- ENTREE de SECOURS -



mercredi 22 février 2023

Réacteur à double fluide : une technologie énergétique visionnaire dont l'Allemagne ne veut pas ?

 

54 commentaires:

  1. Réacteur à double fluide : une technologie énergétique visionnaire dont l'Allemagne ne veut pas ?


    21.02.2023
    www.kla.tv/25190


    Le rayonnement solaire et le vent ne sont pas toujours disponibles de manière constante. C'est pourquoi les énergies "renouvelables“ ne sont pas adaptées à un réseau électrique stable et à un approvisionnement sûr en électricité.

    C'est dans cette situation incertaine que la start-up germano-canadienne de technologie nucléaire Dual Fluid développe un nouveau type de réacteur révolutionnaire. Ce réacteur Dual Fluid est extrêmement compact.

    De plus, il détruit les déchets des anciennes centrales nucléaires.

    En effet, il n'existe actuellement plus de site de stockage définitif pour leurs déchets nucléaires.
    Pour l'instant, ces déchets radioactifs sont stockés dans les entrepôts intermédiaires centraux de Gorleben et Ahaus. Il existe des déchets hautement, moyennement et faiblement radioactifs qui, selon leur état, doivent être refroidis ou blindés de façon complexe. Ce réacteur à double fluide, initialement conçu à l'Institut privé de physique nucléaire des solides de Berlin, pourrait résoudre le problème du stockage définitif de ces déchets nucléaires.

    Alors que les réacteurs à eau légère utilisent moins de 1 % de la teneur énergétique de l'uranium naturel, le DFR peut justement transformer les 99 % restants en énergie utile. Il ne reste alors que des produits de fission dont la radioactivité est déjà inférieure à celle de l'uranium naturel au bout de 300 ans, soit en une fraction de temps. Alors que les médias et même les militants de Greenpeace ont continué à couvrir de manière dramatique les dangers des sites de stockage de déchets nucléaires, nous n'entendons ni ne voyons pourtant rien au sujet de cette solution possible au problème.

    De plus, l'électricité produite par le réacteur à double fluide est d'un prix défiant toute concurrence, à moins d'un centime par kWh. Le réacteur à double fluide pourrait donc résoudre de nombreux problèmes énergétiques. Mais l'entreprise d'origine allemande a désormais déménagé au Canada afin d'y amener la technologie à maturité commerciale. Motif : l'environnement politique allemand ne permettrait pas de mener à bien la recherche sur ce type de réacteur.

    Pourquoi les politiciens allemands n'encouragent-ils pas cette technique et pourquoi les médias de qualité ne rendent-ils pas ce scandale public pour celui qui est souverain, c'est-à-dire pour le peuple ?

    de pg./mol.
    Sources / Liens :
    Dual-Fluid-Reaktor, Archivseite:
    https://dual-fluid.com/webarchive/2020

    Dual-Fluid-Reaktor, Finanzierung, geplante Serienproduktion:
    www.nuklearforum.ch/de/news/erste-finanzierungsrunde-fuer-dual-fluid-reaktor-abgeschlossen

    Was ist Atommüll?
    https://dual-fluid.com/webarchive/2020/technical/waste/index.html

    Atommüll-Zwischenlagerung
    www.base.bund.de/DE/themen/ne/zwischenlager/standorte/standorte_node.html

    https://www.kla.tv/fr

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  2. NégaWatt, le délire se chiffre déjà à 36 milliards d’euros pour EDF

    L’esprit négaWatt des politiques énergétiques ineptes menées dans ce pays depuis 15 ans s’emploie-t-il à contracter la dette sans cesse grandissante de tous les Français à la sobriété ?


    le 22 février 2023
    André Pellen


    Parcourons à livre ouvert la réalisation de la prophétie négaWatt 2011 consolidée 2013, dont la synthèse est accessible au lien.

    Se rendre en premier lieu au tableau de la page 6 synthétisant une modélisation de la prescription négaWatt partant des services énergétiques auxquels la société se doit d’imposer un surcroît d’efficacité et de sobriété pour arriver à un besoin d’énergie primaire essentiellement satisfait par les renouvelables et se dispensant largement de nucléaire.

    Le cahier des charges des économies à réaliser pour y parvenir est ainsi résumé en page 7 :

    «… partant d’une consommation énergétique finale de 1908 TWh en 2010, les économies les plus importantes sont trouvées dans le bâtiment résidentiel et tertiaire, avec près de 400 TWh d’économie en 2050 par rapport au tendanciel, soit une réduction de 49 %. Suivent les transports, avec plus de 450 TWh d’économie soit moins 67 %, puis l’industrie avec 250 TWh d’économie soit 51 %. L’agriculture en tant que telle est marginale dans ce bilan sur les usages qui ne prend en compte que les consommations spécifiques (gazole des tracteurs, chauffage des serre, etc…) : elle est en fait intégrée à la courbe de l’industrie. »

    En découle l’évolution comparée des consommations énergétiques finales (en TWh) par secteurs d’activités, entre le scénario ainsi proposé par négaWatt et le scénario tendanciel, illustrée par le graphique de la page 8; la période considérée allant de 2000 à 2050.

    Suit la longue déclinaison des moyens réputés accessibles de limiter l’appétit énergétique desdits secteurs d’activités, parallèlement à une montée en puissance soutenue des énergies renouvelables et à une sévère décroissance du nucléaire.

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  3. L’exposé de cette mutation prodigue de bénéfices en tout genre et à portée de main de la société française débouche sur ceci, en page 18 :

    « La mise en regard de ces objectifs avec la nécessaire cohérence industrielle conduit à un croisement des contraintes au cours des prochaines décennies : dans la première partie de la période, c’est le rythme de développement des efforts sur la consommation et sur les renouvelables qui est dimensionnant ; à l’inverse, vers la fin de la période, c’est le vieillissement du parc qui constitue la principale contrainte avec un « point de resserrement » en 2027.
    C’est pourquoi il est indispensable d’engager rapidement le processus d’abandon du nucléaire pour permettre en 15 ans un niveau suffisant de développement des alternatives avant le « mur » des 40 ans du parc. Au final, cette analyse multi-contraintes montre surtout que la fenêtre est étroite : Elle se situe entre 2030 et 2035, et elle se joue dans les prochaines années… »

    … et de produire dans la foulée le graphique de l’optimisation des contraintes sur le rythme de fermeture du parc de réacteurs nucléaires, dévoilant sans surprise la préconisation d’une fermeture totale de ce dernier pour 2030, de l’extinction de sa production pour 2035… et d’une consommation électrique française intégralement couverte par le renouvelable électrique et le thermique renouvelable, dès 2045-2050.

    Page 25, ne pas manquer ensuite la surréaliste conclusion suivante :

    « … Les énergies renouvelables ont des coûts d’exploitation faibles mais sont aujourd’hui plus chères à l’investissement que les énergies fossiles ou nucléaire. Or le coût de ces dernières, qui n’intègrent pas tous leurs coûts externes notamment environnementaux, est appelé à augmenter. À l’inverse, celui des renouvelables baisse rapidement par l’effet des dynamiques industrielles qui sont à l’œuvre et les rendront inéluctablement compétitives à plus ou moins long terme.

    D’un strict point de vue économique, la transition énergétique peut être considérée comme un investissement pour la collectivité qui sera nécessairement rentable à plus ou moins brève échéance.

    Enfin, l’argent investi dans la transition énergétique ne sera pas jeté par les fenêtres. Il économisera des dizaines de milliards d’Euros sur les importations de pétrole et de gaz. Et il génèrera dans les services énergétiques, les équipements performants et les énergies renouvelables des milliards d’Euros d’activité pour les entreprises, des centaines de milliers d’emplois pour les salariés et des débouchés à l’exportation sur un marché mondial qui ne demande qu’à se développer. L’étude de l’impact sur l’emploi du scénario négaWatt 1 a de ce point de vue clairement montré que la transition énergétique représente une formidable opportunité de relance économique pour notre pays.

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  4. C’est tout le contraire pour la mise à niveau de sûreté « post-Fukushima » des 58 réacteurs français qui engloutirait plusieurs dizaines de milliards d’Euros. À l’heure où les fonds publics se font rares, les investissements doivent être prioritairement orientés vers la transition énergétique et non vers des énergies polluantes qui appartiennent au siècle dernier, permettant ainsi de réduire nos besoins d’énergie, d’augmenter notre indépendance énergétique et de favoriser des énergies locales peu polluantes et créatrices d’emplois.

    Si nous nous posons la question de savoir combien la transition énergétique rapporte en euros et en emplois avant de savoir combien elle nécessite d’investissement, l’évidence nous saute aux yeux : mais qu’attendons-nous donc pour nous engager sur ce chemin de non-regret ?! »

    Douze ans et 36 milliards d’euros de dettes plus tard

    Examinons donc le point d’étape 2023 de la feuille de route ci-dessus tracée par les collaborateurs de l’expert autoproclamé inspirant tout ce que ce pays compte d’artisans de la politique énergétique nationale, depuis 20 ans. On aura reconnu un Yves Marignac auquel l’omniprésence médiatique et institutionnelle sert de passeport diplomatique – c’est-à-dire, au sens premier du terme, de certificat d’aptitudes professionnelles – dans l’opinion.

    Force est de reconnaître que sa prescription établie peu avant l’élection de François Hollande a été grossièrement respectée, tant en ce qui concerne le tendanciel des consommations énergétiques finales prôné par négaWatt, qu’en ce qui concerne « l’optimisation » des contraintes liées à la fermeture programmée de notre parc nucléaire. Que l’aléa géopolitique et l’impéritie gouvernementale aient largement servi un tel dessein n’a pu que ravir ses promoteurs pour lesquels tous les moyens permettant d’atteindre leurs objectifs semblent bons ? De fait, le pouvoir est en train de ne pas lésiner sur ces moyens, au moins en matière législative.

    Mais quels profits l’économie, le confort et le niveau de vie des Français sont-ils censés avoir déjà tirés de l’exécution partielle de ce mirifique programme négaWatt 2011 ?

    Prenons au mot ses promesses d’alors en les confrontant à la réalité constatée.

    – Les énergies renouvelables sont-elles devenues compétitives par rapport aux énergies fossiles et nucléaire ? Si c’était le cas, le moins qu’on puisse dire est que ça ne se traduit pas encore sur les factures, ni en allègement fiscal ! Et l’article suivant dit précisément pourquoi ça n’est pas près de l’être.

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  5. – L’investissement prétendument rentable dans les énergies renouvelables nous a-t-il déjà « économisé des dizaines de milliards d’euros sur les importations de pétrole et de gaz » ? A-t-il déjà « généré des milliards d’euros d’activité et des centaines de milliers d’emplois dans la création d’entreprises et de services énergétiques liées aux renouvelables, y compris à l’export » ? Bref, la transition énergétique en cours commence-t-elle à représenter une « formidable » opportunité de relance économique pour notre pays ? Oser une réponse positive à une seule de ces questions relèverait de la provocation !

    Complices de négaWatt à tous les niveaux de décisions et d’information

    Chez une presse depuis longtemps complaisante, tout d’abord :

    « …Yves Marignac, consultant sur ces questions pour l’association négaWatt, opposé à la relance « à marche forcée » d’un programme nucléaire, dénonce quant à lui « l’intention (du gouvernement) […] de lever l’obstacle d’exigences de sûreté trop élevées pour être atteintes par l’industrie… »

    Plus grave, la connivence déjà ancienne entre négaWatt, RTE et la théodule Ademe :

    « Fin 2021, RTE, l’institut négaWatt et l’Ademe ont publié des travaux prospectifs sur un mix énergétique décarboné à l’horizon 2050. Divers dans leurs approches, ils envisagent tous un développement des énergies renouvelables (EnR) très soutenu, allant de 50 à 100 % du mix énergétique envisagé, le nucléaire ayant, lui, un sort contrasté. Les trajectoires de consommation sont variées, mais une constante favorisant la sobriété s’établit entre 530 et 555 TWh… »

    Encore plus grave : la présence de Yves Marignac – antinucléaire notoire – dans le Groupe Permanent d’Experts (GPE) d’une ASN en manquant elle-même cruellement – comprendre de ceux qui savent construire, exploiter et entretenir une centrale nucléaire – et qui, de notoriété publique, en refuse l’accès à des experts historiquement confirmés :

    Enfin – un comble ! – une Ségolène Royal confirmant sous serment, devant la Commission Parlementaire Schellenberger, que sa Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTCV) est de forte inspiration négaWatt.

    Bilan : c’est à une EDF dont la dette de 29 milliards d’euros en 2011 est passée à 65 milliards d’euros en 12 ans que revient une fois encore d’éponger le coût des avanies infligées au service régalien de l’électricité duquel elle est toujours tenue de répondre seule.

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  6. Ainsi, l’esprit négaWatt des politiques énergétiques ineptes menées dans ce pays depuis 15 ans s’emploie-t-il à contracter la dette sans cesse grandissante de tous les Français à la sobriété, combien de temps encore dans l’indifférence générale ?

