L’IA permet d’énormes avancées technologiques dans de nombreux domaines du quotidien, de la santé, du transport… Elle rivalise – voir dépasse – l’être humain dans la réalisation de certaines tâches. N’a-t-elle pas battu le champion du monde au jeu de go ?!
Cet engouement pour l’IA conduit à des allégations extravagantes : Ray Kurzweil, le « pape » de la singularité, affirme que grâce à l’IA, l’être humain pourra réparer son enveloppe fragile vouée au déclin et mieux encore, fusionner son esprit avec la machine pour sauter dans les bras de l’éternité. Pourra-t-on un jour « télécharger » le cerveau d’une personne dans une machine ? Pour cela, il faudrait en connaître le fonctionnement, et élucider les différences interindividuelles entre les cerveaux de deux êtres. L’intelligence artificielle ne peut encore « émuler » un outil aussi compliqué, performant et changeant que le cerveau humain. Le plus grand obstacle n’est pas dans les progrès de l’IA mais dans les limites des connaissances biologiques.
Le cerveau de chaque individu est unique, mais la biologie n’a actuellement rien à dire sur le processus d’individuation du cerveau définissant notre « soi » (le self).
Transférer l’esprit, les émotions, le sens critique, l’humour ou l’analyse de la pensée d’autrui depuis le cerveau vers une puce afin d’aboutir à une vie éternelle débarrassée d’un cerveau vieillissant, est un fantasme de quelques mégalomanes. Oui, la machine peut être meilleure que l’être humain et mimer un comportement intelligent mais uniquement dans certaines tâches et pas pour tout.
Qu’est-ce que l’intelligence ?
Les dangers sont multiples (pour la protection des données, par exemple), mais l’un des arguments contre le transhumanisme consiste à dire que seuls les plus riches auront accès aux technologies augmentatives (implants neuronaux, prothèses bioniques voire modifications génétiques), leur conférant un avantage indéniable. Certes, les technologies – les NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives –, sur lesquelles se fondent les transhumanistes, progressent à un rythme qui devrait conduire à une baisse significative de leur coût (le séquençage de l’ADN en est un exemple). Il reste difficile de ne pas voir apparaître deux catégories d’humains : êtres augmentés ou non ; malades ou en pleine forme, immortels ou simples mortels !
Derrière le mythe transhumaniste s’avance masquée une gigantesque toile d’intérêts économiques..
La tentation eugéniste est forte ! L’eugénisme de l’intelligence humaine considère le quotient intellectuel, le fameux QI, comme un indicateur fiable de l’intelligence et en infère des prédictions très incertaines sur l’héritabilité de celle-ci. Or, l’intelligence est difficile à définir en tant que telle.
Une Cléopâtre noire sur Netflix, est-ce réécrire l’histoire ?
RépondreSupprimerCléopâtre, figure emblématique de la pop culture, illustre les tensions entre représentation et exactitude historique.
le 1 mai 2023
Par Christian-Georges Schwentzel.
The Conversation
À partir du 10 mai 2023, Netflix devrait diffuser une série documentaire consacrée aux reines africaines, réalisée par l’actrice et productrice américaine Jada Pinkett Smith. Cléopâtre, reine d’Égypte (69-30 av. J.-C.), y est incarnée par l’actrice noire Adele James, un choix qui a déclenché une violente polémique depuis la diffusion de la bande-annonce, le 12 avril 2023.
Cette série ravive des polémiques très présentes et récurrentes aux États-Unis, autour de la place des Noirs dans la société et de la façon dont leur histoire est racontée.
Dans une pétition lancée en Égypte et déjà signée par plus de 18 000 personnes, la réalisatrice est accusée de « blackwashing », c’est-à-dire d’avoir délibérément transformé en femme noire une figure historique supposément blanche. Le « blackwashing » et le « whitewashing » – bien plus fréquent – consistent respectivement à employer des acteurs noirs pour incarner des personnages blancs, ou supposés tels, et des acteurs blancs pour incarner des personnages qui ne le sont pas, dans une fresque historique ou l’adaptation d’une œuvre.
Dans la fiction américaine comme dans les œuvres d’art, voilà longtemps que Cléopâtre fait figure d’icône pour la communauté afro-américaine. Mais si le bât blesse avec ce nouveau film, c’est qu’il s’agit d’un documentaire : sa visée éducative exige nuances et précision.
Cléopâtre en Amérique
Cléopâtre est une figure de la culture américaine au moins depuis le milieu du XIXe siècle. Dès 1858, elle est incarnée dans le marbre par le très néoclassique sculpteur William Wetmore Story. En 1876, la sculptrice afro-américaine Edmonia Lewis réalise à son tour une œuvre en marbre représentant le suicide de la reine.
La même année, le buste en porcelaine dorée dû à Isaac Broome nous montre une reine métissée, au profil grec et à la peau noire. Broome questionne ainsi deux thèmes majeurs aux États-Unis : le rôle politique des femmes et la place des Noirs dans la société.
La civilisation de l’Égypte ancienne pose un problème idéologique dans l’Amérique ségrégationniste : l’histoire de l’humanité avait connu une grande civilisation qui n’était ni blanche ni européenne, à la différence des cultures grecque et romaine. Comme l’exprimait dès 1854 Frederick Douglas, militant pour l’abolition de l’esclavage : « Le fait que l’Égypte ait été une des premières demeures du savoir et de la civilisation est fermement établi. […] Mais l’Égypte est en Afrique ».
RépondreSupprimerC’est ainsi que Cléopâtre est progressivement hissée au statut de symbole de la lutte contre l’esclavage.
Une icône noire
Mais c’est surtout dans la seconde moitié du XXe siècle que Cléopâtre devient une icône noire. Le contexte dans lequel éclot ce regain d’intérêt pour la reine, et plus généralement l’égyptomanie américaine, est tout à fait particulier : le nouvel avatar de Cléopâtre s’inscrit dans le cadre de la revendication des droits civiques des Noirs.
La reine représente la lutte de l’Afrique contre l’esclavage. Son suicide est perçu comme un refus de se soumettre au pouvoir des blancs. Il s’agit là, bien évidemment, d’une relecture de l’histoire, d’une reconstruction rétrospective du passé dans lequel, pour des raisons toutes contemporaines, un groupe social recherche un personnage réputé glorieux afin de le transformer en figure emblématique.
Ce type de récupération n’est, d’ailleurs, pas propre à Cléopâtre. On peut comparer l’idole afro-américaine contemporaine à la figure de Vercingétorix, autre chef pourtant vaincu, dont la seconde moitié du XIXe siècle français a fait une gloire nationale.
On touche là à un tout autre aspect du problème : le besoin de trouver dans le passé lointain, en l’occurrence l’Antiquité, des icônes susceptibles d’incarner des revendications ou des fiertés contemporaines.
Ce n’est donc pas un hasard si le nom de la reine a été donné à l’héroïne noire Cleopatra Jones, agent de la CIA, James Bond féminine et noire, dans deux films blaxploitation des années 1970 : Cleopatra Jones (Dynamite Jones) en 1973, puis Cleopatra Jones and the Casino of Gold, 1975 (Dynamite Jones et le Casino d’or).
Une héroïne qui aime les vestes en fourrure, les pantalons « pattes d’eph » et les tenues voyantes. Comme la reine des textes d’époque romaine, elle incarne l’inversion des codes de la société du moment et symbolise au contraire l’espoir d’un monde nouveau, plus juste. La justicière noire à la coupe « afro » traque de méchantes blondes, dans un mélange de revendication et d’ironie : ici, les criminels ne sont pas noirs, black is beautiful.
En 2002, dans le film Austin Powers dans Goldmember, la chanteuse Beyoncé Knowles parodie le rôle de Tamara Dobson. Cette fois, elle se nomme Foxxy Cleopatra. Mais les ingrédients sont les mêmes : la Cléopâtre noire contemporaine, toute de cuir vêtue, brandit des armes à feu au service de la justice mondiale.
Une relecture problématique
RépondreSupprimerCléopâtre a déjà été incarnée avec succès, au théâtre, par des actrices noires, comme Yanna McIntosh dans l’Antoine et Cléopâtre de Shakespeare (Stratford Festival, 2015). Ce qui d’ailleurs n’est pas en contradiction avec le texte, puisque la reine y est définie comme une « noiraude » (« tawny front »).
L’année suivante, dans le même rôle, Chantal Jean-Pierre (Cincinnati Shakespeare Company, 2016) a largement convaincu le public par la prestance et l’élégance de son interprétation.
Si la série documentaire proposée par Netflix dénote par rapport à ces interprétations fictionnelles, c’est parce qu’elle diffuse un message pour le moins discutable dans un format qui se veut pourtant éducatif.
Dans la bande-annonce, une première intervenante rappelle très justement que Cléopâtre était « une souveraine ptolémaïque » et que « le tout premier Ptolémée était un général d’Alexandre le Grand ». On en déduit que Cléopâtre était, en partie au moins, d’origine gréco-macédonienne et européenne. C’est d’ailleurs la seule certitude que nous ayons sur ses origines.
Puis, une autre intervenante affirme : « Il est possible qu’elle ait été Égyptienne ». Il est vrai que sa mère et ses grands-mères auraient pu être des concubines égyptiennes des derniers Ptolémée. Mais Cléopâtre elle-même n’en dit rien dans les textes officiels. Elle n’évoque que son père, le roi Ptolémée XII Néos Dionysos, et se définit elle-même comme théa philopator, c’est-à-dire « déesse qui aime son père ».
Une troisième intervenante raconte enfin : « Ma grand-mère me disait : Je me fiche de ce qu’ils t’ont dit à l’école, Cléopâtre était noire. ».
C’est là que le documentaire prend une tournure particulièrement douteuse d’un point de vue scientifique, et charrie des accusations qui ne semblent pas fondées. Quel est l’intérêt de cette intervention, sinon de suggérer que, non seulement Cléopâtre aurait été réellement noire, mais aussi que sa couleur de peau aurait été délibérément blanchie par les mensonges répétés de générations d’enseignantes et enseignants ?
Cléopâtre prise au piège
En réalité, la figure de la reine est prise au piège depuis longtemps dans des débats entre « eurocentristes » et « afrocentristes ». La chercheuse Ella Shohat fait état en 2003 de controverses aussi virulentes que vaines sur la couleur de la peau de la reine et sur son type « racial ».
Cléopâtre était-elle blanche, noire ou métisse ? De telles questions renvoient moins à l’époque de Cléopâtre, multiculturelle et syncrétique, qu’aux fantasmes racistes des XIXe et XXe siècles. Est-il pertinent d’essayer de qualifier d’Européen ou d’Africain la forme du nez ou les lèvres de la reine à partir de ses représentations ? Ce type de questionnement paraît extrêmement douteux. L’eurocentrisme et l’afrocentrisme ont en commun une même logique ségrégationniste, ignorant la diversité ethnique propre à l’époque et à la région où vécut la Cléopâtre historique.
On ne voit pas pourquoi la population de la vallée du Nil, il y a 2000 ans, aurait été uniformément noire, c’est-à-dire fondamentalement différente de ce qu’elle est encore aujourd’hui : diverse et métissée.
RépondreSupprimerÉgypte et stars de la chanson
L’association entre Égypte ancienne et africanité a aussi conduit certaines stars de la chanson à s’emparer de thèmes égyptiens. La chanteuse afro-américaine Rihanna exhibe l’Isis ailée dont elle est tatouée sous la poitrine. Elle monte sur scène vêtue en Cléopâtre et chante, micro en main, assise sur un trône doré, au cours de sa « Cleopatra Performance » (2012).
Il s’agit là d’une réappropriation « africaniste » de l’Égypte ancienne. Par la même occasion, Rihanna, célébrité planétaire des années 2010, contribue à parsemer de thèmes égyptiens cette culture mondialisée, produite en Amérique, qui se diffuse ensuite dans le reste du monde.
Toute cette actualité du mythe traduit l’extraordinaire popularité du personnage de la dernière reine d’Égypte, bien que de manière superficielle, auprès d’un public jeune et adolescent. Cléopâtre se prête très bien à la mise en scène d’une société mixte que le personnage historique n’aurait sans doute pas reniée.
