Covid-19 — La campagne vaccinale expérimentale à venir constitue un viol du Code de Nuremberg et une atteinte à l'intégrité d'autrui
M.K. Scarlett Sott.net dim., 06 déc. 2020 12:32 UTC
Le « code de Nuremberg » établi une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg, qui s'est tenu de décembre 1946 à août 1947, une liste qui précise les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l'être humain pour être considérées comme « acceptables ».
Nicole Delépine écrivait en 2017 :
« Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 que « C'est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d'une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s'était déjà produit « ouvrant la voie à l'adoption d'un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l'euthanasie et de l'extermination des personnes handicapées dès 1931. »
Selon le principe de précaution médicale, le principe, par défaut, de la vaccination doit relever de recommandations et non d'obligations et c'est le rôle du parlement que de protéger les droits des citoyens en dehors de toute querelle médicale et en l'absence de péril. » Ceci étant posé, voici le communiqué de Christian Cotten du 2 décembre 2020.
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Médecins — Pharmaciens — Infirmiers — Fonctionnaires de la santé !
Premier avertissement avant poursuites pour viol du Code de Nuremberg et atteinte à l'intégrité d'autrui Une campagne de vaccination est organisée par la Haute Autorité de Santé de l'État français. Vous serez ainsi sollicités dans les prochaines semaines pour la mettre en œuvre, tout particulièrement dans les EHPAD.Les vaccins qui seront utilisés sont des vaccins à ARN messager. Ce type de formulation n'a jamais été utilisée auparavant et les études préliminaires ne sont pas publiées. Il n'existe à ce jour aucune information disponible ni pour les scientifiques ni pour la population, relativement à la composition précise et exacte de ces produits médicaux, pas plus qu'aux probables effets secondaires à court et long termes, bénins ou handicapants voire létaux.
Cette campagne vaccinale est ainsi constitutive de façon irréfragable d'une expérimentation médicale, puisque son caractère novateur conduit à ce que strictement personne ne puisse en connaître les conséquences pour les populations qui seraient sujets de cette expérimentation et qu'il est largement documenté scientifiquement que nombre de vaccins produisent de multiples effets secondaires et des accidents vaccinaux handicapants ou mortels.
Les expérimentations médicales sont encadrées en droit pénal international par le Code de Nuremberg, d'interprétation la plus stricte : un certain nombre de médecins ont ainsi été condamnés à mort en 1947 pour violation des principes de ce Code, reconnu internationalement depuis cette époque.
L'article 1 du Code de Nuremberg expose ce qui suit :
Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu'elle doit être placée en situation d'exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d'autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu'elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée.
Ce dernier point demande que, avant d'accepter une décision positive par le sujet d'expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l'expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l'expérience. L'obligation et la responsabilité d'apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l'initiative de, dirige ou travaille à l'expérience. Il s'agit d'une obligation et d'une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément.
Au regard des informations accessibles à ce jour, strictement aucun citoyen français ne peut être en situation de consentir de façon libre et éclairée à la vaccination anti-Covid-19 qui est annoncée par les institutions.
Ainsi, le fait pour toute personne qui participerait à tout acte ou tentative d'acte de vaccination avec l'un des vaccins anti-Covid-19 annoncés, tout particulièrement au sein d'un EPHAD auprès de personnes âgées par définition en situation de faiblesse, circonstance aggravante, serait en situation de commettre une expérience médicale inacceptable en violation du Code de Nuremberg et une atteinte à l'intégrité d'autrui par administration de substances potentiellement nuisibles, en application de l'article 222-15 du Code Pénal, sanctionnable par les article 222-7 à 222-14-1 du même code.
En d'autres termes, tout fonctionnaire de l'État, tout pharmacien fournisseur de la dite substance nuisible, vendue sous le terme de « vaccin » par un procédé de tromperie, tout médecin prescripteur et tout infirmier, toute entreprise ou institution exigeant un certificat vaccinal, qui participerait directement ou comme complice actif ou passif à une vaccination d'une personne âgée en EPHAD en décembre 2020 ou janvier 2021, comme cela leur sera demandé par les autorités de santé, se rendrait coupable d'un acte délictuel voire criminel.
Une très large majorité de citoyens français ont parfaitement compris la supercherie de la campagne annoncée de vaccination anti-Covid-19 et refuse cette vaccination pour elle-même et tout particulièrement pour les personnes âgées et fragiles ainsi que pour les enfants, premiers sujets de cette expérience médicale inacceptable fondée sur un produit présenté par fraude comme un produit qui serait bénéfique pour la santé.
La présente vaut donc, d'une part, de premier avertissement sans frais à l'ensemble des acteurs du système de santé, des fabricants ou livreurs aux médecins, infirmiers ou aides soignantes susceptibles de prêter leur concours à ces opérations d'expériences médicales malfaisantes fondées sur un produit potentiellement nuisible.
La présente vaut donc, d'autre part, appel solennel à toute la population soucieuse de sa santé et de celle de ses proches à mettre en œuvre toute les actions possibles de résistance pacifique face à cette expérience médicale inacceptable au regard des droits fondamentaux garantis par le droit international et tout particulièrement le Code de Nuremberg.
Dans ces circonstances, la dénonciation publique et nominative des acteurs professionnels qui participeraient à cette expérience, directement ou indirectement devient une nécessité éthique urgente visant à la sauvegarde de la santé de tous.
En conséquence de ce qui précède, j'invite solennellement tout personne dont un parent placé en EHPAD est susceptible d'être atteint dans son intégrité physique par une vaccination ou tentative de vaccination, à communiquer la présente à la direction et au personnel de l'établissement concerné, en précisant votre opposition formelle à la vaccination illégale de votre parent.
Références : Code de Nuremberg, Wikipédia Association Internationale pour une Médecine Scientifique et Bienveillante : Vaccins anti-Covid, sûrs et efficaces ? Avis du Conseil Scientifique, de la HAS, ce qu'en a fait la Commission Européenne - Emma Kahn - 29 novembre 2020 La vidéo :
Sources : Communiqué du 2 décembre 2020 sur YouTube et disponible au format Pdf
Directeur du Programme alimentaire mondial: 270 millions de personnes "marchent vers la famine" à la suite du COVID-19
par Tyler Durden Dim, 12/06/2020 - 23:40 Soumis par Joseph Jankowski de Planet Free Will,
Selon le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), le nombre de personnes dans le monde au bord de la famine a doublé en raison de la pandémie de COVID-19 et des effets économiques qui en résultent des réactions du gouvernement au virus.
Le directeur du PAM, David Beasley, qui avait précédemment averti que le «remède» à la pandémie du COVID-19 ne devrait pas être pire que la maladie, a déclaré vendredi à l'Assemblée générale des Nations Unies que 270 millions de personnes «marchent maintenant vers la famine» en suite des effets économiques de la pandémie.
«Comme j'avais averti le Conseil de sécurité des Nations Unies en avril, que si nous ne faisons pas attention, le remède pourrait être pire que la maladie en raison de l'effet d'entraînement économique - si nous ne gérons pas les perturbations économiques, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, etc. . … »A déclaré Beasley au conseil.
«Comme nous l'avions prédit en avril, le nombre de personnes qui allaient marcher vers le bord de la famine était déjà passé de 80 millions à 135 millions ces quatre dernières années, principalement à cause de conflits provoqués par l'homme», a poursuivi le directeur. ajouter:
"Mais à cause du COVID, il est maintenant passé de 135 millions de personnes - qui ne se couchent pas le ventre maintenant, [mais] marchent littéralement vers la famine - à 270 millions de personnes."
Beasley a exprimé de sombres perspectives pour 2021, car il pense que l'année prochaine sera "catastrophique d'après ce que nous voyons à ce stade du jeu".
Il a déclaré que "parce que nous avons dépensé 19 billions de dollars, cet argent ne sera peut-être pas et ne sera probablement pas disponible pour 2021", car les contractions économiques accélèrent la nécessité de fournir une bouée de sauvetage à ceux qui meurent de faim.
En avril, Beasley a souligné une crise de famine déjà en train de s'aggraver dans des pays déchirés par des conflits tels que le Yémen. Il avertirait que le monde «fait face à une tempête parfaite» avec le début de la pandémie COVID-19 et que si «les déficits de financement et les perturbations du commerce» ne pouvaient être évités «nous pourrions être confrontés à de multiples famines aux proportions bibliques dans un bref délai. quelques mois."
L'avertissement choquant du directeur du PAM a été émis juste avant la sonnerie d'alarme déclenchée par l'envoyé spécial de l'OMS sur le COVID-19, le Dr David Nabarro, qui a averti que les verrouillages nationaux devraient être évités en tant que réponse primaire au COVID-19 car ils ont pour conséquence de «Rendant les pauvres beaucoup plus pauvres.»
«Les lock-out n'ont qu'une seule conséquence que vous ne devez jamais, jamais rabaisser, et qui rend les pauvres beaucoup plus pauvres», a déclaré Nabarro en octobre.
En mai, l'UNICEF a prédit que dans 118 pays à revenu faible ou intermédiaire, 1,2 million d'enfants de moins de cinq ans pourraient mourir dans les six mois suivants en raison de la forte baisse de l'accès aux soins médicaux «en raison des verrouillages, des couvre-feux et des perturbations des transports. "
La famine à la suite de la pandémie et les verrouillages qui en résultent n’est pas propre aux nations au bas de l’échelon économique.
Feeding America, une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis qui gère un réseau de banques alimentaires, prévoit qu'un enfant sur quatre en Amérique pourrait souffrir de la faim d'ici la fin de 2020.
Trump prévoit une «grande finale» le jour de l’inauguration de Biden
09:50 07.12.2020 Par Anastasia Patts
D’après le site d’information Axios, Donald Trump prévoit de ne pas assister à l’inauguration de Joe Biden et de ne pas l’accueillir à la Maison-Blanche. À bord d’Air Force One, le Président sortant compte se rendre en Floride pour tenir un meeting devant ses partisans, indique le média.
Donald Trump envisage d’organiser une «grande finale» le jour de l’inauguration de Joe Biden, rapporte le site d’information Axios.
Selon ses sources, le Président sortant prévoit de quitter la Maison-Blanche à bord de l’hélicoptère Marine One. Ensuite, il pourrait embarquer dans Air Force One et partir pour la Floride afin de tenir un meeting devant ses sympathisants.
Ce projet a été appelé «grande finale destinée à la télévision» par l’auteur de la publication.
D’après Axios, le discours de Trump devant une foule en délire pourrait être diffusé en direct sur un écran partagé parallèlement aux images de l’inauguration sur lesquelles le nouveau chef d’État américain prêtera serment devant un public éloigné à l’extérieur du Capitole.
Le fait de s’envoler de la pelouse de la Maison-Blanche permettrait à Trump d’échapper aux manifestations et à l’accueil du nouveau Président, ainsi que de rester assis alors que Biden prête serment, poursuit le média.
Futur candidat à la présidentielle ?
En plus de cela, Donald Trump pourrait annoncer en Floride sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, a fait savoir NBC News début décembre. L’inauguration du nouveau Président devrait avoir lieu le 20 janvier 2021, a précisé la chaîne de télévision.
La campagne de Trump a refusé de commenter ces projets possibles pour le jour de la passation du pouvoir, a indiqué Axios.
La veille, Donald Trump avait de nouveau accusé les démocrates d’avoir truqué l’élection présidentielle. Pendant son discours tenu devant ses partisans dans l’État de Géorgie, il a promis de «reconquérir» la Maison-Blanche.
Il a assuré que les républicains prendront la tête de la Chambre des représentants dès 2022 et qu’il redeviendrait le chef de l’État. Il a également espéré ne pas avoir besoin ainsi de présenter sa candidature à la future élection.
Dershowitz dit que la Cour suprême pourrait décider de laisser les législateurs choisir des électeurs suppléants
par Tyler Durden Lun, 12/07/2020 - 09:00 Rédigé par Tom Ozimek via The Epoch Times,
Le procureur Alan Dershowitz a déclaré dimanche qu'il pensait que la Cour suprême pourrait s'impliquer dans la décision de décider si les législateurs des États ont le pouvoir de choisir des électeurs alternatifs du collège électoral qui voteraient pour le président Donald Trump si les législatures déterminent qu'il y a eu fraude électorale, même après une liste initiale. des électeurs a voté le 14 décembre.
Dershowitz a fait ces remarques dans une interview avec Fox News dans laquelle il a été interrogé pour la première fois sur ce qu'il pensait des affirmations faites par l'avocat de Trump, Rudy Giuliani, qui a déclaré qu'il y avait un schéma d'activités frauduleuses qui a influencé l'élection en faveur du démocrate Joe Biden.
«Il y a certainement lieu d'enquêter et de regarder plus loin. Giuliani a porté des accusations très graves. La question est de savoir quelle institution est conçue constitutionnellement pour l'examiner? Est-ce la législature de l'État? Est-ce les tribunaux? L'horloge tourne-t-elle de manière à ce qu'il n'y ait pas le temps de se pencher là-dessus? » Répondit Dershowitz.
Sa référence au temps écoulé fait probablement référence à la réunion du 14 décembre du Collège électoral, au cours de laquelle les électeurs ont voté pour la présidentielle.
«Le public américain veut savoir, est-ce que Giuliani a raison ou n’a pas raison. Je ne sais pas si nous le découvrirons à temps pour la réunion des votes du collège électoral », a déclaré Dershowitz.
L'avocat Ken Starr, qui a également pris part à l'entretien, a déclaré qu'un scénario «un peu cauchemardesque» s'était déroulé sous la forme d'allégations de fraude électorale concernant les bulletins de vote par correspondance et par correspondance et d'autres irrégularités.
«Alors, que faisons-nous maintenant?» Dit Starr. «Je pense, pour être honnête, que nous manquons de temps, parce que le collège électoral se réunit le 14 décembre, il va donc prendre une mesure extraordinaire de la part des législatures et ainsi de suite. Et Rudy a à juste titre fait référence aux législatures, car c'est là que réside la capacité ultime - autre que la Cour suprême des États-Unis - d'avoir un effet sur les élections qui viennent de se terminer.
Au cours de l'entretien, Dershowitz a été interrogé sur les preuves présentées par Giuliani, notamment des images de surveillance et environ 1 000 affidavits alléguant diverses irrégularités et malversations liées aux élections.
"Ce sont des preuves de détail qui doivent être jugées vraies par le contre-interrogatoire et les témoins", a répondu Dershowitz.
Les responsables électoraux dans les États confrontés à des allégations de fraude électorale et à d'autres défis juridiques liés aux élections soulevés par l'équipe juridique de Trump et d'autres, ont insisté sur le fait qu'il n'y a pas de fraude électorale généralisée. Le procureur général William Barr a déclaré la semaine dernière que le ministère de la Justice n'avait, à ce jour, «pas vu de fraude à une échelle qui aurait pu avoir un résultat différent lors des élections».
Le procureur général William Barr s'exprime à Saint-Louis, dans le Missouri, le 15 octobre 2020 (Jeff Roberson / AP Photo)
Dershowitz a déclaré que la question clé serait de savoir si les législatures des États, si elles déterminent qu'une fraude électorale importante a effectivement eu lieu, ont le pouvoir de choisir une autre liste d'électeurs du collège électoral même après avoir exprimé leur vote présidentiel.
«La question constitutionnelle fondamentale que Ken a correctement soulevée est clairement que les législatures des États ont le pouvoir avant que les électeurs ne votent pour choisir les électeurs. il a dit.
«La question constitutionnelle sans réponse est de savoir s'ils ont le pouvoir - les législatures des États - de choisir les électeurs après le vote des électeurs s'ils concluent que le décompte des électeurs a été frauduleux ou erroné?»
«C'est une question constitutionnelle dont nous ne connaissons pas la réponse, et la Cour suprême pourrait décider de cette question si une législature d'État décide de déterminer qui devraient être les électeurs et change les électeurs de Biden à Trump - ce sera la question constitutionnelle clé », a déclaré Dershowitz.
Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que, si elle décidait de se saisir de l'affaire, la Cour suprême des États-Unis serait susceptible de juger qu'il était inconstitutionnel pour la Pennsylvanie de prolonger la date limite au-delà du jour du scrutin pour recevoir les bulletins de vote par la poste, Dershowitz a répondu: «Je pense donc."
"Je pense qu'il y a maintenant un vote de 5-4 à la Cour suprême et le juge Alito a semblé suggérer que cela annulerait les votes en Pennsylvanie qui ont été reçus après la clôture du jour du scrutin", a déclaré Dershowitz. «Que ce soit vrai ou faux, c’est ainsi que je prédis que la Cour suprême trancherait l’affaire si elle décidait de l’accepter.»
Dershowitz a également suggéré la création d'un groupe non partisan qui examinerait et ferait des recommandations sur les allégations de fraude et d'autres questions connexes lors des prochaines élections.
Pendant ce temps, un organisme de surveillance de l'intégrité électorale a déclaré que les dates limites actuelles du collège électoral n'ont pas seulement «une base constitutionnelle nulle», mais empêchent les États de remplir leurs obligations légales et éthiques d'assurer des élections libres et équitables.
Le projet Amistad de la société non partisane Thomas More a publié une étude (pdf) le 4 décembre, affirmant que la seule date constitutionnellement fixée dans le processus électoral est le 20 janvier, lorsque le prochain président des États-Unis sera assermenté. . Toutes les autres dates, y compris la date limite de la «sphère de sécurité», le vote du collège électoral le 14 décembre et même le décompte des votes du Congrès le 6 janvier, sont des dates fixées par la loi fédérale, qui, selon le document, sont «arbitraires» et fondées sur des préoccupations obsolètes.
L'étude a également fait valoir qu'il existe «une flexibilité et un précédent significatifs dans la législation américaine pour modifier la date de nomination des électeurs, changer la date à laquelle les électeurs se réunissent pour voter et changer la date à laquelle les électeurs font certifier leur vote par le Congrès», ce qui, s'il est donné suite , pourrait donner plus de latitude que les délais actuels à Trump pour prouver son cas de fraude électorale.
Serions-nous vraiment mal lotis sans hommes politiques ?
Nous approchons rapidement de l’étape de l’inversion ultime : l’étape où l’État est libre de faire ce qu’il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation.
Par Marius-Joseph Marchetti. 7 DÉCEMBRE 2020
Dans l’ère covidienne que nous traversons, il n’y a pas un politicien pour défendre une conception libérale de la société. Chaque politicien avance son programme, qui demande toujours, peu ou prou, que les individus qui composent la société civile soient moins libres, et que le pouvoir politique le soit davantage afin de faire ce qu’il souhaite.
« Nous approchons rapidement de l’étape de l’inversion ultime : l’étape où l’État est libre de faire ce qu’il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation. » Ayn Rand
Si ces hommes diffèrent sur les fins qu’ils souhaitent atteindre, les moyens employés sont les mêmes : un plus grand usage des actes politiques violents, et une moindre existence des relations contractuelles et consenties.
« Étatistes, unissez-vous ! » C’est le cri de guerre de tous les hommes qui imaginent appliquer une direction scientiste à l’ensemble de la société, pour que les hommes ne fassent plus jamais d’erreur.
Ce serait une formidable erreur de ne pas se servir d’une bonne crise pour promouvoir cet objectif, n’est-ce pas ?12
Je reviendrai sur quelques points, de manière exhaustive, qui sont avancés pour justifier la planification partielle, ou l’esclavage partiel (Deirdre McCloskey)3.
KEYNES ET LACHMANN : CONTRE LA THÉORIE DES RESSOURCES INUTILISÉES
En tant que partisan de l’École autrichienne, il m’a été le plus souvent reproché de favoriser une théorie du cycle économique qui n’explique pas comment des mal-investissements4 (ce qui se produit lorsqu’une politique monétaire expansionniste a lieu) peuvent se produire lorsque le plein emploi n’est pas atteint et que les ressources restent inutilisées.
On a également pu me faire la remarque selon laquelle, même s’il y a eu un boom dans l’immobilier en Espagne et qu’ils ont construit trop de logements, ils peuvent au moins se loger pour pas cher.
Pour répondre à ces deux objections, qui sont le plus souvent émises à l’encontre des économistes autrichiens, je souhaiterais, dans cet article, rappeler la contribution d’un économiste peu mentionné : Ludwig Lachmann. Commençons donc par la première objection.
RARETÉ DES RESSOURCES VERSUS RESSOURCES INUTILISÉES OU IDLE RESSOURCES
Les économistes keynésiens ont tendance à considérer le capital comme un fonds homogène ; si l’État souhaite atteindre une situation de plein emploi, il peut utiliser une politique expansionniste budgétaire ou monétaire dans le but d’accroître l’investissement (qui est une composante de la demande globale) et donc augmenter le revenu national.
Dans un contexte de ressources inutilisées, le risque d’inflation ou de mal-investissement saute : l’effet expansionniste n’a que pour influence l’utilisation des ressources jusqu’à présent inutilisées, et n’entraîne ni inflation, ni allocation inefficiente des ressources.
Que pourrait-on donc rétorquer à cette théorie, qui somme toute, paraît raisonnable et convaincante ? C’est un économiste autrichien, Ludwig Lachmann, qui y répondra dès les années 1930, à la suite de la lecture d’un article de Hayek (« L’investissement qui en augmente la demande en capital »).
Ludwig Lachmann mettra en avant une caractéristique fondamentale du monde réel : l’hétérogénéité du capital. Il reprochera d’ailleurs à son professeur Hayek de ne pas avoir suffisamment insisté sur ce point dans sa croisade contre Keynes.
L’hétérogénéité du capital est cette caractéristique fondamentale, qu’une locomotive ne peut être convertie en four à pizzas5, et le motive à écrire que le monde peut être décrit comme étant à la fois un monde de ressources rares et de ressources inutilisées.
L’exemple le plus frappant qui vient à l’esprit est un exemple typiquement français : en France, pays caractérisé par un chômage de masse, près de 300 000 postes (boucher, divers types de métiers manuels, etc.), ne trouvent pas preneur (notre exemple concerne ici le travail, ou le capital humain, mais il reste pertinent, car il soulève la pertinence du caractère hétérogène des ressources dans l’économie)6.
Dans un contexte de chômage de masse et de capital inutilisé, une politique monétaire/budgétaire expansionniste peut toujours engendrer des mal-investissements : en situation de rareté de certains facteurs complémentaires de capital, des investissements publics ne peuvent engendrer une production plus abondante pour endiguer une crise économique.
Au contraire, dans un monde caractérisé par des ressources inutilisées ET par des ressources rares, une politique expansionniste ne pourrait que gaspiller des ressources économiques sans rien changer à la problématique de crise.
L’USAGE DE LA CONNAISSANCE DANS LA SOCIÉTÉ
Lorsque Lachmann rédige cet article, la plupart des grands travaux de Hayek (et notamment L’usage de la connaissance dans la société (1945)) n’ont pas encore été écrits. Il y a donc toute une partie de l’argumentaire contre Keynes qui n’est pas encore à sa disposition.
Une des parties des travaux qui caractérise l’œuvre de Friedrich Hayek concerne la dispersion de la connaissance dans la société. Toute la connaissance de la société n’est pas à la disposition d’un esprit unique ou d’une classe d’individus, celle des planificateurs.
Or, cette hypothèse d’une pleine connaissance à disposition du législateur fait partie du corps de pensée de Keynes et des vieux keynésiens qui reviennent en force.
Comme l’a écrit Keynes en 1936, en « réfléchissant », l’économiste est « en mesure de calculer l’efficacité marginale des biens de capital sur des vues à long terme et sur la base de l’avantage social général ».7
Lorsque Keynes demande à l’État d’augmenter la demande globale via des investissements publics sur le court terme, voire à rendre le capital si abondant que tout rentier sera « euthanasié »8 cela signifierait l’euthanasie du rentier, et par conséquent l’euthanasie du pouvoir oppressif cumulé des capitalistes pour exploiter la valeur de la rareté du capital. » Lord Keynes, General Theory, page 375-376, cité dans Roger Garrison, Time and Money.] ; et sur le long terme, dans le but de faire basculer la société dans une forme de socialisme alternatif, qui n’est pas sans rappeler Marx9, il sous-entend que les hommes de l’État seront à même de faire les investissements les plus profitables de la société.
C’est d’ailleurs un point relativement drôle souvent soulevé par les économistes autrichiens et les théoriciens des anticipations rationnelles : si les hommes de l’État sont si clairvoyants que cela, pourquoi ne s’engagent-ils pas dans le secteur privé pour faire fortune avec leur pré-science hors du commun ? Après tout, ce ne sont pas des anges. Les hommes politiques ont des incitations comme vous et moi.10
C’est un point de divergence fondamental entre deux points de vue : celui d’un économiste qui imagine pouvoir appliquer un fondement scientifique à l’organisation sociale de la société, contre celui d’un économiste qui connaît toutes les imperfections qui caractérisent les individus.11 La méthode totaliste, de son côté, insatisfaite de la connaissance partielle de ce processus par l’intérieur, qui est tout ce que peut obtenir l’individu, fonde ses demandes d’un contrôle conscient sur l’hypothèse qu’elle peut appréhender ce processus comme un ensemble et faire usage de toute la connaissance sous une forme systématiquement intégrée. Elle conduit ainsi directement au totalisme politique. » Friedrich Hayek, Scientisme et sciences sociales, page 146-147.]
L’économie de Keynes est celle d’un législateur qui a toutes les connaissances et tous les pouvoirs à sa disposition pour réguler les marchés comme il faut, sans qu’il n’y ait de gaspillage.
L’économie de Hayek est celle d’un ensemble d’individus reliés par des interactions inter-indépendantes, et guidés par des processus toujours perfectibles qui leur permettent de bénéficier de la connaissance dispersée dans la société via des institutions marchandes (système de prix) et non-marchandes.
Là où l’intérêt n’est qu’une manifestation honteuse du rentier chez Keynes, le taux d’intérêt est, chez Hayek, un signal qui fournit un guide plus ou moins sûr à l’individu.
« La théorie de la production agrégée, qui est l’objet du livre suivant, peut néanmoins être beaucoup plus facilement adaptée aux conditions d’un état totalitaire que la théorie de la production et de la distribution d’une production donnée mise en avant dans des conditions de libre concurrence et d’un important degré de laissez-faire. C’est l’une des raisons qui justifient le fait que j’appelle ma théorie une théorie générale. » John Maynard Keynes12
Bien évidemment, les hommes peuvent faire des erreurs. Mais c’est dans un système de marché qu’ils sont le plus à même de découvrir ces erreurs, car ils ont à la fois à leur disposition des mécanismes leur permettant de bénéficier d’une connaissance qu’ils n’ont pas)13 et d’avoir des incitations à la résolution de ces erreurs.14
Le taux d’intérêt n’est pas une manifestation de l’oppression des capitalistes, mais un indicateur de la rareté du capital15.
Cependant, si ces signaux sont manipulés par des politiques monétaires ou réglementaires. Par exemple, ils peuvent entraîner ce que Murray Rothbard appelle des « clusters d’erreurs ».
C’est une accumulation d’erreurs qui apparaît au grand jour lorsque les politiques se trouvent forcés d’inverser leurs politiques, par peur de l’inflation par exemple, ou à cause d’un choc exogène sur l’économie.
Ces manipulations peuvent aussi être le fait de grands joueurs. Selon l’économiste Roger Koppl, les grands joueurs (les Banques centrales ou les administrations en sont, comme tout acteur qui est un monopole protégé et ne subissant pas l’influence du mécanisme de perte et de profit) forcent les individus à former des anticipations, non seulement sur les prix futurs et autres mécanismes fournisseurs d’informations, mais aussi sur la manière dont les grands joueurs vont agir à l’avenir.
Plus un grand joueur mènera une politique discrétionnaire, et plus il sera difficile aux individus de faire des anticipations correctes, et plus ils risquent de faire des erreurs16, ces mêmes erreurs qui sont reprochées à la soi-disant irrationalité des individus libres.
Comme Roger Koppl le rappelle justement, c’est l’application des politiques keynésiennes qui engendrent un climat keynésien dans lequel les individus semblent agir de manière irrationnelle.
Reprenons tout d’abord ici la définition que nous fournit Wikiberal d’une externalité :
« une externalité ou effet externe, est l’effet ou résultat qu’une activité ou transaction peut avoir sur une tierce partie qui n’est pas impliquée directement dans l’activité ou transaction en question. Une externalité peut être positive, quand elle génère un bénéfice externe, ou négative quand elle génère un coût ou détérioration externe. »
Ainsi, la pollution d’une rivière engendre des externalités négatives, et des ruches à proximité de vergers entraînent des externalités positives. Ce sont des exemples typiques que connaissent bien les étudiants en économie.
L’économiste C.K Rowley déclara un jour : « La société pourrait être bien mieux lotie si le « problème » du coût social n’avait jamais été découvert »17. Peut-être ne savait-il pas lui-même à quel point il avait raison.
Nous devons cette découverte au philosophe John Stuart Mill, qui formula son principe de non-nuisance. Ce principe a été repris par la branche marshalienne18, pigouvienne, meadienne et jusqu’à nos jours avec les écologistes.
Et cette branche fait plus de dégâts que les marxistes, car elle semble fournir une raison raisonnable à l’intervention de l’État.
« Les implications pour la liberté individuelle ne doivent pas être ignorées lors de l’évaluation de l’argument en faveur d’une intervention étatique. La liberté implique le droit de tout individu à ne pas être contraint par un autre individu. L’existence supposée d’un « coût social » a été l’un des principaux prétextes pour lesquels cette liberté a été transgressée et par lesquels l’autorité de l’État a été étendue. »
C. K Rowley, Prologue au livre The Myth of Social Cost, page 18.
Le principe de non-nuisance est vague. Il peut fournir un motif d’intervention pour tout et n’importe quoi. Si votre voisin vend un meilleur produit que vous, il peut justifier de payer un impôt pour vous subventionner ; et dans les faits, c’est ce qui arrive dans certains secteurs, lorsque l’État subventionne des entreprises qui enregistrent des pertes et sont totalement inefficientes, au détriment des entreprises performantes.
C’est le principe de l’imposition-subvention de l’économiste Pigou. Vous taxez l’acteur qui produit une externalité négative, et vous subventionnez celui qui produit une externalité positive.
Si vous avez bien suivi la conversation ci-dessus, vous comprenez facilement que dans toute économie, que ce soit une économie de marché ou une économie planifiée, tous les actes, tous les changements d’opinion ont une influence quelconque sur autrui.
Aucun être n’est un îlot isolé mais au contraire une parcelle d’un continent. Ce principe, appliqué à son extrême limite, ramènerait l’Homme à son état initial d’être solitaire, coupé de toute coopération avec autrui et de tout lien social : il le ramènerait logiquement dans une situation où il ne risquerait plus de subir aucune influence19
« Dans un ordre tirant parti de la productivité plus élevée d’une division extensive du travail, l’individu ne peut plus savoir à quels besoins ses efforts servent ou devraient servir, ni quels seront les effets de ses actions sur les inconnus qui consomment ses produits ou les produits auxquels il a contribué ».
Dans le cadre de l’économie pigouvienne, la résolution des externalités souffre des mêmes présupposés que l’économie keynésienne. Comme le rappelle Steven N. Cheung, rien ne permet de dire que les hommes politiques auront les connaissances et le discernement pour savoir où corriger les externalités.
De plus, comme l’ont soulevé des économistes du choix public, rien ne dit que les hommes politiques auront les incitations pour corriger ces externalités, et non à en profiter pour fournir des rentes à des groupes d’intérêt.
Les hommes de l’État et les bureaucrates sont loin d’être des eunuques pigouviens : ce ne sont pas des agents économiques cherchant simplement à maximiser le bien-être social sans vue sur leur propre utilité. Au contraire, il est plus probable que ladite « résolution des externalités » suive un calcul coût-bénéfice de ce qui serait le plus à même de faire gagner des voix à l’approche d’échéances électorales21.
« La faiblesse de l’hypothèse de l’eunuque pigouvien concernant le comportement politique est renforcée par le fait que « les bureaucrates qui gèrent les organismes d’intervention pour « corriger » les externalités du marché ont leurs propres objectifs, indépendants et distincts de ceux de leurs maîtres politiques et de l’électorat. Si, comme l’a fait valoir le professeur W. A. Niskanen , le pouvoir, le prestige et les revenus ont tendance à être liés à la taille de l’organisme, les bureaucrates sont incités à augmenter la taille de leur allocation budgétaire/agence. Cela conduira à une « correction des externalités » et à une allocation inefficace des ressources.
La formule politique Pigouvienne est donc dangereusement trop simpliste en tant que règle pour la politique gouvernementale en matière d’externalités. »
John Burton, The Myth of Social Cost, Page 81-82.
De plus, la résolution des externalités par l’État n’est pas sans coût elle non plus, au contraire de ce qui est hypothétisé par les défenseurs de l’État régulateur dans leurs modèles22.
Ils doivent acquérir des informations ; ils sont tout aussi ignorants que les consommateurs qu’ils vilipendent, sans avoir, en prime, les instruments qui permettent aux individus de corriger leurs erreurs dans un système de prix libres. Ils sont ignorants des préférences des consommateurs : peut-être peuvent-ils les prendre en compte à chaque nouvelle élection, si tant est qu’on occulte les problèmes d’agrégation de l’information (théorème d’Arrow) ou l’impossibilité de comparer des utilités individuelles (Buchanan et les économistes autrichiens).
Cela reste toujours un temps excessivement très long pour corriger des erreurs qui ne seront certainement même pas corrigées.
À l’inverse de ce qu’a pu déclarer l’économiste Paul Samuelson, l’existence d’externalité n’est pas une justification suffisante pour l’intervention de l’État dans la société. Les embouteillages seraient à des niveaux socialement corrects, comme le rappela l’économiste Frank Knight en 192423, si celles-ci étaient privées et que les propriétaires pouvaient appliquer les prix limitant la congestion.
C’est d’ailleurs la fonction des prix que d’être un mécanisme permettant à la demande et l’offre de se rencontrer. Et les abeilles de James Meade ? Qui les protège à leur juste valeur, qui peut résoudre cette faillite de marché, si ce n’est l’État ? Les apiculteurs et les agriculteurs, déjà depuis bien longtemps (et sous la cécité de Meade), ont déjà noué des relations contractuelles pour résoudre ce problème24.
Il n’y a jamais de fable trop belle qui ne puisse être un motif d’intervention.
NI LES INSTITUTIONS DE LA GAUCHE, NI LE CAPITAL DE LA DROITE : LE RÔLE DES IDÉES LIBÉRALES DANS LE DÉVELOPPEMENT ET L’ENRICHISSEMENT DE L’HUMANITÉ
C’est une des thèses de l’économiste Deirdre McCloskey : le grand enrichissement (Great Enrichment) n’est pas dû initialement à l’accumulation de capital, ni aux développements des institutions, mais à un changement dans les idées des individus.
La libération des esprits et la diffusion des idées libérales sont ce qui a permis le développement de l’Occident, et permis à des millions d’individus de sortir de ce cycle infernal où la population et le niveau de revenu stagnaient.
Pour McCloskey, c’est ce changement dans les esprits qui a permis l’émergence de la Révolution industrielle au début du XIXe siècle.
Ce développement n’est pas dû à une simple accumulation du capital, ou à un changement de régime politique. Ce ne sont que des conséquences d’un grand bouleversement idéologique. Ce grand enrichissement est dû à l’émergence d’une mentalité bourgeoise, marchande. Pour la première fois, les hommes pouvaient vivre pour eux.
Ce développement que nous connaissons depuis le début du XIXe siècle n’est pas un produit de la coercition de l’État. Ce grand enrichissement est dû à l’industrie de gens comme vous et moi et au fait que leur talent industriel et commercial, leur ingéniosité, étaient mieux perçus socialement.
« Vous répondrez, si vous êtes un étatiste, avec confiance, et même avec indignation, qu’au contraire c’est l’État qui nous a rendus grands et riches. Non, ce n’est pas le cas. Il est vrai que le grand enrichissement de l’économie s’est produit à peu près au même moment où l’État-Nation a vu le jour en Europe, à quelques siècles près. Mais les États nations, et leurs filiales locales, ont surtout fait obstacle à l’innovation, au profit d’intérêts existants.[…] L’étatisme dans l’ensemble nous appauvrit. Le libéralisme dans l’ensemble nous enrichit. »25
1 -Ceci est une référence au conseiller de l’ancien président Obama, Rahm Emanuel, qui avait déclaré « ne pas laisser une bonne crise se gâcher » ; pour promouvoir un programme, s’entend. cf McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 151). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
2 -L’économiste et historien Robert Higgs a baptisé cela le Ratchet effect. En période de crise, la taille et le champ d’action des États augmentent considérablement, comme pendant les guerres mondiales ou les différentes crises économiques. Une fois la crise passée, le gouvernement se réduit, mais jamais au niveau d’avant la crise. En conséquence, le Léviathan (ou État omnipotent) se développe au fil des décennies, sautant d’une crise à l’autre.
3 -« Il s’agit, répétons-le, d’un socialisme partiel et, sous un autre nom, d’un esclavage partiel. » McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. ibid, page 23.
4 -Le terme mal-investissement vient de Rothbard, pour éviter la confusion avec le terme de surproduction ou surinvestissement, comme le caractérise souvent à tort l’économie autrichienne.
5 -C’est l’analogie utilisée par Ludwig Lachmann dans son ouvrage Capital and Its Structure.
6 -Sur une approche autrichienne de la notion de capital humain, cf Capital in Disequilibrium : The Role of Capital in a Changing World, de Peter Lewin
7 -John Maynard Keynes, General Theory, page 164.
8 -« Je suis sûr que… il ne serait pas difficile d’augmenter le stock de capital jusqu’à un point où son efficience marginale serait tombée à un chiffre très bas. […
9 -« Je vois… l’aspect rentier du capitalisme comme une phase de transition qui disparaîtra quand il aura fait son travail. Et avec la disparition de son aspect rentier, beaucoup d’autres aspects subiront un changement radical. Ce sera d’ailleurs un grand avantage de l’ordre des événements que je préconise, que l’euthanasie du rentier, de l’investisseur sans fonction, ne soit rien de soudain, simplement une continuation graduelle mais prolongée de ce que nous avons vu récemment en Grande-Bretagne, et n’ait pas besoin de révolution.» Keynes, ibid, page 376.
10 -« Mais les fonctionnaires sont des humains, et du bois tordu. D’une part, comme le soulignent les économistes autrichiens et les économistes des anticipations rationnelles, si une telle prévoyance était si facile, n’importe quel fonctionnaire de l’État en charge pourrait devenir riche sur le plan privé. Acheter une île des Caraïbes. Mazzucato suppose que des billets de 100 dollars traînent, facilement ramassés pour le bien commun par nos seigneurs suprêmes qui, pour une raison ou une autre, ne les ramassent pas eux-mêmes. Ce sont peut-être des anges. Mais comme l’a noté James Madison dans Federalist 51, ‘Si les hommes étaient des anges, aucun État ne serait nécessaire’. » McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 100). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
11 -« L’approche individualiste, en pleine connaissance des limitations qui tiennent à la constitution de l’esprit individuel, essaie de montrer comment l’homme vivant en société peut utiliser diverses résultantes du processus social pour accroître ses pouvoirs à l’aide de la connaissance qui y est implicite et dont il ne s’est jamais informé […
12 -Cf John Maynard Keynes, General Theory, Préface à l’édition allemande. Cette citation nous force à nous interroger sur la préservation de l’individualisme, cher à Keynes, dans un système économique plus facilement réalisable dans une société totalitaire que dans une société libre.
