Pendant que le Covid-19 risque d’entraîner la faillite de la France, les partis écologistes soutiennent encore et toujours une transition énergétique fondée sur des énergies renouvelables intermittentes.
Par Michel Gay.
28 MAI 2020
L’obsession de l’idéologie écologiste est de détruire la civilisation industrielle prospère et « diabolique » (parce que polluante) en la privant d’une énergie abondante et bon marché, notamment celle issue des fossiles (pétrole, gaz charbon) et du nucléaire.
« Delenda Cartago ! » (Il faut détruire Carthage !) répétait déjà le censeur romain Caton l’Ancien (deux siècles avant Jésus-Christ) afin d’envoyer les légions détruire l’infâme Carthage concurrente de Rome pour le commerce en Méditerranée.
MENSONGES ET FANATISME
Des fanatiques passés maîtres dans l’art du mensonge et de l’intimidation ont infecté les médias, notamment grâce au savoir-faire hérité des anciens régimes communistes. Et ces bouillons de culture d’idées fausses privilégiant l’émotion contaminent une opinion publique hébétée. Les métastases de cette pensée creuse se sont étendues jusqu’au sommet de l’État dirigé par des politiciens veules et à courte vue depuis de nombreuses années. Ils ne sont certainement pas fous, mais ils sont cyniques et pervers.
Une idéologie, fut-elle « verte », n’a pas besoin d’être comprise : elle doit être acceptée sans poser de questions.
Ainsi, au nom de la « transition énergétique », expression à psalmodier en adoptant un air mystique, différents gouvernements ont déjà gaspillé des centaines de milliards d’euros dans des programmes éoliens et solaires. Et c’est l’argent des Français qui part ainsi en fumée tandis que le formidable avantage compétitif du nucléaire, magistralement bâti pendant 30 ans à partir de 1970, est voué aux gémonies par la dernière programmation pluriannuelle de l’énergie(PPE) signée par madame Borne.
ÉCONOMIE VERTE ET JUSTICE SOCIALE
La notion d’économie verte demandée par des affairistes écologistes pour plus de justice sociale laisse perplexe. Les énergies dites renouvelables sont inaccessibles aux Français moyens. C’est un luxe de riches. Les écarts important entre les prix de l’électricité entre l’Allemagne et la France ou entre ceux d’une voiture thermique et électrique en sont deux exemples.
Les termes « économie verte » et « justice sociale » sont… incompatibles, comme l’a montré le mouvement des Gilets jaunes, au moins au début, avant qu’il ne soit noyauté par les habituels activistes en tous genres…
Il y a un siècle, la majorité des Français ne pouvaient pas se payer une voiture. Sa lente démocratisation populaire a pu se produire grâce à la baisse des prix due à l’industrialisation du pays dans les années 1960.
Serait-ce cela l’avenir écologiste ? L’inégalité pendant un siècle (renouvelable ?) en pénitence du consumérisme tout en implorant la mansuétude de Gaïa, la déesse Terre.
Les énergies renouvelables sont encore aujourd’hui subventionnées par l’argent de tous les Français bien que n’ayant aucune utilité pour la collectivité. Mais elles permettent aux écologistes politiques de se gargariser avec des concepts ronflants d’énergies propres en se posant en chevaliers blancs (et verts) de « sauveurs de la planète ».
ET MAINTENANT : LA FRACTURE SOCIALE ?
Les pays d’Europe n’ont pas tous souffert du coronavirus au même degré et la fracture sociétale qui se profile n’aura pas non plus les mêmes répercussions partout. La crise économique sera aussi différente selon le type de société que les pays choisiront.
L’Allemagne et les pays scandinaves ont mieux supporté l’épreuve que la France, l’Espagne ou l’Italie.
La souffrance sociale accompagnera en proportion le malheur sanitaire. La France craint une récession de 8 % du PIB, alors qu’en Allemagne elle serait de moins de 3 %. Cette fracture influencera le débat politique dans les mois à venir.
LE CHOC SANITAIRE IMPOSERA-T-IL UNE NOUVELLE POLITIQUE ?
Deux « camps » s’affrontent déjà :
L’un plaide pour le sauvetage et le développement des entreprises créatrices de richesses, en refusant de nouveaux impôts pour ne pas décourager les investisseurs et en assouplissant les normes environnementales pour faciliter la reprise de l’industrie.
L’autre, notamment la gauche écologiste européenne demande une réorientation sociale de l’économie avec des investissements publics issus d’impôts supplémentaires en faveur des énergies renouvelables, des industries non polluantes (à définir…), et des aides sociales.
Pendant que le Covid-19 risque d’entraîner la faillite de la France, les partis écologistes soutiennent encore et toujours une transition énergétique fondée sur des énergies renouvelables intermittentes, notamment éoliennes et solaires. Ce débat sans fin sur leur lubie ruineuse rappelle étrangement la discussion sur le sexe des anges à Byzance pendant que les Ottomans entraient dans la cité pour la massacrer. C’était en 1453.
Le nouveau Reich écologiste « durable » (prévu pour durer 1000 ans ?), s’il devait émerger après cette crise sanitaire, s’écroulera aussi dans l’horreur pour les mêmes raisons que les régimes nazi et communiste : le fanatisme et l’utopie.
Plan Vélo : la logique bureaucratique à l’œuvre jusqu’à l’absurde
RépondreSupprimerPlutôt que de vouloir tout planifier, pourquoi ne pas laisser les individus libres de prendre les transports qui leur conviennent le mieux ?
Par Frédéric Mas.
28 MAI 2020
Elisabeth Borne l’a annoncé lors d’un entretien : l’État prévoit de tripler le budget consacré à la pratique du vélo, le portant de 20 à 60 millions d’euros, le tout afin d’inciter les Français à ne pas choisir de reprendre la voiture pour éviter les transports en commun. Cette annonce suit de quelques jours le plan automobile d’Emmanuel Macron, destiné à aider la filière automobile en lui enjoignant de pousser à la création et à la vente de « véhicules propres ».
C’est l’occasion pour beaucoup de découvrir que l’État consacrait déjà 20 millions au vélo, et que les comptes publics étaient suffisamment solides pour investir 40 millions de plus à ce véhicule certes sympathique mais dont l’usage se limite aux hypercentres des grandes villes de ce pays.
Alors que nous nous préparons à affronter l’une des plus grandes récessions depuis les années 1930, et que la pression fiscale a rendu notre modèle social totalement atone, que les fonctions régaliennes de l’État sont en ruines, le gouvernement choisit donc de s’endetter un peu plus pour subventionner la filière vélo, et tout ça pour éviter que les Français se tournent vers l’automobile qu’il a pourtant choisi de sauver « en même temps ». En effet, l’État va consacrer 8 milliards à la filière automobile, et 5 milliards de prêt garanti pour Renault.
LE PLAN DE L’ÉTAT CONTRARIÉ
Bien entendu, il y a l’excuse du confinement et déconfinement : si la crise sanitaire n’avait pas fait dérailler le pays, c’est assez paisiblement que l’État aurait continué sa guerre contre la voiture et sa politique du tout transport en commun.
Ce plan vélo illustre jusqu’à l’absurde la logique bureaucratique, qui se traduit toujours de la même manière, à savoir l’accroissement des budgets publics pour instituer des administrations, des certifications et des expertises d’État dont on aurait très bien pu se passer ou pour faire grossir des administrations déjà existantes en leur donnant de nouvelles raisons d’exister.
