- ENTREE de SECOURS -



mercredi 29 janvier 2020

Électricité : encore 2,4 % ! La hausse de trop ?

Le consentement à l’impôt suppose la justice fiscale. Ce n’est pas le cas des choix opérés pour cette transition énergétique.


Par Michel Gay.
29 JANVIER 2020


Après une augmentation des tarifs réglementés d’EDF de près de 6 % au 1er juin 2019, suivie d’une seconde de plus de 1 % au 1er août de cette même année, en voilà une troisième de 2,4 % qui s’applique le 1 février 2020.

Le prix de l’électricité aura donc augmenté de 10 % en huit mois et de 50 % en 10 ans.

À qui la faute ?

UNE FAUSSE CONCURRENCE QUI FAIT AUGMENTER LES PRIX

Aucun concurrent d’EDF n’est capable de concurrencer les coûts bas du nucléaire, même Total.

En conséquence ces pseudo-concurrents qui ne produisent pas ou peu d’électricité l’achètent sur le marché où les prix fluctuent en fonction de la demande et des productions fatales des énergies renouvelables (EnR) subventionnées en amont par les consommateurs, et à… EDF !

Cette fiction de concurrence s’appuie en effet sur la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) qui oblige EDF à leur vendre un quart de sa production d’électricité nucléaire à prix d’ami, quasiment à prix coutant (4,2 centime/kWh) depuis 2011.

L’électricité dite verte commercialisée par ces drôles de « concurrents » provient aujourd’hui pour les deux tiers du parc de production nucléaire d’EDF. Et ils en demandent davantage encore.

Toutefois, ils achètent encore sur le marché un tiers de leur électricité qui est souvent plus chère que celle du parc nucléaire.

Pour rester moins cher qu’EDF, il suffit d’augmenter les tarifs règlementés d’EDF…

Euréka ! Le prix de vente des concurrents pourra ainsi rester en dessous de celui du prix réglementé qu’EDF doit appliquer, bien que l’électricité produite par le nucléaire reste globalement stable.

L’objectif n’est pas de faire baisser le prix des EnR vers celui du nucléaire, mais d’augmenter le prix de ce dernier pour qu’il atteigne celui des EnR !

D’où l’augmentation de 10 % en huit mois. Et ce n’est pas fini.

Tout semble prévu pour entraîner une hausse du prix de l’électricité avec des gadgets coûteux tels que des stockages par batteries censées absorber les variations erratiques des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.

L’augmentation voulue et recherchée du prix de l’électricité est une aubaine pour les promoteurs des EnR intermittentes parce que la différence de prix avec ces dernières diminue ce qui permet de faire valoir qu’elles deviennent compétitives !

La note sera alors transférée du contribuable au consommateur avec des conséquences néfastes sur la précarité énergétique (près de 7 millions de personnes en France), ce dont se plaint l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).

Mais est-ce vraiment le souci du gouvernement ? Ce dernier jure la main sur le cœur  qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir ! Est-il particulièrement cynique ou schizophrène ?

ENCORE 2,4 % POUR L’ÉLECTRICITÉ

La goutte qui risque de faire déborder le vase en février prochain est la récente annonce de l’augmentation du prix de l’électricité de 2,4 %, après celle des carburants due à la création de la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE).

Cette TICPE appliquée sur tous les carburants finance dorénavant les EnR.

Mais elle ne doit pas faire oublier une autre taxe, la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) qui persiste sur les factures d’électricité. Cette dernière finançait auparavant principalement les producteurs d’électricité éoliens et photovoltaïques à un prix élevé fixé par l’État, en moyenne au double du marché.

Cette CSPE est passée en quelques années de 5 centimes à 22,5 centimes par kWh en 2016, année où elle a été figée. Elle représente aujourd’hui une somme de 7 milliards d’euros par an dorénavant affectée au budget général de l’État.

Elle continue de peser sur tous les ménages et à alourdir les factures d’électricité des Français (27 % du prix HT du kWh). Elle est en plus assujettie à la TVA de 20 % ; soit 1,5 milliard d’euros de TVA supplémentaire par an.

Une taxe sur une taxe !

La CSPE et la TICPE ont créé une nouvelle fiscalité d’environ 12 milliards d’euros par an au prétexte de la décarbonation d’une électricité déjà décarbonée à 95 %, l’une des meilleures performances au monde, grâce essentiellement au nucléaire et à l’hydroélectricité !

De qui se moque-t-on ?

La transition énergétique a bon dos…

UNE ERREUR D’AIGUILLAGE

Un bon usage de la fiscalité aurait été de financer en priorité l’achat de pompes à chaleur ou de véhicules moins polluants car les émissions de gaz carbonique en France sont principalement dues aux habitations et aux transports.

La TICPE se traduit aujourd’hui par un surcoût de 11 centimes par litre d’essence, de 18 centimes par litre de fioul domestique pour financer des industries éoliennes et solaires devenues folles.

Le gouvernement dilapide l’effort fiscal demandé aux Français dans le financement ruineux des EnR. Le rapport 2301 de l’Assemblée nationale sur les EnR du 10 octobre 2019 indique que « le bénéfice climatique de la politique de soutien aux éoliennes est quasiment nul en terme d’émission de gaz carbonique ».

Malgré cela le gouvernement persiste dans ses objectifs délirants énoncés dans son projet de programmation pluriannuel de l’énergie (PPE) avec, par exemple, le triplement du nombre d’éoliennes pour un coût global estimé 70 à 80 milliards d’euros. Des dizaines de milliards d’euros seront encore jetés par la fenêtre, alors qu’ils seraient tellement plus utiles dans les hôpitaux, la sécurité, les services à la personne, le remboursement de la dette…

LES FRANÇAIS « OUBLIÉS » DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Des ruraux oubliés subissent les nuisances des infrasons, parfois intolérables, des parcs éoliens. Mais ils continuent de payer les taxes qui servent à détériorer leur santé et leur cadre de vie, sans pour autant lutter contre le réchauffement climatique.

Le consentement à l’impôt suppose une justice fiscale, une cause légitime, une utilité sociale ou environnementale clairement définie, sans sentiment de rupture entre l’État et le citoyen.

Ce n’est pas le cas des choix opérés pour cette transition énergétique.

Les Français pourraient bientôt ne plus accepter cette overdose de taxes empilées et ensuite dilapidées pour subventionner les EnR intermittentes sur lesquelles le gouvernement fonde aujourd’hui, à tort, la transition énergétique et l’avenir du pays.

47 commentaires:

  1. Bill Gates a « prédit » le coronavirus chinois il y a un an avec une simulation disant que 33 Millions de personnes pourraient mourir dans les six premiers mois


    Patrick Knox - The Sun
    Sott.net
    ven., 24 jan. 2020 21:54 UTC


    Bill Gates a averti lors d'une conférence organisée par la Massachusetts Medical Society qu'une pandémie était probable dans un avenir proche.

    BILL Gates a "prédit" une pandémie de super-virus se déclarant en Chine pouvant tuer 33 millions de personnes dans le monde au cours des six premiers mois.

    Le grand manitou de Microsoft a averti que le monde était menacé par la propagation rapide de super-pathogènes sur notre planète - et que nous devions nous y préparer comme nous le ferions pour une guerre.

    Lors d'une conférence organisée par la Massachusetts Medical Society, M. Gates a déclaré qu'il était optimiste mais qu'il y avait un domaine dans lequel le monde ne faisait pas "beaucoup de progrès".

    Il a déclaré :
    "Et c'est la préparation à la pandémie".

    "Dans le cas de menaces biologiques, ce sentiment d'urgence fait défaut".

    "Le monde doit se préparer aux pandémies de la même manière sérieuse qu'il se prépare à la guerre."
    Au cours de la conférence, le milliardaire philanthrope a dévoilé une étude exhaustive de l'Institut de modélisation des maladies qui a révélé à quelle vitesse une nouvelle maladie pouvait se propager.

    Une vidéo expliquait comment une épidémie potentielle en Chine pourrait ensuite se propager rapidement sur la planète, pour finalement tuer 33 millions de personnes.
    prediction month 1

    La prétendue maladie a éclaté en Chine. Mois 1.

    LA PRÉDICTION SE RÉALISE-T-ELLE ?

    Un an plus tard, après avoir émergé dans la ville chinoise de Wuhan, le monde est confronté au trop réel coronavirus mortel.

    Il a poursuivi son implacable marche mondiale, le nombre de nations touchées ayant presque doublé du jour au lendemain.

    Les cas confirmés ont grimpé en flèche pour atteindre plus de 800 cas rien qu'en Chine, ont déclaré les responsables.

    Le Vietnam, Singapour, l'Arabie Saoudite et Hong Kong ont tous des cas confirmés, aux côtés des États-Unis, de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Thaïlande.

    Mais l'Organisation mondiale de la santé a refusé hier soir de déclarer une urgence mondiale de santé publique, estimant qu'il était "trop tôt".

    Cependant, les fonctionnaires ont admis que le comité était divisé à pratiquement 50-50.

    Quatre grandes villes chinoises totalisant 20 millions de personnes sont en quarantaine, avec des preuves de transmission de personne à personne.

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  2. Les autorités ont restreint les déplacements dans l'épicentre du virus, Wuhan, qui abrite 11 millions de personnes, ainsi que dans les villes voisines de Huanggang, Ezhou et Lichuan.

    Des recherches préliminaires ont suggéré que le coronavirus a été transmis à l'homme par des serpents au marché des fruits de mer de Wuhan.

    Michael Ryan, responsable du programme d'urgence de l'OMS, a déclaré que près des trois quarts des cas confirmés concernaient des personnes âgées de plus de 40 ans, quatre sur dix présentant des problèmes de santé sous-jacents.

    Les experts ont averti que cette maladie pourrait s'avérer aussi mortelle que la grippe espagnole, qui a fait 50 millions de victimes.

    On craint qu'elle ne s'accélère encore avec les millions de voyageurs qui fêteront le Nouvel An chinois demain.

    prediction month 2

    Une simulation de pandémie a montré à quelle vitesse une maladie pouvait se propager. Mois 6.

    Commentaire : La précision de la localisation du départ de l'épidémie est impressionnant de précision. Les propos originaux de Bill Gates dates du 26 avril 2018 et sont ici : Gates Notes - The next epidemic is coming. Here's how we can make sure we're ready.

    La simulation en question :

    - voir clip sur site :

    https://fr.sott.net/article/34832-Bill-Gates-a-predit-le-coronavirus-chinois-il-y-a-un-an-avec-une-simulation-disant-que-33-Millions-de-personnes-pourraient-mourir-dans-les-six-premiers-mois

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  3. Un fléau de "milliards" de criquets menace de créer une famine horrible à la fin des temps en Afrique


    par Tyler Durden
    Mer, 29/01/2020 - 02h00
    Écrit par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Des milliards de criquets pèlerins mangent tout ce qui est en vue en Afrique de l'Est en ce moment, et chaque jour de nombreuses autres fermes sont complètement détruites. Malheureusement, les autorités nous disent que ce que nous avons vu jusqu'à présent n'est que la pointe de l'iceberg. En fait, si des mesures extrêmes ne sont pas mises en œuvre immédiatement, les autorités affirment que ce fléau acridien pourrait littéralement s'aggraver «500 fois» en quelques mois. Mais il est difficile d'imaginer que les conditions empirent encore plus qu'elles ne le sont actuellement. Des essaims de criquets voraces qui sont «de la taille des villes» consomment des récoltes à un rythme stupéfiant, ce qui pourrait potentiellement provoquer une famine sur le continent africain qui ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais vu auparavant.

    Il peut être difficile d'imaginer un fléau de «milliards» de criquets. Après tout, il n'y a qu'environ 7 milliards de personnes vivant sur la planète entière.

    Mais cela se produit réellement. En ce moment, «des milliards de criquets» sont absolument dévastateurs en Afrique de l'Est, et chacun peut manger «son propre poids en nourriture chaque jour»…

    Des milliards de criquets qui pullulent à travers l'Afrique de l'Est pourraient s'avérer désastreux pour une région encore sous le choc de la sécheresse et des inondations meurtrières, ont averti les experts, alors que les appels à l'aide internationale augmentaient.

    Des nuages denses d'insectes voraces, dont chacun consomme chaque jour son propre poids en nourriture, se sont propagés de l'Éthiopie et de la Somalie au Kenya, la pire infestation de la région depuis des décennies.

    Il serait difficile d'exagérer ce que cela va signifier pour la région. Selon la FAO, ce fléau constitue «une menace sans précédent pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans la Corne de l'Afrique»…

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a décrit la situation comme «extrêmement alarmante», représentant une «menace sans précédent pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans la Corne de l’Afrique».

    Nous avons déjà vu la famine en Afrique. En fait, il fut un temps où nos ondes étaient remplies d'images d'enfants africains affamés.

    Mais si ce fléau continue de s’aggraver, le décor est en train d’être mis en place pour une famine bien plus grande que tout ce que nous avons jamais vu.

    La densité de certains de ces essaims de criquets est absolument folle. Selon des responsables, un seul essaim de criquets pèlerins peut avoir «jusqu'à 150 millions de criquets par kilomètre carré»…

    "Un essaim typique de criquets pèlerins peut contenir jusqu'à 150 millions de criquets par kilomètre carré", a déclaré l'organisme régional d'Afrique de l'Est, l'Autorité intergouvernementale pour le développement. «Les essaims migrent avec le vent et peuvent parcourir de 62 à 93 milles en une journée. Un essaim moyen peut détruire autant de cultures vivrières en une journée qu'il suffit pour nourrir 2 500 personnes. »

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  4. Et il est important de noter que certains de ces essaims ont plusieurs fois cette taille.

    En fait, l'un des plus grands essaims du nord-est du Kenya était des mesures mesurant «60 kilomètres de long sur 40 kilomètres de large».

    En d'autres termes, cet essaim était bien plus grand que n'importe quelle grande ville de la planète entière.

    La pulvérisation de ces criquets n'a qu'une efficacité limitée, mais c'est l'une des seules choses qui peuvent être faites à ce stade.

    Malheureusement, le Kenya ne possède actuellement que quatre avions, et il en va de même pour l'Éthiopie.

    L'ONU va intervenir avec 10 millions de dollars de financement supplémentaire, mais cela n'ira pas vraiment trop loin…

    L'ONU a alloué mercredi 10 millions de dollars pour des pulvérisations aériennes, le chef de l'aide humanitaire Mark Lowcock a déclaré que les familles de la région "sont désormais confrontées à la perspective de voir leurs cultures détruites sous leurs yeux".

    La partie vraiment effrayante de cette histoire est que l'on nous dit que le pire reste à venir.

    Si vous pouvez le croire, et je sais que cela semble absolument fou, mais les responsables de l'ONU avertissent en fait que cette invasion de sauterelles pourrait devenir "500 fois" plus importante lorsque le temps chaud arrivera…

    Lorsque les pluies arrivent en mars et apportent une nouvelle végétation dans une grande partie de la région, le nombre de criquets à reproduction rapide pourrait augmenter 500 fois avant qu'un temps plus sec en juin ne freine leur propagation, selon les Nations Unies.