    Article modifié le 22/02/2022 à 9h22

    1 - Étude réalisée par le CIRED, téléchargeable sur http://www.negawatt.org/etude:emplois:economie:p120.html ↩

    https://www.contrepoints.org/2023/02/22/450945-negawatt-le-delire-se-chiffre-deja-a-36-milliards-deuros-pour-edf

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  7. Ils ne passeraient pas vraiment au nucléaire, n'est-ce pas ?


    Par Jeff Thomas
    Homme international
    22 février 2023


    En 2014, les États-Unis ont financé un coup d'État en Ukraine, expulsant le président démocratiquement élu et installant une marionnette américaine. Le nouveau régime entreprit alors d'attaquer les républiques de Donetsk et Lougansk, majoritairement russes. La Russie n'est pas intervenue, même si les États-Unis s'amusaient dans « l'arrière-cour » de la Russie. Il a cependant tracé des «lignes rouges», avertissant le gouvernement ukrainien à Kiev que s'il tentait de prendre la Crimée, de rejoindre l'OTAN ou de devenir un État nucléaire, la Russie envahirait.

    En février 2022, le président fantoche ukrainien Zelensky a annoncé lors de la conférence de Munich sur la sécurité que l'Ukraine passerait au nucléaire. Ce fut le déclencheur qui a poussé la Russie à envahir l'Ukraine, quelques jours plus tard. Les États-Unis ont déclaré leur indignation et ont cherché à impliquer l'OTAN en représailles. Les médias américains ont été remplis de rapports de colère sur «l'invasion non provoquée», déclarant que l'objectif de la Russie était de s'emparer de toute l'Europe.

    Depuis lors, les médias américains ont maintenu un barrage constant de propagande concernant la guerre. Le thème est toujours le même : les Russes sont une armée meurtrière, tuant des civils et bombardant des hôpitaux et des écoles. Mais ils sont aussi incompétents, mal dirigés, leurs troupes criblées de déserteurs, perdant bataille après bataille et subissant bien plus de pertes que les Ukrainiens.

    Et pourtant, même si les Russes sont revendiqués chaque jour aux informations comme perdant gravement, d'une manière ou d'une autre, ils ont continué à progresser. Kiev a désespérément besoin de plus de l'OTAN pour survivre, et les États-Unis et d'autres pays ne semblent jamais offrir suffisamment de matériel, de conseillers et de financement pour que l'Ukraine gagne.

    Finalement, des rumeurs ont commencé à sortir de l'Ukraine : leurs pertes sont de huit contre une pour la Russie. Les troupes ukrainiennes chevronnées ont été décimées. Kiev survit à peine avec des conscrits verts, des entrepreneurs extérieurs et des ressources qui s'épuisent. Pendant ce temps, la Russie a constitué une force de plus de 500 000 soldats frais bien entraînés et bien armés avec des lignes d'approvisionnement substantielles. Une campagne d'hiver est en cours et devrait faire court à l'effondrement de la défense ukrainienne.

    Les États-Unis ont tout fait pour faire appel aux trente nations de l'OTAN, mais les pays de l'OTAN, pour la plupart, restent aussi éloignés que possible du combat, ne voulant même pas fournir de matériel.

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  8. Au début de la guerre, Joe Biden a déclaré: «L'idée que nous allons envoyer du matériel offensif et que des avions, des chars et des trains arrivent avec des pilotes américains et des équipages américains, comprenez simplement… cela s'appelle la« Troisième Guerre mondiale ». '”

    Pourtant, en janvier 2023, il a annoncé que les États-Unis et l'Allemagne enverraient 45 chars en Ukraine. Il pourrait tout aussi bien envoyer 45 écoliers avec des pistolets pop, car ils dureraient presque aussi longtemps sur le champ de bataille que 45 chars.

    Non seulement les États-Unis sont à court d'options, mais le peuple américain commence à se rendre compte qu'on lui a menti, et tandis que l'inflation fait rage aux États-Unis, le gouvernement américain verse des milliards en Ukraine. Tout ne va pas bien sur le front intérieur.

    Les dirigeants américains ont commencé à suggérer qu'une "guerre nucléaire limitée" pourrait être la seule option restante. Cela suggère que si les États-Unis tiraient quelques missiles nucléaires, cela effrayerait la Russie et la pousserait à jeter l'éponge.

    Le problème est que la Russie possède le plus grand nombre et les armes nucléaires les plus avancées de la planète. Les chances qu'il ne riposte pas aux armes nucléaires "limitées" sont nulles. Au lieu de cela, ils sont susceptibles de libérer toute la force de leurs armements nucléaires.

    Les médias ont déclaré que la situation actuelle est « sans précédent ». Mais en fait, cela s'est déjà produit.

    En 1962, ce sont les Soviétiques qui ont eu l'audace de s'installer dans la "cour arrière" des États-Unis, en envoyant des missiles à Cuba. Les États-Unis étaient aussi légitimement indignés que la Russie l'est aujourd'hui.

    À ce moment-là, le président Kennedy a convoqué les chefs d'état-major pour le conseiller. Aujourd'hui, cette réunion a été largement oubliée, mais il est important de rappeler que les chefs conjoints ont dit à l'unanimité, en substance : « Appuyez sur le bouton immédiatement. N'attendez pas un autre jour.

    Monsieur Kennedy était seul dans l'espoir que l'Armageddon nucléaire puisse être évité. Sans autre option qui s'offrait à lui, il appela le chef soviétique Nikita Khrouchtchev et lui demanda de rappeler les navires qui transportaient les missiles. Monsieur Khrouchtchev l'a informé que ses propres généraux lui disaient aussi d'appuyer sur le bouton immédiatement.

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  9. LA BRILLANTE MERDE DU JOUR:

    Que peut-on alimenter avec un panneau solaire 300 W ?


    Par La rédaction
    le 21 février 2023 à 23h26


    Que peut-on alimenter avec un panneau solaire de 300 W ? Pour répondre au mieux à cette question, nous allons étudier la quantité d’électricité que ce type de module est capable de produire chaque jour. Nous verrons ensuite les appareils qu’il est possible d’alimenter avec.

    Quel panneau solaire 300 W choisir ?

    Comme vous avez sûrement pu le constater, les offres de panneaux solaires de 300 W environ sont nombreuses sur le marché. Pour vous aider à choisir le modèle le plus performant et celui qui correspond parfaitement à vos besoins, nous vous avons préparé une petite sélection des meilleurs panneaux solaires 300 W.

    Ecoflow Panneau Solaire Portable 400 W
    EcoFlow Panneau solaire portable 400 W : la référence du marché
    Le panneau solaire portable de 400 W offre un taux élevé de conversion, ainsi qu’une conception pliable pratique afin qu'il puisse être emmené partout avec vous. Il est fourni avec une mallette de transport qui sert aussi de support robuste. Ainsi, vous pouvez régler aisément son inclinaison pour avoir la meilleure couverture solaire possible.

    Enfin, avec une résistance IP de haut niveau 68 et un film de protection ETFE, les cellules solaires sont capables de résister à des environnements poussiéreux, secs et humides.


    EcoFlow Panneau solaire portable 400 W
    5 949,00 €
    Fonctionnement du tableau

    Bluetti Pv350 Panneau Solaire Portable 350 W
    BLUETTI PV350 Panneau Solaire Portable 350 W : partez à l’aventure
    Le BLUETTI SP350 garantit un haut rendement de conversion. Il est équipé de 4 supports fixes qui permettent une utilisation simple et un ensoleillement direct. Fabriqué à partir d'un matériau ETFE durable sur la surface et d'une technologie laminée avancée, ce module est facile à nettoyer, résistant aux rayures et plus durable. Enfin, il est résistant à l'eau IP65.


    BLUETTI PV350 Panneau Solaire Portable 350 W
    5 397,00 €
    Fonctionnement du tableau

    Panneau Solaire Jackery Solarsaga 200 W
    Panneau solaire Jackery SolarSaga 200 W : une conversion optimale
    Le panneau solaire Jackery SolarSaga 200 W dispose d’une excellente efficacité de conversion. Il s’installe en seulement quelques secondes et se tient en toute sécurité et fermement grâce à ses 3 béquilles. Enfin, le boîtier laminé ETFE garantit une durée de vie prolongée à ce module. De plus, avec son indice d'étanchéité IP67, il est capable de résister aux intempéries.

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  10. Panneau solaire Jackery SolarSaga 200 W
    2 289,00 €
    Fonctionnement du tableau

    Allpowers Panneau Solaire Pliable 400 W

    ALLPOWERS Panneau Solaire Pliable 400 W : l’anti intempéries !
    Le panneau solaire ALLPOWERS 400 W est équipé de béquilles réglables qui facilitent l'installation et permettent d’ajuster son angle pour une absorption de la lumière du soleil optimisée tout au long de la journée. Avec son indice IP67, ce module est protégé des éclaboussures d'eau et des intempéries. Enfin, il est facilement transportable puisqu’il peut être plié comme une mallette et possède une poignée.

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    Que Peut Alimenter Panneau Solaire 300 W
    Tableau comparatif
    Quelle est la production annuelle d’électricité d’un panneau 300 W ?
    Afin de définir ce qu’il est possible d’alimenter avec un panneau photovoltaïque de 300 W, il faut avant tout en savoir plus sur la quantité d’électricité que peut produire ce module au cours d’une année. Pour commencer, voici quelques rappels en ce qui concerne les unités utilisées pour les panneaux solaires.

    Lire aussi : Les meilleurs groupes électrogènes silencieux de 2023

    Le watt-crête
    On emploie généralement le terme de panneau solaire 300 W, cependant, il s’agit en réalité de Wc - Watt-crête. Cette unité de mesure indique la puissance maximale qu’un module est en capacité de fournir dans des conditions optimales. Ce calcul est réalisé en laboratoire, avec une inclinaison à 30°, une température de 25 °C et un fort niveau d’ensoleillement. Au quotidien, cette puissance n’est pas réellement atteinte tout au long de la journée. En effet, elle est par exemple moins importante au lever du soleil ou durant la soirée.

    Le watt-heure
    Le Watt-heure - Wh - correspond à une quantité d’électricité. Cette unité est généralement utilisée afin de mesurer le volume de production d’un panneau solaire ou la consommation électrique. Souvent, elle est exprimée en kWh - kilowatt-heure - qui équivaut à 1 000 Wh.

    La production d'énergie d’un panneau de 300 W
    Pour savoir combien un panneau solaire de 300 W produit de kilowatts-heures chaque année, il faut convertir les Wc en Wh. Toutefois, aucune formule mathématique n'existe pour réaliser cette conversion. Cette donnée varie selon les conditions de l’installation solaire (inclinaison, orientation, taux d'ensoleillement, ombrage).

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  11. En conséquence, pour convertir les Wc en Wh, on utilise les moyennes enregistrées dans des conditions favorables. Un panneau de 1 000 Wc produit, dans le nord de la France, environ 900 kWh/an et, dans le sud, 1 400 kWh. Ainsi, un module de 300 Wc produit entre 270 kWh/an et 420 kWh/an, ce qui correspond à une production journalière moyenne comprise entre 740 et 1 150 Wh.

    Qu'est-ce qu'un panneau solaire de 300 W permet d’alimenter ?
    Comme nous venons de le voir, la production quotidienne d’un panneau solaire de 300 W se situe entre 740 et 1 150 Wh. Afin de simplifier les différents exemples qui vont suivre, nous nous baserons sur une moyenne de 1 kWh, soit 1 000 Wh.

    Ainsi, produisant une moyenne de 1 000 Wh, un panneau solaire de 300 W peut alimenter :

    Un lave-linge qui consomme 500 Wh/jour.
    Un lave-vaisselle qui consomme 500 Wh/jour.
    Il est donc possible, avec un seul panneau de 300 W, d'alimenter ces deux appareils. En fonction de comment se compose votre foyer, il est probable que vous n'utilisiez pas ces appareils tous les jours. Dans ce cas, l’énergie produite par votre panneau solaire 300 W peut alimenter d’autres équipements, tels que :

    Un réfrigérateur, qui consomme 1 100 Wh/jour.
    Un congélateur, qui consomme 1 000 Wh/jour.
    L’éclairage d’un logement, qui consomme 1 000 Wh/jour.
    Une télévision, qui consomme 900 Wh/jour.

    https://www.economiematin.fr/que-peut-alimenter-panneau-solaire-300-w

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    Réponses
    1. Vous avez remarqué le prix des merdes ? et en plus (le cerise dessus) un frigo privé d'électricité sitôt le soleil couché ! Pas d'éclairage la nuit ! (Hahaha !)

      Quant à foutre 3000 ou 6000 euros d'électricité (énergie gratuite !) pour un panneau non-garanti plus de un an...