*
Christian-Georges Schwentzel est l’auteur de « Cléopâtre », éditions PUF, collection « Biographies ».
Christian-Georges Schwentzel, Professeur d’histoire ancienne, Université de Lorraine
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
https://www.contrepoints.org/2023/05/01/455330-une-cleopatre-noire-sur-netflix-est-ce-reecrire-lhistoire
Pourquoi tout ces désagréments qui perdurent depuis toujours ? La dictature n'est pas née d'hier, elle a inventé le racisme et l'a répandu grâce aux merdias qui sont à ses bottes.
SupprimerPourquoi ne pas expliquer une bonne fois pour toutes la vérité ?
Notre planète (masse ferrique incandescente) était comme un petit soleil dans l'univers comme l'étaient la lune, mars et les autres. Puis un jour dans l'espace glacial arriva la bonne grosse boule de glace qui frappa l'étoile Terre. La glace fondit et s'évapora jusqu'au limites chaleur émise et froid spatial. Puis revint en pluies, neiges et grêle, puis se ré-évapora, etc, etc jusqu'à ce que le magma accepta cet hôte qui forma la terre.
Grâce au soleil la glace fondait en premier sous l'équateur. C'est là où sur terre apparue en premier la vie. Les animaux comme les êtres humains peu à peu gagnèrent les zones tropicales, puis s'éloignèrent encore vers les pôles.
Au départ, ces humains nus étaient bronzés puis, peu à peu, s'éloignant des zones chaudes ils perdirent cette coloration jusqu'à être clairs, voire très clairs.
Mais la terre n'était que d'un seul côté et connu les premiers tremblements qui la sépara en continents qui s'éloignèrent au fil des millénaires.
Mais des livres de merde parlèrent, exigèrent que la vie commença ailleurs que sous l'équateur !! alors que nous savons toutes et tous qu'en glace il n'y a point de vie.
"Falsification de l'histoire" : l'Égypte devient balistique sur Netflix à propos de la course de Cléopâtre
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
DIMANCHE 30 AVRIL 2023 - 23:00
Selon le ministère égyptien des Antiquités, un documentaire dramatique en quatre parties produit par Netflix a fait une grave erreur concernant la race de l'un des pharaons égyptiens. Il semble que le « capital éveillé » déforme l'histoire.
"Queen Cleopatra", sorti le 10 mai, a l'acteur noir Adele James présenté comme le leader légendaire. La décision de Jada Pinkett Smith, la productrice et narratrice de la série, a exaspéré Mostafa Waziri, chef du Conseil suprême des antiquités, qui a déclaré : dépeindre Cléopâtre comme noire est « une falsification de l'histoire égyptienne ».
Waziri a déclaré que rien n'était raciste dans ses commentaires, qui étaient entièrement motivés par "la défense de l'histoire de la reine Cléopâtre, une partie importante de l'histoire de l'Égypte dans l'Antiquité".
Les experts égyptiens insistent sur le fait que Cléopâtre avait "la peau blanche et des caractéristiques hellénistiques". Mais ne dites pas « a réveillé Netflix » ceci...
Une pétition en ligne sur Change.org intitulée Cancel Netflix's "Queen Cleopatra" compte près de 8 000 signatures. Il allègue :
"L'afrocentrisme est une pseudoscience qui pousse le programme d'un groupe à revendiquer l'histoire de l'Égypte et à en voler les vrais Égyptiens. En utilisant de faux articles et aucune preuve, ils tentent toujours de falsifier l'histoire."
"Cléopâtre est née à Alexandrie, en Égypte, sous la dynastie ptolémaïque d'origine grecque. Elle n'était PAS noire. Ce n'est en aucun cas contre les Noirs, et c'est simplement un signal d'alarme pour préserver l'histoire et l'intégrité des Égyptiens et des Grecs. ."
"Le spectacle est clairement fait pour compléter le mouvement afrocentrique, qui prétend être le propriétaire de la civilisation égyptienne antique, et pour consolider ce que le mouvement promeut. L'Égypte n'a jamais été noire et elle n'a jamais été blanche, l'Égypte n'est que l'Égypte. Il y a beaucoup grandes civilisations africaines/noires, mais l'Égypte n'était/n'est PAS l'une d'entre elles. Signez la pétition pour arrêter la falsification de l'histoire !"
Pendant ce temps, l'Égypte a critiqué le contenu de Netflix. Il a récemment demandé à la plate-forme de streaming en ligne de supprimer les contenus contraires à ses "valeurs sociétales", telles que les émissions de télévision produites en Occident mettant en scène des personnages gays et lesbiens à l'écran.
Ainsi, de l'avis de l'Égypte, réveillé Netflix déforme l'histoire.
https://www.zerohedge.com/markets/falsification-history-egypt-goes-ballistic-netflix-over-cleopatras-race
L'état de la "démocratie" dans le monde
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
DIMANCHE 30 AVRIL 2023 - 03:30
Selon l'Economist Intelligence Unit (EIU), seuls 8 % de la population mondiale vivent dans une démocratie pleine et fonctionnelle.
Pendant ce temps, 37 % supplémentaires de la population vivent dans une sorte de «démocratie imparfaite», tandis que 55 % du monde ne vit pas du tout dans la démocratie, selon le dernier rapport sur l'indice de démocratie de l'EIU.
Comme le détaillent Avery Koop et Joyce Mas de Visual Capitalist ci-dessous, des événements tels que la guerre en Ukraine et les mesures COVID-19 restrictives et durables ont entraîné de nombreuses baisses des scores de démocratie des pays ces dernières années. Depuis que le rapport source a commencé à suivre les scores en 2006, la moyenne mondiale est passée de 5,52 à 5,29.
- voir carte sur site - (La Suisse - SEUL pays au monde à être en Démocratie... n'est même pas citée !!)
La Méthodologie
L'EIU mesure la démocratie en évaluant 60 indicateurs dans cinq catégories clés :
Processus électoral et pluralisme
Culture politique
Participation politique
Fonctionnement du gouvernement
Libertés civiles
Chaque catégorie a un classement de 0 à 10 en fonction de la performance des indicateurs, et le score global de la démocratie est une moyenne de chacune des cinq catégories. Par exemple, voici un aperçu de la note des États-Unis sur 10 dans chacune des catégories générales en 2022 :
- voir carte sur site -
Ce score définit les États-Unis comme une démocratie imparfaite et les classe au 30e rang mondial, en baisse de quatre places par rapport au classement de l'année dernière.
Dans ce cas, "imparfait" signifie simplement qu'il y a des problèmes, allant d'une mauvaise culture politique à des problèmes de gouvernance, mais les démocraties imparfaites sont toujours considérées comme ayant des élections libres et équitables, ainsi que des libertés civiles.
Les démocraties du monde par région
Ci-dessous, nous cartographions l'état de la démocratie dans diverses régions du monde.
Les Amériques
- voir carte sur site -
L'un des pays les plus performants d'une année sur l'autre a été le Chili, dont le score a augmenté de près de 0,3. Le pays est sorti de la catégorie de la démocratie imparfaite l'année dernière, en grande partie à cause du passage à la réforme constitutionnelle aux côtés du président Gabriel Boric se déplaçant vers le centre politique, réduisant la polarisation.
Seuls trois autres pays des Amériques sont également considérés comme des démocraties à part entière : le Costa Rica, le Canada et l'Uruguay, ce dernier étant n° 1 au niveau régional.
D'un autre côté, certains des pays les moins performants au monde d'une année sur l'autre se situent spécifiquement en Amérique latine, à savoir : El Salvador et Haïti. Une grande partie des faibles scores de la région sont associés à des taux de criminalité élevés et à une gouvernance corrompue.
Afrique
RépondreSupprimer- voir carte sur site -
La seule démocratie complète en Afrique est la petite nation insulaire de Maurice. Dans l'ensemble, l'Afrique est l'une des régions les moins bien notées avec seulement cinq des 54 pays du continent classés comme un type de démocratie.
Le score de la Tunisie a considérablement diminué en 2022. Le président Kais Saied a dissous le parlement au début de l'année et a pris le contrôle du conseil électoral, se déplaçant lentement vers un pouvoir centralisé. Et bien qu'il y ait eu des critiques, beaucoup ont depuis été arrêtés, les rétrogradant aux yeux de l'EIU d'une démocratie imparfaite à un régime hybride.
L'Europe
- voir carte sur site -
L'Espagne et la France ont retrouvé le statut de démocraties à part entière en 2022, améliorant principalement les libertés civiles et le fonctionnement des catégories gouvernementales grâce à l'assouplissement des restrictions liées au COVID-19. Cependant, les deux pays sont confrontés à une polarisation politique ; en Espagne, cela est largement illustré dans les attitudes entourant le mouvement séparatiste catalan.
Certains des régimes les moins bien notés de la région se trouvent en Russie et en Biélorussie. La guerre de la Russie en Ukraine a violé le droit international, ainsi que la souveraineté d'un autre pays, décimant son score de 0,96 dans l'indice. La Biélorussie s'est continuellement alliée à la Russie, permettant aux troupes - et probablement aux missiles - d'entrer en Ukraine depuis ses frontières.
Océanie et Asie de l'Est
- voir carte sur site -
Dans cette région, les niveaux de démocratie ont été gravement touchés par la pandémie de COVID-19. Hong Kong n'a supprimé les politiques restrictives telles que les mandats de masque qu'au début de 2023. En revanche, la Thaïlande a levé ces restrictions un an auparavant, offrant plus de liberté individuelle, selon le rapport.
Le score assez élevé de la Malaisie de 7,3 pourrait faire l'objet d'un examen minutieux, car l'ancien Premier ministre, Muhyiddin Yassin, qui était en poste pendant COVID-19, fait actuellement face à des accusations de corruption pour blanchiment d'argent des fonds du plan de relance COVID-19.
Asie centrale et Moyen-Orient
Enfin, au Moyen-Orient et en Asie centrale, il n'y a pas du tout de démocraties complètes. Le pays le moins bien noté au monde est l'Afghanistan avec seulement 0,32.
Israël, la seule démocratie de toute sorte de la région, a en fait perdu six places dans le classement mondial par rapport à l'année précédente. Sa catégorie la moins bien notée en 2022 était celle des libertés civiles. Cette année, le pays est à l'honneur en raison de ses réformes judiciaires proposées par le parti nationaliste au pouvoir, et la réponse civile a été forte. Les manifestations de masse se poursuivent dans tout le pays.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/geopolitical/state-democracy-around-world
La Démocratie c'est: Par le Peuple, Pour le Peuple.
SupprimerSeule la Suisse est en Démocratie où ce sont les suisses qui proposent eux-mêmes leurs lois et votent eux-mêmes leurs lois.
Les autres pays (monarchies, républiques ou empires) sont des dictatures. LE PEUPLE DOIT FERMER SA GUEULE ! SEULS les tuteurs sont assujettis à proposer LEURS lois perso et voter LEURS lois perso ! La mise sous tutelle s'appelle la dictature.
Le monde à venir de la fausserie en ligne
RépondreSupprimerPar Tom Woods
1er mai 2023
De la lettre Tom Woods:
Essayez ce monde pour la taille:
Des images terrifiantes d'atrocités commencent à venir de Country X. Country X a massacré des gens de nationalité Y. Nous avons toutes sortes de photographies, de clips vidéo, différents angles de caméra, etc.
Tout est tellement horrible que le pays y décide de déclarer la guerre au pays X.
Et encore:
Le tout est faux.
Les séquences vidéo, les photographies, tout cela, sont un simple fantôme généré par l'IA.
Serons-nous en mesure de faire confiance à tout ce qui nous arrive en ligne, ou même dans la vidéo et audio, lorsque l'IA peut imiter non seulement nos voix mais aussi nos manières et autres idiosyncraties?
Ce monde arrive et beaucoup plus rapide que nous ne le pensons.
Et pourtant, il y a des avantages évidents - des avantages assez extraordinaires, si nous sommes honnêtes - de l'IA.
