MYRET ZAKI
15. janvier 2020
Pas de capitalisme sans prise de risque: En échouant à défendre cette règle, l’Etat a brisé le contrat libéral
Le libéralisme est un contrat honnête à la base: tout individu a le droit de chercher à réussir, et à jouir de ses gains, s’il prend ses propres risques et ses propres responsabilités. On peut donc gagner 30% en bourse, si on accepte le risque de perdre 30%. Rien à dire à cela. Mais ce que nous avons vécu, surtout depuis 2008, est un dévoiement du capitalisme libéral. A sa place, nous avons aux Etats-Unis (et dans une moindre mesure en Europe) un système oligarchique où les grandes entreprises privées et l’Etat sont en relative symbiose.
L’Etat prend régulièrement en charge les coûts et les pertes du secteur privé, tandis que ce dernier empoche les gains, une fois les maigres impôts réglés (après optimisation extrême). De vastes investissements publics dans la recherche ont permis la genèse de géants comme Google ou Apple et propulsé la rentabilité des pharmas américaines, mais ces groupes ont privatisé les profits, maximisé les marges et minimisé les impôts, sans qu’il n’y ait de retour plus large pour la société. Si l’Etat avait été vraiment capitaliste, il aurait exigé un juste retour sur ses investissements, aides et contributions. Mais il en est bien incapable.
Le moment crucial, qui a eu raison du mythe libéral, a été le sauvetage public du système financier lors du krach de 2008, après que tous les gains spéculatifs responsables du krach avaient été empochés par le privé. Absence de responsabilité et récompense de l’échec: on est en opposition frontale avec les fondements mêmes du capitalisme libéral. Avec cette proposition intenable: on veut plus d’Etat pour éviter au business de perdre; et on veut moins d’Etat pour garantir au business de gagner.
De même, la Fed et la BCE subventionnent, avec l’argent public, les gains phénoménaux de la bourse, tandis que le coût de ces politiques monétaires est endossé par des millions d’épargnants appauvris par les taux d’intérêt bas à négatifs. C’est une spirale: les oligopoles ainsi avantagés grandissent, font davantage de lobbying et s’entourent de nouveaux remparts. Or, il n’y a pas de capitalisme qui vaille sans libre concurrence, sans responsabilité face à l’échec, sans réelle prise de risque.
Le fautif ? L’Etat
La principale faillite, ici, est celle de l’Etat, dont la seule mission était de faire respecter les règles d’un libre marché face à des acteurs économiques qui allaient fatalement chercher à tordre ces règles en leur faveur. En échouant à défendre les règles, l’Etat a brisé le contrat libéral. Tout en vilipendant l’Etat providence pour les pauvres, le lobbying massif des gros acteurs s’est assuré que ce même Etat providence bénéficie en priorité à ses intérêts. Le capitalisme libéral est mort à l’instant où l’Etat a permis que les acteurs n’en prennent que la moitié qui les arrangeait.
(...) Mais ce que nous avons vécu, surtout depuis 2008, est un dévoiement du capitalisme libéral. A sa place, nous avons aux États-Unis (et dans une moindre mesure en Europe) un système oligarchique où les grandes entreprises privées et l’État sont en relative symbiose. (...)
RépondreSupprimer(...) L’État prend régulièrement en charge les coûts et les pertes du secteur privé, tandis que ce dernier empoche les gains, une fois les maigres impôts réglés (après optimisation extrême). (...)
L'État Suisse (pourtant une Démocratie !!).
(...) De même, la Fed et la BCE subventionnent, avec l’argent public, les gains phénoménaux de la bourse, tandis que le coût de ces politiques monétaires est endossé par des millions d’épargnants appauvris par les taux d’intérêt bas à négatifs. (...)
Merci Miret de ces commentaires attentifs.
La blockchain et la cryptofinance décollent en Suisse romande
RépondreSupprimerPAR MYRET ZAKI
09. décembre 2019
Entre Lausanne et Genève, l’hyperdynamique cryptosphère s’agrandit. La tokenisation intéresse davantage que les cryptomonnaies. Régulateurs et penseurs ont remplacé les spéculateurs. Immersion.
La Crypto Valley Association a inauguré son chapitre romand le 2 décembre, et l'avocat Florian Ducommun a présenté un rapport détaillé sur la qualification des crypto-actifs.
L’intérêt pour la blockchain (ou registre distribué) ne se dément pas, bien au contraire. Alors que les cryptomonnaies avaient accaparé l’attention il y a deux ans, au plus fort de la bulle spéculative, c’est aujourd’hui la tokénisation (titrisation de crypto-actifs) qui capte l’intérêt. La blockchain fait un nombre croissant d’adeptes en Suisse romande. Malgré les performances moins spectaculaires du bitcoin, de l’ethereum et des autres cryptomonnaies, l’écosystème des entrepreneurs, amateurs, curieux, experts, formateurs et industriels, lui, s’élargit chaque jour. Le trajet est cahoteux: dans cet univers, les modèles d’affaires et les concepts de levées de capitaux (ICO, STO) changent tous les six mois et les blockchains en sont déjà à leur troisième génération.
Mécanismes les plus prisés, les tokens (titres conférant un droit à des actifs ou services digitaux) et les smart contracts (codification de ces droits) intéressent aujourd’hui la finance suisse traditionnelle. Selon la Crypto Valley Association, 77% des institutions financières envisagent d’adopter la blockchain sous une forme ou une autre en 2020. Des événements consacrés à la cryptofinance et à la blockchain s’enchaînent à un rythme frénétique à Genève et Lausanne, et la deuxième édition du «Geneva Blockchain Congress» se prépare à Palexpo pour le 20 janvier 2020.
La nouvelle communauté d’enthousiastes que l’on croise dans les «meetups» et autres «summits» diffère des financiers fréquentant les cocktails dinatoires des 5 étoiles alentour. Ici, on a affaire à une population plus jeune, très anglophone, faite de «geeks» (ou de hipsters déguisés en geeks), de quelques penseurs et visionnaires, d’expatriés, de reconvertis de la finance classique ayant troqué le complet pour le survêtement, d’étudiants EPFL et d’une myriade de consultants improvisés.
Dans ces assemblées, porter un veston ou un tailleur formel serait une faute de goût, tout comme ignorer le jargon de la blockchain, comme «nodes» ou «proof-of-work». Le langage utilisé véhicule la notion d’une économie alternative qui émerge face au système classique: on y oppose les transactions effectuées «off-chain» (hors de la blockchain) à celles menées «on-chain», qui sont la référence des crypto-enthousiastes. Seul point commun avec les financiers établis: un public quasi exclusivement masculin; mais l’équilibre évolue lentement. Face au phénomène, la nouvelle génération n’a pas les hésitations de la précédente. A Genève, le jeune libéral radical Gabriel Jaccard soumettra une motion «Blockchain GVA» au Grand Conseil genevois ces prochains mois. Objectif: faire de Genève un canton 100% blockchain compatible avec un pôle de compétences de pointe, une fiscalité allégée pour les startups du secteur, et si possible des services et registres de l’Etat intégrés à la blockchain.
Un vent juridique favorable
RépondreSupprimerAubaine pour la place financière suisse: Berne a édicté un cadre juridique clair pour la cryptofinance, jugé blockchain-friendly. A l’EPFL ce 2 décembre, la Crypto Valley Association (CVA), l’organe faîtier du secteur, fondé en 2017 à Zoug, a inauguré sa section romande dirigée par Jérôme Bailly. Ses promoteurs, qui représentent plus de 800 entreprises et 4000 collaborateurs en Suisse, ont salué le projet de loi que vient de soumettre le Conseil fédéral au Parlement ce 27 novembre. Une «lex blockchain» qui précise le traitement des actifs tokénisés, mettant fin à l’incertitude juridique qui maintenait les banques et investisseurs institutionnels à bonne distance. Le projet de loi s’inspire des travaux du groupe de travail juridique de la CVA, dirigé par l’avocat Florian Ducommun. Ce dernier vient de publier «la tokenisation d’actifs en droit suisse», un guide de référence pour les entrepreneurs cherchant à réaliser en Suisse une offre de jetons d’investissement (security tokens).
Contrainte principale: la lutte contre le blanchiment d’argent. Sur ce plan, «offchain» et «onchain» sont logés à la même enseigne: les règles sont identiques à la finance traditionnelle. Les émissions de jetons, mais aussi les transferts, le règlement et la compensation des transactions seront soumis à ces dispositions. Lacune étonnante du régulateur, les transactions sur des crypto-actifs effectuées «hors bourse» ou «OTC» sont absentes du dispositif, qui se concentre uniquement sur celles passant par des bourses régulées.
Sur le panel Blockchain Unchained de Swissborg le 5 décembre à l'IMD, les intervenants se sont interrogés si le futur appartient aux blockchains assurant la "privacy" des données ou à celles assurant la transparence des données. (DR)
Sur le panel Blockchain Unchained de Swissborg le 5 décembre à l'IMD, les intervenants se sont interrogés si le futur appartient aux blockchains assurant la "privacy" des données ou à celles assurant la transparence des données. (DR)
En face de ces quelques contraintes, les gains technologiques de la blockchain sont évidents pour la finance tokénisée: il sera possible d’automatiser l’authentification des clients, le versement des dividendes, ou celui des coupons dans le cas des obligations, et de réduire considérablement le risque de contrepartie. Le tout pour un coût nettement réduit.
Plus d’idéalistes, moins de spéculateurs
Les opportunités d’émission de produits n’en sont donc qu’à leurs débuts. Mais la blockchain est un sujet qui enthousiasme bien au-delà de son seul potentiel pécuniaire. Certes, au sommet de la bulle, fin 2017, la «cryptomania» n’attirait pas que de doux rêveurs. Les spéculateurs s’entassaient et, comme lors de la «tulipomanie» au XVIIème siècle, mais avec des smartphones, le tout-venant s’est mis à passer des ordres sur le bitcoin en pleine séance de travail.
