- ENTREE de SECOURS -



lundi 27 janvier 2020

Le nucléaire français sauvé par la Chine ?

Le nucléaire en France manque désormais de main-d’œuvre hautement qualifiée.


Par Michel Gay et Hervé Nifenecker
27 JANVIER 2020.


L’absence de vision stratégique des gouvernements français successifs sur le nucléaire et l’organisation douteuse mise en place pour lancer les chantiers de nouveaux réacteurs ont conduit à une gestion velléitaire et sans perspective du nucléaire en France depuis 25 ans.

Le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy a annoncé fin 2019 la construction de six nouveaux réacteurs EPR en France, probablement après l’élection présidentielle (courage, fuyons…).

Mais par qui seront-ils construits ? Les Chinois viendront-ils aider les Français ?

Deux EPR ont été construits en Chine en moins de 10 ans. Le premier fonctionne depuis décembre 2018 et le deuxième depuis avril 2019.

HANDICAP FRANÇAIS

Le grand handicap du nucléaire français provient d’une période de 25 ans sans réalisation de nouveaux réacteurs en France. La perte de compétence qui s’en est suivi s’est accélérée avec la suppression, en 2000, de la Direction de l’Équipement EDF, qui avait veillé à la construction du parc français.

Le nucléaire en France manque désormais de main-d’œuvre hautement qualifiée.

D’une façon générale les capacités industrielles de la France se sont effondrées avec la vente de la métallurgie de l’acier (Arcelor) et celle de l’aluminium (Pechiney), de la Chimie (Kulmann), de la haute mécanique (Alstom). Cette perte de substance industrielle s’est traduite par la quasi-disparition de certaines catégories de professionnels comme les soudeurs sur inox ou aluminium.

Areva NP a entamé le chantier du réacteur EPR à Flamanville en avril 2007, et le démarrage du réacteur était initialement prévu en 2012. Il est actuellement prévu pour 2022.

La dérive ne concerne pas que la durée du chantier (triplée), mais aussi le coût du réacteur (quadruplé).

À Olkiluoto en Finlande, le démarrage a aussi été retardé de 10 ans avec un coût plus que triplé. Ce fiasco provient sans doute de l’absence d’un véritable architecte industriel dans la collaboration entre AREVA et l’électricien finlandais TVO, et aussi du manque de compétence de l’Autorité de sûreté finlandaise. Mais ces défauts auraient dû disparaître à Flamanville avec l’architecte industriel EDF fort de la construction des 58 réacteurs français, et avec l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) française.

Mais ce ne fut pas le cas. EDF, qui a piloté le chantier de Flamanville via sa nouvelle filiale Framatome, n’a pas brillé non plus au vu des difficultés du chantier.

Heureusement, toutes les compétences françaises n’ont pas complètement disparu.

EDF est partie prenante à 30 % de la centrale de Taishan en Chine dans le cadre de l’entreprise commune sino-française baptisée la « Taishan Nuclear Power Joint Venture Company » (TNPJVC). Pour construire les réacteurs de Taishan, Framatome et EDF entretiennent une fructueuse relation avec la compagnie chinoise CGNPC (China General Nuclear Power Corporation) dans cette « joint-venture ».

Le nucléaire est en développement continu dans le monde avec 52 réacteurs en construction.

La France va-t-elle continuer à regarder passer les trains ?

NUCLÉAIRE FRANÇAIS : LA RELÈVE CHINOISE ?


La construction actuelle d’un parc de réacteurs en Chine présente des similitudes avec la situation qui régnait en France entre 1975 et 1990, période où jusqu’à huit réacteurs ont été mis en service en 1981.

Les pays de l’OCDE (UE, USA, Japon…) auront construit deux réacteurs de Génération 3 (EPR, AP1000) en 16 ans. Mais il n’aura fallu que 10 ans à la Chine pour en construire six !

Et six réacteurs supplémentaires de Génération 2 étaient aussi en construction en parallèle.

Le tarif garanti par l’État chinois pour l’achat de la production électrique de l’EPR de Taishan est de 57 euros par mégawattheure (MWh), soit deux fois moins cher que celui prévu pour la production des EPR européens. En Chine, le nucléaire est donc particulièrement compétitif puisque le prix moyen de l’électricité est d’environ 70 euros par MWh.

Le fonctionnement satisfaisant des deux réacteurs EPR de Taishan montre que, contrairement à certaines allégations (et souhaits malveillants), il est possible de construire un réacteur EPR en neuf ans.

Le coût de la construction des deux réacteurs EPR est estimé par les Chinois à 11 milliards d’euros (85,8 milliards de yuans avec 1 yuan = 0,13 euro). Ce chiffre est à comparer aux 12 milliards d’euros prévus pour le seul EPR de Flamanville, soit presque le double.

Initialement, le coût de construction de la centrale EPR de Taishan  prévu en 2009 était de six milliards. Il y a donc eu aussi une dérive du coût qui a doublé. Il est probable que cette dérive soit liée à l’évolution du coût de la main-d’œuvre qui, bien que restant peu élevé, a été multiplié par 2,6 en 10 ans entre 2007 et 2016, selon le Bureau national chinois des statistiques. Ce qui a sans doute contribué à l’augmentation du coût de la centrale.

Malgré cette augmentation, le coût de l’EPR de Taishan reste faible grâce avant tout à l’accès aux compétences dans l’industrie qui a bénéficié du développement ininterrompu du nucléaire depuis 30 ans, ainsi que de la construction d’une paire de tranches en parallèle.

La possibilité de mobiliser de la main-d’œuvre flexible, expérimentée et qualifiée grâce à un rythme de construction soutenu du nucléaire en Chine constitue un avantage indéniable pour Taishan. Les effectifs travaillant sur la construction de réacteurs nucléaires sont environ cinq fois plus élevés en Chine qu’en Europe.

LA SURETÉ NUCLÉAIRE CHINOISE

Le système de régulation nucléaire en Chine est similaire à celui de France. Il y a les lois votées par le Congrès, les décrets approuvés par le Conseil des Affaires de l’État, les règles ministérielles, les décisions et les guides de NNSA (Administration nationale de la sûreté nucléaire chinoise) qui est l’équivalent de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) en France.

Les autorités de sûreté nucléaire de nombreux pays, dont la NNSA, comparent et harmonisent leurs pratiques pour garantir que les objectifs essentiels de sûreté sont respectés dans tous les pays.

Enfin, le contexte réglementaire est plus stable en Chine, et il n’y a pas lieu de supposer que la NNSA traite le sujet de la sûreté nucléaire avec une moindre rigueur que ses homologues français et finlandais.

QUELLE STRATÉGIE POUR LE NUCLÉAIRE FRANÇAIS ET FRANCO-CHINOIS ?

Alors que le nucléaire français était la référence mondiale dans les années 1980, le manque de vision stratégique des gouvernements successifs, obnubilés par le désir de conquérir des voix « vertes », a dangereusement réduit le savoir-faire des constructeurs de réacteurs en France.

Toutefois, l’actuelle collaboration avec la Chine peut faire renaître l’excellence de la construction nucléaire française.

Plus de 200 ingénieurs d’EDF ont été détachés sur le projet Taishan pour apporter leur expertise technique pour le bon déroulement du chantier. Ils assurent un retour d’expérience au bénéfice des ingénieurs de Framatome intervenant sur les trois projets EPR dans le monde (Olkiluoto, Hinkley-Point et Flamanville).

La conception des équipements clés de la technologie EPR est la propriété intellectuelle de Framatome qui s’est engagé à assurer le transfert du droit d’usage de la technologie EPR en Chine (l’export hors Chine étant exclu) et à accompagner la chaine d’approvisionnement (supply chain) chinoise pour la fabrication des équipements.

Ainsi, à Taishan, la majorité des équipements de haute technologie dans la partie nucléaire des installations a été fabriquée par des entreprises françaises ou européennes, et une petite partie par des entreprises chinoises. Les générateurs de vapeur et la cuve ont par exemple été assemblés en Chine avec de nombreux composants importés de France, et avec l’assistance de Framatome.