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  12. Net Zéro d'ici 2050 ? Nous avons besoin d'environ 10 000 ans de production actuelle de lithium pour y arriver en premier


    Par Jo Nova
    February 22nd, 2023


    Voilà pour Net Zero d'ici 2050
    Simon P. Michaux l'appelle "Minerals Blindness" - l'incapacité de voir qu'il n'y a tout simplement pas assez de métaux pour atteindre Net Zero.

    C'est un Australien qui travaille pour le Geological Survey of Finland. Il est professeur agrégé de traitement des minéraux et de géométallurgie et a additionné le tonnage nécessaire pour convertir la première génération de la flotte nécessaire (théoriquement) pour atteindre Net Zero. Cela ne représente donc que 25 ans d'éoliennes, de panneaux solaires et de batteries.

    Et puis faut-il tout refaire ?

    Michaux estime que nous avons besoin de 944 millions de tonnes de lithium pour passer au Net Zero (la première fois). Mais en ce moment, chaque année, nous extrayons environ 100 000 tonnes par an, soit 0,1 % de ce dont nous avons besoin pour atteindre l'objectif Net Zero. Les réserves totales actuelles connues de lithium dans le monde en 2022 ne sont que de 26 millions de tonnes. Les ressources totales connues (meilleures estimations) sont de 98 millions de tonnes).* De toute évidence, à mesure que le prix du lithium augmente, nous en trouverons beaucoup plus. Nous ne cherchons pas le lithium depuis très longtemps, nous en trouverons peut-être même dix fois plus. Mais à notre rythme de production actuel, il faudra 10 000 ans pour extraire suffisamment de lithium - un chiffre qui devrait allumer une péniche de feux d'artifice sur la réalité des objectifs de 2050. Les politiciens et les fées de la magie verte ne réalisent peut-être pas quel type de mise à l'échelle galactique est nécessaire.

    Et bien sûr, nous avons besoin de bien plus que du lithium – il y a aussi du cuivre, du nickel, du cobalt, du vanadium et du germanium. Et nous exploitons le cuivre de manière considérable depuis un siècle et les gisements découverts maintenant sont plus profonds et de moindre qualité qu'auparavant. Les découvertes de cuivre ont diminué au cours des deux dernières décennies, mais nous espérons déterrer cinq fois la totalité de la réserve mondiale connue et accélérer la production de 190 ans à seulement 30 ? Les prix vont exploser, et toutes les prévisions d'énergie propre "abordable" ne sont que des légendes féeriques.

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  13. La société occidentale a mis cent cinquante ans de progrès pour parvenir à un système énergétique incroyablement complexe utilisant la source dense d'énergie bon marché des hydrocarbures, la ressource maîtresse. Pourtant, les adeptes du net zéro pensent que le système énergétique complexe peut être démantelé avec un minimum de perturbations et remplacé par un réseau d'énergie renouvelable à faible densité, intermittent et non évolutif, en moins de trente ans. —Robert Bishop

    Considérez les minéraux nécessaires uniquement pour le transport…

    h/t à Notalotofpeopleknowthat

    Les véhicules électriques utilisent six fois plus de minéraux que les véhicules conventionnels
    Nous allons soi-disant convertir 1,5 milliard de véhicules aux moteurs électriques et aux batteries ?

    Simon P. Michaux. GTK Metal utilisé dans les voitures ou les véhicules électriques. Véhicules ICE. Terres rares.. Graphique.

    - voir cadre sur site -

    Réserves connues de métaux :
    Cliquez sur les tableaux pour les agrandir.

    Simon P. Michaux. GTK. Réserves mondiales de métal. Graphique.

    - voir cadre sur site -

    Production de métaux en 2019
    Simon P. Michaux. GTK. Métal produit en 2019 dans le monde. Graphique.

    - voir cadre sur site -

    Le prix du lithium a été multiplié par 8 depuis 2020. Les réserves mondiales totales connues ont augmenté de 30 % sur la même période. De toute évidence, nous ne faisons que commencer dans la découverte et l'augmentation de la production. Mais toutes ces estimations des coûts des batteries de voiture en 2035 doivent prévoir le prix du lithium, ce qui implique de deviner combien nous trouverons et combien cela coûtera, et combien de nations folles forceront leurs citoyens réticents à acheter une voiture qu'ils portent 't want à une époque où les prix de l'électricité sont en feu.

    Prix du lithium
    Économie commerciale

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  14. Jusqu'où iront les prix de la fièvre, ou la réalité bombardera-t-elle le marché alors que les ventes de véhicules électriques déclinent, que l'économie s'effondre et que tout le monde se rend compte qu'aucune quantité de mandats ne fera apparaître des voitures ou ne produira des mégatonnes de minéraux ?

    *Les réserves sont des rochers dans le sol que nous sommes sûrs (au sens juridique) de pouvoir exploiter de manière économique. Les ressources sont les roches que nous pensons être là, mais elles ne sont pas économiques à déterrer, ou ne valent pas la peine de forer suffisamment de trous pour être sûrs juste pour le moment.

    Un résumé PowerPoint de son étude de mille pages peut être téléchargé ici. Présenté sous forme de séminaire l'année dernière dans le Queensland :

    https://joannenova.com.au/2023/02/net-zero-by-2050-we-need-about-10000-years-of-current-lithium-production-to-get-there-first/

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  15. Votre smartphone a un coût humain

    Cobalt Red examine «l'esclavage moderne» alimenté par la technologie au Congo


    Par le professeur Siddharth Kara
    Recherche mondiale,
    21 février 2023


    Nous savons tous à quel point le monde d'aujourd'hui dépend des combustibles fossiles. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont extraits aux quatre coins du globe, sous les océans, les déserts, les montagnes et les terres. Imaginez un instant si près des trois quarts de tous les combustibles fossiles sous la surface de la terre étaient plutôt extraits d'une seule parcelle de terre d'environ quatre cents kilomètres sur cent. Imaginez que dans cette parcelle de terre, environ la moitié du pétrole se trouve dans et autour d'une seule ville et que les gisements soient suffisamment peu profonds pour que quiconque puisse y accéder avec une pelle. Ce serait sûrement la ville la plus incontournable du monde. Des sociétés de forage massives y afflueraient pour faire valoir leurs droits sur les richesses. Il en serait de même pour la population locale à des kilomètres à la ronde. La violence éclaterait pour assurer le contrôle d'un territoire précieux. La préservation de l'environnement deviendrait une réflexion après coup. La gouvernance régionale serait entachée de corruption. Les bénéfices seraient distribués de manière asymétrique, les puissants acteurs au sommet de la chaîne en tirant le plus grand profit tandis que les habitants locaux languiraient. C'est exactement la situation qui se produit aujourd'hui avec un minéral crucial qui sera aussi important pour notre avenir que les combustibles fossiles l'ont été pour notre passé. Le minéral est le cobalt et la ville est Kolwezi. C'est exactement la situation qui se produit aujourd'hui avec un minéral crucial qui sera aussi important pour notre avenir que les combustibles fossiles l'ont été pour notre passé. Le minéral est le cobalt et la ville est Kolwezi. C'est exactement la situation qui se produit aujourd'hui avec un minéral crucial qui sera aussi important pour notre avenir que les combustibles fossiles l'ont été pour notre passé. Le minéral est le cobalt et la ville est Kolwezi.

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  16. Kolwezi est niché dans les collines brumeuses du coin sud-est de la République démocratique du Congo (RDC). Bien que la plupart des gens n'aient jamais entendu parler de Kolwezi, des milliards de personnes ne pourraient mener leur vie quotidienne sans cette ville. Les batteries de presque tous les smartphones, tablettes, ordinateurs portables et véhicules électriques fabriqués aujourd'hui ne peuvent pas se recharger sans Kolwezi. Le cobalt trouvé dans la saleté ici fournit une stabilité et une densité d'énergie maximales aux batteries rechargeables, leur permettant de conserver plus de charge et de fonctionner en toute sécurité pendant de plus longues périodes. Retirez le cobalt de la batterie, et vous devrez brancher votre smartphone ou votre véhicule électrique beaucoup plus souvent, et d'ici peu, les batteries pourraient très bien prendre feu. Il n'y a aucun gisement connu de minerai contenant du cobalt dans le monde qui soit plus grand, plus accessible,

    Le cobalt se trouve généralement dans la nature lié au cuivre, et les gisements de cuivre-cobalt au Congo s'étendent à des degrés divers de densité et de qualité le long d'un croissant de quatre cents kilomètres de Kolwezi au nord de la Zambie, formant une zone appelée la ceinture de cuivre d'Afrique centrale. La ceinture de cuivre est une merveille métallogénique qui contient de vastes richesses minérales, dont 10 % du cuivre mondial et environ la moitié des réserves mondiales de cobalt. En 2021 , un total de 111 750 tonnes de cobalt représentant 72 % de l'offre mondiale ont été extraites en RDC, une contribution qui devrait augmenter à mesure que la demande des entreprises technologiques en contact avec les consommateurs et des fabricants de véhicules électriques augmente chaque année . 1On pourrait raisonnablement s'attendre à ce que Kolwezi soit une ville en plein essor dans laquelle les fortunes sont faites par des prospecteurs intrépides. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Kolwezi, comme le reste de la ceinture de cuivre congolaise, est une terre marquée par la ruée folle pour faire remonter le cobalt dans la chaîne entre les mains des consommateurs du monde entier. L'ampleur de la destruction est énorme et l'ampleur de la souffrance est incalculable. Kolwezi est le nouveau cœur des ténèbres, un héritier tourmenté de ces atrocités congolaises qui ont précédé la colonisation, les guerres et des générations d'esclavage.

    Le premier Européen à traverser le cœur du continent africain en un seul voyage d'est en ouest, le lieutenant britannique Verney Lovett Cameron, écrivit de façon inquiétante à propos du Congo dans le Times du 7 janvier 1876 :

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  17. L'intérieur est surtout un pays magnifique et sain d'une richesse indicible. J'ai un petit échantillon de bon charbon; d'autres minéraux tels que l'or, le cuivre, le fer et l'argent sont abondants, et je suis convaincu qu'avec une dépense de capital sage et libérale (pas somptueuse), l'un des plus grands systèmes de navigation intérieure au monde pourrait être utilisé, et à partir de 30 mois à 36 mois commencent à rembourser tout capitaliste entreprenant qui pourrait prendre l'affaire en main.

    Moins d'une décennie après la missive de Cameron, "des capitalistes entreprenants »ont commencé à piller la " richesse indescriptible » du Congo. Le grand fleuve Congo et ses affluents de type capillaire offraient un système de navigation intégré aux Européens se dirigeant vers le cœur de l'Afrique, ainsi qu'un moyen de transporter des ressources précieuses de l'intérieur vers la côte atlantique. Personne ne savait au départ que le Congo s'avérerait abriter certaines des plus grandes réserves de presque toutes les ressources que le monde désirait, souvent au moment de nouvelles inventions ou de développements industriels - ivoire pour les touches de piano, les crucifix, les fausses dents et sculptures ( 1880 s), caoutchouc pour pneus de voitures et de bicyclettes ( 1890 s), huile de palme pour savon ( 1900s+), cuivre, étain, zinc, argent et nickel pour l'industrialisation ( 1910+ ), diamants et or pour la richesse (toujours), uranium pour les bombes nucléaires ( 1945 ), tantale et tungstène pour les microprocesseurs ( 2000 s+), et cobalt pour piles rechargeables ( 2012 +). Les développements qui ont suscité la demande pour chaque ressource ont attiré une nouvelle vague de chercheurs de trésors. À aucun moment de son histoire, le peuple congolais n'a bénéficié de manière significative de la monétisation des ressources de son pays. Au contraire, ils ont souvent servi de main-d'œuvre esclave pour l'extraction de ces ressources à un coût minimum et un maximum de souffrance.

    L'appétit vorace pour le cobalt est le résultat direct de l'économie actuelle axée sur les appareils, combinée à la transition mondiale des combustibles fossiles vers les sources d'énergie renouvelables. Les constructeurs automobiles augmentent rapidement la production de véhicules électriques parallèlement aux efforts gouvernementaux pour réduire les émissions de carbone découlant de l'Accord de Paris sur le changement climatique en 2015 . Ces engagements ont été amplifiés lors des réunions de la COP 26 en 2021 . Les batteries des véhicules électriques nécessitent chacune jusqu'à dix kilogrammes de cobalt raffiné, soit plus de mille fois la quantité requise pour une batterie de smartphone. En conséquence, la demande de cobalt devrait augmenter de près de 500 % entre 2018 et 2050et il n'y a aucun endroit connu sur terre pour trouver cette quantité de cobalt autre que la RDC.

