- ENTREE de SECOURS -



samedi 27 mai 2023

Les travaux de recherche sur l’évolution du climat ne cesseront jamais

 


le 27 mai 2023


Lorsque je fus intégré à une équipe d’universitaires au sein du centre de recherches de Rhône-Poulenc Agro à Lyon j’allais souvent discuter avec des chimistes qui réalisaient des synthèses de molécules nouvelles et lorsque celles-ci semblaient prometteuses ces mêmes chimistes chargeaient des techniciens responsables de l’unité « quart-grand » de synthétiser par exemple un kilo d’une molécule donnée. Dans le laboratoire de synthèse les flacons, les ballons, les petites colonnes à reflux, … étaient des modèles miniatures. Les techniciens de l’atelier « quart-grand » disposaient des données recueillies par le chimiste et calculaient le dimensionnement des gros ballons, des grosses colonnes à reflux et des filtres qui permettaient de recueillir les intermédiaires de synthèse. Les données thermodynamiques étaient très importantes car tout mauvais calcul pouvait être désastreux. D’ailleurs l’accès à cet atelier était interdit pour des raisons de sécurité et seule l’observation était possible de l’extérieur à travers une baie vitrée blindée. Tout mauvais calcul de la succession des étapes de synthèse pouvait être catastrophique hormis le coût de l’opération. Parfois une différence d’un quart de degré de la température d’un ballon de verre épais de 10 litres était critique …

C’est exactement l’erreur que commettent les climatologues de salon. Le système Terre + océans + atmosphère est un gigantesque réacteur chimique dont ces climatologues souvent auto-proclamés ignorent le fonctionnement intime car il est très compliqué et impossible à modéliser. Le ballon de dix litres d’une unité de synthèse chimique « quart-grand » est un volume fini. L’agitateur permet une homogénéisation du milieu réactionnel et les paramètres de base sont contrôlés comme par exemple la présence d’oxygène de l’air (les chimistes n’aiment pas l’oxygène ni l’eau) ou la composition des solvants utilisés. Dans le cas de ce réacteur gigantesque que représente la planète Terre tout échappe au contrôle de l’homme et une différence d’un dixième de degrés dans le système de masses d’air en mouvement ou en collision peut constituer un facteur d’amplification considérable du phénomène météorologiques en résultant. Il s’agit de l’effet de masse que le chimiste sait très bien contrôler à l’aide de systèmes simples de régulation de la température, en particulier en pétrochimie.

Les climatologues de pacotille ignorent superbement ces effets de masse et ceci d’autant plus qu’ils raisonnent de façon malsaine et anti-scientifique en se limitant à comparer des températures moyennes. Le seul fait de comparer des températures moyennes par rapport à d’autres moyennes de températures est un pur non-sens qui ne peut conduire qu’à de la très mauvaise science. L’effet de masse bien connu du chimiste le conduit à réguler la température de la réaction, contenant deux ou plusieurs intermédiaires ainsi que des catalyseurs, au dixième de degré près. Le climatologue d’opéra-bouffe grassement rétribué par les contribuables du monde entier est incapable de comprendre l’évolution du climat puisque ses raisonnements ne peuvent être que faux puisqu’il utilise des moyennes de températures. Suggérez au chimiste d’un atelier quart-grand de se contenter de la moyenne des températures au cours d’une étape de synthèse. Il pouffera de rire et répondra que s’il adoptait une telle approche il serait licencié pour faute professionnelle grave … Il est malheureusement peu probable que les fonctionnaires de l’IPCC soient victimes d’un tel sort.

Revenons donc à l’évolution du climat car elle réserve encore de nombreuses surprises. La fin de la dernière glaciation qu’a connu la Terre se situe à la fin du Pléistocène qui se subdivise selon les carottages glaciaires effectués au Groenland en deux périodes celle de BØlling-AllerØd et le Dryas récent. Cette période dite de BØlling-AllerØd a connu un épisode de réchauffement marqué et brutal dont l’amplitude a atteint celle de l’optimum de températures dit de l’Holocène.

L’illustration trouvée sur le site Wikipedia n’indique pas la lente décroissance des températures depuis cet optimum de l’Holocène mais elle met en évidence ce sursaut des températures de l’air calculées à partir des données des carottages glaciaires à la suite du Pléistocène. Quelles ont été les conséquences de cette « bouffée » de chaleur ? Elles ont été étudiées au niveau du permafrost sibérien. Il s’agit d’une couche minérale constituée de poussières et de particules fines pouvant atteindre 40 mètres d’épaisseur au sein de laquelle des quantités gigantesques de carbone organique ont été stockées. Rares sont les épisodes de dégel affectant plus de trois mètres de profondeur de ce permafrost pouvant provoquer la libération de quantités significatives de méthane. Dans un article publié le 13 avril 2023 dans la revue Nature Communications https://doi.org/10.1038/s41467-023-37766-5 ) sous la direction du Docteur Janet Rethemeyer de l’Université de Cologne et en accès libre, l’éventualité d’une libération massive du méthane emprisonné dans ce permafrost est effleurée mais il faudrait cependant qu’un tel épisode s’étale sur de nombreuses années, peut-être plus de 20000 ans pour qu’un effet de serre significatif soit atteint.

Les scientifiques étudiant les paléoclimats doivent aujourd’hui se conformer à la doxa du climat pour obtenir des crédits de recherche. Dans le cas contraire ils sont condamnés à une exclusion du monde universitaire. Il est regrettable que des scientifiques de haut niveau ne puissent pas conclure leurs articles comme ils l’entendent car il existe aussi une censure dans ce domaine scientifique particulier. La science du climat en Occident tend à se rapprocher des délires de l’Union soviétique avec le « lissenkisme » : toute science non conforme à l’idéologie politique du moment doit être bannie. Cette attitude n’augure rien de très bon. La Chine a déclaré que la réduction de ses émissions de carbone serait progressive et l’objectif raisonnable de ce pays se situe vers l’horizon 2050. Or à cette date le climat général de l’hémisphère Nord se trouvera plongé dans un épisode durable de refroidissement provoqué par un affaissement de l’activité solaire ouvrant la voie à un nouvel âge glaciaire. Je ne serai plus de ce monde mais force est de constater que les climatologues onusiens dignes de la Commedia dell’arte ont toujours refusé d’admettre que le Soleil jouait un rôle prépondérant dans l’évolution du climat terrestre, encore une preuve de leur incompétence …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/05/27/les-travaux-de-recherche-sur-levolution-du-climat-ne-cesseront-jamais/

53 commentaires:

  1. Et ce n'est pas pour rien que TOUS LES JOURS mes articles sont censurés !

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  2. Carmageddon : le fiasco de la voiture électrique


    Par Toby Young
    Recherche mondiale,
    27 mai 2023


    Si les conservateurs espèrent être réélus l'année prochaine, ils devront peut-être repenser leur politique d'interdiction de la vente de nouvelles voitures à essence ou diesel d'ici 2030. Les voitures électriques se révèlent être un désastre absolu. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu'une histoire n'apparaisse dans le Telegraph à quel point ils sont terribles - et pas seulement si vous voulez aller de A à B.

    Par exemple, nous avons appris la semaine dernière que certaines voitures électriques perdent leur valeur deux fois plus vite que les alternatives à essence.

    Les conducteurs ont été poussés vers les voitures électriques par une série d'initiatives gouvernementales, qui visent à aider le pays à devenir "net zéro" d'ici 2050. Cependant, les conducteurs qui passent au vert risquent de perdre des milliers de livres de plus que ceux qui s'en tiennent à l'essence.

    Certains modèles électriques populaires ont baissé de prix deux fois plus que les voitures à essence. Un conducteur qui a acheté une BMW i3 électrique en 2020 aurait payé 39 000 £ et pourrait vendre la voiture 13 900 £ aujourd'hui, soit une dépréciation de 64 %.

    Cependant, l'équivalent essence a conservé beaucoup plus sa valeur d'origine. Une nouvelle BMW série 3 à essence coûtait en moyenne 32 000 £ il y a trois ans, mais se vendrait 22 360 £ maintenant, soit une baisse de seulement 30 %.

    Hier a apporté d'autres mauvaises nouvelles.

    Tout d'abord, nous avons découvert que des milliers de chargeurs de voitures électriques gratuits ont été retirés des routes britanniques au cours de l'année écoulée, car la flambée des coûts de l'énergie les rend inabordables.

    Le nombre de chargeurs proposant de l'électricité gratuite est passé de 5 715 il y a un an à 3 568, soit une baisse de près de 40 %.

    Ils représentent désormais moins d'un chargeur public sur 10 sur les routes britanniques, contre un sur cinq il y a un an.

    La baisse des bornes de recharge gratuites est le dernier coup porté aux ambitions du gouvernement d'attirer les automobilistes vers les voitures électriques en les rendant bon marché et pratiques pour les recharger loin de chez eux.

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  3. Ensuite, nous avons appris que, comme les voitures électriques peuvent peser 33 % de plus que les voitures humides, une grande partie de nos infrastructures de transport de base - comme les parkings à plusieurs étages et les ponts - pourraient bien s'effondrer sous leur poids supplémentaire.

    Le mois dernier, des experts en stationnement ont fait part de leurs inquiétudes quant à la capacité de certains parkings vieillissants à supporter le poids à mesure que le nombre de véhicules électriques augmentait.

    Russell Simmons, président du groupe des structures de la British Parking Association, a déclaré au Telegraph qu'il avait effectué des inspections de parkings à plusieurs étages au Royaume-Uni au cours des six derniers mois, ce qui n'aurait pas été en mesure de supporter de nouveaux poids de véhicules électriques.

    Les véhicules électriques sont généralement plus lourds que leurs homologues à essence en raison du poids de leurs batteries, qui peuvent peser environ 500 kg.

    Plus tôt cette année, Jennifer Homendy, présidente du National Transportation Safety Board des États-Unis, a constaté que les véhicules électriques les plus vendus aux États-Unis étaient en moyenne 33 % plus lourds que leurs homologues à essence.

    Pour résumer, les propriétaires de voitures électriques ont découvert au cours de la seule semaine dernière que leurs voitures pouvaient perdre de la valeur deux fois plus rapidement que les véhicules non électriques, que les bornes de recharge gratuites disparaissaient rapidement de nos routes et que s'ils garaient leur Tesla dans un parking à plusieurs étages parking il pourrait bien s'effondrer. Qui aurait cru que le signalement de la vertu se révélerait si coûteux ?

    Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas rire.

    https://www.globalresearch.ca/carmageddon-electric-car-fiasco/5818901

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  4. Les Allemands sont scandalisés par l'interdiction des chaudières au pétrole et au gaz dans le pays


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 27 MAI 2023 - 16:30
    Rédigé par Irina Slav via OilPrice.com,


    Les Allemands critiquent un plan gouvernemental visant à interdire les chaudières au fioul et au gaz et à les remplacer par des pompes à chaleur, arguant que cela va trop vite et coûtera très cher.

    L'Allemagne veut devenir zéro net d'ici 2045. À cette fin, le gouvernement a récemment annoncé qu'il interdirait les chaudières fonctionnant aux combustibles fossiles, obligeant ainsi les gens à passer aux pompes à chaleur comme seule option suffisamment verte pour les personnes n'ayant pas accès au chauffage urbain.

    Le coût de l'interdiction est estimé à plus de 9 milliards d'euros, soit 10 milliards de dollars, par an jusqu'en 2028. Après cela, selon le gouvernement Scholz, les coûts diminueront de près de moitié grâce à une montée en puissance de la production de pompes à chaleur et à une mise à l'échelle. capacité éolienne et solaire.

    Le gouvernement propose une aide financière aux ménages, à hauteur de 30% du coût du changement mais les Allemands ne semblent pas particulièrement séduits par cette offre.

    "Les gens sont indignés et furieux", a déclaré Petra Uertz de la Residential Property Association au Financial Times.

    "Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi cela doit arriver si vite."

    « Cette loi touche 66 millions d'Allemands . . . et il y a une énorme inquiétude », selon Marie-Agnes Strack-Zimmermann, députée du Parti libéral démocrate libéral.

    Le FDP est l'un des trois partis du gouvernement de coalition dirigé par Olaf Scholz et il n'est pas partisan de l'interdiction des chaudières à gaz.

    "Nous ne devrions pas le lier à une date particulière, en enfer ou en crue, il y a des choses qui doivent d'abord être changées", a déclaré Strack-Zimmermann aux médias allemands, affirmant que l'insistance du Parti vert à faire passer l'interdiction comme loi avant le les vacances d'été étaient absurdes.

    Soit dit en passant, le Parti vert perd l'appui populaire plus rapidement que la neige ne fond en mai. Selon les derniers chiffres, tels que présentés par le FT, il est désormais moins populaire que l'Alternative pour l'Allemagne de droite, avec une cote de popularité de 14 %.

    De plus, l'interdiction a déclenché une augmentation de la demande de chaudières à gaz : elle n'entrera en vigueur qu'à partir de janvier de l'année prochaine, donc si les gens installent des chaudières avant la fin de cette année, ils peuvent continuer à les utiliser.

    https://www.zerohedge.com/political/germans-are-outraged-about-countrys-oil-and-gas-boiler-ban

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  5. La corruption de la science du climat


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 27 MAI 2023 - 01:40
    Écrit par Edward Ring via American Greatness,


    Au lieu de lutter contre la folie anti-civilisation, les entreprises retirent leur argent de la table, ainsi que leur carburant abordable qui affirme la vie...

    "Nous devons critiquer les gens qui nous ont amenés ici", déclare Alex Epstein, fondateur du Center for Industrial Progress et auteur de Fossil Future.