    Si ce que l'ONU nous dit est exact, et je n'ai aucune raison de croire que ce n'est pas le cas, alors l'Afrique fait face à un cauchemar aux proportions presque incroyables. Oui, je continue d'avertir que «la tempête parfaite» est là, mais l'ampleur de la peste à laquelle l'Afrique est potentiellement confrontée est très difficile à imaginer.

    Avec des centaines de milliards de criquets susceptibles de manger des cultures dans toute l'Afrique, que restera-t-il aux gens pour manger ?

    Inutile de dire que de nombreuses organisations de secours craignent le pire…

    Le directeur régional de Save the Children pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, Ian Vale, a déclaré dans un communiqué que leur personnel au Kenya combattait des essaims si épais qu'ils pouvaient à peine voir à travers eux.

    «L'impact sur les cultures et les pâturages sera grave. Nous sommes très préoccupés par le fait que cela placera les enfants vulnérables encore plus près du bord de la famine », a-t-il déclaré.

    Avant même le début de 2020, des millions et des millions d'Africains souffraient de «faim aiguë» et les perspectives pour l'année à venir étaient sombres.

    Mais maintenant, personne ne sait comment il y aura peut-être assez de nourriture pour tout le monde.

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  5. 1,2 milliard de personnes vivent en Afrique. C'est beaucoup de bouches à nourrir, et en ce moment, les criquets dépouillent ferme après ferme complètement nus.

    Je sais que j'ai beaucoup écrit sur l'épidémie de coronavirus ces derniers jours, mais cette crise pourrait potentiellement tuer beaucoup plus de personnes. Nous avons atteint un moment où les événements mondiaux ont vraiment commencé à s'accélérer, et les mois à venir s'annoncent assez difficiles pour nous tous.

    https://www.zerohedge.com/health/plague-billions-locusts-threatens-create-horrific-end-times-famine-across-africa

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  6. Des chercheurs de Hong Kong ont mis au point un vaccin contre le coronavirus, il n'y a qu'une seule prise


    par Tyler Durden
    Mar., 28/01/2020 - 12:55


    Alors que des scientifiques du monde entier se démènent pour être les premiers à commercialiser un vaccin contre la pandémie de coronavirus chinois, les chercheurs de Hong Kong ont déclaré aujourd'hui qu'ils avaient déjà développé un vaccin contre les maladies mortelles de Wuhan, bien qu'il y ait un hic: le vaccin ne sera pas disponible dans le commerce pendant des mois, voire un an, car il faudrait "des mois" pour tester le vaccin sur les animaux et au moins une autre année pour mener des essais cliniques sur l'homme avant qu'il ne soit prêt à être utilisé.

    C'est un problème, car au rythme exponentiel actuel de propagation, le virus peut avoir infecté plusieurs milliards de personnes d'ici là.

    Selon le SCMP, alors que des scientifiques de Chine continentale et des États-Unis s'affrontaient pour produire un vaccin contre le nouveau coronavirus, le professeur Yuen Kwok-yung, expert en maladies infectieuses, président des maladies infectieuses à l'Université de Hong Kong, a révélé que son équipe travaillait sur le vaccin et avait isolé le virus jusque-là inconnu du premier cas importé de la ville.

    "Nous avons déjà produit le vaccin, mais il faudra beaucoup de temps pour tester sur des animaux", a déclaré Yuen, sans donner de délai précis sur le moment où il serait prêt pour les patients.

    Pendant ce temps, le virus ayant déjà subi une mutation devenant "plus facilement transmissible" parmi les humains selon les autorités chinoises, au moment où le virus sera finalement testé, le phénotype répandu sera probablement très différent de celui sur lequel le chercheur de Hong Kong opère actuellement.

    Comment l'équipe HK a-t-elle conçu un vaccin aussi rapide? Les chercheurs de HKU l'ont basé sur un vaccin contre la grippe par pulvérisation nasale précédemment inventé par l'équipe de Yuen. Les chercheurs ont modifié le vaccin contre la grippe avec une partie de l'antigène de surface du coronavirus, ce qui signifie qu'il pourrait prévenir les virus de la grippe ainsi que le nouveau coronavirus, qui cause la pneumonie.

    L'équipe de Yuen pourrait-elle être un peu optimiste quant à la pertinence de leur produit? Le plus probable: lundi, les médias chinois ont cité l'expert chinois en maladies infectieuses Li Lanjuan qui a déclaré qu'un vaccin contre le coronavirus n'était en cours de développement et qu'il pourrait être fabriqué dans un mois au plus tôt; les tests entraîneraient alors des mois de retard supplémentaires.

    «Si le vaccin semble efficace et sûr dans un certain nombre d'espèces animales, il fera l'objet d'essais cliniques sur l'homme. Cela prend au moins un an même s'il est accéléré », a déclaré Yuen, ajoutant que l'approche adoptée par la partie continentale pour développer un vaccin entraînerait une complication majeure, dans laquelle les personnes vaccinées pourraient développer une maladie plus grave si elles étaient exposées à la virus. Il a déclaré qu'une telle réaction au coronavirus avait été enregistrée dans les rapports.

    Les coronavirus sont une grande famille de virus causant des maladies allant du rhume à des maladies plus graves telles que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers) et le syndrome respiratoire aigu sévère (Sars). Par ailleurs, Xinhua a rapporté que l'hôpital de Shanghai-Est de l'université de Tongji avait approuvé d'urgence un projet de développement d'un vaccin ciblant le nouveau virus.

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  7. Le vaccin serait co-développé par l'hôpital et Stemirna Therapeutics, une société de biotechnologie basée à Shanghai. Le PDG de la société, Li Hangwen, a déclaré qu'il ne faudrait pas plus de 40 jours pour fabriquer des échantillons de vaccins, qui seraient ensuite envoyés pour des tests et amenés aux cliniques "dès que possible". Voici le problème: en supposant que le nombre de personnes infectées continue de doubler chaque jour ... eh bien, nous laissons le soin aux lecteurs de calculer combien de personnes seront malades en plus d'un mois si nous commençons avec les 4 500 références infectées d'aujourd'hui.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/hong-kong-researchers-have-developed-coronavirus-vaccine-there-just-one-catch

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  8. Des centaines d'avions porteurs de virus à destination des États-Unis, Londres, Paris, Vancouver


    par Tyler Durden
    Mar., 28/01/2020 - 12h05
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


    Les blocages sont pour les paysans, pas pour ceux qui ont de l'argent.

    Que signifie l'arrêt de tout le trafic ?

    Ce matin, j'ai décidé de rechercher cette question:

    Résultats ci-dessous.

    Lockdown? Quel verrouillage ?
    Il n'y a pas de verrouillage en Chine, si vous êtes riche.

    Consultez cet horaire de vol de Pékin pour aujourd'hui. Voici le calendrier des vols de Wuhan pour aujourd'hui.

    Les blocages sont pour ceux qui n'ont pas d'argent, pas les riches.

    Départs de Pékin
    25 vols sur une page

    5 pages pour les départs de 00: 00-06: 00

    26 pages pour les départs de 6h00 à 12h00

    22 pages pour les départs de 12h00 à 18h00 à Pékin

    20 pages pour les départs 18: 00-00: 00

    Cela représente environ 1825 vols au départ de Pékin.

    Départ de Wuhan aujourd'hui
    Est-il facile d'échapper à Wuhan ?

    Vous pouvez toujours prendre un vol de Wuhan à Anchorage, Tokyo, Séoul, Bangkok, Singapour, Taipei et d'innombrables villes en Chine, dont Pékin et Shanghai.

    Il y a 8 pages de vols au départ de Wuhan aujourd'hui. Cela représente environ 200 vols. La plupart des vols sont à l'intérieur de la Chine, mais cela arrête à peine le confinement.

    Dans le créneau 00: 00-06: 00 un vol à gauche pour Anchorage. Un autre est parti pour Bangkok, en Thaïlande et un autre pour Tokyo.

    Dans la tranche horaire de 6 h 00 à 12 h 00, deux avions sont partis pour Tokyo et trois pour Hong Kong.

    Dans la tranche horaire de 12h00 à 18h00, trois avions sont partis pour Séoul, en Corée du Sud et deux pour Taipei, Taiwan.

    Dans la tranche horaire 18: 00-00: 00, un avion est allé à Bangkok, trois à Taipei, trois à Hong Kong,

    Départ de Wuhan demain
    Demain, il y a quatre vols de Wuhan à Singapour, trois à Taipei, deux à Bangkok, trois à Tokyo, trois à Paris et six à Hong Kong, trois à San Francisco,

    Le reste s'est dirigé vers d'autres parties de la Chine, y compris Pékin. Alors où ? Voici les possibilités internationales de Pékin.

    Les destinations américaines et canadiennes au départ de Pékin aujourd'hui

    New York, Boston, Los Angeles, San Francisco, Détroit, Anchorage, Newark, Vancouver

    Destinations européennes de Pékin aujourd'hui
    Amsterdam, Istanbul, Paris, Prague, Milan, Moscou, Francfort, Munich, Athènes, Barcelone, Varsovie, Rome, Stockholm, Londres

    Autres destinations internationales au départ de Pékin aujourd'hui
    Sydney, Singapour, Melbourne, Abu Dahabi, Manille, Auckland, Hong Kong, Séoul, Macao, Osaka, Bangkok, Ho Chi Minh, Taipei.

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  9. Interdiction de vol à partir d'aujourd'hui ?

    Non, c'était un mensonge flagrant de la Chine.

    Omission de devoir partout
    Plus tôt dans la journée, Chris Martenson a proclamé "l'OMS est abandonnée" sur le coronavirus

    L'OMS est l'Organisation mondiale de la santé. Ajoutez à cette liste, le Center for Disease Control (CDC), des responsables chinois et d'autres responsables américains de la santé.

    La chose sensée à faire était d'interdire tous les vols en provenance de Chine il y a quelques jours.

    Mais plus de débarquements aujourd'hui et bien d'autres sont prévus pour demain. Et cela vient de deux villes. Je n'ai pas vérifié les départs de Shanghai ou d'autres grandes villes chinoises.

    Beaucoup d'entre vous connaissent Chris Martenson de son site Web économique, Peak Prosperity.

    Mais même ceux qui le connaissent ne savent peut-être pas que son parcours comprend un doctorat en pathologie.

    Si vous ne l'avez pas déjà fait, faites-vous plaisir et regardez la vidéo incontournable de Chris Martenson sur le coronavirus.

    Addendum - Départs lundi de la Chine

    Je peux confirmer les arrivées à Hong Kong, Bangkok, Vancouver, Toronto, Seul, Delhi (Inde), Moscou, Viena, Macao, Londres, Taipei, New York, Osaka (Japon), Stockholm, Boston, Frankfort, Los Angeles, Singapour, Frankfort, Tokyo, Paris, San Francisco et Amsterdam depuis Pékin.

    Certains avions à destination de Los Angeles, Newark, Singapour, Addis-Abeba (Éthiopie), Istanbul et Sydney sont dans les airs.

    Je n'ai trouvé qu'un seul départ annulé de Pékin sur environ 1 800 vols. C'était à Détroit. Il pourrait y en avoir plus.

    De nombreux vols au départ de Wuhan sont annulés. D'autres sont marqués comme "inconnus". Je crois maintenant que ces vols inconnus sont annulés.

    Je peux confirmer que des avions de Shanghai sont arrivés à Singapour, Bangkok, Manille, Paris, Prague, Amsterdam, Melbourne, Auckland, Sydney, Perth, Munich, Moscou, Tokyo, Londres, Seul, Osaka, Anchorage, Hong Kong, Ho Chi Minh City , Phnom Penh, Paris, Viena, Londres, Détroit, Chicago, New York, Toronto.

    Wuhan peut être verrouillé. Le reste de la Chine ne l'est pas encore.

    https://www.zerohedge.com/health/hundreds-virus-carrying-planes-headed-us-london-paris-vancouver

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  10. Est-ce l'homme derrière la pandémie mondiale de coronavirus ?


    par Tyler Durden
    Mer, 29/01/2020 - 09:01


    À la lumière de la spéculation croissante, principalement dans des cercles moins officiels que la théorie officielle de la propagation de l'épidémie de coronavirus, à savoir parce que quelqu'un a mangé de la soupe de chauve-souris dans un marché de fruits de mer et d'animaux de Wuhan ...

    ... est une farce fabriquée, et que la véritable raison de la propagation virale est qu'une version militarisée du coronavirus (qui a peut-être été initialement obtenue du Canada), a été publiée par l'Institut de virologie de Wuhan (accidentellement ou non), un laboratoire biologique de premier niveau de niveau 4 qui étudiait "les agents pathogènes les plus dangereux du monde", ce serait peut-être une bonne idée que le même institut de virologie de Wuhan supprime l'avis "aide demandée" suivant, publié le 18 novembre 2019, selon lequel l'institut cherche à embaucher un ou deux boursiers postdoctoraux, qui utiliseront "des chauves-souris pour rechercher le mécanisme moléculaire qui permet aux coronavirus associés à Ebola et au SRAS de rester dormants pendant une longue période sans provoquer de maladies".

    Le bon candidat devra:

    Avoir obtenu ou est sur le point d'obtenir un doctorat dans les domaines liés aux sciences de la vie / biomédicaux;
    Avoir un style de travail fiable et rigoureux, avec une forte capacité de recherche scientifique indépendante et un esprit d'équipe;
    Posséder de solides compétences en communication et en rédaction en anglais, publier des articles de recherche dans les revues universitaires internationales
    Avoir une biologie cellulaire, immunologie, génomique et toute autre expérience de base pertinente est préférable;
    L'offre d'emploi complète, qui peut encore être trouvée sur le site Web de l'Institut de virologie de Wuhan, peut être trouvée ici (et affichée ci-dessous car elle disparaîtra dans quelques heures).

    Et Google a traduit:

    Pourquoi est-ce notable ? Car il s'avère que c'est une offre d'emploi pour le laboratoire du Dr Peng Zhou, Ph.D., chercheur à l'Institut de virologie de Wuhan et chef du groupe d'infection et de vaccination contre les virus de la chauve-souris. Un peu plus sur les antécédents de Zhou de l'Institut (traduit par Google):

    Il a obtenu son doctorat au Wuhan Virus Research Institute en 2010 et a travaillé sur le virus des chauves-souris et l'immunologie en Australie et à Singapour. En 2009, il a pris l'initiative de lancer la recherche sur le mécanisme immunitaire des chauves-souris porteuses et transmissibles à long terme de virus dans le monde. Jusqu'à présent, il a publié plus de 30 articles SCI, y compris le premier et correspondant auteur Nature, Cell Host Microbe et PNAS. À l'heure actuelle, la recherche sur le virus et l'immunologie des chauves-souris se poursuit et elle a reçu le soutien du Fonds national "You Qing", du projet pilote de l'Académie chinoise des sciences et du grand projet du Ministère des sciences et de la technologie.