Par exemple, après être retourné de mon voyage de février en Espagne, j'ai ouvert Chatgpt et lui ai décrit certaines situations qui s'étaient produites et ce que j'avais dit en réponse en espagnol. Je sais que j'avais été compris, mais je voulais être sûr que mon espagnol avait été parfait, et je voulais aussi évaluer Chatgpt comme un outil potentiel dans l'apprentissage en langue étrangère.
Dans chaque cas, Chatgpt m'a dit que mon espagnol avait été correct, mais a également offert des améliorations très subtiles. Il m'a dit, par exemple, que, dans un cas, j'avais utilisé un verbe plus formel que les gens qui l'utilisent normalement dans la conversation parlée.
Je peux maintenant obtenir ce niveau d'instructions et de conseils individuels à tout moment du jour ou de la nuit.
Mon brillant ami Steve Patterson a dit qu'il serait possible avant que nous le sachions pour parler des documentaires. Vous et moi n'avons pas l'argent ou les compétences ou le temps nécessaire pour faire des documentaires - mais que se passe-t-il si nous pouvions simplement décrire ce que nous voulons voir, et c'est créé pour nous?
Il y a tellement de considérations ici. Qu'en est-il des pertes d'emploi? Y a-t-il des problèmes de confidentialité? L'IA pourrait-elle en fait détruire l'humanité, car une poignée de personnes avertissent vraiment?
Le sujet me fascine et l'un des avantages d'avoir un podcast est que vous pouvez parler de choses qui vous fascinent.
Ce génie ne revient pas à l'intérieur de la lampe, mon ami, nous devons donc comprendre ce qui arrive.
J'espère que vous apprécierez ma discussion sur l'épisode n ° 2324 du Tom Woods Show:
https://tomwoods.com/ep-2324-artificial-intelligence-promis-and-perills/
https://www.lewrockwell.com/2023/05/thomas-woods/the-coming-world-of-online-fakery/
La liberté d'expression ? "D'abord, ils viennent pour ... avant qu'ils ne viennent pour vous."
RépondreSupprimerDe Ken Meyercord
Recherche mondiale,
28 avril 2023
Lundi dernier, j'ai assisté à un événement au cours duquel la directrice du renseignement national, Avril Haines , a parlé de « l'autoritarisme numérique : une menace croissante ».[1] Tout en déplorant les atteintes à la liberté de la presse par des régimes « autoritaires » comme celui de la Russie, Mme Haines nous a rappelé à quel point nous sommes chanceux de vivre dans un pays où nos institutions démocratiques empêchent le gouvernement d'agir de manière aussi autoritaire (Avec tout le la censure en cours dans ce pays - de la persécution des journalistes d'investigation non conformes comme Julian Assange à la limitation de notre accès à des points de vue alternatifs en interdisant, par exemple, la chaîne de télévision russe RT de nos ondes,[2] vous ne pouvez pas vous empêcher de ressentir Mme . Haines a besoin de sortir plus).
Ironiquement et contradictoirement, le directeur Haines a pris la parole le jour même où nous avons appris que le commentateur de Fox News, Tucker Carlson, avait été largué par son employeur. Différentes explications ont été proposées pour expliquer pourquoi Carlson a perdu son emploi, mais j'ai toujours été étonné que Carlson puisse dire des choses aussi critiques sur notre politique étrangère et fournir une plate-forme à d'autres critiques que vous ne verriez jamais sur CNN (comme l'ex-congressistes Tulsi Gabbardi , le collaborateur d'Edward Snowden Glen Greenwald et Anya Parampil de The Grey Zone) sans être annulé par le Deep State.[3] J'ai pensé que ses jours étaient comptés bien qu'il soit le commentateur le plus populaire de Fox News , et, bien sûr, ils l'étaient.
L'un des derniers invités que Carlson avait dans son émission était Matt Taibbi , le journaliste à qui Elon Musk a donné un paquet d'e-mails internes qu'il a découverts suite à son achat de Twitter. Sur cette base, Taibbi a utilisé la plateforme de Musk pour faire connaître ce que les e-mails ont révélé ; à savoir que des agents d'agences gouvernementales américaines, y compris le FBI, s'étaient entendus avec des dirigeants de Twitter pour contrecarrer la candidature à la réélection de Donald Trump en 2020.[4] Sans surprise, Taibbi est devenu un homme marqué, faisant soudainement l'objet d'un audit de l'IRS et menacé de prison, comme il l'a révélé dans l' émission de Carlson . Avec une fausse perplexité, Tucker a demandé pourquoi aucun défenseur autoproclamé de la liberté de la presse n'était venu à la défense de Taibbi.
*
Remarques
[1] L'événement était organisé par le Carnegie Institute for International Peace, qui, pour une organisation portant un tel nom, fournit une plate-forme à un nombre inconvenant d'apparatchiks travaillant pour "le plus grand pourvoyeur de violence au monde aujourd'hui" ( MLK ).
[2] Craignant de subir le même sort que RT, la chaîne gouvernementale chinoise CGTN s'est montrée aussi patriotique que CNN en encourageant la partie américaine dans le conflit ukrainien, ses correspondants faisant défiler devant leurs caméras un flot constant de réfugiés ukrainiens et souvent citant l'Institut pour l'étude de la guerre, farouchement belliqueux, sur les atrocités russes revendiquées. Si ce n'était pas si triste et décevant, ce serait comique.
[3] Grâce à la technologie DVR, j'enregistrais l'émission de Carlson, puis j'avançais rapidement sur les segments qui ne m'intéressaient pas (Biden-bashing, chaos à la frontière, LBGTQXYZ-phobie, etc.) et restreignais mon visionnage aux étrangers articles liés à la politique, sur lesquels je pensais qu'il avait fait un aussi bon travail que la plupart des sites anti-guerre - ou mieux, tout en atteignant un public de la taille dont les sites alternatifs ne pouvaient que rêver.
RépondreSupprimer[4] Antony Blinken, alors haut conseiller de la campagne Biden, aujourd'hui secrétaire d'État, était l' un des crétins du gouvernement qui faisait pression sur Twitter . Vous ne voudrez pas manquer la publication par Reporters sans frontières de leur classement mondial annuel de la liberté de la presse le 3 mai , un événement organisé par le Washington Post — cet obscurcisseur irrépressible de toute lumière éclairant notre démocratie — qui met en vedette le secrétaire Blinken (regardez avec impatience que Blinken avoue son passé mouvementé… PAS).
https://www.globalresearch.ca/free-speech-first-they-come-before-they-come-you/5817332
Une petite leçon d’histoire sur les véritables fondations des USA ou la genèse des miroirs déformants.
RépondreSupprimerPar Oleg Nesterenko
Mondialisation.ca,
27 avril 2023
L’histoire émouvante et touchante de la fondation des États-Unis d’Amérique qui a nourri des générations de patriotes américains et s’est exportée dans le monde entier en tant qu’exemple à suivre, n’est rien d’autre que la déformation la plus grossière et hypocrite des réalités, beaucoup moins colorées et, encore moins, adaptées pour servir d’inspiration.
Il y a tant à dire sur l’histoire des origines de ce formidable pays, mais sur cette page je me limiterai qu’à commenter le début du deuxième paragraphe de la déclaration d’indépendance des États-Unis du 4 juillet 1776, écrite par Thomas Jefferson, l’inspirateur de la démocratie américaine, le personnage d’une profonde humanité, l’une des figures les plus illustres et attachantes de la révolution américaine, l’homme de lumière et de progrès :
« We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness »
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont nés égaux; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »
Le petit bémol c’est que « l’histoire » américaine oublie d’ajouter le fait que Thomas Jefferson, personnage d’une profonde humanité, figure des lumières et du progrès, n’était personne d’autre qu’un ESCLAVAGISTE SANGUINAIRE.
L’air de rien, l’auteur des lignes de la déclaration de 1776 « tous les hommes sont nés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur », 8 ans après les avoir écrits – non pas 8 jours ou semaines, mais 8 ans après – avait toujours en sa possession… 200 esclaves.
Par conséquent, Thomas Jefferson devait être tout à fait certain que le meilleur endroit et la meilleure qualité pour les Noirs sur le chemin de la liberté et de la recherche du bonheur étaient sa plantation en Virginie et la qualité d’esclave.
Mais, les deux cents unités de sa propriété – de vrais ingrats – considéraient obstinément les magnifiques conditions de leur séjour dans les possessions de ce merveilleux personnage d’une profonde humanité si terribles qu’elles ne faisaient que s’enfuir. Chaque dixième de ses esclaves a pu s’échapper définitivement de l’enfer sur terre de Thomas Jefferson sans être attrapé et torturé avant de retourner au travail de la « recherche du bonheur ». Les autres n’ont pas eu cette chance.
Je vous laisse l’appréciation du degré de la dégénérescence morale de cet individu qui milite farouchement au Congrès des États-Unis d’Amérique en faveur de l’abolition de l’esclavage et, en même temps, « oublie » qu’il est lui-même un grand esclavagiste.
La réalité prosaïque est dans le fait qu’au moment de l’indépendance de la Grande-Bretagne, il y avait environ 9 millions de personnes vivant aux États-Unis, dont les blancs n’étaient qu’une petite minorité par rapport à la population amérindienne et aux esclaves noirs.
La déclaration d’indépendance américaine non seulement ne concernait nullement les amérindiens ou les esclaves – ils n’étaient pas considérés comme appartenant à la race humaine – mais ne concernait pas non plus ni les femmes, ni même les hommes blancs d’origine sociale modeste.
RépondreSupprimerLes véritables bénéficiaires ou, plus exactement, profiteurs d’indépendance des colonies américaines vis-à-vis de la couronne britannique n’ont été qu’environ 50.000 blancs riches de sexe masculin. Soit, moins de 1 % de la population et qui a inventé toute cette histoire d’indépendance avec un objectif précis : faire croître leur enrichissement personnel.
C’est à cette période qu’il faut attribuer les origines de « l’État profond » américain.
Revenant à monsieur Thomas Jefferson, il faut, néanmoins, lui rendre son dû : c’était un homme de grand progrès, puisqu’il ne considérait plus les esclaves noirs comme des singes, mais juste comme des sous-hommes.
Il reconnaissait que les noirs sont quand même dotés d’une âme et qu’ils appartiennent au genre humain. C’est juste que leurs capacités dans les domaines scientifiques, leurs capacités cognitives à l’expression des sentiments et de la foi religieuse sont primitives et ne peuvent être comparées à celle des hommes blancs. A ce sujet, Jefferson a laissé ses écrits au profit de la postérité pour éclairer.
C’est bien ce merveilleux personnage qui est l’un des principaux héros du peuple américain, dont chaque représentant porte fièrement le portrait de ce dernier dans son portefeuille.
Et, pour évoquer des larmes émouvantes de fierté chez la postérité reconnaissante, la maison dans laquelle Jefferson est née, est dessinée au verso du billet de deux dollars : la maison de sa plantation esclavagiste de Monticello.
Postscriptum :
Sur cette page, j’ai juste commenté le début du deuxième paragraphe de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, sans me permettre le luxe de demander aux représentants de la nation américaine à lire le début du tout premier paragraphe de la déclaration du point de vue des habitants de la Crimée et du Donbass qui ne souhaitent plus faire partie de l’Ukraine :
«When in the Course of human events, it becomes necessary for one people to dissolve the political bands which have connected them with another, and to assume among the powers of the earth, the separate and equal station to which the Laws of Nature and of Nature’s God entitle them …»
RépondreSupprimer« Lorsque, dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit … ».
L’arbre pourri à partir des racines. L’histoire, si elle est oubliée et déformée, conduit inévitablement à la suprématie du royaume des miroirs déformants.
https://www.mondialisation.ca/une-petite-lecon-dhistoire-sur-les-veritables-fondations-des-usa-ou-la-genese-des-miroirs-deformants/5677363
Rappel qu'un très grand nombre d'esclaves européens ont été débarqués en Amérique aux côtés des bronzés d'Afrique où existait l'esclavage depuis toujours. (En Martinique il y avait plus d'esclaves 'blancs' que d'esclaves 'noirs' !).
SupprimerLes dictateurs de l'époque n'ont fait que transférer la dictature européenne de l'autre côté de l'Atlantique ! AUCUN chef d’État n'a proposé la Démocratie ! AUCUN !