Aujourd’hui, cette phase est oubliée. Les conférences se consacrent aux concepts, applications, avec une bonne dose de futurologie. Comme pour tout écosystème naissant, la pensée prospective occupe une place majeure dans cet espace et plusieurs débats agitent la cryptosphère: transparence versus sécurité des données; une seule blockchain versus de multiples blockchains; ou tokens d’investissements versus tokens d’utilité.
Posséder, ou utiliser ?
RépondreSupprimerLa réglementation en Suisse a choisi de se concentrer sur les jetons d’investissement. Mais ceux-ci ne sont pas seuls dans cet univers. On trouve aussi les jetons de paiement et les jetons d’utilité. Si le marché a adopté plus vite les tokens d’investissement, c’est parce qu’ils confèrent un droit de propriété sur un actif ou sur une entreprise, comme les titres boursiers classiques, et sont de ce fait mieux compris du public et plus rassurants. Leurs avantages sont nombreux. C’est une nouvelle classe d’actifs, qui permet de diversifier son portefeuille en détenant des titres décorrélés, issus d’un univers élargi aux petites entreprises non cotées en bourse. Ces droits de propriété digitaux sont fractionnalisables en très petites parts et donc accessibles à partir de petites sommes: du private equity pour tous, en quelque sorte. On imagine donc l’élargissement du marché que promet cette catégorie de titres, à des investisseurs qui n’en étaient pas auparavant. Reste à voir émerger un véritable marché secondaire des security tokens, qui permette à tout un chacun de les revendre à d’autres investisseurs: pour les experts, c’est une question de temps avant que ces jetons ne se muent en un marché de masse, standardisé et négocié à large échelle.
D’un autre côté, on trouve les utility tokens, ou jetons d’utilité. Ceux-ci ne confèrent pas un droit à des parts de l’entreprise, mais un droit d’utiliser ses produits et services, et parfois aussi le pouvoir de participer à la gestion de l’entreprise. Transférer du pouvoir, plutôt que de la propriété? C’est leur promesse, et peut-être l’option la plus progressiste. Les jeunes en général sont fans des utility tokens: «Je préfère utiliser des tokens pour avoir des services en retour, estime Muhammand Usman Khan, jeune consultant blockchain chez Crypto Council, à Islamabad, réagissant à un échange sur LinkedIn. Au niveau mondial, le marché du token d’investissement n’est pas encore uniforme et standardisé, même si je comprends que certains trouvent ce type de tokens plus rassurants». Parmi les adeptes des utility tokens, Cyrus Fazel, cofondateur et CEO du groupe lausannois Swissborg, avait opté pour ce type de titres lors de la levée de fonds en 2017. Dans une récente vidéo de Cryptonites TV, la chaîne Youtube de Swissborg, il rappelle que la propriété d’actions n’offre plus les mêmes avantages chez les nouvelles entreprises de la tech. «Les dividendes par exemple, n’existent quasiment plus parmi les titres technologiques, dont la valorisation est basée sur leur communauté d’utilisateurs.
Au final, est-il mieux de posséder une action Microsoft, ou d’avoir la possibilité d’utiliser tout l’écosystème Microsoft? Si on croit vraiment aux technologies de la crypto, il faut les utiliser, pas seulement y investir, car les actifs crypto sont certes intéressants comme véhicules d’investissement, mais l’essentiel n’est pas là, il est dans leur usage», conclut-il. C’est sans doute la force des tokens d’utilité: ils ouvrent la voie à de nouveaux modèles de gouvernance, contrairement aux security tokens. Avec des utility tokens, on peut obtenir un droit de referendum (vote) en proportion du nombre de tokens détenus. Dans l’idéal, un statut de «membre», comme dans les coopératives, devrait même conférer un vote à poids égal à chacun, ce qui permet un exercice plus démocratique du pouvoir. Réfléchissant à différents modèles décentralisés, Swissborg veut privilégier l’approche d’une «organisation autonome décentralisée» (DAO), concept qui a le vent en poupe et qui vise à intégrer une entreprise à sa communauté, dont les membres prendraient part au travail de l’entreprise, et aux décisions stratégiques, tout en utilisant ses produits.
Des idées éprouvées en Europe du Nord
RépondreSupprimerLes penseurs de la décentralisation se trouvent aussi parmi les économistes de la gauche et de la droite libertarienne. Dans son dernier livre Capital et idéologie, l’économiste français Thomas Piketty explore l’idée d’un «socialisme participatif», fondé sur la propriété sociale, le partage des droits de vote et la participation des employés à la décision dans les entreprises. Il souligne l’apport de la délibération collective (ou intelligence collective), dont sont privées les structures hautement centralisées.
Le partage du pouvoir et l’implication des salariés dans la gouvernance des entreprises sont des concepts issus de la social-démocratie germanique et nordique. En effet, des systèmes de partage des droits de vote sont en place en Europe du Nord depuis la fin des années 1940-50. Les représentants des employés disposent de la moitié des voix dans les conseils d’administration en Allemagne et d’un tiers des voix en Suède, indépendamment de toute participation au capital. Cette cogestion, qui a permis une plus grande implication des salariés dans la définition des stratégies des entreprises, et favorisé un modèle plus productif et moins inégalitaire, valide les idées de gouvernance participative nées sur la blockchain.
Blockchain et trust anglo-saxon
D’autres concepts anciens se retrouvent modernisés sur la blockchain : celle-ci permet par exemple de distribuer de l’argent de manière planifiée. En d’autres termes, de programmer des paiements conditionnels, en utilisant ce qu’on appelle un HTLC (ou Hashed Timelock Contract). Un paiement sera effectué entre une partie A et une partie B si certaines conditions sont réunies, avec un deadline prédéfini. Ce type de conditionnalité rappelle trait pour trait certaines caractéristiques du trust anglo-saxon, ou fiducie patrimoniale.
Le trust, outil de gestion successorale pour les grandes fortunes, né il y a plus de 250 ans, nomme un trustee (ou administrateur) dont le rôle est exactement celui de la blockchain dans le cas précité: il assure des versements conditionnels, datés et précisés à l’avance par le constituant, aux bénéficiaires du trust. A cet égard, la blockchain dispose de la sophistication qu’il faut pour permettre un jour l’avènement du trust successoral digital, peer-to-peer et désintermédié ; on commence seulement à entrevoir le potentiel que cette technologie recèle dans la gestion des crypto-actifs des grandes fortunes familiales. Nul doute: la tokenisation est une tendance lourde, qui pourrait bien devenir la norme dans la finance suisse de demain.
Mais les débats qui agitent la cryptosphère vont au-delà de la tokenisation. «Au fondement des discussions, il y a la conception même du bitcoin et son protocole, témoigne Gauthier Vila, créateur chez Blockchain Swiss Creations. Une partie des gens pensent que le bitcoin n’est pas le futur en soi et qu’il faut s’en inspirer pour faire quelque chose de mieux ou de différent, poursuit le jeune lausannois diplômé en marketing et communication. Mais quelle que soit la blockchain du futur, pour qu’elle ait une véritable utilité, elle devra réunir les quatre principes fondamentaux: sans frontières, immuable, résistant à la censure et sans permission».
Transparence versus sécurité
Lors d’un panel de la conférence Blockchain Unchained de Swissborg, à l’IMD le 5 décembre, les experts se sont interrogés: le futur appartient-il aux blockchains assurant la sécurité des données, ou à celles assurant une pleine transparence? D’une part, l’ADN de la blockchain est associé à une transparence accrue des informations: ses registres transparents et immuables permettent aux investisseurs de remonter l’historique des informations, «scellées» par le registre lui-même, qui les renseignent par exemple sur les conditions d’émission d’un token, les accords entre les parties et tous les amendements successifs, ou sur l’identité des propriétaires de parts.
D’autre part la blockchain, c’est aussi la promesse d’une confidentialité (privacy), ou sécurité des données. D’aucuns mettent l’accent sur la possibilité de délimiter les accès, en créant des blockchains privées, pour corriger les effets néfastes de la captation de nos données par les géants de la tech. Les blockchains privées, qui existent déjà, permettront d’accepter des membres uniquement sur invitation et ces derniers doivent obtenir une autorisation pour agir sur la plateforme. Les différents niveaux d’accès et rôles peuvent être cryptés pour protéger des informations commerciales confidentielles. Des institutions financières et des investisseurs voulant la confidentialité peuvent aussi recourir à des protocoles privés, comme Corda ou Hyperledger. Sauf qu’avec ces blockchains à l’accès restreint, on risque de dénaturer le modèle pur des origines: «On voit effectivement naître des registres distribués plus corporate qui permettent à plusieurs acteurs de collaborer, observe Gauthier Vila. Cela fait perdre certaines vertus initiales du bitcoin comme la décentralisation et l’ouverture qu’avaient certaines blockchains comme Ethereum. Les blockchains privées avec quelques nœuds ne permettent pas de remplir toutes les valeurs de la blockchain et ne sont pas très différentes d’un système de plusieurs serveurs connectés. La réelle question, au final, est de savoir comment préserver à la fois la transparence que la blockchain apporte et garder un niveau de sécurité».
RépondreSupprimerSi elle peut être un outil de confidentialité, la blockchain n’est pas pour autant immunisée contre des failles de sécurité, et ses utilisateurs devront mettre en place les techniques cryptographiques les plus pointues s’ils veulent qu’elle résiste aux piratages et maintienne son image de coffre-fort des données. «La blockchain ne peut exister sans sécurité du réseau, estime Cyril Lapinte, fondateur de "C-Layer", un logiciel intégrant la compliance dans la blockchain. Elle doit être parfaite, sinon tout s'écroule. La problématique intéressante est la sécurité des clefs privées des utilisateurs. C'est la condition essentielle d'une adoption massive aujourd'hui, et beaucoup y travaillent», note l’expert. Il estime que la blockchain, contrairement aux plateformes comme Facebook, n’a pas les moyens d’espionner ses utilisateurs: «La blockchain est coûteuse et ne peut se permettre de stocker des données d’utilisateurs juste pour faire du stockage. L'intérêt est de n'y mettre que les données nécessaires à la gouvernance et l'exécution des transactions et des smart contracts.»