Avec la participation de près de 40 entreprises françaises (équipements ou services), le chiffre d’affaire pour la filière nucléaire française dans le projet Taishan est estimé à environ 2,4 milliards d’euros pour les deux réacteurs EPR.

Pérenniser la collaboration « TNPJVC » de la France avec la Chine permettrait de proposer immédiatement au monde entier deux types de réacteurs : l’EPR pour la génération 3, et le Hualong pour la génération 2, avec en perspective les immenses marchés du retraitement des combustibles et de la gestion des déchets.

Et un grand avenir s’ouvrira alors à l’industrie nucléaire française sauvée par la Chine !

26 commentaires:

  1. Peste acridienne «biblique» avec des méga-essaims La taille des villes descend en Afrique de l'Est


    par Tyler Durden
    Lun, 27/01/2020 - 02:45


    Comme si le monde face à une nouvelle pandémie mondiale imminente n'était pas suffisant, voici encore une autre occurrence rare de proportions apocalyptiques menaçant de dévaster l'économie et le mode de vie sur tout un continent: la pire épidémie de criquets pèlerins en soixante-dix ans ravage l'Afrique de l'Est - en particulier le Kenya alors que des centaines de millions de personnes ont envahi la Somalie et l'Éthiopie, rapporte l'Associated Press.

    Le bourdonnement de millions de criquets en mouvement est brisé par les cris des agriculteurs et les tintements de casseroles et poêles. Mais leur bruit fait peu pour empêcher les insectes voraces de se régaler de leurs récoltes dans cette communauté rurale.

    Par tous les comptes l'infestation "énorme" menace de dévaster les communautés et une région déjà depuis longtemps aux prises avec la sécurité alimentaire. Une source d'information l'a comparé à une peste acridienne biblique avec des essaims de la taille des villes.

    Les criquets envahisseurs sont "mortels" dans le sens où ces "méga-essaims" dévorent les cultures à un rythme incroyablement rapide - à un rythme de destruction plus rapide que les autres catastrophes naturelles.

    Les chiffres et la force destructrice immédiate sont stupéfiants, selon les citations de l'AP:

    Environ 70 000 hectares (172 973 acres) de terres au Kenya sont déjà infestés.

    Un seul essaim peut contenir jusqu'à 150 millions de criquets par kilomètre carré de terres agricoles, une superficie de près de 250 terrains de football, selon les autorités régionales.

    Un essaim particulièrement important dans le nord-est du Kenya mesurait 60 kilomètres de long sur 40 kilomètres de large (37 miles de long par 25 miles de large).

    Les agriculteurs ont peur de laisser sortir leur bétail pour le pâturage et leurs récoltes de mil, de sorgho et de maïs sont vulnérables, mais ils ne peuvent pas faire grand-chose.

    "Même les vaches se demandent ce qui se passe", déplore un agriculteur local dans le rapport de l'AP. "Maïs, sorgho, niébé, ils ont tout mangé."

    Ceci car les méga-essaims consomment le fourrage même sur lequel le bétail survit.

    Il y a une inquiétude supplémentaire que de nouvelles pluies après mars pourraient entraîner une nouvelle explosion des criquets à reproduction rapide avant la saison sèche, ce qui réduirait leur nombre.

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  2. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture serait en train de mobiliser une réponse d'urgence, étant donné que même de petits essaims peuvent anéantir les champs de cultures à des tailles constituant suffisamment de nourriture qui auraient pu nourrir des dizaines de milliers de personnes en une seule journée, ce qui en fait une catastrophe humanitaire en devenir .

    C'est à la fois la nature de leur petite taille (environ la longueur d'un doigt) et le fait qu'ils pullulent par millions à un moment qui rendent les mesures préventives presque impossibles.

    L'agence des Nations Unies a énuméré quelques méthodes créatives mais futiles suggérées et / ou initiées dans le passé: «Bien que des filets géants, des lance-flammes, des lasers et d'énormes aspirateurs aient été proposés dans le passé, ils ne sont pas utilisés pour lutter contre les criquets.»

    Il a ajouté: «Les gens et les oiseaux mangent souvent des criquets, mais généralement pas assez pour réduire considérablement les niveaux de population sur de grandes zones.»

    https://www.zerohedge.com/health/biblical-locust-plague-worst-mega-swarms-70-years-devastate-east-africa

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    1. Certains pays africains sont trop pauvres pour traiter contre les insectes et, sous les Tropiques/Équateur les températures chaudes et la forte hygrométrie poussent les bestioles à l'éclosion de milliards de ravageurs.

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  3. Mille milliards d’euros pour sauver le climat en Europe. Qui va payer ?


    le 26 janvier 2020


    (Article paru sur le site Project Syndicate)

    Sous la présidence d’Ursula von der Leyen, la Commission européenne met en place de grands projets pour lutter contre le changement climatique. Avec un investissement prévu de 1000 milliards d’euros, cette commission espère transformer l’Europe en une économie neutre en carbone d’ici 2050.

    Mais une grande partie de ce « pognon de dingue » pour satisfaire les fantasmes de ce qu’on appelle désormais le « Green New Deal à l’européenne » proposé par la Commission proviendrait d’effets de levier financier. En 2020, l’UE n’allouera officiellement à ces fins que 40 milliards d’euros environ, dont la plupart sont déjà inclus dans le budget des années précédentes. Ce seront sans doute seulement 7,5 milliards d’euros de financement supplémentaire dans le cadre de ce plan qui seraient en fait nouveaux. L’astuce encore une fois, comme Jean-Claude Junker, l’homme à la sciatique chronique, l’avait pratiquée, consistera à procéder à des opérations hors-bilan administrées par la Banque Européenne d’Investissements (BEI)

    En substance, l’UE a fait et fera donc encore ce que faisaient les grandes banques avant la crise financière de 2008, c’est-à-dire lorsqu’elles ont contourné la réglementation en déplaçant une partie de leurs activités vers des produits hors bilan et des véhicules financiers à usage spécial. Dans le cas de l’UE, les garanties offertes par la Commission et les différents États membres de l’UE sont suffisantes pour une cote de crédit élevée, et donc pour l’émission d’obligations européennes. Les fonds générés seront utilisés à des fins publiques et privées, et parfois même pour des partenariats public-privé. Mais si les garanties devaient être honorées un jour ce sont alors les contribuables de la zone euro qui paieraient la facture.

    Ces budgets parallèles prévus sont problématiques, non seulement parce qu’ils permettraient à la Commission de contourner l’interdiction d’emprunter à laquelle elle est soumise par les traités, mais aussi parce qu’ils impliquent in fine la Banque centrale européenne. Certes, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà annoncé qu’elle souhaitait que la banque joue un rôle plus actif dans les activités respectueuses du climat au sein de la zone euro, alors de ce fait la BCE examine dès à présent l’opportunité de poursuivre les achats ciblés d’obligations émises par des institutions qui auront reçu le « sceau d’approbation climatique » de la Commission. Comment cela fonctionnera-il ? Nul ne le sait car ce mécanisme d’approbation est pour le moins opaque.

    Dans la pratique, bien sûr, cela signifie très probablement que la BCE rachètera les obligations «vertes» actuellement émises par la BEI. Ces achats réduiront alors les taux d’intérêt auxquels la BEI peut s’endetter, ce qui conduira inévitablement à l’activation de l’imprimerie de la BCE pour fournir les fonds nécessaires à la politique climatique.

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  4. Certes il est louable de vouloir agir sur le changement climatique (ce n’est pas moi qui l’affirme, ce sont les mots d’Hans-Werner Sinn). Mais dans le cadre du plan actuel, la BCE serait alors poussée dans une zone grise plus vraiment légale. La BCE n’est pas contrôlée démocratiquement, mais plutôt gérée par les technocrates de son conseil d’administration. Chaque État membre, petit ou grand, nomme son propre représentant, qui dispose alors de droits de vote égaux, d’une immunité personnelle et de l’autonomie de fonctionner sans aucune responsabilité parlementaire puisque comme chacun sait le Parlement européen n’a pas de pouvoir. En outre, en vertu du traité de Maastricht, le conseil d’administration de la BCE est principalement tenu de maintenir la stabilité des prix et ne peut soutenir des mesures de politique économique distinctes que si cela ne met pas en danger sa capacité à remplir ce mandat. Dans le cas de l’accord « vert », les dangers sont évidents. Si la demande supplémentaire créée par l’expansion des projets verts est financée par l’impression d’argent au lieu de collecter des impôts, elle ne retirera pas la demande des autres secteurs de l’économie européenne et sera donc potentiellement inflationniste.

