- ENTREE de SECOURS -



samedi 25 juillet 2020

À 19 milliards d’euros, l’EPR est encore moins cher que l’éolien

Nous nous intéressons ici uniquement à l’investissement, l’évaluation des coûts complets se heurtant à l’opacité du secteur des ENR.


25 JUILLET 2020 
Par Michel Negynas.


La comparaison des coûts entre les différentes filières de production de l’électricité est un exercice quasi impossible. En effet, les filières éoliennes et solaires sont intermittentes et produisent de manière aléatoire (les syndicats de ces filières disent de manière prévisible, certes plus ou moins, mais aléatoires quand même.)

Et elles sont prioritaires sur les réseaux, qui doivent acheter leur production quelle que soit la situation. C’est ce qui permet aux media de clamer « qu’au premier semestre de cette année, les ENR ont produit plus que les fossiles pour la première fois. »

UN CONTEXTE PERVERTI

Lorsqu’on regarde les chiffres, on constate en effet que sur les 40 % affichés par les ENR, 18 % sont le fait de l’hydraulique, non subventionnée, elle, qu’il a fallu solliciter pour compenser la variabilité des autres ENR. Et on découvre que la « performance » est essentiellement due à la baisse drastique de la consommation pendant la pandémie : les fossiles et le nucléaire devant réglementairement s’effacer devant le solaire et l’éolien, il n’est pas étonnant qu’ils aient moins produit…

Les raisonnements sur ce sujet de l’énergie sont donc plein d’embûches : comment chiffrer l’avantage d’être prioritaire, le besoin de secours durant les intermittences ? Tout cela peut donner lieu à des débats sans fin. Nous nous intéressons ici uniquement à l’investissement, l’évaluation des coûts complets se heurtant à l’opacité du secteur des ENR et  aux difficultés signalées ci-dessus.

L’énormité des investissements qu’il faudra consacrer au renouvellement de notre parc nucléaire en fait reculer plus d’un. On s’offusque du coût faramineux de Flamanville et on a raison de déplorer ce fiasco. Mais que disent les chiffres ?

Dans un but de simplification, nous allons nous livrer à l’exercice suivant : comparer les coûts d’investissement de l’éolien et du nucléaire dans le cas de la fourniture d’électricité de base, c’est-à-dire en continu tout au long de l’année. Nous partirons d’une capacité à installer de 40GW, qui est à peu près ce dont nous avons besoin au  minimum en France en été, et d’une période de 60 ans, durée de vie d’un EPR.

PREMIERS CALCULS

Le coût de l’éolien terrestre est d’environ 1,5 million d’euros/MW (éoliennes modernes de 2 à 3 MW, les plus courantes chez nous) avec une capacité effective liée à l’intermittence (c’est-à-dire la capacité qu’il faut pour  remplacer une éolienne par une centrale classique) de 25 % de sa capacité nominale, soit donc un coût équivalent de 6 millions d’euros/MW effectif.

En fait, c’est un coût minoré, car les dispositifs de raccordement et de stabilisation, rendus nécessaires à cause des caractéristiques de la fourniture de ces ENR, sont à la charge du réseau.

La durée de vie nominale d’une éolienne est de 20 ans.

Il est probable que ce coût ne va pas fortement baisser. La technologie est maintenant mature. Certes, on va encore améliorer le rendement, mais on va équiper des sites de moins en moins venteux, et on ne pourra pas aller au gigantisme comme en éolien off shore, où on annonce des engins grands comme la tour Eiffel pour 14 MW.

Un EPR a une capacité de 1600 MW et, compte tenu de son taux de marche comprenant les pannes et arrêts pour maintenance, une capacité effective de 1400 MW effectif. Sa durée de vie nominale est de 60 ans.

Pour comparer les deux, il faut intégrer qu’on va construire trois fois l’éolienne pendant la durée de vie de l’EPR. On dépensera donc trois fois plus en éolien qu’avec un EPR, soit 18 millions d’euros/MW effectif.

On voit qu’on peut donc dépenser jusqu’à 25 milliards d’euros pour un EPR sans dépasser le coût au MW effectif de l’éolien !

Le coût estimé par EDF d’une série de 6 EPR dans une situation « normale » (c’est-à-dire avec EDF en vrai maître d’œuvre, des aciéries sachant élaborer de l’acier et des soudeurs sachant souder et une stabilité des normes de sécurité) est de 7,5 milliards. Ce chiffre est crédible, les EPR chinois ont coûté 6 milliards d’euros. Pour remplacer le parc actuel, à 40 GW, il faudra 29 EPR, soit 217 milliards. C’est énorme et ça fait peur car c’est massif.

Mais pour avoir l’équivalent en éolien, sur 60 ans, il faudrait 720 milliards répartis en trois vagues… et installer 160 GW soit 53 000 éoliennes de 3MW. Certes, l’investissement éolien est plus étalé dans le temps que le nucléaire, la comparaison doit se faire entre montants actualisés.  Mais la différence est telle que cela ne change rien au raisonnement.

MAIS CE CALCUL N’EST PAS CORRECT

Il raisonne en capacité de fournir une énergie équivalente produite annuellement. Sauf que pour l’éolien, la différence c’est qu’on n’a pas toujours cette énergie au moment où on en a besoin. Pour alimenter le réseau il faut donc stocker quand il n’y a pas de vent. Et stocker une quantité énorme d’énergie pendant des temps longs : il est arrivé qu’il y ait trois semaines consécutives sans vent sur toute l’Europe.

Il faut donc évaluer les coûts d’investissement des moyens de stockage associés. C’est un exercice délicat, car il n’existe pas encore vraiment de technologie crédible à hauteur des volumes et du temps de stockage en jeu. À ce jour, et probablement définitivement, seuls le pompage et la fabrication de gaz hydrogène ou méthane semblent physiquement envisageables. Le pompage (les STEP) est actuellement de loin le moins cher et le seul opérationnel. Mais les ordres de grandeur sont effrayants.

Par exemple, pour subvenir aux besoins, il faudrait transformer quasiment toute la région Auvergne en deux lacs de retenue ! Les estimations (EDF) chiffrent l’investissement d’une STEP entre 0,5 et 2 millions d’euros/MW, mais c’est pour des installations plus modestes.

Pour profiter des vents forts, il faut installer 160 GW (capacité éolienne) moins 40 GW (fournis directement au réseau), soit 120 GW de stockage. Ce problème est d’ailleurs général pour des équipements installés en aval des énergies intermittentes : l’investissement n’est utilisé qu’à 25% de ses capacités. C’est pour cela, entre autres, que ce serait une gabegie d’installer des électrolyseurs alimentés uniquement par des ENR intermittentes.

Si on table sur un milliard d’euros par MW d’installation, cela fait 120 milliards à ajouter si la durée de vie de l’installation est de 60 ans. Et pour l’instant, on ne voit pas comment réaliser physiquement un tel investissement, pour des raisons sociales et environnementales.

Cela se complique… 

Car le stockage a un rendement qui n’est pas égal à un ! Dans le cas des STEP, c’est 80 %. Dans le cas du stockage de gaz, ce serait au mieux de 30 à 50 %… Le compte n’y est pas. Supposons que la part de l’énergie équivalente fournie pour le stockage soit égale à l’énergie fournie en direct, dans le cas des STEPS il faut 10 % d’éoliennes en plus, et dans le cas du stockage gaz,  au moins 25 %.

L’ADDITION FINALE

Pour constituer une capacité de base de 40 GW en éolien équivalente à celle qu’on aurait avec du nucléaire, ceci  sur 60 ans, il faut :

920 milliards d’euros pour l’éolien avec stockage en STEP dans une estimation très optimiste et une faisabilité très problématique ou
217 milliards d’euros pour le nucléaire type EPR dont deux exemplaires produisent déjà en Chine.
Évidemment, sur 60 ans, les coûts peuvent évoluer, des ruptures technologiques peuvent nous surprendre… mais c’est vrai pour les deux filières.

On pourrait faire le même calcul pour le solaire : ce serait pire car même à coût du MW identique, le taux  de capacité équivalente du solaire est de 11 %, contre 25 % pour l’éolien.

28 commentaires:

  1. L'objectif de la dictature en place est de priver d'électricité tout les cons qui n'ont pas assez d'argent pour se payer une 'énergie gratuite' ! et de massacrer des milliards d'oiseaux et d'abeilles chaque jour afin de pouvoir accuser les paysans de tuer des abeilles avec des remèdes contre les insectes où les abeilles ne sont pas concernées !

