- ENTREE de SECOURS -



mercredi 7 juillet 2021

Créer et distribuer les richesses sont un même processus


Il y a d’importants problèmes théoriques avec la notion du partage des richesses. Alors, comment les créer ? Faut-il les redistribuer ?


Par Marius-Joseph Marchetti.

 8 JUILLET 2021


Le rapport Blanchard-Tirole, publié le 23 juin, appuie sur la nécessité d’accroître la redistribution pour réduire les inégalités économiques. C’est pour nous l’occasion de nous intéresser à un point soulevé par l’économiste Thomas Sowell : le fait est qu’une bonne partie des richesses ne sont pas distribuées, mais créées.

Il y a d’importants problèmes théoriques avec la notion du partage des richesses. Ces problèmes remontent au philosophe John Stuart Mill, car celui-ci séparait la formation des richesses de la distribution des richesses. Cette dichotomie a depuis longtemps été réfutée par Ludwig von Mises et la plupart des économistes néoclassiques.

COMMENT CRÉE-T-ON LES RICHESSES ?

La formation des richesses provient de l’acte des capitalistes-entrepreneurs à fournir des biens (matériels et non-matériels) appréciés par les consommateurs, selon leurs préférences diverses. Les biens de production, les capitaux, sont des « plans non finis », et leurs valeurs découlent de leurs capacités à produire des biens de premier ordre à destination des consommateurs.

C’est le rôle des entrepreneurs que de formuler des combinaisons de capital pour satisfaire les consommateurs. Chaque entrepreneur, comme chaque consommateur, cherche à passer d’un état de satisfaction moindre à un état de satisfaction supérieur (c’est le but de toute action économique dans un monde caractérisé par la rareté), jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le faire. Comme dit par John Bates Clark, cela entraîne que les facteurs de production sont évalués selon leur productivité marginale.

Ainsi, la distribution des richesses provient purement et simplement de la formation des richesses préalables (comme la perte de richesse provient de l’incapacité du capitaliste-entrepreneur à fournir un bien apprécié, impliquant la perte).

La formation et la distribution des richesses sont deux maillons de la même chaîne de raisonnement. La formation des richesses dépend donc fortement du mécanisme des pertes et profits, en fournissant des profits à ceux qui satisfont la demande des consommateurs, et des pertes à ceux qui n’y arrivent pas.

 - "La fonction d’entrepreneur, la poursuite du profit par les entrepreneurs, telle est la force motrice de l’économie de marché. Profit et perte sont les instruments à travers lesquels les consommateurs exercent leur suprématie sur le marché. Le comportement des consommateurs fait apparaître des profits et des pertes, et par cette voie transfère la propriété des moyens de production des mains des moins efficaces aux mains des plus efficaces. Cela rend un individu d’autant plus influent dans la direction des activités économiques que cet individu réussit mieux en servant les consommateurs. S’il n’y avait pas de profits et de pertes, les entrepreneurs ne sauraient pas quels sont les besoins les plus urgents des consommateurs. En supposant que quelques entrepreneurs soient capables de le deviner, ils manqueraient des moyens d’adapter en conséquence leur production. Ludwig von Mises – L’Action Humaine, page 348" -


Détourner la distribution des richesses de celui qui les a créées vers d’autres groupes d’individus en vertu d’autres standards, c’est réduire l’efficacité et la portée de ce mécanisme de pertes et profits fondé sur la propriété privée des moyens de production, et donc décorréler la formation des richesses de leur distribution.

Il se pose un ensemble de problèmes bien défini par les économistes classiques d’abord, puis par les économistes de l’École autrichienne et de l’École du choix public et leurs descendants modernes (la robust political economy, et l’austro-libertarianism) :

Accroître le problème de connaissance (knowledge problem)

Le processus qui exprime l’arbitrage des différents consommateurs sur le marché via les prix et pratiques sur ce marché est biaisé. Comme suggéré par Leontieff, l’agrégation de l’information pour résoudre cette dispersion de la connaissance n’est pas une solution viable, car comme cela a été souligné par Michael Polanyi, une partie de la connaissance est tacite et inarticulée et ne se manifeste que par l’acte individuel.

De plus, la connaissance doit aussi être interprétée, et un seul schéma d’interprétation mis en place avec un politburo ou une agence gouvernementale réduira grandement la capacité épistémique de cette connaissance. Le processus de marché est un processus de découverte qui permet aux entrepreneurs d’être alertes à la découverte de nouvelles préférences, de nouvelles méthodes de production et donc à des opportunités de profit inexploitées.