Une, ou des blockchains ?
Difficile de prévoir si à l’avenir l’écosystème prendra la forme d’une blockchain publique et entièrement décentralisée, à l’exemple d’Ethereum, ou si l’on verra naître un réseau de différentes blockchains reliées entre elles. Entre les différentes blockchains, l’interopérabilité ou «atomic swap», sera essentielle, à savoir une opération d'échange atomique de tokens ou d'informations entre deux chaînes. «Cela ferait sens d'avoir une forme de consolidation débouchant sur seulement quelques blockchains, tandis que les besoins spécifiques iront sur des sidechains plus petites, mais s'appuyant sur la confiance issue des plus grosses», pronostique Cyril Lapinte. Des anticipations expertes, qui permettent d’avoir une fenêtre sur l’économie du futur.
https://www.bilan.ch/finance/la-blockchain-et-la-cryptofinance-decollent-en-suisse-romande
(...) Les différents niveaux d’accès et rôles peuvent être cryptés pour protéger des informations commerciales confidentielles. (...)
SupprimerComme il en est pour le 'darknet' tout passe par la NSA, d'où les 'pensées prospectives' réduites à néant.
https://www.bilan.ch/auteurs/myret-zaki
Bilan: ce que j’ai appris
RépondreSupprimerMYRET ZAKI
29. mai 2019
De cette stabilité intérieure, de ce socle fiable, ont émergé notre innovation et notre créativité extérieures
Cher(e)s lecteur(trice)s, après mes neuf ans à Bilan, qui prennent fin avec ce numéro, permettez-moi de partager avec vous quelques enseignements tirés de cette belle aventure journalistique et managériale, avant de vous laisser entre les mains de l’excellent Serge Guertchakoff, qui reprend le flambeau au 1er juin 2019.
Tout d’abord, dans un contexte de très forte rotation de personnel dans les rédactions de journaux, rien de durable ne peut vraiment se construire, et une forte déperdition de savoirs et de mémoire peut s’opérer, à un coût qu’il est très difficile d’évaluer. Par une chance exceptionnelle, nous avons pu maintenir, à Bilan, une très grande stabilité humaine, avec une équipe soudée. Cette fidélité s’est avérée une ressource majeure pour le magazine. De la stabilité intérieure ont émergé notre innovation et notre créativité extérieures. J’en tire l’enseignement que pour créer, inventer de nouveaux modèles, prendre des risques, sortir de sa zone de confort, il faut pouvoir se reposer sur un socle fiable, une famille professionnelle sûre, une histoire commune, un îlot de pérennité au milieu de l’océan agité.
En deuxième lieu, dans un contexte de transformation historique du métier de la presse, transformation que vous avez pu vivre vous aussi dans votre secteur, nous avons été obligés d’évoluer dans nos métiers. Il nous a fallu croître ensemble, ajouter des compétences. A chacun(e), celles qui lui correspondaient: événementiel, animation, web, vidéo, réseaux sociaux, radio/TV, sans compter la spécialisation technique accrue de nos suppléments. J’en tire l’enseignement que dans les secteurs en rapide mutation, il faut se (trans)former en continu, s’ouvrir à des activités et spécialités où l’on ne se voyait pas a priori, s’adapter aux nouvelles attentes, suivre son marché, son public; et oui, finir même par les devancer !
Ensuite, dans un contexte de mutualisations, de regroupements, d’industrialisation, que vous aurez possiblement aussi subis en cours de carrière, que signifie encore le mot «marque»? Devient-il un concept creux, dévolu au seul marketing, ou a-t-il un sens pour tous les collaborateur(trice)s, qui le portent dans leur chair et s’identifient à lui ? Nous avons incarné, chacune et chacun, la marque «Bilan» comme une signature personnelle. J’en tire l’enseignement que cultiver une marque forte, influente, génératrice de fierté, permet de fédérer son équipe, qui s’y reconnaît car elle est l’âme de l’entreprise, le dénominateur commun.
Enfin, dans un contexte de pensée policée et uniforme, d’abêtissement induit par les excès du politiquement correct, avoir une équipe diversifiée au niveau des genres, des âges, des valeurs, des backgrounds, des origines, des convictions, s’avère vital. Chez Bilan, nous avons toutes et tous gagné en intelligence et en impact en entrechoquant nos cultures, nos points de vue, en bannissant le fanatisme, l’intolérance et le conformisme étroit, en clashant allègrement, en offrant une place à chaque voix. J’en tire l’enseignement qu’au travail, échanger nos visions différentes, tisser des liens au plan humain, et surtout privilégier l’humour comme vertu cardinale, sont un enrichissement et une condition absolue de réussite.
En conclusion, cultiver la stabilité des équipes et la force de la marque, s’ouvrir aux nouveaux métiers et aux différences fertiles sont garants d’innovation et de rayonnement.
Encore beaucoup de plaisir et une très belle suite, cher(e)s lecteur(trice)s!
https://www.bilan.ch/opinions/myret-zaki/bilan-ce-que-jai-appris
Transition énergétique : une régression sans précédent ?
RépondreSupprimerL’éolien ne sert à rien et la politique gouvernementale, voulue par l’Union européenne, Emmanuel Macron et ses deux prédécesseurs, est néfaste pour notre pays.
16 JANVIER 2020
Par Jean-Pierre Bardinet
Ingénieur ENSEM Nancy (École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique).
Lors de son évolution, l’humanité a utilisé des énergies primaires avec des densités énergétiques de plus en plus fortes : bois, charbon, gaz, pétrole, uranium. La densité énergétique des énergies renouvelables (EnR), éolien et solaire, est très faible, ce qui est une régression sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Chiffres de production totale RTE 2018 : 548,6 TWh dont
nucléaire 71,7 %
thermique à combustible fossile 7,2 %
hydraulique 12,5 %
éolien 5,1 %
solaire 1,9 %
agroénergies 1,8 %
Le facteur de charge de l’éolien est de 21 % et celui du solaire de 13,6 %.
Ces EnR intermittentes ont de faibles facteurs de charge, ce sont donc des moyens de production peu efficaces, mais particulièrement onéreux.
L’Espagne et l’Allemagne en ont fait la douloureuse expérience.
Avant le développement des EnR intermittentes, nous exportions environ 10 % de notre production d’électricité. Nous pouvons donc nous demander pourquoi nos gouvernants, à la suite des Directives de la Commission européenne, ont imposé manu militari ces EnR intermittentes alors qu’une politique de prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, un programme de construction de plusieurs EPR, et un financement approprié de la R&D sur la surgénération à uranium appauvri auraient été les meilleures options.
La filière des SMR (small size reactors) qui utilise la technologie des sous-marins nucléaires, serait également une piste à développer, car elle permettrait de produire de l’électricité à proximité des centres de consommation, rendant ainsi les pertes lors du transport quasiment nulles.
LE GAZ CARBONIQUE LOURDEMENT TAXÉ
Les politiques climat-énergie de notre pays et de la plupart de pays de l’UE sont basées sur l’hypothèse non prouvée que nos émissions de gaz carbonique ont une action mesurable sur la température moyenne annuelle globale (TMAG) et sur le climat de notre planète.
Donc le gaz carbonique est lourdement taxé, sur les carburants et sur l’électricité. Selon une étude de l’iFRAP, tous les surcoûts de la loi de transition énergétique se montaient à 23 milliards d’euros en 2016, et si la loi de transition énergétique perdure en l’état, ils se monteront à 70 milliards par an en 2030.
De quoi faire imploser le pouvoir d’achat des ménages, la compétitivité de nos entreprises… et exploser notre dette souveraine.
Voilà ce que dit la Cour des comptes dans son rapport de mars 2018 « Le soutien aux énergies renouvelables » :
RépondreSupprimer"La stratégie énergétique française formulée dans la LTECV repose sur un double objectif, climatique et énergétique. Le développement des énergies renouvelables doit ainsi permettre de limiter les émissions de gaz à effet de serre en se substituant aux énergies fossiles et de réduire la part de l’énergie nucléaire à 50 % du mix électrique d’ici 2025."
C’est là que réside l’erreur fondamentale de la Commission européenne et des gouvernements : il y a confusion entre les objectifs (réduire les émissions de gaz carbonique) et les moyens (développement prioritaire des EnR intermittentes et réduction du nucléaire) car la gestion en temps réel de l’intermittence des EnR nécessite des centrales thermiques à flamme pour équilibrer le réseau électrique, et l’on supprime le nucléaire dont le bilan carbone est particulièrement vertueux.
Il est incompréhensible que l’UE et nos gouvernants ne l’aient pas compris, ce qui pose question sur leurs compétences et/ou leur objectivité.
Même s’il n’existe aucune justification rationnelle, les politiques énergétiques privilégient donc en principe les émissions à bas carbone lesquelles sont en outre supposées fournir des moyens de production conformes aux standards d’une production rationnelle d’énergie électrique, à savoir :
Être pilotables, adaptables en temps réel aux fluctuations de la demande. En particulier, elles doivent être capables de gérer les heures de pointe (HP) et de réduire la production en fonction de la baisse de la demande en heures creuses (HC)
Être indépendantes des caprices d’Eole et des cycles de Phébus.
Avoir un impact mineur sur l’environnement et la biodiversité
Avoir un bilan carbone vertueux
Le réseau de transport ne doit pas être soumis à des fluctuations brutales et aléatoires
Le prix du kWh doit être compétitif
La sécurité d’approvisionnement doit être garantie
LE BILAN CARBONE DES ÉOLIENNES EST MAUVAIS
Contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des éoliennes intermittentes est mauvais, de manière indirecte, car la gestion de l’intermittence en temps réel nécessite des centrales thermiques en soutien permanent, obligées de fonctionner en régime discontinu, ce qui dégage encore plus de gaz carbonique et met en péril leur équilibre financier.
