dimanche, 05 juillet 2020 23:04
Salut Charles, j’espère que ça va bien malgré le confinement (toujours en cours ?).
J’ai eu l’occasion ce matin de faire une estimation du coût global d’un salarié en France, pour un salaire certes au-dessus du salaire médian, mais pas exceptionnel quand même.
Tout comme moi, je pense qu’il faut que tu révises tes repères - en particulier quand tu communiques auprès de tes lecteurs ;)
de 1898€ à 3474€, ça fait 83%…je te laisse rajouter les 20% de TVA que le salarié paie après pour pouvoir consommer ?
A bientôt
Le coût de présence d'un humain sur le sol français est largement supérieur à ce tableau.
Il faut rajouter l'impôt sur le revenu par dessus ces énormes taxes sur le travail dont le seul but est de forcer les entreprises à développer la robotisation et se débarasser à terme de la dépendance aux humains... ce qui est inhumain en soi d'autant que les humains financent via leur impôts et votent pour des gens dont le seul but est de créer un monde qui marche sans eux...
En plus des impôts sur le revenu, il faut bien sûr additionner la TVA sur toutes nos dépenses de vie sauf l'immolier, même si l'immobilier subit des taxes foncières et des taxes d'habitation.
Puis, n'oublions pas... l'essence est taxée donc le déplacement ainsi que la carte grise des véhicules. Il faut aussi payer des taxes pour regarder la TV, avoir un abris de jardin et j'en passe de toutes les aberrations françaises.
Est ce partout sur terre la même merde qu'en France ?
Réponse : non !
Heureusement qu'il existe des alternatives à cet enfer collectiviste !!!
Vous pourriez me rétorquer que je ne suis qu'un vendeur de formation avec LES 3S http://formation.objectifeco.com/charles-dereeper-les-3-s-formation/
En réalité, le plus gros coût, en France, est invisible. Comme dans de nombreux pays, la plus grosse perte d'énergie est l'administratif.
Il n'apparaît pas comme une perte immédiate, une ponction de force. Mais il coûte un max. Le plus gros gain qu'on puisse faire au delà de comprendre le schéma monétaire de collecte des esclaves, c'est de saisir les forces de frottement, leurs coûts réels. Quand vous vivez comme je le fais depuis 11 ans dans des pays où l'administratrif est nul, la différence de temps libre à la fin est énorme en plus du pognon des impôts qui est resté sur mes comptes au lieu d'aller dans la poche des politiciens...
Après, il ne faut jamais oublier la valeur de la devise. Quand en France nous sommes dévalués de 10% sur le panier mondial, cela veut dire que chaque français doit travailler 10% de plus que l'américain pour accéder aux mêmes biens et services... ce qui se rajoute bien sûr aux coûts fiscaux énormes évoqués dans cet article et aux coûts indirects administratifs tout aussi énormes... Malgré toutes ces énormités qui se cumulent, de nombreux français sont persuadés que c'est normal, partout pareil dans le monde ou injuste si ce n'est pas pareil...
Quand j'ose leur rappeler que je ne me suis pas barré pour éviter de payer des impôts mais parce qu'il est hors de question que je me fasse collecter plus de 80% de mes efforts (en additionnant impôts plus dévaluation plus obligations administratives) et que je considère la France comme une prison... il paraît que j'exagère... et si je suggère de prendre une calculatrice pour agrémenter le débat et comparer avec les offres de vie des autres pays, alors là, je deviens un être agressif hahahahaha.
Chacun fait ses choix et voit midi à sa porte. Le plus drôle, c'est que j'ose affirmer que je n'ai pas envie de rentrer en France pour observer des humains s'infliger cette punition du socialisme en essayant de se convaincre que c'est bien. Cela me soulève le coeur. Cela me rend triste. Et là, je deviens un escroc poursuivi par la justice qui se cache à l'étranger pour éviter de rendre compte de ses actes... autant discuter avec une porte de prison pour lui demander de s'ouvrir toute seule...
Charles
PS : Il n'y a pas que les impôts dans la collecte de notre sueur. Le Big Mac index est imparfait d'autant que l'OEDE ne calcule hors zone euro que 47 pays de mémoire, alors que le big mac index s'affiche pour plus de pays, donc l'évaluation est forcément tronquée... mais le gouffre monétaire mondial imparfaitement exprimé (j'ai publié les datas réelles dans les 3S et elles diffèrent) se dessine néanmoins https://www.statista.com/statistics/274326/big-mac-index-global-prices-for-a-big-mac/
Quiconque voit cela et a un cerveau branché devrait être en alerte générale. Tout l'embrouille planétaire est dans ces prix différents pour un même produit... je suis devenu millionnaire avec cette approche de la vie. Pourquoi se faire chier la couille une fois qu'on a compris cela et qu'on sait comment l'appliquer et le pratiquer.
Certains gels hydro-alcooliques peuvent cacher un danger mortel
RépondreSupprimer13:31 06.07.2020
Les consommateurs et les prestataires de soins de santé doivent tenir compte d’une forte augmentation du nombre de solutions hydro-alcooliques contenant du méthanol, lequel représente une grave menace pour la santé, selon l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments FDA.
Un rapport publié sur le site de l’agence américaine des denrées alimentaires et médicaments Food and Drug Administration (FDA) constate une forte augmentation du nombre de produits de désinfection des mains étiquetés comme contenant de l’éthanol (également connu sous le nom d’alcool éthylique), mais qui ont été testés positifs pour la contamination au méthanol.
Le rapport avertit que le méthanol, ou alcool de bois, est une substance qui peut être toxique lorsqu'elle est absorbée par la peau et peut être mortelle lorsqu'elle est ingérée.
La FDA a déjà recensé des cas où des adultes et des enfants avaient ingéré des produits de désinfection des mains contaminés par du méthanol, ce qui avait conduit à des drames, notamment à de la cécité, à des hospitalisations, voire à la mort.
L’agence avertit qu’une exposition prolongée au méthanol peut entraîner des nausées, des vomissements, des maux de tête, une vision trouble, une cécité permanente, des convulsions, un coma, des dommages au système nerveux ou la mort.
Il est précisé que les enfants sont particulièrement menacés parce qu’ils ingèrent accidentellement ces produits, mais ce produit est également dangereux pour les adolescents et les adultes qui les boivent comme substitut d'alcool (éthanol).
La FDA rappelle aux consommateurs la nécessité de se laver souvent les mains avec du savon et de l'eau pendant au moins 20 secondes, surtout après être allé aux toilettes; avant de manger; et après avoir toussé, éternué ou s’être mouché.
https://fr.sputniknews.com/societe/202007061044062682-certains-gels-hydro-alcooliques-peuvent-cacher-un-danger-mortel/
L’OMS se dit «intéressée» par le vaccin russe contre le coronavirus
RépondreSupprimer09:39 06.07.2020
L’Organisation mondiale de la santé est intéressée par le vaccin russe contre le Covid-19, a confié à Sputnik Soumya Swaminathan, Scientifique en chef de l’OMS.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) voudrait étendre la coopération avec la Russie dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus, a expliqué sa Scientifique en chef, Soumya Swaminathan.
«Nous sommes au courant des tests de l’avifavir [médicament contre le coronavirus, ndlr]. Deux ou trois tests sont en cours et nous attendons les résultats. En outre, nous sommes également intéressés par le vaccin russe», a-t-elle déclaré à Sputnik.
Elle a rappelé l’existence au sein de l’OMS du programme Tests de solidarité visant un échange de données sur les médicaments et les vaccins contre le coronavirus. Elle a exprimé l’espoir que des chercheurs russes s’y joignent.
