- ENTREE de SECOURS -



mercredi 30 octobre 2019

Violences: Paris s'ensauvage de plus en plus

12:37 30.10.2019
Par Maxime Perrotin


Agressions, cambriolages, vols, vandalisme, escroqueries, rixes sur la voie publique, injures et menaces ou encore violences sexuelles explosent à Paris. Le constat dressé il y a plusieurs mois reste inchangé: tous les voyants sont au rouge dans la capitale française. Retour sur cette contagion de la violence au sein de la Ville lumière.

35.000, c’est le nombre d’agressions à Paris intra-muros depuis le début de l’année. En neuf mois, ces dernières ont augmenté de 9% dans la capitale, tel est le constat sans appel à la vue des chiffres que le préfet de police de Paris a communiqués aux maires d’arrondissements et que Le Figaro a concentrés dans une infographie détaillée.

En termes de hausse, l’hypercentre parisien (du Ier au IVe arrondissement) est sans conteste le plus concerné: +41% pour les Ier et IIe, +71% de violences physiques crapuleuses dans le IVe, où siège pourtant de l’Hôtel de Ville. Moins soutenue dans le IIIe, avec 17% de hausse, la situation n’en reste pas moins préoccupante.

Si l’évolution est plus marquée dans les quartiers du centre ou huppés, cela ne veut pas dire que la situation s’améliore dans le reste de la capitale. Bien au contraire, les agressions crapuleuses ont beau être stables dans le XVIIIe arrondissement, leur nombre y reste jusqu’à douze fois plus élevé que dans d’autres arrondissements parisiens (en l’occurrence le VIe).

Les agressions, tant «gratuites» que «crapuleuses», ne sont pas les seules violences concernées par cette hausse spectaculaire. Les atteintes aux biens ne sont pas en reste, tout particulièrement les cambriolages, qui progressent de façon inquiétante dans certains arrondissements. On retrouve sur le podium de cette envolée le XIIe, le XVIIIe et le VIIIe. En nombre de cambriolages, c’est à nouveau le XVIIIe qui l’emporte, talonné par le très résidentiel 15e, à la différence près que dans celui-ci, leur nombre recule de 6% cette année, suivi du 16e. Mais c’est dans le XIXe que la baisse des cambriolages est la plus spectaculaire, avec une chute de 22%. Un arrondissement qui part de haut, puisque sur la même période en 2018 il arrivait en seconde position en matière de nombre de cambriolages, derrière –déjà– le 18e.

Preuve qu’il faut prendre avec des pincettes des statistiques. Si les cambriolages explosent de même que les violences, dans les beaux quartiers et l’hypercentre de la capitale, leur niveau reste particulièrement élevé dans les XVIIIe, XXe et XIXe. Ainsi, les cambriolages bondissent de 41% dans le 3e et reculent de 1% dans le 18e, mais avec respectivement 274 cambriolages contre 2218, leur nombre y reste sept fois et demie moins élevé.

Le Nord-est parisien reste de loin le plus dangereux

La forte croissance des prix de l’immobilier dans ces quartiers de l’Est parisien tendait, ces dernières années, à entretenir l’illusion que la situation n’était pas si terrible ou tendait à s’améliorer. Pourtant, les cosmopolites XVIIIe et XIXe restent de très loin en tête du classement des pires arrondissements, tant en termes d’atteinte aux biens que de violences gratuites, crapuleuses et sexuelles ou de menaces de violences, talonnés par les XXe et 10e voisins.

Ce dernier, en particulier, subit une nette dégradation sécuritaire: +27% d’atteintes aux biens et d’agressions crapuleuses, +9% d’agressions gratuites et de violences sexuelles. En prenant un peu de recul, il semble que les quartiers limitrophes des XVIIIe et XIXe arrondissements puis ceux de l’hyper centre, connaissent une contagion de la violence endémique qui les frappent.

Points positifs soulignés par la rédaction du Figaro: la baisse des rodéos automobiles dans les rues parisiennes (-41,6%), des vols de voiture (-7,8%) ainsi que des accessoires dans les voitures (-6,1%). Autre élément nettement en diminution, les vols à main armée (-15,3%), ainsi que le nombre de coups de feu (-56%). Soulignons toutefois que ces derniers n’étaient pas si courants: 31 en 2018. Quant aux vols à main armée, aussi peu nombreux soient-ils par rapport au nombre total d’agressions, leur évolution s’inscrit dans la même tendance avec un Ier et IIIe arrondissement touchés par une forte hausse et des XVIIIe et XIXe qui cumulent hausse et nombre d’actes.

Ces chiffres, dévoilés par Le Figaro, font écho à ceux révélés début juillet par le Canard enchaîné. Peu avant que le palmipède ne revienne sur ces statistiques de la Préfecture de police de Paris peu flatteuses pour la Ville lumière, la mairie de Paris en publiait d’autres, concernant notamment la dégradation de la sécurité dans le métro: +68% de vols à la tire, +71% d’agressions sexuelles.