13 -Imaginez la connaissance qu’il vous faudrait si, au lieu de simplement prendre connaissance des prix, vous deviez vous intéresser à toutes les conditions objectives de production, de temps, de lieu, de disponibilité, etc. qui caractérisent un bien. « Si, au lieu d’utiliser cette information sous la forme abrégée que lui rapporte le système des prix, il (l’ingénieur) devait s’efforcer dans tous les cas de revenir aux faits objectifs et de les prendre consciemment en considération, cela reviendrait pour lui à se priver de la seule méthode qui lui permette de se limiter aux circonstances immédiates, et à lui substituer une méthode qui exige que toute cette connaissance soit rassemblée dans un centre et incorporée de façon explicite et consciente dans un plan unique. » Friedrich Hayek, ibid, page 158.
14 -Cf notre précédent article sur le rôle de la déréglementation dans la découverte de vaccin.
15 -« … l’idéal de l’ingénieur se fonde sur la méconnaissance du fait économique qui détermine toujours notre situation : la rareté du capital. Le taux d’intérêt n’est que l’un de ces prix – en fait le moins compris et le moins apprécié – qui agissent comme des guides impersonnels auxquels doit se soumettre l’ingénieur s’il veut intégrer ses plans au réseau d’activités de la société dans son ensemble et contre lesquels il s’irrite parce qu’il y voit des freins constitués par des forces dont il ne peut comprendre le principe. » Friedrich Hayek, ibid, page 157-158.
16 -Sur ce sujet, nous conseillons aux lecteurs la lecture du livre Big Players and The Theory of Expectations, de Roger Koppl.
17 -cf C. K Rowley, The Myth of Social Cost, page 13.
18 -Marshall parle d’abord d’économie et de déséconomie externe. Le terme d’externalité sera introduit par l’économiste Pigou.
19 -« La simple formule politique pigouvienne, portée à l’extrême logique, implique que le gouvernement devrait intervenir, à chaque seconde de notre vie, pour corriger ces myriades d’externalités qui nous entourent en permanence. Cette implication ne cadre pas trop avec le bon sens. Si les gouvernements intervenaient pour corriger chaque externalité, l’ensemble de l’effort national serait maintes fois absorbé par des interventions consommatrices de ressources et il n’y aurait plus d’activités de marché à « corriger » ! La vieille jument grise de l’économie s’effondrerait sous ce poids. Le bon sens suggère qu’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais dans la simple formule politique Pigouvienne ». John Burton, Épilogue à The Myth of Social Cost, page 74-75.
20 -« In an order taking advantage of the higher productivity of extensive division of labour, the individual can no longer know whose needs his efforts do or ought to serve, or what will be the effects of his actions on those unknown persons who do consume his products or products to which he has contributed. »Cité dans McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 151). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
22 -« Il est de plus en plus évident que les interventions du secteur public sont elles-mêmes excessivement coûteuses. La bureaucratie qui impose nécessairement la volonté politique à la population a toujours un « coût d’opportunité » dans les activités auxquelles elle renonce et qui auraient pu bénéficier au public. Mais les récents développements dans l’économie de la bureaucratie suggèrent que ces coûts sont naturellement amenés à augmenter une fois que les bureaucrates affirment leur influence indépendante. Les coûts d’intervention seront souvent supérieurs aux bénéfices. » C. K Rowley, Prologue au livre The Myth of Social Cost, Page 17-18.
23 -Frank H. Knight, Some Fallacies in the Interpretation of Social Cost, The Quarterly Journal of Economics 38 (4), 1924, pp. 582-606.
24 -Cf The Fable of the Bees : An Economic Investigation, de Steven N Cheung.
25 -Cf McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State, page 27-28.
Le DHS a enquêté pour espionnage de citoyens à l'aide de données cellulaires provenant de la publicité mobile
par Tyler Durden Dim, 12/06/2020 - 18:40
Le département de la sécurité intérieure (DHS) lance une enquête de l'inspecteur général pour savoir si les agences fédérales ont surveillé les Américains via leurs données de téléphone portable sans mandat. Bien que cela ne semble rien de nouveau, cela impliquait des agents fédéraux achetant l'accès à une grande base de données commerciale.
Selon une lettre que le DHS a envoyée aux dirigeants du Congrès la semaine dernière et obtenue par le Wall Street Journal:
L'inspecteur général du département a déclaré à cinq sénateurs démocrates que son bureau lancerait un audit "pour déterminer si le département de la sécurité intérieure (DHS) et ses composants ont développé, mis à jour et adhéré aux politiques relatives aux dispositifs de surveillance des téléphones portables", selon une lettre envoyée la semaine dernière à Capitol Hill et partagée avec le Wall Street Journal.
Mettant de côté le doute qu'une grande agence fédérale monte une enquête «objective» sur l'un de ses propres services internes sur des violations des droits constitutionnels, l'épisode montre que le gouvernement américain a peu fait en matière de réforme après les révélations d'Edward Snowden NSA de 2013 Bien sûr, rares sont ceux qui ont cru aux «promesses» vides de la part des politiciens de réduire l’espionnage domestique illégal en premier lieu.
Dans ce dernier cas, l'enquête se concentrera sur le CBP (Customs and Border Protection) des États-Unis et son utilisation présumée de données de suivi téléphonique disponibles dans le commerce pour espionner les allées et venues d'individus. Les enquêtes du Congrès ont commencé quand il a été révélé pour la première fois que le CBP avait payé jusqu'à 500 000 dollars à une entreprise privée pour avoir accès à une base de données commerciale contenant «des données de localisation extraites d'applications sur des millions de téléphones mobiles américains».
La société au centre de la sonde est un entrepreneur du gouvernement nommé Venntel qui tire ses données de la publicité mobile pour créer «des données disponibles à 100 % dans le commerce».
Mercredi dernier, un groupe de sénateurs dirigé par Ron Wyden (D-Ore.) Et Elizabeth Warren (D-Mass) a publié une déclaration qui disait ce qui suit:
Si les agences fédérales suivent les citoyens américains sans mandat, le public mérite des réponses et des responsabilités, je n’accepterai rien de moins qu’une enquête approfondie et rapide de l’inspecteur général qui jette un éclairage sur le programme de surveillance des données de localisation des téléphones du CBP.
"Le CBP n'est pas au-dessus des lois et il ne devrait pas être en mesure de contourner le quatrième amendement", ont déclaré les sénateurs dans la lettre adressée à l'inspecteur général Joseph Cuffari.
Simultanément à l'enquête du Congrès, l'American Civil Liberties Union (ACLU) a déposé la semaine dernière une action en justice exigeant la publication de "dossiers sur leurs achats de données de localisation de téléphone portable à des fins d'immigration et à d'autres fins".
Un détail crucial qui reste incertain à ce stade, cependant, est la mesure dans laquelle le CBP obtenait les données de suivi des immigrants illégaux ou des étrangers au statut juridique douteux aux États-Unis. Même si c'est le cas, il est probable qu'ils accédaient aux données de suivi des citoyens américains dans le processus.
La défense par le CBP de leurs actions peut reposer sur un tel argument, à savoir que les méthodes étaient nécessaires et ne s'appliquaient qu'à l'espionnage de citoyens non américains cherchant à échapper aux autorités frontalières et d'immigration.
Le Canada avertit que les théoriciens du complot pourraient brûler des tours 5G, prétendant être liés au virus
par Tyler Durden Dim, 12/06/2020 - 23:15
Une théorie du complot liant la 5G au coronavirus s'est répandue comme une traînée de poudre cette année. En avril, de nombreuses tours 5G ont été incendiées par des Britanniques qui pensaient que les radiations des tours contribuaient à la propagation du COVID-19.
Les services de renseignement du Canada ont maintenant averti dans un nouveau rapport confidentiel, vu par Global News, que des extrémistes violents pourraient être prêts à attaquer les tours de communication sans fil 5G.
«Alors que les entreprises commencent sérieusement à construire des infrastructures 5G, les extrémistes du paysage extrémiste IMV pourraient se livrer à des actes d'incendie criminel et de vandalisme contre cette infrastructure», a écrit le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) dans le rapport.
Le rapport confidentiel intervient au milieu d'une vague de désinformation COVID-19 tourbillonnant sur les forums Internet qui suggèrent que la technologie 5G pourrait propager le virus.
«Compte tenu de l'effet extraordinaire que la pandémie de COVID-19 a créé sur la vie d'individus à travers le monde, le SCRS est conscient que certains acteurs de la menace, dans de multiples paysages de menaces, peuvent chercher à en profiter pour faire avancer leurs propres intérêts», porte-parole du SCRS John Townsend m'a dit.
Global News répertorie certaines des théories du complot COVID-19 / 5G les plus populaires:
Peut-être la plus élaborée affirme que la 5G a été conçue par les gouvernements pour dépeupler le monde et qu'elle fait partie d'une théorie du complot plus large appelée Agenda 21 qui imagine que les Nations Unies tentent d'établir un nouvel ordre mondial.
Aucun n'a de validité scientifique, mais les suprémacistes blancs, les néonazis et les anarchistes ont tous adopté les théories du complot COVID-19 à des degrés divers, tandis que le mouvement anti-vaxxer a promu la notion que la 5G est responsable de la propagation du COVID-19.
Le SCRS a déclaré que l'opposition physique aux tours de communication sans fil 5G est nettement inférieure à celle d'autres pays d'Europe.
Cependant, il a déclaré que "les communautés en ligne basées au Canada" pompaient le complot 5G et que des groupes extrémistes d'extrême droite tentaient de "capitaliser sur" l'hystérie 5G "".
Le SCRS a noté qu'il y avait eu une poignée d'incidents dans le pays où des tours de téléphonie cellulaire avaient été endommagées. L'attaque la plus importante a eu lieu à Laval, au Québec, en avril, où une tour a été incendiée et a subi des dommages d'un million de dollars. Début mai, au moins six tours ont été incendiées à Montréal.
La coupure des informations sur le jour des élections montre que les médias américains ne sont pas des amis du peuple. Les Américains doivent exiger mieux
par Tyler Durden Dim., 12/06/2020 - 22:00 Rédigé par Robert Bridge via The Strategic Culture Foundation,
Alors que la moitié des États-Unis est hypnotisée par les témoignages décrivant les 'irrégularités' qui se seraient produites lors du concours présidentiel de 2020 entre le président sortant Donald Trump et Joe Biden, l'autre moitié a été délibérément laissée dans le noir par un média activiste.
C'est devenu presque un cliché de dire que les États-Unis sont désormais férocement divisés en univers parallèles, réalités alternatives, autrement connues sous le nom de camps républicain et démocrate. L'une des principales raisons de ce grand fossé, outre les différences idéologiques évidentes, est qu'un seul côté, c'est-à-dire la gauche, contrôle principalement le flux des informations et du contenu des médias sociaux.
En effet, les «médias traditionnels» se sentent même suffisamment audacieux pour porter un jugement sur les messages présidentiels via Twitter en temps réel. S'il y a jamais eu une recette pour un désastre, comme l'élection la plus importante de mémoire récente reste à gagner, c'est bien celle-ci.
Le 30 novembre, Bobby Piton, mathématicien et expert, a témoigné lors de l'audience sur la fraude électorale en Arizona, où il a fourni des preuves convaincantes que jusqu'à 300 000 «fausses personnes» avaient voté lors de l'élection contestée du 3 novembre. Les données, si elles sont correctes, était alarmant dans ses implications car cela signifiait la différence entre Trump ou Biden remportant le swing state férocement contesté. Il est certain que les grands réseaux médiatiques, dans l’intérêt de la sauvegarde du processus de vote et donc de la démocratie elle-même, seraient intéressés à fournir à leurs téléspectateurs de telles informations, non? Réfléchissez encore.
LA FRAUDE ÉTAIT VRAIMENT ALLER INDÉTECTÉE
... mais Biden a reçu si peu de votes légitimement que les auteurs ont été forcés d'inonder le système de vote après des heures, et ils l'ont submergé, déclenchant des gongs et des sifflets.
Alors maintenant, ils sont obligés de faire croire que les résultats étaient réels.
- Tolérance zéro (@GradQuantico) 3 décembre 2020
Non seulement le témoignage captivant de Piton a été envoyé au trou de mémoire par tous les réseaux de médias «hérités», mais Twitter a en fait décidé de bloquer son compte le lendemain. Piton a été traité comme un autre cinglé de «théoricien du complot» qui devra probablement entrer dans une sorte de camp d’internement de réendoctrinement avant de pouvoir rejoindre à nouveau la société polie. Il n’aura certainement pas besoin de compagnie si la police de la pensée réussit.
Quelques jours plus tôt, la plate-forme de médias sociaux a également suspendu le compte du sénateur de l'État de Pennsylvanie Doug Mastriano, qui a témoigné lors de l'audience électorale de cet État. Twitter a déclaré plus tard que la suspension de Mastriano était un «pépin», ce qui soulève la question de savoir pourquoi ces pannes technologiques ciblent presque toujours, sans faute, les républicains.
Le même black-out des médias a frappé des dizaines d’autres observateurs de sondages, des citoyens ordinaires sans hache politique à broyer et qui ont eu le courage de se manifester et de relayer leurs histoires dans l’espoir de protéger le processus démocratique américain. Leur récompense a été les grillons du complexe industriel médiatique, qui dit essentiellement à ces témoins que leurs histoires n'ont pas d'importance; seules les histoires qui leur sont vendues par les chefs d'entreprise comptent.
Une telle logique médiévale s'applique même au président des États-Unis, qui a prononcé ce qu'il a dit être peut-être «le discours le plus important que j'aie jamais prononcé».
«Nous avions l'habitude d'avoir ce qu'on appelait le« jour des élections », mais maintenant nous avons des jours, des semaines et des mois électoraux, et beaucoup de mauvaises choses se sont produites pendant cette longue période ridicule», a déclaré Trump dans sa déclaration de 46 minutes du Blanc. Maison.
Le dirigeant américain a ensuite présenté les différentes manières dont le système électoral américain a été soumis à «l'assaut et le siège coordonnés», comme il l'a décrit. Naturellement, Twitter a étiqueté le message présidentiel en disant: «Cette allégation de fraude électorale est contestée.» Imaginez, si vous voulez, quelle aurait été la réponse si les titans des médias avaient osé interrompre l’une des célèbres conversations au coin du feu de FDR avec un message contestant la véracité des affirmations.
Déclaration de Donald J. Trump, le président des États-Unis
- Donald J.Trump (@realDonaldTrump) 2 décembre 2020
Dans tous les cas, les médias, agissant ou non, dans une synchronicité absolue (jackboot ?), Ont décidé que les remarques du dirigeant américain n'étaient pas assez importantes pour que le peuple américain les entende. Chris Cuomo, tête parlante de CNN, a expliqué la décision de son réseau de masquer la «tirade» du président.
«Voici le fait», commença Cuomo. «Trump est le moindre de nos problèmes. Il s'agit d'une étude simple à ce stade. Trump est toxique. Période. Bien sûr, il va sortir avec un bang comme pour essayer de faire exploser autant qu’il le peut. Il essaie absolument de ne rien améliorer, malgré le fait que l'Amérique traverse une période de crise abjecte.
Cuomo parlait-il de la crise électorale qui a laissé les États-Unis sans aucune idée de qui sera leur prochain président, et surtout plus maintenant que de nouvelles preuves de jeu déloyal émergent chaque jour ? Bien sûr que non. CNN (dont Project Veritas vient de démontrer qu'il a un très gros chien dans le résultat de la course en cours) a décidé pour son public, à qui on ne peut apparemment pas faire confiance pour prendre des décisions par lui-même, que ce que le dirigeant américain a à dire n'est pas important. parce que… oui, Covid, la maladie qui ne cesse de donner aux démocrates des excuses pour tuer tout semblant de principes démocratiques laissé dans le pays.
«Il ne travaille pas sur la pandémie qui est pire que jamais», a poursuivi le fou Cuomo.
«Il ne fait pas d’accord sur le soulagement alors que plus de gens ont du mal à mettre de la nourriture sur la fichue table [cue les violons] qu’à n’importe quel moment dans ce pays depuis que mes parents étaient des bébés pendant la Grande Dépression.»
En d’autres termes, Trump agit comme un monstre pour avoir considéré l’intégrité de l’élection la plus importante de l’histoire des États-Unis quand il y a un virus en liberté qui laisse 99,8 de ses «victimes» en vie.
À en juger par CNN et le reste de l'arrogance à couper le souffle des médias grand public, il n'est pas si difficile d'imaginer un jour où le président - qu'il soit Trump ou un autre populiste épris de nation - se voit carrément refuser la capacité de transmettre des informations sur les réseaux sociaux. médias, tout en étant privés de la couverture médiatique nécessaire, comme c'est déjà le cas avec le 45e POTUS. C'est le summum du pouvoir des entreprises, ou plutôt l'abus du pouvoir des entreprises.
Une telle tournure des événements au «pays des libres» devrait être une préoccupation majeure tant pour les démocrates que pour les républicains. Pourtant, la politique partisane l'emporte, car les démocrates et leurs médias libéraux estiment avoir scellé la Maison Blanche. Et peut-être qu'ils l'ont fait. Mais une telle victoire sera de courte durée car le pouvoir des entreprises ne s'arrêtera pas à Washington, DC, mais continuera à ravager tous les derniers vestiges de liberté et de démocratie dans le pays. Il va sans dire que de fausses élections soutenues par de faux médias n'entretiendront jamais les conditions d'une démocratie florissante.
Une étude conclut que les diplomates cubains ont souffert des effets du 'rayonnement micro-ondes'
par Tyler Durden Dim, 12/06/2020 - 19:55 Rédigé par Rick Moran via PJMedia.com,
Une étude tant attendue de l'Académie nationale des sciences a conclu que les maladies qui ont frappé les diplomates américains et leurs familles à Cuba et en Chine en 2017 étaient probablement causées par l'énergie micro-ondes dirigée, bien qu'il ne soit pas clair si la source était une arme ou non.
Les agences de renseignement américaines croyaient depuis 2018 que la Russie était derrière les attaques, utilisant une sorte d '«arme sonique». L'étude NAS comprenait l'examen de 40 des diplomates concernés et est arrivée à la conclusion que rien de tel n'avait auparavant été documenté dans la littérature médicale.
Nouvelles NBC:
«Le comité a estimé que bon nombre des signes, symptômes et observations distinctifs et aigus signalés par les employés (du gouvernement) sont compatibles avec les effets de l'énergie radiofréquence (RF) pulsée et dirigée», indique le rapport. «Des études publiées dans la littérature ouverte il y a plus d'un demi-siècle et au cours des décennies suivantes par des sources occidentales et soviétiques apportent un soutien circonstancié à ce mécanisme possible.
Bien que d'importantes questions demeurent, «la simple considération d'un tel scénario soulève de graves préoccupations concernant un monde avec des acteurs malveillants désinhibés et de nouveaux outils pour nuire à autrui, comme si le gouvernement américain n'avait pas déjà les mains pleines de menaces naturelles», dit le rapport, édité par le Dr David Relman, professeur en médecine, microbiolologie et immunologie à Stanford, et Julie Pavlin, médecin qui dirige la division de la santé mondiale des National Academies of Sciences à Washington.
Ce sont peut-être encore les Russes. Des rapports récents ont documenté d'autres cas d'agents de la CIA ciblés et présentant des symptômes similaires après une attaque. Des dispositifs de repérage montrent que certains agents russes qui avaient travaillé sur des armes à micro-ondes étaient présents à proximité.
Dire que l'énergie micro-ondes était «dirigée» pose la question: par qui ? Et si ce n’est pas une arme, pourquoi a-t-elle été pointée vers l’ambassade des États-Unis ?
Comme le disent le département d'État et la CIA, il reste encore beaucoup de questions sans réponse - et peut-être sans réponse.
Le département d'État, répondant au rapport, a déclaré que «chaque cause possible reste spéculative» et a ajouté que l'enquête, qui a maintenant trois ans, est toujours «en cours». Bien qu'il ait félicité les Académies nationales des sciences pour avoir entrepris cet effort, le Département d'État a offert une longue liste de «défis de leur étude» et de limites dans les données auxquelles les académies avaient accès, suggérant que le rapport ne devait pas être considéré comme concluant.
"Bien que ce qui précède limite la portée du rapport, ils n'en diminuent pas la valeur", a déclaré le département d'État dans un communiqué envoyé par courrier électronique. «Nous sommes heureux que ce rapport soit maintenant publié et que nous puissions compléter les données et les analyses qui pourraient nous aider à parvenir à une conclusion éventuelle sur ce qui s'est passé.»
Quiconque le fait - et la plupart des signes indiquent apparemment la Russie - ils font très attention à ne laisser aucune trace de pas à suivre. L'arme a été utilisée avec parcimonie et à plusieurs endroits - peut-être en testant l'arme avant de la déployer.
Tant que nous ne le saurons pas, nos diplomates seront en danger.
La technologie scalaire permet de faire les froids les plus bas comme les chaleurs les plus fortes ! L'incendie d'un champs, d'une région, d'un pays, d'une maison et, maintenant, grâce à la puce RFID, la localisation de la victime qui meurt chez elle. La technologie scalaire (HAARP) permet de renforcer des vents ou d'en créer. De démolir des régions par tremblements de terre (comme à Fukushima: tremblements de terre sous-océanique venu... du ciel !!).
Bêh oui, faut vivre avec son temps ! Après la bombe atomique (obsolète depuis plus de 40 ans) est arrivée la technologie scalaire; Oui mais, après, est arrivé l'EMP qui ratissent tout ! Donc, comme la Chine (il y a plus de 10 ans) s'est vantée d'avoir l'Impulsion ElectroMagnétique ('bombe propre') et dernièrement la technologie scalaire pour régler SA météo et faire pousser ce qu'elle veut en plein désert de Gobi, si elle pouvait nous donner un petit coup d'EMP, nous lui en serions toutes et tous reconnaissant. D'avance merci !
La Russie dévoile un nouveau char d'assassinat de drones
par Tyler Durden Dim., 12/06/2020 - 17:00
Le problème avec de nombreuses grandes armées du monde est que les défenses à courte portée contre les petits véhicules aériens sans pilote (UAV) manquent, eh bien, au moins une arme rentable qui ne coûte pas des milliers, voire des centaines de milliers ou dans certains cas des millions de dollars pour abattre un drone ennemi bon marché.
La Russie a appris cela en 2018 après que ses forces de sécurité de la base aérienne de Khmeimim et du point CSS naval russe de Tartous, en Syrie, aient combattu une série d'attaques d'UAV.
Deux ans plus tard, la Russie a révélé le canon antiaérien automoteur Derivatsiya-PVO qui "créera un bouclier contre une grêle de projectiles qui éclatent avec des éclats d'obus dans l'air, formant une barrière impénétrable contre les drones ennemis", selon Russia Beyond.
Russia Beyond a déclaré que le Derivatsiya était basé sur le véhicule de combat d'infanterie BPM-3. Il dispose d'une station d'armes automatique AU-220M qui tire jusqu'à 120 obus d'artillerie par minute.
"Son kit de munitions comprend des projectiles détonés et guidés à distance, ce qui signifie que les artilleurs antiaériens peuvent tirer un obus et le faire exploser d'une seule pression sur une touche pendant le vol, ou ajuster sa trajectoire pour suivre les mouvements de l'ennemi", un complexe militaro-industriel russe a déclaré la source à Russia Beyond.
Derivatsiya a été conçu pour éliminer les petits drones qui volent à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol.
«Les drones sont devenus le fléau de notre armée au moyen-orient, et pas seulement de la nôtre. Les militants fabriquent des« hélicoptères »télécommandés à partir de moyens improvisés, y attachent des bombes, puis envoient toute une bande de« kamikazes »pour faire exploser des des systèmes de défense aérienne ou des chars et des hélicoptères. En gros, tout équipement qui coûte des millions de dollars », a déclaré l'expert.
Il a ajouté que Derivatsiya a été développé pour réduire le coût par round dans la lutte contre ces nouvelles menaces sur le champ de bataille moderne.
"C'est pour économiser de l'argent et du matériel sur la destruction de ces irritants bourdonnants chargés de bombes que Derivatsiya est en cours de développement", a-t-il déclaré.
La prolifération de petits drones sur le champ de bataille moderne a également conduit la marine américaine à «relancer» récemment les obus anti-aériens utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale pour ses navires de guerre actuels pour lutter contre les menaces de petits drones.
Les Américains Panic Search «80 % Lowers» pour les armes à feu alors que les craintes de restriction montent en flèche
par Tyler Durden Dim, 12/06/2020 - 13:40
Les récepteurs non sérialisés 80 % inférieurs pour les armes à feu achetées en ligne sous forme de «kits de pistolets fantômes» peuvent être usinés à la maison sans aucune compétence spécialisée. En quelques heures, n'importe qui, avec les bons outils et le récepteur supérieur et d'autres pièces internes, peut avoir une arme pleinement opérationnelle que le gouvernement ne peut pas suivre.
Le Bureau de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ne classe pas les récepteurs inachevés comme des armes à feu, permettant à quiconque de les acheter en ligne sans vérification des antécédents - cela a sans aucun doute terrifié le gouvernement au fil des ans.
Selon AmmoLand, une récente conférence téléphonique de l'ATF avec la directrice par intérim Regina Lombardo et d'autres a clairement indiqué que l'équipe de transition de Biden avait notifié à l'agence de se préparer à de nouvelles «priorités» dans l'année à venir.
Les sources d'AmmoLand ont déclaré que Lombardo a déclaré aux participants à la conférence téléphonique que ses principales priorités seraient les attelles de pistolet et 80% de récepteurs inférieurs.
AR-15 80 % de récepteur inférieur
Se concentrant sur 80 % de récepteurs inférieurs, "les démocrates affirment que ces armes sont des" armes fantômes "possédées uniquement par des criminels. L'utilisation d'armes à feu fabriquées à partir de récepteurs 80 % plus faibles par des criminels est extrêmement rare. Neuf armes à feu sur dix utilisées dans un crime sont volées », A déclaré AmmoLand.
Pendant des années, l'ATF avait hâte de réglementer 80 % de récepteurs inférieurs, mais n'avait pas le pouvoir politique de le faire jusqu'à présent - c'est-à-dire parce qu'une présidence Biden pourrait signifier le reclassement de 80 % de récepteurs et de kits inférieurs qui pourraient être qualifiés d '"arme à feu. " Si tel est le cas, cela signifierait que ces cadres et récepteurs inachevés sont soumis à des vérifications des antécédents, des numéros de série et d'autres lois sur les armes à feu.
Depuis octobre, les recherches sur Internet aux États-Unis pour «80 % de moins» ont explosé à de nouveaux sommets par crainte d'une présidence de Biden réprimant les armes fantômes.
- voir graphique sur site -
Sur le site Web des armes à feu 80 % Lowers, beaucoup de leurs abaisseurs AR-15 80 % semblent être "en rupture de stock".
Il y a quelques semaines, nous avons souligné que les pénuries d'armes à feu persistaient, et que certaines munitions étaient encore difficiles à trouver ou tout simplement super gonflées, ce qui a entraîné une augmentation des recherches sur Internet de personnes cherchant à recharger leurs propres munitions.
Alors que l'ATF pourrait réguler 80 % de réduction des récepteurs sous une présidence Biden - bonne chance pour essayer de réglementer les armes à feu imprimées en 3D que tout le monde peut fabriquer à la maison.
Le DOJ poursuit les parents blancs pour avoir aidé leurs enfants à être admis dans les universités d'élite
Par Paul Craig Roberts PaulCraigRoberts.org 7 décembre 2020
Les parents blancs dont les enfants sont victimes de discrimination par l'action positive et tenus à l'écart des universités de prestige ont eu recours à un programme géré par l'entraîneur sportif Rick Singer qui aurait augmenté leurs chances d'être admis dans des institutions de prestige. Cela a coûté beaucoup d'argent aux parents et leur coûte maintenant des peines de prison.
Harvey Silverglate, un avocat de la défense réputé et ancien chef de l'American Civil Liberties Union dans le Massachusetts, affirme que les parents sont frauduleusement reconnus coupables d'un crime fédéral inexistant et sont en fait des victimes plutôt que des auteurs d'un système d'admission corrompu. Silverglate écrit:
«L'imposition du droit pénal fédéral aux admissions frauduleuses dans les collèges est en soi une fraude, car elle donne à un public crédule l'impression trompeuse que, sans une activité telle que décrite dans ces actes d'accusation, le système serait honnête et serait une méritocratie.
«Toute cette série de poursuites dépend d'un système fédéral de poursuites pénales corrompu où les crimes sont inventés et transformés en actes d'accusation parce que le comportement a été accompli au moyen du courrier, des virements et du commerce interétatique. Sans ces «crochets» juridictionnels, les activités ne pourraient pas être poursuivies devant un tribunal fédéral parce qu'elles ne sont pas des crimes spécifiés dans le code pénal fédéral. Pourtant, chacun des accusés a plaidé coupable (ou le fera sous peu). Tous ont été ou seront condamnés à une peine d'emprisonnement beaucoup plus courte que si l'affaire avait été jugée (statistiquement, plus de 95% de toutes les poursuites fédérales se terminent par un plaidoyer de culpabilité en raison des peines époustouflantes qui attendent un accusé qui va au procès et perd). Et donc il n'y aura aucune possibilité de tester au sein des tribunaux fédéraux si ces récompenses sont des crimes fédéraux ou simplement des affaires comme d'habitude dans le système laid, mais probablement juridique, par lequel les familles font admettre leurs enfants dans des collèges d'élite.
De toute évidence, ces fausses poursuites font partie du programme de déplacement des Blancs de positions influentes dans leur propre société. Les réseaux d'établissements d'élite et la préférence des employeurs pour leurs diplômés sont un déterminant majeur de l'influence dans la société américaine. En réduisant la présence blanche dans ces institutions avec une action positive et maintenant avec de fausses poursuites, l'influence des Américains blancs nés dans leur société est diminuée. Cela devrait réveiller les Américains blancs et leur faire peur que le DOJ et le FBI soient engagés dans cette réduction de l'influence des Américains blancs.
Notez également que le FBI et le département américain de la Justice (sic) sont beaucoup plus axés sur le maintien des enfants blancs hors des universités de prestige que sur l'utilisation de la fraude électorale pour renverser la démocratie américaine. Malgré les énormes quantités de preuves présentées aux assemblées législatives des États et les appels des assemblées législatives pour une enquête médico-légale sur les machines à voter du Dominion et les bulletins de vote non valides par la poste, le procureur général de Trump soutient l'allégation des médias anti-Trump selon laquelle il n'y a aucune preuve de fraude électorale. . Ni les presstituts ni le DOJ n'ont mené d'enquête sur la fraude électorale; pourtant ils donnent malhonnêtement des assurances qu'il n'y a pas eu de fraude.
Quand le ministère américain de la Justice est aussi corrompu, quelle chance a l'Amérique ?
EXCLUSIF : LE PRÉSIDENT DE VINCI AUTOROUTES TACLE UN PROFESSEUR DE DROIT PUBLIC
par JEAN-BAPTISTE GIRAUD 03/12/2020
Selon l'universitaire Jean-Baptiste Vila la reprise en main des autoroutes par l'État ne coûterait pas 50 milliards d'euros mais zéro.
Dans une interview publiée par Marianne.net lundi 30 novembre 2020, Jean-Baptiste Vila, maître de Conférences en droit public à l'Université de Bordeaux, affime que mettre fin à la privatisation des autoroutes ne coûterait pas un centime à l'Etat. Pour étayer son propos (développé dans "La Semaine juridique" qui fait référence dans le monde du droit), l'universitaire affime que les augmentations appliquées par les sociétés d'autoroutes depuis des années à leurs tarifs, non sans déclencher à chaque fois une polémique, ne sont pas fondées juridiquement.
En conséquence de quoi, l'État pourrait reprendre en main le destin des autoroutes français sans avoir à mettre la main à la poche, les trop-perçus tenant lieu d'indemnités de rupture anticipée de contrat de concession...
Cet argument, déjà développé par Jean-Baptiste Vila dans un courriel adressé aux membres de la Commission d'enquête sénatoriale sur le contrôle, la régulation et l'évolution des concessions autoroutières, a fait sortir de ses gonds le Président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey. Il tacle l'universitaire dans un courrier, transmis en copie au président de l'Université de Bordeaux, au Doyen de la Faculté de droit de Bordeaux, et à l'Association des sociétés françaises d'autoroutes.
Cette lettre, que nous avons pu nous procurer, est reproduite dans son intégralité ici, afin de contribuer au débat sur les autoroutes et leur destin. Nul doute en tout cas que nous entendrons encore parler des concessions autoroutières dans les prochaines semaines et les prochains mois.
Monsieur Jean- Baptiste Vila Maître de Conférences HDR en droit public Université de Bordeaux - Faculté de Droit 16, avenue Léon Duguit 33600 Pessac
Rueil-Malmaison, le 19 octobre 2020
Monsieur,
Par un courriel adressé le 6 juillet dernier aux membres de la Commission d'enquête sénatoriale sur le contrôle, la régulation et l'évolution des concessions autoroutières et publié en annexe au rapport de cette commission, vous avez souhaité porter à la connaissance des sénateurs des " éléments essentiels au débat, "non connus et explicités à ce jour ", usant pour ce faire de votre qualité de Maître de conférences en droit public à l'Université de Bordeaux. Par ce biais, vous portez des accusations extrêmement graves. Vous posez le postulat que " l'augmentation des tarifs depuis 2006 ne trouve aucun fondement légal " et que l'Etat aurait l'obligation de recouvrer " plusieurs milliards (dizaines ?) d'euros " auprès des sociétés d'autoroutes.
Vos affirmations ne s'appuient cependant sur aucune référence à des stipulations contractuelles ou à des dispositions légales ou réglementaires précises qui nous seraient applicables. Elles n'ont fait l'objet d'aucun échange avec les sociétés concernées, comme l'aurait voulu une démarche scientifique contradictoire.
Cela nous paraît particulièrement dommageable concernant des sociétés qui sont des filiales de sociétés cotées en Bourse et sur lesquelles toute diffusion de fausse information peut avoir des conséquences financières très lourdes.
Vos raisonnements procèdent d'un contresens manifeste, et en particulier d'une confusion entre les provisions pour gros entretien - exercice purement comptable de lissage des charges d'entretien - avec les provisions pour renouvellement des immobilisations, qui, si elles existent dans certains contrats de délégations de service public, ne figurent d'aucune manière dans les contrats de concession autoroutière.
ll n'y aurait d'ailleurs que peu de sens pour l'autorité concédante à introduire de telles clauses, ou pour le concessionnaire de procéder à de telles provisions, dans le cas des infrastructures autoroutières pour lesquelles la durée de vie réelle des actifs excède souvent très largement la durée de concession.
Le fondement légal du péage, quant à lui, repose sur les dispositions de l'article Ll22-4 du code de la voirie routière et sur les obligations mises à la charge des sociétés, sur la totalité de la durée de la concession, au travers du cahier des charges de leur concession. Le Conseil d'Etat, tant dans ses formations consultatives que contentieuses, a pu à de nombreuses occasions ces dernières années, confirmer la légalité du péage et des hausses annuelles.
Nous sommes d'autant plus étonnés de votre philippique que les données contractuelles relatives à notre secteur sont toutes disponibles et particulièrement faciles d'accès pour toute personne spécialisée en droit public. Tous nos contrats et avenants sont publiés au Journal Officiel et téléchargeables en versions consolidées sur le site du Ministère de la Transition écologique. Nous recevons d'ailleurs régulièrement des étudiants nous interrogeant à leur sujet et participons à de nombreuses chaires de droit public.
Nous sommes d'autant plus atterrés par vos insinuations relatives à un trésor caché imaginaire, évalué - pourquoi s'astreindre à la moindre rigueur dans les chiffres ?- à " plusieurs milliards (dizaines ?) d'euros", que cela relève de la pure fantasmagorie. ll n'existe pas, comme vous le laissez entendre de façon diffamatoire, de "comptes réels" cachés qui seraient "différents de ceux présentés dans les comptes d'exploitation" ou encore de "sommes figurant sur des comptes dédiés à ces opérations" qui auraient été "conservées par ces mêmes sociétés en 2006".
Nos comptes sont publics, approuvés par nos Commissaires aux comptes et font l'objet d'une analyse détaillée annuelle par l'Autorité de Régulation des Transports. L'ART a publié en juillet dernier son rapport quinquennal sur l'économie des concessions, fruit d'un travail engagé depuis 2016 et réalisé avec la pleine collaboration des sociétés et avec un libre accès à l'ensemble des données comptables et financières disponibles. Elle ne rejoint d'aucune manière vos propos.
ll est particulièrement regrettable qu'un représentant de l'Université puisse faire de telles insinuations et laisse entendre que l'ensemble des administrations et institutions de contrôle - administration concédante, Autorité de Régulation des Transports, Cour des Comptes, Conseil d'Etat, Commission Européenne entre autres- soient toutes défaillantes, en raison, pour reprendre vos termes d' "une absence de maîtrise des données économiques et de fondements légaux".
Peut-être que le devoir de vérité et de rigueur que vous devez enseigner à vos étudiants jusitiferait que vous adressiez au Sénat un courrier rectificatil plus sérieux celui-là. Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations atterrées.
Monsieur Manuel Tunon de Lara, Président de I'Université de Bordeaux Monsieur Jean-Christophe Saint-Pau, Doyen de la Faculté de droit et science politique, Université de Bordeaux Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA)
Consultation populaire sur le nucléaire : le citoyen a-t-il un avis éclairé ?
Une consultation publique sur un point très technique concernant les réacteurs nucléaires : l’opinion publique est-elle vraiment compétente pour donner son avis ?
Par Michel Gay. 7 DÉCEMBRE 2020
L’avis de la population est formellement sollicité par une consultation publique du 3 décembre 2020 au 15 janvier 2021 sur le projet de décision de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) d’allonger la durée de vie des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans.
Le citoyen est-il en mesure d’émettre un avis argumenté sur ce sujet très technique ?
CONSULTATION PUBLIQUE…
Cette consultation porte sur « les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique ».
La vox populi est-elle capable de donner un avis sur la décision du chef mécanicien de faire changer 3 des 4 pneus de l’avion dans lequel les passagers vont embarquer parce que les rainures sur la gomme ne sont plus que de deux millimètres ?
Ne faudrait-il pas plutôt attendre un millimètre ou décider d’annuler le vol ?
