- ENTREE de SECOURS -



vendredi 15 mai 2020

Coronavirus: «Le remplacement du politique par le technique porte le risque de l’autoritarisme»


Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Jérôme Maucourant, économiste, maître de conférences à l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne et spécialiste de la pensée de Karl Polanyi. Il a notamment publié Avez-vous lu Polanyi ? (Flammarion/Champs, rééd. 2011).

31 commentaires:

  1. Coronavirus: «Le remplacement du politique par le technique porte le risque de l’autoritarisme»


    16:20 15.05.2020
    Par Jacques Sapir


    Dans son édito pour Russeurope Express, Jacques Sapir analyse la pandémie de coronavirus en tant que «fait social total». Sanitaire et économique, la crise va également devenir judiciaire, estime l’économiste, ce qui repose la question de nos institutions politiques et de la souveraineté démocratique.

    Un édito de Jacques Sapir à retrouver en podcast dans l’émission Russeurope Express du 13 mai.

    La crise engendrée par l’épidémie de Covid-19 soulève décidément bien des interrogations: elle constitue en effet un «fait social total», pour user, voire abuser, du langage des universitaires et des spécialistes en sciences sociales. Reconnaissons pourtant que les questions qu’elle pose sont nombreuses.

    Crise sanitaire, elle a conduit à l’effacement – qu’il soit réel ou mis en image – de la politique par la virologie et la médecine. Un effacement qui n’est pas neutre. La disparition du politique au profit de la technique est l’un des horizons de la société libérale. Cet effacement porte en lui le risque d’une montée vers l’autoritarisme et la société de surveillance généralisée, à la suite du découplage entre légalité et légitimité.

    Le temps de la crise judiciaire

    Cette crise a aussi marqué l’effacement temporaire de l’économique devant le risque humain. Le confinement, dans tous les pays où il fut mis en œuvre, a conduit à une crise économique extrêmement grave. Mais cet effacement est-il un choix fait en toute connaissance de cause par une société souveraine, ou bien reflète-t-il la crainte du personnel politique d’être traîné devant la justice pour ses manquements et ses insuffisances ?

    Car, après le temps de la crise sanitaire, et celui, dans lequel nous entrons, de la crise économique, il y aura, il n’en faut pas douter, le temps de la crise judiciaire. Le précédent de l’affaire dite du sang contaminé plane au-dessus de la crise actuelle et pèse sur les comportements des divers acteurs. Arrêtons-nous un instant sur ce point. Si la plainte en justice pourrait jouer un grand rôle par rapport aux responsables politiques, n’est-ce pas aussi parce que, dans les évolutions de la Cinquième République depuis plus de vingt ans, la responsabilité politique tend à s’effacer ?

    La responsabilité judiciaire comme substitut à une responsabilité politique qui devrait pourtant fonctionner, telle est bien la crainte actuelle du gouvernement. Ce que demande l’opinion, mezza voce aujourd’hui et sans doute plus fortement demain, est de savoir qui a été responsable de l’impréparation française devant l’épidémie, qui a été responsable du manque de masques et de tests.

    Du RIC au coronavirus

    Ces questions sont légitimes. Elles ne font que traduire l’aspiration populaire à la souveraineté démocratique. On peut regretter qu’elles s’expriment au travers d’une judiciarisation de la vie politique. Mais si l’on veut éviter cette judiciarisation, alors il faut réinstaurer les institutions qui permettent de mesurer et de sanctionner la responsabilité politique. N’était-ce pas déjà ce que demandaient les Gilets jaunes au travers du RIC ? Ne voit-on pas qu’il y a un lien qui va de la revendication du RIC à la kyrielle de procès auxquels les autorités politiques devront bientôt faire face ?

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  2. Dette publique: «La zone euro pourrait être l’une des victimes du coronavirus», selon Jacques Sapir

    Car un autre des aspects de cette crise multiforme a été, et sera, de faire ressurgir avec beaucoup de force le principe de souveraineté. Il est frappant de constater à quel point ce terme est devenu aujourd’hui omniprésent dans le discours politique. Même le président de la République l’emploie, sans pour autant reconnaître pleinement tout ce que ce mot implique.

    Alors, souveraineté sanitaire, souveraineté économique, et pourquoi pas, demain, souveraineté monétaire? Et si les dirigeants politiques étaient en train de se réveiller de ce rêve de la société mondialisée, de cet ordre lisse, sans aspérités ni luttes, dans lequel ils prétendaient nous faire vivre?

    On mesure encore assez mal ce que cette crise va provoquer comme remise en cause de la mondialisation, comme réhabilitation symbolique et réelle de la notion de frontière. Mais ce que l’on perçoit, c’est que tout retour en arrière est désormais impossible. Le «monde d’après» ne sera pas le monde d’avant, pour le meilleur… ou pour le pire.

    https://fr.sputniknews.com/analyse/202005151043790082-jacques-sapir-coronavirus-le-remplacement-du-politique-par-le-technique-porte-le-risque-de-l-autoritarisme/

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  3. En France les écolos déconfinés ont repris les manettes pour le pire.


    le 15 mai 2020


    La peur coronavirale s’estompant le monde politique enchaine immédiatement avec la peur du réchauffement du climat. En effet, il faut continuer à battre le fer avant qu’il ne refroidisse même si ça sent un peu le réchauffé … Durant cette épidémie le gouvernement français, en dépit de son indigence totale, a publié toute une série de décrets dont celui planifiant la fermeture des centrales nucléaires « les plus vieilles » dans le mépris le plus total des principes économiques de base. Il est vrai que la France est gouvernée par un ex-employé de banque, ceci explique cela. On a vu resurgir le Hulot. J’insiste auprès de mes lecteurs fidèles que je n’ai pas daigné écouter la diarrhée verbale de ce pantin (cf. mon dernier billet à ce sujet pour le lien) que des millions de Français décérébrés par la propagande médiatique admirent tout autant que la petite Greta, c’est-à-dire sans aucune rationalité. Mais ce qui se passe en ce moment dans les coulisses gouvernementales est très préoccupant.

    Selon le Times de Londres le nouveau plan français pour sauver le climat arrive à point nommé pour calmer les gilets jaunes en mettant en avant des mesures radicalement écologistes. Les gilets jaunes, c’est-à-dire la grande majorité de la population, vont-ils abonder dans le sens des décisions du gouvernement français ? On retrouve les marques de l’amateurisme effarant des politiciens français si on se contente d’examiner les trois points principaux de ce plan :

    Fermeture autoritaire de tous les centres commerciaux situés hors des villes pour favoriser la réouverture des petits commerces dans les centre-villes et les villages. Ça fera autant de voitures qui n’iront pas s’entasser dans les immenses parkings de ces dits centres commerciaux.

    Interdiction à terme de tous les véhicules automobiles à combustion interne.

    Interdiction pour les journaux papier, la radio et la télévision de publicité pour tout produit ou activité générant du CO2 et exigence d’un label sur tout produit de ce type posant une question très claire aux consommateurs : « Avez-vous vraiment besoin d’acheter ça ? »

    Etc.

    Fabriquer du papier hygiénique nécessite de l’énergie, devra-t-on s’en priver pour sauver le climat ?

    Pouvoir produire un kilo de carottes il faut de l’énergie pour les engrais, le labourage et le transport, devra-t-on se priver de carottes ?

    Alors que l’économie française est chancelante et que contrairement à ce qu’affirme le ministricule français de l’économie elle s’achemine vers une chute du PIB de plus de 20 % pour l’année 2020 et peut-être pire en 2021 est-il opportun de prendre de telles mesures à un moment aussi critique ?

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  4. Le groupe de réflexion gouvernemental se penche sur une totale réorganisation des circuits de production, envisage l’interdiction de la 5G sur le territoire français car cette technologie consomme 30 % d’énergie électrique supplémentaire que le système de télécom existant. Ce groupe de réflexion de couleur rouge-vert envisage d’interdire tout véhicule automobile émettant plus de 110 grammes de CO2 dès 2025 c’est-à-dire la très grande majorité des véhicules aujourd’hui, les gilets jaunes qui dépendent de leur voiture pour vivre apprécieront. Ce groupe de réflexion interministériel s’est adjoint la collaboration de 150 « citoyens » tirés au sort allant de collégiens de 15 ans, de personnels de santé, de conducteurs d’autobus ou de retraités de la SNCF. Tous ces éminents représentants de la démocratie à la Macron ont été pris en charge par des groupes d’experts leur exposant les problèmes pour le climat et l’environnement que posent par exemple la mode, les matières plastiques, les transports et l’isolation des logements …

    Romane, 17 ans, lycéenne dans une petite ville de Bretagne, a été surprise de recevoir un texto lui informant qu’elle a été choisie parmi 300000 personnes au hasard. Fière d’avoir été l’élue elle a déclaré que « le changement climatique est une préoccupation centrale de notre génération et des générations futures ». Bel exemple d’un lavage de cerveau en profondeur de tous les collégiens et lycéens !