À l’heure actuelle, la Russie ne participe pas à ce programme, tout comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine.
Un médicament efficace contre le coronavirus élaboré? Des statistiques prometteuses en Russie
Le directeur général du Centre national russe de recherche en virologie et biotechnologie Vektor Rinat Maksioutov avait précédemment annoncé à Sputnik que trois prototypes de vaccin avaient été testés avec succès.
Parallèlement, un vaccin élaboré par le ministère russe de la Défense et le Centre de recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleï avait été testé sur 18 volontaires en juin. Selon le directeur du centre, le sérum peut protéger le patient vacciné contre le nouveau coronavirus pour au moins deux ans.
https://fr.sputniknews.com/international/202007061044059906-loms-se-dit-interessee-par-le-vaccin-russe-contre-le-coronavirus/
A QUOI CELA PEUT RESSEMBLER UN GRAND RESET ?
RépondreSupprimerpar CHARLES SANNAT
06/07/2020
Le FMI prévoit que la crise va retirer 12.000 milliards de dollars de
richesse au monde.
« Great Reset », le grand reset, la grande remise à zéro, ou encore la réinitialisation du système mondial. Ce sera notre série de l’été !
En parler c’est bien, mais en vrai, un « grand reset » à quoi cela pourrait bien ressembler ?
Concrètement, c’est quoi ? Voici une question simple, et la réponse, va nécessiter un véritable travail d’analyse et de réflexion, un travail profond de mise en perspective.
Il va falloir partir de loin et commencer par tenter de comprendre pourquoi. Quel est le mobile, quelles sont les raisons profondes à ce « Reset », car personne ne s’est levé un matin en se disant, « tient et si on se faisait un bon gros reset » !
Alors je vous invite à voyager avec moi dans la compréhension de ce reset, une compréhension qui je l’espère vous permettra d’éclairer les chemins difficiles qui s’annoncent à nous.
Je vous propose de commencer cette semaine en abordant les raisons du Grand Reset, pourquoi ?
Parce qu’il y a un problème de paradigme c’est-à-dire de modèle.
Nous avons un énorme problème de modèle, ce qui n’est pas une découverte, mais il va falloir agir, avant que le problème de paradigme ne nous mène vers un effondrement.
Pour résumer en une expression ?
Il s’agit d’organiser le ralentissement des activités économiques humaines pour tenir dans les limites de la planète.
Ce ralentissement sera terriblement douloureux pour beaucoup, car il va nécessiter d’abandonner de nombreuses habitudes notamment de confort et de facilité que nous avions dans cette vie-là, dans la vie que nous offrait ce paradigme, ce modèle.
- voir sur site -
C’est la vidéo du JT du Grenier. Partagez-là sans modération.
Je tente de vous démontrer, que ce reset est donc un changement de logiciel planétaire.
Nous allons donc changer de modèle.
Une fois que l’on a saisit pourquoi il était nécessaire et presque inéluctable que nous changions de système, nous allons essayer de définir les contours du futur modèle qui viendra remplacer celui que nous quittons.
A quoi pourra-t-il bien ressembler ?
Y-a-t-il « une » ou plusieurs possibilités ?
En réalité les alternatives sont très nombreuses. C’est là aussi ce que je vais essayer de vous démontrer en prenant 3 exemples, mais en réalité il y a bien plus de modèles alternatifs que ces trois là et j’en présente une liste plus complète dans la lettre Stratégies de juillet qui est consacrée à ce sujet.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
http://www.economiematin.fr/news-grand-reset-crise-pandemie-paradigme-economique-changement-sannat
LA grande connerie de la (4ème république, 5ème république, etc) politique est de conserver la dictature sans parler du modèle suisse de la Démocratie !
SupprimerLa Suisse a un(e) chef(fe) d’État (du 1er Janvier au 31 Décembre).
La ou le chef d’état représente le Peuple suisse.
En Suisse (Confédération Helvétique - CH), c'est la Démocratie directe. La Démocratie directe est l'une des spécificités du système politique suisse. Elle permet au peuple de se prononcer sur les décisions du Parlement fédéral ou de formuler des propositions de modifications constitutionnelles. ... Tous les citoyens suisses disposent du droit de vote dès l'âge de 18 ans.
Plus de la moitié des suisses ne connaissent pas le nom du chef ou de la cheffe d’État !
Simonetta Sommaruga (2020)
Ueli Maurer (2019)
Alain Berset (2018)
Doris Leuthard (2017), etc.
(Elles ou ils parlent le français, l'italien, l'allemand et le romanche).
C'est le Peuple suisse qui propose SES propres lois et vote SES propres lois. (d'où l'absence de grèves ou manifestations du Peuple où seraient votées des lois contraire aux décisions du Peuple suisse).
La Suisse est la SEULE Démocratie au monde. Le contraire est la dictature (républiques, monarchies ou empires).
La science relative à l'intelligence végétale prend racine
RépondreSupprimerJ. Fox-Williams — New Dawn
Sott.net
ven., 03 juil. 2020 15:14 UTC
Pendant des siècles, la philosophie occidentale a considéré les animaux et les plantes comme des automates irréfléchis. Le célèbre scientifique et philosophe René Descartes soutenait au XVIIe siècle que les organismes non humains ne peuvent ni raisonner ni ressentir la douleur ; ce sont des machines robotisées qui agissent uniquement sur impulsion.[1]
Alors que la science a récemment prouvé que les animaux sont des créatures intelligentes, capables de penser logiquement et d'éprouver des émotions, l'idée que les plantes possèdent un type d'intelligence similaire est largement ignorée par la communauté scientifique. On suppose que les plantes sont dénuées d'expérience consciente parce qu'elles ne possèdent pas de cerveau.
Goethe et d'autres philosophes ont, au fil du temps, observé que les plantes constituent une forme de vie intelligente, développent des relations symbiotiques avec d'autres organismes et peuvent répondre à des changements complexes dans l'environnement. Alors que la communauté scientifique explique l'intelligence du comportement végétal en termes de réponses électriques et chimiques aux stimuli sensoriels, d'autres pensent que les plantes pourraient offrir un enseignement précieux sur d'autres formes de conscience.
L'un des scientifiques les plus célèbres à avoir observé l'intelligence inhérentes aux plantes était le naturaliste, géologue et biologiste anglais Charles Darwin[2]. Si Darwin est surtout connu pour sa théorie de l'évolution, il était profondément fasciné par le comportement végétal et a apporté une contribution précieuse aux sciences botaniques. Contrairement à nombre de ses contemporains, Darwin soutenait que les plantes ne sont pas des automates irréfléchis, mais des organismes très complexes et réceptifs. Dans l'un de ses derniers ouvrages, La faculté motrice dans les plantes, publié en 1880, Darwin suggère que la racine de la plante fonctionne de manière similaire aux réseaux neuronaux que l'on trouve chez les animaux inférieurs, recevant des informations sur l'environnement extérieur et les communiquant à d'autres zones de sa structure, en écrivant :
Il n'est guère exagéré de dire que la pointe de la radicule ainsi dotée (de sensibilité) et ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes, agit comme le cerveau d'un animal inférieur ; assis à l'extrémité antérieure du corps, le cerveau reçoit les impressions des organes des sens et dirige les différents mouvements.[3]
Malheureusement, les observations de Darwin furent rejetées par les principaux scientifiques de l'époque, en particulier l'éminent physiologiste végétal Julius von Sachs. Il a qualifié Darwin de scientifique amateur ayant réalisé des expériences négligées qui ont produit des résultats trompeurs. Cependant, leur analyse approfondie commence aujourd'hui à révéler que les plantes possèdent des systèmes neuronaux très développés et utilisent en outre les mêmes neurotransmetteurs que nous.
