- ENTREE de SECOURS -



lundi 29 mai 2023

« Il y a un effondrement de la natalité dans tous les pays très vaccinés » – Laurence Kayser

 

55 commentaires:

  1. « Il y a un effondrement de la natalité dans tous les pays très vaccinés » – Laurence Kayser


    Epoch Times France
    22 mai 2023 PARIS


    Laurence Kayser est gynécologue en Belgique. Depuis le début des campagnes de vaccination contre le covid, elle constate une hausse des troubles de la sphère gynécologique parmi ses patientes.

    « On voit des jeunes filles qui avaient des cycles et puis tout s’arrête pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Certaines en sont à 18 mois sans règles », explique-t-elle.

    Si l’Agence européenne des médicaments (EMA) a admis que « les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable des vaccins » à ARN-messager, Laurence Kayser estime que les effets indésirables ne se limitent pas aux règles hémorragiques.

    « Il y a une question à se poser sur l’impact au niveau du développement hormonal, des cycles et de toute la chaîne de fertilité. Il y a quelque chose qui me fait penser à un perturbateur endocrinien », remarque la gynécologue.

    Convoquée à deux reprises par l’Ordre des médecins, qui lui reproche ses prises de position sur la gestion de la pandémie, Laurence Kayser explique que ses confrères n’ont pas été en mesure de lui répondre quand elle leur a demandé quels seraient les effets à long terme des injections faites aux enfants, aux adolescents et aux femmes enceintes.

    « Le président de l'Ordre des médecins m'a dit clairement : “Je n'ai pas de boule de cristal.” On ne peut pas injecter 4 milliards d'êtres humains sur cette planète et dire oups, j'espère que ça va aller », observe la praticienne.

    Alors que la santé mentale des jeunes s’est lourdement dégradée pendant la crise sanitaire, Laurence Kayser estime pour sa part que les enfants et les adolescents ont fait l’objet d’un conditionnement dont les conséquences risquent d’avoir un impact durable : « On a inversé toutes nos valeurs. On a sacrifié la jeunesse pour préserver les plus âgés. Enfin, on nous a dit qu'on allait préserver les plus fragiles et nos aînés, mais quand ils sont tombés malades, on les a laissés crever. »

    Alors que plusieurs laboratoires développent un vaccin contre le Virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, pouvant être administré aux nourrissons ou aux femmes enceintes selon les produits, Laurence Kayser estime qu’il faut rester prudent et se garder de toute surenchère vaccinale.

    RépondreSupprimer
  2. « Le VRS est extrêmement instable, il mute beaucoup. On est dans la même situation qu'avec le covid, avec un virus qui va s'adapter, qui va contourner les défenses acquises par la vaccination. On risque de se retrouver avec des virus moins bien connus du système immunitaire, qu’est-ce que cela va donner ? »

    « Je pense qu'il faut repartir des bases. Que veut dire être en bonne santé ? Que veut dire avoir un bon système immunitaire ? Ce n'est pas d'avoir 15 vaccins, c'est d'avoir eu une vie intra-utérine avec tout ce qu'il faut, dans un climat serein, d'avoir été si possible allaité, d'avoir reçu des vitamines, d'avoir une alimentation équilibrée, de rencontrer des microbes. Ça a toujours été le cas, on laissait les enfants se promener partout et sucer leurs jouets. On ne peut pas vivre dans une bulle, c'est extrêmement dangereux pour le système immunitaire », souligne la gynécologue.

    « Nous sommes extrêmement formatés pendant nos études à utiliser la chimie à tout bout de champ. Dès que l'on sort n'importe quel vaccin, du moment que l'on nous donne deux ou trois études avec un grand professeur qui a signé, c'est bon, les médecins ne se posent pas de question », ajoute-t-elle.

    Et Laurence Kayser de conclure : « Nous avons, en tant qu'adultes, une responsabilité collective face aux enfants et aux générations futures. Quelle planète et quelle société allons-nous leur laisser ? Que faisons-nous sur cette terre ? Nous ne sommes pas seulement venus ici pour consommer, nous reproduire et mourir. »

    00:00 Introduction

    01:15 Avez-vous constaté un nombre significatif d’effets indésirables graves chez les adolescentes vaccinées contre le covid ?
    03:55 Ces effets indésirables pourraient-ils avoir des conséquences sur la fertilité future des adolescentes ?
    05:33 Avez-vous été confrontée à des patientes enceintes souffrant d’effets indésirables qui ont porté préjudice à leur enfant ?
    08:09 Les professionnels de santé ont-ils respecté le serment d’Hippocrate ?
    11:00 Y a-t-il un bénéfice à vacciner les adolescents contre le papillomavirus ?
    13:45 Y a-t-il un bénéfice à vacciner les tout-petits contre la bronchiolite ?
    16:03 Que dit le sort réservé aux enfants et aux adolescents pendant la crise sanitaire de l’état de notre société ?
    17:45 Quels sont les effets des traitements hormonaux administrés aux adolescents dans le cadre d’une transition de genre ?
    24:13 Comment retrouver du sens et garantir aux enfants un développement harmonieux ?

    https://www.youtube.com/watch?v=HTeXkz_BykY

    RépondreSupprimer
  3. Fuites de documents : l'Espagne socialiste veut que l'UE interdise tout chiffrement de bout en bout


    Vendredi 26 mai 2023
    par : Arsenio Toledo


    (Natural News) Des documents divulgués montrent que le gouvernement socialiste espagnol du Premier ministre Pedro Sanchez veut interdire toute messagerie cryptée de bout en bout au sein de l'Union européenne.

    Le document est une enquête commandée par le Conseil européen, un organe au sein de la branche exécutive de l'Union européenne. L'enquête a sondé les points de vue des pays membres sur la réglementation des systèmes de communication cryptés. (Connexe : le commissaire européen qui veut espionner les messages privés n'a aucune idée du fonctionnement de la technologie.)

    Le document divulgué a fourni aux médias les opinions en coulisses de responsables européens sur la manière d'élaborer une loi controversée destinée à arrêter la diffusion de matériel d'abus sexuels sur des enfants (CSA) en Europe via Internet. Cette proposition de loi obligerait les entreprises technologiques opérant au sein du bloc à analyser leurs plates-formes et à contourner le cryptage pour trouver du matériel illégal.

    Cette proposition de législation à l'échelle de l'UE serait l'aboutissement d'un débat au sein du bloc qui dure depuis des années sur la question de savoir si les plateformes de communication cryptées de bout en bout comme WhatsApp et Signal devraient être protégées comme un moyen pour les Européens d'exercer un droit fondamental à vie privée, même si de telles protections interféraient avec les enquêtes des forces de l'ordre.

    Le chiffrement de bout en bout est conçu pour que seuls l'expéditeur et le destinataire des communications telles que les messages et les appels puissent voir ou entendre leur contenu. Cela empêche toutes les autres parties, des escrocs aux forces de l'ordre et même les entreprises fournissant les services de communication cryptés, d'accéder au contenu envoyé via la plateforme.

    Les forces de l'ordre du monde entier préconisent depuis longtemps l'installation d'un type de mécanisme permettant de contourner le chiffrement de bout en bout pour les enquêtes. Mais les défenseurs de la vie privée ont fait valoir que cela introduirait des faiblesses qui sonneraient à peu près la fin de la messagerie cryptée.

    Selon le média axé sur la technologie Wired, qui a été le premier à mettre la main sur les documents divulgués, une majorité des 20 États membres de l'UE sont favorables à la mise en œuvre d'un certain type de système de numérisation des messages cryptés. La position de l'Espagne est devenue la plus extrême parmi les États membres.

    RépondreSupprimer
  4. "Idéalement, à notre avis, il serait souhaitable d'empêcher législativement les fournisseurs de services basés dans l'UE de mettre en œuvre un chiffrement de bout en bout", ont déclaré les représentants espagnols dans le document.

    La réponse espagnole à l'enquête, élaborée avec l'aide du ministre de l'Intérieur Fernando Grande Marlaska, a noté qu'il est "impératif que nous ayons accès aux données". La nation a en outre suggéré qu'il devrait être possible pour les autorités chargées de l'application des lois de décrypter les communications cryptées afin d'empêcher la propagation du matériel CSA.

    Les pays de l'UE soutenant le décryptage affirment qu'il est nécessaire dans la lutte contre la maltraitance des enfants
    Sur les 20 pays mentionnés par les documents divulgués, 15 ont exprimé leur soutien à l'analyse des communications cryptées de bout en bout pour le matériel CSA, beaucoup affirmant qu'il est nécessaire pour permettre aux autorités de gagner la lutte contre la maltraitance des enfants.

    Des représentants de Belgique, de Croatie, de Roumanie et de Slovénie ont noté qu'il est nécessaire que les programmes d'analyse s'appliquent aux réseaux cryptés pour éviter qu'ils ne deviennent des refuges pour les acteurs malveillants.

    Ella Jabukowska, conseillère politique principale au sein du groupe européen de défense des droits numériques sur Internet, a averti que Chypre, la Hongrie et la Pologne occupaient des positions similaires à celles de l'Espagne et qu'elles "voyaient très clairement cette loi comme leur opportunité d'entrer dans le cryptage pour saper les communications cryptées, et cela pour moi est un énorme problème.

    Le Danemark, l'Irlande et les Pays-Bas ont exprimé leur soutien à l'analyse des réseaux de messagerie cryptés à la recherche de matériel CSA tout en approuvant l'inclusion d'un libellé qui protège le cryptage de bout en bout contre l'affaiblissement. C'est un exploit qui, selon les cryptographes et les experts en cybersécurité, est techniquement impossible.

    Les représentants d'Estonie, de Finlande, d'Allemagne et d'Italie ont pris position contre l'affaiblissement de la technologie de cryptage.

    L'Italie a déclaré que la création d'un nouveau système pour affaiblir le chiffrement de bout en bout est une réponse disproportionnée à la diffusion de matériel CSA en ligne. "Cela représenterait un contrôle généralisé sur toute la correspondance cryptée envoyée via le Web", a déclaré le représentant du pays.

    L'Estonie a averti que l'analyse des messages chiffrés de bout en bout permettrait aux entreprises de reconcevoir leurs systèmes pour leur permettre de déchiffrer leurs données ou de fermer tout accès dans l'UE pour protéger leurs utilisateurs.

    RépondreSupprimer
  5. Doug Casey sur la mort de la vie privée... et ce qui vient ensuite


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 28 MAI 2023 - 00:30
    Écrit par Doug Casey via InternationalMan.com,


    International Man : dans pratiquement tous les pays, la limite autorisée pour les retraits et les transactions en espèces continue d'être abaissée.

    De plus, la dépréciation rampante des devises abaisse la valeur réelle de ces limites ridicules.

    Pourquoi les gouvernements sont-ils si déterminés à éliminer progressivement les espèces ? Qu'y a-t-il vraiment derrière cet effort coordonné ?

    Doug Casey : Permettez-moi d'attirer votre attention sur trois vérités que mon ami Nick Giambruno a soulignées à propos de l'argent dans les comptes bancaires.

    #1. L'argent ne vous appartient pas vraiment. Vous n'êtes qu'un autre créancier non garanti si la banque fait faillite.

    #2. L'argent n'est pas vraiment là. Il a été prêté à des emprunteurs illiquides ou insolvables.

    #3. L'argent n'est pas vraiment de l'argent. C'est du crédit créé à partir de rien.

    Le fait est que l'argent c'est la liberté. Et lorsque l'État limite l'utilité de l'argent liquide - des dollars physiques qui ne laissent pas de traces électroniques - il limite votre liberté personnelle d'agir et compromet votre vie privée.

    Les gouvernements sont naturellement opposés à la liberté personnelle et à la vie privée parce que ces choses limitent leur contrôle, et les gouvernements sont tout au sujet du contrôle.

    International Man : Les gouvernements désigneront probablement les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) comme la « solution » lorsque la prochaine crise réelle ou artificielle éclatera, ce qui n'est probablement pas loin.

    Quelle est votre opinion ? Quelles sont les implications pour la confidentialité financière ?

    Doug Casey : Les CBDC sont proposées comme une solution, mais en fait, elles sont un problème gigantesque.

    Le gouvernement n'est pas votre ami et les CBDC ne sont pas une solution.

    RépondreSupprimer
  6. International Man : Ce n'est pas seulement la confidentialité financière, mais la confidentialité à tous les niveaux qui est enterrée.

    Les téléphones portables, les appareils dits «intelligents», les véhicules électriques, les médias sociaux et autres appareils électroniques créent un système de surveillance global auquel la plupart des gens optent volontairement.

    Que se passe-t-il vraiment ici ?

    Doug Casey : On dit que si l'art imite la vie, la vie imite aussi l'art. Surtout quand on regarde le célèbre roman de George Orwell, 1984. Dans le livre, Big Brother avait des écrans vidéo omniprésents surveillant ce que faisait la plèbe. Nous avons maintenant des centaines de millions d'appareils photo dans le monde entier, sans compter les milliards d'autres dans les smartphones. La surveillance universelle mène à des temps très sombres.

    Récemment, Klaus Schwab du Forum économique mondial a déclaré que tout serait "transparent" - un euphémisme pour des choses plus sombres. Mais ne vous inquiétez pas : vous n'avez rien à craindre, dit-il, si vous ne faites rien de mal. C'est ridicule. C'est exactement ce qu'ont dit la Stasi, le KGB et la Gestapo.

    Je me demande si Schwab accepterait qu'une caméra l'observe dans sa salle de bain et sa chambre, lorsqu'il visite son coffre-fort et a une conversation privée avec des amis ou d'autres conspirateurs ? Bien sûr que non. La transparence n'est que pour la plèbe potentiellement dangereuse, qui peut ne pas partager les opinions de ses supérieurs.

    L'une des différences entre une société civilisée et une société primitive et barbare est la vie privée. Dans les sociétés primitives, la vie privée n'existe pas. Vous avez des murs aussi fins que du papier dans votre hutte. Tout le monde voit tout ce que vous faites et tout le monde à qui vous parlez.