    La vie continue en entretenant la peur quotidiennement : le résultat sera une aggravation de la situation économique. On ne peut que constater que les activistes écologistes n’ont jamais cessé d’imaginer toutes sortes de stratagèmes pour définitivement détruire l’économie française. Ce pays est foutu !

    Source : The Times (Londres). Lire aussi :

    https://www.contrepoints.org/2020/05/11/371217-le-monde-dapres-sera-un-monde-davant-en-pire

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/05/15/en-france-les-ecolos-deconfines-ont-repris-les-manettes-pour-le-pire/

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  5. Combien dépensons-nous pour prévenir un décès par COVID-19 - des millions, des milliards, des milliards ? Personne ne sait


    Comité de rédaction I & I
    15 mai 20203


    Éditorial I&I

    "Je dirais que le coût d'une vie humaine, une vie humaine est inestimable. Période."

    C'était Andrew Cuomo, gouverneur de New York, qui plaidait pour l'extension des blocages économiques catastrophiques dans un avenir prévisible. Peu importe que plus de 105 000 avortements ont été pratiqués à New York en 2017 seulement, pour un coût moyen d'environ 600 $. De toute évidence, la vie humaine n'a pas de prix.

    Dans un monde où les ressources sont limitées et où tout implique un compromis, nous prenons constamment des décisions qui valorisent la vie humaine. Les régulateurs fédéraux ont même fixé un montant pour ce qu'on appelle la «valeur d'une vie statistique». Sous l'administration Obama, l'EPA a estimé cette valeur à près de 10 millions de dollars. Les réglementations qui coûtent plus que cela pour sauver une «vie statistique» sont considérées comme coûtant plus qu’elles ne le valent.

    Donc, la question pertinente est, combien dépensons-nous pour tenter de sauver quelqu'un d'une mort induite par COVID-19, et est-ce que cela en vaut la peine?

    En l'état, personne n'a la moindre idée.

    La seule chose que nous savons avec certitude, c'est que le coût est ahurissant. Un rapport met le prix de l'arrêt, qui s'étend maintenant dans son troisième mois, à 5,2 billions de dollars.

    Des chercheurs de l'Université du Wyoming ont conclu que la fermeture coûterait plus de 7 000 milliards de dollars, mais cela en valait la peine car la valeur des vies sauvées serait supérieure à 12 000 milliards de dollars.

    "Sur la base de cette comparaison, nous constatons que les politiques de distanciation sociale ne constituent probablement pas une réaction excessive à COVID-19", ont écrit les auteurs. Leurs conclusions ont attiré l'attention des médias.

    Mais cette étude supposait que les interdictions de sauvetage sauveraient plus d'un million de vies, un nombre qui semble provenir du modèle de coronavirus de l'Imperial College qui prévoit plus de 2 millions de décès aux États-Unis sans interdictions, et plus d'un million avec eux.

    Nous avons appris depuis que le modèle de l'Imperial College est indésirable et que le virus est beaucoup moins meurtrier que ce que l'on pensait auparavant. L'estimation actuelle est qu'un peu plus de 130000 personnes mourront aux États-Unis du COVID-19 en août. Même cela pourrait être une exagération.

    Cela laisse toujours ouverte la question du nombre de vies sauvées par le verrouillage. À 7 000 milliards de dollars de coûts économiques, les blocages devraient sauver 700 000 vies avant même d’atteindre le seuil de 10 millions de dollars par vie sauvée du gouvernement.

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  6. Cela semble de plus en plus improbable. En fait, plus nous en apprenons sur la maladie, plus il apparaît que les blocages n’ont pas sauvé beaucoup de vies, s’ils en ont sauvé.

    L'expert suédois en maladies infectieuses Johan Giesecke, écrit dans le journal Lancet, déclare: «Il est devenu clair qu'un verrouillage sévère ne protège pas les personnes âgées et fragiles vivant dans des maisons de soins - une population que le verrouillage a été conçu pour protéger. Elle ne diminue pas non plus la mortalité due au COVID-19, ce qui est évident lorsque l'on compare l'expérience du Royaume-Uni avec celle d'autres pays européens. »

    Il poursuit en disant: «Un verrouillage pourrait retarder les cas graves pendant un certain temps, mais une fois les restrictions levées, les cas réapparaîtront… Je m'attends à ce que lorsque nous comptons le nombre de décès dus à COVID-19 dans chaque pays dans un an, les chiffres seront similaires, quelles que soient les mesures prises. »

    Lyman Stone, associé à l'American Enterprise Institute, a examiné les preuves disponibles et a conclu simplement que «les blocages ne fonctionnent pas».

    Il note que les décès dus au COVID-19 en crête en Espagne, en France et dans la région de Lombardie en Italie avant les fermetures ont pu avoir un impact sur la propagation de la maladie.

    Aux États-Unis, il a constaté que le taux de mortalité augmentait après l'entrée en vigueur des blocages. «Pour toutes les deux semaines, un ordre de séjour à domicile est en place, le taux de mortalité augmente d'une personne pour 100 000. Pour les interdictions de rassemblements de 50 personnes, c'est tous les 11 jours. »

    Stone poursuit en disant que:

    "La seule étude universitaire basée aux États-Unis liant empiriquement les blocages à des décès plus faibles est un récent article économique identifiant le confinement de la Californie comme la raison de son taux de mortalité plus faible. Le problème avec cet article est que les auteurs constatent que le verrouillage a commencé à réduire les décès en Californie cinq jours seulement après sa mise en œuvre. L'effet est trop tôt pour dériver de la cause supposée. »

    Les bouclages massivement intrusifs et coûteux du gouvernement ressemblent de plus en plus aux réglementations les plus chères et les moins efficaces jamais imposées dans l'histoire de ce pays.

    Quelqu'un sera-t-il tenu responsable de la calamité, ou continuerons-nous à prétendre que cela en valait la peine?

    https://issuesinsights.com/2020/05/15/how-much-are-we-spending-to-prevent-one-covid-19-death-millions-billions-trillions-nobody-knows/

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  7. Faire de l'exercice avec un masque peut être mortel, alors pourquoi Eric Garcetti insiste-t-il pour cela ? (Ordonnance de Los Angeles)


    RedState
    14 mai 2020
    Jennifer Van Laar


    Au cours des dernières 24 heures, des responsables de la ville et du comté de Los Angeles ont annoncé que les résidents sont tenus de porter des masques lorsqu'ils sont à l'extérieur de leur maison, même pendant l'exercice, ignorant le fait que le port d'un masque diminue le flux d'air dans le poumons, pouvant entraîner des blessures graves ou la mort.

    Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a d'abord annoncé son exigence:

    ConcernedCitizen @VeniceSynergy #LA #LosAngeles #Safe #Garcetti nous a entendus - https://corona-virus.la/FaceCovering #WearYourMask #StaySafe #ProtectOthers # Covid19 #CoronaVirus # Masks4All #facemask

    Les responsables du comté de Los Angeles et certains maires, dont Cameron Smyth de Santa Clarita, ont précisé que l'exigence de Garcetti n'était applicable que dans les limites de la ville de Los Angeles. Cette exemption a été de courte durée: le comté de Los Angeles a publié jeudi son propre masque.

    Au cours de la conférence de presse quotidienne, la directrice de la santé publique, la Dre Barbara Ferrer (qui n'est pas titulaire d'une maîtrise en médecine; nous en reparlerons plus tard), a déclaré:

    "Les masques sont, en fait, obligatoires dans tout le comté lorsque vous êtes à l'extérieur de votre maison, pas avec les membres de votre ménage et dans tout type de contact avec d'autres personnes."

    Ferrer a affirmé que les revêtements de visage en tissu sont efficaces pour prévenir la transmission de la grippe de Wuhan, ce qui est en contradiction avec les conclusions de nombreux autres responsables de la santé publique (qui ont obtenu leur diplôme de maîtrise).

    De nombreux résidents du comté de LA ont demandé à juste titre quel type de masque en tissu est recommandé pour la natation, le surf, le paddleboard, etc. La réponse: les grillons.

