- ENTREE de SECOURS -



jeudi 2 juillet 2020

Comment le plus repoussant conte de fée climatique a gagné la bataille

 le 2 juillet 2020


La science n’est pas censée induire en erreur. Elle est censée être précise, rigoureuse et circonspecte.

Article de Donna Laframboise paru sur son site nofrakkingconsensus.com/

Ces dernières années, quelque chose de sournois et dénué d’éthique s’est produit. Les autorités ont commencé à parler du pire scénario climatique comme si c’était notre avenir probable.

Il y a plus d’une décennie, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a élaboré quatre contes de fées pour décrire comment les humains pourraient avoir un impact sur le climat d’ici 2100. Il y avait un scénario optimiste, deux scénarios de milieu de gamme et un scénario pessimiste. Ce dernier est connu sous le nom de RCP8.5 (je le pense comme Ridiculous Climate Prophecy 8 point 5).

Capture d’écran 2020-07-02 à 15.32.05.png

En janvier, Zeke Hausfather et Glenn Peters ont publié un commentaire dans Nature rappelant à tous que le RCP8.5 n’est pas une vision réaliste de l’avenir. Il représente un monde dystopique improbable et à haut risque (ce sont leurs mots) dans lequel « les dés sont chargés des pires résultats ». Cela ne peut pas devenir une réalité, soulignent-ils, à moins que l’humanité ne brûle cinq fois plus de charbon que nous ne le faisons actuellement, « un montant supérieur à certaines estimations des réserves de charbon récupérables ». Chaque fois que le RCP8.5 est mentionné, disent-ils, il devrait être clairement étiqueté comme un «pire cas improbable».

Leur plaidoyer est sans équivoque.

Nous devons tous – des spécialistes des sciences physiques et des modélisateurs de l’impact climatique aux communicateurs et décideurs – cesser de présenter le pire des scénarios comme le plus probable. L’analyste climatique américain Roger Pielke Jr. a également écrit trois articles qui documentent comment le RCP8.5 « a fait passer une valeur llimite extrême au centre des discussions sur les politiques climatiques », corrompant au passage de grandes parties de la littérature scientifique (voir les liens en fin de billet). Lui aussi appelle la vision RCP8.5 du futur imaginaire et impossible.

L’économiste canadien Ross McKitrick sonne également la sonnette d’alarme. Le RCP8.5, dit-il, est « un brûlot qui prédit des augmentations historiquement sans précédent des émissions mondiales de gaz carbonique ». En utilisant des mots comme invraisemblable, improbable, exagéré et distorsion, il indique clairement que le seul endroit où cette vision de l’avenir existe est dans les imaginations délirantes.

« Personne ne croit sérieusement », dit-il, « que l’augmentation de la consommation de charbon décrite par le RCP8.5 soit même possible ».

Même les journalistes qui ont médité sur la menace climatique se réveillent. Dans un article intitulé « Nous obtenons une image plus claire de l’avenir climatique – et ce n’est pas aussi mauvais qu’il le paraissait autrefois » (lien), David Wallace-Wells rapporte que la plupart des experts qu’il a interviewés «m’ont dit qu’ils ne considéraient pas le RCP8.5 comme un scénario plausible. » D’ici 2100, rappelez-vous, l’adolescente Greta Thunberg aura 97 ans. Wallace-Wells observe que toute tentative de prédire à quoi ressemblera le monde dans un avenir proche n’est en réalité qu’un « jeu insensé ». Dans ses mots : La projection de la consommation mondiale d’énergie en 2100 équivaut à des projections en lesquelles ont devait croire faites en 1940 sur notre situation actuelle.

Pourtant, c’est à cela que sert en grande partie la «science» du climat – et le «journalisme» sur le climat. En 2018, la première page du New York Times annonçait : le rapport américain sur le climat met en garde contre les dommages causés à l’environnement et la contraction de l’économie. Cela a commencé ainsi : Un important rapport scientifique publié (lien) par 13 agences fédérales présente les avertissements les plus frappants à ce jour sur les conséquences du changement climatique pour les États-Unis, prévoyant que si des mesures importantes ne sont pas prises pour freiner le réchauffement climatique, les dégâts vont frapper jusqu’à 10 pour cent de la taille de l’économie américaine à la fin du siècle.

Plus incroyable, ce « rapport scientifique majeur » prend le RCP8.5 au sérieux. Appelant cela un « scénario de base », la page 6 du rapport le présente comme une possibilité réaliste plutôt que comme une hallucination farfelue : Le RCP8.5 est généralement associé à une croissance démographique plus élevée, à moins d’innovations technologiques et à une intensité carbone plus élevée du mix énergétique mondial.

Cela signifie que le rapport est dénué de toute qualité, peu importe le nombre d’organismes fédéraux impliqués dans sa création. Mais le Times n’a pas dit cela aux lecteurs.

LIENS:


Le Times n’a pas non plus informé pleinement les lecteurs de Michael Oppenheimer, cité dans cet article. Il n’est pas seulement « un professeur de géosciences et d’affaires internationales à Princeton », comme le Times le décrit. Au contraire, comme le montre clairement sa biographie en ligne, il « a rejoint l’Université de Princeton après plus de deux décennies avec l’Environmental Defence Fund (EDF), une organisation environnementale non gouvernementale, où il a été chef scientifique et directeur du « Climate and Air Program ». Un homme qui a passé deux décennies sur la masse salariale d’une riche organisation militante dominée par des avocats ne peut pas être considéré comme un scientifique impartial. Il a un point de vue précis, un objectif. Le public a le droit de le savoir. Autres liens

Hausfather & Peters, Emissions – the ‘business as usual’ story is misleading

Pielke Jr., 1 In 2020 Climate Science Needs To Hit The Reset Button, Part One, 2 In 2020 Climate Science Needs To Hit The Reset Button, Part Two, 3 How Billionaires Tom Steyer and Michael Bloomberg Corrupted Climate Science
McKitrick, The flaw in relying on worst-case-scenario climate model
David Wallace-Wells, We’re Getting a Clearer Picture of the Climate Future – and It’s Not as Bad as It Once Looked

https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/07/02/comment-le-plus-repoussant-conte-de-fee-climatique-a-gagne-la-bataille/

75 commentaires:

  1. Rappelons que NUL au monde ne peut prédire les éruptions magmatiques de la masse ferrique incandescente au centre de la Terre !

    Le magma éjecte des milliards de tonnes de tous les gaz qui composent notre atmosphère. Certains, comme le gaz carbonique sont recyclés 'en cours de route' par le phytoplancton présent à la surface des eaux, tandis que d'autres s'en vont dans l'air.

    L'être humain avec les animaux et l'industrie représente une fraction infinitésimale du gaz carbonique présent sur notre planète.

    Si, ni les humains, ni les animaux, ni les industries n'existaient, le volume des gaz serait exactement le même qu'aujourd'hui ! Car, TOUS les gaz se recyclent continuellement depuis toujours ! (because s'ils ne se recyclaient pas la vie ne serait même pas apparu sur Terre !)

    RépondreSupprimer
  2. Un tribunal britannique refuse de remettre de l'or vénézuélien à Maduro


    par Tyler Durden
    Jeu, 07/02/2020 - 11:55


    Il y a 18 mois, la "vertu-signing" Bank of England a coincé un couteau entre les côtes du leader socialiste assiégé du Venezuela, Nicolas Maduro, un ancien chauffeur de bus et successeur oint de HugoChavez qui a réussi à s'accrocher au pouvoir l'année dernière malgré un occidental. tentative de coup d'État soutenue par le chef de l'opposition Juan Guaido, dont le gouvernement a été officiellement reconnu par des dizaines de gouvernements étrangers.

    Mais lorsque l'armée vénézuélienne a refusé de rompre avec Maduro, choisissant plutôt de le soutenir sur Guaido, Guaido s'est progressivement évanoui. Il est toujours là et prétend toujours être le dirigeant légitime du Venezuela, mais au lieu de ressembler à une alternative crédible à Maduro, il ressemble plus à un prédicateur de rue dérangé proclamant qu'il est le seul vrai messie.

    Malgré le fait que le leadership du Venezuela ne fait plus de doute, une action en justice intentée par la banque centrale vénézuélienne contre le gouvernement britannique pour obtenir la libération de l'or vénézuélien assis dans les coffres de la BoE a pris fin jeudi avec une décision contre le gouvernement Maduro, pour ainsi dire. refusé l'accès à 1 milliard de dollars d'or vénézuélien dans les coffres de la BoE. Au lieu de cela, le tribunal a décidé qu'il ne pouvait remettre l'or qu'au gouvernement légitime du Venezuela. Depuis que la Grande-Bretagne reconnaît Guaido comme le dirigeant légitime du Venezuela, le gouvernement britannique a la capacité juridique de traiter le gouvernement Maduro comme un régime illégitime, permettant au gouvernement de geler et de saisir les actifs du gouvernement à volonté.

    Voici plus du Guardian:

    Le juge Teare, un juge du tribunal de commerce siégeant à la Haute Cour, a jugé jeudi que la banque soutenant Maduro n'était pas habilitée à faire la demande. "Le gouvernement de Sa Majesté reconnaît Guaidó en tant que président constitutionnel intérimaire du Venezuela et, il doit suivre, ne reconnaît pas Maduro comme président constitutionnel intérimaire du Venezuela", a-t-il déclaré.

    «Quelle que soit la base de cette reconnaissance, le gouvernement de Sa Majesté a reconnu sans équivoque Guaidó comme président du Venezuela. Il s'ensuit nécessairement que le gouvernement de Sa Majesté ne reconnaît plus Maduro comme président du Venezuela… Il n'y a pas de place pour la reconnaissance de M. Guaidó comme président de jure et de Maduro comme président de facto. "

    RépondreSupprimer
  3. Sarosh Zaiwalla, associé principal chez Zaiwalla & Co, représentant la Banco Central de Venezuela, a déclaré que ses clients feraient appel et ont contesté le jugement du tribunal pour "ignorer complètement la réalité de la situation sur le terrain".

    Il a dit que la décision retarderait l'envoi d'argent pour aider le peuple du Venezuela. «Le gouvernement de Maduro contrôle totalement le Venezuela et ses institutions administratives, et lui seul peut assurer la distribution des secours humanitaires et des fournitures médicales nécessaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus.»

    Il a ajouté qu'aucun membre d'un rival, le conseil de BcV nommé par Guaidó, qui cherchait à conserver l'or au Royaume-Uni, "ne réside au Venezuela depuis quelques années maintenant".

    Bien que les Vénézuéliens envisagent de faire appel, nous pensons qu'ils n'auront pas beaucoup de chance. C'est bien sûr une terrible nouvelle pour le gouvernement Maduro, qui a officiellement rompu avec sa production de pétrole à des niveaux record et sa monnaie essentiellement sans valeur, le gouvernement n'a pas d'argent pour financer des programmes anti-COVID-19. Et la communauté internationale, à part les bienfaiteurs de Maduro en Russie et en Chine, a été assez impitoyable. En mai dernier, nous avons souligné que les chambres fortes d'or du Venezuela sont probablement vides ou proches de celui-ci, après que le gouvernement a été contraint de faire des paiements aux Iraniens en or.

    L'avocat de la banque centrale a fait valoir que la décision était illégale au regard du droit international en tant qu'intervention illégale dans les affaires du Venezuela. La décision place également le kibosh sur un plan vénézuélien selon lequel le produit de l'or pourrait être remis à l'ONU lui permettant d'interrompre les achats de fournitures critiques de COVID-19 pour le Venezuela.

    En fin de compte, nous imaginons que Hugo Chavez, qui a pris des mesures pour rapatrier la plupart de l'or du Venezuela détenu dans les coffres des banques centrales étrangères, se renverse dans sa tombe. Et Maduro apprend une fois de plus que l'or n'a pas de propriétaires - seulement des dépensiers. Celui qui contrôle la voûte, contrôle l'or.

    https://www.zerohedge.com/commodities/british-court-refuses-release-venezuelan-gold-because-uk-recognizes-juan-guaido

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment les receleurs s'enrichissent ? Ils volent l'or des autres !

      (comme il en a été en Irak et Libye où l'or du Peuple irakien et libyen a été volé !)

      Supprimer
  4. BON PLAN : FAITES-VOUS REMBOURSER UNE PARTIE DE VOS VACANCES !


    par LUDIVINE CANARD
    02/07/2020


    Les Landes proposent des « Bons Vacances » d'une valeur de 150 euros.

    Avec la fermeture des frontières et les restrictions de déplacement, nombreux sont les Français qui passeront leurs vacances d’été sur le territoire, les régions font tout pour les attirer.
    Entre 50 et 150 euros de remboursés sur vos vacances

    Et si cet été vous faisiez des économies sur votre budget vacances... Tout en soutenant le commerce local et l'économie française ? Avec près 86% des Français - contre 75% en 2019 - qui vont passer leurs vacances dans leur pays, les régions se font concurrence pour attirer les touristes chez elles. Bons, cadeaux, réductions... Les départements proposent des offres alléchantes pour les vacances d'été.

    Alors quelles sont les régions les plus généreuses et les plus avantageuses ? Le département de la Drôme a lancé des « Pass’Drôme », pouvant aller jusqu’à 150 euros pour les personnes réservant trois nuits consécutives sur son territoire. Les gestes pour les touristes atteignent aussi les 150 euros dans les Landes, contre 100 euros en Charente. En Provence, les visiteurs des Bouches-du-Rhône pourront prétendre à des « Pass Séjour » de 50 euros pour payer des entrées aux musées, dans des parcs, dans les transports à partir de vendredi 3 juillet 2020. La Manche, quant à elle, offre 10 euros par nuit aux vacanciers. Le Doubs, distribue lui 150.000 billets gratuits pour ceux qui décident d'y faire des activités.

    Des conditions d'éligibilité assez strictes

    Pour pouvoir bénéficier de ces offres, les vacanciers doivent respecter certaines conditions: comme le nombre de nuits passées dans la région, la participation à certaines activités, la période, un montant de dépenses... Par exemple, pour bénéficier de l’un des 3.000 bons pour les Landes, il faut séjourner au moins deux nuits dans un hébergement du coin, dîner dans un restaurant à proximité, pratiquer une activité ainsi que dépenser une somme de 250 euros en dehors des périodes d’affluence du mois d’août. Les vacanciers devront également fournir des justificatifs.

    La baisse de l'activité touristique pourrait induire une perte entre 41,9 et 121,8 milliards d’euros en France, selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.

    http://www.economiematin.fr/news-vacances-bons-plans-primes-offres

    RépondreSupprimer
  5. 1918, OU COMMENT UNE ÉPIDÉMIE PEUT CHANGER LA POLITIQUE D'UN PAYS


    par DOUGLAS FRENCH
    03/07/2020


    8% des cas "résolus" de covid-19 se sont soldés par un décès.

    En 1918, la grippe espagnole a eu une influence considérable sur les sociétés – et même le cours de l’Histoire. Les choses sont-elles en train de se reproduire avec le Covid-19 ?
    Je crois que j’ai découvert le sujet de la grippe espagnole en lisant les toutes premières pages du chef-d’œuvre de Charles Portis intitulé True Grit. L’héroïne du roman, Mattie Ross, présente aux lecteurs Yarnell Poindexter, à qui le père de Mattie a demandé de rester à la ferme afin de prendre soin de sa mère et de toute la famille après son départ à Fort Smith.

    Mattie et Yarnell « ont échangé des lettres chaque année durant la période de Noël, jusqu’à ce qu’il décède au cours de l’épidémie de grippe de 1918 ».

    De nos jours, la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler de la pandémie de 1918 jusqu’à ce que se reproduise cette année un scénario similaire, à défaut d’être identique.

    Mais deux nouveaux livres publiés au cours des dernières années offrent une perspective plus nécessaire que jamais. Le premier, publié en 2018 par Laura Spinney, s’intitule La Grande Tueuse : comment la grippe espagnole a changé le monde. Le deuxième, publié en 2005 par John Barry, s’intitule The Great Influenza : The Story of the Deadliest Plague in History [La Grande Grippe : l’histoire de l’épidémie la plus mortelle de l’Histoire, NDLR].

    Une chose ressort rapidement à la lecture de ces ouvrages : le nombre de victimes de la grippe de 1918 est ahurissant.

    Spinney écrit que « la grippe espagnole a infecté une personne sur trois à travers la planète, soit près de 500 millions d’êtres humains ». C’est un chiffre incroyable. Cependant, comme nous le savons maintenant, il est difficile d’obtenir des données exactes sur cette pandémie.

    La pandémie de 1918–1920 a tué entre 35 et 100 millions d’individus à travers le monde, dont près de 675 000 aux Etats-Unis. La pandémie actuelle a déjà emporté plus de 500 000 âmes à travers le monde.

    « La plupart des décès » survenus en 1918, écrit Mme Spinney, « ont eu lieu au cours d’une période de 13 semaines entre le milieu du mois de septembre et le milieu du mois de décembre ». Soit dit en passant, cette période correspond à la seconde vague de l’épidémie.

    La Première guerre mondiale, qui avait été surnommée à tort « la der des der », a directement coûté la vie à 22 millions de personnes. D’après Spinney, la pandémie « a influencé le déroulement de la Première guerre mondiale » et a « ouvert la voie au système de santé universel. » Est-il possible que la pandémie de 2019-2020 pousse les Etats-Unis à adopter le même système ?

    Certaines des réactions actuelles rappellent 1918
    Si tel est le cas, ce ne serait pas la seule conséquence de la pandémie actuelle, qui présente de nombreuses similitudes avec les événements passés.

    RépondreSupprimer
  6. Au cas où, par exemple, vous pensiez que les propos du président Trump au sujet de l’hydroxychloroquine étaient plutôt insolites (après tout, il s’agit d’un traitement prescrit principalement contre la malaria), les patients souffrant de la grippe espagnole en 1918 se voyaient déjà administrer des doses excessives de quinine, un traitement également utilisé contre la malaria, qui ne présentait « aucune preuve d’efficacité contre la grippe », comme l’écrit Spinney, « et qui était pourtant prescrit à très forte dose ».

    Il est aujourd’hui généralement admis que le foyer de la maladie se situait au sud-ouest du Kansas, mais l’idée que les étrangers en étaient responsables s’est néanmoins rapidement imposée.

    L’Espagne, par exemple, n’était en aucun cas à l’origine de l’épidémie. Mais étant donné que le pays n’était pas engagé dans la Première guerre mondiale, la presse espagnole était libre de couvrir l’épidémie, d’où le nom qui lui a été donné.

    Les Américains ont pour leur part largement participé à propager la maladie. En octobre 1918, le taux de mortalité dans la ville de New York était quasiment quatre fois supérieur à la normale. Malgré la hausse du nombre de cas, le président Woodrow Wilson a décidé de prendre la tête de la grande parade annuelle organisée sur la Cinquième avenue en l’honneur de Christophe Colomb.

    Spinney écrit que les Italiens étaient les principales victimes de la xénophobie ambiante, étant accusés non seulement de propager la grippe et la polio, mais également d’être les responsables « de la criminalité, de l’alcoolisme, de la diffusion du communisme et autres fléaux sociaux ».

    Au même moment, « la tuberculose était désignée comme étant la “maladie juive” ou “la maladie des tailleurs” ». En réalité, le véritable problème était la surpopulation dans les immeubles collectifs.

    Les similitudes ne s’arrêtent pas là, comme nous le verrons demain…

    La grippe espagnole pourrait avoir indirectement favorisé l’ascension d’Adolf Hitler – mais peu importe, car nous en avons retenu toutes les leçons… non ?

    Dans son ouvrage The Great Influenza, déjà mentionné hier, l’historien John Barry évoque la parade militaire organisée à Philadelphie pour promouvoir les emprunts nationaux destinés au financement de la guerre.

    D’après un observateur, cette parade aurait déclenché au sein de la population civile de Philadelphie une épidémie « semblable à celle observée dans les bases navales et campements de l’armée ». Trois jours après la parade, l’épidémie avait tué 117 personnes en une seule journée. Barry indique que « ce chiffre allait doubler, puis tripler, quadrupler, quintupler, sextupler ».

    L’auteur donne ensuite plus de détails sur l’horreur de la situation :

    « Rapidement, le nombre de victimes quotidiennes de la grippe allait dépasser le nombre moyen de morts par semaine lié à l’ensemble des autres causes de mortalité — l’ensemble des maladies, des accidents et des actes criminels combinés. »

    Philadelphie est devenue le foyer le plus dangereux, avec un taux de mortalité 7,92 fois plus élevé que la normale au mois d’octobre 1918. A l’échelle mondiale, Barry écrit que la grippe de 1918 a « tué plus de gens en une année que la Peste noire en l’espace d’un siècle durant le Moyen-Age ; elle a tué plus de gens en 24 semaines que le sida en 24 ans. »

    RépondreSupprimer
  7. Le récit que fait Barry de la pandémie met en avant les luttes pour le pouvoir entre William Henry Welch (membre de la fraternité des Skull and Cross Bones), William Osler, William Crawford Gorgas, les frères Flexner (Simon et Abraham), Victor Vaughn, l’Institut Rockefeller et la Fondation Carnegie.

    La grippe, Woodrow Wilson et le traité de Versailles
    Lors des négociations des accords de paix qui se sont déroulés à Paris après la Première guerre mondiale, contrairement à ses homologues, Woodrow Wilson est venu négocier en personne, sans aide d’aucune sorte.

    Tout le monde dans son entourage aux Etats-Unis était souffrant et le président est soudain tombé malade au cours de la conférence. Des spéculations ont donc immédiatement surgi d’après lesquelles il avait été empoisonné.

    Avant de tomber malade, Wilson était prêt à se retirer des négociations. Bien qu’il soit resté à Paris, il a été incapable d’y participer pendant plusieurs jours. Au final, il a insisté pour que les négociations se poursuivent dans sa chambre. D’autres personnalités présentes à Paris, notamment Herbert Hoover, le colonel Starling et le chef du personnel de la Maison Blanche Irwin Hoover ont exprimé des inquiétudes concernant le déclin de l’acuité mentale de Wilson.

    L’un des événements les plus étranges fut lorsque Wilson eut la conviction que sa maison était remplie d’espions français. L’après-midi, il avait déjà oublié ce qui s’était passé le matin même. Lloyd George avait décrit Wilson comme étant « dans un état d’épuisement mental et spirituel au beau au milieu de la conférence ».

    Wilson, qui avait au départ insisté pour qu’un accord de « paix sans vainqueur » soit conclus, a finalement capitulé face aux Français, aux Anglais et aux Italiens. Le traité signé était sans pitié pour les Allemands et Wilson a déclaré par la suite « si j’avais été allemand, je pense que je ne l’aurai jamais signé ».