    « Nous ne pouvons pas continuer à traiter ces experts désignés comme de vrais experts. Ce ne sont pas de vrais experts, ce sont des destructeurs. Ce sont des anti-énergétiques, des non-experts. Et cela doit être précisé. »

    Epstein a raison, et ses conseils n'ont jamais été aussi urgents ou aussi difficiles à faire comprendre. Il n'est pas exagéré que toutes les grandes institutions américaines se soient maintenant engagées à éliminer l'énergie abordable et abondante. S'il n'est pas arrêté, cet engagement, motivé par une préoccupation erronée pour la planète mais aussi par une soif de pouvoir et d'argent et permis par la lâcheté morale et la négligence intellectuelle, détruira la civilisation occidentale.

    Depuis plus de 50 ans, avec une fréquence croissante, des scientifiques corrompus et carriéristes ont produit des études biaisées qui, amplifiées par des intérêts commerciaux et politiques déterminés par l'agenda, constituent un «consensus» censé être «au-delà du débat». Nous sommes dans une « crise climatique ». Pour faire face à cette urgence climatique, toutes les mesures sont justifiables.

    C'est une propagande exagérée, unilatérale, déformée et manipulatrice. C'est le langage des autoritaires et des corporatistes déterminés à obtenir un pouvoir politique et une richesse économique encore plus centralisés. C'est une arnaque, peut-être la fraude la plus audacieuse et la plus globale de l'histoire de l'humanité. C'est une arnaque qui cible et écrase explicitement la classe moyenne dans les pays développés et l'ensemble des populations aspirantes dans les pays en développement, en même temps que son message est conçu pour obtenir leur fervent acquiescement.\

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  6. Ce qui est en fait indiscutable, ce n'est pas que nous soyons dans une crise climatique, mais que si nous n'arrêtons pas de détruire notre économie énergétique conventionnelle, nous allons être dans une crise civilisationnelle.

    L'énergie est à la base de tout : prospérité, liberté, mobilité ascendante, richesse nationale, indépendance économique individuelle, infrastructures d'approvisionnement en eau et de transport fonctionnelles, agriculture commerciale, exploitation minière et industrie. Sans énergie, tout devient noir. Et les « énergies renouvelables » ne sont même pas capables de remplacer le pétrole, le gaz, le charbon, le nucléaire et l'hydroélectricité. C'est impossible.

    Les seules personnes qui pensent que les énergies renouvelables sont capables de remplacer l'énergie conventionnelle sont soit mal informées, innombrables ou corrompues. Période.

    Mais pour faire face aux messages apocalyptiques des catastrophistes climatiques, il ne suffit pas de démystifier le potentiel des énergies renouvelables. Il est également nécessaire de remettre en question la « science » climatique sous-jacente. L'avalanche biaisée, corrompue et incessante d'"études" d'experts servant des idées payantes à des intérêts particuliers qui les utilisent comme des matraques pour donner la forme souhaitée à chaque politique publique pertinente et à chaque récit populaire. Alors voilà.

    Une nouvelle étude, publiée le 16 mai, mérite bien plus de critiques qu'elle n'en recevra. Rédigée par sept experts ridiculement accrédités et principalement affiliés à l'Union of Concerned Scientists de gauche, cette étude porte le titre plutôt anodin : « Quantification de la contribution des principaux producteurs de carbone à l'augmentation du déficit de pression de vapeur et de la superficie brûlée dans les forêts de l'ouest des États-Unis et du sud-ouest du Canada. ” Débordant de graphiques et d'équations, et trop de liens vers des sources corroborantes pour compter, l'étude a tous les accessoires d'une crédibilité intimidante. Mais de sérieuses questions peuvent être soulevées quant à sa logique ainsi qu'à son objectivité.

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  7. Et si ce n'était pas seulement la chaleur, mais la chaleur sèche, qui était sans précédent aujourd'hui ? Et si le « déficit de pression de vapeur » était pire aujourd'hui qu'il ne l'a été à tout moment depuis 20 millions d'années ? C'est une hypothèse énorme, probablement impossible à vérifier. Même si c'est vrai, cela ne compense pas l'autre défaut de l'étude, qui est la densité des forêts en Californie aujourd'hui, ce qui est vraiment sans précédent. Les auteurs de l’étude reconnaissent ne pas tenir compte de cette variable, écrivant :

    Nos résultats mettent en évidence le rôle des principaux producteurs de carbone dans l'étendue des incendies de forêt en augmentant l'aridité du combustible, mais ne tiennent pas explicitement compte des effets de facteurs non climatiques tels que l'interdiction du brûlage indigène, les héritages de la suppression des incendies ou la modification des allumages humains.

    Les auteurs poursuivent en affirmant que cette omission "n'a pas modifié la relation climat-BA [zone brûlée] à l'échelle de cette étude".

    Ils ont tort.

    En Californie, les biologistes de la faune et les écologistes forestiers qui passent leur vie à étudier et à gérer ces terrains forestiers conviennent à l'unanimité que la densité des arbres a augmenté, grâce à "des facteurs non climatiques tels que l'interdiction du brûlage indigène et les héritages de la suppression des incendies". L'augmentation n'est pas subtile. Sans petits incendies naturels qui nettoient les sous-bois et les arbres plus petits, les forêts deviennent envahies. Les brûlages contrôlés et l'exploitation forestière responsable sont absolument nécessaires pour maintenir la santé des forêts. Selon une étude menée en 2020 par l'UC Davis et l'USDA, les forêts de pins ponderosa et de conifères mixtes de moyenne altitude de la Californie comptaient en moyenne 60 arbres par acre, et maintenant elles comptent en moyenne 170 arbres par acre selon des estimations prudentes.

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  8. Ce n'est pas un constat isolé. Les observations de densité excessive d'arbres sont corroborées par de nombreuses études, témoignages et enquêtes journalistiques. Contrairement aux algorithmes définis subjectivement et branchés sur un modèle climatique, la densité excessive d'arbres est un fait objectif, vérifié à plusieurs reprises par des personnes sur le terrain. Insinuer par omission que plus que tripler la densité des arbres sur des millions d'acres de forêt ne les laisserait pas stressés et affamés pour les nutriments du sol, la lumière du soleil et l'eau de pluie et l'humidité atmosphérique est une faute professionnelle scientifique.

    Sans tenir compte de ces facteurs supplémentaires, il est trompeur d'accuser les émissions de combustibles fossiles d'avoir causé des incendies de forêt. Peut-être qu'un lien indirect peut être établi avec une pertinence discutable, mais pour cette étude, l'attribution de pourcentages et de superficies spécifiques suggère un objectif prémédité : créer du matériel pour un témoignage d'expert dans le cadre de litiges contre des compagnies pétrolières.

    La vraie raison des incendies de forêt catastrophiques

    Les forêts californiennes sont des poudrières parce que les écologistes ont rendu presque impossible l'obtention de permis pour faire des brûlages contrôlés et parce que les écologistes ont décimé l'industrie du bois. Face à un harcèlement réglementaire et litigieux incessant, l'industrie californienne du bois est passée de 6 milliards de pieds-planche par an dans les années 1990 à moins de 2 milliards de pieds-planche ces dernières années. Pendant ce temps, le complexe industriel de suppression des incendies de la Californie a atteint des proportions gargantuesques, versant des milliards de dollars pour éteindre les incendies avant qu'ils ne puissent se propager.

    Le résultat est prévisible et ne nécessite pas qu'un climatologue l'explique. Nous avons mal géré nos forêts pendant des décennies, principalement grâce à l'influence malavisée des groupes de pression écologistes sur la législature de l'État. Les forêts californiennes sont maintenant surpeuplées d'arbres stressés, desséchés et prêts à s'enflammer, avec ou sans "déficit de pression de vapeur".

    La solution, selon les catastrophistes du climat, est de vider l'"interface urbaine/sauvage" dangereuse et inflammable de l'habitation humaine, d'imposer les véhicules électriques et de poursuivre les compagnies pétrolières. Cela n'accomplira rien pour les forêts, même si tous les scénarios climatiques apocalyptiques devaient se réaliser. Une solution rationnelle serait de ramener l'industrie du bois, de déréglementer les brûlages contrôlés et les éclaircies mécaniques, de relancer le pâturage responsable des bovins, des chèvres et des moutons pour enlever le feuillage excessif et de voir les forêts prospérer à nouveau.

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  9. Si la mauvaise gestion est ce qui cause vraiment les super-incendies de forêt, la désinformation des médias est ce qui empêche la réforme des politiques. Un titre de Sacramento Bee, par exemple, dit: «Les entreprises de combustibles fossiles sont responsables de la part des incendies de forêt en Californie. . . " From The Hill : "Les scientifiques accusent la production de combustibles fossiles de plus d'un tiers des incendies de forêt en Occident." Extrait de "Lauréat du prix Pulitzer" Inside Climate News : "Les sociétés de combustibles fossiles et les fabricants de ciment pourraient être à blâmer pour plus d'un tiers des incendies de forêt de l'Ouest." Aucun de ces reportages médiatiques ne mentionne la densité des arbres.

    L'alignement monolithique de la communauté scientifique et journalistique en faveur d'un programme « climatique » autoritaire et totalement irréalisable révèle une incompréhension, voire une trahison pure et simple des valeurs fondamentales scientifiques et journalistiques. Les deux disciplines sont fondées sur le socle du scepticisme et du débat. Sans nourrir ces valeurs, l'intégrité de ces disciplines est sapée. Lorsqu'il s'agit de questions de politique climatique et énergétique en Amérique, la science et le journalisme sont compromis.

    Échecs de l'industrie des combustibles fossiles

    Supposons qu'au milieu des années 1960, on a présenté aux compagnies pétrolières une théorie selon laquelle les émissions de combustibles fossiles provoqueraient un réchauffement climatique. Leur première réponse rationnelle ne serait-elle pas de remettre en cause cette théorie ? Pourquoi la remise en cause d'une théorie constituerait-elle une « tromperie du public » ? Même si certains dirigeants de ces entreprises croyaient à ces théories, il serait absurde de suggérer qu'ils le faisaient tous. Dans toute discussion de conseil d'administration, et c'est d'une ironie amusante, les intérêts économiques d'une société pétrolière obligeraient ses administrateurs à être intellectuellement honnêtes et à ne pas simplement accepter la théorie selon laquelle leur produit allait réchauffer la planète. Bonne chance pour prouver que les compagnies pétrolières ont intentionnellement induit le public en erreur.

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  10. Mais alors quoi ? Les compagnies pétrolières et gazières américaines étaient-elles simplement censées croire toutes ces théories naissantes et fermer leurs portes ? Qu'auraient-ils dû faire exactement, au milieu des années 1960, pour faire face à cette prétendue urgence climatique imminente ? Les panneaux solaires et les éoliennes étaient-ils prêts pour un déploiement rapide à l'époque ? Bien sûr que non, d'autant plus que les panneaux solaires chinois et les éoliennes allemandes ne sont toujours pas capables de fournir plus qu'une petite fraction de l'énergie dont nous avons besoin.

    Le vrai crime, si vous voulez l'appeler ainsi, n'est pas que les compagnies pétrolières et gazières ont remis en question les théories du changement climatique dans les années 1960 ou 1970. C'est qu'ils les acceptent maintenant.

    Aujourd'hui, les sociétés pétrolières et gazières ne sont pas disposées à remettre en question l'orthodoxie de la crise climatique ou le mythe des énergies renouvelables rentables à grande échelle. Ils ne sont pas disposés à consacrer leurs ressources financières substantielles à démystifier cette folie axée sur l'agenda qui est sur le point de faire tomber toute notre civilisation. Le fait que les compagnies pétrolières et gazières américaines aient adopté une stratégie d'apaisement est un crime contre l'humanité. Le fait que ces entreprises ne parviennent pas à faire des investissements à long terme pour développer de nouveaux gisements de pétrole et de gaz, et récoltent à la place des bénéfices exceptionnels en vendant la production existante à des prix politiquement gonflés, cela aussi est un crime contre la civilisation.

    En fin de compte, l'Union of Concerned Scientists et les grandes compagnies pétrolières sont complices de la destruction de l'économie énergétique américaine. Parce que plutôt que de déclarer une guerre totale à ces études scientifiques payantes et imparfaites et aux intérêts particuliers qui les financent, les compagnies pétrolières s'engageront dans des litiges théâtraux, sachant que le coût des règlements ne se rapprochera même pas des bénéfices à court terme pour être obtenus en dépouillant lentement leurs entreprises tout en vendant des quantités décroissantes de carburant à des taux punitifs.

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  11. Epstein a raison de dire que nous devons critiquer les "experts" qui veulent détruire la civilisation humaine avec l'alarmisme climatique. Mais nous devons aussi reconnaître et critiquer les institutions visées par la destruction. Au lieu de lutter contre cette folie, ils retirent leur argent de la table, ainsi que leur carburant abordable et vital, et se dirigent vers les collines.

    https://www.zerohedge.com/political/corruption-climate-science

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  12. Les données du marché suggèrent que la Russie ne réduit pas la production de pétrole comme promis


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 26 MAI 2023 - 19:15
    Par Tsvetana Paraskova de OilPrice.com


    Les expéditions de pétrole depuis la Russie n'ont pas baissé ces derniers mois malgré l'engagement russe de réduire la production de 500 000 barils par jour (bpj) à partir de mars, a révélé vendredi une analyse Bloomberg des données d'expédition.

    Les données les plus récentes sur le suivi des pétroliers suggèrent qu'au lieu de baisser, les exportations russes de pétrole brut par voie maritime augmentent.

    Les expéditions moyennes de brut sur quatre semaines depuis les terminaux d'exportation russes ont augmenté pour une sixième semaine consécutive au cours de la semaine précédant le 19 mai, selon les données de suivi des pétroliers rapportées par Julian Lee de Bloomberg.

    Les exportations de pétrole brut de la Russie ont atteint en moyenne au cours des quatre semaines près de 4 millions de bpj, en hausse de 15% par rapport aux expéditions de la première semaine d'avril. Le volume moyen des exportations sur quatre semaines était le plus élevé depuis que Bloomberg a commencé à surveiller en détail les expéditions de brut russe au début de 2022, lorsque la Russie a envahi l'Ukraine.