De plus éolien et solaire bénéficient d’avantages exorbitants (tarifs conventionnés au-dessus du prix marché, obligation d’achat par EDF), ce qui crée une distorsion de concurrence. Donc, pour sauver la planète d’un problème vraisemblablement imaginaire, on met en place des filières allant à l’encontre de ce qui est souhaité. Comprenne qui pourra !
Le solaire ne produit que la journée, quand le soleil brille, donc davantage en été, alors que la demande est minimale, et très peu en hiver, alors que la demande est maximale. Et aucune production en HP du soir ! Si de plus, un vaste anticyclone hivernal couvre l’Europe de l’Ouest, il n’y a quasiment pas de vent, donc éolien et solaire ne produisent rien. Ce sont des énergies fatales, qui risquent, par leur absence, de créer un black-out généralisé en Europe, avec des conséquences dramatiques, comme cela s’est produit en Australie du Sud, ce dont aucun média ne parle, omerta climat-énergie oblige.
PAS DE PRODUCTION RÉGULIÈRE D’ÉLECTRICITÉ
RépondreSupprimerIl est facile de vérifier que les éoliennes intermittentes ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique : non pilotables, fatales car absentes quand on en a besoin, à faible densité énergétique (ce qui est un recul), soumises aux caprices des vents, faible facteur de charge (21 % en 2018), massacreuses de biodiversité ailée, oiseaux, rapaces et chauves-souris, perturbant gravement l’équilibre des écosystèmes locaux, sources de graves nuisances pour les riverains (infrasons), sources de variations brutales du réseau de transport, surcoûts annexes (réseaux électriques, transformateurs, smart grids…), prix du kWh élevé, aucune sécurité d’approvisionnement en HP hivernale du soir, bilan carbone non vertueux, et… racket institutionnalisé des ménages via les taxes, en augmentation rapide.
On se demande quelle est la justification de leur développement inconsidéré.
les profits pharaoniques des promoteurs, aux frais des ménages ?
une politique volontariste de décroissance, engendrant misère et graves mouvements sociaux ?
un torpillage en règle du tourisme dans nos belles régions, défigurées par les usines d’éoliennes ?
le soutien dogmatique d’une énergie dite verte, alors qu’elle ne l’est pas ?
pour tuer le nucléaire, combat historique des Verts, alors même que son bilan carbone est particulièrement vertueux, ce qui est une seconde incohérence ?
Pour toute personne sensée, les EnR intermittentes, à la technologie du passé, adulées par les chantres de l’écologisme, n’auraient jamais dû voir le jour, car les filières de la surgénération, sur lesquelles travaillent et avancent plusieurs pays (Chine, Inde, Russie, USA), sont bien plus intéressantes. Elles permettront de produire de l’électricité pilotable et compétitive pendant plusieurs millénaires.
Bref, l’éolien ne sert à RIEN et la politique gouvernementale, voulue par l’Union européenne, Emmanuel Macron et ses deux prédécesseurs, dont l’objectif est de favoriser les implantations d’usines éoliennes en bafouant les droits de recours des citoyens, est néfaste pour notre pays.
Quant au solaire, compte tenu de son faible facteur de charge de l’ordre de 14 % et de son inadéquation par rapport à la demande, il ne peut être intéressant que pour des utilisations exclusivement domestiques.
Cela étant, même si le gaz carbonique avait une action mesurable sur la température, ce qui reste une hypothèse non prouvée, vraisemblablement plus idéologique que scientifique, notre politique climat-énergie, censée agir sur 0,9 % du total des émissions mondiales, n’aurait aucun effet, si ce n’est procurer des avantages déraisonnables aux promoteurs de l’éolien et du solaire, qui sont le plus souvent des financiers étrangers attirés par ce marché très juteux, d’augmenter la précarité énergétique, de détruire de l’emploi salarié, de réduire le pouvoir d’achat des ménages et de diminuer la compétitivité de nos entreprises, avec une noria de taxes, de normes souvent néfastes et de règlements contraignants.
Faire plus absurde, est-ce possible ?
Après la génération III (EPR), dont la première centrale fonctionne en Chine, et une plus récente qui vient de démarrer à Taishan, dans le sud de la Chine, l’avenir c’est la génération IV des centrales à surgénération, à uranium appauvri (nous en avons un stock de 300 000 tonnes) et/ou à thorium, capables de fournir une électricité pilotable, compétitive, pendant plusieurs millénaires, avec peu de déchets, tous de faible durée de vie (au plus 300 ans).
Nous avons perdu 20 ans d’avantage concurrentiel et de compétences à cause de la décision de Jospin de fermer Phénix et Superphénix, pour des raisons de basse politique électorale. De nombreux projets de surgénération avancent à grands pas en Chine, en Inde, aux USA, en Russie, et nous sommes à la traîne avec un petit projet Astrid, mal financé, d’autant que les Verts font tout pour le saborder.
RépondreSupprimerCOMMENT S’EN SORTIR ?
Je recommande donc de supprimer tous les avantages dont bénéficient les promoteurs de l’éolien et du solaire, car il sont non conformes aux règles d’une concurrence équilibrée et perturbent gravement l’équilibre financier d’EDF : suppression de l’obligation d’achat par EDF, suppression du tarif réglementé et des compensations financières, révision à la baisse, ou annulation, des engagements de l’État (l’Espagne les a supprimés purement et simplement) qui ont été chiffrés à 122 milliards d’euros par la Cour des comptes (engagements avant 2011 et engagements 2012-2017), montant qui ne peut qu’augmenter avec les nouvelles installations.
Je préconise que nos gouvernants soient positifs, fassent preuve de clairvoyance et de bon sens, ce qui n’a pas été le cas depuis 40 ans, qu’ils engagent le grand carénage du nucléaire actuel, laissent la centrale de Fessenheim opérationnelle, développent la surgénération en y mettant les moyens humains, techniques et financiers — hélas, Emmanuel Macron, totalement incompétent sur la production d’électricité et conditionné par les sirènes vertes a déjà bloqué le projet Astrid, alors qu’il était prévu de construire un démonstrateur 300 MW — et qu’ils arrêtent immédiatement toute aide, directe ou indirecte aux EnR intermittentes, à la technologie du passé, destructrices d’emplois et source de réduction du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité de nos entreprises.
S’ils persistent dans leur rêve de développement inconsidéré des EnR intermittentes, alors ils seront tenus pour responsables et donc coupables de choix néfastes pour la France uniquement pour des raisons idéologiques et de capitalisme de connivence avec les promoteurs de l’éolien et du solaire.
https://www.contrepoints.org/2020/01/16/362334-transition-energetique-une-regression-sans-precedent
Lorsqu'une entreprise ferme pour cause de 'pollution' les merdias (se disant les porte-paroles des idiots) crient 'Hourra !' mais, l'entreprise va se reconstruire ailleurs ! Hahaha ! Et, c'est de l'étranger qu'elle exportera ses produits vers l'Etat expulseur ainsi que sa 'pollution' (Vents sans-frontières) !
SupprimerTout ces mécanismes d'incompétents sont pondus tous les jours par des fonctionnaires qui sont nés au cabinet et demeurent leur vie assis à leur chiotte !
Ils ne connaissent RIEN de la vie pratique des citoyens et n'ont que des comptes-rendus avec des chiffres auxquels ils tirent des graphiques comparatifs, des projections et des lois applicables aux modèles !
L'idiotie des éoliennes est venue par l'info que là-haut le vent souffle plus fort qu'en bas. D'où des éoliennes gigantesques (200 m de haut !) qui massacrent/assassinent tous les jours des millions d'oiseaux et d'abeilles dits 'inutiles' ! Mais rien sur le 'Pourquoi aux Etats-Unis les éoliennes ont 18 pales qui remplissent le cercle et celles-là n'en ont que 3 avec donc du vent qui se perd (et qui siffle) entr'elles ?'
Mais, les éoliennes ont ce problèmes qu'elles se doivent d'être en mouvement 24/24 h même s'il n'y a pas de vent ou pas assez pour faire tourner des pales de 60 tonnes (x 3 = 180 t !). D'où la consommation d'électricité supérieure à la production !!! (Résultat prouvé !).
Mais, comme il ne s'agit là que d'un lobbying, on en a rien à foutre de construire des millions d'éoliennes pour convaincre que les éoliennes serviraient à quelque chose !!
Le principal est d'empêcher les scientifiques et les ingénieurs électriciens d'en révéler la vérité au public !
"Le blob', l'approvisionnement alimentaire est à blâmer pour le plus grand décès d'oiseaux de mer
RépondreSupprimer15 JANVIER 2020
par l'Université de Washington
Les guillemots communs adultes retournent dans les colonies des îles et des empilements marins de la Californie à l'Alaska, passant trois mois chaque été pour se reproduire. Un poussin célibataire emmène deux parents à la chasse au poisson, comme le sébaste - un aliment de base du régime de la morue de Californie - illustré ici. Crédits: Jane Dolliver
La marmette commune est un oiseau autosuffisant et résilient.
Bien que l'oiseau de mer doive manger environ la moitié de son poids corporel en proie chaque jour, les guillemots communs sont des experts pour attraper les petits "poissons fourrages" dont ils ont besoin pour survivre. Le hareng, les sardines, les anchois et même le saumon juvénile ne font pas le poids contre un guillemot affamé.
Ainsi, lorsque près d'un million de guillemots communs sont morts en mer et ont échoué de la Californie à l'Alaska en 2015 et 2016, c'était sans précédent, à la fois pour les guillemots et pour toutes les espèces d'oiseaux dans le monde. Des scientifiques de l'Université de Washington, de l'US Geological Survey et d'autres blâment une compression inattendue de l'approvisionnement alimentaire de l'écosystème, provoquée par une vague de chaleur marine sévère et durable connue sous le nom de "la goutte".