Les passagers seraient bien embarrassés pour répondre à cette question et il est probable que la majorité refuserait même de monter dans l’avion avec un fort doute sur les compétences de ce chef mécanicien dont le métier consiste à prendre ce type de décisions.
Il est clairement indiqué que la consultation (prendre son souffle et lire lentement) « porte sur le projet de décision que l’ASN envisage d’adopter à l’issue de son instruction de la phase générique du quatrième réexamen périodique de ces réacteurs ».
L’énoncé est déjà compliqué à comprendre. Mais si le citoyen se donne la peine de lire les 25 pages de ce projet de décision pour se forger un avis, alors cela devient rapidement inextricable pour le commun des mortels…
Peut-il avoir un avis sur la préconisation suivante de l’ASN ?
« Au plus tard le 31 décembre 2024, l’exploitant achève le remplacement des calorifuges microporeux de type « Microtherm » du bâtiment du réacteur. Il remplace dans les mêmes délais le calorifuge fibreux de type « Protect 1000S » de l’ensemble des lignes auxiliaires du bâtiment du réacteur dont le diamètre est supérieur à 50 mm ».
Pourquoi rechercher l’opinion populaire sur ce type de dossier à la fois extrêmement technique et polémique ?
Ce choix peut même apparaître comme un pied de nez à la démocratie représentative et participative poussée jusqu’au ridicule. Il peut aussi faire croire à la population consultée que les « responsables » ne veulent plus prendre leurs responsabilités et se défaussent sur des consultations vides de sens.
Mais c’est la loi !… « Dura lex, sed lex » pourrait ici se traduire par : « La loi est stupide, mais c’est la loi ! »
Toutefois, comment prendre en compte des réactions qui vont se situer majoritairement sur le champ de l’acceptation ou du rejet du nucléaire, et non sur celui des éléments d’un dossier particulièrement ardu qui demande des connaissances « pointues » ?
La complexité de ce dossier ne rebutera pas les opposants traditionnels au nucléaire qui réagiront d’abord en fonction de leur positionnement habituel, sans chercher à creuser plus avant. Ils manifesteront leur aversion militante au risque nucléaire, trouvant là une belle opportunité de s’exprimer sur ce forum officiel offert par l’ASN.
Dans les consultations référendaires, il est rarement répondu à la question posée, surtout si le sujet est compliqué et passionnel.
Quant aux défenseurs de l’énergie nucléaire, ils ne s’exprimeront que parcimonieusement, et souvent laborieusement, parce que le sujet est vaste et compliqué.
En effet, pour défendre, il faut comprendre, alors que pour refuser, il suffit d’agiter des épouvantails et d’émouvoir, y compris par le mensonge pour entrainer la méfiance et le rejet parmi la population.
D’où un déséquilibre à attendre dans les flux d’avis respectifs.
ASSURANCE TOUS RISQUES
Dans l’esprit des décideurs, il apparaît désormais impératif de s’entourer d’un maximum de garanties, quitte à les rechercher sous la forme d’une caution populaire, un comble quand il s’agit de questions spécialisées.
Mais l’important n’est-il pas de se prévaloir d’une consultation, sans forcément en attendre une valeur ajoutée pour soutenir ou critiquer la position présentée ? Le peuple est consulté, donc tout le monde est content.
Une telle consultation rendue obligatoire par la loi (à laquelle se conforme l’ASN) peut aussi jouer un rôle de paratonnerre officialisant et canalisant les objections et faisant office de défouloir.
L’actuelle judiciarisation de la société n’épargne pas les acteurs officiels. Il devient prudent de se prémunir contre les recours de toutes sortes.
QUEL INTÉRÊT ?
Cette consultation publique sur une question aussi technique vise certainement d’abord à rassurer notre société moderne plutôt craintive.
Mais elle devrait au contraire s’effrayer d’être ainsi sans cesse sollicitée pour donner un avis argumenté sur tout, alors que chacun peut avoir une opinion en famille ou au café du commerce suivant son ressenti et son humeur.
L’exemple de la consultation publique nationale réalisée pour établir la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) à l’automne 2016 devrait pourtant dissuader chacun de se précipiter vers les claviers pour donner son « avis ».
En effet, le projet initial de la PPE avait drainé de nombreux commentaires pendant des mois mais il a traversé l’épreuve sans qu’en soit changé une seule virgule !
À l’opposé, la consultation citoyenne de juin 2020 a accouché des recommandations que des « encadrants » triés sur le volet avaient déjà établies auparavant, mais elles ont été auréolées de la « caution populaire ».
Enfin, peut-il raisonnablement sortir de la présente consultation des éléments capables de modifier le projet de décision proposé par l’ASN ?
C’est improbable alors que la durée de vie de ces mêmes réacteurs est déjà prolongée à 60 ans aux États-Unis, et peut-être même bientôt jusqu’à… 80 ans !
Ces pseudo-enquêtes publiques sont inutiles, coûteuses en euros et en délais. La France dispose d’une ASN et d’un exploitant nucléaire dont les compétences sont universellement reconnues. Le gouvernement devrait les laisser faire leur travail, au lieu de se disperser dans des procédures stériles aux relents antinucléaires, dont le caractère démagogique est manifeste.
Comme si pour réparer une voiture l'on organisait un référendum national ! alors qu'il y a un très petit nombre de garagistes compétent: ils seraient donc en minorité ! Comme pour les épidémie: LAISSONS PARLER LES SCIENTIFIQUES au lieu d'écouter et d'obéir à des merdes politiques ou celles des journalistes !
Le virus et la civilisation hallucinatoire (René Guénon)
Nicolas Bonnal L'Échelle de Jacob dim., 06 déc. 2020 21:03 UTC
Le caractère hallucinatoire du virus est une évidence. Une modeste épidémie surexploitée médiatiquement sert à happer nos libertés restantes, nos vies et nos ressources. Mais il ne faut pas s'en étonner, dans un monde où le populo passe dix heures par jour le nez dans le smartphone ou le tronc planté devant la télé. L'opération virus est le couronnement de la stupidité crasse des occidentaux et du caractère hallucinatoire de leur civilisation.
Il est évident que nous vivons sous hypnose : abrutissement médiatique/pédagogique, journaux, actus en bandeaux, « tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire. » Mais cette hypnose est ancienne et explique aussi bien l'ère d'un Cromwell que celle d'un Robespierre ou d'un Luther-Calvin. L'occident est malade depuis plus longtemps que la télé... jusqu'à Gutenberg...
Je redécouvre des pages extraordinaires de Guénon en relisant Orient et Occident. Il y dénonce le caractère fictif de la notion de civilisation ; puis son caractère hallucinatoire de notre civilisation ; enfin son racisme et son intolérance permanentes (sus aux jaunes ou aux musulmans, dont les pays - voyez le classement des pays par meurtre sur Wikipédia - sont les moins violents au monde). Problème : cette anti-civilisation dont les conservateurs se repaissent, est la fois destructrice et suicidaire. Exemple : on détruit des dizaines de pays ou des styles de vie pour se faire plus vite remplacer physiquement (puisque métaphysiquement nous sommes déjà des zombis)...
Voyons Guénon : La vie des mots n'est pas indépendante de la vie des idées. Le mot de civilisation, dont nos ancêtres se passaient fort bien, peut-être parce qu'ils avaient la chose, s'est répandu au XIXe siècle sous l'influence d'idées nouvelles... Ainsi, ces deux idées de « civilisation » et de « progrès », qui sont fort étroitement associées, ne datent l'une et l'autre que de la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire de l'époque qui, entre autres choses, vit naître aussi le matérialisme ; et elles furent surtout propagées et popularisées par les rêveurs socialistes du début du XIXe siècle.
Guénon pense comme le Valéry de Regards 1 que l'histoire est une science truquée servant des agendas :
L'histoire vraie peut être dangereuse pour certains intérêts politiques ; et on est en droit de se demander si ce n'est pas pour cette raison que certaines méthodes, en ce domaine, sont imposées officiellement à l'exclusion de toutes les autres : consciemment ou non, on écarte a priori tout ce qui permettrait de voir clair en bien des choses, et c'est ainsi que se forme l'« opinion publique ».
Puis il fait le procès de nos grands mots (comme disait Céline : le latin, le latinisant en particulier est condifié par les mots), les mots à majuscule du monde moderne :
[...] si l'on veut prendre les mêmes mots dans un sens absolu, ils ne correspondent plus à aucune réalité, et c'est justement alors qu'ils représentent ces idées nouvelles qui n'ont cours que moins de deux siècles, et dans le seul Occident. Certes, « le Progrès » et « la Civilisation », avec des majuscules, cela peut faire un excellent effet dans certaines phrases aussi creuses que déclamatoires, très propres à impressionner la foule pour qui la parole sert moins à exprimer la pensée qu'à suppléer à son absence ; à ce titre, cela joue un rôle des plus importants dans l'arsenal de formules dont les « dirigeants » contemporains se servent pour accomplir la singulière œuvre de suggestion collective sans laquelle la mentalité spécifiquement moderne ne saurait subsister bien longtemps.
Il a évoqué la suggestion comme Gustave Le Bon. Il va même parler d'hypnose, René Guénon :
À cet égard, nous ne croyons pas qu'on ait jamais remarqué suffisamment l'analogie, pourtant frappante, que l'action de l'orateur, notamment, présente avec celle de l'hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous signalons en passant ce sujet d'études à l'attention des psychologues. Sans doute, le pouvoir des mots s'est déjà exercé plus ou moins en d'autres temps que le nôtre ; mais ce dont on n'a pas d'exemple, c'est cette gigantesque hallucination collective par laquelle toute une partie de l'humanité en est arrivée à prendre les plus vaines chimères pour d'incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de l'esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les plus pernicieuses de toutes.
La science ne nous sauve en rien, bien au contraire. Autre nom à majuscule, elle sert aussi notre mise en hypnose : La civilisation occidentale moderne a, entre autres prétentions, celle d'être éminemment « scientifique » ; il serait bon de préciser un peu comment on entend ce mot, mais c'est ce qu'on ne fait pas d'ordinaire, car il est du nombre de ceux auxquels nos contemporains semblent attacher une sorte de pouvoir mystérieux, indépendamment de leur sens. La « Science », avec une majuscule, comme le « Progrès » et la « Civilisation », comme le « Droit », la « Justice » et la « Liberté », est encore une de ces entités qu'il faut mieux ne pas chercher à définir, et qui risquent de perdre tout leur prestige dès qu'on les examine d'un peu trop près. Le mot est une suggestion :
Toutes les soi-disant « conquêtes » dont le monde moderne est si fier se réduisent ainsi à de grands mots derrière lesquels il n'y a rien ou pas grand-chose : suggestion collective, avons-nous dit, illusion qui, pour être partagée par tant d'individus et pour se maintenir comme elle le fait, ne saurait être spontanée ; peut-être essaierons-nous quelque jour d'éclaircir un peu ce côté de la question.
[...] nous constatons seulement que l'Occident actuel croit aux idées que nous venons de dire, si tant est que l'on puisse appeler cela des idées, de quelque façon que cette croyance lui soit venue. Ce ne sont pas vraiment des idées, car beaucoup de ceux qui prononcent ces mots avec le plus de conviction n'ont dans la pensée rien de bien net qui y corresponde ; au fond, il n'y a là, dans la plupart des cas, que l'expression, on pourrait même dire la personnification, d'aspirations sentimentales plus ou moins vagues. Ce sont de véritables idoles, les divinités d'une sorte de « religion laïque » qui n'est pas nettement définie, sans doute, et qui ne peut pas l'être, mais qui n'en a pas moins une existence très réelle : ce n'est pas de la religion au sens propre du mot, mais c'est ce qui prétend s'y substituer, et qui mériterait mieux d'être appelé « contre-religion ».
L'hystérie occidentale, européenne ou américaine, est violente et permanente (en ce moment russophobie, Afghanistan, Syrie, Irak, Venezuela, Libye, etc.). Elle repose sur le sentimentalisme ou sur l'humanitarisme :
De toutes les superstitions prêchées par ceux-là mêmes qui font profession de déclamer à tout propos contre la « superstition », celle de la « science » et de la « raison » est la seule qui ne semble pas, à première vue, reposer sur une base sentimentale ; mais il y a parfois un rationalisme qui n'est que du sentimentalisme déguisé, comme ne le prouve que trop la passion qu'y apportent ses partisans, la haine dont ils témoignent contre tout ce qui contrarie leurs tendances ou dépasse leur compréhension.
Le mot haine est important ici, qui reflète cette instabilité ontologique, et qui au nom de l'humanisme justifie toutes les sanctions et toutes les violences guerrières. Guénon ajoute sur l'islamophobie :
[...] ceux qui sont incapables de distinguer entre les différent domaines croiraient faussement à une concurrence sur le terrain religieux ; et il y a certainement, dans la masse occidentale (où nous comprenons la plupart des pseudo-intellectuels), beaucoup plus de haine à l'égard de tout ce qui est islamique qu'en ce qui concerne le reste de l'Orient. Et déjà sur la haine anti-chinoise :
Ceux mêmes d'entre les Orientaux qui passent pour être le plus fermés à tout ce qui est étranger, les Chinois, par exemple, verraient sans répugnance des Européens venir individuellement s'établir chez eux pour y faire du commerce, s'ils ne savaient trop bien, pour en avoir fait la triste expérience, à quoi ils s'exposent en les laissant faire, et quels empiétements sont bientôt la conséquence de ce qui, au début, semblait le plus inoffensif. Les Chinois sont le peuple le plus profondément pacifique qui existe ...
Sur le péril jaune alors mis à la mode par Guillaume II :
[...] rien ne saurait être plus ridicule que la chimérique terreur du « péril jaune », inventé jadis par Guillaume II, qui le symbolisa même dans un de ces tableaux à prétentions mystiques qu'il se plaisait à peindre pour occuper ses loisirs ; il faut toute l'ignorance de la plupart des Occidentaux, et leur incapacité à concevoir combien les autres hommes sont différents d'eux, pour en arriver à s'imaginer le peuple chinois se levant en armes pour marcher à la conquête de l'Europe...
Guénon annonce même dans la deuxième partie de son livre le « grand remplacement » de la population occidentale ignoré par les hypnotisés et plastronné par les terrorisés :
[...] les peuples européens, sans doute parce qu'ils sont formés d'éléments hétérogènes et ne constituent pas une race à proprement parler, sont ceux dont les caractères ethniques sont les moins stables et disparaissent le plus rapidement en se mêlant à d'autres races ; partout où il se produit de tels mélanges, c'est toujours l'Occidental qui est absorbé, bien loin de pouvoir absorber les autres.
Concluons : notre bel et increvable occident est toujours aussi belliqueux, destructeur et autoritaire ; mais il est en même temps humanitaire, pleurnichard, écolo, mal dans sa peau, torturé, suicidaire, niant histoire, racines, polarité sexuelle... De ce point de vue on est bien dans une répugnante continuité de puissance hallucinée fonctionnant sous hypnose (relisez dans ce sens la Galaxie Gutenberg qui explique comment l'imprimerie nous aura altérés), et Guénon l'aura rappelé avec une sévère maîtrise...
Sources René Guénon, Orient et occident, classiques.uqac.ca, pp.20-35 Paul Valéry : Regards sur le monde actuel Nicolas Bonnal : Si quelques résistants...Coronavirus et servitude volontaire (Amazon.fr) Notes
1 - Valéry : « L'Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines... L'Histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout. »
«On tue des gens pour rien»: un médecin lance un cri d’alarme sur les mauvais usages des médicaments
16:39 07.12.2020 Par Fabien Buzzanca
L’usage injustifié ou non conforme de médicaments coûterait chaque année plus de 10 milliards d’euros à la France. Pire, il serait responsable de centaines, voire de milliers de morts. C’est le terrible constat fait par le médecin et professeur Bernard Bégaud dans un livre-choc. Il livre son témoignage à Sputnik.
En matière de médicaments, «la France se distingue par une gabegie particulièrement marquée»: amère analyse que celle de Bernard Bégaud.
Ce docteur en médecine et professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux est également l’un des meilleurs spécialistes français de l’évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations. Il est l’auteur de La France malade du médicament (Éd. de l’Observatoire). Dans ce livre-choc, il décrit une gabegie se chiffrant à plus de 10 milliards d’euros par an. «De l’argent fichu en l’air sans aucune justification et personne ne regarde ça», se désole le professeur dans un entretien avec Sputnik.
Sur le banc des accusés, on trouve notamment l’industrie pharmaceutique, «beaucoup plus puissante aujourd’hui» que quand a commencé à exercer le professeur Bégaud, qui s’appuie sur plus de trente ans d’expérience en pharmacovigilance.
Big pharma, politiques: lobbying et connivences
Ses représentants effectuent un fort lobbying auprès des autorités. «Il y a malheureusement des connivences entre l’industrie pharmaceutique et le politique», regrette le médecin. Il ajoute que «le lobbying ne touche plus le médecin-prescripteur, comme c’était le cas il y a 35 ans, quand on lui faisait un petit cadeau s’il prescrivait bien le médicament de la maison.»
«Maintenant, cela s’adresse plutôt aux décideurs, aux politiques. Il y a tout un jeu assez obscur –dont on ne parle évidemment pas– de relations, de connivences, qui arrive à placer les produits et/ou à défendre des prix qui ne sont pas toujours excusables», poursuit-il.
Cependant, le professeur juge que les acteurs de l’industrie «font leur boulot, c’est-à-dire faire prescrire, faire vendre le plus cher possible et le plus longtemps possible.»
«Le problème est plus le fait des politiques ou de l’absence de politique en matière de médicaments que celui des lobbys», assure-t-il.
Bernard Bégaud appelle à mettre en place «une régulation» qui selon lui fait cruellement défaut. D’après son analyse, «la grande faiblesse française» se situe du côté de l’absence de contrôle au niveau de «la libre prescription» ou de «libre utilisation» de médicaments.
«Cela a des conséquences économiques, sociales et sanitaires très importantes», alerte-t-il.
Sur ce qu’il qualifie d’absence de réaction de la part des autorités face à ces dérives, le médecin s’interroge: «J’ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi: qu’est-ce qui coince et qu’est-ce qui pourrait gêner ?»
Pas assez de transparence sur les vaccins ?
En dehors du gaspillage d’argent, Bernard Bégaud dénonce «des milliers de décès du fait de médicaments dont le patient n’a absolument pas ou plus besoin.» «Un drame dont on parle moins que les accidents de la route ou les suicides des jeunes», regrette le médecin.
«On tue des gens pour rien», lance-t-il. Le professeur avance le chiffre de 10 à 30.000 morts par an en France par mauvais usage de médicaments: «On peut estimer qu’environ un tiers –et encore je suis gentil– est évitable. Donc cela fait 3.300 à 10.000 morts par an par accident médicamenteux liés à des traitements qui n’auraient jamais dû être faits ou pris.»
Bernard Bégaud parle aussi des séquelles que cause la mauvaise utilisation de médicaments:
«C’est comme pour les accidents de la route. Vous avez tous ceux qui ne sont pas morts, mais qui vont devoir prendre un traitement à vie, ne plus pouvoir travailler ou aller chez le kiné deux fois par semaine. C’est énorme au point de vue social.» D’après ce ponte de la pharmacovigilance, la France n’a pas tiré les leçons du scandale du Mediator, du nom de ce médicament produit par les laboratoires Servier de 1976 à 2009 et accusé d’avoir provoqué entre 500 et 1.500 morts.
«Nous avons été plusieurs à espérer que ce drame soit salutaire, que l’on dise, “maintenant ça suffit, on va mettre en place des règles qui vont éviter que cela puisse se reproduire”», déplore-t-il.
Du côté de l’actualité, Bernard Bégaud explique que «l’espoir» que représente l’arrivée d’un vaccin contre le Covid-19 se heurte à une défiance particulière en France du fait d’un manque de transparence sur le sujet. D’après un sondage IFOP-Fiducial pour CNews et Sud Radio, 61 % des personnes interrogées n’ont pas l’intention de se faire vacciner contre le coronavirus, alors que les premiers vaccins sont attendus dans les prochains mois.
«Cela fait trente ans que je demande à ce qu’on ouvre le dossier vaccins en France, que l’on soit transparents et que l’on donne des explications à la population», explique-t-il.
D’après lui, il faut être «absolument transparent» et la confiance des Français dans les vaccins ne s’améliorera pas «tant que l’on continuera à avoir des positions pas très claires, que l’on continuera à être dans une tour d’ivoire et à prendre des décisions qui ne sont pas comprises, même si elles sont bonnes.»
«Si ce n’est pas expliqué, les gens croient que l’on cache quelque chose», assure Bernard Bégaud. S’il explique la méfiance de certains Français par un manque de transparence, Bernard Bégaud n’est pas d’accord avec les critiques qui jugent que les vaccins auraient été trop vite développés: «Je ne crois pas que l’on puisse dire cela.»
Sur la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif, Bernard Bégaud juge que «c’est toujours très facile –et certains ne s’en privent pas– de faire des critiques a posteriori.»
«Il faut rappeler que c’est une épidémie liée à un virus que l’on ne connaît pas et qui est extrêmement contagieux, très polymorphe, etc.», souligne le médecin.
Il reconnaît cependant «quelques erreurs» du côté de la France, comme la volte-face du gouvernement sur l’utilisation du masque. «Une idiotie», «absolument grotesque» d’après Bernard Bégaud:
«Il y a eu deux ou trois décisions ou communications particulièrement malheureuses qui ont rendu la chose plus compliquée en France qu’ailleurs.»
Celui qui tue s'en souvient toute sa vie. Il ne peut dormir sans somnifères. Il est atteint. Il est irrécupérable. Il est faible, obéit aux ordres de ceux qui l'ont mis là et qui sont autant responsables que lui. Il devient méchant, cruel, sans limite, il s'énerve, il ne sait plus ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Rien n'efface l'assassinat. Rien n'efface les meurtres. Rien n'efface la vue des morts. Alors, plutôt de d'avouer, de se suicider, il tue encore ! Encore et encore.
"Il n'y a aucune prétention scientifique à ce sujet" - O'Leary s'en prend aux verrouillages d'État alors que Sorkin de CNBC contrôle les dommages
par Tyler Durden Lun, 12/07/2020 - 09:48
Andrew Ross Sorkin de CNBC semble faire un peu de contrôle des dégâts, quand après un débat houleux vendredi sur les verrouillages dans lequel il a justifié la fermeture des petites entreprises en affirmant que c'était de la "science" que les gens étaient plus en sécurité dans les grandes surfaces que dans les églises et les restaurants à cause des masques, une photo de Sorkin d'il y a 6 semaines en train de manger "à l'extérieur" dans un restaurant, sans masque, a fait surface sur Twitter.
Sorkin a affirmé vendredi qu'il offrait une "annonce de santé publique et de service public" au public lorsqu'il a repris les affirmations de son collègue Rick Santelli selon lequel il y avait une différence négligeable entre sortir dans des établissements comme les églises et aller dans des magasins comme Wal-Mart .
Sorkin a passé du temps pendant le week-end à se battre avec divers trolls de Twitter et à essayer de défendre son raisonnement, mais cela ne semblait pas suffisant. Lundi matin, Sorkin avait encore besoin d'avoir son mot à dire sur la question. Il a demandé au Dr Scott Gottlieb de "mettre fin au débat", puis, après que Gottlieb a semblé être d'accord avec lui, Sorkin a publié un Tweet pour dire aux gens de "rester en bonne santé là-bas" et de suggérer tranquillement qu'il avait raison et que Santelli était faux:
Mais ce n'était guère le KO que Sorkin avait fait. Même Gottlieb a admis lors de son propre message d'intérêt public que les paramètres des restaurants intérieurs pouvaient être optimisés et sûrs, déclarant:
"Pourrait-il y avoir des paramètres de restaurant intérieurs qui sont optimisés? Où ont-ils pris des mesures pour réduire le risque ? Peut-être."
Plus comme, bien sûr.
Peu de temps après l'échange, Kevin O'Leary s'est élevé contre les verrouillages, posant la seule question clé qui semble échapper à Sorkin: pourquoi les détaillants à grande surface ont-ils la priorité sur les petites entreprises?
"Comment est-il possible, alors que j'ai dépensé 60 ou 80 000 dollars à l'arrière du restaurant et à l'avant du restaurant pour fournir des sièges et des radiateurs - et que je me suis conformé aux ordonnances de la ville - et que j'étais sur le point de rouvrir - pas de tentes , ce n'est pas une tente, c'est à l'extérieur - je suis fermé. Et juste de l'autre côté de la rue, il y a un grand magasin de l'autre côté de la rue qui a des gens à l'intérieur qui sont ouverts? " Il a demandé.
O'Leary a ajouté:
«Il n'y a aucune prétention scientifique à ce sujet ... les gens font des déclarations scientifiques 'calmes' ... comment 'l'extérieur' peut-il être moins sûr que 'l'intérieur' ...»
et ... "Tous mes employés doivent être licenciés - une troisième fois !"
«Je ne dis même pas de les ouvrir à l'intérieur ! Je demande seulement 'Comment cela peut-il être juste ?' et "Comment cela peut-il être ok" ? " Affirme O'Leary.
Andrew Ross Sorkin intervient finalement en disant à O'Leary:
"Je suis tout à fait d'accord avec vous", avant de dire "les règles doivent être appliquées à tous les niveaux".
Mais O'Leary n'a pas été fait:
"Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas ici. Vous choisissez des gagnants et des perdants", a-t-il ajouté.
Rappelez-vous, c'était vendredi matin lorsque Sorkin s'est embrouillé avec Rick Santelli à propos des règles de verrouillage de Covid dans un clip qui est maintenant devenu viral dans la plupart des FinTwit. L'argument a commencé lorsque Santelli s'est opposé aux dirigeants démocrates qui ont enfreint leurs propres règles de verrouillage tout en forçant leurs entreprises locales respectives à supporter le poids de règles de verrouillage de plus en plus draconiennes et complexes.
Santelli a soulevé la question de savoir pourquoi les détaillants à grande surface étaient autorisés à rester ouverts, mais les petites entreprises ne l'étaient pas:
«Par conséquent, il y a en fait et devrait y avoir un débat en cours sur la raison pour laquelle un parking pour un magasin à grande surface comme chez moi est bondé, pas une seule place de parking ouverte. Pourquoi ces personnes sont-elles plus sûres qu'un restaurant en plexiglas «Je ne comprends tout simplement pas. Je pense que c'est vraiment triste que lorsque nous examinons le secteur des services dans toutes les discussions que nous avons eues sur les pertes d'emplois, cette dynamique particulière ne soit pas davantage étudiée, ne fonctionne pas plus, nous ne mettons pas plus de personnes dans une pièce et essayons de trouver des moyens pour que ces employés et employeurs du secteur des services puissent tous revenir de manière plus sûre. "
Un Sorkin clairement énervé s'est alors lancé dans une diatribe condescendante sur les différences entre les grandes surfaces, les restaurants et les églises, et pourquoi Santelli rendait «mauvais service» aux téléspectateurs en ne tenant pas compte de la science »
«La différence entre un détaillant à grande surface et un restaurant - ou franchement, une église - est tellement différente que c'est incroyable», a insisté Sorkin.
Santelli a riposté: "500 personnes dans un Lowes ne sont pas plus en sécurité que 150 personnes dans un restaurant qui en contient 600 ... et je vis dans une région avec beaucoup de restaurants qui ont riposté ... et ils sont ouverts . "
Après un peu plus de mâchoire, Santelli a conclu:
"Je pense que nos téléspectateurs sont assez intelligents pour prendre ces décisions par eux-mêmes! Je ne pense pas que je suis beaucoup plus intelligent que tous les téléspectateurs ... comme certaines personnes le font."
"Je ne pense pas que je suis beaucoup plus intelligent que tous les téléspectateurs ... comme certaines personnes le font."
Ce qui a été répété ce matin par O'Leary, qui s'est exclamé:
"nous empêchons les gens de faire leurs propres choix ..."
Sorkin a continué à insister sur le fait qu'il essayait simplement d'éduquer les téléspectateurs sur "la science" du COVID-19.
Comme nous l'avons dit vendredi, nous aimerions vraiment entendre Sorkin expliquer "la science" de la façon dont les magasins Big Box sont "complètement différents" des restaurants et des églises. Tous les trois se trouvent dans des centres commerciaux interchangeables à travers le pays.
La solution offerte par les grands et les bons statistes sur CNBC était simple: "nous avons besoin d'une politique de masques pour tous ... et qui donnera confiance aux gens pour faire un retour dans l'économie".
Le seul problème avec ce mensonge absolu est que la majeure partie de la Californie porte des masques à l'extérieur depuis des mois ... comme l'ont fait de nombreux autres États avec des mandats de masque ... et cela n'aide pas!
Et au moins en ce qui concerne les masques, la recherche a brossé ce qui est en réalité un tableau assez tendu, comme l'a montré une étude récente au Danemark.
Il en va de même pour les verrouillages, car l'équilibre entre le coût élevé et l'efficacité limitée dans le temps n'est toujours pas bien compris.
Tout cela fait que l'on se demande si Ash Staub de HumanEvents avait un point la semaine dernière lorsqu'il s'est interrogé: si l'on devait envisager le transfert à la hausse de richesse et de part de marché aux grandes entreprises depuis le début de la pandémie COVID-19, on penserait ces changements économiques étaient voulus. Après tout, ce n’est un secret pour personne que les intérêts des politiciens et de l’élite des entreprises s’alignent le plus souvent.
Alors que nous approchons d'un an de verrouillage et de mise à l'abri, les effets à long terme de la politique pandémique sur l'économie deviennent plus évidents. Presque tous les textes législatifs censés réduire la propagation du coronavirus et protéger les travailleurs ont dévasté les petites entreprises, tout en bénéficiant aux plus grandes entreprises. Environ 100000 petites entreprises ont fermé définitivement en raison du COVID-19, tandis que les détaillants à grande surface, les géants de la technologie et les fabricants pharmaceutiques ont enregistré des bénéfices records.
Les petites entreprises américaines sont actuellement confrontées à une attaque sur tous les fronts.
Premièrement, il y a les politiques les plus visibles (par exemple, les verrouillages, les mandats de masques et les exigences de distanciation sociale) qui découragent fortement les gens de fréquenter les détaillants et les restaurants traditionnels. Ces politiques ont plus d'impact sur les petites entreprises que sur les grandes chaînes et sociétés. Les petits détaillants, par exemple, peuvent ne pas avoir l'espace nécessaire pour mettre en œuvre efficacement des politiques de distanciation sociale, et manquent souvent d'une infrastructure en ligne pour prendre en charge la collecte en bordure de rue des produits de détail.
Deuxièmement, le coût du respect des directives en matière de santé et de sécurité et les amendes correspondantes si les entreprises ne se conforment pas, ont contraint les entreprises à engager des dépenses supplémentaires pendant que leurs revenus diminuent. Selon la Small Business Administration, le coût de la conformité a un impact disproportionné sur les petites entreprises, qui n'ont pas les fonds et l'infrastructure des grandes entreprises pour s'adapter à la nouvelle réglementation. La refonte d'une entreprise pour accueillir le travail à distance, par exemple, nécessite une flexibilité et un investissement de ressources que de nombreuses petites entreprises n'ont tout simplement pas. Pour les restaurants, dont la grande majorité sont des petites entreprises, il n'est souvent même pas possible de passer aux repas en plein air étant donné l'emplacement de l'entreprise.
Enfin, il existe des réglementations en matière d'emploi COVID-19 en constante évolution qui exposent de manière disproportionnée les petites entreprises à des poursuites et aux frais juridiques et dommages qui peuvent en découler. L'absence manifeste de protection contre la responsabilité désavantage également les petites entreprises, car les plus grandes entreprises peuvent épargner le capital nécessaire pour lutter contre les poursuites et payer sans douleur les dommages-intérêts. Par exemple, Publix, une grande chaîne de supermarchés, a jusqu'à présent réussi à éviter de payer des dommages-intérêts à la famille d'un employé décédé du COVID-19 en raison du fait qu'il n'était pas autorisé à porter un masque au travail.
Bien que ces politiques soient explicitement préjudiciables aux petites entreprises, elles peuvent être justifiées sur la base de la «santé publique» et ainsi être à l'abri des critiques. Une réglementation pratiquement illimitée (qui semble toujours profiter à l'élite des entreprises) peut être défendue, car on dit que de telles politiques sont conçues pour assurer la santé et la sécurité du public. L’opposition à ces restrictions onéreuses peut donc être qualifiée de «anti-science», ou pire, de mise en danger imprudente et / ou malveillante d’une communauté. En conséquence, les politiques qui désavantagent explicitement les petites entreprises, telles que la loi Families First Coronavirus Response Act (FFCRA), peuvent être adoptées sous le couvert de la santé publique et de la protection des travailleurs sans sonner l'alarme.
«Fini le LBD, ouvrons le feu !»: le parquet saisi après l’appel d’un collectif pro-police
06:34 08.12.2020
La police a saisi le parquet de Paris après la diffusion de l'appel d’un collectif pro police, «Hors service», à tirer à balles réelles sur «les miliciens d’extrême gauche».
La direction de la police nationale a saisi lundi le parquet de Paris après la diffusion d’un collectif pro police, «Hors service», appelant à tirer à balles réelles sur «les miliciens d’extrême gauche», a-t-on appris auprès de la police nationale, confirmant une information du Parisien.
Dans ce message, le collectif avait écrit: «Face aux bombes, face aux mortiers, face aux cocktails molotov, face aux marteaux et aux pavés, fini le LBD/Ouvrons le feu !».
La police utilise l'article 40 Diffusé quelques heures le week-end dernier, le message a été retiré, a confirmé la police nationale à l’AFP.
Pour saisir le parquet, la police a utilisé l’article 40, qui oblige toute autorité à signaler à la justice un crime ou un délit dont il aurait pris connaissance.
Le collectif a été fondé par des policiers mis en disponibilité.
Celui qui tue s'en souvient toute sa vie. Il ne peut dormir sans somnifères. Il est atteint. Il est irrécupérable. Il est faible, obéit aux ordres de ceux qui l'ont mis là et qui sont autant responsables que lui. Il devient méchant, cruel, sans limite, il s'énerve, il ne sait plus ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Rien n'efface l'assassinat. Rien n'efface les meurtres. Rien n'efface la vue des morts. Alors, plutôt de d'avouer, de se suicider, il tue encore ! Encore et encore.
Une route départementale française fermée pour trois mois afin de sauver les amphibiens
21:50 07.12.2020 Par Daria Petliaeva
Afin de sécuriser la traversée des grenouilles lors de la période de reproduction, une route départementale de Lamballe, dans les Côtes-d'Armor sera fermée pendant trois mois pour la deuxième année consécutive, relate France Bleu en ce 7 décembre.
Une route départementale à Lamballe, dans les Côtes-d'Armor, sera fermée du 14 décembre 2020 au 15 mars 2021 pour sauvegarder des centaines de grenouilles, crapauds, tritons et salamandres qui la traversent durant leur période de reproduction, fait savoir un article de France Bleu paru le 7 décembre.
Bien qu’il s’agisse d’une route départementale, seulement quelque 400 véhicules passent par ici en moyenne chaque jour, précise le quotidien. Et pourtant, c'est une voie «particulièrement meurtrière» pour les animaux qui la traversent quand les températures baissent.
«Dès que l'hiver commence à se terminer, ils [les amphibiens, ndlr] partent tous vers les sites de reproduction et il y a un phénomène de groupe et c'est à ce moment-là qu'il y a le plus de collisions routières», détaille Jérémy Allain, conseiller délégué à la biodiversité de Lamballe Terre et Mer, cité par le média.
Éviter un fort déséquilibre dans les écosystèmes
Selon un communiqué de la LPO, Agir pour la Biodiversité, tous les ans, des milliers d’amphibiens traversent cette route pour atteindre «les mares des landes de La Poterie».
«En l’absence de mesure pour les protéger, le déclin de ces petits organismes aquatiques pourrait provoquer un fort déséquilibre au sein des écosystèmes qu’ils occupent», explique le document de l’association, datant de février dernier.
Les émissions mondiales de gaz carbonique sont au bord d’un long plateau …puis d’une décroissance
le 7 décembre 2020
Avec tous les discours apocalyptiques et de catastrophiques associés au changement climatique, il serait facile de passer à côté d’un changement incroyable dans les attentes pour les futures émissions de gaz carbonique. Sur la base des projections que vient de publier l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il apparaît maintenant que le monde a de très bonnes chances de voir le gaz carbonique provenant de la combustion de combustibles fossiles plafonner au cours des prochaines décennies. Le pic de dioxyde de gaz carbonique se profile peut être à l’horizon.
L’AIE, dans ses Perspectives énergétiques mondiales 2019 (lien), veille à ce que ses scénarios ne soient pas des prévisions. Les scénarios sont des projections conditionnelles à certaines hypothèses. L’AIE explique : « une prévision devrait essayer de remettre en question les réponses futures des décideurs si celles-ci sont motivées par des préoccupations concernant la sécurité énergétique ou l’accessibilité financière, ou par une réaction à l’augmentation des émissions de gaz carbonique et à leurs impacts. Nous ne donnons pas aux décideurs le bénéfice du doute sur ces futures réponses » (lien).
L’un des scénarios produits par l’AIE se concentre sur des projections basées sur les politiques que les gouvernements ont effectivement adoptées à la mi-2019 et s’appelle le scénario des politiques actuelles (CPS, Current Policies Scenario). Un deuxième scénario met l’accent sur les engagements et les plans que les gouvernements ont annoncés, mais pas encore adoptés, et est appelé le scénario des politiques déclarées (SPS, State Policies Scenario). L’AIE projette les conséquences de ces scénarios jusqu’en 2040.
Justin Richie, chercheur à l’Université de Colombie-Britannique, a identifié une caractéristique remarquable des nouveaux scénarios de l’AIE. Le CPS et le SPS ont tous deux des émissions de gaz carbonique pour 2040 qui sont inférieures à la quasi-totalité des scénarios examinés dans l’évaluation la plus récente (AR5) du Groupe d’étude intergouvernementale sur l’évolution du climat (GIEC, IPCC). Richie identifie une raison importante de la différence dans la façon dont l’AIE considère l’utilisation du charbon jusqu’en 2040 par rapport à la façon dont le charbon est traité dans les scénarios de l’IPCC : l’utilisation du charbon dans le CPS «est inférieure à 90 % de tous les scénarios de l’IPCC, et le SPS de l’AIE est inférieur à 95 % des scénarios de l’IPCC ».