    Par coïncidence, dans les nouvelles de Wuhan, la semaine dernière, Zhang Ping, 26 ans, a subi une perforation pulmonaire causée par le port d'un masque facial pendant le jogging et s'est retrouvée à l'hôpital.

    Jeudi soir, M. Zhang a commencé à ressentir un essoufflement et une légère douleur thoracique juste après avoir couru sur 4 km. Il a continué à faire du jogging un peu plus longtemps avant de finalement abandonner et de rentrer chez lui. La famille de M. Zhang l'a ensuite emmené d'urgence à l'hôpital après que le résident eut ressenti une douleur exacerbée.

    Les médecins ont découvert que le poumon gauche de M. Zhang avait été perforé et rétréci de 90%. Ils pensaient que l’état était dû à la pression élevée dans l’organe de l’homme en raison du fait qu’il avait effectué des exercices intenses tout en portant un masque.

    Le jogger est maintenant dans un état stable après avoir subi une opération, a déclaré l'hôpital dans un article publié sur les réseaux sociaux lundi.

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  8. Zhang avait suivi la recommandation des physiothérapeutes en tentant de prendre de la distance tout en portant un masque, mais il souffrait toujours de cette terrible conséquence.

    M. Zhang a commencé à courir il y a environ deux semaines dans l'espoir d'améliorer sa condition physique après que sa ville natale ait été bloquée pendant plus de deux mois, selon l'hôpital central de Wuhan.

    Il a d'abord couru trois kilomètres (1,86 miles) par jour, mais a augmenté la distance de course à six kilomètres (3,73 miles) après une semaine.

    Les experts disent qu'il y a des gens qui ne devraient certainement pas porter de masque facial pendant l'exercice, point final.

    "" Si vous commencez à vous sentir étourdi, déséquilibré ou trop fatigué, arrêtez. Soyez intelligent [et] ne le faites pas trop. Quelqu'un qui a une affection respiratoire sous-jacente qui est du côté le plus grave voudra faire de l'exercice à l'intérieur sans masque facial », dit-il, pour assurer sa sécurité et celle des autres.»

    «Des exemples de ces conditions comprennent l'asthme, le trouble pulmonaire obstructif chronique (MPOC), la bronchite, la fibrose kystique, la fibrose pulmonaire et toute autre condition qui affecte le cœur ou les poumons. Si vous avez une maladie cardiovasculaire ou respiratoire, c'est une bonne idée de demander à votre médecin de faire de l'exercice avec un masque facial avant d'essayer de le faire. Si vous ne pouvez pas consulter votre médecin pour le moment, essayez d'appeler ou de planifier une visite de télémédecine. "

    La pression publique de la juge McJudgersons a joué un rôle dans la décision de Zhang d'ignorer les avertissements de son corps selon lesquels il ne recevait pas assez d'oxygène:

    [Zhang] a insisté pour porter un masque facial pendant son exercice - bien qu'il se sente parfois étouffant et inconfortable - après avoir vu d'autres joggeurs avec des couvre-visages.

    À cause des mouchards, Zhang aurait pu mourir. Ces mouchards n'étaient probablement pas au courant que le Dr Chen Baojun, médecin en chef de l'hôpital de Wuhan, a récemment "averti que les gens devraient éviter de porter des masques faciaux pendant l'exercice car les couvre-visages pourraient entraver la circulation de l'oxygène" ou que "les autorités éducatives en Chine … Sont sur le point d'interdire aux écoliers de porter des masques faciaux pendant les cours d'EP en raison des risques pour la santé »car« au moins trois écoliers sont récemment décédés alors qu'ils prenaient leurs cours d'EP en Chine.

    De toute évidence, les gens sont responsables de savoir quels types d'exercices sont sans danger pour eux et doivent être conscients des signaux que leur corps envoie et enlever le masque facial, mais ce cas montre le pouvoir négatif de la pression publique. De plus, les enfants ne sont pas assez sensibles aux signaux de leur corps pour savoir quand les retirer et ne devraient pas être placés dans cette situation dangereuse. Elle frise la maltraitance des enfants.

    Ferrer, du comté de LA, a mentionné lors de ses commentaires jeudi qu'il y a des personnes souffrant d'affections sous-jacentes qui ne peuvent pas porter un masque facial en toute sécurité et que les gens devraient en être conscients. Mais comment les McJudgersons sauront-ils quels escrocs au visage nu ont des conditions sous-jacentes? Sont-ils censés porter des cartes d'identité ou mettre une sorte de marque sur leur front ?

    Non. La science ne justifie pas l'utilisation obligatoire d'un masque. Refusez de vous conformer.

    https://www.redstate.com/jenvanlaar/2020/05/14/face-mask-leads-to-death-of-jogger/

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  9. COVID-19 - LES GOUTTELETTES ÉMISES EN PARLANT RESTENT EN L'AIR 14 MINUTES

    Une nouvelle étude montre que les postillons subsistent bien plus longtemps qu'imaginé, ce qui pourrait contribuer à la transmission du virus.
    On émet plus ou moins de gouttelettes suivant les sons prononcés.


    Michel Pralong
    15.05.2020, 13h25


    Les virus respiratoires (et le nouveau coronavirus en est un) se transmettent essentiellement par gouttelettes contaminées qui sont dans l'air. Gouttelettes que la personne malade émet en nombre et violemment lorsqu'elle tousse ou éternue: 3000 pour une toux et jusqu'à... 40 000 pour un éternuement! Ce liquide peut soit être inhalé par d'autres quand il est dans l'air, soit contaminer des surfaces. D'où la recommandation de tousser et d'éternuer dans son coude ou, mieux, de porter un masque si l'on est malade.

    Mais une étude publiée le 13 mai dans «PNAS», le journal de l'Académie des sciences de États-Unis, révèle de nouvelles données inquiétantes. Le simple fait de parler provoque également quantité de gouttelettes et celles-ci persistent dans l'air bien plus longtemps que ce que l'on pouvait imaginer.

    Dire «Restez en bonne santé» pendant 25 secondes

    Les scientifiques qui ont conduit cette expérience font partie de l'Institut national du diabète de l'Université de Pennsylvanie et ils étudient la cinétique des molécules biologiques dans le corps humain. Pour observer le mécanisme des gouttelettes émises par la parole, ils ont demandé à des volontaires de parler dans l'extrémité ouverte d'une boîte en carton. L'intérieur de la boîte était éclairé par des lasers verts, permettant ainsi de voir et filmer le nombre et la trajectoire des gouttes. Les participants devaient répéter pendant 25 secondes la phrase «Stay healthy» (restez en bonne santé), choisie parce que le son «th» de «healthy» génère beaucoup de gouttelettes.

    2600 gouttelettes par seconde

    Une fois sortie de la bouche, une gouttelette tombe à une vitesse correspondant au carré de son diamètre. Mais une fois dans l'air, elle se déshydrate rapidement, ce qui diminue sa taille et donc sa vitesse. L'expérience a montré que chaque seconde de parole produisait environ 2600 gouttelettes. Et que celles-ci avaient des différences de taille considérables. Dans l'environnement précis de cette expérience, c'est-à-dire fermé et stagnant, ces gouttelettes ont mis entre 8 et 14 minutes à disparaître!

    Reste maintenant la grande question: sont-elles porteuses du virus et peuvent-elles le transmettre? Si les chercheurs n'ont pas effectué leur expérience avec des personnes contaminées, ils ont fait un calcul de probabilité qui aboutit à ce qu'une minute de parole à haute voix génère au moins 1000 gouttelettes contenant des particules virales qui restent dans l'air pendant plus de 8 minutes. Et celles-ci peuvent, à leur avis, être inhalées par d'autres et déclencher une infection. En rappelant que même asymptomatique, une personne peut propager le virus dans ses postillons.

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  10. «Probabilité substantielle de transmission du virus»

    Les chercheurs précisent que leur étude ne reflète pas forcément ce qui se passe dans un environnement bien ventilé et qu'elle suppose que chaque particule virale a un risque de provoquer une infection (ce qui leur semble probable «étant donné que des transmissions fréquentes de personne à personne ont été signalées dans les milieux communautaires et de soins de santé»). Mais ils estiment toutefois que les valeurs qu'ils ont trouvées sont dans la limite inférieure prudente, car des personnes ayant une charge virale élevée peuvent produire des milliers de virions de plus que la moyenne. Sans oublier que le fait de parler fort augmente également le nombre de particules émises. Ils en arrivent donc à a conclusion suivante: «il existe une probabilité substantielle que la parole normale provoque une transmission de virus aéroportés dans des environnements confinés.»