    La Russie a déclaré que les réductions de 500 000 bpj s'étendraient désormais jusqu'à la fin de 2023, mais les données d'exportation de pétrole brut de ces dernières semaines ne reflètent aucune réduction - au contraire, les exportations russes de pétrole brut par voie maritime augmentent.

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  13. Plus tôt ce mois-ci, des informations ont révélé que le vice-ministre russe de l'Énergie, Pavel Sorokin, avait cherché à convaincre les analystes occidentaux lors d'un rare appel que la Russie réduisait effectivement sa production de pétrole de 500 000 bpj.

    Mais la semaine dernière, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a déclaré que la Russie n'avait jusqu'à présent pas réussi à réduire sa production de pétrole de 500 000 bpj comme promis, et qu'elle pourrait même chercher à augmenter sa production pour compenser la perte de revenus.

    Les exportations russes de pétrole brut et de produits pétroliers continuent de résister, les exportations atteignant en avril le niveau le plus élevé depuis l'invasion de l'Ukraine, à 8,3 millions de bpj, a déclaré l'AIE dans son rapport sur le marché pétrolier étroitement surveillé.

    "Selon nos estimations, Moscou n'a pas entièrement livré sa coupure d'approvisionnement annoncée de 500 kb/j. En effet, la Russie pourrait augmenter les volumes pour compenser la perte de revenus », a déclaré l'AIE.

    https://www.zerohedge.com/commodities/market-data-suggest-russia-isnt-cutting-oil-production-promised

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  14. Le géant des médias AP News vend le journalisme pour seulement 8 millions de dollars aux milliardaires


    Par Jo Nova
    May 26th, 2023


    Les médias sont totalement achetés et vendus

    Un groupe de fondations géantes (dirigées par des milliardaires qui investissent également dans les énergies renouvelables) ont donné à Associated Press (AP) 8 millions de dollars l'année dernière pour pousser la propagande climatique encore plus fort qu'elle ne l'a fait au cours des 20 dernières années.

    En retour, AP, qui se présente comme une agence de presse à but non lucratif, a reçu la subvention et a ensuite publié 64 articles sur la crise climatique ou ESG l'année suivante. Ils ont qualifié cette poussée d'"initiative radicale de journalisme climatique".

    Soixante-quatre histoires ne semblent pas beaucoup, mais les histoires AP sont répétées dans 1 300 journaux et diffuseurs. Donc 64 histoires pourraient vraiment signifier 83 200 histoires.

    L'argent provenait de la Fondation Rockefeller, de Quadrivium (James Murdoch, qui est le fils de Rupert), de la Fondation William et Flora Hewlett, de la Walton Family Foundation (Walmart) et du Howard Hughes Medical Institute.

    Ressemble, sent comme, de l'argent publicitaire pour les investisseurs dans les énergies renouvelables déguisé en subvention ?
    Au moins certains de ces milliardaires paient peut-être pour des reportages médiatiques qui pourraient améliorer le retour sur leurs investissements verts. Selon InfluenceWatch, il y a deux ans, la Fondation Quadrivium s'est engagée à investir 250 millions de dollars US dans BlackRock Inc pour une « infrastructure d'énergie verte ». De même, les héritiers Rockefeller ont investi dans les énergies renouvelables il y a des années, et la famille Walton a gagné des centaines de millions de dollars grâce à l'énergie solaire.

    ÉTUDE: AP pousse les conditions d'éveil dans 64 histoires climatiques après une subvention de 8 millions de dollars d'organisations de gauche
    Joseph Vazquez et Luis Corneli, Newsbusters

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  15. L'AP a annoncé le 15 février 2022 qu'elle "étendrait considérablement sa couverture climatique" dans le but "d'imprégner" le paysage médiatique d'un journalisme climatique soutenu uniquement par des groupes d'intérêts privés. AP a qualifié le nouveau développement d'"initiative radicale de journalisme climatique" et a affirmé dans son communiqué de presse qu'il conserverait "un contrôle éditorial complet de tout le contenu". AP affirme également sur sa page "À propos de nous" qu'elle est dans le domaine des "informations impartiales", ce qui n'est guère plus qu'une blague pathétique. Le soi-disant "journalisme" qu'AP fait sur le climat implique de se comporter comme le porte-parole de facto de ses principaux donateurs de gauche qui ont l'obsession de diffuser des récits climatiques apocalyptiques sur Internet.

    C'est une parodie de journalisme: AP a déclaré que l'argent est venu "sans conditions"

    Logo de la presse associée AP. Médias

    AP a résumé l'affirmation de Carovillano selon laquelle «AP accepte de l'argent pour couvrir certains domaines mais sans conditions; les bailleurs de fonds n'ont aucune influence sur les histoires qui sont faites. Carovillano, dans ce cas particulier, a qualifié l'investissement activiste d'« arrangement mutuellement bénéfique ».

    Et si les politiciens obtenaient des maisons ou des vacances gratuites de la part d'entreprises sur lesquelles ils avaient légiféré, ils pourraient simplement dire que c'était un "arrangement mutuellement bénéfique", n'est-ce pas ? Et nous rions hors de la ville, n'importe quel politicien qui dirait ça.

    "L'AP est censé être un service de presse, rapportant des nouvelles dures", a déclaré Steve Milloy, Legal Senior Policy Fellow à l'Energy and Environment Legal Institute, à MRC Business. "Mais il s'est détérioré en une tenue de propagande climatique pour les fondations de gauche. L'AP ne rapporte régulièrement qu'un côté de toute histoire climatique. S'il fait savoir à ses lecteurs qu'il y a un autre côté, cela ne se produit que via de faux articles de «vérification des faits» destinés à être utilisés par les militants du climat pour obtenir d'autres points de vente pour censurer les climato-sceptiques.

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  16. Parce que les histoires d'AP sont diffusées dans de nombreux autres médias, la propagande est amplifiée mais l'argent des gains est blanchi par les autres médias, qui ne mentionnent pas le conflit d'intérêts.

    [Steve Milloy] a poursuivi : « L'AP imagine que sa corruption des informations est excusée parce qu'elle révèle sur son site Web qu'elle est payée pour rapporter un aspect de chaque histoire climatique. Mais ses histoires sont diffusées par d'autres médias qui ne font pas les divulgations nécessaires.

    Le fondateur de Climate Depot, Marc Morano, a également déchiré le partenariat éhonté d'AP avec des groupes de gauche dans des commentaires à MRC Business :

    Les médias ne sont pas seulement une idéologie en phase avec l'agenda climatique de notre gouvernement, des organisations internationales, des universités et de la classe des milliardaires, mais ils sont aussi littéralement payés pour promouvoir la peur du climat. AP a reçu des millions de « subventions philanthropiques » pour éliminer toute objectivité et tout équilibre dans ses rapports. L'AP et les médias d'entreprise se livrent à un journalisme de presse payant. Les médias n'ont aucune obligation de surveiller les revendications ou les politiques du gouvernement et de régurgiter à la place les messages approuvés de leurs payeurs.

    C'est l'argent du silence climatique - il achète le silence

    Le gros problème avec les médias actuels est l'absence totale de recherche critique ou de fond, ou de contre-vérification des histoires. Quand le GIEC dit que nous sommes tous condamnés, AP dit "nous sommes tous condamnés" - ils n'interviewent pas les lauréats du prix Nobel qui ne sont pas d'accord, ou les hommes qui ont marché sur la lune, ou l'un des 30 000 scientifiques qui peuvent souligner les failles de l'hyperbole de l'ONU.

    AP News a été fondée en 1846. Les fondateurs d'origine doivent se rouler dans leurs tombes.

    Si les climato-sceptiques obtenaient un financement de 8 millions de dollars de n'importe où, les médias seraient partout. Mais quand l'un des principaux groupes du monde des médias vend le journalisme à des intérêts acquis politiquement motivés, la plupart des journalistes les plus loués au monde ne le remarqueront même pas…

    L'ombre de l'argent à travers le paysage. Influence financière, Intérêts acquis. Art.h/t à Charles, et Climate Depot

    https://joannenova.com.au/2023/05/media-giant-ap-news-sells-out-journalism-for-just-8m-from-billionaires/

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  17. Le cartel de l'ONU NetZero veut transformer les compagnies d'assurance en "police climatique" mais les géants fuient


    Par Jo Nova
    May 27th, 2023


    Ne vous méprenez pas, le cartel de la « finance » de l'ONU est le trou noir supermassif au centre de la galaxie de la mafia climatique.

    Le Programme des Nations Unies pour l'environnement se vante de compter plus de 450 membres représentant plus de 100 000 milliards de dollars de carottes et de bâtons pour battre les politiciens et les entreprises dans les domaines de l'assurance, de la banque et de l'investissement. Ce sont les rouages et les leviers des couloirs du pouvoir mondial.

    C'est un programme de l'ONU, mais les premières règles de "fixation d'objectifs" ont été lancées à Davos lors de la dernière réunion du Forum économique mondial (WEF) - les vacances au ski pour les dirigeants d'entreprise et leurs sbires célèbres. Les grandes puissances politiques non élues en vacances avec les personnes les plus riches du monde. La démocratie sur un barbecue.

    En 2021, de nombreux géants de l'assurance s'étaient précipités pour rejoindre le cartel mondial d'activistes climatiques conçu pour leur industrie - la Net Zero Insurers Alliance (NZIA) - qui aurait transformé l'industrie de l'assurance en une autre forme de police climatique responsable devant l'ONU ou le WEF. Mais tout est en train de se défaire maintenant, grâce aux 23 États américains qui appuient sur le bouton Antitrust. Je veux dire, imaginez si tous les concurrents d'une industrie se réunissaient pour imposer des changements politiques pour lesquels les électeurs n'avaient pas voté…

    Et si ces entreprises s'entendaient pour empêcher un type d'entreprise énergétique d'obtenir une assurance ?

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  18. Et si les entreprises qui profitent de la peur elle-même s'entendaient pour amplifier les peurs ?

    Le géant de la NZIA fait partie de la cabale de l'ONU à Glasgow mise en place par l'ancien chef de la Banque d'Angleterre, Mark Carney. S'ils s'en sortaient, le monde serait d'autant plus proche d'un gouvernement mondial unique - où des bureaucrates non élus "établissent les règles" et dirigent les gouvernements nationaux.

    Logo du Programme des Nations Unies pour l'environnement.

    Six des huit signataires fondateurs sont déjà partis. Les départs incluent Munich Re, Zurich Insurance, Hannover Re, Swiss Re, Allianz, AXA et SCOR.

    Les assureurs fuient l'alliance climatique après le contrecoup ESG aux États-Unis
    Par Tommy Wilkes Alexander Hübner et Tom Sims, Reuters
    LONDRES / FRANCFORT, 25 mai (Reuters) – Une alliance climatique des Nations Unies pour les assureurs a subi au moins trois autres départs jeudi, dont le président du groupe, alors que les compagnies d'assurance prennent peur face à l'opposition des politiciens républicains américains.

    Au moins sept membres de la Net-Zero Insurance Alliance (NZIA), lancée en 2021, sont maintenant partis, dont cinq des huit signataires fondateurs.

    Les départs jeudi comprenaient AXA, dont le directeur des risques du groupe Renaud Guidée avait présidé l'alliance. L'assureur français a déclaré dans un communiqué qu'il partait pour "poursuivre son parcours de développement durable individuel".

    Les médias peuvent essayer de minimiser les choses, mais le facteur critique ici est que 23 procureurs généraux des États-Unis ont envoyé une lettre aux membres de la NZIA le 15 mai.

    Les assureurs qui ont quitté la NZIA, … disent que leurs sorties ne changeront pas leurs engagements individuels à lutter contre le changement climatique.

    Munich Re a clairement indiqué qu'il partait en raison du problème antitrust :

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  19. Alors que d'autres assureurs n'ont pas fourni de raisons précises pour leur retrait, Munich Re l'a clairement indiqué. "Les opportunités de poursuivre des objectifs de décarbonisation dans une approche collective parmi les assureurs du monde entier sans les exposer à des risques antitrust importants sont si limitées qu'il est plus efficace de poursuivre notre ambition climatique de réduire le réchauffement climatique individuellement", a déclaré le PDG Joachim Wenning dans le cabinet. annonce de la sortie.

    Rien n'empêche ces compagnies d'assurance de bavarder après des canapés et des champagnes lors de la prochaine réunion du WEF, mais elles ne peuvent pas être ouvertement de connivence et c'est un pas dans la bonne direction. Si certains assureurs stupides refusent d'assurer le développement du pétrole et du gaz, cela n'aura pas beaucoup d'importance tant qu'il y aura suffisamment de concurrents pour intervenir et accepter leurs contrats. Le danger d'un cartel à l'échelle de l'industrie est que les assureurs pourraient de facto appliquer des politiques qui conviennent à leurs bailleurs de fonds milliardaires contre la volonté du peuple.

    Et c'est exactement ce que NZIA semble vouloir faire. Le patron de Lloyds dit que les règles sont trop sévères et que tout s'effondrera s'ils ne reculent pas.

    Le patron de Lloyd's of London appelle à repenser les règles de l'alliance climatique de l'ONU
    Par Tommy Wilkes et Greg Roumeliotis, Reuters

    En réponse, le directeur général de Lloyd's, John Neal, a déclaré à Reuters que les sorties devraient conduire à repenser ce que signifie être membre du groupe.

    « Il y a cinq objectifs, et vous avez 12 mois pour en atteindre un et 36 mois pour en atteindre trois. La NZIA doit revoir ses objectifs, sinon l'alliance s'effondrera.

    Le général Reyes (Utah AG) explique pourquoi ils ont envoyé la lettre du 15 mai depuis 23 États américains :

    Le GOP met en garde les compagnies d'assurance sur les politiques ESG : "Les Américains en paient le prix"
    Brianna Herlihy, Fox News.

