le 3 janvier 2020
Journaliste et ancien homme politique, Olivier Pichon regrette que les responsables politiques français délaissent l’énergie nucléaire. Un «fleuron hérité des Trente glorieuses» qui garantit selon lui l’indépendance et la puissance de la France.
La frivolité, c’est d’abord cette confusion médiatique qui s’accommode de toutes les contradictions : la voiture électrique est supposée écologique (et on ne parle pas du recyclage des batteries) mais celle-ci ne peut se passer du nucléaire, lequel est réputé non écologique, 69% des Français pensant que le nucléaire est producteur de gaz carbonique ! Puis cela continue avec des fautes de politique industrielle, avec la bureaucratie, avec la corruption… Bref, nous sommes entrés dans une période de grande incertitude qui, outre les problèmes de hausse des tarifs (paie-t-on ici les erreurs de gestion ou le coût pharaonique des investissements ?) et leurs conséquences sociales, pose les questions de la gouvernance et de la souveraineté.
Ce doute contemporain est exactement parallèle à la remise en cause du modèle français en général. Bilan énergétique français, une affaire de polytechniciens Selon Corinne Lepage, ministre de l’Environnement entre 1995 et 1997, «le nucléaire civil est le frère jumeau du nucléaire militaire, considéré par De Gaulle comme le véritable outil de l’indépendance nationale» (cité par Slate.fr, «Comment la France est devenue nucléaire (et nucléocrate)». La Commission PEON (Production d’électricité d’origine nucléaire), créée en 1955, va mettre au point la stratégie électronucléaire adoptée en 1973 par Pierre Messmer, Premier ministre de Georges Pompidou, dans un fameux discours à l’Assemblée nationale, deux mois après la guerre du Kippour et le quadruplement du prix du pétrole. Philippe Simonnot, dans son livre Les Nucléocrates publié en 1978, souligne : «Il y aura au total quinze « fonction publique » et parmi eux onze polytechniciens dont six du corps des Mines et quatre du corps des Ponts. Quant à la fonction privée, treize personnalités représentant tous les secteurs (Thomson, Péchiney, Alsthom, CGE, Babcock Wilcox, Framatome, Creusot Loire, etc.) parmi lesquelles neuf polytechniciens dont trois Mines et trois Ponts.» La stratégie du tout nucléaire est soutenue par ces grands corps d’Etat et par la classe politique, elle aussi largement issue de ce sérail.
Les communistes se rallient à la perspective d’une création massive d’emplois publics. La CGT, liée à EDF qui lui reverse 1% de son chiffre d’affaires via le comité d’entreprise, approuve le plan. Aujourd’hui (chiffres de 2018), les 58 réacteurs du parc nucléaire ont produit 393,2 TW (un térawatt vaut 1000 gigawatts), la part du nucléaire dans le mix électrique s’élevant à 71,7 % de la production en France. Ce programme nucléaire avait le mérite de la clarté (sans jeu de mot). Mais c’était sans compter avec les verts, puis l’affaire Lauvergeon, la chute d’Areva, les difficultés de l’EPR et les mécomptes d’Alstom (que Politique magazine a évoqué), et les renoncements de l’Etat stratège. Le temps du doute et de l’incohérence de l’Etat L’indépendance énergétique et le centralisme technocratique de l’Etat ne seront pas abandonnés par la gauche arrivée au pouvoir en 1981, même si elle stoppe la construction de la centrale de Plogoff face à l’ampleur des manifestations.
Mais la première faille du système apparaît sous Jospin, Premier ministre du «gaulliste» Chirac. La fermeture de la centrale de Creys-Malville, en 1998, s’apparente à un suicide économique et technologique. Madame Voynet, alors ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, a une responsabilité considérable dans cette affaire. L’origine de la décision politique de l’arrêt définitif du réacteur nucléaire Superphénix de la centrale de Creys-Malville est un incident mineur qui donna lieu à un emballement médiatique faisant la part belle aux écologistes. Ce remarquable surgénérateur, unique au monde, sera finalement sacrifié sur l’autel de la «majorité plurielle» arrivée au pouvoir en juin 1997 après la dissolution de l’Assemblée nationale par Chirac. Le chantier était achevé et le combustible, déjà fabriqué, pouvait produire 30 milliards de kWh (30 TWh).
Un gâchis de grande dimension comme seul l’Etat est capable d’en faire. Dans le même temps, ce réacteur aurait pu participer à peu de frais à la recherche sur la réutilisation des déchets radioactifs de haute activité (le plutonium est extrait des combustibles nucléaires usés) et à longue durée prévue par la loi de décembre 1991 sur les déchets nucléaires. Une faute financière, technologique et sociale d’une ampleur sans précédent. Puis ce fut le problème Areva : pertes abyssales, programmes industriels aux apparences hasardeuses (Finlande), scandale et corruption (UraMin)… L’équipementier nucléaire s’était engagé dans des investissements réalisés entre 2007 et 2010 qui représentaient plus de quatre fois la capacité d’autofinancement du groupe ; les besoins financiers étant alors estimés à plus de trois milliards d’euros. Au final, l’Etat a contraint Anne Lauvergeon à céder l’une de ses plus belles pépites, Areva Transmission & Distribution, aux groupes Alstom et Schneider Electric. À elle seule, cette filiale réalisait 40% des ventes du groupe. Une grande constance dans le bradage du patrimoine industriel français : se séparer du rentable pour garder le déficitaire.
En 2007, Areva avait annoncé l’acquisition d’UraMin pour 1,8 milliard d’euros, un prix exorbitant pour des mines d’uranium qui ne valaient rien, la teneur en uranium s’avérant extrêmement faible. On ne les étudia qu’après les avoir achetées… On reste confondu devant tant d’incohérence et de légèreté ! Une gabegie qui a valu à Anne Lauvergeon d’être mise en examen pour «présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de fausses informations» (sans compter un conflit d’intérêt avec son mari, un certain Fric (sic), qui avait servi d’intermédiaire dans la vente). Elle avait entre-temps tenté la coûteuse diversification d’Areva dans les énergies renouvelables (l’éolien danois) qui fut un échec cuisant. En décembre 2017, Areva est donc reprise par EDF et les clients d’EDF vont pouvoir payer pour les erreurs de madame Lauvergeon et la faiblesse de l’Etat qui n’a pas joué son rôle d’actionnaire – ou l’a joué avec son talent habituel.
EDF a le contrôle exclusif des activités industrielles, de conception et de fourniture de réacteurs nucléaires d’Areva. Mais, face aux révélations sur la conduite médiocre de ses chantiers, cet accord vient d’être mis en cause par un rapport parlementaire (mars 2019). Voyage en Absurdie Mais c’est l’Europe qui pose problème à la France en ce domaine : pourra-t-elle faire cavalier seul (ce qu’elle fait pour le nucléaire militaire comme l’on sait) ? L’ambitieux plan allemand pour le renouvelable, mis en œuvre sous la pression des Verts, a peiné à s’imposer et a entraîné un coût supérieur de l’électricité pour les Allemands ; et des aberrations écologiques puisque, pour compenser l’arrêt des réacteurs nucléaires ou bien suppléer aux carences du vent et de l’ensoleillement, il a fallu recourir à l’énergie fossile (le lignite, charbon fortement polluant).
L’arrêt des sept réacteurs les plus anciens outre-Rhin, à la suite de la catastrophe japonaise de Fukushima (octobre 2011), contraint aujourd’hui l’Allemagne à importer de l’énergie, notamment française – et donc issue du nucléaire ! «La remise en cause du tout nucléaire français est inévitable, ne serait-ce que dans un cadre européen où l’objectif est d’avoir 45% d’électricité issue du renouvelable en 2020», estimait Corinne Lepage en 1998. Nous en sommes très loin et 2020, c’est aujourd’hui. Il faudrait ouvrir une centrale nucléaire par jour dans le monde pour respecter l’objectif d’émissions carbone zéro en 2050 (source : BBC et recherches de l’université du Colorado)… De toute façon, la France n’a pas réussi à bâtir une industrie des renouvelables. Pour le solaire et l’éolien terrestre, on ne trouve pratiquement que des équipements étrangers. Nucléaire français, quel avenir ? Mais la France maîtrise-t-elle encore l’industrie nucléaire ? EDF en aura-t-elle un jour fini avec les galères des EPR (réacteur européen à eau pressurisée) ?
Le 25 septembre 2019, l’électricien prévenait que la facture des deux EPR britanniques d’Hinkley Point allait être supérieure de trois milliards d’euros pour un coût total de 25 milliards. Depuis une quinzaine d’années, la filière nucléaire accumule les désillusions avec ce réacteur de troisième génération. Mis en œuvre en 2003, le premier prototype, celui d’Olkiluoto en Finlande, n’est toujours pas lancé. Celui de Flamanville (Manche) devait être mis sur le réseau en 2020. La facture pourrait être alourdie de deux milliards d’euros pour des problèmes de soudures évidemment non budgétés. L’échec est d’autant plus cuisant qu’il émane de la France, pays qui, dans les années 1970 et 1980, faisait l’admiration du monde entier pour ses réussites nucléaires. Aujourd’hui, seulement deux réacteurs EPR fonctionnent, ceux de Taishan en Chine. On se souvient que l’abandon du surgénérateur de Creys-Malville fut une faute sur le plan de la connaissance scientifique et technologique. Le projet Astrid, prototype de réacteurs dits «de quatrième génération», avait repris l’expérimentation.
Avec cette technologie, on multiplie par 500 les réserves uranifères et on divise par 10 les déchets à longue durée de vie, avec un recyclage complet des matières. On voit l’avantage d’un réacteur cent fois plus efficace que ceux actuellement en service. Mais le Commissariat à l’Energie Atomique («et aux énergies alternatives», comme on dit depuis 2010) a renoncé discrètement au prototype qui devait être construit dans le Gard. L’avenir de la filière nucléaire s’assombrit. Et que de temps et d’argent perdus ! Pour conclure donnons la parole à Yves Bréchet, haut-commissaire (ER) à l’énergie atomique de 2012 à 2018 : «La capacité de l’Etat à mener une vision à long terme se délite, alors qu’en même temps il bavarde de plus en plus». Et celui-ci d’ajouter que la génération qui a construit le parc nucléaire français a aussi élaboré le TGV ou la filière aéronautique. «Elle savait qu’il fallait reconstruire le pays et assurer sa souveraineté à la suite des chocs pétroliers, là où nos élites actuelles n’ont plus qu’à construire leur carrière». Illustration : CPN de Cruas-Meysse.
Nestlé et la privatisation de l’eau : un problème mondial
RépondreSupprimerle 2 janvier 2020
Le 14 Novembre 2019 le groupe canadien Wellington Water Watchers a organisé une conférence intitulée « All Eyes on Nestlé » dans la ville de Guelph, Ontario, réunissant des peuples autochtones et des mouvements de citoyens luttant contre les prélèvements d’eau de Nestlé au Canada, aux Etats-Unis, en France et au Brésil. À la suite de cet évènement public, les représentants des organisations concernées se sont réunis pour un atelier d’échange d’informations et de discussions sur d’éventuelles stratégies communes de résistance à cette entreprise géante d’accaparement de l’eau. À partir des expériences et des histoires partagées par des groupes aussi différents que le Collectif Eau-88 de la ville de Vittel en France, Save Our Water d’Elora au Canada ou encore les Michigan Citizens for Water Conservation des Etats-Unis, il est devenu clair qu’il y a un point commun dans tous ces endroits où Nestlé prélève de l’eau pour ses installations d’embouteillage, contrairement à l’affirmation de Nestlé que s’il y a des problèmes il s’agit toujours de problèmes localisés. Dans la réalité le schéma commun mis en place par Nestlé montre par exemple que les quantités d’eau prélevées – pour lesquelles Nestlé ne paie presque rien – font généralement baisser le niveau des eaux souterraines, affectent les écosystèmes et mettent en danger l’approvisionnement en eau des citoyens locaux.
À Vittel, par exemple, Nestlé et la communauté urbaine prélèvent l’eau dans le même aquifère et les institutions publiques françaises ont reconnu que cette situation mettait en danger cet aquifère car les prélèvements d’eau étaient plus importants que les eaux nécessaires à sa reconstitution naturelle. La solution proposée par les autorités françaises ? Construire une canalisation d’environ 14 kilomètres pour acheminer l’eau d’un autre endroit pour les habitants de la ville de Vittel afin que Nestlé puisse continuer son activité de pompage des eaux souterraines de Vittel sans perturber l’alimentation en eau de la ville de 5200 habitants. Grâce à la résistance du Collectif Eau 88, le projet d’aqueduc a été abandonné et une autre solution doit donc être trouvée pour protéger l’aquifère. Sans l’intervention de ce mouvement citoyen le projet de canalisation aurait été approuvé et financé avec l’argent des contribuables.