Il y a moins de dix ans, il était généralement admis que l’utilisation du charbon augmenterait considérablement au cours du XXIe siècle. Mais l’année dernière, l’AIE a suggéré que l’utilisation mondiale du charbon a peut-être atteint un sommet en 2014. Dans une analyse publiée il y a quelques jours dans la revue « Carbon Brief » (voir les liens en fin de billet), une équipe d’analystes énergétiques affirme que « la production mondiale d’électricité à partir du charbon est en passe de baisser d’environ 3 % en 2019, la plus forte baisse jamais enregistrée ». Robbie Andrew, scientifique au Centre CICERO pour la recherche internationale sur le climat à Oslo, en Norvège, a publié des données indiquant que la production d’électricité au charbon en Inde est en baisse de 2,5 % en 2019 par rapport à l’année précédente. La nouvelle sagesse conventionnelle est que pour une myriade de raisons – climat, pollution de l’air, économie, entre autres – le charbon est en voie de disparition. La fin du charbon ne se produira pas de sitôt, mais il semble que les scénarios cauchemardesques d’expansion non atténuée de la combustion du charbon soient beaucoup moins probables que ce que l’on pensait récemment. Il est difficile de surestimer l’importance du changement des attentes en matière d’émissions futures qui est représenté par la différence entre les nouveaux scénarios de l’AIE et ceux du GIEC. Une implication importante du changement de perspective est qu’il rend une grande partie de la littérature sur les impacts climatiques de la dernière décennie, et les reportages médiatiques qui l’ont accompagnée, comme obsolètes. La raison de cette obsolescence est que des milliers d’articles universitaires projetant les impacts climatiques futurs ont mis l’accent sur un scénario d’émissions de très haut niveau axé sur la combustion de quantités massives de charbon tout au long du XXIe siècle. Si les décideurs politiques des décennies à venir peuvent encore choisir de revenir au charbon, cela semble pour le moment plutôt improbable.
En termes techniques, sur la base du scénario CPS, en 2040 le monde aurait des émissions inférieures à celles prévues par le RCP4.5, et bien inférieures aux RCP6.0 et RCP8.5 (RCP = Représentative Concentration Pathway). Techniquement un « l’ensemble de ces scénarios considérant les émissions, leurs concentrations l’utilisation des terres conduisant à des niveaux de forçage radiatif de 8,5, 6,0, 4,5 et 2,6 W / m² ». Alors que de nombreuses études d’impact climatique de la dernière décennie comprenaient également des projections axées sur le RCP4.5 en plus de scénarios plus extrêmes, ce sont souvent les résultats les plus extrêmes associés à des niveaux de forçage plus élevés qui ont été soulignés par l’IPCC (lien). Pour éviter une décennie perdue de recherche sur les impacts, il sera important de revoir la littérature en mettant l’accent sur le RCP4.5 plutôt que sur le RCP8.5. La conclusion inévitable d’un tel second regard est que le changement climatique paraîtra beaucoup moins effrayant et que les stratégies politiques cohérentes avec les mises à jour devront s’adapter en conséquence.
Une deuxième implication significative de la nouvelle perspective relative aux émissions de gaz carbonique au cours des prochaines décennies est que le GIEC risque d’être déjà obsolète dans la mesure où son 6e rapport d’évaluation à paraître met l’accent sur des scénarios d’émissions de haut niveau. Bien entendu, les émissions de gaz carbonique ne sont pas le seul facteur qui compte dans les projections du climat futur. Cependant, les émissions projetées jouent un rôle non seulement dans les projections climatiques et leur impact, mais également dans les analyses de la rentabilité de diverses politiques d’atténuation de ces émissions. Le fait de s’appuyer sur des scénarios obsolètes qui ne sont pas synchronisés avec les compréhensions actuelles pourrait fausser gravement la prochaine évaluation de l’IPCC, menaçant potentiellement sa crédibilité ou induisant en erreur les décideurs.
Un examen attentif de la nouvelle analyse de l’AIE suggère que même si le monde n’est peut-être pas encore au pic de gaz carbonique, le monde semble entrer dans un plateau prolongé des émissions. Il faut considérer que l’AIE dit que ses estimations d’émissions sont exactes à environ 5 % pour les grandes économies et à environ 10 % pour de nombreux autres pays. Cela signifie que les émissions projetées en 2040 du SPS ont des plages d’incertitude pour les émissions de gaz carbonique qui chevauchent celles de 2019. En d’autres termes, si les décideurs politiques respectent les engagements actuels déclarés, les émissions mondiales de gaz carbonique dans deux décennies seront semblable à ce qu’elles sont aujourd’hui.
Il y a encore plus de raisons d’être optimiste quant au plafonnement des émissions. L’AIE prévoit que l’économie mondiale croîtra à un taux de 3,4 % par an jusqu’en 2040, ce qui représente un taux de croissance par habitant d’environ 2,5 % par an. Ce taux de croissance est supérieur à 95 % des taux de croissance du PIB projetés de la base de données de scénarios AR5 de l’IPCC. Presque tous les scénarios de l’IPCC ont surestimé la croissance du PIB au cours de la dernière décennie. Le taux de croissance projeté du PIB mondial de l’AIE dépasse également celui récemment projeté par les principaux économistes.
Il y a donc de bonnes raisons de croire que la projection de l’AIE de la croissance du PIB jusqu’en 2040 est trop optimiste. Bien que la prévision de la croissance économique soit semée d’embûches, il est clair qu’une erreur de quelques dixièmes de point de pourcentage dans la projection de l’AIE de la croissance économique annuelle jusqu’en 2040 suffirait à empêcher le CPS d’afficher une augmentation modeste des émissions de dioxyde de carbone. à un plateau, et transformer le SPS d’un plateau vers une baisse modeste. La dernière mesure à examiner est les taux implicites de décarbonisation dans les scénarios de l’AIE. La décarbonisation fait référence au taux de déclin du ratio des émissions de gaz carbonique de carbone au PIB. Pendant une grande partie des deux dernières décennies, en utilisant les données de l’AIE, la décarbonisation mondiale a généralement été inférieure à 2 % par an, bien que de 2014 à 2016, elle ait été en moyenne d’environ 3 % par an, et de 2010 à 2018, elle était en moyenne de 2,4 % par an.
Le CPS implique un taux de décarbonisation global d’environ 2,1 % par an jusqu’en 2040, tandis que le SPS implique un taux d’environ 2,8 % par an. Aucune de ces valeurs ne semble irréaliste, d’après l’expérience récente, et peut même être conservatrice selon le degré auquel les décideurs politiques agissent plus agressivement que les politiques déclarées auxquelles ils se sont déjà engagés. Mais ces chiffres restent loin de ce qui serait nécessaire si le monde veut parvenir à une décarbonisation profonde de 80 % ou plus de réductions par rapport aux niveaux actuels. Pour atteindre un tel objectif, il faudrait des taux annuels de décarbonisation de 7,5 % par an pour atteindre un objectif de 2 degrés Celsius et de 11,3 % par an pour atteindre un objectif de 1,5 degré. Le défi de la réduction des émissions demeure plus redoutable que jamais (lien étude de Price,Waters,Cooper).
Mais ne vous y trompez pas, le changement de perspective qu’impliquent les attentes actuelles en matière de consommation d’énergie et le mix de technologies qui la composent, ainsi que les attentes de croissance économique, sont une bonne nouvelle pour le climat. Les pires scénarios qui ont dominé les discussions au cours de la dernière décennie ou plus sont hors de propos et y resteront à moins que nous choisissions activement de les suivre. Cela semble peu probable. Par conséquent, une nouvelle génération d’études d’impact sur le climat est nécessaire, ainsi qu’une nouvelle compréhension des coûts et des avantages des options politiques pour accélérer davantage la décarbonisation (lire l’article de Roger Pielke Jr à ce sujet, dernier lien). Nous avons atteint le plateau. Il est maintenant temps de découvrir comment commencer à aller vers la descente.
Liens : https://www.iea.org/topics/world-energy-outlook
Traduction d’un article de Roger Pielke Jr paru sur le site Forbes le 30 novembre 2020. Bref commentaire de votre serviteur : Pielke ne tient pas compte de la stabilisation du réchauffement du climat apparue depuis 20 ans, le fameux « hiatus » que les experts de l’IPCC ne peuvent pas expliquer, ni des scénarios de refroidissement à venir. Le scénario d’un refroidissement du climat dans les années à venir conduirait, selon la loi de Henry ( https://en.wikipedia.org/wiki/Henry%27s_law#Temperature_dependence ), à une diminution du taux de gaz carbonique atmosphérique y compris si l’utilisation de combustibles fossiles augmentait. De toute évidence Pielke veut rester « fréquentable » aux yeux des médias.
Nouvelle perle de l'ignorance (fait-il partie du gouvernement ?) qu'est ce nouveau savant qui ignore tout de la physique. Nous savons tous que le plus grand émetteur de gaz (jusqu'aux plus toxiques) est le magma qui depuis des milliards d'années produit a lui seul 99,99 % tous les gaz de notre atmosphère (ainsi que celui des océans qu'ils traversent) qui se recyclent en permanence sans que notre intervention ne puisse y changer quoi que ce soit (sans quoi la vie sur Terre ne serait même pas apparue).
Ainsi, de la même façon qu'on eut des escrocs il y a quelques décennies pour imposer les très coûteuses constructions de 'stations d'épuration' alors que tout le monde sait que l'eau sale qui va à la mer (les poissons y chient dedans !!) s'infiltre continuellement dans les planchers maritimes & océaniques vers la masse ferrique incandescente pour y être chauffée/brûlée et remonter sous formes de vapeurs en galeries souterraines jusqu'aux nappes phréatiques et sources de montagnes, cette eau est 'miraculeusement' propre !! Çà alors ! Sortie dans couleur, sans odeur et sans bactérie ! De l'eau pure gratuite !! (mais que le consommateur est invité à payer !! comme bientôt l'air qu'il ose respirer !!).
Depuis toujours les escroqueries s'empilent, s'entassent, s'additionnent sans que le contribuable n'y trouve à redire !! creusant ainsi le chancre merveilleux de la dictature salutaire et opérationnellement vaccinatoire. Con tu nais, con tu seras.
Non seulement le commerçant a un rôle économique important mais il a également un rôle social essentiel. Et ces deux rôles sont les deux faces d’une même pièce.
8 DÉCEMBRE 2020 Par Philippe Silberzahn.
Nous sommes prisonniers de modèles mentaux profonds et invisibles. L’un de ces modèles est l’opposition très française entre l’économique et le social, le premier étant moralement suspect tandis que le second est noble.
Cette séparation est illustrée en particulier par l’image négative du commerçant considéré comme égoïste, asocial et motivé uniquement par des considérations jugées bassement matérielles. Parce qu’elle repose sur une méconnaissance de l’économie, et en particulier du lien intime entre l’économique et le social, cette opposition est contre-productive et coûteuse. Non seulement le commerçant a un rôle économique important mais il a également un rôle social essentiel. Et ces deux rôles sont les deux faces d’une même pièce.
L’image du commerçant n’est pas très bonne en France. Le commerçant a dû faire son trou entre les nobles, les clercs et les paysans en dérangeant l’ordre établi de l’époque médiévale, ce qui lui a valu le mépris des trois ordres. Malgré une révolution supposée bourgeoise, le mépris du monde marchand par l’ordre politique et intellectuel reste vivace et a été particulièrement mis en lumière ces derniers mois.
Les commerces jugés « non essentiels » ont été fermés arbitrairement sans véritable raison sanitaire et, comme si cela ne suffisait pas, des vandales continuent à saccager les centres-villes, détruisant des commerces, et donc des vies, dans une relative indifférence.
UNE VISION CARICATURALE DU COMMERÇANT
Le commerçant a une double réalité : c’est d’abord celui qui est motivé par le profit, il est le symbole du monde de l’argent. C’est cette réalité qu’en France nous aimons détester. Les marchands chassés du temple par Jésus, les boutiquiers moqués par Napoléon. Tout à la recherche de son profit, le commerçant serait immoral – l’argent n’a pas d’odeur – et égoïste, insensible aux autres et à la collectivité.
Rien n’est plus faux cependant.
Car le commerçant a une autre réalité : c’est celui qui est au centre du village, qui connaît tout le monde. Le marché, c’est avec l’église l’autre lieu de socialisation ; c’est là que tout le monde se rencontre une ou deux fois par semaine. Plus subtilement, le marché c’est l’endroit où les ordres ne comptent pas : votre produit est bon ou mauvais, il est au bon prix ou pas et l’un des moyens de le savoir est la réputation du marchand, pas l’ordre social auquel il appartient. C’est son capital social qui permet au marchand de vivre dans la durée.
C’est vrai pour votre boucher comme pour Amazon. Ceux qui trompent ou qui mentent le détruisent et sont éliminés plus ou moins rapidement, car le marché est également un lieu d’échange d’informations, et la première information qui circule concerne ce capital social.
Vous savez que l’éthique est consubstantielle à l’économique lorsque vous demandez à un voisin qui il peut vous recommander pour réparer votre baignoire. Autrement dit, il ne peut y avoir de marché, et donc de commerçant, sans un socle de valeurs constituant une éthique, c’est-à-dire sans la gestion d’un capital social.
Économique et social, l’un ne peut aller sans l’autre et les séparer c’est comme séparer la jambe gauche de la jambe droite.
UNE OPPOSITION STÉRILE ENTRE LES GRANDS ET LES PETITS
Mais qu’apparaisse la grande distribution et aussitôt les « petits » commerçants sont parés de toutes les vertus. Le mépris dont ils font l’objet disparaît car il peut désormais être dirigé contre d’autres marchands, les « grands ».
Il y a en France une longue tradition d’opposition aux supermarchés au nom de la défense du « petit » commerce. Édouard Leclerc n’a pu ouvrir son premier magasin qu’en allant directement voir le ministre des Finances, qui a accepté car la crainte de l’inflation était réelle, mais la résistance, notamment avec le mouvement de Pierre Poujade, fut féroce. Déjà à l’époque, les supermarchés suscitaient l’hostilité d’une coalition hétéroclite rassemblant l’extrême droite conservatrice, la gauche hostile au profit et au « grand capital » et le clergé intellectuel hostile à la consommation de masse. Que ces supermarchés aient été plébiscités par les consommateurs qui pouvaient y boucler leur fin de mois et satisfaire leurs aspirations sociales laissaient les clercs largement indifférents.
D’ailleurs en France, les supermarchés ne s’intitulent pas « grands commerçants » ; on parle plutôt de « grande distribution ». L’abandon du mot commerçant au profit d’un mot qui a une connotation purement fonctionnelle, distribution, est très significatif, alors que le métier de commerçant va bien au-delà de la seule distribution.
L’opposition entre petits et grands commerçants a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois à l’occasion de la crise de la Covid. Les conséquences dramatiques de la fermeture brutale et injustifiée des commerces ont rappelé à nos contemporains, et surtout aux politiques, à quel point ceux-ci étaient vitaux pour les centres-villes, et donc pour les villes, ces lieux de liens sociaux qui, on l’oublie trop souvent, sont nés du commerce.
À nouveau parés de toutes les vertus, les « petits » commerçants sont aussi désormais présentés comme le fer de lance du « consommer local » en opposition à la grande distribution, accusée d’aggraver la situation environnementale.
L’argument écologique est une planche de salut inespérée pour ceux que le commerce répugne, mais il est pourtant fragile en ce qu’il oublie que le local est moins efficace sur ce plan, même s’il fait vivre un tissu économique ; il est également moins rentable, et donc plus cher, tandis que le global permet de jouer avec les effets d’échelle et donc de baisser les prix et de contribuer au pouvoir d’achat des plus modestes.
On l’a bien vu avec l’affaire des masques au printemps. Pendant des mois le gouvernement s’est débattu avec la question des masques, se révélant incapable de la résoudre. La France manquait de masques et des vies étaient en jeu. Finalement il s’est résolu à laisser la grande distribution s’en occuper et en une semaine, la question des masques était résolue. Non seulement chacun pouvait désormais s’en procurer mais de plus les prix déclinaient rapidement, ce qui était essentiel pour les familles modestes.
Cet exploit logistique et économique n’a été possible que parce que la grande distribution a mobilisé son infrastructure d’approvisionnement et ses équipes spécialisées pour aller chercher des masques où ils se trouvaient, c’est-à-dire à l’étranger (horresco referens). Offrir rapidement des produits à des prix toujours plus bas, seule la grande distribution peut le faire. Là encore, comment séparer l’économique et le social, ou sociétal, dans cette affaire ?
Et c’est très compliqué de baisser les prix. Cela nécessite des investissements continus et une innovation importante, l’organisation d’une chaîne d’approvisionnement très complexe, ainsi que son développement continu pour qu’elle s’améliore, la coordination du travail de dizaines, voire de centaines de milliers de gens. Il faut avoir travaillé aux côtés d’acteurs de la grande distribution pour voir combien cette traque complexe des centimes est une obsession, et pour comprendre combien l’économique et le social sont intimement liés dans cette obsession.
Lorsqu’on l’évoque, les beaux esprits vous répondent immédiatement que cela se fait aux dépens des producteurs qui sont écrasés, ce qui condamne les filières en amont. C’est l’éternel argument de l’économie conçue comme un jeu à somme nulle, éternellement faux.
Déjà dans Au bonheur des dames, Zola, pourtant pas suspect d’être un ultra-libéral, montrait comment le grand magasin, ancêtre du supermarché, était un aiguillon de modernisation. Si certains fournisseurs étaient en effet condamnés, ceux qui arrivaient à suivre la marche en se modernisant en sortaient plus forts et se développaient.
Loin d’être un simple « vendeur », le commerçant est ainsi historiquement un aiguillon du développement et de la modernisation de l’outil agricole et industriel, auxquels nous devons notre prospérité et le financement de notre modèle social auquel nous sommes tant attachés. Mais comme le titre de l’ouvrage de Zola le suggère, le grand magasin était aussi un vecteur de changement social, en l’occurrence ouvrant aux femmes un espace public entièrement conçu pour elles, et ce changement est décrit page après page dans le roman.
Encore une fois, économique et social intimement liés.
L’ÉPOUVANTAIL AMAZON
Mais qu’apparaisse Amazon, et c’est d’un coup l’ensemble des commerçants français, grands et petits, physiques ou en ligne, qui est soudainement paré de toutes les vertus. Amazon est devenu l’épouvantail préféré de notre classe politique et intellectuelle qui veut toujours absolument un méchant dans l’histoire.
On peut accuser Amazon de tous les maux et le faire d’autant plus facilement que l’entreprise est américaine. Rien de tel qu’un étranger à vouer aux gémonies quand les choses vont mal. Amazon concentre sur elle toutes les critiques que faisaient déjà il y a plus d’un siècle ceux qui s’opposaient à la marche du commerce et que Zola évoque si bien. La poursuite de l’efficacité commerciale, la recherche des meilleurs produits, la modernisation de la distribution, la baisse des prix, tout cela n’est vu que sous l’angle de la « casse sociale » et désormais de l’impact environnemental négatif même si rien ne permet d’étayer l’accusation.
Au fond, cet épouvantail arrange bien les autres grands distributeurs qui peuvent ainsi échapper à l’opprobre publique face à leur recherche de profit qui n’est pas moindre que celle d’Amazon, mais qui est française, elle, monsieur. C’est aussi oublier qu’Amazon, au travers de sa place de marché, permet à des dizaines de milliers de… petits commerçants français de vendre leurs produits. Avec sa plateforme AWS, il permet à tout autant de petites entreprises françaises d’avoir une infrastructure Internet facilement.
Amazon en tire profit, ces entreprises en tirent profit, et le tissu socio-économique français s’en trouve développé. Économique, social, mélangé, tout ça, deux faces d’une même pièce.
L’ENJEU DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES
Le modèle mental séparant l’économique et le social a également une dimension politique. Il est poussé par ceux qui veulent réserver le social à des acteurs spécialisés, séparant les acteurs économiques d’un côté et les acteurs sociaux de l’autre. Ces derniers défendent leur territoire et rien de ce qui est social ne doit leur être enlevé, car le social est un business comme un autre, avec ses parts de marché, ses carrières et ses sources de pouvoir bien cachées derrière la vertu affichée.
Il est ainsi difficile d’entendre en France que les supermarchés ont au moins autant fait pour aider les pauvres à se nourrir et à s’habiller par leur baisse continue des prix depuis plus de 70 ans que les associations caritatives ou les aides sociales, mais c’est un fait. Arnaud Montebourg, lui aussi peu suspect d’ultra-libéralisme, reconnaissait ainsi l’effet positif sur le pouvoir d’achat des Français de l’offre low-cost de Free télécom en 2012.
Il ne s’agit pas d’opposer l’économique et le social, mais oublier le rôle de la grande distribution dans le progrès social par la baisse des coûts et la fourniture d’objets indispensables serait injuste. Rien n’est plus social que de permettre à des familles modestes d’habiller leurs enfants correctement et d’avoir l’argent pour le faire à la fin du mois.
Par ailleurs, le modèle mental de la séparation de l’économique et du social explique pour une large part le problème actuel autour de la responsabilité sociale des entreprises : conçue comme un supplément d’âme que devraient acquérir les marchands vus comme limités à leur monde matériel, elle enferme ces derniers dans un rôle de coupable par défaut en ignorant que ceux-ci ont, déjà, de par leur action même, un immense impact social et sociétal ; le débat s’en trouve complètement faussé et la notion de social dévoyée par des stratégies défensives, qui entraînent en retour des accusations de cynisme, et tout le monde est perdant au final.
LE PRIX ÉLEVÉ DU MÉPRIS
Ainsi en France nous méprisons les « petits » commerçants, mais nous les défendons contre la grande distribution. Nous méprisons la grande distribution mais nous la défendons contre Amazon. Nous méprisons le commerce en ligne mais nous encourageons le click and collect. Et ainsi de suite.
ll semble que nous ayons absolument besoin d’une hiérarchie du mépris, que nous ayons besoin de diaboliser et d’idéaliser, selon les circonstances, et de trouver toujours un héros et un coupable. Ces 50 nuances de mépris des marchands minent notre économie et donc notre système social.
Le commerçant présente, conseille et recommande les produits qu'il connait, il a cet avantage d'avoir la connaissance de la qualité de ses produits à l'inverse de marchands de grandes surfaces (supermarchés) qui ne regardent que le rapport monétaire. La différence entre l'achat sur Internet et l'achat au supermarché est que primo le produit sera moins cher sur Internet et, secundo qu'il pourra être discuté en forums.
Droits de propriété légitimes : pourquoi il faut les respecter
Il serait extrêmement souhaitable que le respect des droits de propriété légitimes soit considéré par tous les individus du monde comme une exigence fondamentale.
8 DÉCEMBRE 2020 Par Pascal Salin.
On critique souvent les libéraux – et en particulier les économistes libéraux – sous prétexte qu’ils sont matérialistes car ils s’intéressent aux biens matériels, donc aux droits de propriété et peut-être en particulier au capital (et donc au capitalisme…). Mais c’est très à tort que l’on fait ce type de critique.
Ainsi l’économiste Julian Simon a expliqué dans son livre, L’homme, notre dernière chance, que les ressources naturelles n’existent pas ; ce qui compte c’est que des individus soient capables d’imaginer des utilisations des ressources physiques pour satisfaire des besoins humains.
L’activité humaine – et ce qu’on peut appeler une activité productive – est nécessairement une activité intellectuelle, mais celle-ci peut évidemment utiliser des biens matériels, ou des activités corporelles.
L’être humain est un être rationnel, c’est-à-dire qu’il est doté d’une raison et la pensée précède l’action. Comme je l’ai écrit dans mon livre, Libéralisme1 :
Les vraies richesses ne sont pas matérielles et physiques, elles sont subjectives et les objets matériels ne sont qu’un support éventuel de l’activité intellectuelle et de l’action humaine.
De ce point de vue il est d’ailleurs intéressant de constater qu’historiquement il a été décidé spontanément qu’un terrain appartenait légitimement à son premier occupant, c’est-à-dire à celui qui a inventé une utilisation de ce terrain. Bien entendu ce droit de propriété reste légitime s’il est librement transmis par son propriétaire à une autre personne, du fait d’un don ou d’un échange. Et il convient d’ajouter qu’un terrain n’appartient pas par nature à une quelconque collectivité. Avant d’être approprié légitimement, il n’appartenait à personne et non pas à une collectivité.
Bien entendu, la légitimité des droits de propriété ne concerne pas seulement les terrains, mais tous les biens et services. Ils résultent tous d’un processus de création initial par les êtres humains et ils peuvent tous être éventuellement transférés par un processus de don ou d’échange.
On peut prendre l’exemple spécifique de quelqu’un qui hérite d’une entreprise et en devient le propriétaire légitime. Or on a tendance à considérer une entreprise comme un ensemble de biens matériels, mais ce qui compte en réalité pour elle comme pour tout bien, c’est l’action humaine.
L’héritier de l’entreprise prend des décisions la concernant et il peut lui faire perdre de la valeur, ou au contraire en accroître la valeur. Si la valeur de l’entreprise a augmenté l’héritier en est légitimement propriétaire en tant que créateur de valeur. Le droit de propriété légitime de cette entreprise résulte de l’activité initiale de création de l’entreprise et des actes de création ultérieurs.
Par ailleurs, un propriétaire est responsable, en ce sens qu’il est titulaire des conséquences de ses décisions, c’est-à-dire qu’il subit les pertes éventuelles et obtient les gains éventuels provenant de ses décisions. En tant que propriétaire il est précisément incité à créer de la valeur.
Le caractère légitime d’un droit de propriété provient donc d’un processus de création humain et quand on parle d’un droit de propriété, ce qui est important doit consister à indiquer si ce droit de propriété est légitime.
En effet il existe d’autres droits de propriété que les droits légitimes : ainsi un voleur s’attribue un droit de propriété, mais celui-ci n’est évidemment pas légitime. Et l’on doit admettre qu’il en est de même pour les biens censés appartenir à l’État ou à une collectivité publique : les droits de propriété ont été obtenus par l’usage de la contrainte – par exemple la contrainte fiscale – et non par un processus de création.
Il faut respecter les droits de propriété légitimes pour des raisons de principe. En effet il est incontestable d’un point de vue éthique qu’il convient de respecter les individus, donc leurs activités physiques et intellectuelles (à condition qu’elles soient respectueuses des droits de propriété légitimes des autres personnes). Mais on ne serait pas respectueux de ces activités si l’on ne reconnaissait pas les droits de propriété légitimes qui en résultent.
On devrait considérer comme suffisante cette justification de principe du respect des droits de propriété légitimes. Mais on peut aussi ajouter une justification utilitariste. En effet, dans une société où l’on respecte les droits de propriété légitimes les individus sont incités à développer leurs activités productives car ils savent qu’ils en sont responsables et qu’ils en seront donc les bénéficiaires éventuels.
La création de ressources utiles aux êtres humains en est donc stimulée et tout le monde en profite puisque cela favorise les échanges – qui augmentent la satisfaction subjective de tous les échangistes – et la complémentarité entre certains biens (par exemple l’augmentation de la productivité de certains individus grâce à l’accumulation de capital effectuée par autrui).
De ce point de vue il n’est pas étonnant que les sociétés libres – c’est-à-dire celles qui respectent les droits de propriété légitimes – soient les sociétés où le développement est le plus important. À tous points de vue il serait extrêmement souhaitable que le respect des droits de propriété légitimes soit considéré par tous les individus du monde comme une exigence fondamentale.
Un article publié initialement en juin 2020.
1 - Libéralisme, éditions Odile Jacob, 2000. Ce livre insiste sur la relation qui existe entre liberté, propriété et responsabilité.
L'appropriation est une réflexion à l'intelligence de s'en servir pour soi et peut-être d'en partager les valeurs avec d'autres personnes. La propriété n'a jamais privé d'autres individus d'en avoir car, notre planète recèle de tout pour chacun, suffit donc d'être plus intelligents que les idiots assis devant leurs télés.
La richesse humaine est que sans lui des millions d'hectares seraient aujourd'hui des déserts faute d'avoir eut des ruisseaux de creusés pour en irriguer les sols et faire pousser les plantes et vivre les animaux. La richesse est aussi l'extraction des mines pour faire du feu et chauffer des étables, des clapiers, des poulaillers et des serres. La richesse des abris, des haies, des constructions au secours de la vie. La richesse est celle de l'agriculture capable de nourrir des milliards d'animaux et d'êtres humains.
LA MORT OU LA MORT ? Préférez-vous être pendu ou guillotinné ? A vous d'échapper aux criminels !
VACCINATION COVID-19: Que va faire quand ils viendront pour vous ?
Par Bill Sardi 8 décembre 2020
Je pense à cette chanson au début de l'émission de télévision COPS …… "mauvais garçons, mauvais garçons, qu'est-ce que tu vas faire quand ils viendront pour toi ?"
Je veux reformuler les paroles: "Bons garçons, bons garçons, qu'est-ce que tu vas faire quand ils viendront pour VOUS ?"
Oui toi !
Je parle de vaccination porte-à-porte. Peut-être que ceux qui vivent dans un camping-car sans adresse échapperont au sort auquel sont désormais confrontés tous les Américains… .. vaccination forcée. Tous les Américains vaccinés dans les 4 à 5 prochains mois, ou bien.
Les politiciens diront que personne ne sera forcé (retenu) de vacciner. L'armée va simplement aider à distribuer le vaccin, pas à se présenter chez vous avec des baïonnettes au bout de fusils. Vous ne pouvez tout simplement pas obtenir un permis de conduire, un emploi, voyager en avion ou aller au magasin sans ce carnet de vaccination.
Les agences gouvernementales pratiquent déjà comment faire vacciner tous les Américains, comment faire face à «l'hésitation à la vaccination», mais les autorités sanitaires reconnaissent que quatre des sept premiers vaccins COVID-19 échoueront. (?)
Tous les vaccins échoueront
En fait, tous les vaccins COVID-19 échoueront de manière prévisible car il n'y a pas de coronavirus COVID-19. Il y a quelque chose qui est écoeurant et même qui tue les Américains, mais ce n'est pas un virus. Il a été confondu avec un virus il y a des décennies. Ceci n'est qu'une répétition de l'histoire.
Encore cinq ans
Les vaccins échoueront comme prévu parce que les tyrannistes du gouvernement veulent maintenir les verrouillages jusqu'en 2025, même si la science derrière eux s'effondre.
Les «experts» prédisent que le COVID-19 continuera pendant encore cinq ans, comme prévu. D'ici là, les fêtes chrétiennes auront été effacées. La plupart des petites entreprises auront échoué. Les comptes d'épargne seront tombés à zéro. Tout cela au profit des entreprises d'un milliard de dollars.
Pourquoi la tyrannie voudrait-elle abandonner le contrôle? Continuez à chanter des hymnes à l'église. Vous pouvez y exercer votre liberté, nulle part ailleurs. Vous devrez peut-être vivre dans le sanctuaire d'une église pour éviter la vaccination.
Vaccinez tout le pays, créez encore plus de mort et de morbidité, puis la panique s'installe vraiment et les masses comptent encore plus sur le dieu du gouvernement pour les sauver. Puis suspendez toutes les libertés civiles. Nix tous les droits constitutionnels pour le plus grand bien. Alors ne revenez jamais vers eux.
Le test est défectueux
Le test du COVID-19, le test de réaction en chaîne par polymérase, est connu pour déclencher des pseudo-épidémies, comme celle-ci. Ne vous fiez pas au test.
L'illogique pour le diagnostic du COVID-19 est que si vous présentez des symptômes ou si vous décédez et que le test PCR était positif, vous devez avoir été victime du COVID-19. Si A, alors B. Mais A a-t-il causé B?
S'il est constaté que 95% des enfants décédés dans des accidents de voiture / piétons portaient des chaussures de tennis, les chaussures de tennis étaient-elles responsables de ces décès? Bien sûr que non. Les chaussures de tennis étaient juste une coïncidence, pas causale.
Ce que mon ami a dit:
J'ai récemment envoyé un e-mail à un ami pour lui dire:
Attendez que l'équipe de vaccination porte à porte rencontre une résistance armée
Ensuite, une jeep de l'armée viendra avec l'équipe de vaccination et elle aura une mitrailleuse montée à l'arrière et un couple de soldats. Maintenant, ils diront que c'est pour la protection de l'équipe de vaccination, mais cela sert vraiment à intimider les gens.
Cet ami, qui veut rester anonyme, a répondu:
S'il en est ainsi, ils placeraient une sentinelle pour le quartier afin que vous ne puissiez jamais revenir.
Je pense que cela diminuera tout comme le numéro de sécurité sociale. Tu la mendieras parce que ta volonté rendra impossible de vivre sans elle.
Toute la tyrannie américaine est volontaire. Vous demandez (implorez, priez) à César votre SS #, votre certificat de naissance, votre licence de mariage, votre permis de conduire et vos vaccins actuels, le tout pour les avantages qui vont avec. Ils ne forcent rien de tout cela. Je pense que COVID sera le même.
«Si quelqu'un adore la bête et son image et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main.»
L'adoration signifie «baiser la main». Je ne pense pas que la force soit impliquée ici. En ce moment, vous voyez la moitié de l'amour du comté, du désir de porter les masques. Le faire comme adoration. Mais plus se conformera à l'injection d'ARN en raison des avantages. (revenu garanti).
Plutarque a déclaré: "Le véritable destructeur des libertés du peuple est celui qui répand parmi eux des primes, des dons et des avantages."
Proverbes 19: 6 «Beaucoup réclameront la faveur du prince, et tout homme [est] un ami de celui qui fait des cadeaux.»
Polybe a dit: «Les masses continuent avec un appétit pour les bénéfices et l'habitude de les recevoir par le biais d'une règle de force et de violence. Le peuple, habitué à se nourrir aux dépens des autres et à dépendre pour sa subsistance des biens d'autrui… institue le règne de la violence; et maintenant unissant leurs forces, massacrent, bannissent et pillent, jusqu'à ce qu'ils dégénèrent à nouveau en parfaits sauvages et trouvent à nouveau un maître et un monarque.
Que ferez-vous quand ils viendront pour VOUS ?
En supposant que vous ne voulez pas vous immuniser contre le COVID-19 avec un vaccin expérimental, dites à votre médecin que vous refusez de le tenir inoffensif pour les effets secondaires qui émanent du vaccin COVID-19. Aucun médecin sain d'esprit ne peut procéder à l'inoculation contre le COVID-19 et supporter le risque d'une responsabilité légale pour tout préjudice qui vous serait causé par la vaccination.
Ma prochaine suggestion est de prendre le formulaire CONSENTEMENT / REFUS que j'ai créé (disponible sur covid19consent.com) et aller chez votre médecin et demander une évaluation de santé en prévision de la vaccination.
Le formulaire de consentement indique:
Le 30 juin 2020, la FDA a publié une directive exigeant que les fabricants de vaccins «démontrent clairement» la preuve de l'innocuité et de l'efficacité d'un vaccin par le biais d'une étude clinique montrant que le vaccin est au moins 50% plus efficace qu'un placebo.
Demandez à votre médecin si, à son avis, le vaccin qu'il choisirait pour vous immuniser contre le COVID-19 serait sûr à utiliser. Il n'y a aucun moyen qu'il / elle puisse le savoir car il s'agit d'un nouveau vaccin non prouvé.
Le formulaire de consentement comporte cette case à cocher que votre médecin doit signer (ci-dessous).
ÉVALUATION DU MÉDECIN DU RISQUE:
J'ai passé en revue la santé du patient, ses antécédents médicaux et ses vulnérabilités génétiques et je connais tous les avantages potentiels et les risques connus de ce vaccin et je pense que les avantages proposés de la vaccination l'emportent sur les risques posés par le vaccin et qu'il est dans l'intérêt du patient de vacciner aujourd'hui.
Aucun médecin ne peut cocher la case ci-dessus avec une quelconque assurance que les bénéfices proposés l'emportent sur les risques possibles car les données sont insuffisantes pour conclure que. Demandez à votre médecin de placer ses initiales à côté de cette case et de signer le formulaire sur la dernière page.
Avec ce formulaire de consentement, signé par votre médecin, vous pouvez dire aux autres: «mon médecin ne pouvait pas m'assurer que les avantages proposés du vaccin l'emportaient sur les risques potentiels, et par conséquent je ne suis pas un bon candidat pour la vaccination et je dois exclure de tout étude clinique." Ou plus simplement: «Mon médecin a dit que je ne suis pas un bon candidat pour la vaccination et que je devrais être exclu de la vaccination.»
Agrafez la carte de visite du médecin à votre formulaire de consentement et faites-en des copies à fournir à qui vous voulez le voir.
Les Américains doivent le reconnaître, une étude indique que moins de 133 millions d'Américains ou 45 % ne sont pas en bonne santé et peuvent donc ne pas développer une immunité suffisante contre le COVID-19 même avec la vaccination.
Covid-19 — La campagne vaccinale expérimentale à venir constitue un viol du Code de Nuremberg et une atteinte à l'intégrité d'autrui
RépondreSupprimerM.K. Scarlett
Sott.net
dim., 06 déc. 2020 12:32 UTC
Le « code de Nuremberg » établi une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg, qui s'est tenu de décembre 1946 à août 1947, une liste qui précise les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l'être humain pour être considérées comme « acceptables ».
Nicole Delépine écrivait en 2017 :
« Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 que « C'est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d'une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s'était déjà produit « ouvrant la voie à l'adoption d'un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l'euthanasie et de l'extermination des personnes handicapées dès 1931. »
Selon le principe de précaution médicale, le principe, par défaut, de la vaccination doit relever de recommandations et non d'obligations et c'est le rôle du parlement que de protéger les droits des citoyens en dehors de toute querelle médicale et en l'absence de péril. »
Ceci étant posé, voici le communiqué de Christian Cotten du 2 décembre 2020.
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Médecins — Pharmaciens — Infirmiers — Fonctionnaires de la santé !
Premier avertissement avant poursuites pour viol du Code de Nuremberg et atteinte à l'intégrité d'autrui
Une campagne de vaccination est organisée par la Haute Autorité de Santé de l'État français. Vous serez ainsi sollicités dans les prochaines semaines pour la mettre en œuvre, tout particulièrement dans les EHPAD.Les vaccins qui seront utilisés sont des vaccins à ARN messager. Ce type de formulation n'a jamais été utilisée auparavant et les études préliminaires ne sont pas publiées. Il n'existe à ce jour aucune information disponible ni pour les scientifiques ni pour la population, relativement à la composition précise et exacte de ces produits médicaux, pas plus qu'aux probables effets secondaires à court et long termes, bénins ou handicapants voire létaux.
Cette campagne vaccinale est ainsi constitutive de façon irréfragable d'une expérimentation médicale, puisque son caractère novateur conduit à ce que strictement personne ne puisse en connaître les conséquences pour les populations qui seraient sujets de cette expérimentation et qu'il est largement documenté scientifiquement que nombre de vaccins produisent de multiples effets secondaires et des accidents vaccinaux handicapants ou mortels.
Les expérimentations médicales sont encadrées en droit pénal international par le Code de Nuremberg, d'interprétation la plus stricte : un certain nombre de médecins ont ainsi été condamnés à mort en 1947 pour violation des principes de ce Code, reconnu internationalement depuis cette époque.
L'article 1 du Code de Nuremberg expose ce qui suit :
Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu'elle doit être placée en situation d'exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d'autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu'elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée.
RépondreSupprimerCe dernier point demande que, avant d'accepter une décision positive par le sujet d'expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l'expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l'expérience. L'obligation et la responsabilité d'apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l'initiative de, dirige ou travaille à l'expérience. Il s'agit d'une obligation et d'une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément.