    "Le mouvement ESG s'est propagé à tous les coins des secteurs financier et énergétique du monde, et les Américains sans méfiance en paient le prix", a déclaré Reyes...

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  20. « Les assureurs ont l'obligation de protéger les intérêts de leurs clients, et non de promouvoir un programme environnemental radical. L'Utah prend position contre ces efforts pour arrêter l'augmentation des prix et les autres dommages que ces accords horizontaux causeront », a-t-il déclaré.

    En vertu des lois antitrust, les accords de ne pas faire affaire avec des secteurs défavorisés – tels que ceux qui ne respectent pas certaines normes d'émissions de carbone – pourraient être un boycott illégal. De même, les conventions collectives visant à fixer les prix ou à restreindre la production sont également illégales. Les membres de la NZIA détiennent un énorme pouvoir de marché et leurs actions menacent d'augmenter considérablement les prix pour les consommateurs, selon les AG.

    Les AG ont déclaré qu'ils avaient "de sérieuses inquiétudes quant à savoir si ces nombreuses exigences sont conformes à la loi fédérale, ainsi qu'aux lois de nos États, telles qu'elles s'appliquent aux acteurs privés".

    "En vertu des lois antitrust de notre pays et de leurs équivalents étatiques, il est bien établi que certains arrangements entre entreprises concurrentes sont strictement interdits parce qu'ils sont déloyaux ou déraisonnablement préjudiciables à la concurrence", ont-ils écrit.

    "Par exemple, 'un accord entre concurrents pour ne pas faire affaire avec des individus ou des entreprises ciblés peut être un boycott illégal, surtout si le groupe de concurrents travaillant ensemble a un pouvoir de marché'", ont-ils déclaré, ajoutant que les accords collectifs pour fixer les prix ou " restreindre la production, les ventes ou la production » sont illégales.

    Réfléchissez au fait que la cabale des banquiers UN-WEF obligeait les compagnies d'assurance à imposer des objectifs de carbone « basés sur la science » à chaque industrie qui avait besoin d'assurance. Ensuite, rappelez-vous que la responsable des communications de l'ONU s'est vantée l'année dernière que "nous possédons la science" et qu'elle s'est associée à Google.

    "... (le protocole) permettra aux membres de la NZIA de commencer à fixer de manière indépendante des objectifs intermédiaires fondés sur la science pour leurs portefeuilles respectifs de souscription d'assurance et de réassurance conformément à une trajectoire de transition nette zéro compatible avec une élévation de température maximale de 1,5 °C au-dessus -niveaux industriels d'ici 2100. Avec le lancement du protocole, les membres actuels de la NZIA sont tenus de fixer et de divulguer leur ou leurs objectifs initiaux d'ici le 31 juillet 2023. "

    Version 1.0 du protocole de définition d'objectifs NZIA

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  21. Ainsi, la cabale des banquiers de l'UN WEF pourrait effectivement obliger n'importe qui à faire n'importe quoi s'ils l'appellent "science" et renvoyer tous les sceptiques.

    Remerciez le Seigneur pour le pouvoir de l'État républicain américain et demandez où sont les autres politiciens élus ?

    Note de publication : si vous ne savez pas grand-chose sur le WEF, commencez à lire ici. C'est pire que vous ne le pensez. Les personnes les plus riches du monde sont là pour nous aider, ce sont les "élites" touchées comme nos sauveurs. Les fermetures climatiques arrivent et vous devrez demander la permission de quitter votre banlieue de 15 minutes. Ils ont dit que.

    REFERENCES

    NZIA Home page: ” NZIA members have committed to transition their insurance and reinsurance underwriting portfolios to net-zero greenhouse gas (GHG) emissions by 2050.”

    Attorney General Sean Reyes, Utah Asks Insurance Group to Disclose ESG Commitments

    https://joannenova.com.au/2023/05/un-netzero-cartel-wants-to-make-insurance-firms-into-climate-police-but-giants-are-fleeing/#more-91492

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  22. Survivre en cultivant de très petites surfaces ? Peu probable !


    27 Mai 2023
    Jack DeWitt, AGDAILY*


    Produire suffisamment d'aliments pour nourrir une famille de quatre personnes pendant un an sur 1/20e d'acre ? (1 acre = 4046 m², soit pour 1/20è: 202 m²)

    C'est ce qu'affirme un article récent sur lequel je suis tombé. Cela ne représente que 2.178 pieds carrés, soit la taille d'une maison de trois chambres [200 mètres carrés ou, pour être plus exact, car à ce niveau, la surface précise compte (ironie), 202,3428 mètres carrés]. Je ne veux certainement pas décourager qui que ce soit d'avoir un jardin, mais cela me semblait irréaliste. J'ai donc commencé à rassembler des données nutritionnelles pour vérifier.

    Il s'avère que c'est impossible.

    Il faut environ 2,9 millions de Calories pour nourrir une famille de quatre personnes pendant un an, à raison de 8.000 calories par jour. (Note : j'ai utilisé le « C » majuscule pour Calorie parce qu'il désigne les kilocalories, ce qui est la façon dont les calories (petit « c ») sont représentées pour les aliments. Une [petite] calorie est définie comme l'énergie nécessaire pour élever la température d'un gramme d'eau d'un degré Celsius. Une grande Calorie, avec un grand « C », équivaut à 1.000 petites « c » calories.)

    Si vous plantez des pommes de terre sur un 1/20e d'acre – la façon la plus intense de produire des Calories par acre – et que vous obtenez le même rendement qu'un champ commercial (60.000 livres/acre [67 tonnes/hectare], soit 24 millions de calories [60 millions/hectare]), vous obtiendrez 3.000 livres [1.361 kilogrammes] et 1,2 million de calories, soit environ 1,7 million de moins que l'approvisionnement d'une année.

    Et, bien sûr, il serait ennuyeux de ne manger que des pommes de terre... mais ce serait nourrissant. Les pommes de terre sont considérées comme un aliment complet en ce sens que leur teneur en protéines est élevée et qu'elles contiennent tous les acides aminés essentiels (essentiels signifie ceux que l'organisme ne peut pas fabriquer). Les pommes de terre contiennent également les graisses et les hydrates de carbone dont l'organisme a besoin, ainsi qu'un ensemble complet de vitamines et de minéraux, à l'exception de la vitamine B12. Aucune plante ne produit suffisamment de B12. Une personne doit manger de la viande ou des produits laitiers ou prendre une pilule pour obtenir sa B12.

    Au début des années 1800, les Irlandais se nourrissaient presque exclusivement de pommes de terre. Au milieu des années 1840, un fléau a frappé, noircissant les champs en quelques jours, infectant les tubercules et les ratatinant. Il en résulta une terrible famine. En 1850, un million de personnes étaient mortes de faim et deux millions avaient émigré vers d'autres pays. Le coupable, un champignon appelé Phytophthora infestans [le mildiou], infecte encore les champs aujourd'hui, mais il est contrôlé par des variétés résistantes et des fongicides.

    Une personne peut sans aucun doute cultiver tous les légumes dont elle a besoin en saison sur deux ares, et en garder pour les mettre en conserve ou les congeler. Lorsque j'étais un jeune garçon dans les années 1940, ma famille avait un grand jardin, d'une superficie d'environ un acre, 40 ares. Nous cultivions des radis, des pois, des haricots verts, des carottes, des panais, des betteraves, des pommes de terre, des navets, des tomates, du maïs doux, des choux, de la laitue, des poivrons, des oignons, des courges, des melons et des fraises. Dans notre petit verger, il y avait des pommes, des prunes, des abricots, des mûres, des framboises et des groseilles pour la gelée. Papa cultivait les haricots secs en alternance avec le blé, de sorte que nous avions toujours suffisamment de haricots. Tout le monde arrachait les mauvaises herbes, mais maman passait son été à cueillir et à mettre en conserve.

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  23. À l'automne, nous déterrions les pommes de terre et les mettions à la cave. Le reste des racines était laissé dans le sol avec de la terre entassée sur les rangs pour les empêcher de geler. Nous les déterrions au fur et à mesure des besoins tout au long de l'hiver. Les choux étaient arrachés et tournés à l'envers à côté du hangar à bois, à l'abri des vents hivernaux. Ils étaient bientôt recouverts de neige et restaient frais jusqu'au printemps. Les courges étaient stockées dans la maison, en haut des escaliers, où la température restait entre 5 et 10 degrés Celsius tout au long de l'hiver. Nous mangions bien toute l'année.

    Si une personne divise son jardin de 2 ares en 10 parties (20 mètres carrés chacune) et plante quelque chose de différent dans chacune d'elles, le rendement en Calories en millions pourrait ressembler à ce qui suit : pommes de terre, 0,12 ; laitue, 0,014 ; chou, 0,05 ; tomates, 0,016 ; betteraves, 0,02 ; carottes, 0,022 ; maïs doux, 0,002 ; haricots verts, 0,006 ; haricots secs, 0,023 ; quinoa, 0,009. Cela représente 0,282 million, bien loin des 2,9 millions nécessaires pour nourrir une famille de quatre personnes pendant un an.

    J'ai ajouté le quinoa pour illustrer quelques points. Le quinoa est la (fausse) céréale la plus riche en Calories par livre (1.700 – ou 3.750 par kg), mais son rendement est si faible (11 quintaux/hectare par an contre plus de 67 quintaux/hectare pour le blé) que le nombre de Calories par hectare est huit à neuf fois moins élevé. C'est un problème pour les experts qui veulent remplacer le blé par des céréales plus exotiques : comment nourrir une population en expansion ? Il est peu probable que les rendements du quinoa se rapprochent un jour de ceux du blé, du maïs ou du riz, même si l'on a recours au génie génétique. Et nous n'avons pas encore atteint les limites des rendements du blé, du maïs et du riz.

    L'autre raison pour laquelle j'ai inclus le quinoa est que son profil nutritionnel est le meilleur de tous les grains. Comme les pommes de terre, il présente un profil complet d'acides aminés, de vitamines et de minéraux, et il est bien équilibré en protéines, en graisses et en hydrates de carbone. Pour quelqu'un qui veut cultiver une céréale de jardin, c'est un bon choix, non seulement en raison de ses nutriments équilibrés, mais aussi parce qu'elle est chère à l'achat dans les magasins d'alimentation.
    ______________

    * Jack DeWitt est un agriculteur-agronome dont l'expérience agricole s'étend sur plusieurs décennies, depuis la fin de l'élevage de chevaux jusqu'à l'âge du GPS et de l'agriculture de précision. Dans son livre « World Food Unlimited », il raconte tout et prédit comment nous pouvons avoir un monde futur avec une nourriture abondante. Une version de cet article a été republiée à partir d'Agri-Times Northwest.

    Source : Surviving on very small-acreage crops? Not very likely | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2023/05/survivre-en-cultivant-de-tres-petites-surfaces-peu-probable.html

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    1. (...) En 1850, un million de personnes étaient mortes de faim et deux millions avaient émigré vers d'autres pays. Le coupable, un champignon appelé Phytophthora infestans [le mildiou], infecte encore les champs aujourd'hui, mais il est contrôlé par des variétés résistantes et des fongicides. (...)

      Mildiou (traitement à la bouillie bordelaise/cuivre) + le doryphore (insecte dévoreur de plantes, traitement souffre). Dans ses traitements... Famine !

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  24. La quête d'authenticité des Américains est souvent mal informée (1ère partie)


    26 Mai 2023
    Henry I. Miller*


    La naturopathie

    De nombreuses personnes sont trompées par des affirmations fausses qui les incitent à payer des prix exorbitants pour des produits « sans » tel ou tel élément qui est en fait bénéfique, ou pour des remèdes sans valeur. La désinformation peut mettre en péril leur santé et leurs finances.

    De nombreux Américains recherchent une plus grande « authenticité » dans leur vie. Il n'y a rien de mal à cela, sauf si, ce faisant, ils sont induits en erreur par des publicités tompeuses qui les poussent à payer des prix exorbitants pour des produits « sans » tel ou tel élément qui est en fait bénéfique, ou pour des remèdes sans intérêt. Parmi les exemples de fausses alertes, on peut citer le rejet du bisphénol-A (BPA), utilisé dans la fabrication de certains plastiques et comme agent antibactérien sur les revêtements métalliques, et l'adoption des pratiques pseudo-médicales que sont la « naturopathie » et l'« homéopathie ».

    Le BPA est utilisé comme revêtement dans les conserves pour prévenir le botulisme et d'autres maladies causées par des bactéries. Sa protection des conserves permet aux consommateurs d'avoir un meilleur accès aux fruits et légumes en les conservant en toute sécurité dans des boîtes de conserve tout au long de l'année, et ce à faible coût. On pourrait penser que plus les limites légales de substances chimiques ajoutées aux emballages alimentaires sont basses, mieux c'est, mais les ramifications négatives pour la santé publique d'une norme trop basse sont énormes. Elles découlent du fait que la plupart des aliments en conserve consommés par les consommateurs proviennent de récipients revêtus d'un époxy de sécurité spécial qui empêche la propagation de la contamination mortelle par la salmonelle, le Clostridium botulinum et d'autres bactéries transmises par les aliments. Cet époxy de sécurité est composé d'une petite quantité de BPA, et seule une fraction minuscule du BPA peut passer du revêtement de la boîte à l'aliment.

    Dans le cadre d'une recherche menée par le Pacific Northwest National Laboratory, des volontaires humains ont consommé un régime enrichi en BPA, provenant principalement d'aliments en conserve, et les scientifiques ont ensuite prélevé des échantillons de sang et d'urine toutes les heures et mesuré la quantité de BPA dans leur organisme. Bien que les volontaires aient absorbé plus de BPA qu'environ 95 % de la population américaine dans des circonstances normales, les chercheurs n'ont pas pu détecter de BPA dans la plupart des échantillons de sang, et encore moins d'effets délétères.