Accroître le problème des incitations (incentive problem)

Croire que les individus produiront toujours autant si leurs richesses sont considérées comme un bien collectif à partager, et qu’ils vivent donc dans l’incertitude de voir leur revenu réduit, va à l’encontre d’une des lois les plus fondamentales de l’action humaine : la désutilité du travail.

Cette croyance est notamment partagée par John Rawls :

Il n’y a pas de lien essentiel entre l’utilisation des marchés libres et la propriété privée des instruments de production. (1971)

Dans ce cas précis, Rawls fait la même erreur que les socialistes de marché qui ont depuis lors été réfutés par Ludwig von Mises et Friedrich Hayek. Malheureusement, cette leçon est encore ignorée par une grande partie des néoclassiques ; et la théorie de Rawls est un équivalent éthique à la théorie néoclassique de l’équilibre général1.

De plus, dans un monde où les hommes politiques appliquent un schéma de redistribution à l’aide des processus politiques, les individus privés sont plus incités à obtenir des ressources économiques par la capture de rente politique et le copinage que par une production réelle.


En créant des incitations pour la capture de rente politique, les hommes politiques multiplient les conflits potentiels au sein de la société (étant donné que les échelles de préférence, et donc les valeurs, des citoyens sont toutes différentes), car chacun finit par vouloir vivre aux dépens d’autrui. Cela crée finalement des jeux à somme négative pour l’ensemble de la société, qu’il est difficile d’arrêter. Comme cela a bien été décrit par Viktor Vanberg, les conflits qui découlent de cette distribution entraînent la société dans un dilemme du prisonnier.

Les hommes politiques et les bureaucrates sont incités à répondre à cette demande politique, car cela leur permet d’obtenir une justification à leur rôle dans la formation des processus sociaux.

Problème totalitaire (totalitarian problem)

Ce dernier, défini par Don Lavoie, est issu des deux problèmes précédents.

Les hommes politiques, méconnaissant les problèmes posés par l’ignorance radicale due aux phénomènes sociaux complexes et les incitations nocives fournies par un système d’allocation des ressources dirigées politiquement, souffrent d’une prétention de connaissance (pretense of knowledge) : les hommes politiques se jugent aptes à comprendre et modeler la société comme ils l’entendent selon un code moral supérieur. C’est l’homme du système, déjà repéré par Adam Smith.

Le système de la propriété privée n’est certainement pas le système rêvé par ceux qui s’imaginent être des anges envoyés sur Terre pour corriger le péché originel de l’humanité. Cependant, dans le monde réel, peuplé par des hommes cupides, imparfaits et ignorants, ce système a montré qu’il avait des mécanismes permettant de rendre ces hommes inoffensifs pour leurs contemporains, permettant ainsi la coopération sociale et la vie en société, tout en se fondant sur le bien le plus précieux de l’homme : sa liberté.

Sur ce sujet en particulier, voir Robust Political Economy : Classical Liberalism and the Future of Public Policy. ↩

https://www.contrepoints.org/2021/07/08/401096-creer-et-distribuer-les-richesses-sont-un-meme-processus

10 commentaires:

  1. Le travail d'un employé a un coût, celui de la machine s'appelle 'amortissement' c'est tout.
    Donc, plus il y a des humains sur Terre, plus il y a de richesses créées.
    Plus il y a de richesses créées moins il devrait y avoir de taxes et d'impôts.
    Donc, l'argent est détourné vers les poches de voleurs, escrocs, pédophiles et assassins.
    On appelle çà 'le pouvoir'.

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  2. L'histoire et les caucasiens...


    mercredi, 07 juillet 2021 19:07


    Salut Charles,

    Dans ton dernier article tu écris ce qui suit:

    "Le blanc caucasien est la target numéro 1 sur terre à abattre !

    Il est impossible de vous écrire pourquoi ici. Mais ceux qui connaissent l'histoire non officielle savent déjà pourquoi ! Et économiquement, le caucasien représente toujours la moitié du PIB mondial pour moins de 10% de la population mondiale et avec ses deux monnaies, autour de 80% des réserves mondiales."

    Je serais curieux d'en savoir plus sur ce qui te fait penser cela. As-tu partagé ces pensées quelque part où je peux le lire?