"Considérez cela comme une course dans les épiceries en même temps que les camions de livraison vers les magasins cessent de venir si souvent", a expliqué la deuxième auteure Julia Parrish, professeure UW à la School of Aquatic and Fishery Sciences. "Nous pensons que le pistolet fumant pour les guillemots communs - au-delà de la vague de chaleur marine elle-même - était un resserrement de l'écosystème: moins de poissons fourragers et de petites proies en général, en même temps que la concurrence des gros prédateurs de poissons comme le doré, la goberge et la morue du Pacifique considérablement augmenté."
Les guillemots communs nichent en colonies le long des falaises et des corniches rocheuses surplombant l'océan. Les oiseaux adultes, d'environ un pied de longueur, sont pour la plupart noirs avec un ventre blanc et peuvent plonger plus de deux terrains de football sous la surface de l'océan à la recherche de proies.
Les températures plus chaudes de l'eau de surface au large de la côte du Pacifique - un phénomène connu sous le nom de "la goutte" - se sont d'abord produites à l'automne et à l'hiver 2013, et ont persisté en 2014 et 2015. Le réchauffement s'est intensifié avec l'arrivée d'un puissant El Niño en 2015-2016. Un certain nombre d'autres espèces ont connu des morts massives au cours de cette période, notamment des macareux tuftés, des macareux de Cassin, des otaries et des baleines à fanons. Mais la mortalité par morue commune était de loin la plus importante de toute façon.
De mai 2015 à avril 2016, environ 62 000 carcasses de guillemots ont été trouvées sur les plages du centre de la Californie au nord de l'Alaska. Des scientifiques citoyens d'Alaska surveillant des sites à long terme ont dénombré des nombres qui ont atteint 1 000 fois plus que la normale pour leurs plages. Les scientifiques estiment que le nombre réel de morts était probablement proche d'un million, car seule une fraction des oiseaux qui meurent rejoindront le rivage, et seule une fraction d'entre eux se trouvera dans des endroits accessibles aux gens.
RépondreSupprimerDe nombreux oiseaux morts sont des adultes en âge de se reproduire. Avec des changements massifs dans la disponibilité de nourriture, les colonies de reproduction de guillemots dans toute la région n'ont pas produit de poussins pendant les années pendant et après l'événement de vague de chaleur marine, ont découvert les auteurs.
"L'ampleur et l'échelle de cet échec n'ont pas de précédent", a déclaré l'auteur principal John Piatt, biologiste de recherche au Alaska Science Center de l'US Geological Survey et professeur affilié à la UW School of Aquatic and Fishery Sciences. "C'était étonnant et alarmant, et un avertissement de drapeau rouge concernant l'énorme impact que le réchauffement océanique soutenu peut avoir sur l'écosystème marin."
À partir d'un examen des études sur les pêcheries menées pendant la période de canicule, l'équipe de recherche a conclu que les températures chaudes et persistantes de l'océan associées à "la goutte" augmentaient le métabolisme des organismes à sang froid du zooplancton et des petits poissons fourragers jusqu'à des poissons prédateurs plus gros comme le saumon et goberge. Les poissons prédateurs mangeant plus que d'habitude, la demande de nourriture au sommet de la chaîne alimentaire n'était pas viable. En conséquence, les bancs de poissons fourragers autrefois abondants dont dépendent les guillemots sont devenus plus difficiles à trouver.
"La demande alimentaire des gros poissons de fond commerciaux comme la morue, la goberge, le flétan et le merlu devrait augmenter considérablement avec le niveau de réchauffement observé avec la goutte, et comme ils mangent beaucoup des mêmes proies que les guillemots, cette compétition a probablement aggravé le problème de l'approvisionnement alimentaire. pour les guillemots, conduisant à des épisodes de mortalité massive dus à la famine ", a déclaré Piatt.
En tant que plus grande mortalité massive d'oiseaux de mer dans l'histoire enregistrée, l'événement de guillemots communs peut aider à expliquer les autres décès qui se sont produits pendant la vague de chaleur marine du nord-est du Pacifique, et sert également d'avertissement pour ce qui pourrait se produire lors de futures vagues de chaleur marines. , ont déclaré les auteurs. Les scientifiques d'UW ont récemment identifié une autre vague de chaleur marine se formant au large de la côte de Washington et dans le golfe d'Alaska.
"Tout cela, comme pour la mortalité de masse des macareux de Cassin et la mortalité de masse des macareux tuftés, démontre qu'un monde océanique plus chaud est un environnement très différent et un écosystème côtier très différent pour de nombreuses espèces marines", a déclaré Parrish, qui est également l'exécutif. directeur de l'équipe d'observation côtière et de relevé des oiseaux marins, connue sous le nom de COASST. "Les oiseaux de mer, en tant que membres très visibles de ce système, sont les porte-parole de ce changement."
https://phys.org/news/2020-01-blob-food-blame-largest-seabird.html
Si l'éolienne-de-mer n'est pas une race d'oiseau mais une construction mortelle qui satisfait les verts de la nazional socialiste, c'est bien parce qu'elle élimine tous les jours en très grand nombre toute une population de prédateurs qui retirent des océans ce dont se nourrissent les humains ! Car, nul ne chasse les goélettes, hirondelles de mer, ou autres goélands qui pêchent continuellement.
Supprimer(...) "C'était étonnant et alarmant, et un avertissement de drapeau rouge concernant l'énorme impact que le réchauffement océanique soutenu peut avoir sur l'écosystème marin." (...)
Élucubration gratuite d'un trisomique qui tenterait de faire croire que les poissons qui migrent d'un pôle à l'autre meurent de chaleur en Californie (eau froide où très peu de personnes s'y baignent) !!!
Être des imitateurs pourrait être la clé de l'être humain
RépondreSupprimer15 JANVIER 2020
par Connor Wood, The Conversation
Les chimpanzés, les plus proches parents d'animaux des êtres humains, partagent jusqu'à 98% de nos gènes. Leurs mains humaines et leurs expressions faciales peuvent envoyer des frissons étranges de reconnaissance de soi dans le dos des clients du zoo.
Pourtant, les gens et les chimpanzés mènent des vies très différentes. Aujourd'hui, moins de 300 000 chimpanzés sauvages vivent dans quelques coins boisés de l'Afrique, tandis que les humains ont colonisé tous les coins du globe, de la toundra arctique au désert du Kalahari. Avec plus de 7 milliards d'habitants, la population humaine éclipse celle de presque tous les autres mammifères, malgré nos faiblesses physiques.
Qu'est-ce qui pourrait expliquer les incroyables succès évolutifs de notre espèce ?
Une réponse évidente est notre gros cerveau. Il se pourrait que notre intelligence brute nous ait donné une capacité sans précédent de sortir des sentiers battus, en innovant des solutions à des problèmes noueux alors que les gens migraient à travers le monde. Pensez à "The Martian", où Matt Damon, pris au piège seul dans une station de recherche sur Mars, héroïquement "sciences" sa sortie d'une mort certaine.
Mais un nombre croissant de scientifiques cognitifs et d'anthropologues rejettent cette explication. Ces chercheurs pensent que, plutôt que de gagner notre vie en tant qu'innovateurs, les êtres humains survivent et prospèrent précisément parce que nous ne pensons pas par nous-mêmes. Au lieu de cela, les gens font face à des climats et des contextes écologiques difficiles en copiant soigneusement les autres - en particulier ceux que nous respectons. Au lieu de l'Homo sapiens, ou "l'homme qui connaît", nous sommes vraiment des Homo imitans: "l'homme l'imitateur".
Regarder et apprendre
Dans une étude célèbre, les psychologues Victoria Horner et Andrew Whiten ont montré deux groupes de sujets testés - des enfants et des chimpanzés - une boîte mécanique avec une friandise à l'intérieur. Dans une condition, la boîte était opaque, tandis que dans l'autre, elle était transparente. Les expérimentateurs ont montré comment ouvrir la boîte pour récupérer une friandise, mais ils ont également inclus l'étape non pertinente de taper sur la boîte avec un bâton.
Curieusement, les enfants humains ont soigneusement copié toutes les étapes pour ouvrir la boîte, même lorsqu'ils ont pu voir que le bâton n'avait aucun effet pratique. C'est-à-dire qu'ils ont copié de manière irrationnelle: au lieu de faire seulement ce qui était nécessaire pour obtenir leur récompense, les enfants ont imité servilement chaque action dont ils avaient été témoins.
Bien sûr, cette étude n'a inclus que des enfants de trois et quatre ans. Mais des recherches supplémentaires ont montré que les enfants plus âgés et les adultes sont encore plus susceptibles de copier sans réfléchir les actions des autres, et les jeunes nourrissons sont moins susceptibles de surimiter, c'est-à-dire de copier précisément même les actions peu pratiques.
En revanche, les chimpanzés de l'étude de Horner et Whiten n'ont fait que surimiter à l'état opaque. Dans l'état transparent - où ils ont vu que le bâton était mécaniquement inutile - ils ont complètement ignoré cette étape, ouvrant simplement la boîte avec leurs mains. D'autres recherches ont depuis appuyé ces résultats.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la copie, les chimpanzés sont plus rationnels que les enfants ou les adultes humains.
Les avantages de suivre sans poser de questions
D'où vient la préférence humaine apparemment irrationnelle pour la surimitation ? Dans son livre "Le secret de notre réussite", l'anthropologue Joseph Henrich souligne que les gens du monde entier comptent sur des technologies qui sont souvent si complexes que personne ne peut les apprendre rationnellement. Au lieu de cela, les gens doivent les apprendre pas à pas, faisant confiance à la sagesse des aînés et des pairs plus expérimentés.
Par exemple, la meilleure façon de maîtriser la fabrication d'un arc est d'observer les chasseurs qui réussissent à le faire, en supposant que tout ce qu'ils font est important. En tant qu'apprenant inexpérimenté, vous ne pouvez pas encore juger quelles étapes sont réellement pertinentes. Donc, lorsque le meilleur chasseur de votre groupe cire sa corde avec deux doigts ou touche son oreille avant de tirer la corde, vous le copiez.