    Pas plus avancés
    La plupart des historiens attribuent les problèmes de santé de Wilson à un accident vasculaire cérébral mineur, mais il semble plus probable qu’il ait en fait contracté la grippe.

    Barry écrit que cette conséquence de la santé déclinante de Wilson — la sévérité du traité vis-à-vis de l’Allemagne — « a contribué à donner naissance aux difficultés économiques, aux réactions nationalistes et au chaos politique qui ont favorisé l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler ».

    S’il y a une leçon à tirer de l’histoire des grandes pandémies, elle se trouve probablement dans cette prédiction accablante faite en 1920 par Welch :

    « Je pense que cette épidémie va probablement disparaître et nous ne serons pas plus avancés en matière de contrôle de cette maladie que nous ne l’étions durant la pandémie de 1889. C’est humiliant, mais c’est la réalité. »

    Vaughn s’est fait l’écho de Welch en déclarant :

    « Ne me laissez plus jamais affirmer que la médecine est sur le point de vaincre la mort. »

    C’était il y a plus d’un siècle, cependant. Depuis tout ce temps, la communauté médicale a bien dû parvenir à comprendre comment maîtriser les pandémies… n’est-ce pas ?

    A votre place, je ne parierais pas là-dessus !

    Pour plus d'informations et de conseils de ce genre, c'est ici et c'est gratuit:

    https://signups.lachroniqueagora.com/X990V920

    http://www.economiematin.fr/news-epidemie-pays-politique-changement-histoire-exemple-french

    RépondreSupprimer
  8. L'INDUSTRIE DES ÉOLIENNES EN CRISE


    par JEAN-LOUIS BUTRÉ
    03/07/2020


    En 2019, l'éolien a produit 7,2% de l'électricité consommée.

    Mme la Ministre Elisabeth Borne, en avait-elle été informée avant de signer en catimini le décret concernant la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie basée sur l'éolien ?

    L'industrie des éoliennes traverse une crise grave, des fabricants majeurs de turbines se désengagent d'une filière qu’ils considèrent sans avenir.
    Une succession d'annonces concordantes indique que les leaders européens de la filière éolienne licencient et opèrent actuellement des désengagements. (3)
    Cette tendance de fond importante en 2019 a été amplifiée par la crise du covid, qui a mis en évidence l'extrême fragilité des industriels du vent dont la rentabilité artificielle dépend depuis plus de 15 ans de subventions européennes ou nationales.

    La situation de l'électricité en France peut devenir critique

    - voir graphique sur site -

    Le graphique des parts de marché des constructeurs d’éoliennes indique globalement aujourd’hui la mainmise des fabricants Danois et Allemands. (1)
    Aucune des 8000 éoliennes disséminées actuellement sur la France, n’a été fabriquée sur le territoire et elles ont toutes été importées pour un montant que l’on peut évaluer à 30 milliards d’euros. Elles ne vivent que de subventions au détriment des consommateurs.(2)

    Les 8.000 à 10.000 éoliennes supplémentaires prévues par nouvelle Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE) signée en catimini le 11 juin 2020 par Madame la Ministre Elisabeth Borne devront elles aussi être importées. Compte tenu de cette situation ,il ne serait pas impossible que ce soient les chinois qui prennent un jour le contrôle de la production d’électricité éolienne française et qu’ils mettent sous tutelle ainsi l’indépendance énergétique du territoire national et compte tenu de la dispersion des implantations des parcs éoliens, il n’est pas exclu qu’ils prennent progressivement à terme le contrôle le financier de milliers communes rurales.

    La décision de Mme la Ministre était déjà structurellement incompréhensible puisqu'elle a engagé la sécurité du territoire en remplaçant des sources de production d'électricité fiables et pilotables, par des sources intermittentes et imprévisibles. (3)

    Mais en constatant de surcroit qu’elle a confié l'avenir de la production d’électricité de la France à des producteurs de machines virtuellement en faillite, on peut légitimement s'interroger pour savoir si elle avait été mise au courant de cette situation et si des informations exactes lui avaient été transmises par le ministère de la transition écologique et solidaire et l’Agence de maitrise de l’Energie (ADEME) dont l’indépendance vis-à-vis des lobbys industriels éoliens a depuis des années été dénoncée par le Fédération Environnement Durable (FED) .

    La filière éolienne française est train de se construire sur des ruines de l’industrie française de l’électricité pour laisser d'autres ruines...

    Pour toutes ces raisons la Fédération Environnement Durable est six autres Fédérations nationales ont déposé une requête en conseil d’état pour faire annuler le décret de la PPE.

    RépondreSupprimer
  9. Annexes :


    (2)
    Question écrite du 23 juin 2020 de Mme la député Madame Bérengère POLETTI
    à Madame la Ministre de la Transition écologique et solidaire sur les tarifs subventionnés aux industriels producteurs des énergies électriques éoliennes intermittentes.)
    https://epaw.org/documentspdf/QST-AN-15-30570QE.pdf

    (3)
    Électricité : La sécurité du territoire désormais en danger
    https://epaw.org/documentspdf/CP-securit%C3%A9%20du%20territoire-def.pdf

    (4)
    Fabricants de turbines

    VESTAS
    Vestas en difficulté licencie 400 employés
    Vestas lays off 400, halts some R&D projects
    April 20, 2020 /
    COPENHAGEN (Reuters) –
    Vestas wws.CO on Monday it will lay off around 400 employees and halt certain research and development projects with immediate effect as a result the economic impact of the new coronavirus outbreak.
    “We’re in a period of high uncertainty and by making a strategic decision on our product portfolio and reduce complexity, we sustain our competitiveness in the future and ensure we can adjust quickly to COVID-19 challenges,” Chief Executive Henrik Andersen said in a statement.
    The layoffs will mostly affect staff in Denmark, Vestas said.

    ENERCON
    Enercon pertes financières massives
    https://www.energiesdelamer.eu/publications/105-eolien/6363-enercon-en-difficulte
    Allemagne – Vendredi 03/01/2020 – energiesdelamer.eu. L’industrie éolienne allemande rencontre des difficultés. Après le groupe Senvion, dont une partie est définitivement passée sous l’aile de Siemens Gamesa en décembre, les pertes massives rencontrées en 2019 par Enercon obligent le groupe à entamer des pourparlers de restructuration avec des financiers.
    Le directeur financier indique à Recharge que la perte d’Enercon pourrait dépasser 500 millions d'euros en 2019, tandis qu'un redressement pourrait prendre trois ans.

    Enercon en difficulté a licencié 3000 emplois en 2019 et a fermé la société de construction de mats en béton sur le territoire français près de Compiègne qui vient d'avoir lieu 70 emplois perdus.
    Pourtant, cette usine était le projet industriel phare de l'OFATE, (Office franco-allemand pour la transition énergétique-Deutsch-französisches Büro für die Energiewende) montré en exemple sur leur site.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/usine-productrice-mats-eoliennes-ferme-longueil-sainte-marie-70-salaries-menaces-licenciement-1845804.html

    NORDEX
    Vente imminente de la filiale développement
    https://www.greenunivers.com/2020/06/vente-imminente-de-la-filiale-developpement-de-nordex-239653/

    Les grandes manoeuvres dans le secteur des énergies renouvelables ne faiblissent pas, même en période de crise sanitaire. La vente de la filiale développement de Nordex est imminente, selon nos informations. Une transaction qui concerne directement la France puisque les bureaux de cette filiale de 40 personnes sont situés à Saint-Denis, en région parisienne. Son portefeuille de 3 GW de projets éoliens européens à divers stades de développement cherche preneur.
    Nordex …. toujours dans le rouge
    https://www.greenunivers.com/2020/03/turbiniers-nordex-dynamique-mais-toujours-dans-le-rouge-229833/
    24 mars 2020
    …Son free cash flow 2019 est en effet sérieusement déficitaire et aura du mal à être longtemps prolongé. …

    SENVION
    En faillite, le fabricant allemand d’éoliennes Senvion sera vendu à la découpe
    6 septembre 2019
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/06/en-faillite-le-fabricant-allemand-d-eoliennes-senvion-sera-vendu-a-la-decoupe_5507069_3234.html
    L’entreprise n’a pas trouvé d’acquéreur pour la sauver du démantèlement. Quelque 4 000 emplois sont menacés.

    RépondreSupprimer
  10. SIEMENS
    Siemens lâche turbines et éoliennes
    07/06/2020
    https://www.usinenouvelle.com/article/siemens-lache-turbines-et-eoliennes.N970756
    Mais, comme annoncé en mai 2019, le groupe allemand va bien se séparer de 55 % de ses parts dans Siemens Energy lors d’une introduction en Bourse prévue le 28 septembre 2020. Et 12 à 18 mois plus tard, il prévoit de procéder à nouveau à une réduction significative du nombre de ses parts. Siemens aura alors quasiment tourné la page de la production des grands équipements énergétiques

    http://www.economiematin.fr/news-industrie-eolien-crise-covid-france-situation-butre

    RépondreSupprimer
  11. Les États-Unis ont acheté plus de 90% des médicaments disponibles contre le Covid-19, selon le Guardian


    23:29 02.07.2020


    L’administration Trump a acheté près de 90% des stocks prévus pour trois mois de remdésivir, le premier antiviral contre le Covid-19 approuvé, selon le Guardian. Une démarche qui prive les pays européens de ce seul traitement contre la maladie efficace produit par le laboratoire américain Gilead.

    Les États-Unis ont acheté plus de 500.000 doses de remdésivir, un antiviral visant à soigner le Covid-19, produit par le laboratoire pharmaceutique américain Gilead, rapporte le Guardian. Ce lot représente toute la production du médicament pour juillet et 90% d'août et de septembre, est-il précisé. Aussi, le Royaume-Uni, le pays européen le plus touché par l’épidémie, ainsi que d’autres pays européens, n’auront-ils pas la chance de se procurer ce médicament dans un avenir proche, selon le quotidien.

    «Ils ont accès à la majeure partie de l'approvisionnement en médicaments [remdésivir, ndlr], donc il n'y a rien pour L'Europe», a estimé le docteur Andrew Hill, principal chercheur invité de l’université de Liverpool.

    Un traitement du Covid-19 au Remdesivir coûtera 2.076 euros, un tarif jugé «équitable»

    Il est à noter que, ces derniers jours, l’épidémie semble repartir de plus belle outre-Atlantique. Ainsi, la semaine dernière, les États-Unis ont enregistré un nouveau record quotidien de 50 000 nouveaux cas de coronavirus en un seul jour, fait remarquer le média. Acheter l'offre mondiale du «premier antiviral à avoir démontré une amélioration de l’état d’un patient lors des essais cliniques pour le Covid-19», comme il est indiqué sur le site de Gilead, est une réponse de l’administration Trump à la propagation de cas détectés et au nombre croissant de morts.

    De ce fait, pour le Guardian, les États-Unis ont adopté une attitude «America First» tout au long de la pandémie mondiale. «C'est le premier médicament approuvé, et où est le mécanisme pour y avoir accès?», s’interroge le docteur Andrew Hill, cité par le quotidien.

    Et si c’était le vaccin ?

    Selon le spécialiste, pour le moment, il n'y a pas de mécanisme pour assurer un approvisionnement en dehors des États-Unis. Le problème est que Gilead est la seule firme à posséder un brevet du médicament, alors il est le seul laboratoire en mesure de produire ce traitement.

    Le créateur du nouveau médicament russe contre le Covid-19 explique ses caractéristiques
    M.Hill a déclaré au média qu'il y avait un moyen pour le Royaume-Uni d'obtenir des approvisionnements de ce médicament et d'autres pendant la pandémie, un outil intitulé «une licence obligatoire», qui «surpasse» le problème des droits de propriété intellectuelle de l'entreprise. Cela permettrait au gouvernement britannique d'acheter des génériques au Bangladesh ou en Inde, où le brevet de Gilead n'est pas reconnu, est-il souligné.

    RépondreSupprimer
  12. La question qui s’impose est de savoir ce qui se passerait s’il s’agissait d’un vaccin. «Ce serait une tempête de feu. Mais c'est peut-être un avant-goût des choses à venir», a-t-il déclaré au Gardian.
    Remdésivir, un traitement «équitable»

    L’Agence européenne des médicaments recommande l’autorisation du remdesivir contre le Covid-19
    Récemment, le fabricant du remdésivir a affiché le prix du médicament: 390 dollars (soit 347 euros) par ampoule ou 2.340 dollars (soit 2.076 euros) pour cinq jours de traitement. Ce coût, fixé pour «tous les gouvernements des pays développés du monde entier où le remdésivir est approuvé ou autorisé pour l'utilisation», est censé «assurer un accès large et équitable» au traitement, est-indiqué dans une lettre ouverte de Daniel O’Day, le PDG de la firme, publiée le 29 juin.

    https://fr.sputniknews.com/international/202007021044047891-les-etats-unis-ont-achete-plus-de-90-des-medicaments-disponibles-contre-le-covid-19-selon-le/

    RépondreSupprimer
  13. Cette pandémie est le rêve d'un politicien devenu réalité


    par Tyler Durden
    Jeu., 07/02/2020 - 15:45
    Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,


    Au milieu des années 90, l'économie du Zimbabwe était en grave difficulté.

    Le gouvernement national sous son dictateur Robert Mugabe avait passé des années à confisquer des propriétés privées - biens immobiliers, entreprises, usines, dépôts bancaires, etc.

    Et sans surprise, cela a eu un effet désastreux sur l'économie.

    Des citoyens productifs et des entrepreneurs talentueux ont quitté le Zimbabwe en masse - après tout, qui voudrait continuer à fonctionner dans des conditions aussi horribles ?

    Ainsi, en quelques années, tout, de la production alimentaire à la production minière en passant par la fabrication, avait chuté.

    Le secteur bancaire s'est effondré. Le chômage a grimpé. Les recettes fiscales se sont taries.

    Mugabe a donc fait ce que la plupart des politiciens feraient dans cette position: il a commencé à imprimer de l'argent.

    C'est une vieille astuce sur laquelle les gouvernements s'appuient depuis des milliers d'années.

    La pièce «denier» de la Rome antique, par exemple, contenait 93,5% d’argent au début des années 100 sous l’empereur Trajan. Au moment où Aurélien est devenu empereur au siècle suivant, la pièce ne contenait que 5% d'argent.

    Et comme le denier devenait de moins en moins précieux, les prix à travers l'empire ont grimpé en flèche. Les commerçants devaient continuer d'augmenter leurs prix afin de recevoir la même quantité d'argent qu'auparavant… l'inflation était donc endémique.

    C'est précisément ce qui s'est produit au Zimbabwe.

    Le gouvernement a évoqué des quantités absurdes d'argent à partir de rien pour joindre les deux bouts… mais la nouvelle monnaie n'avait aucune valeur.

    Ce n'est pas comme si la banque centrale avait pu créer une nouvelle production minière ou une nouvelle production agricole. Ils viennent de créer un tas de papier.

    Et avec des milliards et des milliards de nouveaux dollars zimbabwéens inondant une économie qui souffrait d'une dépression extrême, les prix ont commencé à monter en flèche.

    En 2000, le taux d'inflation annuel du Zimbabwe était de 55%.

    L'année suivante plus de 110%. En 2003, l'inflation était de près de 600%… et de près de 1300% en 2006.

    Mais le gouvernement a continué d'imprimer de l'argent.

    RépondreSupprimer
  14. En 2008, le taux d'inflation au Zimbabwe était si extrême que personne ne pouvait même plus le calculer. Les économistes ont estimé qu'il atteignait 800 milliards de pour cent.

    En avril 2009, le gouvernement a finalement jeté l'éponge… et le ministre de la planification économique du pays a annoncé que le dollar zimbabwéen serait retiré de la circulation «parce qu'il n'y a rien pour soutenir et conserver sa valeur».

    Duh.

    Franchement, c'est le cas chaque fois qu'un pays évoque simplement de l'argent frais: il n'y a rien pour soutenir ou conserver sa valeur.

    Ainsi, pendant les dix années suivantes, le Zimbabwe n'avait pas sa propre monnaie; les gens utilisaient des dollars, des euros, du renminbi, du rand sud-africain… toute autre devise sur laquelle ils pouvaient mettre la main.

    Je suis allé plusieurs fois au Zimbabwe - et les seuls dollars Zim que j'ai jamais vus se trouvaient dans des boutiques de souvenirs ou du papier peint dans les toilettes des gens.

    L'année dernière, le gouvernement du Zimbabwe a décidé de faire un nouvel essai… et il a lancé un nouveau dollar zimbabwéen (techniquement appelé le dollar RTGS).

    Allez comprendre, ils sont encore une fois en hyperinflation, avec les statistiques les plus récentes estimant un taux d'inflation annuel de 785%, et en hausse.

    Cette fois, en plus d'imprimer plus d'argent, le gouvernement a imposé des contrôles de capitaux stricts. Ils ont suspendu la bourse et ont interdit aux investisseurs de retirer leur argent.

    Ils ont également fermé une grande partie du système financier local il y a quelques jours (qui est dominé par les plateformes de paiement mobile) afin d'empêcher la fuite des capitaux.

    Ce qui est vraiment remarquable, cependant, c'est que presque tous les pays du monde suivent l'exemple du Zimbabwe.

    Partout dans le monde, en Asie, en Amérique latine, en Europe et en Amérique du Nord, les banques centrales ont évoqué des milliards et des milliards d'unités monétaires depuis le début de la pandémie.

    Aux États-Unis seulement, la Réserve fédérale a augmenté son bilan de 3 000 milliards de dollars depuis mars… et ils commencent à peine.

    Pendant ce temps, la dette du gouvernement fédéral a augmenté du même montant - environ 3 000 milliards de dollars depuis mars - dans sa quête pour renflouer chaque personne à travers l'Amérique.

    3 billions de dollars. Pensez-y juste.

    Je me souviens, à la fin des années 1990, quand 1 milliard de dollars était encore considéré comme beaucoup d'argent. Si on découvrait que le gouvernement avait gaspillé quelques milliards de dollars, c'était vraiment une grosse affaire.

    Puis, au cours de la prochaine décennie, ont eu lieu le 11 septembre, des guerres sans fin et la crise financière mondiale. Soudain, les banques ont été renflouées à hauteur de 800 milliards de dollars.

    Ce fut un chiffre choquant au début. Mais finalement, les gens s'y sont habitués.

    Aujourd’hui, ces politiciens et banquiers centraux jettent environ des billions de dollars, comme si c’était rien.

    Les États-Unis accusent chaque année des déficits d'un billion de dollars. La dette fédérale a augmenté d'un demi-billion de dollars au cours du seul mois dernier, dépassant les 26 billions de dollars, et elle ne fait même plus la une des journaux.

    RépondreSupprimer
  15. En l'espace de 20 ans, 1 milliard de dollars est passé de beaucoup d'argent à une erreur d'arrondi… et maintenant 1 billion de dollars ne font même pas la une des journaux.

    Honnêtement, cette pandémie est le rêve d’un politicien devenu réalité - ils ont un laissez-passer gratuit pour créer des quantités illimitées d’argent à payer pour le projet de leur choix.

    Revenu de base universel? Imprimez de l'argent. Soins de santé gratuits? Imprimez de l'argent. De nouvelles routes? Imprimez de l'argent.

    Les économistes appellent cela «la théorie monétaire moderne», et l'idée est que la prospérité est créée par l'impression de l'argent, non par le travail acharné et la création de valeur.

    C'est extraordinaire que des gens très intelligents croient en ce non-sens.

    Mais si le MMT était vrai, le Zimbabwe devrait être la nation la plus prospère au monde.

    Pourtant, c'est littéralement la deuxième fois au cours des 20 dernières années que le Zimbabwe s'engage dans cette voie de l'impression de l'argent, puis de l'hyperinflation.

    Vous auriez du Zimbabwe appris sa leçon. Ou au minimum, vous penseriez que le reste du monde regarderait les expériences au Zimbabwe et penserait: "Ne faisons jamais ça ... jamais."

    Mais ce n'est clairement pas le cas.

    Les décideurs politiques du monde entier, y compris aux États-Unis et en Europe, se précipitent pour devenir le Zimbabwe le plus rapidement possible.

    Mais ils sont assez fous pour espérer un résultat différent.

    https://www.zerohedge.com/political/pandemic-politicians-dream-come-true

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais l'Amerique n'est pas le Zimbabwé ! Bien avant que les consommateurs aillent chercher leur pain avec une brouette de papier l'Etat envoie des factures pour 'droit de circuler', 'droit de stationner', 'droit de consommer', etc, etc.

      Mais dans un pays qui n'a même pas un feu rouge ou parcmètre...

      Supprimer
  16. Un professeur de droit veut supprimer la langue "raciste" et "genrée" de la Constitution américaine


    par Tyler Durden
    Jeu., 07/02/2020 - 13:35
    Écrit par Maria Copeland via Campus Reform,


    Un professeur de droit demande que des modifications soient apportées au langage «dépassé» de la Constitution.

    Richard Albert, professeur de droit et de gouvernement à l'Université du Texas-Austin, a dénoncé la Constitution dans un éditorial pour The Hill publié mardi, affirmant que «ses propos sexistes et racistes font obstacle à une véritable réconciliation dans ce pays divisé. et n'ont pas de place dans une société moderne ".

    Albert cite le 13e amendement comme un exemple de racisme dans la Constitution, disant que même s'il abolit l'esclavage, il inclut toujours la clause sur les esclaves fugitifs; qui, restant dans la Constitution, est "un douloureux rappel du péché originel de l'Amérique".

    Le langage de la Constitution établit également une discrimination fondée sur le sexe, dit Albert. Il utilise exclusivement des pronoms masculins lorsqu'il fait référence à la présidence, souligne-t-il, admettant que cela n'a pas empêché Hillary Clinton de se présenter en 2016, mais suggère que la première femme élue à la Chambre des représentants - Jeannette Rankin (R-Mont .), 100 ans avant la candidature de Clinton - a fait face à la désapprobation simplement parce que le libellé de la Constitution ne permettait que les dirigeants masculins.

    «Imaginez ce que les écoliers doivent ressentir lorsqu'ils lisent la Constitution dans leur cours d'éducation civique de base. Certains se sentiront moins bien accueillis dans leur propre pays ...