    Pour moi, les blancs sont le peuple à abattre car le seul à encore être relativement animé par un désir de liberté et une fierté de son histoire, de sa culture. Donc prompt à se défendre de la globalisation. Ça ne colle pas avec un projet d'uniformisation de l'être humain pour mieux lui vendre des merdes et un projet de société toxique.

    Lorsqu'un loup veut s'approprier un territoire, il n'attend pas que le loup en place s'organise en meute pour pouvoir se défendre. il tue le loup puis s'impose comme alpha.

    J'ai peur pour les blancs actuellement aux USA: les manifs actuelles et le mouvement progressiste faussement bienveillant vont être utilisés pour justifier l'oppression des blancs. Pari risqué...reste à voir si ceux qui organisent cela de près ou de loin savent ce qu'ils font ou bien s'ils vont recevoir une énorme claque en retour.

    Bien à toi

    *****

    ‌Salut Charles,

    Histoire non officielle

    Un livre, un documentaire... à me conseiller sur ce sujet que tu abordes dans un de tes derniers posts.

    Bonne journée.

    *****

    Salut Charles,

    Comme client fidéle de tes formations et lecteur, je me suis logiquement interrogé sur cette phrase de ton dernier article.

    Le blanc caucasien est la target numéro 1 sur terre à abattre !

    Il est impossible de vous écrire pourquoi ici. Mais ceux qui connaissent l'histoire non officielle savent déjà pourquoi !

    Je crois bien savoir de quoi tu parles mais je me suis dit comment approfondir les choses avec des livres sur ce sujet.

    Aurais-tu des livres à me conseiller.

    Merci pour ton temps.

    A++

    *****

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  3. Charles Dereeper:


    Alors, non c'est un sujet impossible à aborder. Même en privée sauf en cercle restreint...

    J'ai personnellement en 2021 compléter mes recherches sur WWII en Asie que je connaissais mal. Les japonais ont fait un festival. Eux qui ne vivent qu'en harmonie apparente, l'un des pays les plus calmes au monde... l'autre visage est sans nom. Avec les Coréens, les Chinois, ce qu'ils ont fait. C'est dément. Et encore, je ne parle ni chinois, ni coréen ni japonais. Donc je ne peux pas effectuer de débats contradictoires.

    Je vous recommande de démarrer vos recherches en 1906 (pas un hasard, à vous de trouver) et de redescendre jusqu'à 2021 et le Covid ou de faire le chemin inverse.

    Chaque guerre. Chercher dessous. Qui a passé les ordres ? Les gains réels obtenus ? Y avait il mensonge au départ ? (vous découvrirez que presqu'aucune guerre n'a jamais démarré avec un vrai fait mais que des mensonges propagandes). Qui finance le game ?

    Comme dans les films, suivez l'argent et vous comprendrez alors... jusqu'à tomber sur cette date de 1906, charnière !

    Creusez aussi sans limite la Russie qui a servi de R&D !

    Seulement, après, on peut remonter sur XVIII et XIX. On retrouve toujours les mêmes ingrédients. Même la pseudo révolution 1789 en France...

    Un jour, j'étais avec un copain de la maison spéciale... passionné par l'histoire égyptienne et incollable sur l'histoire romaine. Avec stupéfaction j'ai découvert que les patterns qu'il me décrivait de l'Ancien Temps étaient les mêmes.

    Cela m'a fasciné car les prédateurs qui se cachent de notre temps n'existaient pas à cette époque.

    La seule conclusion qui s'est imposé à mon esprit, c'est celle que je vous donne depuis des années.

    La dualité humaine. Il n'y a pas d'amour sans diable. La vie sur terre est pyramidale avec une chaîne et un prédateur en haut. Il n'y a pas de vie sans prédateur de l'homme.

    Le démon, le diable, pas pris sous l'angle religieux, mais sous l'angle de courant électrique, choisit un peuple au moment présent qui signe le pacte avec lui, qui cède à la tentation et le combat de l'amour et de la haine se concrétise. Le bien et le mal.

    Les sénateurs romains envoyaient les soldats dans des fausses guerres pour leur voler leur terre et niquer leurs femmes.

    Les egyptiens ne faisaient pas mieux dans l'horreur.

    Le monde humain repose sur l'oligarchie.

    Après, dans notre monde moderne, on fait dans la dentelle, genre, dictature, réformateur, socialo communisme, fachisme, démocratie et j'en passe des salades...