La maire de la ville, Anne Hidalgo, avait alors taclé l’État dans sa gestion de la crise des Gilets jaunes, «ceux qui sont mobilisés le samedi pour la sécurité des Français et des Parisiens le sont de fait moins les autres jours de la semaine», soutenait-elle.

Une désorganisation temporaire des services que les syndicats de police ne contredisaient pas à notre micro. Toutefois, ils mettaient en garde contre le fait que cela ne devait pas occulter la dégradation sensible et rapide de la sécurité dans la capitale, tout particulièrement de celle des femmes dans les transports en commun ou encore de la situation alarmante observée dans certains quartiers de l’Est parisien: la Goutte d’or, Château rouge, porte de la Chapelle ou encore Stalingrad, qui font face à l’explosion des trafics et de l’immigration illégale.

18 commentaires:

  1. C'est ceux qui sont entrés en europe en 'réfugiés climatique armés' et sont donc en France appelés des 'touristes' !!
    Sans parler des français morts le samedi abattus par 'la protection civile' !!

    RépondreSupprimer
  2. Attaque à la Préfecture de Police, pas un attentat ? «une version qui arrange tout le monde»


    14:53 30.10.2019
    Par Jean-Baptiste Mendès


    L’enquête sur l’attaque de la Préfecture de Police de Paris aurait déterminé qu’il ne s’agit pas d’un attentat. Décryptage avec Noam Anouar, ex-agent des renseignements de la police affecté à la surveillance des islamistes.

    Mickaël Harpon «n’avait jamais présenté de difficultés comportementales» ni «le moindre signe d’alerte». Tels étaient les mots de Christophe Castaner après que cet employé à la Préfecture de Police de Paris ait tué quatre de ses collègues. Des mots qui avaient fait réagir au vu de nombreux éléments sur le tueur, rapidement diffusés dans les médias, qui pointaient vers l’acte terroriste.

    L’enquête donnera-t-elle en partie raison au ministre de l’Intérieur ? On apprend mercredi 30 octobre que bien qu’elle ne soit pas encore close, elle serait sur la piste d’un «délire mystique et suicidaire» et non du terrorisme. Selon les informations de France Inter, différents indices recueillis indiqueraient davantage un contexte de «frustration professionnelle, aggravée par son handicap de surdité».

    Sa radicalisation religieuse et ses relations avec une mosquée salafiste de Gonesse n’ont donc pas été retenues comme éléments suffisants pour estimer qu’il s’agirait d’un attentat terroriste. Une nouvelle qui fait d’ailleurs écho à l’attaque de la mosquée de Bayonne, où l’expertise psychiatrique a déterminé une «altération partielle» du discernement du suspect, expliquant la non-saisie du parquet national antiterroriste.

    Sputnik a interrogé Noam Anouar, ancien de la DRPP (Direction du renseignement de la préfecture de police), affecté en Seine-Saint-Denis pendant près de huit ans et auteur de La France doit savoir (Éd. Plon). Restant prudent sur ces premières informations, celui-ci, également délégué syndical VIGI Police, déplore une certaine politisation de l’enquête.

    Sputnik France: Comment expliquer cette piste des enquêteurs, selon laquelle l’attaque perpétrée par Mickael Harpon ne serait pas un attentat ?

    Noam Anouar: «L’explication officielle, c’est les conclusions de l’enquête, le rapport d’enquête n’est pas public, donc je ne peux pas me prononcer sur une actualité dont je n’ai pas les tenants et les aboutissants. Par contre, ce qui m’étonne de prime abord, c’est cette nouveauté finalement que nous permet la science aujourd’hui, c’est l’expertise psychiatrique sur un mort a posteriori.

    On ne peut pas ne pas penser que c’est une version finale qui arrange tout le monde, mais ça n’occulte en rien la réalité des fautes qui ont été commises. C’est-à-dire en l’occurrence, la non-réaction des autorités de la préfecture de police au signalement qui a été fait en 2015. Ce signalement a bel et bien eu lieu, même s’il n’a pas été matérialisé par un rapport, contrairement à ce que disent nos deux ministres. Également cette histoire de fadettes, c’est-à-dire le numéro de Mickael Harpon qui apparaissait sur deux cibles de la DGSI. Ces deux éléments auraient dû conduire à la déshabilitation de Mickael Harpon et on aurait peut-être pu éviter justement ce crime. Après, savoir si ce crime relève du terrorisme ou pas, chacun se fera sa propre idée sur la question. A priori, selon la définition juridique de l’acte terroriste, les enquêteurs ont pu mettre en place ou mettre en scène une version qui serait incompatible avec la définition juridique de l’acte terroriste. Mais effectivement personne n’est dupe de ce qui est train de se passer.»

    RépondreSupprimer
  3. Sputnik France: Cette enquête prend-elle une tournure politisée selon vous ?

    Noam Anouar: «En tout cas, on n’a pas déterminé de responsabilités, c’est-à-dire qu’il y a eu quatre morts, tous les responsables de la DRPP sont encore en place. On a eu une enquête qui a été menée de façon exclusive dans les murs de la Préfecture de Police. Puisque même si elle a été diligentée par le Parquet national antiterroriste qui s’est saisi de l’affaire, les services investigateurs, dès le début de l’enquête, ont été des services de la Préfecture de Police. C’est-à-dire, le 36 quai des Orfèvres, la DRPP, etc.