    Parler à distance

    Contrairement à beaucoup d'autres études qui ne sont ces temps que prépubliées, sans vérification par des pairs, en raison de l'urgence de partager des données sur le coronavirus avec la communautés scientifique, celle-ci a été soumise le 10 avril et approuvée le 4 mai. Le «New York Times», qui en fait état, a interrogé plusieurs spécialistes sur ses conclusions: «Sur la base de ces preuves et d'autres, il serait sage d'éviter les conversations en face à face prolongées avec d'autres personnes, sauf si vous êtes éloignés et dans un espace bien ventilé, y compris à l'extérieur», a ainsi déclaré Linsey Marr, professeur de génie civil et environnemental à Virginia Tech. Werner Bischoff, directeur médical de la prévention des infections et de l'épidémiologie du système de santé à l'École de médecine de Wake Forest a ajouté. «Une conversation normale avec une personne, faite en respectant la distance sociale recommandée serait acceptable. Mettre un masque serait encore mieux.»

    https://www.lematin.ch/sante-environnement/sante/gouttelettes-emises-parlant-restent-air-14-minutes/story/23473571

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  11. Les masques sont obligatoires à L.A. Que faites-vous si vous vous dirigez vers l'extérieur pour faire de l'exercice ?

    Des panneaux placés le long du réservoir de Silver Lake permettent aux gens de se déplacer dans une seule direction le 4 mai pour limiter l'interaction et faciliter le maintien de la distance physique


    Par ANDREW J. CAMPASTAFF ÉCRIVAIN
    14 MAI 20204: 51 PM


    Les responsables de la ville et du comté de Los Angeles ayant besoin d'un couvre-visage pour quiconque va à l'extérieur, les joggeurs, les coureurs et les autres qui ont envie de sortir et de faire de l'exercice essaient de comprendre comment incorporer des masques dans leurs séances d'entraînement.

    Beaucoup ont dit qu'ils porteraient des couvre-visages au besoin, car cela aiderait à ralentir la propagation du coronavirus, même s'ils étaient résignés à un autre défi quotidien.

    Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a qualifié l'ordre de masquage d'étape nécessaire pour finalement rouvrir davantage l'économie. Quiconque est à l'extérieur et autour des autres doit porter un masque. Ceux qui se trouvent dans des zones où il n'y a pas d'autres personnes - en promenade solitaire, par exemple - ne sont pas tenus de porter un masque mais doivent en avoir un avec eux et prêts à enfiler, a déclaré la directrice de la santé publique du comté de L.A., Barbara Ferrer.

    "Apportez votre masque avec vous chaque fois que vous quittez votre maison", a déclaré Garcetti. «Cela nous aidera à obtenir plus de libertés.»

    Le mandat était une autre frustration pour Rabi Awssd, un habitant de Beachwood Canyon, âgé de 35 ans, qui dévalait Beachwood Drive jeudi après-midi avec un bandana noir autour de la tête. Awssd n'a pas porté de masque sur son parcours d'environ huit kilomètres à travers divers sentiers depuis le panneau Hollywood jusqu'à sa maison sur Beachwood Drive.

    "Je ne peux pas respirer avec le masque quand je m'entraîne", a déclaré Awssd. "Je ne peux pas l'utiliser."

    Avec sa salle de gym fermée, Awssd a dû ajuster sa routine de remise en forme, qui comprend de travailler avec de grosses pierres dans la colline environnante qu'il a décrit comme «vide».

    Awssd a déclaré qu'il n'était pas contre les couvertures faciales, et était catégorique: chaque fois qu'il se rend dans un magasin ou un endroit où les gens peuvent se rassembler, il porte toujours un masque.

    «Je crois en eux et je les utilise pour assurer la sécurité de tout le monde», a déclaré Awssd, «mais quand je m'entraîne, je suis généralement seul et je garde toujours une distance avec les autres coureurs.»

    Ailleurs à Beachwood Canyon, Javi Chad-Friedman, 26 ans, est sorti de chez lui avec ses écouteurs et le visage couvert dans sa poche arrière. Après un bloc de course en montée, Chad-Friedman a vu un groupe de joggeurs à proximité et a rapidement mis son masque.

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  12. "Je porte un masque, je le fais", a-t-il dit à propos de sa couverture faciale noire et jaune qui comprenait les insignes du groupe d'un ami. "C'est juste lorsque vous courez ou faites de l'exercice physique, c'est difficile, mais dès que je vois quelqu'un à proximité, je mets mon masque."

    Chad-Friedman n'était pas sûr s'il était d'accord avec l'idée de devoir revêtir un couvre-visage immédiatement après être sorti de chez lui. À sa connaissance, la plus grande menace était les gouttelettes d'une personne infectée, avec lesquelles il ne pensait pas être en danger d'entrer en contact à moins d'être à proximité d'un autre coureur ou cycliste.

    "Je pense que tant que vous prenez d'autres précautions, comme vous distancier socialement et vous laver les mains, tout ira bien", a-t-il déclaré. "Je ne pense pas que vous ayez besoin du masque, encore une fois, à moins que vous ne soyez proche d'un autre coureur."

    Les amis Karina Delgado, 43 ans, et Jessica Gonzalez, 46 ans, ne prenaient aucun risque lors de leur course. Ils ont fait du jogging autour des sentiers locaux et sur Beachwood Drive entièrement masqués.

    "Je soutiens ce que fait le maire", a déclaré Gonzalez. «Il s'agit de sécurité et de prévention des infections. Tout simplement parce que nous ne voyons pas le nombre d'infections comme à New York, les gens pensent que nous allons revenir à une sorte de normale.

    "Cela ne se produit pas", a-t-elle ajouté. "Nous ne pouvons pas revenir à la normale."

    Alors que la paire s'arrêtait pour s'étirer, deux cyclistes non masqués sont passés à moins de 10 pieds d'eux.

    "J'allais dire que je ne suis pas surpris, mais je suis en quelque sorte surpris que certaines personnes ne respectent pas les règles", a déclaré Gonzalez. "Personne ne dit que c'est facile, mais les experts, comme le Dr [Anthony] Fauci, disent que nous devons prendre des précautions, et porter un masque facial en fait partie."

    Delgado, une résidente de Panorama City, a déclaré qu'elle avait vu de la fatigue dans sa communauté et au-delà en ce qui concerne les masques et autres mesures de sécurité.

    "Les gens sont simplement fatigués et ne veulent pas écouter", a-t-elle déclaré. «Je ne suis pas surpris, mais j'espère qu'ils se soucieront des autres. Nous allons tous devoir passer au travers. "

    Où devez-vous porter un couvre-visage ?

    Si vous visitez un commerce de détail (à l'exception de ceux des centres commerciaux intérieurs, qui sont toujours fermés), y compris ceux qui sont ouverts uniquement pour la collecte en bordure de rue ou en magasin.

    Si vous faites de l'exercice dans votre quartier ou êtes sur un sentier, un terrain de golf ou une plage (où vous devez porter un couvre-visage si vous êtes hors de l'eau et que les gens sont à proximité).

    Si vous voyagez à bord d'autobus de transport en commun, de bus ou de trains du ministère des Transports de Los Angeles, ou si vous voyagez par l'aéroport international de Los Angeles.

    Les nouvelles directives sur les couvre-visages exemptent les enfants de moins de 2 ans et les personnes souffrant de certains handicaps.

    https://www.latimes.com/california/story/2020-05-14/los-angeles-face-mask-requirement-jogging-running-outdoor-exercise

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    1. En France le port du masque n'est toléré qu'en période de carnavals (et de Coranavirus ?).

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  13. La crise perpétuelle: maintenant l'OMS nous dit que COVID-19 "ne pourra jamais disparaître"


    par Tyler Durden
    Ven, 15/05/2020 - 11:40
    Écrit par Michael Snyder via TheMostImportantNews.com,


    Êtes-vous prêt à ce que «la nouvelle normalité» devienne permanente? À l'origine, la plupart d'entre nous supposaient que les «ordonnances d'abris sur place» et les «restrictions à l'éloignement social» ne seraient que temporaires, mais maintenant les hauts responsables de la santé nous avertissent que certaines de ces mesures temporaires devront peut-être rester en place dans un avenir prévisible. . Cela signifie que nos vies pourraient être gravement perturbées pendant longtemps. En fait, le Dr Anthony Fauci vient de dire à un comité sénatorial qu'il pourrait ne pas être sûr pour les écoles de toute l'Amérique de rouvrir lorsque la prochaine année scolaire commencera à l'automne. Apparemment, Fauci et d'autres «experts» médicaux estiment qu'il ne nous sera pas possible de reprendre pleinement notre vie normale tant que ce virus continuera de se propager.