Nous apprenons ainsi qu’existait un « Fonds mobilités actives-Continuités cyclables » depuis 2018, qui arrosait en 2019 sociétés et collectivités locales à hauteur de plus de 40 millions d’euros. Les 20 millions du plan vélo servaient quant à eux à l’origine à financer des aides à la remise en état d’un vélo, « au sein d’un réseau référencé de réparateurs, répertoriés sur le site internet de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) et une plateforme dédiée. »
Mais il faut aller plus loin dans l’institutionnalisation du vélo, qui doit être pris au sérieux, c’est-à-dire suffisamment étatisé pour que les Français le préfèrent à la voiture. Élisabeth Borne a ainsi déclaré il y a quelques semaines qu’allait se créer une « Académie des métiers du vélo » « en réponse à la demande croissante en réparations ». Il fallait donc que l’État consacre par un diplôme et une institution d’enseignement le bricolage sur bicyclette en les justifiant par une demande qu’il a lui-même artificiellement créée. Tout cela aurait bien fait rire le regretté Philippe Muray.
UN RETARD INSUPPORTABLE
RépondreSupprimerMais nos édiles bureaucratiques ne s’arrêtent pas là. Subventionner le vélo répond aussi à la nécessité de rattraper notre retard par rapport à nos voisins européens, en particulier l’Allemagne, cet éternel premier de la classe. La France est en dessous de la moyenne européenne quant à sa pratique de la bécane, et c’est insupportable, surtout quand on sait, comme l’a rappelé la ministre des Transports, que « 60 % des déplacements font moins de 5 kilomètres ».
Depuis un ministère, la France est une immense zone urbaine où les déplacements d’individus aux comportements statiques se font sur des lignes droites et accessibles aux vélos et aux trottinettes, avec des supérettes à chaque coin de rue pour permettre de transporter ses courses dans un cabas négligemment jeté sur son guidon. Dans le vrai monde, 90 % des Français se déplacent en voiture car ils ne vivent pas à Paris ou dans une métropole, que les routes ne sont pas adaptées (vous avez déjà essayé de traverser une autoroute à vélo, vous ?) et que c’est plus pratique pour transporter des courses ou partir en vacances. En plus, la moitié du temps, il pleut.
Plutôt que de vouloir tout planifier, tout micromanager comme le rappelait H16, pourquoi ne pas laisser les individus libres de prendre les transports qui leur conviennent le mieux ? Pourquoi ne pas laisser l’industrie du vélo tranquille ? Après tout, elle s’en sortait bien toute seule, sans cet argent public que l’État n’a pas et qu’il emprunte aux générations futures. Avons-nous vraiment besoin d’un diplôme pour changer un pneu crevé ? Pourquoi certifier par l’État des réparateurs de vélos plutôt que d’autres au lieu de laisser faire le marché ? La réponse est toujours la même : la politique et son aile marchante la bureaucratie ne serait plus justifiée à étendre son empire sur la société civile.
https://www.contrepoints.org/2020/05/28/372440-plan-velo-la-logique-bureaucratique-a-loeuvre-jusqua-labsurde
C'est aussi sans parler du vol de vélos et de l'absence de peine contre le voleur ainsi que des représailles suite au dépôt de plainte !
SupprimerLa décroissance ou le chemin de la pauvreté
RépondreSupprimerLa décroissance exprime une fatigue qui accroît la lassitude du monde ; c’est une faiblesse mortelle pour les civilisations qui profitera à d’autres civilisations plus fortes.
Par Jean-Philippe Delsol.
Un article de l’Iref-Europe
28 MAI 2020
Ceux qui rêvent d’un retour en arrière, d’un monde en décroissance sont des ignorants qui n’ont jamais eu faim. La pauvreté a été le lot d’une très grande majorité des populations mondiales tant que la croissance restait modeste sinon inexistante.
Les pays occidentaux se sont développés quand la liberté a débridé la créativité et permis le progrès alimentaire aussi bien que technique. La grande pauvreté est passée de plus de 40 % de la population mondiale dans les années 1980 à moins de 10 % en cette fin des années 2010 grâce à la croissance qu’a suscitée l’ouverture du commerce au niveau international.
L’INTERDICTION DES PRODUITS DITS « DANGEREUX » A AFFAIBLI L’INDUSTRIE FRANÇAISE
Les « décroissants » voudraient fermer nos frontières, ce qui empêcherait l’importation de produits meilleur marché ou pour le moins en rehausserait le prix, ce qui nuirait à l’échange des talents et des idées, ce qui réduirait l’émulation de tous avec tous pour la cantonner à l’Hexagone… Les consommateurs trouveraient moins de produits sur le marché et ils seraient plus chers.
La production des médicaments en France en haussera le prix et la Sécurité sociale en rationnera l’usage. Les Français n’auraient pas pour autant plus de travail car ceux qui vont travailler à l’étranger auraient davantage de difficultés à le faire et ceux qui sont employés en France par des entreprises étrangères pourraient perdre leur job.
En effet, la fermeture des frontières entraîne nécessairement des mesures de réciprocité et les établissements étrangers en France auraient du mal à survivre dans un environnement hostile qui entraverait leurs échanges avec les autres établissements étrangers de leur groupe.
Les « décroissants » veulent moins de pollution. Le progrès consiste en effet à croître en luttant sans cesse contre les méfaits de la croissance. C’est ainsi qu’était combattu le fog londonien dû au charbon, qui faisait chaque année des milliers de morts.
Toute croissance génère des effets pervers et les moyens nouveaux de les éradiquer à terme. Mais l’excès de réglementation et l’interdiction de trop nombreux produits peut tuer les productions plutôt que de les rendre plus propres. La directive européenne REACH, supprimant de nombreux produits dits dangereux, appliquée en outre avec extrême rigueur en France, a affaibli significativement l’industrie chimique française.
Ainsi l’offensive contre les produits chimiques dans l’agriculture condamnera-t-elle à terme de nombreuses exploitations. Ces mesures peuvent renchérir les produits au point d’en rendre la vente plus difficile et de faire entrer l’ensemble de l’économie dans une phase de longue récession. Car la décroissance n’affectera pas que les producteurs. Elle atteindra aussi les consommateurs qui ne trouveront plus suffisamment de produits pour se nourrir, qui n’auront plus assez d’argent pour acheter ceux qui leur seront proposés.
IL FAUT SE BATTRE CONTRE LES DÉCROISSANTS VERTS, ROUGES OU BRUNS
RépondreSupprimerLes « décroissants » veulent moins d’enfants, pas de famille, une planète vide et réservée à quelques happy few. Mais une planète vide sera une planète pauvre. Car la plus grande richesse, c’est l’Homme. Moins d’Hommes, c’est moins de richesse parce que moins d’intelligence, moins de capacité de travailler, moins de créativité, d’innovation, de concurrence, de différence, de vie. Moins d’Hommes, ce sont des marchés plus limités pour des productions réduites, des débats d’idées moins prolifiques.
La décroissance est là à cause de ce confinement imposé dans l’urgence et la peur plus peut-être que par raison. Et ses effets sont là aussi avec la croissance du chômage, la baisse d’activité et d’investissement des entreprises et la faillite possible de beaucoup d’entre elles, l’inquiétude des épargnants qui néanmoins augmentent leur épargne, la culture en berne, la puissance publique qui enfle comme la grenouille sans jamais éclater, la pensée unique…
La décroissance exprime une fatigue qui accroît la lassitude du monde ; c’est une faiblesse mortelle pour les civilisations qui profitera à d’autres civilisations plus fortes, parce que la vie et l’envie de vivre reprennent toujours leurs droits mais pas toujours au profit des mêmes.
Alors il faut sans doute lutter jusqu’au bout plutôt que d’accepter à notre tour, par notre propre lassitude, de vivre sous le joug des décroissants verts, bruns ou rouges. Il faut batailler pour faire vivre et renaître sans cesse notre civilisation de libertés qui est aussi celle de la croissance raisonnée pour combattre les pauvretés du corps comme celles de l’esprit et du cœur.
https://www.contrepoints.org/2020/05/28/372340-la-decroissance-ou-le-chemin-de-la-pauvrete
Pourquoi est-il toujours parlé de croissance (gain) ou de décroissance (perte) et non de stagnation ?