    Ne serait-ce que pour les victimes –on a eu des morts parmi les policiers– on aurait pu par exemple saisir les services de gendarmerie pour ce qui était des expertises médico-légales, ne serait-ce que par défense de nos collègues du laboratoire à qui on aurait pu épargner d’enquêter sur leurs propres collègues et de mener des autopsies sur leurs propres collaborateurs, puisqu’ils étaient tous dans les murs de la Préfecture de Police. On ne peut pas ne pas penser qu’il s’agit d’une mise en scène finalement pour disculper les vrais responsables, c’est-à-dire ceux qui se sont rendus coupables de négligences, justement pour les exonérer de leurs responsabilités.»

    Sputnik France: Qu’est-ce qui différencie un attentat d’un crime ?

    Noam Anouar: «A la base, c’est la dimension idéologique qui caractérise l’attentat. La matérialisation de l’idéologie d’un attentat, c’est la revendication. En l’occurrence, pour ce que j’ai pu en lire dans la presse, l’enquête détermine qu’on n’a pas eu de revendication officielle de l’État islamique* et qu’a priori il ne s’agirait pas d’un attentat. J’espère pour les autorités de la Préfecture de Police qu’on n’aura pas dans les jours qui viennent, une attaque contre un policier à son domicile, en sachant que les coordonnées de ce policier figureraient sur la clé USB [saisie au domicile de Mickaël Harpon, ndlr]. C’est un risque de refermer l’enquête aujourd’hui, de conclure. Effectivement, il y a peut-être une pression politique qui va dans ce sens, mais j’espère, pour les faits, que ça va s’arrêter là.»

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/interviews/201910301042347391-attaque-a-la-prefecture-de-police-pas-un-attentat-une-version-qui-arrange-tout-le-monde/

    RépondreSupprimer
  4. Le plus grand pollueur du monde (le 'GRETAMOILESKOUILLES' II') ne marchera ni avec des éoliennes ni avec des panneaux solaire ! Paquebot à pédales ?

    Le plus grand paquebot du monde, construit en France, va être présenté en Chine – photos


    13:26 30.10.2019


    Le nouveau bateau de croisière le plus grand au monde sera dévoilé à Shanghai en novembre. Baptisé Wonder of the Seas, il a été commandé en France, aux Chantiers de l’Atlantique, par l’armateur américain Royal Caribbean Cruises.

    La compagnie maritime Royal Caribbean Cruises va dévoiler le bateau de croisière le plus grand et luxueux au monde lors de la 2e édition de la Foire Internationale de l'Importation de Chine (CIIE) qui se déroulera du 5 au 10 novembre à Shanghai, a récemment fait savoir l’un des responsables de la CIIE.

    Il s’agit d’un paquebot de classe Oasis, baptisé Wonder of the Seas (La Merveille des mers). Commandé aux Chantiers de l’Atlantique, sa coque a commencé à être assemblée le 10 octobre à Saint-Nazaire, selon le communiqué des Chantiers de l’Atlantique.

    Le Wonder of the Seas est censé dépasser ses prédécesseurs de quelques centimètres, a indiqué France Bleu. Shanghai deviendra son port d’attache.

    Il n’effectuera son premier voyage qu’en 2021. Les réservations de billets seront toutefois ouvertes pendant la Foire.

    https://fr.sputniknews.com/international/201910301042347746-le-plus-grand-paquebot-du-monde-construit-en-france-va-etre-presente-en-chine--photos/

    RépondreSupprimer
  5. Voici ce que les feux de forêt font en Californie en tant que citoyens aux prises avec des pannes de courant

    L'incendie provoquée par le vent à Kincade brûle près de la ville de Healdsburg, en Californie


    Daily Caller News
    CHRIS BLANC
    RAPPORTEUR TECHNIQUE
    October 30th, 201


    Les autorités californiennes s’efforcent de repousser un énorme feu de forêt qui carbonise l’État et envoie les citoyens à la recherche d’une couverture.

    Le soi-disant feu de Kincade a brûlé plus de 21853 hectares dimanche soir. Selon le New York Times, près de 94 bâtiments et autres structures ont été incendiés et 80 000 autres ont été menacés.

    Plus de 180 000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer leurs maisons. Une grande partie de l’incendie touche la région viticole du nord de la Californie et se dirige vers le centre-ville de Santa Rosa, dans le comté de Sonoma, au sud-ouest.

    Pendant ce temps, les citoyens sont également aux prises avec des pannes d'électricité. Pacific Gas & Electric a lancé samedi après-midi des fermetures préventives qui ont touché 38 comtés de la Californie. Près de 3 millions de personnes ont été contraintes de se préparer pour un week-end sans électricité.

    Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, un démocrate de San Francisco qui est sous pression lorsque les prix de l'essence augmentent, a déclaré aux citoyens samedi que la situation allait être difficile dans les prochains jours.

    "Les prochaines 72 heures seront difficiles", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. «Je pourrais me maquiller, mais je ne le ferai pas.