    Mais combien de temps sommes-nous vraiment censés attendre ?

    La vérité est que cette pandémie pourrait encore potentiellement être dans les premiers chapitres. La pandémie de grippe espagnole a duré trois années complètes et nous pourrions peut-être faire face à un scénario similaire.

    Et cette semaine, le fonctionnaire de l'OMS, Mike Ryan, a averti que ce virus pourrait même devenir «endémique», et si cela se produisait, il «pourrait ne jamais disparaître»…

    "Il est important de mettre cela sur la table: ce virus peut devenir juste un autre virus endémique dans nos communautés, et ce virus peut ne jamais disparaître", a déclaré Mike Ryan, spécialiste des urgences de l'OMS, lors d'un briefing en ligne.

    "Je pense qu'il est important que nous soyons réalistes et je ne pense pas que quiconque puisse prédire quand cette maladie disparaîtra", a-t-il ajouté. «Je pense qu'il n'y a pas de promesses dans ce domaine et il n'y a pas de dates. Cette maladie peut s’installer dans un long problème, ou elle ne l’est peut-être pas. »

    En d'autres termes, Ryan dit que ce virus pourrait devenir comme une grippe qui réapparaît année après année.

    Alors qu'allons-nous faire si cela se produit ?

    Sommes-nous censés avoir des arrêts chaque année chaque fois qu'une nouvelle vague d'infections au COVID-19 commence à se produire ?


    Bien sûr, les blocages n’ont pas été vraiment efficaces de toute façon. Ils ont peut-être temporairement ralenti la propagation du virus, mais la plupart de la population américaine finira par y être exposée de toute façon, quoi que nous fassions.

    Mais au lieu d'affronter la réalité de cette pandémie, Fauci continue de s'en tenir à ses armes. Et de nombreux Américains étaient complètement indignés quand il a suggéré que les écoles devraient rester fermées lorsque la prochaine année scolaire devrait commencer. Le commentaire suivant vient de Tucker Carlson…

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  14. Donc, pour être clair, Fauci ne parlait pas simplement de certains travailleurs ou même de tous les travailleurs restant chez eux dans un avenir prévisible. Il a laissé entendre que les écoles et les collèges ne pourront rouvrir que s'il existe un remède contre ce virus ou un vaccin. Il a dit que cette perspective était un pont trop loin.

    En d'autres termes, pas d'école tant que le coronavirus n'a pas été guéri - arrêté.

    Le problème est qu'il n'existe actuellement aucun vaccin approuvé pour l'un des nombreux coronavirus disponibles. Nous n'en avons toujours pas pour le SRAS. Donc, cela n'arrivera peut-être jamais. Encore une fois, cela ne s'est jamais produit.

    Beaucoup de gens ne semblaient pas me croire lorsque j'ai commencé à parler de la difficulté pour les chercheurs de créer un vaccin contre le COVID-19.

    Tout comme Tucker Carlson l'a dit, il n'y a jamais eu de vaccin efficace contre un coronavirus dans toute l'histoire humaine.

    Malgré tous nos efforts, il n'y a pas de vaccin contre le SRAS.

    Et malgré tous nos efforts, il n'y a pas de vaccin contre le MERS.

    Il va sans dire qu’il n’existe pas non plus de «vaccin contre le rhume», car une telle chose n’existe pas.

    Peut-être que nos scientifiques battront les chances cette fois, et ils feront certainement de leur mieux pour le faire.

    Mais en attendant, de nombreux responsables locaux dans tout le pays semblent convaincus que la meilleure stratégie pour l'instant est de continuer à garder les gens chez eux.

    Par exemple, «l'ordre de rester à la maison» à Washington D.C. vient d'être prolongé jusqu'au 8 juin…

    Washington, D.C., prolonge son ordonnance de séjour à domicile jusqu'au 8 juin, a annoncé mercredi le maire Muriel Bowser (D).

    Le maire a déclaré que la ville n'avait pas encore atteint tous les critères requis pour sa réouverture.

    Et la directrice de la santé publique, Barbara Ferrer, vient de prolonger indéfiniment l '«ordre de rester à la maison» dans le comté de Los Angeles…

    Pendant ce temps, Ferrer a prolongé l'ordre de séjour à domicile du comté, qui a été mis en œuvre pour ralentir la propagation du coronavirus et a interdit les rassemblements et imposé des exigences de distance physique. Elle a déclaré qu'il n'y avait pas de date de fin pour l'ordre de santé révisé et a souligné que les gens devraient rester chez eux autant que possible pour aider à réduire la propagation du COVID-19, qui a tué plus de 1600 personnes dans le comté.

    "Comme je l'ai dit depuis le début, ce sera un voyage lent", a déclaré Ferrer.

    À la suite de cette annonce, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a déclaré à Good Morning America que sa ville "ne sera jamais complètement ouverte tant que nous n'aurons pas de cure".

    Bonne chance avec tout cela.

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  15. Je suis tellement content de ne pas vivre à Los Angeles, car les habitants de cette ville pourraient attendre un «vaccin» ou un «remède» pendant très, très longtemps.

    Les résidents de Los Angeles sont-ils simplement censés suspendre leur vie indéfiniment ? Mercredi, nous avons appris que le Hollywood Bowl avait complètement annulé toute leur saison de concerts d'été…

    Le Hollywood Bowl a abandonné mercredi toute sa saison de concerts d'été en raison de la crise des coronavirus, dans un geste «dévastateur» qui laisse le Los Angeles Philharmonic avec un manque à gagner de 80 millions de dollars.

    Le célèbre lieu californien en plein air a accueilli des concerts des Beatles à Yo-Yo Ma pendant près d'un siècle, et ses concerts de juin à septembre sont un incontournable de la vie culturelle de Los Angeles.

    J'ai été vraiment attristé lorsque j'ai lu pour la première fois à ce sujet.

    Les rassemblements sociaux sont si essentiels à l'expérience humaine, et maintenant on nous dit que la plupart de nos principaux rassemblements sociaux devront être retardés, reportés ou annulés dans un avenir prévisible.

    Et ce qui rend tout cela encore plus tragique, c'est que nous apprenons maintenant que ces blocages n'ont jamais été nécessaires en premier lieu. Si nous avions tous porté des masques depuis le tout début, maintenu nos niveaux de vitamine D et utilisé le bon sens de base, nous aurions pu continuer notre vie normale tout ce temps comme ils l'ont fait au Japon et en Suède.

    Malheureusement, le bon sens fait défaut en Amérique aujourd'hui et il semble que cette pandémie continuera de perturber considérablement nos vies pendant longtemps.

    https://www.zerohedge.com/health/perpetual-crisis-now-who-telling-us-covid-19-may-never-go-away

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  16. Facebook achète Giphy pour 400 millions de dollars en tant que géant de la technologie s'engage à bannir tous les "mèmes haineux"


    par Tyler Durden
    Ven, 15/05/2020 - 11:24


    Vous vous souvenez quand Jeff Bezos a accepté de racheter le Washington Post en 2013 pour un maigre ~ 250 millions de dollars ?

    Eh bien, près de 10 ans plus tard, Facebook aurait accepté de payer environ 400 millions de dollars pour Giphy, décrit par Axios comme "une plate-forme populaire pour les images animées". L'accord intervient alors que le DoJ de l'administration Trump intensifie l'examen anti-trust des titans technologiques.

    Le point à retenir, selon Axios, est que l'activité publicitaire de Facebook lui permettra de monétiser facilement le contenu de Giphy, transformant potentiellement l'entreprise en une activité extrêmement rentable.

    Contexte: Une source proche de la situation affirme que les deux sociétés ont commencé à parler avant la pandémie, bien qu'il s'agisse davantage d'un partenariat que d'une acquisition.

    Giphy devrait conserver sa propre image de marque, son intégration principale devant se faire via la plateforme Instagram de Facebook.

    Giphy, basée à New York, a levé environ 150 millions de dollars de financement en capital de risque depuis sa création en 2013, auprès d'entreprises comme Betaworks (qui a incubé la société), Lerer Hippeau, IVP, DFJ Growth, GGV Capital et Lightspeed Venture Partners. Sa dernière évaluation privée était d'environ 600 millions de dollars.