SupprimerLa croissance serait-elle d'avoir 3 voitures chacun ?
La décroissance serait-elle de n'avoir plus de voiture ?
La stagnation est d'avoir une voiture.
Aujourd'hui, seules les centrales nucléaires peuvent (avec ZÉRO pollution) alimenter 24/24 h et 7/7 j la France entière pour l'énergie la moins chère.
4,5 MILLIONS DE CHÔMEURS EN FRANCE : RECORD ABSOLU
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
28/05/2020
En mars 2020 le chômage en France avait grimpé de 7%.
C’était la bombe que tout le monde attendait et craignait : le ministère du Travail a dévoilé les chiffres du chômage en France pour le mois d’avril 2020. L’augmentation est exceptionnelle et liée essentiellement au confinement de la population. Mais pas seulement.
22,6% de chômeurs de plus en un mois en avril 2020
Le communiqué de presse du 28 mai 2020, publié par le ministère du Travail, ne laisse pas place au doute : on compte, en France en avril 2020, 843.000 chômeurs de catégorie A (ceux n’ayant pas du tout travaillé durant la période) de plus par rapport… au mois de mars 2020. Une hausse exceptionnelle sur une période de simplement un mois qui a de quoi inquiéter pour la suite des événements.
En pourcentage, le chiffre est encore plus marquant : 22,6% de hausse sur un an… du jamais vu dans l’histoire récente. Cette hausse de 22,6% est, en outre, à comparer à la forte hausse de 7% enregistrée en mars 2020 sur un mois et qui était déjà un record.
4,5 millions de chômeurs en France : record absolu
Sans surprise, comme l’explique le gouvernement dans son communiqué de presse, le chômage explose à cause du confinement. Pour commencer, le ministère du Travail précise que le nombre de chômeurs de catégories B et C (donc travaillant partiellement) a chuté de 663.600. La différence reste malgré tout notable puisque même en enlevant ces chômeurs du total de nouveaux chômeurs de catégorie A, pas moins de 209.300 chômeurs de plus se sont inscrits dans les listes.
En avril 2020, en ajoutant les nouveaux chômeurs de catégorie A d’avril 2020 aux 3,7 millions de chômeurs enregistrés en mars 2020, on arrive à plus de 4,5 millions de chômeurs de catégorie A. C’est désormais le record absolu depuis 1996 et la mise en place des statistiques harmonisées.
http://www.economiematin.fr/news-chomage-augmentation-avril-2020-record-france-statistiques-chiffres
"Minneapolis brûle" - Des bâtiments incendiés, des magasins pillés et les manifestations contre George Floyd s'intensifient
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 28/05/2020 - 06:45
Pour la deuxième nuit consécutive, les manifestations pacifiques contre la mort en détention de George Floyd sont rapidement devenues violentes mercredi soir, avec de multiples structures de bâtiments en feu, des pillages généralisés et des émeutes continues.
Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a demandé au gouverneur du Minnesota, Tim Walz, de déployer la garde nationale du Minnesota après les troubles sociaux. Les manifestants ont incendié plusieurs structures de bâtiments, y compris un complexe d'appartements et les bâtiments environnants, une AutoZone et d'autres magasins de détail. Au moins une dizaine de magasins ont été pillés et / ou endommagés.
"C'est comme cinq bâtiments en feu", a déclaré un manifestant lors d'une conversation avec Unicorn Riot News.
Un journaliste du Minneapolis Star Tribune a tweeté des images de l'immeuble englouti par les flammes.
Apparemment, l'immeuble était une nouvelle construction sans personne à l'intérieur (cela n'a pas encore été confirmé).
L'incendie s'est rapidement propagé à d'autres structures à proximité.
Voici plusieurs scènes incroyables autour du complexe d'appartements.
- voir photos sur site -
"2020 va vraiment descendre dans les livres. C'est la merde typique que les futurs enfants liront. C'est une histoire en devenir", a déclaré un utilisateur de Twitter en faisant référence aux incendies.
On dirait qu'un bloc entier est en feu.
L'incendie autour de l'immeuble continue de faire rage tôt jeudi matin.
De nombreux magasins dans ce "centre commercial à bandes ont été pillés et chaque fenêtre cassée", a tweeté un utilisateur.
Mercredi soir, Unicorn Riot News a tweeté des scènes de l'extérieur d'une AutoZone qui ont été brûlées.
Unicorn Riot a tweeté tôt jeudi matin que "la fumée, l'alarme incendie retentit, des gicleurs se déclenchent à l'intérieur de Target". C'est la même cible que nous avons notée mercredi soir qui a été pillée par des dizaines, voire des centaines de personnes.
Un utilisateur de Twitter affirme qu'un "aldi pourrait également avoir brûlé dans les incendies".
Les manifestants avaient faim et ont pillé Wendy's.
Jeudi matin, la situation devient tendue: "Plus de policiers militarisés ont renforcé le toit et le périmètre du bâtiment du MPD 3rd Precinct. Mais ils sont juste en quelque sorte debout et les forces de l'ordre ont clairement renoncé à essayer de contrôler Minneapolis en ce moment", Dit Unicorn Riot.
Confirmé par Unicorn Riot mais pas officiel: "AutoZone et Wendy sont presque incendiés à ce stade. Certains nouveaux condos en construction ont également pris feu."
Unicorn Riot affirme que "des coups de feu viennent d'être tirés", peut-être au poste de police, qui est la zone où une grande partie des émeutes ont été basées.
Voici un flux périscope en direct de la destruction, et à 5 h 51 HE, les bâtiments sont toujours en feu et les émeutes se poursuivent.
RépondreSupprimerLe maire Frey a tweeté un appel à la fin des violences:
"S'il vous plaît, Minneapolis, nous ne pouvons pas laisser la tragédie engendrer plus de tragédie", a lu le tweet du maire. "La zone le long du lac est devenue dangereuse. Nous demandons votre aide pour maintenir la paix ce soir."
Et pour aggraver les choses, des troubles sociaux se sont propagés à Los Angeles mercredi soir, où des "manifestants noirs comptent", ont encerclé et attaqué des voitures de police sur l'autoroute 101 en réponse à ce qui se passait à Minneapolis.
Pour rappeler à nos lecteurs, le président Trump a signé un décret exécutif en mars, accordant aux départements de la défense et de la sécurité intérieure le pouvoir d'activer jusqu'à un million de gardes nationaux et de réservistes pour soutenir la riposte nationale à l'épidémie de COVID-19. Bien que, comme nous l'avons noté, les troupes puissent être utilisées dans les municipalités américaines pour maintenir l'ordre social.
Une tempête parfaite se prépare dans les centres-villes américains, caractérisée par des inégalités de richesse extrêmes, un chômage record, un krach économique, de la haine envers les flics et des mois de lock-out. Tout ce qu'il fallait, c'était un déclencheur pour déclencher les troubles, ce déclencheur pourrait être la mort de George Floyd.
https://www.zerohedge.com/political/minneapolis-burning-buildings-torched-stores-looted-protests-over-george-floyd-intensify
Là encore des (faux) manifestants s'en sont pris à semer la panique pour que la police puisse se renforcer et des lois contre nature d'être votées.
SupprimerEN CAS DE MAUVAISE UTILISATION, LES COUPES MENSTRUELLES SONT TRÈS DANGEREUSES
RépondreSupprimerpar QUITTERIE DESJOBERT
28/05/2020
50% des cas de SCT touchent les femmes durant leurs menstruations.
Les coupes menstruelles sont moins chères et plus écologiques que les tampons ou les serviettes. Elles sont donc très appréciées par les femmes. Cependant, en cas de mauvaise utilisation elles peuvent s’avérer très dangereuses.