    La dictature s'impose grâce à l''argent' (qui n'existe pas) pour payer des putes à manifester pour leur soutien, envers l'intelligence du Peuple (7 milliards) qui doit être rabaisser au rang des idiots (appelés 'réfugiés climatiques' !!).

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  2. Covid-19 : L’hydroxychloroquine pourrait sauver des dizaines de milliers de personnes si elle était largement prescrite


    le 25 juillet 2020


    Le professeur d’épidémiologie de Yale, le Dr Harvey Risch, a déclaré sur le plateau de l’émission « Ingraham Angle » de Fox News qu’il pensait que l’hydroxychloroquine pourrait sauver 75 000 à 100 000 vies si elle était largement utilisée pour traiter le COVID-19, et qu’il est malheureux qu’une « guerre de propagande » ait été menée sur les médicaments couramment prescrits, une propagande qui ne repose sur aucuns «faits médicaux».

    « Il y a beaucoup de médecins qui m’ont informé avoir reçu des remarques hostiles en disant que toutes les preuves sont mauvaises pour cela et, en fait, ce n’est pas du tout vrai », a déclaré Risch lundi, ajoutant qu’il pensait que le médicament devrait être utilisé comme prophylactique pour les travailleurs de la santé de première ligne, comme cela a été fait en Inde.

    Des chercheurs du système de santé Henry Ford dans le sud-est du Michigan ont découvert que l’administration précoce d’hydroxychloroquine rend les patients hospitalisés beaucoup moins susceptibles de mourir : https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)30534-8/fulltext

    Cette étude, publiée dans l’International Journal of Infectious Diseases, a déterminé que l’hydroxychloroquine a fourni une «réduction du rapport de risque de 66 %, et l’hydroxychloroquine + l’azithromycine une réduction de 71 pour cent, par rapport à l’absence traitement.

    La mortalité en milieu hospitalier était de 18,1% dans l’ensemble, 13,5 pour cent avec juste de l’hydroxychloroquine, 22,4 pour cent avec l’azithromycine seule et 26,4 pour cent avec aucun des deux médicaments. « Des essais prospectifs sont nécessaires » pour un examen plus approfondi, notent les chercheurs, tout en concluant : « Dans cette évaluation multi-hospitalière, lors du contrôle des facteurs de risque de COVID-19, le traitement par l’hydroxychloroquine seule et en association avec l’azithromycine était associé à une réduction de mortalité associée au COVID-19 ». (voir la vidéo, lien en fin de billet)

    « Toutes les preuves sont en fait satisfaisantes quand elles sont utilisées en ambulatoire. Néanmoins, les seules personnes qui disent réellement cela font partie des médecins qui sont en première ligne pour traiter ces patients à travers le pays et ce sont eux qui sont à risque et on les force à ne pas suivre ce traitement », a ajouté Risch, arguant que les HSH (administrations hospitalières américaines) refusent de reconnaître les avantages du médicament, et font taire activement ceux qui tentent de montrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine.

    « Imaginez combien de personnes sont mortes à cause de la « guerre de propagande » des médias » a conclu le Docteur Harvey Risch. « Nos résultats diffèrent de certaines autres études », a déclaré le Dr Marcus Zervos, chef de l’unité des maladies infectieuses du système de santé Henry Ford. « Ce que nous pensons être important dans nôtre cas … c’est que les patients ont été traités tôt. Pour que l’hydroxychloroquine ait un bénéfice, il faut que le traitement soit mis en place avant que les patients ne commencent à souffrir de certaines des réactions immunitaires sévères qu’ils peuvent avoir avec le COVID. »

    Lien vidéo : https://youtu.be/wr8CpMudkrE

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/07/25/covid-19-lhydroxychloroquine-pourrait-sauver-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-si-elle-etait-largement-prescrite/

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  3. Résultats préliminaires positifs pour un vaccin à ADN expérimental contre le coronavirus


    vendredi 24 juillet 2020


    Le vaccin a provoqué une réponse du système immunitaire chez 94 % des participants qui ont suivi l’essai clinique, dit de phase 1, jusqu’au bout.

    La société de biotech américaine Inovio a annoncé des résultats préliminaires encourageants pour son projet de vaccin contre le nouveau coronavirus, administré sur 40 volontaires aux Etats-Unis.

    Selon un communiqué de l’entreprise, le vaccin a provoqué une réponse du système immunitaire chez 94 % des participants qui ont suivi l’essai clinique, dit de phase 1, jusqu’au bout, c’est-à-dire avec ??deux injections à quatre semaines d’écart.

    Le vaccin d’Inovio, appelé INO-4800, ??consiste à injecter un code génétique ADN dans l’organisme de la personne afin de déclencher une réponse immunitaire spécifique contre le coronavirus SARS-CoV-2.

    « Pas besoin d’être congelé »

    Le vaccin est injecté sous la peau par une aiguille, puis il est activé par un appareil ressemblant à une brosse à dents, qui délivre une mini-impulsion électrique, d’une fraction de seconde, permettant à l’ADN de pénétrer les cellules du corps et d’y remplir sa mission.

    Inovio, déjà financée par le département américain de la Défense et par l’ONG CEPI, ??annonce également avoir été sélectionné par le programme du président Donald Trump pour tenter de produire des centaines de millions de doses de vaccins d’ici janvier 2021.

    Le vaccin de la société est le seul ??vaccin ADN "stable à température ambiante pendant plus d’un an", et "qui n’a pas besoin d’être congelé pour le transport ou pour être stocké des années", a déclaré le CEO d’Inovio, Joseph Kim."

    https://www.lesoir.be/310442/article/2020-06-30/resultats-preliminaires-positifs-pour-un-vaccin-experimental-contre-le

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2020/07/resultats-preliminaires-positifs-pour.html

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  4. Réflexion...


    vendredi 24 juillet 2020


    Je constate que la grogne des populations envers le port du masque obligatoire et toutes les mesures contraignantes, voire totalitaires, augmente en ce moment de façon exponentielle dans de très nombreux pays, pas juste au Québec. De plus en plus de médecins dénoncent ces mesures, les qualifiant de déraisonnables et abusives dans un contexte où la pandémie semble avoir pris des allures grippales.

    Comme j'ai souvent dit, je comprends la motivation de ces soulèvements populaires et il y a une partie de moi qui hurle à la révolution citoyenne, je vous assure, je comprends donc le besoin ou le devoir d'exprimer haut et fort notre indignation.

    Cependant, à force de lire les documents de référence liés à la logistique de cette crise sanitaire, je crois que les mouvements de protestation et de dissidence ont été prévus et soigneusement planifiés: il n'y aura qu'un épisode de soulèvement des populations et il s'inscrit dans la fenêtre de temps entre maintenant et la fin de l'été !

    Je crois, mais je peux me tromper, que dès le début de l'automne un reconfinement graduel sera ordonné et que les réseaux sociaux et les plates-formes de diffusion (Youtube) vont massivement agir pour supprimer les comptes et les informations non alignées avec celles données par les médias. Ce sera une chasse aux sorcières contre les promoteurs ou influenceurs qui en appellent au "complot sanitaire" et à la dissidence: censure totale et absolue, voire même des arrestations pour les insoumis.

    Je m'attends à ce que la "rentrée" marque le début d'une nouvelle phase dans cette crise et que le virus risque de prendre une ampleur inattendue...

    Sans tomber dans le psychodrame, je crois que de profiter au max des beaux jours de l'été tout en prévoyant un hiver dur et long est un pari sûr !

    Isabelle

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2020/07/reflexion.html

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    1. Nous savons tous très bien que ce 'masque chirurgical' (dit 'masque de carnaval') NE SERT A RIEN ! Car il N'EST PAS antivirus !

      A ne pas confondre avec le N95 ou FFP2 qui sont antivirus.

      Mais, relevons simplement que le port du masque NE DOIT SURTOUT PAS ÊTRE CONSTANT ! Car, depuis le masque FFP1 (anti-poussières dit 'masque chirurgical'), cette barrière empêche l'inspiration de 30 % d'oxygène et refoule intérieurement au masque le gaz carbonique expirés !

      Mais alors, pourquoi porter un masque (en magasins) ? Parce que la dictature psychopathe oblige les gens à porter le masque et peut verbaliser le commerçant qui laisse entrer un client sans masque !!!

      Donc, faire le plus possible sont marché à l'extérieur (marchés hebdomadaires) afin de pouvoir respirer comme il se doit et éviter de mourir par asphyxie !