    De telles situations conduisent à se remémorer l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Cet article interdit strictement à la BCE de participer au financement «des institutions, organes, bureaux ou agences de l’Union, des gouvernements centraux, régionaux, locaux ou d’autres autorités publiques, d’autres organismes de droit public ou des entreprises publiques des États membres ». Mais, bien sûr, la BCE a déjà contourné cette règle en achetant environ 2000 milliards d’euros de dette publique sur le marché, outrepassant ainsi les limites de son mandat à un degré juridiquement douteux.

    Les derniers plans pour contourner le traité de Maastricht n’amélioreront pas les choses. Avant la crise financière, la BCE ne s’intéressait qu’à la politique monétaire. Pendant la crise, elle s’est transformée en une autorité de sauvetage public qui a sauvé des banques et des gouvernements en faillite. Maintenant, elle devient un gouvernement économique qui peut « imprimer » son budget comme bon lui semble.

    La violation évidente de l’esprit du traité de Maastricht sera double : l’UE assumera la dette secrètement, et elle le fera par le biais de l’imprimerie. En tant que tels, les plans de la Commission saperont davantage la crédibilité de l’institution même sur laquelle l’Europe s’appuie pour sa stabilité financière et macroéconomique et ses perspectives de croissance à long terme – et cela à un moment où le monde devient encore plus incertain, compétitif et agressif. Dans ces conditions on ne peut que craindre un avenir très sombre pour l’Union européenne et tout cela risque de très mal se terminer.

    Hans-Werner Sinn est professeur d’économie à l’Université de Munich. Il a été président de l’Institut Ifo (Institut de recherche économique de l’Université de Munich) et siège au conseil consultatif du ministère allemand de l’économie. Article paru sur le site Project Syndicate

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/26/mille-milliards-deuros-pour-sauver-le-climat-en-europe-qui-va-payer/

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    1. Cette nouvelle création de FAUSSE dette mise en place par le IVè Reich de Bruxelles servira à appauvrir la population jusqu'à ce qu'elle crève de faim !

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  5. Comme du mousseux: découverte spectaculaire dans des fonds marins – vidéo


    10:44 27.01.2020


    Un autre mystère de la nature a été découvert par une équipe internationale de chercheurs à une profondeur de 60 mètres au large des Philippines: un fond marin en effervescence comme du vin pétillant relâchant d’énormes quantités de gaz carbonique.

    Une étude publiée dans la revue scientifique Geophysical Research Letters a dévoilé qu’un fond marin près des Philippines bouillonnait comme du vin mousseux.

    Cette effervescence est en réalité due à des émissions de gaz carbonique provenant des fissures d’un volcan caché à une profondeur de 60 mètres.

    La zone de cette découverte a été baptisée Soda Springs par l’équipe de chercheurs. Elle se trouve entre les îles Luzon et Mindoro, tout près d’un système de récifs de coraux. Cela signifie que l’endroit pourrait aider à comprendre comment les écosystèmes marins s’adaptent aux changements climatiques.

    «Ces environnements riches en gaz carbonique vraiment proches de récifs florissants, comment tout cela peut-il bien fonctionner ?», s’interroge le géologue Bayani Cardenas de l’Université du Texas.

    «La vie ici prospère encore, mais elle n’est probablement pas comme ce à quoi nous sommes habitués. Ils [les récifs de coraux, ndlr] devront être étudiés», a-t-il ajouté.

    Une «grande partie» inexplorée

    Le site a été repéré lorsque M.Cardenas et son équipe étaient en train d’y plonger en vue d’étudier les effets des eaux souterraines des îles à proximité sur les écosystèmes marins.

    «C’est en réalité une grande partie de l’océan qui reste inexplorée ici parce qu’il n’est pas assez profond pour les véhicules télécommandés et est trop profond pour des plongeurs réguliers», a expliqué le chercheur.

    Le site de Soda Springs pourrait contenir la plus haute concentration de gaz carbonique dans la nature jamais découverte.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202001271042966058-comme-du-mousseux-decouverte-spectaculaire-dans-des-fonds-marins--video/

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    1. (...) «Ces environnements riches en gaz carbonique vraiment proches de récifs florissants, comment tout cela peut-il bien fonctionner ?», s’interroge le géologue Bayani Cardenas de l’Université du Texas. (...)

      Hahaha ! Putain là Sputniknews cherche des références ! Hahaha ! LA découverte de l'idiot du village !

      Les gaz (gaz carbonique et oxygène entr'autres) sont créés par le magma. Sans lui il n'y aurait pas d'oxygène dans l'eau (pas de poisson) ni sur terre (pas d'animal).

      Le gaz carbonique est en partie recyclé vers la surface des eaux par le phytoplancton qui le retransforme en nano-particules de carbone (charbon). C'est aussi pourquoi le charbon (comme l'eau ou le pétrole entr'autres) est infini !
      Pas un gramme de moins depuis DES milliards d'années.

      Les poissons des grandes profondeurs nagent dans l'obscurité et dans les gaz les plus toxiques qui soient expulsés par les millions (milliards ?) de volcans sous océanique et sous marins.

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  6. Brûler des arbres pour chauffer n'aidera pas le changement climatique: un groupe de réflexion britannique


    par Tyler Durden
    Lun, 27/01/2020 - 03:30
    Écrit par Irina Slav via OilPrice.com,


    Une suggestion de la commission britannique du changement climatique de brûler plus de bois et de remplacer les arbres comme alternative durable aux combustibles fossiles a suscité des critiques de la part du groupe de réflexion Chatham House, qui estime que ce n'est pas la meilleure approche pour réduire les émissions.

    "L'élargissement du couvert forestier est sans aucun doute une bonne chose, si vous les laissez debout", a déclaré l'expert en énergie Duncan Brack au Daily Telegraph. Cependant, Brack, qui a été conseiller spécial du ministère de l'Énergie et du Changement climatique, a laissé entendre que brûler du bois pour le chauffage n'était pas la voie la plus durable. Appeler la combustion du bois un processus neutre en carbone est «très douteux», a ajouté Brack.

    Ces affirmations, selon la rédactrice en chef de l'environnement du Telegraph, Emma Gatten, reposent sur l'hypothèse que l'empreinte carbone de l'abattage et de la combustion des arbres est compensée par la plantation de nouveaux arbres pour les remplacer. Cette hypothèse exclut le fait que les arbres plus âgés absorbent plus de carbone et qu'il faut du temps pour remplacer une forêt.

    "Vous pouvez laisser les arbres sur pied et ils continueront d'absorber le carbone pendant des décennies", explique Brack.

    "Mais l'industrie de la biomasse suppose implicitement que les forêts, à un moment donné, atteignent un point de saturation pour l'apport de carbone et peuvent être récoltées et simplement remplacées."

    L'avantage de planter des arbres pour atténuer les effets du changement climatique a également été mis à l'épreuve à plus grande échelle. Une étude publiée l'année dernière a révélé que le reboisement pouvait fonctionner, mais il fallait le faire à grande échelle.

    Selon l'étude, nous devons planter 25% d'arbres de plus qu'il n'y en a actuellement sur la Terre, soit plus d'un demi-billion. Cela permettrait de réduire d'un quart la quantité de carbone dans l'atmosphère, effaçant ainsi 20 ans d'émissions. Pourtant, cela ne résoudrait pas le problème climatique à lui seul, sans un effort soutenu de réduction des émissions, ont déclaré les commentateurs de l'étude.

    https://www.zerohedge.com/health/burning-trees-heating-wont-help-climate-change-uk-think-tank

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    1. Quand ils sont cons ils sont cons !