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  18. L'extraction du cobalt dans des villes comme Kolwezi se déroule au bas de chaînes d'approvisionnement complexes qui se déploient comme un kraken dans certaines des entreprises les plus riches et les plus puissantes du monde. Apple, Samsung, Google, Microsoft, Dell, LTC, Huawei, Tesla, Ford, General Motors, BMW et Daimler-Chrysler ne sont que quelques-unes des entreprises qui achètent une partie, la plupart ou la totalité de leur cobalt de la RDC, par le biais de fabricants de batteries et raffineurs de cobalt basés en Chine, au Japon, en Corée du Sud, en Finlande et en Belgique. Aucune de ces sociétés ne prétend tolérer les conditions hostiles dans lesquelles le cobalt est extrait au Congo, mais ni elles ni personne d'autre n'entreprennent des efforts suffisants pour améliorer ces conditions. En fait, personne ne semble accepter la responsabilité des conséquences négatives de l'extraction du cobalt au Congo - pas le gouvernement congolais, pas des sociétés minières étrangères, pas des fabricants de batteries, et certainement pas des entreprises technologiques et automobiles à méga-capitalisation. La responsabilité s'évanouit comme la brume matinale dans les collines katangaises alors qu'elle voyage à travers les chaînes d'approvisionnement opaques qui relient la pierre au téléphone et à la voiture.

    Le flux de minerais et d'argent est encore obscurci par un réseau de relations louches entre les sociétés minières étrangères et les dirigeants politiques congolais, dont certains sont devenus scandaleusement riches en vendant aux enchères les concessions minières du pays alors que des dizaines de millions de Congolais souffrent d'extrême pauvreté, d'insécurité alimentaire, de et la guerre civile. Il n'y a pas eu un seul transfert de pouvoir pacifique au Congo depuis 1960 , lorsque Patrice Lumumba a été élu premier Premier ministre du pays, jusqu'en 2019, lorsque Félix Tshisekedi a été élu. Dans l'intervalle, le pays a été soumis à un violent coup d'État après l'autre, d'abord avec Joseph Mobutu, qui a dirigé le Congo de 1965 à 1997 , suivi du règne de Laurent-Désiré Kabila à partir de 1997 à 2001, suivi de son fils Joseph Kabila de 2001 à 2019 . J'utilise les mots gouverner et régner parce que Mobutu et les Kabila dirigeaient le pays comme des despotes, s'enrichissant des ressources minérales de la nation tout en laissant leur peuple languir.

    À partir de 2022 , il n'existe plus de chaîne d'approvisionnement propre en cobalt du Congo. Tout le cobalt provenant de la RDC est entaché de divers degrés d'abus, notamment l'esclavage, le travail des enfants, le travail forcé, la servitude pour dettes, la traite des êtres humains, des conditions de travail dangereuses et toxiques, des salaires pathétiques, des blessures et des décès, et des dommages environnementaux incalculables. Bien qu'il y ait de mauvais acteurs à chaque maillon de la chaîne, la chaîne n'existerait pas sans la demande substantielle de cobalt créée par les entreprises au sommet. C'est là, et seulement là, que les solutions doivent commencer. Ces solutions n'auront de sens que si les fictions véhiculées par les acteurs des entreprises sur les conditions d'extraction du cobalt au Congo sont remplacées par les réalités vécues par les mineurs eux-mêmes.

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  19. Les barons de la technologie d'aujourd'hui vous diront qu'ils respectent les normes internationales relatives aux droits de l'homme et que leurs chaînes d'approvisionnement particulières sont propres. Ils vous assureront que les conditions ne sont pas aussi mauvaises qu'elles le paraissent et qu'ils apportent le commerce, les salaires, l'éducation et le développement aux personnes les plus pauvres d'Afrique (« en les sauvant »). Ils vous assureront également qu'ils ont mis en place des changements pour remédier aux problèmes sur le terrain, du moins dans les mines dont ils disent acheter du cobalt. Après tout, qui va aller jusqu'au Congo et prouver le contraire, et même s'ils le faisaient, qui les croirait ?

    *

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    Extrait de Cobalt Red: How the Blood of the Congo Powers Our Lives de Siddharth Kara.

    Siddharth Kara est professeur agrégé de traite des êtres humains et d'esclavage moderne à l'Université de Nottingham et auteur deCobalt Red: How the Blood of the Congo Powers Our Lives(St Martin's Press, janvier 2023).

    https://www.globalresearch.ca/your-smartphone-has-human-cost/5809424

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  20. Snowy 2.0 pourrait remporter le prix du projet d'ingénierie verte le plus stupide au monde


    Par Jo Nova
    February 21st, 2023


    Tantangara Resevoir : Tout un écosystème à remplir de poissons sauvages envahissants et aussi d'un virus de nécrose.

    Le programme hydroélectrique Snowy 2.0 Pumped coûtera beaucoup d'argent aux familles, propagera des parasites, mettra en danger les poissons et tuera des arbres, mais il permettra à certains investisseurs dans les énergies renouvelables de réaliser des bénéfices, et c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas ?

    Les lecteurs d'outre-mer sont invités à soumettre des plans plus stupides, avec des points pour les retards, les coûts, l'incompétence, les dommages environnementaux et l'absence pure et simple de tout avantage public.

    Ted Woodley fait le meilleur synopsis de la débâcle de Snowy 2.0 que j'ai vu, soulignant comment il établit tous les pires types de records, étant retardé de 300% avec des coûts en hausse de 1000%. Il était censé être construit en quatre ans et coûter 2 milliards de dollars, mais finira par prendre 12 ans (au moins) et coûtera probablement 20 milliards de dollars au moment où le coût des lignes de transmission supplémentaires sera ajouté. Comme le savent les lecteurs ici, le les foreuses sont les plus lentes sur Terre, l'une n'ayant parcouru que 200 m et s'étant arrêtée pendant des mois sous un tas de sable.

    Il était censé s'autofinancer et rendre l'électricité moins chère, mais il absorbe déjà une "injection" de contribuables de 1,4 milliard de dollars, et même l'équipe de Snowy Hydro admet que les prix publics de l'électricité augmenteront à cause de Snowy 2.0. Et surtout, il était censé être renouvelable et sauver l'environnement, mais ce n'est qu'une grosse batterie inefficace qui infectera le lac supérieur avec des perches sauvages et d'autres ravageurs, et sacrifiera une partie de la forêt pour les lignes de transmission à haute tension. Cela enfreindra toutes les réglementations environnementales habituelles, mais ce n'est pas grave, disent les Verts, qui détruiront l'environnement d'un jour à l'autre s'ils gardent leurs amis des grandes entreprises et des banquiers heureux.

    Pour mettre cela en perspective, la perche rouge envahissante "est un organisme nuisible à déclaration obligatoire en vertu du règlement sur la biosécurité de 2017. Il est illégal de posséder, d'acheter, de vendre ou de déplacer cet organisme nuisible en Nouvelle-Galles du Sud". Mais le programme Snowy 2.0 pompera les œufs et les larves par gigatonne. Si vous le faites, vous enfreignez la loi, mais si le programme Snowy 2.0 le fait, ce sont des héros environnementaux.

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  21. Sixième record : inciter le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud à accorder des exemptions à la législation environnementale
    L'affirmation selon laquelle Snowy 2.0 aura un impact minimal sur le parc national de Kosciuszko est manifestement fausse. De vastes chantiers de construction sur 30 km du parc ont été dégagés, dynamités, excavés, remodelés et compactés. Des centaines de kilomètres de routes et de pistes sont en cours de construction/élargissement, et 20 millions de tonnes de déblais excavés seront déversés (lorsque les tunneliers deviendront ennuyeux). Mais c'est l'octroi par le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud d'exemptions aux protections légales qui établit un record de vandalisme environnemental.

    Snowy 2.0 a été exempté de l'interdiction à l'échelle de l'État de transférer des parasites nuisibles entre les voies navigables. Cela tolère le mouvement de la perche Redfin envahissante, entre autres ravageurs déclarés, du réservoir de Talbingo au réservoir de Tantangara, puis à travers les Alpes dans les sources de Murray, Snowy, Murrumbidgee et Tumut, écrasant les espèces indigènes et dévastant la pêche à la truite. En outre, Snowy 2.0 a été exempté de l'obligation, dans le plan de gestion de Kosciuszko, de placer toute transmission supplémentaire sous terre. Quatre lignes de transmission de 330 kV sur deux ensembles de pylônes de 70 mètres traverseront 8 km du parc sur une bande de servitude dégagée pouvant atteindre 140 m de large. Ce sera la première fois que des lignes de transmission seront érigées dans un parc national NSW depuis 50 ans.

    Ted Woodley est l'ancien directeur général de PowerNet, GasNet, EnergyAustralia, GrainCorp et China Light & Power Systems (Hong Kong).

    https://joannenova.com.au/2023/02/snowy-2-0-could-win-prize-for-most-globally-stupid-green-engineering-project/

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  22. Starlink : la promesse d’une connexion internet partout dans le monde

    L’entreprise Starlink annonce la mise en place d’un abonnement qui permettra une connexion réseau partout dans le monde, quelle que soit la zone géographique.


    Par Benoit Vrignaud
    le 22 février 2023 à 11h34


    L'abonnement au réseau mondial Starlink coutera 200 dollars par mois, auxquels il faut ajouter le matériel de base requis, à 600 dollars.

    Le réseau internet accessible partout via Starlink

    Avoir internet partout dans le monde, quelle que soit votre localisation, ce sera bientôt possible grâce à Starlink. Le réseau de satellites de l’entreprise d’Elon Musk sera rendu accessible par le lancement d’un abonnement payant. Pour 200 dollars par mois, n’importe qui pourra surfer sur le net ou tout simplement communiquer depuis les quatre coins du globe. Le système est nommé Global Roaming Service.

    Telle est du moins la promesse qui est faite. Mais l'accessibilité à internet change un peu dans les faits. L’abonnement va de pair avec le matériel nécessaire de base, sauf si vous le possédez déjà. Il s’agit principalement d’une petite antenne parabolique au prix standard de 600 dollars. Ce matériel est soumis à des frais élevés de douanes et de taxe au passage des frontières. Il peut donc s’avérer plus cher à l’importation depuis les États-Unis vers un autre pays du monde.

    La couverture internet par satellite selon la localisation

    Néanmoins certaines garanties sont fournies, comme par exemple la vitesse de téléchargement, une faible vitesse de latence, ainsi qu’une connectivité constante avec de rares coupures, voire aucune. Mais la couverture réseau n’est pas encore complète. L’entreprise aux 700.000 abonnements revendiqués n’est pas implantée dans les pays africains par exemple.

    De plus en plus d’accords sont signés avec des pays depuis le lancement du groupe en 2019, mais le service ne fonctionne correctement en 2023 qu'en Amérique du Nord et en Europe, principalement. L’Australie et le Japon sont aussi très bien connectés. Les autres pays devraient être couvert du réseau satellite par la suite, plusieurs lancements ayant d’ailleurs été officialisés récemment. Ces connexions ont un prix, puisqu’il s’agit de haute technologie. Le chiffre d’affaires de l’entreprise serait évalué entre 800 millions et 1,6 milliard de dollars.

    Pas encore assez de quoi permettre une réelle couverture réseau mondiale. L’offre ne concerne d’ailleurs que la terre ferme, puisque la connexion en mer relève d’un abonnement différent et autrement plus couteux.

    https://www.economiematin.fr/starlink-promesse-connexion-internet-mondiale-abonnement

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    1. Cela me fait penser à l'escroquerie des panneaux solaire a 6000 euros d'énergie gratuite ! HAHAHAHA !

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  23. L’Allemagne refuse à la France une réforme du marché de l’électricité et nous condamne au drame économique

    Berlin ne veut pas de réforme du marché de l’électricité avant les élections européennes titre le très europhile site Euractiv.fr.


    Par Charles Sannat
    le 22 février 2023 à 7h52


    Les prix de l'électricité en France auraient du augmenter de plus de 100% au 1er février 2023.

    Nous fêtons la première année de la guerre en Ukraine, l’arrêt des importations de gaz russe et surtout, surtout l’envolée des prix de l’électricité sur le marché « libre » européen qui est un immense succès, que l’Allemagne ne veut surtout pas remettre en cause.

    Et pour cause !

    Ce marché européen de l’électricité fonctionne à merveille pour l’Allemagne puisque c’est un outil puissant pour casser l’industrie électrique française et plus largement notre économie.

    Un an que notre gouvernement ne fait rien, par idéologie européiste et contemple notre économie sombrer.

    Il y a quelques jours EDF a publié des pertes records. Pourtant cette société est largement rentable. C’est juste que le système actuel défendu par l’Allemagne force EDF à vendre à très bas prix de l’électricité qu’EDF doit racheter au prix fort sur le marché libre et nous le revendre encore plus cher à nos entreprises qui ainsi mettent la clef sous la porte.

    Notre gouvernement dirigé par des Mozart de la finance, paye donc les pertes d’EDF, il paye aussi les boucliers et autres amortisseurs avec les déficits, et ces aides ne sont pas suffisantes. Donc nous payons également la casse commerciale et industrielle.

    Bref.

    Nous payons parce que l’Allemagne veut consciemment nous ruiner.

    Voici ce que dit Euractiv.
    "« Alors que la Commission européenne travaille à la réforme du marché européen de l’électricité, avec le soutien de la France et de l’Espagne, l’Allemagne fait pression pour que cette réforme soit reportée après les élections européennes de 2024.