    Des braises survolent un camion en flammes lors de l'incendie provoqué par le vent Kincade à Healdsburg, Californie, États-Unis, le 27 octobre 2019.

    Deux pompiers ont été blessés depuis le début des incendies dans l’État. Le premier incendie a éclaté à 75 milles au nord-ouest de San Francisco, à quelques kilomètres du district du Congrès de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

    http://joannenova.com.au/2019/10/scomo-spends-1-billion-on-another-band-aid-subsidy-for-failing-grid/#more-67110

    RépondreSupprimer
  6. Californie: peut-être que les brûlures prescrites une fois tous les 500 ans ne suffisent pas ?


    October 30th, 2019


    L’incendie dévastateur de Kincaid, en Californie, situé dans le comté de Sonoma, s’étend sur plus de 26709 ha et le satellite Terra de la NASA a capturé cette image dramatique du panache de fumée qui s’échappe sur la côte.

    En Australie occidentale, nous avons des gommiers incendiaires, des sécheresses régulières et une humidité si basse que les vêtements sèchent parfois dans la machine à laver. Bien que ce soit bien pour moi de dire aux Californiens comment gérer leurs forêts, je pense qu’il vaut la peine de mentionner que l’État de l’Australie-Occidentale gère les brûlis sur 8% des forêts chaque année, et nos meilleurs experts estiment que ce devrait être deux fois plus.

    Comparez cela à la Californie, où le taux de brûlage dirigé est maintenant d’environ 0,2% de la forêt. Pas le même type d'arbres épris de feu, mais toujours le type inflammable…

    BushfireFront: WA brûle environ 8% par an

    Un régime de brûlis vert produit également une forêt plus saine et plus vigoureuse et est meilleur pour la biodiversité. Cette approche a été appliquée de manière rigoureuse dans les forêts de l’Australie occidentale pendant près de 30 ans, avec un succès retentissant. Malheureusement, depuis les années 1980 environ, les écologistes et les universitaires se sont mis à brûler les feux verts. En conséquence, à Victoria et en Nouvelle-Galles du Sud, en particulier dans les forêts qui sont devenues des parcs nationaux, pratiquement aucun brûlage dirigé n’est effectué. Même à Washington, où le brûlage vert était autrefois défendu, la superficie brûlée chaque année est maintenant bien inférieure à celle requise pour assurer un système de gestion des incendies efficace. Ici, l'objectif de brûlage annuel est de 8% de la forêt - une simple arithmétique vous permet de calculer que cela équivaut à un délai de retournement de 12 ans, ce qui dans la forêt de Jarrah correspond au moins à deux fois la longueur de rotation recommandée pour le brûlage en été être gérable.

    Californie: brûle environ 10% tous les 50 ans….

    Bien que les parcs nationaux aient commencé ce mouvement il y a 50 ans, il est clair qu'au cours de cette période, ils ne sont pas près de ramener les fréquences de feux historiques (estimées entre 10 et 30 ans) dans les forêts de la Sierra Nevada. Par exemple, 50 ans de brûlage sur ordonnance dans les parcs nationaux n'ont brûlé qu'environ 10% du paysage forestier, ce qui prendrait 500 ans à ce stade pour brûler tout le paysage boisé, en supposant que les brûlages précédents ne soient plus jamais brûlés.

    Les traitements mécaniques qui éliminent les combustibles du sous-étage et réduisent la densité des arbres présentent deux avantages par rapport au brûlage sur ordonnance: ils peuvent être effectués sur une plus grande partie de l'année et potentiellement rentabiliser leurs ventes en bois.

    Voyons ces données à nouveau. Après les véritables incendies de 1961, les brûlages dirigés ont été considérablement intensifiés, puis les feux de forêt ont été pratiquement inexistants pendant les vingt prochaines années à Washington. Voir ces données (avant que quelqu'un ne les modifie). Peu à peu, les verts ont pris davantage le contrôle de la gestion forestière. Au fur et à mesure que des brûlures moins contrôlées ont été effectuées, les incendies du type non contrôlé ont augmenté pour «combler cet écart».

    RépondreSupprimer
  7. Incendies, brûlis, Australie occidentale

    À mesure que la réduction des incendies prescrits diminuait, les incendies se multipliaient dans le sud-ouest de l'Australie.
    En Australie, nous pouvons avoir des incendies d'origine humaine ou des catastrophes naturelles.

    Apparemment, certains Californiens brûlent depuis pratiquement la fin de la dernière période glaciaire. Ce ne sont que des Californiens diplômés de l’université qui ne semblent pas encore maîtriser la situation:

    Les communautés autochtones de toute la Californie pratiquent des techniques traditionnelles de brûlage de la forêt depuis 13 000 ans….

    CA négligeant les brûlures sans danger
    Ryan Sabalow, Dale Kasler, Maya Miller, l'abeille de Sacramento

    Dans la plupart des pompiers de Californie, il est même interdit de laisser les feux naturels brûler dans des conditions sûres:

    En Californie, le débat sur les brûlages dirigés est compliqué par une histoire meurtrière avec des incendies de forêt devenus rapidement incontrôlables, les réglementations environnementales strictes de l'État, la crainte de poursuites pour responsabilité et de violation des droits de propriété, et les vastes étendues de forêts fédérales dotées de leurs propres règles de gestion et de surveillance.