    La loi la plus élevée du pays crée une hiérarchie de citoyenneté. »

    Albert condamne l'argument de Roger Sherman selon lequel la modification des mots originaux des fondateurs menacerait l'intégrité du document, estimant qu'il vaut mieux "effacer ces textes que le temps avait dépassé ou que les exigences actuelles suggérées devraient être supprimées", comme l'a expliqué James Madison. Si «les termes racistes et sexistes» sont supprimés, alors la Constitution «célébrera l'égalité et l'inclusion, et donnera aux Américains un texte fier d'appeler le leur - un texte dans lequel ils se verraient et leurs espoirs se refléteraient».

    "La Constitution regorge d'un langage obsolète et dépassé qui affaiblit plutôt qu'améliore le sentiment d'appartenance qu'une constitution devrait générer chez les citoyens d'un pays", conclut-il.

    «Il est temps de mettre à jour la Constitution pour refléter les valeurs modernes d’égalité et d’inclusion des États-Unis.»

    Le professeur Albert n’a pas répondu à la demande de Campus Reform de commentaires supplémentaires à temps pour la publication.

    https://www.zerohedge.com/political/law-prof-wants-scrap-us-constitutions-racist-and-gendered-language

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est temps de RÉÉCRIRE la Constitution ! Il est temps de DEMANDER AU PEUPLE de réécrire la Constitution ! Il est temps d'abandonner la dictature républicaine pour la Démocratie et de devenir le 2ème pays au monde (après la Suisse) à être en Démocratie !

      Supprimer
  17. LE SITE DOCTISSIMO ATTAQUÉ POUR VENTE ILLÉGALE DE DONNÉES PERSONNELLES


    par PAOLO GAROSCIO
    03/07/2020


    Un manquement au RGPD peut conduire à une sanction atteignant 4% du chiffre d'affaires mondial.

    Doctissimo, vous connaissez ? Bien sûr que oui : c’est un des principaux sites sur la santé en France, complet de divers forums. C’est le site où, comme se plaisent à ironiser les internautes, « on cherche pourquoi on a mal au doigt et on finit par s’autodiagnostiquer un cancer du cerveau ». Utile, il ne respecterait toutefois pas le RGPD et… vendrait des données sensibles et personnelles à des sites tiers à l’insu des utilisateurs.
    Des manquements constatés au RGPD

    L’affaire avait éclaté en 2019 après une enquête de grande ampleur de l’ONG Piracy International sur de nombreux sites de santé privés et publics en Europe. À l’époque, l’ONG avait épinglé Doctissimo pour des manquements au respect de la vie privée des internautes, des manquements d’autant plus inquiétants que ces derniers répondent, sur le site, à des questionnaires très spécifiques sur leur santé.

    Lors de la publication de son rapport, intitulé « Votre santé mentale à vendre » (Your Mental Health for Sale), Piracy International, basée à Londres, n’avait pas pris de mesures juridiques ou légales : elle avait tout simplement demandé aux sites épinglés, dont Doctissimo, de se mettre en conformité avec le RGPD, la réglementation européenne sur la protection des données à laquelle doivent se plier tous les sites Internet.

    Mais l’ONG a constaté qu’à la date de juin 2020, Doctissimo, appartenant depuis 2018 au groupe TF1, n’a pas changé ses pratiques. Elle a donc décidé de saisir la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).

    Des profils complets vendus aux publicitaires

    Dans la plainte déposée auprès de la CNIL le 26 juin 2020, qu’a pu consulter le journal Le Monde, Piracy International épingle une nouvelle fois les pratiques de Doctissimo. Notamment, l’ONG accuse le site de partager sans protection certaines données, y compris sensibles, mais également de ne pas respecter le droit concernant l’installation de cookies sur l’ordinateur de l’internaute. Doctissimo utiliserait en outre les données de certains de ses services pour créer un profil de l’utilisateur et le vendre à des publicitaires qui pourront alors mieux cibler leurs campagnes. Le site partagerait ainsi des informations avec 557 entreprises.

    « La sécurité des données personnelles de nos internautes est la priorité de Doctissimo. C’est pourquoi nous prenons toutes les mesures pour assurer l’intégrité des données de nos internautes. Nous agissons ainsi conformément à notre mission, qui consiste à proposer gratuitement des contenus éditoriaux et des services de qualité, tout en assurant la sécurité des données personnelles que nous confient nos utilisateurs lorsqu’ils créent un compte Doctissimo et utilisent nos services », a répondu TF1 au journal Le Monde. Doctissimo précise également que des changements sont en cours d’implémentation au niveau des cookies.

    http://www.economiematin.fr/news-doctissimo-rgpd-respect-donnees-personnelles-piracy-international-ong

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce sont des ordures, des escrocs et non des médecins inscrits au Conseil de l'Ordre qui ont ce type de site.

      Supprimer
  18. La crise sanitaire est derrière nous, et celle économique devant. Bien entendu, le gouvernement se prépare à la première en aggravant la seconde.


    Par Frédéric Mas.
    2 JUILLET 2020


    La secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher a indiqué ce mercredi que les entreprises devront prévoir un stock de 10 semaines de masques en prévision d’une éventuelle seconde vague du coronavirus, en précisant au passage que « nous avons désormais des producteurs français ».

    L’État s’est révélé totalement incapable de gérer son propre stock, mais s’estime tout de même compétent pour dicter aux entreprises ce qu’elles doivent faire en la matière, après bien entendu avoir plus ou moins interdit la vente de masques aux particuliers au moment où nous en avions le plus besoin.

    L’intention du gouvernement n’est d’ailleurs qu’accessoirement sanitaire. Elle vise surtout à maintenir à bout de bras une production de masques nationaux qui n’a plus aucune raison d’être la crise passée.

    L’ÉTAT GÈRE LES STOCKS DE MASQUES

    L’Assemblée nationale a auditionné cette semaine Agnès Buzyn et Marisol Touraine pour avoir le fin mot de l’histoire sur la disparition du stock de masques stratégique de l’État à la veille de la crise sanitaire. Les réponses sont confuses ou évasives. Elles décrivent toutes une administration en roue libre, en réorganisation permanente, sans doctrine sanitaire précise, dans laquelle les responsabilités sont suffisamment diluées pour ne pas avoir à assumer quoi que ce soit. Loin du milliard de masques stocké en 2009, les citoyens ont dû lors de la crise se contenter de ceux fabriqués en urgence, avec les moyens du bord, par les bénévoles puis les PME.

    Au moment où la population en a eu le plus besoin, alors que la communication gouvernementale expliquait que les masques n’étaient pas indispensables, l’État réquisitionne les stocks qu’il n’a pas pu conserver pour les distribuer au personnel soignant prioritaire. Cela entraîne la pénurie et l’assèchement des commandes, sur fond d’interdiction de vente de masques aux particuliers.

    L’empilement de décisions administratives, avec sa clarté proverbiale, désorganise la production au pire moment. C’est la société civile qui sauve la mise de l’État, les bénévoles qui se mobilisent, les entreprises qui réorganisent pour l’occasion leur production pour soutenir l’effort collectif.

    Tout ça est oublié aujourd’hui, et tout le monde réclame davantage de socialisme. L’expérience n’a visiblement pas été suffisamment claire.

    RépondreSupprimer
  19. MAINTENANT, AUX ENTREPRISES DE GÉRER LES STOCKS

    La crise sanitaire est derrière nous, la crise économique devant. Bien entendu, le gouvernement se prépare à la première en aggravant la seconde. Il faut désormais faire peser le coût de la sécurité sanitaire sur des entreprises qui sont en train de lutter pour leur survie, et cela en imitant les excellentes méthodes étatiques sur la question, méthodes qui ont fait leurs preuves ces derniers mois.

    L’ambition du gouvernement est cependant assez transparente politiquement : il s’agit de soutenir la filière française du textile, qui avec la crise s’est lancée dans la production de masques, et qui aujourd’hui se retrouve avec des millions d’invendus avec sa disparition.

    Il s’agirait donc de soutenir avec l’argent public et la réglementation des filières entières qui ne répondent à plus aucune demande pour maintenir une industrie nationale et des emplois et cela au détriment d’entreprises qui, elles, sont encore rentables pour peu que l’État les laisse un peu tranquilles.

    Plutôt que de pétrifier la production nationale au nom du sacro-saint principe de précaution, il serait temps de retenir la véritable leçon donnée par la gestion bureaucratique de la crise sanitaire : laissez faire les entreprises, laissez faire les citoyens.

    https://www.contrepoints.org/2020/07/02/375139-stocks-de-masques-la-comedie-politicienne-continue

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La politique ordurière n'est pas que dans les sites dits 'médicaux' elle s'étend et se prétend au-dessus de la science !!
      QUELS SONT LES MASQUES PROPOSÉS ?
      Des FFP1 !!! C-à-d des ANTI-POUSSIÈRES ! et non des antivirus (FFP2) !

      C'est sur le dos des incultes et des attardés mentaux qui adorent les merdias qu'ils font leur beurre !

      Supprimer
  20. Le revenu de base universel: une critique


    Par Walter E. Block
    3 juillet 2020


    En raison de la pandémie, le gouvernement verse 1 000 $ à tous ceux qui y ont droit. Ce programme est l'équivalent d'un programme temporaire de revenu de base universel. Si Covid 19 continue, la politique de l'administration Trump ressemblera de plus en plus à UBI. Quelle est la version permanente de ce programme ? UBI a l'avantage de la simplicité: 12 000 $ par an pour tous, des plus riches aux plus pauvres. Même certains partisans du système de la libre entreprise ont été séduits par le chant des sirènes de cette proposition.

    Il est donc temps de procéder à un examen critique de cette initiative.

    Premièrement, il favorisera la paresse et réduira la participation au marché du travail. Si les gens peuvent se débrouiller avec cette somme d'argent relativement modeste dans leurs poches, pourquoi aller travailler pour aider les autres ? Pourquoi devenir lave-vaisselle ou femme de ménage alors que vous pouvez vous adonner à la poésie, à la télévision, aux jeux vidéo ou aux rêves ? L'investissement dans le capital humain, la clé de voûte de l'élévation à la classe moyenne, aura tiré un coup sur le plexus solaire.

    Seconde. cela augmentera l'immigration de la part des pauvres et donc probablement des gens peu productifs. Un travailleur hautement qualifié de l'étranger ne devrait pas faire la queue à nos frontières pour cette somme d'argent, mais pour une personne frappée par la pauvreté sur la clôture, cette offre risque de le faire basculer dans le franchissement de nos frontières.

    Troisièmement, alors que l'UBI est fixé à un niveau bas, l'expérience suggère qu'il peut être radicalement augmenté. L'impôt sur le revenu a été introduit à 3% des gains, et regardez-le maintenant. Il existe actuellement un groupe soutenant les soi-disant «droits sociaux». Une organisation des «droits» de l'UBI suivra certainement. Comment pouvons-nous être assez insensés pour offrir à tout le monde une telle bouchée de pain? Le bloc de vote pour élargir sa portée sera immense. Il comprendra tous les électeurs «à faible information» qui ne réalisent pas que l'argent doit venir de quelque part.

    Quatrièmement, alors que ces fonds sont désormais promis à tous, ils peuvent toujours à l'avenir être retirés aux groupes défavorisés. Cette possibilité, même si elle n'est pas réalisée, donne au gouvernement de plus en plus de pouvoir sur la population, à un moment où un mouvement en sens inverse est plus conforme à la liberté économique. Avons-nous vraiment besoin de plus de personnes dépendantes des largesses de l'État qui aime tout?

    Cinquièmement, certains soutiennent que l'UBI est une amélioration par rapport au système actuel. Cela ne pénalise personne d'obtenir un emploi. Assez vrai. Mais l'extrême probabilité est qu'elle ne remplacera pas l'aide sociale telle que nous la connaissons, mais qu'elle s'ajoutera plutôt aux politiques désastreuses actuelles.

    Sixièmement, étant donné que ce nouveau «chiffon dans le sac» augmentera les impôts (ou aggravera encore les déficits), certains de nos citoyens les plus productifs migreront vers d'autres pays. Ce n'est pas par hasard que les gens quittent des régions comme le Connecticut, le New Jersey, New York, la Californie, etc., et se dirigent vers des États à faible taux d'imposition comme la Floride, le Texas, l'Arizona. Voulons-nous vraiment introduire cette tendance au niveau national?

    RépondreSupprimer
  21. Septièmement, UBI ne guérira pas la pauvreté, comme le prétendent ses adhérents. La façon de nous enrichir, dit Adam Smith dans son ouvrage Wealth of Nations, passe par davantage de biens d'équipement, basés à leur tour sur l'épargne, puis sur la liberté économique. Ce programme nous conduit dans une direction très opposée.

    Huitièmement, à quoi bon taxer des millionnaires comme Bernie Sanders et Bill Gates, puis se retourner et leur rendre une partie de leur argent? Ces transferts sont coûteux. Plus d'argent coulera ainsi dans les poches de ceux qui vivent dans les pays les plus riches des États-Unis, près de Washington D.C.Le seul avantage est la publicité.

    UBI rendra encore plus le tissu de l'ordre social, pas l'améliorera. Quant au régime actuel, selon Milton Friedman, il n'y a rien d'aussi permanent qu'un programme gouvernemental temporaire. Mieux vaut éliminer cette question dès que possible, maintenant qu'elle a commencé, ce qui n'aurait jamais dû être le cas en premier lieu.

    Sources:

    https://www.realclearpolitics.com/epolls/latest_polls/;

    https://www.lewrockwell.com/2020/07/walter-e-block/universal-basic-income-a-critique/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Premièrement, nous nous y dirigeons tous !
      because que les robots (voitures, machines à laver, machines à café, ordinateurs, téléphones, etc) occupent notre espace intelligemment et nous font gagner du temps et de l'argent (retourneriez-vous à marcher des km à pieds, laver le linge au lavoir ou rivière et moudre le café ?)

      Deuxièmement, nous ne sommes pas sans savoir que c'est l’État qui a le monopole d'émettre de l'argent (vendu à des entreprises privées pour multiplier les dictatures anti Démocratie; Voir 15 Août 73 Nixon USA, 7 Janvier 73 VGE sous Pompidou FRANCE).

      Troisièmement, depuis TOUJOURS a existé l'esclavage dans le monde entier. Après les femmes, enfants & hommes sont arrivés les animaux domestiqués puis le moteur. L'esclave parfait devenu le robot. Donc, pourquoi ne travaillerait-il pas pour nous ? Même pas besoin de le payer !

      Supprimer
  22. Édouard Philippe démissionne du gouvernement



    10:22 03.07.2020



    L'Élysée a annoncé dans un communiqué que le Premier ministre avait remis sa démission, qu'Emmanuel Macron a acceptée.

    Le Premier ministre a présenté sa démission vendredi, annonce l'Élysée.

    «Édouard Philippe a remis ce jour la démission du gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée. Il assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement», déclare la présidence dans un communiqué.
    Un nouveau Premier ministre «sera nommé dans les prochaines heures», a ajouté l'Élysée.

    Démission du gouvernement Philippe

    Le gouvernement démissionnaire assurera le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau gouvernement, un changement souhaité par Emmanuel Macron qui avait annoncé une «nouvelle équipe» pour suivre un «nouveau chemin» politique pour la dernière partie de son mandat.

    Remaniement ministériel

    Le vent d'un remaniement ministériel soufflait depuis un certain temps. D'après de nombreuses sources, M. Macron visait à remanier le gouvernement dans les jours suivant le second tour des municipales. Plusieurs ministres se sont prononcés sur leur volonté de garder leur poste.

    Valls ministre des Affaires étrangères? Une note secrète dévoilée par Marianne évoque un possible remaniement
    Christophe Castaner a affirmé dans Le Parisien qu'il «souhaite rester ministre de l'Intérieur», avant d'ajouter qu'«aucun ministre n'est propriétaire de sa fonction. C'est une décision qui ne m'appartient pas».
    Édouard Philippe, lui, a assuré auprès de Paris-Normandie qu’il respecterait le choix présidentiel «en toute loyauté». Si le chef de l'État pense «que je dois continuer ma mission à Matignon, j'assumerai mes responsabilités», a-t-il déclaré.

    Quant à Franck Riester, ministre de la Culture, «lui, il va prendre une balle», a assuré au JDD un proche d’Emmanuel Macron. Sa gestion de la crise du coronavirus, qui a conduit à l'arrêt total du secteur de la culture, n'aurait pas convaincu le Président.

    https://fr.sputniknews.com/france/202007031044048296-edouard-philippe-presente-sa-demission/

    RépondreSupprimer
  23. Macron nomme Jean Castex Premier ministre


    13:03 03.07.2020


    Suite à la démission d'Édouard Philippe et de son gouvernement, l’Élysée a annoncé la nomination à Matignon de Jean Castex, 55 ans, maire UMP/LR de Prades, dans les Pyrénées-Orientales.

    Jean Castex a été nommé Premier ministre à la place d'Édouard Philippe, a annoncé l’Élysée dans un communiqué.

    Actuel maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales, Jean Castex, 55 ans, est l’homme qui a rédigé le plan de déconfinement du gouvernement pendant l’épidémie de coronavirus.

    «Le Président de la République a nommé M. Jean Castex Premier ministre, et l'a chargé de former un gouvernement», est-il précisé dans ce communiqué.

    Haut fonctionnaire et élu local, Jean Castex prend la succession à Matignon d'Édouard Philippe, qui a présenté la démission de son gouvernement en début de matinée.
    Ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, Jean Castex, 55 ans, maire LR de Prades, est depuis avril le délégué interministériel chargé du déconfinement.

    Détails à suivre

    https://fr.sputniknews.com/france/202007031044051412-macron-nomme-jean-castex-premier-ministre/

    RépondreSupprimer
  24. LA BUBA LIBÉRÉE


    par STÉPHANE DÉO
    03/07/2020


    Le taux de chômage aux Etats-Unis baisse toutefois rapidement de 13,3% à 11,1%

    Le Parlement allemand a autorisé hier soir la Buba à poursuivre sa participation au QE (planche-à-billets) de la BCE. Ce n'est absolument pas une surprise, mais néanmoins un grand soulagement. Les chiffres de création d'emplois aux Etats-Unis sont impressionnants, ils confirment une fois de plus que la partie initiale du rebond est très rapide, même s'il faut se garder de trop extrapoler les tendances.

    Point de marché : le secteur bancaire comme marqueur de la reprise boursière

    Depuis son plus bas du 18 mars, l'Euro Stoxx a gagné plus de 38%. Toutefois cette reprise spectaculaire ne s'est pas faite de manière linéaire et surtout les composantes de cette performance ont énormément changé. La première phase, jusqu'à mi-mai était une phase de reprise très prudente, nous avions appelé d'un « rally risk-off » parce que les détails de performances étaient plus compatibles avec un environnement averse au risque, malgré la hausse des indices. La période suivante est un vrai « rally risk-on » où les dossiers cycliques ou risqués sont recherchés par le marché.
    L'évolution des performances bancaires est un très bon marqueur de ces évolutions.

    Premier exemple, l'évolution comparée de la dette bancaire et des actions. Les deux ont beaucoup souffert pendant la période de chute des bourses de mi-février à mi-mars. La période qui a suivi a vu un rebond des valorisations de la dette alors que les actions bancaires avaient un électroencéphalogramme totalement plat. Seule la partie du passif la moins risquée a donc bénéficié du rebond. En revanche depuis mi-mai, les actions et le crédit bancaire ont tendance à performer de manière synchronisée. Le risque est rémunéré avec les actions qui surperforment à cause de leur beta élevé.

    Dans la même idée, nous avons pris l'ensemble des 41 banques de l'Eurostoxx 600 et nous les avons classés par quartile en fonction de leur qualité, mesurée simplement par leur price to book. Sur la première phase du rebond, on obtient bien effectivement que les trois quarts des banques sont restées atones, seule les toutes meilleures ont rebondi. Le marché cherchait bien de la qualité et de la sécurité : seuls les meilleurs survivent. Sur la deuxième phase de la performance, depuis mi-mai, on assiste à l'inverse, la performance est inversement proportionnelle à la qualité des dossiers : le rally poubelle !

    Et maintenant ? La seconde phase boursière, celle où les titres les plus pénalisés surperforment est typique d'une phase de rebond économique où le marché adopte une attitude plus constructive sur le cycle. Les titres les moins risqués ont déjà beaucoup progressé, une performance boursière positive devra donc s'appuyer sur un prolongement de la tendance actuelle avec un rattrapage des dossiers qui ont été les plus pénalisés. Les banques de mauvaise qualité devraient donc surperformer si la bourse continue de monter.

    RépondreSupprimer
  25. La BCE libérée :

    Le Parlement allemand a autorisé hier soir la Buba à poursuivre sa participation au QE de la BCE. Un projet de motion avait été rédigé en début de semaine par une très large coalition dont la CDU, le SPD et les verts. Olaf Scholz, le ministre des Finances avait abondé aussi dans le support de la motion. Le vote était donc attendu. Cerise sur le gâteau de la BCE, plusieurs députés ont souligné l'importance de l'indépendance de la banque centrale.

    Les doutes exprimés le 5 mai par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe sont donc adressés et même si l'institution a le dernier mot, il y a peu de doute que le dossier soit maintenant clos. Yves Mersch, le faucon du directoire de la BCE, a dit hier qu'il ne voit « aucun obstacle à ce que la Bundebank poursuive ses achats dans le cadre du PSPP après le 5 août. » Si même Yves le dit !

    Chiffres américain, une surprise positive de plus :

    Encore un chiffre à mettre dans les livres d'histoire : les créations d'emplois aux Etats-Unis étaient de 4,8 millions sur le mois de juin, après 2,7 millions en mai. Le graphique ci-dessous montre à quel point ces chiffres sont totalement hors du commun. Il montre aussi que ce rebond, aussi spectaculaire qu'il soit, ne compense qu'en partie la chute précédente.

    - voir graphique sur site -

    Plus fondamentalement, l'économie américaine avait perdu 22,2 millions d'emplois en mars et avril, elle en regagné donc 7,5 millions depuis. Une partie des chômeurs sont des « employés, sans travail », il s'agit de personnes qui n'ont pas de travail mais sont au chômage technique à cause du coronavirus. Donc pas véritablement des chômeurs, mais en grande partie des employés qui bénéficient de programme fédéraux. Retraité de ces chiffres, le taux de chômage baisse toutefois rapidement de 13,3% à 11,1%. Enfin la majorité des chômeurs se qualifient toujours «de personnes en « chômage temporaire ».