La science moderne et l'intelligence végétale
RépondreSupprimerBien qu'il soit facile d'écarter ces découvertes comme étant pseudo-scientifiques, de plus en plus de scientifiques reconnaissent que les plantes présentent des fonctions similaires à celles du cerveau et prennent des décisions sensibles. En 2009, les chercheurs Dieter Volkmann, Stefano Mancuso, Peter W Barlow et Frantisek Baluska ont en 2009 publié un article dans la revue Plant Signal Behaviour intitulé « L'hypothèse du "cerveau-racine" de Charles et Francis Darwin », dans lequel ils ont examiné l'hypothèse de base de Darwin et ont cherché à savoir si sa théorie est soutenue par la littérature scientifique contemporaine.
Sur la base d'une analyse complexe des données scientifiques, ils ont conclu que « les récents progrès de l'écologie chimique révèlent l'étonnante complexité des plantes supérieures, comme en témoigne la batterie de substances volatiles qu'elles produisent et détectent afin de partager des informations sur leur état physiologique avec d'autres organismes. »[4] Selon cette étude, les plantes peuvent distinguer leur propre soi de celui des autres plantes, et leurs racines sécrètent même des exsudats de signalisation qui « servent de médiateur pour reconnaître les membres d'une même famille ». En outre, les plantes sont « capables d'un type de cognition qui leur est spécifique, ce qui suggère l'usage de systèmes de communication et de reconnaissance de leur parentèle — à l'instar des sociétés animales et humaines — dans le but d'améliorer leur santé et de favoriser ainsi leur évolution ».
Ces théories de Darwin étaient ridiculisées à l'époque où il écrivait, mais des scientifiques aujourd'hui plus ouverts d'esprit découvrent que les plantes peuvent posséder une certaine forme de conscience, ce qui aurait énormément plu à Darwin.
Le mimosa pudica est connu pour être une « plante sensible », et semble pouvoir apprendre de ses expériences.
Parmi les scientifiques à avoir entrepris des recherches sur l'intelligence végétale, Monica Gagliano, professeur associé à l'université d'Australie occidentale, figure au nombre de celles et ceux qui ont réalisé les plus intéressantes d'entre elles. Pour déterminer si les plantes « mémorisent » les changements dans leur environnement, elle a mené, en 2014, une série d'expériences sur des plants de Mimosa Pudicas.
Afin de tester son hypothèse, elle a placé les plantes dans des pots et a ensuite chargé chacune d'entre elles sur un dispositif spécialement conçu pour faire tomber chacune des plantes qui furent ensuite lâchées d'une hauteur de quinze centimètres, soixante fois de suite à cinq secondes d'intervalle. Elles atterrissaient sur une mousse souple qui prévenait tout rebondissement, et la chute était assez rapide pour que les plantes éprouvent le besoin d'enrouler leurs feuilles [système de protection de la plante - NdT]. Puisqu'elles en sortaient indemnes, Gagliano se demandait Monica Gagliano
Monica Gagliano a prononcé un discours sur l'intelligence des plantes et l'importance de l'imagination dans la science lors de la National Bioneers Conference de 2018 à San Rafael en Californie.
si elles finiraient par comprendre que la chute ne représentait pas un danger extérieur. Elle constata après quelques chutes contrôlées que « certains plants n'avaient pas complètement enroulé leurs feuilles une fois l'atterrissage effectué », et que les plantes avaient donc assimilé que tomber d'une hauteur de quinze centimètres ne leur causeraient aucun dommage et qu'elle n'avaient pas besoin d'enrouler leurs feuilles.
Les membres de la communauté scientifique se sont montrés cyniques à l'égard des découvertes de Gagliano, suggérant que les plantes s'étaient purement et simplement épuisées. Gagliano réfuta cette théorie en soumettant un groupe de plantes à des secousses afin de réduire leur énergie. Elle découvrit que les plantes continuaient d'enrouler leurs feuilles, ce qui confirma que celles-ci avaient bien acquis [lors de l'expérience précédente - NdT] la faculté de ne pas avoir à se protéger lorsqu'elle étaient lâchées d'une hauteur à laquelle elles s'étaient habituées.[5]
RépondreSupprimerLes recherches de Gagliano ont des implications importantes sur la façon dont nous percevons les plantes. Le fait qu'elles réagissent différemment à des situations qui présentent un danger par rapport à celles qui n'en présentent aucun, implique que les plantes se souviennent des informations sensorielles et « mémorisent » les changements propres à leur environnement. Bien qu'il y ait beaucoup d'incertitude sur la façon dont elles se souviennent de ces informations, Gagliano est convaincue que ce phénomène pourrait être représentatif d'une intelligence distribuée [ou intelligence en essaim qui fonctionne de manière coordonnée - NdT] fonctionnant de manière totalement différente de celle du cerveau des mammifères.
Ce phénomène correspond à l'hypothèse de Rupert Sheldrake sur la « résonance morphique », selon laquelle les souvenirs ne sont pas stockés dans le cerveau mais dans un champ informationnel universel. Nous devrions imaginer le cerveau comme un téléviseur qui se branche sur les différents programmes que nous regardons, plutôt que comme un disque dur de mémoire. De ce point de vue, le cerveau a une mémoire limitée. La plupart des informations sont stockées ailleurs, dans une sorte de « base de données quantique ». Comme le souligne Sheldrake, il a été prouvé que les animaux ont une mémoire qui est générée chez d'autres membres de leur espèce, et que l'expérience passée est transmise aux générations futures. Par exemple, aux États-Unis, les vaches ont appris à connaître les grilles d'accès au bétail et, aujourd'hui, les agriculteurs se contentent de peindre des lignes sur la route pour les empêcher de traverser. Les bestiaux semblent savoir ce qu'est une grille à bétail, même s'ils n'en ont jamais vu auparavant. Des exemples similaires suggèrent que la mémoire n'est peut-être pas un phénomène entièrement neurologique mais qu'elle existe sous d'autres formes, et ceci expliquerait pourquoi les plantes sont capables de mémoriser des informations sans posséder de structure cérébrale physique.[6]
L'idée que les plantes opèrent au sein d'un réseau de renseignement plus large est soutenue par des expériences récentes en matière de communication entre les plantes. Dans une étude menée par le Dr Velemir Ninkovic et ses chercheurs associés à l'université suédoise des Sciences agricoles, un pinceau doux a été appliqué aux semis de maïs, un stimulus qui pourrait représenter différents stress externes, comme de nouvelles plantes empiétant sur leur territoire ou un animal essayant de le manger. De nouveaux semis ont ensuite été placés dans le même sol que les plantes récemment stimulées pour déterminer s'il existait un possible impact sur leur croissance. Les scientifiques ont découvert que les semis soumis au pinceau réagissaient en faisant pousser plus de feuilles et moins de racines que les plantes qui avaient poussé dans des conditions non modifiées. Ce qui suggère que les semis de maïs ont été exposés aux signaux chimiques du sol émanant des plantes récemment stimulées et qu'ils se sont donc préparé plus efficacement aux stress futurs.[7]
Afin d'établir si les plantes étaient capables de distinguer le sol occupé par des plantes stimulées par le pinceau de celui occupé par des plantes qui ne l'étaient pas, les scientifiques ont proposé aux semis de maïs de choisir le milieu dans lequel ils préféraient pousser. Lorsqu'elles étaient placées près des deux types de sol, les racines avaient une préférence pour le substrat qui contenait les plantes non stimulées. Ces résultats suggèrent que les plantes sont capables de communiquer entre elles même lorsqu'elles ne sont pas présentes de façon simultanée. Cet aspect remet en question l'idée selon laquelle les plantes ne peuvent pas — à l'instar des animaux — échanger d'informations, et indique l'usage par les plantes de réseaux de communication complexes pour protéger les intérêts des membres de leur groupe. Alors que la science les a historiquement décrit comme inanimées et mécaniques, en réalité, les plantes possèdent une profonde intelligence « sociale » qui leur permet d'assurer leur subsistance.