Regardez bien 2024 ... AUCUN candidat ne propose de supprimer la dictature et d'instaurer la Démocratie en Amérique ! AUCUN !
Commentaire de votre serviteur. Je sais très bien qu’on va me taxer de pro-Poutine mais ce conflit ukrainien est en réalité une guerre civile provoquée par les Etats-Unis soutenant un régime politique tout simplement exécrable, corrompu, nazi, raciste, génocidaire, qui rappelle les années les plus sombres du milieu du vingtième siècle. La question que l’on peut se poser, indépendamment de tout jugement, et la suivante : les Américains ne sont-ils pas depuis la défaite de l’Allemagne hitlérienne des sympathisants du nazisme en ayant protégé des milliers de dignitaires allemands « exfiltrés » quelques jours avant la fin du conflit ? Le fameux procès de Nuremberg mit en scène des personnalités secondaires, les plus dignes de servir les USA n’ont jamais été accusés des pires crimes commis contre l’humanité par le régime hitlérien. Il se passe aujourd’hui et depuis 2014 avec les encouragements de Victoria Nuland et le soutien financier massif de la Maison-Blanche des exactions immondes perpétrées par un régime ukrainien arborant des insignes nazis. Et cette situation n’a pas l’air de déranger l’intelligentzia américaine « bon chic-bon genre » qui soutient de facto ce régime corrompu. Plus de 30 % des riches terres arables ukrainiennes appartiennent à des fonds américains, est-ce là la motivation de l’administration américaine ? Défendre les intérêts financiers américains dans le plus pur mépris de la population ! Si tel est le cas les USA ont vraiment atteint un stade de décadence morale inquiétant car ils sont prêts à toutes sortes d’excès dans le même registre de la négation de la nature humaine … J’attends avec une certaine impatience la défaite des ukro-nazis et des forces des pays de l’OTAN, cela constituera une grande satisfaction pour votre serviteur ouvrant le monde entier à une ère nouvelle pour la liberté et la vraie démocratie dans tous les pays du monde.
RépondreSupprimerNote. Faina Savenkova est une jeune ukrainienne russophone vivant dans le Donbass. Elle a écrit au Président Biden ainsi qu’au président français pour leur demander de ne plus livrer d’armes aux ukronazis qui utilisent ces armes pour massacrer sans discernement les civils qui ont la malchance de parler le russe et d’être des chrétiens orthodoxes considérés comme des sous-hommes par les pratiquants de la religion uniate ukrainophones. Cette jeune fille n’a connu que la guerre et les persécutions …
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/05/01/bonjour-m-carlson/
Un autre tir
RépondreSupprimerPar Tom Woods
29 avril 2023
Extrait de la lettre de Tom Woods :
Il y a eu un licenciement moins connu d'un individu beaucoup moins connu que Tucker Carlson, et j'y reviendrai dans un instant. Et celui-ci en dit également long.
Tout d'abord, au cas où vous l'auriez manqué, hier soir, Tucker a publié une vidéo, juste au moment où sa diffusion normale aurait eu lieu, dans laquelle il a déclaré ce qui suit :
Bonne soirée. C'est Tucker Carlson.
L'une des premières choses que vous réalisez lorsque vous sortez du bruit pendant quelques jours, c'est combien de gens vraiment gentils il y a dans ce pays, des gens gentils et décents, des gens qui se soucient vraiment de ce qui est vrai. Et un tas de gens hilarants aussi. Beaucoup de ceux-là. Ça doit être la majorité de la population même maintenant.
Alors c'est encourageant. L'autre chose que vous remarquez lorsque vous prenez un peu de temps libre, c'est à quel point la plupart des débats que vous voyez à la télévision sont incroyablement stupides. Ils sont complètement hors de propos. Ils ne signifient rien. Dans cinq ans, nous ne nous souviendrons même plus que nous les avions. Faites-moi confiance, en tant que personne qui a participé.
Et pourtant, en même temps, et c'est ce qui est étonnant, les sujets indéniablement importants, ceux qui définiront notre avenir, ne font pratiquement l'objet d'aucune discussion. Guerre, libertés civiles, science émergente, changement démographique, pouvoir des entreprises, ressources naturelles.
À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un débat légitime sur l'une de ces questions ? Ça fait longtemps.
De tels débats ne sont pas autorisés dans les médias américains. Les partis politiques et leurs donateurs sont parvenus à un consensus sur ce qui leur profite, et ils s'entendent activement pour mettre fin à toute conversation à ce sujet.
Soudain, les États-Unis ressemblent beaucoup à un État à parti unique. C'est une réalisation déprimante, mais ce n'est pas permanent. Nos orthodoxies actuelles ne dureront pas. Ils sont en état de mort cérébrale. Personne ne les croit vraiment. La vie de presque personne n'en est améliorée.
Ce moment est trop ridicule en soi pour continuer, et il ne le sera donc pas. Les responsables le savent. C'est pourquoi ils sont hystériques et agressifs. Ils ont peur. Ils ont renoncé à la persuasion. Ils recourent à la force.
Mais cela ne fonctionnera pas. Quand les gens honnêtes disent ce qui est vrai, calmement et sans gêne, ils deviennent puissants. En même temps, les menteurs qui ont essayé de les faire taire rétrécissent et ils s'affaiblissent. C'est la loi d'airain de l'univers. Les choses vraies prévalent.
Où pouvez-vous encore trouver des Américains qui disent des choses vraies ? Il ne reste plus beaucoup de places, mais il y en a. Et ça suffit. Tant que vous pouvez entendre les mots, il y a de l'espoir. À bientôt.
C'est assez proche de ce que je dirais à l'Amérique si j'avais leur attention pendant deux minutes.
Nous ne débattons pas des choses importantes. Les grandes choses sont déjà décidées pour nous. Les têtes parlantes à la télévision font semblant d'être en désaccord les unes avec les autres, mais elles débattent généralement de futilités en marge des problèmes réels.
L'Ukraine est un excellent exemple. Bonne chance pour trouver un débat sur ce sujet !
La CIA, l'armée américaine, les têtes pensantes d'Hollywood, la classe politique, les faiseurs d'opinion officiels, les PDG d'entreprises, etc. - ils ont tous les mêmes opinions, et il ne leur viendrait même pas à l'esprit de favoriser le débat, ou que leur les opinions sont discutables en premier lieu.
Ce sont des gens qui peuvent avoir des conversations entières sur les crises financières et les bulles sans mentionner une seule fois le rôle de la banque centrale.
Quelqu'un comme ça n'est pas chargé d'informer le public américain. Quelqu'un comme ça essaie de tromper le public, dans l'intérêt des riches et des puissants.
Les personnes très influençables, ou mentalement lentes, ou désespérées d'être dans le groupe, adopteront sans réfléchir tout ce qui leur est présenté par ces élites.
RépondreSupprimerMais nous sommes nombreux à regarder plutôt l'establishment américain et à dire : ce sont des gens peu impressionnants et ignorants dont les opinions ne valent rien et dont le bilan est une blague.
Nous sommes suffisamment nombreux pour que quelque chose se produise. Certes, la suppression de nos voix ne peut durer que bien plus longtemps.
Et cela m'amène à l'autre tir.
Après 37 ans, Ted Galen Carpenter, l'une des seules personnes qui valaient beaucoup à l'Institut Cato, a été soudainement licencié.
Rapports de charpentier :
«Après 37 ans, mon rôle de chercheur à l'Institut Cato a pris fin. Nous ne nous sommes pas quittés en bons termes. J'ai découvert à la dure que critiquer le gouvernement ukrainien ou le soutien de Washington à ce gouvernement peut s'avérer fatal à sa carrière.
Le plus malheureux.
Mais : nous sommes beaucoup trop nombreux à être d'accord avec ces voix silencieuses pour que ces voix disparaissent complètement. Je soupçonne plutôt qu'ils reviendront avec une vengeance.
Quelques notes rapides et je vous souhaite une bonne nuit:
(1) Si vous souhaitez assister à l'événement Propriété, civilisation et culture de l'Institut Mises à Reno le mois prochain, mes lecteurs peuvent bénéficier d'une réduction de 10 $ sur les frais d'inscription en utilisant le code Woods23 sur ce lien :
https://www.mises.org/woodsreno
Si vous êtes un auditeur de soutien de l'émission Tom Woods, vous pouvez retirer 15 $.
(2) Vous trouverez un groupe exceptionnel de voix dissidentes intelligentes au sein du Tom Woods Show Elite, mon groupe privé. Nous ne sommes pas sur Facebook parce que nous croyons que les gens devraient être autorisés à avoir des discussions sans entraves. Je vous serais reconnaissant si vous me rejoigniez là-bas, et je sais que vous allez adorer:
https://www.SupportingListeners.com
(3) Et enfin, un joyeux anniversaire à ma mère, dont j'apprécie profondément les sacrifices pour moi au fil des ans.
https://www.lewrockwell.com/2023/04/thomas-woods/another-firing/
PARKINSON: Michael J. Fox sur sa maladie: «Je n’atteindrai pas l’âge de 80 ans»
RépondreSupprimerLa star de «Retour vers le futur» (Marty McFly en 1985) a fait des confidences déchirantes dans une interview accordée à l’émission «CBS Sunday Morning».
1 mai 2023, 06:44
par L. F.
«Je ne vais pas mentir. Ça devient dur, ça devient très dur», a déclaré Michael J. Fox au sujet de son état de santé.
Un matin de 1991, Michael J. Fox s’est réveillé avec un petit doigt qui faisait des frémissements involontaires. C’était le premier signe de la maladie de Parkinson chez la star de la trilogie «Retour vers le futur», qui a continué à tourner jusqu’à sa retraite, prise en 2020. Depuis son diagnostic, le Canadien est devenu un formidable exemple pour des millions de personnes atteintes du même mal.
Son histoire, l’acteur de 61 ans la raconte dans «STILL: A Michael J. Fox Movie», un documentaire de Davis Guggenheim disponible le 12 mai prochain sur Apple TV+. À cette occasion, il a accordé une interview à l’émission «CBS Sunday Morning», dont un extrait a été dévoilé.
Sur son état de santé, Michael J. Fox a déclaré: «Je ne vais pas mentir. Ça devient dur, ça devient très dur. C’est de plus en plus difficile. Chaque jour, c’est de plus en plus difficile. Mais c’est comme ça.» Sur son avenir, sa réponse est déchirante: «On ne meurt pas de la maladie de Parkinson. On meurt avec la maladie de Parkinson. J’ai donc réfléchi à la mortalité de cette maladie et je n’atteindrai pas l’âge de 80 ans», confie-t-il.
«J’ai commencé à me casser des trucs»
Toujours sur CBS, Michael J. Fox révèle qu’il a subi une opération de la colonne vertébrale. «J’avais une tumeur à la colonne vertébrale. Et c’était bénin, mais ça a gâché ma marche. … Et puis, j’ai commencé à me casser des trucs. J’ai cassé ce bras, j’ai cassé ce coude. Je me suis cassé le visage. Je me suis cassé la main», décrit-il. Et d’expliquer: «C’est la principale cause de décès avec la maladie de Parkinson: tomber, devoir aspirer de la nourriture et contracter une pneumonie. Toutes ces choses subtiles.»
https://www.lematin.ch/story/michael-j-fox-sur-sa-maladie-je-natteindrai-pas-lage-de-80-ans-706740327362
Les masques n'ont eu aucun effet sur les cas de COVID chez les enfants : étude
RépondreSupprimerINFORMATIONS DE SANTÉ PUBLIQUE
Naveen Athrappully
28 avril 2023
L'imposition de masques obligatoires chez les écoliers pendant la pandémie n'a pas affecté l'incidence de l'infection au COVID-19, selon des recherches menées en Finlande.
L'étude, publiée dans la revue BMC Public Health le 21 avril, a été menée dans trois villes finlandaises : Helsinki, Turku et Tampere. Ces villes avaient des incidences de base similaires de COVID-19 entre août et septembre 2021. À l'époque, le gouvernement fédéral avait recommandé d'utiliser des masques dans les écoles pour les enfants âgés de 12 ans et plus. À Helsinki et à Tampere, la recommandation nationale a été imposée sous forme de mandats dans les écoles, tandis qu'à Turku, le mandat a été imposé aux enfants âgés de 10 ans et plus.