    En 2022, les prix records de l’électricité ont suscité des appels en faveur d’une réforme du marché de l’UE afin de réduire l’impact des prix du gaz sur ceux de l’électricité et de garantir une électricité à faible coût pour les consommateurs.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait de cette réforme une priorité et a ouvert une consultation en janvier. Une proposition concrète est attendue le 14 mars prochain.

    Cependant, Berlin ne devrait pas envisager une réforme du marché de l’électricité à grande échelle avant la fin des délibérations au niveau national."

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  24. Macron va attendre les rapports des 4 saisons !

    Parce que pendant que nos entreprises se meurent et que nos déficits se creusent, l’Allemagne elle, fait des rapport d’été puis annonce qu’elle fera un rapport d’hiver. A ce niveau nous dépassons largement le stade de la provocation et cette attitude ne peut et ne doit être combattue par le gouvernement français que par la suspension de notre participation à ce marché de dupes imposé par l’Allemagne. Il faut donc suspendre la participation de la France au marché européen de l’électricité et laisser l’Allemagne jouer toute seule à « et si l’électricité était privée et calculée sur le prix de la centrale à gaz la moins compétitive ». C’est leur problème. Qu’ils jouent tout seuls. Ils se lasseront les premiers.

    La fragmentation de l’Union.
    "« M. Habeck a souligné à plusieurs reprises le rôle de l’Allemagne en tant que « pièce maîtresse du système électrique européen », en raison de sa situation géographique.

    Auparavant, l’Allemagne, le Danemark et d’autres pays ont envoyé une lettre commune à la Commission européenne pour la mettre en garde contre des objectifs trop élevés en matière de réforme du marché de l’électricité.

    Les pays ont fait remarquer qu’une réforme précipitée en temps de crise pourrait compromettre l’expansion des énergies renouvelables à plus long terme. »"

    Il y a bien un axe Europe du nord d’un côté et Europe du sud de l’autre.

    Ce qui nous est actuellement imposé par l’Allemagne ne sera pas supportable une année de plus et Macron du haut de son palais le sait très bien.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    https://www.economiematin.fr/allemagne-reforme-marche-electricite-europe-sannat

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  25. La crise ukrainienne a profité aux géants énergétiques occidentaux


    Par Alexandre Lemoine
    Mondialisation.ca,
    18 février 2023


    Cinq grandes compagnies pétrolières et gazières occidentales ont rapporté des revenus extraordinaires pour 2022. Le conflit en Ukraine est le facteur clé dans la création des conditions pour ces recettes sans précédent, mais Kiev n’en recevra rien.

    Cinq grandes compagnies pétrolières et gazières ont annoncé des revenus colossaux d’un total de 199,4 milliards de dollars.

    Chacune d’elles a établi de nouveaux records de recettes des ventes d’hydrocarbures dans le cadre de la crise énergétique. À présent, ExxonMobil, avec un soutien tacite de Shell, Chevron, TotalEnergies et BP, cherche à contester la décision de l’UE d’imposer leurs superprofits.

    La hausse des prix des hydrocarbures a fait plus que doubler les recettes de ces compagnies l’an dernier:

    ExxonMobil a gagné 59,1 milliards de dollars, soit une hausse de 157% par rapport à 23 milliards de dollars en 2021.

    Shell a gagné 39,87 milliards de dollars, +107% par rapport à 19,3 milliards de dollars en 2021.

    Chevron a gagné 36,5 milliards de dollars, +134% par rapport à 15,6 milliards de dollars en 2021.

    TotalEnergies a gagné 36,2 milliards de dollars, +100% par rapport à 18,1 milliards de dollars en 2021.

    BP a gagné 27,6 milliards de dollars, + 116% par rapport à 12,8 milliards de dollars en 2021.

    Le conflit en Ukraine est devenu un facteur clé de la mise en place des conditions pour ces revenus sans précédent.

    Ces recettes sont record pour chacune de ces compagnies. Sachant qu’elles ont toutes annoncé à ce jour leur retrait de Russie, TotalEnergies étant la dernière.

    On sait également qu’au premier semestre 2022 ces compagnies ont investi moins de 5% de leurs revenus dans les sources d’énergie alternatives, en refusant de changer leur modèle économique basé sur les hydrocarbures, en dépit des conséquences destructrices pour l’environnement.

    De plus en plus d’experts et de politiques appellent à introduire des impôts sur les bénéfices exceptionnels des compagnies pétrolières et gazières, ce qu’on appelle la « windfall tax », pour financer la reprise de l’économie ukrainienne après le conflit. La question relative à une imposition supplémentaire de leurs revenus devient de plus en plus critique.

    Les impôts sur les bénéfices exceptionnels sont appelés à devenir un moyen efficace pour réunir une grande somme de revenus et réorienter les superprofits de l’industrie pétrolière et gazière vers les besoins de l’État, tels que l’aide à l’Ukraine, la sécurité énergétique et la lutte contre les changements climatiques.

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  26. La windfall tax est un impôt forfaitaire pour les compagnies ayant obtenu des bénéfices exceptionnels dans des circonstances extraordinaires. Les gouvernements l’utilisent pour augmenter les recettes fiscales une certaine année, en augmentant rétrospectivement les impôts pour les entreprises et les secteurs ayant obtenu des recettes imprévues.

    Après le début du conflit en Ukraine en février 2022 et la compréhension du fait que les hydrocarbures sont une source clé du financement de la machine de guerre russe, la question concernant la windfall tax s’est sérieusement posée au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne et en UE.

    En mai 2022, le Royaume-Uni a introduit une taxe supplémentaire sur les bénéfices pour toutes les compagnies produisant du pétrole et du gaz dans les régions britanniques de la mer du Nord, indépendamment de savoir si ces compagnies sont basées au Royaume-Uni ou non.

    En août 2022, la commission des finances du Sénat américain a présenté un projet de loi (Taxing Big Oil Profiteers Act) pour imposer les importants revenus pétroliers prévoyant une taxe de 25% sur les superprofits des compagnies pétrolières et gazières gagnant plus de 1 milliard de dollars par an. L’administration Biden est prête à adopter un impôt sur les superprofits mais manque de voix pour ce faire. Ce qui pourrait changer en 2024.

    Cet impôt était activement évoqué en Allemagne au niveau national, mais il n’a pas été adopté à cause d’un litige au sein du parti au pouvoir: les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts étaient pour, mais les libéraux (FDP) s’y sont opposés.

    En septembre, l’UE a introduit des taxes extraordinaires pour les compagnies énergétiques: une première d’au moins 33% sur les bénéfices des compagnies produisant des hydrocarbures, et une autre sur les revenus des compagnies énergétiques obtenus à cause de la hausse des prix d’électricité.

    La Commission européenne a proposé un impôt sur les superprofits énergétiques afin de compenser la hausse significative des tarifs d’électricité et de gaz en Europe. Les 27 pays membres ont soutenu cette décision par décision du Conseil de l’UE.

    Selon les estimations préliminaires, cela rapportera à l’UE 25 milliards d’euros supplémentaires. Une partie de cet argent devrait servir à soutenir l’Ukraine.

    Le géant Exxon a déposé le 28 décembre une plante contre la Commission européenne afin de bloquer la taxe de l’UE sur les bénéfices exceptionnels des compagnies pétrolières et gazières.

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  27. Exxon, avec le soutien tacite d’autres compagnies du secteur, conteste les pouvoirs juridiques de l’UE pour adopter cette nouvelle taxe, car historiquement ces pouvoirs reviennent aux pays souverains. À présent, la cour examine cette requête. Sa décision pourrait avoir des conséquences majeures.

    La Cour européenne inclut deux représentants de chaque pays membre de l’UE nommés par leurs gouvernements respectifs pour un mandat de six ans qui peut être prolongé. Les juges sont subordonnés aux gouvernements nationaux des pays membres de l’UE.

    L’Union européenne doit défendre son droit de rétablir la justice et encadrer fermement l’industrie des hydrocarbures. En l’absence d’impôts sur les superprofits des compagnies pétrolières et gazières l’UE ne pourra pas apporter le soutien nécessaire à l’Ukraine visant à régler les problèmes de sécurité et les besoins humanitaires et d’infrastructure.

    https://www.mondialisation.ca/la-crise-ukrainienne-a-profite-aux-geants-energetiques-occidentaux/5675210

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    1. Qu'est-ce qu'un 'riche' ? Une personne riche est quelqu'un qui a de l'argent. Oui mais, s'il ne peut le dépenser il sera pareil que vous !
      (Imaginez-vous avec un milliard en coffre et bouffant des fayots !).

      Mais, si le riche redistribue l'argent gagné il fera prospérer les commerces !

      C'est tout l'art du fayotage avec ces importuns qui assomment de taxes et d'impôts qui ne seront JAMAIS remis dans la vie active !

      En Démocratie on se frotterait les mains de voir les riches dépenser leur argent.

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  28. L’actionnariat salarié chez TotalEnergies

    L’actionnariat est une aide sans pareille à la résolution du problème de la retraite.


    le 21 février 2023
    Xavier Fontanet


    Divine surprise que tous ces articles relatant les 100 000 euros perçus en moyenne par les salariés de La Redoute, une magnifique démonstration de la puissance de l’actionnariat salarié. La somme passe très bien dans l’opinion : il y a bien sûr dans ce cas une dimension chance, la mise était faible, c’est arrivé vite mais ça a été aussi un énorme travail et le fruit d’une cohésion exceptionnelle de toutes les équipes. Voilà une juste récompense !

    Par contre, on a peu parlé de l’actionnariat salarié chez TotalEnergies sur lequel la foudre médiatique s’est acharnée. Même s’il est très élevé, le profit n’a rien d’exceptionnel si on le ramène au chiffre d’affaires (7 %) et aux capitaux propres (16 %).

    Les Français n’ont tout simplement pas réalisé la taille considérable atteinte par leurs champions dont ils devraient avant tout être fiers. Curieusement, personne n’a expliqué que TotalEnergies est une société qui accorde une grosse part à l’actionnariat salarié (7,2 %) et que cela représente 100 000 euros de capital par employé et un dividende de 7000 euros en 2022 ; ce qui rend encore moins acceptable le blocage des raffineries.

    Voilà deux bonnes raisons pour évoquer ce dispositif qui pourrait, si chacun en connaissait toutes les facettes, changer les conditions du dialogue social et le rapport de nos compatriotes avec l’entreprise.

    La valeur créée par l’entreprise

    Il faut d’abord revenir sur le concept de valeur créée par l’entreprise : d’une part la valeur annuelle et d’autre part l’augmentation de la capitalisation de l’entreprise sur la longue durée.

    La valeur annuelle créée, soit la différence entre ventes et achats de matières premières, était partagée entre salaires, investissement, impôts et dividendes1. Les ordonnances de 1964 inspirées par le général de Gaulle ont permis à travers l’intéressement et la participation d’associer les salariés à la création annuelle de valeur.

    Avec l’actionnariat salarié on est sur une autre dimension. Il s’agit de la participation à la création capitalistique de valeur sur le très long terme grâce aux actions acquises par le personnel.

    L’intéressement et la participation sont largement développés : en 2022, 11 millions de personnes ont perçu en moyenne 1700 euros. C’est moins le cas pour l’actionnariat salarié qui n’a percé que dans les très grandes entreprises cotées comme TotalEnergies. L’investissement des salariés dans les affaires cotées est de l’ordre de 50 milliards, soit 3,3 % de la capitalisation, alors qu’il n’est que de 1,5 milliard pour les PME et ETI. Au global on ne parle donc pas de chiffres considérables.

    Il y a plusieurs raisons à cela.

    D’abord beaucoup de réticences du côté des syndicats qui sont très prudents en la matière et qui considèrent que « le risque c’est pour le patron ! ».

    Ensuite, jusqu’à un passé récent le marché financier ne lui était pas non plus favorable craignant que la présence d’administrateur salarié ne freine les restructurations même dans le cas où celles-ci étaient nécessaires.

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  29. Enfin du côté des entreprises familiales les arguments sont d’un autre ordre et d’ailleurs tout à fait respectables : les familles considèrent que ce sont elles qui doivent porter l’ensemble des risques, craignant que les employés soient perturbés s’ils savent qu’ils le portent eux aussi.

    Ce qui a changé depuis quelque temps c’est que grâce au marché boursier, il est avéré que les entreprises à fort actionnariat salarié ont des performances meilleures que la moyenne. Le private equity ne s’y est d’ailleurs pas trompé et c’est lui qui en est aujourd’hui le premier pourvoyeur.

    Si on veut le développer dans les PME/ETI il y aurait intérêt à s’intéresser à ce qui se passe aux États-Unis et leur plan 4O1(k). Il s’agit d’un fonds diversifié dans lequel les salariés investissent en respectant une condition : les actions de leur entreprise ne peuvent pas dépasser 50 %. Cette formule est confortable pour les familles qui restent maîtres du temps, elle atténue le problème du risque et permet au personnel disposant de la liquidité disponible dans le fonds soit de racheter les actions des familles quand celles-ci décident de vendre, soit de participer aux augmentations de capital si l’entreprise vient à en lever.