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  5. Explosions sociales: demain, des soulèvements en masse à travers le monde ? Le rapport choc d’une firme britannique


    14:10 25.07.2020
    Par Fabien Buzzanca


    Verisk Maplecroft, spécialiste de la gestion du risque, a récemment publié un rapport choc: 37 pays à travers le monde sont identifiés comme étant particulièrement menacés par des conflits sociaux, alors que la crise économique due à la pandémie fait rage. Le politologue Philippe Moreau Defarges livre son analyse à Sputnik.

    «Alors que les retombées économiques du Covid-19 se font de plus en plus ressentir, nous nous attendons à ce que les rangs des manifestants gonflent à travers le monde, au-delà des chiffres observés en 2019, et que les troubles sociaux touchent de nombreux marchés émergents et frontières.»

    La société britannique Verisk Maplecroft, spécialiste mondial de conseil en risques et en stratégie, a récemment publié un rapport remarqué. D’après ce dernier, l’impact économique et sanitaire de la pandémie de coronavirus fait exploser le niveau de risque quant à la multiplication de troubles sociaux dans de nombreux pays à travers le monde.

    «Selon nos projections, 37 pays seront confrontés à des pics de troubles importants au cours du second semestre de cette année, entraînés par une douloureuse reprise économique post-pandémie qui augmentera le mécontentement public à l’égard des gouvernements.»

    Principalement situés en Afrique et en Amérique latine, les pays de la liste comptent pêle-mêle la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Pérou, le Venezuela, le Bangladesh ou encore l’Égypte, l’Iran ou la Turquie. La Russie en fait également partie.


    Turkey, Iran and Russia are among 37 emerging and frontier markets likely to face mass #protests in the coming months as the huge economic impact of #COVID19 is realised, according to our new research as used in @bneintellinews https://t.co/5eagFh1X91
    — Verisk Maplecroft (@MaplecroftRisk) July 24, 2020

    La Turquie, l’Iran et la Russie font partie des 37 marchés émergents ou frontières susceptibles de devoir faire face à des troubles sociaux d’ampleur dans les mois à venir dans le sillage de l’énorme impact économique du Covid-19.

    Pour le politologue Philippe Moreau Defarges, spécialiste des questions internationales, le rapport est «intéressant», mais ne doit pas «être pris au pied de la lettre»:

    «Ces bureaux d’études produisent des rapports qui sont en apparence scientifiquement solides, mais il ne faut pas oublier qu’ils tiennent compte de ceux qui les lisent. Et ce sont souvent les milieux d’affaires. Il s’agit d’un travail sérieux avec des données et des références, mais il ne faut pas décourager le client.»

    Verisk Maplecroft a notamment calculé son ratio de risque avec deux données essentielles: les niveaux de risques sociaux déjà existants avant la pandémie et la capacité des pays à rebondir économiquement, ou «taux de récupération»

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  6. De mauvaises perspectives pour les États-Unis

    «Ce taux est calculé par Verisk Maplecroft à partir de facteurs comme la force des institutions étatiques, la connectivité numérique, le dynamisme économique, la sensibilité de la population, les risques de catastrophes naturelles ou d’attaques terroristes», comme le soulignent Les Échos.

    «Les 37 pays identifiés sont évidemment à risque, mais ce sont loin d’être les seuls. Cette pandémie globale est par définition mondiale et a impacté fortement l’économie de la majeure partie des nations du globe. Il y a peut-être une volonté de la part de cette firme de ne pas décrire un monde totalement noir», analyse Philippe Moreau Defarges.

    «Il est très difficile de prévoir la réalité du risque dans un tel contexte. Lors de la crise de 2007-2008, l’on se souvient par exemple que les agences de notation s’étaient fortement trompées sur la réalité de la situation», rappelle-t-il.

    L’Afrique surreprésentée ? Et des pays européens grands absents ?

    Le rapport pointe notamment le risque présent dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne comme le Nigeria, l’Éthiopie ou la République démocratique du Congo, où un contexte de «déclin économique», de «pauvreté» et d’«incapacité à garantir des approvisionnements alimentaires adéquats» devrait intensifier le risque de manifestations.

    Philippe Moreau Defarges est plus nuancé:

    «Cette étude fait mention de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Or je ne suis pas sûr du tout de ce choix. Les pays africains ont fait beaucoup de progrès. Il de bon ton de considérer que ce continent est incapable de se développer. Je dis: “Attendons de voir”.»

    Du côté du continent américain, en plus de plusieurs pays d’Amérique latine, en particulier le Venezuela, en proie à une crise économique cataclysmique, ayant jeté des millions de citoyens dans l’extrême pauvreté, Verisk Maplecroft note que les États-Unis devraient également faire face à des agitations sociales d’ampleur.

    «Les perspectives sont également négatives pour les États-Unis, qui sont désormais à la 48e place des pays les plus risqués au monde concernant les troubles sociaux après avoir enregistré la deuxième plus grosse chute entre le deuxième et le troisième trimestre 2020 dans notre Index des troubles civils. Les manifestations du mouvement Black Lives Matter en cours sont essentiellement motivées par des griefs concernant les inégalités socio-économiques systémiques et la brutalité policière. La frustration suscitée par les pertes d’emplois et l’absence de réponse cohérente à la pandémie de la part du Président Donald Trump motiveront également davantage les manifestants et plus de troubles sont inévitables», analyse le rapport.

    Si Philippe Moreau Defarges reconnaît le «sérieux» du travail de Verisk Maplecroft, il regrette qu’il soit «incomplet»:

    «Le côté prétendument scientifique du rapport me gêne. Il se veut un document objectif, sérieux et incontestable. Or, je trouve qu’il met beaucoup de certitudes là où il demeure beaucoup d’interrogations. Il faudrait une réflexion sur la toile de fond du problème et les modifications profondes induites par cette crise liée à la pandémie. Une revue des risques pour chaque État ou groupe d’États aurait été plus intéressante.»

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  7. Fait qui peut paraître surprenant, aucun pays de l’Union européenne ne fait partie de la liste des 37 nations les plus à risque sélectionnées par Verisk Maplecroft. Rien d’étonnant pour Philippe Moreau Defarges: «Le rapport ne pouvait pas annoncer que l’Europe était au bord de l’explosion sociale.

    Un organisme diffusant une telle information voudrait soit faire un coup sensationnel, soit ne serait pas conscient du risque de passer pour un mouton noir.» Du politiquement correct donc ?

    «Le rapport ne pouvait pas annoncer que l’Europe était au bord de l’explosion sociale»

    Mais si le contexte social semble explosif dans plusieurs pays européens, notamment la France du fait des multiples mouvements s’opposant à la présidence et de la crise pandémique, la situation serait bien pire ailleurs:

    «Je pense que la France et plus largement les pays européens ne sont pas mentionnés pour deux raisons. Premièrement, les structures étatiques demeurent. Paris a été très critiqué pour la gestion du coronavirus, mais le système hospitalier a tenu le coup. Il ne faut pas exagérer. L’État a continué de fonctionner, tout comme en Allemagne, en Italie ou ailleurs au sein de l’Union européenne.

    Deuxièmement, la France et d’autres pays européens sont certes dans une situation sociale compliquée, mais tout est relatif. Ce n’est pas la même chose qu’au Venezuela ou au Liban», analyse Philippe Moreau Defarges.

    D’ailleurs, le compromis trouvé le 21 juillet au petit matin par les 27 pays membres de l’UE est une «excellente nouvelle» pour le politologue. L’accord porte sur un budget commun pour la période 2021-2027 de 1.074 milliards d’euros et sur le plan de relance de 750 milliards d’euros. Les fonds seront empruntés par la Commission européenne sur les marchés financiers et reversés aux États, sous forme de subventions pour 390 milliards d’euros, et de prêts pour 360 milliards d’euros.

    «L’accord de mutualisation partielle des dettes qui vient d’être signé entre les pays de l’Union européenne est très positif et va aider l’UE à faire face. D’ailleurs, si vous comparez l’Union européenne et les États-Unis durant cette crise, la comparaison est favorable à l’Europe», conclut Philippe Moreau Defarges.

    L’herbe n’est donc pas toujours plus verte ailleurs.

    https://fr.sputniknews.com/international/202007251044156616-explosions-sociales-demain-des-soulevements-en-masse-a-travers-le-monde-le-rapport-choc-dune-firme/

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    1. Faute d'instaurer une Démocratie (comme en Suisse), les dictatures (politiques & merdiatiques) ne savent plus quoi inventer pour faire peur.

      Le 'corona' est une grippette et, le port obligatoire du masque anti-poussières (HAHAHAHA !) ne SERT A RIEN contre les virus d'1 micron ! Car, ces masques d'escroquerie (FFP1 dits 'masques médicaux ou chirurgicaux') ne protègent nullement du virus et empêchent les gens de respirer !