L'équipe de recherche a examiné les effets des masques sur deux groupes d'enfants, ceux entre sept et neuf ans et ceux entre 10 et 12 ans. Alors que les sept à 10 ans n'étaient pas soumis à des mandats de masque, les 10 à 12 ans avaient porter des masques.
"Selon notre analyse, aucun effet supplémentaire n'a été obtenu en imposant des masques, sur la base de comparaisons entre les villes et entre les groupes d'âge des enfants non vaccinés (10-12 ans contre 7-9 ans)", indique l'étude.
« Les recommandations relatives aux masques faciaux dans les écoles n'ont pas réduit l'incidence du COVID-19 chez les 10-12 ans en Finlande. Cela peut indiquer que les cas de COVID-19 dans les écoles reflètent simplement des infections communautaires que des épidémies scolaires. »
Masques inefficaces
L'étude finlandaise a cité des recherches espagnoles sur les mandats de masque dans les écoles qui ont révélé que le masquage n'était pas associé à une incidence ou à une transmission plus faible du COVID-19. Le risque de transmission dans les écoles s'est avéré plus faible que dans les ménages.
Il a également cité une étude de fin 2022 aux États-Unis qui a révélé que les exigences de port du masque de levage étaient associées à une augmentation des cas de COVID-19 parmi les étudiants et le personnel.
"Cependant, cette étude a agrégé les données de tous les groupes d'âge, ce qui rend difficile de déterminer comment les effets des recommandations de masque pourraient varier selon l'âge", a déclaré l'étude finlandaise.
Plusieurs autres études ont également suggéré que les masques pourraient être inefficaces pour contrôler le COVID-19.
RépondreSupprimerLe 13 avril, l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a déclaré qu'elle ne pouvait pas trouver de preuves indiquant si le N95 ou des masques de qualité médicale similaires protégeaient les personnes cliniquement vulnérables contre les maladies graves.
Un examen par l'UKHSA de milliers d'études primaires sur l'efficacité des couvre-visages n'a rien trouvé sur la question de savoir si le port de respirateurs N75 ou similaires pouvait protéger les personnes ou non. Ceci est assez important étant donné que les respirateurs N95 sont considérés comme très efficaces pour filtrer les particules en suspension dans l'air.
Masque
En plus d'être inefficace, le port du masque s'avère également nocif. Une revue systématique de 2 168 études qui ont examiné les effets néfastes du port de masques pendant le COVID-19 a révélé que de nombreuses personnes souffraient de conséquences pour la santé comme des maux de tête et des démangeaisons.
Le mal de tête s'est avéré être le «symptôme le plus fréquent» parmi ceux qui portaient des masques, avec une prévalence de 62 % pour l'utilisation générale des masques. Un essoufflement a été observé chez 33 % des utilisateurs.
Alors que 17 % des porteurs de masques chirurgicaux ont ressenti des démangeaisons, ce nombre était de 51 % chez les utilisateurs de N95. La prévalence de l'acné chez les utilisateurs de masques était de 38 % et l'irritation cutanée de 36 %. Les étourdissements se sont révélés prévalents chez 5 % des sujets.
Les masques ont également interféré avec le processus d'absorption d'oxygène et de libération de dioxyde de carbone, compromettant ainsi la «compensation respiratoire». La restriction de l'absorption d'oxygène et l'entrave à la libération de dioxyde de carbone ont été identifiées comme plus importantes chez les utilisateurs de masques N95.
Une enquête en ligne menée par des chercheurs de l'Université de l'Illinois à Chicago a révélé que les personnes asthmatiques rencontraient des difficultés lorsqu'elles portaient des masques.
Alors que 84 % ont ressenti une gêne, 75 % ont déclaré avoir eu des difficultés à respirer ou un essoufflement au moins pendant un petit moment pendant qu'ils portaient le masque.
https://www.theepochtimes.com/masks-had-no-effect-on-covid-cases-among-children-study_5228347.html?utm_source=partner&utm_campaign=ZeroHedge&src_src=partner&src_cmp=ZeroHedge
😎 IL N'EXISTE PAS DE MASQUE 'ANTI VIRUS' ou 'ANTI MICROBES' !
SupprimerAlors que le corona ne mesure que 0,1 à 0,5 micron !!!
- Avec ou sans masque, nous respirons toutes & tous 200 000 virus ou microbes par minute. Les virus sont des poussières nanométriques (émises continuellement par le magma), tandis que les microbes, eux, apportent des maladies.
Car, il faut partir du principe que nous respirons toutes & tous 200 000 virus ou microbes PAR MINUTE et donc DES milliards depuis ce matin et des milliards de trains de milliards depuis notre naissance..? et NOUS NE SOMMES PAS MORTS !!
dimanche 27 décembre 2020
Intervention Dr Astrid Stuckelberger- De l'efficacité des tests PCR pour le Covid-19
Regards croisés avec Astrid Stuckelberger, docteure en santé publique qui se montre critique envers ces tests, et Manuel Schibler, médecin et virologue qui s'assure du bon usage des tests aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Audio:
3:42 Le virus n'a jamais été isolé.
5:32 (Islande) 290 mutation de ce génome (RNA)
7:50 Test PCR (12:40 Jusqu'à 25 et non 30 ou 40)
9:59 On parle de millions, de milliards de virus détectés
https://www.youtube.com/watch?v=iveKqLNYUbI
😎 Les masques disponibles ont un maillage de 3 microns alors que le corona ne mesure que 0,1 micron à 0,5 micron !
SupprimerC'est-à-dire que ces masques n'EMPÊCHENT PAS les microbes corona d'être inspirés ou expirés !
Effectivement un masque de 3 millième de millimètre ne peut obstruer des microbes de 6 à 30 fois plus petits !
* * * * *
ATTENTION-ATTENTION ! Actuellement le gouvernement français distribue des masques blancs (après les masques bleus dits 'chirurgicaux' au maillage large) avec (c'est écrit sur l'emballage): Maillage de 3 microns !
Soit l'équivalent du FFP2 avec valve d'expulsion/N95.
Or, ces masques blancs NE COMPORTENT PAS de valve d'expiration ! D'où les dangers de suffocation, 30 % d'oxygène en moins = maux de tête et pertes de mémoire irremplaçables ! De plus: ces masques refoulent le gaz carbonique que vous ré-inspirez !
Ces masques ne doivent PAS être portés !
😎 Visualisation de la taille relative des particules (comme COVID-19)
mardi 20 octobre 2020
par Tyler Durden
Dim, 18/10/2020 - 08:45
Dernièrement, les plus grandes menaces du monde ont été de taille microscopique.
De la pandémie mondiale de COVID-19 aux incendies de forêt qui ravagent la côte ouest des États-Unis, il semble que nos poumons ne puissent pas prendre une pause, ou plus exactement, un souffle.
Mais, comme le demande Carmen Ang de Visual Capitalist, quelle est la taille des particules que nous combattons actuellement? Et comment leur taille se compare-t-elle à d'autres petites molécules?
Les taches sont trop petites pour être vues
Bien que le coronavirus à l'origine du COVID-19 soit de taille relativement petite, ce n'est pas la plus petite particule virale du marché.
Le virus Zika et le bactériophage T4 - responsables d'E. Coli - ne représentent qu'une fraction de la taille, bien qu'ils n'aient pas presque fait autant de morts que le COVID-19 à ce jour.
Les particules de coronavirus sont plus petites que les globules rouges ou blancs, cependant, une seule cellule sanguine est toujours pratiquement invisible à l'œil nu. Pour l'échelle, nous avons également ajouté un seul cheveu humain en tant que référence dans la partie supérieure de la gamme de tailles.
AVEC ou SANS masque vous respirez:
SupprimerZika virus:::::::::::::::::::::::::::: 0,045 µ
T4 Bactériophage::::::::::::::::: 0,225 µ
Coronavirus:::::::::::::::::::::::: 0,1 µ à 0,5 micron
Fumée de feu de forêt::::::::::: 0,4 à 0,7 µ
Bactérie (microbe)::::::::::::::: 1 à 3 microns
Particule de poussière (PM 2.5): 2,5 microns
Les masques (FFP2 et N95 3 µ) empêchent ces nano-particules de pénétrer:
Gouttelette respiratoire:::::::::: 5 à 10 µ
Globule rouge::::::::::::::::::::::7 à 8 µ
Particule de poussière (PM 10):: 10 µ
Grain de pollen::::::::::::::::::: 15 µ
Globule blanc::::::::::::::::::::: 25 µ
VISIBLES A L'ŒIL NU:
Grain de sel:::::::::::::::::::::::: 60 µ
Sable fin de plage:::::::::::::::::90 µ
Cheveu humain::::::::::::::::::: 50 à 180 µ
À l'autre extrémité du spectre, le pollen, le sel et le sable sont nettement plus gros que les virus ou les bactéries. En raison de leur taille relative plus élevée, notre corps est généralement capable de les bloquer - une particule doit être inférieure à 10 microns avant de pouvoir être inhalée dans vos voies respiratoires.
Pour cette raison, le pollen ou le sable sont généralement piégés dans le nez et la gorge avant d'entrer dans nos poumons. Les particules plus petites, cependant, peuvent se glisser plus facilement.
Smoky Skies: Pollution atmosphérique et incendies de forêt
Bien que le virus responsable du COVID-19 soit certainement la particule la plus d'actualité à l'heure actuelle, ce n'est pas la seule tache qui pose un risque pour la santé. La pollution atmosphérique est l’une des principales causes de décès dans le monde - elle est en fait plus mortelle que le tabagisme, le paludisme ou le sida.
Les particules, qui peuvent contenir des particules de poussière, de saleté, de suie et de fumée, constituent une source majeure de pollution atmosphérique. D'une moyenne d'environ 2,5 microns, ces particules peuvent souvent pénétrer dans les poumons humains.
À juste une fraction de la taille entre 0,4-0,7 microns, la fumée des feux de forêt pose encore plus de risques pour la santé. La recherche a également lié les expositions aux feux de forêt non seulement à des problèmes respiratoires, mais aussi à des problèmes cardiovasculaires et neurologiques.
Voici une carte animée de Flowing Data, montrant comment les choses se sont réchauffées pendant la haute saison des feux de forêt entre août et septembre 2020:
- voir clip sur site -
Quelle est la principale chose à retenir de tout cela?
Il existe de nombreux types de taches plus petites que l'œil ne peut voir, et il vaut la peine de savoir comment elles peuvent avoir un impact sur la santé humaine.
https://www.zerohedge.com/medical/visualizing-relative-size-particles-covid-19
https://huemaurice5.blogspot.com/2020/10/visualisation-de-la-taille-relative-des.html
Les 5 meilleures vérités sur les «vaccins» covide ne mentionnent jamais jusqu'à ce qu'ils soient obligés de
RépondreSupprimerSunday, April 30, 2023
by: S.D. Wells
(Actualités naturelles) Dans le monde pharmaceutique, les médicaments et les vaccins sont approuvés à droite et à gauche, avec très peu de considération pour la sécurité et la santé des humains inconscients qui font partie des essais vivants. Souvent, les essais cliniques sur les animaux prouvent que les traitements sont assez dangereux, mais la FDA les agit toujours, à utiliser sur l'homme. Puis, après plusieurs années d'événements et de décès indésirables horribles, les poursuites commencent à s'accumuler, et une fois que quelques victimes ont remporté une petite fortune devant le tribunal, la FDA pourrait finalement se souvenir du médicament ou du vaccin. Trop peu, trop tard est cette histoire récurrente.
En ce qui concerne les «coups de caillots» covidés, ils n'ont pas encore été rappelés, même si des millions de victimes de vaccins dans le monde sont mortes, ont souffert et continuent de subir les séquelles du syndrome des protéines de pointes en ce moment. Cela devrait être très préoccupant pour chaque personne vivante.