    De leur côté, les gestionnaires de la forêt nationale de Tahoe affirment comprendre la valeur écologique de laisser les incendies tels que le sucre brûler lorsque les conditions sont sécuritaires. Cependant, alors que l'agence a assoupli les règles en matière de gestion des incendies dans certaines forêts nationales, les gestionnaires du Tahoe doivent toujours éteindre le plus rapidement possible tout feu qui se déclare dans les bois.

    Les chercheurs estiment qu'en 1800, 15% de la forêt californienne brûlerait chaque année:

    Selon certaines estimations, de nombreuses forêts de l’État ont jusqu’à 100 fois la quantité de petits arbres et de sous-bois par rapport à ce qu’elle poussait avant la colonisation blanche. Dans le même temps, les chercheurs estiment qu'avant 1800, environ 4,5 millions d'acres des forêts de l'État brûlaient chaque année, soit plus que les 1,9 million d'acres incendiés en 2018, le nombre le plus élevé de l'histoire moderne.

    Qui est tombé à 0,3%

    Cela est tombé à 0,3% par an:

    Pourtant, dans un État comptant plus de 30 millions d'acres de forêts, environ 87 000 acres seulement de terres californiennes ont fait l'objet de brûlages dirigés l'an dernier afin de réduire les sous-bois avant la saison des incendies meurtrière de l'État, selon les données de Cal Fire, du US Forest Service et le US Bureau of Land Management.

    CA n’a pas le mélange incendiaire que l’Australie occidentale, mais a peut-être besoin de plus que des extinctions tous les 500 ans.

    Meilleurs voeux à toutes les personnes concernées.

    http://joannenova.com.au/2019/10/california-maybe-prescribed-burns-once-every-500-years-are-not-enough/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. C'est ceux-là-mêmes qui il y a qq semaines critiquaient la gestion des forêts au Brésil en prétendant leur donner des leçon comme l'on aussi fait les gros cons de l'europe !

      Supprimer
  8. Brève. Ça se réchauffe !


    le 29 octobre 2019


    Le record de basse température depuis que le thermomètre existe a été enregistré ce 29 octobre 2019 dans l’Utah au lieu dit Logan Canyon sink pulvérisant un record datant de plus de 100 ans. Certes il s’agit de l’endroit réputé le plus froid de l’État de l’Utah, un peu comme le Haut-Jura en France, mais …

    La température relevée était de moins 35°F soit moins 37°C. Avis aux amateurs de « réchauffement » climatique …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/29/breve-ca-se-rechauffe/

    RépondreSupprimer
  9. « Le cri d'alarme de l'ancien haut-commissaire à l'énergie atomique » (M. Yves Bréchet) dans le Point


    30 Octobre 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 428


    Non, l'énergie atomique – ou l'énergie tout court – n'est pas un des sujets de prédilection de ce blog. Mais ce serait une erreur que de ne pas signaler « Le cri d'alarme de l'ancien haut-commissaire à l'énergie atomique », des propos recueillis par Thomas Mahler, Michel Revol et Géraldine Woessner que le Point a eu le très bonne idée de publier.

    En chapô :

    « Yves Bréchet alerte sur l'avenir du nucléaire, "fleuron" de l'industrie française, aujourd'hui victime de l'idéologie comme du déclin de l'État stratège. »

    La fin du premier paragraphe :

    « Dans un entretien tonitruant – "qui n'engage que moi" – l'ingénieur lance un cri d'alarme sur l'avenir du nucléaire en France et déplore les idées reçues qui prolifèrent sur cette filière, alimentées par l'idéologie comme par l'absence de culture scientifique dans les médias. Plus généralement, il alerte sur la fin de l'Etat stratège, capable d'avoir une vision sur long terme. La faute, dit-il, à des élites qui ne savent plus ce qu'est l'industrie et ne se soucient plus que de faire des coups de com. Pourtant, entre le réchauffement climatique et la guerre économique, il y a urgence… »

    Remplacez « nucléaire » et « industrie » par « agriculture », et vous serez en plein dans la ligne éditoriale de ce blog !

    Serait-il surprenant de comparer une industrie comme le nucléaire qui se construit (ou ne se construit pas, voire se démolit) à l'échelle du demi-siècle et plus ? Pas vraiment. Un jeune agriculteur qui s'installe investit aussi à l'échelle de quelques décennies (quoique pour un profit bien moins important) et les « élites » devraient cesser de penser qu'il sera en mesure, sans dommages économiques et personnels, de répondre à n'importe quel coup de com', voire caprice.

    De manière similaire, la recherche-développement – pas celle qui répond à des coups de com' comme pour le glyphosate pour lequel nous aurions des « solutions » pour 90 % des usages – se construit sur la durée. Un programme de sélection variétale classique, même avec les outils modernes de génomique, prend une décennie entre le premier croisement et l'arrivée dans les champs des agriculteurs ; pour la vigne et les arbres fruitiers, comptez une carrière professionnelle.