Dans le Comté de Wellington au nord-ouest de Toronto, Nestlé Waters Canada a obtenu le permis d’extraire 4,7 millions de litres d’eau par jour dans des puits situés à Hillsburg et Aberfoyle et selon Mike Balkwill de Wellington Water Watchers « la société a demandé le renouvellement de ses permis, tandis qu’elle extrait l’eau sans le consentement des « Six Nations » (voir note en fin de billet) sur le territoire duquel elle opère et malgré l’opposition de plusieurs organisations autochtones ». Et encore une fois grâce à la résistance des Six Nations et d’autres mouvements de citoyens, le moratoire sur les permis de prélèvement d’eau qui devait se terminer le premier Janvier 2020 a été récemment prolongé que jusqu’en octobre 2020. La situation est la même en Floride où, bien que la régie locale de l’eau considère que le système d’alimentation en eau se remet à peine de sa surexploitation, Nestlé souhaite toujours pomper l’eau de Ginnie Springs. Le schéma commun qui se dégage des ces cas et de bien d’autres comme dans l’Etat du Michigan ou dans la petite ville de Sao Lourenço au Brésil, montre également que ce sont toujours les groupes locaux qui défendent l’eau et non les autorités de l’eau ou de l’environnement dépendant de l’État. Au contraire, autre schéma qui se répète dans la plupart des cas, les gouvernements se rangent très souvent du côté de la société Nestlé contre les citoyens.
Pire encore, dans de nombreux endroits Nestlé « fusionne » avec les autorités locales comme dans le Maine (USA) où un directeur de Nestlé faisait partie du conseil d’administration de l’agence de protection de l’eau et de l’environnement de l’État ou à la ville de Vittel où la maire adjointe et conseillère départementale a été poursuivie pour conflit d’intérêt concernant le projet de canalisation. Madame Claudie Pruvost était l’épouse d’un cadre de Nestlé à Vittel, présidente d’une association qui avait été choisie pour soutenir le projet de développement et de gestion de l’eau à la commission local de l’eau que Madame Pruvost présidait. Son procès a été retardé car l’affaire a dû être transférée du tribunal d’Epinal, le plus proche de Vittel, à la ville de Nancy, car la vice-présidente du tribunal d’Epinal est l’épouse du directeur de Nestlé Waters à Vittel !
RépondreSupprimerLa stratégie de Nestlé est d’établir des alliances ou des partenariats avec les gouvernements pour se protéger et protéger ses opérations locales d’embouteillage, en particulier dans son pays d’origine, la Suisse, où son image doit être mieux protégée. Récemment l’ancien directeur des affaires publiques de Nestlé, Christian Frutiger, a été nommé vice-directeur de la Direction du développement et de la coopération de la Suisse (DDC) qui est responsable des programmes d’aide au développement où il occupera le poste de responsable du programme Global Water du DDC !
Les dommages écologiques causés par les prises d’eau et les installations d’embouteillage de Nestlé ne sont pas non plus limitées localement. Les bouteilles en PET (poly-éthylène-téréphtalate) sont l’une des principales sources de déchets plastiques dans le monde. Un seul exemple pour donner une idée de l’ampleur de la contribution de Nestlé à ce problème : selon le Wellington Water Watchers, si le gouvernement approuve les permis de Nestlé pour prélever l’eau dans le comté de Wellington destinée à l’embouteillage, l’entreprise produira plus de 3 milliards de bouteilles de 500 ml par an, qui, mises bout à bout, feraient 16 fois le tour de la Terre ! Et cette quantité de plastique ne provient que deux sites du comté de Wellington. Nestlé possède des dizaines de telles installations d’embouteillage dans le monde entier, utilisant d’énormes quantités de combustibles fossiles pour produire des dizaines de milliards de bouteilles en PET chaque année. Si on ajoute à cela le carburant consommé pour transporter toutes ces bouteilles principalement par camion on ne peut que constater l’impact significatif de Nestlé sur l’environnement.
Ces schémas sont intrinsèques aux activités d’embouteillage de Nestlé et au pouvoir économique et politique de cette multinationale géante. Le Canada, les Etats-Unis et la France comptent parmi les sociétés démocratiques les plus riches et les plus traditionnelles de la planète et pourtant les citoyens doivent se battre encore avec beaucoup d’énergie et parfois très longtemps pour atteindre un niveau minimal de protection des eaux souterraines et de surface et des écosystèmes pour préserver l’avenir de leur accès à l’eau, des situations qui devraient, dans une démocratie, être considérées comme acquises et relevant des devoirs de l’Etat. Si Nestlé réussit à avoir les gouvernements de son côté et contre les citoyens dans ces démocraties traditionnelles que sont le Canada, les Etats-Unis et la France, qu’arrive-t-il aux communautés confrontées à l’eau de Nestlé qui s’accapare l’eau dans des sociétés beaucoup moins démocratiques et beaucoup plus vulnérables en Afrique, en Amérique latine ou en Asie ?
Comme l’expliquent dans leur ouvrage classique « Monopoly Capital » Paul A. Baran et Paul M. Sweezy, à notre époque les multinationales sont devenues les principale source de pourvoir économique et politique :
» Le pouvoir politique est officiellement mis en place par les votes des citoyens et l’argent en est la vraie source : le système politique, en d’autres termes, est de forme démocratique et son contenu est ploutocratique (…) Il suffit de dire que toutes les activités et fonctions publiques qui peuvent être considérées comme constituant les caractéristiques essentielles du système politique – endoctriner par la propagande le public électoral, organiser et maintenir des partis politiques, mener des campagnes électorales – ne peut être réalisé qu’au moyen d’argent, de beaucoup d’argent. Et comme dans le capitalisme monopolistique les grandes sociétés sont la source d’énormes capitaux, elles sont également la principale source de pouvoir politique« .
RépondreSupprimerDans la réalité, certaines sociétés transnationales réalisent des bénéfices supérieurs au PNB de la grande majorité des pays du monde. Un exemple peut donner une meilleure vision du pouvoir économique et politique de ces sociétés par rapport à d’autres institutions nationales ou internationales.
En 2017 Nestlé a dépensé 7,2 milliards de dollars américains uniquement pour des efforts de publicité à l’échelle mondiale. Le budget de l’organisation mondiale de la santé (OMS ou WHO) pour l’exercice 2016-2017 était de 4,38 milliards de dollars. Il est également important de comprendre que la société transnationale moderne est également le digne successeur « naturel » des anciennes puissances coloniales, à la différence que, alors que les anciennes puissances coloniales se concentraient sur l’exploitation des pays du sud, leurs héritiers contemporains, les grandes compagnies transnationales, sont capables d’exploiter aussi les pays du nord lorsque les ressources dont ils ont besoin s’y trouvent comme Paul Sweezy l’a expliqué dans cette citation de « Modern Capitalism and Other Essays » :
» (…) Il n’y a aucune raison de supposer qu’une entreprise exempterait volontiers les marchés et les sources d’approvisionnement étrangers de son horizon de planification simplement parce qu’ils se trouvent à l’extérieur d’un ensemble particulier de frontières nationales « .
Dans les faits, les communautés du Canada, de la France et des Etats-Unis qui tentent de protéger leurs ressources en eau de Nestlé mènent les mêmes batailles que les communautés du sud du monde ont toujours dû mener pour protéger leurs propres ressources de l’accaparement colonial. Les anciennes puissances coloniales ont utilisé des oligarchies locales soumises à leurs opinions politiques et économiques en tant que dirigeants de leurs colonies qui sont devenues le « modèle de gouvernance » dans la plupart des pays du Sud. Avec le néolibéralisme ce modèle a été exporté vers le Nord du monde où les grandes sociétés transnationales prennent progressivement le pas sur l’espace démocratique et le pouvoir politique, transformant de nombreux endroits du Nord en images miroir des communautés colonisées du Sud du monde. Sous cette nouvelle puissance coloniale les gouvernements des pays du sud comme du nord deviennent des serviteurs volontaires du secteur des entreprises, s’assurant que, malgré les dommages sociaux et environnementaux, les entreprises transnationales ont accès aux ressources dont elles ont besoin.
Cet état de fait crée une ouverture nouvelle importante pour la communication, la solidarité, la compréhension et l’action commune entre les groupes de citoyens qui luttent contre la privatisation de l’eau dans le nord et le sud du monde. La lutte, au sud ou au nord, est la même : garder l’eau aux mains du public sous contrôle démocratique. Et se battre pour l’eau c’est aussi se battre pour nos démocraties en voie de disparition sous la menace du contrôle autoritaire des grandes entreprises transnationales au sud comme au nord. Une nouvelle alliance entre le sud et le nord peut favoriser l’émergence d’un puissant mouvement défiant le secteurs économique de ces entreprises et de leurs serviteurs, le monde politique. Les entreprises, évidemment, riposteront et Nestlé, encore une fois, a déjà acquis une longue expérience fructueuse durant son passé de lutte contre la société civile.
RépondreSupprimerDans les années 1970, un boycott international a été organisé contre Nestlé en raison de sa promotion de l’alimentation pour bébés au biberon décourageant l’alimentation maternelle au sein, ce qui a provoqué des maladies et de nombreux décès d’enfants dans les pays pauvres du sud. Cette campagne, connue sous le nom « Nestlé tue les bébés » a eu un impact sans précédent sur l’entreprise et porta gravement atteinte à son image. Pour contrer cette campagne Nestlé engagea Raphael Pagan, un officier du renseignement du Département américain de la défense. Pagan avait conseillé les Présidents américains Nixon et Reagan sur les politiques à conduire avec les pays du tiers-monde, ce qui signifie comment combattre les mouvements de libération de ces pays du tiers-monde.
En fait, Nixon fut le président américain qui apporta son soutien au général Pinochet lors de son coup d’Etat contre le président élu Salvador Allende au Chili, précipitant ce pays dans une dictature militaire meurtrière qui dura des années. Pagan, reçut un « Life Achievement Award » du président Reagan, le président qui faisait la guerre au gouvernement nicaraguayen sandiniste, tuant et terrorisant des dizaines de milliers de personnes en Amérique centrale. Raphael Pagan a été très efficace dans la lutte contre le boycott international contre Nestlé, essentiellement en concevant une stratégie consistant à diviser les groupes de la société civile qui organisaient la campagne de boycott. Ce partenariat avec le renseignement militaire américain pour lutter contre les organisations de la société civile a remporté un tel succès que Nestlé a par la suite approfondi cette collaboration.
En 2002 Nestlé a embauché John Hedley, un ancien agent du MI6, le renseignement militaire britannique, en tant que chef de la sécurité du groupe. Hedley était, entre autres fonctions, responsable de l’organisation d’une opération dont le but était d’espionner des groupes de la société civile critiques pour Nestlé en Suisse, principalement le groupe ATTAC (voir note en fin de billet). Lorsque cette opération a été dévoilée par un journaliste d’investigation suisse qui l’a dénoncée à la télévision suisse, Nestlé a dû faire face à un procès et a été condamné par la justice suisse. Puis Nestlé a développé ce qui est connu sous le nom de « War room », un centre de communication de haute technologie qui suit en temps réel toute mention faite à Nestlé dans les médias sociaux, afin que l’entreprise puisse réagir rapidement à toute « menace » posée par des personnes physiques.
En 2011, Nestlé a organisé sa conférence annuelle « Créer des Valeurs Partagées » à Washington en partenariat avec le Conseil de l’Atlantique (Atlantic Council), une organisation basée aux Etats-Unis qui rassemble les grandes entreprises, les politiciens et l’armée. Le Conseil de l’Atlantique (ou Conseil Atlantique) est membre de l’OTAN sinon une émanation de cette organisation. La principale table ronde de cette conférence fut organisée par le Président (CEO) de Nestlé Peter Brabeck et le Président du Conseil Atlantique Frederik Kempe. Elle avait pour intitulé : « Création de valeur partagée en Amérique latine, opportunités, obstacles et orientations futures en matière de nutrition, d’eau et de développement rural« .
RépondreSupprimerOn peut supposer que ce que ce panel a appelé « obstacles » était – et est toujours – les mouvements de la société civile essayant de garder leurs ressources naturelles, y compris l’eau, entre les mains du public. Lorsqu’elles sont confrontées à ce type de résistance de la société civile des entreprises transnationales comme Nestlé peuvent trouver utile d’avoir l’OTAN à leurs côtés pour aider à « convaincre » les gouvernements rebelles de céder leurs ressources naturelles au profil (et aux profits) du secteur correspondant de ces entreprises mais certainement pas pour le développement de leur pays. Dans ce cadre Nestlé maintient un programme d’embauche d’anciens militaires américains (lien). C’est peut-être juste pour garder des liens étroits avec l’armée américaine car, selon les informations disponibles, Nestlé n’embauche pas d’anciens militaires suisses ou français.
Tous ces exemples sont suffisants pour démontrer que Nestlé a une position de leader mondial pour imposer son contrôle sur les institutions démocratiques de divers pays afin d’avoir accès aux ressources naturelles comme l’eau. Ces exemples montrent également que Nestlé est très en avance dans le développement de stratégies et de partenariats dans le but de contrer la résistance de la société civile. Seuls et unis, du nord au sud, nous pouvons espérer protéger nos ressources en eau de l’accaparement par ces entreprises géantes et protéger nos démocraties du contrôle de ces entreprises, il n’y a pas d’autre moyen.
Traduction d’un article de Franklin Frederick paru sur le site Global Research en 2019.
Lien : https://www.nestleusacareers.com/military/
Notes. Six Nations regroupe six populations autochtones canadiennes, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Six_Nations_of_the_Grand_River. Par extension « Six Nations » regroupe les actions de toutes les populations autochtones canadiennes . ATTAC :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_pour_la_taxation_des_transactions_financières_et_pour_l%27action_citoyenne
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/02/nestle-et-la-privatisation-de-leau-un-probleme-mondial/
Supprimer(...) si le gouvernement approuve les permis de Nestlé pour prélever l’eau dans le comté de Wellington destinée à l’embouteillage, l’entreprise produira plus de 3 milliards de bouteilles de 500 ml par an, qui, mises bout à bout, feraient 16 fois le tour de la Terre ! (...)