    L'un des avantages de la civilisation est que vous pouvez vous éloigner des autres et les empêcher de vous observer. La vie privée est l'un des éléments centraux de la civilisation elle-même.

    RépondreSupprimer
  7. International Man : Comment une personne moyenne peut-elle protéger sa vie privée et limiter son exposition à la surveillance de l'État et des entreprises ?

    Doug Casey : Limitez la diffusion de vos pensées et actions personnelles sur Facebook, LinkedIn et d'autres types de médias sociaux similaires. Tout cela est accessible à tous et permet à l'État de vous contrôler beaucoup plus facilement.

    Dans mon cas, j'ai gagné une partie de ma vie en faisant le contraire de ce qu'il faut faire. Je comprends que c'est une contradiction. C'est la voie que j'ai choisie. Mais du point de vue de la liberté personnelle, ce n'est pas une voie sage. J'hésite à le dire, mais je conseillerais aux autres de ne pas le choisir. Cela revient à peindre une cible sur votre dos.

    À ce stade, si vous souhaitez maximiser votre liberté personnelle, vous devriez envisager de vivre dans un pays dont vous n'êtes pas citoyen. C'est parce que les gouvernements considèrent les citoyens comme leurs sujets, leurs avoirs, leurs biens. Cependant, lorsque vous êtes un citoyen étranger vivant dans un pays étranger, le gouvernement local a tendance à vous considérer comme une non-menace, presque une non-personne. C'est triste à dire, dans le monde d'aujourd'hui, du point de vue de la liberté personnelle, il vaut mieux ne pas vivre dans son propre pays. Cela inclut certainement les États-Unis et le Canada.

    D'un point de vue financier, il est très important que vous possédiez et déteniez de l'or et de l'argent physiques, physiquement en votre possession, par opposition à l'électronique. Les comptes papier ou électroniques conviennent parfaitement à la spéculation. Mais vous voulez avoir une cache considérable de métaux physiques pour votre sécurité. De plus, à un moment donné, ils reviendront à l'argent au jour le jour.

    Enfin, mettez une couche de protection entre vous et les méchants. N'ayez pas peur d'utiliser des sociétés et des fiducies dans les bonnes juridictions. Créez des barrières pour qu'il soit plus difficile pour les méchants de savoir à qui appartient quelque chose et où se trouve réellement cette personne.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/doug-casey-death-privacy-and-what-comes-next

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La fortune n'est pas dans la poche mais dans la tête.

      Supprimer
  8. Comment serait votre vie ? Comment profiteriez-vous de cet avantage, un avantage énorme et secret, sur tous ceux qui sont freinés par leur conscience ?

    La réponse dépendra en grande partie de la nature de vos désirs, parce que les gens ne sont pas tous les mêmes. Même ceux qui sont profondément sans scrupules ne sont pas tous les mêmes. Certaines personnes – consciemment ou pas – préfèrent la facilité de l’inertie, tandis que d’autres sont remplis de rêves et d’ambitions sauvages. Certains êtres humains sont brillants et talentueux, certains sont obtus mais la plupart, consciemment ou non, sont quelque part entre les deux. Il y a des violents et des non violents, il y a ceux qui sont motivés par la soif de sang et ceux qui n’ont pas de tels appétits ....

    DSK a encore oublié la clé de sa chambre...

    Fou et effrayant - et réel, pour environ 4 pour cent de la population... Le taux de population atteinte d’anorexie est estimé à 3,43 %, chiffre réputé proche d’une épidémie. Et pourtant ce chiffre n’est que très légèrement inférieur à celui de la population dotée d’une personnalité antisociale. Les troubles importants classés dans la catégorie schizophrénie se produisent chez seulement 1 pour cent de [la population] environ – à peine le quart du taux de personnalités antisociales - et les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies disent que le taux de cancer du côlon aux Etats-Unis, considéré comme « alarmant », est d’environ 40 pour 100.000 - cent fois moins que les antisociaux.

    La taux élevé de psychopathes dans la société humaine a un effet profond sur le reste de la société qui, elle aussi, est condamnée à vivre sur cette planète, y compris ceux d’entre nous qui n’ont jamais été cliniquement traumatisés. Les individus qui composent ces 4% nuisent à nos relations, nos comptes en banque, nos oeuvres, notre fierté, et à tout notre bien-être sur cette terre.

    Pourtant, étonnamment, beaucoup de gens ne connaissent rien de ce trouble, ou bien pensent uniquement à la forme violente de psychopathie – les assassins, les tueurs en série, les meurtriers en masse - des gens qui ont manifestement commis de multiples crimes et qui pourraient finir en prison ou même condamnés à mort.

    RépondreSupprimer
  9. Nous sommes rarement conscients et n’avons généralement pas l’habitude d’identifier le grand nombre de psychopathes non-violents présents parmi nous, des gens qui sont rarement ouvertement des délinquants et contre lesquels notre système juridique offre peu de protections.

    La plupart des gens sont incapables d’imaginer le lien entre la conception d’un génocide ethnique et, par exemple, le fait de mentir sans vergogne à son patron au sujet d’un collègue de travail. Mais non seulement ce lien psychologique existe, il est même effrayant. Simple et profond, ce lien est l’absence d’un mécanisme interne qui nous freine, sur le plan émotionnel, lorsque nous faisons un choix que nous considérons comme immoral, contraire à l’éthique, négligent, ou égoïste.

    La plupart des gens se sentent légèrement coupables s’ils mangent le dernier morceau de gâteau dans la cuisine, sans parler de ce qu’ils ressentiraient s’ils se mettaient en tête de blesser intentionnellement quelqu’un de sang froid. Ceux qui n’ont aucune conscience constituent un groupe à part entière, qu’ils soient tyrans, assassins ou simples snipers sociaux sans scrupules.

    Cette présence ou absence de conscience constitue une division profonde entre êtres humains, sans doute plus importante que l’intelligence, la race, ou même le sexe.

    Ce qui différencie un psychopathe qui vit du travail des autres de celui qui de temps en temps vole dans un magasin, ou d’un escroc de haut-vol contemporain - ce qui distingue en somme un voyou ordinaire d’un psychopathe meurtrier - n’est rien de plus que le statut social, l’énergie, l’intellect, la soif de sang, ou simplement les possibilités offertes. Ce qui distingue ces gens-là de tous les autres est un trou béant dans leur psychisme, là où il devrait y avoir toutes les fonctions d’humanisation les plus évoluées.

    La psychopathie peut être caractérisée comme une tendance à la fois à la domination et à la froideur... Les psychopathes sont enclins à la colère et à l’irritation et sont prêts à exploiter les autres. Ils sont arrogants, manipulateurs, cyniques, exhibitionnistes, à la recherche de sensations, machiavéliques, vindicatifs et intéressés uniquement par leurs propres gains ... ils exigent de l’amour et la reconnaissance sociale et se considèrent comme très dignes et importants, mais n’offrent ni amour ni reconnaissance en retour, car ils considèrent les autres comme indignes et insignifiants. Ce comportement est clairement conforme à l’essence de la psychopathie telle qu’elle est communément décrite.

    Les psychopathes, comme tout le monde, naissent avec des goûts, des répulsions et des désirs différents, ce qui explique pourquoi certains d’entre eux sont des médecins ou des présidents et d’autres des voleurs ou des violeurs.

    Il n’y a pas si longtemps, au Japon, la parole d’un homme dans le monde des affaires ou de gouvernement avait valeur d’engagement envers la société. S’il était pris en flagrant délit de mensonge, ou s’il « perdait la face », il pouvait perdre la vie, et souvent de sa propre main (hara-kiri). Même dans ce pays-ci (Etats-Unis – NdT), il n’y a pas si longtemps, la parole d’un homme ou une poignée de mains virile signifiait quelque chose. Certes, il y a toujours eu des voyous et des escrocs, mais avant on était plus attentif à se débarrasser des incompétents que des psychopathes. Comme l’a dit Owen Young, « Ce n’est pas l’escroc moderne du monde des affaires que nous craignons, mais l’honnête homme qui ne sait pas ce qu’il fait. » (1980, p.38)

    Malheureusement, tout a changé. Nous devons désormais craindre l’escroc moderne super-sophistiqué qui sait ce qu’il fait… et le fait si bien que personne ne s’en aperçoit. Oui, les psychopathes adorent le monde des affaires.

    RépondreSupprimer
  10. « Indifférent aux autres, il voyait d’un regard froid leurs frayeurs et leurs désirs, et les manipulait comme bon lui semblait. Un tel homme ne serait pas forcément condamné à passer sa vie derrière les barreaux ou à fuir la Justice. Au lieu de liquider des individus, il liquidera des entreprises. Il licenciera à tour de bras au lieu de tuer en série, il restructurera et délocalisera au lieu de découper sa victime en morceaux.. » (Harrington, 1972, p.18)

    Avant les affaires de délits d’initiés qui ont frappé Wall Street en 1987, la criminalité en col blanc ne semblait pas mériter une attention particulière. Certes, les « peines » infligées pour les crimes en col blanc sont nettement moins sévères que pour les crimes en « col bleu ». Comme l’a indiqué le Chef de la Police de Houston dans le livre CrimeWarps, « la police ne consacre pas ses efforts à pourchasser la criminalité en col blanc. La criminalité que nous pourchassons est celle qui intéresse le public, celle des rues. Je ne pense pas que les choses changeront. » (1987, p.105

    Bien entendu, les conséquences de cette criminalité en col blanc pour le citoyen ordinaire sont stupéfiantes.

    Selon le criminologue Georgette Bennett, les délits économiques représentent près de 30% des affaires présentées devant les tribunaux américains - plus que toute autre catégorie de délit ou crime. Le total des préjudices occasionnées par les cambriolages, les agressions et autres activités des voyous dans les rues du pays s’élève à environ 4 milliards de dollars par an. Cependant, les citoyens apparemment modèles qui fréquentent les conseils d’administration et les escrocs en col blanc nous extorquent entre 40 et 200 milliards de dollars par an.

    Notre société devient de plus en plus matérialiste, et le succès à tout prix est devenu le credo de nombreux hommes d’affaires. Le psychopathe type se complaît dans un tel environnement où il est considéré comme un « héros ».

    Le psychopathe est un prédateur. Si on réfléchit aux interactions entre les prédateurs et leurs proies dans la nature, on peut avoir une certaine idée de ce qui se cache derrière le « masque de santé mentale » du psychopathe. Tout comme le prédateur qui recourt à des stratagèmes pour s’approcher furtivement de sa proie, pour l’isoler du troupeau, s’en approcher et l’épuiser, le psychopathe se construit toute un panoplie de camouflages sophistiqués, composée de paroles, d’apparence, de mensonges et de manipulations – afin de « tromper » sa proie.

    RépondreSupprimer
  11. Contrairement aux gens normaux qui aiment voir d’autres gens heureux, ou faire plaisir, le psychopathe aime faire souffrir.

    La Ponérologie est devenue une nouvelle branche de la science née d’une nécessité historique et des avancées les plus récentes de la médecine et de la psychologie ... Elle étudie les composants et la causalité du Mal, indépendamment de son impact social.

    Pendant les périodes "fastes", les gens perdent progressivement de vue la nécessité d’une réflexion profonde, d’introspection, de la connaissance des autres et d’une compréhension des lois complexes de la vie. Au cours de ces périodes « fastes », la recherche de la vérité dérange parce qu’elle révèle des faits gênants. Il vaut donc mieux penser à des choses plus simples et plus agréables ... Dans ces moments-là, les possibilités d’avoir une pensée logique et rigoureuse, née par nécessité dans les moments difficiles, commence à s’estomper. Lorsque les communautés perdent la capacité de raisonnement et de critique morale, les processus de génération du mal s’amplifient à tous les échelons sociaux, qu’ils soient individuels ou macro-sociaux, jusqu’au retour à une période « sombre ».

    La souffrance, l’effort et l’activité mentale éprouvés pendant les périodes sombres conduisent à une régénération progressive, et généralement accentuée, des valeurs perdues, ce qui entraîne un progrès humain. Lorsque les périodes sombres surviennent et que les gens se retrouvent submergés par le mal, ils doivent rassembler toutes leurs forces physiques et mentales pour se battre pour leur survie et celle de la raison.

    Dès leur plus jeune age, les psychopathes apprennent à se reconnaître entre eux et prennent conscience de l’existence d’autres individus semblables à eux. Ils prennent aussi conscience d’être différents des gens qui les entourent. Ils nous considèrent avec une certaine distance, comme une espèce à part... Ils deviennent des experts pour détecter nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. La souffrance et l’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun remords car de telles réactions chez les autres sont considérées comme le résultat d’une différence, et n’appartiennent donc qu’à « ces gens-là ».

    Quand un processus ponérogénique englobe toute la classe dirigeante d’une société, ou d’une nation, ou lorsque l’opposition des gens normaux se voit étouffée - en raison du caractère généralisé du phénomène, ou par des moyens envoûtants et la contrainte physique, y compris la censure - nous avons affaire à un phénomène dit macro-ponerologique.

    RépondreSupprimer
  12. Au « temps heureux » de paix, lorsque celle-ci est bâtie sur l’injustice sociale, les enfants des classes privilégiées apprennent à réprimer de leur esprit les idées désagréables qui pourraient laisser entendre qu’ils et leurs parents profiteraient de cette situation d’injustice au détriment des autres. Ces jeunes apprennent à rejeter et dénigrer les valeurs morales et mentales de toute personne dont ils exploitent le travail... Ils grandiront pour devenir des adultes hystériques qui transmettront leur hystérie à la génération suivante, qui à son tour développera ces caractéristiques à un niveau supérieur.

    Il est désormais bien connu que le document « Les Protocoles des Sages de Sion » est un hoax faussement attribué aux Juifs. Toutefois, le contenu même de ce document n’est manifestement pas un faux puisqu’une étude attentive des événements survenus aux États-Unis au cours des 50 dernières années environ fournit de nombreuses indications de sa mise en application en vue d’amener au pouvoir l’actuelle administration néoconservatrice [Bush / Cheney]. Celui qui veut comprendre ce qui s’est passé aux Etats-Unis doit lire les Protocoles pour comprendre comment un certain groupe de dérangés a pris ce texte au pied de la lettre. Le document "Projet pour un Nouveau Siècle Américain", rédigé par les néoconservateurs, est inspiré par la même vision schizoïde du monde.