    En résumé: Giphy est une immense vidéothèque, avec des centaines de millions d'utilisateurs quotidiens qui partagent des milliards de GIF, qui génère des revenus via du contenu de marque. L'ajout de la puissance de vente et de marketing publicitaire de Facebook pourrait être ce qui le transforme d'un service populaire en un service très rentable.

    Sources: Axios

    Ajoutant une couche d'ironie supplémentaire, Facebook a annoncé cette semaine le lancement de son "Hateful Memes Challenge" où les chercheurs se disputeront un prix en argent pour développer une IA capable de "détecter avec succès" "des mèmes haineux" (c'est-à-dire tout ce que quiconque trouve offensant, une catégorie beaucoup plus large que beaucoup ne le pensent).

    Dans un article de blog, la société admet qu'elle continue de lutter pour respecter les normes irréalistes élevées de la gauche pour bannir les "discours de haine" - dont une grande partie consiste en des discours politiques qui rendent les gauchers flocons de neige mal à l'aise. Aujourd'hui, Facebook prend le contrôle du plus grand référentiel de gifs et de mèmes au monde, ce qui lui donne encore plus de pouvoir pour contrôler et censurer le contenu sur Internet.

    Dans son article de blog sur ce programme, FB explique pourquoi le développement d'un tel algorithme est si difficile, révélant par inadvertance pourquoi leurs tentatives précédentes ont accidentellement et injustement interdit des milliers d'utilisateurs et de groupes, par Sommet.

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  17. «Pour que l'IA devienne un outil plus efficace pour détecter les discours de haine, elle doit être capable de comprendre le contenu comme les gens le font: de manière holistique», écrit Facebook. «Lors de la visualisation d'un mème, par exemple, nous ne pensons pas à la mots et photo indépendamment les uns des autres; nous comprenons la signification combinée ensemble. Cela est extrêmement difficile pour les machines, car cela signifie qu'elles ne peuvent pas simplement analyser le texte et l'image séparément. Elles doivent combiner ces différentes modalités et comprendre comment le ce qui signifie des changements quand ils sont présentés ensemble. "

    Intéressant ... nous imaginons que les machines auront du mal à décoder tous ces mèmes absurdes que les Zoomers adorent et que les boomers ne comprennent tout simplement pas.

    L'accord montre également à quel point notre société valorise le «journalisme de qualité» comme celui produit par le Washington Post. Ils penseraient littéralement qu'un référentiel de Cat Gifs est plus précieux que l'institution qui a démis un président.

    https://www.zerohedge.com/technology/facebook-buys-giphy-400-million-pledges-crack-down-hateful-memes

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  18. Covid-19 et masques: quand une polémique peut en masquer une autre – vidéo


    19:01 15.05.2020
    Par Catherine Morozov


    En France, le port du masque a fait l’objet de vifs débats durant la crise sanitaire. En cause, le discours contradictoire du gouvernement, puis les nombreuses révélations qui ont mis à mal le pouvoir, déjà critiqué pour sa gestion de la crise. Sputnik revient en 2 minutes sur la vague de polémiques autour des masques.

    - voir une pitrerie d'escroquerie sur les 'masques' QUI NE SERVENT A RIEN car ILS NE PROTEGENT PAS DES VIRUS ! clip sur site -

    Mettre un masque, ne pas en mettre ? Inutile, voire dangereux et puis soudain vivement recommandé, voire obligatoire dans les transports publics. Le discours français autour du port du masque pendant l’épidémie a de quoi donner la fièvre. Si les politiques s’abritent derrière d’hypothétiques changements de doctrine scientifique, plusieurs révélations concluent à un mensonge d’État, fragilisant encore l’image du gouvernement dans sa gestion de la crise du Covid-19.

    https://fr.sputniknews.com/france/202005151043792783-covid-19-et-masques-quand-une-polemique-peut-en-masquer-une-autre--video/

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  19. «On est la honte de l’Europe»: un échange tendu entre Macron et des soignantes - vidéo


    22:58 15.05.2020


    En visite à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le chef de l’État a été interpellé par des infirmières. Au cours d’un échange tendu, le Président a affirmé comprendre les attentes des personnels de santé.

    Alors qu’il s’était déjà rendu à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 27 février dernier, le chef de l’État y a fait une nouvelle visite ce vendredi 15 mai.

    À cette occasion, les caméras de télévision ont pu capturer un échange tendu entre le Président et deux soignantes. Emmanuel Macron a en particulier été questionné sur le manque et la mauvaise qualité du matériel mis à disposition des personnels de santé.

    «On est désespérées. On ne croit plus en vous. Avant même le Covid, on était déjà désespérées. Ça fait des années, M.Macron. […] On est la honte de l’Europe. Moi ça fait six ans que je suis infirmière, on n’a pas de matériel, on a rien! Pourquoi est-ce que je dois travailler avec un masque qui est périmé depuis 2001», a ainsi demandé l’une des soignantes au chef de l’État.

    Les deux infirmières ont également insisté sur la nécessité d’une revalorisation salariale, en lieu et place des primes promis par le gouvernement.

    Un mea-culpa ?

    Face aux deux soignantes, le chef de l’État a tenté de défendre son bilan en matière de santé, revenant sur son plan pour l’hôpital «Ma Santé 2022», qui prévoyait entre autres la sortie progressive de la tarification à l’activité. Le Président a également affirmé comprendre l’impatience des soignants et a admis que les changements n’aillaient «pas assez vite».

    «Je constate le mécontentement, les mouvements que vous avez eus. Ce que vous exprimez, c'est que ça ne va pas assez vite, et que l’on n’a pas répondu à une partie des attentes qui sont légitimes», a-t-il déclaré aux infirmières, devant les caméras de télévision.

    Une forme de mea-culpa, dans la droite ligne des propos tenus le matin même devant d’autres médecins de l’établissement. Emmanuel Macron avait alors admis une «erreur dans la stratégie annoncée» pour le secteur de la santé, soulignant des efforts «pas du tout suffisant compte tenu de l’état où était l’hôpital».

    https://fr.sputniknews.com/france/202005151043793538-on-est-la-honte-de-leurope-un-echange-tendu-entre-macron-et-des-soignantes---video/

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    1. Montrant bien sa plus totale incapacité à diriger quoi que ce soit, il renouvelle une explosion de rire à porter un masque de contaminé au lieu d'avoir pris soin de prendre un masque ANTI-CONTAMINATION (FFP2) !

      Ainsi, après s'être dissimulé derrière un masque en toile de jeans noir (comme s'il allait attaquer une banque) il est arrivé avec un masque chirurgical, donc: un masque NON ANTI-VIRUS ! HAHAHAHA !

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  20. Confinement, loi Avia : «Le pouvoir en France ne repose plus que sur la violence et la terreur»


    16:13 15.05.2020
    Par Alexandre Keller


    Après le déconfinement, le plus urgent était-il de faire plancher le Parlement sur la loi contre la «haine» en ligne? Oui, pour le gouvernement qui a jugé bon de la faire passer en procédure accélérée. Mais pour l’essayiste Lucien Cerise, cela témoigne d’une «gestion carcérale» de la société. Au confinement physique succéderait celui de la parole

    «À vous mes chers trolls, haters, têtes d’œufs anonymes, qui vous croyez seuls cachés derrière vos écrans, qui êtes infiniment petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous trouver, vous mettre face à vos responsabilités, nous nous engageons, c’est la fin de l’impunité.»

    C’est ainsi que la députée Laetitia Avia s’est exprimée le 13 mai dernier pour défendre sa loi contre la «cyberhaine» devant l’Assemblée nationale. Une désignation aussi claire, avec la promesse d’une traque, par une représentante de la Nation d’un ennemi de l’intérieur est assez rare pour être soulignée.

    Pour Lucien Cerise, essayiste et auteur notamment de Gouverner par le chaos (éd. Max Milo), une telle approche du pouvoir relève d’une «gestion carcérale de la société». «C’est simplement la continuité de ce que nous vivons en France depuis un peu plus de deux décennies, explique-t-il à Sputnik. Il s’agit d’utiliser des méthodes issues de la criminologie fondées sur la notion de justice prédictive. Dans ce paradigme, il n’y a plus vraiment de différence entre la prison et la liberté.»