    Derrière, c'est toujours des oligarches qui payent un politicien comme pantin public pour les cacher et exécuter leurs plans à eux.

    La nouveauté, c'est que nous sommes presque 8 mds d'humains. Donc il n'y a plus comme avant une bande d'oligarches, mais probablement des centaines de clans d'oligarches.

    On ne sait pas bien s'il y a le diable tout en haut qui a réussi à centraliser un semblant d'organisation ou non !

    Mon idée et mes contacts me disent tous la même chose... : la BIS en Suisse pour l'opérationnel ! Et le Vatican pour le centre énergétique du mal.

    Charles

    PS: en dehors des recherches sur l'histoire, je suis en phase finale de mes recherches sur l'humain. Les mécanismes sont isolés. Il reste à élaborer la cure http://www.charlesdereeper.com/blog/charles-donnes-moi-le-nom-des-chamanes-qui-ont-gueri-tes-traumas.html

    https://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/l-histoire-et-les-caucasiens.html

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  4. LES VERTS SONT FÂCHÉS AVEC L'ÉCONOMIE ET BEAUCOUP D'AUTRES


    par LUDOVIC GRANGEON
    06/07/2021


    le passage à l'électrique coûte au contribuable 2 milliards par an dès 2022.

    Les verts dépensent sans compter dans une politique de riches payée par les pauvres. La dérive de l'eugénisme vert devient préoccupante.

    Plusieurs villes ont basculé en faveur d’un pouvoir local vert aux dernières élections. Avec la gentrification, les populations modestes sont reléguées en banlieue ou à la campagne, vivant de lourdes conséquences sur leur budget déplacement, nourriture, logement, ou énergie, leurs libertés et leur temps libre. Les gilets jaunes sont sortis sur les rondpoints pour ce motif. La ville élitiste des verts a banni ses esclaves en périphérie. Désormais, ceux qui font tourner boulangeries, pressings, restaurants, nettoyage, nourriture et commerces vont doubler leur temps de trajet et sont interdits de résidence, mais en plus ils doivent payer.

    Les mesures urbaines des verts accroissent les émissions de gaz carbonique

    Le premier réflexe des verts est d’isoler les centres-villes. D’après une étude récente du bureau Arcadis, les émissions de gaz carbonique des trottinettes électriques en libre-service à Paris sont plus importantes que celles des transports publics. Les voiries sont réduites à une voie, ce qui multiplie les embouteillages par plus de 220% et autant d"heures de travail de perdues. Des centaines de millions d'investissements sont oubliés, jetés à la poubelle, sans remplacement. La construction d’une chaussée urbaine revient entre 2 à 5 millions €. Son entretien revient entre 100 000 à 200 000 € par km tous les 5 ans. Des centaines de feux de signalisations sont obsolètes à 8000 € pièce. Les signalisations coutent 15€ au mètre, Les voies affectées aux deux roues restent sous fréquentées. Cette mesure représente une perte d’amortissement et d’investissement estimée à 500 millions pour la ville de Lyon. L’aménagement des voiries ne permet pas la sécurité des piétons ou des deux roues. Leur reconditionnement appellerait un investissement équivalent en sites propres totalisé à 1 milliard pour une grande ville, sans améliorer le trafic. Les parkings n’ont pas été augmentés et sont saturés. Les déplacements des travailleurs sont de plus en plus difficiles. Loin de l'objectif, cette fausse solution multiplie la pollution, les dessertes, le temps passé. Les transports en commun urbains sont un modèle de masse en déclin et reviennent à 3.20€/km, soit 3 à 4 fois le coût d'un transport individuel. Les rendre gratuits introduirait une fiscalité supplémentaire insupportable au niveau local, en sus de la fiscalité sur l'électricité qui a doublé.

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  5. Produire l’énergie hors des villes coûte une fortune pour un résultat médiocre
    La doctrine « verte » propose dans un programme ridicule et inefficace l’installation d’éoliennes chez la France périphérique des banlieues éloignées et des agriculteurs. Elle va doubler à terme le coût des réseaux d’électricité. 140 milliards sont dépensés pour 7 à 8 % de l’électricité française au mieux et seulement 1 jour aléatoire sur 4. Le tarif garanti 3 fois supérieur au marché depuis la crise Covid est payé par le contribuable. Il aurait été si simple d’incorporer les nouveaux modèles d’éoliennes silencieuses aux immeubles urbains et au contraire les rendre à énergie positive pour soulager la facture des habitants au lieu de l’aggraver de 35 %... La précarité énergétique concerne désormais 12 millions de Français en raison de cette politique écologique de riches payée par les pauvres. Cette installation massive d'éoliennes détruit l'écosystème de nombreux sites, avec à terme un assèchement considérable des terres agricoles, sans créer un seul emploi local. La pollution silencieuse de la filière éolienne est colossale entre socles béton et pales non recyclables ou matériau des aimants. Invisible au départ, elle se révèle avec l'usure rapide des installations dont beaucoup seront abandonnées, rouillées et stériles.