    « Nous avons complètement détruit notre industrie depuis trente ans. Dans les ministères, ils ont ainsi oublié que fabriquer des choses ce n'est pas juste concevoir des applis pour votre iPhone. Mais la situation pour le nucléaire n'est pas désespérée si on en prend conscience ! Et, pour cela, il faut une ligne de conduite claire avec des réglementations qui ne changent pas tous les six mois au fil de la construction, ainsi qu'une vision sur plusieurs années. »

    Nous sommes en train de détruire notre agriculture, en témoigne l'inquiétante évolution de notre balance commerciale dans l'agroalimentaire, en particulier avec les autres membres de l'Union Européenne. Mais la situation n'est pas désespérée...

    RépondreSupprimer
  10. « Nous assistons à la lente dégradation de l'Etat stratège. La capacité de l'Etat à mener une vision à long terme se délite, alors qu'en même temps il bavarde de plus en plus. Bien sûr, l'Etat ne peut pas être stratège en tout. A titre personnel, cela ne me dérange pas que les avions fassent des vols privés. Mais l'énergie, comme la santé, ce n'est pas n'importe quoi. »

    L'agriculture, ce n'est pas n'importe quoi non plus.

    http://seppi.over-blog.com/2019/10/le-cri-d-alarme-de-l-ancien-haut-commissaire-a-l-energie-atomique-m.yves-brechet-dans-le-point.html

    RépondreSupprimer
  11. Un hamburger change radicalement la vie d’une végétarienne, qui devient boucher


    13:46 30.10.2019


    Une Australienne devenue anémique après près de dix ans de végétarisme a mangé un seul hamburger qui a modifié sa vie à tel point qu’elle s’est installée dans une ferme et est devenue boucher, selon 10 Daily.

    L’Australienne Tammi Jonas, végétarienne pendant une décennie, avait pris la décision de renoncer à la viande à l’âge de 19 ans. Elle a pourtant radicalement changé de mode de vie et a ouvert une boucherie dans sa propre ferme, relate 10 Daily.

    Végétarienne sous l’effet d’un livre

    Le livre du philosophe australien Peter Singer «La libération animale» paru dans les années 1970 l’a tellement impressionné qu’elle est aussitôt devenue végétarienne.

    «Ma réponse immédiate a été: je ne veux pas participer au traitement tellement cruel des animaux et la seule façon de le faire est d'arrêter de manger de la viande», a raconté Tammi.
    Près de dix ans de végétarisme ont suivi, pendant lesquels elle a eu deux grossesses sans problèmes de carence ni de santé.

    Un hamburger règle le problème

    Mais lorsqu’elle a atteint la trentaine et qu’elle est tombée enceinte de son troisième enfant, elle est devenue extrêmement anémique. Elle a eu beau prendre divers suppléments et consommer de nombreux aliments riches en fer, son corps avait tout simplement besoin de plus de nourriture.
    Elle a décidé qu’un hamburger pourrait régler le problème. Pendant sa grossesse, elle a mangé de la viande rouge, du bœuf ou de l’agneau, une fois par semaine. Quelques années plus tard, elle a renoué avec le porc et la volaille.

    «Je n'ai jamais pensé qu'il était immoral de prendre la vie d'un animal pour se nourrir… Mais je pensais qu'il était immoral de traiter les animaux cruellement, de ne pas les laisser sortir et respirer de l'air frais, de les laisser confinés dans des hangars», a-t-elle confié au média.
    Une ex-végétarienne qui sait dépecer les animaux

    En fin de compte, Tammi et son époux ont acquis une ferme où ils élèvent «éthiquement» des porcs. Plus encore, elle a appris à dépecer les animaux et est devenue boucher.

    À l’heure actuelle, Tammi s’occupe de sa ferme, apprend à traiter les animaux de manière délicate et prospère dans son nouveau métier.


    L’Australienne a un site Internet sur lequel elle parle de l’éthique alimentaire. Elle a également un compte Instagram sur lequel elle partage des images de paysages uniques, mais aussi celles de steaks succulents.

    https://fr.sputniknews.com/international/201910301042347833-un-hamburger-change-radicalement-la-vie-dune-vegetarienne-qui-devient-boucher/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans la rue NE TOURNEZ JAMAIS LE DOS A UN VÉGÉTARIEN !

      Supprimer
  12. Angleterre et Pays de Galles tout bio : la cata !


    30 Octobre 2019
    par Seppi


    Ou : le bio ne sauvera pas la planète

    Allons-y pour une nouvelle séance de biobashing – enfin selon les conceptions de ceux qui sont blindés contre les faits.

    Laurence G. Smith, Guy J. D. Kirk, Philip J. Jones & Adrian G. Williams, majoritairement de l'Université Cranfield, se sont livrés à un énorme exercice qui s'est matérialisé en « The greenhouse gas impacts of converting food production in England and Wales to organic methods » (les impacts en termes de gaz à effet de serre de la conversion de la production alimentaire aux méthodes biologiques en Angleterre et au Pays de Galles).