    Une fois de plus les données qui sortent sont bien au-delà des attentes. Il faut néanmoins se garder de trop extrapoler. Si le rebond initial est très rapide, le retour au niveau pré-crise prendra beaucoup plus de temps.
    Petit détail qui a surpris beaucoup de personnes : l'inflation salariale a explosé, +8,0% en avril, +6,6% en mai et +5,0% en juin. Alors que le chômage progressait. La raison est simple, ce sont les moins qualifiés qui perdent le plus leurs emplois, lorsqu'on enlève ces bas salaire la moyenne augmente. La preuve, l'indice salarial de la Fed d'Atlanta calcule la progression des salaries existants, donc le changement de composition des employés n'a pas d'effet. Cet indicateur est resté très sage à 3,5%. Il n'y a bien sûr pas d'explosion de l'inflation salariale.

    - voir graphique sur site -

    http://www.economiematin.fr/news-crise-bce-vote-chomage-emploi-usa-deo

    RépondreSupprimer
  26. L’origine possible de la radioactivité au-dessus de l’Europe du Nord expliquée


    12:16 03.07.2020


    Les niveaux légèrement élevés de radioisotopes détectés dans le nord de l’Europe sont probablement liés à un réacteur nucléaire et ne présentent aucun risque pour la santé humaine et l’environnement, a indiqué l’AIEA dans une déclaration publiée sur son site Internet, sans toutefois préciser d’origine géographique.

    La légère hausse des concentrations de radioisotopes dans l’atmosphère au-dessus de l’Europe du Nord pourrait être liée à un réacteur nucléaire en fonctionnement ou en état de maintenance, «lorsque de très faibles rejets radioactifs peuvent se produire», a annoncé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans une déclaration publiée initialement le 27 juin et mise à jour le 2 juillet.

    L’AIEA indique que l’origine géographique des émissions n’a pas encore été déterminée.

    «Fondant son évaluation technique sur les données communiquées par ses États membres, l'AIEA a réaffirmé que les concentrations atmosphériques observées des particules étaient très faibles et ne présentaient aucun risque pour la santé humaine et l'environnement», a précisé le document.

    La semaine dernière, l’Estonie, la Finlande et la Suède ont détecté des niveaux d’isotopes de ruthénium et de césium plus élevés que d’habitude. La présence de certains autres radionucléides artificiels a été également constatée.

    Des informations fournies par plus de 40 pays membres

    Ces trois pays, tout comme plus de 40 autres ayant volontairement fourni des informations à l’AIEA, ont déclaré qu’aucun événement sur leur territoire ne pouvait expliquer la présence des radionucléides.

    «L'AIEA a exclu que les émissions soient liées à une mauvaise manipulation d'une source radioactive.»
    Le Kremlin dément les déclarations néerlandaises

    L’Institut national néerlandais de la santé publique et de l’environnement (RIVM) avait précédemment déclaré que les isotopes proviendraient d’une centrale nucléaire en Russie.

    Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démenti lundi 29 juin toute menace ou tout accident qui pourrait provoquer une hausse du niveau des radiations en Russie, tout en signalant un fonctionnement impeccable du système de suivi de la sécurité radioactive dans son pays.

    «Il y a eu des déclarations de l’AIEA d’après lesquelles ce niveau de radiation ne représentait aucune menace pour la santé humaine et pour la population. En outre, je tiens à répéter que la Russie dispose d’un système de suivi très performant et qu’aucun accident n’a été détecté», a réitéré M.Peskov aux journalistes vendredi 3 juillet.

    https://fr.sputniknews.com/international/202007031044049492-lorigine-possible-de-la-radioactivite-au-dessus-de-leurope-du-nord-expliquee/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les émissions de ce type sont fréquentes et ressortent de la Terre; en effet le magma émet divers isotopes continuellement. Leurs présences relèvent de fractures terrestres.

      Supprimer

  27. MASQUES FFP1 NON ANTIVIRUS !

    COVID-19 : UN MASQUE CHIRURGICAL BIENTÔT PRIS EN CHARGE PAR LA SÉCU


    par PERRINE DE ROBIEN
    03/07/2020


    Aujourd'hui, les masques commercialisés en pharmacie sont vendus au maximum 95 centimes pièce.

    Les malades atteints de Covid-19 et les patients à haut risque de développer une forme grave d’infection vont pouvoir bénéficier de masques chirurgicaux pris en charge par la Sécu.

    Un masque fabriqué par un laboratoire français

    Le mardi 30 juin, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu un avis favorable au remboursement de masques chirurgicaux contre l'épidémie de coronavirus. Il s’agira de protections fabriquées par le laboratoire pharmaceutique français Majorelle à travers la gamme ASSANIS.

    La commission d’évaluation des dispositifs médicaux a ainsi recommandé « que le masque chirurgical Assanis soit pris en charge pour les patients atteints de Covid-19 et les patients à haut risque de développer une forme grave d’infection ». Cela concerne notamment les personnes présentant une immuno-dépression sévère, un cancer, des antécédents cardiovasculaires, du diabète et les + de 70 ans.

    Quel prix pour ce masque remboursé par la Sécu ?

    « Cette décision va permettre de renforcer l'accès à des masques conformes aux normes européennes pour les plus fragiles et démunis », s’est félicité le laboratoire Majorelle dans un communiqué. Il négocie « à présent avec le Comité économique des produits de santé (CEPS) afin d'obtenir un prix » de vente.

    Même si son prix n’est pas encore connu, ce masque sera le premier pris en charge par la Sécu. Cette dernière a d’ailleurs indiqué qu’il serait le premier masque chirurgical à être « inscrit à la liste des produits et prestations remboursables ». Aujourd’hui, le prix des masques commercialisés en pharmacie est d'au maximum 95 centimes pièce.

    http://www.economiematin.fr/news-remboursement-masque-chirurgical-securite-sociale

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. RAPPELONS L’UTILITÉ DES MASQUES !

      FFP1: Masques bleus dits chirurgicaux, masque ANTI-POUSSIÈRES.
      FFP2: SEULS masques antivirus (masque blancs en 'bec de canard').
      FFP3: Masques anti gaz toxiques (ces masques comportent une valve d'expiration).

      TOUS les masques ne peuvent être portés que MOMENTANÉMENT et non continuellement.
      En effet les masques obstruent la respiration d'oxygène et refoulent le gaz carbonique expiré.

      Supprimer
  28. Les preuves irréfutables de l'origine humaine du Sras-Cov-2


    Pierre Lescaudron
    Sott.net
    mer., 01 juil. 2020 15:50 UTC


    Le déroulement de la pandémie de Covid-19 a laissé de nombreuses questions sans réponse, ou avec des réponses insatisfaisantes. Pourquoi des médicaments efficaces ont-ils été interdits pendant qu'un hypothétique vaccin était mis en avant ? Pourquoi le souci soudain des pouvoirs publics de « sauver des vies » ? Pourquoi les mêmes mesures dans une douzaine de pays ? Pourquoi l'imposition d'un confinement alors que la détection et le traitement étaient plus efficaces ? Pourquoi un virus dont le taux de mortalité est comparable à celui d'une grippe saisonnière a-t-il fait l'objet d'un tel battage médiatique ? Le Sras-Cov-2 est-il un virus naturel ou a-t-il été créé en laboratoire ?
    SARS-Cov-2 man made

    Cet article vise à répondre à ces questions, mais surtout à décrypter les véritables motivations cachées derrière le show planétaire du coronavirus.

    Les pouvoirs publics et la vie

    Toutes les mesures prises par les pouvoirs publics en rapport avec la pandémie de Covid-19 se sont articulées autour d'une seule motivation : « sauver des vies ». Cette motivation est conforme à leur principal mandat qui est de nous protéger, du moins c'est ce que nous avons été amenés à croire.

    Cette motivation caractérise la pensée progressiste, année après année, grâce aux droits de l'homme, à la démocratie, à l'humanitarisme et au progrès technologique, dans laquelle la barbarie et la mort appartiennent au passé. Nous sommes maintenant « plus affables et plus dociles », comme le dit Steven Pinker :

    La cruauté en tant que divertissement, le sacrifice humain pour satisfaire aux superstitions, l'esclavage en tant que mécanisme permettant de réduire la main-d'œuvre, la conquête en tant que profession de foi gouvernementale, le génocide en tant que moyen d'acquérir des biens fonciers, la torture et les mutilations en tant que châtiment ordinaire, la peine de mort pour les délits et les divergences d'opinion, l'assassinat comme mécanisme de succession politique, le viol en tant que butin de guerre, les pogroms en tant que moyen de frustration, l'homicide en tant que principale forme de résolution des conflits — tous ces éléments ont été sans exception des caractéristiques de la vie pendant la plus grande partie de l'histoire de l'humanité. Mais aujourd'hui, ils sont rares, voire inexistants en Occident, bien moins fréquents ailleurs qu'autrefois, dissimulés lorsqu'ils se produisent et largement condamnés lorsqu'ils sont révélés.

    ~ Steven Pinker, A History of Violence

    Le problème avec cette interprétation idyllique c'est qu'elle ne résiste pas aux faits concrets et tangibles. Extrait du livre de David Berlinski, The Devil's Delusion [« L'illusion du diable », ouvrage non traduit en français - NdT], le tableau ci-dessous énumère les conflits du XXe siècle et le nombre de victimes pour chacun d'entre eux. Le tableau original fait trois pages, je l'ai donc limité aux conflits qui ont fait plus d'un million de morts.

    RépondreSupprimer
  29. - voir sur site -

    Liste des conflits du XXe siècle avec plus d'un million de victimes

    Même avec cette limitation, le nombre total de morts s'élève à plus de 177 millions. En outre, Devil's Delusion a été publié en 2008, il ne répertorie donc pas les conflits récents dans des pays comme l'Irak, la Libye, l'Ukraine ou la Syrie.

    Comment concilier les prétendus progrès avec ces millions de morts évitables ? Pour maintenir l'illusion d'un comportement « plus affable et plus docile », les pouvoirs publics tentent de donner une tournure positive aux guerres, en les qualifiant de « guerre pour la paix », « guerre pour la démocratie », « guerre contre le communisme », « guerre contre le terrorisme ».

    Mais ces guerres n'ont rien à voir avec les slogans trompeurs. Elles ont tué des millions d'innocents, elles étaient injustes et ont souvent conduit à des régimes pires que ceux qu'elles ont remplacés. Vous souvenez-vous des armes de destruction massives irakiennes, du 11-Septembre et de Ben Laden conspirant depuis sa grotte afghane isolée, des attaques contre Kadhafi et Assad alors que les dirigeants de l'Arabie Saoudite et du Qatar — deux des régimes les plus régressifs au monde — sont protégés depuis des décennies, des tireurs d'élite à Maïdan, du faux incident dans le golfe du Tonkin, de l'anthrax qui a servi à justifier la première guerre en Irak, de l'anthrax qui provenait en fait de Fort Detrick ?

    Le XXe siècle raconte l'histoire de millions d'innocents sacrifiés par les autorités publiques sur l'autel de la cupidité, du mensonge, de la propagande et de l'imposture. Les faits sont là, ils sont têtus et ils hurlent « Non, les pouvoirs publics ne se soucient pas de sauver des vies ! ».

    Il en va de même dans le domaine humanitaire. La faim tue neuf millions de personnes chaque année. C'est trente fois plus que le Sras-Cov-2 et ses trois-cent soixante-cinq mille morts présumés — le nombre de décès dus au coronavirus est grossièrement exagéré, et nous traiterons ce point plus loin. L'éradication de la faim coûterait entre sept et deux-cent quarante-neuf milliards de dollars. Entre-temps, les États-Unis ont déjà consacré plus de six mille milliards de dollars à la crise du coronavirus, soit vingt-quatre fois l'estimation la plus élevée du coût de l'éradication de la faim dans le monde entier.

    La sphère officielle de l'épidémiologie raconte la même histoire. Depuis des décennies, le paludisme tue environ cinq cent mille personnes chaque année — principalement des enfants — alors que des médicaments efficaces et bon marché sont disponibles. Résoudre le problème du paludisme coûterait environ quatre milliards de dollars par an. En trois mois seulement, le gouvernement américain a dépensé mille cinq cents fois plus pour le coronavirus que le coût de la lutte contre le paludisme.

    Dans le même ordre d'idées, la grippe saisonnière tue chaque année entre trois cent mille et cinq cent mille personnes sans que les pouvoirs publics ne s'en alarment.

    Que ces pouvoirs publics se moquent des millions de personnes qui meurent chaque année à cause du paludisme, de la faim ou de la grippe est une évidence. Alors pourquoi cette soudaine préoccupation quant au fait de « sauver des vies » ? Quel en est la véritable motivation ?

    RépondreSupprimer
  30. Les pouvoirs publics et le contrôle

    Si la préoccupation majeure des pouvoirs publics de « sauver des vies » est pour le moins douteuse, leur soif de contrôle est évidente. Les années passées ont révélé une augmentation stupéfiante des caméras de surveillance, des radars de vitesse, de l'espionnage de masse des citoyens, des applications de traçage, de l'accès aux téléphones personnels et aux données de messagerie électronique, de l'utilisation accrue des micropuces électroniques sous-cutanées, des identités biométriques, des technologies de reconnaissance faciale, des procédures de « sécurité » interminables dans les aéroports, de l'interdiction de l'argent liquide dans l'intérêt du suivi financier, etc. Toutes ces mesures se sont accompagnées d'une réduction proportionnelle des libertés individuelles.

    La surveillance n'est qu'une partie du programme de contrôle. La pression juridique en est une autre, par la prolifération des normes, règlements, traités, lois, décrets, certifications et amendements promulgués aux niveaux local, étatique, fédéral et supranational, le tout conduisant au contrôle de chaque détail de notre vie. L'Union européenne est célèbre pour avoir promulgué certaines des réglementations les plus absurdes :

    l'interdiction des sèche-cheveux, des grille-pain et des bouilloires ;
    l'illégalité de manger des chevaux de compagnie, mais il est toujours permis de manger d'autres types de chevaux ;
    l'impossibilité pour les enfants de moins de huit ans de gonfler des ballons ;
    l'interdiction de vendre des ampoules à incandescence parce qu'elles sont considérées comme insuffisamment efficaces sur le plan énergétique ;
    l'illégalité de fabriquer le fromage Stilton dans le village de Stilton ;
    l'interdiction pour les fabricants de boissons de prétendre que l'eau peut prévenir la déshydratation.
    De telles réglementations défient le bon sens et ne sont clairement pas dans l'intérêt du « bien commun », ce qui laisse entendre qu'en fin de compte, il s'agit de contrôler juste histoire de contrôler.

    La pression juridique s'accompagne d'une bureaucratie écrasante qui se manifeste par une multiplication d'organismes [payés par l'argent des contribuables - NdT] qui exigent des montagnes de papier pour pouvoir simplement posséder une maison, une voiture, une arme, une entreprise.

    L'augmentation de la surveillance, de la réglementation ou de la bureaucratie sont les symptômes d'un même contrôle croissant exercé par les pouvoirs publics, ce qui entraîne parmi les masses un sentiment d'oppression, qui, tôt ou tard, finit par déclencher une rébellion.

    Les pouvoirs publics sont parfaitement conscients des insurrections en devenir et les craignent. Tout mouvement populaire qui menace leur pouvoir sera stoppé par l'infiltration, la subversion, la propagande, l'attrition et, si nécessaire, par la violence pure et simple et les assassinats. Ce dernier point démontre la volonté des pouvoirs publics à maintenir leur emprise, et en dépit de leur prétendue préoccupation majeure de « sauver des vies », ils sont en fait prêts à faire le contraire et à sacrifier la vie d'innombrables citoyens.

    Les véritables soulèvements populaires ont toujours été réprimés avec violence par les pouvoirs publics, qu'il s'agisse du « Bloody Sunday » irlandais lors duquel des soldats de l'Armée britannique ont tiré sur vingt-six civils non armés au cours d'une marche de protestation contre la détention sans procès, ou du mouvement des droits civils de Martin Luther King dans lequel les États-Unis ont dû faire face au long et chaud été de 1967 lors duquel des policiers ont tiré sans discernement sur des civils noirs et autres suspects, faisant quarante-trois morts.

    RépondreSupprimer
  31. Mais c'était il y a des décennies, et depuis lors, les pouvoirs publics ont grandement amélioré leurs méthodes de répression ; c'est la raison pour laquelle nous avons assisté ces dernières années à une militarisation des forces de police, à coups d'hélicoptères, de chars, de mitrailleuses et de tireurs d'élite. La mission des forces de police est de « servir et protéger », non pas les citoyens, mais l'intérêt des pouvoirs publics. Et ne vous y trompez pas, leurs intérêts sont généralement en conflit avec les intérêts des peuples.

    Il n'est toutefois pas nécessaire de remonter des décennies en arrière pour trouver des exemples de violence d'État. En France, le mouvement des Gilets jaunes dure depuis dix-huit mois. Il a débuté par une opposition populaire à une taxe supplémentaire sur le carburant — le carburant est déjà taxé à plus de 60 pour cent en France. Des millions de personnes ont rejoint les manifestations et une majorité de citoyens soutiennent le mouvement. Les pouvoirs publics ont répondu comme à leur habitude, avec des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes, des matraques et des canons à eau. Jusqu'à présent, vingt-quatre mille Gilets jaunes ont été blessés, vingt-quatre ont perdu un œil, cinq ont perdu une main, et l'un d'entre eux est mort. Quatre mille Gilets jaunes ont été arrêtés, trois mille ont été poursuivis, et des peines de prison ont été prononcées pour mille d'entre eux.

    Ce type de tactique anti-insurrectionnelle de l'État constitue cependant une approche risquée en ce qu'elle est susceptible de créer des héros et des martyrs et de galvaniser le peuple. Quelques véritables soulèvements populaires ont été couronnés de succès, par exemple le contre-coup d'État qui a ramené Hugo Chavez au pouvoir en 2002. La violence physique ne peut pas dépasser un certain seuil. Au lieu de contrôler les corps, il est bien plus efficace de contrôler les esprits qui lui-même induit un contrôle indirect des corps. Ainsi, les citoyens perdent toute idée de rébellion.

    Le contrôle mental de toute la population constitue le rêve ultime des pouvoirs publics. Une humanité composée d'esclaves, complaisants, accrochés à chaque discours gouvernemental, qui accepte tout, même l'inacceptable. Un peuple de robots qui s'est débarrassé de tout vestige de ce qui faisait sa véritable personnalité et son indépendance de pensée ou d'action.

    Réduire la population

    Les pouvoirs publics ont par diverses techniques tenté et souvent réussi à façonner l'esprit humain. L'un des moyens de contrôler les esprits est l'information — mensonges et récits — qui est distillée dans l'esprit des citoyens : une surexposition des grands médias de la presse écrite et audiovisuelle, une corruption profonde du monde universitaire et de la recherche scientifique et, enfin et surtout, une baisse du niveau d'éducation scolaire combinée à une propagande croissante de plus en plus adaptée aux jeunes.

    En 2011, ces mêmes 90 % étaient contrôlés par six entreprises.

    Les produits chimiques sont un autre moyen de réduire la population. Par exemple, la fluoration de l'eau potable, dont on sait qu'elle fait baisser le QI des enfants. Dans le même ordre d'idées, on assiste à une épidémie d'autisme associée à des campagnes de vaccination — on estime que 10 pour cent des enfants naîtront autistes d'ici 2040. En dépit du fait que sa toxicité cérébrale soit connue depuis des siècles, le plomb entraîne 10 pour cent des handicaps intellectuels et on en trouve encore aujourd'hui dans les plombages dentaires, la plomberie intérieure, la nourriture, l'essence et l'eau, comme à Flint, dans le Michigan.

    RépondreSupprimer
  32. Et n'oublions pas le boom des drogues « récréatives » qui n'a pu exister qu'avec le consentement des pouvoirs publics. La soi-disant « guerre contre la drogue » n'est qu'une simple campagne de relations publiques visant à maintenir l'illusion d'un « pouvoir public » bienveillant et à exclure les trafiquants qui ne se conforment pas à la doctrine gouvernementale :

    Pour un Américain moyen qui assiste au spectacle lugubre du trafic de stupéfiants qui se joue dans la rue, il doit sembler inconcevable que le gouvernement puisse être impliqué dans le commerce international de la drogue. Malheureusement, les diplomates américains et les agents de la CIA ont été impliqués dans le trafic de stupéfiants à trois niveaux :

    une complicité fortuite en s'alliant à des groupes activement impliqués dans le trafic de drogue ;
    un soutien au trafic en protégeant des trafiquants d'héroïne connus et en tolérant leur implication ;
    un engagement actif dans le transport d'opium et d'héroïne.

    ~ Alfred McCoy, La politique de l'héroïne, l'implication de la CIA dans le trafic de drogues
    Néanmoins, les méthodes de contrôle de la population énumérées ci-dessus ont des limites. La propagande finit par s'effondrer sous le poids de ses propres contradictions, et les substances chimiques peuvent généralement être évitées — filtrage, protection — ou atténuées dans une large mesure — détoxication, antioxydant.

    Ainsi, pour les pouvoirs publics, la question fondamentale demeure la suivante : comment mettre en œuvre un contrôle mental profond et irréversible de la population ? Alors que la propagande ou les produits chimiques peuvent avoir une influence significative sur l'organisme humain, il existe une chose bien plus fondamentale qui, aujourd'hui, est à la portée du bras puissant des gouvernements : notre propre code génétique. Notre esprit et notre corps sont, dans une très large mesure, le produit de notre ADN. En modifiant de façon adéquate le code génétique d'une personne, on peut transformer, « à la source » pour ainsi dire, sa façon de penser. Et l'un des meilleurs moyens de modifier profondément et durablement l'ADN humain, ce sont les virus.

    La véritable nature des virus

    Les virus figurent parmi les plus anciens organismes dont la présence sur Terre est attestée depuis plus de cinq cent cinquante millions d'années. Ils constituent en outre les organismes les plus nombreux de notre planète, et de loin, avec environ 1031 virus dans les seuls océans. C'est mille milliards de plus que le nombre d'étoiles estimé dans l'Univers — 1021. Les virus sont aussi, et de beaucoup, les organismes les plus divers sur Terre, avec environ cent millions de types de virus différents. À titre de comparaison, il existe environ cinq mille cinq cents espèces de mammifères connues sur notre planète.

    En dépit de leur stupéfiante ancienneté, de leur grande diversité et de leur abondance, les virus ont jusqu'à récemment été catalogués dans un rôle exclusivement pathogène qui répandent la maladie, la souffrance et la mort — attribué notamment par le scientifique Louis Pasteur, à l'origine de la théorie microbienne à la fin du XIXe siècle, qui a limité les germes (y compris les virus) à ce rôle.