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  11. Voici une liste de plusieurs articles récents publiés par le Dr Zhou

    Activation de l'interféron dépendant de STING amorti chez les chauves-souris
    Syndrome de diarrhée aiguë porcine mortelle causée par un coronavirus lié à HKU2 d'origine chauve-souris
    Profil d'expression génique dépendant de l'IFNAR2 induit par l'IFN-a dans les cellules de chauve-souris Pteropus alecto et impact de l'inactivation de l'IFNAR2 sur l'infection virale
    Immunogénicité de la glycoprotéine de pointe du coronavirus de type SARS Bat
    Les homologues ORF3b du coronavirus sévère de type syndrome respiratoire aigu présentent différentes activités antagonistes de l'interféron
    Ce qui nous amène au point culminant: avec l'aimable autorisation de l'institut de virologie de Wuhan, voici un communiqué de presse du laboratoire du Dr Zhou intitulé "Comment les chauves-souris transportent les virus sans tomber malade":

    Les chauves-souris sont connues pour héberger des virus hautement pathogènes comme Ebola, Marburg, Hendra, Nipah et SARS-CoV, et pourtant elles ne présentent aucun signe clinique de maladie. Dans un article publié dans la revue Cell Host & Microbe le 22 février, des scientifiques de l'Institut de virologie de Wuhan en Chine constatent que chez les chauves-souris, une voie immunitaire antivirale appelée voie STING-interféron est atténuée et que les chauves-souris peuvent maintenir juste assez de défense contre maladie sans déclencher une réaction immunitaire accrue.

    "Nous pensons qu'il y a un équilibre entre les chauves-souris et les agents pathogènes qu'elles transportent", explique l'auteur principal Peng Zhou. "Ce travail a démontré que pour maintenir un équilibre avec les virus, les chauves-souris peuvent avoir évolué pour amortir certaines voies."

    Chez l'homme et d'autres mammifères, une sur-réponse immunitaire à l'un de ces virus et à d'autres virus pathogènes peut déclencher une maladie grave. Par exemple, chez l'homme, une voie STING activée est liée à des maladies auto-immunes sévères.

    "Dans l'histoire humaine, nous avons chassé les maladies infectieuses les unes après les autres", dit Zhou, "mais les chauves-souris semblent être un" super-mammifère "pour ces virus mortels." En identifiant une voie STING affaiblie mais non défunte, les chercheurs ont une nouvelle idée de la façon dont les chauves-souris affinent les défenses antivirales pour équilibrer une réponse efficace, mais pas manifeste, contre les virus.

    Les auteurs émettent l'hypothèse que cette stratégie de défense a évolué dans le cadre de trois caractéristiques interconnectées de la biologie des chauves-souris: ce sont des mammifères volants, ont une longue durée de vie et hébergent un grand réservoir viral.

    "L'adaptation au vol a probablement provoqué une sélection positive de plusieurs gènes de réparation immunitaire innée des chauves-souris et des dommages à l'ADN", explique Zhou. Ces adaptations peuvent avoir façonné certaines voies antivirales (STING, interféron et autres) pour en faire de bons hôtes réservoirs viraux et atteindre un équilibre tolérable. "

    Et juste au cas où, voici un communiqué de presse traduit par google du 18 janvier 2019 décrivant les réalisations du Dr Peng Zhou:

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  12. Wuhan a la première personne dans la recherche mondiale sur l'immunité des chauves-souris: "Je me suis précipité avec une épée"

    Changjiang Daily Financial Media audience du 4 mai le mois dernier alors qu'ils étaient à égalité pour le premier auteur a fait un "naturel", ces dernières années, le virus de l'Académie chinoise des sciences de Wuhan après que 80 jeunes chercheurs Zhou Peng aient été dans le "naturel" ", l'American Academy of Sciences "et d'autres magazines internationaux faisant autorité ont publié 28 articles, devenant des stars académiques. Dans une interview avec des journalistes récemment, il a présenté que les jeunes scientifiques ne comptent pas sur le génie pour tenir, mais sur" super confiant ".

    Il est entendu que Zhou Peng est le pionnier de la recherche mondiale sur le système immunitaire des chauves-souris. "Les chauves-souris sont porteuses de virus mais ne tombent pas malades. Elles n'ont pas fait l'objet de recherches par des scientifiques auparavant et ont certainement une spécificité différente des autres espèces, mais c'est comme si vous connaissiez le début et la fin sans savoir comment l'histoire s'est produite." Après plus de 10 Des années de recherche, Zhou Peng a découvert qu'un canal immunitaire antiviral appelé "interféron protéine stimulant le gène-interféron" dans le corps de la chauve-souris était inhibé, de sorte que la chauve-souris pouvait simplement résister à la maladie sans déclencher une forte réponse immunitaire. Les résultats ont été publiés dans Cells, Hosts and Microorganisms, ce qui a attiré l'attention de la communauté universitaire.

    Zhou Peng, un étudiant en bio-ingénierie de premier cycle, a connu le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) au cours de sa première année, ce qui l'a rendu intéressé par le virus: "Un petit virus fait bouleverser le monde." Il a été admis à l'Institut de virologie de Wuhan de l'Académie chinoise des sciences au niveau du troisième cycle et a étudié avec Shi Zhengli, un expert en chauve-souris. En me concentrant sur le virus transporté par la chauve-souris, je me demandais si le système immunitaire de la chauve-souris était spécial. "

    Après avoir obtenu son doctorat, il est entré au Australian Australian Health Laboratory et est devenu la première personne dans la recherche mondiale sur l'immunité des chauves-souris. «J'ai traversé 4 ans d'essais et d'erreurs, tâtonné dans le noir et frappé le mur sud à plusieurs reprises. Je me souviens encore d'un« moment le plus sombre ». Dans l'hiver froid local, je tenais le genou d'engelure, assis à la plage et me demandant pourquoi c'était le cas.

    Il a commencé à apprendre des blagues australiennes et s'est inspiré. En 2016, lors d'études postdoctorales à la Duke University-National University of Singapore Medical School, il était préoccupé par le fait qu'un certain interféron chez les chauves-souris est toujours maintenu à un niveau élevé. Ce document est devenu l'article de couverture des Actes de l'Académie nationale des sciences, "Bat Immunity" Cette porte a été ouverte, et de plus en plus de gens dans le monde prêtent attention à ce domaine. "Notre génération, quand nous étions au collège, regardé "The Forrest Gump" et "Redemption of Shawshank" et nous a appris la bêtise et la persévérance. Je me sens comme si je portais une épée et me précipitais en avant. "

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  13. Après son retour en Chine en 2016, Zhou Peng est retourné chez son alma mater pour devenir un jeune chercheur peu connu. «À long terme, les chauves-souris sont porteuses du virus sans tomber malades. On espère que les humains pourront apprendre à lutter contre le virus, mais cela est encore loin de l'industrialisation. "et continuer à aller de l'avant."

    Et voici l'homme, le mythe, le dieu chauve-souris lui-même: Peng Zhou.

    His bio (source):

    Peng Zhou, Ph.D., chercheur, chef d'équipe de l'infection et de l'immunité au virus de la chauve-souris. Il a successivement obtenu un baccalauréat et un doctorat à l'Université du Henan (2004) et à l'Institut de virologie de Wuhan, Académie chinoise des sciences (2010). Pendant son doctorat, il a été envoyé au Laboratoire australien de santé animale pour étude. Il a ensuite effectué des travaux de recherche au Duke-Nus Medical College en Australie et à Singapour. Il est depuis longtemps engagé dans la recherche de nouvelles épidémiologies virales et de l'immunité antivirale des chauves-souris, révélant que les chauves-souris sont porteuses du SRAS, du MERS et d'Ebola depuis longtemps mais n'ont pas leurs propres mécanismes immunitaires.

    Actuellement, il héberge et entreprend 3 projets de la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine, et le projet spécial de l'Académie chinoise des sciences et un grand projet national de science et de technologie - un projet majeur pour la prévention et le contrôle des maladies infectieuses. Actuellement publié 28 articles SCI, y compris Nature, Cell Host Microbe, PNAS et d'autres articles SCI articles, y compris Nature, Cell Host Microbe, PNAS et d'autres articles publiés par le premier auteur ou l'auteur correspondant. Il est à la pointe du monde dans le domaine de la recherche sur les chauves-souris et les virus.

    Donc, pour résumer:

    L'un des meilleurs experts chinois de la virologie et de l'immunologie était et travaille toujours au laboratoire de biohazard le mieux noté de Chine, le Wuhan Institute of Virology, que certains ont affectueusement appelé le vrai Umbrella Corp.

    Depuis 2009, Peng est le principal scientifique chinois à étudier le mécanisme immunitaire des chauves-souris transportant et transmettant des virus mortels dans le monde.

    Son principal domaine d'étude consiste à rechercher comment et pourquoi les chauves-souris peuvent être infectées par certains des virus les plus cauchemardesques au monde, notamment Ebola, le SRAS et le coronavirus, et ne pas tomber malades.

    Il génétiquement générait diverses voies immunitaires (comme la voie STING chez les chauves-souris) pour rendre les chauves-souris plus ou moins sensibles à l'infection, créant ainsi potentiellement une superbactérie mutante très résistante.

    Dans le cadre de ses études, Peng a également recherché des souches de coronavirus mutantes qui ont surmonté l'immunité naturelle de certaines chauves-souris; ce sont des souches de «superbactéries» de coronavirus, qui ne sont résistantes à aucune voie immunitaire naturelle et semblent maintenant être présentes dans la nature.

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  14. À la mi-novembre, son laboratoire recrutait activement des post-doctorants inexpérimentés pour l'aider à mener ses recherches sur les super-coronavirus et les infections à chauves-souris.
    Les travaux de Peng sur la virologie et l'immunologie des chauves-souris ont reçu le soutien du Fonds national "You Qing", du projet pilote de l'Académie chinoise des sciences et du grand projet du ministère des Sciences et de la Technologie.

    * * *

    Quelque chose nous dit que si quelqu'un veut savoir ce qui a vraiment causé la pandémie de coronavirus qui a infecté des milliers de personnes en Chine et dans le monde, il devrait probablement rendre visite au Dr Peng.

    Ou au moins commencer par un e-mail: le Dr Peng peut être contacté à peng.zhou@wh.iov.cn, et son numéro de téléphone est 87197311.

    https://www.zerohedge.com/health/man-behind-global-coronavirus-pandemic

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  15. L'AUSTRALIE PARVIENT À RÉPLIQUER LE NOUVEAU VIRUS

    Des chercheurs ont réussi à reproduire en laboratoire le coronavirus chinois. Un pas crucial en vu d'un remède ou vaccin.


    29.01.2020, 15h15


    Des scientifiques en Australie sont parvenus à répliquer en laboratoire le coronavirus apparu en décembre en Chine, dans ce qu'ils décrivent comme un pas en avant crucial dans la lutte contre l'épidémie de pneumonie virale en cours.

    L'Institut Doherty à Melbourne a annoncé mercredi qu'il avait pu créer un nouveau coronavirus à partir d'un échantillon obtenu d'un patient infecté, pour la première fois hors de Chine.

    «En obtenant le vrai virus cela signifie que nous avons maintenant la capacité de valider et de vérifier tous nos tests, et d'en comparer les réactions et les sensibilités», a déclaré l'un des responsables de ce laboratoire, Julian Druce. «C'est fondamental pour le diagnostic», a-t-il ajouté.

    La Chine était rapidement parvenue à séquencer le génome de ce nouveau coronavirus et à en publier les résultats, permettant aux scientifiques dans le monde de développer de nouveaux outils de diagnostic.

    La Chine n'a toutefois pas partagé le virus lui-même avec les laboratoires dans le monde, ce que l'institut australien va désormais faire, via l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a toutefois indiqué de son côté que Pékin avait autorisé la venue en Chine d'experts internationaux pour collaborer avec leurs homologues chinois.

    Selon le directeur-adjoint de l'Institut Doherty, Mike Catton, cette réplique du nouveau virus chinois va donner la possibilité aux scientifiques de créer des anticorps tests, leur permettant de détecter le virus chez des patients avant même qu'ils ne présentent de symptômes de la maladie. Gouvernements, universités, et laboratoires pharmaceutiques se sont lancés dans une course contre la montre pour développer un vaccin contre ce nouveau coronavirus, un processus qui peut prendre plusieurs mois. Le virus chinois, apparu en décembre sur un marché de Wuhan, dans le centre de la Chine, a déjà infecté quelque 5.300 personnes et tué 131 autres. (AFP/nxp)

    https://www.lematin.ch/news/standard/australie-parvient-repliquer-nouveau-virus/story/20805730

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  16. Mercola: La nouvelle pensée de la police «NewsGuard» appartient à Big Pharma


    par Tyler Durden
    Mar., 28/01/2020 - 23:35
    Écrit par Joseph Mercola via Mercola.com,


    Les médias utilisent diverses tactiques pour restreindre votre accès à la vérité à partir de sites Web comme le mien, y compris NewsGuard, un chien de garde Internet autoproclamé qui vend un plug-in de navigateur pour évaluer les sites Web selon neuf critères de crédibilité et de transparence. Avant de m'attarder davantage sur NewsGuard et son programme sous-jacent, il est important de voir qui le finance.

    NewsGuard a reçu une grande partie de ses fonds de démarrage de Publicis Groupe, un groupe de communication mondial géant avec des divisions qui l'image de marque, la conception de plateformes commerciales numériques, les relations avec les médias et les soins de santé.

    La filiale santé de Publicis Groupe, Publicis Health, nomme Lilly, Abbot, Roche, Amgen, Genentech, Celgene, Gilead, Biogen, Astra Zeneca, Sanofi, Bayer et d'autres géants Big Pharma comme clients, ce qui vous donne une idée de l'endroit où se situe sa fidélité.

    GlaxoSmithKline (GSK) a également attribué à Publicis Media une activité saine, et le groupe de communication a répondu en créant une «plateformeGSK» personnalisée pour gérer l’activité médias du géant de la drogue.

    GSK ajoute 400 millions de dollars à une collaboration de 1,5 milliard de dollars avec Publicis
    En octobre 2018, après un examen de cinq mois, GSK a envoyé son compte média de 1,5 milliard de dollars à Publicis, qui a battu d'autres agences de presse en lice, notamment le PHD d'Omnicom et le groupe M. de WPP

    Selon FiercePharma, avec la création du modèle «platformGSK», le partenariat a confié à «Publicis Media la responsabilité de l'ensemble de la stratégie et de la planification des médias payants hors ligne et numériques dans les Amériques, en Europe, au moyen-orient, en Afrique et en Asie-Pacifique. Aux États-Unis, cela comprend le travail pharmaceutique de DTC [direct to consumer]. »De plus, le média a rapporté:

    "Laurent Ezekiel, responsable client de Publicis Groupe, a déclaré que l'agence était" ravie de s'associer à eux pour établir une relation client-agence transformatrice qui permettra à GSK de réaliser son ambition de devenir le meilleur spécialiste du marketing axé sur les données du secteur ".