      D'où la montée de fièvre contre ces dictatures de merde avec 'Global Warming', 'Taxe carbone' et maintenant 'corona' qui ne viennent que de l'imagination de psychopathes !

      Car, aujourd'hui, le monde n'est plus celui d'hier ! Aujourd'hui il y a Internet ! Aujourd'hui les terriens peuvent enfin être informés par les scientifiques ! (et non des journalistes ou politiciens qui se disent d'en savoir plus que les scientifiques !).

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  8. Dissidence patriotique: comment un soldat de la classe ouvrière s'est retourné contre "Forever Wars"


    par Tyler Durden
    Sam, 25/07/2020 - 00:05
    Rédigé par Steve Early et Suzanne Gordon via Counterpunch.org,


    En ce qui concerne le débat sur la politique militaire américaine, la campagne électorale présidentielle de 2020 ressemble jusqu'à présent très similaire à celle de 2016. Joe Biden s'est engagé à faire en sorte que «nous ayons l'armée la plus forte du monde», promettant de «faire les investissements nécessaire pour équiper nos troupes pour les défis du siècle prochain, pas le dernier.

    À la Maison Blanche, le président Trump répète le genre de feinte de tête anti-interventionniste qui lui a valu des votes il y a quatre ans contre une belliciste Hillary Clinton. Dans son récent discours de fin d'études à West Point, Trump a réitéré les applaudissements de 2016 sur «la fin d'une ère de guerres sans fin» ainsi que sur le rôle de l'Amérique en tant que «policier du monde».

    En réalité, depuis l'arrivée au pouvoir de Trump, il n'y a pas eu de réduction de la présence militaire américaine à l'étranger, qui a nécessité l'année dernière un budget du Pentagone de près de 740 milliards de dollars. Comme le note l'historien militaire et officier de carrière à la retraite Andrew Bacevich, «des guerres sans fin persistent (et dans certains cas se sont même intensifiées); les diverses alliances de la nation et son empire de bases outre-mer restent intacts; Les troupes américaines sont toujours présentes dans quelque 140 pays; Les dépenses du Pentagone et de l'État chargé de la sécurité nationale continuent d'augmenter de manière astronomique. »

    Lorsque la loi sur l'autorisation de la défense nationale pour le prochain exercice a été présentée au Congrès cet été, le sénateur Bernie Sanders a proposé une modeste réduction de 10% des dépenses militaires afin que 70 milliards de dollars puissent être réorientés vers des programmes nationaux. La représentante Barbara Lee a présenté une résolution de la Chambre appelant à 350 milliards de dollars de coupes du DOD. Aucune de ces propositions n'a gagné beaucoup de terrain, même parmi les démocrates de Capitol Hill. Au lieu de cela, le Comité des services armés de la Chambre vient de voter 56 contre 0 pour dépenser 740 $. 5 milliards sur le Pentagone dans l'année à venir, préfigurant le résultat des votes à venir de la Chambre plénière et du Sénat.

    Un appel à la conscience

    Même si Biden bat Trump en novembre, les efforts pour réduire les dépenses militaires américaines devront faire face à une résistance bipartite continue. Dans le travail sans fin de construction d'un mouvement anti-guerre plus fort, les critiques du Pentagone, avec des références militaires, sont des alliés inestimables. Daniel Sjursen, un vétéran des combats de 37 ans en Irak et en Afghanistan est l'un de ces critiques. Inspiré en partie par Bacevich, très publié, Sjursen vient d'écrire un nouveau livre intitulé Patriotic Dissent: America in the Age of Endless War (Heyday Books)

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  9. Patriotic Dissent est un court volume de 141 pages seulement, mais il contient le même genre de punch que la polémique classique d'Howard Zinn en 1967, Vietnam: The Logic of Withdrawal. À l'instar de Zinn, qui est devenu un historien populaire après son service pendant la Seconde Guerre mondiale, Sjursen démystifie habilement la sagesse conventionnelle de l'establishment de la politique étrangère et de la génération actuelle de l'armée de «oui hommes pour un autre président affamé de puissance de guerre». Son appel à la conscience de ses collègues soldats, vétérans et civils est enraciné dans l'arc inhabituel d'une carrière militaire de dix-huit ans. Sa voix puissante, ses idées politiques et ses réflexions personnelles douloureuses rappellent opportunément à quel point nos guerres après le 11 septembre ont été coûteuses, gaspilleuses et désastreuses.

    Sjursen a la particularité d'être diplômé de West Point, une institution qui produit peu de dissidents politiques. Il a grandi dans une famille de pompiers de la classe ouvrière de Staten Island. Même avant de s'inscrire à l'Académie à l'âge de 17 ans, il n'était pas étranger à ce qu'il appelle «un patriotisme profondément masculin et toxique». En tant que nouvel officier en 2005, il était toujours un «néo-conservateur en plein essor et un admirateur de George W. Bush» et certainement pas, rapporte-t-il, une sorte de «libéral défaitiste, pacifiste ou dissident».

    L’expérience initiale de Sjursen en matière de combat - décrite de manière éclatante dans son premier livre, Ghost Riders of Baghdad: Soldiers, Civilians, and the Myth of The Surge (University Press of New England) - «s’est produite au plus fort des conflits sectaires» en Iraq.

    «L'horreur, la futilité, la farce de cette guerre ont été le tournant de ma vie», écrit Sjursen dans Patriotic Dissent.

    Lorsqu'il est revenu, à 24 ans, de son «déploiement brutal et horrible» en tant que chef de peloton, il «savait que la guerre était bâtie sur des mensonges, malavisés, illégaux et immoraux». Cette "prise de conscience inattendue et indésirable a généré de profonds doutes sur le cours et la nature de toute l'entreprise américaine dans le Grand moyen-orient - ce qui était alors appelé sans vergogne la guerre mondiale contre le terrorisme (GWOT)."

    Un soldat professionnel

    Au moment où Sjursen a atterri dans la province de Kandahar, en Afghanistan, au début de 2011, il avait été promu capitaine mais «ne croyait plus en ce que nous faisions».

    Il était, avoue-t-il, «simplement un soldat professionnel - un mercenaire, en fait - en mission obligatoire que je ne pouvais éviter. Trois autres de mes soldats sont morts, plus de trente ont été blessés, dont un triple amputé, et un autre a pris des médicaments contre la douleur après notre retour.

    Malgré sa désillusion, Sjursen rêvait depuis longtemps de retourner à West Point pour enseigner l'histoire. Il a postulé et a remporté cette affectation hautement compétitive, ce qui signifiait que l'armée devait d'abord l'envoyer à l'école supérieure. Il a fini par obtenir une accréditation, alors qu'il vivait sans uniforme, dans la «République populaire de Lawrence, Kansas, une oasis progressiste dans une mer de rouge républicain intolérante et militariste». Au cours de ses études à l'université d'État, Sjursen a trouvé un cadre intellectuel pour ses «propres doutes et opposition à la politique étrangère américaine». Il a terminé son premier livre, Ghost Riders, qui combine des mémoires personnels avec une critique contre-insurrectionnelle. Étonnamment, il a été publié en 2015, alors qu'il était encore en service actif, mais avec «presque aucun retour de flamme» des officiers supérieurs.

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  10. Avant de prendre sa retraite en tant que major quatre ans plus tard, Sjursen a poussé l'enveloppe plus loin, en écrivant plus de 100 articles critiques pour TomDispatch et d'autres publications civiles. Il n'était plus à West Point, de sorte que l'ensemble de son travail a déclenché «une enquête exténuante, stressante et effrayante de quatre mois» par les cuivres de Fort Leavenworth, au cours de laquelle l'auteur a été soumis à «une ordonnance de non-publication». Sa carrière, sa pension militaire et ses avantages étaient menacés. Il a fini par recevoir seulement une réprimande verbale pour avoir violé une règle du Pentagone contre la publication de mots «méprisant le président des États-Unis». Son «TSPT et diagnostics concomitants» l'a aidé à se qualifier pour une retraite médicale l'an dernier.

    Sjursen a maintenant troqué son «identité de soldat - la seule identité que j'ai connue dans ma vie d'adulte - pour celle d'un croisé anti-guerre, anti-impérialiste et pour la justice sociale», même s'il n'a pas assisté à son premier rassemblement de protestation jusqu'à l'âge de trente-deux ans. Avec plusieurs camarades de gauche, il a lancé Fortress on A Hill, un podcast animé sur les affaires militaires et les problèmes des anciens combattants. Il est un invité fréquent, drôle et toujours bien informé sur les émissions de radio et de télévision par câble progressives, ainsi que rédacteur en chef sur Antiwar.com et contributeur à une foule de publications libérales grand public. Cette année, la Fondation Lannan a fait de lui un membre de la liberté culturelle.