    RépondreSupprimer
  33. Cette théorie fallacieuse a prévalu jusqu'à l'avènement de la recherche génétique, laquelle suggère aujourd'hui que le véritable rôle des virus pourrait bien être presque à l'opposé de ce que Pasteur prétendait :
    La publication de la séquence du génome humain fut l'un des documents les plus marquants de ce siècle. Environ la moitié, peut-être même les deux tiers de la séquence sont composés de rétrovirus endogènes (ERVs) plus ou moins complets et de rétroéléments (REs) apparentés [...]. L'origine des rétroéléments est actuellement considérée comme résultant de vestiges d'anciennes infections germinales rétrovirales qui se sont fixées dans le génome au cours de l'évolution.

    Environ 450 000 éléments des rétrovirus endogènes humains (HERV) constituent approximativement 8 pour cent du génome humain et sont composés d'éléments rétroviraux caractéristiques comme les gènes GAG, POL, ENV, et les longues répétitions terminales (LTR) qui agissent comme promoteurs. Howard Temin, l'un des découvreurs de la transcriptase inverse, décrivait déjà en 1985 les éléments endogènes de type rétrovirus, qu'il avait estimé à environ 10 pour cent de la séquence du génome humain et de la souris.

    Le nombre réel est d'environ 45 pour cent, selon les estimations qui en sont faites aujourd'hui. Dans certains gènes comme le gène de l'inhibiteur de la protéine kinase B (PKIB), nous avons déterminé qu'environ 70 pour cent des séquences sont liées aux rétrovirus. Y a-t-il une limite ? Pourrait-elle être de 100 pour cent ?

    ~ Karin Moelling, « Virus et évolution - Les virus d'abord ? Un point de vue personnel » [article en anglais publié en 2019 - NdT]
    Notre code ADN est littéralement constitué de séquences virales. Cette prévalence des séquences virales dans l'ADN humain est stupéfiante, même lorsque seules les séquences virales connues sont prises en compte. Cette omniprésence est confirmée par les nombreuses copies de la même séquence virale que l'on trouve dans tout le génome humain :

    [...] étant donné la vaste prolifération de sites d'insertion impliquant ces 30 à 50 familles de virus, et les quelque 200 sous-groupes. Si l'on prend, par exemple, le clone HERV 4-1 de la famille HERV-E qui a été étudié par Sekigawa en relation avec le SLE [lupus érythémateux systémique - NdT], le génome humain contenait 85 copies du virus à différents sites d'intégration au sein de différents chromosomes.

    ~ Frank Ryan, Virolution
    En outre, la plupart des séquences virales sont intégrées dans nos gènes non codants. Les gènes codants sont comme des musiciens qui, au lieu de produire du son, produisent des protéines, et qui constituent les éléments fondamentaux de toutes les formes de vie. Les gènes non codants jouent un rôle encore plus fondamental ; ils sont en quelque sorte un chef d'orchestre qui module l'expression des gènes codants.

    Les nombreuses séquences virales présentes dans notre ADN ne relèvent pas d'un archaïsme génétiquement neutre ; il est maintenant prouvé que les virus endogènes ont des effets bénéfiques sur l'hôte :
    En 1996, Roy J. Britten, de l'Institut de technologie de Californie, a pu citer dix types dans lesquels des séquences rétrovirales endogènes ont contribué à réguler l'expression d'un gène utile. Sept de ces dix types étaient humains.

    ~ Frank Ryan, Virolution
    Non seulement les virus endogènes ont des effets bénéfiques, mais il semble même que leur présence soit nécessaire à l'existence des formes de vie :
    [...] lorsque Corrado Spadafora, le chercheur italien qui a réalisé ces travaux pionniers dans la recherche sur le cancer, a appliqué un médicament anti-transcriptase inverse à ce stade très précoce de l'embryogenèse chez la souris, tout développement a cessé au stade quatre cellules. Il semblerait que les rétrovirus endogènes jouent à ce stade précoce de l'embryogenèse des mammifères un rôle très fondamental, bien que totalement inconnu.

    RépondreSupprimer
  34. ~ Frank Ryan, Virolution
    Le rôle des virus dans l'ADN humain est tellement remarquable que certains scientifiques se demandent si « les virus ne sont pas nos plus lointains ancêtres ».

    À propos du terme « endogène » utilisé dans la citation précédente, nos ancêtres ont été exposés à un nouveau virus — exogène = virus transmissible — et ont intégré le code de ce virus dans leur propre ADN — endogène = virus héréditaire.

    Pour établir une analogie, les virus qui infusent de nouvelles informations dans notre code génétique s'apparentent à une mise à jour de logiciel. De ce point de vue, les maladies causées par des virus exogènes sont la manifestation physique des luttes du porteur pour s'adapter à cette « mise à jour ». Dans de rares cas, la mort s'ensuit — l'ordinateur est trop vieux, n'est pas prêt pour le changement, ou est incapable de phagocyter la mise à jour. Mais comme le dit le proverbe chinois, « un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse ». Dans la plupart des cas, la mise à jour est réussie et totalement asymptomatique :

    Nous avons exploré les données de séquences non humaines provenant du séquençage du génome entier issu du sang de 8 240 individus, dont aucun n'a été soumis à une quelconque maladie infectieuse. [...] nous avons cartographié chez 42 % des participants à l'étude, les séquences de 94 virus différents, y compris les séquences de 19 virus à ADN humain, du provirus et des virus à ARN — herpèsvirus, anellovirus, papillomavirus, trois polyomavirus, adénovirus, VIH, HTLV [Virus T-lymphotropique humain - NdT], hépatite B, hépatite C, parvovirus B19 [ou Erythrovirus B19 - NdT] et le virus de la grippe.
    Habituellement, l'exovirus est désactivé et intégré dans notre ADN sans douleur ; c'est à présent un virus endogène. Les nouvelles informations virales sont stockées sur notre « disque dur » — notre génome. Ces nouvelles informations — des séquences de virus endogènes intégrées dans notre ADN — nous apportent une complexité et une fonctionnalité accrues.

    Ce qui précède illustre la prévalence des virus dans notre code génétique et le rôle essentiel qu'ils occupent. Cette perspective donne une autre tournure au débat en cours sur la question de savoir si les virus sont des formes de vie ou pas. En fait, les virus semblent plus fondamentaux que la vie elle-même ; ils sont les supports d'information — codes génétiques — dont découle la vie biologique. Les virus sont plus que la vie : ils sont la source même de la vie ; ils sont les précurseurs de l'information, les initiateurs des formes de vie.

    Les virus qui altèrent l'esprit

    Ce qui précède met en évidence le rôle fondamental joué par les virus dans le développement et l'évolution de la vie, y compris la vie humaine. Ils ont façonné notre corps, nos organes et même notre esprit. De ce point de vue, il n'est pas surprenant que les virus endogènes, et même les virus exogènes, aient une influence sur le comportement de l'hôte.

    Il existe un certain nombre de virus connus pour modifier le comportement des hôtes animaux. Le virus de la rage « prend possession » du cerveau et rend l'hôte agressif. Les virus de la famille des Baculoviridae induisent chez leurs hôtes des modifications à la fois dans le comportement alimentaire et dans la sélection de leur milieu environnemental. Chez les chevaux, le Bornavirus est connu pour provoquer la stupeur, l'hyperexcitabilité, la peur et l'agressivité.

    RépondreSupprimer
  35. Les virus altèrent également le comportement des êtres humains :
    On observe de profonds changements de comportement consécutivement à l'infection du système nerveux central par certains virus. Irritabilité, insomnie, hyperactivité et difficultés d'apprentissage sont quelques-uns des troubles du comportement qui ont été décrits chez les humains et les animaux atteints d'une infection du système nerveux central.

    Par exemple, l'encéphalite virale est couramment causée chez l'homme par des arbovirus, dont le virus du Nil occidental, des herpèsvirus et des entérovirus. Les symptômes comprennent l'irritabilité, la léthargie et les crises d'épilepsie. Chez l'homme, le virus de la rage provoque un délire, un comportement anormal, des hallucinations. Des traces du Bornavirus ont été trouvées chez un nombre important de patients dépressifs et schizophrènes. La panencéphalite sclérosante subaiguë est causée par des virus mutants de la rougeole qui envahissent le cerveau. Les symptômes comprennent un comportement bizarre, des secousses musculaires et des crises d'épilepsie.

    Mais il n'est pas nécessaire de recourir à des virus exotiques rares pour identifier des effets qui altèrent le comportement, voire même qui l'altèrent de façon positive. En 2010, Chris Reiber a découvert des preuves selon lesquels un virus aussi banal que celui du virus de la grippe modifie le comportement des individus en les rendant plus sociables.

    Puisque les virus constituent la composante active des vaccins, il n'est pas surprenant que des changements dans le comportement social humain aient été observés en réponse à un vaccin commun.

    Les virus d'origine humaine

    La première molécule d'ADN modifiée fut fabriquée en 1972 par Paul Berg. Berg a combiné l'ADN du virus simien SV40 avec celui du virus phage lambda. C'était il y a presque cinquante ans.

    L'ingénierie des virus est depuis des décennies une pratique courante. L'ingrédient actif de la plupart des vaccins modernes provient d'une séquence génétique extraite d'un virus — la séquence considérée comme immunogène mais non pathogène. Un document de 2001 décrit la manière dont les virus génétiquement modifiés peuvent être utilisés pour développer des vaccins.

    Dans le même ordre d'idées, la thérapie génique utilise des virus génétiquement modifiés pour délivrer des gènes à même de guérir des maladies génétiques. Le premier cas de thérapie génique réussie sur des humains a été réalisé par Martin Cline en 1980. Plus récemment, en 2004, un virus génétiquement modifié a été conçu pour exploiter le comportement égoïste des cellules cancéreuses et traiter le cancer.

    Les virus artificiels sont également employés chez les mammifères, avec par exemple la protection contre la myxomatose chez les lapins, dans les plantes, pour entre autres améliorer la résistance aux maladies comme celles qui affectent les orangers, et chez les insectes qui transmettent des virus conçus pour modifier les gènes des cultures dans les champs déjà ensemencés. Ce dernier type de virus transforme par défaut les cultures non OGM déjà plantées en cultures OGM.

    RépondreSupprimer
  36. Ce qui précède témoigne du recours aux virus d'origine humaine, devenu aujourd'hui banal, et de la capacité des virus naturels à modifier les comportements. Mais les virus peuvent être créés par l'homme ET modifier le comportement. C'est le sujet d'un article publié en 2011 par un laboratoire de Rostock :
    En modifiant les paramètres comportementaux par des interventions au niveau moléculaire et cellulaire, les approches de la thérapie génique produisent un effet sur les modèles animaux qui regroupe plusieurs troubles psychiatriques, notamment la toxicomanie, les troubles affectifs, les psychoses et la démence. [...] des virus génétiquement modifiés sont utilisés par injection intracérébrale stéréotaxique.

    Le Sras-Cov-2 d'origine humaine

    Bien que l'hypothèse selon laquelle le Sras-Cov-2 se soit « échappé » d'un laboratoire ait pu de prime abord sembler étrange, elle a progressivement pris de l'ampleur en raison de preuves déroutantes. Au point qu'un certain nombre de communiqués issus des médias grand public [1], [2], [3] ont confirmé que les services de renseignement américains étudiaient la piste d'un virus issu d'un laboratoire.

    Luc Montagnier est un scientifique français à la retraite. Il a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 pour sa découverte du virus VIH. Le fait d'être un prix Nobel à la retraite le rend moins sensible aux diverses pressions — annulation de subventions, mauvaise presse et pression des pairs. Contrairement à la plupart de ses collègues, il peut émettre des opinions, et il le fait.

    Montagnier a décrit le Sras-Cov-2 comme un « virus Frankenstein » créé par l'homme qui combine différents types de virus. Selon Montagnier, ce virus Frankenstein a été fabriqué à partir d'un coronavirus naturel, provenant d'une chauve-souris, mais à ce modèle ont été ajoutées des séquences très similaires au VIH-1 et au parasite Plasmodium falciparum, lui-même responsable du paludisme. Cet élément pourrait expliquer pourquoi l'hydroxychloroquine — un médicament antipaludéen — est efficace contre le Sras-Cov-2.

    À la question : « Le coronavirus n'est-il pas naturel ? », Montagnier a répondu : « Non, il ne l'est pas, c'est le fruit d'un travail de professionnels, de biologistes moléculaires, il s'agit d'un travail très précis, que l'on pourrait qualifier de travail d'horloger ».

    Les affirmations de Montagnier sur les insertions techniques de séquences du VIH dans le Sras-Cov-2 ont été confirmées par une étude intitulée « Étrange similitude d'insertions uniques dans la protéine Spike du 2019-nCoV avec celles de la GP120 et du Gag inhérents au VIH-1 », qui a dû être rétracté en raison d'une « pression trop forte ». Deux autres éminents virologistes, à savoir Ruan Jishou de l'université de Nankai et Li Huan de l'université de Huazhong, sont indépendamment arrivés à la même conclusion.
    Notes du traducteur — la GP120 est une glycoprotéine exprimée par le VIH-1 et le précurseur Gag est la protéine virale et principal composant du VIH-1. Voir le résumé en français de cette publication scientifique ICI.

    RépondreSupprimer
  37. Et voici l'interview du professeur Montagnier :

    Judy Mikovits était directrice de laboratoire à l'Institut national américain du cancer, et faisait partie de l'équipe qui fut la première à isoler le rétrovirus murin XMRV [virus xénotrope apparenté au virus de la leucémie murine de Moloney - NdT]. Elle a également œuvré pendant plusieurs années à Fort Detrick, le plus célèbre laboratoire de recherche sur les armes biologiques de l'armée américaine. Mikovits est l'une des rares personnes à avoir osé dénoncer le scandale des vaccins, ce qui lui a coûté sa carrière, ses économies et sa réputation. Elle a déclaré publiquement que, vu le nombre stupéfiant — 1 200 — de mutations entre le nouveau Sras-Cov-2 et le virus source de la chauve-souris, le premier devait avoir été modifié :
    Intervieweur : Pensez-vous que ce virus [Sras-Cov-2] a été créé en laboratoire ?

    Mikovits : [...] Il n'a pas pu apparaître de façon naturelle. Le virus n'a pas pu passer directement à l'homme depuis une chauve-souris achetée au marché par un individu. Ça ne fonctionne pas ainsi. Il s'agit d'une évolution virale accélérée. S'il s'agissait d'un phénomène naturel, il faudrait jusqu'à 800 ans pour que le virus évolue de cette manière.
    Bruno Coutard est chercheur à l'IHU Méditerranée-Infection, l'un des plus grands centres de recherche sur les virus au monde. En avril 2020, Coutard et al. ont publié dans Antiviral Research une analyse détaillée du Sras-Cov-2 :

    En 2019, un nouveau coronavirus (2019-nCoV) infectant les humains est apparu à Wuhan, en Chine. Son génome a été séquencé et les informations génomiques ont rapidement été publiées. Malgré une grande similitude avec la séquence du génome du Sras-Cov-2 et des CoV de type SRAS, nous avons identifié un site de clivage particulier de type furine dans la protéine Spike du 2019-nCoV, absent des autres CoV de type SRAS [...] Ce site de clivage de type furine [...] pourrait fournir un gain de fonction au 2019-nCoV pour une propagation efficace dans la population humaine.

    Notes du traducteur — La furine est une enzyme protéolytique de la famille des proprotéines convertases, impliquées dans la transformation de proprotéines en protéines actives. — Un gain de fonction est un processus qui consiste à ajouter une fonction spécifique à une cellule via une mutation de la structure moléculaire. Il est bien entendu que ce gain de fonction peut être soit bénéfique, soit néfaste.
    En clair, « gain de fonction » signifie « créé par l'homme ». Selon Coutard, c'est cette intervention humaine qui a permis à un virus zoonotique [en tant que zoonose parce que provenant de la chauve-souris - NdT] de « passer rapidement » chez les humains.

    RépondreSupprimer
  38. Fang Chi-tai, professeur d'étiologie à l'université nationale de Taiwan, a déclaré que le Sras-Cov-2 était probablement d'origine humaine. Dans la séquence génétique du Sras-Cov-2, il existe quatre acides aminés supplémentaires qui n'existent pas dans les autres coronavirus. Selon Fang, les mutations naturelles des virus n'entraînent que de petites modifications singulières, il est donc suspect qu'un virus qui aurait muté naturellement acquière soudainement quatre acides aminés. Ces acides aminés pourraient avoir été ajoutés artificiellement pour faciliter la transmission du virus.

    Le Dr Soňa Peková, biologiste moléculaire tchèque, a expliqué que le Sras-Cov-2 a été créé par l'homme en raison de son « centre de contrôle » profondément modifié :

    [...] si la nature avait créé de manière chaotique et aléatoire les modifications génétiques massives et les transcriptions, insertions, délétions et autres changements complexes d'une ampleur propre à modifier le centre de contrôle de l'ARN Sras-Cov-2, le virus aurait simplement péri, parce qu'il n'aurait pas pu fonctionner de manière ordonnée.

    Le scientifique norvégien Birger Sorensen et les scientifiques australiens d'Adélaïde et de Melbourne sont arrivés indépendamment à la même conclusion : le Sras-Cov-2 est d'origine humaine pour la simple raison qu'un virus qui n'a jamais été observé auparavant chez les humains ne peut pas s'y adapter aussi parfaitement :

    Il s'agit d'un nouveau virus qui n'existait pas chez l'homme auparavant, mais qui se lie de façon extraordinairement élevée aux récepteurs humains, ce qui est très surprenant. Il est presque parfaitement adapté à l'homme, et il ne pourrait l'être plus.
    L'adjonction artificielle de séquences de VIH et de paludisme, la création d'un site de clivage de type furine, l'introduction de quatre acides aminés supplémentaires, la modification d'un centre de contrôle, une adaptation extraordinaire à l'être humain... Tous ces éléments prouvent qu'il s'agit d'un virus conçu par des êtres humains. Et n'oubliez pas qu'il ne s'agit là que des preuves présentées par les rares scientifiques qui ont osé s'exprimer.

    Conçu dans quel le but ?

    Si le Sras-Cov-2 a été créé par l'homme, la question suivante est : « quelles sont les propriétés apportées dans la fabrication du Sras-Cov-2 par rapport à celles qui existent chez ses ancêtres naturels ? »

    Pour répondre à cette question, comparons le Sras-Cov-2 à ses apparentés naturels, le SRAS — syndrome respiratoire aigu sévère — et le SRMO [ou MERS selon l'acronyme anglais plus utilisé - NdT] — syndrome respiratoire du Moyen-Orient — qui sont deux des quelques rares coronavirus à même d'infecter les humains. Nous inclurons également dans cette comparaison la grippe saisonnière (virus Influenzae).

    RépondreSupprimer
  39. Transmissibilité

    Le taux de transmission (R0) mesure le nombre moyen de personnes contaminées par un seul porteur. Le R0 pour le Sras-Cov-2, est compris entre 3 et 5. C'est plusieurs fois supérieur au SRAS, avec un R0 égal à 1,8 et au MERS dont le R0 est inférieur à 1. De même, la grippe saisonnière est modérément contagieuse avec un R0 d'environ 1,3.

    Pathogénicité

    Des tests de masse effectués en Islande ont révélé que 50 pour cent des porteurs du Sras-Cov-2 sont asymptomatiques. Ce chiffre est conforme au cas du Diamond Princess où 75 pour cent des porteurs étaient asymptomatiques. Le SRAS et le MERS sont nettement plus pathogènes, avec respectivement seulement 7 à 13 pour cent et 25,4 pour cent de porteurs sains. La grippe saisonnière présente un pouvoir pathogène tout aussi élevée avec une fraction asymptomatique comprise entre 4 et 28 pour cent.

    Mortalité

    Les pays qui n'ont pas effectué de tests massifs fournissent un taux de mortalité artificiellement gonflé parce que le nombre de personnes infectées a tendance à être sous-évalué étant donné la forte proportion de porteurs asymptomatiques décrite ci-dessus.

    L'Islande fut l'un des rares pays à effectuer des dépistages massifs et elle affiche un taux de mortalité de 0,5 pour cent, soit exactement le même nombre que celui observé à bord du Diamond Princess. Néanmoins, ce pourcentage a tendance à être surestimé parce qu'il amalgame « mort avec le Sras-Cov-2 » et « mort à cause du Sras-Cov-2 », malgré des facteurs de comorbidité évidents.

    En outre, les incitations financières accordées pour les décès dus au Covid-19, les décès dus à la grippe saisonnière presque inexistants cet hiver (comptés plutôt comme des décès dus au Covid-19) et les faux certificats de décès ont tous contribué à surestimer encore plus le taux de mortalité dû au Covid-19.

    En dépit de ces chiffres surestimés, le SRAS affiche un taux de mortalité beaucoup plus élevé avec 9,5 pour cent, et le MERS est 68 fois plus mortel avec un taux de mortalité de 34 pour cent. En général, la grippe saisonnière présente un taux de mortalité de 0,1 pour cent, ce qui est comparable au taux du Sras-Cov-2 une fois les chiffres surgonflés mis de côté.

    Effets neurologiques

    Le Sras-Cov-2 présente un pourcentage étonnamment élevé d'effets neurologiques. Selon les sources, entre 36 pour cent et 84 pour cent des patients atteints du Covid-19 présentent des effets neurologiques.

    Par ailleurs, le Sras-Cov-2 induit un large éventail de symptômes neurologiques : vitesses cognitives plus lentes que la normale, pertes de mémoire, troubles de la concentration, confusion, agitation grave, encéphalite, convulsions, engourdissements, accidents vasculaires cérébraux, vertiges, thromboses des sinus veineux cérébraux, hémorragies cérébrales, maux de tête, pertes de goût et/ou pertes d'odorat.

    RépondreSupprimer
  40. Le SRAS présente également des effets neurologiques, mais leur occurrence est rare avec environ 2,5 pour cent, et leur portée est étroite. Entre 8 pour cent et 24 pour cent des porteurs du MERS présentent des symptômes neurologiques, principalement des confusions et des convulsions. La grippe provoque également chez 5 pour cent des patients quelques symptômes neurologiques comme les encéphalopathies et les convulsions.

    Une étude publiée le 4 juin révèle qu'une hypoperfusion fronto-temporale a été constatée sur toutes les IRM cérébrales améliorées réalisées chez des patients atteints du Covid-19. Ce résultat suggère que le Sras-Cov-2 pourrait particulièrement affecter cette région spécifique, dont la pathologie la plus fréquente est connue sous le nom de démence fronto-temporale, l'un de ses principaux symptômes étant l'obéissance automatique. De même, chez les personnes en bonne santé soumises à des expériences de type Milgram, l'obéissance aux autorités est associée à une moindre activité de la région fronto-temporale. Dans le même ordre d'idées, lorsqu'on demande aux sujets de prendre une décision ayant un contenu moral, c'est le lobe temporal qui devient actif.