      Le gaz carbonique est produit a 99,99% par le magma qui le relâche dans les mers & océans. Une partie est recyclée par le phytoplancton présent à la surface des eaux et l'autre est recyclé dans l'atmosphère par d'autre gaz et très peu par les arbres.

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  7. Il est temps de mettre fin à la propagande des ours polaires


    Par Craig Rucker
    26 janvier 2020


    Les ours polaires sont peut-être l'icône de propagande la plus durable de la campagne de réchauffement climatique.

    Les manteaux blancs saisissants des ours polaires en font de superbes animaux. Leurs petits sont positivement

    Il n'y a AUCUNE urgence climatique !

    adorable (quand ils ne sont pas couverts du sang de leurs proies).

    Les militants du climat affirment régulièrement que les ours polaires sont en train de mourir. La vérité est contraire.

    Le Dr Jay Lehr a publié les faits sur CFACT.org:

    L'une des plus grandes fraudes du délire climatique a été émise par le Center for Biological Diversity qui a déclaré: «Le changement climatique se noie et affame les ours polaires. Si les changements climatiques alimentés par les gaz à effet de serre continuent de faire fondre leur habitat de glace de mer, une apocalypse arctique les anéantira dans un siècle - et ils disparaîtront des États-Unis d'ici 2050. »

    Les faits réels sont que les populations d'ours polaires augmentent et que les régions avec la plus grande perte de glace prospèrent. Susan Crockford, considérée comme l'un des plus grands experts mondiaux de cette espèce, rapporte d'une étude récente, que la population actuelle entre 22 000 et 31 000 personnes est la plus élevée qu'elle ait été au cours des 50 dernières années.

    Une étude récente sur les ours polaires canadiens a trouvé des nombres stables ou en augmentation dans 12 des 13 colonies de leur pays. Les preuves sont vraiment accablantes.

    La gauche qui se réchauffe ne peut tout simplement pas abandonner les ours polaires dans le cadre de leur récit, quelles que soient les données scientifiques solides.

    CFACT.org a développé de nombreux abonnés parmi les radicaux climatiques qui publient régulièrement dans la section commentaires qui suit nos articles. Certains sont des amateurs, certains sont des agents au service de groupes de pression climatique.

    Exemple: quelques instants après la mise en ligne de l'article sur l'ours polaire du Dr Lehr sur CFACT.org, l'un de nos fans réconfortants a publié cette vidéo, prise par un photographe du National Geographic, d'un ours polaire malade et affamé qui illustre parfaitement le point de Lehr:

    La publication de cette vidéo dans un article qui montre que les ours polaires sont non seulement en plein essor, mais qu'ils réussissent mieux dans les régions plus chaudes du nord que plus froides, est une illustration parfaite de la technique de propagande consistant à utiliser des preuves anecdotiques pour argumenter contre une tendance. à croire que si seulement nous renonçions à notre liberté et à la prospérité obtenue grâce à la révolution industrielle, les ours polaires individuels vivraient pour toujours. Une image d'un ours en difficulté ne compte pour rien si l'on considère les dizaines de milliers d'ours gras, sains et féconds qui errent joyeusement dans l'Arctique. La nature est rude. Renoncer à l'électricité et aux transports efficaces ne changera pas la nature impitoyable que Tennyson a décrite comme «rouge dans les dents et les griffes».

    Les populations d'ours polaires ne souffrent que dans les modèles informatiques. Dans le monde réel, ils sont en bonne santé. Quiconque publie des photos d'ours polaires malades, affamés ou noyés (ils nagent mieux que vous) pousse un faux récit.

    Il est temps de passer à autre chose.

    https://www.cfact.org/2020/01/26/time-to-retire-polar-bear-propaganda/

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  8. Ce que les médias ne vous diront pas sur les incendies de forêt en Australie


    Par Joe Bastardi
    27 janvier 2020


    Je serai plus petit que d'habitude (c'est un soulagement).

    Ici, à partir des données WIKI, la superficie totale brûlée en Australie / an depuis le début des années 70:

    - voir graphique sur site -

    Ils diminuent depuis les années 70.

    Pour mettre les choses en perspective cette année, les incendies de forêt ont peut-être brûlé une zone de la taille de la Suisse, mais le passé a été plus horrible.

    - voir carte sur site -

    Il y a plus de 40 ans, au milieu des années 1970, les incendies de forêt en Australie étaient 10 fois pires.

    - voir carte sur site -

    De plus, les sécheresses en 1977-1978 et 2002-2003 ont été aussi graves ou pires dans l'est de l'Australie. Pourtant, les médias le mettent-ils en perspective ?

    Une image vaut mieux que mille mots. Au lieu d'écrire 3000 mots, j'espère que ces 3 images font mon point.

    Il ne s'agit pas de climat, mais d'utiliser l'hystérie climatique et d'armer tout événement pour un autre programme. Vous êtes libre de deviner ce que c'est.

    https://www.cfact.org/2020/01/27/what-the-media-wont-tell-you-about-the-australian-wildfires/

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  9. Hors des graphiques: les feux de brousse peuvent être 20 fois plus intenses que les plus grands feux que les humains peuvent contrôler

    Dix fois le carburant signifie 100 fois l'intensité


    January 27th, 2020


    Presque personne ne parle de ces chiffres, mais ils montrent à quel point les échappées pyroconvectives sont hors de notre contrôle et pourquoi nous devons être tellement plus intelligents pour les prévenir. Ils montrent également à quel point les températures sur site ne sont pas pertinentes par rapport à la charge de carburant et à la vitesse du vent.

    Les incendies contrôlables sont de 3MW par mètre, mais nous avons maintenant des charges de 70MW / m

    Non seulement ces incendies sont obscènes, d'une intensité catastrophique, peu importe la quantité d'équipement de lutte contre les incendies que nous achetons, le nombre de barrages que nous vidons, c'est une catastrophe d'origine humaine, et nous savons depuis des années comment les prévenir. (Certains diraient, des milliers d'années). Le message ici est que les brûlures cool contrôlables sont minuscules, moins dommageables et beaucoup moins intenses. Les monstres pyroconvecteurs sont des créatures totalement différentes.

    Andrew Bolt a interviewé l'expert en incendie David Packham en novembre:

    Selon David Packham, expert en incendies, oubliez le réchauffement climatique. C’est l’échec insouciant de brûler les charges de carburant qui a transformé des parties de l’Australie en pièges mortels. Près de Melbourne, "nous regardons le baril dans ces régions à 1000 morts".

    Son point clé est que si nous augmentons le carburant de dix, l'intensité du feu est 100 fois supérieure. Aujourd'hui, nous avons affaire à des intensités d'incendie avec des chiffres comme 70 MW / m. Le maximum que nous pouvons éteindre - avec des hélicoptères, des bulldozers, des pétroliers, n'est que de 3MW / m.

    «Nous avons maintenant des charges de carburant dix fois supérieures à… ce que possédaient les autochtones.»
    "La charge de carburant… n'est pas derrière beaucoup, elle est derrière tout."
    «La quantité de carburant détermine la quantité d'énergie libérée».
    "La quantité de carburant détermine la vitesse à laquelle le feu se déplace"
    "L'endroit le plus dangereux du monde est juste au nord de la Yarra et les pentes exposées au nord des Dandenongs."

    "Les grandes menaces ne sont pas seulement la vie, mais les dommages environnementaux, les menaces pour l'approvisionnement en eau et notre réseau électrique."

    h / t à Sceptique Sam. Merci à Roger Underwood pour son aide.

    L'intensité du feu des incendies en Australie en 2020 est «hors du graphique»

    L'intensité de la ligne de feu nous dit combien de dégâts un incendie fera, combien de temps il faudra pour récupérer, ou même s'il se rétablira. Cela nous aide également à comprendre ce que nous devons essayer de faire pour minimiser les dommages. Gardez à l'esprit que Packham parlait de dégâts potentiels du feu bien avant les énormes incendies du Nouvel An.