Depuis le début de l'année, le pays a interdit les assiettes, tasses, bouteilles en plastique à usage unique par les services de restauration scolaire et les cotons-tiges. !
LA TARE DES DIRIGEANTS POLLUE TOUT UN PAYS !
RépondreSupprimerFrance: Les Idiots De Déchets
par Tyler Durden
Ven, 01/03/2020-05: 00
Écrit par Robert Wenzel via TargetLiberty.com,
La France est devenue la terre des idiots de déchets.
Depuis le début de l'année, le pays a interdit les assiettes, tasses, bouteilles en plastique à usage unique par les services de restauration scolaire et les cotons-tiges.
Les pailles et les couverts en plastique suivront le 1er janvier 2021.
La situation empire à partir de là, dans les années à suivre les emballages plastiques "excessifs", les bouteilles en plastique gratuites et ainsi de suite seront interdites.
Tout cela s'inscrit dans un effort français pour une loi anti-gaspillage plus large. Une première version de la loi vise à promouvoir «l'économie circulaire».
Bien sûr, cela signifie vraiment que les Français n'ont aucune compréhension de l'économie des déchets et du fait que parfois les articles à usage unique sont les plus efficaces, c'est pourquoi les gens, même français, les utilisent.
Les lois draconiennes sur les déchets ne sont qu'une autre étape des bureaucrates économiquement ignorants de l'État français pour contrôler et exercer le pouvoir.
Les masses françaises sont les idiots de tomber amoureux d'elle.
https://www.zerohedge.com/political/france-les-idiots-de-dechets
Les trisomiques gouvernent ! Ils ignorent que tous les plastiques sont fabriqués avec du pétrole !
SupprimerCombien de sacs en plastique consomme votre voiture aux 100 km ?
TOUS les gaz se recyclent (depuis toujours et pour toujours) et TOUS les gaz qui sont dans l'atmosphère Y SONT DEPUIS TOUJOURS ET Y SERONT POUR TOUJOURS !
S'ils ne se recyclaient pas l'animal ne serait même pas apparu sur Terre !
Tradition, égalitarisme et immigration
RépondreSupprimerPar Bionic Mosquito
3 janvier 2020
Contre la gauche: un libertarisme Rothbardien, Lew Rockwell
Rockwell propose six chapitres, développant les dommages à la liberté causés par la gauche. Il ouvre avec The Assault on the Family; par "famille, l'agression est sur la famille traditionnelle -" la marque de la civilisation. "
Afin de maintenir une société libre, il est essentiel que la famille traditionnelle, c'est-à-dire l'union d'un homme et d'une femme en mariage, dans la plupart des cas pour élever une famille, soit préservée.
Considérez comment une phrase va complètement à l'encontre non seulement des objectifs de la gauche, mais met également une brèche dans l'application du plus mince du libertarisme mince - où la «liberté» est définie comme «tout ce qui est pacifique». Tout ce qui est pacifique est du libertarianisme pour les mineurs ; si vous voulez la liberté, vous devez tenir compte de la société, de la culture, des conséquences secondaires, etc.
Je me souviens de la joie que de nombreux libertariens de gauche ont exprimée lorsque l'État a rendu le mariage homosexuel «légal». Rockwell laisse entendre qu'il n'y a rien de «libertaire» à propos de tels événements. «Comment est-ce possible ?», Vous pourriez vous demander. Rockwell répond à la question:
Le libertarisme est la théorie de ce que devraient être les droits des personnes. Il exclut l'État; et, dans la mesure regrettable où l’État existe, les libertaires estiment que l’État devrait, dans la mesure du possible, s’abstenir de violer les droits des personnes. Au-delà de cela, le libertarianisme n'impose rien à l'État. Les libertariens n'ont pas à tenir pour acquis que l'État doit accorder des licences de mariage aux couples du même sexe.
Rockwell cite Rothbard, développant ce point:
Étant donné que, selon la théorie libertaire, il ne devrait pas y avoir de propriété gouvernementale, car tout est dérivé de la coercition, comment un principe quelconque de l'utilisation de la propriété gouvernementale découle-t-il de la théorie libertaire? La réponse est non. sur la question de savoir quoi faire avec la propriété du gouvernement, les libertaires, en plus d'appeler à la privatisation, sont mis à la dérive, je dis bien, avec rien d'autre que leur bon sens et leur harmonisation avec le monde réel, dont les libertaires ont toujours été notoirement rares .
J'ai écrit environ un million de mots en essayant de faire la même remarque (en particulier cette dernière partie sur la plupart des libertaires manquant de bon sens et ne connaissant pas le monde réel), et ici Rothbard fait le point en quatre-vingts mots.
Vous trouverez ci-après des sections consacrées au féminisme, à l'antisémitisme, aux droits dits civils, au racisme, à la discrimination et à l'égalité. L'État utilise toutes ces distinctions pour accroître le pouvoir de l'État, mais de nombreux libertaires louent des mouvements tels que «libérateurs» ou défendent la position libertaire en suggérant que nous avons tous la liberté de «faire des conneries». Rockwell qualifie ces opinions de «extrêmement courtes». -vu et le plus malheureux. "
Si nous voulons être libres, nous devons donc fuir l'État, ses méthodes et son langage.
RépondreSupprimerRockwell consacre un chapitre à l'immigration. Il appelle ceux qui croient que la seule position libertaire correcte sur l'immigration doit être l'ouverture des frontières. Il propose le concept de liberté d'expression pour aider à faire le point: il n'y a pas de liberté d'expression dérivant du principe de non-agression; on peut gérer ou contrôler la parole sur sa propriété. En d'autres termes, le libertarianisme fonde cette question du discours sur les droits de propriété.
Il en va de même pour la liberté de mouvement. Il n'y a pas un tel concept - tous les mouvements sont gérés par le propriétaire. Si tous les biens appartenaient à des particuliers, la réponse à cette question de l’immigration (nous ne l’appellerions même pas ainsi) serait évidente: la libre circulation n’existerait pas. Chaque mouvement serait contrôlé ou géré par le propriétaire. C'est exactement l'opposé des frontières ouvertes.
Mais nous ne vivons pas dans un monde de propriété 100% privée - nous avons une propriété d'État importante, nous avons une réglementation importante de l'État sur la propriété privée, et - bien sûr - nous avons des frontières d'État. Par conséquent, chaque décision concernant l'immigration, les déplacements et l'accès est une décision de l'État - gérée et contrôlée par l'État. Il n'y a pas de réponse libertaire dans un monde d'États. Période.
Mais qu'en est-il des terres contrôlées par le gouvernement: les immigrants - ou n'importe qui - seraient sûrement libres, selon la théorie libertaire, de s'installer sur des terres contrôlées par le gouvernement. Mais cela représente également une hypothèse invalide: alors que le gouvernement pourrait contrôler la terre, nous devons nous demander: qui est le propriétaire ?
Et la réponse ici est évidemment simple: les contribuables en sont propriétaires, car ce sont les fonds des contribuables qui ont été utilisés pour acquérir, gérer, sécuriser, réglementer et améliorer ces terres. En d'autres termes, il n'y a pas de territoire ouvert, vierge et sans propriété - du moins pas dans les régions où pratiquement tout le monde choisirait de vivre.
Comme toute action de l'État, ce sujet est un sujet que l'État utilisera toujours à son avantage - pour changer la démographie et le vote, pour permettre au mouvement syndical de soutenir l'industrie favorisée par l'État, etc.
Conclusion
Citant Rothbard sur ce qui motive la gauche:
… La marque de fabrique et la motivation fanatique de la gauche au cours de ces derniers siècles ont été de consacrer une énergie inlassable à réaliser, aussi rapidement que possible, leur propre version égalitaire et collectiviste d'un Royaume de Dieu sur Terre.
Utopistes du monde, unissez-vous ! Paul VanderKlay a proposé: lorsque vous essayez de faire descendre le paradis sur terre, vous faites monter l'enfer avec. Les gauchistes peuvent souhaiter le paradis, mais nous voyons l'enfer.
Cela devrait être préoccupant, surtout pour les libertaires. Cependant, comme le note Rockwell (et comme Rothbard l'a clairement indiqué), lorsqu'il s'agit de faire preuve de bon sens et d'être en phase avec le monde réel, les libertaires ont toujours eu une pénurie notoirement limitée. Je couvrirai plus de points de vue de Rockwell dans ce sens dans un prochain post.
Reprinted with permission from Bionic Mosquito.
https://www.lewrockwell.com/2020/01/bionic-mosquito/tradition-egalitarianism-and-immigration/
Supprimer(...) Si nous voulons être libres, nous devons donc fuir l'État, ses méthodes et son langage. (...)
Çà, çà s'appelle la Démocratie. Voir en Suisse le rôle du ou de la cheffe d'État (élue pour 1 an) et qui ne peut RIEN faire sans l'accord du Peuple. C'est pourquoi, le chef d'État ou la cheffe d'État vont à leur bureau avec leur voiture, vont faire leurs courses eux-mêmes aux supermarchés et sont rencontrés dans la rue comme d'autre fonctionnaires qui dépendent du Peuple.
DIESELGATE : VOLKSWAGEN VOUDRAIT LE SOLDER À L'AMIABLE
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
03/01/2020
La capitalisation de Volkswagen début 2020 était de 89,45 milliards de dollars.
Début 2020, voilà qu’on reparle d’une affaire qui a marqué la décennie 2010 par son impact sur l’industrie automobile et sur le leader de ce secteur, l’allemand Volkswagen. Cette fois, c’est un des volets « consommateur » qui se joue outre-Rhin, le constructeur étant visé par une action de classe de la part de la fédération des associations de consommateurs VZBZ.
Un début de discussions pour une solution sans procès
VZBZ et Volkswagen auraient, selon les informations données par les deux parties, entamé des discussions qui s’annoncent longues mais qui pourrait, si elles aboutissent, permettre au constructeur de réduire les frais. Dans le cadre de l’affaire du Dieselgate, 440.000 propriétaires de Volkswagen en Allemagne attendent réparation.
Les discussions, à un stade préliminaire, devraient être compliquées, mais on ne connaît pas le détail, notamment la demande de l’association de consommateurs. Les deux parties ont convenu de garder la teneur des pourparlers secrète, au moins jusqu’à la fin. VZBZ part toutefois en position de force : Volkswagen a plaidé coupable de malversations auprès de nombreux tribunaux dans le monde… et le groupe n’aurait aucun intérêt de s’attirer les foudres de ses potentiels clients dans son propre pays.
Encore des milliards à payer pour Volkswagen
L’affaire, qui avait éclaté entre 2014 et 2015, a déjà coûté très cher à Volkswagen. Le groupe a avoué avoir modifié les logiciels de gestion des fumées pour passer les tests anti-pollution alors que, dans la réalité, les émissions de ses voitures étaient bien au-delà des normes. D’autres scandales, dans l’industrie, ont suivi mais celui-ci a été le plus marquant ayant même entraîné une modification des paramètres de test.
Le scandale a, en outre, durement touché l'entreprise et son image : une perte de plus de 50% de sa valeur en Bourse dans les mois qui ont suivi (et dont elle ne s’est pas encore remise complètement) et plus de 30 milliards d’euros de dommages et amendes.
http://www.economiematin.fr/news-dieselgate-volkswagen-vzbz-tribunal-association-consommateurs-allemagne
Comme en toutes dictatures ce ne sont pas les citoyens qui gouvernent, exigent ou doivent être payés mais les dictatures elles-mêmes qui se jugent au-dessus des lois qu'ils ont fait pour eux et des tribunaux qui ont fait pour le Peuple.
SupprimerSi c'est vous qui êtes en infraction c'est l'amende ou la taule immédiate !
Si c'est eux, ce sont des primes qu'ils s'accordent !
L'hélicoptère est là: comment la Fed a monétisé des milliards de dollars de dettes vendues quelques jours plus tôt
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 01/02/2020 - 13:31
La charte de la Fed lui interdit d'acheter directement des obligations ou des bons émis par le Trésor américain: ce processus est également connu sous le nom de monétisation et divers présidents de la Fed ont témoigné à plusieurs reprises sous serment au Congrès que la Fed ne le faisait pas. Bien sûr, l'alternative est ce que l'on appelle "l'argent hélicoptère", lorsque la banque centrale achète directement des obligations émises par le Trésor et forme l'épine dorsale du culte monétaire du MMT.
Mais que se passe-t-il s'il y a un intervalle de plusieurs jours entre l'émission du Trésor et l'achat subséquent ? Eh bien, c'est parfaitement légal, et c'est quelque chose que la Fed a fait non seulement au cours des QE1, QE2 et QE3, mais continue de le faire maintenant dans le cadre de son «QE4 / NOT QE».
Voici comment.
Le 16 décembre, le Trésor américain a vendu 36 milliards de dollars de bons du Trésor d'une durée de 182 jours, arrivant à échéance le 18 juin 2020, avec CUSIP SV2. Et, comme le montre l'aperçu de Treasury Direct ci-dessous, sur un total de 34,3 milliards de dollars d'achats compétitifs, les concessionnaires ont acquis 23,7 milliards de dollars.
- voir tableau sur site -
Que s'est-il passé ensuite ?
Pour la réponse, nous allons à la page POMO de la Fed, qui montre quels CUSIP T-Bill spécifiques ont été achetés par son bureau des marchés chaque jour POMO lorsque les concessionnaires vendent jusqu'à 7,5 milliards de dollars de factures à la Fed.