    La Pathocratie est un système de gouvernement dans lequel une petite minorité pathologique prend le contrôle d’une société. Dans une pathocratie, tous les postes de direction (...) doivent être occupés par des personnes atteintes des mêmes déviations psychologiques (...). Mais de telles personnes ne représentent qu’un très faible pourcentage de la population, ce qui les rend donc encore plus précieux aux yeux des pathocrates. Les pathocrates ne seront donc pas très regardants sur le niveau intellectuel ou les compétences professionnelles, qui seront encore plus rares.

    Au bout de quelques années de fonctionnement d’un tel système, pratiquement tous les gens souffrant de psychopathie auront été intégrés dans l’activité pathocratique, et ils sont considérés comme les éléments les plus fidèles, même si certains d’entre eux sont impliqués d’une façon ou d’une autre dans le camp adverse.

    Dans de telles conditions, aucun domaine de la vie sociale ne peut se développer normalement, que ce soit l’économie, la culture, la science, la technologie, l’administration, etc. La pathocratie paralyse progressivement tout.

    RépondreSupprimer
  13. Les gens normaux doivent alors développer une capacité surhumaine de garder le calme pour réussir à simplement expliquer ce qu’il faut faire et comment le faire à un quelconque déviant pathologique, médiocre et obtus, nommé à la tête d’un projet qu’il est incapable de comprendre et encore moins de gérer. Cette pédagogie particulière - qui consiste à instruire les déviants, tout en évitant leurs foudres - demande beaucoup de temps et d’énergie. Mais il serait autrement impossible de maintenir des conditions de vie acceptables et les réalisations nécessaires pour l’économie ou la vie intellectuelle d’une société. Mais malgré tous ces efforts, la pathocratie s’immisce progressivement dans tout et engourdit tout.

    Tous ceux qui ont été attirés initialement par l’idéologie originale prennent conscience qu’ils ont désormais affaire à quelque chose d’autre, quelque chose qui a pris la place de l’idéologie originale et qui se présente sous le même nom. La désillusion vécue par ces anciens partisans idéologiques est extrêmement amère.

    La détermination de la minorité pathologique à garder le pouvoir sera menacée par la société des gens normaux, dont les critiques ne cessent d’enfler.

    Pendant ce temps, le phénomène de pathocratie mûrit : un système d’endoctrinement vaste et actif est bâti, avec une idéologie convenablement rénovée qui en sera le véhicule ou le cheval de Troie dans le but de pathologiser les processus de pensée des individus et de la société. L’objectif est de forcer les esprits humains à intégrer les méthodes pathologiques et les formes prédéterminées de pensée, et par conséquent d’accepter la règle - ce qui n’est jamais admise ouvertement. C’est l’égoïsme de la pathocratie qui est à l’origine de cet objectif et les pathocrates considèrent sa réalisation comme non seulement indispensable mais faisable. Des milliers de militants doivent donc participer à objectif. Cependant, le temps et l’expérience confirment ce que le psychologue aurait pu annoncer longtemps à l’avance : tous les efforts déployés produisent si peu de résultats qu’ils ne sont pas sans rappeler les travaux de Sisyphe. Il en résulte un étouffement généralisé du développement intellectuel et une multiplication de grandes protestations contre une « hypocrisie » éhontée et méprisante. La pathocratie et ses exécutants sont incapables de comprendre que l’élément décisif qui complique tant la réalisation de leur objectif se trouve dans une des caractéristiques fondamentales du genre humain : les êtres humains normaux sont majoritaires.

    RépondreSupprimer
  14. L’ensemble du système de coercition, de terreur et d’endoctrinement forcé, ou plutôt, de pathologisation, s’avère donc effectivement irréalisable, ce qui provoque chez les pathocrates une grosse déception. Les pathocrates sont convaincus que leurs méthodes peuvent changer les gens en profondeur au point où ces derniers finiront par reconnaître que cette forme pathocratique de gouvernement est « la normalité », mais leurs convictions se heurtent à la réalité.

    Pendant le choc initial, les liens sociaux entre les gens normaux s’étiolent. Mais après avoir survécu au phénomène, l’écrasante majorité commence à développer une immunisation psychologique. La société se lance alors dans la collecte à la fois des connaissances pratiques sur cette nouvelle réalité et de ses propriétés psychologiques.

    Les gens normaux apprennent lentement à trouver les points faibles d’un tel système et à procéder à des aménagements pour se faciliter la vie. Ils commencent à échanger des conseils, rétablissant ainsi progressivement les liens sociaux et la confiance réciproque. Un nouveau phénomène se produit : une division entre les pathocrates et la société des gens normaux. Ces derniers ont l’avantage du savoir-faire, des compétences professionnelles et leur bon sens est encore intact. Ils ont donc en main certaines cartes très avantageuses. La pathocratie finit par réaliser qu’elle doit soit trouver un modus vivendi, soit établir des relations avec la majorité de la société, car « après tout, il faut bien que quelqu’un fasse le travail pour nous ».

    Tout cela fait que les pathocrates ont tendance à limiter le niveau de terreur, à appliquer un peu de cosmétique à leur propagande et méthodes d’endoctrinement, et à accorder à la société qu’ils contrôlent une certaine autonomie marginale, en particulier en ce qui concerne la vie culturelle. Les pathocrates les plus libéraux ne seront pas opposés à accorder à une telle société un minimum de prospérité économique afin de réduire le niveau d’insatisfaction, mais leur propre corruption et incapacité à gérer l’économie les empêche de le faire.

    RépondreSupprimer
  15. Les psychopathes sont conscients d’être différents des gens normaux. C’est pourquoi leur "système politique" est capable lui-aussi de camoufler cette différence. Ils portent un masque personnel de santé mentale et savent comment créer un masque macrosocial de même nature... Les pathocrates savent que leur véritable idéologie est dérivée de leur nature déviante, et traitent « l’autre » - l’idéologie de façade - avec un mépris à peine dissimulé. Les gens ordinaires finissent un jour par s’en rendre compte.

    La structure sociale pathologique couvre progressivement l’ensemble du pays en créant une « nouvelle classe » au sein de la nation. Cette classe privilégiée des déviants se sent menacée en permanence par les « autres », c’est à dire par la majorité des gens normaux. Les pathocrates ne se font aucune illusion sur leur destin en cas de retour à un système de gens normaux. Une personne normale privée de tout privilège ou rang cherchera du travail pour gagner sa vie, mais les pathocrates n’ont jamais eu un talent concret, et leur temps passé au pouvoir élimine toute possibilité d’adaptation aux exigences d’un travail normal. Si les lois de l’homme normal devaient être rétablies, eux et leurs partisans pourraient se retrouver jugés, y compris jugés sur leurs déviations pathologiques. Ils ne risqueraient pas de perdre uniquement leurs rangs et leurs privilèges, mais aussi leurs libertés et leurs vies. Comme ils sont incapables de faire ce genre de sacrifice, la survie d’un système où ils peuvent s’épanouir devient pour eux un impératif.

    Pour les pathocrates, la destruction physique, psychologique, morale et économique de la majorité des gens normaux devient une nécessité « biologique ». De nombreux moyens sont à leur disposition, en commençant par les camps de concentration et la guerre contre un ennemi bien armé et obstiné qui dévastera et affaiblira le potentiel humain lancé à son assaut, à savoir le potentiel humain qui représente un danger pour le règne des pathocrates : les enfants des gens normaux, envoyés à la guerre pour une « noble cause » illusoire. Une fois morts et inoffensifs, les soldats seront ensuite décrétés des héros et seront vénérés avec des hymnes, toujours utiles pour élever une nouvelle génération fidèle à la pathocratie et toujours prête à mourir en son nom.

    Ken Magid, Carole A. McKelvey

    The Psychopaths Favorite Playground : Business Relationships (Le terrain de jeu préféré des psychopathes : les relations de travail)

    Traduction "c’était le mot qui me manquait pour désigner toute cette bande de cinglés" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement un peu plus de fautes et de coquilles que d’habitude.

    https://www.legrandsoir.info/lorsque-les-psychopathes-prennent-le-controle-de-la-societe.html

    RépondreSupprimer
  16. "Avec le plan Borne, on va accélérer la désindustrialisation".


    Entretien avec Philippe Herlin.
    France-Soir
    le 28 mai 2023 - 18:42


    Le 22 mai, Elisabeth Borne a révélé une partie du plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France d'ici à 2030. Philippe Herlin, économiste et auteur d’une étude sur la transition énergétique pour l’Institut Thomas More, nous livre son analyse.

    « On fabrique un faux défi, afin de masquer ceux auxquels on est incapable de répondre »

    Elisabeth Borne souhaite accélérer la lutte contre les émissions de gaz carbonique d’ici 2030. Le calendrier est en réalité d’ores et déjà fixé par l’UE. Ce plan prévoit une notation énergétique plus stricte pour les biens immobiliers, en dessous de laquelle un propriétaire ne pourrait plus mettre son bien en location. Les usines devront également se mettre au diapason et réduire leurs émissions de gaz carbonique.

    Les propositions de la première ministre s’ajoutent à l’interdiction des moteurs thermiques prévue d’ici 2035. Le 22 mai, la Cour des comptes a aussi publié un rapport qui préconise de baisser le nombre de bovins en France pour réduire l’empreinte carbone.

    Pour notre invité, « on ne se pose pas les bonnes questions scientifiques sur le réchauffement climatique ». Toutes ces mesures sont prises sur la base de modèles du GIEC, or, ils ne sont que des prévisions. « Evidemment qu’il y a des préoccupations écologiques dont il faut tenir compte, mais le gaz carbonique n’est pas un polluant, c’est l’aliment des végétaux », poursuit l’économiste, avant d’ajouter : « on gaspille de l’argent pour quelque chose qui ne relève pas de l’écologie ».

    https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/plan-borne-va-accelerer-la-desindustrialisation-entretien

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme TOUS les fonctionnaires (qui sortent de 'grandes écoles') et comme aussi tous journalistes, ils ne sont PAS DES SCIENTIFIQUES et, de plus, ne demandent JAMAIS rien aux scientifiques !!

      QUAND ON EST CON DE NAISSANCE ON DEMEURE CON TOUTE SA VIE.

      Ils sont donc incapables de savoir ce qu'est la vérité et mettent même en place des programmes (appelés 'IA') pour empêcher la vérité d'aller jusqu'à eux !

      Supprimer
  17. Le trou de la Sécu pourrait vous coûter la vie

    La situation financière catastrophique de notre système de santé ne semble émouvoir personne.


    le 29 mai 2023
    Vesselina Garello


    Le remède contre le cancer existe, mais les laboratoires pharmaceutiques le gardent secret afin de continuer à vendre leurs traitements hors de prix. Vous avez déjà entendu ce grand classique de la théorie du complot ? C’est incroyable, illogique et infondé, mais beaucoup sont plutôt enclins à y croire.

    Si cette affirmation devait nous prouver quelque chose, ce serait que la santé est un sujet extrêmement sensible, qui concerne chacun d’entre nous. Il est paradoxal alors de constater qu’à l’inverse, un fait établi et bien connu de tous, celui de la situation financière catastrophique de notre système de santé, ne semble émouvoir personne.

    Le système de santé français, un grand malade chronique

    Sans entrer dans des détails ennuyeux, on peut dire que la Sécurité sociale souffre d’un déficit chronique qu’aucun gouvernement n’a réussi à guérir depuis des décennies. La principale responsable de ce déficit et de la dette dite « sociale » de la France (plus de 130 milliards d’euros, excusez du peu !) est la branche maladie. Son déséquilibre est d’ailleurs si important et récurrent qu’il doit amener à se poser des questions, non seulement sur la gestion, mais sur la viabilité même du système.

    Les chiffres sont exorbitants et inquiétants, mais en réalité ils ne passionnent personne. Comme d’ailleurs la plupart des sujets relatifs à la finance publique, et c’est normal ; les décisions politiques dans ce domaine ont bien sûr un impact concret sur l’individu, mais complexe, aléatoire et difficile à établir. Le lien est si distendu que même lorsque quelqu’un avance des chiffres de coût par habitant, comme par exemple « la crise grecque va vous coûter tant », on ne se sent toujours pas concernés. Ce n’est pas qu’on ne croit pas aux chiffres mais il est vrai que l’impôt n’étant pas levé proportionnellement sur tous les citoyens, certains vont payer dans cette affaire beaucoup plus que d’autres, et par ailleurs, on peut toujours espérer continuer à financer tout cela par de l’emprunt…

    RépondreSupprimer
  18. Bref, tant qu’on ne met pas la main directement à la poche, on imagine toujours que la dépense ne nous impacte pas personnellement.

    Malheureusement, en matière de Sécurité sociale et de santé, les déficits publics peuvent avoir des conséquences encore plus désastreuses qu’une simple perte d’argent…

    Les fabuleuses promesses du progrès technologique

    Pourtant, tout conduit à être optimiste au sujet de notre santé.

    Nous vivons une époque si extraordinaire que notre espérance de vie ne cesse de s’améliorer, au point de permettre les espoirs les plus audacieux. Alors que Google investit des millions dans la recherche et annonce la mort programmée du cancer, d’autres parlent même de la « mort de la mort », entrouvrant la porte au transhumanisme, promesse de vie éternelle.

    Tout ceci peut paraître exagéré et plus proche de la science-fiction que de notre réalité. Mais souvenez-vous, il y a vingt ans à peine on pensait impossible de décoder l’intégralité du génome humain, on croyait qu’une voiture sans conducteur n’existerait que dans les films et on pouvait encore s’imaginer la vie sans connexion Internet…

    Mais il est bien sûr difficile de prédire l’avenir.