RépondreSupprimerLa sensibilité des plantes dans les cultures chamaniques
La croyance selon laquelle les plantes constituent une forme de vie intelligente est courante dans les cultures chamaniques, en particulier dans celles d'Amérique du Sud. Comme l'affirme Michael Winkelman, professeur associé à l'université d'État de l'Arizona,
les auto-identifications avec un Univers plus large, en particulier la personnification d'un Cosmos sensible lui-même caractéristique de l'écopsychologie, constitue un aspect fondamental du chamanisme.
Pratiquées depuis des centaines d'années au sein de ces cultures, les cérémonies religieuses impliquent souvent la consommation de plantes enthéogènes en vue d'accéder à des réalités alternatives et à des états de conscience altérés. Au cours de ces cérémonies, le chaman joue le rôle de guide spirituel pour diriger l'expérience par la mélopée, le tambour, le chant et d'autres pratiques psycho-dramatiques. Les plantes sont censées posséder des propriétés sacrées offrant au participant la possibilité d'acquérir des connaissances approfondies.
De nombreuses personnes ayant ingéré de l'Ayahuasca — une boisson enthéogène fabriquée à partir de la vigne Banisteriopsis caapi présente en Amérique du Sud — rapportent avoir, au cours de ces expériences, communiqué par télépathie avec des plantes, des animaux et des personnes ; le monde naturel devient alors personnifié comme une intelligence fractale animée qui s'adapte, change et évolue constamment. Beaucoup disent aussi que l'expérience a eu un impact durable sur leur connexion avec les animaux, les êtres humains et la nature, leur permettant de résoudre plus efficacement leurs problèmes existentiels.[8]
En ce sens, de récentes expériences sur l'intelligence des plantes prouvent ce que les cultures chamaniques savent depuis toujours, à savoir que les plantes sont des formes de vie intelligentes, sensorielles et sensibles[9]. Bien que la science moderne nous ait apporté une innovation et un développement technologiques considérables, la croyance réductionniste selon laquelle les animaux et les plantes sont par nature « mécaniques », plutôt qu'une expression dynamique de l'intelligence et de la conscience, nous a déconnectés de notre environnement et donc de nous-mêmes. Comme l'affirme Stephen Buhner, chercheur, auteur, enseignant et conférencier indépendant sur la médecine des plantes sacrées :
Tout le monde, et je dis bien tout le monde, sait que la Terre et tout ce qui s'y trouve est vivant. Les enfants de quatre ans le savent de façon naturelle. C'est contraints et forcés qu'ils apprennent que le monde est mort. Les cultures anciennes et indigènes n'ont jamais tué cette sensibilité, mais l'ont plutôt développée. Ces cultures étaient imbriquées dans la toile planétaire de la vie, et non pas séparées d'elle. Les cultures indigènes ne sont toutefois pas les seules à l'avoir toujours su, toutes les cultures anciennes le savaient, peu importe la manière dont elles se développaient... Ce que nous appelons la science a pris le chemin le plus long. Et, elles reviennent aujourd'hui au point de départ qui était le leur il y a longtemps, conscientes que toute la Nature est vivante, intelligente et consciente. Que nous ne sommes qu'une partie d'un très vaste scénario vivant.[10]
RépondreSupprimerUn défi aux paradigmes et aux modes de pensée périmés
Les implications sociales, philosophiques et religieuses de l'intelligence végétale sont importantes. Elle remet en question la vision anthropocentrique et monothéiste selon laquelle les humains sont la seule espèce dotée d'un esprit et d'une âme — alors que nous ne sommes pas l'entité la plus importante de l'Univers, et que nous faisons partie d'un réseau de vie interconnecté. Alors que nous sommes au bord de l'effondrement social, économique et environnemental, reconnaître l'extraordinaire intelligence de la Nature est aujourd'hui d'une grande importance. Pendant des décennies, le modèle économique capitaliste a dépendu des ressources fournies par les formes de vie non humaines pour répondre aux besoins des consommateurs. Percevoir les plantes comme des formes de vie sensibles, plutôt que comme une simple ressource pour nos habitudes de consommation, peut nous inciter à formuler de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel. En élargissant notre vision sur la manière dont la conscience s'exprime, nous serons en mesure de mieux apprécier la complexité du monde écologique et d'éventuellement mettre un terme à l'actuelle voie de destruction environnementale. Buhner souligne :
Le vieux paradigme réducteur et mécaniste qui considérait la Terre comme une boule de ressources non sensitives dont nous disposons à notre guise a atteint ses limites. Il détruit la capacité de la plupart des formes de vie et des écosystèmes terrestres à perdurer. Des scientifiques plus jeunes et moins restrictifs mentalement constatent dans tous les domaines que le monde qui nous entoure est bien différent de l'image créée par les réductionnistes, image que nous avons appris à croire. Toute vie est intelligente, aucune n'est mécanique, et nous ne pouvons pas utiliser les écosystèmes de la planète comme s'ils étaient des ressources illimitées.[11]
RépondreSupprimerL'intelligence des plantes nous oblige également à reconsidérer la nature de la conscience. La science dominante pose actuellement l'idée que la conscience est un épiphénomène du cerveau — qu'elle est générée par le cerveau. Lorsque nous mourons, le cerveau cesse de fonctionner, et la conscience s'éteint. Dans cette perspective réductionniste, les plantes et les animaux possèdent une conscience très limitée puisque leur cerveau n'est pas sur le plan neurologique aussi complexe. Mais le fait est que la science moderne ne comprend pas le mystère de la conscience et le processus par lequel les voies neurales, qui sont non conscientes, deviennent conscientes d'elles-mêmes en tant que réseau complexe de connexions cérébrales. Si les plantes ont la capacité de se souvenir d'informations sensorielles, de communiquer socialement entre elles et de réagir aux changements complexes de leur environnement, nous sommes, en matière de conscience, dans l'obligation de repenser nos modèles actuels. Il est bien possible que le cerveau humain constitue une expression très spécifique de la conscience, et que l'intelligence se manifeste dans un large spectre de la vie au sein duquel les plantes posséderaient leur propre forme de conscience unique que la science moderne ne comprend actuellement pas.
L'intelligence des plantesPour conclure, il existe de plus en plus de preuves pour suggérer que les plantes constituent une forme de vie intelligente. Des expériences scientifiques récentes révèlent la capacité des plantes à retenir des informations sensorielles, de réagir à des changements complexes dans leur environnement et même de communiquer entre elles par le biais de réseaux biologiques complexes.
Bien que nous n'ayons pas encore entièrement compris comment fonctionne l'intelligence végétale, ces expériences remettent en question l'opinion scientifique orthodoxe selon laquelle les plantes sont insensibles et l'intelligence n'émerge que par des voies neuronales propres au cerveau.
Des scientifiques et des chercheurs plus libres d'esprit commencent à démontrer que les plantes sont douées de fonctions semblables à celles d'un cerveau et qu'elles peuvent prendre des décisions intelligentes, une idée qui est acceptée par les sociétés chamaniques depuis des millénaires.