Le SCT
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) alerte sur le danger que peuvent représenter les coupes menstruelles. En effet, au même titre que les tampons, elles peuvent entraîner un syndrome du choc toxique ou SCT, conduisant à l’amputation ou au décès. Ce syndrome du choc toxique peut apparaître en cas de mauvaise utilisation de la coupe menstruelle.
Le syndrome du choc toxique est dû à la création de bactéries, qui se transforment en toxines et empoisonnent le sang. Cette formation de toxine apparaît du fait de la stagnation du sang dans le vagin. Il représente 15 cas par an sur les 15 millions de femmes qui ont leurs règles en France, soit 0,0001%.
Une mauvaise utilisation
La mauvaise utilisation de ces coupes menstruelles aussi appelées « cup » est l’un des facteurs de risque principal. France Info dévoile dans une étude parue le 28 mai 2020, que les informations relatives à ce danger ne figurent pas toujours sur les notices d’utilisation. De plus, lorsqu’elles apparaissent ces informations ne sont pas toujours les mêmes d’un fabricant à l’autre. Cinq fabricants, des dix-neuf modèles contrôlés par la DGCCRF ont reçu un avertissement pour ce manque d’information.
Les autorités sanitaires recommandent de ne pas porter la coupe menstruelle plus de huit heures consécutives et de ne pas dormir avec. Cependant les notices d’utilisation n’ont pas tous le même credo. Durée maximum d’utilisation possible de 4 à 12 heures, possibilité de dormir avec toute la nuit… Si sur un plan économique et écologique il s'agit d'une bonne alternative au tampon, il semble que la coupe menstruelle représente autant de risques pour la femme.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentaire, environnement et travail (Anses) avait publié en décembre 2019 un rapport mettant en avant la présence de substances chimiques dans des coupes menstruelles. Cependant, si les quantités étaient moins élevées que dans les tampons, l’Anses avait déjà évoqué le problème du syndrome du choc toxique.
http://www.economiematin.fr/news-coupe-menstruelle-danger-choc-toxique
Les libérations anticipées de détenus se poursuivent malgré le déconfinement: le Covid-19, un prétexte ?
RépondreSupprimer17:27 28.05.2020
Par Edouard Chanot
14.000 détenus ont été libérés par anticipation depuis mars, sur ordre de Nicole Belloubet, au motif de freiner l’épidémie de Covid-19 dans les prisons. Malgré le déconfinement, ces libérations se poursuivent. Les opposants au «tout carcéral» ont-ils profité de la crise sanitaire ? Guillaume Jeanson, porte-parole de l’IPJ, répond à Sputnik.
C’est une révolution: il y a désormais davantage de places de prison que de détenus en France. Du côté du ministère de la justice, la fierté est de mise: le problème de la surpopulation carcérale serait résolu. Alors que 72.500 détenus étaient recensés avant la pandémie, près de 14.000 d’entre eux ont bénéficié de libérations anticipées. Très exactement 58.926 individus sont aujourd’hui en détention, pour 61.137 places. Bien sûr, l’épidémie de Covid-19 a servi d’alibi suprême. Pourtant, à l’heure du déconfinement, les libérations exceptionnelles n’ont pas cessé.
Par une circulaire diffusée le 20 mai et dévoilée par Paul Gonzalès, du Figaro, le ministère de la Justice a, en substance, demandé aux procureurs de faciliter les sorties et de limiter les entrées. Un processus qui ne manque pas d’étonner Guillaume Jeanson, porte-parole de l’IPJ (Institut Pour la Justice):
«Se pourrait-il qu’une ou plusieurs raisons officieuses existent également derrière la raison officielle ?» interroge l’avocat, dans un entretien avec Sputnik.
En d'autres termes: des idéologues ont-ils profité de la situation, sous couvert de lutte contre la propagation du virus et la surpopulation carcérale ? Autre hypothèse, non moins importante pour notre interlocuteur: «s'exonérer de l'engagement, financièrement lourd, de construire 15.000 places de prison supplémentaires.»
Croisade contre le tout-carcéral… aux dépens de la justice ?
Si le système carcéral devait punir les délinquants et protéger la société, un renversement s’est opéré au sein d’une frange non négligeable de la communauté pénale. Selon Guillaume Jeanson, la conviction «selon laquelle la prison est à l’origine de la délinquance» se fait de plus en plus dominante. «Vous éradiquez la criminalité en éradiquant la prison», pensent ses partisans.
«Sortir du tout carcéral» est presque devenu un slogan. C’est d’ailleurs ce qu’avançait sans complexes Le Monde, dans son éditorial du 26 mai. «Crise du Covid-19: une occasion historique pour les prisons», titrait le quotidien du soir, rappelant furieusement un financier rêvant des profits qu’il pourrait faire lors d’une crise financière. «Jamais le contexte n’a été aussi favorable à un aggiornamento de la politique pénale», lit-on. Depuis des années, la surpopulation carcérale est devenue un cheval de bataille pour certains, même au sein de l’administration. Adeline Hazan, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, mais aussi ancien eurodéputé socialiste et ancienne présidente du syndicat de la magistrature (en 1986-89), ne se prive pas de militer pour ce concept.
Il est vrai, la pandémie a permis de mieux vider les prisons que vingt ans de lois visant à lutter contre la surpopulation carcérale. Mais des récidives ou de l’absence de justice du fait du ralentissement des tribunaux, pas un mot. Du respect des victimes, encore moins.
RépondreSupprimerL’heure est au laxisme
Sputnik France a déjà relayé à plusieurs reprises les récidives commises par des détenus libérés par Nicole Belloubet. Mais de nouveaux faits se sont accumulés depuis notre dernière enquête, et seule la presse locale s’en fait discrètement l’écho. Le 26 mai à Bergerac (24), un individu âgé de 36 ans était jugé pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, pour avoir insulté et menacé gendarmes et magistrats. «Pédophile», «rappelle-toi bien de moi!» leur avait-il crié. Libéré au début du confinement, il avait été condamné en septembre 2019 pour violences conjugales. Pourtant, le ministère de la Justice avait affirmé ne pas libérer les auteurs de ces dernières.
Le 15 mai à Sainte-Foy-lès-Lions (69), un homme de 26 ans frappait de nouveau sa compagne, après avoir été condamné pour les mêmes raisons, mais libéré malgré tout au mois de mars. Les forces de l’ordre venues l’arrêter avaient par ailleurs été accueillies avec un couteau.
Le 14 mai à Villeurbanne (69), un jeune homme de 21 ans d’origine kosovare, sorti lui aussi de prison en avril, y était renvoyé pour 8 mois fermes pour avoir tenté d’empêcher le 7 mai une interpellation.
Le 5 mai à Vannes (56), un détenu de 18 ans, fiché S, mais libéré en avril, a été de nouveau incarcéré après une course-poursuite avec la police. Il conduisait sans permis. Le 25 avril dernier, deux hommes libérés de manière anticipée s’en prenaient dès leur libération à leurs compagnes, à Tourcoing et Loos (59).
Une nouvelle injustice pour le jeune Marin ?
D’autres affaires officiellement non liées aux libérations anticipées dénotent un climat délétère. Notamment, celle de l’agression du jeune Marin, sans doute la seule évoquée par les médias nationaux. Le crâne défoncé à coups de béquilles en novembre 2016 pour avoir défendu un couple qui s’embrassait, le jeune homme vit encore aujourd’hui avec de lourdes séquelles physiques et mentales. Le tribunal d’appel de Lyon se prononcera le 17 juin 2020 sur la libération conditionnelle de Yanis, l’agresseur, condamné en 2018 à sept ans et demi de prison. Si elle ne semble pas la conséquence immédiate des directives du ministère, l’affaire pourrait bien pâtir du laxisme qui semble aujourd’hui régner.