    Le tableau ci-dessous récapitule nos principales conclusions :
    Le Sras-Cov-2 comparé au MERS, au SRAS et à la grippe saisonnière

    - voir sur site -

    À ce stade, nous connaissons certaines des spécificités d'un probable Sras-Cov-2 d'origine humaine par rapport à ses apparentés que sont le MERS, le SRAS et, dans une moindre mesure la grippe saisonnière. Nous pouvons peut-être alors en déduire les objectifs des concepteurs du virus.

    Le Sras-Cov-2 n'était assurément pas conçu pour tuer ; bien au contraire, les porteurs devaient rester en vie — faible taux de mortalité. Qui plus est, les porteurs devaient rester indiscernables — faible pathogénicité — et le virus devait se propager largement — haute transmissibilité.

    Le Sras-Cov-2 a été conçu pour se propager de manière étendue et silencieuse et pour atteindre le cerveau dans le but d'affecter la région relative aux décisions fondées sur la morale et l'obéissance. Quelles sont les modifications cérébrales visées par les concepteurs ? La finalité du virus était-elle d'accroître l'obéissance ?

    Laissons ces questions en suspens un instant et examinons de plus près la Mecque des virus artificiels et du contrôle mental : Fort Detrick.

    Fort Detrick et les virus

    À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis détenaient déjà le leadership en matière de production d'armes biologiques et chimiques avec Edgewood Arsenal, la plus grande infrastructure au monde dotée d'un effectif de mille deux cents chercheurs [c'est aussi la plus ancienne, utilisée dès la Première Guerre mondiale dans le développement des armes chimiques - NdT].

    RépondreSupprimer
  41. En 1943, le développement d'armes biologiques et chimiques fut transféré à Fort Detrick. Afin d'acquérir encore plus de connaissances sur les armes biologiques, les États-Unis ont accordé l'immunité à d'éminents scientifiques Nazis comme Erich Traub, un virologue spécialisé dans la fièvre aphteuse, la peste bovine et la maladie de Newcastle. Il dirigeait sur l'île de Riems [en mer Baltique - NdT] le laboratoire de la plus importante infrastructure d'armement biologique du Reich.

    Plusieurs mois après le début de son contrat établi dans le cadre de l'Opération Paperclip, Traub fut invité à rencontrer des scientifiques américains de Fort Detrick [...]. Traub y discuta du travail effectué pour les nazis sur l'île de Riems à l'Institut de recherche des Maladies virales animales du Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, et du travail qui y fut effectué pour les Soviétiques après la guerre. Traub donna une explication détaillée de l'opération secrète menée à l'Institut, comme des travaux qu'il y conduisait. Ces informations ont permis de fournir le cadre initial des travaux entrepris sur Plum Island par le laboratoire de recherche bactériologique sur les maladies animales du Centre de recherches de Fort Detrick.

    ~ Michael C.Carroll, Lab 257: The Disturbing Story of the Government's Secret Germ Laboratory [« Lab 257 : l'histoire troublante du laboratoire gouvernemental de recherches secrètes en bactériologie de Plum Island », ouvrage non traduit en français - NdT] - pages 7 - 8 - New York : Harper Collins Publishers, 2004

    En échange du transfert à Fort Detrick des connaissances sur les armes biologiques, les États-Unis ont également accordé l'immunité aux dirigeants de la tristement célèbre Unité 731 — une unité militaire japonaise de recherche bactériologique secrète — qui pratiquait la vivisection [sans anesthésie sur des cobayes humains et effectuaient des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques - NdT]. Ces expérimentations bactériologiques ont entraîné la mort de plus de 300 000 citoyens chinois [dont des femmes et des enfants, tous prisonniers de guerre - NdT].

    Dans les années 1950, Fort Detrick expérimentait déjà un grand nombre de virus et autres germes :
    L'Opération Harness, un programme expérimental qui n'a pas connu le succès escompté, impliquait des équipes de microbiologistes américains, britanniques et canadiens qui ont pulvérisé des agents virulents comme l'anthrax, la brucellose et la tularémie sur les Bahamas, Antigua et les Nouvelles-Hébrides. [...] D'autres projets moins connus de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles entrepris avant l'officialisation d'une collaboration avec la CIA consistaient à tester les effets de l'empoisonnement à la salmonelle, de pulvérisations de la toxine botulique, du kala-azar (une maladie parasitaire [la leishmaniose viscérale aussi appelée fièvre noire - NdT]), du lymphogranulome inguinal (un virus semblable à l'herpès), du pian et, ce qui est peut-être le plus inquiétant, à développer « la capacité d'induire le cancer par des moyens furtifs ».

    ~ Hank Albarelli, A Terrible Mistake
    Les expériences de guerre bactériologique ont été menées sur des sujets non consentants et ont causé un certain nombre de morts dans des pays « ennemis », des pays du tiers monde, des pays « alliés » comme la France [comme à Pont-Saint-Esprit - NdT] et les États-Unis — et pas seulement sur des prostituées, des détenus ou des malades mentaux, mais sur des « citoyens normaux » — comme lors de l'exposition de 800 000 habitants de San Francisco à des Serratia marcescens.

    RépondreSupprimer
  42. En 1969, au milieu d'énormes manifestations contre la guerre du Vietnam et des révélations croissantes de l'utilisation contre les populations civiles de l'agent orange — créé par les biochimistes de Frederick Hoffman et de Fort Detrick — et du napalm, le président Nixon annonçait une prétendue interdiction de l'utilisation des armes chimiques et biologiques. Il s'agissait cependant d'une fausse interdiction, comme le montre la convention signée en 1972 :
    Les États-Unis limiteront leur recherche biologique à des mesures défensives telles que l'immunisation et les mesures de sécurité.

    Fondamentalement, le seul changement apporté à la situation précédente fut que les États-Unis n'avaient dès lors plus qu'à pointer du doigt un prétendu bioterroriste pour poursuivre — ou plus tard « justifier » — ses recherches sur une arme biologique en particulier. Et c'est exactement ce qu'ils ont fait avec l'histoire de l'anthrax en Irak. L'Irak développait prétendument des armes biologiques à l'anthrax, et ce fut une des excuses invoquées pour lui faire la guerre. C'est le même bacille du charbon qui a été envoyé par courrier par des « bioterroristes » quelques semaines après le 11-Septembre — moment opportun s'il en est pour stimuler la frénésie du « méchant terroriste musulman ».

    Finalement, les enquêtes ont révélé que l'anthrax ne venait pas d'Irak mais de Fort Detrick. Un fait bien embarrassant. Mais un bouc-émissaire fut commodément vite trouvé. Selon le FBI, les lettres à l'anthrax avaient été envoyées par un employé fou : Bruce Edwards Ivins, un microbiologiste primé qui avait travaillé à Fort Detrick pendant dix-huit ans.

    Dix ans plus tard, une analyse scientifique des souches d'anthrax menée par la National Academy of Science a conclu que le FBI avait surestimé la force de l'analyse génétique reliant l'anthrax envoyé par la poste à un stock conservé par Bruce E. Ivins. L'anthrax provenait de Fort Detrick, mais Ivins n'était probablement pas le coupable. Ivin est mort en 2008, prétendument d'une overdose de tylénol. Aucune autopsie n'a été pratiquée, et le corps a été rapidement incinéré. Quand on est mort, on ne peut rien raconter.

    Aujourd'hui, les scientifiques de Fort Detrick mènent toujours des recherches intensives pour concevoir des armes biologiques en général, et d'autres pour développer des virus artificiels plus particulièrement. Par exemple, en 2016, Fort Detrick a participé à des recherches relatives à l'utilisation de chauves-souris et des virus dont elles sont porteuses pour la fabrication d'armes biologiques. En 2018, Fort Detrick a mené des recherches sur le coronavirus MERS, un proche parent du Sras-Cov-2.

    Fort Detrick utilise également une technologie avancée appelée CRISPR-Cas9 pour extraire des virus certaines séquences génétiques bien précises. Selon un article publié en 2017 dans Nature, les équipes de Fort Detrick ont utilisé cette technologie pour extraire des séquences virales codant pour un « site de clivage de la furine ». Coïncidence ou pas, il s'agit selon certains chercheurs de l'inattendu site de clivage de la furine trouvé dans le Sras-Cov-2 qui lui confère sa virulence exceptionnellement élevée et prouve qu'il est d'origine humaine.

    Ce qui précède concerne l'étendue des recherches accessibles au public qui émanent de Fort Detrick. Étant donné qu'il s'agit d'un site militaire étroitement lié à la CIA où le secret est primordial, Fort Detrick et les laboratoires qui lui sont associés dans le monde entier opèrent au sein de réseaux fermés de communication et de publication.

    RépondreSupprimer
  43. Fort Detrick et le contrôle mental

    Parallèlement à la recherche et à la conception d'armes biologiques, Fort Detrick est fortement impliqué dans le contrôle mental. Après la Seconde Guerre mondiale, les méthodes utilisées comprenaient l'utilisation de diverses drogues — héroïne, mescaline, LSD, MDMA, THC synthétique et morphine — mais aussi l'usage du polygraphe, de l'électrochoc, d'« aides mécaniques », de la lobotomie, de l'hypnotisme, de la fatigue, de l'isolement, de la privation sensorielle et de la torture.

    MK-Ultra est le programme de contrôle mental le plus connu en raison des révélations sur les horribles expériences menées par Sydney Gottlieb, chimiste de la CIA et responsable de certaines expériences de contrôle mental à Fort Detrick, et par le Dr Ewen Cameron de l'Institut Allan Memorial de Montréal. Mais ce n'était que la partie émergée de l'iceberg ; les expériences qui ont été divulguées ne constituaient qu'une partie du sous-projet 68, l'un des 144 sous-projets contenus dans MK-Ultra.

    MK-Ultra s'est ramifié en de nombreuses autres « voies de contrôle du comportement humain, y compris les radiations, les électrochocs, divers domaines de la psychologie, de la psychiatrie, de la sociologie, de l'anthropologie et de la graphologie, ainsi que l'usage de substances [psychoactives à des fins de] harcèlement [sexuel], et des dispositifs et matériels paramilitaires [disponibles - Notes du Traducteur] ».

    Suite aux révélations du sous-projet 68, MK-Ultra a officiellement été arrêté en 1964. À vrai dire, il n'a pas pris fin en 1964 ; il a simplement été rebaptisé « Projet MK-Search ».

    En outre, MK-Ultra n'était qu'un des nombreux programmes consacrés au contrôle mental ; les autres programmes connus sont Artichoke, Bluebird, QK-Hilltop, Chemical Corps, MK-Naomi, MK-Shade. Tous étaient consacrés à la compréhension de l'esprit humain et à la découverte de toutes les méthodes possibles pour le contrôler.

    Le but ultime des expériences de manipulation mentale menées à Fort Detrick et dans ses innombrables organisations satellites — laboratoires, hôpitaux, sociétés de biotechnologie, sociétés pharmaceutiques et prisons — fut parfaitement résumé en 1952, lorsque Paul Gaynor, chef du Service de recherche sur la sécurité de la CIA, décrivit l'objectif d'Artichoke :

    [Gaynor] a posé au chef du bureau médical de la CIA la question ultime relative au projet : « Pouvons-nous contrôler un individu au point qu'il se soumettra à nos ordres contre sa volonté et même contre des lois aussi naturellement fondamentales [que] l'auto-préservation ? »

    Les deux principaux axes de recherche effectués à Fort Detrick — à savoir les armes biologiques et le contrôle mental — n'étaient pas cloisonnés. De l'aveu même de la CIA au ministère américain de la justice lors de l'enquête de 1975, MK-Ultra, centré sur Fort Detrick, a associé les matières biologiques et le contrôle mental :
    Les activités [MK-Ultra] qui concernaient la recherche et le développement de matériaux chimiques, biologiques et radiologiques pouvant être utilisés dans des opérations clandestines pour contrôler le comportement humain.

    Cette association est confirmée par la documentation des expériences combinant maladies infectieuses et comportement humain qui ont été menées dès 1959 :
    Milwaukee (AP) — La CIA a recruté des scientifiques de l'université du Wisconsin pour deux expériences entre 1959 et 1962, rapporte le Milwaukee Journal dans son édition d'aujourd'hui. Les documents obtenus par le journal indiquent que les administrateurs de l'université n'ont peut-être pas été informés de l'implication de la CIA dans les projets de recherche. Cependant, les documents montrent que les scientifiques connaissaient le parrainage de la CIA et les objets de la recherche. Les expériences portaient sur les maladies infectieuses et le comportement humain.

    RépondreSupprimer
  44. ~ Glenn E. Tagatz, ENIGMA: A Veteran's Quest for Truth [« ÉNIGME : la quête de vérité d'un ancien combattant », ouvrage non traduit en français - NdT]
    Sydney Gottlieb [le chimiste de la CIA, comme vu quelques paragraphes au-dessus - NdT] était doctorant sous la direction d'Ira Baldwin à l'université du Wisconsin. Le Dr Ira Baldwin a fini par diriger le département de bactériologie de l'université avant de devenir le directeur de la recherche scientifique de Fort Detrick [en 1943 - NdT].

    Ce qui précède montre que la convergence entre les maladies infectieuses et la recherche sur le comportement humain a commencé il y a plus de soixante ans. Depuis lors, ces deux domaines de recherche ont fait d'énormes « progrès ».

    Un document mentionné ci-dessus décrit les virus génétiquement modifiés pour modifier le comportement, dans une étude publié en 2011 par une équipe de Rostock. Si un modeste laboratoire de Rostock pouvait publier en 2011 un document sur un virus génétiquement modifié pour modifier le comportement, vous pouvez imaginer ce que Fort Detrick est capable de créer secrètement aujourd'hui.

    Aujourd'hui, Fort Detrick est la principale base de l'armée américaine pour la recherche biologique et le contrôle mental. Elle emploie près de huit mille personnes au sein de six cents bâtiments sur un terrain de cinq mille deux cent cinquante hectares. Au cours des soixante-dix dernières années, elle a investi des milliards de dollars dans le contrôle mental et la création de virus.

    Conçu en Chine ou conçu aux États-Unis ?

    Le laboratoire de niveau 4 de Wuhan est une installation civile qui recherche des traitements contre les virus existants, tandis que Fort Detrick est la plus grande installation militaire de fabrication d'armes biologiques au monde, et l'une de ses activités principales consiste à créer de nouveaux virus d'origine humaine. Le Sras-Cov-2 est un nouveau virus et, comme indiqué ci-dessus, il est probablement d'origine humaine.

    Le laboratoire de Wuhan créé en 2015 ne pèse pas bien lourd face aux décennies d'activité dans le domaine des armes biologiques et du contrôle mental de Fort Detrick. Le seul argument en faveur d'un Sras-Cov-2 créé à Wuhan se résume à un « patient zéro » supposément localisé sur un marché de Wuhan en décembre 2019. Cette allégation a rapidement été démentie par un article [se référant à une étude publié dans The Lancet - NdT] suggérant que le marché de Wuhan n'était pas le lieu d'origine de l'épidémie.

    Alors qu'il n'y a aucun patient zéro à Wuhan, une série d'épidémies mystérieuses près de Fort Detrick précèdent de plusieurs mois celle de Wuhan.

    Le 2 juillet 2019, une mystérieuse épidémie respiratoire s'est déclarée dans la maison de retraite Greenspring Senior Living Community, située à Springfield en Virginie, à seulement quatre-vingts kilomètres de Fort Detrick. Rétrospectivement, les symptômes décrits sont très proches de ceux associés au Sras-Cov-2. Les statistiques épidémiologiques — pour les personnes âgées — sont également similaires à celles du Sras-Cov-2 ; parmi les deux cent soixante-trois résidents, soixante-trois sont tombés malades et trois sont morts.

    RépondreSupprimer
  45. Les tests de laboratoire effectués par le CDC n'ont pas permis d'identifier une cause spécifique à cette mystérieuse maladie respiratoire. Rappelons qu'à l'époque, le Sras-Cov-2 était inconnu — et donc indétectable — puisque sa découverte officielle fut annoncée par l'OMS le 9 janvier 2020.

    Springfield n'était pas un cas isolé. Une augmentation inhabituelle de maladies respiratoires situées au sein de seize foyers infectieux distincts qui s'est étendue au moins jusqu'en décembre 2019 fut signalée par la Virginie. Ces maladies respiratoires ont atteint des patients présentant des troubles typiques à ceux du Covid-19 :

    La plupart des signalements ont été effectué dans des établissements de vie assistée et de soins de longue durée et concernaient des adultes âgés et des personnes souffrant de maladies chroniques.
    Le 26 juillet, vingt-quatre jours après l'épidémie de Springfield, un autre mystérieux syndrome respiratoire — rapidement attribué à la cigarette électronique — est apparu dans l'Illinois et le Wisconsin, avec huit personnes hospitalisées en raison de symptômes qui rappellent, une fois de plus, le Covid-19 :

    Les scanners et les rayons X ont montré une inflammation ou un œdème dans les deux poumons [...] La gravité de l'état de santé a varié, certains patients ayant besoin d'une assistance respiratoire.
    Les scanners pulmonaires des patients révélaient un des aspects typiques du Covid-19 nommé « infiltrat en verre dépoli » [aspect de halo aux limites floues, focalisé ou diffus, sans systématisation - NdT].

    Dans les mois qui ont suivi, le « syndrome de cigarette électronique » s'est rapidement étendu à d'autres États américains. Il atteignait au 20 septembre neuf cent huit cas et trois décès. L'augmentation exponentielle des cas est clairement évocatrice d'une maladie contagieuse.
    Cas de maladies pulmonaires associées à la cigarette électronique observés aux États-Unis.
    © Yulin Hswen et al., The New England Journal of Medicine

    Cas de maladies pulmonaires associées à la cigarette électronique observés aux États-Unis.
    Si cette mystérieuse maladie respiratoire est due à la cigarette électronique, comment expliquer qu'elle ait commencé dans le nord-est des États-Unis et ne se soit produite qu'aux États-Unis, alors que le nombre de « vapoteurs » dans le monde entier dépasse en 2018 les quarante millions ? À propos de ce « syndrome de cigarette électronique », John Britton, professeur britannique de médecine respiratoire, a déclaré :

    Ce qui se passe aux États-Unis ne se passe pas ici (en Grande-Bretagne), ni dans aucun autre pays où l'usage de la cigarette électronique est répandu.
    Britton ajoute que vapoter est bien moins dangereux que de fumer, que les affirmations sont complètement fausses et que le syndrome n'est pas causé par les vapoteuses. Au moment du début officiel de la pandémie de Sras-Cov-2, le mystérieux syndrome de cigarette électronique qui avait alors nécessité deux mille huit cents hospitalisations et causé soixante-dix décès, disparaissait comme par magie — bien qu'un grand nombre de personnes aux États-Unis continuent de vapoter.

    Vers la fin 2019, les États-Unis ont également connu la plus précoce épidémie de grippe depuis 2002-2003. La « grippe » était en avance de quinze jours par rapport à la normale. Selon l'Asahi News Report, certains des quatorze mille Américains qui sont morts « de » — ou avec — cette « grippe précoce » pourraient avoir contracté le Sras-Cov-2 sans le savoir.

    RépondreSupprimer
  46. C'est dans ce contexte de mystérieuses épidémies respiratoires frappant les États-Unis en général, et les environs de Fort Detrick en particulier, que trois cents soldats américains sont arrivés à Wuhan, en Chine, pour les 7e Jeux mondiaux militaires d'été qui se sont tenus du 18 au 27 octobre 2019. Juste avant le voyage, certains de ces soldats américains s'étaient entraînés à Fort Belvoir, situé à quatre-vingt kilomètres de Fort Detrick et à neuf kilomètres de Springfield, en Virginie — le premier foyer infectieux de la mystérieuse maladie respiratoire.

    L'équipe américaine a séjourné à l'hôtel Wuhan Oriental, qui se trouve à seulement trois cents mètres du marché Huanan de Wuhan.
    De manière surprenante, l'équipe des États-Unis ne fut lors de ces jeux militaires pas très performante :
    L'équipe américaine, connue pour ses capacités compétitives, a réalisé des performances déplorables ; seulement cent soixante-douze athlètes militaires étaient présents [sur les trois cent soixante-neuf initiaux - NdT] et presque la moitié d'entre eux n'ont même pas participé aux épreuves.
    Bien qu'ils possèdent une des plus grandes armées du monde, les États-Unis sont arrivés en 35e position derrière des nations comme l'Iran, la Finlande et la Slovénie.

    Il semble que la mystérieuse épidémie infectieuse qui s'est produite autour de Fort Detrick quelques semaines auparavant ait pu infecter des participants à ces Jeux mondiaux militaires. Cinq athlètes « étrangers » ont été hospitalisés pour une infection indéterminée. De nombreux athlètes étrangers venus de France, de Belgique, d'Allemagne, d'Italie, de Suède, ou du Luxembourg ont révélé qu'ils étaient tombés malades lors de ces Jeux et ont pensé, rétrospectivement, qu'ils avaient contracté le Covid-19.

    Le premier vrai cas de Covid-19 parmi les habitants de Wuhan est apparu le 2 novembre, six jours seulement après la fin des jeux militaires. Coïncidence ou pas, quarante-deux employés de l'hôtel Oriental — lieu de séjour de la délégation américaine — ont été en novembre diagnostiqués positif au Covid-19, constituant ainsi le premier foyer infectieux de Wuhan.

    Comme par hasard, Fort Detrick a reçu du CDC une ordonnance de cessation et d'abstention et fut fermé le 15 juillet 2019, treize jours seulement après le début de la mystérieuse épidémie respiratoire à Springfield, en Virginie. Un scientifique chevronné a décrit l'atmosphère de Fort Detrick d'alors comme étant « marquée par la peur et la suspicion ». Fort Detrick a ouvert à nouveau en avril 2020, alors que la pandémie était en déclin.

    Un vaccin favorisant l'obéissance a-t-il muté en virus qui favorise la désobéissance ?

    Jusqu'à présent, les données suggèrent que Fort Detrick a mis au point le Sras-Cov-2. Contenu dans un vaccin, il pourrait avoir ciblé les fonctions cérébrales, en particulier les régions associées à la prise de décision en matière d'obéissance et de morale. Mais si le Sras-Cov-2 a été conçu pour accroître l'obéissance de ceux qui y sont exposés, comment expliquer les mesures sans précédent prises au niveau mondial pour minimiser sa propagation ?