Cette idée comporte des implications philosophiques importantes dans le cadre de l'intelligence végétale. Non seulement elle remet en question les explications réductionnistes de la conscience, mais elle nous oblige à réfléchir à la façon dont nous traitons la planète et à la marchandisation à grande échelle du règne végétal par l'agro-capitalisme.
RépondreSupprimerAlors que nous sommes au bord d'un effondrement environnemental et que les modèles sociaux, économiques et politiques traditionnels deviennent de plus en plus superflus et dépassés, il est essentiel que nous commencions à percevoir la Nature et les plantes sous un angle différent, plutôt que comme une ressource capitaliste qui s'avère être épuisable.
Notes
The Philosophical Works of Descartes, Cambridge University Press, 1969
See Plant Intelligence and the Imaginal Realm by Stephen Harrod Buhner - Bear & Co, 2014
Charles Darwin, The Power of Movements in Plants - John Murray, 1880
F. Bulska, S. Mancuso, et al., « The 'root-brain' hypothesis of Charles and Francis Darwin », Plant Signal Behaviour, 2009; Dec; 4(12): 1121-1127
M. Gagliano, et al., « Experience teaches plants to learn faster and forget slower in environments where it matters », Oecologia, 5 January 2014; doi: 10.1007/s00442-013-2873-7
R. Nissen, « Memory is not in your head »
J. Gabbatiss, « Plants use underground communication to learn when neighbours are stressed », The Independent, 2 mai 2018
M. Winkelman, « Shamanism and Psychedelics: A biogenetic structuralist paradigm of ecopsychology », European Journal of Ecopsychology
J. Kounen, « Advice for Encounters with Scary Serpents and Talking Plants During Ayahuasca Visions »
Interview conducted with Stephen Buhner, 16 July 2019
Ibid
À propos de l'auteur
Jack Fox-Williams a obtenu une licence de philosophie et d'histoire à l'université Goldsmiths de Londres en 2014. Depuis lors, il a travaillé comme écrivain indépendant en Cornouailles, en Angleterre, en se concentrant sur la philosophie, l'hermétisme et les sciences alternatives. Il travaille actuellement à un livre sur la relation entre l'histoire des sciences et l'occultisme. Il peut être contacté par courrier électronique à l'adresse jfoxwilliams@yahoo.co.uk.
Source de l'article initialement publié en anglais le 1er juillet 2020 : New Dawn
Traduction : Sott.net
https://fr.sott.net/article/35873-La-science-relative-a-l-intelligence-vegetale-prend-racine
Contrairement aux animaux la végétation dispose d'un mécanisme réactif.
SupprimerLes moulins a vent ont un système réactif au vent qui fait tourner les pales, tout comme l'ont les cellules solaires convertissant la chaleur en électricité (ou comme le plastique des serres qui convertissent la lumière (froide) en chaleur.
La photosynthèse en est un; Il ne s'agit pas là d'une intelligence ! Idem pour les ordinateurs ou calculettes qui n'ont pas d'intelligence (et encore moin d'artificielle !) mais d'un mécanisme.
Idem pour l'interrupteur on/off.
La stratégie européenne en matière de fuite d'hydrogène est très ambitieuse
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 07/06/2020 - 05:00
Écrit par Alan Mammoser via OilPrice.com,
Dans le panorama des technologies des énergies renouvelables, le potentiel de l'hydrogène est perçu dans plusieurs secteurs. C’est ce que l’AIE appelle une technologie «d’intégration». Il promet de jouer un rôle intersectoriel dans l'ensemble du système énergétique, contribuant simultanément à la décarbonisation de diverses manières. Il peut rendre les sources d'énergie propres plus efficaces et augmenter la flexibilité globale du système. Ce qui a accru son attrait, au-delà de la nécessité fondamentale de lutter contre le changement climatique, est la baisse remarquable du coût des énergies renouvelables, ce qui rend la production à grande échelle d'hydrogène à faible teneur en carbone plus réalisable. Ces facteurs ont motivé un nombre croissant de plans et de projets pilotes dans le monde, atteignant un niveau élevé d'annonces de nouveaux projets l'année dernière.
Maintenant, les contours de la façon dont l'hydrogène fonctionnera dans les futurs systèmes énergétiques et les voies pour y arriver commencent à apparaître. Une région d'une importance particulière est l'Europe du Nord.
Mais c'est un moment critique où l'élan s'est ralenti en grande partie à cause de la pandémie. Avec la reprise, il n'est pas certain que l'investissement dans les applications d'hydrogène à faible teneur en carbone continuera de croître. Des engagements forts et spécifiques de la part des entreprises et des gouvernements seront nécessaires pour stimuler la demande et stimuler les marchés.
Un accent changeant
La production mondiale actuelle réelle d'hydrogène à faible teneur en carbone est minime. Cependant, il y a une activité croissante sur plusieurs fronts, avec de nouveaux projets pilotes et des premiers projets commerciaux apparaissant avec une dynamique sans précédent jusqu'à cette année. Ils suggèrent comment le gouvernement et les entreprises donneront naissance à des marchés de l'hydrogène propre.
Les experts ont remarqué un changement d'orientation. Jusqu'à récemment, le secteur des transports était au centre de l'attention pour l'hydrogène propre, avec des efforts pour développer des véhicules électriques à pile à combustible (FCEV) et des stations de ravitaillement en hydrogène. Des gains impressionnants ont été réalisés. Selon l'AIE, le marché des FCEV a poursuivi son expansion, notamment en Chine, au Japon et en Corée. Et à la fin de 2019, 470 stations de ravitaillement en hydrogène étaient en service dans le monde, soit une augmentation de plus de 20% par rapport à 2018. Il y a même eu la production de deux trains de piles à combustible par Alstom en Allemagne, avec d'autres à venir l'année prochaine.
RépondreSupprimerMais le domaine d'activité s'étend au-delà des transports. Les gouvernements et les entreprises travaillent ensemble pour augmenter l'hydrogène vert avec des projets dans les technologies d'utilisation finale clés et la production à faible émission de carbone. Bien que le point de départ soit bas, de nouveaux projets concernent le déploiement à grande échelle d'électrolyseurs d'une centaine de mégawatts. Ils ont des applications dans l'industrie lourde, la production chimique, la chaleur pour les villes et le domaine très important du stockage d'énergie.
Un coup d'œil sur quelques grands projets montre l'étendue de la planification de l'électrolyse à grande échelle, des applications industrielles et du déploiement de réseaux de gaz pour transporter l'hydrogène à des fins multiples. Ceux-ci figurent dans la base de données des projets d'hydrogène de l'AIE, qui offre un dossier complet des projets d'hydrogène à faible émission de carbone commandés, en planification ou en construction dans le monde entier au cours des vingt dernières années. La base de données est accessible en ligne.
Lien nord-européen
L'importance changeante peut être observée en particulier en Europe du Nord, où l'on trouve maintenant de grandes concentrations de projets. Les énergies renouvelables alimenteront les électrolyseurs pour produire de l'hydrogène pour les industries des centres industriels du Nord. D'autres projets se concentrent sur l'électricité et le chauffage pour les quartiers urbains. Les applications clés comprennent l'électrolyse à grande échelle, la capture, l'utilisation et le stockage du carbone (CCUS) et l'utilisation des réseaux de gaz naturel.
Quelques projets notables sont brièvement décrits ici.
RépondreSupprimerÉlectrolyse: Un certain nombre de projets sont prévus pour les électrolyseurs d'hydrogène qui produiraient de l'hydrogène à partir d'électricité décarbonée. Les projets allemands et français sont leaders.