    En janvier 2020, GSK a confié à Publicis Media encore plus d'affaires, en remettant les anciennes marques de Pfizer Consumer Healthcare à Publicis. Le déménagement a été décidé sans examen et ajoutera Advil, Centrum, Caltrate et d'autres marques Pfizer à platformGSK, d'une valeur estimée à 400 millions de dollars. GSK détient une participation de 68% dans la coentreprise.

    «GSK a déjà annoncé son intention de se séparer de la coentreprise dans les trois ans et de la faire figurer comme société autonome sur le marché britannique sous le nom de GSK Consumer Healthcare, laissant le géant pharmaceutique se concentrer sur les médicaments et les vaccins», a indiqué FiercePharma.

    Parallèlement, Publicis gère également d'autres comptes médias Big Pharma, dont Novartis. En août 2019, Publicis a créé NovartisONE2 pour gérer le compte média mondial du géant pharmaceutique d'une valeur de 600 millions de dollars.

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  17. Fonds Publicis NewsGuard

    Alors que Publicis a été en train de consolider ses liens étroits avec Big Pharma, il était également le principal investisseur parmi un groupe de 18 personnes qui ont contribué à faire de NewsGuard une réalité.

    En mars 2018, Steven Brill et Gordon Crovitz, les «entrepreneurs des médias» derrière NewsGuard, avaient levé 6 millions de dollars pour lancer la société, qui devait «s'attaquer à la crise des fausses nouvelles en embauchant des dizaines de journalistes qualifiés comme analystes pour examiner les 7500 sites de nouvelles et d'informations les plus consultés et partagés aux États-Unis… Ces sites représentent 98% des articles de presse lus et partagés en anglais aux États-Unis. »

    Une fois installé sur votre navigateur, NewsGuard attribue un «code nutritionnel» à code couleur aux sites, les classant en vert ou en rouge selon un processus qui, selon eux, serait «complètement transparent et responsable». Lors de son premier lancement aux États-Unis, NewsGuard s'est développé à l'international, en le Royaume-Uni en 2019 et a évalué plus de 200 sites Web.

    La startup a suscité la controverse en janvier 2019 après avoir donné à Mail Online - le site Web d'actualités le plus lu au Royaume-Uni - une note d'échec, affirmant qu'elle n'avait pas respecté même les normes de base d'exactitude ou de responsabilité.

    Suite à des contrecoups et à des «discussions» apparentes avec un responsable du Daily Mail, NewsGuard a changé la note en vert, déclarant que le site «maintient généralement des normes de base de précision et de responsabilité» et a dit qu'ils avaient tort.

    Ce fut une première indication de ce qui peut mal tourner lorsque vous faites confiance à une start-up en conflit pour dicter ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. En janvier 2020, NewsGuard a annoncé qu'il adopterait un service d'abonnement au Royaume-Uni et commencerait à facturer le service.

    Dans le même temps, NewsGuard a publié un avis aux abonnés aux États-Unis avec une offre de s'inscrire tôt pour 1,95 $ par mois pour "aider à garder NewsGuard gratuit pour les centaines de bibliothèques et d'écoles qui utilisent NewsGuard."

    NewsGuard est le dernier «arbitre de la vérité» à vous tromper

    En d'autres termes, NewsGuard se positionne comme l'arbitre mondial autoproclamé des informations «dignes de confiance» - sur la base de neuf facteurs auto-décrits de «crédibilité et transparence» - non seulement pour les informations consultées à des fins de paiement sur des appareils électroniques privés, mais aussi pour des informations accessibles gratuitement dans les bibliothèques publiques et les écoles.

    Les bibliothécaires fourniront même des instructions aux clients sur la façon d'installer l'extension NewsGuard sur leurs ordinateurs personnels, tablettes et téléphones portables. Si vous installez le plugin sur votre ordinateur ou téléphone portable, il affichera sa note à côté de Google, Bing et d'autres recherches sur le Web ainsi que sur les articles affichés sur les réseaux sociaux. Quels sont les neuf critères que NewsGuard utilise pour vous «protéger» des fausses nouvelles ?

    Un score inférieur à 60 points obtient une note rouge, tandis que des scores plus élevés obtiennent des résultats plus favorables, ce qui est destiné à fournir aux lecteurs un «signal si un site Web essaie de faire les choses correctement ou a un agenda caché ou publie sciemment des mensonges ou de la propagande. "

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  18. Ces icônes sont destinées à influencer les lecteurs, leur demandant de ne pas tenir compte du contenu avec des couleurs et des mises en garde. Bien que les avertissements puissent être suffisants pour empêcher quelqu'un de cliquer sur ces liens, je pense que la véritable intention est d'enterrer entièrement ce contenu des résultats de recherche et des flux de médias sociaux.

    Il est très probable que Google, Facebook, Twitter et d'autres plates-formes utiliseront ces évaluations pour réduire la visibilité du contenu, ce qui fera disparaître complètement les vues non conformes.

    NewsGuard manque de transparence

    Il est également ironique que NewsGuard mentionne l’importance de la transparence dans la vérification des médias indépendants en ligne et la vérification des médias en ligne pour les conflits d’intérêts. Mais qui va vérifier la crédibilité et la transparence des vérificateurs, c'est-à-dire NewsGuard?

    Sur le formulaire D de la Securities and Exchange Commission des États-Unis de NewsGuard déposé le 5 mars 2018, il existe une option pour divulguer la taille de ses revenus, mais cette case a été cochée, «Refuser de divulguer». C'est loin de la transparence à 100% qu'ils attendre des autres.

    NewsGuard réclame également une dérogation à la règle 506 (b), qui, parmi ses avantages, permet de lever un montant illimité d'argent auprès d'un nombre illimité d'investisseurs accrédités. En creusant nous-mêmes, il semble que NewsGuard soit soutenu par des entreprises qui sont actuellement impliquées, ou qui l'ont été dans le passé, dans la publicité et la commercialisation de produits pharmaceutiques, de cigarettes et de malbouffe malsaine pour les enfants.

    Comme indiqué, Publicis, le principal investisseur de NewsGuard, s'est fait un nom en promouvant et en renforçant les grandes industries, y compris le tabac. Par exemple, Leo Burnett, la société de publicité célèbre pour avoir créé les campagnes publicitaires Marlboro Man qui a fait de Marlboro la cigarette la plus vendue au monde et a provoqué la dépendance à la nicotine de millions de personnes, dont beaucoup sont mortes du tabagisme, fait également partie de Publicis.

    Doit-on croire que les préférences de profit de ces entités n'auront aucune influence sur les notes de NewsGuard des individus, organisations et entreprises qui critiquent la sécurité ou l'efficacité de ces produits ? Si ce conflit d'intérêts et ce manque de transparence vous concernent, je vous invite à contacter NewsGuard maintenant et à faire entendre votre voix.

    Dans l'ensemble, il semble que NewsGuard ne soit qu'une autre grande entreprise visant à garder intactes les industries chimiques, pharmaceutiques et alimentaires, ainsi que les médias grand public, en discréditant et en éliminant la concurrence indésirable, qui inclut probablement la vôtre vraiment et bien d'autres qui vous donnent des informations qui vous aident vous prenez le contrôle de votre santé.

    Endetté envers la grande industrie grâce à son financement, il semble que NewsGuard se positionne comme un «éradicateur de la concurrence» qui permettra à Publicis et à la grande industrie de maintenir leur règne incontesté en tant que façonneurs de l'opinion publique sur les questions liées à la santé, y compris la sécurité des aliments, air et eau, dispositifs et produits médicaux, médicaments et vaccins sur ordonnance, ainsi que les politiques de santé publique qui approuvent l'utilisation de ces produits. Vous pouvez en savoir plus sur ce plan complet pour censurer la vérité des médias ici.

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  19. Regarder les «chiens de garde»

    Certaines personnes utilisent également Snopes comme source de référence pour la vérification des faits en ligne, estimant qu'il donne le dernier mot impartial et crédible sur toutes ces histoires largement diffusées.

    Pourtant, Snopes se livre à une censure massive de la santé naturelle et à la promotion générale des points de discussion de l'industrie. Ce qui a commencé comme un outil pour enquêter sur les légendes, les canulars et le folklore urbains s'est manifesté en une «ressource de vérification des faits» autoproclamée qui aborde des sujets tels que la question de savoir si les vaccins peuvent provoquer l'autisme.

    Exemple: dans leur prétendue vérification des faits d'un rapport «pleine mesure» par le journaliste d'investigation primé et ancien correspondant de CBS Sharyl Attkisson, Snopes a simplement répandu de la propagande, pas des faits réels, dans le but de discréditer le rapport et les vaccins potentiels -autisme lien.

    En fin de compte, cependant, ils ont fini par confirmer le point principal du rapport d'Attkisson. Pour cela, Attkisson a écrit: «Snopes obtient un« F »pour une propagande prévisible dans [le] débat vaccin-autisme».

    Il est dangereux de compter sur une source ou un groupe d’individus comme autorités sur la vérité, car cela ouvre la voie à une censure inévitable. Même dans les meilleures circonstances, chacun est soumis à ses propres préjugés, mais dans le cas de Snopes, il a été fondé sur des fabrications dès le départ.

    Snopes a été créé en 1995 par Barbara et David Mikkelson, qui se faisaient passer pour «La société de folklore de la vallée de San Fernardo» au début afin de gagner en crédibilité. Une telle société n'existe pas en tant qu'entité juridique, selon une enquête du Daily Mail19 - le même Daily Mail que NewsGuard a initialement attribué un classement défaillant, pour ensuite l'inverser.

    Soixante-treize pour cent pensent que la prolifération des «fausses nouvelles» sur Internet est un problème majeur, et seulement la moitié est convaincue que les lecteurs peuvent se rendre compte des faits en triant par biais. Et le fait est que les fausses nouvelles sont un vrai problème.

    Mais il est important de faire vos propres recherches avant de croire même des sources «vérifiées par les faits» comme Snopes ou des «outils de confiance Internet» comme NewsGuard, qui sont en fait soutenus et soutenus par des géants de l'industrie.

    https://www.zerohedge.com/health/mercola-new-thought-police-newsguard-owned-big-pharma

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  20. Brève. La psychose du coronavirus chinois


    le 29 janvier 2020


    Il est tout à fait incroyable que le monde entier soit transporté par une panique incompréhensible à propos de ce virus qui sévit en Chine depuis quelques semaines.

    Il y aurait déjà quelques 130 morts … Mais ce n’est encore rien, le pire est à craindre. Il n’existe ni vaccin ni médicaments pour combattre ce virus.

    Et alors ? Où est le problème toutes proportions gardées si on garde en mémoire le nombre de morts provoqués par la rougeole dans le monde en 2019 : plus de 140000, et pas seulement des enfants !

    Pourtant il existe un vaccin particulièrement efficace pour juguler cette maladie qui tue, preuve en est la statistique de l’OMS. L’opinion publique devrait plutôt être prise de panique en raison de la montée en puissance des mouvements et autres associations d’obscurantistes qui sont opposés à la vaccination.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/29/breve-la-psychose-du-coronavirus-chinois/

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    1. Coronavirus 130 morts
      Rougeole (2019) 140 000 morts !

      Les vaccins existent contre la rougeole (et il y a 140 000 morts !!) ! pas contre le Coronavirus, d'où le lobbying lancé pour que des 'budgets' soient alloués à la recherche !

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  21. L’outil CRISPR-cas9 : un espoir pour sauver les bananes ?


    le 28 janvier 2020


    La course à l’ingénierie génétique de la banane de nouvelle génération est lancée. Le gouvernement colombien a confirmé le mois dernier qu’un champignon destructeur de bananes avait envahi les Amériques – la source d’une grande partie de l’approvisionnement mondial en bananes. L’invasion a provoqué une nouvelle urgence aux efforts pour créer des fruits qui peuvent résister au fléau.

    Les scientifiques utilisent plusieurs approches expérimentales pour sauver la banane. Une équipe australienne a inséré un gène de résistance de bananier sauvage dans la variété commerciale la plus connue – la Cavendish – et teste actuellement ces bananes modifiées au cours d’essais sur le terrain. Les chercheurs se tournent également vers le puissant et précis outil d’édition de gènes CRISPR pour renforcer la résilience de la Cavendish contre ce champignon, connu sous le nom de Fusarium wilt tropical race 4 (TR4) et provoquant la mort des bananiers, maladie initialement appelée maladie de Panama.

    La reproduction de la résistance au TR4 dans le Cavendish en utilisant des méthodes conventionnelles (sélection d’hybrides) n’est pas possible car la variété est stérile et se propage par clonage. Ainsi, la seule façon de sauver la Cavendish pourrait être de modifier son génome, explique Randy Ploetz, phytopathologiste à l’Université de Floride à Homestead. La variété Cavendish représente 99% des exportations mondiales de bananes.

    James Dale, biotechnologue à l’Université de technologie du Queensland à Brisbane, en Australie, a commencé à recevoir des demandes de renseignements sur ses bananes génétiquement modifiées (GM) en juillet, alors que les premières rumeurs montraient que TR4 avait atteint la Colombie. Ensuite, la Colombie a déclaré une urgence nationale, affirme Dale, « car la menace est immense. »

    Une alternative séduisante

    Ce n’est pas la première fois qu’une variété de banane commerciale est menacée d’extinction. Dans la première moitié des années 1900, une autre souche du champignon Fusarium appelée TR1 a presque anéanti la meilleure banane de l’époque, la Gros Michel. Mais les agriculteurs avaient un renfort dans la Cavendish, qui était résistante au TR1, assez ferme pour résister à la manipulation pendant l’exportation et avait une texture et un goût largement acceptables. Dans les années 1960, de grands producteurs de bananes comme Chiquita, maintenant basés à Fort Lauderdale, en Floride, se tournaient vers la Cavendish.

    Cette fois-ci il n’y a pas d’alternative facile. Rodomiro Ortiz, généticien des plantes à l’Université suédoise des sciences agricoles d’Alnarp, dit qu’aucune espèce de bananier naturelle n’a les qualités qui ont rendu la Cavendish si populaire et la capacité de résister au TR4.

    Et le champignon est un adversaire coriace. Il ne peut pas être tué avec des fongicides, et il peut persister dans le sol sous forme de spores jusqu’à 30 ans. Cela a permis au TR4 de se répandre lentement dans le monde, probablement en faisant de l’auto-stop sur du matériel contaminé ou dans le sol. La souche a commencé à détruire les cultures de bananes dans les années 1990 en Asie avant d’envahir l’Australie et les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique. Maintenant, TR4 est dans les Amériques, et les chercheurs disent que la Cavendish pourrait s’éteindre complètement au cours des prochaines décennies à moins qu’ils ne puissent modifier cette variété pour la rendre résistante au champignon.

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  22. L’équipe de Dale s’est concentrée sur la modification des plantes de Cavendish en insérant un gène de la banane sauvage Musa acuminate malaccensis qui confère une résistance au TR4. Après avoir publié des résultats prometteurs en 2017 à partir d’un petit essai sur le terrain, Dale a commencé une étude plus vaste il y a 15 mois. Dale et ses collègues ont planté des Cavendish transgéniques sur un demi-hectare de terrain infesté de TR4 dans le nord de l’Australie. Les bananes transgéniques se portent bien, dit Dale, tandis qu’environ un tiers des bananes régulières qu’il a plantées à des fins de comparaison sont infectées par le champignon.