Au regard des informations accessibles à ce jour, strictement aucun citoyen français ne peut être en situation de consentir de façon libre et éclairée à la vaccination anti-Covid-19 qui est annoncée par les institutions.
Ainsi, le fait pour toute personne qui participerait à tout acte ou tentative d'acte de vaccination avec l'un des vaccins anti-Covid-19 annoncés, tout particulièrement au sein d'un EPHAD auprès de personnes âgées par définition en situation de faiblesse, circonstance aggravante, serait en situation de commettre une expérience médicale inacceptable en violation du Code de Nuremberg et une atteinte à l'intégrité d'autrui par administration de substances potentiellement nuisibles, en application de l'article 222-15 du Code Pénal, sanctionnable par les article 222-7 à 222-14-1 du même code.
En d'autres termes, tout fonctionnaire de l'État, tout pharmacien fournisseur de la dite substance nuisible, vendue sous le terme de « vaccin » par un procédé de tromperie, tout médecin prescripteur et tout infirmier, toute entreprise ou institution exigeant un certificat vaccinal, qui participerait directement ou comme complice actif ou passif à une vaccination d'une personne âgée en EPHAD en décembre 2020 ou janvier 2021, comme cela leur sera demandé par les autorités de santé, se rendrait coupable d'un acte délictuel voire criminel.
Une très large majorité de citoyens français ont parfaitement compris la supercherie de la campagne annoncée de vaccination anti-Covid-19 et refuse cette vaccination pour elle-même et tout particulièrement pour les personnes âgées et fragiles ainsi que pour les enfants, premiers sujets de cette expérience médicale inacceptable fondée sur un produit présenté par fraude comme un produit qui serait bénéfique pour la santé.
La présente vaut donc, d'une part, de premier avertissement sans frais à l'ensemble des acteurs du système de santé, des fabricants ou livreurs aux médecins, infirmiers ou aides soignantes susceptibles de prêter leur concours à ces opérations d'expériences médicales malfaisantes fondées sur un produit potentiellement nuisible.
RépondreSupprimerLa présente vaut donc, d'autre part, appel solennel à toute la population soucieuse de sa santé et de celle de ses proches à mettre en œuvre toute les actions possibles de résistance pacifique face à cette expérience médicale inacceptable au regard des droits fondamentaux garantis par le droit international et tout particulièrement le Code de Nuremberg.
Dans ces circonstances, la dénonciation publique et nominative des acteurs professionnels qui participeraient à cette expérience, directement ou indirectement devient une nécessité éthique urgente visant à la sauvegarde de la santé de tous.
En conséquence de ce qui précède, j'invite solennellement tout personne dont un parent placé en EHPAD est susceptible d'être atteint dans son intégrité physique par une vaccination ou tentative de vaccination, à communiquer la présente à la direction et au personnel de l'établissement concerné, en précisant votre opposition formelle à la vaccination illégale de votre parent.
Références :
Code de Nuremberg, Wikipédia
Association Internationale pour une Médecine Scientifique et Bienveillante : Vaccins anti-Covid, sûrs et efficaces ? Avis du Conseil Scientifique, de la HAS, ce qu'en a fait la Commission Européenne - Emma Kahn - 29 novembre 2020
La vidéo :
Sources : Communiqué du 2 décembre 2020 sur YouTube et disponible au format Pdf
https://fr.sott.net/article/36364-Covid-19-La-campagne-vaccinale-experimentale-a-venir-constitue-un-viol-du-Code-de-Nuremberg-et-une-atteinte-a-l-integrite-d-autrui
Directeur du Programme alimentaire mondial: 270 millions de personnes "marchent vers la famine" à la suite du COVID-19
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 12/06/2020 - 23:40
Soumis par Joseph Jankowski de Planet Free Will,
Selon le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), le nombre de personnes dans le monde au bord de la famine a doublé en raison de la pandémie de COVID-19 et des effets économiques qui en résultent des réactions du gouvernement au virus.
Le directeur du PAM, David Beasley, qui avait précédemment averti que le «remède» à la pandémie du COVID-19 ne devrait pas être pire que la maladie, a déclaré vendredi à l'Assemblée générale des Nations Unies que 270 millions de personnes «marchent maintenant vers la famine» en suite des effets économiques de la pandémie.
«Comme j'avais averti le Conseil de sécurité des Nations Unies en avril, que si nous ne faisons pas attention, le remède pourrait être pire que la maladie en raison de l'effet d'entraînement économique - si nous ne gérons pas les perturbations économiques, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, etc. . … »A déclaré Beasley au conseil.
«Comme nous l'avions prédit en avril, le nombre de personnes qui allaient marcher vers le bord de la famine était déjà passé de 80 millions à 135 millions ces quatre dernières années, principalement à cause de conflits provoqués par l'homme», a poursuivi le directeur. ajouter:
"Mais à cause du COVID, il est maintenant passé de 135 millions de personnes - qui ne se couchent pas le ventre maintenant, [mais] marchent littéralement vers la famine - à 270 millions de personnes."
Beasley a exprimé de sombres perspectives pour 2021, car il pense que l'année prochaine sera "catastrophique d'après ce que nous voyons à ce stade du jeu".
Il a déclaré que "parce que nous avons dépensé 19 billions de dollars, cet argent ne sera peut-être pas et ne sera probablement pas disponible pour 2021", car les contractions économiques accélèrent la nécessité de fournir une bouée de sauvetage à ceux qui meurent de faim.
En avril, Beasley a souligné une crise de famine déjà en train de s'aggraver dans des pays déchirés par des conflits tels que le Yémen. Il avertirait que le monde «fait face à une tempête parfaite» avec le début de la pandémie COVID-19 et que si «les déficits de financement et les perturbations du commerce» ne pouvaient être évités «nous pourrions être confrontés à de multiples famines aux proportions bibliques dans un bref délai. quelques mois."
L'avertissement choquant du directeur du PAM a été émis juste avant la sonnerie d'alarme déclenchée par l'envoyé spécial de l'OMS sur le COVID-19, le Dr David Nabarro, qui a averti que les verrouillages nationaux devraient être évités en tant que réponse primaire au COVID-19 car ils ont pour conséquence de «Rendant les pauvres beaucoup plus pauvres.»
«Les lock-out n'ont qu'une seule conséquence que vous ne devez jamais, jamais rabaisser, et qui rend les pauvres beaucoup plus pauvres», a déclaré Nabarro en octobre.
RépondreSupprimerEn mai, l'UNICEF a prédit que dans 118 pays à revenu faible ou intermédiaire, 1,2 million d'enfants de moins de cinq ans pourraient mourir dans les six mois suivants en raison de la forte baisse de l'accès aux soins médicaux «en raison des verrouillages, des couvre-feux et des perturbations des transports. "
La famine à la suite de la pandémie et les verrouillages qui en résultent n’est pas propre aux nations au bas de l’échelon économique.
Feeding America, une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis qui gère un réseau de banques alimentaires, prévoit qu'un enfant sur quatre en Amérique pourrait souffrir de la faim d'ici la fin de 2020.
https://www.zerohedge.com/economics/world-food-program-director-270-million-people-now-marching-toward-starvation-wake-covid
Trump prévoit une «grande finale» le jour de l’inauguration de Biden
RépondreSupprimer09:50 07.12.2020
Par Anastasia Patts
D’après le site d’information Axios, Donald Trump prévoit de ne pas assister à l’inauguration de Joe Biden et de ne pas l’accueillir à la Maison-Blanche. À bord d’Air Force One, le Président sortant compte se rendre en Floride pour tenir un meeting devant ses partisans, indique le média.
Donald Trump envisage d’organiser une «grande finale» le jour de l’inauguration de Joe Biden, rapporte le site d’information Axios.
Selon ses sources, le Président sortant prévoit de quitter la Maison-Blanche à bord de l’hélicoptère Marine One. Ensuite, il pourrait embarquer dans Air Force One et partir pour la Floride afin de tenir un meeting devant ses sympathisants.
Ce projet a été appelé «grande finale destinée à la télévision» par l’auteur de la publication.
D’après Axios, le discours de Trump devant une foule en délire pourrait être diffusé en direct sur un écran partagé parallèlement aux images de l’inauguration sur lesquelles le nouveau chef d’État américain prêtera serment devant un public éloigné à l’extérieur du Capitole.
Le fait de s’envoler de la pelouse de la Maison-Blanche permettrait à Trump d’échapper aux manifestations et à l’accueil du nouveau Président, ainsi que de rester assis alors que Biden prête serment, poursuit le média.
Futur candidat à la présidentielle ?
En plus de cela, Donald Trump pourrait annoncer en Floride sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, a fait savoir NBC News début décembre. L’inauguration du nouveau Président devrait avoir lieu le 20 janvier 2021, a précisé la chaîne de télévision.
La campagne de Trump a refusé de commenter ces projets possibles pour le jour de la passation du pouvoir, a indiqué Axios.
La veille, Donald Trump avait de nouveau accusé les démocrates d’avoir truqué l’élection présidentielle. Pendant son discours tenu devant ses partisans dans l’État de Géorgie, il a promis de «reconquérir» la Maison-Blanche.
Il a assuré que les républicains prendront la tête de la Chambre des représentants dès 2022 et qu’il redeviendrait le chef de l’État. Il a également espéré ne pas avoir besoin ainsi de présenter sa candidature à la future élection.
Élections Américaines : Trump : Le peuple doit choisir entre le communisme ou la liberté
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=jIMGveLN-GA
Dershowitz dit que la Cour suprême pourrait décider de laisser les législateurs choisir des électeurs suppléants
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 12/07/2020 - 09:00
Rédigé par Tom Ozimek via The Epoch Times,
Le procureur Alan Dershowitz a déclaré dimanche qu'il pensait que la Cour suprême pourrait s'impliquer dans la décision de décider si les législateurs des États ont le pouvoir de choisir des électeurs alternatifs du collège électoral qui voteraient pour le président Donald Trump si les législatures déterminent qu'il y a eu fraude électorale, même après une liste initiale. des électeurs a voté le 14 décembre.
Dershowitz a fait ces remarques dans une interview avec Fox News dans laquelle il a été interrogé pour la première fois sur ce qu'il pensait des affirmations faites par l'avocat de Trump, Rudy Giuliani, qui a déclaré qu'il y avait un schéma d'activités frauduleuses qui a influencé l'élection en faveur du démocrate Joe Biden.
«Il y a certainement lieu d'enquêter et de regarder plus loin. Giuliani a porté des accusations très graves. La question est de savoir quelle institution est conçue constitutionnellement pour l'examiner? Est-ce la législature de l'État? Est-ce les tribunaux? L'horloge tourne-t-elle de manière à ce qu'il n'y ait pas le temps de se pencher là-dessus? » Répondit Dershowitz.
Sa référence au temps écoulé fait probablement référence à la réunion du 14 décembre du Collège électoral, au cours de laquelle les électeurs ont voté pour la présidentielle.
«Le public américain veut savoir, est-ce que Giuliani a raison ou n’a pas raison. Je ne sais pas si nous le découvrirons à temps pour la réunion des votes du collège électoral », a déclaré Dershowitz.
L'avocat Ken Starr, qui a également pris part à l'entretien, a déclaré qu'un scénario «un peu cauchemardesque» s'était déroulé sous la forme d'allégations de fraude électorale concernant les bulletins de vote par correspondance et par correspondance et d'autres irrégularités.
«Alors, que faisons-nous maintenant?» Dit Starr. «Je pense, pour être honnête, que nous manquons de temps, parce que le collège électoral se réunit le 14 décembre, il va donc prendre une mesure extraordinaire de la part des législatures et ainsi de suite. Et Rudy a à juste titre fait référence aux législatures, car c'est là que réside la capacité ultime - autre que la Cour suprême des États-Unis - d'avoir un effet sur les élections qui viennent de se terminer.
Au cours de l'entretien, Dershowitz a été interrogé sur les preuves présentées par Giuliani, notamment des images de surveillance et environ 1 000 affidavits alléguant diverses irrégularités et malversations liées aux élections.
"Ce sont des preuves de détail qui doivent être jugées vraies par le contre-interrogatoire et les témoins", a répondu Dershowitz.
Les responsables électoraux dans les États confrontés à des allégations de fraude électorale et à d'autres défis juridiques liés aux élections soulevés par l'équipe juridique de Trump et d'autres, ont insisté sur le fait qu'il n'y a pas de fraude électorale généralisée. Le procureur général William Barr a déclaré la semaine dernière que le ministère de la Justice n'avait, à ce jour, «pas vu de fraude à une échelle qui aurait pu avoir un résultat différent lors des élections».
Le procureur général William Barr s'exprime à Saint-Louis, dans le Missouri, le 15 octobre 2020 (Jeff Roberson / AP Photo)
Dershowitz a déclaré que la question clé serait de savoir si les législatures des États, si elles déterminent qu'une fraude électorale importante a effectivement eu lieu, ont le pouvoir de choisir une autre liste d'électeurs du collège électoral même après avoir exprimé leur vote présidentiel.
«La question constitutionnelle fondamentale que Ken a correctement soulevée est clairement que les législatures des États ont le pouvoir avant que les électeurs ne votent pour choisir les électeurs. il a dit.
RépondreSupprimer«La question constitutionnelle sans réponse est de savoir s'ils ont le pouvoir - les législatures des États - de choisir les électeurs après le vote des électeurs s'ils concluent que le décompte des électeurs a été frauduleux ou erroné?»
«C'est une question constitutionnelle dont nous ne connaissons pas la réponse, et la Cour suprême pourrait décider de cette question si une législature d'État décide de déterminer qui devraient être les électeurs et change les électeurs de Biden à Trump - ce sera la question constitutionnelle clé », a déclaré Dershowitz.
Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que, si elle décidait de se saisir de l'affaire, la Cour suprême des États-Unis serait susceptible de juger qu'il était inconstitutionnel pour la Pennsylvanie de prolonger la date limite au-delà du jour du scrutin pour recevoir les bulletins de vote par la poste, Dershowitz a répondu: «Je pense donc."
"Je pense qu'il y a maintenant un vote de 5-4 à la Cour suprême et le juge Alito a semblé suggérer que cela annulerait les votes en Pennsylvanie qui ont été reçus après la clôture du jour du scrutin", a déclaré Dershowitz. «Que ce soit vrai ou faux, c’est ainsi que je prédis que la Cour suprême trancherait l’affaire si elle décidait de l’accepter.»
Dershowitz a également suggéré la création d'un groupe non partisan qui examinerait et ferait des recommandations sur les allégations de fraude et d'autres questions connexes lors des prochaines élections.
Pendant ce temps, un organisme de surveillance de l'intégrité électorale a déclaré que les dates limites actuelles du collège électoral n'ont pas seulement «une base constitutionnelle nulle», mais empêchent les États de remplir leurs obligations légales et éthiques d'assurer des élections libres et équitables.
Le projet Amistad de la société non partisane Thomas More a publié une étude (pdf) le 4 décembre, affirmant que la seule date constitutionnellement fixée dans le processus électoral est le 20 janvier, lorsque le prochain président des États-Unis sera assermenté. . Toutes les autres dates, y compris la date limite de la «sphère de sécurité», le vote du collège électoral le 14 décembre et même le décompte des votes du Congrès le 6 janvier, sont des dates fixées par la loi fédérale, qui, selon le document, sont «arbitraires» et fondées sur des préoccupations obsolètes.
L'étude a également fait valoir qu'il existe «une flexibilité et un précédent significatifs dans la législation américaine pour modifier la date de nomination des électeurs, changer la date à laquelle les électeurs se réunissent pour voter et changer la date à laquelle les électeurs font certifier leur vote par le Congrès», ce qui, s'il est donné suite , pourrait donner plus de latitude que les délais actuels à Trump pour prouver son cas de fraude électorale.
https://www.zerohedge.com/political/dershowitz-says-supreme-court-may-rule-let-legislators-pick-alternate-electors
Serions-nous vraiment mal lotis sans hommes politiques ?
RépondreSupprimerNous approchons rapidement de l’étape de l’inversion ultime : l’étape où l’État est libre de faire ce qu’il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation.
Par Marius-Joseph Marchetti.
7 DÉCEMBRE 2020
Dans l’ère covidienne que nous traversons, il n’y a pas un politicien pour défendre une conception libérale de la société. Chaque politicien avance son programme, qui demande toujours, peu ou prou, que les individus qui composent la société civile soient moins libres, et que le pouvoir politique le soit davantage afin de faire ce qu’il souhaite.
« Nous approchons rapidement de l’étape de l’inversion ultime : l’étape où l’État est libre de faire ce qu’il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation. » Ayn Rand
Si ces hommes diffèrent sur les fins qu’ils souhaitent atteindre, les moyens employés sont les mêmes : un plus grand usage des actes politiques violents, et une moindre existence des relations contractuelles et consenties.
« Étatistes, unissez-vous ! » C’est le cri de guerre de tous les hommes qui imaginent appliquer une direction scientiste à l’ensemble de la société, pour que les hommes ne fassent plus jamais d’erreur.
Ce serait une formidable erreur de ne pas se servir d’une bonne crise pour promouvoir cet objectif, n’est-ce pas ?12
Je reviendrai sur quelques points, de manière exhaustive, qui sont avancés pour justifier la planification partielle, ou l’esclavage partiel (Deirdre McCloskey)3.
KEYNES ET LACHMANN : CONTRE LA THÉORIE DES RESSOURCES INUTILISÉES
En tant que partisan de l’École autrichienne, il m’a été le plus souvent reproché de favoriser une théorie du cycle économique qui n’explique pas comment des mal-investissements4 (ce qui se produit lorsqu’une politique monétaire expansionniste a lieu) peuvent se produire lorsque le plein emploi n’est pas atteint et que les ressources restent inutilisées.
On a également pu me faire la remarque selon laquelle, même s’il y a eu un boom dans l’immobilier en Espagne et qu’ils ont construit trop de logements, ils peuvent au moins se loger pour pas cher.
Pour répondre à ces deux objections, qui sont le plus souvent émises à l’encontre des économistes autrichiens, je souhaiterais, dans cet article, rappeler la contribution d’un économiste peu mentionné : Ludwig Lachmann. Commençons donc par la première objection.
RARETÉ DES RESSOURCES VERSUS RESSOURCES INUTILISÉES OU IDLE RESSOURCES
Les économistes keynésiens ont tendance à considérer le capital comme un fonds homogène ; si l’État souhaite atteindre une situation de plein emploi, il peut utiliser une politique expansionniste budgétaire ou monétaire dans le but d’accroître l’investissement (qui est une composante de la demande globale) et donc augmenter le revenu national.
Dans un contexte de ressources inutilisées, le risque d’inflation ou de mal-investissement saute : l’effet expansionniste n’a que pour influence l’utilisation des ressources jusqu’à présent inutilisées, et n’entraîne ni inflation, ni allocation inefficiente des ressources.
Que pourrait-on donc rétorquer à cette théorie, qui somme toute, paraît raisonnable et convaincante ? C’est un économiste autrichien, Ludwig Lachmann, qui y répondra dès les années 1930, à la suite de la lecture d’un article de Hayek (« L’investissement qui en augmente la demande en capital »).
Ludwig Lachmann mettra en avant une caractéristique fondamentale du monde réel : l’hétérogénéité du capital. Il reprochera d’ailleurs à son professeur Hayek de ne pas avoir suffisamment insisté sur ce point dans sa croisade contre Keynes.
L’hétérogénéité du capital est cette caractéristique fondamentale, qu’une locomotive ne peut être convertie en four à pizzas5, et le motive à écrire que le monde peut être décrit comme étant à la fois un monde de ressources rares et de ressources inutilisées.
L’exemple le plus frappant qui vient à l’esprit est un exemple typiquement français : en France, pays caractérisé par un chômage de masse, près de 300 000 postes (boucher, divers types de métiers manuels, etc.), ne trouvent pas preneur (notre exemple concerne ici le travail, ou le capital humain, mais il reste pertinent, car il soulève la pertinence du caractère hétérogène des ressources dans l’économie)6.
RépondreSupprimerDans un contexte de chômage de masse et de capital inutilisé, une politique monétaire/budgétaire expansionniste peut toujours engendrer des mal-investissements : en situation de rareté de certains facteurs complémentaires de capital, des investissements publics ne peuvent engendrer une production plus abondante pour endiguer une crise économique.
Au contraire, dans un monde caractérisé par des ressources inutilisées ET par des ressources rares, une politique expansionniste ne pourrait que gaspiller des ressources économiques sans rien changer à la problématique de crise.
L’USAGE DE LA CONNAISSANCE DANS LA SOCIÉTÉ
Lorsque Lachmann rédige cet article, la plupart des grands travaux de Hayek (et notamment L’usage de la connaissance dans la société (1945)) n’ont pas encore été écrits. Il y a donc toute une partie de l’argumentaire contre Keynes qui n’est pas encore à sa disposition.
Une des parties des travaux qui caractérise l’œuvre de Friedrich Hayek concerne la dispersion de la connaissance dans la société. Toute la connaissance de la société n’est pas à la disposition d’un esprit unique ou d’une classe d’individus, celle des planificateurs.
Or, cette hypothèse d’une pleine connaissance à disposition du législateur fait partie du corps de pensée de Keynes et des vieux keynésiens qui reviennent en force.
Comme l’a écrit Keynes en 1936, en « réfléchissant », l’économiste est « en mesure de calculer l’efficacité marginale des biens de capital sur des vues à long terme et sur la base de l’avantage social général ».7
Lorsque Keynes demande à l’État d’augmenter la demande globale via des investissements publics sur le court terme, voire à rendre le capital si abondant que tout rentier sera « euthanasié »8 cela signifierait l’euthanasie du rentier, et par conséquent l’euthanasie du pouvoir oppressif cumulé des capitalistes pour exploiter la valeur de la rareté du capital. » Lord Keynes, General Theory, page 375-376, cité dans Roger Garrison, Time and Money.] ; et sur le long terme, dans le but de faire basculer la société dans une forme de socialisme alternatif, qui n’est pas sans rappeler Marx9, il sous-entend que les hommes de l’État seront à même de faire les investissements les plus profitables de la société.
C’est d’ailleurs un point relativement drôle souvent soulevé par les économistes autrichiens et les théoriciens des anticipations rationnelles : si les hommes de l’État sont si clairvoyants que cela, pourquoi ne s’engagent-ils pas dans le secteur privé pour faire fortune avec leur pré-science hors du commun ? Après tout, ce ne sont pas des anges. Les hommes politiques ont des incitations comme vous et moi.10
C’est un point de divergence fondamental entre deux points de vue : celui d’un économiste qui imagine pouvoir appliquer un fondement scientifique à l’organisation sociale de la société, contre celui d’un économiste qui connaît toutes les imperfections qui caractérisent les individus.11 La méthode totaliste, de son côté, insatisfaite de la connaissance partielle de ce processus par l’intérieur, qui est tout ce que peut obtenir l’individu, fonde ses demandes d’un contrôle conscient sur l’hypothèse qu’elle peut appréhender ce processus comme un ensemble et faire usage de toute la connaissance sous une forme systématiquement intégrée. Elle conduit ainsi directement au totalisme politique. » Friedrich Hayek, Scientisme et sciences sociales, page 146-147.]
L’économie de Keynes est celle d’un législateur qui a toutes les connaissances et tous les pouvoirs à sa disposition pour réguler les marchés comme il faut, sans qu’il n’y ait de gaspillage.
RépondreSupprimerL’économie de Hayek est celle d’un ensemble d’individus reliés par des interactions inter-indépendantes, et guidés par des processus toujours perfectibles qui leur permettent de bénéficier de la connaissance dispersée dans la société via des institutions marchandes (système de prix) et non-marchandes.
Là où l’intérêt n’est qu’une manifestation honteuse du rentier chez Keynes, le taux d’intérêt est, chez Hayek, un signal qui fournit un guide plus ou moins sûr à l’individu.
« La théorie de la production agrégée, qui est l’objet du livre suivant, peut néanmoins être beaucoup plus facilement adaptée aux conditions d’un état totalitaire que la théorie de la production et de la distribution d’une production donnée mise en avant dans des conditions de libre concurrence et d’un important degré de laissez-faire. C’est l’une des raisons qui justifient le fait que j’appelle ma théorie une théorie générale. » John Maynard Keynes12
Bien évidemment, les hommes peuvent faire des erreurs. Mais c’est dans un système de marché qu’ils sont le plus à même de découvrir ces erreurs, car ils ont à la fois à leur disposition des mécanismes leur permettant de bénéficier d’une connaissance qu’ils n’ont pas)13 et d’avoir des incitations à la résolution de ces erreurs.14
Le taux d’intérêt n’est pas une manifestation de l’oppression des capitalistes, mais un indicateur de la rareté du capital15.
Cependant, si ces signaux sont manipulés par des politiques monétaires ou réglementaires. Par exemple, ils peuvent entraîner ce que Murray Rothbard appelle des « clusters d’erreurs ».
C’est une accumulation d’erreurs qui apparaît au grand jour lorsque les politiques se trouvent forcés d’inverser leurs politiques, par peur de l’inflation par exemple, ou à cause d’un choc exogène sur l’économie.
Ces manipulations peuvent aussi être le fait de grands joueurs. Selon l’économiste Roger Koppl, les grands joueurs (les Banques centrales ou les administrations en sont, comme tout acteur qui est un monopole protégé et ne subissant pas l’influence du mécanisme de perte et de profit) forcent les individus à former des anticipations, non seulement sur les prix futurs et autres mécanismes fournisseurs d’informations, mais aussi sur la manière dont les grands joueurs vont agir à l’avenir.
Plus un grand joueur mènera une politique discrétionnaire, et plus il sera difficile aux individus de faire des anticipations correctes, et plus ils risquent de faire des erreurs16, ces mêmes erreurs qui sont reprochées à la soi-disant irrationalité des individus libres.
Comme Roger Koppl le rappelle justement, c’est l’application des politiques keynésiennes qui engendrent un climat keynésien dans lequel les individus semblent agir de manière irrationnelle.
LA RÉSOLUTION DES EXTERNALITÉS
RépondreSupprimerReprenons tout d’abord ici la définition que nous fournit Wikiberal d’une externalité :
« une externalité ou effet externe, est l’effet ou résultat qu’une activité ou transaction peut avoir sur une tierce partie qui n’est pas impliquée directement dans l’activité ou transaction en question. Une externalité peut être positive, quand elle génère un bénéfice externe, ou négative quand elle génère un coût ou détérioration externe. »
Ainsi, la pollution d’une rivière engendre des externalités négatives, et des ruches à proximité de vergers entraînent des externalités positives. Ce sont des exemples typiques que connaissent bien les étudiants en économie.
L’économiste C.K Rowley déclara un jour : « La société pourrait être bien mieux lotie si le « problème » du coût social n’avait jamais été découvert »17. Peut-être ne savait-il pas lui-même à quel point il avait raison.
Nous devons cette découverte au philosophe John Stuart Mill, qui formula son principe de non-nuisance. Ce principe a été repris par la branche marshalienne18, pigouvienne, meadienne et jusqu’à nos jours avec les écologistes.
Et cette branche fait plus de dégâts que les marxistes, car elle semble fournir une raison raisonnable à l’intervention de l’État.
« Les implications pour la liberté individuelle ne doivent pas être ignorées lors de l’évaluation de l’argument en faveur d’une intervention étatique. La liberté implique le droit de tout individu à ne pas être contraint par un autre individu. L’existence supposée d’un « coût social » a été l’un des principaux prétextes pour lesquels cette liberté a été transgressée et par lesquels l’autorité de l’État a été étendue. »
C. K Rowley, Prologue au livre The Myth of Social Cost, page 18.
Le principe de non-nuisance est vague. Il peut fournir un motif d’intervention pour tout et n’importe quoi. Si votre voisin vend un meilleur produit que vous, il peut justifier de payer un impôt pour vous subventionner ; et dans les faits, c’est ce qui arrive dans certains secteurs, lorsque l’État subventionne des entreprises qui enregistrent des pertes et sont totalement inefficientes, au détriment des entreprises performantes.
C’est le principe de l’imposition-subvention de l’économiste Pigou. Vous taxez l’acteur qui produit une externalité négative, et vous subventionnez celui qui produit une externalité positive.
Si vous avez bien suivi la conversation ci-dessus, vous comprenez facilement que dans toute économie, que ce soit une économie de marché ou une économie planifiée, tous les actes, tous les changements d’opinion ont une influence quelconque sur autrui.
Aucun être n’est un îlot isolé mais au contraire une parcelle d’un continent. Ce principe, appliqué à son extrême limite, ramènerait l’Homme à son état initial d’être solitaire, coupé de toute coopération avec autrui et de tout lien social : il le ramènerait logiquement dans une situation où il ne risquerait plus de subir aucune influence19
« Dans un ordre tirant parti de la productivité plus élevée d’une division extensive du travail, l’individu ne peut plus savoir à quels besoins ses efforts servent ou devraient servir, ni quels seront les effets de ses actions sur les inconnus qui consomment ses produits ou les produits auxquels il a contribué ».
Friedrich Hayek, La Présomption Fatale20
Dans le cadre de l’économie pigouvienne, la résolution des externalités souffre des mêmes présupposés que l’économie keynésienne. Comme le rappelle Steven N. Cheung, rien ne permet de dire que les hommes politiques auront les connaissances et le discernement pour savoir où corriger les externalités.
RépondreSupprimerDe plus, comme l’ont soulevé des économistes du choix public, rien ne dit que les hommes politiques auront les incitations pour corriger ces externalités, et non à en profiter pour fournir des rentes à des groupes d’intérêt.
Les hommes de l’État et les bureaucrates sont loin d’être des eunuques pigouviens : ce ne sont pas des agents économiques cherchant simplement à maximiser le bien-être social sans vue sur leur propre utilité. Au contraire, il est plus probable que ladite « résolution des externalités » suive un calcul coût-bénéfice de ce qui serait le plus à même de faire gagner des voix à l’approche d’échéances électorales21.
« La faiblesse de l’hypothèse de l’eunuque pigouvien concernant le comportement politique est renforcée par le fait que « les bureaucrates qui gèrent les organismes d’intervention pour « corriger » les externalités du marché ont leurs propres objectifs, indépendants et distincts de ceux de leurs maîtres politiques et de l’électorat. Si, comme l’a fait valoir le professeur W. A. Niskanen , le pouvoir, le prestige et les revenus ont tendance à être liés à la taille de l’organisme, les bureaucrates sont incités à augmenter la taille de leur allocation budgétaire/agence. Cela conduira à une « correction des externalités » et à une allocation inefficace des ressources.
La formule politique Pigouvienne est donc dangereusement trop simpliste en tant que règle pour la politique gouvernementale en matière d’externalités. »
John Burton, The Myth of Social Cost, Page 81-82.
De plus, la résolution des externalités par l’État n’est pas sans coût elle non plus, au contraire de ce qui est hypothétisé par les défenseurs de l’État régulateur dans leurs modèles22.
Ils doivent acquérir des informations ; ils sont tout aussi ignorants que les consommateurs qu’ils vilipendent, sans avoir, en prime, les instruments qui permettent aux individus de corriger leurs erreurs dans un système de prix libres. Ils sont ignorants des préférences des consommateurs : peut-être peuvent-ils les prendre en compte à chaque nouvelle élection, si tant est qu’on occulte les problèmes d’agrégation de l’information (théorème d’Arrow) ou l’impossibilité de comparer des utilités individuelles (Buchanan et les économistes autrichiens).
Cela reste toujours un temps excessivement très long pour corriger des erreurs qui ne seront certainement même pas corrigées.
À l’inverse de ce qu’a pu déclarer l’économiste Paul Samuelson, l’existence d’externalité n’est pas une justification suffisante pour l’intervention de l’État dans la société. Les embouteillages seraient à des niveaux socialement corrects, comme le rappela l’économiste Frank Knight en 192423, si celles-ci étaient privées et que les propriétaires pouvaient appliquer les prix limitant la congestion.
C’est d’ailleurs la fonction des prix que d’être un mécanisme permettant à la demande et l’offre de se rencontrer. Et les abeilles de James Meade ? Qui les protège à leur juste valeur, qui peut résoudre cette faillite de marché, si ce n’est l’État ? Les apiculteurs et les agriculteurs, déjà depuis bien longtemps (et sous la cécité de Meade), ont déjà noué des relations contractuelles pour résoudre ce problème24.
RépondreSupprimerIl n’y a jamais de fable trop belle qui ne puisse être un motif d’intervention.
NI LES INSTITUTIONS DE LA GAUCHE, NI LE CAPITAL DE LA DROITE : LE RÔLE DES IDÉES LIBÉRALES DANS LE DÉVELOPPEMENT ET L’ENRICHISSEMENT DE L’HUMANITÉ
C’est une des thèses de l’économiste Deirdre McCloskey : le grand enrichissement (Great Enrichment) n’est pas dû initialement à l’accumulation de capital, ni aux développements des institutions, mais à un changement dans les idées des individus.
La libération des esprits et la diffusion des idées libérales sont ce qui a permis le développement de l’Occident, et permis à des millions d’individus de sortir de ce cycle infernal où la population et le niveau de revenu stagnaient.
Pour McCloskey, c’est ce changement dans les esprits qui a permis l’émergence de la Révolution industrielle au début du XIXe siècle.
Ce développement n’est pas dû à une simple accumulation du capital, ou à un changement de régime politique. Ce ne sont que des conséquences d’un grand bouleversement idéologique. Ce grand enrichissement est dû à l’émergence d’une mentalité bourgeoise, marchande. Pour la première fois, les hommes pouvaient vivre pour eux.
Ce développement que nous connaissons depuis le début du XIXe siècle n’est pas un produit de la coercition de l’État. Ce grand enrichissement est dû à l’industrie de gens comme vous et moi et au fait que leur talent industriel et commercial, leur ingéniosité, étaient mieux perçus socialement.
« Vous répondrez, si vous êtes un étatiste, avec confiance, et même avec indignation, qu’au contraire c’est l’État qui nous a rendus grands et riches. Non, ce n’est pas le cas. Il est vrai que le grand enrichissement de l’économie s’est produit à peu près au même moment où l’État-Nation a vu le jour en Europe, à quelques siècles près. Mais les États nations, et leurs filiales locales, ont surtout fait obstacle à l’innovation, au profit d’intérêts existants.[…] L’étatisme dans l’ensemble nous appauvrit. Le libéralisme dans l’ensemble nous enrichit. »25
1 -Ceci est une référence au conseiller de l’ancien président Obama, Rahm Emanuel, qui avait déclaré « ne pas laisser une bonne crise se gâcher » ; pour promouvoir un programme, s’entend. cf McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 151). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
RépondreSupprimer2 -L’économiste et historien Robert Higgs a baptisé cela le Ratchet effect. En période de crise, la taille et le champ d’action des États augmentent considérablement, comme pendant les guerres mondiales ou les différentes crises économiques. Une fois la crise passée, le gouvernement se réduit, mais jamais au niveau d’avant la crise. En conséquence, le Léviathan (ou État omnipotent) se développe au fil des décennies, sautant d’une crise à l’autre.
3 -« Il s’agit, répétons-le, d’un socialisme partiel et, sous un autre nom, d’un esclavage partiel. » McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. ibid, page 23.
4 -Le terme mal-investissement vient de Rothbard, pour éviter la confusion avec le terme de surproduction ou surinvestissement, comme le caractérise souvent à tort l’économie autrichienne.
5 -C’est l’analogie utilisée par Ludwig Lachmann dans son ouvrage Capital and Its Structure.
6 -Sur une approche autrichienne de la notion de capital humain, cf Capital in Disequilibrium : The Role of Capital in a Changing World, de Peter Lewin
7 -John Maynard Keynes, General Theory, page 164.
8 -« Je suis sûr que… il ne serait pas difficile d’augmenter le stock de capital jusqu’à un point où son efficience marginale serait tombée à un chiffre très bas. […
9 -« Je vois… l’aspect rentier du capitalisme comme une phase de transition qui disparaîtra quand il aura fait son travail. Et avec la disparition de son aspect rentier, beaucoup d’autres aspects subiront un changement radical. Ce sera d’ailleurs un grand avantage de l’ordre des événements que je préconise, que l’euthanasie du rentier, de l’investisseur sans fonction, ne soit rien de soudain, simplement une continuation graduelle mais prolongée de ce que nous avons vu récemment en Grande-Bretagne, et n’ait pas besoin de révolution.» Keynes, ibid, page 376.
10 -« Mais les fonctionnaires sont des humains, et du bois tordu. D’une part, comme le soulignent les économistes autrichiens et les économistes des anticipations rationnelles, si une telle prévoyance était si facile, n’importe quel fonctionnaire de l’État en charge pourrait devenir riche sur le plan privé. Acheter une île des Caraïbes. Mazzucato suppose que des billets de 100 dollars traînent, facilement ramassés pour le bien commun par nos seigneurs suprêmes qui, pour une raison ou une autre, ne les ramassent pas eux-mêmes. Ce sont peut-être des anges. Mais comme l’a noté James Madison dans Federalist 51, ‘Si les hommes étaient des anges, aucun État ne serait nécessaire’. » McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 100). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
11 -« L’approche individualiste, en pleine connaissance des limitations qui tiennent à la constitution de l’esprit individuel, essaie de montrer comment l’homme vivant en société peut utiliser diverses résultantes du processus social pour accroître ses pouvoirs à l’aide de la connaissance qui y est implicite et dont il ne s’est jamais informé […
RépondreSupprimer12 -Cf John Maynard Keynes, General Theory, Préface à l’édition allemande. Cette citation nous force à nous interroger sur la préservation de l’individualisme, cher à Keynes, dans un système économique plus facilement réalisable dans une société totalitaire que dans une société libre.
13 -Imaginez la connaissance qu’il vous faudrait si, au lieu de simplement prendre connaissance des prix, vous deviez vous intéresser à toutes les conditions objectives de production, de temps, de lieu, de disponibilité, etc. qui caractérisent un bien. « Si, au lieu d’utiliser cette information sous la forme abrégée que lui rapporte le système des prix, il (l’ingénieur) devait s’efforcer dans tous les cas de revenir aux faits objectifs et de les prendre consciemment en considération, cela reviendrait pour lui à se priver de la seule méthode qui lui permette de se limiter aux circonstances immédiates, et à lui substituer une méthode qui exige que toute cette connaissance soit rassemblée dans un centre et incorporée de façon explicite et consciente dans un plan unique. » Friedrich Hayek, ibid, page 158.
14 -Cf notre précédent article sur le rôle de la déréglementation dans la découverte de vaccin.
15 -« … l’idéal de l’ingénieur se fonde sur la méconnaissance du fait économique qui détermine toujours notre situation : la rareté du capital. Le taux d’intérêt n’est que l’un de ces prix – en fait le moins compris et le moins apprécié – qui agissent comme des guides impersonnels auxquels doit se soumettre l’ingénieur s’il veut intégrer ses plans au réseau d’activités de la société dans son ensemble et contre lesquels il s’irrite parce qu’il y voit des freins constitués par des forces dont il ne peut comprendre le principe. » Friedrich Hayek, ibid, page 157-158.