Tout comme la décision «incompréhensible» de libération conditionnelle d’un détenu de 32 ans, dans l’attente d’un procès pour le viol et le meurtre d’une jeune femme. Celui-ci est retourné vivre à Roubaix (59), non loin d’une autre victime, sans injonction d’éloignement ni bracelet électronique. Selon toute vraisemblance, il n’a pas bénéficié des directives liées au Covid-19. Mais selon l’avocate de la victime, cette décision est à mettre au compte de l’ambiance générale de désengorgement des prisons.
La prison, coupable de tous les maux ?
Un climat pour le moins regrettable, selon le porte-parole de l’Institut Pour la Justice, qui s’y oppose frontalement:
«Pour faire reculer la délinquance, il faut travailler sur la certitude et la rapidité de la peine. Et ce, à tous les échelons, y compris avant même la case prison.»
Bien sûr, le ministère de la Justice entend diminuer les flux d’entrées en prison en s’appuyant sur la loi du 24 mars 2020, qui limite drastiquement les emprisonnements de courte durée. Les peines de moins d’un mois sont désormais interdites et l’exécution des peines de moins six mois est désormais effectuée hors détention, notamment sous bracelet électronique. L'interdiction des courtes peines, un point qui inquiète Guillaume Jeanson.
RépondreSupprimer«La baisse du nombre de détenus doit être une conséquence du recul de la criminalité,» soutient le porte parole de l'IPJ. Une évidence qui ne l'est plus pour tout le monde.
Bien sûr, «travailler uniquement sur la prison ne suffit pas, il faut aussi s’appuyer sur diverses actions en amont.» Entre autres: «la mise en place de peines intermédiaires avant la prison qui soient réellement dissuasives.» Par exemple: privilégier un Travail d'Intérêt Général à une peine de prison avec sursis, ce dernier étant «hélas trop souvent vécu comme purement symbolique pour influer réellement sur le parcours du délinquant.» Et cela est sans parler des innombrables rappels à la loi.
Libérer 14.000 détenus plutôt que tenir une promesse électorale ?
Pour Guillaume Jeanson, le problème de la surpopulation carcérale doit avant tout être réglé en construisant des places de prison «en nombre suffisant», afin de mettre rapidement à exécution les peines prononcées –alors qu’elles ne le sont souvent qu’un an après le verdict! Vider les prisons en profitant du Covid-19 apparaît dès lors comme une escroquerie pénale: «Emmanuel Macron avait promis initialement 15.000 nouvelles places sur le quinquennat,» rappelle notre interlocuteur. Indéniablement, vider les prisons durant la pandémie a facilité le travail de l’exécutif et soulagé les angoisses budgétaires. Pourtant, malgré les 14.000 libérations anticipées, le problème de la surpopulation carcérale n'est que provisoirement résolu: «on estime que 100.000 peines de prison fermes sont toujours en attente d'être exécutées.» Souvent, les délinquants condamnés attendent un an avant d'être envoyés derrière les barreaux.
Attention à l'explosion de délinquance
En définitive, les libérations anticipées ne sont pas sans conséquence. Et Guillaume Jeanson de souligner que «la criminologie nous enseigne que les libérations massives de détenus génèrent mécaniquement un accroissement de la criminalité.» Un phénomène observé en France en 1981, quand 5.000 prisonniers furent libérés, mais aussi à l’étranger:
«Aux États-Unis dans les années 90, lorsque des États ont été forcés par leur Cour suprême de libérer en masse des détenus, quinze infractions graves supplémentaires annuelles ont été commises en moyenne pour chaque détenu remis en liberté.»
Pour l’avocat, pas de doute possible: une libération anticipée «accordée indépendamment des efforts du détenu» ne peut manquer d’éroder la crédibilité de l’institution judiciaire aux yeux du délinquant. Se privant de la certitude de la peine, aujourd’hui inexistante, le système pénal se prive d’un outil de dissuasion majeur.
https://fr.sputniknews.com/france/202005281043856200-les-liberations-anticipees-de-detenus-se-poursuivent-malgre-le-deconfinement-le-covid-19-un/
Un nouveau tableau périodique des éléments mis au point par des scientifiques, remettant en cause 131 ans de science
RépondreSupprimer17:11 28.05.2020
Des scientifiques japonais ont revisité l’œuvre de Dmitri Mendeleïev, en créant une nouvelle version du tableau périodique des éléments. Celle-ci met en avant les «nombres magiques», qui caractérisent la stabilité d’un noyau atomique.
Des physiciens de l'université de Kyoto ont créé une nouvelle version du traditionnel tableau périodique des éléments, rapporte un communiqué de l’institution ce jeudi 28 mai. La particularité de cette variante est d’être un «tableau nucléaire».
En effet, alors que le tableau conçu par Dmitri Mendeleïev en 1869 s’appuie sur le comportement des électrons dans un atome, la nouvelle version est fondée sur les caractéristiques des protons dans le noyau, explique le communiqué.
«Le tableau périodique des éléments est l'une des réalisations les plus importantes de la science, dans sa forme courante, il est établi sur la couche électronique des atomes. Mais les atomes sont composés de deux types de particules chargées qui désignent chaque élément: les électrons en orbite autour du noyau et les protons dans le noyau lui-même», explique Yoshiteru Maeno, l’un des auteurs du projet, dans le communiqué.
Nombres magiques
Ce nouveau tableau périodique des éléments s’appuient également sur le concept des «nombres magiques».
Il s’agit du nombre de protons et de neutrons nécessaires pour former un noyau atomique stable. Le plomb 208, le plus lourd des noyaux stables existant, possède ainsi un nombre magique de 82 protons et un nombre magique de 126 neutrons.
L’étude japonaise, publiée dans la revue Foundations of Chemistry, s’appuie particulièrement sur les nombres magiques en protons pour classifier les éléments. Ce nouveau tableau, baptisé, Nucletouch, a été modélisé en 3D par les physiciens, rapporte le communiqué de l'université de Kyoto.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202005281043856730-un-nouveau-tableau-periodique-des-elements-mis-au-point-par-des-scientifiques-remettant-en-cause/
Herpès et Alzheimer : une possible relation
RépondreSupprimerle 28 mai 2020
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Fin janvier 2019 un billet de ce blog relatait une relation entre la maladie d’Alzheimer et une protéine assez commune dans le microbiome buccal, Porphyromonas gingivalis (lien). Un exo-enzyme de cette bactérie, la gingipaïne, était détectable presque systématiquement dans les cerveaux de malades morts à la suite de cette maladie. Etablir une relation de cause à effet pouvait alors être envisagée car la présence de cette protéine dans le cerveau provoquerait l’apparition de protéine amyloïde selon un système de défense propre au cerveau dont les conséquences sont dramatiques puisque la maladie d’Alzheimer est invalidante et son issue fatale. Cette maladie se place au sixième rang des causes de mortalité dans les pays de l’OCDE. Elle atteint les sujets âgés, observation indiquant qu’il s’agit d’une pathologie à évolution lente qui s’accélère dès l’apparition des premiers symptômes. On ne connait pas encore de traitement pour sinon prévenir du moins retarder l’évolution de la maladie. Le monde médical considère que la cause est multi-factorielle et toute approche thérapeutique devient alors complexe.
Dès 1997 le Docteur Ruth Itzhaki, travaillant dans le Laboratoire de neurobiologie moléculaire de l’Université de Manchester, découvrit la présence de virus de l’herpès de type 1 dans les cerveaux de personnes décédées de la maladie d’Alzheimer mais la forme dormante était également présente chez des sujets n’étant pas morts de cette maladie. Selon cette biologiste un « réveil » de ce virus pourrait être l’une des causes de l’apparition de la maladie en particulier si un allèle particulier du gène de l’apo-lipoprotéine E, epsilon3, est également présent. Or cet allèle est présent dans 13 % de la population. Cependant ces travaux ont été contestés depuis lors car aucun modèle de laboratoire n’était disponible pour approfondir ces études.