Pièce 1: le 19 décembre, trois jours seulement après l'émission du T-Bill ci-dessus et le jour même où le problème a été réglé (19 décembre), les concessionnaires ont retourné les mêmes bons qu'ils avaient achetés au Trésor à la Fed pour une majoration inconnue. Plus précisément, sur le POMO total de 7,5 milliards de dollars, le SV2 CUSIP qui avait été émis plus tôt cette semaine, représentait la plus grosse obligation «mise» à la Fed, s'élevant à 3,9 milliards de dollars, soit plus de la moitié du POMO total ce jour-là, et par de loin le plus gros de tous les CUSIP vendus au bureau des marchés de la Fed de New York ce jour-là.
- voir tableau sur site -
Mais attendez, il y a plus.
Pièce 2: lors du prochain POMO effectué le lendemain, ou le 20 décembre, et seulement quatre jours après l'émission du T-Bill SV2, qui, pour rappel, a vu l'achat de 23,7 milliards de dollars par le concessionnaire, ces mêmes concessionnaires ont retourné plus des mêmes factures ils ont «racheté» du Trésor à la Fed. Pourquoi ? Pour empocher à nouveau le balisage non spécifique que la Fed leur a généreusement fourni simplement parce qu'ils sont des courtiers. Sur le total de 7,5 milliards de dollars de POMO détenu le 20 décembre, le SV2 CUSIP représentait une fois de plus la plus grosse obligation "mise" à la Fed, s'élevant à 1,6 milliard de dollars, la plus grande partie de tout CUSIP vendu au bureau des marchés de la Fed de New York ce jour-là.
RépondreSupprimerAlors, quoi de neuf ? Eh bien, pour tous ceux qui disent que les États-Unis pourraient bientôt libérer de l'argent par hélicoptère et / ou MMT, nous avons des 'nouvelles': l'argent par hélicoptère est déjà là, et la Fed monétise activement la dette que le Trésor a vendue quelques jours plus tôt en utilisant les concessionnaires comme conduit ... un "conduit" qui est généreusement récompensé par le desk de marché de la Fed avec son prix d'achat majoré.
En d'autres termes, la Fed mène déjà Helicopter Money (et MMT) en tout sauf nom. Comme indiqué ci-dessus, les bons du Trésor monétisés de la Fed qui ont été émis trois jours plus tôt - et juste parce qu'il contourne le seul obstacle qui l'empêche d'acheter directement des titres vendus directement par le Trésor, la Fed fournit aux courtiers qui ont rendu cela légal. cercle de secousses possible avec des millions de bénéfices, même si le résultat est identique s'il n'est que compensé de quelques jours.
Peut-être lors des prochaines audiences du Congrès de la Fed Powell, quelqu'un a le courage de poser la seule question qui compte: pourquoi la Fed monétise-t-elle maintenant la dette américaine, et prétendant qu'elle ne le fait pas simplement parce qu'elle accorde aux concessionnaires une "détention de 3 jours" "période, pour laquelle il les récompense ensuite généreusement ?
https://www.zerohedge.com/markets/helicopter-money-here-how-fed-monetized-billions-debt-sold-just-days-earlier
Le monde du vin: visualiser une industrie prête à bouleverser
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 01/02/2020 - 23:45
La vinification est souvent considérée comme un symbole de transformation.
Alors que la boisson fermentée remonte à 9 000 ans, Katie Jones de Visual Capitalist souligne que le marché du vin connaît maintenant sa propre transformation en raison de l'innovation technologique et de l'introduction de nouveaux modèles commerciaux. Générant 370 milliards de dollars de revenus en 2019, l'industrie mondiale devrait croître considérablement au cours de la prochaine décennie, mais pas telle que nous la connaissons.
L'infographie d'aujourd'hui de Raconteur explore la consommation de vin par région et examine comment les goûts changeants entraînent une nouvelle ère de l'aliment de base millénaire.
- voir infographie sur site -
L'industrie continuera-t-elle de s'améliorer avec l'âge ou rejoindra-t-elle les innombrables autres industries victimes de perturbations ?
Les Wine Leaders du monde
Pour commencer, regardons les pays du monde qui ont les plus fortes empreintes économiques liées au commerce et à la consommation de vin:
Exportations: l'Espagne est le premier exportateur mondial de vin, produisant 21 millions d'hectolitres de volume en 2018, suivie de l'Italie avec 19,7 millions d'hectolitres.
Importations: l'Allemagne arrive en tête avec 14,5 millions d'hectolitres de volume en 2018, tandis que le Royaume-Uni est le deuxième importateur avec 13,2 millions d'hectolitres.
Consommation: les États-Unis dominent actuellement la consommation de vin, les Américains buvant en moyenne 3,7 litres par personne chaque année, générant près de 50 milliards de dollars de revenus.
- voir tableau sur site (revenus: USA, France, Chine, Italie, etc) -
Actuellement, 80% de tout le vin consommé en Chine est produit au niveau national, et avec une classe moyenne en croissance, il y a un énorme potentiel pour l'industrie chinoise de gagner du terrain par rapport aux autres principaux marchés du vin.
Goûts changeant rapidement
Alors que les générations plus âgées préfèrent le vin aux autres boissons alcoolisées, les spiritueux sont la boisson de choix pour les 18 à 27 ans. En fait, seulement 27% de ce groupe d'âge préfère le vin aux spiritueux ou à la bière, ce qui signifie que les entreprises vinicoles devront s'adapter à ces jeunes publics et leurs valeurs différentes.
Le marketing pourrait créer une opportunité de se connecter avec ce public de manière plus significative, les emballages ayant le plus de potentiel pour influencer leur processus décisionnel en offrant un certain nombre d'avantages uniques:
Durabilité
Portions plus petites
Portabilité
Fait intéressant, le vin en conserve représente déjà une industrie de 70 millions de dollars aux États-Unis - et d'ici 2025, il pourrait représenter 10% des ventes totales.
De nouvelles menaces pour l'industrie
RépondreSupprimerParallèlement à l'évolution des attentes en matière d'emballage, les milléniaux recherchent également de nouvelles expériences, avec plus d'options alternatives attrayantes pour ce groupe d'âge, telles que les boissons infusées au cannabis, la bière artisanale et le whisky.
Le vin infusé de cannabis désalcoolisé est une nouvelle innovation de produit qui pourrait également plaire à ce public et avoir des implications directes pour l'industrie, mais bien que les sociétés de cannabis aient montré un intérêt pour cette catégorie, la collaboration avec l'industrie de la technologie s'avère la plus transformatrice.
Quand deux vallées entrent en collision
La technologie saisit toutes les opportunités qu'elle peut retirer de l'industrie du vin, impactant différentes parties de la chaîne d'approvisionnement.
Vinification
Les drones rendent les fermes et les vignobles du monde entier plus efficaces, tandis que les nouvelles technologies utilisées pour améliorer la récolte, le tri et la filtration au cours du processus de vinification font également leur apparition et offrent de nouvelles solutions à des problèmes désuets.
Consommation
Traditionnellement, la décantation du vin a été un processus lent et délicat. Les carafes à vin intelligentes peuvent cependant accélérer ce processus.
Ces décanteurs utilisent des systèmes de filtration de l'air pour éliminer les impuretés et améliorer l'arôme en quelques minutes seulement, ce qui rationalise le processus de décantation, qui prend généralement environ trois heures.
Impact sur l'environnement
Les experts de l'industrie prédisent que les emballages tels que les bouteilles comestibles fabriquées à partir de substituts du sucre et le verre non plastique compostable remplaceront les bouteilles en verre.
Pendant ce temps, les codes QR ont le potentiel de remplacer entièrement les étiquettes en papier sur les bouteilles de vin, et un nombre croissant de marques de vin utilisent déjà la réalité augmentée pour offrir des expériences plus immersives aux consommateurs finaux.
Pour une industrie chargée d'histoire et de tradition, l'avenir recèle un potentiel passionnant de nouvelles innovations qui transformeront à jamais la façon dont nous considérons le vin.
https://www.zerohedge.com/health/world-wine-visualizing-industry-ripe-disruption
Un juge exempte 70 000 camionneurs de la loi californienne sur les «travailleurs gig»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 01/02/2020 - 21:45
Un juge fédéral de San Diego a temporairement empêché la nouvelle loi californienne du travail des "travailleurs de concert'' d'avoir un impact sur quelque 70000 camionneurs indépendants, jugeant qu'ils subiraient un "préjudice irréparable'' si leurs employeurs étaient obligés de les classer comme salariés.
Le juge de district américain Roger Benitez a accordé mardi une ordonnance d'interdiction temporaire demandée par la California Trucking Association alors qu'il décide de délivrer une injonction permanente - notant que l'association est susceptible de l'emporter finalement sur son argument selon lequel la loi californienne va à l'encontre de la loi fédérale, selon CBS News. Benitez a ajouté que l'injonction est dans l'intérêt public.
L'objectif public de la loi a largement impliqué les sociétés de covoiturage telles que Uber et Lyft et les sociétés de livraison de nourriture comme DoorDash et Postmates, qui ont juré leurs propres défis devant les tribunaux et dans les urnes. Selon diverses estimations, il y a environ 400 000 travailleurs en Californie qui effectuent un tel travail de «concert». Cependant, 1,5 million de travailleurs supplémentaires en Californie, exerçant des tâches telles que le nettoyage, la construction, l'entretien des bâtiments et le camionnage, en ressentiront probablement les effets.
Le procès de l'association de camionnage, déposé en novembre, a déclaré que de nombreux camionneurs devraient abandonner les investissements de 150000 dollars dans des camions propres et le droit de fixer leurs propres horaires afin que les entreprises se conforment à AB5, ce qui, selon le groupe, enfreint illégalement le commerce interétatique. -CBS News
Opposée à l'association de camionnage, la députée démocrate Lorena Gonzalez de San Diego, a déclaré que l'État continuerait de se battre "pour ramener les emplois de l'industrie du camionnage à une bonne carrière dans la classe moyenne".
"Pendant des décennies, les entreprises de camionnage ont profité de la classification erronée des conducteurs en tant qu'entrepreneurs indépendants, en supprimant des droits tels que les périodes de repas et de repos et un salaire équitable", a-t-elle ajouté.
Pendant ce temps, des écrivains et des photographes indépendants ont intenté un procès le mois dernier pour bloquer la loi, arguant qu'il s'agit d'une violation inconstitutionnelle de la liberté d'expression et des médias.
Mardi, l'American Society of Journalists and Authors et la National Press Photographers Association ont demandé à un juge fédéral de leur accorder une ordonnance de ne pas faire pendant qu'il envisage une injonction plus permanente en mars. Cependant, aucune date n'a été immédiatement fixée pour une audience ou une décision du juge de district américain Philip Gutierrez à Los Angeles. -CBS News
Uber prétend que la loi ne s'applique pas à ses chauffeurs, déposant un procès lundi avec Postmates pour contester la législation.
https://www.zerohedge.com/political/judge-exempts-70000-truckers-california-gig-worker-law
Brûlez, payez ou arrêtez: trois maux pour les foreurs permiens
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 01/02/2020 - 11:40
Écrit par Julianne Geiger via OilPrice.com,
Il fut un temps où le gaz naturel était un sous-produit bienvenu du forage de pétrole brut, et les foreurs du prolifique bassin permien bénéficiaient de ce prix de consolation - du moins lorsque les prix du gaz naturel étaient en hausse. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et la quantité de gaz naturel dépasse désormais la capacité de s'en débarrasser.
Avec la capacité du gazoduc pleinement exploitée et les prix du gaz naturel carrément dans le rouge, les foreurs du Permien sont aujourd'hui confrontés à trois choix minables: brûler le gaz naturel, payer pour faire retirer le gaz ou ralentir les activités de forage pour arrêter le flux de gaz naturel.
- voir graphique sur site -
Le pétrole brut et le gaz naturel sont comme deux pois dans une cosse: lorsque vous trouvez du pétrole, vous trouvez souvent du gaz.
Le pétrole brut est pompé hors du puits et une petite quantité de gaz naturel vient presque inévitablement avec.
Mais au fil du temps, ce ratio évolue: moins de pétrole, plus de gaz naturel.
Maintenant, il y a tout simplement trop de gaz naturel, et les foreurs de la zone de schiste américain doivent faire face à la musique pas si agréable, avec une seule question qui reste: quels foreurs de schiste peuvent tenir jusqu'à ce que plus de capacité de pipeline soit mise en ligne ?
Brûle bébé brûle
La première option pour les foreurs essayant de traverser la tempête de gaz naturel est de la brûler.
Ceci est évasé - et c'est une méthode plutôt impopulaire, en public, en raison de l'impact négatif sur l'environnement. Pour les foreurs, cependant, c'est un moyen rentable de faire face à la surabondance, et comme ils doivent tous répondre aux actionnaires et aux prêteurs, le torchage est le premier choix lorsqu'il s'agit de surveiller les résultats.
Le torchage a augmenté de façon exponentielle ces dernières années, car l'écart entre le gaz naturel et la capacité des pipelines a augmenté, créant des conditions de marché défavorables et laissant les foreurs détenant un sac de gaz naturel indésirable.
En fait, nous avons constaté une augmentation de 123 milliards de pieds cubes annuels de gaz évacué et torché au Texas en 2017, à 238 milliards de pieds cubes par an en 2018, selon l'EIA.