    Dans Patriotic Dissent, Sjursen ne raconte pas seulement sa propre trajectoire personnelle du service militaire à l'activisme pour la paix. Il montre comment ce parcours intellectuel a été éclairé par la lecture et la réflexion sur l'histoire des États-Unis, la relation entre la société civile et la culture militaire, la signification du patriotisme et le prix de la dissidence.

    Un personnage historique qu'il admire est le général de division du Corps des Marines Smedley Butler, récipiendaire de deux médailles d'honneur pour service entre 1898 et 1931. Après sa retraite, Butler s'est rangé du côté des anciens combattants pauvres et de la classe ouvrière qui ont marché sur Washington pour exiger la Première Guerre mondiale. les paiements de bonus. Et il a écrit un mémoire de l'époque de la dépression à succès, qui déclarait que «la guerre n'est qu'un racket» et déplorait son propre rôle passé en tant que «muscle-man de grande classe pour les grandes entreprises, pour Wall Street et pour les banquiers. . »

    Recadrer la dissidence

    Sjursen oppose la dénonciation anti-interventionniste de Butler, il y a près d'un siècle, avec le silence des vétérans de haut rang aujourd'hui après «dix-neuf ans de guerres américaines malavisées et remarquablement infructueuses». Parmi ses amis et anciens camarades de classe de West Point, il en connaît beaucoup qui sont encore en service et qui «se résignent docilement à la poursuite des déploiements de combat» parce qu'ils ont depuis longtemps «cessé de se poser des questions sur leur propre rôle dans la perpétuation et la mise en place d'un État de guerre contre-productif et axé sur l'inertie. "

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  11. Sjursen se tourne plutôt vers de petits groupes de gauche comme Veterans for Peace et About Face: Veterans Against the War (anciennement Iraq Veterans Against the War) et Bring Our Troops Home. US, un réseau de vétérans influencé par la droite libertaire. Chacun à sa manière cherche à «recadrer la dissidence, contre l'empire et la guerre sans fin, comme la forme la plus vraie de patriotisme». Mais en fait, apprivoiser le complexe militaro-industriel exigera «une action intersectionnelle de grande tente de la part des civils et des soldats», à une échelle beaucoup plus grande. L'un des obstacles à cela, pense-t-il, est le fossé sociétal entre «la grande majorité des citoyens qui ont choisi de ne pas servir» dans l'armée et «1% de leurs concitoyens en service actif», qui font alors partie d'une « communauté d'anciens combattants de plus en plus insulaire, déconnectée et parfois sententieuse après le 11 septembre.

    Peu de gens à gauche sont favorables à un retour à la conscription.

    Mais Sjursen montre clairement qu'il y a eu un inconvénient à ce que les États-Unis remplacent le «soldat citoyen» par «une minuscule caste de guerriers professionnels», créée en réponse à la dissidence contre la guerre du Vietnam, à l'intérieur et à l'extérieur de l'armée. Comme il l'observe:

    «Rien ne motive autant un jeune adulte à suivre la politique étrangère, à peser l’opportunité ou la moralité d’une guerre en cours comme la possibilité de devoir« mettre la peau dans le jeu ». Sans au moins l’obligation potentielle de servir dans l’armée et dans une des guerres désormais innombrables de l'Amérique, une génération entière - ou vraiment deux, depuis que le président Nixon a mis fin au projet en 1973 - a eu le luxe d'ignorer les maux de la politique étrangère américaine, de se distancier de sa réalité.

    À un moment où les États-Unis «ont désespérément besoin d'une vague massive, publique, anti-guerre et anti-impériale» balayant le pays, nous avons plutôt un fossé «civilo-militaire» qui, selon Sjursen, a «étouffé les anti-guerre et les - dissidence impériale et continuera apparemment de le faire. C’est la raison pour laquelle sa propre mission est de trouver plus de «vétérans socialement conscients de ces guerres sans fin et infructueuses» qui sont prêts à «se renforcer et à former une sorte d’avant-garde pour une dissidence patriotique revitalisée». Les lecteurs du livre de Sjursen, qu’il s’agisse de nouvelles recrues de cette avant-garde ou de militants pacifistes de longue date, trouveront la dissidence patriotique comme un outil éducatif inestimable. Il devrait être obligatoire de lire dans les groupes d'étude progressifs, les classes d'histoire du secondaire et des collèges et les clubs de lecture à travers le pays. Espérons que la volonté de l’auteur de prendre des risques personnels, de repenser sa vision du monde, puis de travailler à le changer, en inspirera beaucoup d’autres, en uniforme et en dehors.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/patriotic-dissent-how-working-class-soldier-turned-against-forever-wars

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  12. Le pangolin et l’ISF. Comment le « monde d’après » nous rend tous fous
    Un petit essai bienvenu en cette période de délires et de fantasmes en tous genres.


    Par Johan Rivalland.
    25 JUILLET 2020


    De Philippe Manière, j’avais bien apprécié il y a déjà un certain nombre d’années, l’excellent Marx à la corbeille – Quand les actionnaires font la Révolution, qui m’avait permis à l’époque d’apprendre pas mal de choses sur l’évolution des marchés financiers et notamment la pratique des road shows.

    Je n’avais malheureusement jamais lu, en revanche, L’aveuglement français, pourtant prix du livre libéral en 1998 (ce que je regrette toujours, avec en prime une préface signée… Jean-François Revel !). Et j’avais été un peu déçu, par contre, par La vengeance du peuple, qui m’avait paru sans grand intérêt (mais il en a écrit encore d’autres).

    C’est donc avec plaisir que je renoue avec la lecture de cet homme de réflexion passionné (qu’il m’arrive toujours régulièrement d’écouter dans les médias). À travers ce petit livre polémique (exclusivement en version numérique), sur un thème parfaitement d’actualité et avec le regard critique que mérite de rencontrer cette litanie assez exaspérante du « monde d’après », que dénonce aussi – parmi d’autres – Alain Laurent dans le dernier numéro du Journal des libertés.

    UNE RÉPONSE À LA « LOGORRHÉE » DE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS

    Car les « tribunes sentencieuses », comme le relève Philippe Manière, ont proliféré. Et les prophètes de malheur ont été nombreux à se lancer à cœur joie dans des lectures très partiales du « sens » à donner à la pandémie, dans la condamnation de nos soi-disant multiples erreurs d’avant.

    Pour mieux imaginer leur fameux « monde d’après ». Avec toujours l’appui, bien sûr, des stars « engagées » à la mode, moralistes à souhait mais engoncées dans leur confort hors du commun des mortels.

    Toujours prompts à dénoncer qui la mondialisation (en oubliant ses caractères bienfaisants), qui le capitalisme, qui la responsabilité de l’être humain dans le réchauffement de la planète ou la déforestation jugée responsable par certains, sans l’ombre d’une démonstration, du développement de la Covid 19, quand ce n’est pas tout simplement la faute au libéralisme.

    Mais il est vrai que les politiques n’étaient pas les derniers ; ni les intellectuels, certains économistes, ou de prétendus « experts » en tous genres. Jusqu’au président de la République lui-même, promettant de « se réinventer », ou son ministre de l’Économie, exhortant à la mise en place d’un « nouveau capitalisme ».

    Dans ce contexte, il était bon que d’autres prennent la plume pour marquer leur désaccord et, face à tous ces excès, en appeler au sens de la nuance.

    … Enfin, Yannick Jadot exigea un « Grenelle du monde d’après » – pourquoi pas des états généraux de l’au-delà, pendant qu’on y est ? Tant de niaiserie et de grandiloquence laissent pantois. Comment toute la palette sémantique du changement pouvait-elle se trouver ainsi sollicitée dans un pays que chacun sait, précisément, plus que tout autre rétif au changement ?

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  13. Fantasmes autour de l’idée de la nature « qui reprend ses droits » dont Philippe Manière montre la fatuité, du rôle de la mondialisation dans la diffusion de la Covid (oubliant toutes les expériences de pandémies des siècles précédents), et autres contresens ou approximations grossières, ont pullulé de manière incroyable durant toute cette période.

    Au-delà de toute rationalité ou simple bon sens et au profit du règne de l’émotion. Quand ce ne sont pas la haine ou le complotisme qui interviennent à leur tour. Très généralement en présentant toutes ces assertions comme des vérités que l’on ne cherche même pas à démontrer.