C’est maintenant chose faite en redirigeant des fibroblastes de peau humaine pour les transformer en neurones qui se multiplient dans trois dimensions au sein d’éponges de soie de bombyx imprégnées de collagène servant de structure spatiale et de support. Après 4 semaines de culture le biologiste peut alors étudier les effets d’une infection par le virus de l’herpès de type 1 sur un tissu cérébral humain vivant mais artificiel avec des connexions synaptiques inter-neuronales complexes ainsi qu’une excitabilité électrique avec des micro-électrodes. Une infection massive avec le virus de l’herpès de type 1 (HSV-1) provoque la mort de la plupart des neurones alors qu’un contact modéré soit un dix-millième de la dose majoritairement létale induit des changements morphologiques que l’on retrouve dans les coupes de cerveaux de patients morts de la maladie d’Alzheimer. Après quelques jours d’infection modérée les neurones commencent à produire des amas de cellules ainsi que des fibres de protéine amyloïde ainsi que la protéine Tau, deux marqueurs de la maladie. De plus, en réponse à l’infection par l’HSV-1 un taux élevé du facteur de nécrose tumorale (TNFa) a pu être quantifié par immuno-fluorescence.
Enfin, tous les « symptômes » moléculaires de la maladie induits in vitro avec ces structures tri-dimensionnelles artificielles de cerveau par l’HSV-1 se sont révélés totalement inhibés par le valacyclovir, un anti-viral communément utilisé contre les « boutons de fièvre » provoqués par ce virus. Tous ces éléments de réponse expérimentaux ne sont cependant pas suffisants pour affirmer que certains sujets ayant souffert ou souffrant de la maladie d’Alzheimer ont été soumis à une attaque virale préalable par l’HSV-1 de leur cerveau. Ces résultats constituent un ensemble d’évidences pouvant constituer un argument en faveur d’une relation de cause à effet. Comme pour ce qui concerne la bactérie buccale Porphyromonas gingivalis très commune la très grande majorité de la population est porteuse du virus HSV-1 qui se manifeste sporadiquement au niveau épidermique, ce virus restant « dormant » dans les terminaisons ganglionaires neuronales et les ganglions lymphatiques. Environ les deux tiers de la population sont porteurs du virus HSV-1 mais rien n’indique que ce virus soit impliqué dans tous les cas de maladies d’Alzheimer malgré les évidences présentées dans les travaux présentés dans ce billet et réalisés au département d’ingénierie biomédicale de la Tuft University dans le Massachusetts.
RépondreSupprimerSource : http://advances.sciencemag.org/ May 25, 2020 ; 6 : eaay8828
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/27/maladie-dalzheimer-coup-de-theatre-terrifiant/
doi : 10.1016/S0140-6736(96)10149-5
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/05/28/herpes-et-alzheimer-une-possible-relation/
Un mammifère rarissime aux longues dents trouvé sur une plage californienne - images
RépondreSupprimer16:29 28.05.2020
Une carcasse de cachalot pygmée, mammifère rare mesurant près de trois mètres et possédant de longues dents pointues, a été découverte sur une plage de Californie. L’animal présentait une blessure ressemblant à un impact de balle. Ce spécimen rare sera étudié par des scientifiques.
Un cachalot pygmée de près de trois mètres de long a été trouvé le 15 mai sur la côte rocheuse de la San Onofre State Beach par un ancien surveillant de la Doheny State Beach, relate le quotidien Orange County Register.
Bien qu’il n’ait jamais vu un tel animal auparavant, il a vite compris de quelle espèce il s’agissait:
«Quand j'ai vu la grosse tête bulbeuse, la minuscule nageoire dorsale remontée sur son dos et les dents pointues, j'ai su exactement ce que c'était. Il y avait aussi un évent étrange situé plus haut, que n'importe quelle autre baleine possède habituellement, et qui était légèrement excentré», a expliqué le surveillant au média.
Les cachalots pygmées, qui ont généralement entre 20 et 32 dents, mangent souvent des calmars et utilisent leurs longues dents pointues pour les garder capturées pendant qu'ils les dévorent. Ces mammifères s’enchevêtrent souvent dans les fils de pêche.
«Les scientifiques disent que le Pacifique est très chaud en ce moment, alors peut-être qu'il vient d'arriver ici dans une zone chaude», a par ailleurs supposé l’ancien surveillant.
De futurs examens du spécimen
En jaugeant la blessure du spécimen, l’homme a supposé qu’il s’agissait d’un trou perforé par une balle.
Selon des chercheurs du Southwest Fisheries Science Center, qui veulent examiner ce spécimen rare, la blessure serait due à une morsure de requin.
«Cette une espèce de plongée profonde et ses chances de rencontrer quelqu'un avec une arme à feu sont nettement plus faibles que celles de finir comme repas pour un requin», a commenté un coordinateur auprès de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202005281043856416-un-mammifere-rarissime-aux-longues-dents-trouve-sur-une-plage-californienne---images/
Les fermetures de magasins de détail ont un impact énorme sur les collectivités
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 28/05/2020 - 11:15
Écrit par Bruce Wilds via le blog Advancing Time,
À travers l'Amérique, de nombreux bâtiments sont vides ou sous-loués. Ils abritaient autrefois des entreprises prospères qui fournissaient aux Américains des emplois bien rémunérés. Au cours des dernières années, les détaillants ont fermé des magasins et, à mesure que le carnage s'accélère rapidement, ce sera de plus en plus d'actualité. L'impact de ces fermetures de magasins à travers l'Amérique sera énorme et aura un lourd tribut sur les communautés avec un grand nombre d'emplois perdus à jamais. Une grande partie de cela est liée au nettoyage de l'horloge des petites entreprises lorsqu'elles sont forcées de fermer à cause de Covid-19, cependant, beaucoup est lié au paiement de salaires plus élevés, à la conformité aux nouvelles réglementations gouvernementales et à la concurrence avec les grandes entreprises soutenues par Wall L'argent de la rue.
Les fermetures de commerces de détail entraînent un coût caché pour la société que la personne moyenne ne parvient pas à internaliser. Les fermetures de commerces de détail entraîneront la fermeture de nombreuses autres petites entreprises. Non seulement les employés du commerce de détail perdront leur emploi, mais ces magasins soutiennent de nombreuses entreprises locales. Les gens oublient souvent que les magasins de brique et de mortier subissent plusieurs dépenses qui ne sont pas encouragées par les entreprises en ligne. Tout cela constitue une sorte de taxe sur ces magasins qui profite à la communauté dans laquelle ils se trouvent.
Ces coûts s'additionnent rapidement et comprennent des éléments tels que l'entretien de l'aménagement paysager, la sécurité de l'entrée et de la sortie, ou la mise à disposition d'un parking pour les clients. La dotation en personnel pour des heures plus longues, pour la commodité des clients, se traduit souvent par une ouverture lorsque la circulation piétonne indique qu'un magasin doit être fermé. La sécurité et les voleurs à l'étalage représentent un autre fardeau coûteux. Au cours des dernières années, des magasins tels que Target et Macy's ont même dû faire face à une flopée d’acheteurs malhonnêtes essayant de faufiler des produits défectueux achetés en ligne en échange et de les échanger contre un produit frais et ininterrompu. J'ai vu cet abus coûteux recommandé par plusieurs acheteurs en ligne qui voient cela comme une "solution facile" sur la façon de traiter les marchandises défectueuses.