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  25. Une autre technologie a été vigoureusement attaquée par les activistes – le génie génétique, qui fait appel à des techniques moléculaires très précises – bien qu'elle permette d'augmenter les rendements, d'accroître les revenus des agriculteurs et de réduire la nécessité de pulvériser des pesticides chimiques. Elle peut même être utilisée pour fabriquer des produits très innovants qui préviennent les dégâts causés par le gel aux cultures et créer des animaux dont les organes peuvent être utilisés pour des transplantations chez l'homme. Mais comme pour le BPA, les vaccins et d'autres produits, des groupes d'intérêt s'y opposent et désinforment régulièrement le public.

    Le terme « authenticité » ayant des connotations différentes selon les individus et dépendant de facteurs subjectifs tels que le savoir-faire, la vision du monde et les croyances politiques et religieuses, il est difficile de définir exactement ce que les gens veulent, ce pour quoi ils sont prêts à payer et, en fin de compte, comment ils font leur choix.

    Glenn R. Carroll, professeur à l'école de commerce de l'Université de Stanford, a étudié le phénomène de manière approfondie et a formulé quelques observations révélatrices à ce sujet, notamment que l'authenticité est intrinsèquement « auto-contradictoire et ironique », parce qu'être véritablement authentique signifie ne pas attirer l'attention sur cela.

    Selon le professeur Carroll, l'intérêt pour les entreprises d'être authentiques n'est pas d'apparaître comme calculatrices ou cupides, mais plutôt de se comporter d'une manière qui semble cohérente avec des valeurs pures et ingénues. Par exemple, ses recherches ont montré que les restaurants qui veulent être perçus comme authentiques doivent trouver des moyens d'inciter les autres à commenter leur authenticité, mais ne doivent pas la revendiquer explicitement eux-mêmes.

    Carroll et ses collègues ont également constaté que « l'authenticité semble protéger les entreprises contre les aspects négatifs ». Ainsi, lorsque les sujets de l'étude évaluent les restaurants, l'authenticité a tendance à l'emporter sur les aspects négatifs tels que le manque de propreté.

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  26. Il cite les microbrasseries comme un autre exemple d'un attribut négatif important supplanté par l'authenticité : au début de leur popularité, les petites brasseries artisanales fabriquaient souvent des produits qui, lors de tests de dégustation à l'aveugle, étaient objectivement inférieurs à ceux des mastodontes du secteur, qui disposent à la fois d'une grande expertise et d'une technologie sophistiquée. Mais, selon M. Carroll, les petits producteurs « misaient simplement sur le fait qu'ils étaient de petits producteurs artisanaux qui faisaient quelque chose de différent. Et ils ne savaient pas vraiment comment brasser de la bière [...]. Mais les gens associaient l'activité artisanale à une plus grande qualité et certainement à une plus grande valeur, et ils étaient prêts à suspendre leur jugement. »

    On peut soutenir que la demande de lait cru (non pasteurisé), qui provoque régulièrement des maladies graves dans des proportions bien supérieures par rapport à sa consommation, est un exemple similaire.

    D'autres industries et individus exploitent consciemment ce type de myopie pour se présenter faussement comme plus authentiques que vous, avec un certain succès. Il suffit de consulter le cabinet du « naturopathe » ou du « médecin homéopathe » de son quartier, ou les magasins qui vendent des remèdes « naturels » tels que les compléments alimentaires à base de plantes.

    Le médecin Stephen Barrett a traité de la naturopathie de manière exhaustive (avec les références appropriées) sur le site web Quackwatch. Il l'a définie et caractérisée de la manière suivante :

    « La naturopathie, parfois appelée "médecine naturelle", est une approche largement pseudo-scientifique qui prétend "aider la nature", "soutenir la capacité innée du corps à atteindre une santé optimale" et "faciliter les mécanismes de guérison inhérents au corps". Les naturopathes affirment que les maladies sont des efforts du corps pour se purifier et que la guérison résulte de l'augmentation de la "force vitale" du patient. Ils prétendent stimuler les processus naturels de guérison du corps en le débarrassant des déchets et des "toxines". À première vue, cette approche peut sembler sensée. Cependant, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que la philosophie de la naturopathie est simpliste et que ses pratiques sont truffées de charlatanisme. »

    Le Dr Barrett a ensuite décrit les différentes pratiques discréditées et souvent dangereuses de la naturopathie, qui reposent sur un charabia invraisemblable et non scientifique. Elle est toutefois remarquable par sa persistance. Dans un exposé emblématique publié il y a près d'un siècle, le Dr Morris Fishbein, rédacteur en chef du Journal of the American Medical Association pendant 25 ans, a qualifié la naturopathie de « secte » et a décrit en détail l'absurdité de ses pratiques.

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  27. Mes collègues du Conseil Américain pour la Science et la Santé ont mis en garde à plusieurs reprises (par exemple, ici, ici et ici) contre l'inutilité (au mieux) et les dangers de l'homéopathie, une autre discipline pseudo-médicale, qui repose sur la croyance que la maladie peut être traitée par des médicaments administrés à des doses infimes (voire indétectables) qui, chez une personne en bonne santé, produiraient des symptômes similaires à ceux de la maladie.

    Le révérend George Washington Doane a composé cette chansonnette sur l'homéopathie il y a deux siècles :

    (...)

    David Colquhoun, pharmacologue à l'University College de Londres, est un critique acerbe de l'homéopathie et d'autres disciplines médicales « alternatives » non scientifiques. Il considère qu'elles s'inscrivent dans le mouvement actuel en faveur de la magie et des vœux pieux, au détriment de la médecine fondée sur des preuves, et qu'elles sont la manifestation d'une période d'« obscurcissement », un état dans lequel la vérité n'a plus beaucoup d'importance, et où le dogme et l'irrationalité sont devenus respectables.

    Abstraction faite de l'éthique et de la rationalité, le professeur Carroll, de Stanford, a quelques conseils commerciaux qui devraient faire réfléchir les bonimenteurs de l'authenticité quant à leurs perspectives à long terme : « Si vous vous épanchez et commencez à raconter votre histoire, vous feriez mieux de vous assurer qu'elle est vraie et que vous faites réellement ce que vous prétendez faire, car vous serez démasqué si vous mentez ou si vous exagérez. Quelqu'un finira par découvrir l'hypocrisie et en parlera à tout le monde, et vous vous retrouverez dans une situation pire que si vous n'aviez pas emprunté cette voie dès le départ. »

    J'espère que sa prédiction est juste.

    https://seppi.over-blog.com/2023/05/la-quete-d-authenticite-des-americains-est-souvent-mal-informee-1ere-partie.html

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  28. La quête d'authenticité des Américains est souvent mal informée (2e partie)


    27 Mai 2023
    Henry I. Miller*


    L'agriculture biologique, qui prétend être ce qu'elle n'est pas, est le plus grand canular fait aux consommateurs. Et avec beaucoup de succès.

    Comme je l'ai expliqué dans la première partie, de nombreux Américains ont commencé à rechercher l'« authenticité » dans de nombreux aspects de leur vie. Il n'y a rien de mal à cela, sauf si, ce faisant, ils sont induits en erreur par les affirmations fausses d'intérêts particuliers qui les mettent en danger ou les escroquent tout simplement.

    Le canular le plus répandu dans ce pays, après les escroqueries téléphoniques et par Internet, est sans doute le rejet généralisé de l'agriculture « industrielle », conventionnelle, au profit d'offres plus « naturelles », « biologiques » et « durables » dans les supermarchés locaux. La définition du terme « biologique » est un festin mobile, le biobusiness et le gouvernement modifiant constamment ses pratiques. Les produits et les pratiques qui le définissent sont totalement arbitraires et ne reposent sur aucune base scientifique. Le terme « biologique » n'est rien d'autre qu'un charabia agricole et nutritionnel dont l'objectif est d'escroquer les consommateurs. Il y parvient remarquablement bien, avec plus de 50 milliards de dollars de produits hors de prix chaque année aux États-Unis.

    Les produits biologiques sont-ils plus sûrs ou plus nutritifs, comme le prétend l'industrie et comme le croient de nombreux consommateurs ? Une étude publiée dans les Annals of Internal Medicine par des chercheurs du Center for Health Policy de l'Université de Stanford a regroupé et analysé les données de 237 études afin de déterminer si les aliments biologiques sont plus sûrs ou plus sains que les aliments non biologiques. Ils ont conclu que les fruits et légumes répondant aux critères de l'agriculture biologique n'étaient en moyenne pas plus nutritifs que leurs équivalents conventionnels, bien moins chers, et que ces aliments n'étaient pas moins susceptibles d'être contaminés par des bactéries pathogènes telles que E. coli ou Salmonella.

    En outre, en raison de ses rendements plus faibles, l'agriculture biologique gaspille l'eau et les terres arables.

    Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? Lorsque les normes biologiques ont été établies en 2000, le secrétaire d'État à l'agriculture, Dan Glickman, s'est montré sans équivoque, soulignant que l'appellation « biologique » était fondamentalement dénuée de sens : « Permettez-moi d'être clair sur un point : le label biologique est un outil de marketing. Il ne s'agit pas d'une déclaration sur la sécurité alimentaire. Le terme "biologique" ne constitue pas non plus un jugement de valeur en matière de nutrition ou de qualité. » Tout est dit.

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  29. Cela vaut la peine de le répéter : le label biologique n'est rien d'autre qu'un outil de marketing. Et c'est un outil cynique, car de nombreux consommateurs peu méfiants se font arnaquer par les prix élevés des produits biologiques, sans en tirer un bénéfice palpable.

    Les défenseurs de l'agriculture biologique vantent la production d'aliments biologiques – du lait au café en passant par la viande, les fruits et légumes et même les cigarettes (oui, vous avez bien lu) – comme un moyen « durable » et « authentique » de nourrir la population croissante de la planète. Des preuves irréfutables démontrent le contraire.

    D'une part, la baisse des rendements est inévitable, étant donné que l'agriculture biologique rejette systématiquement de nombreuses méthodes et technologies avancées. Si l'échelle de la production biologique augmentait de manière significative, les rendements plus faibles augmenteraient la pression pour la conversion de plus de terres à l'agriculture et plus d'eau pour l'irrigation, deux problèmes environnementaux sérieux.

    Une autre limite de la production biologique est qu'elle ne favorise pas la meilleure approche pour améliorer la qualité du sol, à savoir la minimisation des perturbations du sol causées par exemple par le labour, combinée à l'utilisation de cultures de couverture. Ces deux approches permettent de limiter l'érosion du sol et le ruissellement des engrais et des pesticides. Les producteurs biologiques sèment souvent des cultures de couverture, mais en l'absence d'herbicides efficaces, ils doivent souvent recourir au labour pour lutter contre les mauvaises herbes, ce qui favorise le ruissellement des produits chimiques et l'érosion du sol.

    Un mythe très répandu veut que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticides ni d'autres « substances de synthèse » qui démentiraient son engagement en faveur de l'authenticité. L'agriculture biologique utilise en effet des insecticides et des fongicides pour prévenir la prédation de ses cultures. Des dizaines de « substances de synthèse » sont autorisées par la réglementation américaine sur l'agriculture biologique et sont couramment utilisées dans la culture et la transformation des produits biologiques. Il s'agit notamment du sulfate de nicotine, hautement toxique pour les animaux à sang chaud, et du sulfate de cuivre, modérément toxique.

    La raison pour laquelle ces produits chimiques sont autorisés est révélatrice. Les pratiques biologiques sont tellement primitives et inférieures que les agriculteurs biologiques, affligés par de faibles rendements, vont périodiquement se plaindre au National Organic Standards Board de l'USDA (dont les membres sont issus de la filière biologique), qui entérine leurs demandes d'approbation de nouveaux produits chimiques. Par exemple, comme le décrit Food Safety News :

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  30. « Le Département Américain de l'Agriculture propose de modifier les restrictions concernant 17 substances autorisées dans la production ou la manipulation de produits biologiques : micronutriments, chlorhexidine, parasiticides, fenbendazole, moxidectine, xylazine, lidocaïne, procaïne, méthionine, excipients, acide alginique, arômes, cire de carnauba, chlore, cellulose, colorants et glycérine.

    Les modifications soumises à l'avis du public ajoutent également 16 substances à la liste nationale, ce qui signifie que les producteurs biologiques peuvent les utiliser dans la production et la manipulation : acide hypochloreux, oxyde de magnésium, sous-produits de calmar, charbon actif, borogluconate de calcium, propionate de calcium, vitamines injectables, minéraux, électrolytes, kaolin-pectine, huile minérale, propylène glycol, chlorite de sodium acidifié, sulfate de zinc, lactate de potassium et lactate de sodium. »

    Xylazine ? L'industrie de l'alimentation biologique souhaite réduire les restrictions concernant la xylazine, également connue sous le nom de « tranq », qui a été qualifiée de « nouvelle drogue de la rue qui tue » et de « drogue des zombies »... La xylazine, qui a fait l'objet d'une alerte à l'importation émise par la FDA le 28 février dernier en raison de la menace imminente qu'elle représente pour la santé humaine ?

    Notons également que la liste ne contient qu'une seule demande de réunion visant à « ajuster » les produits chimiques autorisés dans l'agriculture biologique.

    Academics Review, une organisation à but non lucratif d'experts universitaires, fiable et orientée vers la science, a produit une analyse approfondie de centaines de rapports de recherche publiés par des universités, des entreprises et des gouvernements concernant l'opinion des consommateurs sur les produits biologiques. Elle a également examiné plus de 1.500 articles d'actualité, documents de marketing, propagande, discours, etc., produits entre 1988 et 2014 sur les aliments biologiques.

    Leur analyse a révélé que « les consommateurs ont dépensé des centaines de milliards de dollars pour acheter des produits alimentaires biologiques à prix élevé sur la base de perceptions fausses ou trompeuses concernant la sécurité alimentaire, la nutrition et les attributs de santé des produits comparés », et que cela est dû à « un modèle généralisé de l'industrie des produits biologiques et naturels de marketing éclairé par la recherche et intentionnellement trompeur, ainsi que de plaidoyer payant ».