Pharma joue "Catch and Release" lorsque les nouvelles sur les coups de caillot mortels deviennent trop populaires
Après que des millions de personnes se soient précipitées pour obtenir leurs premiers (et secondes) coups de caillot covide, beaucoup d'entre eux ont subi des répercussions presque immédiatement. Personne ne savait que les protéines de Spike ne restaient pas sur le site de l'injection, et les conséquences étaient comme quelque chose d'un film de zombies, où des gens parfaitement en bonne santé ont commencé à tomber comme des mouches, de la myocardite soudaine, de la péricardite et des caillots sanguins. Les médias de masse et Big Pharma avaient besoin d'un peu de contrôle des dégâts, dans les nouvelles, pour admettre légèrement le problème, mais pour jouer stupide et prétendre que cela ne se produisait que dans des cas «rares». C'était un mensonge massif.
Il s'avère que si vous «suivez la science», comme le dit toujours Fauci, que les protéines de pointe endommagent le système cardiovasculaire et peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique, causant des lésions cérébrales. Qui savait? Eh bien, les scientifiques qui ont créé l'ARNm le savaient déjà, à partir des essais d'animaux, mais ils ne voulaient pas le divulguer, de peur que les coups de caillot ne se produisent jamais sur le marché. C’est pourquoi la FDA a dû utiliser le protocole «Autorisation d’utilisation d’urgence» pour les libérer en circulation (jeu de mots), même si les coups de caillot ne sont toujours pas admissibles à l’EUA.
Un groupe de scientifiques canadiens a révélé que les protéines de pointes se déplacent en fait du site d'injection et s'accumulent dans les tissus et les organes, y compris le foie, la rate, les glandes surrénales, la moelle osseuse et les «concentrations assez élevées» dans les ovaires. Parler de contrôle de la population. Voici une citation de l'un de ces chercheurs:
RépondreSupprimer«Nous avons fait une grosse erreur. Nous ne l'avons pas réalisé jusqu'à présent »…« Nous pensions que la protéine de pointe était un excellent antigène cible, nous ne savions pas que la protéine de pointe elle-même était une toxine et était une protéine pathogène. Ainsi, en vaccinant les gens, nous les inoculation par inadvertance avec une toxine. »
Top 5 des préoccupations scientifiques validées concernant les «vaccins» pharmace
#1. Les protéines de Spike quittent le site d'injection et se propagent dans tout le système vasculaire, se rendant dans des organes vitaux, provoquant des cauchemars de santé horribles.
# 2. Les caillots covidés peuvent provoquer des lésions cérébrales, car les protéines de pointes peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique.
# 3. Les injections de grippe Fauci peuvent déposer des protéines de pointe dans les ovaires, provoquant un avortement spontané, une fausse couche et une infertilité.
# 4. Les photos de thérapie génique du virus du virus de Wuhan peuvent exacerber le cancer, provoquant une croissance rapide des tumeurs, également connue sous le nom de «cancer du turbo».
# 5. Les prions de protéines de pointes peuvent se fixer aux plaquettes sanguines et aux cellules qui bordent les vaisseaux sanguins, provoquant des agglomérations, des coagulation et des saignements (A.Ka. Vitt - thrombocyténie thrombotique induite par le vaccin).
Un rhumatologue pédiatrique, le Dr J. Patrick Whelan, a littéralement averti la FDA que les vaccins d'ARNm créés par Pfizer et Moderna pourraient en fait causer des lésions microvasculaires au foie, aux reins, au cœur et au cerveau. Il a dit que les coups de caillot avaient «le potentiel de provoquer des lésions microvasculaires (inflammation et petits caillots sanguins appelés microthrombi) au cerveau, au cœur, au foie et aux reins d'une manière qui n'a pas été évaluée dans les essais de sécurité.»
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Les sources de cet article comprennent:
Childrenshealthdefense.org
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-30-top-5-truths-about-covid-vaccines-pharma-never-mentions.html
Était-ce vraiment une bonne mort ? Ou meurtre ?
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Mercola.com
1er mai 2023
Des dizaines de milliers de personnes au Royaume-Uni auraient été assassinées par l'euthanasie involontaire dans les hôpitaux et les maisons de soins gérées par le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni .1 Le processus implique généralement l'administration du Midazolam, un médicament sédatif souvent utilisé dans le États-Unis pour l'exécution par injection létale.2 Parce qu'il ne soulage pas la douleur, un opioïde tel que la morphine est généralement ajouté.
Le scandale est évincé dans «une bonne mort ? The Midazolam Murders », un film documentaire produit par Jacqui Deevoy. Elle a réalisé que quelque chose n'allait pas lorsqu'une commande à ne pas réanalyser, ou DNR, a été mise sur son père alors qu'il était dans un foyer de soins.
"Alors, j'ai parlé à un médecin dénonciateur", a déclaré Deevoy. «Elle m'a dit qu'ils étaient mis sur des personnes qui avaient plus de 60 ans avec des problèmes de santé mentale, des personnes handicapées physiques, même sur les enfants autistes.» 3
Poursuivant un protocole de décès mis en place par le parcours de soins de Liverpool, les familles des victimes allèguent que le NHS est responsable de l'euthanasie involontaire de jusqu'à 457 personnes par jour, sans le consentement des patients ou de leurs soignants - les décès souvent attribués à une pneumonie covide.
Héritage mortel découle du protocole de mort interdit
La voie de soins de Liverpool pour le patient mourant (LCP) était un protocole gouvernemental utilisé en Angleterre et au Pays de Galles pour «améliorer les soins de fin de vie». 5 développé dans les années 1990, le protocole était censé fournir des directives de meilleures pratiques lors de la finale d'un patient lors de jours et inclus des conseils sur le contrôle des symptômes, l'arrêt des traitements et les soins psychologiques, sociaux et spirituels.
Ce qui s'est produit à la place était une «voie vers l'euthanasie», au cours de laquelle les patients ont été drogués et privés de traitements alimentaires, d'eau et médicaux, même dans les cas où la récupération a pu être possible. Le LCP a été aboli en 2014, à la suite d'un tollé public et d'un examen communautaire, qui a critiqué ses pratiques. Le Guardian a rapporté: 7
«La revue a écouté des histoires déchirantes de familles qui n'avaient pas été informées que leur proche devait mourir et, dans certains cas, a été crié par les infirmières pour avoir tenté de leur donner un verre d'eau. Le personnel infirmier avait pensé à tort, dans le cadre des directives du LCP, que donner des liquides était faux.
Certains patients ont été placés sur la voie et le traitement a été retiré, seulement pour qu'ils fassent une récupération, bien que temporairement. La communication était très médiocre et le personnel médical a parfois esquivé des discussions douloureuses avec les patients et les familles, a révélé l'examen. »
Même après l'abolition du LCP, les rapports ont continué des familles qui ont déclaré que leurs proches avaient été mis sur le chemin et sont morts en conséquence.8 Stuart Wilkie a perdu ses deux parents en décembre 2019, à six jours d'intervalle dans deux maisons de soins distinctes. Il pense qu'ils ont été assassinés avec une euthanasie involontaire. «Je dois dissiper un petit mythe. Tout le monde a dit que [LCP] avait été aboli et terminé. Ça ne s'est pas arrêté. "10
Cela commence par le DNR, manque de consentement éclairé
Les histoires des familles touchées suivent un schéma similaire, commençant généralement par une forme de MRN ou à faire de résumé (DNAR), qui est souvent recommandée simplement en fonction de l’âge d’une personne. «C'est absolument l'âgisme ici», explique Wilkie. "Si jamais on vous demande de faire un DNAR, mon conseil ne signerait jamais de DNAR. Droite ? Parce qu'il est mal utilisé et maltraité. "11
Il est censé être partagé la prise de décision en ce qui concerne les soins de fin de vie et le consentement éclairé. Mais, Wilkie Notes: 12
RépondreSupprimer«Les médecins et les infirmières n'ont aucun concept de mot ou de l'expression« consentement éclairé ». C'est leur travail d'informer les proches, ce qu'ils ne font pas. Et ils n’obtiennent pas le consentement eux-mêmes. Ils doivent l'obtenir auprès du patient ou du parent du patient qui a une procuration. Et ils ne le font pas non plus. Ainsi, ce qu'ils font, c'est l'euthanasie involontaire qui est illégale. Et les tribunaux ne parviennent pas à poursuivre. »
Une fois le MRN en place, cependant, il met souvent les roues de l'euthanasie involontaire en mouvement. Il continue: 13
«C'est le problème fondamental. Les médecins ne peuvent pas donner leur consentement. Ils doivent obtenir le consentement du patient ou de quelqu'un de procuration. Et cela ne se produit pas du tout, dans tous les domaines, dans chaque hôpital, tous les jours.
Vous avez un DNAR, vous avez ensuite une DOLS [privation de sauvegardes de la liberté] - une privation de liberté. Les médecins, les hôpitaux, puis pensent avoir le pouvoir total de tuer cette personne par la suite. Et les membres de la famille ont ensuite perdu tous les droits à leur parent.
Ils ont essayé de faire en sorte que ce soit une façon de tuer la miséricorde, ou de ce qu'ils appellent une bonne mort, qui est une traduction manquée de ce qu'elle est vraiment, ce qui est une mort facile. Il n'a rien, rien à voir avec l'état du patient à ce moment-là. J'ai parlé à des experts palliatifs consultants qui ont dit fondamentalement que c'était mal. Vous ne pouvez pas prédire la mort, la mort naturelle. "
Le mot euthanasie vient du mot grec Euthanatos, qui a d'abord été utilisé pour décrire la «mort facile» d'Auguste César, décédé naturellement à l'âge de 75 ans.
Le mot, cependant, «a été bâtardé depuis», dit Wilkie, «et repris par les eugéniciens qui veulent utiliser ce mot comme une couverture pour l'exécution. Et cela pourrait être des personnes atteintes du syndrome de Down, avec l'autisme, ou tout simplement de l'âge… vous êtes marqué avec cela. Ils ont les documents, le DNAR, l'évaluation des DOLS qui vous ont mis sur vous. Et la prochaine étape est qu'ils prédisent votre mort en vous donnant des médicaments anticipés. »14
Le protocole covide appelle un cocktail d'euthanasie
Le protocole d'euthanasie involontaire implique généralement le ménazépam donné avec la morphine. «Il est faux de donner les deux médicaments ensemble. Fondamentalement faux », explique Wilkie. "Il y a ce qu'on appelle un effet concomitant. Donc, en rassemblant du ménazépam avec de la morphine, vous avez une dépression respiratoire, qui ensemble, ralentissez votre respiration, ralentissez votre respiration, ralentissez votre respiration, et ils savent ce qu'ils font. "15
Les patients et leurs familles sont informés que les médicaments aideront à apporter de l'oxygène aux poumons, lorsqu'il aura l'effet inverse. «Et le pire, c'est que j'ai également trouvé des documents du NHS qui vous montrent le protocole… pendant la pandémie, c'est qu'ils donnent des patients à bout de souffle jusqu'à 30 milligrammes de morphine et 60 milligrammes de midazolam, ce qui suffit pour tuer n'importe qui », Dit Wilkie.16
Pendant la pandémie Covid-19, les directives NG163 de l'Institut national de la santé et de l'excellence des soins (NICE) ont appelé à «des interventions pharmacologiques et une prescription d'anticipation» pour les patients Covid-19, 17 sur la base de directives qui étaient initialement destinées aux patients atteints d'un cancer avancé qui étaient devrait mourir en quelques heures ou jours. Écriture dans le BMJ, le professeur de soins palliatifs Sam Ahmadzai a critiqué les directives, déclarant: 18
RépondreSupprimer«La combinaison d'opioïdes, de benzodiazépine et / ou de neuroleptique est utilisée dans des milieux de soins palliatifs spécialisés pour le contrôle des symptômes et pour la« sédation palliative »pour réduire l'agitation en fin de vie. Il faut beaucoup de compétences et d'expérience pour utiliser la sédation palliative proportionnellement afin que la détresse physique et existentielle extrême soit palliée, mais la mort n'est pas principalement accélérée.