Le Dakota du Nord, qui a des réglementations de torchage plus strictes, a vu une augmentation de 88 milliards de pieds cubes par an en 2017 à 147 milliards de pieds cubes en 2018.
Dans l'ensemble, les États-Unis ont enregistré une augmentation du torchage et de la ventilation, passant de 282 milliards de pieds cubes en 2017 à 468 milliards de pieds cubes en 2018 - et la production de pétrole a augmenté de 1 million de barils par jour depuis 2018.
Selon Rystad Energy, le torchage et la ventilation dans le bassin du Permien ont atteint un niveau record de juillet à septembre 2019 - à 750 millions de pieds cubes par jour.
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
La ventilation et le torchage peuvent être l'option la moins chère pour les sociétés pétrolières et gazières, mais c'est aussi la plus nocive pour l'environnement, le gaz torché et ventilé contribuant aux émissions de gaz à effet de serre. La ventilation libère du méthane dans l'atmosphère, tandis que le torchage - qui élimine le méthane - libère toujours du gaz carbonique dans l'air.
Payer pour emporter
Une autre méthode ouverte aux sociétés pétrolières et gazières du Permien est de se faire enlever leur gaz naturel. Les foreurs de pétrole qui proposent du gaz naturel comme sous-produit peuvent - et font - payer pour le faire retirer.
Généralement, les producteurs paient les sociétés pipelinières pour l'utilisation du pipeline. Ils récupèrent leurs coûts grâce aux bénéfices du gaz naturel, et ces accords à plus long terme sont essentiellement à l'abri. Pour les entreprises qui n'ont pas de tarifs contractuels à long terme et de livraisons contractuelles, elles paient maintenant d'autres qui ont alloué de l'espace pour le prendre - et à une perte énorme, qui a récemment été considérée comme un coût plutôt désagréable de faire des affaires en Related: Les prix du pétrole montent en hausse malgré l'OPEP + le scepticisme
C'est très intéressant pour les entreprises qui surveillent attentivement leurs résultats, tandis que leurs concurrents obtiennent des permis pour l'envoyer dans l'atmosphère en grande partie gratuitement.
Ferme-le
Terminer notre liste d'options terribles pour les foreurs pétroliers, c'est ralentir la production jusqu'à ce que plus de capacité de pipeline puisse être mise en ligne. Aux États-Unis, la production de pétrole a augmenté de 1 million de barils par jour depuis le début de l'année.
Dans le Permien en particulier, la production de pétrole est passée de moins de 2 millions de barils par jour il y a à peine trois ans à près de 5 millions de barils par jour aujourd'hui. Et selon le rapport mensuel de productivité de forage de l'EIA, janvier devrait augmenter de 48 000 b / j par rapport à décembre.
- voir graphique sur site -
Et avec cela, bien sûr, la production de gaz naturel dans la région augmente également, avec une augmentation prévue de 213 millions de pieds cubes par jour de décembre 2019 à janvier 2020.
- voir graphique sur site -
Avec chaque mois, le problème du gaz naturel s'aggrave. Et à mesure que les prix du pétrole grimpent, l'idée de fermer des puits semble de moins en moins attrayante.
La résolution du pipeline
Tout n'est pas perdu pour les foreurs Permiens.
Il y a des pipelines en préparation pour augmenter la capacité de livraison de gaz naturel dans la région, ce qui allégera le fardeau actuel des foreurs de pétrole.
À l'horizon du pipeline se trouve la Permian Highway de Kinder Morgan, qui devrait augmenter la capacité de vente à emporter de 2,1 Gpi3 / j d'ici la fin de 2020, Whistler de Stonepeak (2,0 Gpi3 / j) d'ici l'été 2021, Permian 2 Katy (1,7 Gpi3 / j à 2,3 Gpi3). / d), Pecos Trail (1,9 Gpi3 / j), Permian Global Access (2,0 Gpi3 / j), Bluebonnet Market Express (2,0 Gpi3 / j) et Permian Pass (2,0 Gpi3 / j).
Jusqu'à ce que ces pipelines entrent en service, la ventilation et le torchage dans le Permien sont là pour rester.
https://www.zerohedge.com/energy/burn-pay-or-shut-it-down-three-evils-permian-drillers
ÉTAT DE POLICE: Les flics ont utilisé une échappatoire pour voler des millions de personnes qui n'ont commis aucun crime
RépondreSupprimerPar Mac Slavo
SHTFplan.com
3 janvier 2020
Des policiers du Missouri ont volé 2,6 millions de dollars à des conducteurs qu'ils savaient n'avoir commis aucun crime. Les flics ont utilisé une faille dans la loi du gouvernement fédéral pour échapper au vol.
Dans le cadre d'une série plus large sur les cas de confiscation d'actifs nationaux organisée par le Pulitzer Center, la radio publique de St. Louis a rapporté que les forces de l'ordre du comté de St. Charles ont contraint au moins 39 automobilistes sans méfiance à céder leurs actifs en 2018. Cela ne sera pas largement répandu. rapporté, cependant, vous pouvez parier que nous, les Américains, vivons dans un état policier oppressif. Les lois protègent la classe dirigeante de nous et leur permettent de nous voler.
La loi martiale déguisée en loi et en ordre: le langage de la force de l’État policier
Selon le rapport, les policiers attendraient qu'une voiture commette une infraction mineure à la circulation. Après avoir constaté la violation mineure, les agents arrêtaient ensuite la voiture, interrogeaient l'automobiliste, puis les dirigeaient vers un terrain de remorquage privé appartenant à Superior Towing. Pendant qu'ils se trouvaient dans le lot, les agents posaient plus de questions et fouillaient le véhicule, le tout dans l'espoir de trouver de grandes quantités d'argent ou des connexions aux médicaments.
Si un chien policier entraîné sentait de la marijuana sur l'argent comptant, les agents donnaient alors aux automobilistes deux options: ils pouvaient aller en prison ou signer leurs biens au département et repartir avec un ticket de circulation (procès-verbal/contredanse).
C'est la corruption et l'immoralité du plus haut degré. Dans les 39 arrêts, aucune accusation n'a été déposée, mais la propriété privée a toujours été volée. Comme la fiscalité, c'est un vol légalisé. Peu importe qu’il s’agisse de «confiscation des biens civils» ou non, le vol sous un autre nom est toujours un vol. La classe dirigeante peut prendre ce qu'elle veut de n'importe qui d'autre.
Terrorisés, traumatisés et tués: le bilan mortel de l’État policier sur les enfants américains
Selon un rapport de Reason, la loi de l'État du Missouri exige une condamnation pénale ou un plaidoyer de culpabilité avant la confiscation, et les actifs sont censés aller aux écoles, pas aux forces de l'ordre. Cependant, selon le rapport du Pulitzer Center, le programme fédéral de partage équitable a permis la corruption des policiers. Une fois l'argent volé saisi, il était censé aller dans les écoles. Mais le ministère de la Justice fournit un guide pour le programme, qui permet le «potentiel de partager le produit de la confiscation fédérale avec les organismes coopératifs d'État et locaux d'application de la loi». En remettant leurs actifs sans condamnation au gouvernement fédéral, les forces de l'ordre de St. Charles peuvent répartir les fonds 80-20.
Un effort législatif pour combler cette échappatoire et forcer les forces de l'ordre à se conformer à la loi de l'État a été défait cette année après que le lobby de la police locale eut fait campagne contre lui, l'appelant «anti-police». Rien à ce sujet n'est «anti-police». droits anti-humains.
H / T [Raison]
Réimprimé avec la permission de SHTFplan.com.
https://www.lewrockwell.com/2020/01/mac-slavo/police-state-cops-used-a-loophole-to-steal-millions-from-people-who-committed-no-crime/
Guerre civile verte en Allemagne ?
RépondreSupprimerPar David Wojick
2 janvier 2020
Le décor est planté pour un grand combat entre deux Titans verts - le Parti Vert d'Allemagne et Greenpeace Allemagne. Ils sonnent similaires et l'étaient autrefois, mais plus. En ce qui concerne le changement climatique, Greenpeace est une action de premier plan! groupe radical, tandis que le Parti vert devient de plus en plus modéré. Il s'agit clairement d'une prescription pour un conflit politique.
Ce sont deux grosses tenues. L'Allemagne est la quatrième plus grande économie nationale au monde et de loin la plus verte. Lors des dernières élections nationales, le Parti vert a obtenu près de 10% des suffrages et les récents sondages suggèrent que cela pourrait devenir beaucoup plus important, plus du double dans certains cas. Les Verts sont donc considérés comme une puissance politique émergente.
Greenpeace Allemagne est également politiquement puissante, avec des revenus annuels de l'ordre de 100 millions de dollars. Ils rivalisent avec Greenpeace International, qui a le reste du monde, en taille. Les deux Greenpeaces sont des hystériques de premier plan dans Action Now! mouvement politique radical. Les deux appellent à des perturbations et l'Allemagne aurait vu des marches de Greta Thunberg plus nombreuses et plus importantes que partout ailleurs.
Le Parti vert devient progressivement plus modéré pour la raison politique fondamentale; ils veulent plus de votes. Il y a même des spéculations que Robert Habeck, le co-patron du Parti Vert, pourrait être le prochain chancelier d'Allemagne. Il remplacerait Angela Merkel, connue sous le nom de «chancelière du climat». Après tout, la coalition au pouvoir de Merkel s'effondre et le Parti vert se montre fort, du moins dans les sondages. (Le nouveau parti populiste anti-vert allemand prend également de l'ampleur, de sorte que certaines de ces spéculations pourraient être aisées.)
Ces dernières semaines, Habeck est allé jusqu'à renoncer explicitement aux politiques clés de l'action maintenant! les radicaux. Par exemple, il a dit que les gens devraient être libres de voler ou de manger de la viande s'ils le souhaitent. Il sait parfaitement que ces revendications radicales sont des tueurs de votes.
Jusqu'à présent, le Parti vert et Greenpeace Allemagne semblent chacun prétendre que l'autre n'existe pas. La diapositive visible du Parti à la modération a été bien discutée dans la presse, mais je n'ai pas encore vu un article à ce sujet qui mentionne Greenpeace. Habeck ne le fait certainement pas, de peur qu'il ne pousse la bête verte radicale à l'action. Greenpeace pourrait facilement dénoncer Habeck, mais ne l'a pas encore fait.
Ils ont peut-être une compréhension politique. Greenpeace Allemagne pourrait bien penser que la victoire du Parti vert est plus importante que les actions climatiques extrêmes qu’elle implique. Ils pensent probablement qu'ils obtiendront une grande place dans le nouveau gouvernement vert, s'il en existe un. Si c'est le cas, ils sont assis sur un baril de poudre d'hypocrisie.
2020 devrait être l'année de batailles houleuses, voire violentes, sur la politique climatique, y compris en Allemagne. Il se pourrait bien qu'à un moment donné, Greenpeace Allemagne doive faire la différence avec la modération croissante du Parti Vert. Comme l'a dit Greenpeace à Madrid lors de l'effondrement de la COP 25: «Il est préférable de ne pas conclure un accord que d'obtenir un mauvais accord.» Ils ont alors rejeté les modérés et ils peuvent recommencer.
En fait, le rejet de la modération est au cœur de l'action maintenant! mission. Greta Thunberg le fait à plusieurs reprises. Après tout, c'est précisément ce que signifie «Action maintenant!», Plus aucune action modérée lente sur le changement climatique.
RépondreSupprimerSi et quand cette rupture verte contre verte se produit, elle devrait être spectaculaire. Compte tenu de la situation allemande, le Parti vert se battra pour sa vie politique, tandis que Greenpeace se battra pour ses principes chéris. Les deux parties sont puissantes et bien ancrées.
L'Allemagne pourrait être le lieu de la bataille la plus spectaculaire entre les radicaux climatiques et les modérés climatiques. Un peu comme la Virginie du Nord dans la guerre civile américaine, où Grant et Lee l'ont martelé, sauf en Allemagne, les deux parties pourraient perdre (pour les sceptiques).
Si le mouvement d'action climatique malavisé va se déchirer, ce qui semble de plus en plus probable, l'Allemagne pourrait être là où cela se produit le plus définitivement et le plus publiquement. Ce sera vraiment amusant à regarder.
Le décor est planté; que le spectacle commence. Restez à l'écoute de CFACT pour la couverture.
https://www.cfact.org/2020/01/02/green-civil-war-in-germany/
Démystifier les faux rapports de CNN sur les alertes climatiques
RépondreSupprimerPar James Taylor
2 janvier 2020
Un article de CNN, «Shouting into the apocalypse: The Decade in climate change», (https://www.cnn.com/2019/12/26/opinions/climate-change-decade-in-review-sutter/index. html) a récemment atteint le sommet des recherches de Google Actualités sur les «changements climatiques». L'article a faussement affirmé que le changement climatique est à l'origine des récents événements météorologiques extrêmes, même si des événements météorologiques extrêmes ont commencé bien avant l'invention des centrales électriques au charbon et des VUS. La doublure argentée de l'article de CNN offre la possibilité d'une réfutation concise de la désinformation climatique alarmiste la plus courante.
Le cœur de l'article de CNN apparaît en deux paragraphes, qui se lisent comme suit:
«C'était la décennie où certaines personnes ont finalement commencé à voir la crise climatique comme personnelle. La science de l'attribution du climat, qui recherche les empreintes digitales humaines sur les événements météorologiques extrêmes, a fait son chemin dans l'imaginaire populaire. Nous commençons à réaliser qu’il n’y a plus de catastrophes vraiment «naturelles». Nous avons réchauffé le climat et nous rendons déjà les tempêtes plus risquées.