    Il prévoit de demander aux régulateurs australiens l’autorisation de commercialiser cette banane transgénique Cavendish après la fin de l’étude en 2021. Mais il est impossible de prédire si les autorités donneront leur feu vert, ni combien de temps pourrait durer la procédure d’approbation.

    Même si la banane transgénique de Dale obtient l’approbation, la commercialisation pourrait être un problème. Les cultures génétiquement modifiées ont longtemps été confrontées à des pressions publiques dans le monde entier, en particulier en Europe. «Dale possède maintenant d’excellentes bananes qui semblent presque immunisées contre le TR4», explique Ploetz. « Mais la question de savoir si les consommateurs achèteront ce produits est un autre problème. »

    Transformer des bananes avec CRISPR

    Dans une tentative de rendre les bananes biotechnologiques plus agréables au goût pour les régulateurs, Dale édite également le génome de Cavendish avec CRISPR pour augmenter sa résilience au TR4, au lieu d’insérer des gènes étrangers. Plus précisément, il essaie d’activer un gène dormant dans la Cavendish qui confère une résistance à TR4 – le même gène qu’il a identifié chez M. acuminate var malaccensis. Mais le travail en est encore à ses débuts. « Il faudra encore quelques années avant que ceux-ci ne soient mis sur le terrain pour des essais« , explique Dale.

    D’autres chercheurs utilisent CRISPR pour renforcer les défenses de la Cavendish de différentes manières. Leena Tripathi, biologiste moléculaire à l’Institut international d’agriculture tropicale de Nairobi, au Kenya, utilise l’outil d’édition de gènes pour supprimer les gènes Cavendish qui semblent rendre la plante vulnérable au TR4. Jusqu’à présent, elle n’a édité que du tissu Cavendish en laboratoire. La prochaine étape consistera à faire pousser les tissus en jeunes plants (illustration), puis à voir si les plantes survivent à l’exposition au TR4. Des chercheurs philippins ont proposé d’aider à tester la Cavendish édité par Tripathi dans leur pays; TR4 y est présent, mais pas au Kenya.

    Enfin une start-up biotechnologique, Tropic Biosciences à Norwich, au Royaume-Uni, essaie d’utiliser CRISPR pour renforcer le système immunitaire de la Cavendish. Toutes les plantes produisent des petits brins d’ARN qui contrôlent l’activité de certains de leurs propres gènes. Et des études récentes suggèrent que certains de ces brins d’ARN peuvent parfois supprimer les gènes des agents pathogènes, paralysant ainsi les envahisseurs. Il s’agit d’un processus naturel d’interférence ARN. La société de biotechnologie utilise CRISPR pour modifier les brins d’ARN dans la Cavendish afin qu’ils réduisent au silence les gènes dans TR4.

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  23. Mais on ne sait pas comment les régulateurs du monde entier accueilleront les bananes modifiées par génie génétique. En 2016, le département américain de l’Agriculture a décidé de ne pas réglementer un champignon de consommation courante dont le génome a été édité à l’aide de CRISPR, suggérant qu’il pourrait traiter les bananes éditées de manière similaire. De surcroit les gouvernements de Colombie, du Chili, du Brésil, du Japon et d’Israël ont publié des déclarations officielles indiquant qu’ils pourraient également être indulgents avec les cultures éditées par CRISPR. L’Union européenne a toutefois déclaré qu’elle évaluerait les cultures modifiées génétiquement aussi strictement que les autres aliments génétiquement modifiés.

    Ortiz soutient les efforts d’ingénierie des chercheurs, mais il met en garde contre le fait de se concentrer uniquement sur une solution biotechnologique au fléau rampant des bananes. Il y a plus d’un millier d’autres types de bananes en dehors de la Cavendish, dit-il. Ils ne produisent pas des rendements aussi élevés que ceux de la Cavendish, peuvent être expédiées facilement et ont à peu près les mêmes propriétés organoleptiques, et Ortiz dit que les entreprises commerciales de bananes pourraient essayer de créer un marché pour ces variétés alternatives. « Nous devons exploiter la diversité disponible« , dit-il, « et avoir une campagne de marketing qui dit que vous pouvez profiter de la banane par d’autres moyens.«

    Inspiré d’un article publié sur le site de l’hebdomadaire scientifique Nature.

    Autres liens à propos des régulations : https://www.nature.com/articles/d41586-018-05814-6

    https://www.nature.com/news/gene-edited-crispr-mushroom-escapes-us-regulation-1.19754

    Relire aussi sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/11/20/un-immense-espoir-pour-sauver-la-banane/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/01/15/vers-une-disparition-des-bananiers/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/28/loutil-crispr-cas9-un-espoir-pour-sauver-les-bananes/

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  24. Les pompiers français mettent le feu à Selves, entraînent des émeutes alors que le gilet jaune reprend


    par Tyler Durden
    Mer, 29/01/2020 - 04:15


    Les pompiers français ont rejoint les manifestations de masse anti-gouvernementales qui font rage à travers le pays, certains se mettant le feu et se battant avec des flics anti-émeutes tout en plaidant pour une augmentation de salaire de 25%.

    Les syndicats des pompiers exigent de meilleurs salaires et conditions et ont organisé la manifestation sur la place de la République de la capitale pour attirer l'attention sur leur cause aujourd'hui.

    Ils veulent une augmentation de salaire de 25%, arguant que leur travail est rendu de plus en plus difficile en raison des réductions de personnel et des attaques contre eux.

    La police de Paris a déclaré que les pompiers qui tentaient de briser ou de escalader des clôtures près de la zone Nation de la ville étaient dispersés par des canons à eau.

    Les pompiers avaient manifesté auparavant en octobre - marqués par des affrontements avec la police - appelant à un meilleur salaire, à des garanties de leurs prestations de retraite et à un plus grand respect de leur profession. -Metro.uk

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/french-firefighters-set-selves-ablaze-spar-riot-cops-yellow-vest-chaos-resumes

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  25. Démocratie et tyrannie


    Par Walter E. Williams
    29 janvier 2020


    Au cours du procès de mise en accusation du président Donald J. Trump, nous entendrons beaucoup parler de nos règles de gouvernance. Une revendication fréquente est que notre nation est une démocratie. Si nous devenions une démocratie, cela représenterait une profonde trahison de nos fondateurs, qui voyaient la démocratie comme une autre forme de tyrannie. En fait, le mot démocratie n'apparaît nulle part dans les deux documents les plus fondamentaux de notre pays, la Déclaration d'indépendance et la Constitution américaine. Les fondateurs ont posé les règles de base d’une république, comme l’écrit l’article IV, section 4, de la Constitution, qui garantit «à chaque État de cette Union une forme de gouvernement républicain».

    John Adams a saisi l'essence de la différence entre une démocratie et une république en disant: «Vous avez des droits antérieurs à tous les gouvernements terrestres; des droits qui ne peuvent être abrogés ou restreints par les lois humaines; droits issus du Grand Législateur de l’Univers. »Comparez la vision des rédacteurs d’une république à celle d’une démocratie. Dans une démocratie, la majorité gouverne directement ou par l'intermédiaire de ses représentants élus. Comme dans une monarchie, la loi est ce que le gouvernement détermine. Les lois ne représentent pas la raison. Elles représentent le pouvoir. La contrainte est sur l'individu au lieu du gouvernement. Contrairement à celui envisagé sous une forme de gouvernement républicain, les droits sont considérés comme des privilèges et des autorisations accordés par le gouvernement et peuvent être annulés par le gouvernement.

    Voici quelques citations qui démontrent le mépris de nos fondateurs pour une démocratie. James Madison, dans le Federalist Paper n ° 10, a écrit que dans une pure démocratie, «il n'y a rien pour vérifier l'incitation à sacrifier le parti le plus faible ou l'individu odieux».

    Lors de la Convention constitutionnelle de 1787, Edmund Randolph a déclaré qu '"en traçant ces maux jusqu'à leur origine, chaque homme les avait trouvés dans les turbulences et les folies de la démocratie". Alexander Hamilton a convenu: "Nous formons maintenant un gouvernement républicain. (La liberté) ne se trouve pas dans «les extrêmes de la démocratie mais dans les gouvernements modérés. … Si nous nous inclinons trop vers la démocratie, nous entrerons bientôt dans une monarchie. »

    John Adams nous a rappelé: «Souvenez-vous, la démocratie ne dure jamais longtemps. Elle se gaspille bientôt, s'épuise et se tue. Il n'y a jamais eu de démocratie qui ne se soit pas suicidée. »

    John Marshall, le quatrième juge en chef très respecté de la Cour suprême des États-Unis, a observé: «Entre une république équilibrée et une démocratie, la différence est comme celle entre l'ordre et le chaos.»

    Thomas Paine a déclaré: «Une démocratie est la forme de gouvernement la plus vile qui soit.»

    Les rédacteurs nous ont donné une Constitution remplie de mécanismes antidémocratiques. Une disposition constitutionnelle qui a fait l'objet de critiques récentes est le Collège électoral. Dans leur sagesse, les rédacteurs nous ont donné le Collège électoral comme moyen de décider des élections présidentielles. Cela signifie que les États fortement peuplés ne peuvent pas se retourner contre les petits États moins peuplés.

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  26. Si nous choisissions le président et le vice-président lors d'un vote populaire, l'issue des courses présidentielles serait toujours décidée par quelques États très peuplés, à savoir la Californie, le Texas, la Floride, New York, l'Illinois et la Pennsylvanie, qui contiennent 134,3 millions de personnes, soit 41% de notre population. Les candidats à la présidence pourraient ignorer en toute sécurité les intérêts des citoyens du Wyoming, de l'Alaska, du Vermont, du Dakota du Nord, du Dakota du Sud, du Montana et du Delaware. Pourquoi? Ils ne comptent que 5,58 millions d'Américains, soit 1,7% de la population américaine. Nous ne serions plus un gouvernement «du peuple». Au lieu de cela, notre gouvernement serait mis au pouvoir et responsable devant les dirigeants et les citoyens de quelques États très peuplés. Ce serait le genre de tyrannie que craignaient les rédacteurs.

    C’est le Congrès qui menace le plus nos libertés. La méfiance des rédacteurs est perçue dans le langage négatif de notre Déclaration des droits tels que: Le Congrès «ne doit pas abréger, enfreindre, nier, dénigrer, et ne doit pas être violé, ni nié». nous voyons quelque chose comme une déclaration des droits, nous savons que nous sommes en enfer parce qu'une déclaration des droits dans le ciel suggère que l'on ne peut pas faire confiance à Dieu.

    https://www.lewrockwell.com/2020/01/walter-e-williams/democracy-and-tyranny/

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    1. (...) John Adams a saisi l'essence de la différence entre une démocratie et une république en disant: «Vous avez des droits antérieurs à tous les gouvernements terrestres; des droits qui ne peuvent être abrogés ou restreints par les lois humaines; droits issus du Grand Législateur de l’Univers. »Comparez la vision des rédacteurs d’une république à celle d’une démocratie. Dans une démocratie, la majorité gouverne directement ou par l'intermédiaire de ses représentants élus. Comme dans une monarchie, la loi est ce que le gouvernement détermine. Les lois ne représentent pas la raison. Elles représentent le pouvoir. La contrainte est sur l'individu au lieu du gouvernement. Contrairement à celui envisagé sous une forme de gouvernement républicain, les droits sont considérés comme des privilèges et des autorisations accordés par le gouvernement et peuvent être annulés par le gouvernement. (...)

      'Comparez la vision des rédacteurs d’une république à celle d’une démocratie. Dans une démocratie, la majorité gouverne directement'

      C'est exactement ce qui se passe en Suisse (SEUL pays au monde en Démocratie), la majorité (c'est-à-dire le Peuple) gouverne directement !

      Maintenant, demandez à un journaliste Américains d'aller faire une interview de la cheffe de l'État Suisse, elle vous dira qui dirige, et quelles sont ses véritables fonctions !
      Elle vous dira qu'elle reçoit des chefs d'États étrangers mais ne peut prendre AUCUN accord commercial avec qui que ce soit ! Elle doit d'abord - par voie référendaire - demander l'avis du Peuple. Car dans une Démocratie c'est le Peuple qui dirige pas des tuteurs du Peuple qui doit fermer sa gueule comme en dictatures (monarchies, républiques, empires).

      Mais, malheureusement, les États-Unis d'Amérique ne sont pas une Démocratie mais une république (dictature), c'est pour çà qu'aucun journaliste Américain ne vous parlera de la Suisse !

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  27. Liberté d’expression : ses défauts qu’il nous faut chérir

    Pour élever le débat, laissons les imbéciles s’exprimer. Puis argumentons, réfutons, changeons d’avis, confrontons nos idées, débattons.


    29 JANVIER 2020
    Par Benjamin Faucher.


    Je me souviens de cette période de janvier 2015 où le slogan « Je suis Charlie » s’affichait fièrement sur les photos de profils des réseaux sociaux, quand des milliers de personnes se rassemblaient lors de manifestations et scandaient cette simple phrase, si forte de sens.

    À l’époque, je refusais de faire partie de ce mouvement spontané. Bien sûr, les meurtres de 17 personnes de la rédaction de Charlie hebdo me révoltaient, mais j’ai toujours été méfiant vis-à-vis des mouvements collectifs et je n’étais pas certain de comprendre la véritable signification de ce slogan. Avec quelques années de recul et de réflexions, je peux maintenant l’affirmer et le revendiquer haut et fort : « Je suis Charlie ».

    Si on s’essaye à jeter un regard sur l’année écoulée, on ne peut que constater avec tristesse que cette belle valeur de liberté d’expression a subi de nombreux assauts répétés. À se demander si ceux qui étaient Charlie à l’époque comprenaient réellement ce qu’ils disaient, et ce qu’était l’esprit de ce journal. Défendre la liberté d’expression – et en fait, n’importe quelle liberté – c’est avant tout en appréhender les défauts, en comprendre les aspérités et les embrasser pleinement.

    LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST INCONFORTABLE

    Laisser autrui exprimer clairement son opinion, c’est laisser la possibilité de se voir contredit sur tout, tout le temps. Cette assertion peut paraître triviale, mais l’expérience n’est jamais plaisante. Accepter la contradiction, c’est accepter de pouvoir être ébranlé, de voir ses représentations du monde chamboulées. C’est endurer un moment de doute profond, de dissonance cognitive, un moment où, entre les convictions ancrées et l’argument adverse, on ne sait plus.

    Ainsi cette liberté de parole est la condition première pour s’ouvrir de nouveaux horizons et penser contre soi-même, réellement. Si celle-ci est restreinte, les individus risquent de s’entourer uniquement de ceux qui pensent comme eux et ne remettent jamais en cause leurs schèmes de pensée. Nombreux dénoncent avec justesse le phénomène des « bubble filters », mais les réseaux sociaux ne se font là que les relais d’une tendance qui existait bien avant eux.