NG163 déclare: «La sédation et l'utilisation des opioïdes ne doivent pas être cachées en raison de la peur de provoquer une dépression respiratoire.» Si l'infection à Covid-19 était uniformément mortelle, ce serait une déclaration acceptable. Mais pour les personnes qui n'étaient pas connues auparavant en fin de vie, il existe un risque potentiel de préjudice grave involontaire, si ces médicaments sont utilisés de manière incorrecte et sans le bénéfice de conseils spécialisés en soins palliatifs. »
De nombreuses familles de victimes ont déclaré que Covid-19 avait été répertoriée sur le certificat de décès de leur proche après que l'euthanasie involontaire ait eu lieu. Le NHS a même obtenu des fournitures de midazolam de France pendant la pandémie comme une «précaution» contre les pénuries potentielles du médicament.
Il s'avère que NG163 est la version mise à jour du LCP. Comme l'a noté Maajid Nawaz sur Subsk, «Alors, qu'est-ce que NG163 ? Les lecteurs peuvent être surpris de savoir que c'est en fait la même chose que la voie de «soins» de Liverpool, en utilisant les mêmes médicaments Midazolam et Morphine, tandis que la seule chose qui a été interdite était le nom. »20
"C'est une torture prolongée"
La combinaison de médicaments à l'euthanasie donnée aux patients dans les hôpitaux n'entraîne pas une «bonne» mort ou «facile». Wilkie a décrit la dépression respiratoire lente qu'elle provoque comme une forme de torture prolongée: 21
«Si vous faites la comparaison avec les exécutions qui prennent une heure ou peut-être deux heures à mourir, ils disent que c'est une torture prolongée. Qu'est-ce que 29 heures à abattre lentement votre respiration ? Et je demanderais à quiconque donne une de ces médicaments à quelqu'un, ou même pense à donner ce médicament, à penser à ce que vous ressentiriez si vous passiez de 12 respirations par minute à six respirations par minute, à trois respirations par minute.
Et vous savez que la personne qui entre avec cette drogue - et elle l'a mise dans votre corps - vous tue lentement, sans votre consentement. C'est une euthanasie involontaire qui est illégale dans ce pays… c'est un autre mythe avec les médecins, ou même le pathologiste, qui dira: «Oh, il y a du liquide sur le poumon.» Eh bien, si vous ne pouvez pas respirer, vous ne pouvez pas Respire, vous ne pouvez pas vous débarrasser du liquide. Une grande partie de ce que nous souffrons comprend l'eau.
RépondreSupprimerSi vous ralentissez la respiration, vous construisez du liquide sur les poumons. Ce n'est pas la même chose que la pneumonie… donc, c'est comme un poisson hors de l'eau… l'idée que c'est une bonne mort est un mythe qui doit être dissipé. Ce n'est pas une bonne mort à donner à ces médicaments. Je crois que le midazolam devrait être interdit pour une utilisation dans les personnes âgées, période. »
Wilkie décrit également l'effet paradoxal, qui décrit les cas dans lesquels les médicaments induisent des symptômes qui finissent par être mortels. Lorsque les médecins remarquent ces symptômes, ils donnent plus des mêmes médicaments causant le préjudice. "Ils exacerbent en fait la condition", dit Wilkie.22
«Nous retournons à la mort iatrogène, causée par des médecins. Je ne pense pas que de nombreuses infirmières savent correctement ce qu'est un effet paradoxal. Je pense que beaucoup de médecins ne savent pas quel est l'effet paradoxal. Et c'est une chose très dure de vous mettre la tête que vous essayez d'ouvrir la bouche pour prendre l'air. Mais parce qu'ils vous ont donné de la drogue, vous ne pouvez pas l'obtenir. "
L'argent et la foi aveugle en autorité font un piège mortel
Quel est le motif de tuer les personnes âgées ou les infirmes? Le film fait valoir que l'argent est le moteur. L'euthanasie involontaire libère non seulement des ressources hospitalières mais supprime également les membres de la société qui auraient pu droit à des pensions et à des soins médicaux en cours. La plupart des personnes impliquées, cependant, en première ligne ne font probablement que faire ce qu’elles sont racontées. Wilkie dit: 23
«Je suis arrivé à la conclusion sur tout ce processus qu'il y a 5 % des médecins - environ 1 sur 20 - qui, je dirais, non seulement intelligents, très bons médecins, mais ils ont de l'empathie, et ils le feront Parlez en fait correctement à la famille. Mais malheureusement, ce n'est que 1 sur 20.
Je crois qu'environ 90 % des personnes impliquées ne sont que des adeptes qui font simplement ce qu'on leur dit et manque de cette empathie. Je pense que cela pourrait être restauré, je pense qu'ils pourraient être recyclés. Et puis l'autre fin, je pense qu'il y a un équivalent de 5% - 1 sur 20 - qui… sont essentiellement des eugéniciens, et ils veulent… raccourcir la vie des personnes âgées et vulnérables et handicapés. »
C’est pourquoi il existe de nombreux cas où il est dans votre intérêt d’éviter les hôpitaux, en particulier pour les procédures électives ou les conditions chroniques. Si vous avez besoin d'aller à l'hôpital en raison d'une urgence potentiellement mortelle, assurez-vous d'avoir un défenseur de vous qui peut gérer vos soins et agir comme une procuration si nécessaire.
Sources and References
RépondreSupprimer1 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, Film Synopsis
2 The New York Times March 8, 2022
3 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 1:11
4 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 14:06
5 Version 2. Wellcome Open Res. 2018; 3: 15
6 Br J Gen Pract. 2013 Oct; 63(615): 509–510
7 The Guardian July 15, 2013
8 Daily Mail December 16, 2015
9 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 14:21
10, 11, 12 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 17:00
13 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 19:00
14 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 12:00
15, 16 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 23:26
17, 18 BMJ 2020;369:m1461
19 The Pharmaceutical Journal May 19, 2020
20 Substack, Radical Media – by Maajid Nawaz
21 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 50:24
22 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 29:27
23 Rumble, A Good Death? The Midazolam Murders, 37:00
https://www.lewrockwell.com/2023/05/joseph-mercola/was-it-really-a-good-death-or-murder/
Comment l'Amérique a détruit son scientifique vivant le plus distingué
RépondreSupprimerhonorant le 70e anniversaire de la découverte de la structure de l'ADN…
Revolver News
May 1, 2023
Ils ont annulé Tucker, maintenant ils viennent pour nous… mais vous pouvez riposter. Annulez Fox Nation et cliquez ici pour vous abonner à Revolver. Ou offrez le don de Revolver - sélectionnez simplement l'abonnement annuel et sélectionnez «Ceci est un cadeau» sur la page suivante. Si vous voulez donner un supplément pendant cette période critique, vous pouvez faire un don mensuel unique ou récurrent - que ce soit 1 ou 1 000 $, chaque élément va à la bataille pour sauver notre grande nation.
Hier, a marqué le 70e anniversaire de l'une des réalisations scientifiques les plus remarquables de l'histoire récente - la co-découverte de James Watson et Francis Crick de la structure double hélicoïdale de l'ADN. Le NIH:
La découverte en 1953 de la double hélice, la structure torsadée de l'acide désoxyribonucléique (ADN), par James Watson et Francis Crick a marqué une étape importante dans l'histoire de la science et a donné naissance à la biologie moléculaire moderne, qui est largement concernée par la compréhension de la compréhension de la façon dont Les gènes contrôlent les processus chimiques dans les cellules. En peu de temps, leur découverte a donné des informations révolutionnaires sur le code génétique et la synthèse des protéines. Au cours des années 1970 et 1980, il a contribué à produire de nouvelles techniques scientifiques, en particulier la recherche sur l'ADN recombinant, le génie génétique, le séquençage des gènes rapides et les anticorps monoclonaux, les techniques sur lesquelles l'industrie de la biotechnologie de plusieurs milliards de dollars d'aujourd'hui est fondée. Les principales progrès actuels de la science, à savoir les empreintes digitales génétiques et la criminalistique moderne, la cartographie du génome humain, et la promesse, mais insatisfaite, de la thérapie génique, ont toutes leurs origines dans le travail inspiré de Watson et Crick.
Le célèbre ADN double hélice n'est pas seulement une percée en biologie, elle est devenue emblématique dans notre culture, symbolisant le lien entre la vie et l'information:
Voici l'Américain James Watson qui parle de la découverte, pour laquelle il a remporté un prix Nobel de physiologie et de médecine en 1962 avec le co-découverte Francis Crick, un physicien britannique.
Comme pour trop de choses dans l'Empire américain mondialiste contemporain, l'histoire remarquable et inspirante de la découverte de Watson et Crick a été partiellement éclipsée et sautée par une tentative désespérée de révisionnisme politiquement correct. Le récit politiquement correct est que le mal, sexiste Watson et Crick ont «volé» la découverte du chimiste britannique et cristallographe à rayons X Rosalind Franklin.
Alors que Rosalind Franklin était un scientifique phénoménal à part entière, l'idée que Watson et Crick lui ont «volé» la découverte de l'ADN est exagérée et politisée. Tout au plus, Watson et Crick ont examiné certaines de ses données et ces données les ont aidés à arriver à la véritable structure de l'ADN. Pour les personnes intéressées, le fil Twitter suivant donne un compte rendu juste de ce que le crédit est dû, en ce qui concerne les contributions de Franklin:
Pour avoir une idée de la façon dont le récit du «sexisme» de Rosalind Franklin s'est infiltré dans l'histoire de la structure de la découverte de l'ADN, jetez un œil aux meilleurs résultats de recherche de nouvelles pour Watson et Crick à l'occasion du 70e anniversaire de leur percée scientifique historique:
La controverse du sexisme manufacturé n'était qu'une baisse du seau par rapport à ce qui était en réserve pour le lauréat du prix Nobel et co-décurateur de la structure d'ADN, James Watson.
RépondreSupprimerEn effet, James Watson a été soumis à l'une des tout premières et des campagnes d'annulation les plus vicieuses et les plus étendues de l'histoire de notre nation. Son infraction? S'attaquer à la question de l'Afrique avec l'oubli de scientifique à l'écart à certains tabous religés sur le sujet entourant le sujet. Ce qui suit est un extrait pertinent de ses commentaires incriminés qui ont été publiés dans le cadre d'un profil Sunday Times 2007 sur le célèbre scientifique:
Il dit qu'il est «intrinsèquement sombre sur la perspective de l'Afrique» parce que «toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre - alors que tous les tests ne disent pas vraiment», et je sais que «chaud La pomme de terre »va être difficile à aborder. Son espoir est que tout le monde est égal, mais il rétorque que «les gens qui doivent faire face aux employés noirs trouvent ce n'est pas vrai». Il dit que vous ne devriez pas faire de discrimination sur la base de la couleur, car "il y a beaucoup de gens de couleur qui sont très talentueux, mais ne les promeuvent pas quand ils n'ont pas réussi au niveau inférieur". Il écrit qu '«il n'y a aucune raison ferme d'anticiper que les capacités intellectuelles des peuples géographiquement séparées dans leur évolution devraient s'avérer avoir évolué de manière identique. Notre désir de réserver des pouvoirs de raison égaux en tant que héritage universel de l'humanité ne sera pas suffisant pour le faire. »
Laissant de côté la seule question scientifiquement pertinente pour savoir si les affirmations de Watson étaient vraies (il est juste un expert en ADN lauréat du prix Nobel, ce qu'il savait), ils étaient certainement impolis et politiquement déconseillés. La profonde réponse de représailles aux déclarations de Watson en 2007 a marqué l'une des toutes premières mobilisations majeures de la machine d'annulation moderne.
Immédiatement après que ses remarques sont devenues publiques, le Cold Spring Harbor Laboratory a licencié Watson, bien que Watson ait été président et directeur du laboratoire pendant plus de 35 ans. Aggé par des médias menaçants, des politiciens et des scientifiques ont condamné Watson. Les engagements qui parlent, et Watson, autrefois l'un des scientifiques vivants les plus vénérés, est devenu quelque chose d'un paria. Le Science Museum de Londres a annulé un discours à guichets fermés Watson devait livrer, et l'Université Rockefeller a annulé un autre engagement parlant. Eric Lander, directeur de Harvard et du Broad Institute du MIT, a suscité une fureur pour avoir simplement reconnu la participation productive de Watson au début du projet du génome humain. Sous une pression énorme, Lander s'est excusé, assurant le large insistation que «je rejette ses opinions [de Watson] comme méprisables… ils n'ont pas leur place dans la science, ce qui doit accueillir tout le monde. J'avais tort de toast et je suis désolé. "
Watson a en outre enragé le régime collectif lorsque, dans un titre documentaire de PBS de janvier 2019 «American Masters: Decoding Watson» Watson a refusé de s'affronter et de s'excuser pour ses remarques incriminées dix ans auparavant. NY Times:
Et pourtant, a récemment proposé la possibilité de refonter un héritage terni, le Dr Watson a choisi de le réaffirmer, cette fois à la caméra. Dans un nouveau documentaire, «American Masters: Decoding Watson», pour diffuser sur PBS mercredi soir, on lui demande si ses opinions sur la relation entre la race et l'intelligence ont changé.