    L’actionnariat salarié, réponse au problème de la retraite et changement de la relation au travail
    L’actionnariat salarié est de toute évidence ce qu’il faut pousser aujourd’hui. Il est la prolongation naturelle de l’intéressement et de la participation ; à la différence qu’il est un investissement risqué, il ne faut pas le cacher. Y adhérer doit donc être une décision personnelle qui ne peut en aucun cas être forcée par la loi.

    On peut réduire le risque en organisant un système de décote et d’abonnement mais on ne l’annulera jamais totalement. La façon la plus efficace de le développer c’est de baisser la fiscalité de la vente des actions détenues plus de 25 ans, l’expérience montrant que les salariés gardent longtemps leurs actions. C’est une façon élégante d’encourager le capitalisme patient nécessaire à l’élaboration de stratégies puissantes et qui redorera l’image fiscale de notre pays.

    L’actionnariat est une aide sans pareille à la résolution du problème de la retraite.

    Faites vous-même le calcul !

    Un collaborateur investit régulièrement 5 % de son salaire. Si ce salaire est abondé de 50 % et si la rentabilité sur longue durée se situe à 4 % (la bourse c’est 6 %) après 45 ans de travail le collaborateur aura constitué un capital qui augmentera sa retraite d’au moins 50 %.

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  30. On parle alors d’un changement de société ! Quand les salariés actionnaires deviennent… actionnaires salariés c’est-à-dire quand leur investissement dans l’entreprise représente une part importante de ce qu’ils possèdent, ils appréhendent toutes les dimensions de l’entreprise, non seulement l’aspect opérationnel par l’intéressement mais aussi sa dimension stratégique par la montée de la valeur de leur investissement. Et ce d’autant plus qu’en mettant ensemble leurs actions ils peuvent prétendre à des postes au conseil d’administration et participer de plain-pied aux décisions et à la gouvernance. On peut alors s’attendre à un changement fondamental de la relation au travail.

    C’est pour cela qu’en mettant en lumière toutes les vertus d’une formule que notre pays ferait bien de développer, cette affaire de La Redoute est à classer comme une excellente nouvelle à partager sans modération !

    1
    En 2021 de la façon suivante : 61 % allaient aux salariés, 17 % à l’investissement, 16 % à l’État sous forme d’impôts et 6 % aux actionnaires. ↩

    https://www.contrepoints.org/2023/02/21/450871-lactionnariat-salarie-chez-totalenergies

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    1. Quand on travaille on gagne des sous. Et quand on gagne des sous le parti nazional socialiste au pouvoir veut TOUT prendre ! TOUT ! "Vous n'aurez rien et serez heureux !"

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  31. Travail : vous êtes plus riches que vous ne le croyez !


    Chaque Français devrait regarder attentivement sa feuille de paye. Il verrait la somme prélevée sur le fruit de son travail.


    le 22 février 2023
    Un article de l’IREF.
    Pierre Garello


    Chaque Français devrait regarder attentivement sa feuille de paye. Il verrait la somme prélevée sur le fruit de son travail et qui lui revient de droit par le contrat qui le lie à son employeur et par la loi.

    Une visite sur le site de l’URSSAF

    Alors que je rejoignais mon domicile, un homme qui se dirigeait comme moi vers la bouche de métro m’aborda d’une façon étrange mais plutôt sympathique : « Excusez-moi si je suis distrait, me dit-il, mais je réfléchissais à la façon dont je vais pouvoir servir 35 couverts mercredi soir ». Je lui demandai alors s’il était restaurateur et il précisa : « Je suis serveur dans un restaurant ; et 35 couverts c’est du boulot et tout cela pour 1900 euros par mois ». L’homme d’une cinquantaine d’années, tout à fait calme et visiblement doté de conscience professionnelle, continua de m’expliquer qu’il ne se plaignait pas, que « c’est la vie », mais que tout de même, ce n’est pas cher payé. En bon professeur d’économie, j’avais envie de lui faire un petit cours en lui expliquant qu’en fait il gagnait beaucoup plus que cela. Mais – déformation professionnelle ! –n’ayant pas les chiffres exacts et un peu effrayé à l’idée de l’ennuyer, j’ai choisi de me taire.

    Cela ne m’a pas empêché, une fois rentré, de vérifier les chiffres que j’avais en tête. Je me suis donc rendu sur le site de l’URSSAF et sur la page du simulateur de revenus je me suis empressé de taper « 1900 net ». L’écran reproduit ci-dessous est apparu confirmant sans surprise mon premier jugement : pour qu’un employé (dans cette simulation célibataire et sans enfant) reçoive un salaire net de 1900 euros, l’employeur doit « sortir » 3134 euros.

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  32. Donc, 3134 euros par mois, c’est ce que perçoit ce monsieur pour travailler dans ce restaurant et s’il est quelque peu frustré – certains seraient même dégoûtés – par son salaire c’est parce qu’il ne voit pas les 1234 euros manquants.

    S’il visitait le site de l’URSSAF, ou plus simplement prenait le temps d’examiner sa feuille de paie (qui, il faut l’admettre, est souvent illisible…), il apprendrait qu’il verse chaque mois :

    674 euros pour sa retraite,
    217 euros pour l’assurance maladie,
    102 euros pour son assurance chômage,
    86 euros pour les allocations familiales (versement de solidarité puisque lui-même n’a pas d’enfants),
    55 euros pour les accidents du travail,
    30 euros pour la formation professionnelle,
    2,43 euros pour un fonds national d’aide au logement.

    Que ces sommes soient versées tantôt au titre des cotisations patronales tantôt au titre des cotisations salariales importe peu car dans les deux cas la somme est prélevée sur le fruit de son travail qui lui revient de droit par le contrat qui le lie à son employeur et par la loi. C’est donc bien lui qui paie !

    Et ça ne s’arrête pas là : il faut encore verser la terrible CSG, ici 233,33 euros par mois et un « petit » impôt sur le revenu de 82 euros. Tout cela cumulé explique qu’il ne verra que 1818 euros sur son compte bancaire à la fin du mois.

    Ce n’est pas le marché qui est dur, ce sont nos choix politiques qui sont lourds de conséquences
    Tous les Français savent cela. En tous cas ils devraient. Ce dont ils ne se rendent pas toujours compte, c’est que ce sont eux qui veulent qu’il en soit ainsi. Ce sont eux qui ont depuis des décennies élu des majorités et des présidents parce qu’ils leur promettaient de préserver — « quoi qu’il en coûte » — le modèle social français qui consiste à confier à l’État la gestion de notre santé, de nos retraites, de notre formation, de nos assurances contre le chômage ou les accidents du travail. Sans parler de la formation de nos enfants, de la construction d’habitations à faible loyer, de la promotion de la culture ou du sport, etc. Ils ont – nous avons ! – « démocratiquement » décidé de ne gérer directement que 1818 euros sur les 3134 que nous gagnons chaque mois. Et je passe sous silence le fait que certaines des dépenses qui seront faites avec ces 1818 euros restants (électricité, gaz, loyer, essence, etc.) sont également « encadrées » par de nombreuses tarifications et réglementations.

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  33. D’autres options étaient et sont toujours possibles. Il suffit de regarder les modèles adoptés par les autres pays pour s’en convaincre : les prélèvements obligatoires y sont partout plus faibles qu’en France car ils ont collectivement choisi de laisser chaque individu gérer une partie de ce que nous, Français, confions à l’État. En tant qu’économiste je le regrette, parce que l’État et les « partenaires sociaux » sont de piètres gestionnaires et parce que que le monopole légal qui leur est accordé ralentit de façon catastrophique les processus d’innovation.

    Confier tant de choses à l’État nous plonge aussi inexorablement dans les méandres de la décision collective comme l’illustrent tristement les dernières discussions sur le régime des retraites. Ayant accepté de tous nous embarquer sur une seule et même barque, nous devons à présent décider d’une direction commune. Quelle folie ! D’autant qu’il existe des solutions respectueuses des besoins et des préférences de chacun ; respectueuses de nos libertés. La capitalisation, plutôt que la répartition, en serait une, parmi d’autres.

    Évidemment chacun est libre d’avoir une opinion différente ; chacun est libre de tenter d’imposer cette opinion aux autres en utilisant les rouages de la démocratie. Mais il faut alors être cohérent et ne pas se dire amer de ne disposer, malgré un travail consciencieux, que de 1900 euros par mois puisque ce fait est une conséquence directe de son propre choix. La bonne nouvelle c’est que votre travail est rémunéré bien plus. Il est évalué à 3134 euros sur le marché. Ce n’est pas le marché qui est dur, ce sont nos choix politiques qui sont lourds de conséquences. Il faut savoir les assumer et, pourquoi pas, en changer.

    https://www.contrepoints.org/2023/02/22/450764-travail-vous-etes-plus-riches-que-vous-ne-le-croyez

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    1. (...) Ce n’est pas le marché qui est dur, ce sont nos choix politiques qui sont lourds de conséquences (...)

      Désolé Mr Garello mais ce ne sont pas 'des choix' qui sont proposés (puisque ce sont TOUS et TOUTES des cons de droite, de gauche ou de l’extrême centre), car la France est une république (c-à-d une dictature) et non une Démocratie (comme en Suisse) !

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  34. La haine de la richesse et la haine du riche

    Ce qui explique la haine de la richesse, c’est qu’elle a été au fil des siècles de plus en plus imposée ou confisquée, de sorte que personne n’avait intérêt à la montrer.


    le 21 février 2023
    Jacques Garello


    Nous ne manquons pas actuellement de prédicateurs de haine. Ils sont excellents, leurs discours sont diffusés et écoutés.

    La réforme des retraites et le retour à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ont stimulé la classe politique : madame Tondelier œuvre pour une « France sans milliardaire » ; monsieur Martinez veut leur couper l’électricité ; monsieur Mélenchon nous régale d’homélies vengeresses, les riches sont responsables du malheur des pauvres ; madame la ministre de la Culture plaide pour la disparition des chaînes télévisées possédées par le milliardaire Bolloré, cible aujourd’hui idéale.

    En réalité la haine de la richesse est un thème permanent dans l’histoire de la pensée et de la littérature, et un thème particulièrement choyé dans l’histoire de la France.

    Mais aujourd’hui il est plus populaire que jamais parce qu’il prend très facilement l’apparence de la justice sociale : critiquer les riches par envie et par jalousie n’est pas bien considéré, ces sentiments sont immoraux, ce sont même des péchés capitaux, alors que dénoncer l’injustice est dans le sens du progrès social. Le progrès social ne consiste-t-il pas à éliminer la pauvreté, donc à éliminer les riches qui fabriquent de la pauvreté ? Je pense qu’il est inutile de rappeler que la critique la plus acerbe du capitalisme et du libéralisme est celle du renard libre dans le poulailler libre. Or cette critique est aujourd’hui enrichie de statistiques conçues à cet effet : Thomas Piketty aurait « démontré » que l’écart ne cesse de se creuser entre riches patrons et pauvres salariés. Hayek avait déjà tordu le cou à cette fable dans « Le capitalisme et les historiens » et de nos jours plusieurs ouvrages dénoncent les truquages mensongers du puissant économiste français.

    Je ne désire pas reprendre à mon compte les analyses les plus récentes sur la haine des riches. D’abord parce que je ne partage pas certaines d’entre elles, en particulier celles qui mettent en avant la religion catholique qui serait si présente dans l’histoire de France. Je crois que la vraie religion est celle de l’étatisme et que la « fille aînée de l’Église » n’a cessé de s’opposer au Vatican ; d’ailleurs la déchristianisation de ce pays est actuellement consommée. Ensuite parce que défendre les milliardaires en disant qu’ils créent des emplois, qu’ils font honneur à la France, qu’ils font du mécénat, ne me semble pas suffire à expliquer pourquoi tant de haine et tant de crédulité chez ceux qui écoutent de si incroyables mensonges sur les riches.

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  35. De mon point de vue il faut aller jusqu’à la racine de la haine, et comme bien d’autres économistes, historiens et philosophes, je la trouve dans la pensée socialiste qui ignore deux évidences :

    La richesse n’est pas acquise par la rente.
    Les riches doivent leur richesse à leur capital humain.

    De la valeur travail à la rente capitaliste
    La richesse naîtrait de la valeur créée par le travail.

    Comme les historiens de la pensée économique le savent, l’erreur sur l’origine de la richesse naît avec Adam Smith, tenu pour fondateur de la science économique. En avançant le concept de la valeur travail, Adam Smith a conclu que la valeur d’un produit naît de ce que désirent ceux qui ont passé contrat entre eux. C’est donc l’échange qui crée la valeur et non pas la quantité de travail contenue dans les produits échangés.