    On peine à être impressionné par la robustesse des liens qu’établissent les accusateurs entre, d’une part, une crise sanitaire et, d’autre part, les caractéristiques de ce « monde ancien » dont ces collapsologues souhaitent la mort. Est-il bien raisonnable, au motif qu’un Chinois a eu le tort de faire son repas d’un mammifère à écailles à la santé défaillante, de montrer du doigt fonds de pension, gaz de schiste et dividendes ? Cela mérite en tous les cas exploration…

    UN MOYEN BIEN COMMODE DE MIEUX MASQUER L’INCOMPÉTENCE ?

    Philippe Manière s’interroge aussi sur les liens entre la recherche classique de coupables extérieurs et l’incompétence qu’a révélée notre État notamment dans l’épisode de la pénurie de masques.

    Incriminer les délocalisations n’était-il pas un moyen de tenter de faire diversion au regard de la gestion calamiteuse des stocks de masques à laquelle nous avons assisté ?

    Car le problème, remarque-t-il, n’est pas tant la production de masques, quel que soit le lieu, que celui de l’imprévoyance en matière de stockage (de même que l’on ne produit pas de pétrole, mais que nous sommes capables d’en stocker suffisamment en prévision de crises éventuelles ou de conflits armés prolongés).

    Pensons autant que nous voulons au « monde d’après », mais ne nous berçons pas de l’illusion que, en fermant les frontières, en « relocalisant », nous obtiendrons le même résultat ! Le « monde d’avant » a rendu, et rend encore de très insignes services.

    Ce qui ne veut pas dire pour autant que la France n’a pas commis l’erreur de se désindustrialiser plus qu’aucun autre pays européen, souligne Philippe Manière. Mais de là à imputer à la mondialisation ce qui profite au contraire à nos pays voisins, c’est se tromper de cible.

    Depuis vingt ans, de la fiscalité au temps de travail en passant par la réglementation des rejets, nous avons comme méthodiquement conjuré à la perte de nos industriels, leur attachant au pied, toujours avec les meilleures intentions du monde, des boulets sans cesse plus lourds. Faut-il s’étonner qu’ils se soient étiolés ? Plutôt que de rêver, à la faveur de la crise sanitaire, d’on ne sait quel retour des frontières économiques, attachons-nous plutôt à offrir enfin à nos industriels le cadre d’exercice qui leur permettra, comme ils le faisaient il y a si peu de temps, et comme le font aujourd’hui encore leurs homologues suédois, suisses ou allemands (mais aussi japonais ou coréens), de produire, d’exporter et de rayonner. L’autarcie n’est pas la réponse, ou bien alors l’Albanie serait riche, et Singapour, ruinée…

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  14. LES LUBIES DU MONDE D’APRÈS

    Philippe Manière passe en revue tout un tas d’exemples, vus ou entendus, de personnalités (souvent politiques) de mauvaise foi qui ont fait valoir des arguments en faveur de mesures notamment environnementales (plus sûrement à visée électorale) sous couvert de la Covid, sans que cela n’ait aucun rapport évident.

    Car, de rapport entre le Covid-19 et le capitalisme, le « système », la mondialisation, il n’y a pas – ou si ténu qu’on pourrait sans doute, en cherchant bien, identifier une corrélation au moins aussi probante avec le rythme des marées à Saint-Malo ou la date de la floraison des cerisiers à Tokyo. Mais cela n’a pas empêché la quasi-totalité de ceux qui avaient accès à l’expression publique de proclamer le contraire sur le mode : « On vous l’avait bien dit ! »

    Il évoque aussi ceux qui ont idéalisé l’authenticité retrouvée, lors du confinement, montrant selon eux l’intérêt de retrouver toutes les merveilles que nous ne voyons plus lorsque nous produisons, consommons, sommes dépendant du matérialisme (préoccupation de « riches » ou de « bobos », que je trouve bien indécente vis-à-vis notamment de ceux qui vivent modestement et n’ont pas leur emploi ou leur avenir assuré, surtout au regard de la pire récession économique que nous ayons connue depuis 1945).

    Leur modèle : la décroissance. Omettant le prix à payer en termes économiques, de conditions de vie, de réel bien-être, d’espérance de vie, et même de libertés : Philippe Manière insiste à juste titre sur le fait qu’un tel monde ne peut se concevoir que par la contrainte, donc forcément au prix de renoncement à de nombreuses libertés.

    Une vision purement militante et moralisatrice, faisant fi des réalités et des libertés des individus. Mais aussi l’écologisme comme sorte de nouvelle religion (héritière du catholicisme), doublée d’une vision jacobine et d’une tradition française de la « table rase », héritée de la Révolution. Philippe Manière montre que la France se distingue en cela des autres pays, qui n’ont pas du tout intellectualisé cette pandémie comme cela a été le cas ici.

    L’écologie politique est, en France, très imprégnée de cet héritage-là, qui n’a pas que de bons côtés : on sait que Saint-Just défendait la terreur pour que règne la vertu… Une forme de totalitarisme vert affleure souvent dans la recherche de ce que pourrait être le « monde d’après ».

    Philippe Manière, Le pangolin et l’ISF – Comment le « monde d’après » nous rend tous fous, Éditions de l’Observatoire, juin 2020, 39 pages.

    https://www.contrepoints.org/2020/07/25/376895-le-pangolin-et-lisf-comment-le-monde-dapres-nous-rend-tous-fous

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    1. J'ai toujours bien aimé cette phrase 'La nature reprend ses droits' ! Sachant que l'être humain fait partie de la nature je cherche encore le sens de la phrase !

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  15. La planète Mars comme vous ne l’avez jamais vue, via des images ultra-haute définition – vidéo


    21:24 24.07.2020


    Une chaîne YouTube a reconstitué des images ultra-haute définition de la planète Mars. Ces panoramas à couper le souffle ont été recréés à partir des clichés fournis par trois appareils de la NASA.
    La chaîne YouTube ElderFox Documentaries, spécialisée dans les contenus liés à l’espace, a mis en ligne une vidéo de différents paysages de Mars.

    Cette vidéo de 10 minutes présente des images remastérisées de la Planète rouge, dans une résolution 4K, soit en ultra-haute définition.

    Parmi les panoramas proposés figurent certains lieux emblématiques, comme le cratère de Gale de 155 km de diamètre, ou la vallée de Meridiani Planum, où les scientifiques pensent que des sources d’eau chaudes ont peut-être existé.

    Des images issues de trois robots

    Ces vues ont été recréées à partir de clichés pris lors de différentes missions spatiales par trois rovers, ou astromobiles, de la NASA.

    L’un des panoramas de la vidéo est ainsi composé de plus de 1.000 photos prises par le rover Curiosity entre le 24 novembre et le 1er décembre 2019. Cette image contient 1,8 milliards de pixels.

    Le documentaire rappelle la difficulté d’établir des connexions entre Mars et la Terre, raison pour laquelle des images animées de la planète rouge ne sont pas encore accessibles.

    Curiosity peut ainsi interagir avec la Terre à raison de huit minutes environ par jour. Le débit de connexion ne dépasse pas 32kb par seconde, voire 2 Mo par seconde si le rover passe par le biais du système Mars Reconnaissance Orbiter.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202007241044158776-la-planete-mars-comme-vous-ne-lavez-jamais-vue-via-des-images-ultra-haute-definition--video/

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    Réponses

    1. (...) la vallée de Meridiani Planum, où les scientifiques pensent que des sources d’eau chaudes ont peut-être existé. (...)

      Sans vouloir faire des mots problématiques à l'intention des 'images de Mars', des sources chaudes ont bel et bien existé, au temps où cette planète avait encore un magma incandescent ! (et donc une atmosphère comme celle de la Terre et - peut-être - l'apparition de vies avortées par je-ne-sais-quoi).

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  16. Protection des données: «la meilleure défense, c’est l’attaque !»


    10:30 25.07.2020
    Par Catherine Morozov


    Alors que plusieurs entreprises ont subi des cyberattaques ces derniers mois, qu’en est-il de la protection des données et comment se protéger au mieux ? Pour y répondre, Sputnik donne la parole à Frédéric Ocana, un expert en cybersécurité, qui préconise une meilleure «hygiène numérique». Entretien.

    De grandes entreprises comme Twitter, Orange ou encore des banques et des assureurs comme la MAAF ont été victimes de cyberattaques ces derniers jours. De fait, ce sont non seulement les entreprises, mais également les données des particuliers qui pâtissent de ces agressions. Qu’en est-il de la protection des données ?