    À l’instar des prévisions des économistes, j’aime autant interpréter celles des chercheurs en médecine comme des indications de tendance, plutôt que de m’accrocher au mot et attendre que la prédiction se réalise à la lettre. On n’aura peut-être pas découvert le remède contre le cancer ou le VIH d’ici cinq ans, ni le moyen de devenir immortels à l’horizon du XXIe siècle. Mais il me semble assez évident que globalement, nous allons être en mesure de guérir (et prévenir) beaucoup plus de maladies qu’aujourd’hui. Simple question de probabilités.

    Et c’est là qu’une ombre vient noircir mon tableau tout rose. Et si toute cette merveilleuse évolution technologique nous passait sous le nez, à nous Français, en raison de notre mauvaise gestion du système de santé ? Impossible ? Pas si sûr que ça…

    Dépenses de santé et équilibre des comptes, l’équation impossible ?

    Comme toujours, lorsque c’est l’État et non le marché qui gère un domaine, la question de l’équilibre se pose.

    Dans une entreprise privée, cet équilibre est assuré par la logique de profit. On ne peut se trouver durablement en situation de déficits, puisque cela signifie l’absence de profits et, à terme, la disparition de l’entreprise. Les dirigeants sont donc incités en permanence à chercher des méthodes de production et de gestion qui rendent l’entreprise rentable. C’est le cas même lorsqu’il s’agit d’entreprises qui opèrent dans le secteur de la santé. Par exemple, une mutuelle peut très bien être rentable et avoir ses comptes en équilibre. Pourquoi n’est-ce donc pas le cas de l’assurance santé gérée par l’État ?

    RépondreSupprimer
  19. Il faut reconnaître qu’à la différence d’une mutuelle, à travers le système de Sécurité sociale, l’État se charge non seulement de mutualiser le risque maladie mais aussi d’imposer, au nom de la solidarité, une certaine redistribution au profit de ceux n’ayant pas les moyens de cotiser. C’est le rôle par exemple de la protection maladie universelle (PUMA) et de l’aide médicale de l’État (AME) qui s’adresse aux étrangers en situation irrégulière. Dès lors, le gestionnaire doit prendre en compte ce surcoût dans ses calculs, et ajuster les cotisations de façon à le couvrir.

    Les incitations, ça compte !

    Mais le problème principal de la Sécurité sociale étatisée n’est pas là.

    Son problème est d’une nature incitative. Une assurance privée calcule les cotisations de ses adhérents en fonction de certaines caractéristiques, et notamment de leurs comportements plus ou moins prudents face au risque. Elle pratique certaines franchises dont le caractère incitatif en termes de mesures de précaution a fait ses preuves. Tout ceci permet au « consommateur » de prendre conscience que les soins ne sont pas gratuits et de modérer sa demande (qui, par définition, peut être illimitée) en fonction de ses besoins réels.

    Or, ce qui se pratique dans notre système de santé est exactement le contraire. La gratuité totale et absolue de la PUMA a des effets incitatifs désastreux, bien connus de la plupart des médecins. Les comportements prudents, par exemple avoir un mode de vie sain, ne pas adopter des habitudes augmentant le risque de maladies ne sont pas du tout récompensés. Et ce n’est pas la généralisation du tiers payant récemment passée au forceps par Marisol Touraine qui va encourager ces comportements raisonnables.

    Ce qu’on voit… et ce qu’on ne voit pas

    Comme d’habitude, ce qu’on voit, ce sont les bonnes intentions (de celles dont l’enfer est pavé). Ce système est généreux, et que valent quelques milliards de déficits face à la tâche hautement morale et humaniste d’aider son prochain ? On peut se le permettre !

    RépondreSupprimer

  20. Ce qu’on ne voit pas, c’est que dans la vie, malheureusement, l’addition doit être payée tôt ou tard (les Grecs viennent de faire à leurs dépens les frais de ce vieux dicton). Les cotisations et autres taxes ne pouvant pas être augmentées à l’infini, et la dette ayant atteint des niveaux limites, il faut commencer à chercher désespérément d’autres moyens d’équilibrer les comptes avant que le système nous explose à la figure et nous éclabousse tout entiers desdites bonnes intentions. Et là, comme dans pratiquement tous les domaines, si l’ajustement ne se fait pas par les prix, il se fait par les quantités ou par la qualité.

    Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

    Des seuils de remboursement de plus en plus bas

    Je n’apprends ici rien à personne, les remboursements de la Sécurité sociale sont dérisoires à double titre :

    Au niveau du tarif de base qui est largement dépassé par bon nombre de médecins (et ce n’est pas moi qui vais leur jeter la première pierre !)
    Au niveau du taux de remboursement. Même s’il est de 100 %, il ne couvre pas grand-chose de la dépense réelle du patient. Citons, juste pour le plaisir, la base de remboursement de la Sécurité sociale des verres correcteurs qui est de 2,29 euros, remboursés, cerise sur le gâteau, à 60 % !

    Une médecine à deux vitesses

    Le résultat bien prévisible est que ceux qui en ont les moyens souscrivent une mutuelle complémentaire couvrant réellement les dépenses courantes de santé et leur permettant par ailleurs de consulter les médecins qui pratiquent des dépassements d’honoraires. Si on se fie à une logique économique de base, ces médecins présentent certains avantages en termes de rapidité ou de qualité du service, ce qui explique que leurs honoraires sont acceptés.

    La nécessité d’un système complémentaire est telle que même le gouvernement s’est rendu à l’évidence, s’empressant dans la foulée d’obliger les entreprises à fournir une mutuelle à leurs salariés.

    Une sélection perverse des traitements conventionnés

    Et voilà, nous y sommes, c’est l’aboutissement ultime de la logique anti-marché sur laquelle repose le système d’assurance maladie français. La crainte principale qu’il entraîne est le rôle néfaste qu’il va jouer au niveau de l’implémentation et de la diffusion des nouvelles technologies médicales.

    RépondreSupprimer
  21. Cet effet négatif se joue à deux niveaux :

    Les délais de conventionnement des nouveaux traitements qui présentent un intérêt thérapeutique

    Ces délais sont naturellement impactés de toutes les lourdeurs administratives que présente un système étatique et peuvent se compter en mois, voire en années (des années pendant lesquelles ils auraient pu sauver des vies).

    Une sorte de sélection adverse

    Elle est basée, non pas sur l’efficacité et la demande potentielle qui existe pour le traitement, mais sur les tensions financières du système de santé.

    Typiquement, un traitement trop cher et très demandé par les assurés n’arrangera en rien le « trou de la Sécu ». Des exemples de traitements efficaces mais non remboursés pour une de ces deux raisons ne manquent pas : cela va des traitements considérés « de confort » comme la chirurgie réfractive des yeux, jusqu’aux traitements qui améliorent les chances de survie des patients, comme les prothèses vasculaires héparinées, certaines technologies chirurgicales de pointe, les tests sanguins qui remplacent l’amniocentèse, des traitements innovants contre l’hépatite C…

    Alors oui, nous vivons une époque extraordinaire. Oui, nous aimons nous complaire dans l’idée de solidarité et générosité que la Sécurité sociale nous renvoie. Mais dites-vous bien que demain, si le remède contre le cancer existait, il pourrait bien se révéler au-dessus de nos moyens…

    https://www.contrepoints.org/2023/05/29/214341-le-trou-de-la-secu-pourrait-vous-couter-la-vie

    RépondreSupprimer
  22. L’innovation de rupture, facteur-clé de la démocratie

    L’innovation de rupture, souvent considérée comme neutre, est en réalité subversive et démocratique, remettant en question l’ordre établi et les valeurs préconçues.


    le 30 mai 2023
    Philippe Silberzahn


    Nous pensons généralement que l’innovation, surtout technologique, est neutre socialement et politiquement, mais c’est faux. L’innovation de rupture est particulièrement subversive, au sens où elle renverse l’ordre établi et les valeurs reçues. Elle est en cela un facteur-clé de la démocratie. Cette nature subversive explique à la fois pourquoi elle est importante et pourquoi elle fait l’objet d’une âpre résistance.

    Dans son ouvrage Capitalisme, socialisme et démocratie, l’économiste Joseph Schumpeter a décrit le fameux processus économique capitaliste comme celui d’une « destruction créatrice », au cours de laquelle le nouveau émerge par la destruction, au moins partielle, de l’ancien. Ce processus est systémique, il ne s’agit pas seulement d’entreprises remplacées par d’autres. Il se fait au niveau de tout un écosystème. Il affecte également la façon de voir le monde.

    C’est en ce sens qu’on parle de rupture, car il y a discontinuité avec le passé. L’innovation de rupture est une source de renouvellement du système en remettant en cause les rentes, qu’elles soient industrielles, sociales ou politiques, ou ouvrant sans arrêt le jeu à de nouveaux acteurs.

    Elle a donc un caractère démocratique, en agissant sur trois facteurs :

    Elle fait émerger de nouveaux leaders industriels.
    Elle permet l’accès à la technologie au plus grand nombre.
    Elle offre une chance aux outsiders.

    Les trois facteurs démocratiques de l’innovation de rupture
    Elle fait émerger de nouveaux leaders

    Dans ses travaux sur le sujet, le chercheur américain Clayton Christensen observe que l’innovation continue favorise les acteurs en place : grâce à elle, ils améliorent leur performance et renforcent ainsi les barrières à l’entrée de nouveaux acteurs. Mais en cas de rupture, les leaders de l’industrie périclitent et sont remplacés par de nouveaux entrants qui prennent leur place. Ces nouveaux entrants sont généralement des outsiders, des nouveaux venus.

    RépondreSupprimer
  23. Autrement dit, la rupture change l’ordre industriel établi. En moins de quinze ans, Thomas Edison supplante l’industrie de l’éclairage au gaz qui dominait pourtant le secteur depuis plus de cinquante ans. Blockbuster est remplacé par Netflix. Les fabricants de machines à écrire ne sont pas devenus fabricants d’ordinateurs.

    Elle permet l’accès à la technologie au plus grand nombre

    Schumpeter écrivait à ce sujet :

    « La Reine Elizabeth possédait des bas en soie. La réalisation capitaliste ne consiste pas en général à fournir plus de bas de soie pour les reines, mais à mettre ceux-ci à la portée des ouvrières en contrepartie d’une diminution constante des quantités d’effort… »

    Mettre à la portée signifie plus simple et moins cher. Avant Henry Ford, l’automobile est un produit de luxe complexe. Avec la Ford T en 1908, Ford lance une voiture simple à conduire au tiers du prix normal. La technologie est démocratisée. La rupture, c’est ce qui fait que chacun peut aujourd’hui créer une vidéo avec un téléphone, alors qu’il aurait fallu louer un studio avec une équipe pour faire la même chose il y a trente ans.

    Chris Anderson, auteur de Makers, un ouvrage sur la révolution de l’impression 3D, notait ainsi :

    « Le changement révolutionnaire se produit lorsque les industries se démocratisent, lorsqu’elles sont arrachées au seul domaine des entreprises, des gouvernements et des institutions pour être confiées aux gens ordinaires. »

    Cette démocratisation diminue la nécessité d’experts pour une tâche donnée : plus besoin de technicien vidéo pour faire un film, plus besoin de médecin pour un test de grossesse. Plus besoin d’être chaperonné.

    Elle offre une chance aux outsiders

    Elle est souvent le fait de personnes « ordinaires », pour reprendre le terme de Chris Anderson, qui ne sont pas issues du système, ni même adoubées par lui.

    Car la rupture, c’est historiquement la chance des individus hors système, des outsiders. La Révolution industrielle n’est pas née dans l’élite universitaire, économique ou sociale de l’époque, mais en dehors. James Watt, inventeur (avec d’autres) de la machine à vapeur, était issu d’une famille pauvre. En jouant avec les règles établies, les outsiders n’ont aucune chance, car c’est peu dire qu’ils ne sont pas bien accueillis.

    RépondreSupprimer
  24. Free, jusque-là acteur de services Minitel, devient un fournisseur d’accès Internet majeur en introduisant un modèle d’affaire différent, ce qui lui permet, malgré sa toute petite taille, de damer le pion au mastodonte France Télécom. Modeste entrepreneur du Minitel dans les années 1990, Xavier Niel fait aujourd’hui partie de l’establishment.

    L’innovation de rupture est l’une des façons dont notre système réalise la promesse des Lumières selon laquelle la place d’un individu dans la société ne dépendra plus de sa naissance ou de son statut, mais de son talent et de son travail, quelle que soit sa naissance.

    La résistance de l’ordre établi

    Dans ce processus de destruction créatrice, il n’est pas surprenant que ce qui est menacé d’être détruit, c’est-à-dire l’ordre établi, essaie de se défendre. Une coalition improbable et hétéroclite va se créer. Elle comprend, bien sûr, les clercs et les professeurs de morale, mais aussi les dirigeants des industries actuelles mises en danger.

    Cette coalition va tenter de bloquer la rupture sous divers prétextes. Elle va essayer de faire jouer l’argument moral (les jeux vidéo corrompent la jeunesse), l’argument du risque sanitaire (les OGM sont dangereux), et désormais l’argument de la planète (bilan carbone d’Amazon). Elle va attaquer les entrepreneurs intuitu personae, en les accusant de travers personnels et des plus noires intentions (cf les émissions actuelles de dénigrement d’Elon Musk).

    Se cachant derrière la défense de la morale et de l’intérêt général, ces démarches n’ont en fait qu’un seul but : protéger l’élite contre les effets de la rupture en cours. Elles sont profondément conservatrices. Pour l’élite socio-politique plus spécifiquement, il s’agit d’empêcher que l’entrepreneuriat ne soit un moyen de promotion sociale concurrent de ceux contrôlés par elle (essentiellement l’enseignement supérieur). C’est l’une des raisons pour lesquelles l’innovation et les entrepreneurs sont autant dénigrés dans les faits, derrière un paravent de bons mots, et pourquoi, lorsqu’elle ne réussit pas à les bloquer, elle essaie au moins de les contrôler en les soumettant à des impératifs définis par elle (Innovation for good).