«J'ai passé une bonne partie de cette décennie à Porto Rico après l'ouragan Maria et dans d'autres endroits où la crise climatique est évidemment présente. Alaska, Honduras, Floride, Oklahoma, Madagascar, Îles Marshall, Costa Rica. Dans ces lieux, notamment au lendemain d'une inondation, d'un incendie ou d'une sécheresse, la menace climatique semble urgente, voire mortelle. C'est choquant. "
Voyons ce que même l'Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) alarmiste dit du réchauffement climatique et des ouragans, des inondations, des incendies et des sécheresses. Examinons également l'affirmation selon laquelle il n'y a plus de catastrophes véritablement «naturelles».
Concernant les ouragans, même le IPCC déclare, dans son rapport intérimaire sur le climat 2018 (https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/SREX-Chap3_FINAL-1.pdf, p. 112), «There est une faible confiance dans toute augmentation observée à long terme (c.-à-d. 40 ans ou plus) de l'activité des cyclones tropicaux (c.-à-d. l'intensité, la fréquence et la durée). ensuite, ignorez et contredisez directement l'évaluation du IPCC de l'absence de lien discernable entre le changement climatique et les ouragans.
En ce qui concerne les inondations, le IPCC admet qu'il existe un «faible accord» sur toute preuve scientifique concernant le changement climatique et les inondations. (https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/SREX-Chap3_FINAL-1.pdf, p. 112). En fait, le IPCC admet «une faible confiance à l'échelle mondiale, même en ce qui concerne le signe de ces changements». En d'autres termes, le IPCC admet qu'il est tout aussi probable que le changement climatique réduit la fréquence et la gravité des inondations.
En ce qui concerne les incendies et les sécheresses, ces deux facteurs peuvent être évalués ensemble, car la sécheresse est l'impact affirmé du changement climatique provoquant les incendies de forêt. Même le IPCC fait état d'une «confiance élevée» dans le fait que les précipitations ont augmenté - et non diminué - sur les zones terrestres des latitudes moyennes de l'hémisphère Nord (y compris l'Amérique) au cours des 70 dernières années (https://www.ipcc.ch/site/assets/ téléchargements / 2018/03 / SREX-Chap3_FINAL-1.pdf, p. 112). Dans le même temps, le IPCC a une «faible confiance» quant à toute preuve que le changement climatique pourrait entraîner une augmentation nette de la fréquence ou de la gravité des sécheresses ailleurs.
RépondreSupprimerEnfin, concernant aucune catastrophe «naturelle», le IPCC observe: «Même s'il n'y avait pas de changements anthropiques du climat, une grande variété de conditions météorologiques et extrêmes climatiques se produiraient toujours» (https://www.ipcc.ch /site/assets/uploads/2018/03/SREX-Chap3_FINAL-1.pdf, p. 111).
Les lecteurs du CFACT devraient garder cet article et les conclusions du IPCC à portée de main pour démystifier les alarmistes lorsqu'ils font des déclarations exagérées qui contrent même le IPCC alarmiste. CNN est un présentateur infâme de faussetés climatiques, mais au moins CNN nous a donné une occasion concise de démystifier les mensonges climatiques communs.
https://www.cfact.org/2020/01/02/debunking-cnns-false-climate-scare-reporting/
Michael Mann - Climate Warlock downunder - les mines de charbon provoquent des incendies de forêt à 1 000 km. Voit le complot géant de Petrostate
RépondreSupprimerJanuary 3rd, 2020
Réjouissez-vous de l'Australie. L'étoile de Mann a franchi la ligne du Capricorne. Le grand Prof a parcouru 10 000 milles pour nous dire «l'Australie est en feu». Quelque chose que seulement trente millions de personnes connaissaient déjà, y compris tous les Australiens et les cinq millions de Néo-Zélandais qui peuvent aussi sentir la fumée.
Selon Michael Mann, son avion provoque des feux de brousse, et il a dû voler jusqu'à une nation en feu pour leur dire cela.
Australie, votre pays brûle - de dangereux changements climatiques sont là avec vous maintenant
Michael Mann, the gardian
Malheureusement, tout ce qu'il sait sur le climat australien provient d'une chanson sur le pétrole de minuit:
Lorsque nous extrayons du charbon, comme le projet controversé de mine de charbon Adani, qui doublerait plus que les émissions de carbone du charbon en Australie, nous exploitons littéralement notre ciel bleu. La mine de charbon d'Adani pourrait à juste titre être rebaptisée mine Blue Sky.
En Australie, les lits brûlent. …
Maintenant, nous savons pourquoi ces modèles continuent d'échouer.
Comme il l'explique:
Les chansons de Peter Garrett et Midnight Oil que j'ai écoutées pour la première fois il y a des décennies ont pris un tout nouveau sens pour moi maintenant. Ils semblent étrangement prémonitoires à la lumière de ce que nous voyons se dérouler en Australie.
Prescient en effet. Oui, si seulement nous avions fait de Peter Garrett le ministre australien de l’environnement, il aurait pu réparer tout ça ! Oh attendez… nous l'avons fait !
Mann, observe la faune avec condescendance:
Les habitants, que j'ai trouvé sympathiques et ouverts, se porteraient volontaires pour n'avoir jamais rien vu de tel auparavant.
Peut-être parce que peu ont 168 ans.
Certains ont même prononcé les mots «changement climatique» sans aucune incitation.
«Sans invite ?» À peine. Ils ont eu trente ans d'incitation - à l'école, à l'université, aux nouvelles du soir, à colorier dans les concours, les paquets de céréales et les chansons pop. La merveille est que les Australiens sont toujours capables de faire de la science, malgré les meilleurs efforts de l'ABC et du Guardian.
Hypothèse perdue: votre climatiseur provoque des feux de brousse ?
C'est une science avec des barres d'erreur si larges qu'elles se chevauchent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de science entre les deux.
Le prophète peut voir le «changement climatique» avec ses yeux surhumains:
Le ciel brun que j'ai observé dans les Blue Mountains cette semaine est un produit du changement climatique d'origine humaine. Prenez une chaleur record, combinez-la avec une sécheresse sans précédent dans des régions déjà sèches et vous obtenez des feux de brousse sans précédent comme ceux qui engloutissent les Blue Mountains et se répandent à travers le continent. C'est pas compliqué.
RépondreSupprimerÀ Simple-Mann-land, la chaleur et la sécheresse font des incendies. Bien sûr, et c'est pourquoi le Sahara est la boule de feu de l'Afrique, non ? Ou peut-être que c'est juste un mème marketing conçu pour effrayer les enfants ? Feu = chaud, donc «changement climatique». En réalité, les incendies ont besoin de carburant plus que par temps chaud. Les pires incendies en Australie ne sont pas à Oodnadatta où nous avons beaucoup de chaleur et de sécheresse permanente, ils sont dans le coin sud-est où il y a beaucoup de forêts négligées. Comment un «prof» pourrait-il oublier le facteur le plus important ? On dirait qu'il est presque aussi mauvais en science que ce gars légendaire qui pourrait prendre du bruit rouge ou des horaires de bus et découvrir des bâtons de hockey. Le même homme qui a poursuivi quelqu'un pour l'avoir traité de fraude, l'a traîné pendant des années, mais n'a trouvé aucune preuve pour se défendre.
Quelqu'un se qualifiant de prof pourrait-il vraiment faire des déclarations si concluantes: pas de mises en garde, pas de marges, manque le point principal, et sans lien direct de cause à effet. Oh oui, il peut…
Le réchauffement de notre planète - et les changements climatiques qui lui sont associés - sont dus aux combustibles fossiles que nous brûlons: le pétrole, que ce soit à minuit ou à toute autre heure de la journée, le gaz naturel et le plus grand coupable de tous, le charbon . Ce n'est pas compliqué non plus.
Pas compliqué dit le maître gourou. Pourtant, aucun, pas un, des modèles géants ne prédit une pluie ou une sécheresse «simple» ?
Si c'est si évident, peut-être que Mann peut expliquer la partie où un monde plus chaud est un monde plus humide et la pluie supplémentaire fait «plus de sécheresses» ?
Mais nous savons tous comment cette conversation circulaire se déroule - Mann dit que la pluie supplémentaire n'est qu'une moyenne et qu'il y aura des sécheresses à certains endroits et des inondations dans d'autres. Je lui demanderai où et quand ces sécheresses et inondations se produiront dans les années 2020, et Michael Mann répondra: "Je ne sais pas, c'est le temps, pas le climat". Et je vais demander pourquoi un feu de brousse «est le climat et non le temps», et il ignorera le point et parlera de prolonger les saisons des feux de brousse, qui ne sont pas des incendies, mais un son en quelque sorte le même. Ou il mettra en évidence des probabilités d'extrêmes dans des modèles que nous savons cassés, qui utilisent des données que nous savons très ajustées, et il l'appellera science alors que cela pourrait aussi bien être de la sorcellerie.
S'il y a un petit lien entre les mines de charbon et les feux de brousse, c'est à travers un océan de complexité chaotique - via des changements dans les sécheresses et les schémas d'inondation grâce au déplacement des courants-jets, renforcés par l'oscillation ENSO, le dipôle indien et le SOI. Les modélistes adroits ne peuvent prédire aucun de ces éléments. Les barres d'erreur ont mangé ma maman scientifique, et il ne reste plus rien ici qu'un plan de vente de faux prétextes construits sur des sorts magiques, des hypothèses mystérieuses, un échec total et une auto-agrandissement parasitaire. Tous conçus pour s'attaquer aux faibles d'esprit et aux crédules. Vite, quelqu'un protège "The Guardian" ?
Complot pétrochimique - nous voici:
RépondreSupprimerQui a besoin de faits quand les complots spéculatifs feront l'affaire?
Morrison s'est montré redevable aux intérêts du charbon et son administration est considérée comme ayant conspiré avec un petit nombre de pétrostats pour saboter la récente conférence des Nations Unies sur le climat à Madrid («COP25»), considérée comme un dernier effort pour maintenir le réchauffement planétaire en dessous un niveau (1.5°C) considéré par beaucoup comme constituant un réchauffement planétaire «dangereux».
The Guardian pense que cela vaut la peine d'être publié?
Posons aux éditeurs une copie de A Disgrace To the Profession. C’est ça The Guardian.
http://joannenova.com.au/2020/01/michael-mann-climate-warlock-downunder-coal-mines-cause-wildfires-1000-km-away-sees-giant-petrostate-conspiracy/
C'est l'été en Australie depuis le 21 Décembre.
RépondreSupprimerChangement de politique sur les incendies: le gouvernement dit de «réduire les risques» pour arrêter les incendies. Les travailleurs disent que «le marché du carbone»
January 4th, 2020
Une nation surveille les incendies. La marine australienne a secouru environ 1 100 personnes et 250 animaux domestiques. Des milliers d'autres ont fui. Des milliers d'autres dans le coin sud-est de l'Australie ont abattu des arbres, nettoyé des propriétés, attendu dans les files d'attente pour le carburant et la nourriture. On s'attend à ce qu'aujourd'hui soit aussi mauvais que le Nouvel An lorsque 380 maisons ont brûlé. Les températures seront supérieures à 40 ° C - jusqu'à 45 ° C à l'intérieur des terres comme Wagga Wagga. (À l'heure actuelle, il y a peut-être un problème avec le site de nomenclature, mais les températures de Nowra sud varient de 30 à 45) Les niveaux d'humidité seront très bas. Mais un changement plus frais arrive tard. Les choses devraient être bien meilleures dimanche. Meilleurs vœux pour tout le monde en première ligne.
Du coup, beaucoup de gens prennent la «réduction des risques». Si seulement ce n'était pas trop tard.
Pendant ce temps, le Parti travailliste espère toujours réduire les feux de brousse avec un marché international du carbone. Bonne chance avec ça. Un marché du carbone est une forme de taxe sur le carbone qui envoie de l'argent à l'étranger et fera le bonheur de leurs amis de l'ONU et de Goldman Sachs, mais n'impressionnera probablement pas les travailleurs que le Parti travailliste servait autrefois. La seule façon d'arrêter les incendies est de faire défricher les forêts anciennes pour planter des palmiers ou du maïs pour le biocarburant, pour faire place à une «ferme» solaire. Sinon, stockage de carbone = combustible pour les incendies.
Le retour aux politiques vertes s'accélère:
Incendies de brousse: les habitants de la côte sud de la Nouvelle-Galles du Sud furieux de «leçons non apprises
Greg Brown, l'Australien
Les résidents de la côte sud bouillonnent au gouvernement et aux conseils de la Nouvelle-Galles du Sud pour avoir omis de prendre des précautions adéquates pour réduire les risques de brûlage. Les habitants de Numbugga, Stephen et Janet Lennon, ont déclaré que les autorités n'avaient pas tiré les leçons d'un feu de brousse dans les forêts en août dernier.
«Ils font voler des hélicoptères là-bas et larguent des bombes (sur l'eau) (au-dessus des forêts domaniales), mais 90% du temps, ils ne travaillent même pas. Et puis ils ont jeté comme s'ils avaient fait un brûlage, ce qui n'aide pas », a déclaré M. Lennon.
«Vous n'êtes même pas autorisé à abattre des arbres sur votre propriété.»