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  10. Les feux de brousse du mercredi des cendres de 1983 à Victoria étaient estimés à 60 MW / m:

    Les conditions bizarres ont engendré des effets uniques: une voiture a été forcée à 90 mètres le long d'une route avec son frein à main serré, des matelas en feu ont été vus dévalant dans l'air,… les surfaces de la route ont bouillonné et ont pris feu et le sable liquéfié au verre. Les experts du CSIRO ont rapporté plus tard que, à partir de preuves de métal fondu, la chaleur des incendies après le changement est montée à 2000 ° C, dépassant celle enregistrée lors du bombardement allié de Dresde pendant la Seconde Guerre mondiale. En fait, les incendies du mercredi des Cendres ont été mesurés à environ 60 000 kilowatts d'énergie thermique par mètre, ce qui conduit à des similitudes avec la bombe atomique larguée sur Hiroshima. - Wikipédia (Baxter 1984)

    L'intensité du feu est difficile à mesurer, surtout en direct. Nous pouvons obtenir une approximation «après coup» en examinant les dommages. Soyez conscient, il existe de nombreuses variantes des unités et des estimations, mais le même message continue de venir. L'intensité des incendies de forêt qui «font leur propre temps» - les véritables tempêtes de feu sont d'une ampleur bien au-delà de ce que nous pouvons contrôler.

    Packham parle de l'équation de Byram (1959) de Fireline Intensity. Défini «comme le taux de production de chaleur par longueur de ligne de feu (I), exprimé en kilowatts par mètre de bord de feu, comme indiqué dans l'équation 1.».

    - voir tableau sur site -

    Équation de Byram. Gestion des incendies.
    Byram Equation 1959. Intensité Fireline.

    Il soutient qu'il y a un autre facteur - qui est la sécheresse du carburant (teneur en humidité). Mais remarquez ce qui manque d'autre - la température. Ce n'est même pas digne d'être une variable reconnue. Le R, ou taux de propagation vers l'avant, serait le résultat de la vitesse et de la pente du vent, avec un certain effet de la température.

    Notez l'échelle: les experts disent que les brûlures de réduction des risques devraient être maintenues en dessous de 0,3 MW / m. Un feu de faible intensité est défini comme inférieur à 0,5 MWh / m. Donc, tout ce qui est au-dessus de cela est «de haute intensité». Les arbres australiens ont besoin de «feux de haute intensité» pour faire germer les graines, mais ce ne sont que 0,5 MW / m et plus, et non 70 MW / m de tempêtes de feu. Ainsi, la moitié du tableau ci-dessous décrit les feux frais de faible intensité à un niveau de réduction des risques. Avec des intensités supérieures à 1MW, les tempêtes de feu de 70MW s'enregistreraient à peine dans le coin supérieur de ce graphique logarithmique.

    Le taux de propagation est déterminé en partie par la quantité de carburant, de sorte que les niveaux élevés de carburant se transforment rapidement en feux incontrôlables intenses même à des conditions de vent plus faibles (ou à des taux de propagation plus faibles). Il y a quatre types de nombres sur le graphique ci-dessous. La charge de carburant ci-dessous est l'axe des x. L'axe latéral est le taux de propagation. L'intensité est le résultat de la ligne diagonale i


    Le taux de propagation est déterminé en partie par la quantité de carburant, de sorte que les niveaux élevés de carburant se transforment rapidement en feux incontrôlables intenses même à des conditions de vent plus faibles (ou à des taux de propagation plus faibles). Il y a quatre types de nombres sur le graphique ci-dessous. La charge de carburant ci-dessous est l'axe des x. L'axe latéral est le taux de propagation. L'intensité est le résultat de la ligne diagonale dans le graphique. Les nombres sur les lignes comme «6,00 m» sont les longueurs de flamme. Dans ce cas, des flammes de six mètres de long sont générées dans un feu de 14 MW / m.

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  11. - voir tableau sur site -

    Tableau des caractéristiques du comportement des feux de brousse

    Suivant - un graphique similaire sous une autre forme. L'intensité de la ligne de feu de Byram est le taux de libération d'énergie par unité de longueur de ligne de feu - donc kW / m. Le graphique ci-dessus utilise les calories par cm2. Et en dessous (grimace!) Sous forme de BTU / pi2.

    Dans la figure 1, les 2 000 BTU par pied carré équivalent à un feu de 7 MW, 70 MW / m est «hors des graphiques».

    Les feux sont également des mosaïques, avec un patchwork de différentes intensités côte à côte.

    Comme Pyne et al. (1996) l'ont démontré dans leur figure 2.18 (reproduite dans la figure 1 ci-dessous), des feux d'intensité égale peuvent, en fait, être produits dans des types de combustible très différents et avec des taux de propagation vers l'avant différents. L'intensité moyenne du feu autour du périmètre d'un feu varie également d'un facteur pouvant aller jusqu'à 10 (Catchpole et al. 1992)

    Il existe plusieurs façons d’obtenir des «incendies affreux».

    Intensité du feu, comportement au feu, caractéristiques, graphique.
    Intensité du feu: 317 Btu / pi2 = 1 KW / m2
    Longueur de flamme

    Ce serait bien si nous pouvions simplement utiliser la hauteur des flammes pour estimer l'intensité, mais c'est seulement si utile. Dans les grands incendies, les flammes se penchent en diagonale avec le vent, de sorte que la longueur est beaucoup plus longue que la hauteur. Mais même si nous pouvions mesurer la longueur avec précision, elle atteint son maximum bien avant d'atteindre des niveaux de feu pyroconvecteurs. Comme l'explique Phil Cheney, il n'est utile que dans les incendies de 10 MW / m ou moins:

    Après 10 000 KW / m (feu de cime dans les forêts sèches), la hauteur des flammes ou l'aspect de la forêt défoliée diffèrent peu. L'effet principal par la suite est l'influence sur l'atmosphère, mais elle est également fortement affectée par la température et la structure de l'humidité dans l'atmosphère.

    Longueur et intensité de la flamme de feu, graphique.
    Longueur et intensité de la flamme de feu, graphique.
    Il est cependant utile de savoir dans quelle mesure notre compréhension et nos recherches sur le feu reposent sur l’étude de petits incendies de faible intensité.

    Les incendies intenses causent beaucoup plus de dégâts
    Passons maintenant à la fin commerciale des graphiques. À quel niveau les incendies deviennent-ils de véritables catastrophes:

    «McArthur (1962) a noté que les dommages causés par le feu étaient étroitement liés à l'intensité du feu. Ainsi, une réduction de la destructivité des incendies de forêt peut généralement être obtenue par un brûlage dirigé à grande échelle - où l'objectif principal est de réduire l'accumulation de combustible sur une large zone. Une telle réduction à grande échelle du combustible devrait entraîner une diminution significative des taux de propagation et des intensités d'un feu de forêt, ce qui devrait à son tour aider les forces de suppression à maîtriser le feu (McArthur 1962).

    Intensité du feu, tableau des dégâts en fonction des différentes intensités du feu.

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  12. Sans surprise, il est difficile de mesurer l'intensité du feu «vivant»:

    Bien que l'intensité du feu soit considérée comme un bon indicateur du comportement du feu en général, l'intensité du feu est difficile à mesurer avec précision (Burrows 1995), en particulier sur de courtes périodes. Souvent, il n'est estimé qu'après l'incendie.

    Les incendies sont des choses inégales produisant un motif en mosaïque qui encourage la diversité des espèces (bien que, qui sait, peut-être qu'une tempête de feu à grande échelle atteint 100% de consommation de carburant, ce qui la rend moins inégale; ce rapport ne le dit pas.)

    Ainsi, le feu crée une diversité environnementale à plusieurs échelles. À grande échelle (c'est-à-dire sur des milliers d'hectares), il existe une mosaïque de zones brûlées un, deux, trois, jusqu'à une cinquantaine d'années auparavant. À l'échelle locale (c'est-à-dire sur un seul hectare), la variation spatiale de l'intensité des incendies produit une disparité dans les effets qui en résultent.