    RépondreSupprimer
  25. Dans sa tentative d’empêcher la rupture, cette coalition conservatrice trouve généralement en l’État un allié fidèle et puissant, surtout en France. On croit souvent que celui-ci est favorable à l’innovation. On a parlé de « startup nation », on ne compte plus les encouragements à l’innovation, on évoque le TGV, Airbus, et autres grands projets, mais c’est trompeur. Aucun des grands projets n’est jamais disruptif, ils sont toujours biens enserrés dans le cadre existant et pilotés par l’élite technocratique. Ils doivent plus à Saint-Simon qu’à Elon Musk, car l’élite ne tolère l’innovation qu’à condition que celle-ci soit au service de son modèle.

    Sauf durant quelques périodes brèves, l’État français a toujours voulu défendre l’ancien contre le nouveau.

    Léon Blum l’observait ainsi il y a bien longtemps, qui écrivait :

    « Tandis que la règle du capitalisme américain est de permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour, il semble que celle du capitalisme français soit de permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir.»

    On se souvient, entre autres exemples, d’un grand plan pour défendre la marine à voile contre la machine à vapeur à la fin du XIXe siècle. Ainsi l’État français a vigoureusement lutté contre Uber, pourtant véritable opportunité de promotion sociale pour des jeunes de banlieue sans avenir scolaire, et s’est retrouvé défenseur du pire des monopoles malthusiens, le cartel des taxis.

    Skin in the game

    L’innovation de rupture a nécessairement une dimension sociale.

    Au contraire de l’innovation continue, qui comme son nom le suggère, consiste à améliorer une technologie en restant dans le cadre existant, l’innovation est dite « de rupture » précisément parce qu’elle a un impact institutionnel profond. Elle est subversive et, pire que ça, démocratique, c’est-à-dire qu’elle est une concurrence pour l’élite actuelle. Elle menace l’ordre établi et ceux qui lui doivent sa réussite.

    La prochaine fois que vous entendrez un expert s’exprimer doctement sur les dangers de telle ou telle innovation, ne soyez pas dupes. Demandez-vous ce qu’il a à perdre du succès de celle-ci. Car derrière l’indignation morale, la protestation éthique et l’appel au bien commun se cache souvent la défense de son intérêt bien compris et la crainte d’une élite concurrente.

    https://www.contrepoints.org/2023/05/30/457173-linnovation-de-rupture-facteur-cle-de-la-democratie

    RépondreSupprimer
  26. La dette publique : dangereuse et immorale !

    La dette publique : c’est un sujet qui intéresse assez peu le grand public, et pourtant les économistes le considèrent comme majeur et compréhensible par tous.


    le 30 mai 2023
    Jean-Yves Naudet


    Tout d’abord, d’où provient la dette publique ?

    Comme une famille, un organisme public (État, collectivités locales, organismes de protection sociale comme l’assurance retraite ou l’assurance maladie) a des recettes et des dépenses. Pour les recettes, il s’agit essentiellement des impôts et des cotisations sociales. Lorsque les dépenses dépassent les recettes, il y a donc déficit. Toujours comme une famille, l’organisme public finance ce déficit en empruntant : c’est l’origine de la dette publique.

    Emprunter pour financer des investissements ?

    Ce déficit, et donc cette dette, sont-ils acceptables ?

    Cela dépend largement de ce que l’on finance. Pour une famille, tout le monde comprend que si elle veut acheter un logement, et si elle a des revenus réguliers, elle peut légitimement emprunter sur 15 ou 20 ans, par exemple. Si les revenus réguliers sont suffisants, ils permettent de payer les intérêts et de rembourser peu à peu le capital. À la fin du processus, le logement est toujours là et va durer bien au-delà du crédit. S’il arrive malheur, il existe des assurances et, au pire, le logement peut être revendu.

    De la même façon, on peut trouver légitime que l’État ou une collectivité locale empruntent pour réaliser un investissement, construire une piscine ou une école, une route ou un hôpital. Certes, pendant la durée de l’emprunt il faudra payer les intérêts et rembourser le capital, ce qui peut impliquer la génération suivante si l’emprunt est de longue durée ; mais cette génération suivante va elle aussi bénéficier de l’investissement réalisé. Il n’est pas anormal qu’elle participe ainsi au financement.

    RépondreSupprimer
  27. Où emprunter pour financer les dépenses courantes de fonctionnement ?

    Il n’en va pas nécessairement de même pour des dépenses de fonctionnement.

    Que penser d’une famille qui emprunterait pour financer ses achats courants au supermarché ? Cela peut s’imaginer quand on traverse exceptionnellement une mauvaise passe, mais cela n’a qu’un temps, et de toute façon il faut bien rembourser un jour car il n’est ni possible ni raisonnable de dépenser chaque mois, en achats courants, davantage que ce qu’on gagne, cela finit mal en général.

    Or, ce qui est évident pour une famille paraît moins évident pour un organisme public. Certes, lui aussi (un État par exemple) peut être légitimement en déficit dans des circonstances exceptionnelles et ponctuelles, comme une guerre ou une crise majeure. Mais que va-t-il se passer si cela devient une habitude et si l’État finance chaque année ses dépenses de fonctionnement courant à crédit en recourant au déficit ?

    Voilà des dizaines d’années qu’en France, l’État et les organismes de protection sociale sont en déficit. Le dernier budget de l’État en équilibre remonte à 1974, soit bientôt 50 années de déficit ininterrompu. L’opinion publique ne réalise pas que cela signifie que depuis tant d’années une partie des dépenses de fonctionnement est financée à crédit, par exemple les traitements des fonctionnaires, ou encore les dépenses d’assurance maladie ou de retraite.

    Certes, on peut trouver certaines d’entre elles nécessaires, voire indispensables, mais on refuse de les financer par l’impôt ou les cotisations sociales, ce qui se comprend, car la France est l’un des pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés et pèsent lourdement sur les entreprises et les ménages : 47,5 % du PIB en France, contre 41,3 % en moyenne dans l’Union européenne.

    On préfère recourir au déficit, donc à l’emprunt. C’est supportable une année ou deux, en période de vaches maigres, puisqu’on remboursera si les années suivantes sont des périodes de vaches grasses.

    RépondreSupprimer
  28. Mais lorsque le déficit est ininterrompu depuis près de 50 ans ?

    Une dette publique de 3000 milliards, soit 44 000 euros par habitant

    Le premier inconvénient, c’est qu’il faut chaque année payer la charge de la dette, c’est-à-dire les intérêts. Parfois les taux sont très élevés. Mais il est vrai que pendant une grande partie de cette période, lorsque l’inflation était faible, les taux l’étaient aussi, et la France a parfois emprunté à des taux situés entre 0 et 1 %. Mais quand l’inflation revient, les taux augmentent ainsi que la charge de la dette. En 2023, cette charge (qui ne concerne donc que les intérêts) représente environ 50 milliards, ce qui en fait un des plus gros postes budgétaires, pas très loin du budget de l’éducation.

    Mais il faut bien aussi rembourser le capital. L’État emprunte pour des durées variables, la moyenne actuelle étant d’environ dix années. Donc, au bout de cette période, il faut rembourser le capital. Mais avec quoi, puisque les nouveaux budgets sont encore en déficit ? C’est mécaniquement une fuite en avant, car ne pouvant rembourser le capital grâce aux recettes, on emprunte pour rembourser les emprunts arrivant à échéance.

    C’est ainsi qu’en 2023 il faut emprunter environ 156 milliards pour la dette arrivant à échéance, qui s’ajoutent aux 158 milliards de déficit de l’année, qu’il faut bien financer également par l’emprunt ; il nous faut donc emprunter plus de 300 milliards cette année, et cela pour le seul budget de l’État. Depuis des dizaines d’années, le pays emprunte chaque année, non seulement pour combler les déficits de l’année, mais aussi pour rembourser les crédits arrivant à échéance. Résultat : la dette publique ne cesse d’augmenter.

    Elle atteint actuellement en France 3000 milliards d’euros.

    Ce chiffre est très abstrait et on le compare souvent au PIB : actuellement 112 % du PIB, contre 84 % en moyenne dans l’Union européenne. Cela ne veut pas dire grand-chose, car le PIB c’est la production, à savoir les revenus des Français pendant une année, et ces revenus nous servent à vivre.

    RépondreSupprimer
  29. On ne mettra donc fin au processus qu’en revenant à l’équilibre budgétaire, et même à l’excédent permettant de rembourser. Ces 3000 milliards de dette représentent environ 44 000 euros par Français, bébés compris : quel beau cadeau de naissance !

    Les dangers de la hausse des taux et de la perte de confiance

    On mesure les dangers du processus.

    Le premier danger, c’est que les nouveaux emprunts servant à rembourser les anciens se font aux nouveaux taux. Actuellement autour de 3 %, contre 1 % ou moins il y a peu ; l’échéance moyenne étant de dix ans, en dix ans l’essentiel de la dette ancienne est remplacé par de la nouvelle. 1 % de taux d’intérêt en plus représente à terme 30 milliards d’euros de charge de la dette en plus ! Et si les taux montent encore, chaque point de plus, c’est à terme encore 30 milliards de plus.

    Or, deuxième danger : qui nous prête ? Sans doute en partie des ménages, via des fonds de placement, et des organismes financiers français ; mais la majorité de nos emprunts se fait sur les marchés internationaux. La majorité de la dette française est donc détenue par des non-résidents qui ne font pas de sentiments.

    Plus ils sentent la fragilité de la situation, la faible capacité de remboursement, plus ils prêtent à des taux élevés. Cette capacité à emprunter est notamment mesurée par des agences de notation. Actuellement, nos notes sont encore bonnes et nous empruntons à des taux certes en hausse, mais pas encore explosifs. Cependant, dès le 28 avril, l’agence de notation Fitch a légèrement diminué la note de la France, passant de AA à AA- ; c’est un avertissement, qui n’a pas encore de trop graves conséquences, mais dont il faut tenir compte.

    En effet, si demain la hausse des taux se poursuivait et la défiance s’installait, qui nous prêterait ou alors à quel taux ?

    Chacun se souvient par exemple de ce qui s’est passé pour la Grèce il y a quelques années. Un pays trop endetté devient dépendant des marchés et donc des financements extérieurs. Les pays dans cette situation se voient imposer des plans de redressement des finances publiques.

    C’est donc un jeu dangereux, et il faut donc réagir et diminuer notre dette.

    Faire payer nos petits-enfants

    Au-delà de ces aspects financiers, il y a aussi une dimension morale.

    RépondreSupprimer
  30. Faire financer un investissement à crédit, comme une piscine, c’est le faire financer en partie par les générations suivantes, qui vont le rembourser, mais elles vont aussi profiter de la piscine. Mais faire financer nos dépenses d’assurance maladie, de retraite ou le revenu actuel des fonctionnaires par nos enfants et petits-enfants, est-ce bien moral quand il leur faudra rembourser un jour nos emprunts actuels ?

    On veut leur laisser une planète vivable, mais on leur laisse surtout nos dettes, pour des dépenses que nous voulons faire maintenant, sans en assumer le coût ! Certains pensent qu’il suffirait de refuser de rembourser, d’organiser la banqueroute. Mais outre le fait que c’est ne pas respecter nos engagements, c’est un fusil à un coup, car plus personne ne voudrait alors nous prêter par la suite : les emprunts russes n’ont pas laissé un bon souvenir à nos grands-parents.

    On peut aussi imaginer que la Banque centrale européenne en rachète une partie, ce qui se fait aujourd’hui en rachetant des titres en circulation de la dette publique : à cette occasion, de la monnaie est créée, donc de l’inflation ; chacun en mesure les conséquences aujourd’hui sur le pouvoir d’achat. Cela n’a donc qu’un temps.

    Les conseils de Turgot à Louis XVI toujours d’actualité

    Ainsi, la dette publique, surtout quand elle dure depuis un demi-siècle, est à la fois dangereuse et immorale. Mais ce n’est pas nouveau.

    En 1774, lorsque Louis XVI a nommé Turgot à la tête des finances, celui-ci a écrit au monarque :

    « Je me borne en ce moment, Sire, à vous rappeler ces trois paroles : point de banqueroute ; point d’augmentation d’impôts ; point d’emprunts. Point de banqueroute, ni avouée ni masquée par des réductions forcées. Point d’augmentation d’impôts, la raison en est dans la situation de vos peuples, et encore plus dans le cœur de Votre Majesté. Point d’emprunts, parce que tout emprunt diminue toujours le revenu libre ; il nécessite au bout de quelque temps ou la banqueroute, ou l’augmentation des impositions […]. Pour remplir ces trois points, il n’y a qu’un moyen. C’est de réduire la dépense au-dessous de la recette ».

    Deux ans plus tard, Turgot était limogé et son plan de redressement oublié. La dette publique n’a alors cessé de croître et chacun connaît le rôle qu’elle a joué dans le déclenchement de la Révolution. Le message de Turgot n’est-il pas toujours d’actualité ?

    https://www.contrepoints.org/2023/05/30/457112-la-dette-publique-dangereuse-et-immorale

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faute de pouvoir être remboursées, les banques n'ont donc pas d'argent (sauf les entrées ordinaires des caisses extérieures mais qui se vident instantanément). Donc, s'il n'y a pas d'argent... comment font-elles pour en prêter ? et... prêter DES milliards ?!
      Elles inventent de l'argent. Vous prenez un bout de papier et vous écrivez dessus "J'ai 1 milliard" et... VOUS AVEZ UN MILLIARD ! Pas belle la vie ?
      Si vous faisiez de la fausse monnaie vous iriez en prison, mais chez les banquiers, la justice (qui n'est PAS indépendante mais dépend d'un ministère) n'est pas là !!

      Supprimer
  31. Gaz, taux d’usure, impôts… Tout ce qui change en juin 2023

    Le mois de mai 2023 se termine, et le mois de juin 2023 arrive à grands pas. Pour certains, ce sera surtout l’occasion de fêter l’arrivée de l’été et, le même jour, de participer aux événements de la fête de la Musique. Mais d’autres changements bien moins festifs sont à prendre en compte.


    Par Paolo Garoscio
    le 30 mai 2023 à 6h35


    On ne peut payer ses impôts en liquide que jusqu'à 300 euros.