16 -Sur ce sujet, nous conseillons aux lecteurs la lecture du livre Big Players and The Theory of Expectations, de Roger Koppl.
17 -cf C. K Rowley, The Myth of Social Cost, page 13.
18 -Marshall parle d’abord d’économie et de déséconomie externe. Le terme d’externalité sera introduit par l’économiste Pigou.
19 -« La simple formule politique pigouvienne, portée à l’extrême logique, implique que le gouvernement devrait intervenir, à chaque seconde de notre vie, pour corriger ces myriades d’externalités qui nous entourent en permanence.
Cette implication ne cadre pas trop avec le bon sens. Si les gouvernements intervenaient pour corriger chaque externalité, l’ensemble de l’effort national serait maintes fois absorbé par des interventions consommatrices de ressources et il n’y aurait plus d’activités de marché à « corriger » ! La vieille jument grise de l’économie s’effondrerait sous ce poids.
Le bon sens suggère qu’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais dans la simple formule politique Pigouvienne ». John Burton, Épilogue à The Myth of Social Cost, page 74-75.
20 -« In an order taking advantage of the higher productivity of extensive division of labour, the individual can no longer know whose needs his efforts do or ought to serve, or what will be the effects of his actions on those unknown persons who do consume his products or products to which he has contributed. »Cité dans McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State (p. 151). American Institute for Economic Research. Édition du Kindle.
21 -John Burton, ibid, page 81.
RépondreSupprimer22 -« Il est de plus en plus évident que les interventions du secteur public sont elles-mêmes excessivement coûteuses. La bureaucratie qui impose nécessairement la volonté politique à la population a toujours un « coût d’opportunité » dans les activités auxquelles elle renonce et qui auraient pu bénéficier au public. Mais les récents développements dans l’économie de la bureaucratie suggèrent que ces coûts sont naturellement amenés à augmenter une fois que les bureaucrates affirment leur influence indépendante. Les coûts d’intervention seront souvent supérieurs aux bénéfices. » C. K Rowley, Prologue au livre The Myth of Social Cost, Page 17-18.
23 -Frank H. Knight, Some Fallacies in the Interpretation of Social Cost, The Quarterly Journal of Economics 38 (4), 1924, pp. 582-606.
24 -Cf The Fable of the Bees : An Economic Investigation, de Steven N Cheung.
25 -Cf McCloskey, Deirdre ; Mingardi, Alberto. The Myth of the Entrepreneurial State, page 27-28.
https://www.contrepoints.org/2020/12/07/386057-serions-nous-vraiment-mal-lotis-sans-hommes-politiques
Le DHS a enquêté pour espionnage de citoyens à l'aide de données cellulaires provenant de la publicité mobile
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 12/06/2020 - 18:40
Le département de la sécurité intérieure (DHS) lance une enquête de l'inspecteur général pour savoir si les agences fédérales ont surveillé les Américains via leurs données de téléphone portable sans mandat. Bien que cela ne semble rien de nouveau, cela impliquait des agents fédéraux achetant l'accès à une grande base de données commerciale.
Selon une lettre que le DHS a envoyée aux dirigeants du Congrès la semaine dernière et obtenue par le Wall Street Journal:
L'inspecteur général du département a déclaré à cinq sénateurs démocrates que son bureau lancerait un audit "pour déterminer si le département de la sécurité intérieure (DHS) et ses composants ont développé, mis à jour et adhéré aux politiques relatives aux dispositifs de surveillance des téléphones portables", selon une lettre envoyée la semaine dernière à Capitol Hill et partagée avec le Wall Street Journal.
Mettant de côté le doute qu'une grande agence fédérale monte une enquête «objective» sur l'un de ses propres services internes sur des violations des droits constitutionnels, l'épisode montre que le gouvernement américain a peu fait en matière de réforme après les révélations d'Edward Snowden NSA de 2013 Bien sûr, rares sont ceux qui ont cru aux «promesses» vides de la part des politiciens de réduire l’espionnage domestique illégal en premier lieu.
Dans ce dernier cas, l'enquête se concentrera sur le CBP (Customs and Border Protection) des États-Unis et son utilisation présumée de données de suivi téléphonique disponibles dans le commerce pour espionner les allées et venues d'individus. Les enquêtes du Congrès ont commencé quand il a été révélé pour la première fois que le CBP avait payé jusqu'à 500 000 dollars à une entreprise privée pour avoir accès à une base de données commerciale contenant «des données de localisation extraites d'applications sur des millions de téléphones mobiles américains».
La société au centre de la sonde est un entrepreneur du gouvernement nommé Venntel qui tire ses données de la publicité mobile pour créer «des données disponibles à 100 % dans le commerce».
Mercredi dernier, un groupe de sénateurs dirigé par Ron Wyden (D-Ore.) Et Elizabeth Warren (D-Mass) a publié une déclaration qui disait ce qui suit:
Si les agences fédérales suivent les citoyens américains sans mandat, le public mérite des réponses et des responsabilités, je n’accepterai rien de moins qu’une enquête approfondie et rapide de l’inspecteur général qui jette un éclairage sur le programme de surveillance des données de localisation des téléphones du CBP.
"Le CBP n'est pas au-dessus des lois et il ne devrait pas être en mesure de contourner le quatrième amendement", ont déclaré les sénateurs dans la lettre adressée à l'inspecteur général Joseph Cuffari.
Simultanément à l'enquête du Congrès, l'American Civil Liberties Union (ACLU) a déposé la semaine dernière une action en justice exigeant la publication de "dossiers sur leurs achats de données de localisation de téléphone portable à des fins d'immigration et à d'autres fins".
Un détail crucial qui reste incertain à ce stade, cependant, est la mesure dans laquelle le CBP obtenait les données de suivi des immigrants illégaux ou des étrangers au statut juridique douteux aux États-Unis. Même si c'est le cas, il est probable qu'ils accédaient aux données de suivi des citoyens américains dans le processus.
La défense par le CBP de leurs actions peut reposer sur un tel argument, à savoir que les méthodes étaient nécessaires et ne s'appliquaient qu'à l'espionnage de citoyens non américains cherchant à échapper aux autorités frontalières et d'immigration.
https://www.zerohedge.com/technology/dhs-investigated-spying-citizens-using-cell-data-mobile-advertising
Le Canada avertit que les théoriciens du complot pourraient brûler des tours 5G, prétendant être liés au virus
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 12/06/2020 - 23:15
Une théorie du complot liant la 5G au coronavirus s'est répandue comme une traînée de poudre cette année. En avril, de nombreuses tours 5G ont été incendiées par des Britanniques qui pensaient que les radiations des tours contribuaient à la propagation du COVID-19.
Les services de renseignement du Canada ont maintenant averti dans un nouveau rapport confidentiel, vu par Global News, que des extrémistes violents pourraient être prêts à attaquer les tours de communication sans fil 5G.
«Alors que les entreprises commencent sérieusement à construire des infrastructures 5G, les extrémistes du paysage extrémiste IMV pourraient se livrer à des actes d'incendie criminel et de vandalisme contre cette infrastructure», a écrit le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) dans le rapport.
Le rapport confidentiel intervient au milieu d'une vague de désinformation COVID-19 tourbillonnant sur les forums Internet qui suggèrent que la technologie 5G pourrait propager le virus.
«Compte tenu de l'effet extraordinaire que la pandémie de COVID-19 a créé sur la vie d'individus à travers le monde, le SCRS est conscient que certains acteurs de la menace, dans de multiples paysages de menaces, peuvent chercher à en profiter pour faire avancer leurs propres intérêts», porte-parole du SCRS John Townsend m'a dit.
Global News répertorie certaines des théories du complot COVID-19 / 5G les plus populaires:
Peut-être la plus élaborée affirme que la 5G a été conçue par les gouvernements pour dépeupler le monde et qu'elle fait partie d'une théorie du complot plus large appelée Agenda 21 qui imagine que les Nations Unies tentent d'établir un nouvel ordre mondial.
Aucun n'a de validité scientifique, mais les suprémacistes blancs, les néonazis et les anarchistes ont tous adopté les théories du complot COVID-19 à des degrés divers, tandis que le mouvement anti-vaxxer a promu la notion que la 5G est responsable de la propagation du COVID-19.
Le SCRS a déclaré que l'opposition physique aux tours de communication sans fil 5G est nettement inférieure à celle d'autres pays d'Europe.
Cependant, il a déclaré que "les communautés en ligne basées au Canada" pompaient le complot 5G et que des groupes extrémistes d'extrême droite tentaient de "capitaliser sur" l'hystérie 5G "".
Le SCRS a noté qu'il y avait eu une poignée d'incidents dans le pays où des tours de téléphonie cellulaire avaient été endommagées. L'attaque la plus importante a eu lieu à Laval, au Québec, en avril, où une tour a été incendiée et a subi des dommages d'un million de dollars. Début mai, au moins six tours ont été incendiées à Montréal.
https://www.zerohedge.com/political/canada-warns-conspiracy-theorists-could-burn-5g-towers-claiming-link-virus
Les tours sont faites pour diriger les 7 milliards de personnes piquées et de n'en garder que 500 000 qui n'échapperont à personne !
SupprimerLa coupure des informations sur le jour des élections montre que les médias américains ne sont pas des amis du peuple. Les Américains doivent exiger mieux
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 12/06/2020 - 22:00
Rédigé par Robert Bridge via The Strategic Culture Foundation,
Alors que la moitié des États-Unis est hypnotisée par les témoignages décrivant les 'irrégularités' qui se seraient produites lors du concours présidentiel de 2020 entre le président sortant Donald Trump et Joe Biden, l'autre moitié a été délibérément laissée dans le noir par un média activiste.
C'est devenu presque un cliché de dire que les États-Unis sont désormais férocement divisés en univers parallèles, réalités alternatives, autrement connues sous le nom de camps républicain et démocrate. L'une des principales raisons de ce grand fossé, outre les différences idéologiques évidentes, est qu'un seul côté, c'est-à-dire la gauche, contrôle principalement le flux des informations et du contenu des médias sociaux.
En effet, les «médias traditionnels» se sentent même suffisamment audacieux pour porter un jugement sur les messages présidentiels via Twitter en temps réel. S'il y a jamais eu une recette pour un désastre, comme l'élection la plus importante de mémoire récente reste à gagner, c'est bien celle-ci.
Le 30 novembre, Bobby Piton, mathématicien et expert, a témoigné lors de l'audience sur la fraude électorale en Arizona, où il a fourni des preuves convaincantes que jusqu'à 300 000 «fausses personnes» avaient voté lors de l'élection contestée du 3 novembre. Les données, si elles sont correctes, était alarmant dans ses implications car cela signifiait la différence entre Trump ou Biden remportant le swing state férocement contesté. Il est certain que les grands réseaux médiatiques, dans l’intérêt de la sauvegarde du processus de vote et donc de la démocratie elle-même, seraient intéressés à fournir à leurs téléspectateurs de telles informations, non? Réfléchissez encore.
LA FRAUDE ÉTAIT VRAIMENT ALLER INDÉTECTÉE
... mais Biden a reçu si peu de votes légitimement que les auteurs ont été forcés d'inonder le système de vote après des heures, et ils l'ont submergé, déclenchant des gongs et des sifflets.
Alors maintenant, ils sont obligés de faire croire que les résultats étaient réels.
- Tolérance zéro (@GradQuantico) 3 décembre 2020
Non seulement le témoignage captivant de Piton a été envoyé au trou de mémoire par tous les réseaux de médias «hérités», mais Twitter a en fait décidé de bloquer son compte le lendemain. Piton a été traité comme un autre cinglé de «théoricien du complot» qui devra probablement entrer dans une sorte de camp d’internement de réendoctrinement avant de pouvoir rejoindre à nouveau la société polie. Il n’aura certainement pas besoin de compagnie si la police de la pensée réussit.
Quelques jours plus tôt, la plate-forme de médias sociaux a également suspendu le compte du sénateur de l'État de Pennsylvanie Doug Mastriano, qui a témoigné lors de l'audience électorale de cet État. Twitter a déclaré plus tard que la suspension de Mastriano était un «pépin», ce qui soulève la question de savoir pourquoi ces pannes technologiques ciblent presque toujours, sans faute, les républicains.
Le même black-out des médias a frappé des dizaines d’autres observateurs de sondages, des citoyens ordinaires sans hache politique à broyer et qui ont eu le courage de se manifester et de relayer leurs histoires dans l’espoir de protéger le processus démocratique américain. Leur récompense a été les grillons du complexe industriel médiatique, qui dit essentiellement à ces témoins que leurs histoires n'ont pas d'importance; seules les histoires qui leur sont vendues par les chefs d'entreprise comptent.
RépondreSupprimerUne telle logique médiévale s'applique même au président des États-Unis, qui a prononcé ce qu'il a dit être peut-être «le discours le plus important que j'aie jamais prononcé».
«Nous avions l'habitude d'avoir ce qu'on appelait le« jour des élections », mais maintenant nous avons des jours, des semaines et des mois électoraux, et beaucoup de mauvaises choses se sont produites pendant cette longue période ridicule», a déclaré Trump dans sa déclaration de 46 minutes du Blanc. Maison.
Le dirigeant américain a ensuite présenté les différentes manières dont le système électoral américain a été soumis à «l'assaut et le siège coordonnés», comme il l'a décrit. Naturellement, Twitter a étiqueté le message présidentiel en disant: «Cette allégation de fraude électorale est contestée.» Imaginez, si vous voulez, quelle aurait été la réponse si les titans des médias avaient osé interrompre l’une des célèbres conversations au coin du feu de FDR avec un message contestant la véracité des affirmations.
Déclaration de Donald J. Trump, le président des États-Unis
Vidéo complète: https://t.co/EHqzsLbbJG pic.twitter.com/Eu4IsLNsKD
- Donald J.Trump (@realDonaldTrump) 2 décembre 2020
Dans tous les cas, les médias, agissant ou non, dans une synchronicité absolue (jackboot ?), Ont décidé que les remarques du dirigeant américain n'étaient pas assez importantes pour que le peuple américain les entende. Chris Cuomo, tête parlante de CNN, a expliqué la décision de son réseau de masquer la «tirade» du président.
«Voici le fait», commença Cuomo. «Trump est le moindre de nos problèmes. Il s'agit d'une étude simple à ce stade. Trump est toxique. Période. Bien sûr, il va sortir avec un bang comme pour essayer de faire exploser autant qu’il le peut. Il essaie absolument de ne rien améliorer, malgré le fait que l'Amérique traverse une période de crise abjecte.
Cuomo parlait-il de la crise électorale qui a laissé les États-Unis sans aucune idée de qui sera leur prochain président, et surtout plus maintenant que de nouvelles preuves de jeu déloyal émergent chaque jour ? Bien sûr que non. CNN (dont Project Veritas vient de démontrer qu'il a un très gros chien dans le résultat de la course en cours) a décidé pour son public, à qui on ne peut apparemment pas faire confiance pour prendre des décisions par lui-même, que ce que le dirigeant américain a à dire n'est pas important. parce que… oui, Covid, la maladie qui ne cesse de donner aux démocrates des excuses pour tuer tout semblant de principes démocratiques laissé dans le pays.
Calez l'hystérie.
RépondreSupprimer«Il ne travaille pas sur la pandémie qui est pire que jamais», a poursuivi le fou Cuomo.
«Il ne fait pas d’accord sur le soulagement alors que plus de gens ont du mal à mettre de la nourriture sur la fichue table [cue les violons] qu’à n’importe quel moment dans ce pays depuis que mes parents étaient des bébés pendant la Grande Dépression.»
En d’autres termes, Trump agit comme un monstre pour avoir considéré l’intégrité de l’élection la plus importante de l’histoire des États-Unis quand il y a un virus en liberté qui laisse 99,8 de ses «victimes» en vie.
À en juger par CNN et le reste de l'arrogance à couper le souffle des médias grand public, il n'est pas si difficile d'imaginer un jour où le président - qu'il soit Trump ou un autre populiste épris de nation - se voit carrément refuser la capacité de transmettre des informations sur les réseaux sociaux. médias, tout en étant privés de la couverture médiatique nécessaire, comme c'est déjà le cas avec le 45e POTUS. C'est le summum du pouvoir des entreprises, ou plutôt l'abus du pouvoir des entreprises.
Une telle tournure des événements au «pays des libres» devrait être une préoccupation majeure tant pour les démocrates que pour les républicains. Pourtant, la politique partisane l'emporte, car les démocrates et leurs médias libéraux estiment avoir scellé la Maison Blanche. Et peut-être qu'ils l'ont fait. Mais une telle victoire sera de courte durée car le pouvoir des entreprises ne s'arrêtera pas à Washington, DC, mais continuera à ravager tous les derniers vestiges de liberté et de démocratie dans le pays. Il va sans dire que de fausses élections soutenues par de faux médias n'entretiendront jamais les conditions d'une démocratie florissante.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/election-day-info-blackout-shows-us-media-no-friend-people-americans-must-demand
Une étude conclut que les diplomates cubains ont souffert des effets du 'rayonnement micro-ondes'
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 12/06/2020 - 19:55
Rédigé par Rick Moran via PJMedia.com,
Une étude tant attendue de l'Académie nationale des sciences a conclu que les maladies qui ont frappé les diplomates américains et leurs familles à Cuba et en Chine en 2017 étaient probablement causées par l'énergie micro-ondes dirigée, bien qu'il ne soit pas clair si la source était une arme ou non.
Les agences de renseignement américaines croyaient depuis 2018 que la Russie était derrière les attaques, utilisant une sorte d '«arme sonique». L'étude NAS comprenait l'examen de 40 des diplomates concernés et est arrivée à la conclusion que rien de tel n'avait auparavant été documenté dans la littérature médicale.
Nouvelles NBC:
«Le comité a estimé que bon nombre des signes, symptômes et observations distinctifs et aigus signalés par les employés (du gouvernement) sont compatibles avec les effets de l'énergie radiofréquence (RF) pulsée et dirigée», indique le rapport. «Des études publiées dans la littérature ouverte il y a plus d'un demi-siècle et au cours des décennies suivantes par des sources occidentales et soviétiques apportent un soutien circonstancié à ce mécanisme possible.
Bien que d'importantes questions demeurent, «la simple considération d'un tel scénario soulève de graves préoccupations concernant un monde avec des acteurs malveillants désinhibés et de nouveaux outils pour nuire à autrui, comme si le gouvernement américain n'avait pas déjà les mains pleines de menaces naturelles», dit le rapport, édité par le Dr David Relman, professeur en médecine, microbiolologie et immunologie à Stanford, et Julie Pavlin, médecin qui dirige la division de la santé mondiale des National Academies of Sciences à Washington.
Ce sont peut-être encore les Russes. Des rapports récents ont documenté d'autres cas d'agents de la CIA ciblés et présentant des symptômes similaires après une attaque. Des dispositifs de repérage montrent que certains agents russes qui avaient travaillé sur des armes à micro-ondes étaient présents à proximité.
Dire que l'énergie micro-ondes était «dirigée» pose la question: par qui ? Et si ce n’est pas une arme, pourquoi a-t-elle été pointée vers l’ambassade des États-Unis ?
Comme le disent le département d'État et la CIA, il reste encore beaucoup de questions sans réponse - et peut-être sans réponse.
Le département d'État, répondant au rapport, a déclaré que «chaque cause possible reste spéculative» et a ajouté que l'enquête, qui a maintenant trois ans, est toujours «en cours». Bien qu'il ait félicité les Académies nationales des sciences pour avoir entrepris cet effort, le Département d'État a offert une longue liste de «défis de leur étude» et de limites dans les données auxquelles les académies avaient accès, suggérant que le rapport ne devait pas être considéré comme concluant.
"Bien que ce qui précède limite la portée du rapport, ils n'en diminuent pas la valeur", a déclaré le département d'État dans un communiqué envoyé par courrier électronique. «Nous sommes heureux que ce rapport soit maintenant publié et que nous puissions compléter les données et les analyses qui pourraient nous aider à parvenir à une conclusion éventuelle sur ce qui s'est passé.»
Quiconque le fait - et la plupart des signes indiquent apparemment la Russie - ils font très attention à ne laisser aucune trace de pas à suivre. L'arme a été utilisée avec parcimonie et à plusieurs endroits - peut-être en testant l'arme avant de la déployer.
RépondreSupprimerTant que nous ne le saurons pas, nos diplomates seront en danger.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/study-concludes-cuban-diplomats-suffered-effects-microwave-radiation
SupprimerLa technologie scalaire permet de faire les froids les plus bas comme les chaleurs les plus fortes ! L'incendie d'un champs, d'une région, d'un pays, d'une maison et, maintenant, grâce à la puce RFID, la localisation de la victime qui meurt chez elle.
La technologie scalaire (HAARP) permet de renforcer des vents ou d'en créer. De démolir des régions par tremblements de terre (comme à Fukushima: tremblements de terre sous-océanique venu... du ciel !!).
Bêh oui, faut vivre avec son temps !
Après la bombe atomique (obsolète depuis plus de 40 ans) est arrivée la technologie scalaire; Oui mais, après, est arrivé l'EMP qui ratissent tout !
Donc, comme la Chine (il y a plus de 10 ans) s'est vantée d'avoir l'Impulsion ElectroMagnétique ('bombe propre') et dernièrement la technologie scalaire pour régler SA météo et faire pousser ce qu'elle veut en plein désert de Gobi, si elle pouvait nous donner un petit coup d'EMP, nous lui en serions toutes et tous reconnaissant.
D'avance merci !
La Russie dévoile un nouveau char d'assassinat de drones
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 12/06/2020 - 17:00
Le problème avec de nombreuses grandes armées du monde est que les défenses à courte portée contre les petits véhicules aériens sans pilote (UAV) manquent, eh bien, au moins une arme rentable qui ne coûte pas des milliers, voire des centaines de milliers ou dans certains cas des millions de dollars pour abattre un drone ennemi bon marché.
La Russie a appris cela en 2018 après que ses forces de sécurité de la base aérienne de Khmeimim et du point CSS naval russe de Tartous, en Syrie, aient combattu une série d'attaques d'UAV.
Deux ans plus tard, la Russie a révélé le canon antiaérien automoteur Derivatsiya-PVO qui "créera un bouclier contre une grêle de projectiles qui éclatent avec des éclats d'obus dans l'air, formant une barrière impénétrable contre les drones ennemis", selon Russia Beyond.
Russia Beyond a déclaré que le Derivatsiya était basé sur le véhicule de combat d'infanterie BPM-3. Il dispose d'une station d'armes automatique AU-220M qui tire jusqu'à 120 obus d'artillerie par minute.
"Son kit de munitions comprend des projectiles détonés et guidés à distance, ce qui signifie que les artilleurs antiaériens peuvent tirer un obus et le faire exploser d'une seule pression sur une touche pendant le vol, ou ajuster sa trajectoire pour suivre les mouvements de l'ennemi", un complexe militaro-industriel russe a déclaré la source à Russia Beyond.
Derivatsiya a été conçu pour éliminer les petits drones qui volent à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol.
«Les drones sont devenus le fléau de notre armée au moyen-orient, et pas seulement de la nôtre. Les militants fabriquent des« hélicoptères »télécommandés à partir de moyens improvisés, y attachent des bombes, puis envoient toute une bande de« kamikazes »pour faire exploser des des systèmes de défense aérienne ou des chars et des hélicoptères. En gros, tout équipement qui coûte des millions de dollars », a déclaré l'expert.
Il a ajouté que Derivatsiya a été développé pour réduire le coût par round dans la lutte contre ces nouvelles menaces sur le champ de bataille moderne.
"C'est pour économiser de l'argent et du matériel sur la destruction de ces irritants bourdonnants chargés de bombes que Derivatsiya est en cours de développement", a-t-il déclaré.
La prolifération de petits drones sur le champ de bataille moderne a également conduit la marine américaine à «relancer» récemment les obus anti-aériens utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale pour ses navires de guerre actuels pour lutter contre les menaces de petits drones.
https://www.zerohedge.com/technology/russia-unveils-new-drone-killing-tank
(...) La Russie dévoile un nouveau char d'assassinat de drones (...)
SupprimerL'assassinat de drones, de voitures et de maisons ? et la destruction de personne, l'éboulement de foule ?
Les Américains Panic Search «80 % Lowers» pour les armes à feu alors que les craintes de restriction montent en flèche
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 12/06/2020 - 13:40
Les récepteurs non sérialisés 80 % inférieurs pour les armes à feu achetées en ligne sous forme de «kits de pistolets fantômes» peuvent être usinés à la maison sans aucune compétence spécialisée. En quelques heures, n'importe qui, avec les bons outils et le récepteur supérieur et d'autres pièces internes, peut avoir une arme pleinement opérationnelle que le gouvernement ne peut pas suivre.
Le Bureau de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ne classe pas les récepteurs inachevés comme des armes à feu, permettant à quiconque de les acheter en ligne sans vérification des antécédents - cela a sans aucun doute terrifié le gouvernement au fil des ans.
Selon AmmoLand, une récente conférence téléphonique de l'ATF avec la directrice par intérim Regina Lombardo et d'autres a clairement indiqué que l'équipe de transition de Biden avait notifié à l'agence de se préparer à de nouvelles «priorités» dans l'année à venir.
Les sources d'AmmoLand ont déclaré que Lombardo a déclaré aux participants à la conférence téléphonique que ses principales priorités seraient les attelles de pistolet et 80% de récepteurs inférieurs.
AR-15 80 % de récepteur inférieur
Se concentrant sur 80 % de récepteurs inférieurs, "les démocrates affirment que ces armes sont des" armes fantômes "possédées uniquement par des criminels. L'utilisation d'armes à feu fabriquées à partir de récepteurs 80 % plus faibles par des criminels est extrêmement rare. Neuf armes à feu sur dix utilisées dans un crime sont volées », A déclaré AmmoLand.
Pendant des années, l'ATF avait hâte de réglementer 80 % de récepteurs inférieurs, mais n'avait pas le pouvoir politique de le faire jusqu'à présent - c'est-à-dire parce qu'une présidence Biden pourrait signifier le reclassement de 80 % de récepteurs et de kits inférieurs qui pourraient être qualifiés d '"arme à feu. " Si tel est le cas, cela signifierait que ces cadres et récepteurs inachevés sont soumis à des vérifications des antécédents, des numéros de série et d'autres lois sur les armes à feu.
Depuis octobre, les recherches sur Internet aux États-Unis pour «80 % de moins» ont explosé à de nouveaux sommets par crainte d'une présidence de Biden réprimant les armes fantômes.
- voir graphique sur site -
Sur le site Web des armes à feu 80 % Lowers, beaucoup de leurs abaisseurs AR-15 80 % semblent être "en rupture de stock".
Il y a quelques semaines, nous avons souligné que les pénuries d'armes à feu persistaient, et que certaines munitions étaient encore difficiles à trouver ou tout simplement super gonflées, ce qui a entraîné une augmentation des recherches sur Internet de personnes cherchant à recharger leurs propres munitions.
Alors que l'ATF pourrait réguler 80 % de réduction des récepteurs sous une présidence Biden - bonne chance pour essayer de réglementer les armes à feu imprimées en 3D que tout le monde peut fabriquer à la maison.
- voir graphique sur site -
https://www.zerohedge.com/markets/out-stock-americans-panic-buy-80-lowers-firearms-restriction-fears-under-biden
Le DOJ poursuit les parents blancs pour avoir aidé leurs enfants à être admis dans les universités d'élite
RépondreSupprimerPar Paul Craig Roberts
PaulCraigRoberts.org
7 décembre 2020
Les parents blancs dont les enfants sont victimes de discrimination par l'action positive et tenus à l'écart des universités de prestige ont eu recours à un programme géré par l'entraîneur sportif Rick Singer qui aurait augmenté leurs chances d'être admis dans des institutions de prestige. Cela a coûté beaucoup d'argent aux parents et leur coûte maintenant des peines de prison.
Harvey Silverglate, un avocat de la défense réputé et ancien chef de l'American Civil Liberties Union dans le Massachusetts, affirme que les parents sont frauduleusement reconnus coupables d'un crime fédéral inexistant et sont en fait des victimes plutôt que des auteurs d'un système d'admission corrompu. Silverglate écrit:
«L'imposition du droit pénal fédéral aux admissions frauduleuses dans les collèges est en soi une fraude, car elle donne à un public crédule l'impression trompeuse que, sans une activité telle que décrite dans ces actes d'accusation, le système serait honnête et serait une méritocratie.
«Toute cette série de poursuites dépend d'un système fédéral de poursuites pénales corrompu où les crimes sont inventés et transformés en actes d'accusation parce que le comportement a été accompli au moyen du courrier, des virements et du commerce interétatique. Sans ces «crochets» juridictionnels, les activités ne pourraient pas être poursuivies devant un tribunal fédéral parce qu'elles ne sont pas des crimes spécifiés dans le code pénal fédéral. Pourtant, chacun des accusés a plaidé coupable (ou le fera sous peu). Tous ont été ou seront condamnés à une peine d'emprisonnement beaucoup plus courte que si l'affaire avait été jugée (statistiquement, plus de 95% de toutes les poursuites fédérales se terminent par un plaidoyer de culpabilité en raison des peines époustouflantes qui attendent un accusé qui va au procès et perd). Et donc il n'y aura aucune possibilité de tester au sein des tribunaux fédéraux si ces récompenses sont des crimes fédéraux ou simplement des affaires comme d'habitude dans le système laid, mais probablement juridique, par lequel les familles font admettre leurs enfants dans des collèges d'élite.
De toute évidence, ces fausses poursuites font partie du programme de déplacement des Blancs de positions influentes dans leur propre société. Les réseaux d'établissements d'élite et la préférence des employeurs pour leurs diplômés sont un déterminant majeur de l'influence dans la société américaine. En réduisant la présence blanche dans ces institutions avec une action positive et maintenant avec de fausses poursuites, l'influence des Américains blancs nés dans leur société est diminuée. Cela devrait réveiller les Américains blancs et leur faire peur que le DOJ et le FBI soient engagés dans cette réduction de l'influence des Américains blancs.
Notez également que le FBI et le département américain de la Justice (sic) sont beaucoup plus axés sur le maintien des enfants blancs hors des universités de prestige que sur l'utilisation de la fraude électorale pour renverser la démocratie américaine. Malgré les énormes quantités de preuves présentées aux assemblées législatives des États et les appels des assemblées législatives pour une enquête médico-légale sur les machines à voter du Dominion et les bulletins de vote non valides par la poste, le procureur général de Trump soutient l'allégation des médias anti-Trump selon laquelle il n'y a aucune preuve de fraude électorale. . Ni les presstituts ni le DOJ n'ont mené d'enquête sur la fraude électorale; pourtant ils donnent malhonnêtement des assurances qu'il n'y a pas eu de fraude.
RépondreSupprimerQuand le ministère américain de la Justice est aussi corrompu, quelle chance a l'Amérique ?
Voir aussi ceci. (voir sur site)
https://www.lewrockwell.com/2020/12/paul-craig-roberts/doj-prosecutes-white-parents-for-helping-their-kids-gain-admission-to-elite-universities/
EXCLUSIF : LE PRÉSIDENT DE VINCI AUTOROUTES TACLE UN PROFESSEUR DE DROIT PUBLIC
RépondreSupprimerpar JEAN-BAPTISTE GIRAUD
03/12/2020
Selon l'universitaire Jean-Baptiste Vila la reprise en main des
autoroutes par l'État ne coûterait pas 50 milliards d'euros mais zéro.
Dans une interview publiée par Marianne.net lundi 30 novembre 2020, Jean-Baptiste Vila, maître de Conférences en droit public à l'Université de Bordeaux, affime que mettre fin à la privatisation des autoroutes ne coûterait pas un centime à l'Etat. Pour étayer son propos (développé dans "La Semaine juridique" qui fait référence dans le monde du droit), l'universitaire affime que les augmentations appliquées par les sociétés d'autoroutes depuis des années à leurs tarifs, non sans déclencher à chaque fois une polémique, ne sont pas fondées juridiquement.
En conséquence de quoi, l'État pourrait reprendre en main le destin des autoroutes français sans avoir à mettre la main à la poche, les trop-perçus tenant lieu d'indemnités de rupture anticipée de contrat de concession...
Cet argument, déjà développé par Jean-Baptiste Vila dans un courriel adressé aux membres de la Commission d'enquête sénatoriale sur le contrôle, la régulation et l'évolution des concessions autoroutières, a fait sortir de ses gonds le Président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey. Il tacle l'universitaire dans un courrier, transmis en copie au président de l'Université de Bordeaux, au Doyen de la Faculté de droit de Bordeaux, et à l'Association des sociétés françaises d'autoroutes.
Cette lettre, que nous avons pu nous procurer, est reproduite dans son intégralité ici, afin de contribuer au débat sur les autoroutes et leur destin. Nul doute en tout cas que nous entendrons encore parler des concessions autoroutières dans les prochaines semaines et les prochains mois.
Monsieur Jean- Baptiste Vila
Maître de Conférences HDR en droit public
Université de Bordeaux - Faculté de Droit
16, avenue Léon Duguit
33600 Pessac
Rueil-Malmaison, le 19 octobre 2020
Monsieur,
Par un courriel adressé le 6 juillet dernier aux membres de la Commission d'enquête sénatoriale sur le contrôle, la régulation et l'évolution des concessions autoroutières et publié en annexe au rapport de cette commission, vous avez souhaité porter à la connaissance des sénateurs des " éléments essentiels au débat, "non connus et explicités à ce jour ", usant pour ce faire de votre qualité de Maître de conférences en droit public à l'Université de Bordeaux. Par ce biais, vous portez des accusations extrêmement graves. Vous posez le postulat que " l'augmentation des tarifs depuis 2006 ne trouve aucun fondement légal " et que l'Etat aurait l'obligation de recouvrer " plusieurs milliards (dizaines ?) d'euros " auprès des sociétés d'autoroutes.
Vos affirmations ne s'appuient cependant sur aucune référence à des stipulations contractuelles ou à des dispositions légales ou réglementaires précises qui nous seraient applicables. Elles n'ont fait l'objet d'aucun échange avec les sociétés concernées, comme l'aurait voulu une démarche scientifique contradictoire.
Cela nous paraît particulièrement dommageable concernant des sociétés qui sont des filiales de sociétés cotées en Bourse et sur lesquelles toute diffusion de fausse information peut avoir des conséquences financières très lourdes.
RépondreSupprimerVos raisonnements procèdent d'un contresens manifeste, et en particulier d'une confusion entre les provisions pour gros entretien - exercice purement comptable de lissage des charges d'entretien - avec les provisions pour renouvellement des immobilisations, qui, si elles existent dans certains contrats de délégations de service public, ne figurent d'aucune manière dans les contrats de concession autoroutière.
ll n'y aurait d'ailleurs que peu de sens pour l'autorité concédante à introduire de telles clauses, ou pour le concessionnaire de procéder à de telles provisions, dans le cas des infrastructures autoroutières pour lesquelles la durée de vie réelle des actifs excède souvent très largement la durée de concession.
Le fondement légal du péage, quant à lui, repose sur les dispositions de l'article Ll22-4 du code de la voirie routière et sur les obligations mises à la charge des sociétés, sur la totalité de la durée de la concession, au travers du cahier des charges de leur concession. Le Conseil d'Etat, tant dans ses formations consultatives que contentieuses, a pu à de nombreuses occasions ces dernières années, confirmer la légalité du péage et des hausses annuelles.
Nous sommes d'autant plus étonnés de votre philippique que les données contractuelles relatives à notre secteur sont toutes disponibles et particulièrement faciles d'accès pour toute personne spécialisée en droit public. Tous nos contrats et avenants sont publiés au Journal Officiel et téléchargeables en versions consolidées sur le site du Ministère de la Transition écologique. Nous recevons d'ailleurs régulièrement des étudiants nous interrogeant à leur sujet et participons à de nombreuses chaires de droit public.
Nous sommes d'autant plus atterrés par vos insinuations relatives à un trésor caché imaginaire, évalué - pourquoi s'astreindre à la moindre rigueur dans les chiffres ?- à " plusieurs milliards (dizaines ?) d'euros", que cela relève de la pure fantasmagorie. ll n'existe pas, comme vous le laissez entendre de façon diffamatoire, de "comptes réels" cachés qui seraient "différents de ceux présentés dans les comptes d'exploitation" ou encore de "sommes figurant sur des comptes dédiés à ces opérations" qui auraient été "conservées par ces mêmes sociétés en 2006".
Nos comptes sont publics, approuvés par nos Commissaires aux comptes et font l'objet d'une analyse détaillée annuelle par l'Autorité de Régulation des Transports. L'ART a publié en juillet dernier son rapport quinquennal sur l'économie des concessions, fruit d'un travail engagé depuis 2016 et réalisé avec la pleine collaboration des sociétés et avec un libre accès à l'ensemble des données comptables et financières disponibles. Elle ne rejoint d'aucune manière vos propos.
ll est particulièrement regrettable qu'un représentant de l'Université puisse faire de telles insinuations et laisse entendre que l'ensemble des administrations et institutions de contrôle - administration concédante, Autorité de Régulation des Transports, Cour des Comptes, Conseil d'Etat, Commission Européenne entre autres- soient toutes défaillantes, en raison, pour reprendre vos termes d' "une absence de maîtrise des données économiques et de fondements légaux".
Peut-être que le devoir de vérité et de rigueur que vous devez enseigner à vos étudiants jusitiferait que vous adressiez au Sénat un courrier rectificatil plus sérieux celui-là.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations atterrées.
Pierre Coppey
Président de Vinci Autoroutes
Copie
RépondreSupprimerMonsieur Manuel Tunon de Lara, Président de I'Université de Bordeaux
Monsieur Jean-Christophe Saint-Pau, Doyen de la Faculté de droit et science politique, Université de Bordeaux
Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA)
http://www.economiematin.fr/news-augmentation-tarifs-autoroutes-lettre-ouverte-pierre-coppey-vinci
Consultation populaire sur le nucléaire : le citoyen a-t-il un avis éclairé ?
RépondreSupprimerUne consultation publique sur un point très technique concernant les réacteurs nucléaires : l’opinion publique est-elle vraiment compétente pour donner son avis ?
Par Michel Gay.
7 DÉCEMBRE 2020
L’avis de la population est formellement sollicité par une consultation publique du 3 décembre 2020 au 15 janvier 2021 sur le projet de décision de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) d’allonger la durée de vie des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans.
Le citoyen est-il en mesure d’émettre un avis argumenté sur ce sujet très technique ?
CONSULTATION PUBLIQUE…
Cette consultation porte sur « les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique ».
La vox populi est-elle capable de donner un avis sur la décision du chef mécanicien de faire changer 3 des 4 pneus de l’avion dans lequel les passagers vont embarquer parce que les rainures sur la gomme ne sont plus que de deux millimètres ?