Les grands détaillants en tant que groupe sont ensemble prêts à verrouiller les portes pour la dernière fois dans des milliers de magasins cette année. Dans le passé, j'ai écrit sur la façon dont nous devrions penser à quel type de communauté et de monde nous souhaitons vivre et comment préserver au mieux la nature et la qualité de la vie que nous recherchons. Je suis même allé jusqu'à suggérer d'envisager de percevoir des frais de transaction en ligne pour uniformiser les règles du jeu. Les revenus provenant de ces frais seraient envoyés aux gouvernements locaux de la région où la vente a commencé ou les marchandises sont expédiées. La triste réalité que les fermetures de magasins sont un cancer sera bientôt évidente pour ceux qui se sont précipités pour acheter chez les détaillants en ligne. Tout cela se traduit dans ce que nous assisterons bientôt à la baisse des loyers, à la non-rémunération des hypothèques, à la baisse de la valeur des immeubles commerciaux et à la réduction de l'assiette fiscale locale. Les défauts de paiement sur les prêts et les obligations ainsi que la réduction des taxes foncières pour les communautés locales apparaissent désormais sur les cartes.
Un excellent exemple de "Et c'est parti!"
RépondreSupprimerAvant même que Covid-19 ne frappe, le Credit Suisse avait prédit que 25% des centres commerciaux pourraient devoir fermer leurs portes d'ici 2022 si les acheteurs continuaient de se déplacer en ligne et que le trafic dans les centres commerciaux diminuait. Maintenant, Bloomberg, rapporte que les propriétaires ont envoyé des milliers d'avis de défaut aux locataires. Ces entreprises ont connu un effondrement du trafic piétonnier, les ventes et les flux de trésorerie dus à la pandémie de COVID-19 sont tout simplement incapables de payer leurs dettes.
Les restaurants, les grands magasins, les marchands de vêtements et les chaînes spécialisées ont parfois perdu jusqu'à trois mois sans payer de loyer. Étant donné que de nombreux détaillants traditionnels de brique et de mortier ont un endettement très lourd et envisagent près de 1000 milliards de dollars de dette venant à échéance au cours des 3 à 5 prochaines années si l'économie se tourne vers le sud, ces fermetures ne pourraient être que la pointe de l'iceberg. Nous sommes sur le point de voir une flopée de bâtiments vides ruiner notre paysage et faire baisser la valeur des propriétés à travers le pays. Cela se produit alors que le géant de la vente en ligne Amazon continue d'acquérir une part plus importante du gâteau de consommation.
Malheureusement, la plupart des politiciens ont une mauvaise compréhension des affaires et sont plus intéressés à se moquer des votes qu'à essayer de créer des communautés plus durables. Les législateurs de Washington ont montré peu d'intérêt pour aborder la question de la façon dont les achats en ligne jouent dans l'économie globale, à part lui accorder initialement certains avantages assez importants. Cela a été suivi par des représentants de l'État et des autorités locales qui se sont efforcés de rivaliser pour ce qu'ils appellent de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Cela se traduit souvent par des allégements fiscaux spéciaux, des offres ou des incitations pour des entreprises comme Amazon en échange d'investir ou de localiser une installation dans leur région. À long terme, cela nuit et affaiblit les entreprises déjà implantées et en concurrence sur leur marché, mais cela est souvent écarté.
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Au cours des dernières années, des grands magasins comme Kmart, Macy’s, Sears et JCPenney, et des détaillants tels que Best Buy, Payless, BCBG, Abercrombie & Fitch et Bebe ont décidé de fermer des dizaines de magasins. Certains ont même glissé en faillite ou ont complètement disparu. La chute du nom autrefois massif de Toys 'R' Us en 2018 aurait dû attirer davantage l'attention. Avec plus de 700 magasins aux États-Unis, la chaîne Toys “R” Us était un excellent exemple de la façon dont le commerce de détail a changé au cours de la dernière décennie. Lorsque KKR & Co., Bain Capital et Vornado Realty Trust ont repris l'entreprise en 2005, les acheteurs ont justifié le prix de 7,5 milliards de dollars, en grande partie sur la base des propriétés prétendument précieuses fournies avec l'accord. Si les tendances actuelles se poursuivent, la baisse de la valeur de ces propriétés ne fait que commencer et aura à l'avenir un effet gigantesque sur l'économie.
Une grande partie de cet espace est situé dans les grands centres commerciaux qui fleurissaient autrefois dans les zones commerciales de la banlieue et beaucoup sont maintenant vides et abandonnés. Alors que certaines des vitrines vides seront réutilisées, beaucoup ne le seront pas. Malheureusement, l'Amérique a créé une course d'obstacles bureaucratique à la réhabilitation des bâtiments en augmentant considérablement le coût. Cela rend la démolition plus attrayante. Entre la conformité aux nouveaux règlements et codes traitant de l'Americans with Disabilities Act (ADA) et d'autres problèmes, les propriétaires d'immeubles choisissent souvent de simplement démolir la structure et de déchirer le parking, ce qui est également nécessaire dans le cadre de la démolition. Cela réduit le fardeau fiscal souvent énorme alors qu'ils essaient de récupérer une partie de leur investissement en vendant la terre.
RépondreSupprimerLe taux d'inoccupation des commerces de détail aux États-Unis était de 10,2% au quatrième trimestre de 2018, mais devrait passer par le toit. L'Amérique a beaucoup plus d'espace de vente au détail qu'elle n'en a besoin. Le pays compte désormais environ 24 pieds carrés d'espace de vente au détail par habitant, plus du double de celui de l'Australie et de 5 fois celui du Royaume-Uni. Une grande partie de celle-ci a été construite au cours des dernières années en utilisant de l'argent à faible taux d'intérêt alors que les investisseurs se précipitaient pour construire des centres commerciaux et des centres commerciaux en partant du principe que s'ils la construisaient "ils viendraient". Le passage à l'achat auprès de détaillants en ligne tels qu'Amazon et la construction excessive a brisé la formule de profit vieille de dix ans du commerce de détail. L'abattage des magasins non rentables et des faillites a augmenté le nombre de vitrines et de centres commerciaux vides. Ne vous attendez pas à ce que la construction commerciale se rétablisse de sitôt.
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L'année dernière, plus de 9 275 magasins ont fermé leurs portes alors que seulement 4 454 magasins ont ouvert au cours de la même période. Alors que certaines personnes font valoir que cela fait partie de la "destruction créative" où les nouvelles technologies et de meilleures façons de faire évincent simplement les anciennes, quelque chose de plus sinistre se passe ici. Le commerce de détail est en mode de liquidation à part entière en raison de sa mise en soumission par une vague de nouvelle réalité qui traverse l'Amérique. Non seulement ils ont été battus par des détaillants en ligne comme Amazon, mais payer plus cher aux employés pour qu'ils puissent dépenser l'argent «ailleurs» ne fonctionne tout simplement pas.
Il y a un certain nombre de tendances à l'œuvre derrière l'apocalypse américaine du commerce de détail, telles que les détaillants s'endettant trop et notre gouvernement accordant aux détaillants en ligne un traitement fiscal spécial. dans le passé, les gouvernements étatiques et locaux ont mis en place des packages avec des incitations spéciales pour inciter Amazon à construire dans leurs régions sans se soucier des dommages futurs que cela entraînera. Il s'agit souvent d'une entreprise qui ne paie pas d'impôts mais qui vend des milliards de dollars de biens et services fabriqués à l'étranger à notre gouvernement. Même le service postal des États-Unis s'est associé à cet effort qui détruit les petites entreprises locales en concluant des accords pour livrer des marchandises à un prix inférieur à leur coût, même le week-end. Ajoutez à cet état et aux gouvernements locaux que les entreprises de brique et de mortier paient des taxes et des frais, il n'est pas étonnant que les choses soient dans un état aussi désolant.