    Impôts : fin des déclarations de revenus et immobilières

    Le mois de juin 2023 n’échappe pas à la règle : c’est l’heure pour les derniers départements de valider leur déclaration de revenus 2023. Si une minorité de Français a déjà du passer par là, plus de la moitié des départements sont concernés par la fin de la période déclarative. Les départements numérotés 20 à 54 doivent la valider avant le jeudi 1er juin 2023 à 23h59. Pour les autres (numéros 55 et au-delà), il y a une semaine de plus : la date limite est fixée au 8 juin 2023, à 23h59. Et ce, seulement pour les déclarations via Internet, les déclarations de revenus papier ayant une date limite qui est déjà passée.

    Autre déclaration qu’il faut absolument faire avant la fin du mois de juin 2023 : la déclaration immobilière. Nouveauté déclarative de l’année 2023, elle concerne tous les propriétaires immobiliers. Ils doivent confirmer au fisc quels sont les biens qu’ils possèdent, ainsi que leur destination. Résidence principale ou secondaire, bien vide, bien loué… le fisc veut tout savoir pour mieux cibler les Français qui seraient encore concernés par la taxe d’habitation, qui ne s’applique désormais plus que sur les résidences secondaires, parfois avec une majoration.

    Juin 2023 : Les tarifs réglementés du gaz disparaissent

    Changement majeur pour les ménages qui utilisent le gaz : la fin des tarifs réglementés de vente (TRV) aura lieu le 30 juin 2023. Dès cette date, tous les contrats deviendront des contrats de marché.

    Ce qui va essentiellement être modifié, c’est que les tarifs évolueront chaque mois, en fonction du marché de gros du gaz. De fait, les offres dites « indexées » sur les TRV n’auront plus cours. Pour certains foyers, la facture risque de fortement changer d’un mois à l’autre…

    RépondreSupprimer
  32. Assurance : la résiliation en 3 clics arrive en juin 2023

    Du côté des bonnes nouvelles du mois de juin 2023, la mise en place de la résiliation des contrats d’assurance en « trois clics » sur Internet. Une simplification des procédures qui permettra rapidement de changer d’offre ou de mettre un terme à un contrat en cours.

    Le gouvernement prévoit d’étendre ce dispositif à d’autres contrats d’abonnement dans le futur. Notamment les abonnements à la presse, ou encore aux contrats d’énergie.

    Taux d'usure : encore une augmentation

    Le 28 mai 2023, au Journal Officiel, le nouveau taux d'usure pour les crédits immobiliers a été publié. Applicable dès le 1er juin 2023, il atteint 4,68% pour un crédit d'une durée de 20 ans et plus. Un record, et une nouvelle hausse de plus de 15 points.

    L'augmentation conduira sans surprise à une nouvelle augmentation des taux des crédits pratiqués par les banques. Et les Français perdront encore du pouvoir d'achat immobilier...

    https://www.economiematin.fr/juin-2023-changement-administratif-gaz-impot-assurance

    RépondreSupprimer
  33. Emploi : faut-il embaucher des anciens employés ?

    Les tensions sur le marché du travail atteignent des niveaux records et de nombreuses entreprises se plaignent de ne pas trouver de candidats pour les postes qu’elles ont à pourvoir. Depuis la crise sanitaire, les envies de certains candidats ont drastiquement changé. Il est visible aussi que les salariés aspirent à une vie différente de celle d’avant la pandémie : ils recherchent un employeur en accord avec leurs valeurs personnelles, qui soit inclusif et aussi attentif à former en continu ses salariés par exemple. À cela s’ajoute le besoin de flexibilité, les souhaits de travail en mode hybride, voire même de changer de région.


    Par Amandine Reitz
    le 30 mai 2023 à 5h30


    Pour pallier la pénurie des talents, les entreprises tentent de les attirer par tous les moyens mais cela reste un casse-tête. Je vous pose la question : avez-vous envisagé de recruter un ancien salarié ? Cette tendance a le vent en poupe, mais nécessite que les entreprises soient attentives aux conditions de départ de leurs employés, afin de pouvoir les convaincre de revenir vers leur ancien emploi au cours de leur carrière.

    Ils sont appelés les salariés boomerang. Pour faire revenir des employés et ainsi ne pas avoir à chercher sans fin des talents au milieu de candidats que l’entreprise ne connaît pas, les recruteurs peuvent mettre en place des programmes et des réseaux d'anciens afin de séduire ces potentiels employés boomerangs. En temps voulu, il faut savoir laisser des salariés passer à un autre chapitre professionnel, tout en continuant à les suivre, les encourager et entretenir une relation avec eux. Les organisations gagneraient à mettre en place des programmes et des solutions permettant de maintenir le lien avec ses ex-employés performants. De cette façon, il est facile pour ces candidats de postuler et éventuellement de rejoindre leur ancien employeur en étant conscient des évolutions survenues depuis leur départ.

    Pourquoi les employés partent-ils en premier lieu ? ...Et pourquoi reviennent-ils dans leur ancien emploi ?

    RépondreSupprimer
  34. Lorsque vous envisagez de recruter un ancien employé, il est important de comprendre pourquoi il est parti et ce qui le ferait revenir. Pour le cas des salariés Boomerang, on a constaté deux cas de figure : ceux qui partent car ils n’arrivent pas à évoluer à l’instant T et ceux qui le font pour des raisons personnelles. Les employés boomerang sont généralement des personnes très performantes qui ont été débauchées pour des postes qui leur permettent de suivre un plan de carrière en passant par à nouvelle étape, qui leur permet de croître en termes de compétences, de salaire et de titre.

    Lorsqu’ils décident de revenir chez leur ancien employeur, ils le font pour une meilleure opportunité qui leur est proposée grâce à la maturité professionnelle qu’ils ont acquise. Recruter un ancien employé, limite les risques d’erreur de recrutement, puisqu'il connaît déjà les valeurs et le fonctionnement de l’entreprise. Il revient car il sait qu’il s’y sentira bien et qu’il s’y projette facilement. Il aura gardé des liens avec ses collègues et managers et connaîtra les orientations de la direction pour les années à venir. S’il revient, c’est qu’elles sont en adéquation avec ses attentes et ses envies.

    Mais était-il possible d’éviter son départ en premier lieu ?

    Retenir les talents est l’objectif, leur donner envie de revenir est un plus

    Dans un contexte où il devient si difficile de recruter, la clé ne serait-elle pas d’essayer de retenir les salariés déjà présents ? Sans proposer une écoute attentive des souhaits des équipes, sans essayer de trouver et de proposer clairement des opportunités de développement et d’évolution, les salariés vont naturellement chercher si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Toujours penser à offrir un programme de formation étoffé et rester à l’écoute des souhaits de formation et de mobilité interne. Les entreprises qui créent une place de marché interne où les employés peuvent postuler pour de nouveaux rôles dans leur service ou dans un autre service se mettent au service de leurs équipes et affichent une transparence qui est aujourd’hui essentielle dans la relation employeur / employé. Les équipes ont ainsi le sentiment que la progression interne est une réalité qui les fait rester dans la durée.

    RépondreSupprimer
  35. Aujourd'hui, peu de jeunes se dirigent vers la mécanique car ils sont cons et ne pensent pas plus qu'un moineau ou poisson rouge ! Ils ont entendu que les dictateurs en place pour chaque État empêcheraient/interdiraient aux usagers de la route de conduire des véhicules à moteur combustion ! (et seraient donc tous électrique ou à pédales !).

    Or, à moins de construire une centrale électrique nucléaire pour 3 départements (vu le nombre explosifs de gangs étrangers - appelés 'réfugiés climatique' !) il n'y aura pas assez de courant pour tous !
    Ce n'est pas demain ni dans 10 ans ou cent ans que l'on verra des avions électrique, des supertankers électriques, des tracteurs électriques, etc, etc !

    Mais, comme les jeunes sont cons, ils ne se dirigent pas vers les moteurs à essence ou diesel !

    RépondreSupprimer
  36. Les faits et le discours de la FED : une histoire comique aux conséquences tragiques


    le 30 mai 2023


    Avant propos de votre serviteur. Article de Matthieu Piepenburg paru sur le site

    GoldSwitzerland.com. Il est inquiétant de constater que le même choix stratégique a été décidé par la BCE. Apparemment les grands cerveaux qui dirigent tant la BCE que la FED sont incapables de raisonner sainement. Augmenter les taux à une valeur d’indice inférieure à celle de l’inflation est un facteur inflationniste. Pour que cet outil soit efficace il faut qu’il soit supérieur : il faut que son indice soit supérieur voire égal à celui de l’inflation si j’ai bien compris ce qui eut lieu par exemple en France à la fin des années 1970 et au cours des premières de la décennie suivante à une grande différence près avec la situation actuelle : les salaires étaient indexés sur l’inflation. Pour les salariés l’effet fut nul. Pour les gouvernements occidentaux actuels cette indexation est un facteur inflationniste, peut-être mais elle évite de constater un effondrement de la consommation et une paupérisation des classes moyennes. L’autre différence entre la situation actuelle et cette période est le taux d’endettement des pays occidentaux qui va entrainer une crise obligataire profonde. Un certain nombre de banque “TBTF” (trop grosses pour faire faillite, too big to fail, lire à ce sujet la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic).Notes explicatives en italiques soulignés entre crochets.Voici cette traduction aussi fidèle que possible.Lien en fin de billet.

    Ci-dessous, nous examinons des faits simples dans le contexte de marchés complexes pour souligner la direction dangereuse de la politique “Fed-Speak”. Restons simple, stupide. Il est vrai que « le diable est dans les détails ». Toute personne familière avec Wall Street en général, ou les mathématiques du marché en particulier, par exemple, peut écrire poétiquement avec le jargon des acronymes, symboles mathématiques grecs, mouvements sigma dans les rendements obligataires, “contango” graphique ou marché dérivé “lingo”. [Note explicative : le contango consiste à ajuster le montant d’une transaction lorsque les prix à terme diffèrent substantiellement de ceux du marché comptant courant, on se trouve alors dans le domaine des produits dérivés ce qui nécessite une assurance sur ce genre de risque appelée “credit default swap, CDS, un produit dérivé pouvant atteindre des sommes gigantesques dans le bilan d’une banque]. Ce terme fait partie du jargon boursier appelé “lingo”. Nonobstant tous ces « détails », cependant, c’est une expression plus appropriée pour notre époque, à savoir « Restez simple, stupide ».

    RépondreSupprimer
  37. Le Simple et le Stupide

    Les faits simples sont clairs pour presque tous ceux qui souhaitent les voir. Avec une dette américaine, par exemple, supérieure à 120% de son PIB, l’Oncle Sam a un problème. C’est-à-dire qu’il est ruiné, et pas seulement à cause du plafond de la dette, mais je veux dire ruiné, ruiné. C’est aussi simple que ça. Par conséquent, personne ne veut de ses IOUs [“I owe you” ou reconnaissance de dette,comprenez les T-bonds], confirmé par le simple/stupide fait qu’en 2014, les banques centrales étrangères ont cessé d’acheter des bons du Trésor américains en cash (libellé en dollars), ce qui n’avait pas été vu depuis cinq décennies. Bref, les États-Unis et leurs T-bonds sacrés ne sont plus ce qu’ils étaient. Pour combler cette lacune, cette créature de l’île Jekyll, autrement connue sous le nom de Réserve fédérale, qui n’est ni fédérale ni une réserve, doit créer d’un clic de souris de l’argent pour payer le déficit des administrations à courte vue et opportunistes (gauche et droite) année après année. Oncle Fed, ainsi que ses neveux TBTF, sont ainsi devenus les plus grands financiers marginaux des déficits américains depuis 8 ans. En bref, la Fed et les grandes banques boivent littéralement le “Kool-aid” de dette de l’Oncle Sam [mot d’humour : [Kool-aid est une boisson aux goûts fruités populaire chez les enfants américains]. L’imprimante de monnaie de la Fed est ainsi devenue “centrale” pour maintenir les marchés du crédit en vie malgré le fait égal (paradoxe) que ses hausses de taux sont simultanément toxiques pour les obligations, les banques et les petites entreprises pour lutter contre l’inflation malgré le fait obstiné qu’une telle inflation est toujours là.

    Le discours sur l’inflation : la forme sur le fond

    Mon point de vue, bien sûr, est que la guerre de la Fed contre l’inflation est une optique de une journalistique plutôt qu’un fait politique. Comme tous les régimes endettés et défaillants, la Fed veut secrètement que l’inflation dépasse les taux (c’est-à-dire qu’elle souhaite des « taux réels négatifs ») afin de réduire une partie de la dette susmentionnée et embarrassante. Mais admettre cela s’apparente à un suicide politique, et la Fed est politique, pas « indépendante ». Par conséquent, la Fed cherchera l’inflation tout en faisant une déclaration erronée ou minorera sa déclaration d’au moins 50 %. J’ai décrit cela comme « avoir le beurre et l’argent du beurre ». Cela dit, l’inflation, qui était censée être transitoire, est clairement persistante (comme nous l’avons averti dès le début), et même sa fourchette de 6% sous-déclarée a propulsé les analystes experts dans des transes de proportion comique.

    Neel Kashkari, par exemple, pense que les États-Unis pourraient devoir obtenir des taux d’au moins 6 % pour « battre » l’inflation alors que James Bullard demande aussi d’autres hausses de taux. Mais ce que ces gens qui « vont plus haut, plus longtemps » ne mentionnent pas, c’est que les hausses de taux font que la note de l’Oncle Sam (c’est-à-dire la dette) est encore plus élevée, ce qui aggrave plutôt qu’atténue le cauchemar du déficit américain.