    Tout cela ne me semble pas terriblement authentique, mais que ce soit le cas ou non, ce qui est encore pire, c'est la tricherie omniprésente à chaque maillon de la chaîne d'approvisionnement de l'agriculture et de l'alimentation biologiques. Dans l'enquête 2014 de l'USDA sur les résidus de pesticides dans les cultures, par exemple,

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  31. « Les scientifiques de l'USDA ont collecté un peu plus de 10.000 échantillons de 15 cultures prélevés dans les circuits de vente au détail ordinaires. Ils ont ensuite utilisé des méthodes de laboratoire extrêmement sensibles pour rechercher des traces de centaines de produits chimiques différents. 409 échantillons étaient étiquetés comme biologiques, et des résidus ont été détectés dans 87 d'entre eux. Ainsi, 21 % des échantillons biologiques contenaient des résidus détectables, ce qui représente 142 détections dans 78 combinaisons culture/produits chimiques. »

    L'importation de faux produits biologiques est un maillon particulièrement faible. Un rapport historique publié en septembre 2017 par l'inspecteur général de l'USDA après une enquête d'un an expose l'incapacité systématique des fonctionnaires à garantir l'intégrité et la sécurité des importations d'aliments biologiques. Au cours des dernières années, les importations de produits biologiques – en particulier de maïs et de soja – ont connu un pic considérable pour répondre à la demande des consommateurs, et plus d'une centaine de pays expédient aujourd'hui des produits prétendument biologiques dans notre pays. Le National Organic Program (NOP) de l'USDA est chargé de veiller à ce que ces pays respectent nos normes biologiques rigoureuses, mais il utilise un système douteux reposant essentiellement sur la réciprocité et la bonne foi, plutôt que sur des contrôles stricts et l'application des lois fédérales. En outre, l'USDA se trouve dans la position intenable et sans doute contraire à l'éthique de promouvoir et de réglementer à la fois les produits biologiques.

    L'inspecteur général de l'USDA a constaté que le National Organic Program présentait de nombreux problèmes susceptibles de « réduire la confiance des consommateurs américains dans l'intégrité des produits biologiques importés aux États-Unis ». Le rapport fait état de l'incapacité de l'agence à réconcilier les normes biologiques entre les différents pays, à vérifier les documents aux points d'entrée aux États-Unis et à mener des audits obligatoires auprès des principaux exportateurs. L'inspecteur général a également découvert que non seulement des pesticides interdits sont utilisés sur les cargaisons de produits biologiques, mais que la capacité du gouvernement à les détecter est pratiquement inexistante :

    « Les produits agricoles importés, qu'ils soient biologiques ou conventionnels, sont parfois fumigés aux ports d'entrée américains afin d'empêcher les parasites interdits d'entrer aux États-Unis. [L'Agriculture Marketing Service de l'USDA] n'a pas établi et mis en œuvre des contrôles dans les ports d'entrée des États-Unis pour identifier, suivre et garantir que les produits biologiques traités ne sont pas vendus, étiquetés ou présentés comme biologiques. Par conséquent, les consommateurs américains de produits biologiques n'ont pas l'assurance que les produits agricoles étrangers conservent leur intégrité biologique de la ferme à la table. »

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  32. Le rapport conclut que les fonctionnaires du programme biologique national ont si mal travaillé que la fraude et la corruption sont monnaie courante tout au long de la chaîne d'approvisionnement dans un secteur alimentaire en plein essor qui prétend être plus sain, plus sûr et plus respectueux de l'environnement que les aliments non biologiques. Ainsi, de nombreux consommateurs paient un prix élevé pour acheter des aliments biologiques importés qui ne sont pas du tout biologiques.

    Les médias grand public ont enfin commencé à couvrir ce scandale. Le Washington Post a publié trois rapports d'enquête (ici et ici, et celui cité ci-dessous) sur le commerce lucratif mais frauduleux des produits biologiques, dénonçant les producteurs de lait biologique qui ne respectaient pas la réglementation fédérale et retraçant l'importation de millions de kilos de céréales faussement étiquetées comme biologiques en provenance d'Europe de l'Est. Le journaliste du Post Peter Whoriskey a décrit trois cargaisons de maïs et de soja importés prétendument biologiques qui étaient « suffisamment importantes pour constituer une part significative de l'offre américaine de ces produits. Ces trois cargaisons étaient présentées comme biologiques, malgré les preuves du contraire. »

    Et voici l'ironie de l'ironie : en ce qui concerne la sécurité alimentaire, les consommateurs qui sont trompés et qui achètent des aliments conventionnels déguisés en aliments biologiques pourraient en fait s'en trouver mieux. Les aliments biologiques sont connus pour leur contamination. Selon Bruce Chassy, professeur de sciences alimentaires à l'Université de l'Illinois, « les aliments biologiques sont rappelés quatre à huit fois plus souvent que leurs équivalents conventionnels ».

    Cela n'a rien d'étonnant. Outre la présence de bactéries pathogènes, les céréales biologiques sont particulièrement sensibles aux toxines des champignons. Voici pourquoi... Chaque année, des dizaines de produits alimentaires emballés sont rappelés du marché américain en raison de la présence de contaminants entièrement naturels tels que des parties d'insectes, des moisissures toxiques, des bactéries et des virus. Au fil des siècles, les principaux responsables des intoxications alimentaires massives ont souvent été les mycotoxines, telles que l'ergotamine de l'ergot de seigle ou la fumonisine des espèces de Fusarium. Ces toxines proviennent de la contamination fongique des cultures non transformées, qui est exacerbée lorsque les insectes attaquent les cultures vivrières, ouvrant des plaies dans la plante qui favorisent l'invasion des agents pathogènes. Une fois que les moisissures ont pris pied, les mauvaises conditions de stockage favorisent également leur croissance sur les céréales après la récolte.

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  33. La fumonisine et d'autres mycotoxines sont hautement toxiques et provoquent des maladies mortelles chez le bétail qui consomme du maïs infecté, ainsi que des cancers de l'œsophage et des anomalies du tube neural chez l'homme. Des organismes de réglementation tels que la FDA américaine et l'Agence Britannique de Sécurité Alimentaire ont établi des niveaux maximaux recommandés de fumonisine dans les produits alimentaires et les aliments pour animaux fabriqués à partir de maïs. Le maïs non transformé ou légèrement transformé (par exemple, la farine de maïs) peut présenter des niveaux de fumonisine supérieurs aux niveaux recommandés. L'Agence Britannique de Sécurité Alimentaire a testé six produits à base de farine de maïs biologique et 20 produits à base de farine de maïs conventionnel (non biologique) pour détecter une éventuelle contamination par la fumonisine. Les six farines de maïs biologique présentaient des teneurs élevées -- de 9 à 40 fois supérieures aux teneurs recommandées pour la santé humaine – et ont été volontairement retirées des magasins d'alimentation. En revanche, les 20 produits conventionnels (c'est-à-dire non biologiques) présentaient en moyenne un quart des niveaux maximums recommandés.

    En outre, la consommation de maïs Bt génétiquement modifié – qui, comme toutes les cultures génétiquement modifiées, est interdit dans l'agriculture biologique – peut réduire l'incidence des malformations congénitales causées par la fumonisine.

    Le professeur Carroll, de Stanford, a donné quelques conseils commerciaux qui devraient faire réfléchir l'industrie biologique sur ses perspectives à long terme : « Si vous vous épanchez et commencez à raconter votre histoire, vous feriez mieux de vous assurer qu'elle est vraie et que vous faites réellement ce que vous prétendez faire, car vous serez démasqué si vous mentez ou si vous exagérez. Quelqu'un finira par découvrir l'hypocrisie et en parlera à tout le monde, et vous vous retrouverez dans une situation pire que si vous n'aviez pas emprunté cette voie dès le départ. »

    Ce « quelqu'un » devrait être le gouvernement fédéral, qui aurait dû mettre fin à ses relations amicales avec l'industrie biologique il y a longtemps.

    https://seppi.over-blog.com/2023/05/la-quete-d-authenticite-des-americains-est-souvent-mal-informee-2e-partie.html

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    1. TOUTES les plantes, les animaux et les humains attrapent des maladies. Si la personne refuse un médicament (pour rester bio !): elle crève !
      C'est ce qui se passe pour les plantes, plantes malades, bouffées par les insectes: c'est bio !
      Vous en mangeriez de la viande de vache folle ? Du lapin qui a la myxomatose ? De la tomate ou raisin avec le mildiou ? Non ? et pourtant c'est bio !
      Aux siècles passés tout était bio ! Et la famine régnait sur Terre.

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  34. Faire en sorte que chaque goutte d'eau compte


    26 Mai 2023
    Martin Pasman*


    Je pratique l'agriculture dans une sécheresse permanente.

    Je pratique l'agriculture dans une région d'Argentine si sèche que nous recevons moins de 100 millimètres de pluie par an. Comme la pluie tombe rarement du ciel, nous devons la pomper du sous-sol et l'utiliser dans un système de production agricole sophistiqué qui augmente l'efficacité de notre utilisation de l'eau.

    Nous devons faire en sorte que chaque goutte d'eau compte.

    Notre problème est en fait le défi de tous. Nous vivons dans un monde où l'eau est rare, et elle deviendra de plus en plus précieuse à mesure que la population mondiale dépassera les 8 milliards d'habitants et que le climat continuera à changer de manière imprévisible.

    Malheureusement, de nombreuses personnes ne pensent jamais à l'eau. Ils ouvrent leurs robinets et l'eau coule librement. Ils la considèrent comme une ressource inépuisable et la tiennent pour acquise.

    La Journée Mondiale de l'Eau, célébrée chaque année le 22 mars, nous donne l'occasion de reconnaître les défis qui nous attendent. Ils sont considérables. Seule une infime partie de l'eau de la planète est de l'eau douce, mais il faut jusqu'à 5.000 litres d'eau pour produire la nourriture quotidienne d'une personne, selon les Nations Unies. Cela représente suffisamment d'eau pour remplir à ras bord plus de 16 baignoires de taille normale.

    C'est beaucoup d'eau, et nous en aurons bientôt besoin de beaucoup plus. Selon le National Intelligence Council des États-Unis, la consommation d'eau pourrait augmenter de 50 % d'ici à 2050.

    Pour suivre le rythme, nous devrons tous utiliser l'eau avec plus de précaution. La solution passe par une plus grande efficacité et une meilleure conservation. Les agriculteurs ont un rôle important à jouer, car environ 70 % de l'eau douce utilisée dans le monde est investie dans l'agriculture.

    Cela signifie également que l'avenir pourrait ressembler à mon exploitation, où nous mesurons et contrôlons l'eau en permanence parce que nous ne pouvons pas nous permettre d'en gaspiller.

    L'outil le plus important pour améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'eau est une technique : le semis direct, ou l'agriculture sans labour.

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  35. Cela signifie que lorsque nous cultivons du maïs, du soja et du blé, nous ne perturbons pas le sol en le labourant, ce qui est une méthode traditionnelle de préparation du sol et de lutte contre les mauvaises herbes. Nous ne remuons le sol qu'une fois tous les quatre ans, lors de la rotation de nos cultures et de la plantation de pommes de terre et d'oignons.

    Le reste du temps, nous maintenons le sol en place et nous nous appuyons sur des produits phytosanitaires sûrs, qui luttent contre les mauvaises herbes qui cherchent à voler l'eau et les éléments nutritifs de nos champs. Le maïs et le soja sont particulièrement utiles à cette fin car ils sont génétiquement modifiés, ce qui signifie qu'ils sont conçus pour faciliter la lutte contre les mauvaises herbes et qu'ils sont parfaitement adaptés à nos objectifs de conservation de l'eau.

    La technique du semis direct améliore l'infiltration de l'eau dans le sol, réduisant ainsi la quantité d'humidité qui s'écoule de nos champs ou qui s'évapore dans l'air. Elle permet à l'eau de travailler au profit de nos cultures.

    Je suis fier de dire que l'Argentine est un pionnier dans le développement de l'agriculture sans labour (semis direct), et que l'Amérique du Sud est la première au monde à adopter cette méthode de conservation de l'eau.

    L'eau que nous utilisons provient des profondeurs de notre exploitation. Grâce à des puits qui s'enfoncent à plus de 90 mètres dans le sol, nous puisons dans un aquifère. Celui-ci alimente notre système d'irrigation à pivot central, qui fournit ensuite l'eau à nos cultures. Chaque pivot possède son propre puits.

    Lorsque nous acheminons l'eau vers nos cultures, nous nous efforçons de maximiser à la fois le rendement et la conservation, en donnant aux plantes la quantité exacte d'eau dont elles ont besoin pour prospérer, et jamais plus. Cela implique des mesures précises ainsi qu'un bon timing, car nous voulons que l'eau arrive aux stades clés de la croissance d'une culture.

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  36. Nous mesurons la consommation quotidienne d'eau de nos cultures à l'aide d'une station météorologique et en surveillant l'humidité du sol pour connaître les quantités d'eau nécessaires. D'autre part, nous mesurons la quantité d'irrigation et de pluie que nos cultures reçoivent. Avec toutes ces données, nous établissons un bilan hydrique hebdomadaire pour vérifier si notre « compte d'eau du sol » est dans le rouge ou dans le bleu, afin de pouvoir corriger rapidement la situation.

    Pour nous assurer que nous faisons de notre mieux, nous utilisons des sondes de sol pour mesurer l'humidité et des images satellites pour étudier les résultats. Ces deux technologies sont importantes pour notre travail actuel et nous pensons qu'elles s'amélioreront bientôt de manière significative et qu'elles nous aideront à conserver encore plus d'eau.