    Cela peut prendre jusqu'à 40 ans pour que les mammifères se rétablissent s'ils perdent leur abri, leur nourriture et leurs sites de reproduction - même les animaux qui survivent à l'incendie risquent de mourir au lendemain:

    Suckling et Macfarlane (1984) ont indiqué que le taux de survie (lors d'un incendie) des mammifères est fonction de l'intensité du feu. Cependant, le rétablissement à plus long terme dépend également du rétablissement de l'habitat (c.-à-d. Abri, nourriture, sites de reproduction), tant dans sa composition que dans sa structure, qui peut être assez rapide ou peut prendre de 20 à 40 ans pour un rétablissement complet (ibid.). Suckling et Macfarlane (1984) ont également constaté que la prédation et la famine provoquaient un taux de mortalité élevé chez la faune après des incendies de forte intensité.

    Tableau 2: Un feu de faible intensité est de classe 1. Une intensité élevée avec régénération des graines est de classe 2. Un feu de cime complète est de classe 4 avec des intensités de 70 MW / m.

    - voir tableau sur site -

    Intensité du feu, classes de dommages, tableau.

    Un feu de faible intensité est de classe 1. Une intensité élevée avec régénération des graines est de classe 2. Un feu de couronne complet est de classe 4 avec des intensités de 70 MW / m.
    Les graines n'ont besoin que de feux supérieurs à 0,5 MW pour être activées. Un feu de haute intensité n'est qu'une «classe 2 feu de niveau. Des incendies plus intenses modifieront la structure de la forêt - réduisant le couvert végétal et augmentant le sous-étage broussailleux:

    En ce qui concerne la flore, l'intensité du feu peut avoir un effet marqué sur l'étendue de la récupération après le feu et sur l'abondance relative des espèces végétales se régénérant à partir de graines ou végétativement (Christensen et al.1981; Lutze et Terrell 1998). Les incendies de faible intensité (moins de 500 kW m-1) entraîneront un faible taux de mortalité global des arbres, car la quantité d'écorce enlevée et les dommages aux troncs d'arbres et au grillage de la couronne sont minimes. D'un autre côté, des dégâts plus importants se produisent sur les fûts et les cimes des arbres et plus d'écorce est consommée dans les incendies à haute intensité (supérieure à 500 kW m-1) et une mortalité végétale plus élevée est probable. Les incendies de haute intensité sont également plus susceptibles d'affecter la couverture de la canopée des étages supérieurs, ce qui pourrait permettre une meilleure implantation des espèces de sous-étages - Chesterfield (1984) a noté que la fougère a augmenté en dominance sous un étage supérieur d'eucalyptus après qu'un certain nombre de "feux chauds '' aient diminué la couverture de la canopée.

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  13. Les eucalyptus sont remarquablement bien adaptés aux incendies d'intensité faible à modérée:

    McArthur (1962) a noté que le genre Eucalyptus est remarquablement résistant (en termes de survie globale des arbres individuels) aux incendies d'intensité faible à modérée. Il a également noté, cependant, que leur résistance au feu dépend de l'intensité du feu et de la sécheresse saisonnière, comme l'indique l'indice de sécheresse de Keetch-Byram. De nombreuses adaptations dans le genre les rendent également résistantes aux dommages causés par les incendies de cimes à haute intensité, car seules quelques espèces sont susceptibles d'être tuées purement et simplement dans ces incendies.

    La récupération des incendies dépend de la saison où ils se produisent - les saisons sèches rendent plus difficile la récupération des graines et des tubercules:

    Abbott et Christensen (1994) ont noté que l'intensité du feu dépend en grande partie de la période de l'année (c.-à-d. La sécheresse de la litière et le stade du cycle de vie), les conditions météorologiques dominantes et la période depuis le dernier incendie (c.-à-d. La quantité de combustible disponible). La récupération de la végétation dépend également des conditions météorologiques à la suite de l'incendie (Chesterfield 1984) et de l'héritage laissé dans le sol sous forme de graines, bulbes, bulbes, tubercules et lignotubes (Abbott et Christensen 1994). Les effets d'un incendie dépendront également de la saison, des espèces concernées, du temps de séjour du feu, de la fréquence des incendies et de la sécheresse de la végétation et du sol. Par conséquent, les indicateurs de gravité du feu peuvent en effet être une mesure plus efficace de l'effet écologique du feu que les indicateurs d'intensité du feu seuls.

    Le contrôle direct et la suppression des incendies ne fonctionnent qu'à une intensité de 2 à 3 MW, au-dessus de laquelle seules les «méthodes indirectes» sont laissées.

    L'intensité du feu influe directement sur le coût de la suppression, car la méthode de suppression dépend du comportement du feu ou, plus généralement, de l'intensité du feu. Pour les incendies de faible intensité (c'est-à-dire moins de 2000–3000 kW m-1), des méthodes d'attaque directe peuvent être utilisées. Pour les incendies plus intenses, cependant, des méthodes d'attaque indirecte sont généralement nécessaires, en particulier sur le front de l'incendie.

    L'intensité du feu est le facteur le plus important dans la survie des maisons. En plus des attaques de braises, les tempêtes de feu créent des vents qui endommagent les maisons:

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  14. Wilson (1984) a déclaré que l'intensité du feu est le déterminant le plus important pour savoir si une maison survit à un incendie de forêt à proximité, par rapport à son matériau de construction, la présence d'objets inflammables près de la maison et la présence de plantes de moins de 5 m de haut sur 40 m de la maison. Wilson et Ferguson (1984) ont étudié les maisons qui ont été touchées (détruites ou partiellement brûlées) lors de l'incendie du mont Macedon le 16 février 1983. Charges de combustible (y compris les combustibles fins élevés et de surface, mais non compris les combustibles de la Couronne) dans la forêt adjacente atteignaient 21 t ha-1, les taux de propagation vers l'avant dans la ville étaient de l'ordre de 3 à 4 km h1 et les maisons étaient exposées à des intensités d'incendie comprises entre 500 et 60 000 kW m-1. Sur un total de 450 maisons enquêtées (dont 234 ont été détruites), environ 10% ont été exposées au feu de la couronne dans le couvert forestier adjacent (le couronnement était peu fréquent une fois que le feu est entré dans le canton) et 50% ont été exposés à un feu de surface suffisamment intense pour brûler complètement les arbres environnants. Près de 40% des maisons ont été exposées à un feu de surface moins intense, mais qui s'est néanmoins accompagné de vents forts et de braises aéroportées. Wilson et Ferguson (1984) ont noté que les maisons exposées à des incendies de haute intensité sont soumises à de fortes contraintes thermiques, et parfois les vents forts associés aux incendies de forte intensité peuvent causer des dommages structurels.

    Il y a plus de détails sur les effets sur la forêt de cette carte de Burrows 1984. Le message est le même, les dommages permanents mineurs aux arbres commencent par 1 - 2 MW / m d'incendies, et par 5 MW / m les pins adultes sont détruits, et même le porte-greffe des gencives peut être endommagé au point où il ne repoussera pas et ne récupérera pas. Les arbres qui ont des centaines d'années peuvent être détruits.

    Intensité du feu, effets sur les arbres, Burrows, WA, 1984
    Burrows, 1984.

    - voir tableau sur site -

    Le brûlage dirigé devrait être effectué avec des intensités de feu de seulement 0,3 MW.

    Lorsque le carburant peut s'accumuler, il y a très peu de jours chaque année où il peut être brûlé sans danger. Un manque de réduction des risques rend plus difficile la réduction des risques.

    McArthur (1962) a décrit, pour les incendies dirigés, des comportements caractéristiques des incendies fondés sur une série de plages d'intensité des incendies. Il a laissé entendre que, pour garantir qu'aucun dommage inacceptable ne se produise dans les forêts commerciales (indigènes), tous les brûlages prescrits devraient être effectués avec des intensités de feu inférieures à 340 kW m-1 (ou 100 BTU ft -1s-1). Gill et al. (1987) ont décrit les jours de combustion prescrits optimaux comme ceux où l'intensité des feux se situait entre 60 et 250 kW m-1. Luke et McArthur (1978) ont suggéré que la limite supérieure pour le feu prescrit (à des fins de réduction de combustible) est de 4000 kW m-1. Cependant, Cheney (1981) et Christensen et al. (1981) suggèrent qu'il serait extrêmement optimiste de s'attendre à un résultat à cette intensité avec peu ou pas de dommages

    Ces graphiques suivants proviennent d'un rapport de l'UE (Manuel des termes de lutte contre les incendies de forêt), du rapport Burrows d'Australie occidentale (1984) et d'un rapport du gouvernement victorien de 2004 sur les dommages économiques et environnementaux causés par les incendies.