Ne faudrait-il pas plutôt attendre un millimètre ou décider d’annuler le vol ?
Les passagers seraient bien embarrassés pour répondre à cette question et il est probable que la majorité refuserait même de monter dans l’avion avec un fort doute sur les compétences de ce chef mécanicien dont le métier consiste à prendre ce type de décisions.
Il est clairement indiqué que la consultation (prendre son souffle et lire lentement) « porte sur le projet de décision que l’ASN envisage d’adopter à l’issue de son instruction de la phase générique du quatrième réexamen périodique de ces réacteurs ».
L’énoncé est déjà compliqué à comprendre. Mais si le citoyen se donne la peine de lire les 25 pages de ce projet de décision pour se forger un avis, alors cela devient rapidement inextricable pour le commun des mortels…
Peut-il avoir un avis sur la préconisation suivante de l’ASN ?
« Au plus tard le 31 décembre 2024, l’exploitant achève le remplacement des calorifuges microporeux de type « Microtherm » du bâtiment du réacteur. Il remplace dans les mêmes délais le calorifuge fibreux de type « Protect 1000S » de l’ensemble des lignes auxiliaires du bâtiment du réacteur dont le diamètre est supérieur à 50 mm ».
Pourquoi rechercher l’opinion populaire sur ce type de dossier à la fois extrêmement technique et polémique ?
Ce choix peut même apparaître comme un pied de nez à la démocratie représentative et participative poussée jusqu’au ridicule. Il peut aussi faire croire à la population consultée que les « responsables » ne veulent plus prendre leurs responsabilités et se défaussent sur des consultations vides de sens.
Mais c’est la loi !… « Dura lex, sed lex » pourrait ici se traduire par : « La loi est stupide, mais c’est la loi ! »
QU’IMPORTE LA QUESTION…
RépondreSupprimerToutefois, comment prendre en compte des réactions qui vont se situer majoritairement sur le champ de l’acceptation ou du rejet du nucléaire, et non sur celui des éléments d’un dossier particulièrement ardu qui demande des connaissances « pointues » ?
La complexité de ce dossier ne rebutera pas les opposants traditionnels au nucléaire qui réagiront d’abord en fonction de leur positionnement habituel, sans chercher à creuser plus avant. Ils manifesteront leur aversion militante au risque nucléaire, trouvant là une belle opportunité de s’exprimer sur ce forum officiel offert par l’ASN.
Dans les consultations référendaires, il est rarement répondu à la question posée, surtout si le sujet est compliqué et passionnel.
Quant aux défenseurs de l’énergie nucléaire, ils ne s’exprimeront que parcimonieusement, et souvent laborieusement, parce que le sujet est vaste et compliqué.
En effet, pour défendre, il faut comprendre, alors que pour refuser, il suffit d’agiter des épouvantails et d’émouvoir, y compris par le mensonge pour entrainer la méfiance et le rejet parmi la population.
D’où un déséquilibre à attendre dans les flux d’avis respectifs.
ASSURANCE TOUS RISQUES
Dans l’esprit des décideurs, il apparaît désormais impératif de s’entourer d’un maximum de garanties, quitte à les rechercher sous la forme d’une caution populaire, un comble quand il s’agit de questions spécialisées.
Mais l’important n’est-il pas de se prévaloir d’une consultation, sans forcément en attendre une valeur ajoutée pour soutenir ou critiquer la position présentée ? Le peuple est consulté, donc tout le monde est content.
Une telle consultation rendue obligatoire par la loi (à laquelle se conforme l’ASN) peut aussi jouer un rôle de paratonnerre officialisant et canalisant les objections et faisant office de défouloir.
L’actuelle judiciarisation de la société n’épargne pas les acteurs officiels. Il devient prudent de se prémunir contre les recours de toutes sortes.
QUEL INTÉRÊT ?
Cette consultation publique sur une question aussi technique vise certainement d’abord à rassurer notre société moderne plutôt craintive.
Mais elle devrait au contraire s’effrayer d’être ainsi sans cesse sollicitée pour donner un avis argumenté sur tout, alors que chacun peut avoir une opinion en famille ou au café du commerce suivant son ressenti et son humeur.
L’exemple de la consultation publique nationale réalisée pour établir la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) à l’automne 2016 devrait pourtant dissuader chacun de se précipiter vers les claviers pour donner son « avis ».
En effet, le projet initial de la PPE avait drainé de nombreux commentaires pendant des mois mais il a traversé l’épreuve sans qu’en soit changé une seule virgule !
À l’opposé, la consultation citoyenne de juin 2020 a accouché des recommandations que des « encadrants » triés sur le volet avaient déjà établies auparavant, mais elles ont été auréolées de la « caution populaire ».
Enfin, peut-il raisonnablement sortir de la présente consultation des éléments capables de modifier le projet de décision proposé par l’ASN ?
C’est improbable alors que la durée de vie de ces mêmes réacteurs est déjà prolongée à 60 ans aux États-Unis, et peut-être même bientôt jusqu’à… 80 ans !
Ces pseudo-enquêtes publiques sont inutiles, coûteuses en euros et en délais. La France dispose d’une ASN et d’un exploitant nucléaire dont les compétences sont universellement reconnues. Le gouvernement devrait les laisser faire leur travail, au lieu de se disperser dans des procédures stériles aux relents antinucléaires, dont le caractère démagogique est manifeste.
RépondreSupprimerhttps://www.contrepoints.org/2020/12/07/385897-consultation-populaire-sur-le-nucleaire-le-citoyen-a-t-il-un-avis-eclaire
Comme si pour réparer une voiture l'on organisait un référendum national ! alors qu'il y a un très petit nombre de garagistes compétent: ils seraient donc en minorité !
SupprimerComme pour les épidémie: LAISSONS PARLER LES SCIENTIFIQUES au lieu d'écouter et d'obéir à des merdes politiques ou celles des journalistes !
RépondreSupprimerLe virus et la civilisation hallucinatoire (René Guénon)
Nicolas Bonnal
L'Échelle de Jacob
dim., 06 déc. 2020 21:03 UTC
Le caractère hallucinatoire du virus est une évidence. Une modeste épidémie surexploitée médiatiquement sert à happer nos libertés restantes, nos vies et nos ressources. Mais il ne faut pas s'en étonner, dans un monde où le populo passe dix heures par jour le nez dans le smartphone ou le tronc planté devant la télé. L'opération virus est le couronnement de la stupidité crasse des occidentaux et du caractère hallucinatoire de leur civilisation.
Il est évident que nous vivons sous hypnose : abrutissement médiatique/pédagogique, journaux, actus en bandeaux, « tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire. » Mais cette hypnose est ancienne et explique aussi bien l'ère d'un Cromwell que celle d'un Robespierre ou d'un Luther-Calvin. L'occident est malade depuis plus longtemps que la télé... jusqu'à Gutenberg...
Je redécouvre des pages extraordinaires de Guénon en relisant Orient et Occident. Il y dénonce le caractère fictif de la notion de civilisation ; puis son caractère hallucinatoire de notre civilisation ; enfin son racisme et son intolérance permanentes (sus aux jaunes ou aux musulmans, dont les pays - voyez le classement des pays par meurtre sur Wikipédia - sont les moins violents au monde). Problème : cette anti-civilisation dont les conservateurs se repaissent, est la fois destructrice et suicidaire. Exemple : on détruit des dizaines de pays ou des styles de vie pour se faire plus vite remplacer physiquement (puisque métaphysiquement nous sommes déjà des zombis)...
Voyons Guénon :
La vie des mots n'est pas indépendante de la vie des idées. Le mot de civilisation, dont nos ancêtres se passaient fort bien, peut-être parce qu'ils avaient la chose, s'est répandu au XIXe siècle sous l'influence d'idées nouvelles... Ainsi, ces deux idées de « civilisation » et de « progrès », qui sont fort étroitement associées, ne datent l'une et l'autre que de la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire de l'époque qui, entre autres choses, vit naître aussi le matérialisme ; et elles furent surtout propagées et popularisées par les rêveurs socialistes du début du XIXe siècle.
Guénon pense comme le Valéry de Regards 1 que l'histoire est une science truquée servant des agendas :
L'histoire vraie peut être dangereuse pour certains intérêts politiques ; et on est en droit de se demander si ce n'est pas pour cette raison que certaines méthodes, en ce domaine, sont imposées officiellement à l'exclusion de toutes les autres : consciemment ou non, on écarte a priori tout ce qui permettrait de voir clair en bien des choses, et c'est ainsi que se forme l'« opinion publique ».
Puis il fait le procès de nos grands mots (comme disait Céline : le latin, le latinisant en particulier est condifié par les mots), les mots à majuscule du monde moderne :
RépondreSupprimer[...] si l'on veut prendre les mêmes mots dans un sens absolu, ils ne correspondent plus à aucune réalité, et c'est justement alors qu'ils représentent ces idées nouvelles qui n'ont cours que moins de deux siècles, et dans le seul Occident. Certes, « le Progrès » et « la Civilisation », avec des majuscules, cela peut faire un excellent effet dans certaines phrases aussi creuses que déclamatoires, très propres à impressionner la foule pour qui la parole sert moins à exprimer la pensée qu'à suppléer à son absence ; à ce titre, cela joue un rôle des plus importants dans l'arsenal de formules dont les « dirigeants » contemporains se servent pour accomplir la singulière œuvre de suggestion collective sans laquelle la mentalité spécifiquement moderne ne saurait subsister bien longtemps.
Il a évoqué la suggestion comme Gustave Le Bon. Il va même parler d'hypnose, René Guénon :
À cet égard, nous ne croyons pas qu'on ait jamais remarqué suffisamment l'analogie, pourtant frappante, que l'action de l'orateur, notamment, présente avec celle de l'hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous signalons en passant ce sujet d'études à l'attention des psychologues. Sans doute, le pouvoir des mots s'est déjà exercé plus ou moins en d'autres temps que le nôtre ; mais ce dont on n'a pas d'exemple, c'est cette gigantesque hallucination collective par laquelle toute une partie de l'humanité en est arrivée à prendre les plus vaines chimères pour d'incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de l'esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les plus pernicieuses de toutes.
La science ne nous sauve en rien, bien au contraire. Autre nom à majuscule, elle sert aussi notre mise en hypnose :
La civilisation occidentale moderne a, entre autres prétentions, celle d'être éminemment « scientifique » ; il serait bon de préciser un peu comment on entend ce mot, mais c'est ce qu'on ne fait pas d'ordinaire, car il est du nombre de ceux auxquels nos contemporains semblent attacher une sorte de pouvoir mystérieux, indépendamment de leur sens. La « Science », avec une majuscule, comme le « Progrès » et la « Civilisation », comme le « Droit », la « Justice » et la « Liberté », est encore une de ces entités qu'il faut mieux ne pas chercher à définir, et qui risquent de perdre tout leur prestige dès qu'on les examine d'un peu trop près.
Le mot est une suggestion :
Toutes les soi-disant « conquêtes » dont le monde moderne est si fier se réduisent ainsi à de grands mots derrière lesquels il n'y a rien ou pas grand-chose : suggestion collective, avons-nous dit, illusion qui, pour être partagée par tant d'individus et pour se maintenir comme elle le fait, ne saurait être spontanée ; peut-être essaierons-nous quelque jour d'éclaircir un peu ce côté de la question.
Et le vocable reste imprécis, s'il est idolâtré :
RépondreSupprimer[...] nous constatons seulement que l'Occident actuel croit aux idées que nous venons de dire, si tant est que l'on puisse appeler cela des idées, de quelque façon que cette croyance lui soit venue. Ce ne sont pas vraiment des idées, car beaucoup de ceux qui prononcent ces mots avec le plus de conviction n'ont dans la pensée rien de bien net qui y corresponde ; au fond, il n'y a là, dans la plupart des cas, que l'expression, on pourrait même dire la personnification, d'aspirations sentimentales plus ou moins vagues. Ce sont de véritables idoles, les divinités d'une sorte de « religion laïque » qui n'est pas nettement définie, sans doute, et qui ne peut pas l'être, mais qui n'en a pas moins une existence très réelle : ce n'est pas de la religion au sens propre du mot, mais c'est ce qui prétend s'y substituer, et qui mériterait mieux d'être appelé « contre-religion ».
L'hystérie occidentale, européenne ou américaine, est violente et permanente (en ce moment russophobie, Afghanistan, Syrie, Irak, Venezuela, Libye, etc.). Elle repose sur le sentimentalisme ou sur l'humanitarisme :
De toutes les superstitions prêchées par ceux-là mêmes qui font profession de déclamer à tout propos contre la « superstition », celle de la « science » et de la « raison » est la seule qui ne semble pas, à première vue, reposer sur une base sentimentale ; mais il y a parfois un rationalisme qui n'est que du sentimentalisme déguisé, comme ne le prouve que trop la passion qu'y apportent ses partisans, la haine dont ils témoignent contre tout ce qui contrarie leurs tendances ou dépasse leur compréhension.
Le mot haine est important ici, qui reflète cette instabilité ontologique, et qui au nom de l'humanisme justifie toutes les sanctions et toutes les violences guerrières. Guénon ajoute sur l'islamophobie :
[...] ceux qui sont incapables de distinguer entre les différent domaines croiraient faussement à une concurrence sur le terrain religieux ; et il y a certainement, dans la masse occidentale (où nous comprenons la plupart des pseudo-intellectuels), beaucoup plus de haine à l'égard de tout ce qui est islamique qu'en ce qui concerne le reste de l'Orient.
Et déjà sur la haine anti-chinoise :
Ceux mêmes d'entre les Orientaux qui passent pour être le plus fermés à tout ce qui est étranger, les Chinois, par exemple, verraient sans répugnance des Européens venir individuellement s'établir chez eux pour y faire du commerce, s'ils ne savaient trop bien, pour en avoir fait la triste expérience, à quoi ils s'exposent en les laissant faire, et quels empiétements sont bientôt la conséquence de ce qui, au début, semblait le plus inoffensif. Les Chinois sont le peuple le plus profondément pacifique qui existe ...
Sur le péril jaune alors mis à la mode par Guillaume II :
RépondreSupprimer[...] rien ne saurait être plus ridicule que la chimérique terreur du « péril jaune », inventé jadis par Guillaume II, qui le symbolisa même dans un de ces tableaux à prétentions mystiques qu'il se plaisait à peindre pour occuper ses loisirs ; il faut toute l'ignorance de la plupart des Occidentaux, et leur incapacité à concevoir combien les autres hommes sont différents d'eux, pour en arriver à s'imaginer le peuple chinois se levant en armes pour marcher à la conquête de l'Europe...
Guénon annonce même dans la deuxième partie de son livre le « grand remplacement » de la population occidentale ignoré par les hypnotisés et plastronné par les terrorisés :
[...] les peuples européens, sans doute parce qu'ils sont formés d'éléments hétérogènes et ne constituent pas une race à proprement parler, sont ceux dont les caractères ethniques sont les moins stables et disparaissent le plus rapidement en se mêlant à d'autres races ; partout où il se produit de tels mélanges, c'est toujours l'Occidental qui est absorbé, bien loin de pouvoir absorber les autres.
Concluons : notre bel et increvable occident est toujours aussi belliqueux, destructeur et autoritaire ; mais il est en même temps humanitaire, pleurnichard, écolo, mal dans sa peau, torturé, suicidaire, niant histoire, racines, polarité sexuelle... De ce point de vue on est bien dans une répugnante continuité de puissance hallucinée fonctionnant sous hypnose (relisez dans ce sens la Galaxie Gutenberg qui explique comment l'imprimerie nous aura altérés), et Guénon l'aura rappelé avec une sévère maîtrise...
Sources
René Guénon, Orient et occident, classiques.uqac.ca, pp.20-35
Paul Valéry : Regards sur le monde actuel
Nicolas Bonnal : Si quelques résistants...Coronavirus et servitude volontaire (Amazon.fr)
Notes
1 - Valéry : « L'Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines... L'Histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout. »
https://fr.sott.net/article/36366-Le-virus-et-la-civilisation-hallucinatoire-Rene-Guenon
«On tue des gens pour rien»: un médecin lance un cri d’alarme sur les mauvais usages des médicaments
RépondreSupprimer16:39 07.12.2020
Par Fabien Buzzanca
L’usage injustifié ou non conforme de médicaments coûterait chaque année plus de 10 milliards d’euros à la France. Pire, il serait responsable de centaines, voire de milliers de morts. C’est le terrible constat fait par le médecin et professeur Bernard Bégaud dans un livre-choc. Il livre son témoignage à Sputnik.
En matière de médicaments, «la France se distingue par une gabegie particulièrement marquée»: amère analyse que celle de Bernard Bégaud.
Ce docteur en médecine et professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux est également l’un des meilleurs spécialistes français de l’évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations. Il est l’auteur de La France malade du médicament (Éd. de l’Observatoire). Dans ce livre-choc, il décrit une gabegie se chiffrant à plus de 10 milliards d’euros par an. «De l’argent fichu en l’air sans aucune justification et personne ne regarde ça», se désole le professeur dans un entretien avec Sputnik.
Sur le banc des accusés, on trouve notamment l’industrie pharmaceutique, «beaucoup plus puissante aujourd’hui» que quand a commencé à exercer le professeur Bégaud, qui s’appuie sur plus de trente ans d’expérience en pharmacovigilance.
Big pharma, politiques: lobbying et connivences
Ses représentants effectuent un fort lobbying auprès des autorités. «Il y a malheureusement des connivences entre l’industrie pharmaceutique et le politique», regrette le médecin. Il ajoute que «le lobbying ne touche plus le médecin-prescripteur, comme c’était le cas il y a 35 ans, quand on lui faisait un petit cadeau s’il prescrivait bien le médicament de la maison.»
«Maintenant, cela s’adresse plutôt aux décideurs, aux politiques. Il y a tout un jeu assez obscur –dont on ne parle évidemment pas– de relations, de connivences, qui arrive à placer les produits et/ou à défendre des prix qui ne sont pas toujours excusables», poursuit-il.
Cependant, le professeur juge que les acteurs de l’industrie «font leur boulot, c’est-à-dire faire prescrire, faire vendre le plus cher possible et le plus longtemps possible.»
«Le problème est plus le fait des politiques ou de l’absence de politique en matière de médicaments que celui des lobbys», assure-t-il.
Bernard Bégaud appelle à mettre en place «une régulation» qui selon lui fait cruellement défaut. D’après son analyse, «la grande faiblesse française» se situe du côté de l’absence de contrôle au niveau de «la libre prescription» ou de «libre utilisation» de médicaments.
«Cela a des conséquences économiques, sociales et sanitaires très importantes», alerte-t-il.
RépondreSupprimerSur ce qu’il qualifie d’absence de réaction de la part des autorités face à ces dérives, le médecin s’interroge: «J’ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi: qu’est-ce qui coince et qu’est-ce qui pourrait gêner ?»
Pas assez de transparence sur les vaccins ?
En dehors du gaspillage d’argent, Bernard Bégaud dénonce «des milliers de décès du fait de médicaments dont le patient n’a absolument pas ou plus besoin.» «Un drame dont on parle moins que les accidents de la route ou les suicides des jeunes», regrette le médecin.
«On tue des gens pour rien», lance-t-il.
Le professeur avance le chiffre de 10 à 30.000 morts par an en France par mauvais usage de médicaments: «On peut estimer qu’environ un tiers –et encore je suis gentil– est évitable. Donc cela fait 3.300 à 10.000 morts par an par accident médicamenteux liés à des traitements qui n’auraient jamais dû être faits ou pris.»
Bernard Bégaud parle aussi des séquelles que cause la mauvaise utilisation de médicaments:
«C’est comme pour les accidents de la route. Vous avez tous ceux qui ne sont pas morts, mais qui vont devoir prendre un traitement à vie, ne plus pouvoir travailler ou aller chez le kiné deux fois par semaine. C’est énorme au point de vue social.»
D’après ce ponte de la pharmacovigilance, la France n’a pas tiré les leçons du scandale du Mediator, du nom de ce médicament produit par les laboratoires Servier de 1976 à 2009 et accusé d’avoir provoqué entre 500 et 1.500 morts.
«Nous avons été plusieurs à espérer que ce drame soit salutaire, que l’on dise, “maintenant ça suffit, on va mettre en place des règles qui vont éviter que cela puisse se reproduire”», déplore-t-il.
Du côté de l’actualité, Bernard Bégaud explique que «l’espoir» que représente l’arrivée d’un vaccin contre le Covid-19 se heurte à une défiance particulière en France du fait d’un manque de transparence sur le sujet. D’après un sondage IFOP-Fiducial pour CNews et Sud Radio, 61 % des personnes interrogées n’ont pas l’intention de se faire vacciner contre le coronavirus, alors que les premiers vaccins sont attendus dans les prochains mois.
«Cela fait trente ans que je demande à ce qu’on ouvre le dossier vaccins en France, que l’on soit transparents et que l’on donne des explications à la population», explique-t-il.
D’après lui, il faut être «absolument transparent» et la confiance des Français dans les vaccins ne s’améliorera pas «tant que l’on continuera à avoir des positions pas très claires, que l’on continuera à être dans une tour d’ivoire et à prendre des décisions qui ne sont pas comprises, même si elles sont bonnes.»
«Si ce n’est pas expliqué, les gens croient que l’on cache quelque chose», assure Bernard Bégaud.
S’il explique la méfiance de certains Français par un manque de transparence, Bernard Bégaud n’est pas d’accord avec les critiques qui jugent que les vaccins auraient été trop vite développés: «Je ne crois pas que l’on puisse dire cela.»
Sur la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif, Bernard Bégaud juge que «c’est toujours très facile –et certains ne s’en privent pas– de faire des critiques a posteriori.»
«Il faut rappeler que c’est une épidémie liée à un virus que l’on ne connaît pas et qui est extrêmement contagieux, très polymorphe, etc.», souligne le médecin.
Il reconnaît cependant «quelques erreurs» du côté de la France, comme la volte-face du gouvernement sur l’utilisation du masque. «Une idiotie», «absolument grotesque» d’après Bernard Bégaud:
«Il y a eu deux ou trois décisions ou communications particulièrement malheureuses qui ont rendu la chose plus compliquée en France qu’ailleurs.»
https://fr.sputniknews.com/interviews/202012071044890635-on-tue-des-gens-pour-rien-un-medecin-lance-un-cri-dalarme-sur-les-mauvais-usages-des-medicaments/
Celui qui tue s'en souvient toute sa vie. Il ne peut dormir sans somnifères. Il est atteint. Il est irrécupérable. Il est faible, obéit aux ordres de ceux qui l'ont mis là et qui sont autant responsables que lui. Il devient méchant, cruel, sans limite, il s'énerve, il ne sait plus ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Rien n'efface l'assassinat. Rien n'efface les meurtres. Rien n'efface la vue des morts.
SupprimerAlors, plutôt de d'avouer, de se suicider, il tue encore ! Encore et encore.
"Il n'y a aucune prétention scientifique à ce sujet" - O'Leary s'en prend aux verrouillages d'État alors que Sorkin de CNBC contrôle les dommages
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 12/07/2020 - 09:48
Andrew Ross Sorkin de CNBC semble faire un peu de contrôle des dégâts, quand après un débat houleux vendredi sur les verrouillages dans lequel il a justifié la fermeture des petites entreprises en affirmant que c'était de la "science" que les gens étaient plus en sécurité dans les grandes surfaces que dans les églises et les restaurants à cause des masques, une photo de Sorkin d'il y a 6 semaines en train de manger "à l'extérieur" dans un restaurant, sans masque, a fait surface sur Twitter.
Sorkin a affirmé vendredi qu'il offrait une "annonce de santé publique et de service public" au public lorsqu'il a repris les affirmations de son collègue Rick Santelli selon lequel il y avait une différence négligeable entre sortir dans des établissements comme les églises et aller dans des magasins comme Wal-Mart .
Sorkin a passé du temps pendant le week-end à se battre avec divers trolls de Twitter et à essayer de défendre son raisonnement, mais cela ne semblait pas suffisant. Lundi matin, Sorkin avait encore besoin d'avoir son mot à dire sur la question. Il a demandé au Dr Scott Gottlieb de "mettre fin au débat", puis, après que Gottlieb a semblé être d'accord avec lui, Sorkin a publié un Tweet pour dire aux gens de "rester en bonne santé là-bas" et de suggérer tranquillement qu'il avait raison et que Santelli était faux:
Mais ce n'était guère le KO que Sorkin avait fait. Même Gottlieb a admis lors de son propre message d'intérêt public que les paramètres des restaurants intérieurs pouvaient être optimisés et sûrs, déclarant:
"Pourrait-il y avoir des paramètres de restaurant intérieurs qui sont optimisés? Où ont-ils pris des mesures pour réduire le risque ? Peut-être."
Plus comme, bien sûr.
Peu de temps après l'échange, Kevin O'Leary s'est élevé contre les verrouillages, posant la seule question clé qui semble échapper à Sorkin: pourquoi les détaillants à grande surface ont-ils la priorité sur les petites entreprises?
"Comment est-il possible, alors que j'ai dépensé 60 ou 80 000 dollars à l'arrière du restaurant et à l'avant du restaurant pour fournir des sièges et des radiateurs - et que je me suis conformé aux ordonnances de la ville - et que j'étais sur le point de rouvrir - pas de tentes , ce n'est pas une tente, c'est à l'extérieur - je suis fermé. Et juste de l'autre côté de la rue, il y a un grand magasin de l'autre côté de la rue qui a des gens à l'intérieur qui sont ouverts? " Il a demandé.
O'Leary a ajouté:
«Il n'y a aucune prétention scientifique à ce sujet ... les gens font des déclarations scientifiques 'calmes' ... comment 'l'extérieur' peut-il être moins sûr que 'l'intérieur' ...»
et ... "Tous mes employés doivent être licenciés - une troisième fois !"
«Je ne dis même pas de les ouvrir à l'intérieur ! Je demande seulement 'Comment cela peut-il être juste ?' et "Comment cela peut-il être ok" ? " Affirme O'Leary.
Andrew Ross Sorkin intervient finalement en disant à O'Leary:
"Je suis tout à fait d'accord avec vous", avant de dire "les règles doivent être appliquées à tous les niveaux".
Mais O'Leary n'a pas été fait:
"Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas ici. Vous choisissez des gagnants et des perdants", a-t-il ajouté.
"C'est le chaos total là-bas."
Rappelez-vous, c'était vendredi matin lorsque Sorkin s'est embrouillé avec Rick Santelli à propos des règles de verrouillage de Covid dans un clip qui est maintenant devenu viral dans la plupart des FinTwit. L'argument a commencé lorsque Santelli s'est opposé aux dirigeants démocrates qui ont enfreint leurs propres règles de verrouillage tout en forçant leurs entreprises locales respectives à supporter le poids de règles de verrouillage de plus en plus draconiennes et complexes.
RépondreSupprimerSantelli a soulevé la question de savoir pourquoi les détaillants à grande surface étaient autorisés à rester ouverts, mais les petites entreprises ne l'étaient pas:
«Par conséquent, il y a en fait et devrait y avoir un débat en cours sur la raison pour laquelle un parking pour un magasin à grande surface comme chez moi est bondé, pas une seule place de parking ouverte. Pourquoi ces personnes sont-elles plus sûres qu'un restaurant en plexiglas «Je ne comprends tout simplement pas. Je pense que c'est vraiment triste que lorsque nous examinons le secteur des services dans toutes les discussions que nous avons eues sur les pertes d'emplois, cette dynamique particulière ne soit pas davantage étudiée, ne fonctionne pas plus, nous ne mettons pas plus de personnes dans une pièce et essayons de trouver des moyens pour que ces employés et employeurs du secteur des services puissent tous revenir de manière plus sûre. "
Un Sorkin clairement énervé s'est alors lancé dans une diatribe condescendante sur les différences entre les grandes surfaces, les restaurants et les églises, et pourquoi Santelli rendait «mauvais service» aux téléspectateurs en ne tenant pas compte de la science »
«La différence entre un détaillant à grande surface et un restaurant - ou franchement, une église - est tellement différente que c'est incroyable», a insisté Sorkin.
Santelli a riposté: "500 personnes dans un Lowes ne sont pas plus en sécurité que 150 personnes dans un restaurant qui en contient 600 ... et je vis dans une région avec beaucoup de restaurants qui ont riposté ... et ils sont ouverts . "
Après un peu plus de mâchoire, Santelli a conclu:
"Je pense que nos téléspectateurs sont assez intelligents pour prendre ces décisions par eux-mêmes! Je ne pense pas que je suis beaucoup plus intelligent que tous les téléspectateurs ... comme certaines personnes le font."
"Je ne pense pas que je suis beaucoup plus intelligent que tous les téléspectateurs ... comme certaines personnes le font."
Ce qui a été répété ce matin par O'Leary, qui s'est exclamé:
"nous empêchons les gens de faire leurs propres choix ..."
Sorkin a continué à insister sur le fait qu'il essayait simplement d'éduquer les téléspectateurs sur "la science" du COVID-19.
Comme nous l'avons dit vendredi, nous aimerions vraiment entendre Sorkin expliquer "la science" de la façon dont les magasins Big Box sont "complètement différents" des restaurants et des églises. Tous les trois se trouvent dans des centres commerciaux interchangeables à travers le pays.
RépondreSupprimerLa solution offerte par les grands et les bons statistes sur CNBC était simple: "nous avons besoin d'une politique de masques pour tous ... et qui donnera confiance aux gens pour faire un retour dans l'économie".
Le seul problème avec ce mensonge absolu est que la majeure partie de la Californie porte des masques à l'extérieur depuis des mois ... comme l'ont fait de nombreux autres États avec des mandats de masque ... et cela n'aide pas!
Et au moins en ce qui concerne les masques, la recherche a brossé ce qui est en réalité un tableau assez tendu, comme l'a montré une étude récente au Danemark.
Il en va de même pour les verrouillages, car l'équilibre entre le coût élevé et l'efficacité limitée dans le temps n'est toujours pas bien compris.
Tout cela fait que l'on se demande si Ash Staub de HumanEvents avait un point la semaine dernière lorsqu'il s'est interrogé: si l'on devait envisager le transfert à la hausse de richesse et de part de marché aux grandes entreprises depuis le début de la pandémie COVID-19, on penserait ces changements économiques étaient voulus. Après tout, ce n’est un secret pour personne que les intérêts des politiciens et de l’élite des entreprises s’alignent le plus souvent.
Alors que nous approchons d'un an de verrouillage et de mise à l'abri, les effets à long terme de la politique pandémique sur l'économie deviennent plus évidents. Presque tous les textes législatifs censés réduire la propagation du coronavirus et protéger les travailleurs ont dévasté les petites entreprises, tout en bénéficiant aux plus grandes entreprises. Environ 100000 petites entreprises ont fermé définitivement en raison du COVID-19, tandis que les détaillants à grande surface, les géants de la technologie et les fabricants pharmaceutiques ont enregistré des bénéfices records.
Les petites entreprises américaines sont actuellement confrontées à une attaque sur tous les fronts.
Premièrement, il y a les politiques les plus visibles (par exemple, les verrouillages, les mandats de masques et les exigences de distanciation sociale) qui découragent fortement les gens de fréquenter les détaillants et les restaurants traditionnels. Ces politiques ont plus d'impact sur les petites entreprises que sur les grandes chaînes et sociétés. Les petits détaillants, par exemple, peuvent ne pas avoir l'espace nécessaire pour mettre en œuvre efficacement des politiques de distanciation sociale, et manquent souvent d'une infrastructure en ligne pour prendre en charge la collecte en bordure de rue des produits de détail.
Deuxièmement, le coût du respect des directives en matière de santé et de sécurité et les amendes correspondantes si les entreprises ne se conforment pas, ont contraint les entreprises à engager des dépenses supplémentaires pendant que leurs revenus diminuent. Selon la Small Business Administration, le coût de la conformité a un impact disproportionné sur les petites entreprises, qui n'ont pas les fonds et l'infrastructure des grandes entreprises pour s'adapter à la nouvelle réglementation. La refonte d'une entreprise pour accueillir le travail à distance, par exemple, nécessite une flexibilité et un investissement de ressources que de nombreuses petites entreprises n'ont tout simplement pas. Pour les restaurants, dont la grande majorité sont des petites entreprises, il n'est souvent même pas possible de passer aux repas en plein air étant donné l'emplacement de l'entreprise.
RépondreSupprimerEnfin, il existe des réglementations en matière d'emploi COVID-19 en constante évolution qui exposent de manière disproportionnée les petites entreprises à des poursuites et aux frais juridiques et dommages qui peuvent en découler. L'absence manifeste de protection contre la responsabilité désavantage également les petites entreprises, car les plus grandes entreprises peuvent épargner le capital nécessaire pour lutter contre les poursuites et payer sans douleur les dommages-intérêts. Par exemple, Publix, une grande chaîne de supermarchés, a jusqu'à présent réussi à éviter de payer des dommages-intérêts à la famille d'un employé décédé du COVID-19 en raison du fait qu'il n'était pas autorisé à porter un masque au travail.
Bien que ces politiques soient explicitement préjudiciables aux petites entreprises, elles peuvent être justifiées sur la base de la «santé publique» et ainsi être à l'abri des critiques. Une réglementation pratiquement illimitée (qui semble toujours profiter à l'élite des entreprises) peut être défendue, car on dit que de telles politiques sont conçues pour assurer la santé et la sécurité du public. L’opposition à ces restrictions onéreuses peut donc être qualifiée de «anti-science», ou pire, de mise en danger imprudente et / ou malveillante d’une communauté. En conséquence, les politiques qui désavantagent explicitement les petites entreprises, telles que la loi Families First Coronavirus Response Act (FFCRA), peuvent être adoptées sous le couvert de la santé publique et de la protection des travailleurs sans sonner l'alarme.
https://www.zerohedge.com/political/theres-no-science-claim-oleary-lashes-out-state-lockdowns-cnbcs-sorkin-does-damage
«Fini le LBD, ouvrons le feu !»: le parquet saisi après l’appel d’un collectif pro-police
RépondreSupprimer06:34 08.12.2020
La police a saisi le parquet de Paris après la diffusion de l'appel d’un collectif pro police, «Hors service», à tirer à balles réelles sur «les miliciens d’extrême gauche».
La direction de la police nationale a saisi lundi le parquet de Paris après la diffusion d’un collectif pro police, «Hors service», appelant à tirer à balles réelles sur «les miliciens d’extrême gauche», a-t-on appris auprès de la police nationale, confirmant une information du Parisien.
Dans ce message, le collectif avait écrit: «Face aux bombes, face aux mortiers, face aux cocktails molotov, face aux marteaux et aux pavés, fini le LBD/Ouvrons le feu !».
La police utilise l'article 40
Diffusé quelques heures le week-end dernier, le message a été retiré, a confirmé la police nationale à l’AFP.
Pour saisir le parquet, la police a utilisé l’article 40, qui oblige toute autorité à signaler à la justice un crime ou un délit dont il aurait pris connaissance.
Le collectif a été fondé par des policiers mis en disponibilité.
https://fr.sputniknews.com/france/202012081044892624-fini-le-lbd-ouvrons-le-feu-le-parquet-saisi-apres-lappel-dun-collectif-pro-police/
Celui qui tue s'en souvient toute sa vie. Il ne peut dormir sans somnifères. Il est atteint. Il est irrécupérable. Il est faible, obéit aux ordres de ceux qui l'ont mis là et qui sont autant responsables que lui. Il devient méchant, cruel, sans limite, il s'énerve, il ne sait plus ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Rien n'efface l'assassinat. Rien n'efface les meurtres. Rien n'efface la vue des morts.
SupprimerAlors, plutôt de d'avouer, de se suicider, il tue encore ! Encore et encore.
Une route départementale française fermée pour trois mois afin de sauver les amphibiens
RépondreSupprimer21:50 07.12.2020
Par Daria Petliaeva
Afin de sécuriser la traversée des grenouilles lors de la période de reproduction, une route départementale de Lamballe, dans les Côtes-d'Armor sera fermée pendant trois mois pour la deuxième année consécutive, relate France Bleu en ce 7 décembre.
Une route départementale à Lamballe, dans les Côtes-d'Armor, sera fermée du 14 décembre 2020 au 15 mars 2021 pour sauvegarder des centaines de grenouilles, crapauds, tritons et salamandres qui la traversent durant leur période de reproduction, fait savoir un article de France Bleu paru le 7 décembre.
Bien qu’il s’agisse d’une route départementale, seulement quelque 400 véhicules passent par ici en moyenne chaque jour, précise le quotidien. Et pourtant, c'est une voie «particulièrement meurtrière» pour les animaux qui la traversent quand les températures baissent.
«Dès que l'hiver commence à se terminer, ils [les amphibiens, ndlr] partent tous vers les sites de reproduction et il y a un phénomène de groupe et c'est à ce moment-là qu'il y a le plus de collisions routières», détaille Jérémy Allain, conseiller délégué à la biodiversité de Lamballe Terre et Mer, cité par le média.
Éviter un fort déséquilibre dans les écosystèmes
Selon un communiqué de la LPO, Agir pour la Biodiversité, tous les ans, des milliers d’amphibiens traversent cette route pour atteindre «les mares des landes de La Poterie».
«En l’absence de mesure pour les protéger, le déclin de ces petits organismes aquatiques pourrait provoquer un fort déséquilibre au sein des écosystèmes qu’ils occupent», explique le document de l’association, datant de février dernier.
https://fr.sputniknews.com/societe/202012071044892383-une-route-departementale-francaise-fermee-pour-trois-mois-afin-de-sauver-les-amphibiens/
Les émissions mondiales de gaz carbonique sont au bord d’un long plateau …puis d’une décroissance
RépondreSupprimerle 7 décembre 2020
Avec tous les discours apocalyptiques et de catastrophiques associés au changement climatique, il serait facile de passer à côté d’un changement incroyable dans les attentes pour les futures émissions de gaz carbonique. Sur la base des projections que vient de publier l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il apparaît maintenant que le monde a de très bonnes chances de voir le gaz carbonique provenant de la combustion de combustibles fossiles plafonner au cours des prochaines décennies. Le pic de dioxyde de gaz carbonique se profile peut être à l’horizon.
L’AIE, dans ses Perspectives énergétiques mondiales 2019 (lien), veille à ce que ses scénarios ne soient pas des prévisions. Les scénarios sont des projections conditionnelles à certaines hypothèses. L’AIE explique : « une prévision devrait essayer de remettre en question les réponses futures des décideurs si celles-ci sont motivées par des préoccupations concernant la sécurité énergétique ou l’accessibilité financière, ou par une réaction à l’augmentation des émissions de gaz carbonique et à leurs impacts. Nous ne donnons pas aux décideurs le bénéfice du doute sur ces futures réponses » (lien).
L’un des scénarios produits par l’AIE se concentre sur des projections basées sur les politiques que les gouvernements ont effectivement adoptées à la mi-2019 et s’appelle le scénario des politiques actuelles (CPS, Current Policies Scenario). Un deuxième scénario met l’accent sur les engagements et les plans que les gouvernements ont annoncés, mais pas encore adoptés, et est appelé le scénario des politiques déclarées (SPS, State Policies Scenario). L’AIE projette les conséquences de ces scénarios jusqu’en 2040.