    RépondreSupprimer
  47. Eh bien, parfois les choses ne se passent pas comme prévu, surtout avec les virus.

    Les vaccins sont censés contenir des virus « morts », mais cette désactivation virale ne fonctionne pas toujours et des virus « vivants » peuvent s'en affranchir. C'est exactement ce qui s'est produit avec le vaccin contre la polio de Salk qui a provoqué [aux États-Unis - NdT] la pire épidémie de polio de l'histoire en infectant deux cent mille personnes avec des souches vivantes de poliovirus, dont quarante mille ont développé la maladie [qui a paralysé à des degrés divers deux cents enfants et en a tué dix - NdT].

    En plus d'échapper aux vaccins, les virus ont une considérable aptitude à muter. Il est intéressant de noter que les mutations peuvent totalement inverser les effets « originaux » ou « voulus » d'un virus :
    [...] un virus non muté était plus susceptible de produire beaucoup d'ARN viral et moins susceptible de déclencher l'alarme cellulaire. Les virus mutés avaient généralement l'effet inverse.
    Le Sras-Cov-2 a-t-il suivi la séquence des événements décrits ci-dessus ?
    Le virus est créé ;
    Le virus est incorporé dans un vaccin ;
    Le virus s'affranchit du vaccin ;
    Le virus mute et inverse ses effets.
    Les preuves semblent confirmer cette hypothèse.

    1 — Le virus est créé

    En dépit du secret inhérent à ce type d'activité, plusieurs éléments de preuve suggèrent que Fort Detrick était impliqué dans des recherches étroitement liées à l'ingénierie du Sras-Cov-2.
    En 2016, Fort Detrick a participé à des recherches sur les armes biologiques impliquant l'utilisation de chauves-souris et des virus dont elles sont porteuses ;
    En 2017, le gouvernement américain a levé l'interdiction de développer des virus mortels dans le but de les rendre transmissibles entre humains. Cet article mentionne spécifiquement l'ingénierie du SRAS et du MERS — proches parents du Sras-Cov-2 — afin qu'ils se propagent plus facilement ou deviennent plus mortels ;
    Fort Detrick utilise également une technologie avancée appelée CRISPR-Cas9 pour extraire des virus des séquences génétiques spécifiques. Selon une étude publiée en 2017, les équipes de Fort Detrick ont utilisé cette technologie pour l'extraction de séquences virales codant pour un « site de clivage de la furine » ;
    En 2018, des recherches ont été menées à Fort Detrick, axées sur le coronavirus MERS, un proche parent du Sras-Cov-2.

    RépondreSupprimer
  48. 2 — Le virus est incorporé dans un vaccin

    Depuis plus de deux siècles, les soldats américains sont utilisés comme cobayes pour les vaccins. Chaque année, de nouveaux vaccins sont testés sur les troupes. L'une des nombreuses inoculations administrées vers 2018 pourrait avoir contenu le Sras-Cov-2, y compris le vaccin annuel obligatoire contre la grippe, ou l'un de ces nouveaux vaccins à base de coronavirus :

    En 2018, la CEPI a financé à hauteur de cinquante-six millions de dollars le programme d'Inovio pour le développement d'un vaccin à ADN contre le coronavirus responsable du MERS. L'USAMRIID — Fort Detrick — était partenaire de ce programme.

    Toujours en 2018, un brevet — déposé en 2015 — a été accordé pour un vaccin contenant un coronavirus artificiel. Ce vaccin a été financé par l'OMS et la Fondation Bill & Melinda Gates :
    La présente invention fournit un coronavirus vivant, bien qu'atténué, comprenant une variante d'un gène de réplicase codant pour des polyprotéines comportant une mutation au sein d'une ou de plusieurs protéines non structurelles [...] Le coronavirus peut, chez un sujet, être utilisé comme vaccin pour traiter et/ou prévenir une maladie, telle que la bronchite infectieuse.

    3 — Le virus s'affranchit du vaccin

    Le virus s'est probablement affranchi du vaccin vers le début de l'été 2019, comme le suggère l'apparition d'étranges maladies respiratoires qui ont commencé près de Fort Detrick et se sont propagées au reste des États-Unis en quelques mois. Jusqu'alors, le virus était contenu dans le vaccin.

    4 — Le virus mute et inverse ses effets

    Entre la première inoculation du vaccin, probablement en 2018, et la fin de l'année 2019, le Sras-Cov-2 a muté. Les tests de masse effectués en Islande ont révélé quarante mutations du virus. Une étude publiée en mars 2020 est allé plus loin en identifiant cent quarante-neuf sites de mutations et deux souches distinctes : la lignée L et la lignée S.

    La lignée L présente un nombre nettement plus élevé de mutations, tandis que la lignée S est davantage liée aux coronavirus présents chez les animaux. Ce qui suggère que la lignée S est la souche contenue à l'origine dans le vaccin — obéissance — tandis que la lignée L est la souche apparue après la mutation — désobéissance.

    En septembre 2019, avant l'épidémie de Wuhan, mais après les mystérieuses maladies respiratoires aux États-Unis, le président Trump signait un décret exécutif « d'urgence » qui donnait cent vingt jours pour développer un nouveau vaccin contre la grippe, « juste au cas où ».

    RépondreSupprimer
  49. Confiner pour réduire la propagation, pas la mortalité

    Nous avons assisté à deux « confinements » très distincts. Le premier à Wuhan fut décidé face à un virus encore inconnu, du moins pour les scientifiques chinois. Le second fut mondial — bien que principalement occidental — et imposé par quiconque contrôle l'OMS, après qu'il ait été établi que le Sras-Cov-2 n'était pas plus mortel qu'une grippe ordinaire.

    Les pouvoirs publics de Wuhan ont pris une décision logique. À l'époque, le virus était inconnu et aucun traitement n'avait encore été mis au point. Les responsables chinois ont identifié un groupe infectieux dont la date et le lieu correspondent à la période où les soldats américains étaient à Wuhan. Ils soupçonnaient à juste titre une arme virale potentiellement mortelle fabriquée aux États-Unis — comme ils l'ont déclaré dès le mois de mars.

    Comme au Moyen-Âge lors de la peste noire, le confinement était la seule solution. En l'absence de remède, il s'agit d'une tentative de minimiser la propagation du virus en évitant tout contact social.

    Mais les virologistes chinois ont rapidement déterminé que le Sras-Cov-2, bien que mis au point aux États-Unis, n'était pas pire qu'une grippe saisonnière et que des traitements efficaces étaient disponibles. Le confinement fut rapidement levé. Remarquez qu'en Chine, Wuhan ne constitue qu'une minuscule région géographique. Le reste de la Chine ne connaît qu'un confinement limité, voire aucun. La Chine et les pays voisins ont rapidement adopté une approche de dépistage-traitement qui fut couronnée de succès : le taux de mortalité en Chine est estimé à 0,6 pour cent.

    Le confinement imposé en Occident était une tout autre histoire. À cette époque, il était clair que le Sras-Cov-2 ne représentait pas le nouveau fléau annoncé ; en outre, des kits de dépistage et des traitements efficaces — association d'hydroxychloroquine, d'azytromycine, et de zinc [pour son pouvoir anti-viral - NdT] — étaient disponibles. Il existait donc une meilleure solution pour « sauver des vies » que les mesures de confinement [qui ont été prises par les Occidentaux - NdT].

    Le confinement total imposé à des milliards d'individus incarne la ligne de force développée dans cet article. Plutôt que de « sauver des vies », les pouvoirs publics choisiront toujours d'exercer leur contrôle. Si nécessaire, ils sacrifieront des vies pour le préserver ou l'accroître. C'est exactement ce qui s'est produit avec le confinement occidental, qui a non seulement augmenté le taux de mortalité du Covid-19 (pas d'immunité collective, pas de dépistage, pas de traitement précoce), mais aussi le taux de mortalité global en raison d'une augmentation des suicides, des dépressions, de la pauvreté, et des soins médicaux retardés ou annulés.

    Dans la perspective de « sauver des vies », les pouvoirs publics occidentaux ont délibérément choisi la pire solution parce que c'était la meilleure en termes de contrôle. Même s'ils étaient conscients qu'elle entraînerait un certain nombre de morts inutiles, les pouvoirs publics ont opté pour le confinement dans le but de minimiser la propagation de ce que je soupçonne être une mutation « bénéfique » de désobéissance.

    RépondreSupprimer
  50. Le confinement a reposé sur le postulat selon lequel « le Covid-19 est mortel », et nous devions donc rester chez nous pour sauver des vies. À dire vrai, le virus n'est pas du tout mortel, mais le confinement, lui, l'est. Une prophétie auto-réalisatrice, dans laquelle le remède — le confinement — a causé plus de morts que la maladie — le Covid-19. Un certain nombre de décès causés par le confinement ont été comptabilisés comme des décès dus au Covid-19, ce qui fait que l'affirmation initiale bidon selon laquelle le Covid-19 est mortel semble apparemment vraie.

    Remarquez que cinq des pays qui ont imposé un confinement total — France, Portugal, Italie, Belgique, et plus tard les Pays-Bas — ont également interdit l'usage d'un médicament efficace, bon marché et sans danger : l'hydroxychloroquine. Il n'est pas surprenant que ces cinq pays affichent des taux de mortalité parmi les plus élevés au monde.

    Conclusion

    Nous avons tout au long de cet article examiné les preuves suggérant que le Sras-Cov-2 a été fabriqué à Fort Detrick et qu'il a été incorporé dans un vaccin dans le but explicite de se propager à grande échelle et d'affecter les fonctions neurologiques associées à l'obéissance.

    Il semble que ce projet ait toutefois échoué, d'abord parce que le « virus de l'obéissance » a muté en un « virus de la désobéissance », ce qui a contraint les pouvoirs publics à prendre — à tout prix — des mesures hâtives en vue de limiter la propagation du mutant bénéfique.

    Le confinement général fut une tentative désespérée de minimiser la propagation des effets potentiellement bénéfiques de la mutation du Sras-Cov-2. Mais il a une fois de plus eu l'effet inverse parce que le confinement semble avoir augmenté le taux de transmission :
    Étude gouvernementale sur la séroprévalence du Covid-19 en Espagne : parmi les travailleurs, ceux qui exerçaient une « profession essentielle » et qui ont continué à travailler ont été moins contaminés que ceux qui sont restés chez eux. Ce constat devrait conduire à une réflexion sur le rôle du confinement général.

    Les pouvoirs publics n'ayant pas réussi à contenir la propagation du virus mutant bénéfique, l'une des seules options encore à leur disposition consiste à en annuler les effets bénéfiques. Ils préparent donc activement le public à ce qui va suivre ; depuis plusieurs mois, on ne cesse d'entendre parler de la « deuxième vague » et du « vaccin contre le Covid-19 ».

    Ce qui suit n'est qu'une prédiction émise dans un contexte très chaotique. Il est probable qu'une épidémie de grippe apparaîtra d'ici la fin de l'année 2020, comme chaque année. Ce virus sera, comme par hasard, considéré comme un proche parent du Sras-Cov-2, qui présentera peut-être des « caractéristiques supplémentaires terrifiantes ».

    Nul besoin toutefois de désespérer, car à ce moment-là, les pouvoirs publics auront préparé un vaccin. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'hydroxycholoroquine a été interdite. Si un traitement sûr et efficace existe déjà, qui acceptera un vaccin précipité et inconnu ? Un vaccin qui protégera prétendument les gens contre le Covid-20, mais qui sera en réalité conçu pour « annuler » les changements bénéfiques induits par la souche mutée du Sras-Cov-2.

    Fort Detrick, bien que prétendument fermé entre juillet 2019 et avril 2020, teste déjà un vaccin. N'est-ce pas un peu rapide ? Peut-être pas, étant donné que les apprentis sorciers de Fort Detrick en savent probablement déjà beaucoup sur le Sras-Cov-2 et ses effets neurologiques.

    RépondreSupprimer
  51. Il est probable que la vaccination ne sera pas obligatoire. N'oubliez pas que les pouvoirs publics sont devenus pour le moment « plus affables et plus dociles ». Au lieu de recourir à la force brute, ces autorités publiques sont plus susceptibles d'exercer un chantage moral : « Faites-vous vacciner pour protéger les autres ! », combiné à un chantage social : « Pas de vaccin = pas de travail, pas de shopping, pas de voyage, pas de socialisation ! ». En gros, vous êtes libre de choisir entre le passeport d'immunité ou une peine de prison à vie dans une cellule isolée.

    En fin de compte, le message à retenir de cet article ne concerne pas tant le Sras-Cov-2 — qui ne constitue finalement qu'un chapitre supplémentaire dans le grand livre des mensonges proférés par les pouvoirs publics, et de la tragédie humaine qui consiste à croire à ces mensonges. Le message le plus important à retenir c'est que les pouvoirs publics ne sont pas là pour nous protéger. La connaissance constitue la seule protection dont nous disposons, y compris la connaissance viscérale que les autorités publiques ne nous protègent pas — en fait, c'est tout le contraire.

    Cet article a initialement été publié en anglais le 26 juin 2020 : Sott.net

    https://fr.sott.net/article/35861-Les-preuves-irrefutables-de-l-origine-humaine-du-Sras-Cov-2

    RépondreSupprimer
  52. Le gouvernement britannique trompe-t-il le public sur les tests COVID ?


    par Tyler Durden
    Ven, 07/03/2020 - 06:20
    Créé par Neil Lock via WattsUpWithThat.com,


    Donc, cela fait plus de 9 millions de tests COVID effectués au Royaume-Uni jusqu'au 27 juin. Cela semble assez impressionnant, n'est-ce pas ?

    À ce jour (1er juillet), ce nombre est passé à 9 426 631 - quatrième au monde au total! (Le Royaume-Uni est également quatrième au monde en termes de décès COVID par million d'habitants, et se rapproche d'Andorre pour la troisième place; mais c'est une autre histoire). Maintenant… ce chiffre est-il crédible ?

    J'ai récemment écrit un article sur la compréhension des statistiques publiées - décès, cas, tests - sur les effets de ce virus dans le monde. Il est très long et un peu technique - même s'il contient beaucoup de jolies (et pas si jolies) photos! Ceux qui s'intéressent au détail peuvent le trouver ici. J'ai eu un peu de rire quand un commentateur sur "le site le plus consulté au monde sur le réchauffement climatique et le changement climatique" m'a mentionné (bien que, je dois dire, sans approuver totalement) dans le même souffle que Judith Curry, qui est un vrai climat -Expert scientifique !

    Au cours de sa rédaction, j'ai comparé les deux principales sources de statistiques mondiales sur ce virus. L'un est worldometer.info. Celui-ci est tenu à jour quotidiennement avec les données fournies par les systèmes de santé nationaux. L'autre, beaucoup plus complet car il inclut des données quotidiennes historiques depuis le début de l'épidémie, est Notre monde en données. J'ai utilisé Notre monde dans les données.

    J'ai trouvé des divergences intéressantes entre les deux. L'un concernait les cas suédois - une patate chaude politique, en raison de l'absence de verrouillage en Suède. Avec l'aide d'un commentateur suédois de WattsUpWithThat, j'ai constaté que le problème semble se poser parce que les Suédois attribuent chaque test positif à la date à laquelle le test a été effectué, tandis que Our World in Data (dont les données, si je comprends bien, proviennent de Organisation mondiale de la santé) attribue chaque test positif à la date à laquelle le test a été signalé, qui est souvent des jours, voire des semaines plus tard.

    Les données du Royaume-Uni sur le nombre de tests effectués sont toutefois plus préoccupantes. Maintenant pour le Royaume-Uni, les nouveaux cas et décès signalés par Worldometer et Our World in Data sont synchronisés, avec Worldometer toujours un jour à l'avance. Cela correspond à l'idée que Notre monde dans les données obtient son flux via un tiers. Le Royaume-Uni rapporte des tests sur une base quotidienne, mais il y a souvent un intervalle de trois ou quatre jours avant que les tests d'un jour particulier n'apparaissent sur Our World in Data.

    RépondreSupprimer
  53. Donc… la mise à jour quotidienne de Twitter, montrée en tête, donne le nombre de nouveaux cas et de décès le jour en question comme 890 et 100 respectivement. Je m'attends à ce que ces deux chiffres apparaissent dans Our World in Data le 28 juin suivant. Et en effet, ils le font:

    - voir graphique sur site -

    Mais qu'en est-il de ces nombres de tests ? 4 852 547 est le total cumulé enregistré ici, contre les 9 067 577 indiqués dans le fil Twitter. Cela signifie que le total rapporté sur le fil Twitter était de 87% supérieur - c'est-à-dire presque deux fois - au chiffre «officiel» qui, si je comprends bien, devait avoir été signalé à l'OMS. C'est énormément de kits de test manquants !

    Un tel écart est-il normal ? Pour répondre à cette question, j'ai comparé le Royaume-Uni avec d'autres pays. J'ai pris le nombre total cumulé de tests par million d'habitants rapportés à Worldomètres jusqu'au 23 juin, et les ai comparés avec les nombres rapportés à Our World in Data jusqu'au 26 juin. Je ne m'attendais pas à ce que les chiffres correspondent exactement. En effet, ce que j'ai trouvé, c'est que les chiffres des Worldomètres étaient constamment supérieurs à ceux de Notre monde en données, dans la plupart des cas entre 1% et 18%. Cela me semble raisonnable, étant donné que les tests augmentent encore dans de nombreux pays, et le nombre de Worldomètres inclura probablement des situations telles que des kits de test envoyés mais pas encore retournés.

    J'ai ensuite tracé le nombre de tests par million à partir des deux sources de données sur un nuage de points:

    L'intrigue se corse ! Le Royaume-Uni montre de loin l'écart le plus important en termes absolus entre tous les pays, et en tant que ratio, il n'est dépassé que par le Pérou et la France (et les Français ne fournissent aucune donnée significative sur les tests). Des trois autres «mauvais garçons», deux, la Belgique et l'Espagne, sont également parmi les pays les plus durement touchés par le virus. Exactement les endroits où vous vous attendriez à ce qu'il y ait le plus de pression politique pour que les chiffres soient beaux !

    Même la BBC semble penser que tout ne va pas bien au sujet des tests COVID au Royaume-Uni. Il semble que l'un des problèmes est que les tests d'anticorps soient comptés en même temps que les tests sur écouvillon, ce qui rend le rapport des positifs aux tests inférieur à ce qu'il devrait être. En outre, ils comptent les kits de test qui ont été envoyés, dont beaucoup ne seront peut-être jamais retournés. De plus, le président de la UK Statistics Authority, Sir David Norgrove, a écrit au gouvernement il y a un mois. Il a dit, entre autres:

    «L'objectif semble être de montrer le plus grand nombre possible de tests, même au détriment de la compréhension.»

    Et encore une chose. Comme je l'ai découvert en écrivant mon article, les collecteurs de statistiques du Royaume-Uni ont récemment dû passer de leur base initiale de comptage des personnes testées à des tests de comptage effectués à la place. De toute évidence, cela a entraîné une augmentation du nombre total de tests tout au long de l'épidémie. Cela signifiait aussi, malheureusement, que tous les nombres quotidiens de tests effectués au Royaume-Uni avant le 26 avril ont été effacés. Et, bien que cette décision ait permis au Royaume-Uni de se conformer davantage aux procédures de déclaration de nombreux autres pays, des pays tels que le Canada, le Japon et les Pays-Bas signalent toujours des personnes testées. Donc, je suppose que cette décision (probablement à la fois difficile et coûteuse), la sur-déclaration des nombres de tests et la mauvaise présentation des données critiquées par Sir David, ont toutes été provoquées par la pression politique de ceux qui veulent les chiffres. pour être aussi beau que possible. Soupir.

    RépondreSupprimer
  54. Alors, le gouvernement britannique trompe-t-il le public sur les tests COVID ? Sir David Norgrove le pense évidemment; et je suis d'accord avec lui.

    https://www.zerohedge.com/markets/uk-government-misleading-public-covid-tests

    RépondreSupprimer
  55. Un festival de désinformation à France Inter : « Les semences paysannes, enfin autorisées » de M. Mathieu Vidard


    3 Juillet 2020
    par Seppi


    Incompétence et irresponsabilité (source)...

    « Les semences paysannes, enfin autorisées », c'est « l'édito carré » de M. Mathieu Vidard du lundi 22 juin 2020.

    France Inter nous a fait la grâce d'en livrer la transcription. Et là, horresco referens... Pire encore, ce truc a inspiré nombre de « journalistes » et acteurs des réseaux sociaux panurgistes.

    Nous analyserons donc en détail cet « édito » tout en creusant la question de fond – la modification d'un texte de loi consacrant maintenant la possibilité de vendre à peu près n'importe quoi en le qualifiant de « semences ».

    C'est faux dès le titre !

    « Les semences paysannes, enfin autorisées » implique pour un esprit normalement constitué qu'elles étaient jusque là interdites. C'est tout simplement faux !

    Le rectificatif – en quelque sorte – vient immédiatement en chapô :

    « L’information est passée presque inaperçue au milieu de l’actualité mais la vente de semences paysannes à des jardiniers amateurs a été officiellement autorisée et publiée au Journal Officiel daté du 11 juin. »

    Voilà une information d'une importance tellement capitale qu'on se demande comment elle a pu passer inaperçue... enfin presque, car heureusement, il y a eu M. Mathieu Vidard.

    « ... plusieurs années de combat et de rebondissements »...

    La chose nous est expliquée plutôt correctement.

    Voici, à notre façon et en plus détaillé : il y a, en France, une opposition obsessionnelle à la législation en matière de semences et, en particulier, à l'obligation de faire inscrire les variétés de la plupart des espèces à vocation alimentaire dans un catalogue avant de pouvoir les commercialiser. Cela se double bien évidemment d'une aversion pour le capitalisme et le libéralisme (enfin, pas si cela est le fait d'une « association », comme nous allons le voir incessamment) ; et tant pis si cela touche aussi les petites et moyennes entreprises et les coopératives, nombreuses dans le secteur des variétés et des semences.

    Dans le cadre des travaux sur la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (qui allait devenir la N° 2016-1087 du 8 août 2016), la bien-pensance parlementaire a adopté une addition à l'article L. 661-8 du Code Rural et de la Pêche Maritime :

    « La cession, la fourniture ou le transfert, réalisé à titre gratuit ou, s'il est réalisé par une association régie par la loi du 1er janvier 1901 relative aux contrats d'association, à titre onéreux de semences ou de matériels de reproduction des végétaux d'espèces cultivées de variétés appartenant au domaine public à des utilisateurs finaux non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale de la variété n'est pas soumis aux dispositions du présent article, à l'exception des règles sanitaires relatives à la sélection et à la production.