    Voitures électriques à batteries : Une propreté théorique qui fait beaucoup de victimes ailleurs. En sus des banlieues, les verts punissent les pays pauvres.
    Les travailleurs achètent des voitures d’occasion pour pouvoir se rendre à leur poste. Relégués en périphérie, ils subissent la double peine. Les nouvelles normes de pollution sont pour les riches. Les populations modestes ne peuvent se payer les véhicules électriques à batterie qui n’ont de propres que le nom. Ils fonctionnent avec des batteries aux terres rares (lanthanides) qui posent d’immenses problèmes de pollution à l’extraction et au recyclage. Les mineurs et les villages proches subissent des vagues de maladies et de cancers inexorables. Seuls les véhicules à hydrogène et pile à combustible pourront résoudre cette question.

    Même l’ADEME dénonce cette erreur stratégique. Contrairement aux apparences, ces nouveaux véhicules accroissent la pollution planétaire et le réchauffement climatique. À la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d'un véhicule électrique interviennent lors de la phase de fabrication. L'extraction et le raffinage de ces métaux nécessitent l'emploi d'énormément d'eau et de produits chimiques. La pollution est ainsi déplacée dans les pays pauvres. Et ce n'est pas tout. L'assemblage des batteries est effectué dans des fours à 400°C, ce qui engendre une consommation d'énergie relativement importante", note Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et chercheur en stockage électrochimique de l'énergie. L’échec européen d’une filière batteries et moteurs électriques apporte la totalité de ce marché aux firmes chinoises, y compris en France. L'addition est très lourde: en sus des pollutions, le passage à l'électrique coûte au contribuable 2 milliards par an dès 2022 mais ce sera 6 milliards par an en 2027 entre subventions, primes et pertes de taxes, tout cela pour un désastre écologique dans le déni et le contrôle de l'industrie chinoise sur nos véhicules. (R Prudhomme ancien expert Harvard, MIT, consultant Banque Mondiale)

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  6. Les verts ont une profonde méconnaissance de la filière agroalimentaire et de l'agriculture.
    La vision urbaine écolo de l'agriculture est une caricature. Elle ignore souvent les faux produits bio recyclés dans l'union européenne, les fruits et légumes cueillis par des enfants, importés en avion et rebaptisés chez les grossistes. La maraichage raisonné et les productions locales sont relégués aux oubliettes par des plantations d’arbres sans lendemain dans des espaces qui n’ont de vert que le nom. Les potagers urbains démagogiques et subventionnés ont un rendement négatif incapable de nourrir durablement qui que ce soit, et des prix de luxe.

    Les verts risquent de bientôt rire …jaune. Ne dit-on pas "vert de rage" ?

    http://www.economiematin.fr/news-ecologie-verts-economie-eugenisme-derive-grangeon

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  7. DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES : DANS 75% DES CAS, C'EST LA LIQUIDATION DIRECTE


    par ANTON KUNIN
    08/07/2021


    Le nombre de procédures collectives ouvertes au deuxième trimestre 2021 (6.587) s'inscrit en hausse de 14,2% sur un an.

    Preuve que la santé financière des entreprises françaises est fortement dégradée, en cas de défaillance, les voies alternatives à la liquidation directe sont de moins en moins utilisées, apprend-on de la dernière publication du cabinet Altares sur le sujet.

    Davantage de liquidations d’entreprises mais beaucoup moins d’emplois en jeu

    Au fur et à mesure que les mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises prennent fin, les défaillances se multiplient. Et les procédures de sauvegarde sont de moins en moins utilisées. Au deuxième trimestre 2021, le taux de liquidations directes a atteint 75%, un taux très supérieur à celui qu’on avait l’habitude de voir avant-crise (68%). Comme l’explique Thierry Millon, le directeur des études du cabinet Altares, à l’origine de ce bilan, aujourd’hui « les entreprises qui se présentent au tribunal sont dans une telle situation de fragilité qu’il n’est plus envisageable de leur proposer d’alternative ».