    RépondreSupprimer
  38. La guerre contre l’inflation est une politique qui ajoute de l’inflation

    Ironiquement, cependant, peu de gens (y compris Kashkari, Bullard, Powell ou à peu près n’importe quel nain économique à la Chambre des représentants) reconnaissent le paradoxe supplémentaire selon lequel des déficits plus élevés ne font qu’aggraver (plutôt que de « combattre ») le problème de l’inflation, car les dépenses déficitaires (une économie sur la dette “respiratoire” [allusion aux respirateurs lors de l’épidémie de coronavirus] maintient la demande artificielle (et donc) les prix à la hausse plutôt qu’à la baisse. En outre, ces déficits seront en fin de compte compensés par de la fausse monnaie fiduciaire créée à partir de rien au bâtiment Eccles, une politique qui est intrinsèquement (et par définition) : INFLATIONNISTE. En bref, et même Warren B. Mosler a récemment tweeté : « La Fed court après sa propre queue. » L’inflation, en d’autres termes, n’est pas seulement là pour rester, les politiques de hausse des taux « anti-inflationnistes » de la Fed ne font qu’aggraver la situation. Même les économistes conformes à la politique de l’administration actuelle de Washington prévoient une inflation de base plus élevée cette année :


    La vraie solution à l’inflation? La Terre brûlée.

    En fait, la seule façon de vraiment déstabiliser le problème de l’inflation est d’augmenter les taux suffisamment pour détruire le marché obligataire et l’économie. Après tout, les récessions et les dépressions majeures « corrigent » l’inflation, tout comme à peu près tout le monde [au sens littéral du terme de correction punitive, une fessée par exemple à un enfant, petites entreprises, salariés et rentiers, pour ne citer que ces exemples]. La réponse de la Fed actuelle à la lutte contre l’inflation est à bien des égards l’équivalent de la lutte contre un problème de rongeurs de cuisine en plaçant de la dynamite dans l’évier.

    Pendant ce temps-là, les hausses de taux ne cessent d’exploser

    Sous les gros titres de la presse narrant le cas de banques défaillantes (et du sauvetage des déposants financé par les contribuables) l’une après l’autre, se cache la situation tout aussi sombre des petites entreprises américaines, qui dépendent toutes de prêts pour rester à flot. Selon l’Association des petites entreprises des États-Unis, les taux des prêts aux « petits gars » ont atteint des niveaux à deux chiffres. Il va sans dire que ces coûts de la dette ne nuisent pas seulement aux petites entreprises, ils les détruisent. Ce resserrement du crédit ne fait que commencer, car les petites entreprises empruntent moins en raison de la hausse des taux. Bien entendu, l’immobilier n’est qu’un autre secteur pour lequel la « guerre contre l’inflation » crée des dommages collatéraux. Les propriétaires qui profitent des faibles taux fixes des jours passés reportent naturellement la vente de leurs maisons actuelles seulement pour ne pas faire face à la douleur d’acheter un nouveau logement à des taux hypothécaires beaucoup plus élevés. Cela signifie que les stocks de revente pour les maisons plus anciennes diminuent, ce qui signifie que le marché (ainsi que le prix) pour les maisons neuves est en hausse, ce qui est un autre exemple ironique de la façon dont la prétendue guerre contre l’inflation de la Fed ajoute à l’inflation des prix… En bref, les hausses de taux de la Fed peuvent faire monter l’inflation, et c’est tout aussi tragique, car les baisses de taux de la Fed peuvent aussi faire monter l’inflation, car une monnaie moins chère ne signifie qu’une plus grande vitesse de circulation de cette monnaie, ce qui, hélas, est aussi un facteur inflationniste…

    RépondreSupprimer
  39. Vous saisissez le paradoxe ?

    Et c’est là, mes amis, le paradoxe, l’énigme, le coin ou le piège dans lequel nos planificateurs centraux nous ont placés, nous et eux-mêmes. Comme je l’ai dit à maintes reprises, nous devons finir par choisir notre poison : c’est soit une dépression, soit une crise d’inflation. En fin de compte, les hausses de taux de Powell, qui ont déjà tué des obligations, des actions et des banques, tueront aussi l’économie.

    Sauvegarder le système ou la devise ?

    À ce moment inévitable où les décombres financiers et sociaux d’une récession nationale et mondiale sont trop difficiles à ignorer, les planificateurs centraux devront examiner longuement et sérieusement les boutons rouges rougeoyants sur leurs imprimantes d’argent et décider ce qui vaut la peine d’économiser : « système » ou la devise? La réponse est simple. Ils vont appuyer sur le bouton rouge tout en avalant la pilule bleue. En fin de compte, et pas trop loin de notre horizon, les planificateurs centraux « sauveront » le système (obligations et banques TBTF) en cliquant avec la souris sur des milliards de dollars supplémentaires. [Ceci explique que MBS facture son pétrole à la Chine en renminbi convertibles sachant que les réserves en or de la Banque centrale chinoise détient un stock suffisant pour assurer cette convertibilité et près de 80 autres pays vont suivre cet exemple, voir plus bas dans l’article].

    Cela signifie simplement que la récession déflationniste à venir sera suivie d’une « solution » hyperinflationniste. Encore une fois, et il vaut la peine de le répéter, l’histoire confirme dans la crise de la dette après la crise de la dette, et les régimes défaillants après les régimes défaillants, que la dernière bulle à « éclater » est toujours la monnaie.

    Une longue histoire de stupidité

    Dans ma base de données sans cesse croissante de choses que les présidents de la Fed ont dit qui se sont avérées être complètement et complètement, eh bien… 100 % FAUX, l’une de mes préférées était l’affirmation de 2010 de Ben Bernanke selon laquelle l’assouplissement quantitatif serait « temporaire » et sans « conséquence » pour le dollar américain. Selon cette fausse idole de Bernanke, le QE était en sécurité parce que la Fed payait simplement des dollars pour acheter des bons du Trésor, un échange de même valeur contractuelle. Ce que Bernanke a omis de prévoir ou de considérer, cependant, c’est qu’un « swap » aussi élégant est tout sauf élégant lorsque la Fed est entachée par une perte d’exploitation dans laquelle la valeur de ces T-bonds est en chute libre. Dit autrement, le « swap » est maintenant une escroquerie.

    RépondreSupprimer
  40. À mesure que les déficits augmenteront, les banques TBTF auront besoin de plus de dollars (c.-à-d. inflationnistes) pour respecter la promesse de l’Oncle Sam concernant les frais d’intérêt (« Intérêts sur les réserves excédentaires »). Dans les premiers jours des opérations d’assouplissement quantitatif standard, au moins la monnaie imprimée de la Fed a été « équilibrée » par ses T-bonds achetés que les banques TBTF ont ensuite retirés du marché et mis « en sécurité » à la Fed. Mais aujourd’hui, compte tenu des pertes d’exploitation en jeu, l’impression d’argent brut de la Fed sera comme des eaux usées brutes avec nulle part où aller, mais directement dans l’économie avec une odeur inflationniste.

    Mauvaises options, discours vaporeux

    Encore une fois, les options de la Fed acculée sont simples/stupides : elle peut continuer à augmenter les taux de manière agressive pendant plus longtemps et envoyer l’économie dans une dépression et les marchés dans une spirale tout en déclarant victoire sur l’inflation, ou il peut imprimer des milliards de dollars de plus pour soutenir le système et neutraliser/dévaluer le dollar. Et pour cette merveilleuse série d’options, Bernanke a gagné un prix Nobel ? Les ironies abondent… Mais comme un célèbre moraliste français l’a dit : “les plus hautes fonctions sont rarement, voire jamais, détenues par les plus hauts esprits” [Il me semble qu’il s’agit de La Bruyère mais je peux me tromper]. L’or, bien sûr, n’est pas quelque chose que la Fed (ni qui que ce soit d’autre) peut imprimer ou cliquer avec la souris, et le rôle ultime de l’or en tant qu’assureur de devises n’est pas une question de débat, mais une question de cycles, d’histoire et de bon sens simple/stupide. (Voir ci-dessous).

    Les marchés se préparent

    Entre-temps, les marchés commencent lentement à comprendre que la protection du pouvoir d’achat est maintenant plus prioritaire que la recherche de sécurité dans les obligations à revenu fixe ou à rendement sans risque gonflées de façon grossière et non naturelle. Pourquoi ? Parce que ces obligations sont maintenant (grâce à Oncle Fed) empiriquement et mathématiquement rien de plus que « sans revenu » et « sans risque de rendement ». Dans le même temps, les hedge funds consolident leurs positions courtes nettes dans les contrats à terme S&P à des niveaux jamais vus depuis 2007 pour la simple raison qu’ils prévoient une implosion du marché induite par Powell à grande échelle. Une fois que cette implosion prévisible se produit, préparez-vous pour les seuls outils pathétiques de la Fed qui restent : des taux plus bas et des billions de liquidités instantanées, le genre qui tue une devise.

    RépondreSupprimer
  41. En Or, nous faisons confiance

    Le cas de l’or comme assurance contre une telle toile de fond de la dette, la fragilité financière et les monnaies ouvertement mourante est, eh bien : Simple, stupide et facile à voir. Peu de gens sur cette terre ronde voient le simple parmi le complexe mieux que notre conseiller et ami, Ronni Stoeferle, dont le plus récent In Gold We Trust Report vient d’être publié (https://ingoldwetrust.report/igwt/?lang=en ). Coproduit avec son collègue d’Incrementum AG, Mark Valek, ce rapport annuel est devenu le rapport fondateur dans le domaine des métaux précieux. L’édition de 2023 regorge non seulement des données les plus troublantes et claires et du bon sens contextuel, mais aussi d’une litanie de citations divertissantes de Churchill et de l’école autrichienne à The Grateful Dead et Anchorman… Ronni et Mark analysent les conséquences d’une Fed qui a augmenté les taux trop élevés, trop vite et trop tard, ce qui est encore une fois un fait évident :

    Il va sans dire que la hausse des taux dans un contexte économique déjà historiquement « fragile » tend à briser les choses (des T-bonds aux banques régionales) et laisse présager beaucoup plus de difficultés à venir, comme l’histoire et les mathématiques le confirment clairement :

    Dans un monde endetté et complètement dépendant des années de liquidité instantanée d’une banque centrale près de chez vous, les politiques soudaines de Powell (mais encore une fois trop tard et trop radicales) ne limiteront pas « doucement » l’exubérance des marchés ni ne limiteront l’inflation sans déclencher la mère de toutes les récessions. Au lieu de cela, la “croissance négative” subséquente et soudaine de la masse monétaire ne fera qu’accélérer une récession plutôt qu’un atterrissage « en douceur » :

    Comme le met en garde le rapport précédent, l’approche imminente de cette récession est déjà (et plus encore) confirmée par des indicateurs de base tels que le Conference Board of Leading Indicators, une courbe des taux inversée et l’écart alarmant entre les taux à 10 et 2 ans.

    RépondreSupprimer
  42. Risques géopolitiques auto-infligés

    Le rapport examine en outre les changements géopolitiques dont nous avons averti (et écrit) depuis mars 2022, lorsque les sanctions occidentales contre la Russie ont déclenché une tendance décisive par les BRICS et d’autres pays pour obtenir des paiements de règlement en dehors du dollar “militarisé”. Il serait imprudent d’ignorer l’importance de ce changement ou de sous-estimer la puissance croissante de ces alliances BRICS et BRICS « plus » [et de l’Organisation de Coopération de Shanghai], car leur part combinée du PIB mondial augmente et ne diminue pas… :

    Alors que l’intérêt pour (et la confiance pour) le USD maintenant militarisé comme un système de paiement diminue parallèlement à un affaiblissement de la foi dans les “IOUs” de l’Oncle Sam, le monde, et ses banques centrales (en particulier à l’Est) se détournent des T-bonds US et se tournent vers l’or physique. Encore une fois, je reconnais le mérite du rapport In Gold We Trust :

    Vous voyez une tendance ? Voyez pourquoi ? C’est assez simple, et pour cela nous pouvons remercier les politiques assez stupides de la Fed en particulier et la confiance déclinante dans leurs prouesses en général :

    Les mythes sont des choses têtues

    Beaucoup, bien sûr, ont du mal à imaginer qu’une Réserve fédérale basée à Washington et dans le pays du grand rêve américain (et de la monnaie de réserve mondiale) pourrait être tout sauf sage, efficace et stabilisateur, malgré un bilan embarrassant de la Fed qui est empiriquement imprudent, inefficace et constamment déstabilisant… Les mythes sont difficiles à briser, malgré le fait que le mythe de la MMT ( https://en.wikipedia.org/wiki/Modern_Monetary_Theory ) et de l’assouplissement quantitatif à la demande a été un échec et envoie les États-Unis, ainsi que l’économie mondiale, vers un gouffre aux proportions historiques. Mais le message « Gardez votre calme et continuez » de Powell est apaisant en esprit malgré le fait qu’il cache des mathématiques terrifiantes et des conséquences historiquement confirmées pour l’argent fiduciaire par lequel les investisseurs mesurent encore à tort leur richesse. Mais comme le dirait Brian Fantana d’Anchorman, faites confiance aux planificateurs centraux. « Ils ont fait des études, vous savez et 60 % du temps, ça marche à chaque fois ».

    RépondreSupprimer
  43. Quant à nous, nous faisons confiance au genre de données que Ronni et Mark ont recueillies et à cette relique barbare d’or bien plus que des mots calmants et des monnaies dévalorisées et fiat. Comme l’histoire le rappelle, lorsque les devises meurent dans un contexte de dette insoutenable, l’or fonctionne en fait … et chaque fois. Lien : https://goldswitzerland.com/facts-vs-fed-speak-a-comical-history-with-tragic-consequences/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/05/30/les-faits-et-le-discours-de-la-fed-une-histoire-comique-aux-consequences-tragiques/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon, résumons: Entre escrocs ils s'entendent bien. Pourquoi pas 800 % du PIB (ou pourquoi pas 800 000 % du PIB ?), parce que l'argent ne VAUT RIEN ! Et que les sommes inscrites ne sont que du vent.
      Oui mais alors, si l'argent ne compte pas, à qui faire 'confiance' ?! La confiance EST DANS LA TÊTE !

      La fortune n'est pas dans la poche mais dans la tête.