    En conservant l'eau, nous l'étendons et nous repoussons les frontières de l'agriculture dans de nouvelles zones de sécheresse permanente, où il serait autrement impossible de cultiver et de produire de la nourriture.

    Alors que le monde entier célèbre la Journée Mondiale de l'Eau, je sais que je produis des denrées alimentaires de manière stable et durable, créant ainsi de la valeur pour ma famille, notre équipe, notre communauté et l'État.
    ____________

    * Producteur de céréales et d'oléagineux, de pommes de terre – fraîches et transformées –, de bétail, de produits laitiers et concessionnaire de matériel d'irrigation. Il a été un porte-parole de grande valeur pour les défis économiques particuliers auxquels sont confrontés les agriculteurs argentins.

    Source : Making Every Single Drop of Water Count – Global Farmer Network

    https://seppi.over-blog.com/2023/05/faire-en-sorte-que-chaque-goutte-d-eau-compte.html

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  37. L'industrie des agrumes de Floride affiche la pire année depuis les années 1930 après les dommages causés par les ouragans et les maladies des cultures


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 27 MAI 2023 - 00:20
    Écrit par Bryan Jung via The Epoch Times,


    L'industrie des agrumes de Floride a affiché sa pire récolte depuis 1937, ce qui devrait donner aux amateurs d'orange une pause au supermarché.

    Les dommages causés par la saison des ouragans de 2022, combinés à l'impact de la maladie du verdissement des agrumes, ravagent la récolte d'oranges du Sunshine State.

    Cela entraînera probablement une montée en flèche des prix des agrumes dans tout le pays, car les agriculteurs de Floride ont enregistré leur plus petite récolte d'oranges en 90 ans, selon le dernier rapport agricole de l'État.

    Le département américain de l'Agriculture a déclaré en janvier que seulement 18 millions de boîtes d'oranges de Floride seraient sur le marché en 2023, soit une baisse de 56 % par rapport à l'année dernière.

    La production maximale d'oranges en Floride est normalement de 244 millions de boîtes par an.

    « Sans doute, car l'offre de jus continue d'augmenter à cause des tempêtes et de la faible récolte. Les prix des oranges vont augmenter et c'est simplement l'offre et la demande », a déclaré Matt Joyner, PDG de Florida Citrus Mutual, à Fox Business.

    "Nous sommes déterminés à reprendre la production et à nous assurer que le jus d'orange que les Américains connaissent et adorent leur est disponible. Espérons que nous verrons bientôt ces prix baisser.

    Provoquer des pénuries mondiales

    L'effondrement de la récolte d'oranges en Floride a des effets dans le monde entier, car le Sunshine State, avec le Brésil, produit la majorité des oranges pour le marché mondial des agrumes.

    Le Wall Street Journal a rapporté que le prix d'un gallon de jus d'orange dans certaines régions des États-Unis était déjà supérieur à 6 dollars.

    Les prix des oranges aux États-Unis ont déjà augmenté de 25 %, tandis que d'autres pays ont vu les prix plus que doubler.

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  38. Certains producteurs ont planté des porte-greffes d'oranger résistants aux maladies développés par des chercheurs sur les agrumes de l'Université de Floride dans le but de sauver l'industrie.

    Les bactéries sont une menace pour la plupart des agrumes de Floride, laissant des fruits amers et verdâtres qui ne sont pas comestibles.

    https://www.zerohedge.com/commodities/florida-citrus-industry-posts-worst-year-1930s-after-hurricane-damage-and-crop-disease

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  39. La Chine a-t-elle un énorme problème malgré un développement économique impressionnant ?
    Entretien avec l'auteur Wei Ling Chua


    Par Kim Petersen et Wei Ling Chua
    Recherche mondiale,
    26 mai 2023


    Le G7 a récemment clôturé sa réunion à Hiroshima, et les participants se sont joints pour affirmer leur peur de la menace chinoise. Les médias britanniques ont rapporté que le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré :

    "La Chine pose le plus grand défi à la sécurité et à la prospérité mondiales de notre époque avec" les moyens et l'intention de remodeler l'ordre mondial "."

    Le septuor mondial a parlé de « réduction des risques » plutôt que de « découplage » avec la Chine.

    C'était prudent car le découplage de la première base manufacturière mondiale risquait de plonger toutes les économies dans la récession. La Chine est en tête du monde dans tant de facettes de la production, en particulier la haute technologie : train à grande vitesse, technologie des fusées, sa propre station spatiale, sondes et rovers lunaires et martiens, informatique quantique, IA, robotique, construction de ponts, construction de tunnels, production de puces , missiles hypersoniques, armes laser, armements militaires, technologie nucléaire, etc. Se pourrait-il que l'économie chinoise ne soit pas aussi solide qu'elle semble l'être ?

    J'ai demandé à Wei Ling Chua, l'auteur de Démocratie : que peut apprendre l'Occident de la Chine et du « massacre » de la place Tiananmen ? The Power of Words vs. Silent Evidence , ses prévisions pour l'économie chinoise.

    Kim Petersen : Dans un article récent , « Pourquoi la Chine ne peut pas sortir le monde d'une nouvelle grande dépression », le consultant en risques stratégiques F. William Engdahl écrit : « … dans la production économique physique réelle, la Chine a quitté les États-Unis et tout le monde dans la poussière. Par conséquent, l'évolution future de la production industrielle en Chine est vitale pour l'avenir de l'économie mondiale.

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  40. Il écrit que la production d'acier est "le meilleur indicateur d'une économie réelle en croissance" pour laquelle la Chine écrase la concurrence. La Chine est leader dans la production de charbon, l'extraction et le traitement des terres rares, la production de véhicules à moteur, en tant que fournisseur de ciment essentiel pour la construction, la production d'aluminium et la consommation de cuivre. Engdahl ajoute : "La liste est longue."

    Puis Engdahl identifie un problème : "Un énorme problème avec le modèle économique chinois au cours des deux dernières décennies a été le fait qu'il a été un modèle de financement basé sur la dette massivement concentré sur la spéculation immobilière au-delà de ce que l'économie peut digérer". Il pointe du doigt le marché immobilier gonflé, la hausse du chômage, le caractère douteux des chiffres officiels de la dette publique totale et le manque de transparence des informations financières.

    On s'attend à ce qu'il y ait des cahots le long de la route dans le développement de ce qui était autrefois, il n'y a pas si longtemps, un pays très pauvre par rapport au colosse économique qu'est devenu la Chine aujourd'hui. En plus des matières premières exportées dans le monde entier, la Chine a également suscité beaucoup de scepticisme quant à sa croissance et son développement au fil des ans, et pourtant la Chine a toujours réussi à aller de l'avant. La Chine a une économie planifiée, et assurément les mandarins ont des plans d'urgence pour les imprévus.

    Que pensez-vous de l'article d'Engdahl ?

    Wei Ling Chua : Ce qui n'est pas abordé, c'est la série de politiques et de réformes du PCC.

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  41. Contrairement au développement occidental, japonais et soviétique qui reposait fortement sur l'impérialisme, l'expansionnisme et le pillage

    1) Au cours des 30 premières années de la République populaire de Chine (RPC), les sources de financement provenaient principalement du secteur agricole et du travail acharné, de la délégation et des sacrifices de toute la population pour reconstruire la nation.

    L'ère Mao a été l'ère la plus difficile de l'histoire de la RPC, car le pays a réussi à maintenir l'unité de la nation entière avec pratiquement rien (pas de technologie, pas d'argent, un taux d'analphabétisme de 90 %, une population divisée, une population affamée et en mauvaise santé avec une espérance de vie moyenne super courte de 36 ans, un environnement international hostile (guerre de Corée, guerre sino-indienne, guerre frontalière de l'URSS, plus sanctions occidentales, et dans les années 1960 sanctions de l'URSS également).

    Cependant, Mao a réussi à gagner la guerre de Corée avec principalement des fantassins armés de fusils et de grenades à main, a aidé le Vietnam à chasser l'occupant américain et a vaincu l'Inde et l'URSS dans des escarmouches. La Chine s'est intégrée à l'ONU pour remplacer le gouvernement nationaliste en tant que seul gouvernement légitime de Chine. Il a également achevé la première étape de la révolution industrielle chinoise avec tous les types d'industrie légère (électroménager fait maison, aliments transformés), un secteur agricole actif, la pêche, etc., et l'industrie lourde comme la production de camions, voitures, bus, trains. , bombes atomiques, satellites, missiles et tout type d'autres armes militaires, technologie de construction…

    2) au cours des 30 années suivantes, la Chine a financé sa réforme économique en s'ouvrant à des investissements étrangers massifs et à un financement hypothécaire massif pour financer tous les types d'infrastructures à travers le pays.

    Mais, contrairement au reste des pays en développement, la Chine a utilisé des terres et une main-d'œuvre bon marché pour attirer des investissements étrangers afin de construire des usines, et a utilisé sa propre allocation de terres comme garantie pour imprimer de l'argent et accorder des prêts pour la construction d'infrastructures, de propriétés commerciales et résidentielles, et donc , ne pas contracter trop de dettes extérieures. Ainsi, la plupart des dettes de la Chine sont intérieures et échappent au contrôle étranger.

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  42. 3) Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi, sa tolérance zéro envers la corruption et sa politique anti-corruption réussie ont largement assuré le bon fonctionnement continu du pays avec une grande efficacité et moins de gaspillage. C'est un élément des plus vitaux pour le développement et la prospérité future de toute nation (alors que tous les pays occidentaux sont en panne en ce moment en raison de la corruption légalisée au nom du lobbying, des dons politiques, des bureaux de parole, de la privatisation, etc.)

    La stratégie d'approbation centralisée des médicaments de Xi a réussi à réduire tous les prix des médicaments jusqu'à plus de 90 %, et la Chine a donc pu introduire une couverture médicale durable à l'échelle nationale. Une telle politique a libéré l'épargne des gens pour la consommation intérieure. Ce moteur économique est un pilier de tout pays avancé.

    Sous Xi, les salaires moyens de la nation ont pratiquement plus que doublé.

    Oui, comme le reste du monde, le marché immobilier et la taxe sur les transactions immobilières sont des sources majeures de recettes publiques. Mais Xi savait que si le marché immobilier était autorisé à continuer d'être contrôlé par une poignée de milliardaires pour récolter des bénéfices spéculatifs, les prix des logements continueraient d'augmenter. Ainsi, il a ouvertement dit à la nation que le logement est fait pour vivre, pas pour un profit spéculatif.

    Il a réprimé les géants immobiliers irresponsables qui contrôlaient trop de biens immobiliers et les utilisaient pour hypothéquer et en acheter davantage. Enfin, cela a provoqué un certain effondrement des prix en surchauffe. Mais contrairement aux États-Unis, il n'y a pas d'entreprise trop grande pour faire faillite en Chine ; Xi a empêché ces sociétés géantes en difficulté de verser des dividendes aux actionnaires et a obligé les propriétaires à vendre leurs propres actifs pour rembourser les intérêts et les prêts, à vendre leurs sociétés et leurs actifs à l'étranger, puis leurs actifs nationaux pour rembourser les prêts. Et lorsque l'État renfloue une entreprise, tous ces actifs reviennent au peuple ; c'est-à-dire le contrôle de l'État.

    4) Oui, il y a des problèmes de dette en Chine, mais les dettes doivent être distinguées entre les bonnes et les mauvaises créances :

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  43. Dans tout l'ouest, ils continuent d'imprimer de l'argent pour le donner aux donateurs politiques en échange d'avantages personnels aux dépens des contribuables, ils donnent également de l'argent aux électeurs pour gagner des voix. Ce sont des créances douteuses car elles ne produisent aucun rendement futur pour les masses.

    Mais, pour la Chine, les dettes se transforment en infrastructures nationales et étrangères. Le résultat est évident : de plus en plus de régions et de pays avec des investissements chinois jouissent d'une prospérité économique ; par conséquent, ils aident la Chine à continuer à jouir de la prospérité malgré les politiques de découplage occidentales.

    Gagner la confiance et les amis à travers le monde ne fera qu'ouvrir la voie à la stratégie gagnant-gagnant de la Ceinture et de la Route de la Chine pour assurer la prospérité mutuelle même sans l'Occident. Nous constatons maintenant que le PIB des BRICS est supérieur à celui du G7 et que l'économie chinoise est supérieure à l'ensemble de l'UE (le PIB combiné de 27 pays) depuis 2021.

    En outre, l'essor de l'économie chinoise de haute technologie est évident : en raison de la supériorité de la Chine dans la technologie des voitures électriques, la Chine vient de remplacer le Japon en tant que plus grand exportateur mondial de voitures neuves (le numéro 1 mondial des exportations de voitures électriques), les exportations de technologie solaire également. , les exportations d'infrastructures, la construction navale, etc., et dernièrement, dépassant les États-Unis dans les exportations d'armement militaire vers des pays comme les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, la Malaisie, la Thaïlande… etc. Considérez également la popularité croissante du RMB en tant que monnaie de réserve. Il est important de noter que la Chine a réussi à réaliser ces exploits sans tirer un seul coup de feu ; il s'agit d'investir dans l'éducation, la R&D, le développement des infrastructures et une politique gagnant-gagnant.

    L'avenir de la Chine est très prometteur avec le développement à venir, l'exportation de puces, les centrales nucléaires et la réunification avec Taiwan. En ce moment, le monde a vu la Chine réussir à créer enfin une Asie centrale pacifique et favorable à la Chine, la Russie, le Moyen-Orient et l'ASEAN (à l'exclusion des Philippines sous Marcos). Nous remarquons également que presque tous les pays africains et les pays d'Amérique latine préfèrent également de loin la Chine à l'Occident. Ce dividende de paix aidera à créer une région entière entourant la Chine pour se diriger vers le plus grand bloc économique du monde se développant dans la paix et l'harmonie. Il deviendra un aimant pour le reste du monde.

    https://www.globalresearch.ca/does-china-have-a-huge-problem-despite-impressive-economic-development/5820449

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    1. (...) La Chine est leader dans la production (...)