La propension humaine à la surimitation rend ainsi possible ce que les anthropologues appellent la culture cumulative: le développement à long terme des compétences et des technologies au fil des générations. Aucune personne ne pourrait comprendre toutes les raisons pratiques derrière chaque étape pour faire un arc ou sculpter un canoë, et encore moins transformer des minéraux de terres rares en iPhones. Mais tant que les gens copient avec une grande fidélité, la technologie est transmise.
Le rituel et la religion sont également des domaines dans lesquels les gens mènent des actions qui ne sont pas liées de manière tangible à des résultats pratiques. Par exemple, un prêtre catholique bénit des gaufres et du vin pour la communion en prononçant une série de mots répétitifs et en faisant des mouvements étranges avec ses mains. On pourrait être pardonné de se demander ce que ces actes rituels ont à voir avec la terre à manger du pain, tout comme un chimpanzé ne peut voir aucun lien entre taper sur un bâton et ouvrir une boîte.
Mais les rituels ont un effet caché: ils lient les gens les uns aux autres et démontrent une appartenance culturelle. Pour un exemple négatif éclairant, considérons un étudiant qui refuse de se porter garant de l'allégeance. Son action télégraphie clairement son rejet du droit des autorités à lui dire comment se comporter. Et comme l'a souligné l'anthropologue Roy Rappaport, la participation rituelle est binaire: soit vous dites l'engagement, soit vous ne le faites pas. Cette clarté permet de voir facilement qui est ou n'est pas engagé dans le groupe.
Un ingrédient secret surprenant qui nous rend humains
Dans un sens plus large, alors, la surimitation permet de rendre possible une grande partie de ce qui comprend la culture typiquement humaine, ce qui s'avère beaucoup plus compliqué que la cause et l'effet mécaniques.
Au fond, les êtres humains ne sont pas des innovateurs courageux et autonomes, mais des conformistes prudents s'ils sont avisés. Nous effectuons et imitons des actions apparemment impraticables parce que cela est la clé de l'apprentissage de compétences culturelles complexes, et parce que les rituels créent et maintiennent les identités culturelles et la solidarité dont nous dépendons pour notre survie. En effet, copier les autres est un moyen puissant pour établir un rapport social. Par exemple, imiter le langage corporel d'un autre peut l'amener à vous aimer et à vous faire davantage confiance.
RépondreSupprimerDonc, la prochaine fois que vous entendrez quelqu'un argumenter avec passion que tout le monde devrait adopter la non-conformité et éviter d'imiter les autres, vous pourriez rire un peu. Nous ne sommes pas des chimpanzés, après tout.
https://phys.org/news/2020-01-copycats-key-human.html
(...) Le rituel et la religion sont également des domaines dans lesquels les gens mènent des actions qui ne sont pas liées de manière tangible à des résultats pratiques. Par exemple, un prêtre catholique bénit des gaufres et du vin pour la communion en prononçant une série de mots répétitifs et en faisant des mouvements étranges avec ses mains. (...)
SupprimerCe sont là des gestes déplacés ainsi que des paroles insensés qui ne sont pas de la nature humaine mais qui leur ont été imposé par bourrage de crânes des plus idiots pour croire en ce qui n'existe pas, que personne n'a vu et que personne ne verra ! Hahaha !
Qu'est-ce qui dissuade les femmes des hommes barbus ?
RépondreSupprimerpar l'Université du Queensland
15 JANVIER 2020
Selon une étude de l'Université du Queensland publiée aujourd'hui, les femmes qui trouvent les hommes barbus moins attrayants peuvent être dissuadées en raison de leur risque potentiel de porter des tiques, des insectes et des poux.
L'auteur principal, le Dr Barnaby Dixson de l'École de psychologie de l'UQ, a déclaré que les résultats suggéraient que lorsque les femmes jugeaient les hommes pour leur admissibilité en tant que partenaire pour des relations à court ou à long terme, elles pouvaient être découragées par les poils du visage.
"Nous avons constaté que le dégoût des femmes envers les ectoparasites - comme les puces qui vivent sur la peau - affecte négativement les préférences des hommes à barbe", a déclaré le Dr Dixson.
"Cela pourrait être dû à l'augmentation des tendances culturelles pour les hommes et les femmes à enlever les poils dans davantage de régions du corps, y compris leurs visages, leur poitrine, leurs bras, leurs jambes et leur région pubienne.
"Il s'agit de la première étude à fournir des preuves à l'appui de l'hypothèse d'évitement des ectoparasites, qui soutient que le manque de poils a évolué en partie en réponse à l'abondance des parasites pour réduire la probabilité d'héberger des parasites porteurs de maladies."
L'équipe de recherche a interrogé 919 femmes qui ont identifié leur statut relationnel comme célibataire, datant ou marié / engagé. Certains ont choisi de ne pas répondre.
Les participants ont été interrogés sur l'attrait des mâles barbus et rasés pour les relations à long terme et à court terme.
Les femmes célibataires qui voulaient avoir des enfants préféraient des visages rasés, tandis que les préférences des femmes mariées n'étaient pas liées à leur désir d'avoir des enfants, a déclaré le Dr Dixson.
UQ Ph.D. la candidate Tessa Clarkson était l'auteur principal de l'étude.
Le Dr Dixson est un anthropologue spécialisé dans l'écologie du comportement humain, en particulier les préférences des partenaires humains.
Son dernier corpus de recherche explore le rôle des poils faciaux masculins dans l'attractivité sexuelle, la masculinité et les relations à court et à long terme.
https://medicalxpress.com/news/2020-01-women-bearded-men.html
SupprimerLa barbe est l'endroit plus sale qu'un trou de cul et pourtant, des autorités mafieuse et dégénératives soutiennent de tels manquements à l'hygiène dans le milieu médical et alimentaire !
Si le port du calot sur la tête en boulangeries-pâtisseries est obligatoire ce n'est pas une question d'us & coutume folklorique mais bien pour empêcher des cheveux de salir les aliments. Or, il existe des boulangeries, boucheries, restaurants et même des hôpitaux où ces monstrueuses saletés sont admises afin d'offenser les citoyens qui osent être propres !
Abonnements téléphoniques: qui est réellement gagnant, consommateur ou opérateur ?
RépondreSupprimerPAR JULIE MÜLLER
16. janvier 2020
Face à la concurrence, les opérateurs sont contraints de casser toujours plus leurs prix. Une situation qui profite aux clients mais qui questionne sur les marges de ces géants des télécoms.
Les spécialistes conseillent de comparer régulièrement les offres.
En l’espace de quelques décennies, le téléphone est devenu notre meilleur ami. On accorde de l’importance à son esthétisme, à sa fiabilité, à ses fonctionnalités mais rarement à l’opérateur qui nous garantira son utilisation.
Et pourtant, avec Swisscom, Sunrise et Salt qui se partagent la plus grosse part du gâteau, les prix de la téléphonie en Suisse persistent années après années parmi les plus élevés de la zone OCDE. De quoi mériter toute notre attention. Heureusement, grâce à une concurrence croissante, le vent tourne et presse ces géants des télécoms pour alléger nos factures. Mais alors, qui est le grand gagnant dans l’histoire ?
Une tendance en faveur du consommateur
Avec une diminution marquée des prix d’abonnements téléphoniques, le contexte actuel est plus que jamais tourné à l’avantage du consommateur. «Les conditions d’abonnement sont restées étonnamment stables mais l’abondance de promotions a fait flancher les prix», constate Ralf Beyeler, expert chez le comparateur Moneyland.ch. Tirés vers le bas par de nouveaux acteurs, les tarifs peuvent désormais avoisiner les 55 francs (51,13 €) pour un pack tout illimité en Suisse et à l’étranger (QoQa) voire même les 20 francs (10,59 €) pour un forfait illimité en Suisse avec 10 Go (Lidl Connect).
Une tendance de prix à la baisse confirmée par Oliver Zadori, fondateur de dschungelkompass.ch, un autre site comparateur: «Quand j’ai lancé la plateforme en 2011, un abonnement illimité de téléphonie mobile pour la Suisse coûtait 169 francs, aujourd’hui il en vaut trois fois moins.» La raison à cela ? Un marché en consolidation depuis dix ans. «Nous arrivons à saturation, les opérateurs doivent se battre pour conserver leur base de clients et aller en chercher de nouveaux chez les autres», affirme Pascal Martin, responsable du site spécialisé Scal.ch.
Le trio de tête des télécoms est unanime: «Le marché est devenu très concurrentiel, nous sommes désormais exposés à une forte guerre des prix», atteste Alicia Richon, porte-parole de Swisscom. Et pour compenser les pertes tout en gardant sa clientèle sous son aile, toutes les techniques sont bonnes. «Comme chaque client est primordial, les opérateurs conservent leurs prix élevés mais redirigent les consommateurs mécontents vers leur sous-marque pour petits budgets, type Wingo ou Yallo», ajoute Pascal Martin.
Les opérateurs ne sont pas en reste pour autant
Mais derrière cette baisse des prix avantageuse pour le consommateur, «les opérateurs continuent de se faire beaucoup d’argent sur leur dos. C’est pourquoi dans les statistiques de plaintes que nous recevons, la téléphonie se place en pole position», décrit Robin Eymann, spécialiste des télécoms à la Fédération romande des consommateurs (FRC).
En effet, la stratégie des opérateurs se base sur le comportement de la clientèle: 60% de celle-ci paie et ne pose jamais de questions tandis que les 40% restants sont attentifs aux promotions et paient deux fois moins pour le même produit. «Ce sont les clients passifs qui sponsorisent les autres. Si tout le monde changeait d’abonnement à tort et à travers les prix augmenteraient fortement», explique le spécialiste Pascal Martin.
RépondreSupprimerRésultat de ce déséquilibre en faveur des opérateurs: les clients fidèles se voient désavantagés par rapport aux nouveaux arrivants. «Bien souvent ils paient trop cher alors qu’il leur suffit d’appeler leur fournisseur, les menacer de résilier leur abonnement et ils obtiendront quasi systématiquement un rabais sur leur facture», conseille l’expert en comparatifs, Oliver Zadori.