      C'est alors que, les cons qui 'dirigent', se sont aperçu que SEULE L'INTELLIGENCE primait ! (Çà alors !!) et que, l'intelligence appartenait au Peuple (de 8 milliards ou plus !) et que, plus il y a de monde sur Terre plus il y a de cerveaux ! Et, que plus il y a de cerveaux plus il y a d'intelligences et plus est élevé le pourcentage de surdoués ! âh bêh çà alors !!

      D'où l'application vite-vite du Plan 'Dépopulation21' qui élimine du monde. Oui mais les pas cons ne se laissent pas inoculer !!

      D'où l'idée 'dernier-ressort' d'inventer l'''Intelligence artificielle' qui pourrait se substituer à leur devoir de dictateurs-psychopathes'. Oui mais... leur 'intelligence artificielle' est un programme fabriqué... par les plus cons du monde !

      Supprimer
  44. Les autorités frontalières constatent une augmentation significative des passages illégaux par des ressortissants chinois, augmentant le risque d'infiltration et d'espionnage de ChiCom


    Lundi 29 mai 2023
    par : JD Heyes


    (Natural News) La patrouille frontalière américaine et les agents des douanes et de la protection des frontières ont constaté une augmentation substantielle du nombre de ressortissants chinois tentant de pénétrer illégalement dans le pays, faisant craindre que Pékin tente d'infiltrer notre pays avec des espions.

    En avril, la patrouille frontalière a rencontré 3 182 migrants en provenance de Chine à la frontière américano-mexicaine, selon les données du CBP. Les migrants chinois paient fréquemment des frais substantiels aux passeurs pour se rendre aux États-Unis. Des agents de la patrouille frontalière, lors d'entretiens récents avec la Daily Caller News Foundation, ont rapporté avoir découvert des quantités importantes de devises américaines en possession de ces migrants.

    Entre octobre 2022 et avril, la patrouille frontalière a rencontré un total de 9 711 migrants chinois à la frontière sud, ce qui représente une augmentation significative d'environ 393 % par rapport à l'ensemble de l'exercice 2022.

    Selon un rapport du New York Times de juillet, les migrants d'Amérique latine paient en moyenne environ 4 000 dollars chacun aux passeurs afin de faciliter leur voyage.

    Cela dit, Gordon Chang, auteur de "The Coming Collapse of China", chercheur éminent du Gatestone Institute et membre de son conseil consultatif, estime que de nombreux jeunes migrants chinois fuient la Chine en raison d'un manque d'espoir pour leur avenir dans le monde. pays, a-t-il déclaré à la DCNF.

    "En ce moment en Chine, il y a un pessimisme extrême, en particulier parmi les personnes dans la vingtaine quant à l'avenir de leur pays, il est donc compréhensible qu'ils partent et qu'ils essaient d'entrer aux États-Unis. Et, vous savez, ce sont des gens qui appartiennent relativement à la classe moyenne, donc cela vous montre que les problèmes de la société chinoise sont graves. Et cela, pour moi, suggère que cela va empirer parce que ces chiffres sont stupéfiants », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il est également possible que ceux qui viennent aux États-Unis aient de mauvaises intentions.

    RépondreSupprimer
  45. "Quand j'ai vu pour la première fois l'afflux de migrants chinois, c'est la pensée qui m'est venue à l'esprit qu'il s'agissait soit d'agents du ministère de la Sécurité d'État, soit de militaires chinois, qui venaient dans ce pays pour commettre des actes de sabotage contre les États-Unis", a déclaré Chang Chang. a dit.

    En mars, les responsables du CBP ont envoyé une note aux agents les avertissant d'une augmentation continue du nombre de ressortissants chinois tentant de pénétrer aux États-Unis via le Mexique.

    "Les appréhensions nationales chinoises continueront d'augmenter à travers le SWB [frontière sud-ouest], principalement à Yuma et dans le secteur du Rio Grande, alors que de plus en plus de ressortissants chinois parviennent avec succès aux États-Unis pour demander l'asile et que les informations sur les itinéraires deviennent plus accessibles", indique le document.

    L'administration Biden a connu une augmentation significative de l'immigration illégale depuis son entrée en fonction en janvier 2021 après que Biden lui-même a annulé presque toutes les politiques de sécurité des frontières du président Donald Trump, ce qui a conduit à un creux de 40 ans de passages illégaux.

    L'augmentation de l'immigration clandestine a mis à rude épreuve les ressources du gouvernement américain et a entraîné une surpopulation dans les centres de détention et autres établissements. L'administration a eu du mal à trouver un équilibre entre l'application des lois sur l'immigration et la compassion envers les demandeurs d'asile.

    La situation a également suscité une controverse politique, les républicains accusant l'administration d'être faible en matière d'immigration et les démocrates appelant à un traitement plus humain des migrants. L'administration a été critiquée pour sa gestion de la situation, certains affirmant qu'elle avait envoyé des messages mitigés aux migrants potentiels quant à savoir s'ils seraient autorisés à rester aux États-Unis.

    RépondreSupprimer
  46. Pour être juste, un autre facteur contribuant à l'augmentation de l'immigration clandestine est l'instabilité économique et politique en Amérique centrale, en particulier dans des pays comme le Honduras, le Guatemala et El Salvador. Ces pays sont depuis longtemps en proie à la pauvreté, à la violence et à la corruption, et nombre de leurs citoyens voient les États-Unis comme un endroit où ils peuvent trouver la sécurité et des opportunités, mais c'était aussi sous Trump.

    La différence était que les politiques de Trump ne projetaient pas le message « Entrez !

    Les sources comprennent :

    SaraACarter.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-05-29-border-officials-see-significant-increase-illegal-crossings-chinese-nationals.html

    RépondreSupprimer
  47. Vive la RÉVOLUTION ?


    Par Jeff Thomas
    Homme international
    30 mai 2023


    Dans chaque pays où une révolution a eu lieu (qu'il s'agisse d'une révolution "douce" ou d'un renversement violent), ceux qui font partie de l'équipe gagnante se font un devoir de glorifier la révolution et tout le "bien" qu'elle a apporté. Pour cette raison, les habitants de la plupart des pays où une révolution a eu lieu à un moment donné de leur histoire croiront que la révolution était positive. Dans les pays où cette révolution s'est opposée, le peuple considérera très probablement la révolution comme négative.

    A titre d'exemple, les Français ont tendance à faire l'éloge de leur Révolution de 1789, au cours de laquelle l'aristocratie a été renversée. Depuis lors, l'accent a été mis sur le "petit homme". Le petit homme ne serait pas seulement traité de la même manière que l'aristocrate, il recevrait un traitement préférentiel. Sans surprise, cela s'est transformé en socialisme qui domine la France aujourd'hui. Malgré le dysfonctionnement du système français, la plupart des Français louent avec tendresse la Révolution et la « liberté » qu'elle leur a ostensiblement créée.

    Et puis nous avons la Révolution cubaine de 1959. Son objectif déclaré était de renverser le régime aristocratique de Batista et de le remplacer par un régime favorable aux campesinos. L'aristocratie a été supprimée et la propriété de presque tout a été transférée à l'État. Il y a très certainement une plus grande égalité à Cuba aujourd'hui (bien qu'à un niveau très bas), et pourtant on nous apprend à considérer la Révolution cubaine comme ayant été destructrice, car elle s'est transformée en socialisme. Bien que le système actuel soit largement dysfonctionnel, le peuple cubain, encore aujourd'hui, parle de la liberté que la Révolution a créée pour lui.

    RépondreSupprimer
  48. Ces deux exemples se ressemblent, et pourtant on apprend aux Occidentaux à considérer le gouvernement français comme un corps éclairé d'hommes et de femmes qui passent leurs heures éveillées à légiférer pour toujours plus de bonté pour le peuple français, mais on nous apprend également à considérer les Cubains gouvernement en tant que dirigeants tyranniques dominant un peuple opprimé.

    La perception des résultats des révolutions respectives semblerait avoir peu à voir avec la raison de la révolution, son résultat immédiat ou son résultat éventuel, et avoir plus à voir avec le fait que la direction du pays soit "de notre côté" ou non. Les pays où les dirigeants s'alignent sur notre propre pays sont bons et éclairés, tandis que les dirigeants qui ne s'alignent pas sur notre pays sont des dictateurs tyranniques. Le véritable niveau de liberté du peuple n'est pas vraiment en cause.

    "Nous n'allons plus le prendre"

    Prenons donc une vue miniature des révolutions. La prémisse derrière le désir de révolution est toujours la même - un segment de la population estime que le gouvernement (et très probablement ses cohortes) est devenu oppressif et devrait être renversé. Quand l'histoire sera écrite par les vainqueurs, ils s'efforceront de donner l'impression que toute la population s'est soulevée ; cependant, ce n'est jamais le cas. Une minorité insatisfaite réussit à prendre le relais.

    Alors qu'en est-il de la majorité ? Eh bien, avant la révolution, ils restaient à l'écart et toléraient toutes les injustices perçues que l'ancien gouvernement leur imposait. Pendant la révolution, ils se sont souvent assis sur la touche, espérant avoir le moins d'implication possible, et, après la révolution, ils se sont généralement assis sur la touche, espérant bénéficier du nouveau régime, ou du moins éviter d'être victimisés.

    RépondreSupprimer
  49. En Russie, en 1917, un nombre relativement restreint de personnes ont renversé l'aristocratie et ont alors été confrontées au problème de la prise de pouvoir. Ils n'avaient aucune expérience dans ce domaine et ne savaient pas par où commencer. Entrent en scène Léon Trotsky et Vladimir Lénine, qui n'avaient pas grand-chose à voir avec la révolution elle-même mais, grâce au financement des banques de Londres et de New York, ont pu payer l'armée et la police russes pour rétablir l'ordre, à un degré superficiel. Une fois cet objectif atteint, ils ont utilisé l'armée et la police pour rétablir l'ordre de manière impitoyable. (Pas exactement sauver le petit homme de l'oppression de l'aristocratie.) Comme l'a dit Monsieur Lénine lui-même,

    "Un homme avec une arme à feu peut en contrôler cent sans un."

    Dans la France susmentionnée en 1789, l'aristocratie a été renversée par un nombre relativement restreint de révolutionnaires et, encore une fois, les vainqueurs n'avaient aucune expérience réelle de la gestion d'un pays. Entrez Maximilien Robespierre, un avocat avec un flair pour le contrôle et un mépris pour le hoi polloi. Cependant, il était doué pour la rhétorique et les gens l'acclamaient alors qu'il coupait des têtes. Ceci malgré le fait qu'il n'a certainement pas livré la « liberté » au peuple français, seulement l'illusion de celle-ci. Comme il l'a lui-même déclaré,

    "Le secret de la liberté réside dans l'éducation des gens, tandis que le secret de la tyrannie consiste à les maintenir dans l'ignorance."

    Et ainsi de suite, révolution après révolution. Qu'il s'agisse d'une révolution douce ou violente, elle est généralement suivie d'une période désorganisée et souvent violente, où le commerce, la stabilité sociale et la liberté souffrent, à tout le moins, aussi longtemps qu'il faudra à la nouvelle direction pour l'arracher. tous ensemble et, dans la plupart des cas, longtemps après. Qu'il s'agisse de Juan Perón en Argentine, du Shah en Iran, d'Hugo Chávez au Venezuela et d'innombrables autres, la révolution a signifié une diminution de la liberté et une période économique difficile.

    RépondreSupprimer
  50. Rencontrez le nouveau patron - Pire que l'ancien patron

    Dans certains cas, comme Mao Tse-tung en Chine, Idi Amin Dada en Ouganda et Pol Pot au Cambodge, les conditions se sont considérablement aggravées après que la révolution eut « libéré le peuple » – parfois pendant des décennies.

    Il faut dire qu'il y a eu quelques cas de révolutions à la fois douces et violentes dans lesquelles les nouveaux dirigeants étaient vraiment visionnaires et ont inauguré une ère de plus grande liberté, comme la Révolution américaine de 1776, Corazon Aquino aux Philippines et Nelson Mandela en Afrique du Sud. Pourtant, même dans ces cas, la pourriture s'est installée presque immédiatement par des individus au sein des nouveaux gouvernements qui ont cherché à recréer un pouvoir autoritaire dans le cadre d'une prise de contrôle par ailleurs positive.

    Fais attention à ce que tu souhaites

    Malgré la Révolution américaine, une révolution violente ne se termine presque jamais bien. Il y a peu de chances que vous obteniez un dirigeant plus juste ou les plus grandes libertés promises par les révolutionnaires.

    Aujourd'hui, nous observons la détérioration des pays capitalistes les plus importants du monde, tous en même temps. Chacun est devenu un État fasciste. Encore une fois, pour citer Monsieur Lénine,

    "Le fascisme, c'est le capitalisme en déclin."

    Tout à fait. Et, comme beaucoup de Russes au début du XXe siècle, on voit de plus en plus de citoyens de l'ancien « monde libre » se rendre compte que le déclin de leur pays est cuit dans le gâteau… que les choses ne risquent pas de s'améliorer dans leur pays. durées de vie.

    RépondreSupprimer
  51. Et donc, beaucoup fantasment qu'une révolution quelconque se produira. Ils espèrent une révolution douce (pratiquement aucune chance que cela se produise) ou violente - peut-être générée par les millions de propriétaires d'armes à feu à travers le pays. Malheureusement, aucune quantité d'armes de poing et d'armes d'assaut n'égalera l'arsenal de chars, de drones, d'armes chimiques, etc. de leur gouvernement. Une révolte pourrait se produire, et des tactiques de guérilla nationales spontanées pourraient la rendre difficile à réprimer, mais le résultat probable serait des années de des conflits et des effusions de sang, suivis d'un régime autoritaire considérablement accru.

    Une troisième option pourrait être d'accepter que, oui, le déclin dans le fascisme est une impasse, mais alors, selon toute vraisemblance, c'est la révolution. Cela étant, ceux qui voient deux résultats négatifs possibles et aucun résultat positif pourraient prendre la mesure la plus simple de l'internationalisation - déménager dans l'un des nombreux pays qui ne sont pas actuellement sur les cordes.

    Reprinted with permission from International Man.

    https://www.lewrockwell.com/2023/05/no_author/viva-la-revolucion/

    RépondreSupprimer