    Si Frédéric Ocana, expert en cybersécurité, pense que la protection totale de nos données est utopique, il nous enseigne comment protéger celles «qui nous tiennent à cœur» en ayant une meilleure «hygiène numérique».

    - voir clip sur site:

    https://fr.sputniknews.com/societe/202007251044158800-protection-des-donnees-la-meilleure-defense-cest-lattaque/

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  17. «Un acte de génocide»: un programme de stérilisation ciblait expressément les Noirs aux USA, selon une étude


    15:24 25.07.2020


    Pendant 45 ans, un programme de stérilisation mené en Caroline du Nord a été imposé à quelque 7.600 personnes, dont des enfants de 10 ans. Une récente étude révèle qu’il visait expressément les Noirs.

    D’après une étude publiée cette semaine, un programme de stérilisation conduit en Caroline du Nord entre 1929 et 1974 ciblait expressément les Noirs américains et correspondait à la définition d'un génocide, rapporte l’AFP.

    Près de 7.600 hommes, femmes et enfants parfois âgés de 10 ans ont subi une stérilisation chirurgicale dans le cadre d'un programme créé pour servir «l'intérêt public» en empêchant les personnes «faibles d'esprit» de se reproduire.

    La plupart des opérations étaient pratiquées de force, même si certaines femmes qui ne disposaient autrement pas de moyen de contraception y avaient recours, en se déclarant mère inapte.

    L'étude, publiée dans l’American Review of Political Economy, a examiné les années 1958 à 1968, une période pendant laquelle plus de 2.100 stérilisations ont été pratiquées dans l'État.

    Selon les auteurs, les stérilisations ont augmenté en même temps que la taille de la population noire sans emploi, sans que les Blancs ou personnes d'autres origines sans emploi soient eux ciblés dans les mêmes proportions.

    «L'utilisation disproportionnée de la stérilisation eugénique en Caroline du Nord sur les citoyens noirs était un acte de génocide», selon William Darity Jr, professeur à l'université Duke et co-auteur de l'étude.

    La définition d'un génocide selon les Nations unies implique la volonté «de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux», y compris en adoptant des «mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe», rappelle-t-il.

    De précédents travaux ont montré que le programme visait de façon disproportionnée les Noirs, mais cette nouvelle étude met en lumière les mécaniques utilisées et ses motivations.

    «Contrôler les corps noirs et leurs choix de reproduction n'a rien de nouveau», selon la co-auteure Rhonda Sharpe, du Women's Institute for Science, Equity, and Race.

    «Notre étude montre que la Caroline du Nord a restreint la liberté de reproduction, en utilisant l'eugénisme pour priver de leurs droits les résidents noirs», ajoute-t-elle.

    L'État a mis en place en 2010 une fondation et un fonds de compensation pour les victimes du programme encore vivantes.

    Les premiers chèques, de 20.000 dollars chacun, ont été envoyés à 220 d'entre elles en 2014, selon le quotidien local The News & Observer.

    https://fr.sputniknews.com/international/202007251044160687-un-acte-de-genocide-un-programme-de-sterilisation-ciblait-expressement-les-noirs-aux-usa-selon-une/

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  18. Les étés les plus chauds des 2000 dernières années étaient à l'époque romaine


    July 25th, 2020


    Il y a une raison pour laquelle les Romains portaient des Togas
    Une nouvelle étude près de la Sicile montre que les températures de surface de la mer étaient alors de deux degrés Celsius plus chaudes. Le pire des scénarios de l'Accord de Paris s'est déjà produit, et c'était il y a près de 2 000 ans. Et au lieu d'être une apocalypse en terre cuite, l'empire romain a prospéré pendant la chaleur et a décliné en se refroidissant.

    Il est temps de brûler de l'huile et de rendre Rome encore plus belle ?

    L'expansion de l'Empire romain a coïncidé avec la période la plus chaude de la Méditerranée des 2000 dernières années.
    Probablement juste une coïncidence. /

    Un formanifera au nom maladroit de Globigerinoides ruber aime apparemment vivre près de la surface de la mer à environ 10 à 50 m de profondeur. En fonction de la température, il se retrouve avec des rapports de calcium et de magnésium légèrement différents. À un moment donné, il meurt, coule et repose dans une couche de boue sur le fond marin 475 m plus bas. Finalement, pour cette boue chanceuse, quelqu'un la déterre et l'analyse. Cette nouvelle étude suggère que la Méditerranée s'est réchauffée à l'époque romaine de 1 à 500 après JC.

    C'était l'Optimum climatique romain - une époque que nous dépensons des milliards de dollars pour éviter.

    Les chercheurs suggèrent que les conditions de refroidissement et de séchage ont contribué à faire tomber l'Empire romain. Cependant, à en juger par l'état actuel de la civilisation, il semble que les vandales puissent travailler avec n'importe quel type de temps.

    Évidemment, cette étude concernait la zone proche de l'Italie, mais d'autres études montrent que l'époque romaine était plus chaude en Antarctique, au Groenland, au Venezuela, en Amérique du Nord, en Alaska, en Afrique du Sud, en Chine et dans l'océan Atlantique.

    Optimum climatique romain

    - voir graphique sur site -

    L’opinion des médias à ce sujet n’est pas de faire la une des journaux évidents comme, par exemple, Rome était autrefois plus chaude qu’aujourd’hui - le changement climatique provoqué par l’homme n’est pas pertinent. OU:

    Le changement climatique s'est déjà produit. Et alors?

    Au contraire, cette nouvelle étude rappelle comment le climat peut modifier le cours de la civilisation. Cela sert deux objectifs. Cela renforce le sentiment que les changements climatiques sont tous catastrophiques et très importants. Deuxièmement, cela détourne les gens de regarder d'autres raisons pour lesquelles la civilisation romaine s'est effondrée - comme la corruption, la complaisance et l'inflation monétaire.

    Communiqué de presse: Universitat De Barcelona

    La plus grande période de l'Empire romain a coïncidé avec la période la plus chaude des 2000 dernières années en Méditerranée, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports, du groupe Nature. Les conditions climatiques dérivaient progressivement vers des conditions arides et plus tard plus froides coïncidant avec la chute historique de l'empire.

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  19. Des études antérieures avaient lié la chute de l'Empire romain à certains facteurs naturels (changement climatique, éruptions volcaniques, etc.). Avec une vision régionale à grande échelle, l'étude fournit des données de haute résolution et de précision sur l'évolution des températures au cours des 2000 dernières années dans la région méditerranéenne. «Pour la première fois, nous pouvons affirmer que la période romaine a été la période la plus chaude des 2 000 dernières années, et que ces conditions ont duré 500 ans», note Isabel Cacho, professeur au Département de dynamique de la Terre et des océans de l'UB.

    La mer Méditerranée était 3,6 ° F plus chaude à l'époque de l'Empire romain - la plus chaude qu'elle ait été au cours des 2000 dernières années, selon une étude
    Johnathon Chadwick, Daily Telegraph

    «Pour la première fois, nous pouvons affirmer que la période romaine a été la période la plus chaude des 2000 dernières années et que ces conditions ont duré 500 ans», a déclaré le professeur Isabel Cacho du département de dynamique de la Terre et des océans de l’université de Barcelone.

    La Méditerranée est une mer semi-fermée, ce qui signifie qu’elle est entourée de terres et presque uniquement reliée aux océans par un débouché étroit, et constitue un «point chaud» du changement climatique selon un article précédent.

    h / t Colin

    Informations d'arrière-plan:
    Vue d'ensemble: 65 millions d'années de fluctuations de température
    L'Antarctique se refroidit depuis l'époque romaine, les modèles climatiques se trompent (encore)
    Réchauffement romain (était-ce global?)
    Le climat a aidé à chasser les Vikings du Groenland
    La période chaude médiévale a frappé l'Antarctique occidental
    Bâtons de hockey scandaleux et données cachées

    RÉFÉRENCE
    Margaritelli, G., Cacho, I., Català, A. et al. (2020) Eaux de surface méditerranéennes chaudes persistantes pendant la période romaine. Sci Rep 10, 10431. https://doi.org/10.1038/s41598-020-67281-2

    Garcia-Solsona, E .; Pena, L. D .; Paredes, E.; Perez-Asensio, J.N .; Quirós-Collazos, L.; Lirer, F .; Cacho. I. (2020) «Les éléments de terres rares et les isotopes du Nd comme traceurs de la circulation océanique moderne en Méditerranée centrale». Progrès en océanographie, juin. Doi: /10.1016/j.pocean.2020.102340

    http://joannenova.com.au/2020/07/hottest-summers-in-the-last-2000-years-were-during-roman-times/#more-72231

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  20. "Protéger la vie et la propriété" - L'ouragan Hanna s'apprête à frapper le sud du Texas


    par Tyler Durden
    Sam, 25/07/2020 - 09:05


    Mise à jour (9: 05ET): La tempête tropicale Hanna a été transformée en ouragan samedi matin, ce qui en fait le premier ouragan de la saison des ouragans de l'Atlantique 2020.