    Le Conseil Constitutionnel a censuré la partie barrée du texte ci-dessus comme non conformes à la Constitution (violant le principe d'égalité) par sa décision N° 2016-737 DC du 4 août 2016.

    Les députés du camp du Bien – cette fois sous l'ère macronienne – ont remis le couvert dans le cadre des travaux sur la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (loi dite « égalim », devenue N° 2018-938 du 30 octobre 2018).

    RépondreSupprimer
  56. Le Conseil Constitutionnel a une nouvelle fois retoqué la modification, et ce, en tant que cavalier législatif (une disposition étrangère à l'objet de la loi) par sa décision N° 2018-771 DC du 25 octobre 2018. La restriction aux seules associations avait été supprimée.

    La troisième tentative, dans le cadre de la loi N° 2020-699 du 10 juin 2020 relative à la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires aura été la bonne. Dans l'article précité, la partie barrée est remplacée par « ou à titre onéreux »

    Vous avez dit « transparence de l'information » ?

    Nous ne nous lancerons pas dans une analyse juridique détaillée, sauf à nous interroger sur le sens à donner à « [l]a cession, la fourniture ou le transfert » et « règles sanitaires relatives à la sélection ». La première formule englobe-t-elle la « commercialisation », la « mise sur le marché » ou la « vente », termes utilisés dans le décret N° 81-605 du 18 mai 1981 pris pour l'application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne le commerce des semences et plants ? Son article 12, relatif à l'étiquetage, prévoit :

    « 6° Lors de la vente de variétés anciennes de semences ou de plants exclusivement destinées aux jardiniers amateurs, l'emballage porte la mention suivante : " Variété ancienne destinée aux jardiniers amateurs conditionnée et commercialisée en petites quantités ". »

    La deuxième formule exclut-elle implicitement l'applicabilité des règles relatives à la commercialisation, y compris l'étiquetage ?

    En tout cas, la bien-pensance n'est pas forcément l'amie des jardiniers amateurs dans cette affaire. C'est ce qu'a constaté M. Nicolas Turquois, député MoDem de la Vienne (et ingénieur agronome), dont la proposition d'amendement a été rejetée :

    « En revanche, je m’interroge sur l’article 6, qui porte sur la vente de semences. Par ce texte, en effet, nous cherchons à juste titre à favoriser l’information du consommateur ; dans cet article, au contraire, il est proposé d’abaisser le niveau d’information actuellement exigé. Si la biodiversité est un enjeu fondamental dont l’importance est reconnue sur tous les bancs, notamment pour ce qui concerne les variétés anciennes, on peut s’interroger sur la façon la plus efficace de la préserver. Nous aurons l’occasion d’en débattre lors de l’examen de l’article concerné. »

    En effet, en matière de transparence et de protection des consommateurs – terme général désignant ici les jardiniers amateurs – cette disposition comporte le risque d'une formidable régression.

    Qu'est-ce que les « semences paysannes »

    Revenons à France Inter :

    « Ces semences sont celles qu’un agriculteur va directement prélever dans sa récolte afin de les replanter. »

    Faux !

    Il manque un élément essentiel, exprimé par la définition qu'en donne Wikipedia :

    RépondreSupprimer

  57. « Les semences paysannes, dites encore de pays ou anciennes, sont celles qu'un agriculteur prélève dans sa récolte en vue d'un semis ultérieur mais qui, contrairement aux semences de ferme, ne sont pas préalablement issues de semences certifiées achetées à un semencier. »

    Notons que la disposition législative dont il s'agit ici ne porte pas sur les « variétés paysannes », mais sur les « variétés appartenant au domaine public ». Elle s'applique aussi, a priori, à une variété de création toute récente que son obtenteur aura décidé de ne pas protéger. Incidemment, qu'est-ce qu'une « variété » au sens de cette disposition ?

    Ah, les heureux temps anciens...

    « Pendant des millénaires, toute semence était "par nature" le résultat du travail des paysans. Une pratique qui garantissait l’indépendance financière et l’autonomie des agriculteurs. »

    Elle garantissait surtout des accidents de culture, des problèmes sanitaires, de maigres récoltes, parfois la disette, voire la famine.

    Si nous avons aujourd'hui la chance, du moins dans nos pays, de pouvoir ouvrir un frigo et de décider ce nous n'allons pas manger, c'est en partie le fruit du progrès variétal apporté par des spécialistes de la génétique végétale, les obtenteurs ou sélectionneurs – dont une bonne partie étaient il y a quelques décennies des agriculteurs ou « paysans ».

    Et le catalogue vint...

    « Chaque nouvelle variété se voit attribuer une carte d’identité afin de valider son homogénéité, sa stabilité tout en apportant une valeur agronomique ajoutée en étant plus performante que les autres variétés déjà existantes. »

    En partie faux : d'une part, l'exigence de valeur agronomique (et technologique et environnementale) n'implique pas la nécessité d'un progrès, mais seulement une valeur suffisante par rapport aux variétés les plus utilisées du moment ; et, d'autre part, elle ne s'applique pas aux variétés de légumes.

    Post scriptum : pour la férue d'histoire qui me lit, le texte de 1932 est ici.

    Monsanto, déjà...

    « Des critères qui ont été pensés pour répondre aux besoins de l’industrie agroalimentaire et de l’agriculture conventionnelle intensive afin d’obliger les paysans à racheter des semences. Très vite, des multinationales comme Monsanto se sont imposées comme les leaders de ce marché qui s’est retrouvé, contrôlé par un nombre restreint d’acteurs. »

    RépondreSupprimer
  58. Là, c'est le délire !

    Et quand il est question de semences dans un média orienté « militant », il n'est pas surprenant de trouver une reductio ad Monsantum...

    Journal Officiel du 29 mars 1925 (Source)

    Quand on est imbibé d'idéologie, il est difficile de concevoir que le système des catalogues a pour objet de protéger les utilisateurs de semences, y compris contre des margoulins qui sévissent encore aujourd'hui, notamment en surfant sur le thème de la rébellion contre les institutions.

    Non, les « semences paysannes » ne sont pas brevetées, mais l'usage de la dénomination est réservé au Réseau Semences Paysannes. La propriété intellectuelle, c'est toujours mauvais et à combattre... sauf quand c'est la nôtre... (Source)

    Toujours rien compris aux « semences paysannes »

    « Les semences paysannes, vous l’avez compris, ne rentrent pas dans ces critères car elles sont instables et hétérogènes. Ce sont des semences qui évoluent. »

    En partie faux ! Il y des « semences paysannes » qui appartiennent à des variétés qui sont des lignées pures... certaines étant du reste des variétés d'obtenteurs...

    Mais l'âme charitable peut trouver des excuses : c'est la reproduction du discours de propagande : ces merveilleuses semences paysannes qui s'adaptent au terroir, alors que ces vilaines variétés modernes (que les agriculteurs et jardiniers amateurs achètent pourtant)... En plus... le voici venir...

    N'oublions pas le brevet...

    Après les multinationales et Monsanto, voici les brevets :

    « L’échange de semences entre agriculteurs est donc considéré comme illégal au nom de la protection réglementaire de la propriété sur les brevets ce qui a remis en question des siècles de pratique paysanne et la circulation des variétés à travers les territoires en menaçant la diversité des semences disponibles. »

    Que d'âneries ! Que d'âneries !

    Que viennent faire les brevets ici ? Les « siècles de pratiques paysannes », parlons-en... quand les colporteurs vendaient n'importe quoi... raison pour laquelle les dispositions qui régissent la production et le commerce des semences ont été introduites. Et pour la diversité des semences, M. Mathieu Vidard a-t-il une idée du nombre de variétés inscrites dans les catalogues français et communautaires ? Plus de 9.000 et quelque 55.600, respectivement... Il y a 153 variétés de tomates dites « sans valeur intrinsèque », destinées plus particulièrement aux jardiniers amateurs, inscrites au catalogue français. Inscrites évidemment par les acteurs économiques qui « jouent le jeu » et respectent le client, les frais d'inscription étant couverts par la profession variétale et semencière.

    RépondreSupprimer
  59. (Source)

    Ah oui, il y a le discours de l'activisme... On ne va tout de même pas le mettre en doute chez France Inter, et surtout pas à la Terre au Carré...

    Ce qui était interdit était en fait autorisé...

    À l'intertitre :

    « Et qu’est ce que cette loi vient changer dans les pratiques ? »

    répond :

    « Elle vient clarifier et autoriser quelque chose qui, dans les faits, était déjà pratiqué. »

    L'auteur fait appel à M. Patrick de Kochko, producteur de céréales issues de semences paysannes, qui explique une pratique, puis ajoute :

    « Les artisans semenciers pouvaient en effet déjà proposer ces graines avec une inscription spécifique sur le sachet. »

    C'est la disposition du décret N° 81-605 du 18 mai 1981 que nous avons citée plus haut...

    Tout pour la « biodiversité »...

    Mais alors, pourquoi a-t-on modifié la loi ?

    Mme Barbara Pompili a une sorte de réponse :

    « ...la vente de variétés de semences du domaine public non inscrites au Catalogue officiel à des amateurs est un grand pas pour la biodiversité en raison de l’importante diversité génétique de ces semences. »

    C'est la régurgitation, sans recul et sans esprit critique, de la rhétorique de l'activisme...

    Si vous êtes intéressés par d'autres déclarations perchées, réfractaires au bon sens – aux arguments du député Nicolas Turquois (producteur de semences) et du ministre François Guillaume –, c'est ici.

    Le point de vue du Réseau Semences Paysannes

    Le Réseau Semences Paysannes – dont un membre, M. Patrice de Kochko, s'est exprimé dans l'émission la Terre au Carré du même jour (et de M. Mathieu Vidard) – a un autre point de vue, tout en se félicitant de la modification de la loi (difficile de faire moins) :

    « Pour rappel, si cet article apporte une clarification bienvenue, en inscrivant noir sur blanc la possibilité de vendre à des amateur-e-s des variétés du domaine public non inscrites au Catalogue officiel, il ne change rien à la situation actuelle. Le RSP estime en effet, qu’aujourd’hui comme hier, il est légalement possible de vendre à des jardinier-ère-s des semences de variétés non inscrites au Catalogue officiel des variétés. Selon l’interprétation du RSP du décret 81-605 relatif au commerce des semences, la définition de commercialisation donnée par ce dernier, qui conditionne l’obligation d’inscription au Catalogue officiel des variétés, ne concerne que les cessions faites "en vue d’une exploitation commerciale de la variété". Cela concerne par exemple la vente de semences à des agriculteurs, qui par définition en font une exploitation commerciale en vendant ensuite des légumes ou céréales... A l’inverse, rien n’interdit la vente à des amateur-e-s de semences non inscrites au Catalogue officiel des variétés.

    Pour rappel, l'article premier de ce décret prévoit :

    « Au sens du présent décret, par commercialisation, on entend la vente, la détention en vue de la vente, l'offre de vente et toute cession, toute fourniture ou tout transfert, en vue d'une exploitation commerciale, de semences ou de plants, que ce soit contre rémunération ou non. »

    Une modification de la loi qui nous fait peut-être quand même du bien

    L'interprétation du décret par le Réseau Semences Paysannes se défend.

    RépondreSupprimer
  60. La loi, telle qu'elle est maintenant rédigée, aurait alors au moins un mérite : soumettre expressément les semences de « variétés » non inscrites au catalogue vendues à des jardiniers amateurs aux « règles sanitaires relatives à la sélection et à la production ».

    Ce résultat a sans doute été obtenu à l'insu du plein gré des lobbyistes et des députés du camp du Bien qui se sont investis dans une prétendue défense des semences reproductibles et libres de droit et de la biodiversité.

    Le juriste pointilleux s'interrogera aussi : sachant que la définition de la définition de la commercialisation englobe « la vente, la détention en vue de la vente, l'offre de vente », ces actions sont-elles bien couvertes par la nouvelle exclusion ?

    Un boulevard n'a pas encore été ouvert aux margoulins qui ont cru pouvoir vendre n'importe quoi en toute liberté.

    Il reste juste à espérer que le gouvernement et les services de l'État feront bon usage de cette disposition.

    Voici, pour conclure, un échange qui a eu lieu au Sénat :

    « Mme Anne-Catherine Loisier, rapporteure. - Cet article permet à des semences potagères, vendues à des jardiniers amateurs qui ne visent pas une exploitation commerciale, de ne pas être inscrites au catalogue officiel. Je vous propose de ne pas modifier cet article - malgré une divergence du Sénat sur ce sujet - par une sorte d'accord de sagesse sur cette question bloquée depuis plusieurs années en raison d'absence de véhicule législatif adéquat.

    Depuis 2016, nous discutons de ce point, mais il faut d'abord trancher si cela est conforme au droit européen. Nous avons un doute sur la conventionalité de la disposition proposée que seule la Commission européenne peut trancher. Plutôt que d'en débattre durant des mois, et de bloquer l'avancée de la proposition de loi, adoptons cette disposition pour la soumettre à l'avis de la Commission européenne en lui notifiant l'article. Le ministre partage-t-il cet avis?

    M. Didier Guillaume, ministre. - Sagesse. La France a été attaquée par le virus de la tomate [ma note : le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV)]. Une exploitation est touchée par le virus, qui provient notamment de semences originaires des Pays-Bas, et plantées au Royaume-Uni. Nous devons être prudents. Trois exploitations françaises, qui se sont approvisionnées au même endroit, sont également suivies.

    L'article 6 prévoit de supprimer toute exigence sur les semences destinées aux amateurs, que ce soit en matière de qualité des graines, mais aussi d'étiquetage et d'information sur la variété. Je regrette que l'Assemblée nationale l'ait adopté. Une telle disposition supprimant tout encadrement sur les conditions de vente des semences apparaît dans une proposition de loi qui vise justement à renforcer la protection des consommateurs et garantir la loyauté des transactions... Mais c'est ainsi, et le Gouvernement notifiera cet article auprès de la Commission européenne afin qu'elle puisse donner son avis sur sa compatibilité avec la réglementation européenne. [Ma note : le texte a été notifié.] Sagesse. »

    RépondreSupprimer
  61. Hep, Père Ubu !

    Glané sur le site des Semences Paysannes :

    « A noter : la vente de plants maraîchers n'est pas concernée. La vente de plants maraîchers de variétés non inscrites au Catalogue officiel reste réglementairement interdite par le décret n°94-510 du 23 juin 1994 relatif à la commercialisation des jeunes plants de légumes (situation légèrement ubuesque !). Le RSP remet toutefois depuis toujours en cause cette incohérence, et accompagne les maraîchers qui font de la vente occasionnelle de plants. »

    http://seppi.over-blog.com/2020/07/un-festival-de-desinformation-a-france-inter-les-semences-paysannes-enfin-autorisees-de-m.mathieu-vidard.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. DE tous temps tous les paysans ont conservé les graines de leurs récoltes pour les ressemer. Qu'il s'agisse de grains de blé, de melons, de pastèques, de tomates etc.

      Voir le prix des graines vendus en supermarchés !! 1000 ou 2000 € le kilo et proposées en sachets de 1gr ou de 0,7 gr ! HAHAHAHAHA !

      Certaines semences ont été abandonnées pour cause de rentabilité, sujettes aux maladies, etc. Mais, mais ces mêmes semences sont remises sur le marchés par les escrocs qui affichent 'Semences d'antan' et que des cons (nouveaux jardiniers) achètent ! Hahahaha !

      Supprimer
  62. Des singes infectés par un nouveau coronavirus ont développé une immunité à court terme

    Les macaques rhésus sont souvent utilisés dans les expériences scientifiques en raison de leurs similitudes avec les humains


    3 JUILLET 2020


    Des singes testés infectés par le nouveau coronavirus responsable de la pandémie de COVID-19 ont été protégés contre la réinfection jusqu'à 28 jours plus tard, selon une étude chinoise publiée jeudi dans la revue Science.

    Bien que les singes aient montré une immunité initiale, on ne sait pas combien de temps cette immunité durera chez l'homme - il faudra attendre des mois, voire des années, pour savoir si les millions de personnes infectées au début de la pandémie sont protégées contre la réinfection .

    Des scientifiques du Peking Union Medical College ont réalisé une expérience sur des macaques rhésus, souvent utilisés en raison de leurs similitudes avec les humains, pour savoir s'ils ont une immunité à court terme contre le virus.

    Six macaques rhésus ont été infectés dans leur trachée par une dose du virus SARS-CoV-2. Ils ont développé des symptômes légers à modérés et ont mis environ deux semaines à se remettre.

    Vingt-huit jours après la première infection, quatre des six singes ont reçu une autre dose de virus, mais cette fois, malgré une brève augmentation de la température, ils n'ont montré aucun signe de réinfection, ont écrit les auteurs de l'étude.

    En prélevant des échantillons fréquents, les chercheurs ont découvert que la charge virale maximale avait été atteinte trois jours après l'infection des singes.

    Les singes ont montré une réponse immunitaire plus forte après la première infection, produisant plus d'anticorps soi-disant neutralisants qui pourraient les avoir protégés contre une réinfection à court terme, ont écrit les scientifiques.

    D'autres expériences sont nécessaires pour voir combien de temps cette défense immunitaire reste, ont déclaré les auteurs.

    https://medicalxpress.com/news/2020-07-monkeys-infected-coronavirus-short-term-immunity.html

    RépondreSupprimer
  63. TROTTINETTES ÉCLECTRIQUES : LES NOUVELLES RÈGLES


    par LUDIVINE CANARD
    03/07/2020


    L'absence d'éclairage ou d'avertisseur entraîne une amende de 35 euros.

    Avec la hausse du nombre de morts sur les routes suite aux accidents de trottinettes électriques, de nouvelles réglementations sont entrées en vigueur le 1er juillet 2020, voici la liste.

    Éclairage, freinage et avertisseur sonore sont désormais obligatoires

    Selon les dernières statistiques de la sécurité routière publiées en février 2020, la trottinette électrique a causé la mort de 11 personnes en 2019. Le gouvernement souhaite renforcer la sécurité sur les routes en rendant les freins, l’avertisseur sonore et les éclairages obligatoires.

    Depuis le 1er juillet 2020, les trottinettes électriques doivent disposer d’un système d’éclairage suffisant comprenant le port d’un vêtement réfléchissant la nuit, de catadioptres (dispositifs rétro-réfléchissants) arrières et latéraux ainsi que des feux de position avant et arrière. Autre accessoire désormais obligatoire : l’avertisseur sonore. Il doit être accessible sur le guidon ou bien porté, afin d'alerter les passants en cas de déconvenue. Enfin, la trottinette doit être équipée d’un système de freinage dit « efficace ». En revanche, le port du casque ne sera pas obligatoire mais fortement recommandé.

    Des amendes en cas de manquement

    Un manquement à l’une de ces obligations pourra entraîner une amende. L’oubli de "freinage efficace" sera sanctionné d’une petite amende de 11 €, l'absence d'éclairage ou d'avertisseur sonore donnera quant à eux lieu à une amende de deuxième classe (35 €). Pour rappel, rouler sur un trottoir peut coûter 135 € (amende de quatrième classe). Les sanctions sont similaires à celles appliquées pour les vélos puisque les trottinettes éclectiques sont inscrites depuis octobre 2019 au code de la route. À noter également que ces nouvelles réglementations s’appliquent pour les utilisateurs de trottinette en libre-service et personnelle tout comme aux mono-roues, gyropodes et hoverboards.

    On estime que près de 1,861 million engins de déplacement personnel ont été vendus en France en 2019 avec 478.000 trottinettes électriques, soit une hausse de 105 % sur un an, selon le baromètre annuel de la FP2M. Le marché des engins de déplacement personnel (EDP) a même atteint 286,80 millions d'euros en 2019, accessoires compris.

    http://www.economiematin.fr/news-trotinette-electrique-reglementation-securite

    RépondreSupprimer
  64. LES BANQUES PRÉLÈVERAIENT ABUSIVEMENT 420 MILLIONS D'EUROS DE FRAIS PAR AN


    par LUDIVINE CANARD
    03/07/2020



    Les frais pour incidents bancaires s'élèvent à 6,7 milliards d'euros chaque année.

    Les frais de rejet de prélèvement sont une recette importante pour les banques, 420 millions d’euros ont été injustement ponctionnés en 2018. Une somme que ne compte pas laisser passer le gouvernement.

    Des prélèvements qui aggravent la situation des ménages les plus fragiles

    Près d’un demi-milliard d’euros, 420 millions exactement, c’est le montant des frais d’incidents que les établissements bancaires français auraient prélèvé indûment pour la seule année 2018, selon les calculs de l’association de défense des consommateurs UFC-Que-Choisir.

    Cette somme viendrait des prélèvements exercés par la banque - facturés 20 euros en moyenne - lorsqu’elle refuse le paiement d’une créance en raison d’un manque de provision sur le compte. Le montant peut être débité à plusieurs reprises pour la même opération. Si un prélèvement rejeté est réalisé dans un délai allant de quatre à dix jours, le créancier est alors débité une nouvelle fois. Pour les « clients fragiles », les seuls frais de rejets de prélèvement s’élèvent à 210 euros en moyenne sur une année entière, précise l’UFC

    Ces agios en doublon représentent environ 6,7 milliards d’euros chaque année, les consommateurs ne peuvent faire jouer la concurrence sur ce champ de la tarification. En conséquence, les banques s’assurent des marges confortables évaluées à 86% en moyenne par l’UFC-Que-Choisir. L’association de défense des consommateurs dénonce « l’inacceptable manque de transparence et d’harmonisation dans sa mise en œuvre ».

    Renforcer le plafonnement des frais d’incidents

    Pour limiter cet emballement sur les prix des frais bancaires, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire s’apprête à renforcer le plafonnement des frais d’incidents. À partir de novembre 2020, les victimes de plus de cinq incidents au cours du même mois se verront appliquer, durant le trimestre suivant, un plafonnement à 25 euros par mois.

    Petit hic, les banques pourront toujours décider des critères permettant de bénéficier du plafonnement. Les banques avaient jusqu’au 30 juin 2020 pour publier les critères permettant d’en bénéficier, mais ils sont introuvables pour certaines banques comme la BRED, Axa Banque et Monabanq. En septembre 2018, le ministre de l’Économie avait déjà annoncé le plafonnement à 200 euros par an des frais pour incidents bancaires pour les plus fragiles.

    http://www.economiematin.fr/news-banques-frais-prelevement-plafond

    RépondreSupprimer