En Allemagne, un projet de conversion au gaz à Emsland dans la région de la Ruhr a été appelé «Hybridge» en raison de sa capacité à coupler des réseaux électriques et gaziers. Dans le cadre d'un partenariat entre le gestionnaire de réseau de transport Amprion et l'opérateur de réseau de gaz Open Grid Europe (OGE), l'électricité produite à partir d'énergies renouvelables sera convertie, par électrolyse, en hydrogène et en méthane. Les entreprises déploieront un électrolyseur de 100 MW, l'hydrogène résultant étant transporté par un gazoduc OGE et le réseau de gazoducs existant dans la Ruhr et au-delà. Le projet devrait entrer en service en 2023.
En France, dans la région des Hauts de France autour de Dunkerque, l'un des projets de production d'électricité au gaz les plus ambitieux au monde construira cinq unités de production d'électrolyseurs à hydrogène de 100 MW sur cinq ans. Le projet, un partenariat entre la France H2V Industry et la Norvège HydrogenPro, introduira l'hydrogène dans le réseau de distribution de gaz naturel afin de décarboniser le gaz naturel utilisé pour le chauffage et la cuisine ainsi que pour le transport.
Ces projets européens ambitieux ont des homologues d'électrolyse à grande échelle en Amérique du Nord. Le plus notable est un projet de Renewable Hydrogen Canada (RH2C), basé en Colombie-Britannique, qui est soutenu par un service public du secteur privé et des investisseurs. L'entreprise prévoit de construire une grande usine d'électrolyse en Colombie-Britannique pour produire de l'hydrogène renouvelable par électrolyse de l'eau alimentée par l'hydroélectricité locale et au large des Rocheuses. Aux États-Unis, les recherches consacrées à l’électrolyse pour produire de l’hydrogène à partir de sources renouvelables sont centrées au Bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du ministère de l’Énergie.
Industrie: la majeure partie de la demande actuelle d'hydrogène concerne le raffinage du pétrole, le secteur chimique et la fabrication d'acier. Par conséquent, la principale opportunité à court terme de réduire les émissions dans le secteur industriel est de remplacer l'hydrogène fossile par de l'hydrogène électrolytique produit à partir de sources renouvelables (hydrogène «vert») ou par du CCUS (hydrogène «bleu»). Cela est possible dans la production de produits chimiques tels que l'ammoniac et le méthanol et dans le raffinage du pétrole. Et l'hydrogène électrolytique prend de l'ampleur dans la fabrication de l'acier, avec une grande usine de démonstration en construction en Suède qui devrait être opérationnelle d'ici 2025.
RépondreSupprimerLe développement d'une infrastructure qui associe la production d'hydrogène conventionnel au CCUS progresse dans une large gamme d'applications. Selon l'AIE, six projets d'une production annuelle totale de 350 000 tonnes d'hydrogène à faible teneur en carbone étaient en exploitation fin 2019. Par ailleurs, plus de 20 projets à lancer dans les années 2020 ont été annoncés, pour la plupart partie dans les pays autour de la mer du Nord.
Un de ces projets, connu sous le nom de H-vision, établira une infrastructure d'hydrogène bleu dans la zone portuaire de Rotterdam aux Pays-Bas. Il consistera en une production d'hydrogène avec CCUS dans quatre usines de vaporéformage, avec une capacité totale de 15 à 20 tonnes de production d'hydrogène par heure. Ils produiront de l'hydrogène pour les installations industrielles du port, le gaz carbonique résultant devant être séquestré dans des gisements de gaz épuisés sous la mer du Nord ou utilisé dans la production chimique. Le consortium comprend 14 parties de l'intérieur du port et d'autres dans la chaîne de processus. À partir d'une étude de faisabilité 2019, leur objectif est de réaliser le projet complet d'ici 2030.
Réseau de gaz: selon l'AIE, plusieurs projets dans le monde injectent déjà de l'hydrogène dans les réseaux de gaz naturel existants. Il est possible de mélanger jusqu'à 20% d'hydrogène sur une base volumétrique dans un réseau de gaz avec des modifications minimes voire nulles de l'infrastructure ou des appareils ménagers des utilisateurs finaux
Un énorme projet pilote de conversion des réseaux de gaz en hydrogène dans le nord de l'Angleterre est en cours de planification. Annoncé pour la première fois en 2016, le projet H21 North of England (H21 NoE) est une collaboration de deux distributeurs de gaz britanniques, Northern Gas Networks et Cadent, et de la société norvégienne Equinor (anciennement Statoil). Ils ont produit un schéma directeur de l'hydrogène qui utilisera l'infrastructure de distribution de gaz naturel existante desservant une région de 5 millions d'habitants, y compris plusieurs grandes villes pour les utilisateurs domestiques et industriels, avec des applications telles que la chaleur, l'électricité et les transports.
RépondreSupprimerLes planificateurs du projet y voient un moyen de parvenir à la «décarbonisation profonde» qui ne pourrait être atteinte avec l’énergie électrique renouvelable seule. Pour ce faire, il faudra capturer et stocker le carbone (CSC). Le rôle d'Equinor est de construire une installation de production d'hydrogène en utilisant un processus de reformage standard avec du gaz naturel. Le gaz carbonique capturé sera transporté au large des côtes vers un stockage sous-marin. Un pipeline de transport d'hydrogène spécialement construit sera relié aux réseaux locaux de distribution de gaz. Le nouveau pipeline de transport est nécessaire car l’injection d’hydrogène dans les pipelines de transport de gaz est plus difficile (bien que le Snam italien ait déjà démontré la faisabilité de mélanger jusqu’à 10% d’hydrogène dans les réseaux de transport de gaz).
La mise en œuvre du projet doit avoir lieu entre 2028 et 2034. Il est prévu de parvenir à une décarbonisation profonde de 14% de la demande de chaleur du Royaume-Uni d'ici 2034. Sa grande échelle et son impact significatif sur les émissions de carbone feront du H21 NoE la première économie d'hydrogène à l'échelle mondiale. S'il réussit, il jettera les bases de l'expansion d'un tel système à travers tout le Royaume-Uni, décarbonant un grand pourcentage de la chaleur, des transports et de l'électricité domestiques d'ici 2050. En effet, il servira de modèle pour de nombreux autres pays.
Un projet plus modeste en France s'appelle GRHYD (Gestion des Réseaux par l'Injection d'Hydrogène pour Décarboner les énergies, c'est-à-dire la gestion du réseau par injection d'hydrogène pour la décarbonisation énergétique). Lancé en 2018, il est géré par la société de services énergétiques Engie avec des partenaires locaux et le soutien du gouvernement français. La phase actuelle est un projet de conversion au gaz utilisant des énergies renouvelables pour mélanger jusqu'à 20% d'hydrogène dans le réseau de gaz naturel d'un district de Dunkerque. Il démontre la faisabilité technique de cette approche pour un usage domestique.
RépondreSupprimerUn moment critique
Le mois dernier, l'AIE a publié son rapport spécial annuel sur les perspectives énergétiques mondiales sous le titre "Récupération durable". Dans ce document, l'agence place l'hydrogène parmi six secteurs clés sur lesquels les gouvernements devraient se concentrer pour la reprise économique, les invitant à "stimuler l'innovation dans les technologies cruciales". domaines tels que l'hydrogène, les batteries, le CCUS et les petits réacteurs nucléaires modulaires. »
Et dans un récent rapport Tracking Energy Integration 2020, l'AIE qualifie l'hydrogène de plusieurs technologies d'intégration qui sont «de plus en plus cruciales» pour une transition énergétique sobre en carbone. Le rapport note qu'un élan politique important s'est construit l'année dernière, énumérant dix initiatives internationales et plans nationaux qui sont apparus en 2019. Il s'agit notamment de discussions de haut niveau du G20 et de plans de définition d'objectifs par la Corée, le Japon, les Pays-Bas, l'Australie et le Canada.