    Un titre qui fait plaisir en ce qu'il se réfère à la production alimentaire, cette finalité fort triviale de l'agriculture oubliée par tous ceux qui font de l'agribashing.

    Le résumé de l'étude

    En voici le résumé (nous découpons) :

    « L'agriculture est un contributeur majeur aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et doit figurer dans les efforts de réduction des émissions.

    L'agriculture biologique pourrait y contribuer par la réduction de l'utilisation d'intrants agricoles et l'augmentation de la séquestration du carbone dans le sol, mais pourrait aussi exacerber les émissions par l'augmentation det la production alimentaire ailleurs pour compenser les rendements biologiques moindres.

    À ce jour, aucune évaluation rigoureuse de ce potentiel n'a été réalisée à l'échelle nationale.

    Ici, nous évaluons les conséquences pour les émissions nettes de GES d'un passage de 100 % à la production d'aliments biologiques en Angleterre et au Pays de Galles à l'aide d'une analyse du cycle de vie.

    Nous prévoyons des déficits majeurs dans la production de la plupart des produits agricoles par rapport à une base de référence conventionnelle.

    Les émissions directes de GES sont réduites avec l'agriculture biologique, mais lorsque l'on prend en compte l'utilisation accrue des terres à l'étranger pour compenser les déficits de l'offre intérieure, les émissions nettes sont plus importantes.

    La séquestration accrue du carbone dans les sols ne pourrait compenser qu’une petite partie des émissions plus élevées à l’étranger. »

    Quelques éléments saillants en matière de production

    Comme il se doit de nos jours, l'Université Cranfield a produit un communiqué de presse, « 100% organic farming could increase greenhouse gas emissions » (une agriculture à 100 % biologique pourrait augmenter les émissions de gaz à effet de serre). En résumé :

    « L’équipe de recherche a trouvé que l’agriculture purement biologique :

    Augmenterait le nombre de bovins de boucherie et d'ovinss, en raison de l’augmentation des surfaces en pâturages. Cependant, le volume de viande n'augmenterait pas en raison du ralentissement des taux de croissance.

    Les porcs et la volaille, ainsi que les œufs, diminueraient, car les aliments disponibles seraient moins concentrés. Le nombre de vaches laitières et la production laitière diminueraient pour des raisons similaires.

    RépondreSupprimer
  13. La production de pommes de terre, de carottes, de pois et de haricots augmenterait, mais la production de blé diminuerait davantage.

    Certaines cultures, telles que les graines oléagineuses, ne seraient pratiquement pas cultivées dans un système entièrement biologique. »

    Quand un média se plante...

    NatureAsia a également produit un communiqué de presse, sous un titre fort neutre : « Environment: Impacts of switching to organic farming on emissions assessed » (environnement : les imp acts du passage à l'agriculture biologique sur les émissions ont été évaluées). Down Under, en Australie et Nouvelle-Zélande, le titre est devenu : « Switching to 100% organic farming cuts greenhouse gas emissions but almost halves yields » (passer à l'agriculture 100% biologique réduit les émissions de gaz à effet de serre mais réduit les rendements presque de moitié)... il y a visiblement eu des problèmes de compréhension, ou de fatigue à la lecture de la phrase suivante qui s'est arrêtée à mi-chemin :

    « L’étude suggère que l’agriculture biologique permettrait de réduire les émissions, mais si l’utilisation accrue des terres à l’étranger était prise en compte pour compenser la baisse de la production nationale, les émissions nettes augmenteraient. »

    Un constat accablant

    Nous n'aborderons pas ici la question, bien trop complexe, de la validité du travail s'agissant des GES. Notons cependant que l'hypothèse que l'agriculture biologique augmente la séquestration du carbone dans les sols est peut-être hasardeuse (voir par exemple ici et notez que le GIEC n'a pas mentionné l'agriculture biologique dans ses récents travaux). En tout cas, elle peut difficilement rivaliser avec les techniques d'agriculture de conservation et de régénération des sols (et à l'initiative « 4 pour 1000 », chère à l'ex-ministre Stéphane Le Foll). Et nous ne cesserons de souligner qu'on peut produire des engrais azotés – actuellement gros contributeurs de GES – avec des procédés faisant appel à une électricité qui peut être décarbonée.

    Ce qui nous intéressera ici, ce sont les résultats sur la production alimentaire. Au risque de paraître cynique aux yeux des climato-hystériques, nous voulons manger trois fois par jour, à notre faim et si possible avec plaisir, et pouvons bien supporter une température un peu plus élevée.

    Nous le ferons d'autant plus volontiers que l'agriculture biologique, selon les auteurs et bien d'autres, n'est pas une solution aux changements climatiques.