      Pourquoi ? Regardez l'Inde juste-à-côté avec autant d'habitants. La différence est l'intelligence.
      Lorsque l'on a 1,5 milliard d'habitants on a forcément plus de personnes intelligentes qu'ailleurs !
      Donc: la Chine s'en sert.
      Pourquoi ailleurs (la majorité de la population mondiale) n'égalent-ils pas la Chine ? Parce qu'ailleurs y a des cons. Des cons entretenus dès leur plus jeune âge à être con.

      Regardons autour de nous: durant des siècles il y a eu des gens sans éducation grâce aux rois et empereurs, la population n'a pas évolué. Progrès zéro ! Puis, la population en expansion a fait naître des personnes intelligentes ! Des 'surdoués' qui ont fait des moteurs, de l'électricité, etc, etc.
      Çà, c'est pas les chefs d’États, c'est la population.

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  44. Les écoles de Dallas déploient un système d'IA "pré-crime" pour surveiller le comportement des élèves


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 26 MAI 2023 - 20:00
    Rédigé par Adam Dick Via l'Institut Ron Paul,


    Ces dernières années, les écoles à travers l'Amérique, avec l'aide d'entreprises privées, ont considérablement intensifié la surveillance des élèves, en grande partie au nom de la sécurité des enfants.

    Maintenant qu'il y a un grand buzz autour de l'intelligence artificielle, ou "IA", il n'est pas surprenant que les adultes voyants utilisent de plus en plus l'IA pour les aider à surveiller les élèves.

    La semaine dernière, le Dallas Independent School District se vantait de son nouveau projet pilote, entrepris avec la société Davista. Le projet pilote, selon le district scolaire, utilise l'IA pour surveiller de manière approfondie chaque élève, puis sonner l'alarme si un élève s'écarte de son comportement "de base".

    Parlez d'étouffement. Grandir n'implique-t-il pas de s'éloigner de votre ligne de base ? Et depuis quand être un enfant signifie-t-il que vous ne devriez pas avoir d'intimité ? Enfants durs, ce n'est pas ainsi que l'IA voit les choses.

    Selon un communiqué de presse du Dallas Independent School District :

    Cette initiative utilisera la plate-forme Heimdall de Davista, une technologie révolutionnaire qui permet aux organisations d'identifier les risques et de prendre des mesures avant que le risque projeté ne devienne un événement ou un incident consécutif.

    ...La plate-forme de sécurité et d'assistance aux étudiants de Davista permet une analyse et un examen complets des données des étudiants via un logiciel, minimisant les biais et les disparités humaines inhérentes en évaluant objectivement les points de données et en réduisant les hypothèses et la fatigue cognitive. Tirant parti des données existantes au sein de l'école, la technologie prête attention à la participation, aux performances et aux modèles de comportement des élèves. Ce processus établit une base de référence pour chaque élève, dérivée de ses informations passées, permettant une analyse en temps réel de tout écart par rapport à sa base de référence personnelle.

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  45. La dernière fois que j'ai écrit sur le district scolaire indépendant de Dallas, c'était en mai 2021. Dans cet article, j'ai discuté du district puis du transport des étudiants hors du campus pour recevoir des vaccins expérimentaux contre le coronavirus – un autre projet Big Brother pris par erreur au nom de la protection les enfants.

    Dans cet article de mai, j'ai noté que "Sur son site Web, le district scolaire indépendant de Dallas se décrit comme le quatorzième plus grand district scolaire d'Amérique, avec" environ 154 000 élèves de la pré-maternelle à la 12e année ". Voici quelques bonnes nouvelles. : Le site Web du district indique maintenant qu'il est tombé au seizième plus grand district scolaire d'Amérique et a connu une baisse à environ 141 000 élèves.

    Cette réduction significative au cours des deux dernières années du nombre d'élèves soumis aux diktats du district pourrait constituer un réel progrès vers la protection des enfants.

    🚨AI a la capacité de LIRE VOTRE ESPRIT.

    L'équipe de Singapour a développé un protocole d'IA qui utilise les IRM pour imager les neuropatterns de l'esprit et les interpréter en images.

    Que réserve l'avenir ?

    Police de la pensée, pré-crime, rapport minoritaire. pic.twitter.com/DrimdD4LDh
    – Joshua Reid (@realjoshuareid) 17 avril 2023

    Parents, vérifiez comment vos enfants sont traités par leurs écoles, y compris au nom de leur propre protection. Votre point de vue sur ce qui devrait être fait pour protéger vos enfants est probablement très différent de celui des responsables des écoles de vos enfants.

    https://www.zerohedge.com/markets/dallas-schools-roll-out-ai-pre-crime-system-monitor-student-behavior

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  46. Le chiffrement : un enjeu géopolitique crucial

    Le chiffrement, une arme défensive cruciale dans la collecte de données, est au cœur des enjeux géopolitiques à venir.


    le 28 mai 2023
    François Jolain


    L’espionnage permet la collecte de données. Le chiffrement est l’arme défensive pour l’éviter.

    Domaine mathématique par excellence, son évolution est l’enjeu de guerres. Allant jusqu’à être classé comme munition interdite à l’exportation par les Américains ou les Français durant la guerre froide.

    L’informatique a décuplé ses possibilités en dehors des simples communications chiffrées.

    Aujourd’hui, le chiffrement est un enjeu majeur qui enrôle les États, les armées, les scientifiques et les citoyens.

    L’ère pré-informatique

    César : Permutation fixe

    Avant l’accès à l’informatique, le chiffrement consistait en des protocoles pour mélanger les lettres d’un message.

    Comme le chiffrement César où l’on décale les lettres dans l’alphabet. Si l’on décale les lettres de 5, le mot CESAR devient HJXFW. Un tel protocole est peu fiable, n’importe qui peut tester les 26 possibilités pour casser le code.

    On peut aussi venir à bout de n’importe quelle permutation de lettres par une analyse fréquentielle. On note la répartition des lettres dans le texte chiffré. Il suffit de comparer avec la répartition des lettres dans la langue française pour retrouver la table de permutation.

    Vigenère : Permutation périodique

    Une méthode plus astucieuse est venue du mathématicien français Vigenère en 1586. On choisit une clé comme ARTICLE. Le décalage dans l’alphabet va varier en fonction des lettres de la clé ici : 1(A), 18(R), 20(T), 9(I), 3(C), 12(L) et 5(E). Le mot VIGENERE devient XTKGYITP.

    Même si le décalage n’est plus fixe, il reste périodique. Aussi, ce chiffrement fut cassé par le major Prusse Kasiski en 1863.

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  47. Enigma : Permutation apériodique

    Les Allemands mirent au point le chiffrement par permutation le plus élaboré avec la machine Enigma. L’utilisateur tape son texte comme sur une machine à écrire, à chaque touche une lumière s’allume sur un écran pour lui donner la lettre chiffrée associée.

    Entre les touches et l’écran se cache un ingénieux circuit électrique qui passe dans des rouleaux. À chaque lettre, la position des rouleaux change, ainsi l’électricité prend un autre chemin à chaque lettre. La permutation des lettres dans un message n’est plus ni fixe ni périodique.

    Enigma a apporté un avantage aux nazis durant la Seconde Guerre mondiale et un casse-tête aux Anglais. Il a fallu le génie d’Alan Turing pour en venir à bout avec une machine révolutionnaire qui débutera l’ère de l’informatique.

    Le chiffrement aujourd’hui

    AES : Successeur d’Enigma

    Par sa rapidité de calcul, l’informatique a rendu obsolètes tous les précédents codes comme Enigma. Par la même occasion, cela a permis de créer de nouveaux chiffrements plus sûrs.

    Aujourd’hui, le successeur d’Enigma s’appelle AES. Il permet, à l’aide d’une clé, de chiffrer et déchiffrer n’importe quel fichier numérique. Mais l’informatique a ouvert d’autres branches du chiffrement.

    Signature numérique

    Le cryptage informatique a apporté une innovation peu connue, les signatures numériques ECDSA. Elles permettent de garantir que le contenu d’un auteur n’a subi aucune altération.

    Elles servent aussi bien à authentifier un message, s’assurer de l’intégrité d’un logiciel ou s’authentifier sans mot de passe.

    En plus d’apporter une sécurité bien supérieure aux signatures manuscrites (impossible à falsifier, impossible à altérer après signature), les signatures numériques ont permis des cas d’usage unique.

    Les signatures Schnorr permettent la construction d’une seule signature venant de plusieurs signataires. Les signatures en cercle permettent de signer anonymement au sein d’un groupe.

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  48. La révolution RSA

    En 1977, le chiffrement RSA changea le monde. Que ce soit César, Vigenère, Enigma ou AES, on utilise la même clé chiffrer et déchiffrer. Pour débuter une communication sécurisée, il faut donc s’échanger cette clé en amont.

    Avec le chiffrement RSA, on se retrouve avec une clé pour déchiffrer et une clé pour chiffrer. Ainsi, on peut partager publiquement la clé pour chiffrer, nous restons seuls en mesure de déchiffrer avec l’autre clé.

    Ce chiffrement est derrière la sécurité d’internet avec le HTTPS. Lorsque vous vous connectez à contrepoints.org, le serveur commence par vous donner sa clé pour chiffrer, afin de sécuriser la connexion entre vous. Un tel fonctionnement est impossible avec AES.

    Un autre cas d’usage sert à l’armée. Un tel chiffrement permet d’emporter la clé pour chiffrer au bout du monde sans risque. La clé pour déchiffrer reste au siège de l’état major.

    Comment interdire une formule mathématique ?

    Devant cette prouesse, l’armée américaine a tenté de stopper le chiffrement RSA. Or, interdire un chiffrement revient à interdire une formule mathématique. Pour tourner en dérision cette décision, des t-shirts arborant le protocole RSA furent vendus, mais interdits à l’export car considérés comme des munitions…

    L’interdiction du chiffrement a aussi frappé la France jusqu’en 1999. Encore aujourd’hui l’Union européenne souhaite interdire le chiffrement. Le FBI demande publiquement à Apple d’affaiblir son chiffrement sur les iPhone.

    Devant l’impossibilité d’interdire le chiffrement, les gouvernements ont choisi d’intervenir en amont en vérolant les logiciels.

    C’est ainsi que la NSA a voulu véroler des logiciels comme TrueCrypt ou SSL. Ou encore l’entreprise suisse Crypto AG a été discrètement rachetée par la CIA afin de fournir des appareils vérolés aux diplomates et hommes politiques. Récemment, la gendarmerie française a piraté le logiciel EncroChat.

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  49. Les futures guerres du chiffrement

    Garder ses données chiffrées sur internet

    La première guerre du chiffrement vise à garder ses données chiffrées, y compris sur les services cloud en ligne. L’hébergeur cloud n’aura plus accès aux données en clair.

    RSA permet de chiffrer la communication entre nous et le serveur, mais à la fin le serveur dispose des données en clair.

    Ces véritables pots de miel sont aujourd’hui au cœur des piratages, de la revente de données, et surtout de l’espionnage de masse à peu de frais par les États.

    Pour contrer ses dérives, on assiste déjà au chiffrement de bout en bout. Lorsque les données ne sont que stockées en ligne, on peut les chiffrer avant de les envoyer.

    L’entreprise Signal propose une messagerie basée sur le chiffrement de bout en bout. Proton propose une boîte mail, un drive et un calendrier avec ce même principe. Dans les deux cas, les entreprises n’ont aucun accès aux données sur le serveur.

    Mais que faire si l’entreprise doit vérifier une donnée (comme l’identité) ou manipuler la donnée (comme une requête Google) ?

    En ce moment les laboratoires de recherche planchent sur des chiffrements homomorphes ou des preuves zéro connaissance (zero knowledge proof). Ces deux technologies permettent au serveur de vérifier ou manipuler une donnée alors qu’elle reste chiffrée.

    Ainsi dans le futur, un service cloud pourra vérifier votre âge sans avoir votre identité. Google pourra répondre à votre requête sans la connaître.

    Informatique quantique

    La deuxième guerre est celle de l’informatique quantique, comme l’informatique électronique en son temps. L’informatique quantique va rendre caducs les protocoles de chiffrement actuels et en créer de nouveaux inviolables.

    La course est ainsi lancée ! Les États, accompagnés des entreprises technologiques, se livrent une course aux armements : maîtriser le quantique pour se protéger soi-même et attaquer les autres. La France vient d’investir 1,8 milliard. L’Europe déploie son propre réseau de communications quantiques. Les entreprises américaines Google, IBM ou D-Wave franchissent toujours plus d’étapes dans la fabrication d’un ordinateur quantique opérationnel. La Chine a déjà lancé ses premiers satellites pour mettre en place des communications quantiques et travaille sur un ordinateur.

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  50. La monnaie

    Enfin, la troisième bataille du chiffrement est arrivée subitement, c’est la monnaie. Bitcoin a ouvert la voie à la première forme de monnaie ne reposant ni sur un métal précieux ni sur un État, mais uniquement sur le cryptage.

    Pour la première fois de l’histoire, une pièce numérique est frappée en dehors de toute institution politique.

    Un tel basculement fait enrager les banques centrales qui y voient une concurrence incontrôlable. Comme pour les précédents outils de cryptage, les gouvernements tentent de l’interdire, en vain.

    Conclusion

    Le chiffrement est donc un enjeu géopolitique. Les futurs chiffrements homomorphes ou preuves sans connaissance pourraient mettre fin à l’hégémonie américaine sur les données d’internet.

    Les cryptomonnaies pourraient mettre fin à l’hégémonie du dollar ou son successeur.

    Enfin, la course au quantique prolonge une course vieille de milliers d’années : concevoir un chiffrement inviolable pour soi et casser celui du voisin.

    https://www.contrepoints.org/2023/05/28/457061-le-chiffrement-un-enjeu-geopolitique-crucial

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