    Malheureusement cette idée de la valeur travail se répand au moment même où les physiocrates proposent leur explication de la richesse. Ils voient l’origine de la richesse dans l’exploitation de la terre : seule la nature est source de « produit net » (à la différence du commerce, de la finance, de la firme, qui accompagnent la révolution industrielle en Angleterre).

    Là-dessus vient David Ricardo. Admiré pour ses réussites financières cet économiste va tirer de la théorie des physiocrates l’idée que les propriétaires terriens sont également propriétaires de la richesse nationale et retirent une rente de leur position, la rente signifiant un revenu sans travail. Au Parlement Ricardo mène campagne contre les landlords du parti tory qui ont créé la loi sur les grains (Corn law) et bloquent les importations de blé en Angleterre, renchérissant ainsi le niveau des salaires et compromettant la compétitivité des industriels britanniques. Les propriétaires fonciers tirent donc leur richesse de la nature, qui est un bien donné à toute l’humanité et qu’on ne peut exploiter au détriment de la communauté, exploitation d’autant plus injuste qu’elle dépend aussi de la fertilité des terres, puisque le prix du marché se fixera en fonction de ces terres moins fertiles, terres marginales en quelque sorte. S’enrichir sans travail : voilà l’origine de la rente.

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  36. Mais le problème s’aggrave lorsque le concept de rente va être utilisé par Marx et Engels pour critiquer non plus les propriétaires de capital foncier, mais les propriétaires du capital technique utilisé dans l’industrie : ce ne sont plus les landlords mais les entrepreneurs industriels qui exploitent le reste de la population. La richesse ne vient plus de la terre mais du travail des salariés de l’industrie et elle est confisquée par les employeurs qui versent aux employés un salaire juste suffisant pour leur permettre de survivre et de procréer.

    Cette hérésie se traduit en termes politiques par la lutte des classes : la classe des bourgeois rentiers a une position de force avec le soutien de l’État, de la famille et de la religion. Il faut donc supprimer ces « infrastructures » de la société. Le manifeste communiste en appelle à la Révolution, quitte à admettre à titre transitoire une « dictature du prolétariat ».

    Je crois qu’une large majorité de Français ignore totalement le poids de ces concepts de rente, d’exploitation, de profit, d’autant plus qu’ils sont repris de façon innocente ou stratégique (je ne sais pas) par de nombreux partis et hommes politiques qui se réfèrent toujours à la lutte des classes pour la mener d’une autre manière (le socialisme, le corporatisme, le fascisme) ou pour la neutraliser (le gaullisme, la sociale-démocratie).

    Du capital humain à la richesse

    Si le capitalisme était source de pauvreté et d’injustice sociale on ne pourrait comprendre l’évolution des indices de bien-être depuis deux siècles : hausse de l’espérance de vie ; hausse du niveau de connaissances ; accroissement de la productivité traduit en hausses des revenus, en diminution du temps de travail et de sa pénibilité ; amélioration de l’habitat et des loisirs… et tant d’autres changements réels. Sans doute la réalité n’est-elle pas perçue de la même manière par tout le monde : on en veut toujours plus et on croit en avoir moins que les autres.

    L’égalitarisme a envahi la plupart des esprits, notamment en France. Il naît de plusieurs confusions :

    d’une part l’égalité en dignité et l’égalité en droit qui toutes deux sont conformes au droit naturel et sont inscrites dans les déclarations de droits individuels, et d’autre part l’égalité en richesse ;
    d’une part l’égalité en revenus et l’égalité en patrimoine, c’est-à-dire la prise en compte ou au contraire l’ignorance de l’épargne constituée et de sa transmission intergénérationnelle ;
    d’une part ce qui relève du mérite personnel et ce qui n’est dû qu’à des privilèges artificiels.

    Cette dernière confusion est sans doute la plus grave et la plus courante dans le monde contemporain où règne l’État providence.

    Rappelons-nous ce qu’en disait Bastiat :

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  37. « Je ne crois pas que le monde ait tort d’honorer le riche. Son tort est d’honorer indifféremment le riche honnête et le riche fripon. »

    Or, avec l’État providence, il y a beaucoup de riches fripons, c’est-à-dire de personnes qui ne s’enrichissent que par les privilèges accordés par l’État. Ces privilèges prennent des formes différentes : salaires plus élevés, retraites avantageuses, allocations et subventions, logements sociaux, etc.

    Ils ont rarement un rapport direct avec le travail effectué et comme disait un président de la République (qui n’était pas de gauche) on doit « gagner plus en travaillant moins ». Nombreux sont ceux qui gagnent bien leur vie sans travailler du tout. S’engage ensuite une course aux privilèges : on va regarder ce qu’obtiennent les autres et il faut au moins égaler leurs performances, sachant que les performances des uns signifient que les autres vont les payer.

    Frédéric Bastiat avait au contraire insisté sur le lien direct qui doit s’établir entre l’activité productive et la propriété privée, que précisément les collectivistes veulent supprimer :

    « L’homme naît propriétaire […] Les facultés ne sont que le prolongement de la personnalité, la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’Homme de ses facultés c’est le faire mourir ; séparer l’Homme des produits de ses facultés c’est encore le faire mourir ».

    Donc, par comparaison, le riche honnête ne doit sa position qu’à ses mérites personnels. Il connaît et veut accroître ses « capacités personnelles ». Depuis Gary Becker on a l’habitude de parler de « capital humain » à propos de ces capacités. Elles sont le fruit de l’éducation (et la famille est ici déterminante), mais aussi des efforts individuels pour découvrir et améliorer ses performances.

    Il est maintenant avéré que la différence entre les niveaux personnels de revenus proviennent à coup sûr du niveau de capital humain accumulé par les études, les expériences, les formations. Dans les entreprises les plus performantes on mise principalement sur la qualité du personnel, son désir de faire mieux, sa créativité, son adhésion au projet commun. Voilà ce que pourrait être le « progrès social » : il n’a rien de social puisqu’il repose sur les performances personnelles. Reste à savoir si l’environnement social est favorable ou pas à l’épanouissement personnel : où en sont l’école, la famille, la formation professionnelle, la promotion et la stimulation ?

    Par contraste, quand la valeur personnelle n’est ni encouragée, ni même reconnue, quand une masse dispose de revenus importants sans faire le moindre effort, quand les subventions et les privilèges se sont multipliés, la masse de capital humain s’effondre. Il y a beaucoup de « riches fripons ». La friponnerie peut aller jusqu’à la corruption.

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  38. "Vous n'aurez rien et serez heureux !" est la devise des dirigeants nazis qui s'applique après la célèbre 'Liberté, Égalité, Fraternité' en objectif jamais atteint ! (rien à voir avec 'Travail, Famille, Patrie' qui était des réalités).

    Mais en dictatures c'est comme çà ! Le monde (sauf la Suisse) n'est pas en Démocratie où c'est le Peuple qui dirige, qui propose et vote ses lois.

    Dans le monde il est normal et honnête que celui qui travaille soit riche et que celui qui refuse de travailler soit pauvre. Le manque d'éducation peut se rattraper à l'âge adulte surtout depuis plus de 20 ans qu'il y a l'Internet (la classe à la maison !).

    Regardez aujourd'hui des pays pauvres (en Europe et en Amérique) veulent s'attaquer aux pays riches (Russie, Chine) mais, ces pays riches le sont par le grand nombre de personnes intelligentes qui les peuplent. C'est aussi pourquoi ils ont des armes très avancées face aux arcs et flèches de leurs adversaires ! Et le plus fort, le plus marrant dans tout çà c'est que les pays pauvres font rentrer chez eux des dizaines de millions de personnes immigrées (appelées 'réfugiées climatiques' !!), mais ces bons à rien ne savent rien. Ils n'ont rien en poche et rien dans la tête !! HAHAHAHA !

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  39. Plus de 300 euros par an - L'impôt obligatoire ORF arrive (en Autriche)


    20 février 2023
    par Thomas Oysmuller


    Après une vague de radiations, la taxe obligatoire à l'ORF est la conséquence logique : tout foyer achetant de l'électricité devra désormais payer à l'ORF plus de 300 euros par an.

    Des personnes "anormalement nombreuses" se sont désabonnées du SIG en 2021 et 2022. Le SRG est la source de revenus la plus importante de l'ORF et est essentielle à sa survie. Mais parce que de plus en plus de gens refusent de payer les frais et se passent de télévision, la taxe ORF arrive maintenant. A l'avenir, chaque foyer devra débourser 300 euros par an, et cela alors que de plus en plus de personnes glissent dans le piège de la pauvreté.

    prélèvement forcé

    Bien sûr, la politique n'appelle pas la taxe ORF par son nom. On parle plutôt d'une « taxe d'habitation », qui sera désormais simplement déduite de la fiche de paie. Il n'y a donc aucune chance d'échapper à la nouvelle taxe. Une telle réglementation a déjà été garantie par un arrêt correspondant de la Cour constitutionnelle. Toute personne qui achète de l'électricité doit payer environ 300 euros de plus par an, ce qui s'ajoute désormais à l'augmentation des prix de l'électricité. Dans l'ensemble, cela signifierait un revenu annuel de 750 millions pour l'ORF - 100 millions de plus que ce que le SIG encaissait.

    L'énorme appareil de l'ORF ne peut plus guère être financé, surtout pendant le Covid, de plus en plus de gens ont éteint leur télévision. L'ORF a même recherché les causes car il ne pouvait pas expliquer l'augmentation des annulations. La plainte en cours auprès de l'Autorité de régulation des médias contre l'ORF pourrait fournir un indice : pour beaucoup de gens, l'ORF était un exutoire pour le récit du gouvernement et non un quatrième pouvoir critique qui garde un œil sur le gouvernement.

    En tout cas, le mécontentement du public est intense. Même dans le forum "Standard", les Autrichiens sont mécontents de la nouvelle taxe obligatoire. Même s'ils devaient désormais payer, ils continueraient à refuser l'ORF, dit-on souvent.

    L'Autriche va en fait à contre-courant de la tendance européenne. En France, par exemple, les frais ÖRR ont été supprimés. En Autriche, en revanche, elles sont en cours d'extension. Le FPÖ a annoncé une large résistance. Naturellement, parce que le FPÖ trouve rarement un large potentiel de protestation aussi bon marché qu'une taxe obligatoire de l'ORF.

    https://tkp.at/2023/02/20/mehr-als-300-euro-pro-jahr-orf-zwangssteuer-kommt/

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  40. Pour que les choses soient claires : les compétences, l'expérience, la personnalité, le caractère - même les préférences des humains qui mènent l'entretien - ne comptent pas. Seuls les « points » comptent.

    C'est ainsi qu'une entité non humaine telle qu'une IA aborderait le recrutement. En utilisant des mots à la mode et des chiffres, des cases à cocher et des algorithmes. Il n'y a rien d'humain là-dedans, et c'est entièrement intentionnel et conçu.

    « Pour être honnête », a dit Nick stupéfait, « je pense que c'est une approche un peu inhumaine ».

    « Eh bien, moi aussi », a convenu l'intervieweur, avec un demi-sourire gêné, avant d'ajouter (et il a vraiment dit cela, je l'ai entendu). « Mais malheureusement, c'est ainsi que fonctionne la Matrice ».

    Cette approche du recrutement - mettant de côté le caractère, les compétences, la créativité, l'expérience, au profit de l'utilisation de chiffres, de cases et de mots à la mode - est nécessairement conçue pour désavantager les humains, et pour avantager l'IA. Les logiciels informatiques peuvent être parfaitement programmés pour fournir exactement le mot à la mode souhaité au moment souhaité. Un être humain, surtout dans l'environnement artificiel et stressant d'un entretien, ne le peut pas.

    Nous nous dirigeons rapidement vers une époque où les êtres humains devront être capables d'imiter l'IA de manière convaincante sur le lieu de travail pour être compétitifs, et comme la crise du coût de la vie continue de s'aggraver et que les salaires continuent de baisser, la concurrence va devenir de plus en plus féroce.

    Alors, si la disparition de l'adorable petite Maddie ne suffit pas à vous convaincre de vous faire implanter une puce électronique... si l'enlèvement de Nicola Bulley par des extraterrestres ne suffit pas (on ne sait jamais deux opérations psychologiques d'un coup, et tout ça...), peut-être que le fait que vous ne puissiez pas obtenir un emploi sans puce électronique - sans puce cérébrale vous permettant d'imiter parfaitement l'IA qui marque des points - le fera.

    Pour l'instant, cela ressemble à de la science-fiction et j'espère vraiment que cela restera ainsi. Si quelqu'un travaillant dans le domaine du recrutement lit ceci, si quelqu'un pousse l'approche du « comptage de points comme critère principal », veuillez réaliser où cela va probablement vous mener, et qu'il ne faudra pas longtemps avant que - non seulement vos candidats soient encouragés à ressembler davantage à des robots - mais vous aussi. Tout comme l'IA peut donner des réponses parfaites pour marquer des points, elle peut aussi les détecter parfaitement dans une situation d'entretien. Comme les caissiers qui dirigent les gens vers la caisse automatique, comme les enseignants qui font grève et laissent les enfants apprendre en ligne, ne faites pas le travail des maîtres en vous rendant inutiles, parce que les robots peuvent le faire « mieux ». Les robots peuvent mieux faire la robotique, mais est-ce vraiment ce que nous voulons ?