    Les auteurs écrivent sous « Résultats » :

    « Nous prédisons une baisse de la production alimentaire totale exprimée en énergie métabolisable (EM) de l'ordre de 40 % par rapport au niveau de référence de l'agriculture conventionnelle (figure 1, tableau supplémentaire 1). La production de protéines comestibles pour l'homme diminue dans une proportion similaire (tableau supplémentaire 2). Cette diminution est due à la diminution des rendements des cultures par unité de surface sous gestion biologique et à la nécessité d’introduire des cultures fourragères propices à la fertilité avec des légumineuses fixatrices d’azote dans les rotations des cultures. Cette dernière exigence est un effet au niveau du système agricole qui n'est pas pris en compte dans les comparaisons au niveau des cultures. »

    - voir graphique sur site -

    RépondreSupprimer
  14. Production alimentaire projetée selon les méthodes d'agriculture conventionnelle et biologique (en millions de tonnes par an, ordonnée de gauche). a Production végétale et surfaces. * colza oléagineux. b Production de bétail et nombre de têtes (sauf indication complémentaire ci-après en millions de têtes par an, ordonnée de droite. ** nombre de moutons × 10, *** nombre de volailles × 100, **** production de lait en Mt × 105. La conversion en méthodes 100% biologiques a entraîné une diminution du blé, de l'orge, du colza, des porcs, des œufs, de la viande de volaille et du lait et une diminution globale à 64 % du niveau de référence conventionnel. Données de Smith et al. Les données source sont fournies dans un fichier de données source.

    Dans « Climate: 100% organic farming would boost emissions » (climat : une agriculture 100% biologique augmenterait les émissions), la BBC rapporte les propos d'un auteur :

    « "Nous estimons que si l'agriculture biologique était adoptée en totalité sans changement de régime, il nous faudrait près de six millions d'hectares de terres supplémentaires", a déclaré l'un des auteurs, Philip Jones, de l'Université de Reading.

    "Une grande partie de ce qui devrait provenir de l'Europe. Ceci a un impact associé sur l'environnement, en ajoutant des kilomètres de nourriture potentiellement inutiles et des émissions de gaz à effet de serre à nos systèmes alimentaires." »

    Six millions d'hectares, c'est les deux tiers de la surface agricole du Royaume-Uni (incluant l'Écosse et l'Irlande du Nord), laquelle occupe déjà près de 70 % de la superficie britannique. C'est entre le quart et le cinquième de la surface agricole française ; 60.000 kilomètres carrés, c'est une fois et demi la superficie de la Suisse... Et, panurgisme et stupidité aidant, les autres pays européens se mettraient aussi au 100 % bio... Alors, alimenter les British à partir du continent...

    La Soil Association mécontente

    La Soil Association, l'association qui promeut le bio, a évidemment protesté en insistant sur la nécessité de changer de régime alimentaire, et donc d'analyser le potentiel de l'agriculture biologique à la lumière d'une nouvelle donne. Réponse des auteurs :

    « "L’hypothèse concernant les régimes est cruciale : les consommateurs de produits biologiques d’aujourd’hui sont un groupe qui se définit lui-même et qui n’est pas typique de la nation", a déclaré le co-auteur, le Dr Adrian Williams de l’Université de Cranfield.

    "La question de savoir si un régime national différent pourrait être fourni par la même superficie de terres intégralement en production biologique est une étude différente. Celle-ci visait à comprendre les limites de la production. L'étude était fondée sur une modélisation rigoureuse qui avait pour fondement les limites biophysiques des productions sans azote manufacturé." »

    Nous attendons impatiemment cette « étude différente » par les promoteurs de l'agriculture biologique. Une étude complète, cela va sans dire, détaillant en particulier les solutions adoptées pour maintenir la fertilité des sols sans apports de matières organiques issues de l'agriculture conventionnelle et constituant en fait des engrais minéraux « blanchis » par le passage dans un estomac animal.

    RépondreSupprimer
  15. Écho en France ?

    Est-ce parce que l'étude porte sur l'Angleterre et le Pays de Galles ou parce que ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'agriculture biologique et, partant, la bien-pensance ? L'AFP a pourtant produit une dépêche en anglais, reprise, toujours en anglais, par RFI... L'article commenté ici n'a pas eu d'écho en France, à part, à notre connaissance, une référence par Korii.slate reprise par Yahoo !, « Le bio ne sauvera pas la planète ». Sur ce dernier, parmi les quelques commentaires hilarants :

    « Non, le bio ne sauvera pas la planète mais il videra votre portefeuille... »

    http://seppi.over-blog.com/2019/10/angleterre-et-pays-de-galles-tout-bio-la-cata.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Il est important de signaler que d'arrêter de respirer ne sauverait pas la planète ! La Terre S'EN FOUT ! Le magma fait ce qu'il veut ! S'il veut bouillir et faire des éruptions, il le fait et, ce n'est PAS la faute aux habitants de surface !
      De plus, depuis des milliards d'années TOUS les gaz se recyclent ! Sans quoi l'animal ne serait même pas apparu sur Terre !

      Arrêtons d'entrer dans le jeu des escrocs des merdias ! Les politichiens sont de la merde ! Ils font du lobbying ! Ils veulent faire crever TOUT LE MONDE. Ils vous ruinent et vous conseillent (obligent) à manger des fruits & légumes malades ! TOUTES les plantes attrapent des maladies ! TOUTES ! Et, contre cela existent des remèdes, or, ces remèdes sont désormais interdits en Europe ! Seuls les pays étrangers qui exportent vers l'Europe ont le droit d'utiliser des produits chimiques !

      Supprimer