Il est clair que le mouvement de l'hydrogène est à un moment critique où la poursuite de l'innovation est nécessaire. Le rôle du gouvernement restera important alors que les industries naissantes cherchent à prendre de l'ampleur et à trouver des marchés. Les gouvernements devront fournir un soutien direct et ciblé aux projets susceptibles de réaliser des avancées techniques et commerciales. Et ils devront aider à stimuler la demande dans les secteurs où de bonnes opportunités à court terme apparaissent.
L'Europe du Nord, où les projets d'hydrogène à faible émission de carbone commencent à peine à prendre de l'ampleur, sera une région importante à surveiller. Les travaux menés dans toute la région devraient produire des améliorations technologiques sur un large éventail d'applications et étendre l'utilisation de l'hydrogène à de nouvelles applications. Le succès dans cette région aidera d'autres pays et régions à continuer d'affiner leurs stratégies et feuilles de route pour l'hydrogène et à fixer des objectifs réalistes pour le déploiement de technologies spécifiques.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/energy/europes-leaked-hydrogen-strategy-very-ambitious
Hors de toutes implications scientifique et dialogues avec, après le cuisant échec des éoliennes et panneaux solaires, les 'gouvernements' se lancent dans le gaz de bombes pour voir !!
SupprimerRevue: Rex Fleming appelle la peur du gaz carbonique une «fausse alarme»
RépondreSupprimerPar Duggan Flanakin
5 juillet 2020
Cet été, il y a deux nouveaux livres et un ancien plus récent aujourd'hui avec le même titre: False Alarm.
Bien que le médecin Dr Marc Siegal ait écrit False Alarm: The Truth about the Epidemic of Fear en 2008, Amazon Kindle a actuellement le livre en forte promotion. Kindle se vante: «Plus pertinent que jamais alors que la pandémie de Coronavirus COVID 19 balaie le monde, False Alarm rappelle aux lecteurs de regarder de près les faits car les médias couvrent les nouvelles de la pandémie et la propagation du virus, tout en renforçant l'idée que nous devons armez-vous contre les tactiques de peur… »
Les deux nouveaux livres, cependant, abordent la peur générée par les politiciens et les calomniateurs à propos du «réchauffement climatique d'origine humaine» pour lequel le gaz carbonique (et la combustion de combustibles fossiles qui le libère dans l'atmosphère) est considéré comme le principal coupable.
Le 14 juillet, un «écologiste sceptique», False Alarm de Bjorn Lomborg: How Climate Change Panic We Cost Us Trillions, Hurts the Poor, and Fails to Fix the Planet, est une fausse alarme de Bjorn Lomborg. [Nous prévoyons de revoir ce livre très bientôt.]
Cette revue, cependant, se concentre sur la fausse alarme de Rex J. Fleming: la montée et la chute de la théorie du gaz carbonique du changement climatique. Fleming, titulaire d'un doctorat. dans la science atmosphérique de l'Université du Michigan, promet que son tome (rempli de formules mathématiques) présentera "en termes simples" la preuve que l'affirmation des Nations Unies selon laquelle le gaz carbonique est la principale cause du changement climatique est un mythe dangereux.
Dans ce livre, Fleming décortique les arguments contre le gaz carbonique et montre comment les rayons cosmiques émis par le Soleil sont la véritable cause à la fois du réchauffement bénéfique et du refroidissement dévastateur de la planète. Il prévient également que tous les signes indiquent une nouvelle vague de froid à venir.
Le livre contient une histoire concise de l'effort hautement politisé de marquer l'augmentation du gaz carbonique atmosphérique (et donc des combustibles fossiles) comme un méchant qui doit être vaincu. L'attrait de l'argent, des subventions de recherche et d'une couverture médiatique favorable a conduit les «scientifiques» à blâmer à peu près toutes les maladies humaines sur le «réchauffement climatique d'origine humaine» et, curieusement (étant donné que les humains sont à base de carbone), à exiger une société sans carbone dans le futur proche.
Fleming salue le travail du Groupe international non gouvernemental sur les changements climatiques, qui a contré les résumés politisés pour les décideurs (et de plus en plus le contenu intérieur) des rapports du Groupe intergouvernemental des Nations Unies sur les changements climatiques.
RépondreSupprimerIl fustige Al Gore et d'autres qui ont profité de la peur de la crise climatique et espère que la société pourrait se rendre compte que le véritable changement climatique pourrait bientôt arriver avec le début d'une nouvelle ère glaciaire (grâce à un affaiblissement du champ magnétique solaire). ).
Fleming offre trois preuves que le gaz carbonique n'est pas un coupable mais plutôt une arme vitale contre une planète plus froide et plus sèche. Premièrement, les niveaux de gaz carbonique n'ont eu aucune corrélation avec le changement climatique au cours des périodes glaciaires antérieures ou des périodes chaudes intermédiaires - y compris le refroidissement de 35 ans au 20e siècle.
Deuxièmement, chaque modèle climatique généré par ordinateur a prédit un réchauffement beaucoup plus important que celui qui s'est produit. Troisièmement, Fleming offre la preuve que le gaz carbonique n'apporte aucun chauffage net à la colonne atmosphérique malgré le fait que le gaz carbonique et la vapeur d'eau contribuent à une couverture thermique à la surface de la Terre.
Dans son chapitre sur «la création de l'univers», Fleming explique que les supernovas générées par des étoiles de type O mourantes sont une source majeure de rayons cosmiques et donc une source clé de changement climatique. D'un autre côté, les concentrations de gaz carbonique ont varié de 370 parties par million (ppm) à 40 000 ppm au cours des différentes périodes glaciaires.
Fleming note ensuite que le scientifique renommé Svante Arrhenius a postulé en 1896 qu'un doublement du gaz carbonique résultant des émissions industrielles entraînerait une augmentation spectaculaire de la température mondiale sur une période de 3000 ans, une période choisie en grande partie parce qu'il supposait que les océans absorberaient la plupart des gaz carbonique supplémentaire.
Quelques années plus tard, Knut Angstrom a proposé que l'ajout de gaz carbonique ne produise pas plus de chaleur car les longueurs d'onde d'absorption infrarouge du gaz carbonique étaient déjà saturées et suffisamment fortes pour absorber tout le rayonnement à ces longueurs d'onde. Angstrom, cependant, n'avait pas découvert toutes les longueurs d'onde pertinentes, et donc les deux scientifiques n'ont vu que des parties de l'histoire plus large.
À peu près au même moment, Max Planck a découvert la relation entre l'intensité énergétique et la fréquence (ou la longueur d'onde) du rayonnement. Son hypothèse selon laquelle l'énergie émise par un résonateur ne pouvait prendre que des valeurs discrètes, ou quanta, était un premier pas vers une nouvelle théorie quantique. La fonction Planck, qui exprime l'intensité du rayonnement, est la clé pour montrer pourquoi le gaz carbonique n'a AUCUN RÔLE dans le changement climatique.