Autre service où les opérateurs se font de la marge: les abonnements combinés incluant l’achat du téléphone mobile à prix réduit. Publié en novembre, un test comparatif du site Moneyland.ch démontre qu’il est largement plus avantageux d’acheter son smartphone séparément de ses prestations de communication. Pour preuve, sur deux tiers des mobiles, l’acquisition combinée est plus onéreuse de 100 francs (92,96 €) en moyenne par rapport à une commande en ligne de l'appareil.
Qui est le réel gagnant ?
Au final, le grand gagnant est le client averti qui change régulièrement de fournisseur et optimise son abonnement. «L’opérateur s’y retrouvera toujours car la rationalisation et la numérisation de ces dernières années ont diminué ses besoins en personnel et compensé la baisse des prix. La différence pour le client c’est que pour profiter de cette désinflation il doit se démener», conclut le spécialiste des télécoms, Pascal Martin.
https://www.bilan.ch/techno/abonnements-telephoniques-qui-est-reellement-gagnant-le-consommateur-ou-loperateur?utm_source=Bilan.ch&utm_campaign=397ecf9045-Bilan_manuel+16.01.2020&utm_medium=email&utm_term=0_13557690c7-397ecf9045-309077073&mc_cid=397ecf9045&mc_eid=76fa28326a
L'appréciation de l'agriculture n'est pas une voie à sens unique
RépondreSupprimerjaclyn krymowski
15 janvier 2020
Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous entendez l'expression «remercier un agriculteur ?». Vous savez que vous la connaissez. Dans un sens, c'est une cause officieuse de sensibilisation - ces mots peuvent être vus à l'arrière d'un camion de ferme ou cloués sur le côté d'une grange. Nous avons des agriculteurs qui font la promotion de l'appréciation de la ferme auprès des consommateurs, c'est bien beau. Mais où les agriculteurs encouragent-ils l'appréciation des consommateurs auprès d'autres agriculteurs ? Il est peut-être grand temps de commencer à demander où sont les campagnes «remercier un consommateur» ou «remercier un vétérinaire»?
Avec la chute de l'agriculture qui est devenue une occupation dominante, l'appréciation décroissante est raisonnablement frustrante. L'amertume au-delà de cela risque de pousser trop profondément dans le mantra «nous contre le monde». Pourrait-elle aller jusqu'à créer des sentiments de droit involontaires, en négligeant les nombreuses industries parallèles dans une relation symbiotique avec l'agriculture ?
Maintenant, bien sûr, cela ne veut pas dire qu'un agriculteur a littéralement demandé ou s'attend à être personnellement remercié. Il n'y a pas non plus nécessairement une croyance concrète et répandue que quiconque soit automatiquement redevable plus que quiconque. Mais lorsque surviennent les sujets désagréables du travail ingrat, des consommateurs avides et du sous-paiement, vous verrez certainement de nombreux signes d'accord communs. Ce n'est pas sans raison valable, mais il vaut la peine de noter qu'il y a beaucoup plus rarement de discussions sur la gratitude envers les consommateurs, les prêteurs et les autres professionnels fidèles qui obtiennent inévitablement une coupe du chèque marchandise.
Nous aimons tous nous plaindre - c'est la nature humaine d'être attirée par la fumée plutôt que par les doublures d'argent. Un peu de moquerie aux emplois de bureau confortables et bien payés des autres et aux représentants empochant de belles commissions donne un peu de carburant pour faire avancer une autre dure journée de travail. Mais l'ironie est que, tandis que les agriculteurs rendent la vie civilisée possible pour tous les autres, le monde civilisé leur rend également la vie agricole possible.
L'agriculture dépend de l'équipement, des mécaniciens, des vendeurs, des associations, des conseils, des économistes, des détaillants, de l'aide juridique, des prêteurs, des camionneurs, des emballeurs, des distributeurs, des transformateurs et, oui, même des fonctionnaires. Tout d'abord, vous avez besoin de consommateurs fidèles et disposés, dont beaucoup vous ne verrez jamais, votant pour vous maintenir en affaires avec leur argent.
Les agriculteurs ne sont pas les seuls à sacrifier fréquemment les événements familiaux et les vacances au nom du travail. Le vétérinaire, le camionneur et même les gars qui gardent les lumières allumées peuvent tous se raconter. Dans le grand cycle des choses, il y a une dépendance à d'innombrables autres mains ingrates et sous-payées, passant à travers les ressources arrivant à la ferme et manipulant les marchandises au moment où elles la quittent.
Peut-être pourrions-nous ajouter quelques phrases supplémentaires à nos arsenaux avec notre marketing, nos campagnes et nos apparitions publiques. Ou peut-être… nous n'avons pas du tout besoin de nouveaux mots. Chaque fois qu'un chèque arrive, chaque fois qu'une mère de banlieue épuisée avec des tout-petits angoissés sélectionne un paquet étiqueté «Produit des États-Unis», chaque fois qu'un banquier en costume pressé signe un nouveau prêt agricole net et chaque fois qu'un employé frappe l'horloge dans une grange froide ou une usine d'emballage, tout ce dont nous avons vraiment besoin, c'est d'un bon vieux merci. Merci d'avoir foi en nous et en nos rêves. Ils ne comprennent peut-être pas la gravité que cela a pour le monde rural, mais ils soutiennent nos efforts à travers leurs choix.
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Jaclyn Krymowski est diplômée de l'Ohio State University avec une majeure en industries animales et une mineure en communications agricoles. Elle est une agvocate enthousiaste, une rédactrice pigiste professionnelle et des blogs sur the-herdbook.com.
https://www.agdaily.com/insights/appreciation-agriculture-isnt-one-way-street/
Le doute chez les activistes de l’écologisme ?
RépondreSupprimerle 16 janvier 2020
L’organisation internationale Deep Green Resistance (DGR, Massachusetts) a pour mot d’ordre la destruction totale de l’économie industrielle, c’est-à-dire du capitalisme et par conséquent du bien-être auquel tout le monde veut accéder. Cette organisation d’extrême gauche considère que le monde industriel, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est le seul responsable de la perte de biodiversité et de l’accroissement de la pollution sous toutes ses formes, pollution largement provoquée par l’industrie chimique et la production d’électricité à l’aide de combustibles fossiles. Curieusement cette organisation extrémiste fait preuve d’une certaine candeur en suivant paradoxalement l’avis d’un grand nombre de scientifiques considérés comme sceptiques qui affirment depuis de nombreuses années que le gaz carbonique (CO2) n’est ni toxique, ni préjudiciable pour le climat mais au contraire bénéfique pour la biosphère végétale et planctonique. Le fait de prôner le développement des énergies dites renouvelables pour réduire la production par le secteur de l’énergie de gaz carbonique apparaît donc pour DGR ne plus être à l’ordre du jour, un revirement inattendu dans l’idéologie de cette organisation. Ces gauchistes rêveurs commenceraient-ils à prendre conscience de la réalité ?
Je n’invente rien ! Allez sur le site de DGR et vous constaterez que le texte ci-dessous figure bien dans les objectifs de cette organisation. Quand les écologistes sont rattrapés par la réalité il y a encore quelques petits espoirs. Voici un «copié-collé » après traduction de ce qu’écrit DGR sur son site :
La technologie verte sauvera-t-elle la planète?
NON. Les éoliennes, les panneaux solaires photovoltaïques et le réseau lui-même sont tous fabriqués à partir d’une énergie bon marché issue de combustibles fossiles. Lorsque les coûts des combustibles fossiles commenceront à augmenter, ces articles hautement manufacturés cesseront tout simplement d’être réalisables.
Les panneaux solaires et les éoliennes ne sont pas faits de rien. Ils sont fabriqués à partir de métaux, de plastiques et de produits chimiques. Ces produits ont été extraits du sol, transportés, transformés, fabriqués. Chaque étape laisse derrière elle une traînée de dévastation: destruction de l’habitat, contamination de l’eau, colonisation, déchets toxiques, travail forcé, émissions de gaz à effet de serre, guerres et profits des entreprises.
Les ingrédients de base des énergies renouvelables sont les mêmes matériaux qui sont omniprésents dans les produits industriels, comme le ciment et l’aluminium. Personne ne va fabriquer du ciment en n’importe quelle quantité sans utiliser l’énergie des combustibles fossiles. Et l’aluminium? L’exploitation minière elle-même est un cauchemar destructeur et toxique dont les communautés riveraines ne se réveilleront qu’en temps géologique.
Du début à la fin, les soi-disant «énergies renouvelables» et autres «technologies vertes» conduisent à la destruction de la planète. Ces technologies sont ancrées dans les mêmes processus d’extraction et de production industriels qui ont sévi à travers le monde au cours des 150 dernières années.
Nous ne voulons pas réduire légèrement les dommages causés par la civilisation industrielle; nous voulons arrêter complètement ce mal. Pour ce faire, il faudra démanteler l’économie industrielle mondiale, ce qui rendra impossible la création de ces technologies.
RépondreSupprimerLes énergies renouvelables sauveront-elles l’économie ?
Les technologies des énergies renouvelables dépendent fortement des subventions gouvernementales, prélevées sur les contribuables et données directement à de grandes sociétés comme General Electric, BP, Samsung et Mitsubishi. Bien que le schéma renforce leurs résultats, il n’aide pas le reste d’entre nous.
De plus, ce n’est pas la bonne question à poser. L’économie capitaliste industrielle est en train de déposséder et d’appauvrir des milliards d’humains et de tuer le monde vivant. Les énergies renouvelables dépendent d’un capital centralisé et d’un déséquilibre de pouvoir. Nous ne tirons aucun avantage de la sauvegarde de ce système.
Au lieu de plaider pour plus de technologie industrielle, nous devons passer aux économies locales sur la base de la prise de décision communautaire et de ce que nos ressources locales peuvent fournir de manière durable. Et nous devons arrêter l’économie mondiale dont dépendent les énergies renouvelables.