    Plusieurs incidents dans des universités françaises ont été le témoignage de cette remise en cause de la liberté d’expression.

    Nous avons encore en tête les images de livres déchirés lors de la venue de François Hollande à l’université de Lille.

    Quelques semaines auparavant, c’est la philosophe Sylviane Agacinski qui s’était vue interdite de conférence par une alliance d’associations étudiantes militantes LGBT et d’extrême gauche. Leur communiqué, dont la lecture laisse sans voix, fait preuve d’une ignorance et d’une intolérance crasses. Il ne faut vraiment jamais avoir lu ou écouté Sylviane Agacinski, féministe, en faveur du mariage pour tous, pour l’accuser d’homophobie, ou bien faire preuve d’une pensée particulièrement étriquée et incapable de nuance.

    Telles sont les conséquences d’une pensée en silo provoquée par l’absence de contradiction. Ces personnes minoritaires, mais dont le pouvoir grandit dangereusement dans nos universités créent des espaces où seule une pensée unique est tolérée.

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  28. Le scénario est toujours le même.

    Prenant pour axiome que leurs convictions valent vérité absolue, elles se trouvent choquées lorsqu’une pensée dissidente vient à s’élever. Le fautif se voit alors placé dans le camp de l’ennemi : homophobe, raciste, transphobe, grossophobe, islamophobe, et autres adjectifs en phobe dont la liste ne fait que s’allonger. Ce dissident, jugé sans autre forme de procès est alors sommé de se taire, et la liberté d’expression, balayée d’un revers de main.

    Pour avoir personnellement discuté de ce problème avec un militant d’extrême gauche, je me suis vu répondre que l’université était un bastion de la gauche, et qu’il était donc normal que ces pensées dissidentes de droite ne puissent s’y exprimer. Tout va bien.

    LA LIBERTÉ D’EXPRESSION N’EST PAS FAITE POUR PLAIRE

    Que dire d’une parole qui a pour but de ne pas choquer ? Qu’elle est lisse, non clivante, rassembleuse. Mielleuse, fade, inintéressante seraient des qualificatifs plus appropriés. Mais certainement pas libre. S’il y a une parole dont la liberté doit être défendue, c’est bien celle qui est irrévérencieuse et choquante, comme pouvait l’être celle de Charlie hebdo.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que cela implique de différencier l’acte de la parole.

    Si nous prohibons volontiers tout acte blessant (violence physique par exemple), il faut laisser ce droit à la parole. Ainsi, en refusant de reconnaître le blasphème, la loi française autorise de blesser verbalement des croyants, et c’est très bien ainsi. Qu’est-ce qui justifie une telle différence ? D’abord la possibilité de la victime à se soustraire à la blessure.

    Une personne qui subit une violence physique ne peut échapper volontairement à la douleur, et subit ainsi une grave atteinte à sa liberté. Inversement, celui qui est attaqué par une parole peut avoir la hauteur d’esprit ne pas considérer l’attaque, et ainsi ne pas en subir les effets. De plus, limiter la liberté d’expression par des considérations subjectives conduirait à des possibilités d’interdictions infinies. Si chacun peut revendiquer son statut de victime au nom de la protection de ses convictions personnelles, comment pourrons-nous débattre ?

    Pourtant, on ne peut que constater le nombre croissant de polémiques où tel ou tel propos est condamné – le plus souvent par des associations dont ces revendications est la spécialité – pour violences contre une minorité. Il faut dire que la notion de diffamation est particulièrement mal définie par le droit français, puisque celui qui est attaqué pour diffamation est supposé de mauvaise foi, et la charge de la preuve lui incombe « toute reproduction d’une imputation qui a été jugée diffamatoire sera réputée faite de mauvaise foi, sauf preuve contraire par son auteur ».

    Résultat, on assiste ces dernières années à une inflation du nombre de procès en diffamation, véritable arme dissuasive contre la liberté de la presse et d’expression. Cet abus des recours juridiques sont d’autant plus agaçants qu’ils s’accompagnent d’une tendance de plus en plus forte au puritanisme.

    En janvier, l’écrivain Yann Moix s’était ainsi retrouvé au cœur d’une polémique pour avoir déclaré qu’il n’était attiré que par les femmes asiatiques de moins de 50 ans. Les réactions ne se sont pas faites attendre et on ne compte pas les réponses indignées des papes(ses) du bon goût criant à l’insulte envers les femmes de plus de cinquante ans !

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  29. Interpellée, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, avait répondu avec justesse et intelligence qu’elle n’avait pas à préjuger des goûts sexuels de l’écrivain. Nous avons là l’exemple de la dérive inquiétante que connaît notre société, où chaque propos doit être minutieusement pesé et édulcoré pour ne pas blesser tel ou tel groupe.

    LA LIBERTÉ D’EXPRESSION NE PEUT ÊTRE RÉGULÉE CORRECTEMENT PAR L’ÉTAT

    La liberté d’expression ne fait pas bon ménage avec la régulation étatique, dont les effets pervers sont nombreux et peuvent conduire rapidement aux pires autoritarismes. Bien sûr, cela est difficilement compréhensible pour un pays comme la France, où la tradition est d’en appeler à l’État nounou supposé omnipotent pour réguler le moindre petit aspect de la vie des citoyens.

    Les exemples de dérive cités plus hauts pourraient ne pas poser de problème dans la mesure où ils ne sont pas cautionnées par l’État. Après tout, les femmes qui ont répondu à Yann Moix n’ont fait, elles aussi, qu’exercer leur libre expression. Le problème survient quand cette intolérance généralisée s’installe dans un État dont les lois sont floues et passablement liberticides.

    Les États-Unis connaissent également de telles dérives (le cas de l’Université d’Evergreen en est un exemple frappant). Mais celles-ci s’inscrivent dans un cadre légal qui sacralise la liberté d’expression, puisque protégée par le premier amendement de la Constitution. Elle est donc supra-légale, hors de portée de l’action du politique.

    En France, la situation est bien différente, tant les lois liberticides se sont accumulées et continuent à le faire.

    — La loi Gayssot de 1990 qualifie de délit toute négation de crimes contre l’humanité.
    « Toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite.
    L’État assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur. »

    — La loi Pleven de 1972 condamne les paroles discriminatoires, alors que ce terme ne peut être qualifié que de manière ambiguë :
    « Ceux qui [par tout moyen de communication publique] auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis [de prison et d’amende »

    — La loi Evin de 1991 interdit aux publicités de faire mention d’alcool. Cette liste est loin d’être exhaustive :
    « Toute propagande ou publicité, directe ou indirecte, en faveur du tabac ou des produits du tabac ainsi que toute distribution gratuite sont interdites »

    Le but n’est pas ici de cautionner la discrimination ou le négationnisme, mais de remettre l’État à sa place.

    Le politique doit abandonner l’habitude de discuter de morale ou de vérité. N’est-il pas absurde d’imaginer des députés votant pour déterminer si tel ou tel énoncé est vrai ? Avons-nous besoin d’écrire dans la loi que deux et deux font quatre ? Bien sûr que non.

    La vérité se découvre et se défend par la confrontation des raisonnements, par l’exposition des faits et par des débats éclairés, donc libres. Quant à la morale, il serait temps d’abandonner une vision paternaliste de la politique et d’entrer dans une démocratie mature où le citoyen est considéré comme un individu responsable de choisir sa conception de la vie bonne, et non comme un enfant ayant besoin qu’un gratte-papier de l’Assemblée nationale lui explique ce qu’il doit manger et à quelle heure.

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  30. LAISSONS LES IMBÉCILES S’EXPRIMER !

    La libre parole est une dame intransigeante, incontrôlable et parfois blessante et qui a mauvaise presse. Pour comprendre pourquoi il faut la défendre à tout prix, tournons-nous vers l’un de ses plus brillants défenseurs, Benjamin Constant.

    Dans ses Réflexions sur les Constitutions et les Garanties, il expose trois arguments majeurs.

    — La surveillance étatique amène plus de mal que de bien :

    Espionnage, corruption, délation, calomnies, abus de confiance, trahisons, soupçons entre les parents, dissensions entre les amis, inimitiés entre les indifférents, achat des infidélités domestiques, vénalité, mensonges, parjures, arbitraires, tels étaient les éléments dont se composait l’action de l’autorité sur la parole.

    Le système français possède de nombreuses lois potentiellement liberticides. Si celles-ci ne sont que très rarement utilisées à leur plein potentiel, elles pourraient se révéler extrêmement dangereuses confiées à un gouvernement mal intentionné.
    Il est donc urgent d’épurer notre Code pénal de tout le superflu en matière de liberté de propos.

    — Le deuxième argument évoqué par Constant est utilitariste :

    Les lois positives sont de la matière. La pensée, et l’expression de la pensée, sont insaisissables pour elles. Si, passant au second moyen, vous attribuez à l’autorité le droit de prohiber la manifestation des opinions, vous l’investissez du droit de déterminer leurs conséquences, de tirer des inductions, de raisonner, en un mot, et de mettre ses raisonnements à la place des faits : c’est consacrer l’arbitraire dans toute sa latitude. Vous ne sortirez jamais de ce cercle. Ces hommes auxquels vous confiez le droit de juger des opinions, ne sont-ils pas aussi susceptibles que les autres, d’injustice ou du moins d’erreur ?

    Si une personne, ou une institution, détient le pouvoir de réprimer une opinion, elle se proclame de facto infaillible, incapable de faire des erreurs.
    Quel homme pourrait donc se targuer d’une telle omnipotence ? Assurément personne.

    — Enfin, la libre expression permet un vrai débat, qui seul peut éradiquer la bêtise :

    C’est que la liberté répand du calme dans l’âme, de la raison dans l’esprit des hommes qui jouissent sans inquiétude de ce bien inestimable.

    On ne cesse ainsi d’entendre que notre société est de plus en plus fracturée, de plus en plus violente. Pourtant, au lieu de suivre les conseils de Benjamin Constant, nous limitons de plus en plus la parole.

    L’exemple de la polémique sur le burkini est une parfaite illustration du drame français.
    À droite, une police du vêtement voulait interdire ces femmes de s’habiller comme elles l’entendent.
    À gauche, une police de la pensée criait à l’islamophobie dès que quelqu’un osait critiquer cette pratique.
    C’est tout l’inverse qu’il fallait faire : laisser les individus s’habiller librement et pouvoir les critiquer tout aussi librement.

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  31. Bien sûr, l’intention de la censure est souvent louable, mais comme on le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Le racisme est une opinion qui a conduit aux pires horreurs, on peut donc comprendre que certains veulent l’interdire. Mais la poussière sous le tapis finit par être visible.

    En interdisant le débat, les opinions nocives et fausses ne sont plus ouvertement contredites. L’opinion légale devient alors un « dogme mort », pour reprendre l’expression de John Stuart Mill, et les arguments pour la défendre sont perdus car rarement mobilisés.

    Par exemple, si quelqu’un déclare que l’homosexualité n’est pas naturelle, quelle serait votre réaction ? Pour beaucoup, elle sera d’être scandalisé. Mais les arguments théoriques, critiquant une vision téléologique de la biologie et de la fonction des organes du corps humain, auront du mal à être mobilisés par manque d’entraînement.

    Malgré tout, il convient de saluer le comportement honorable de certaines personnalités qui durant l’année écoulée se sont révélées de véritables défenseurs de la libre expression.

    Parmi elles, Raphaël Enthoven n’a pas hésité à aller exposer son point de vue face à un auditoire hostile à ses positions libérales à la Convention de la droite.

    Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste à Charlie Hebdo force le respect en continuant d’afficher haut et fort son opinion malgré les menaces de mort.

    Enfin, il faut saluer la décision de la direction de Cnews qui a refusé de céder aux injonctions des indignés de tous bords demandant le renvoi d’Éric Zemmour. Le meilleur moyen de le contredire n’est pas de le censurer mais de lui opposer des adversaires de haut niveau débattant longuement avec lui à chacune de ses interventions.

    À l’heure où une jeune fille se fait insulter, menacer et attaquer en justice pour avoir osé critiquer l’islam, il est urgent de réveiller les valeurs de Charlie et ne pas laisser la bigoterie nous réprimer.

    Pour promouvoir la vérité, laissons l’erreur s’exprimer. Pour apaiser la société, laissons la haine s’exprimer. Pour élever le débat, laissons les imbéciles s’exprimer. Puis argumentons, réfutons, changeons d’avis, confrontons nos idées, débattons. Bref, soyons Charlie jusqu’au bout.

    https://www.contrepoints.org/2020/01/29/363123-liberte-d-expression-ses-defauts-quil-nous-faut-cherir

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    1. Le slogan 'Je suis Charlie' évoque le diminutif de Charles, mais de quel Charles est-il question ?
      Compte tenu des circonstances l'on ne peut qu'avouer diminutif de Charles Martel qui arrêta les XXX à Poitiers !

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  32. Le Manifeste de CLINTEL fait exploser le climat alarmiste


    Par David Wojick
    29 janvier 2020


    Il n'y a AUCUNE urgence climatique. Prêcher le malheur et la tristesse est un crime contre la jeune génération. Tels sont les points clés d'un nouveau manifeste du Climate Intelligence Group ou CLINTEL.

    CLINTEL est un groupe international en croissance rapide, dirigé par d'éminents scientifiques, qui s'oppose aux tentatives mal fondées de faire peur aux gens dans des actions hâtives de politique climatique. Ils s'opposent également à la terrorisation des enfants dans le cadre de la fausse alarme climatique. CLINTEL a récemment publié une Déclaration mondiale sur le climat dénonçant l'alarmisme et ce nouveau manifeste fournit une sauvegarde scientifique détaillée de la CMB à un large public. Le manifeste est rédigé par le professeur Guus Berkhout, président de CLINTEL.

    Le manifeste de Berkhout met l'accent sur la modélisation liée au climat, qui, selon lui, est «impropre à l'usage». Le but dans ce cas est de prédire les changements climatiques futurs. La modélisation domine la science du climat. Il fournit également les scénarios effrayants qui conduisent à des politiques d'action d'urgence climatique extrêmement coûteuses et perturbatrices. Le fait que les modèles soient défectueux est une constatation très importante.

    Le manifeste dit qu'il y a au moins quatre bonnes raisons pour lesquelles les modèles d'aujourd'hui ne sont pas bons.

    Premièrement, les modélistes n'ont pas correctement inclus les nombreux facteurs connus pour être importants, en particulier la variabilité naturelle. En fait, les principaux modèles supposent simplement que (presque) tous les changements climatiques sont dus à l'activité humaine, une hypothèse non prouvée.

    Deuxièmement, les prévisions à ce jour sont considérablement trop chaudes par rapport aux mesures réelles par satellite. Il y a eu relativement peu de réchauffement au cours des 20 dernières années et la plupart semblent naturelles. À l'opposé, les modèles ont prédit un réchauffement spectaculaire qui ne s'est pas produit. Les modèles sont beaucoup trop chauds pour être fiables. Pas le climat mais les modélistes sont à l'origine de la panique.