RépondreSupprimerMais ces faits n'avaient pas d'importance pour les politiciens écologistes émergents et leurs médias adeptes, qui soutiennent l'affirmation longtemps réfutée selon laquelle l'augmentation du gaz carbonique fera fondre les glaciers, provoquera des inondations massives et provoquera la fin de toute vie (alors qu'en réalité en utilisant cette ruse pour rechercher des profits énormes et des éloges mondialistes). Peu importe que le refroidissement entre 1940 et 1975 ne rentre pas dans la théorie du gaz carbonique. Le seul véritable point de corrélation est que la dernière période glaciaire s'est terminée à peu près au même moment que la révolution industrielle (et donc l'utilisation accrue des combustibles fossiles) a commencé.
Mais prouver un négatif [que le gaz carbonique n'était pas la cause] n'était pas suffisant pour expliquer pourquoi la Terre se réchauffait depuis environ 1850. La théorie de Svensmark fournit cette explication. Il s'appuie sur le fait qu'un champ magnétique solaire puissant fournit une barrière qui empêche les rayons cosmiques de pénétrer dans l'atmosphère terrestre, tandis qu'un champ magnétique solaire faible permet la pénétration des rayons cosmiques qui augmentent considérablement la couverture nuageuse qui refroidit la planète.
Le champ magnétique solaire, explique-t-il, est généré par la dynamo solaire en partie à cause du moment angulaire de la rotation différentielle du Soleil. Cela explique la variabilité des taches solaires. À plus long terme, le voyage du Soleil autour du barycentre du système solaire augmente le moment angulaire orbital de sorte que les deux contribuent à la variabilité de l'intensité du champ magnétique du Soleil.
Fleming fournit une multitude de formules mathématiques et d'autres documents qui intéresseront principalement les scientifiques et les mathématiciens. Mais il termine également avec un avertissement clair que le réchauffement moderne pourrait bientôt prendre fin.
L'humanité, plaide-t-il, devrait se préparer à une ère très longue et très froide qui aurait déjà pu commencer. Une Terre plus froide pousse moins de cultures, a beaucoup moins d'eau douce disponible et force la délocalisation ou des efforts massifs pour protéger les gens du gel. Répondre à ces préoccupations devrait être l'une de nos plus hautes priorités aujourd'hui et à l'avenir.
Mais serons-nous prêts ?
https://www.cfact.org/2020/07/05/review-rex-fleming-calls-carbon-dioxide-fear-a-false-alarm/
CINÉMA - MORT DU COMPOSITEUR ENNIO MORRICONE: «ADIEU MAESTRO»
RépondreSupprimerSes musiques de western, du «Bon, la brute et le truand» à «Il était une fois dans l'Ouest», resteront dans les mémoires. Le musicien s'est éteint à 91 ans.
En 2016, après un Oscar pour l'ensemble de sa carrière reçu en 2007, Ennio Morricone est enfin récompensé pour une musique de film, celle des «Huit salopards» de Quentin Tarantino.
06.07.2020
Auteur de centaines de musiques de films et double oscarisé, le célèbre maestro italien Ennio Morricone, réputé pour les bandes originales des westerns spaghetti, est décédé lundi à l'aube à Rome. Le compositeur est mort à l'âge de 91 ans dans une clinique de la capitale italienne où il était hospitalisé à la suite d'une chute ayant provoqué une fracture du fémur.
Morricone a créé plus de 500 musiques pour le cinéma, avec des mélodies aussi légendaires que celle du film «Le bon, la brute et le truand» (1966). Sa composition la plus mémorable restera sans doute le lancinant air d'harmonica joué par Charles Bronson dans «Il était une fois dans l'Ouest» (1968).
Il était une fois dans l'Ouest (1968)
Ennio Morricone «s'est éteint à l'aube avec le réconfort de la foi», indique un communiqué de l'avocat et ami de la famille Giorgio Assumma. «Il est resté pleinement lucide et d'une grande dignité jusqu'au dernier moment», affirme le communiqué.
Donner son nom à une rue de Rome
Le décès de l'un des Italiens les plus connus au monde a suscité de très nombreuses réactions. «Nous nous souviendrons pour toujours et avec une reconnaissance infinie, du génie artistique du maestro Ennio Morricone. Il nous a fait rêver, il nous a émus et fait réfléchir, écrivant des notes inoubliables qui resteront pour toujours dans l'histoire de la musique et du cinéma», a réagi sur Twitter le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte.
«Adieu Maestro et merci pour les émotions que tu nous a offertes», a commenté sur Twitter Roberto Speranza, ministre de la Santé. L'hommage de la classe politique italienne a été unanime, de la gauche à l'extrême droite et un député a immédiatement proposé de donner son nom à une rue de Rome.
Des concerts pour apprécier sa musique
RépondreSupprimerPour ce musicien exigeant, les concerts étaient aussi importants pour pleinement apprécier ses compositions. «Car au cinéma, on ne peut pas écouter avec attention la musique, il y a les dialogues, les bruits, les effets spéciaux, tout cela distrait le public. Or, la musique doit être écoutée et les concerts permettent au public d'écouter ma musique, seulement ma musique», avait-il expliqué à l'AFP en 2017 dans le studio qu'il a aménagé dans son vaste appartement romain.
Dès l'âge de six ans, Ennio Morricone, né le 10 novembre 1928 à Rome, commence à composer. A dix ans, il s'inscrit au cours de trompette de la prestigieuse Académie nationale Sainte-Cécile à Rome. Il étudie également la composition, l'orchestration, l'orgue et s'initie à la musique sérielle. Après avoir débuté par la musique «sérieuse», il commence en 1961 à 33 ans au cinéma avec «Mission ultra-secrète» de Luciano Salce.
Pour une poignée de dollars (1964)
La célébrité arrive avec «Pour une poignée de dollars» (1964) de Sergio Leone. Sa collaboration fructueuse avec le maître du western spaghetti lui apporte une réputation internationale. Mais Morricone ne se cantonne pas au western. Ce Romain compose des bandes originales pour des films d'époque comme «1900» ou «Vatel», des comédies telles que «La cage aux folles» et met en musique des films engagés: "«Sacco et Vanzetti» («Here's to You» chanté par Joan Baez), «La classe ouvrière va au paradis» ou «La bataille d'Alger».
Sacco et Vanzetti (1971)
«Ennio Morricone l'empereur de la musique au cinéma, un harmonica, des rythmes, mélodies, instruments inattendus, des trilles, 3 notes faciles à retenir, la prodigalité de ses partitions», a réagi sur Twitter Gilles Jacob, ancien directeur du festival de cinéma de Cannes.
«Si triste de la disparition de l'immense Ennio Morricone. Le petit Toto de «Cinéma Paradiso» et tous les amoureux du compositeur sont bouleversés aujourd'hui», a commenté pour sa part le violoniste français Renaud Capuçon.
Cinema Paradiso (1988)
Les plus célèbres musiques d'Ennio Morricone
Et pour quelques dollars de plus (1965)
Le bon, la brute et le truand (1966)
Le clan des Siciliens (1969)
Il était une fois la révolution (1971)
Mon nom est personne (1973)
Les moissons du ciel (1978) (Nommé pour l'Oscar)
La banquière (1980)
Le professionnel (1981)
Il était une fois en Amérique (1984)
Mission (1986) (Nommé pour l'Oscar)
Les incorruptibles (1987) (Nommé pour l'Oscar)
Bugsy (1991) (Nommé pour l'Oscar)
La cité de la joie (1992)
Malèna (2000) (Nommé pour l'Oscar)
Les huit salopards (2015) (Remporte l'Oscar)
Musiques sur site:
https://www.lematin.ch/loisirs/cinema/compositeur-sergio-leone-ennio-morricone-decede/story/31619244