Justin Richie, chercheur à l’Université de Colombie-Britannique, a identifié une caractéristique remarquable des nouveaux scénarios de l’AIE. Le CPS et le SPS ont tous deux des émissions de gaz carbonique pour 2040 qui sont inférieures à la quasi-totalité des scénarios examinés dans l’évaluation la plus récente (AR5) du Groupe d’étude intergouvernementale sur l’évolution du climat (GIEC, IPCC). Richie identifie une raison importante de la différence dans la façon dont l’AIE considère l’utilisation du charbon jusqu’en 2040 par rapport à la façon dont le charbon est traité dans les scénarios de l’IPCC : l’utilisation du charbon dans le CPS «est inférieure à 90 % de tous les scénarios de l’IPCC, et le SPS de l’AIE est inférieur à 95 % des scénarios de l’IPCC ».
Il y a moins de dix ans, il était généralement admis que l’utilisation du charbon augmenterait considérablement au cours du XXIe siècle. Mais l’année dernière, l’AIE a suggéré que l’utilisation mondiale du charbon a peut-être atteint un sommet en 2014. Dans une analyse publiée il y a quelques jours dans la revue « Carbon Brief » (voir les liens en fin de billet), une équipe d’analystes énergétiques affirme que « la production mondiale d’électricité à partir du charbon est en passe de baisser d’environ 3 % en 2019, la plus forte baisse jamais enregistrée ». Robbie Andrew, scientifique au Centre CICERO pour la recherche internationale sur le climat à Oslo, en Norvège, a publié des données indiquant que la production d’électricité au charbon en Inde est en baisse de 2,5 % en 2019 par rapport à l’année précédente. La nouvelle sagesse conventionnelle est que pour une myriade de raisons – climat, pollution de l’air, économie, entre autres – le charbon est en voie de disparition. La fin du charbon ne se produira pas de sitôt, mais il semble que les scénarios cauchemardesques d’expansion non atténuée de la combustion du charbon soient beaucoup moins probables que ce que l’on pensait récemment. Il est difficile de surestimer l’importance du changement des attentes en matière d’émissions futures qui est représenté par la différence entre les nouveaux scénarios de l’AIE et ceux du GIEC. Une implication importante du changement de perspective est qu’il rend une grande partie de la littérature sur les impacts climatiques de la dernière décennie, et les reportages médiatiques qui l’ont accompagnée, comme obsolètes. La raison de cette obsolescence est que des milliers d’articles universitaires projetant les impacts climatiques futurs ont mis l’accent sur un scénario d’émissions de très haut niveau axé sur la combustion de quantités massives de charbon tout au long du XXIe siècle. Si les décideurs politiques des décennies à venir peuvent encore choisir de revenir au charbon, cela semble pour le moment plutôt improbable.
RépondreSupprimerEn termes techniques, sur la base du scénario CPS, en 2040 le monde aurait des émissions inférieures à celles prévues par le RCP4.5, et bien inférieures aux RCP6.0 et RCP8.5 (RCP = Représentative Concentration Pathway). Techniquement un « l’ensemble de ces scénarios considérant les émissions, leurs concentrations l’utilisation des terres conduisant à des niveaux de forçage radiatif de 8,5, 6,0, 4,5 et 2,6 W / m² ». Alors que de nombreuses études d’impact climatique de la dernière décennie comprenaient également des projections axées sur le RCP4.5 en plus de scénarios plus extrêmes, ce sont souvent les résultats les plus extrêmes associés à des niveaux de forçage plus élevés qui ont été soulignés par l’IPCC (lien). Pour éviter une décennie perdue de recherche sur les impacts, il sera important de revoir la littérature en mettant l’accent sur le RCP4.5 plutôt que sur le RCP8.5. La conclusion inévitable d’un tel second regard est que le changement climatique paraîtra beaucoup moins effrayant et que les stratégies politiques cohérentes avec les mises à jour devront s’adapter en conséquence.
Une deuxième implication significative de la nouvelle perspective relative aux émissions de gaz carbonique au cours des prochaines décennies est que le GIEC risque d’être déjà obsolète dans la mesure où son 6e rapport d’évaluation à paraître met l’accent sur des scénarios d’émissions de haut niveau. Bien entendu, les émissions de gaz carbonique ne sont pas le seul facteur qui compte dans les projections du climat futur. Cependant, les émissions projetées jouent un rôle non seulement dans les projections climatiques et leur impact, mais également dans les analyses de la rentabilité de diverses politiques d’atténuation de ces émissions. Le fait de s’appuyer sur des scénarios obsolètes qui ne sont pas synchronisés avec les compréhensions actuelles pourrait fausser gravement la prochaine évaluation de l’IPCC, menaçant potentiellement sa crédibilité ou induisant en erreur les décideurs.
Un examen attentif de la nouvelle analyse de l’AIE suggère que même si le monde n’est peut-être pas encore au pic de gaz carbonique, le monde semble entrer dans un plateau prolongé des émissions. Il faut considérer que l’AIE dit que ses estimations d’émissions sont exactes à environ 5 % pour les grandes économies et à environ 10 % pour de nombreux autres pays. Cela signifie que les émissions projetées en 2040 du SPS ont des plages d’incertitude pour les émissions de gaz carbonique qui chevauchent celles de 2019. En d’autres termes, si les décideurs politiques respectent les engagements actuels déclarés, les émissions mondiales de gaz carbonique dans deux décennies seront semblable à ce qu’elles sont aujourd’hui.
RépondreSupprimerIl y a encore plus de raisons d’être optimiste quant au plafonnement des émissions. L’AIE prévoit que l’économie mondiale croîtra à un taux de 3,4 % par an jusqu’en 2040, ce qui représente un taux de croissance par habitant d’environ 2,5 % par an. Ce taux de croissance est supérieur à 95 % des taux de croissance du PIB projetés de la base de données de scénarios AR5 de l’IPCC. Presque tous les scénarios de l’IPCC ont surestimé la croissance du PIB au cours de la dernière décennie. Le taux de croissance projeté du PIB mondial de l’AIE dépasse également celui récemment projeté par les principaux économistes.
Il y a donc de bonnes raisons de croire que la projection de l’AIE de la croissance du PIB jusqu’en 2040 est trop optimiste. Bien que la prévision de la croissance économique soit semée d’embûches, il est clair qu’une erreur de quelques dixièmes de point de pourcentage dans la projection de l’AIE de la croissance économique annuelle jusqu’en 2040 suffirait à empêcher le CPS d’afficher une augmentation modeste des émissions de dioxyde de carbone. à un plateau, et transformer le SPS d’un plateau vers une baisse modeste. La dernière mesure à examiner est les taux implicites de décarbonisation dans les scénarios de l’AIE. La décarbonisation fait référence au taux de déclin du ratio des émissions de gaz carbonique de carbone au PIB. Pendant une grande partie des deux dernières décennies, en utilisant les données de l’AIE, la décarbonisation mondiale a généralement été inférieure à 2 % par an, bien que de 2014 à 2016, elle ait été en moyenne d’environ 3 % par an, et de 2010 à 2018, elle était en moyenne de 2,4 % par an.
Le CPS implique un taux de décarbonisation global d’environ 2,1 % par an jusqu’en 2040, tandis que le SPS implique un taux d’environ 2,8 % par an. Aucune de ces valeurs ne semble irréaliste, d’après l’expérience récente, et peut même être conservatrice selon le degré auquel les décideurs politiques agissent plus agressivement que les politiques déclarées auxquelles ils se sont déjà engagés. Mais ces chiffres restent loin de ce qui serait nécessaire si le monde veut parvenir à une décarbonisation profonde de 80 % ou plus de réductions par rapport aux niveaux actuels. Pour atteindre un tel objectif, il faudrait des taux annuels de décarbonisation de 7,5 % par an pour atteindre un objectif de 2 degrés Celsius et de 11,3 % par an pour atteindre un objectif de 1,5 degré. Le défi de la réduction des émissions demeure plus redoutable que jamais (lien étude de Price,Waters,Cooper).
RépondreSupprimerMais ne vous y trompez pas, le changement de perspective qu’impliquent les attentes actuelles en matière de consommation d’énergie et le mix de technologies qui la composent, ainsi que les attentes de croissance économique, sont une bonne nouvelle pour le climat. Les pires scénarios qui ont dominé les discussions au cours de la dernière décennie ou plus sont hors de propos et y resteront à moins que nous choisissions activement de les suivre. Cela semble peu probable. Par conséquent, une nouvelle génération d’études d’impact sur le climat est nécessaire, ainsi qu’une nouvelle compréhension des coûts et des avantages des options politiques pour accélérer davantage la décarbonisation (lire l’article de Roger Pielke Jr à ce sujet, dernier lien). Nous avons atteint le plateau. Il est maintenant temps de découvrir comment commencer à aller vers la descente.
Liens : https://www.iea.org/topics/world-energy-outlook
https://www.iea.org/reports/world-energy-model/stated-policies-scenario
Analysis: Global coal power set for record fall in 2019
https://link.springer.com/article/10.1007/s10584-011-0148-z
https://www.pwc.co.uk/services/sustainability-climate-change/insights/low-carbon-economy-index.html
Opening Up the Climate Policy Envelope
Traduction d’un article de Roger Pielke Jr paru sur le site Forbes le 30 novembre 2020. Bref commentaire de votre serviteur : Pielke ne tient pas compte de la stabilisation du réchauffement du climat apparue depuis 20 ans, le fameux « hiatus » que les experts de l’IPCC ne peuvent pas expliquer, ni des scénarios de refroidissement à venir. Le scénario d’un refroidissement du climat dans les années à venir conduirait, selon la loi de Henry ( https://en.wikipedia.org/wiki/Henry%27s_law#Temperature_dependence ), à une diminution du taux de gaz carbonique atmosphérique y compris si l’utilisation de combustibles fossiles augmentait. De toute évidence Pielke veut rester « fréquentable » aux yeux des médias.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/12/07/les-emissions-mondiales-de-dioxyde-de-carbone-sont-au-bord-dun-long-plateau-puis-dune-decroissance/
Nouvelle perle de l'ignorance (fait-il partie du gouvernement ?) qu'est ce nouveau savant qui ignore tout de la physique. Nous savons tous que le plus grand émetteur de gaz (jusqu'aux plus toxiques) est le magma qui depuis des milliards d'années produit a lui seul 99,99 % tous les gaz de notre atmosphère (ainsi que celui des océans qu'ils traversent) qui se recyclent en permanence sans que notre intervention ne puisse y changer quoi que ce soit (sans quoi la vie sur Terre ne serait même pas apparue).
SupprimerAinsi, de la même façon qu'on eut des escrocs il y a quelques décennies pour imposer les très coûteuses constructions de 'stations d'épuration' alors que tout le monde sait que l'eau sale qui va à la mer (les poissons y chient dedans !!) s'infiltre continuellement dans les planchers maritimes & océaniques vers la masse ferrique incandescente pour y être chauffée/brûlée et remonter sous formes de vapeurs en galeries souterraines jusqu'aux nappes phréatiques et sources de montagnes, cette eau est 'miraculeusement' propre !! Çà alors !
Sortie dans couleur, sans odeur et sans bactérie ! De l'eau pure gratuite !! (mais que le consommateur est invité à payer !! comme bientôt l'air qu'il ose respirer !!).
Depuis toujours les escroqueries s'empilent, s'entassent, s'additionnent sans que le contribuable n'y trouve à redire !! creusant ainsi le chancre merveilleux de la dictature salutaire et opérationnellement vaccinatoire. Con tu nais, con tu seras.
Le rôle social du commerçant
RépondreSupprimerNon seulement le commerçant a un rôle économique important mais il a également un rôle social essentiel. Et ces deux rôles sont les deux faces d’une même pièce.
8 DÉCEMBRE 2020
Par Philippe Silberzahn.
Nous sommes prisonniers de modèles mentaux profonds et invisibles. L’un de ces modèles est l’opposition très française entre l’économique et le social, le premier étant moralement suspect tandis que le second est noble.
Cette séparation est illustrée en particulier par l’image négative du commerçant considéré comme égoïste, asocial et motivé uniquement par des considérations jugées bassement matérielles. Parce qu’elle repose sur une méconnaissance de l’économie, et en particulier du lien intime entre l’économique et le social, cette opposition est contre-productive et coûteuse. Non seulement le commerçant a un rôle économique important mais il a également un rôle social essentiel. Et ces deux rôles sont les deux faces d’une même pièce.
L’image du commerçant n’est pas très bonne en France. Le commerçant a dû faire son trou entre les nobles, les clercs et les paysans en dérangeant l’ordre établi de l’époque médiévale, ce qui lui a valu le mépris des trois ordres. Malgré une révolution supposée bourgeoise, le mépris du monde marchand par l’ordre politique et intellectuel reste vivace et a été particulièrement mis en lumière ces derniers mois.
Les commerces jugés « non essentiels » ont été fermés arbitrairement sans véritable raison sanitaire et, comme si cela ne suffisait pas, des vandales continuent à saccager les centres-villes, détruisant des commerces, et donc des vies, dans une relative indifférence.
UNE VISION CARICATURALE DU COMMERÇANT
Le commerçant a une double réalité : c’est d’abord celui qui est motivé par le profit, il est le symbole du monde de l’argent. C’est cette réalité qu’en France nous aimons détester. Les marchands chassés du temple par Jésus, les boutiquiers moqués par Napoléon. Tout à la recherche de son profit, le commerçant serait immoral – l’argent n’a pas d’odeur – et égoïste, insensible aux autres et à la collectivité.
Rien n’est plus faux cependant.
Car le commerçant a une autre réalité : c’est celui qui est au centre du village, qui connaît tout le monde. Le marché, c’est avec l’église l’autre lieu de socialisation ; c’est là que tout le monde se rencontre une ou deux fois par semaine. Plus subtilement, le marché c’est l’endroit où les ordres ne comptent pas : votre produit est bon ou mauvais, il est au bon prix ou pas et l’un des moyens de le savoir est la réputation du marchand, pas l’ordre social auquel il appartient. C’est son capital social qui permet au marchand de vivre dans la durée.
C’est vrai pour votre boucher comme pour Amazon. Ceux qui trompent ou qui mentent le détruisent et sont éliminés plus ou moins rapidement, car le marché est également un lieu d’échange d’informations, et la première information qui circule concerne ce capital social.
Vous savez que l’éthique est consubstantielle à l’économique lorsque vous demandez à un voisin qui il peut vous recommander pour réparer votre baignoire. Autrement dit, il ne peut y avoir de marché, et donc de commerçant, sans un socle de valeurs constituant une éthique, c’est-à-dire sans la gestion d’un capital social.
Économique et social, l’un ne peut aller sans l’autre et les séparer c’est comme séparer la jambe gauche de la jambe droite.
UNE OPPOSITION STÉRILE ENTRE LES GRANDS ET LES PETITS
RépondreSupprimerMais qu’apparaisse la grande distribution et aussitôt les « petits » commerçants sont parés de toutes les vertus. Le mépris dont ils font l’objet disparaît car il peut désormais être dirigé contre d’autres marchands, les « grands ».
Il y a en France une longue tradition d’opposition aux supermarchés au nom de la défense du « petit » commerce. Édouard Leclerc n’a pu ouvrir son premier magasin qu’en allant directement voir le ministre des Finances, qui a accepté car la crainte de l’inflation était réelle, mais la résistance, notamment avec le mouvement de Pierre Poujade, fut féroce. Déjà à l’époque, les supermarchés suscitaient l’hostilité d’une coalition hétéroclite rassemblant l’extrême droite conservatrice, la gauche hostile au profit et au « grand capital » et le clergé intellectuel hostile à la consommation de masse. Que ces supermarchés aient été plébiscités par les consommateurs qui pouvaient y boucler leur fin de mois et satisfaire leurs aspirations sociales laissaient les clercs largement indifférents.
D’ailleurs en France, les supermarchés ne s’intitulent pas « grands commerçants » ; on parle plutôt de « grande distribution ». L’abandon du mot commerçant au profit d’un mot qui a une connotation purement fonctionnelle, distribution, est très significatif, alors que le métier de commerçant va bien au-delà de la seule distribution.
L’opposition entre petits et grands commerçants a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois à l’occasion de la crise de la Covid. Les conséquences dramatiques de la fermeture brutale et injustifiée des commerces ont rappelé à nos contemporains, et surtout aux politiques, à quel point ceux-ci étaient vitaux pour les centres-villes, et donc pour les villes, ces lieux de liens sociaux qui, on l’oublie trop souvent, sont nés du commerce.
À nouveau parés de toutes les vertus, les « petits » commerçants sont aussi désormais présentés comme le fer de lance du « consommer local » en opposition à la grande distribution, accusée d’aggraver la situation environnementale.
L’argument écologique est une planche de salut inespérée pour ceux que le commerce répugne, mais il est pourtant fragile en ce qu’il oublie que le local est moins efficace sur ce plan, même s’il fait vivre un tissu économique ; il est également moins rentable, et donc plus cher, tandis que le global permet de jouer avec les effets d’échelle et donc de baisser les prix et de contribuer au pouvoir d’achat des plus modestes.
On l’a bien vu avec l’affaire des masques au printemps. Pendant des mois le gouvernement s’est débattu avec la question des masques, se révélant incapable de la résoudre. La France manquait de masques et des vies étaient en jeu. Finalement il s’est résolu à laisser la grande distribution s’en occuper et en une semaine, la question des masques était résolue. Non seulement chacun pouvait désormais s’en procurer mais de plus les prix déclinaient rapidement, ce qui était essentiel pour les familles modestes.
Cet exploit logistique et économique n’a été possible que parce que la grande distribution a mobilisé son infrastructure d’approvisionnement et ses équipes spécialisées pour aller chercher des masques où ils se trouvaient, c’est-à-dire à l’étranger (horresco referens). Offrir rapidement des produits à des prix toujours plus bas, seule la grande distribution peut le faire. Là encore, comment séparer l’économique et le social, ou sociétal, dans cette affaire ?
Et c’est très compliqué de baisser les prix. Cela nécessite des investissements continus et une innovation importante, l’organisation d’une chaîne d’approvisionnement très complexe, ainsi que son développement continu pour qu’elle s’améliore, la coordination du travail de dizaines, voire de centaines de milliers de gens. Il faut avoir travaillé aux côtés d’acteurs de la grande distribution pour voir combien cette traque complexe des centimes est une obsession, et pour comprendre combien l’économique et le social sont intimement liés dans cette obsession.
Lorsqu’on l’évoque, les beaux esprits vous répondent immédiatement que cela se fait aux dépens des producteurs qui sont écrasés, ce qui condamne les filières en amont. C’est l’éternel argument de l’économie conçue comme un jeu à somme nulle, éternellement faux.
RépondreSupprimerDéjà dans Au bonheur des dames, Zola, pourtant pas suspect d’être un ultra-libéral, montrait comment le grand magasin, ancêtre du supermarché, était un aiguillon de modernisation. Si certains fournisseurs étaient en effet condamnés, ceux qui arrivaient à suivre la marche en se modernisant en sortaient plus forts et se développaient.
Loin d’être un simple « vendeur », le commerçant est ainsi historiquement un aiguillon du développement et de la modernisation de l’outil agricole et industriel, auxquels nous devons notre prospérité et le financement de notre modèle social auquel nous sommes tant attachés. Mais comme le titre de l’ouvrage de Zola le suggère, le grand magasin était aussi un vecteur de changement social, en l’occurrence ouvrant aux femmes un espace public entièrement conçu pour elles, et ce changement est décrit page après page dans le roman.
Encore une fois, économique et social intimement liés.
L’ÉPOUVANTAIL AMAZON
Mais qu’apparaisse Amazon, et c’est d’un coup l’ensemble des commerçants français, grands et petits, physiques ou en ligne, qui est soudainement paré de toutes les vertus. Amazon est devenu l’épouvantail préféré de notre classe politique et intellectuelle qui veut toujours absolument un méchant dans l’histoire.
On peut accuser Amazon de tous les maux et le faire d’autant plus facilement que l’entreprise est américaine. Rien de tel qu’un étranger à vouer aux gémonies quand les choses vont mal. Amazon concentre sur elle toutes les critiques que faisaient déjà il y a plus d’un siècle ceux qui s’opposaient à la marche du commerce et que Zola évoque si bien. La poursuite de l’efficacité commerciale, la recherche des meilleurs produits, la modernisation de la distribution, la baisse des prix, tout cela n’est vu que sous l’angle de la « casse sociale » et désormais de l’impact environnemental négatif même si rien ne permet d’étayer l’accusation.
Au fond, cet épouvantail arrange bien les autres grands distributeurs qui peuvent ainsi échapper à l’opprobre publique face à leur recherche de profit qui n’est pas moindre que celle d’Amazon, mais qui est française, elle, monsieur. C’est aussi oublier qu’Amazon, au travers de sa place de marché, permet à des dizaines de milliers de… petits commerçants français de vendre leurs produits. Avec sa plateforme AWS, il permet à tout autant de petites entreprises françaises d’avoir une infrastructure Internet facilement.
Amazon en tire profit, ces entreprises en tirent profit, et le tissu socio-économique français s’en trouve développé. Économique, social, mélangé, tout ça, deux faces d’une même pièce.
L’ENJEU DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES
RépondreSupprimerLe modèle mental séparant l’économique et le social a également une dimension politique. Il est poussé par ceux qui veulent réserver le social à des acteurs spécialisés, séparant les acteurs économiques d’un côté et les acteurs sociaux de l’autre. Ces derniers défendent leur territoire et rien de ce qui est social ne doit leur être enlevé, car le social est un business comme un autre, avec ses parts de marché, ses carrières et ses sources de pouvoir bien cachées derrière la vertu affichée.
Il est ainsi difficile d’entendre en France que les supermarchés ont au moins autant fait pour aider les pauvres à se nourrir et à s’habiller par leur baisse continue des prix depuis plus de 70 ans que les associations caritatives ou les aides sociales, mais c’est un fait. Arnaud Montebourg, lui aussi peu suspect d’ultra-libéralisme, reconnaissait ainsi l’effet positif sur le pouvoir d’achat des Français de l’offre low-cost de Free télécom en 2012.
Il ne s’agit pas d’opposer l’économique et le social, mais oublier le rôle de la grande distribution dans le progrès social par la baisse des coûts et la fourniture d’objets indispensables serait injuste. Rien n’est plus social que de permettre à des familles modestes d’habiller leurs enfants correctement et d’avoir l’argent pour le faire à la fin du mois.
Par ailleurs, le modèle mental de la séparation de l’économique et du social explique pour une large part le problème actuel autour de la responsabilité sociale des entreprises : conçue comme un supplément d’âme que devraient acquérir les marchands vus comme limités à leur monde matériel, elle enferme ces derniers dans un rôle de coupable par défaut en ignorant que ceux-ci ont, déjà, de par leur action même, un immense impact social et sociétal ; le débat s’en trouve complètement faussé et la notion de social dévoyée par des stratégies défensives, qui entraînent en retour des accusations de cynisme, et tout le monde est perdant au final.
LE PRIX ÉLEVÉ DU MÉPRIS
Ainsi en France nous méprisons les « petits » commerçants, mais nous les défendons contre la grande distribution. Nous méprisons la grande distribution mais nous la défendons contre Amazon. Nous méprisons le commerce en ligne mais nous encourageons le click and collect. Et ainsi de suite.
ll semble que nous ayons absolument besoin d’une hiérarchie du mépris, que nous ayons besoin de diaboliser et d’idéaliser, selon les circonstances, et de trouver toujours un héros et un coupable. Ces 50 nuances de mépris des marchands minent notre économie et donc notre système social.
https://www.contrepoints.org/2020/12/08/386101-le-role-social-du-commercant
Le commerçant présente, conseille et recommande les produits qu'il connait, il a cet avantage d'avoir la connaissance de la qualité de ses produits à l'inverse de marchands de grandes surfaces (supermarchés) qui ne regardent que le rapport monétaire.
SupprimerLa différence entre l'achat sur Internet et l'achat au supermarché est que primo le produit sera moins cher sur Internet et, secundo qu'il pourra être discuté en forums.
Droits de propriété légitimes : pourquoi il faut les respecter
RépondreSupprimerIl serait extrêmement souhaitable que le respect des droits de propriété légitimes soit considéré par tous les individus du monde comme une exigence fondamentale.
8 DÉCEMBRE 2020
Par Pascal Salin.
On critique souvent les libéraux – et en particulier les économistes libéraux – sous prétexte qu’ils sont matérialistes car ils s’intéressent aux biens matériels, donc aux droits de propriété et peut-être en particulier au capital (et donc au capitalisme…). Mais c’est très à tort que l’on fait ce type de critique.
Ainsi l’économiste Julian Simon a expliqué dans son livre, L’homme, notre dernière chance, que les ressources naturelles n’existent pas ; ce qui compte c’est que des individus soient capables d’imaginer des utilisations des ressources physiques pour satisfaire des besoins humains.
L’activité humaine – et ce qu’on peut appeler une activité productive – est nécessairement une activité intellectuelle, mais celle-ci peut évidemment utiliser des biens matériels, ou des activités corporelles.
L’être humain est un être rationnel, c’est-à-dire qu’il est doté d’une raison et la pensée précède l’action. Comme je l’ai écrit dans mon livre, Libéralisme1 :
Les vraies richesses ne sont pas matérielles et physiques, elles sont subjectives et les objets matériels ne sont qu’un support éventuel de l’activité intellectuelle et de l’action humaine.
De ce point de vue il est d’ailleurs intéressant de constater qu’historiquement il a été décidé spontanément qu’un terrain appartenait légitimement à son premier occupant, c’est-à-dire à celui qui a inventé une utilisation de ce terrain. Bien entendu ce droit de propriété reste légitime s’il est librement transmis par son propriétaire à une autre personne, du fait d’un don ou d’un échange. Et il convient d’ajouter qu’un terrain n’appartient pas par nature à une quelconque collectivité. Avant d’être approprié légitimement, il n’appartenait à personne et non pas à une collectivité.
Bien entendu, la légitimité des droits de propriété ne concerne pas seulement les terrains, mais tous les biens et services. Ils résultent tous d’un processus de création initial par les êtres humains et ils peuvent tous être éventuellement transférés par un processus de don ou d’échange.
On peut prendre l’exemple spécifique de quelqu’un qui hérite d’une entreprise et en devient le propriétaire légitime. Or on a tendance à considérer une entreprise comme un ensemble de biens matériels, mais ce qui compte en réalité pour elle comme pour tout bien, c’est l’action humaine.
L’héritier de l’entreprise prend des décisions la concernant et il peut lui faire perdre de la valeur, ou au contraire en accroître la valeur. Si la valeur de l’entreprise a augmenté l’héritier en est légitimement propriétaire en tant que créateur de valeur. Le droit de propriété légitime de cette entreprise résulte de l’activité initiale de création de l’entreprise et des actes de création ultérieurs.
Par ailleurs, un propriétaire est responsable, en ce sens qu’il est titulaire des conséquences de ses décisions, c’est-à-dire qu’il subit les pertes éventuelles et obtient les gains éventuels provenant de ses décisions. En tant que propriétaire il est précisément incité à créer de la valeur.
Le caractère légitime d’un droit de propriété provient donc d’un processus de création humain et quand on parle d’un droit de propriété, ce qui est important doit consister à indiquer si ce droit de propriété est légitime.
RépondreSupprimerEn effet il existe d’autres droits de propriété que les droits légitimes : ainsi un voleur s’attribue un droit de propriété, mais celui-ci n’est évidemment pas légitime. Et l’on doit admettre qu’il en est de même pour les biens censés appartenir à l’État ou à une collectivité publique : les droits de propriété ont été obtenus par l’usage de la contrainte – par exemple la contrainte fiscale – et non par un processus de création.
Il faut respecter les droits de propriété légitimes pour des raisons de principe. En effet il est incontestable d’un point de vue éthique qu’il convient de respecter les individus, donc leurs activités physiques et intellectuelles (à condition qu’elles soient respectueuses des droits de propriété légitimes des autres personnes). Mais on ne serait pas respectueux de ces activités si l’on ne reconnaissait pas les droits de propriété légitimes qui en résultent.
On devrait considérer comme suffisante cette justification de principe du respect des droits de propriété légitimes. Mais on peut aussi ajouter une justification utilitariste. En effet, dans une société où l’on respecte les droits de propriété légitimes les individus sont incités à développer leurs activités productives car ils savent qu’ils en sont responsables et qu’ils en seront donc les bénéficiaires éventuels.
La création de ressources utiles aux êtres humains en est donc stimulée et tout le monde en profite puisque cela favorise les échanges – qui augmentent la satisfaction subjective de tous les échangistes – et la complémentarité entre certains biens (par exemple l’augmentation de la productivité de certains individus grâce à l’accumulation de capital effectuée par autrui).
De ce point de vue il n’est pas étonnant que les sociétés libres – c’est-à-dire celles qui respectent les droits de propriété légitimes – soient les sociétés où le développement est le plus important. À tous points de vue il serait extrêmement souhaitable que le respect des droits de propriété légitimes soit considéré par tous les individus du monde comme une exigence fondamentale.
Un article publié initialement en juin 2020.
1 - Libéralisme, éditions Odile Jacob, 2000. Ce livre insiste sur la relation qui existe entre liberté, propriété et responsabilité.
https://www.contrepoints.org/2020/12/08/374034-il-est-fondamental-de-respecter-les-droits-de-propriete-legitimes
L'appropriation est une réflexion à l'intelligence de s'en servir pour soi et peut-être d'en partager les valeurs avec d'autres personnes. La propriété n'a jamais privé d'autres individus d'en avoir car, notre planète recèle de tout pour chacun, suffit donc d'être plus intelligents que les idiots assis devant leurs télés.
SupprimerLa richesse humaine est que sans lui des millions d'hectares seraient aujourd'hui des déserts faute d'avoir eut des ruisseaux de creusés pour en irriguer les sols et faire pousser les plantes et vivre les animaux. La richesse est aussi l'extraction des mines pour faire du feu et chauffer des étables, des clapiers, des poulaillers et des serres. La richesse des abris, des haies, des constructions au secours de la vie. La richesse est celle de l'agriculture capable de nourrir des milliards d'animaux et d'êtres humains.
LA MORT OU LA MORT ? Préférez-vous être pendu ou guillotinné ? A vous d'échapper aux criminels !
RépondreSupprimerVACCINATION COVID-19: Que va faire quand ils viendront pour vous ?
Par Bill Sardi
8 décembre 2020
Je pense à cette chanson au début de l'émission de télévision COPS …… "mauvais garçons, mauvais garçons, qu'est-ce que tu vas faire quand ils viendront pour toi ?"
Je veux reformuler les paroles: "Bons garçons, bons garçons, qu'est-ce que tu vas faire quand ils viendront pour VOUS ?"
Oui toi !
Je parle de vaccination porte-à-porte. Peut-être que ceux qui vivent dans un camping-car sans adresse échapperont au sort auquel sont désormais confrontés tous les Américains… .. vaccination forcée. Tous les Américains vaccinés dans les 4 à 5 prochains mois, ou bien.
Les politiciens diront que personne ne sera forcé (retenu) de vacciner. L'armée va simplement aider à distribuer le vaccin, pas à se présenter chez vous avec des baïonnettes au bout de fusils. Vous ne pouvez tout simplement pas obtenir un permis de conduire, un emploi, voyager en avion ou aller au magasin sans ce carnet de vaccination.
Les agences gouvernementales pratiquent déjà comment faire vacciner tous les Américains, comment faire face à «l'hésitation à la vaccination», mais les autorités sanitaires reconnaissent que quatre des sept premiers vaccins COVID-19 échoueront. (?)
Tous les vaccins échoueront
En fait, tous les vaccins COVID-19 échoueront de manière prévisible car il n'y a pas de coronavirus COVID-19. Il y a quelque chose qui est écoeurant et même qui tue les Américains, mais ce n'est pas un virus. Il a été confondu avec un virus il y a des décennies. Ceci n'est qu'une répétition de l'histoire.
Encore cinq ans
Les vaccins échoueront comme prévu parce que les tyrannistes du gouvernement veulent maintenir les verrouillages jusqu'en 2025, même si la science derrière eux s'effondre.
Les «experts» prédisent que le COVID-19 continuera pendant encore cinq ans, comme prévu. D'ici là, les fêtes chrétiennes auront été effacées. La plupart des petites entreprises auront échoué. Les comptes d'épargne seront tombés à zéro. Tout cela au profit des entreprises d'un milliard de dollars.
Pourquoi la tyrannie voudrait-elle abandonner le contrôle? Continuez à chanter des hymnes à l'église. Vous pouvez y exercer votre liberté, nulle part ailleurs. Vous devrez peut-être vivre dans le sanctuaire d'une église pour éviter la vaccination.
Vaccinez tout le pays, créez encore plus de mort et de morbidité, puis la panique s'installe vraiment et les masses comptent encore plus sur le dieu du gouvernement pour les sauver. Puis suspendez toutes les libertés civiles. Nix tous les droits constitutionnels pour le plus grand bien. Alors ne revenez jamais vers eux.
RépondreSupprimerLe test est défectueux
Le test du COVID-19, le test de réaction en chaîne par polymérase, est connu pour déclencher des pseudo-épidémies, comme celle-ci. Ne vous fiez pas au test.
L'illogique pour le diagnostic du COVID-19 est que si vous présentez des symptômes ou si vous décédez et que le test PCR était positif, vous devez avoir été victime du COVID-19. Si A, alors B. Mais A a-t-il causé B?
S'il est constaté que 95% des enfants décédés dans des accidents de voiture / piétons portaient des chaussures de tennis, les chaussures de tennis étaient-elles responsables de ces décès? Bien sûr que non. Les chaussures de tennis étaient juste une coïncidence, pas causale.
Ce que mon ami a dit:
J'ai récemment envoyé un e-mail à un ami pour lui dire:
Attendez que l'équipe de vaccination porte à porte rencontre une résistance armée
Ensuite, une jeep de l'armée viendra avec l'équipe de vaccination et elle aura une mitrailleuse montée à l'arrière et un couple de soldats. Maintenant, ils diront que c'est pour la protection de l'équipe de vaccination, mais cela sert vraiment à intimider les gens.
Cet ami, qui veut rester anonyme, a répondu:
S'il en est ainsi, ils placeraient une sentinelle pour le quartier afin que vous ne puissiez jamais revenir.
Je pense que cela diminuera tout comme le numéro de sécurité sociale. Tu la mendieras parce que ta volonté rendra impossible de vivre sans elle.
Toute la tyrannie américaine est volontaire. Vous demandez (implorez, priez) à César votre SS #, votre certificat de naissance, votre licence de mariage, votre permis de conduire et vos vaccins actuels, le tout pour les avantages qui vont avec. Ils ne forcent rien de tout cela. Je pense que COVID sera le même.
«Si quelqu'un adore la bête et son image et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main.»
L'adoration signifie «baiser la main». Je ne pense pas que la force soit impliquée ici. En ce moment, vous voyez la moitié de l'amour du comté, du désir de porter les masques. Le faire comme adoration. Mais plus se conformera à l'injection d'ARN en raison des avantages. (revenu garanti).
Plutarque a déclaré: "Le véritable destructeur des libertés du peuple est celui qui répand parmi eux des primes, des dons et des avantages."
RépondreSupprimerProverbes 19: 6 «Beaucoup réclameront la faveur du prince, et tout homme [est] un ami de celui qui fait des cadeaux.»
Polybe a dit: «Les masses continuent avec un appétit pour les bénéfices et l'habitude de les recevoir par le biais d'une règle de force et de violence. Le peuple, habitué à se nourrir aux dépens des autres et à dépendre pour sa subsistance des biens d'autrui… institue le règne de la violence; et maintenant unissant leurs forces, massacrent, bannissent et pillent, jusqu'à ce qu'ils dégénèrent à nouveau en parfaits sauvages et trouvent à nouveau un maître et un monarque.
Que ferez-vous quand ils viendront pour VOUS ?
En supposant que vous ne voulez pas vous immuniser contre le COVID-19 avec un vaccin expérimental, dites à votre médecin que vous refusez de le tenir inoffensif pour les effets secondaires qui émanent du vaccin COVID-19. Aucun médecin sain d'esprit ne peut procéder à l'inoculation contre le COVID-19 et supporter le risque d'une responsabilité légale pour tout préjudice qui vous serait causé par la vaccination.
Ma prochaine suggestion est de prendre le formulaire CONSENTEMENT / REFUS que j'ai créé (disponible sur covid19consent.com) et aller chez votre médecin et demander une évaluation de santé en prévision de la vaccination.
Le formulaire de consentement indique:
Le 30 juin 2020, la FDA a publié une directive exigeant que les fabricants de vaccins «démontrent clairement» la preuve de l'innocuité et de l'efficacité d'un vaccin par le biais d'une étude clinique montrant que le vaccin est au moins 50% plus efficace qu'un placebo.
Demandez à votre médecin si, à son avis, le vaccin qu'il choisirait pour vous immuniser contre le COVID-19 serait sûr à utiliser. Il n'y a aucun moyen qu'il / elle puisse le savoir car il s'agit d'un nouveau vaccin non prouvé.
Le formulaire de consentement comporte cette case à cocher que votre médecin doit signer (ci-dessous).
ÉVALUATION DU MÉDECIN DU RISQUE:
J'ai passé en revue la santé du patient, ses antécédents médicaux et ses vulnérabilités génétiques et je connais tous les avantages potentiels et les risques connus de ce vaccin et je pense que les avantages proposés de la vaccination l'emportent sur les risques posés par le vaccin et qu'il est dans l'intérêt du patient de vacciner aujourd'hui.
Aucun médecin ne peut cocher la case ci-dessus avec une quelconque assurance que les bénéfices proposés l'emportent sur les risques possibles car les données sont insuffisantes pour conclure que. Demandez à votre médecin de placer ses initiales à côté de cette case et de signer le formulaire sur la dernière page.
Avec ce formulaire de consentement, signé par votre médecin, vous pouvez dire aux autres: «mon médecin ne pouvait pas m'assurer que les avantages proposés du vaccin l'emportaient sur les risques potentiels, et par conséquent je ne suis pas un bon candidat pour la vaccination et je dois exclure de tout étude clinique." Ou plus simplement: «Mon médecin a dit que je ne suis pas un bon candidat pour la vaccination et que je devrais être exclu de la vaccination.»
RépondreSupprimerAgrafez la carte de visite du médecin à votre formulaire de consentement et faites-en des copies à fournir à qui vous voulez le voir.
Les Américains doivent le reconnaître, une étude indique que moins de 133 millions d'Américains ou 45 % ne sont pas en bonne santé et peuvent donc ne pas développer une immunité suffisante contre le COVID-19 même avec la vaccination.
https://www.lewrockwell.com/2020/12/no_author/covid-19-vaccination-whatcha-gonna-do-when-they-come-for-you/