«Arrêter l’économie mondiale» signifie détruire le système capitaliste qui a créé la prospérité la plus extraordinaire que le monde ait jamais connue auparavant. Qu’un éco-groupe progressiste admette que le véritable programme derrière la poussée pour les énergies renouvelables n’a rien à voir avec « sauver la planète » et tout ce qui concerne la destruction du capitalisme est tout à fait remarquable. Pour renforcer sa position selon laquelle les énergies renouvelables sont un canular, le site Web de DGR a un dessin qui montre des billets d’un dollar aspirés d’une éolienne directement dans la poche d’un gros investisseur dans des projets subventionnés d’énergie verte (illustration en début de billet).
Peu d’initiés ont profité davantage de projets d’énergie renouvelable soutenus par les contribuables qu’Al Gore. Lorsqu’il a quitté la vice-présidence des USA en 2001, sa fortune nette était estimée entre 1 et 2 millions de dollars. Depuis lors, sa richesse a grimpé en flèche à 300 millions de dollars, et si la législation sur le changement climatique qu’il préconise est promulguée, l’ancien vice-président devrait devenir un milliardaire. Une grande partie de sa fortune enviable provient du fait qu’il se positionne en investisseur interne dans des projets d’énergie renouvelable soutenus par le gouvernement, dont beaucoup ont coulé après que ses complices initiés aient engrangé des millions également, laissant les contribuables américains qui travaillent dur avec la facture à payer.
Comme tous les éco-prédicateurs riches, ayant pris le film « Elmer Gantry » pour modèle le « pasteur Al » utilise son immense richesse pour se livrer à une vie somptueuse (illustration et lien en fin de billet). Lorsque le représentant au Congrès américain Marsha Blackburn lui a demandé lors de son témoignage devant une commission en 2009 s’il profitait personnellement de son plaidoyer pour le réchauffement climatique, le « pasteur Al » a professé un vœu de pauvreté, et si vous n’avez jamais vu de vidéo de la l’interview mouvementée (lien), vous ne pouvez pas le manquer: «Pour chaque centime que j’ai gagné, j’ai conclu un accord à but non lucratif avec l’Alliance pour la protection du climat, pour faire comprendre pourquoi nous devons relever le défi. Et vous membres du Congrès, si vous croyez que la raison pour laquelle je travaille sur cette question depuis 30 ans est par cupidité, vous ne me connaissez pas. »
Il s’est avéré que le représentant Blackburn connaissait très bien Al Gore. En tant que propriétaire avide d’une fortune énergétique verte gargantuesque, le pasteur Al la regarda carrément dans les yeux et a nié avoir fait un sou de profit. Si chaque centime qu’il gagne va dans un accord à but non lucratif, comment at-il pu gagner 300 millions de dollars ?
RépondreSupprimerComme le reconnaissent ouvertement les utopistes sociaux de Deep Green Resistance, la pression pour une «économie verte» est une arnaque qui enrichit les grandes entreprises et les gros investisseurs comme Al Gore. Sans les médias occidentaux totalement corrompus, deux choses se seraient produites il y a des années : la théorie du réchauffement planétaire créée par l’homme aurait été réduite à néant et le pasteur Al aurait été qualifié d’hypocrite auto-justifié qu’il est.
Adapté d’un article de John Eidson paru sur le site The American Thinker. Eidson est un ingénieur électromécanicien diplômé de Georgia Tech aujourd’hui à la retraite.
https://deepgreenresistance.org/en/who-we-are/faqs/green-technology-renewable-energy
https://en.wikipedia.org/wiki/Elmer_Gantry_(film) (illustration)
https://youtu.be/py6yay2c0Oo (lien de l’interview)
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/16/le-doute-chez-les-activistes-de-lecologisme/
Encore faudrait-il argumenter sur le quoi est la 'pollution'.
Supprimer99 % des gaz de l'atmosphère sont émis par les mers & océans depuis le magma qui les libère et NUL AU MONDE sur Terre ne peut en modifier l'atmosphère !
Pareillement pour l'eau (sale des océans) qui s'infiltre continuellement aux fonds des bassins pour être chauffée/bouillie jusqu'à ce qu'elle ressorte en galeries souterraines vers les nappes phréatique et sources de montagnes.
C'est la vie de notre planète depuis toujours et pour toujours.
Les fleuves et rivières peuvent ajouter des millions de kilomètres cubes d'eau aux mers & océans sans qu'ils ne montent d'un cheveux ! Çà alors ! Des milliers de porte-containers et paquebots et baigneurs peuvent entrer en mers sans qu'elle ne s'élève ! Çà alors !
Les millions (milliards ?) de volcans aux fonds des mers & océans et terrestres peuvent expulser continuellement des kilomètres cubes de gaz les plus toxiques dans les eaux et l'atmosphère sans que nul n'en meure ! Çà alors !
Tous les gaz se recyclent depuis toujours et pour toujours sans quoi même l'animal ne serait jamais apparu sur Terre ! Çà alors !
Moins de la moitié des Français font confiance à la presse écrite et à la télévision
RépondreSupprimer15:41 16.01.2020
Les médias traditionnels, dont la télévision, perdent en popularité auprès des Français et surtout auprès des jeunes, indique une récente analyse du 33e Baromètre de confiance réalisée par l’entreprise Kantar pour La Croix. Moins de la moitié d’entre eux font confiance à la télévision et à la presse écrite.
Les médias traditionnels cèdent la place aux sources d’information plus modernes, dont les réseaux sociaux, selon le 33e Baromètre de confiance de Kantar pour La Croix auprès des Français. Comme le précise le sociologue Guillaume Caline, «les médias traditionnels, et plus particulièrement la télévision, sont de moins en moins des références en matière d’information».
«C’est particulièrement observable chez les jeunes, qui s’informent à 18% par la télévision et 75% par Internet, en privilégiant les réseaux sociaux - 40% des usages sur Internet ont moins de 35 ans - par rapport aux supports numériques de la presse - 30%», a-t-il fait savoir auprès du média.
Quels médias préfèrent les Français ?
L’intérêt des Français pour l’information a atteint son plus bas niveau historique. Ainsi, ils sont une minorité à accorder leur confiance aux médias, en particulier à internet.
Le sociologue indique par ailleurs que la «baisse de l’appétence» est observable depuis cinq ans et qu’elle est aujourd’hui «renforcée par une actualité focalisée depuis la rentrée sur les retraites».
L’enquête met toutefois en lumière un certain décalage entre les préférences des Français et la confiance qu’ils accordent aux médias. Ainsi, bien qu’ils consultent Internet (32% des personnes sondées) et continuent de regarder la télévision (48%, dont 65% des plus âgés), ils jugent que ces types de médias sont les moins crédibles.
Quant à la radio, elle recueille toujours le plus haut niveau de confiance (50%). La presse écrite (46%) et la télévision (40 %) gagnent deux points par rapport à l’année précédente, mais Internet (23% contre 39 % en 2015) a atteint son plus bas niveau à ce jour.
https://fr.sputniknews.com/france/202001161042914962-moins-de-la-moitie-des-francais-font-confiance-a-la-presse-ecrite-et-a-la-television/
Une puissante tempête hivernale affectera des millions de personnes dans le Midwest et le Nord-Est tout au long du week-end
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 16/01/2020 - 10:25
Une puissante tempête hivernale traversera les plaines, le Midwest et le nord-est en fin de semaine et tout au long du week-end, déversant, dans certaines régions, de la neige abondante et un mélange de précipitations hivernales, a rapporté The Weather Channel.
La tempête répandra de la neige et de la pluie dans l'Ouest jusqu'à jeudi. Vendredi, de la neige, de la glace et de la pluie seront observées dans le Midwest et les Grands Lacs.
Des montres de tempête hivernale ont déjà été émises pour une grande partie du Midwest et de la vallée du Mississippi, de l'est des Dakotas et du Minnesota au Missouri.
- voir carte sur site -
De fortes tempêtes de neige et de verglas pourraient se développer tard jeudi dans certaines parties des plaines. Les zones qui pourraient subir le pire impact sont celles du Texas et de l'Oklahoma dans certaines parties du Kansas, de l'ouest du Missouri, de l'ouest de l'Iowa, du Nebraska, du sud-ouest du Minnesota et de l'est du Dakota du Sud.
Vendredi pourrait être un gâchis hivernal pour les régions du Midwest et des Grands Lacs. Des accidents liés aux conditions météorologiques pourraient éclater sur l'Interstate 70, du Kansas à l'Ohio.
Vendredi, de la neige est attendue de l'est des Dakotas dans la haute vallée du Mississippi et les Grands Lacs. Vendredi soir, dans la partie sud des Grands Lacs, la neige pourrait se transformer en pluie.
- voir carte sur site -
Les navetteurs de Kansas City et d'Omaha, au Nebraska, pourraient subir des conditions de conduite difficiles vendredi en raison de l'accumulation de neige. Navetteurs du soir à Chicago, Milwaukee et Minneapolis-St. Paul pouvait également voir des conditions de conduite dangereuses.
Vendredi, la tempête va traverser la ceinture de rouille et les Appalaches.
Le système devrait arriver dans le Mid-Atlantique et le Nord-Est tôt samedi. Les zones autour du couloir Interstate 95, de la zone métropolitaine de Baltimore – Washington au sud de la côte de la Nouvelle-Angleterre, verront un mélange de précipitations hivernales avec le passage possible à la pluie.
- voir carte sur site -
Les projections de neige pour la partie supérieure de la vallée du Mississippi dans certaines parties des Grands Lacs et de l'intérieur du nord-est pourraient dépasser 6 pouces. Il est possible d’accumuler de la neige le long de certaines parties du couloir Interstate 95 du nord-est. Cependant, il est encore trop tôt pour donner des projections des totaux de neige dans le Mid-Atlantique et le Nord-Est en raison de l'incertitude entourant l'emplacement de la ligne météorologique à 32 degrés (0°C).
https://www.zerohedge.com/commodities/powerful-winter-storm-impact-millions-across-midwest-and-northeast-through-weekend
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