    Troisièmement, les modèles ne tiennent pas compte des données climatiques historiques. Il existe une liste croissante d'études observationnelles constatant que la température mondiale est loin d'être aussi sensible au gaz carbonique généré par l'homme que les modèles le supposent. Ironiquement, la dernière génération de modèles est encore plus sensible que leurs prédécesseurs, ils s'éloignent donc encore plus de l'observation. Les modèles empirent, pas mieux.

    Ces modèles ne peuvent pas non plus expliquer les périodes passées de réchauffement et de refroidissement, telles que la période chaude médiévale (MWP) et le petit âge glaciaire (LIA) récemment terminé. Si nous ne pouvons même pas expliquer les changements climatiques passés, causés exclusivement par la variabilité naturelle, nous ne pouvons certainement pas comprendre le présent et prédire l'avenir. Beaucoup plus de données et de recherches sont nécessaires dans ce domaine. Nous ne connaissons tout simplement pas suffisamment la nature complexe du changement climatique. La science du climat est loin d'être réglée !

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  33. Tous ces problèmes flagrants avec les modèles sont bien expliqués dans le manifeste de Berkhout. Il s'ensuit que les projections actuelles du modèle du réchauffement futur dangereux et des catastrophes naturelles subséquentes ne sont pas fiables. Ils ne sont certainement pas une base pour infliger des politiques climatiques dommageables au monde. Le manifeste le résume succinctement: «Cessez d'utiliser des modèles informatiques trompeurs».

    CLINTEL se concentre également sur les enfants démoralisés par l'alarmisme climatique. Les jeunes sont faciles à influencer par les militants car ils n'ont pas suffisamment de science pour se défendre. De plus, le changement climatique et la pollution de l'environnement sont désespérément confondus. Pour expliquer pourquoi il n'y a PAS d'urgence climatique, le manifeste se termine par «un message à nos petits-enfants». Voici l'essentiel du message:

    "Ne te comporte pas comme un perroquet. Soyez critique contre les nombreux faux prophètes qui essaient de vous maltraiter et de vous retourner contre vos parents. Les informations qu'ils vous communiquent sont unilatérales et trompeuses. Veuillez approfondir vos connaissances sur le climat. Ce faisant, vous découvrirez qu'il n'y a AUCUNE preuve empirique qui pointe vers une crise climatique. »

    La Déclaration mondiale sur le climat dit essentiellement que les politiques climatiques, appelées sous le faux nom d'urgence, sapent non seulement dangereusement le système économique mondial, mais mettent également des vies en danger dans des pays où un accès à grande échelle à une électricité fiable et abordable est assuré impraticable. Ce manifeste CLINTEL fournit la science montrant qu'il n'y a pas une telle urgence.

    CLINTEL a récemment envoyé une lettre de protestation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Le message de base est clairement énoncé ici: «Malgré une rhétorique politique passionnée, nous exhortons tous les dirigeants du monde à accepter la réalité qu'il n'y a pas d'urgence climatique. Il y a amplement de temps pour utiliser les avancées scientifiques pour continuer à améliorer notre compréhension du changement climatique. En attendant, nous devrions opter pour l’ADAPTATION; l'adaptation fonctionne quelles qu'en soient les causes. »

    Pour plus d'informations, consultez https://clintel.org et consultez:

    https://www.yumpu.com/en/document/view/63030622/there-is-no-climate-emergency

    https://www.cfact.org/2020/01/29/clintel-manifesto-blasts-climate-scaremongering/

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  34. Le démocrate admet que le dogme climatique perd face aux sceptiques et demande à YouTube de les bloquer


    January 30th, 2020


    Si seulement ils avaient des preuves accablantes, ils pourraient publier des YouTubes populaires
    Comme le dit Steve Milloy: «Non seulement nous gagnons le débat… nous forçons nos adversaires à montrer qui sont les prétendus dictateurs. "

    Voici Dem Kathy Castor écrivant au PDG de YouTube pour lui demander d'arrêter YouTube de suggérer des vidéos sceptiques comme «à venir» ou de gagner de l'argent publicitaire.

    À Sundar Pichai,

    PDG, Google, CA

    [snip intro]

    Alors que nous travaillons tous ensemble pour résoudre cette crise [le changement climatique], nous devons également éliminer les obstacles à l'action, y compris ceux aussi répandus et nuisibles que le déni du climat et la désinformation climatique.

    C'est pourquoi je vous exhorte à vous assurer que Youtube n'incite pas les vidéos en les supprimant immédiatement de l'algorithme recommandé de la plate-forme;
    Ajouter la «désinformation climatique» à la liste des plateformes de contenu limite;
    Cesser de monétiser les vidéos qui promeuvent la désinformation nuisible et les mensonges sur les causes et les effets de la crise climatique;
    Prenez des mesures pour corriger le dossier de millions d'utilisateurs qui ont été exposés à la désinformation climatique sur YouTube.
    Veuillez répondre d'ici le vendredi 7 février pour décrire les efforts que vous prévoyez de faire pour résoudre ces problèmes importants.

    Président, Kathy Castor

    US House Select Committee on the Climate Crisis

    D'où Mme Castor a-t-elle tiré cette idée?

    AVAAZ il y a quelques semaines:

    YouTube a "activement promu" des vidéos propageant le déni du climat, selon un nouveau rapport

    Ciara Nugent, Time Magazine, 16 janv.2020

    Dangerous Prof Lindzen

    YouTube a "activement promu" des vidéos contenant des informations erronées sur le changement climatique, selon un rapport publié jeudi par le groupe de campagne Avaaz, malgré les récents changements de politique de la plateforme visant à éloigner les utilisateurs des contenus nuisibles et des théories du complot.

    Avaaz a examiné 5 537 vidéos récupérées par les termes de recherche «changement climatique», réchauffement climatique »et« manipulation climatique », puis les vidéos les plus susceptibles d'être suggérées par la barre latérale« up next »de YouTube. Pour chacun de ces termes de recherche respectivement, 8%, 16% et 21% des 100 meilleures vidéos liées incluses par YouTube dans la fonctionnalité "up-next" contenaient des informations qui vont à l'encontre du consensus scientifique sur le changement climatique - comme nier le changement climatique se déroule ou prétend que l’activité humaine n’est pas une cause du changement climatique. Avaaz affirme que ce processus de promotion signifie que YouTube contribue à répandre le déni du climat.

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  35. Avaaz a une page de projet Pourquoi YouTube diffuse-t-il des informations erronées sur le climat à des millions de personnes ? À ce sujet, le tout premier exemple qu'ils donnent est la tragédie du professeur Richard Lindzen qui a reçu 1,9 million de vues. De toute évidence, le professeur de physique atmosphérique du MIT ne devrait pas être autorisé à se déchaîner sur Youtube. Les gens pourraient apprendre quelque chose.

    Souvenez-vous de Stephan Lewandowsky - maître de la malbouffe, des données cachées, de l'éthique lugubre - il est toujours enraciné pour les censeurs
    Stephan Lewandowsky, président du département de psychologie cognitive de l'Université de Bristol, qui étudie la désinformation climatique… (et le pratique lui-même) ne sait pas si YouTube a la volonté politique de censurer «pour le climat» et mentionne comment cela pourrait être plus difficile pour bloquer les négateurs alors qu'il y a encore des politiciens qui ne récitent pas les lignes autorisées.

    «Avec le déni du climat, même s'il s'agit d'une position scientifiquement totalement absurde, il y a beaucoup de politiciens aux États-Unis et en Australie, par exemple, qui sont plongés dans ce genre de choses.»

    Votants de Dang. Faut-il aussi les interdire ?

    Youtube est coincé entre un rocher et un mur
    Les intimidateurs exigeant la censure peuvent obtenir ce qu'ils veulent, soit en s'appuyant sur Youtube, soit sur ses annonceurs. Les campagnes visant à faire fuir les annonceurs ont coûté des millions à l'entreprise lorsque les clients de Youtube se sont retirés de la publication de «publicités proches de contenu extrémiste» en 2017. Mais si YouTube censure encore plus du matériel controversé le plus populaire, ils risquent de tout perdre. Un public ennuyé se dirigera vers les concurrents.

    Rien de tout cela ne serait possible si les enfants apprenaient la liberté d'expression à l'école.

    h / t Climate Depot

    http://joannenova.com.au/2020/01/democrat-admits-climate-dogma-loses-to-skeptics-asks-youtube-to-block-them-instead/

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  36. «Si je l'avais écouté, nous en serions à la Sixième Guerre mondiale»: Trump à propos de Bolton


    21:38 29.01.2020


    Donald Trump s'est déchaîné, mercredi 29 janvier sur Twitter, contre son ancien conseiller national à la sécurité, John Bolton, que les Démocrates veulent faire témoigner devant le Sénat au procès en cours en destitution du Président des États-Unis, écrit l’AFP.

    Le Président républicain Donald Trump assure que son ex-conseiller, John Bolton, en fonction entre avril 2018 et septembre 2019, a multiplié les erreurs de jugement et ajoute «l'avoir limogé parce qu'honnêtement, si je l'avais écouté, nous en serions déjà à la Sixième Guerre mondiale».

    Il indique en outre que ce dernier l'avait «supplié» de lui trouver un poste dans son administration ne nécessitant pas le feu vert du Sénat.

    Trump s'étonne enfin que son ancien conseiller, à peine parti de la Maison-Blanche, ait «écrit immédiatement un livre méchant et faux» faisant fi des règles de confidentialité.

    Cet ouvrage n'a pas été publié, mais le New York Times, s'appuyant sur des sources ayant eu accès au manuscrit, a rapporté dimanche 26 janvier que Bolton y contredit radicalement la version de Trump dans l'affaire ukrainienne qui vaut au Président américain un procès en destitution, précise l’agence de presse.

    Le Président des États-Unis, poursuit le New York Times, lui aurait bien déclaré en août qu'il comptait conditionner le maintien de l'aide américaine à l'Ukraine à l'ouverture d'une enquête, à Kiev, visant des responsables démocrates, dont l'ancien vice-Président Joe Biden.

    Cette accusation est au fondement même de la procédure d'«impeachment» lancée l'automne dernier par les parlementaires démocrates, qui accusent le Président d'abus de pouvoir et d'entrave à l'action du Congrès.

    Pour les Démocrates, il s'agit d'un développement majeur qui requiert que John Bolton soit convoqué à témoigner au procès en destitution.

    La question sera soumise à un vote vendredi 31 janvier ou samedi 1er février, précise l’AFP.

    https://fr.sputniknews.com/international/202001291042978265-si-je-lavais-ecoute-nous-en-serions-a-la-sixieme-guerre-mondiale-trump-a-propos-de-bolton/

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  37. La liberté de conscience s’affirme contre l’emprise religieuse, Madame Belloubet !

    En 2020, parler comme le fait le garde des Sceaux de l’insulte à la religion comme une atteinte à la liberté de conscience apparaît comme un non-sens, ou plutôt comme une régression face à l’esprit des Lumières.


    Par Frédéric Mas.
    29 JANVIER 2020


    Interrogée sur Europe 1, la ministre de la Justice Nicole Belloubet est revenue sur l’affaire Mila, du nom de cette jeune internaute cyberharcelée après avoir injurié l’Islam dans une courte diatribe contre toutes les religions. Le garde des Sceaux a rappelé que dans une démocratie, « menacer de mort est inacceptable ».

    Elle s’est empressée d’ajouter que l’insulte à la religion était « évidemment » une atteinte à la liberté de conscience. Ce dernier propos n’a pas tardé à faire réagir les internautes, voyant dans la réserve du ministre une reconnaissance à demi-mot de la prohibition du blasphème et un recul notable de la liberté d’expression.

    Notons qu’historiquement, en France et plus largement en Europe, c’est plutôt la liberté de conscience qui fut une atteinte à la religion que l’inverse. L’histoire de la déprise de l’Église catholique sur la société au moment de la Réforme est aussi celui de la découverte des droits de la conscience, d’abord invoqués par les défenseurs de la Réforme, puis laïcisés par les philosophes des Lumières quelques siècles plus tard.

    D’ABORD UNE QUERELLE SUR LA SINCÉRITÉ DE LA FOI

    Dans sa monumentale Histoire du scepticisme, Richard Popkin rappelle que l’histoire de la liberté de conscience commence par une querelle épistémologique et religieuse1 : quel est le critère le plus solide pour juger de la Foi ? Faut-il se fonder sur la tradition de l’Église comme le soutiennent les catholiques ou sur sa conscience, comme le prétendent les réformés ? Pour saper l’autorité de la conscience individuelle, les champions de la Contre-Réforme catholique utiliseront les outils de la philosophie sceptique, jugeant son assise trop faible pour interpréter les textes.

    Bientôt, les arguments sceptiques vont se répandre bien au-delà du champ religieux pour contaminer tous les domaines de la connaissance et provoquer une crise dont naîtra le monde moderne.

    Au moment de la Réforme, il n’est pas encore question de liberté de conscience : la conscience a un caractère tout aussi absolu et objectif pour ses défenseurs que l’autorité de la tradition dans l’Église catholique. Quand la crise sceptique se répandra, quelques générations plus tard, elle se met au service de la philosophie des Lumières qui lui imprime un caractère subjectif, livrant ainsi à l’individu les droits d’en disposer sans être obligé par les religions ou par l’État2.

    En 2020, parler comme le fait le garde des Sceaux de l’insulte à la religion comme une atteinte à la liberté de la conscience apparaît donc comme un non-sens, ou plutôt comme une régression face à l’esprit des Lumières. La tolérance religieuse prônée par le libéralisme moderne suppose aussi de ne pas reprendre les arguties des adversaires radicaux qui cherchent à empêcher toute discussion sur la question.

    1 - Richard Popkin, Histoire du scepticisme. De la fin du Moyen Âge à l’aube du XIXe siècle, Paris, Agone, 2003.
    2 - Lucien Jaume, Les origines philosophiques du libéralisme, Paris, Flammarion, 2010.

    https://www.contrepoints.org/2020/01/29/363273-la-liberte-de-conscience-saffirme-contre-lemprise-religieuse-madame-belloubet

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    1. Interdit de se moquer du père noel, de la fée Clochette ou de Goldorack ? Interdit de se moquer du Petit chaperon rouge, de Blanche Neige ou d'autres débilité pour enfants ?

      Interdit d'insulter ces religions pour enfants ou adultes attardés ?! HAHAHAHA ! Mila a tout à fait raison de remettre en place tous ces criminels faits d'ogres, de loups ou de terroristes trisomiques !
      Écrire 'Martine fait la pute' est-ce un blasphème ?
      Ces méchants contes pour enfants ont organisé des croisades pour assassiner des milliers de gens, des nuits de la st Barthélémy il y en a tous les jours avec elles. Défendre le crime ?! Chérir les assassins ?! Cà JAMAIS !

      (...) Le garde des Sceaux a rappelé que dans une démocratie, « menacer de mort est inacceptable ». (...)