La politique est en train de changer: Scott Morrison dit «Révision de la réduction des risques»
Rosie Lewis, l'Australienne
Scott Morrison a signalé une refonte des opérations de réduction des risques dans les parcs nationaux et des lois dictant où les terres peuvent être nettoyées et les maisons construites, tout en reconnaissant que le changement climatique et la sécheresse avaient prolongé la saison des incendies désastreuse en Australie.
S'adressant à une conférence de presse pour la première fois depuis que des incendies en Nouvelle-Galles du Sud et à Victoria ont ravagé la côte cette semaine, le Premier ministre a de nouveau tenu la ligne sur les politiques de son gouvernement en matière de changement climatique, mais a déclaré que le comité de sécurité nationale du Cabinet se réunirait lundi pour envisager une courte et une réponse à plus long terme.
La politique ne change pas: le parti travailliste dit que nous devons lutter contre les incendies avec un marché du carbone (taxe)
RépondreSupprimerAnthony Albanese a déclaré que les feux de brousse étaient une «urgence nationale» et a appelé à un mécanisme basé sur le marché pour aider à lutter contre le changement climatique.
Scott Morrison doit être ravi. Combien de crédits carbone chinois auraient arrêté ces incendiaires?
En août dernier, le CRC des feux de brousse et des risques naturels a déclaré que les zones en rouge étaient «au-dessus du risque d'incendie normal», ce qui restera dans les mémoires comme un euphémisme. Pour être juste, ils ne pouvaient pas savoir quelle pluie ou quelles températures viendraient.
Perspectives des feux de brousse
Carte des prévisions du Bushfire and Natural Hazards Cooperative Research Center Australie
Les statistiques d'incendie jusqu'à présent
Nicholas McElroyAAP, PerthNow
- voir carte sur site -
16 morts, un disparu
Plus de 140 feux de brousse en feu
3,6 millions d'hectares brûlés, plus grands que la taille de la Belgique
1365 maisons confirmées détruites
VICTORIA
Deux morts, 28 disparus
Environ 50 feux de brousse brûlent
Plus de 780 000 hectares brûlés
68 structures confirmées détruites mais ce nombre devrait augmenter de manière significative
Les données des autres États se trouvent sur le lien. Curieusement, en WA, jusqu'à 1,5 million d'hectares ont brûlé, mais une seule maison a été perdue.
Au moins un demi-milliard d'animaux sont morts. (Au moins). D'autres suivront avec des pénuries de nourriture et d'eau et un manque d'abris.
NSW RFS: incendies près de chez vous
http://joannenova.com.au/2020/01/fire-policy-shift-government-says-hazard-reduction-to-stop-fires-labor-says-carbon-market/
C'est vrai que le feu fait un grand nettoyage d'insectes ravageurs (jusqu'à microscopique) en plus d'être un bon désherbant.
SupprimerLa nature y renaître et se développera mieux.
RépondreSupprimerMystère mondial: barrière de corail en train de mourir, panique totale, mais personne ne se soucie suffisamment de mesurer la croissance depuis 15 ans ?
January 2nd, 2020
Quinze ans de données manquantes nous disent tout ce que nous devons savoir
Peter Ridd et Jennifer Marohasy continuent de suivre la mort de la Grande Barrière de Corail. Étrangement, alors que tout le monde professe de se soucier et de pleurer, et que Malcolm Turnbull y a jeté un demi-milliard de désinvolture, nous voyons la bizarrerie extrêmement radioactive que personne n'est assez inquiet pour prendre la peine de mesurer le déclin supposé réel de la septième merveille du monde moderne. Quinze ans, c'est long à ignorer. De nombreux communiqués de presse paniqués sont passés sous le pont, mais apparemment AIMS (et tous les autres) veulent simplement continuer à citer les taux de croissance en baisse, mais pas les suivre.
En plus de cela, Peter Ridd et Jennifer Marohasy ont repéré une faille assez importante dans la méthodologie de cette étude très citée qui prétend que la croissance sur le récif a ralenti de 15% de 1990 à 2005. Si ce nombre est exact, le récif aura maintenant un déclin de 30% [du taux de croissance]. Catastrophe, catastrophe. Digne d'une centaine de communiqués de presse et d'un millier de bourses. Donc, soit il n'est tout simplement pas venu à l'esprit d'AIMS et al de continuer à étudier le récif qu'ils disent aimer, ou bien ils ont regardé tranquillement ces taux de croissance, ont constaté que le récif ne mourait pas et ils ont mis les résultats dans le «don» t regarde maintenant le dossier ».
Oh le dilemme. Que pourrait-il être?
Le vrai test ici ne concerne pas la Grande Barrière de Corail, ce qui est probablement très bien, mais la fiabilité de nos institutions scientifiques.
Déclin des récifs coralliens (ou non). Porite de 1000 ans.
Les coraux porites sont généralement utilisés pour estimer les taux de croissance de la Grande Barrière de Corail. Jen Marohasy a photographié la surface de ce corail lors de sa visite du récif de Bramston avec Peter Ridd en août 2019. «Il était si doux, comme un tapis, mais ferme de la corallite: le squelette de calcaire supportant des polypes de corail individuels.»
La vérité sur la grande barrière de corail peut être gênante, mais elle existe
Graham Lloyd dans The Australian décrit la situation:
Les anneaux [de croissance corallienne] ont une épaisseur d'environ 10 millimètres, de sorte qu'un corail de plusieurs mètres de diamètre peut avoir des centaines d'années. Dans une étude historique, AIMS a prélevé des carottes de plus de 300 coraux sur le GBR et a conclu qu'au cours des 300 dernières années, la croissance des coraux était stable, mais qu'en 1990 il y a eu un effondrement sans précédent et spectaculaire de 15%.
Peter Ridd explique qu'AIMS n'a pas mesuré correctement les anneaux et utilisé des coraux jeunes et petits, et non les grands coraux anciens de 1990:
Avec Thomas Stieglitz et Eduardo da Silva, j'ai réanalysé les données AIMS et, à notre avis, AIMS a commis deux erreurs importantes.
La première était une mesure incorrecte des anneaux de croissance des coraux près de la surface sur la plupart des coraux qui fournissaient des données de 1990 à 2005. Après des années d'arguments, l'AIMS a accepté à contrecœur d'avoir commis cette erreur. L'autre problème est qu'il a utilisé des coraux beaucoup plus petits et plus jeunes pour les données de 1990-2005 par rapport aux coraux pour la plupart très grands et anciens des données d'avant 1990 - il a changé sa méthodologie et c'est ce qui a causé la baisse apparente en 1990. Quand nous avons corrigé ce problème, la baisse du taux de croissance a disparu.
RépondreSupprimerPas de données sur les taux de croissance des coraux pendant 15 ans
Blog de Jennifer Marohasy
C’est le premier d’une série d’articles de blog sur ce que Peter appelle «The Coral Challenge». Graham Lloyd a une pièce compagnon, également dans The Australian d'aujourd'hui.
La vérité sur la grande barrière de corail peut être gênante, mais elle existe
Par le Dr Peter Ridd
Nous n'avons pas de données sur les taux de croissance des coraux de la Grande Barrière de Corail pour les 15 dernières années. La croissance s'est-elle effondrée comme le prétend l'Institut australien des sciences marines ?
La Grande Barrière de Corail (GBR) est-elle affectée par le changement climatique, l'acidification de l'océan et les pesticides, les sédiments et les engrais des fermes? Une façon de le dire est de mesurer les taux de croissance des coraux. Nos institutions scientifiques affirment que les taux de croissance des coraux se sont effondrés entre 1990 et 2005 en raison du stress dû à la pollution humaine. Remarquablement, malgré les données sur les taux de croissance des coraux pour les derniers siècles, il n'y a pas de données pour les 15 dernières années. Nous ne savons pas comment le GBR se porte depuis 2005.
- voir graphique sur site -
Taux de croissance de la grande barrière de corail,
Peter Ridd prévoit que lorsque les données seront finalement analysées, elles montreront peu de changement dans les taux de croissance, peut-être une certaine amélioration. L'Australian Institute of Marine Science (AIMS), en revanche, prévoit une baisse significative des taux de calcification des coraux.
La science est une méthode. Le meilleur test des théories, hypothèses et affirmations concurrentes est avec les données.
Si j'avais le temps, je ferais un graphique similaire de la réputation AIMS, qui pourrait être la seule chose correspondant à la prédiction du graphique AIMS en ce moment.
Mais un deuxième résultat, presque tout aussi précieux, de la mesure des données manquantes est que ce sera un test acide de la fiabilité de nos principales institutions scientifiques. AIMS a creusé les talons et a nié avoir commis une erreur méthodologique majeure. Faisons l’expérience et voyons s’ils sont corrects ou non fiables. Pareil pour moi. Si cette mesure est effectuée et effectuée correctement et qu'elle montre qu'il y a eu une réduction importante des taux de croissance des coraux, je serai le premier à accepter que je me suis trompé et qu'une catastrophe se produit sur le récif.
Le défi corallien est une mesure qui devra être faite tôt ou tard. Plus longtemps il est négligé, pire il aura l'air du public. Les agriculteurs accusés d'avoir tué le récif sont particulièrement intéressés.
RépondreSupprimerNous devons nous assurer que ces nouvelles mesures sont effectuées correctement et sans aucun problème de fiabilité. Ils doivent être supervisés par un groupe de scientifiques qui sont acceptables des deux côtés du débat agricole sur le récif pour garantir une méthodologie et une exécution impeccables.
Il y a plus sur le blog de Jen: https: //jennifermarohasy.com/2020/01/no-data-on-coral-growth-rates-for-15-years/
Golly et gee…. les données manquantes en disent long. Une de ces rares fois où le manque de données est plus concluant que n'importe quelle barre d'erreur.
http://joannenova.com.au/2020/01/global-mystery-barrier-reef-dying-total-panic-but-no-one-cares-enough-to-measure-growth-for-last-15-years/
Les libertés ne sont plus un droit mais une concession du pouvoir
RépondreSupprimerLe citoyen seul a qualité pour juger de l’emploi qu’il fait de sa liberté. L’État n’a pas à s’arroger le rôle de tuteur de celui-ci, supposé défaillant dans son intelligence et donc dans ses choix.
Par Francis Richard.
3 JANVIER 2020
« Sans la liberté il n’y a rien dans le monde. » Chateaubriand
Depuis vingt ans François Sureau constate que les Français s’habituent à ce que l’air de la liberté se raréfie et que l’édifice de l’État de droit conçu pour la garantir, par beau comme par mauvais temps, s’effrite de plus en plus.
Dans sa jeunesse, tout le monde s’accordait encore sur les grands principes – ceux de la Déclaration des droits – qui semblaient établis pour l’éternité, même si, exceptionnellement, des entailles y étaient pratiquées :
« La règle paraissait être celle des jésuites : péchez, mais du moins ne corrompez pas les principes ».
Les temps sont difficiles, dit-on, pour justifier les lézardes :
« Les temps sont toujours difficiles pour ceux qui n’aiment pas la liberté ».
Ce n’est pas une surprise de la part des gouvernants, c’en est une de la part des citoyens.
Est-ce au moins efficace ? Même pas :
« La demande de sécurité relève de l’évidence et n’est pas illégitime. C’est la réponse des États qui est surprenante, en ce qu’elle échoue toujours, la diminution des libertés n’entraînant aucun bénéfice en ce qui concerne la sûreté ».
Qu’il s’agisse de la loi anticasseurs du 10 avril 2019, de la loi organisant la répression des fausses nouvelles en période électorale ou de la loi visant les discours de haine sur internet, le constat d’inversion des valeurs est le même :
« Les libertés ne sont plus un droit mais une concession du pouvoir ».
Est abandonnée « cette idée simple que penser n’est pas agir, que dire n’est pas faire, qu’avant l’acte criminel il n’y a rien ». Un contrôle social de plus en plus rigoureux, exercé conjointement par acteurs publics et privés, en résulte.
La liberté a un prix. Le refuser, c’est en faire peu de cas. L’accepter, c’est rester fidèle à cette idée que la contradiction, fille aînée de l’inquiétude ontologique, est le plus sûr aiguillon pour bâtir, siècle après siècle, une société meilleure.
Le citoyen seul a qualité pour juger de l’emploi qu’il fait de sa liberté. L’État n’a pas à s’arroger le rôle de tuteur de celui-ci, supposé défaillant dans son intelligence et donc dans ses choix. Aucune loi ne peut légitimement le lui conférer :
« Cette société du paternalisme étatique a pour conséquence que la liberté d’autrui ne nous concerne plus ».
L’idéal des libertés est remplacé par le culte des droits : « Au tourniquet des droits, chacun attend son tour ». Au lieu de garantir les droits naturels, l’État n’a désormais d’autre fonction que de garantir les désirs de chacun et de châtier l’autre.
Le résultat est mirifique :
RépondreSupprimer« Nous avons réussi le prodige d’asservir le citoyen en diminuant dans le même temps l’efficacité de l’État, sans améliorer pour autant la qualité de la représentation : c’est à la fois Kafka et Oblomov, le sapeur Camember et Courteline, les chambres au sens propre introuvables et le cabinet noir ».
François Sureau ne désespère pas, à condition de comprendre que « les inconvénients de la liberté, même chèrement payés, ne l’emporteront jamais sur ses avantages, puisque c’est elle et elle seule, qui soutient la vocation de l’homme ».