    «Il devient difficile pour le pouvoir de prétendre donner des leçons à la Chine ou à la Corée du Nord, le pouvoir en France ne repose plus que sur la violence et la terreur, la terreur intellectuelle. Réprimer la parole, c’est le meilleur moyen de faire exploser la violence physique. Le but de cette loi n’est pas de pacifier la société, mais au contraire d’exacerber les tensions», estime Lucien Cerise.

    Confinement physique et confinement mental

    Faisant également référence à la longue «insurrection» des Gilets jaunes et sa «répression», il poursuit: «Le pouvoir se livre à un harcèlement physique –avec le confinement– et psychologique de la population.»

    Une «police de la pensée», selon l’expression de l’écrivain George Orwell ? De fait, en février dernier, Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, avait déclaré sur France Info qu’il était nécessaire de «rétablir la peur du gendarme» sur Internet. Et d’ajouter, dans le contexte alors de l’affaire du candidat malheureux à la mairie de Paris Benjamin Griveaux: «Il y a en ligne une quasi-impunité […]. Aujourd’hui, on considère communément que ce qui est en ligne, c’est moins grave que ce qui est commis dans la vraie vie. Il faut inverser la logique.» Et à bien des égards, la mise en œuvre concrète de la loi Avia incarne cette inversion. Selon ses dispositions, les opérateurs de plateformes virtuelles et de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube...), mais aussi les moteurs de recherche comme Google seront obligés de retirer dans un délai de 24 heures tout contenu «manifestement» illicite. Pour cela, le signalement d’une ou plusieurs personnes suffira.

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  21. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, super gendarme

    En outre, c’est le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), dépoussiéré pour l’occasion, qui se retrouve au cœur du dispositif de censure. Une autorité administrative, en capacité d’infliger des amendes records aux opérateurs de la toile, qui se substitue aux tribunaux et dont le président est nommé directement par l’Élysée. C’est d’ailleurs Emmanuel Macron qui a initié en mars 2018 l’élaboration de la loi en la confiant à Laetitia Avia ainsi que deux autres personnalités –l’écrivain Karim Amellal et Gil Taïeb, le vice-président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). «Depuis quelques années, les forces du mal se sont saisies de cet outil précieux [Internet, ndlr], le détournant de son objectif premier pour le faire muter et l’utiliser pour propager la haine et l’obscurantisme», expliquait alors celui-ci dans la Tribune juive.

    Pour autant, le dispositif recèle plusieurs défauts. Les contrevenants devront ainsi contester le retrait des contenus incriminés auprès du CSA, dont on peut craindre qu’il ne soit très vite débordé par les signalements et les recours. En outre plane le risque de voir les plateformes numériques retirer préventivement des contenus jugés «gris». «La loi Avia est une tentative maladroite de censure, mais dans son intention, elle s’inscrit dans un projet de contrôle généralisé», estime Lucien Cerise. Et d’ajouter:

    «Mais c’est à double tranchant et cela peut se retourner contre les censeurs, c’est d’ailleurs ce que l’on constate déjà sur les réseaux sociaux, avec des détournements. Des gens peuvent se dire: "Dès qu’on voit du racisme antiblanc, nous on va utiliser l’opportunité de cette loi."»

    Procédure accélérée, le Parlement encore brusqué

    Reste donc à voir comment ce nouveau droit encadrant la liberté d’expression va concrètement s’appliquer. Plusieurs associations et organisations ont tiré le signal d’alarme, parmi lesquelles la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNDH) ou la Ligue des droits de l’Homme (LDH). La loi est à ce point controversée que la controverse a dépassé les frontières de l’Hexagone.

    La République tchèque a ainsi émis des réserves en novembre 2019. Et la Commission européenne a épinglé la France, dénonçant une restriction disproportionnée de la circulation de l’information entre citoyens européens. Avec pour résultat de bloquer la navette parlementaire du texte une première fois en juillet 2019. Pour autant, le gouvernement semble avoir voulu en finir. Le secrétaire d’État au Numérique Cédric O a précipité le jeu parlementaire pour faire adopter la loi en dernière lecture par les députés le 13 mai. Afin de profiter de l’effet de surprise d’un pays sortant à peine du déconfinement?

    Ultime grain de sable possible, le groupe Les Républicains (LR) du Sénat a annoncé le 14 mai vouloir saisir le Conseil constitutionnel. «Cette loi porte atteinte à la liberté d’expression et elle est juridiquement faible. Elle nous paraît incompatible avec le respect de nos libertés publiques», a déploré Bruno Retailleau, chef de fil LR de la Chambre haute.

    https://fr.sputniknews.com/opinion/202005151043789928-confinement-loi-avia--le-pouvoir-en-france-ne-repose-plus-que-sur-la-violence-et-la-terreur/

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    1. Les crapules, les escrocs, les criminels qui proposent de faux masques antivirus sur Internet seront-ils arrêtés ?

      A voir leur nombres à la télé et invités aux radios et journaux, il devrait y avoir des camions de têtes coupées !!

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  22. Les fermetures d'écoles sont une grande menace pour le pouvoir des écoles publiques


    Par Ryan McMaken
    Mises.org
    16 mai 2020


    Vingt vingt est probablement une année décisive dans l'histoire de l'enseignement public. Et les choses ne semblent pas bonnes pour les écoles publiques.

    Pendant des décennies, nous avons reçu un régime alimentaire quasi quotidien qui prétend que la scolarisation publique est l’une des institutions les plus importantes - sinon les plus importantes - d’Amérique. On nous dit également qu'il n'y en a pas assez, ce qui conduit à des demandes de plus longues heures de classe, de plus longues années scolaires et de plus en plus d'argent dépensé pour plus d'installations et plus de technologie.

    Et puis, tout à coup, avec la panique autour de COVID-19, tout avait disparu.

    Il s'avère que la scolarité publique n’était pas vraiment si importante après tout, et que la prolongation de la vie des plus de soixante-dix personnes démographiques a la priorité.

    Oui, les écoles ont essayé de maintenir la ruse selon laquelle les élèves font tous leur travail scolaire avec diligence à la maison, mais à la fin avril, il était déjà évident que l'ancien modèle de «faire l'école publique» via Internet ne fonctionnait pas. Dans certains endroits, la participation en classe s'est effondrée de 60%, car les élèves ne se présentent tout simplement pas pour les leçons virtuelles.

    Les répercussions politiques de tout cela seront considérables.

    Changer les attitudes des classes moyennes

    Ironiquement, les écoles publiques ont essentiellement abandonné les familles à faible revenu presque complètement, même si les bureaucrates des districts scolaires fondent depuis longtemps la légitimité politique des écoles publiques sur l'idée qu'elles sont une ressource essentielle pour les élèves à faible revenu. Aussi longtemps que les écoles physiques resteront fermées, cette affirmation deviendra de moins en moins convaincante. Après tout, la scolarité publique «virtuelle» ne fonctionne tout simplement pas pour ces familles, car les ménages à faible revenu sont plus susceptibles de dépendre des revenus des deux parents et les parents peuvent avoir des horaires de travail moins flexibles. Cela signifie moins de temps pour les parents pour s'assurer que la petite Sally se connecte à ses cours virtuels. De nombreux ménages à faible revenu n’ont même pas accès à Internet ni d’équipement informatique au-delà de leur smartphone. Seulement 56% des ménages dont le revenu est inférieur à 30 000 $ ont accès à Internet à large bande.

    Néanmoins, les parents de la classe ouvrière et ceux à faible revenu sont susceptibles de retourner leurs enfants à l'école lorsqu'ils rouvriront. Beaucoup croient qu'ils n'ont pas d'autre choix.

    Cependant, les attitudes parmi les classes moyennes seront un peu différentes et pourraient être plus préjudiciables politiquement à l'avenir des écoles publiques.

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  23. Comme leurs homologues à faible revenu, les parents de la classe moyenne sont heureux depuis longtemps de profiter des écoles comme service de garde d'enfants. Mais les équipements non éducatifs ne se sont pas arrêtés là. Les parents de la classe moyenne en particulier ont depuis longtemps adopté l'idée que des milliards de dollars dépensés pour des programmes de musique scolaire, des sports scolaires et d'autres programmes parascolaires étaient tous absolument essentiels à la réussite des élèves. Les sports ont fourni une fonction sociale importante pour les étudiants et la communauté en général.

    Mais à mesure que la liste des équipements que nous avons associés à la scolarisation se raccourcit de plus en plus, les ménages à tous les niveaux de revenu commenceront à se demander pour quoi exactement ils paient.