      Une république EST LE CONTRAIRE d'une Démocratie, madame !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2017/11/lapparition-de-la-vie-sur-terre-une.html

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  38. Une introduction à la séparation des pouvoirs


    Judge Andrew P. Napolitano.
    le 30 janv.2020


    Le président des États-Unis est jugé au Sénat. Il s'agit d'un procès pour destitution et, jusqu'à présent, il s'agissait de remarques faites par des responsables de la destitution de la Chambre des représentants, qui ont fait valoir que le président devrait être démis de ses fonctions pour abus de pouvoir et outrage au Congrès, et les avocats du président, qui ont fait valoir qu'il n'a pas abusé du pouvoir ni agi avec mépris, et même s'il l'a fait, ce ne sont pas des infractions impénétrables.

    Ces arguments reposent souvent sur des points de vue divergents sur la relation entre les trois branches du gouvernement fédéral. Cette relation s'appelle la séparation des pouvoirs.

    La séparation des pouvoirs reflète le fait que les trois branches sont constitutionnellement égales, ont des fonctions distinctes et qu'aucune branche ne peut légalement exercer les fonctions des deux autres. Le Congrès rédige les lois. Le président applique les lois. Le pouvoir judiciaire décide de la signification de la Constitution et des lois.

    Lorsque la Convention constitutionnelle a eu lieu à Philadelphie en 1787, son objectif ostensible n'était pas de créer un nouveau gouvernement, mais d'amender l'ancien. L'ancien était les articles de la Confédération, qui permettaient aux 13 États de conserver leur autonomie et créaient un gouvernement central subordonné aux États.

    James Madison a été le moteur de la Convention, et une récente bourse supprime une partie de son halo en révélant sa duplicité.

    Autrement dit, bien que le public fasse pression pour la Convention, son but était de modifier les articles, Madison et ses collègues ont tracé leur véritable objectif pendant des mois - élaborer et proposer une nouvelle constitution.

    Madison croyait que seul un gouvernement central fort pouvait payer les dettes de la guerre révolutionnaire, réduire les rivalités commerciales ruineuses entre les États qui avaient produit des monopoles et des tarifs, et être une présence sur la scène mondiale.

    Les débats à Philadelphie sont riches et révélateurs. Alexander Hamilton voulait une monarchie parlementaire, avec un roi et un Congrès assez forts pour réglementer les activités commerciales. George Mason voulait que les États restent suprêmes afin que les Américains, en votant avec leurs pieds, puissent avoir un menu continu de gouvernements parmi lesquels choisir.

    La sagacité politique de Madison a produit la séparation des pouvoirs. Madison croyait qu'en divisant les fonctions et pouvoirs essentiels du gouvernement, son plan préserverait la liberté personnelle. Lui et ses collègues venaient de rejeter une monarchie qui remettait tout le pouvoir entre les mains du roi et d'un Parlement asservi. Ce système n'a pas été conçu pour préserver la liberté personnelle.

    Mais la séparation des pouvoirs l'était. Elle a produit des tensions et même de la jalousie entre les branches, et l'interaction constitutionnelle entre elles a empêché l'une de dominer les deux autres au prix des libertés individuelles. Le gouvernement fédéral ne fonctionnerait tout simplement pas si chaque direction respectait les autres. Et deux branches quelconques pourraient empêcher la troisième d'usurper le pouvoir. Cette théorie a animé Madison et ses collègues.

    Pourtant, il y a dans le système non seulement l'égalité mais aussi la primauté et l'exclusivité. Bien que les branches soient égales en vertu de la Constitution, elles possèdent chacune des domaines de gouvernance à l'abri de l'ingérence des deux autres. Par exemple, seul le Congrès peut s'approprier des fonds du Trésor fédéral. Seul le président peut commander l'armée. Seuls les tribunaux peuvent invalider les lois ou restreindre les violations constitutionnelles.

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  39. Aujourd'hui, c'est un dogme jurisprudentiel et constitutionnel que chaque branche possède des pouvoirs qui lui sont propres et donc à l'abri de l'ingérence de l'une ou l'autre des deux autres.

    Maintenant, revenons aux arguments juridiques dans le procès du président du Sénat. Habituellement, lorsque le Congrès veut obtenir des documents du président, il y a un bras de fer constitutionnel entre eux. Et souvent, ce différend est résolu par les tribunaux. Cependant, les tribunaux n'ont pas leur mot à dire si le différend survient lorsqu'une branche exerce des fonctions à l'abri de l'ingérence des deux autres. Ainsi, aucun tribunal ne peut dire au président de déployer des troupes ou au Congrès d'augmenter ou de réduire les impôts.

    En cas de mise en accusation du président, la Constitution accorde "un pouvoir exclusif" à la Chambre des représentants. Dans le cas d'un procès pour mise en accusation, la Constitution accorde l'exclusivité au Sénat. Il n'y a pas de place pour la résistance présidentielle ou l'ingérence judiciaire, tant que la Chambre et le Sénat suivent sans doute la Constitution.

    Dans le cas du président Donald Trump, la Chambre l'a fait. Il ne l'a pas accusé d'avoir de mauvais cheveux. Il l'a inculpé de crimes et délits graves en contraignant un gouvernement étranger à l'aider dans sa campagne de réélection, un crime; et en refusant d'exécuter une tâche gouvernementale requise jusqu'à ce que le gouvernement étranger lui accorde un avantage personnel, un crime; et en refusant de se conformer aux assignations à comparaître du Congrès, un crime.

    Les avocats du président ont déformé la séparation des pouvoirs en faisant valoir que lorsque le Congrès et le président sont en désaccord sur les demandes de documents ou de témoignages du Congrès, il devient du devoir du Congrès de s'adresser aux tribunaux. Il s'agit d'une proposition générale de droit, mais incomplète, car elle ne s'applique pas dans les cas de destitution présidentielle où la Chambre a plus que la primauté - elle seule a le pouvoir.

    Autrement dit, le président n'a aucune base légale ou constitutionnelle pour rejeter les assignations à comparaître devant la Chambre lorsque la Chambre mène une enquête de destitution. Et la Chambre n'a pas besoin de demander l'imprimatur des tribunaux pour lutter contre la résistance présidentielle. Le remède historique à une telle résistance présidentielle est la destitution. Nous le savons par les enquêtes de mise en accusation de Nixon et Clinton.

    Nous savons également de ces expériences que si le Sénat est fidèle à la Constitution, le procès de Trump sera une recherche de la vérité. Et ceux qui proposent de dire la vérité devraient être accueillis, et non au pilori.

    Comment le Sénat peut-il être fidèle à la Constitution s'il supprime la vérité ?

    http://www.judgenap.com/post/a-primer-on-the-separation-of-powers

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  40. RD CONGO - AU MOINS 36 CIVILS TUÉS À LA MACHETTE À BÉNI

    Un nouveau massacre de populations civiles s'est déroulé près de Béni dans la nuit de mardi à mercredi. Le groupe armé des ADF est montré du doigt.


    29.01.2020, 23h23


    Au moins 36 civils ont été tués à la machette dans la nuit de mardi à mercredi près de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, nouveau massacre après quelques semaines d'accalmie.

    Paysans achevés à l'arme blanche, le soir en brousse de retour des champs ou au village à la nuit tombée: le mode opératoire porte la signature du redoutable groupe armé des ADF, d'après les autorités et les survivants.

    La tuerie a commencé mardi soir à Manzingi, au nord-ouest de la cité d'Oicha. «Les ennemis sont entrés à 19H00. Ils ont trouvé les gens en train de manger et ils les ont bloqués. Certains ont pu s'échapper et les autres ont été décapités», témoigne Kambale Kapisi, 32 ans, auprès de l'AFP.

    Blessé à la tête, son frère est l'un des deux survivants opérés à l'hôpital d'Oicha. «Le malade a plusieurs plaies par machette. Il y a des plaies qui atteignent même l'os», témoigne le Dr Andre Makasani. «Ce sont des types de blessures que nous avons déjà eues plusieurs fois ici, à chaque fois qu'il y a carnage aux alentours de la cité d'Oicha», ajoute le médecin.

    Massacres toute la nuit

    Les massacres ont duré toute la nuit, d'après l'ONG des droits de l'homme Cepadho. «Parmi ces victimes, certaines femmes auraient été violées par les bourreaux avant d'être tuées», dénonce dans un communiqué le député provincial Jean-Paul Paluku. «Les bourreaux ont introduit des sticks (ndlr: bâtons) d'arbres dans leurs organes génitaux», s'indigne-t-il. «Du jamais vu», conclut l'élu local pour qui «cette nouvelle méthode d'opérer» marque une volonté «d'humiliation de la communauté».

    Le bilan de 36 morts est établi par la société civile, qui ramasse et enterre les corps, et l'administrateur du territoire, qui supervise la police. «Il y a au moins 30 morts dans le village de Manzingi Mabundu. Attaque attribuée aux ADF», indique également une source de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

    Au total, les Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusées d'avoir tué près de 300 personnes depuis début novembre, et plus d'un millier depuis octobre 2014 dans la région de Beni.

    D'après les experts, les ADF se vengent depuis novembre sur les civils de l'offensive lancée par l'armée congolaise contre leurs bases dans la forêt et la jungle autour de Beni. L'armée s'est félicitée d'avoir repris le QG des ADF et d'avoir tué cinq de leurs six chefs.

    Rassurante, l'armée avait invité la population à reprendre des travaux dans les champs repris aux ADF. Le génie militaire s'est engagé à réhabiliter une route qui conduit vers la frontière ougandaise. Une seule attaque attribuée aux ADF avait été enregistrée en janvier. Elle avait fait six morts.

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  41. Laissée pour morte

    «Je suis tombée par terre et j'ai senti un coup de machette dans le cou. Ils m'ont abandonnée en croyant que j'étais morte», témoigne une survivante de cette attaque, survenue la semaine dernière, Adèle Kavira Kighoma, 21 ans, à l'hôpital d'Oicha.

    L'attaque de mardi soir a eu lieu à l'ouest de la Route nationale 4 Beni-Oicha-Eringeti. Or les ADF opèrent généralement à l'est de cet axe, vers la frontière ougandaise. «La présence de l'ennemi à l'ouest (ndlr: de la RN4) est bien documentée mais curieusement il n'y a pas d'opérations militaires qui soient organisées dans cette zone-là», analyse un responsable de la société civile, Janvier Kasereka. «L'ennemi en errance (...) se reconstitue à l'ouest», ajoute-t-il, cité par le site d'information actualité.cd. Un pasteur a été tué dans la nuit de mardi à mercredi à Eringeti dans une autre attaque, selon des sources locales.

    À l'origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont installés dans l'est de l'actuelle RDC en 1995. Ils ne lancent cependant plus d'attaques contre les frontières de l'Ouganda voisin depuis des années.

    Les ADF «possèdent les caractéristiques à la fois d'un groupe armé et d'une organisation criminelle, et semblent suivre une idéologie islamiste extrême», selon un rapport remis la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies. Il n'y a pas assez d'éléments de renseignements pour prouver «des liens avec des groupes extrémistes islamiques internationaux», ajoute le rapport. Il souligne que «les ADF entretiennent des liens étroits avec la population locale et font partie intégrante de l'économie illicite dans la région de Beni». (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/36-civils-tues-machette-beni/story/23007489

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  42. SUISSE DU SUCRE CONTRE LES VIRUS ? NON, CE N'EST PAS UNE BLAGUE

    Des chercheurs suisses et britanniques ont modifié des molécules de sucre qui deviendraient capables de détruire des virus, sans toxicité. En gestation, un tel traitement pourrait être employé contre le coronavirus chinois.

    Un brevet a été déposé et une spin-off créée afin d’étudier le développement pharmaceutique qui pourrait être fait avec cette découverte. Très stables, les cyclodextrines pourraient être formulées en crème, en gel ou en vaporisateur nasal, par exemple.


    29.01.2020


    Des chercheurs genevois et britanniques ont modifié des molécules de sucre pour qu'elles soient capables, par simple contact, de détruire des virus, sans toxicité pour l'être humain. La méthode pourrait s'appliquer, par exemple, au nouveau coronavirus chinois.

    Les substances dites «virucides», telles que l’eau de Javel, détruisent les virus par simple contact, mais elles ne peuvent être appliquées sur le corps humain sans causer de graves dommages, a indiqué mercredi l'Université de Genève (UNIGE) dans un communiqué.

    Médicament actuels pas toujours fiables

    Les médicaments antiviraux actuels agissent pour la plupart en inhibant la croissance des virus, sans parvenir à les détruire. De plus, ils ne sont pas toujours fiables: les virus peuvent muter et devenir résistants à ces traitements.

    «Pour contourner ces deux obstacles et pouvoir lutter efficacement contre les infections virales, nous avons imaginé un angle d’attaque entièrement différent», souligne Caroline Tapparel Vu, professeure au Département de microbiologie et médecine moléculaire de l’UNIGE qui a dirigé ces travaux avec Francesco Stellacci, professeur à la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

    Non toxique

    Les chercheurs avaient précédemment réalisé un antiviral à base d’or. En appliquant le même concept, ils ont cette fois-ci réussi à mettre au point un antiviral en utilisant des dérivés naturels du glucose, appelés cyclodextrines, selon ces travaux publiés dans la revue «Science Advances».

    «Les avantages des cyclodextrines sont nombreux: encore plus biocompatibles que l’or, et plus faciles d’utilisation, elles ne déclenchent pas de mécanisme de résistance et ne sont pas toxiques», indique Samuel Jones, chercheur à l’Université de Manchester et membre de l’Institut Henry Royce pour les matériaux avancés, cité dans le communiqué de l'UNIGE.

    «De plus, les cyclodextrines sont déjà couramment utilisées, notamment dans l’industrie agroalimentaire, ce qui faciliterait la mise sur le marché de traitements pharmaceutiques les utilisant», ajoute Valeria Cagno, de l’UNIGE, co-première auteure de ces travaux.

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  43. Par simple contact

    Les molécules de sucre modifiées attirent les virus avant de les inactiver irréversiblement. En perturbant l’enveloppe externe du virus, elles parviennent à détruire les particules infectieuses par simple contact, au lieu d’uniquement bloquer la croissance virale.

    Et ce mécanisme semble se vérifier quel que soit le virus concerné. Les scientifiques en apportent la démonstration sur des virus responsables d’infections respiratoires et herpétiques.

    Un brevet a été déposé et une spin-off créée afin d’étudier le développement pharmaceutique qui pourrait être fait avec cette découverte. Très stables, les cyclodextrines pourraient être formulées en crème, en gel ou en vaporisateur nasal, par exemple.

    Un espoir contre les épidémies

    S’il existe des médicaments contre certains virus, comme le VIH ou l’hépatite C, ceux-ci restent spécifiques. Le développement de nouveaux antiviraux à large spectre est donc essentiel, surtout pour lutter contre les virus les plus dévastateurs ou les virus émergents contre lesquels il n’existe aucun traitement.

    Ces travaux pourraient alors avoir un impact mondial. Ce composé pourrait également être efficace contre de nouveaux virus émergents tels que le nouveau coronavirus qui sévit actuellement en Chine et ailleurs, selon les auteurs. (ats/Le Matin)

    https://www.lematin.ch/sante-environnement/sante/sucre-virus-blague/story/20594600

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