"Non", a déclaré le Dr Watson. "Pas du tout. J'aimerais qu'ils aient changé, qu'il y ait de nouvelles connaissances qui dit que votre éducation est beaucoup plus importante que la nature. Mais je n'ai vu aucune connaissance. Et il y a une différence sur la moyenne entre les Noirs et les Blancs sur I.Q. Tests. Je dirais que la différence est, c'est génétique. »
RépondreSupprimerLe Dr Watson ajoute qu'il ne prend aucun plaisir à «la différence entre les Noirs et les Blancs» et souhaite qu'il n'existe pas. "C'est horrible, tout comme c'est horrible pour les schizophrènes", dit-il. (Son fils Rufus a été diagnostiqué à l'adolescence avec la schizophrénie.) Le Dr Watson continue: "Si la différence existe, nous devons nous demander, comment pouvons-nous essayer de l'améliorer?"
Voir 1:14:38 de ce qui suit pour le clip vidéo:
Le refus de Watson de s'excuser a ravivé et a dégénéré la tempête de feu contre lui. Laboratoire de Coldspring, le laboratoire que Watson a dirigé pendant 35 ans et qui l'avait licencié après ses premiers commentaires, a fait un peu plus loin en rompant tous les liens avec Watson et en le dépouillant de tous les récompenses et titres précédents (le nôtre de l'accent):
Lorsque Watson, co-découverte de Francis Crick de la structure Double Helix de DNA, a d'abord fait les déclarations offensantes (et scientifiquement sans fondement) en 2007, CSHL, que Watson avait sauvé de la ruine et intégrée à un leader de la recherche biologique, a enlevé ses fonctions administratives et a annulé son statut de chancelier. Dans sa dernière étape, il a révoqué ses titres honoraires du chancelier émérite, le professeur émérite d'Oliver R. Grace et le fiduciaire honoraire. Il l'a fait, selon le communiqué, parce que les remarques de Watson dans le documentaire, qui a été filmée de 2016 à 2018, «inverse efficacement les excuses écrites et la rétraction que le Dr Watson a réalisées en 2007», lorsqu'il a exprimé des remords pour ses affirmations racistes.
…
Dans un communiqué, le PDG du Cold Spring Harbor Laboratory, Bruce Stillman, et le président de son conseil d'administration, Marilyn Simons, ont déclaré que le laboratoire "rejetait sans équivoque les opinions personnelles non fondées et téméraires que le Dr James D. Watson a exprimées sur le sujet de l'ethnicité et de la génétique" dans le Documentaire PBS. Les déclarations «sont répréhensibles, non étayées par la science, et ne représentent en aucun cas les opinions de CSHL, de ses administrateurs, de ses professeurs, de son personnel ou des étudiants. Le laboratoire condamne l'utilisation abusive de la science pour justifier les préjugés. »
Tel était le statut de James Watson à la suite de son annulation qu'il est devenu le premier lauréat du prix Nobel à vendre son prix Nobel:
James Watson, connu de beaucoup comme l'un des «pères de l'ADN» pour ses découvertes scientifiques, met son prix Nobel sur le bloc d'enchères ce jeudi avec un prix de réserve de 2,5 millions de dollars. Pourquoi se séparer du prestigieux prix maintenant, plus de 50 ans après l'avoir remporté? Après tout, aucun récipiendaire vivant du prix ne l'a jamais vendu auparavant.
RépondreSupprimerEn bref, Watson a dit des choses racistes en 2007 et que la publication de ces commentaires a eu un impact sur ses revenus. Dans ce qui a certainement l'apparence du geste agressif le plus passif de tous les temps, Watson vend son prix dans l'espoir qu'il renforcera les revenus qu'il reçoit de ses rendez-vous académiques - et peut-être financer l'achat de nouvelles œuvres d'art.
Mais Watson, 86 ans, qui a dit au Financial Times qu'il serait devenu une «non-personne» après ses remarques de 2007 (plus sur celles-ci dans une seconde), n'obtient pas beaucoup de sympathie: au lieu de cela, la vente largement publiée est Attrapant l'attention sur les commentaires mêmes qui l'ont amené en premier lieu dans le monde universitaire.
De toutes les personnes, un oligarque russe appelé Alisher Usmanov a eu la décence d'acheter le prix Nobel de Watson aux enchères et de le retourner au scientifique assiégé.
James D. Watson, Ph.D., a été réunie avec le prix Nobel qu'il a vendu aux enchères l'année dernière - une médaille qu'il a remportée en 1962 pour avoir co-découverte la structure à double hélice de l'ADN.
Le soumissionnaire gagnant - Asher Usmanov, un milliardaire répertorié par Forbes comme l'homme le plus riche de la Russie - a déclaré aujourd'hui qu'il a suivi une promesse de retourner le prix au Dr Watson. Usmanov, le fondateur d'USM Holdings et philanthrope, a fait l'offre gagnante de 4,1 millions de dollars, mais a rapidement déclaré qu'il rendrait le prix au Dr Watson parce qu'il était l'un des plus grands biologistes de l'histoire.
«Ce fut un énorme honneur pour moi de pouvoir montrer mon respect pour un scientifique qui a apporté une contribution inestimable au développement de la science moderne. Ces types de récompenses doivent rester avec leurs destinataires d'origine », a déclaré Usmanov dans un communiqué.
Le Dr Watson a déclaré qu'il avait été profondément ému par l'action: «Je suis extrêmement reconnaissant à M. Usmanov pour un geste aussi généreux. C'est le plus grand éloge que je puisse recevoir pour mon travail après la découverte de la structure de l'ADN. »
Premier chercheur vivant à la vente aux enchères sa médaille Nobel, le Dr Watson a récupéré le prix le plus élevé de tous les temps pour une médaille Nobel par quiconque, vivant ou mort.
L'histoire désolée de James Watson nous invite à réfléchir au fait que l'Amérique a vicieusement annulé et détruit son scientifique vivant le plus distingué. Dans l'état de dénuement et des besoins de Watson, aucun Américain riche n'est venu à son aide - il a fallu un oligarque russe pour faire la bonne chose et acheter sa médaille et le lui rendre. Cela aggrave notre honte nationale et nous invite à nous demander si une nation qui traite ses grands scientifiques de cette manière peut continuer à diriger le monde au 21e siècle - il nous invite à considérer la question encore plus provocante quant à savoir si un tel pays mérite diriger le monde.
- voir clips sur site -
RépondreSupprimerhttps://www.revolver.news/2023/04/how-america-destroyed-most-distinguished-living-scientist-honoring-70th-anniversary-dna-structure-discovery/
Les hôpitaux sont devenus des installations de MORT et de MEURTRE pendant le covid, les faits montrent
RépondreSupprimerVendredi 28 avril 2023
par : Ethan Huff
(Natural News) Ce n'est pas parce que le covid est terminé, heureusement, que les retombées des abus médicaux flagrants du système de santé ne seront ni contrôlées ni punies.
Les rapports affluent sur les horreurs qui ont eu lieu dans les hôpitaux de tout le pays, dont beaucoup ont maltraité des patients et commis des meurtres médicaux systémiques au nom de « sauver des vies » et « arrêter la propagation ».
Des poursuites sont intentées à gauche et à droite contre des hôpitaux qui auraient assassiné des proches de personnes en les mettant sous remdesivir ou un ventilateur après avoir utilisé des tests PCR frauduleux pour proclamer un diagnostic covid «positif».
Plutôt que de traiter les patients avec de la nutrition, et peut-être des médicaments sûrs et efficaces comme l'ivermectine et l'hydroxychloroquine, la plupart des institutions médicales américaines ont suivi le scénario comme on leur avait ordonné de le faire – et en échange, elles ont ratissé la pâte pour la conformité.
(En relation: Vous vous souvenez quand l'hôpital Sarasota Memorial en Floride a été surpris en train d'essayer d'assassiner des patients afin d'augmenter son nombre de «morts covid» en échange d'argent?)
Le protocole officiel covid de l'hôpital américain était un régime MURDER
Stella Paul du penseur américain a écrit un article mettant en lumière certaines des histoires de personnes dont les proches ont perdu la vie aux mains de terroristes médicaux qui ont isolé les patients de leur famille tout en les tuant avec le protocole officiel de mort covid.
"Le rituel progresse par étapes prévisibles : premièrement, le patient est isolé de sa famille, qui est incapable de défendre son être cher ou de surveiller ce qui se passe", explique Paul. "Ensuite, le patient reçoit un diagnostic de Covid-19 ou de pneumonie Covid, même s'il est venu à l'hôpital à cause d'un bras cassé."
«Ensuite, ils sont intimidés pour obtenir du remdesivir, un médicament hautement toxique qui a tué 53% des patients atteints d'Ebola qui ont eu le malheur de le prendre. Ensuite … «Ils sont placés sur une machine BiPap à un rythme élevé, ce qui les empêche de respirer. Leurs mains sont souvent attachées afin qu'ils ne puissent pas retirer la machine BiPap de leur visage.
RépondreSupprimerCette progression vers la mort provoquée était la norme dans les hôpitaux américains, qui ont assassiné d'innombrables patients via le protocole covid. Et c'est encore pire, comme l'explique Paul.
"Alors que les patients se tordent d'agonie, des psychiatres sont amenés à diagnostiquer leur agitation et à les calmer", dit-elle. "Maintenant, injectées de remdesivir, sous sédation avec des médicaments qui rendent la respiration difficile contre le ventilateur BiPap, et attachées par des moyens de contention, les victimes se voient refuser de la nourriture et parfois même de l'eau."
« S'ils essayaient d'appeler de l'aide, ils pourraient découvrir que l'hôpital leur a joué un tour vicieux, en plaçant leur téléphone et le bouton d'appel de l'infirmière hors de portée. Dans les étapes finales, ils sont intubés et meurent lentement seuls, laissés pourrir en un cadavre squelettique avec des escarres. Est-ce l'Amérique ?
Comme d'habitude, et avec la plupart des choses aux États-Unis, l'impulsion derrière cette machine de meurtre de masse n'était autre que l'argent. Les médecins et les infirmières qui se sont engagés à ne pas faire de mal pendant leurs études de médecine ont été attirés par des signes de dollar pour trahir leur serment et assassiner des gens à des fins lucratives.
Il s'avère que le gouvernement fédéral a encouragé ce meurtre de masse en envoyant l'argent des contribuables aux hôpitaux chaque fois qu'ils tuaient un autre patient atteint de « covid ». L'Association of American Physicians and Surgeons (AAPS) l'explique ainsi :
"Notre communauté médicale d'hôpitaux, autrefois digne de confiance, et le personnel médical employé dans les hôpitaux sont effectivement devenus des" chasseurs de primes "pour votre vie."
Rien de tout cela n'aurait été possible sans l'adoption de la loi CARES, qui a été adoptée en 2020 sous Donald Trump, allouant 2 000 milliards de dollars d'argent de «stimulation» pour payer les hôpitaux pour qu'ils commettent un génocide de masse.
"Il a fourni des bonus gigantesques aux hôpitaux pour instituer des protocoles fédéraux sur Covid, garantissant que Covid serait massivement diagnostiqué et traité avec des combinaisons mortelles de remdesivir, de ventilateurs et d'autres méthodes létales", écrit Paul.
Covid était une opération psychologique conçue pour tyranniser et dépeupler. Pour en savoir plus, visitez Genocide.news.
Les sources de cet article incluent :
AmericanThinker.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-28-hospitals-became-death-murder-facilities-during-covid.html
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