Les consommateurs pourraient regretter un jour d'avoir jeté leurs communautés sous le bus pour la promesse d'une livraison gratuite le lendemain. Les fermetures d'entreprises, grandes et petites, sont souvent considérées comme le fondement de nos communautés et avec la fermeture de chacune d'elles, un petit nombre d'entre nous les accompagne. Considérez cet article comme un rappel du montant énorme des taxes foncières que ces magasins paient. Cet argent va directement au soutien de la police locale et des services d'incendie ainsi qu'à l'entretien des routes, ce qui rend un mauvais service aux entreprises qui emploient également nos amis et voisins. Ces magasins sont là où nous allons lorsque nous avons besoin de quelque chose de rapide ou qui doit s'adapter parfaitement. Comme dernier argument pour expliquer pourquoi nous devrions soutenir les magasins locaux, rappelez-vous, que nous, les gens seront obligés de verser plus de dollars en taxes foncières locales à mesure que leurs contributions baissent et que les services locaux sont coupés.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/personal-finance/retail-store-closures-have-huge-impact-communities
Oligarchie, xénophobie et surveillance écrasante des âmes - Yanis Varoufakis dévoile la «décennie perdue» dystopique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 28/05/2020 - 06:00
Écrit par Yanis Varoufakis via Project Syndicate,
Pour exorciser mes pires craintes au sujet de la prochaine décennie, j'ai choisi d'en écrire une sombre chronique.
Si, en décembre 2030, les développements l'ont invalidé, j'espère que de si mauvais pronostics auront joué un rôle en nous incitant à prendre les mesures appropriées.
Avant nos fermetures induites par une pandémie, la politique semblait être un jeu. Les partis politiques se sont comportés comme des équipes sportives ayant de bons ou de mauvais jours, marquant des points qui les ont propulsés dans un classement qui, à la fin de la saison, a déterminé qui formerait un gouvernement et ne ferait presque rien.
Ensuite, la pandémie de COVID-19 a enlevé le vernis d'indifférence pour révéler la réalité politique: certaines personnes ont le pouvoir de dire au reste d'entre nous quoi faire. La description de Lénine de la politique comme «qui fait quoi à qui» semblait plus appropriée que jamais.
En juin 2020, alors que les blocages commençaient à se relâcher, l'optimisme de gauche selon lequel la pandémie allait raviver le pouvoir de l'État au nom des impuissants restait, amenant des amis à fantasmer sur une renaissance des biens communs et une définition large des biens publics. Margaret Thatcher, je leur rappelle, a laissé l'État britannique plus grand, plus puissant et plus concentré qu'elle ne l'avait trouvé.
Un État autoritaire était nécessaire pour soutenir les marchés contrôlés par des sociétés et des banques. Ceux qui détiennent le pouvoir n'ont jamais hésité à mettre à profit l'intervention massive du gouvernement pour préserver le pouvoir oligarchique. Pourquoi une pandémie devrait-elle changer cela ?
À la suite de COVID-19, la faucheuse a presque revendiqué à la fois le Premier ministre britannique et le prince de Galles, et même la plus belle star d'Hollywood. Mais c'était le plus pauvre et le plus brun que le faucheur réclamait réellement. C'étaient des choix faciles.
Ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi. L'impuissance engendre la pauvreté, qui fait vieillir les gens plus rapidement et, en fin de compte, les prépare à l'abattage. Dans l'ombre de la baisse des prix, des salaires et des taux d'intérêt, il était improbable que l'esprit de solidarité, qui apaisait nos âmes lors des fermetures, se traduise par l'utilisation du pouvoir de l'État pour renforcer les faibles et les vulnérables.
Au contraire, c'étaient des mégafirmières et les ultra-riches qui étaient reconnaissants au socialisme étaient bel et bien vivants. Craignant que les masses, condamnées à l'arène sauvage des marchés sans entraves au milieu d'un désastre de santé publique, ne puissent plus se permettre d'acheter leurs produits, elles ont réaffecté leurs dépenses en actions, yachts et manoirs. Grâce à la monnaie fraîchement imprimée que les banques centrales y ont injectée via les financiers habituels, les marchés boursiers ont prospéré alors que les économies s'effondraient. Les banquiers de Wall Street ont apaisé leur culpabilité, persistante depuis 2008, en laissant les clients de la classe moyenne se disputer les restes.
Les plans pour la transition verte, que les jeunes militants du climat avaient mis à l'ordre du jour avant 2020, n'ont été que du bout des lèvres alors que les gouvernements se sont effondrés sous des montagnes de dettes imposantes. L'épargne de précaution par beaucoup a renforcé la dépression économique, provoquant un mécontentement à l'échelle industrielle sur une planète qui brunit.
RépondreSupprimerLe décalage entre le monde financier et le monde réel, dans lequel des milliards de personnes se débattaient, s'est inévitablement creusé. Et avec cela a grandi le mécontentement qui a donné naissance aux monstres politiques dont je mettais en garde mes amis de gauche.
Comme dans les années 1930, dans l'âme de beaucoup, les raisins de la colère s'alourdissaient pour un nouveau millésime amer. Au lieu des caisses à savon des années 1930 dont les démagogues promettaient de redonner de la dignité aux masses mécontentes, Big Tech proposait des applications et des réseaux sociaux parfaitement adaptés à la tâche.
Une fois que les communautés se sont rendues à la peur de l'infection, les droits de l'homme ont semblé un luxe inabordable. Big Tech a développé des bracelets biométriques pour surveiller nos données vitales 24h / 24. De concert avec les gouvernements, ils ont combiné les résultats avec les données de géolocalisation, les ont tous intégrés dans des algorithmes et ont veillé à ce que la population reçoive des messages texte utiles les informant quoi faire ou où aller pour arrêter de nouvelles épidémies sur leur chemin.
Mais un système qui surveille nos toux pourrait également surveiller nos rires. Il pourrait savoir comment notre tension artérielle réagit au discours du chef, au discours d'encouragement du patron, à l'annonce de la police interdisant une manifestation. Le KGB et Cambridge Analytica semblaient soudainement néolithiques.
Le pouvoir de l'État étant légitimé à nouveau par la pandémie, les agitateurs cyniques en ont profité. Au lieu de renforcer les voix appelant à la coopération internationale, la Chine et les États-Unis ont renforcé le nationalisme. Ailleurs également, les dirigeants nationalistes ont alimenté la xénophobie et offert aux citoyens démoralisés un métier simple: fierté personnelle et grandeur nationale en échange de pouvoirs autoritaires pour les protéger contre les virus mortels, les étrangers rusés et les dissidents intrigants.
Tout comme les cathédrales étaient l'héritage architectural du Moyen Âge, les années 2020 nous ont laissé de grands murs, des clôtures électrifiées et des troupeaux de drones de surveillance. La renaissance de l'État-nation a rendu le monde moins ouvert, moins prospère et moins libre précisément pour ceux qui ont toujours eu du mal à voyager, à joindre les deux bouts et à exprimer leur opinion. Pour les oligarques et les fonctionnaires de Big Tech, Big Pharma et d'autres mégafirmières, qui se sont entendus avec les hommes forts en autorité, la mondialisation a progressé rapidement.
Le mythe du village planétaire a fait place à un équilibre entre des blocs de grandes puissances, chacun arborant des armées en plein essor, des chaînes d'approvisionnement distinctes, des autocraties idiosyncratiques et des divisions de classe renforcées par de nouvelles formes de nativisme. Les nouveaux clivages socio-économiques ont mis en évidence les caractéristiques dominantes de la politique de chaque pays. Comme des gens qui deviennent des caricatures d'eux-mêmes dans une crise, des pays entiers se sont concentrés sur leurs illusions collectives, exagérant et cimentant les préjugés préexistants.
RépondreSupprimerLa grande force des nouveaux fascistes au cours des années vingt était que, contrairement à leurs ancêtres politiques, ils n'avaient même pas à entrer au gouvernement pour prendre le pouvoir. Les partis libéraux et sociaux-démocrates ont commencé à se renverser pour embrasser la xénophobie-lite, puis l'autoritarisme-lite, puis le totalitarisme-lite.
Nous voici donc à la fin de la décennie. Où sommes-nous ?
https://www.zerohedge.com/geopolitical/oligarchy-xenophobia-soul-crushing-surveillance-yanis-varoufakis-exposes-dystopian