    Autre grande particularité de ce deuxième trimestre 2021 : le nombre d’emplois menacés recule très sensiblement et tombe sous le seuil des 20.000. Cela, alors qu’il était deux fois supérieur il y a un an. En effet, au deuxième trimestre 2020 le nombre de jugements était divisé par deux par rapport à l’avant-crise (5.766 contre 12.347 au deuxième trimestre 2019), alors même que le nombre d’emplois menacés passait de 41.000 à plus de 43.000.

    Défaillances d’entreprises : 9 procédures sur 10 concernent une TPE

    Si le nombre d’emplois menacés recule autant, c’est parce qu’à la différence du deuxième trimestre 2020, aujourd’hui c’est surtout les petites entreprises qui déposent le bilan. Les TPE de moins de 6 salariés rassemblent en effet près de neuf procédures sur dix (89%). Avec 5.850 procédures ouvertes au deuxième trimestre 2021, les TPE enregistrent une hausse de 18% par rapport à la même période de 2020.

    Le secteur de la construction, durement touché par la crise sanitaire, concentre plus du quart des jugements. Ils sont par ailleurs en hausse de 44%. Quant à la région la plus touchée, c’est l’Ile de France : là-bas le nombre de procédures s’envole de 37%, et le taux de liquidations directes dépasse 80%.

    http://www.economiematin.fr/news-defaillances-entreprises-liquidation-directe-procedures-collectives-chiffres

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    1. Comme le disait l'autre con "C'est dans les entreprises qu'il y a des virus comme dans les rues. Donc: restez chez vous là où ils ne peuvent entrer !"

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  8. Exploser le mythe selon lequel les masques doivent être portés sur les lignes de bus, les lignes de train ou d'autres transports publics


    Par Allan Stevo
    8 juillet 2021


    Kayak est l'un des nombreux outils de recherche qui aident à trouver un vol, juste à côté du plus hacker Skiplag, de la matrice ITA remplie d'options et bien d'autres. Il existe de nombreuses options de voyage longue distance qui ne sont pas couvertes par de telles recherches.

    Comment trouver de superbes lignes de bus « souterrains »

    Un concept similaire sans que la TSA n'essaye d'inspecter votre corps et vos biens, Wanderu est un excellent moteur de recherche pour le transport de surface entre deux villes.

    Il existe des lignes de bus auxquelles vous n'auriez auparavant accès qu'à 1.) En faisant partie d'une communauté isolée, 2.) De bouche à oreille, 3.) En tombant sur un horaire diffusé sur un dépliant, ou 4.) Posté sur un autocollant quelque part comme le côté d'un bâtiment ou un poteau de lampadaire.

    Wanderu exploite certaines des lignes de bus allant de la ville universitaire à un centre commercial de banlieue, les lignes de bus de type Miami à Guadalajara qui bordent le sud des États-Unis ou le vaste réseau de lignes « Chinatown express » qui, en quantité abondante, formaient autrefois un vaste réseau à travers le nord-est avant d'être ciblés pour être éliminés par les «bienfaiteurs» de l'État nounou. De tels bienfaiteurs nous rappellent pourquoi ces lignes de bus sont souterraines pour commencer.

    Cela est particulièrement vrai pour les lignes détenues et exploitées par des immigrants. Les propriétaires et exploitants de lignes comme celles-ci ont fui aux États-Unis précisément dans le but d'éviter l'insistante « aide » de personnes qui ne savent pas à quel point l'aide à laquelle ils consacrent leur vie est sans importance, et qui semblent également ne pas savoir à quel point sont leurs tentatives répétées de persister longtemps après le mot « Non ! » a été parlé.

    C'est la gauche politique, la profession de la santé publique, les technocrates, les communistes corona de 2020-2021 et tous les autres bienfaiteurs de l'État nounou. Il y a une place spéciale pour eux dans le vieux pays. La seule différence est que les bienfaiteurs ne tiendraient pas dix minutes là-bas, certains diraient que cela le rend d'autant plus parfait pour eux.