    Dépouillées du côté non académique des choses, les écoles publiques doivent désormais se vendre uniquement en tant que fournisseurs de compétences académiques. De nombreux parents risquent de ne pas être impressionnés, et cela sera d'autant plus vrai pour les familles de la classe moyenne où les parents peuvent facilement adopter l'école-maison comme véritable substitut. Les ménages qui disposent de l'infrastructure nécessaire pour ce faire sont désormais beaucoup plus susceptibles de conclure qu'ils n'ont tout simplement pas besoin des écoles publiques la plupart du temps. Il y a maintenant tellement de ressources fournies gratuitement en dehors des écoles - comme Khan Academy, pour n'en nommer qu'une - que ceux qui connaissent déjà les ressources d'information en ligne comprendront rapidement que les écoles ne sont pas essentielles.

    En plus de cela, de nombreux parents qui étaient sur le pilote automatique en supposant qu'ils en avaient pour leur argent peuvent soudainement se rendre compte que les écoles publiques - même lorsqu'elles étaient physiquement ouvertes - n'étaient pas vraiment une affaire après tout. Comme Gary North l'a récemment observé,

    Pour la première fois, les parents peuvent voir exactement ce qui est enseigné à leurs enfants. Ils peuvent voir la qualité des enseignants. Ils peuvent en apprendre davantage sur le contenu du matériel pédagogique.

    De nombreux parents peuvent ne pas aimer ce qu'ils voient, et comme beaucoup d'entre eux se chargent de plus en plus de dispenser un enseignement en personne, les enseignants ne ressembleront pas tout à fait aux héros hautement qualifiés qu'ils prétendent depuis longtemps être.

    Compressions budgétaires

    L'image des écoles en tant qu'institutions sociales indispensables s'éteignant rapidement, l'avantage politique dont elles jouissent depuis longtemps disparaîtra rapidement également. Il n'y a pas si longtemps, les écoles pouvaient revenir encore et encore auprès des contribuables avec des demandes d'argent, de ressources et de salaires plus élevés. Les syndicats d'enseignants ont sans cesse enseigné aux contribuables comment il était de la plus haute importance d'amener votre enfant dans une salle de classe avec l'un de leurs enseignants. Les électeurs, indépendamment de l'idéologie politique ou du parti, étaient souvent modifiables à l'idée.

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  24. Ce récit est déjà grandement en danger, et plus la panique du COVID-19 garantit la fermeture des écoles, plus le souvenir de l'ancien récit sera éloigné. Alors que les budgets scolaires se contractent, les districts scolaires de Las Vegas à Denver et à travers le pays se préparent à des congés et à des licenciements.

    Avec un personnel plus petit, moins d'enseignants et des budgets plus petits, attendez-vous à ce que l'apprentissage public virtuel devienne encore plus simple, et moins gratifiant et engageant pour les étudiants.

    À quoi ressembleront les choses cet automne ?

    Même si les écoles ouvrent leurs portes cet automne, les réformes actuellement mises en œuvre feront en sorte que les écoles continueront de manquer de bon nombre des commodités auxquelles beaucoup s'attendent. Si ces réformes sont adoptées, les étudiants peuvent oublier les événements sociaux. Ils peuvent s'attendre à des jours d'école plus courts et à un rôle continu pour la scolarité en ligne. Les sports d'équipe auront disparu. Les vieilles notions de fréquentation obligatoire universelle et de longues journées sembleront de plus en plus désuètes et démodées, voire même dangereuses.

    Pour de nombreux parents, cela ne fera que renforcer leurs soupçons croissants que les écoles publiques n'en valent plus la peine. Peut-être qu'ils ne l'ont jamais été.

    https://www.lewrockwell.com/2020/05/ryan-mcmaken/the-school-closures-are-a-big-threat-to-the-power-of-public-schools/

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    1. Après plus de 2000 ans de fermeture d'écoles (n'étant qu'ouvertes aux riches), le monde pas ou peu instruit à découvert l'accès 'gratuit' aux connaissances grâce à l'Internet ! Des milliards de milliards d'informations cachées depuis toujours ont envahi la planète !

      Et, ce sont ces mêmes informations dont la véracité n'est pas mise en doute par les professeurs et les scientifiques qui sont aujourd'hui remise en cause et appelées 'fake news' par la dictature !

      Alors que tous les scientifiques sont interdits de plateaux de télés, studios de radios ou colonnes de journaux, voilà que les criminels s'attaquent et les poursuivent jusque sur l'Internet pour que le savoir lui soit retiré !

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  25. APRÈS CONFINEMENT ET MENACES INFORMATIQUES : ÊTRE PRÉPARÉ POUR ÉVITER LE RETOUR DE BOOMERANG


    par NICOLAS JACQUES
    16/05/2020


    En 2018, le piratage informatique aurait coûté plus de 45 milliards d'euros dans le monde.

    C’était écrit, les hackers se sont engouffrés dans la brèche et ont profité du choc mondial de la pandémie pour augmenter leurs attaques. Rien que sur le mois de mars, les cas de phishing ayant pour but de dérober des informations personnelles et utilisant le prétexte du covid-19 ont augmenté de 670%. Dès le milieu du mois de mai, une grande partie des entreprises devraient reprendre une activité normale. Un retour progressif, fragmenté en fonction des secteurs d’activité et de toute évidence complexe. Une aubaine pour les hackers.

    Redéfinir les règles de sécurité

    Les collaborateurs des entreprises vont en effet devoir se réadapter à leur rythme de travail habituel et adopter de nouveaux schémas de fonctionnement. La vigilance va baisser et les responsables des systèmes informatiques seront bien occupés à gérer ces nouvelles configurations. La vigilance la plus forte sera essentielle pour s’assurer que les attaques ne se multiplient. Dans ce sens, tout comme les gestes barrières vont être au centre de la vie professionnelle, il sera nécessaire de redéfinir des règles de sécurité informatique strictes afin de parer à ces attaques.

    Les entreprises vont également devoir préparer tous les scénarios envisageables pour les mois à venir. Il est malheureusement probable que nous vivions un second confinement partiel ou total. Les scénarios de réorganisation des modes de travail des collaborateurs doivent donc être établis dès à présent. Déjà les grands groupes se sont organisés. Les uns ont défini des politiques de tests médicaux pour leurs employés et leur famille, les autres ont réduit au minimum le travail présentiel. Les règles de sécurité informatique des entreprises doivent également être revues. Il va falloir envisager tous les cas de figure pour être prêt et minimiser les risques d’attaques.

    Se préparer pour le déconfinement

    Cette pandémie à cependant de bons aspects. Elle contribue à faire avancer des comportements professionnels qui auraient évolué de manière beaucoup plus lente dans des conditions normales. Le télétravail est au cœur de ce sujet. Le coronavirus à confiné un tiers de la population mondiale boostant en parallèle le travail à distance. Après quelques jours, nous avons pu constater que cela ne fonctionnait pas si mal. Certains y ont même pris goût. Il est à prévoir qu’un nombre important de collaborateurs demande à leur employeur de garder tout ou partie de ce mode de travail. Les entreprises doivent dès lors anticiper ce changement et configurer leurs outils de travail à distance ainsi que leur politique de sécurité pour y répondre.

    L’utilisation du cloud et du SaaS risque d’exploser. Une situation qui va amener une foule de nouveaux besoins de protection de ses accès et de ses données. Un exemple trivial mais néanmoins bien réel est l’utilisation par les entreprises de logiciels collaboratifs. Traitements de texte, fichiers de données Excel, nous utilisons tous de plus en plus de fichiers partagés qui sont hébergés sur des serveurs distants.

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  26. Alors que nous avions le réflexe de créer des copies locales de ces fichiers, ces nouvelles solutions proposent moins de méthodes de sauvegarde des données. Celles-ci sont le plus souvent archivées de manière temporaire. Une erreur par un collaborateur qui supprimerait un fichier peut causer des mois plus tard de réel dégâts opérationnels et donc économiques. Ce dernier point n’est pas à négliger et donnera s’il n’est pas anticipé de nombreux cheveux blancs aux responsables informatiques des entreprises.

    http://www.economiematin.fr/news-menace-informatique-entreprise-deconfinement-securite-danger-jacques

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    1. Alors que TOUTES les discussions téléphonique et l'envoi de messages sur internet passe forcément par la NSA, seuls les virus ne sont pas arrêtés !!

      Attention ! Le travail chez soi devant un ordi met en danger TOUTES les entreprises car, une entreprise peut travailler en interne sur ordinateur sans connexion Internet, mais dès lors que les données sont publiées sur Internet...

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