    Pourquoi les Verts détestent-ils tellement les forêts et les koalas qu'ils mettent leur propre agenda politique devant eux ?

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  15. REFERENCES

    Baxter, John (1984). Who Burned Australia?: The Ash Wednesday Fires. Kent: New English Library. ISBN 0-450-05749-6.

    Burrows, N.D. (1984) Describing Forest Fires in Western Australia, A Guide for Fire Managers, Forests Department Western Australia (WA). Technical Paper No. 9.

    Karen Chatto and Kevin G. Tolhurst (2004) A review of the relationship between fireline intensity and the ecological and economic effects of fire, Dept of Environment and Sustainability, Research Report 67, Victoria.

    Forest Fire Fighting Terms Handbook (2009) Multilingual handbook for fire terms across European borders during forest fire fighting,F.I.R.E. 4 Project Co-financed by the European Commission DG Enviroment Civil Protection Unit

    http://joannenova.com.au/2020/01/off-the-charts-current-fires-are-20-times-more-intense-than-the-largest-fires-humans-can-control/

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  16. La Californie intente une action en justice pour rester un risque pour la sécurité nationale


    Par Ronald Stein
    26 janvier 2020


    La Californie a choisi d'être le seul État américain à importer la plupart de ses besoins en pétrole de pays étrangers et compte sur la marine américaine pour payer un prix élevé en gardant un porte-avions avec des escortes en station pour dissuader les attaques contre le trafic de pétroliers opérant dans et autour du golfe Persique.

    L’État de Californie poursuit le Bureau de gestion des terres (BLM) du président Donald Trump pour avoir tenté de bloquer l’ouverture de plus d’un million d’acres de terres publiques au forage pétrolier et gazier, y compris la fracturation hydraulique ou la fracturation hydraulique.

    Des groupes de conservation ont poursuivi BLM pour un plan de fracturation hydraulique en Californie qui permettrait le forage et la fracturation hydraulique sur les terres publiques de huit comtés de la vallée centrale et de la côte centrale de Californie: Fresno, Kern, Kings, Madera, San Luis Obispo, Santa Barbara, Tulare et Ventura.

    En ce qui concerne les demandes de pétrole brut de l’État, il existe des similitudes effrayantes entre les objectifs du gouverneur Newsom pour la Californie et les objectifs de Vladimir Poutine. Les deux soutiennent que la Californie est de plus en plus dépendante du pétrole étranger importé et les deux soutiennent l'anti-fracturation en Californie. De toute évidence, toute entreprise de fracturation hydraulique fructueuse réduirait la dépendance des États à l'égard de ce pétrole étranger. Le gouverneur sait-il que ses actions soutiennent que la 5e plus grande économie de la Californie dans le monde représente un risque pour la sécurité nationale en Amérique ?

    La Californie et Hawaï sont les deux seuls États qui ne peuvent pas participer au partage de l'excédent de pétrole que les États-Unis produisent et dont jouissent les 48 autres États. Hawaï est une véritable île, mais la Californie est une île énergétique, car les montagnes de la Sierra sont une barrière naturelle qui empêche l'État d'accéder par pipeline à tout excédent de pétrole. Hawaï est une toute autre histoire, alors concentrons-nous sur la Californie.

    La position de Golden State sur la production de pétrole brut correspond parfaitement à l'objectif de Poutine de contrôler l'énergie. La Russie est fermement opposée aux efforts de fracturation hydraulique des États-Unis et soutient fortement tout groupe environnementaliste ou les efforts individuels riches pour ralentir ou arrêter l'exploration et la production de pétrole brut et de gaz naturel aux États-Unis et en Europe. Récemment, un groupe environnemental financé par la Russie a donné des millions à des groupes anti-fracturation hydraulique pour arrêter, limiter ou affaiblir gravement la fracturation hydraulique américaine du pétrole brut et du gaz naturel dans des États comme le Texas, le Dakota du Nord, le Colorado, l'Oklahoma, la Louisiane et la Pennsylvanie.

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  17. L'amour de la Californie pour le pétrole brut étranger est évident. Selon l'Energy Information Administration, à l'exception de la Californie, qui reste le seul État à importer la plupart de son pétrole brut de pays étrangers, le pays a réduit ses importations et est désormais un exportateur net de pétrole brut. En 1992, CA et AK représentaient 95% de la demande de pétrole brut de l’État, aujourd’hui CA et AK ne représentent que 43%, le solde de 57% provenant de pays étrangers. La Californie a augmenté les importations en provenance de pays étrangers de 5 à 57% de la consommation totale. Le pétrole brut importé a coûté à la Californie plus de 60 millions de dollars par jour en étant versés à des pays étrangers riches en pétrole, privant les Californiens d'emplois et d'opportunités commerciales.

    En plus de la position anti-fracturation de l'État, ils envisagent sérieusement le projet de loi de l'Assemblée AB-345 (Muratsuchi), «Pétrole et gaz: opérations: restrictions de localisation», qui exigerait, à compter du 1er janvier 2020, tout nouveau pétrole et la mise en valeur du gaz à l'extérieur des terres fédérales, à au moins 2 500 pieds (près d'un demi-mille) de toute résidence, école, garderie, terrain de jeux, hôpital ou clinique de santé. Le projet de loi définirait le nouveau forage d'un puits précédemment bouché et abandonné, ou d'autres opérations de reprise, comme un nouveau développement.

    Il existe plus de 8 000 puits de pétrole et de gaz actifs ou nouvellement autorisés situés dans une zone tampon de 2 500 sites sensibles, ce qui représente environ 30% des 30 000 puits actifs en Californie. Ces revers réduiraient encore la production de pétrole brut de la Californie au point que les importations étrangères nécessaires pour compenser la réduction dans l'État entraîneraient une augmentation du coût mensuel de plus de 80 millions de dollars par jour vers les pays étrangers riches en pétrole, à l'heure actuelle. prix du pétrole brut.

    Dans le but de passer au vert à tout prix, comme l'Allemagne, la Californie continue de réduire sa production de pétrole brut dans l'État et sa production d'électricité dans l'État. La dépendance des États à l’égard des pays étrangers pour le pétrole brut et celle des autres États pour l’électricité s’accélèrent.

    De toute évidence, nos dirigeants californiens ont une connaissance limitée du fait que l'électricité ne peut exister sans combustibles fossiles, car toutes les pièces pour les énergies éolienne et solaire sont fabriquées avec des combustibles fossiles. Remarquables par leur absence des turbines et des panneaux solaires, ce sont les produits chimiques et les sous-produits du pétrole brut qui représentent tout dans notre société et soutiennent les forces armées, l'aviation, les navires marchands et toutes les infrastructures de transport nécessaires au commerce dans le monde entier.

    https://www.cfact.org/2020/01/26/california-files-lawsuit-to-remain-a-national-security-risk/

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  18. ZURICH - LES ÉLUS S'ACCORDENT UNE AUGMENTATION À 39 000 FRANCS

    La hausse du salaire des parlementaires a été acceptée ce lundi en deuxième lecture. Ces derniers touchent actuellement 24'000 francs par année (22 421,97 €).

    Le revenu des élus n'avait plus été adapté depuis 20 ans.


    27.01.2020, 15h15


    Les parlementaires zurichois se sont accordé une hausse de salaire. Ils toucheront désormais 39'000 francs par année (36 435,70 €) contre 24'000 actuellement. Le législatif cantonal a refusé une proposition de l'UDC qui demandait que le salaire des élus soit soumis au référendum facultatif.

    La hausse du salaire des parlementaires a été acceptée lundi en deuxième lecture. Le revenu des élus n'avait plus été adapté depuis 20 ans.

    En principe, la deuxième lecture ne devait constituer qu'une formalité. Seules des modifications rédactionnelles étaient prévues. Mais l'UDC a déposé en dernière minute une initiative parlementaire pour exiger que le montant du salaire des élus soit soumis au référendum facultatif.