    Avis d'ouragan #Hanna 10A: Les chasseurs d'ouragan Noaa et les radars météorologiques Doppler découvrent que Hanna est devenue le premier ouragan de la saison des ouragans dans l'Atlantique 2020. https://t.co/VqHn0u1vgc

    - National Hurricane Center (@NHC_Atlantic) 25 juillet 2020
    Le National Weather Service (NWS) a déclaré que les chasseurs d'ouragans de la NOAA et les radars météorologiques Doppler montrent que le système a des vents maximums soutenus de 75 mph, atteignant le seuil de 74 mph du statut d'ouragan de catégorie 1. Le système se déplace vers l'ouest à 9 mph, situé à environ 100 miles à l'est-sud-est de Corpus Christi, au Texas.

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    AP News note que Hanna pourrait créer des conditions potentiellement mortelles pour le sud du Texas.

    Un avertissement d'onde de tempête en vigueur de la baie de Baffin à Sargent a été étendu au sud de la baie jusqu'à Port Mansfield, Texas. Une onde de tempête pouvant atteindre 1,5 mètre (5 pieds) était prévue pour cette région. On a conseillé aux gens de protéger la vie et les biens des crues.

    Des tornades étaient également possibles samedi dans certaines parties de la plaine côtière du bas et du centre du Texas, ont déclaré les prévisionnistes. Un avertissement d'ouragan est resté en vigueur pour Port Mansfield à Mesquite Bay, et un avertissement de tempête tropicale était toujours en vigueur de Barra el Mezquital, Mexique, à Port Mansfield, Texas, et de Mesquite Bay à High Island, Texas.

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    Les prévisionnistes ont déclaré que Hanna pourrait apporter de 6 à 12 pouces (15 à 30 centimètres) de pluie jusqu'à dimanche soir - avec des totaux isolés de 18 pouces (46 centimètres) - en plus de la houle côtière qui pourrait causer des vagues mortelles et des conditions de courant de déchirure. - Actualités AP

    Prévisions d'atterrissage de l'ouragan Hanna

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    Plusieurs modèles de spaghettis montrent le chemin potentiel de l'ouragan Hanna après l'atterrissage.

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    Les tropiques sont très actifs.

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    Le météorologue Ryan Maue a tweeté jeudi qu'il y a encore plus de perturbations qui doivent "être surveillées de près la semaine prochaine".

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    Une vague tropicale émerge au large des côtes du Sénégal dans l'Atlantique. Deux autres sont espacés de 4 à 5 jours sur le continent.

    Cette perturbation sera surveillée de près la semaine prochaine car elle a le potentiel de devenir une puissante tempête.

    Meteosat (00z juillet 24) #TropicalUpdate pic.twitter.com/jLLsw68MBG

    - Ryan Maue (@RyanMaue) 24 juillet 2020

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  21. La tempête tropicale Hanna a été localisée par satellite et radars météorologiques à environ 230 miles à l'est de Port Mansfield, au Texas, avec des vents d'environ 50 mph. La tempête continue de s'intensifier dans le golfe du Mexique alors qu'elle se propage ouest-nord-ouest à neuf mph.

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    Hanna devrait toucher terre le long de la côte du Texas samedi après-midi. Les vents pourraient augmenter au-dessus de 50 mi / h avec des rafales plus fortes pendant la nuit. Des avertissements de tempête tropicale ont été affichés pour Galveston Bay, y compris les villes de Corpus Christi, Rockport et Victoria. Au fur et à mesure que la tempête touche terre, elle pourrait entraîner des pluies torrentielles, ce qui pourrait provoquer des inondations soudaines dans le sud du Texas.

    Le météorologue de KBTX Max Crawford fait le point sur Hanna.

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    #Hanna continue de se renforcer alors qu'elle se déplace vers l'ouest en direction du Texas.

    Des pluies éparses à généralisées sont probables dès cet après-midi, mais surtout samedi. Dernières prévisions PinPoint: pic.twitter.com/pMWkbyHN89

    - Max Crawford (@KBTXMax) 24 juillet 2020
    Dernière mise à jour de NHC sur la tempête.

    La tempête tropicale Gonzalo est un autre système qui se dirige vers les eaux des Caraïbes ce week-end. La Barbade et les îles du Vent devraient connaître des vents de tempête tropicale et de fortes pluies.

    Et si cela ne suffit pas, l'ouragan Douglas s'approche d'Hawaï, qui est actuellement la tempête la plus forte de la planète, avec des vents allant jusqu'à 120 mph. Il y a aussi une vague tropicale émergeant au large de la côte ouest de l'Afrique qui pourrait se transformer en ouragan la semaine prochaine.

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    La saison des ouragans 2020 est certainement bien lancée.

    https://www.zerohedge.com/commodities/very-active-tropics-hanna-barrels-toward-texas-gonzalo-caribbean-and-douglas

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  22. Londres est la troisième ville la plus surveillée au monde


    par Tyler Durden
    Sam, 25/07/2020 - 08:45


    Selon une étude du site Web de recherche Comparitech, la plupart des villes les plus surveillées au monde se trouvent en Chine.

    Le pays a fait la une des journaux pour son utilisation intensive de la technologie de surveillance et, comme le détaille Katharina Buchholz de Statista ci-dessous, figure en grande partie dans tout le classement qui a examiné les 150 villes les plus peuplées du monde, à l'exclusion de celles pour lesquelles des données insuffisantes étaient disponibles.

    La ville chinoise de Taiyuan, située dans la province du Shanxi à environ 300 miles au sud-ouest de Pékin, arrive en tête de liste avec 120 caméras de vidéosurveillance publiques pour 1 000 habitants.

    Infographie: Les villes les plus surveillées au monde | Statista

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    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    La ville non chinoise la mieux classée est Londres, également connue pour sa surveillance stricte des espaces publics, avec 67 caméras pour 1000 habitants, Los Angeles étant la ville américaine la mieux classée du classement avec 6 caméras pour 1000 habitants.

    La technologie CCTV est controversée dans de nombreux endroits à travers le monde, les partisans vantant ses avantages pour lutter contre le crime et les opposants prudents quant au potentiel de la surveillance à être utilisé comme un outil de contrôle public et à violer les droits à la vie privée.

    Les responsables de l'enquête ont déclaré avoir trouvé peu de corrélation entre des taux de criminalité plus faibles ou un sentiment accru de sécurité et de surveillance dans les villes étudiées.

    https://www.zerohedge.com/technology/london-third-most-surveilled-city-world

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  23. Des chercheurs annoncent avoir conçu un outil de détection instantanée du coronavirus


    21:18 25.07.2020
    Par Julia Belyakova


    Un appareil qui est capable de découvrir la présence du nouveau coronavirus dans un organisme humain a été conçu par des scientifiques américains qui ont pris pour modèle un autre appareil et l’ont modifié pour les besoins actuels, fait savoir Medical Xpress.

    Des scientifiques de l'université George-Washington ont créé un appareil miniature qui permet de détecter presque instantanément le Covid-19 ou des traces d'anticorps chez les patients, selon Medical Xpress.

    Une équipe de chercheurs dirigée par Mona Zaghloul et Yangyang Zhao a utilisé un appareil déjà existant, qui répond à différents types de gaz. Il est composé de conducteurs très fins et recouvert d'une couche d'or.

    Avec la propagation de l’épidémie, les scientifiques ont compris que cette invention pouvait avoir d'autres applications. Avec une subvention de 50.000 dollars, ils ont commencé à développer une version de l'appareil qui pourrait détecter la présence du coronavirus chez une personne.

    Mode d’emploi

    La surface de l'appareil est lubrifiée par un réactif sensible à l'infection. En reconnaissant le virus, il change la couleur de l'indicateur que vous pouvez déchiffrer à l'aide de la caméra d’un téléphone.

    Les scientifiques estiment que par la suite leur invention permettra de créer de vastes bases de données des malades du Covid-19.

    https://fr.sputniknews.com/sante/202007251044161751-des-chercheurs-annoncent-avoir-concu-un-outil-de-detection-instantanee-du-coronavirus/

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