    Mais je m'égare. Je ne suis pas ici pour harceler les hyènes. Je suis ici pour flatter les lions, car lorsque les lions se lèvent et entrent dans leur liberté donnée par Dieu, leur droit que certains appellent avec mépris « privilège » et dont les lions se prélassent joyeusement à la lueur, ces lions simplement en étant eux-mêmes l'espace alentour alors un peu moins hospitalier pour une hyène. Et les hyènes le savent. Le peu qu'une hyène importe finalement quand un lion est dans la pièce. Twain a estimé qu'un lion pouvait gérer 10 000 hyènes, pas avec les poings, pas avec des querelles, mais simplement avec la certitude de sa voix.

    Une note sur le harcèlement d'un propriétaire d'une compagnie de bus immigrante qui veut juste que ses droits de propriété privée soient honorés et veut juste qu'on le laisse seul

    Les masques faciaux sont une stupidité totale. Ils ne fonctionnent pas. Ils sont dangereux. La seule raison pour laquelle ils sont portés partout est à cause de la menace du gouvernement.

    Si le propriétaire de votre compagnie de bus a protégé son coin de paradis de cette stupidité, tant mieux. Laissez le gars tranquille. Ils ont un fonctionnement en un clin d'œil et vous laisseront tranquille. Si votre compagnie de bus a intégré les politiques de l'État et s'est transformée en un agent de l'État en appliquant la politique des masques stupides, alors c'est un jeu équitable.

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  9. Je ne pense pas que les premiers existent. Il existe énormément de ces derniers.

    Cependant, les chauffeurs de bus sont différents. Pour un pourboire furtif de 20 $, et une explication rapide, calme, privée et amicale de combien vous attendez avec impatience un voyage non masqué puisque vous ne pouvez pas en porter un en toute sécurité, et comment vous ne voulez pas lui en causer problème, il n'y a pratiquement pas de chauffeur de bus privé sur la planète qui ne vous laissera pas volontiers seul à propos du masque.

    La tâche misérable d'essayer de communiquer par téléphone avec une ligne de bus

    Parfois, les petites lignes de bus ont un service client difficile à gérer. Ils peuvent n'avoir aucun numéro de téléphone à appeler, ce qui peut être exaspérant, voire plus difficile pour certaines personnes : ils peuvent avoir du personnel hispanophone ou chinois qui a beaucoup de mal à communiquer en anglais.

    Il existe une désignation utilisée dans l'apprentissage des langues appelée «locuteur natif» pour désigner un niveau élevé de capacité basé sur le fait de parler une langue dès la naissance. Deux locuteurs non natifs peuvent avoir du mal à communiquer dans la langue commune.

    Cependant, la langue peut également être un obstacle lorsque l'anglais est une langue maternelle commune. Deux locuteurs natifs peuvent également avoir des difficultés à communiquer dès la naissance. Bien que nous parlions la même langue, je peux vous dire que je n'ai aucune idée de ce qui sort de la bouche d'un tiers des Écossais, d'un tiers des Nigérians et d'environ la moitié des Jamaïcains.

    Parfois, le locuteur natif anglais travaillant au service client sur les lignes de bus peut également être assez difficile à communiquer verbalement, même s'il vient des États-Unis. La recherche d'exemptions par téléphone n'est pas utile dans de tels moments. C'est vraiment très pénible au téléphone avec la plupart des lignes de bus.

    Le courrier électronique peut être le moyen simple de gérer cela. Si vous allez voyager sur une ligne de bus, utilisez cette lettre. Copiez et collez-le et remplissez le vide :

    Cher Monsieur ou Madame,

    J'aimerais prendre votre ligne de bus le lundi 7 juin et le mardi 8 juin.

    Je vois que vous avez une politique de masque facial. Pourriez-vous m'envoyer une copie écrite de cette politique?

    Je pose cette question parce que je ne peux pas porter un masque facial en toute sécurité.

    Habituellement, les politiques d'entreprise prévoient une exemption pour ceux qui ne peuvent pas porter un masque facial en toute sécurité. Le gouvernement fédéral et les gouvernements des États que je traverserai ont tous des politiques qui incluent des exemptions pour ceux qui ne peuvent pas porter un masque facial en toute sécurité.

    Avant d'acheter un billet, je voudrais m'assurer que je n'aurai aucun problème de la part du chauffeur ou d'autres membres du personnel et que je pourrai voyager avec votre ligne de bus les lundi 7 et mardi 8 juin.

    Avec respect,

    Allan Stevo

    https://www.lewrockwell.com/2021/07/allan-stevo/exploding-the-myth-that-face-masks-must-be-worn-on-bus-lines-train-lines-or-other-public-transport/

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