    Hausse jugée «exorbitante»

    En première lecture, le parti avait jugé que la hausse proposée était «exorbitante». Le parlement est au service du peuple et c'est au peuple d'avoir le dernier mot, estime l'UDC.

    Après un long débat, l'initiative de l'UDC a finalement été refusée par 119 voix contre 49. Seuls les trois membres de l'Union démocratique fédérale (UDF) ont voté avec l'UDC. La hausse du salaire a été adoptée par 122 voix contre 36. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/elus-zurichois-payes-39-000-francs/story/29498119

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    Réponses

    1. (...) Le parlement est au service du peuple et c'est au peuple d'avoir le dernier mot, estime l'UDC. (...)

      La Suisse est le SEUL PAYS au monde à être en Démocratie.

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  19. LA TAXE SUR LES CABANES DE JARDIN VA ENCORE AUGMENTER CETTE ANNÉE


    par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
    27/01/2020


    La taxe sur les cabanes de jardin va augmenter pour les contribuables après une hausse de 4% en 2019.

    Vous avez sans doute entendu parler de la taxe sur les cabanes de jardin. Inventée en 2012, cette taxe déjà perverse se paye en prime le luxe d’augmenter considérablement tous les ans.

    Une hausse de 4%

    Elle a explosé de 4% l’an dernier, et de 3% en 2018. Si l’on ajoute que cette taxe frappe non seulement les cabanes de jardin, mais aussi, accrochez-vous bien, les piscines, les caravanes, et même, les mobil-homes, on se dit que vraiment, le législateur français est très, très très imaginatif.

    Attention : on ne parle pas ici de petits montants : on parle de centaines, et dans certains cas, de milliers d’euros, que bien souvent, nous n'avions pas prévu de dépenser au moment de monter une cabane dans son jardin ou encore, d’aménager sa piscine. Mais attention, il y a tout de même des exceptions, et donc des trucs pour y échapper.

    Une superficie supérieure à 5m²

    Dans le cas de la cabane, pour que la taxe soit exigible, il faut que celle-ci occupe plus de 5 mètres carrés au sol. Cela va plutôt assez vite, surtout si on veut pouvoir y ranger pas mal d’affaires dedans. Mais il faut aussi que la construction fasse plus de 1 mètre 80 de haut ! On parle de hauteur utile, la hauteur mesurée à l’intérieur.

    Il se trouve que je suis plutôt grand, je fais plus d’un mètre 80. Mais j’ai l’habitude depuis toujours de me baisser dans une cave ou pour passer sous certaines portes. Alors une cabane de moins de 1 mètre 80 pour ne pas payer de taxe ne devrait pas vous faire peur. Quant à la piscine, là aussi, il y a un truc : la taxe ne frappe que les piscines enterrées ! Pas les piscines hors sol, ni même, les piscines semi-enterrées.

    http://www.economiematin.fr/news-taxe-cabanes-jardin-augmenter-2020

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  20. SYSTÈME U EN QUATRIÈME POSITION SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS


    par OLIVIER SANCERRE
    26/01/2020


    Système U a enregistré une croissance de son chiffre d'affaires de 3% l'an dernier.

    Toutes les enseignes de grande distribution ne subissent pas la crise. Le groupement de distributeurs indépendants Système U affiche en effet une bonne santé.

    L'an dernier, Système U a enregistré un chiffre d'affaires de 20,53 milliards d'euros hors carburant, des ventes en progression de 3% par rapport à 2018. En y incluant les carburants, le chiffre d'affaires s'établit à 26,17 milliards d'euros (+2,3%). Système U, qui comprend les enseignes Hyper U, Super U, U Express, Utile, Marché U et Courses U, se positionne à la quatrième place du marché français, avec une part de 10,8%, soit 0,1 point de plus. Dominique Schelcher, le président du groupement, se réjouit dans les colonnes du Journal du Dimanche : « L'enseigne coopérative prend la 4ème place des distributeurs français » et passe devant Casino, qui glisse à la cinquième place.

    Une quatrième position au détriment de Casino

    Dans un contexte extrêmement difficile pour la grande distribution traditionnelle, Système U a su tirer son épingle du jeu. Et cela passe par le magasin physique, qui a « un bel avenir devant lui », assure le dirigeant, pour peu que l'enseigne « écoute ses clients que l'on anticipe ses attentes ». Le réseau Système U compte 1 601 points de vente, dont 42 ouverts l'an dernier. Le groupement surveille d'ailleurs de près le programme de cessions d'actifs de Casino pour d'éventuelles opportunités. La majorité des magasins Système U est composée de supermarchés Super U : ces 750 points de vente ont représenté un chiffre d'affaires de 14,54 milliards d'euros l'an dernier (+2,5%).

    Un travail d'adaptation chirurgical

    Les hypermarchés Hyper U ont pesé de 3,39 milliards d'euros hors carburants, des résultats stables d'une année sur l'autre. Le commerce en ligne a de son côté progressé de 4,3%. La clé du succès pour Système U est une croissance « chirurgicale » qui permet à l'enseigne de s'adapter à « une France qui se métropolise et qui se déplace vers la côte ouest et les régions du sud ». Par ailleurs, les résultats sont en forte croissance en Afrique, où les commerçants locaux apprécient notre logistique et les populations, nos produits ». Loin donc des résultats médiocres, voire négatifs, d'une concurrence qui n'a pas su s'adapter rapidement aux changements de consommation.

    http://www.economiematin.fr/news-systeme-u--quatrieme-position-marche-francais

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  21. L’adénocarcinome mortel du pancréas provoqué par un champignon ?


    le 27 janvier 2020


    - voir dessin sur site -

    En janvier 2019 il était question sur ce blog d’une bactérie se trouvant communément dans la bouche et provoquant l’apparition de plaques dentaires. Il s’agissait de Porphyromonas gingivalis dont on a montré la présence d’un marqueur spécifique (ARN-16S) systématiquement dans les cerveaux de malades morts de la maladie d’Alzheimer et j’avais qualifié cette découverte de terrifiante. Auparavant un lien non ambigu entre cette même bactérie P. gingivalis et la polyarthrite rhumatoïde avait été démontré. Mais tant la bouche que les fosses nasales ou encore la peau sont colonisées par toutes sortes de microorganismes dont des champignons. C’est au tour d’un champignon très commun sur la peau mais pouvant provoquer toutes sortes de dermatites, Malassezia globosa, qui vient d’être identifié comme lié à l’adénocarcinome du pancréas, un cancer fatal dans tous les cas. L’identification de la présence de ce champignon a été réalisée à l’aide de sondes ADN en lien avec l’adénocarcinome.

    Ce champignon microscopique entre dans le tube digestif facilement puisqu’il se trouve partout sur la peau et il a été également identifié comme l’un des facteurs promouvant certaines formes d’ulcères de l’estomac. Normalement le système immunitaire prend en charge ce type de microorganisme . Au niveau de la peau des réactions immunitaires parfois intenses peuvent provoquer des dermatites récurrentes mais au niveau du tube digestif c’est une autre propriété de ce champignon qui lui permettra de survivre et de coloniser éventuellement le pancréas. La première étape permettant l’apparition des conditions requises pour que l’adénocarcinome du pancréas se développe est une réaction immunitaire dirigée contre le champignon. Cette réaction provoque une inflammation du pancréas par l’activation de la « cascade du complément » : le composant C3 de cette cascade est activé par une protéine (MBL, mannose binding lectin) reconnaissant un sucre, le mannose, présent à la surface du champignon.

    Le processus d’apparition d’une tumeur est alors initié et l’issue est généralement fatale car le diagnostic est souvent tardif. Les biologistes de la faculté de médecine de l’Université de New-York n’ont pas encore de réponses et ceci d’autant moins que ce champignon est très commun sur la peau.

    Source : https://doi.org/10.1038/s41586-019-1608-2

    Lien : https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/27/maladie-dalzheimer-coup-de-theatre-terrifiant/

    https://en.wikipedia.org/wiki/Complement_system

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/27/ladenocarcinome-mortel-du-pancreas-provoque-par-un-champignon/

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