À défaut, « nous devrions préférer la simple licence, la pulvérisation de l’idée de liberté en cent images irréconciliables, sa diffusion en mille comportements opposés, plutôt que ce que l’ordre social nous promet : la dictature de l’opinion commune »…
François Sureau, Sans la liberté, Gallimard.
https://www.contrepoints.org/2020/01/03/361534-les-libertes-ne-sont-plus-un-droit-mais-une-concession-du-pouvoir
Crit’air, une vignette pas très fiable ?
RépondreSupprimerLorsque les pouvoirs publics ont le choix entre une solution intelligente et une autre qui l’est beaucoup moins, c’est le plus souvent cette dernière qui l’emporte : un exemple avec Crit’Air !
4 JANVIER 2020
Par Thierry Benne.
Un article de l’Iref-Europe
Ainsi donc notre liberté de circuler en voiture en ville va de plus en plus souvent être subordonnée à l’affichage sur nos pare-brises de macarons de couleurs variées et censés retracer fidèlement le degré de nocivité de nos véhicules, en les distinguant selon leur motorisation et leur année d’acquisition.
A priori, même si elle n’est pas toujours séduisante pour les grands banlieusards oubliés des transports en commun, l’idée paraît raisonnable, si tant est que les différentes couleurs des pastilles correspondent bien pour chaque type de véhicule à des taux d’émission scientifiquement vérifiés par des laboratoires indépendants dans des conditions incontestables.
Or tant aux États-Unis qu’en Europe, le scandale Volkswagen, comme la suspicion appuyée qui pèse actuellement sur deux autres grands constructeurs, montrent à l’envi que les tests-constructeurs ne sont absolument pas fiables, puisque les contrôles effectués sur plusieurs marques ont révélé que certains tests dissimulaient plus ou moins astucieusement des dépassements allant jusqu’à 20 fois les plafonds d’émission autorisés.
C’est dire qu’un véhicule récent non électrique mais étiqueté vertueux, et dont les résultats ont été savamment trafiqués par son constructeur au vu des derniers progrès des techniques de fraude, peut être en réalité infiniment plus toxique pour l’air de la cité qu’un véhicule ancien correctement entretenu et mis en circulation à une époque où soit l’éthique individuelle, soit l’expertise technique des constructeurs en matière de falsification des mesures et d’enfumage des autorités étaient infiniment moins perverses.
DES MACARONS CRIT’AIR QUI ARRIVENT APRÈS LA BATAILLE
Face à cette situation connue de tous depuis plusieurs années (cela faisait très longtemps en effet que plus aucun spécialiste automobile n’ajoutait foi à des tests quasiment maison), un esprit clair et logique aurait commencé par obliger les constructeurs à se plier à bref délai à des procédures de tests fiables et parfaitement contrôlés pour connaître le degré exact de nocivité de chaque type de véhicule convenablement réglé et encore en circulation.
C’est ensuite et ensuite seulement qu’auraient été définies les classes de toxicité commandant la couleur des macarons « Crit’Air » en cours de distribution et le classement définitif des véhicules concernés.
Ce n’est manifestement pas ce qui a été fait et les mensonges de votre constructeur peuvent donc et sans le moindre problème vous faire « grimper dans la couleur » selon la référence à la norme en vigueur lors de la mise en circulation, qu’elle ait été effectivement respectée ou non.
Ainsi donc l’option choisie dans la précipitation confirme malheureusement une fois de plus que trop souvent, lorsque les pouvoirs publics ont le choix entre une solution intelligente et une autre qui (soyons indulgents) l’est beaucoup moins, c’est le plus souvent cette dernière qui l’emporte (pour ceux qui doutent encore, qu’ils se rappellent le récent scandale de l’éco-taxe qui nous a coûté, et en pure perte, un bon milliard d’euros).
Mais rassurons-nous quand même pour la prochaine fois, comme nos dirigeants politiques, souvent soucieux par priorité d’humer l’air du temps, ne sont guère logiques, ni vraiment conséquents avec eux-mêmes, le pire n’est jamais sûr !
Article initialement publié en janvier 2017.
https://www.contrepoints.org/2020/01/04/279151-critair-automobile-critairs-trompeurs
Lorsqu'il y a des milliards en jeu, là les patrons incriminés dans une affaire de 'pollution' rencontrent eux-mêmes le juge qui en chie dans son froque.
Supprimer- "Le gaz carbonique n'est pas un poison !"
- "Çà, c'est vous qui le dites ! "
- "Oui c'est moi qui le dit et répète les résultats des analyses des scientifiques et non des putains de journalistes et fonctionnaires !"
- "Hum, n'oubliez pas que j'en suis un !"
- "Un gaz ?"
- "Donc, si vous dites qu'il 'faut' des voitures électrique, c'est VOUS qui devait payer les frais de construction dans mon usine. Et après de vous démerder avec le client !"
RépondreSupprimerFanny Agostini prône le retour au cheval de trait… comme à Cuba !
Selon la chroniqueuse Fanny Agostini, « avec le changement climatique, le cheval de trait pourrait bien faire son grand retour : il ne pollue pas, ne dégrade pas les sols… Un vrai atout pour l’agriculture, comme le montre l’exemple de Cuba ».
4 JANVIER 2020
Par Wackes Seppi.
J’ai probablement le tort de ne pas commencer ma journée avec – souvent – trois minutes de pur bonheur pervers : écouter ou lire la chronique matinale de Mme Fanny Agostini, qui sévit aux aurores sur Europe 1 dans une série intitulée « Rendez-vous à la ferme ». Enfin, la ferme…
Son exploit du 30 décembre 2019 s’intitule « Écologique et bon pour les sols : et si le cheval de trait remplaçait le tracteur ? ». Pour la vidéo, c’est « Écolo et facteur de lien social… Et si le déplacement à cheval revenait dans les usages ? »
Point n’est besoin de s’éterniser sur une analyse des propos tenus.
Mais, s’agissant des déplacements à cheval, citons Winston Churchill : « Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière et inconfortable au milieu ».
En chapô de la page internet :
« Selon notre chroniqueuse Fanny Agostini, avec le changement climatique, le cheval de trait pourrait bien faire son grand retour : il ne pollue pas, ne dégrade pas les sols et peut se frayer un chemin sur les terrains les plus escarpés. Un vrai atout pour l’agriculture, comme le montre l’exemple de Cuba. »
« … l’exemple de Cuba » ! Franchement… On pourra voir jusqu’au 5 janvier 2019 – ils ne sont pas généreux chez France 5 – l’excellent « Les routes de l’impossible – Cuba : viva la vida ».
Ou lire ce commentaire d’un gazouilleur :
« L’exemple délirant du merveilleux cheval à Cuba me rappelle cette blague qui se raconte à La Havane : « Quelles sont les 3 réussites de notre pays ? La santé, l’éducation et l’armée. Et ses 3 échecs ? Le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. » »
Notre chroniqueuse conclut doctement :
« Sans vouloir faire de pronostics hasardeux, ont peut se douter que la raréfaction du pétrole va rebattre les cartes d’une nouvelle organisation de la mobilité et du travail de la terre dans les décennies à venir : d’où l’intérêt de remettre le pied à l’étrier ! »
Quel talent littéraire ! Mais la raréfaction du pétrole n’est pas pour demain, et le retour au cheval est une douce illusion.
Le hasard a voulu que, le 31 décembre 2019, Contrepoints ait publié un article de M. Jacques Henry, « 2050 : un beau monde sans carbone… ». En chapô : « Voici le scénario très sombre d’un monde futur sans combustibles fossiles. ».
C’est évidemment dans l’hypothèse où on ne sortirait pas des « combustibles fossiles sans un développement massif de l’énergie nucléaire, ce dont les écologistes politiques ne veulent pas entendre parler ».
Pendant que nous y sommes, on ne peut que recommander le dernier Jean de Kervasdoué dans Le Point, « Jean de Kervasdoué – L’éolien et le photovoltaïque : des voies sans issue ».
https://www.contrepoints.org/2020/01/04/361532-fanny-agostini-prone-le-retour-au-cheval-de-trait-comme-a-cuba
Il serait bon de remettre les théories en place ! Un cheval ne donne pas deux brouettes de fumier par jour mais juste un seau ! Et il ne chie pas tous les mètres mais tous les 200 ou 300 m ce qui ne permet donc pas à toutes les plantes de se nourrir et d'être juste dessous quand ça tombe !
SupprimerBref, allez donc voir les pauvres récoltes d'ancien temps où 95 % de la population était paysanne ! et crevait de faim à 40 ans sans 'pesticides' ! et sans 'pollution' des voitures/avions/porte-containers !
Il a donc fallu que l'intelligence entre en laboratoires et qu'elle en sorte des engrais ! Oui mais des engrais qui correspondent à l'alimentation spécifique à chaque plante ! car elles ne mangent pas toutes pareil ! Certaines se contenteront de fumier de poules, d'autres exigeront du fumier de lapins, etc, etc ! D'où des engrais spécifique pour les rosiers, les plants de tomates ou les cactus !
Nota: Aux States, un tracteur travaille 24/24 h (4 chauffeurs) et 7/7 jours. Qui dit mieux ?
Des farceurs russes piègent un membre du Congrès US grâce au nom de Greta Thunberg
RépondreSupprimer21:38 03.01.2020
Deux auteurs de canulars téléphoniques ont, pour la deuxième fois, piégé la membre du Congrès des États-Unis Maxine Waters. Cette fois, ils l’appelaient au nom de la militante écologiste Greta Thunberg afin de parler d’une île imaginaire issue d’un dessin animé russe.
Maxine Waters, membre du Congrès des États-Unis, s’est faite piéger par deux humoristes russes spécialisés dans les canulars téléphoniques, Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov -alias Vovan et Lexus- en dénonçant la situation écologique désastreuse d’une île imaginaire.
Les farceurs ont appelé l’élue au nom de la militante écologique Greta Thunberg et de son père Svante. Affirmant qu’ils assistaient à une manifestation en Caroline du Nord dénonçant la pollution de l’île de Tchounga Tchanga, ils ont demandé Mme Waters de s’adresser aux manifestants.
«C’est la membre du Congrès Maxine Waters […]. Je suis très contente que Greta soit avec vous en Caroline du Nord où vous vous êtes rassemblés pour protéger l’île très importante de Tchounga Tchanga. Je crois que Greta doit obtenir le prix Nobel de la paix pour ce qu’elle fait. Mais le plus important est de nous assurer que l’île est protégée, que vous lui accordez tout le soutien que vous pouvez», a enchaîné la députée, sans même demander où se trouvait l’île en question.
Avant de composer le numéro de Mme Waters, les humoristes avaient expliqué avoir emprunté le nom de cette îlot imaginaire à un dessin animé musical russe de 1970, Katerok, qui raconte les voyages d'un petit bateau de poste.
«Révélations» sur Donald Trump
Par ailleurs, les farceurs ont décidé de fournir à la congressiste des «détails confidentiels» d’un supposé entretien entre Greta Thunberg et Donald Trump lors du sommet de l’Onu sur le climat:
«Je lui ai crié qu’il devait signer de nouveau l’accord de Paris sur le climat. Il s’est approché de moi et m’a dit doucement: "Écoute-moi bien, fillette, tu n'atteindras jamais ton objectif, comme ces imbéciles du Congrès qui essaient de me blâmer"», a raconté la fausse militante.
Vovan et Lexus ont en outre affirmé à Mme Waters qu’ils disposaient de «pièces compromettantes» pour Donald Trump.
Selon eux, le Président aurait avoué qu’il avait exercé des pressions sur le Président ukrainien Zelensky pour qu’il lance une enquête contre son rival à la présidentielle Joe Biden. Ils ont affirmé avoir enregistré M.Trump en train de déclarer que son concurrent serait traduit en justice «aux côtés de la bande des écologistes et Démocrates» et qu’il avait déjà préparé «des cellules spéciales» pour eux.
Mme Waters a proposé d’utiliser ces «preuves» lors de la procédure de destitution de Donald Trump.
«Nous allons tout essayer pour le destituer. Si le public apprend qu’il a parlé ainsi à Greta, cela jouera contre lui», a noté l’élue avant d’inviter «Greta» et «Svante» à se rendre à Washington pour prononcer un discours au Congrès.
Îles et États imaginaires protégés par Maxine Waters
C’est la deuxième fois que la députée défend la cause d’un pays imaginaire.
En février 2017, les mêmes farceurs, usurpant alors l’identité du Premier ministre ukrainien de l’époque, Volodymyr Hroïsman, l’ont fait parler de l’ingérence présumée de hackers russes dans la présidentielle du Limpopo.
Mme Waters a alors condamné l’arrivée au pouvoir au Limpopo d’un «fantoche du Kremlin», le docteur Aïbolite, promettant d’œuvrer pour le maintien des sanctions contre la Russie.
RépondreSupprimerMais ce docteur est en fait le personnage d’un conte de l’écrivain russe Korneï Tchoukovski, adoré par plusieurs générations d’enfants soviétiques et russes. Le gentil docteur Aïbolite (docteur «Aïejémal» ou «Aïebobo»), qui ressemble un peu au docteur Dolittle de Hugh Lofting, soigne les animaux au bord du Limpopo, un fleuve d’Afrique australe qui a donné son nom à la province qui s’étend au sud de ses eaux.
- voir clip sur site !
https://fr.sputniknews.com/international/202001031042701958-des-farceurs-russes-piegent-un-membre-du-congres-us-grace-au-nom-de-greta-thunberg/