    Il est urgent que nous nous demandions quel type d'avenir nous voulons atteindre : un avenir fondé sur une formule précise et un score parfait, ou un avenir créatif, imprévisible, imaginatif, imparfait et trop humain ?

    source : Miri AF

    https://reseauinternational.net/ressources-anti-humaines/

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  41. Le retour des diasporas

    Les prochaines années vont donc voir une concurrence accrue des pays du monde pour une main-d’œuvre qui va se faire de plus en plus rare.


    le 21 février 2023
    Par Nicolas Hague.


    La démographie mondiale est en train de se retourner. Partout sur la Terre le taux de fécondité diminue jusqu’à passer sous la barre des 2,1 enfants par femme nécessaires au renouvellement des générations. En Europe la moyenne est de 1,53. La France résiste plutôt mieux que les autres pays européens avec 1,86 (en dessous du taux de renouvellement) alors que l’Allemagne est à 1,54. On estime ainsi que l’Allemagne devrait être moins peuplée que le France en 2045. D’ici 2060, l’Allemagne devrait perdre 15 millions d’habitants et avoir une population de 66 millions d’habitants contre 80,5 millions actuellement.

    Mais ce phénomène n’est pas qu’européen.

    Le taux de fécondité est de 1,6 en Chine (1,87 aux États-Unis et 1,75 au Brésil. Même des pays ayant traditionnellement beaucoup d’enfants voient leur taux de fécondité baisser rapidement. Il est passé en 50 ans de 7,57 à 2,66 en Algérie, de 5,41 à 2,40 en Inde. Seule l’Afrique noire résiste mais même le Niger qui est le pays ayant le taux de fécondité le plus important au monde constate une baisse pour l’instant modeste (de 7,60 à 6,35 en 50 ans).

    Dans ces conditions, la population va devenir une ressource de plus en plus rare et précieuse pour de nombreux pays. Cette « ressource humaine » est d’ailleurs d’autant plus recherchée quand elle est jeune, diplômée, riche (ce qui peut compenser la jeunesse) et facilement intégrable dans le pays d’accueil. Cela va créer une concurrence exacerbée entre les États voire à des guerres.

    La guerre en Ukraine peut d’ailleurs être considérée comme l’une des premières « guerre démographique ». Malgré une politique nataliste, la Russie a un très faible taux de fécondité (1,61) et une population de seulement 143,4 millions d’habitants pour peupler le plus vaste pays du monde. En dehors de l’aspect géostratégique, une augmentation de sa population est la chose la plus précieuse que la Russie peut gagner dans cette guerre. En effet le pays ne manque pas de matières premières ni de terres cultivables mais plutôt de bras pour s’en occuper. En 2014, l’annexion de la Crimée lui a déjà fait gagner deux millions d’habitants et il y aurait actuellement presque trois millions de réfugiés ukrainiens en Russie, sans compter les populations des territoires nouvellement annexés. Cette population est par ailleurs particulièrement précieuse puisqu’elle se considère souvent elle-même déjà russe, avec la même langue, la même religion et la même culture.

    De son côté, la Hongrie a adopté une politique beaucoup plus pacifique. Suite au traité du Trianon de 1920 qui a redéfini les frontières, de nombreux Hongrois se sont retrouvés en dehors de leurs pays, ce qui représente environ deux millions de personnes dont plus de la moitié en Roumanie. La politique hongroise consiste à apporter des aides financières à ces pays avec pour objectif le maintien de la culture et de la langue hongroise. Elle permet à ces populations et à leurs descendants d’accéder à la citoyenneté hongroise. Cela permet à la Hongrie de disposer d’une réserve de population facilement assimilable sans recourir à une immigration allogène.

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  42. Pour ce qui est de la France, il est pour l’instant exclu de procéder à un tri de l’immigration. Mais il est par contre possible que le phénomène inverse se produise. En France des communautés sont restées proches de leur pays d’origine et leurs descendants s’identifient encore à lui, comme par exemple 1,7 million de Marocains dans notre pays (6) et environ 2 millions d’Algériens. Si la situation économique de la France continuait à se dégrader alors que celle des pays d’origine s’améliorait on pourrait assister à une remigration massive, sachant par exemple que trois-quarts des Marocains résidant à l’étranger pensent revenir au Maroc un jour. Cette perspective serait vue d’un bon œil par certains politiques français mais matérialiserait et accentuerait un déclin économique puisque ce sont toujours les plus diplômés et les entrepreneurs qui partent en premier. Le phénomène a déjà été constaté avec la population juive de France qui est passée de 530 000 en 1970 à 449 000 aujourd’hui. La plupart ont été s’installer en Israël qui favorise cette immigration.

    Les prochaines années vont donc voir une concurrence accrue des pays du monde pour une main- d’œuvre de plus en plus rare. Les diasporas seront particulièrement ciblées car souvent bien éduquées et rapidement intégrables dans leur pays d’origine.

    https://www.contrepoints.org/2023/02/21/450808-le-retour-des-diasporas

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    1. Pourquoi devrait-on s'inquiéter de la vieillesse puisque chaque français a cotisé toute sa vie ?
      Faut dire, avouer, reconnaître que les dirigeants escrocs au pouvoir dilapident l'argent des contribuables et c'est pourquoi les caisses de retraite sont vides ! De plus sont arrivés des dizaines de millions d'immigrés qui n'ont jamais cotisé de leur vie et qui reçoivent chacun une retraite confortable de 2000 euros par mois !!

      Parallèlement intervient la mortalité de plus en plus jeune. Depuis 1929 des nano-particules d'aluminium ont été incorporées dans les vaccins, mais, très vite sont apparus des maladies nouvelles d’Alzheimer et Parkinson. Ces nano-particules d'aluminium n'ont... JAMAIS ÉTÉ RETIRÉES !
      C'est ainsi que ces maladies dégénératives ont vu succomber des personnes de 80 ans, puis des personnes de 70 ans ! Puis celles et ceux de 60 ! de 50 ! de 40 ! tandis qu'aujourd'hui ces maladies se détectent dès l'âge de 20 ans !!! aux États-Unis !! (car tous les vaccins contiennent ce poison mortel et, le très grand nombre de piqûres faites ces dernières années ont vu des centaines de millions de personnes mourir sans qu'une autopsie puisse être réalisée !!).

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  43. Australie : une nation de bagnard qui est devenue prospère

    Par conséquent, le succès de l’Australie semble moins déroutant lorsque l’on commence à apprécier le lien entre la délinquance et la réussite.


    le 19 février 2023
    Par Lipton Matthews.
    Mises Institute


    Les superbes performances de l’Australie en matière de développement international lui ont valu l’admiration de beaucoup. Peu de pays peuvent se targuer d’avoir des résultats aussi spectaculaires dans le domaine économique et social. Actuellement, l’Australie possède la richesse médiane par adulte la plus élevée au monde et dépasse la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière d’engagement civique, de santé, d’éducation et d’autres dimensions du bien-être.

    Les Australiens sont également loués pour leur réactivité aux changements de l’économie numérique et leurs capacités d’invention. Leur réussite spectaculaire laisse cependant perplexes les observateurs qui trouvent incompréhensible qu’un continent colonisé par des bagnards puisse devenir aussi prospère. Mais ce qu’ils oublient, c’est que la plupart des bagnards envoyés en Australie n’étaient pas des criminels endurcis. Beaucoup d’entre eux étaient impliqués dans des délits liés au travail, par exemple le vol d’outils ou d’autres matériaux à leurs employeurs.

    Ces condamnés n’étaient pas irrécupérables et se sont orientés vers la poursuite d’objectifs productifs. En Angleterre et en Irlande, il s’agissait souvent d’individus de la classe ouvrière, qui se livraient à des crimes économiques par désespoir. En moyenne, les condamnés étaient également jeunes, alphabétisés et en bonne santé. Selon certaines estimations, le taux d’alphabétisation des bagnards était similaire au niveau britannique. Il convient également de noter que certains d’entre eux étaient des activistes sociaux ayant fait des études universitaires.

    Comme ces bagnards étaient jeunes et en bonne santé, ils pouvaient se permettre de prolonger leurs années de travail, améliorant ainsi la productivité nationale. En outre, des recherches révolutionnaires menées par des historiens du genre ont permis de dissiper le mythe selon lequel les femmes expédiées en Australie étaient principalement des prostituées dépourvues de compétences utiles. Au contraire, de nouvelles informations ont montré qu’elles ont joué un rôle déterminant dans le développement initial de l’Australie. Les femmes condamnées savaient lire et écrire et possédaient un éventail impressionnant de compétences. Nombre d’entre elles étaient en Angleterre des couturières ou des marchandes ambulantes talentueuses, et ces compétences se sont révélées bénéfiques pour l’économie australienne.

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  44. L’économiste Noel George Butlin remarque que l’Australie du XIXe siècle avait la chance de posséder une forte proportion de savoir-faire industriels dans une grande variété de secteurs. Il note que même si les compétences textiles étaient insuffisantes, les colons ont compensé cette lacune en étant productifs en métallurgie, en travail du bois et transport. En outre, comme le souligne Butlin, les conditions imposées par la colonisation ont favorisé l’acquisition de nouvelles aptitudes par les colons : « Les conditions de la colonisation ont imposé le besoin de nombreux savoir-faire et la possession d’une compétence par chaque membre de la main-d’œuvre pouvait signifier la capacité de la déployer à des fins importantes. Ainsi, lors de l’établissement des fermes, un charpentier ou un maçon qui n’était peut-être qu’un laboureur ou un berger indifférent pouvait néanmoins fournir la main-d’œuvre nécessaire à la construction. Un forgeron devenu publicain pouvait encore exercer ses compétences dans les tavernes et les activités de transport. »

    Les bagnards se sont révélés capables de s’adapter à de nouvelles circonstances. Les compétences de la plupart d’entre eux complétaient l’économie, puisqu’on leur attribuait un travail à la mesure de leurs aptitudes. Il en résulte une plus grande efficacité, car leurs capacités sont cohérentes avec les exigences de l’économie.

    Ce qui est encore plus étonnant, c’est que les capacités entrepreneuriales des bagnards ont catapulté nombre d’entre eux dans les hautes sphères de la société. Partir en Australie libère la classe ouvrière des contraintes d’une Angleterre socialement bloquée. En Australie, ils pouvaient tracer une nouvelle voie sans être gênés par les restrictions de classe, et beaucoup le firent avec succès. Par exemple, Mary Reibey fut déportée en Australie à l’âge de 14 ans ; à 34 ans, elle était veuve et possédait des bateaux, des fermes et un entrepôt. Comme Reibey, d’autres colons furent dotés de capacités entrepreneuriales et commerciales qui rendirent l’Australie dynamique.

    Solomon Wiseman devint un homme d’affaires exceptionnel après avoir purgé sa peine, et il n’était pas le seul dans son cas. La réussite entrepreneuriale des ex-détenus semble choquante mais elle est compréhensible. Les entrepreneurs, comme les criminels, sont tolérants au risque : une étude populaire publiée dans le Quarterly Journal of Economics intitulée « Smart and Illicit : Who Becomes an Entrepreneur and Do They Earn More ? » (intelligent et illicite : qui devient entrepreneur et gagne-t-il plus ?), les personnes ayant participé à des activités illicites dans leur jeunesse sont davantage susceptibles de devenir des entrepreneurs prospères.

    L’explication est la suivante : pour réussir dans l’entreprenariat, il faut faire preuve d’audace, ce qui implique parfois de briser les normes établies. Il est intéressant de noter que d’autres études ont confirmé ces résultats en montrant que l’inconduite au lycée prédit des revenus plus élevés à l’âge adulte. La transgression des règles est souvent problématique mais les transgresseurs intelligents qui ont le goût du risque peuvent ensuite créer des transformations positives de la société.

    Par conséquent, le succès de l’Australie semble moins déroutant lorsque l’on commence à apprécier le lien entre la délinquance et la réussite. L’Australie du XIXe siècle, avec son éthique égalitaire et sa population socialement ambitieuse mais légèrement déviante a créé les conditions parfaites de la prospérité économique. Les analystes ne devraient pas être choqués que des criminels ont construit l’Australie ; elle a réussi précisément parce qu’elle était peuplée de criminels socialement ambitieux.

    https://www.contrepoints.org/2023/02/19/450825-australie-une-nation-de-bagnard-qui-est-devenue-prospere

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    1. Sans faire l'analogie avec Cayenne (où ils lancent des fusées ! HAHAHAHA !), l'Australie est demeurée une dictature monarchique et où les têtes savantes ont su demeurer et prospérer comme l'ont fait les Américains (je parle pas des 'peaux-rouges' !) aux siècles passés. Mais le passé c'est le passé, pas vrai ?

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