- ENTREE de SECOURS -



lundi 28 octobre 2019

Nouveau nucléaire français : le véritable futur coût de production

L’État devrait avoir une vision à long terme en pariant sur les bénéfices environnementaux et socio-économiques des EPR. Continuera-t-il encore longtemps à vouloir réduire le parc nucléaire français ?


Par Michel Gay.
28 OCTOBRE 2019


La France va moderniser progressivement son parc nucléaire actuel de production d’électricité avec de nouveaux moyens pilotables de troisième génération EPR (European Pressurized Reactor) entre 2020 et 2040.

L’objectif est de s’affranchir le plus possible des énergies fossiles (engagements de la COP21 signés à Paris en 2015 déclinés en Stratégie nationale bas-carbone), maintenir une production pilotable et flexible (la puissance peut varier de 80 % en une demi-heure), et développer une importante filière industrielle avec tous les bénéfices qui en résultent sur les emplois, et surtout de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs grâce à une énergie bon marché.

Seul un État stratège avec une vision de long terme peut discerner tous les bénéfices socio-économiques de ce développement industriel…

CONSTRUIRE DE NOUVEAUX EPR

Les six chantiers des réacteurs nucléaires EPR engagés en Finlande (1), Chine (2), Grande-Bretagne (2) et France (1) ont permis de revitaliser une chaîne industrielle française et européenne désormais opérationnelle pour engager d’autres nouvelles constructions.

Aujourd’hui, deux EPR fonctionnent parfaitement en Chine depuis décembre 2018 et juin 2019 ce qui démontre la viabilité opérationnelle du concept.

Malgré les difficultés des deux premiers chantiers EPR en Finlande et à Flamanville, consécutifs à un réapprentissage après un arrêt de construction de plus de 10 ans, la filière nucléaire (troisième filière industrielle en France avec 220 000 professionnels hautement qualifiés) dispose aujourd’hui d’atouts. Elle risque de les perdre à nouveau si elle cesse de construire des réacteurs.

Dans ce cas, elle s’approvisionnera à l’étranger (Chine et Russie qui, eux, progressent rapidement) ce qui induira une perte économique accompagnée d’une perte de souveraineté technologique et énergétique.

FINANCEMENT ET RÔLE DE L’ÉTAT « STRATÈGE »

Le coût du nucléaire résulte essentiellement des coûts de construction et de financement qui, en fonction du taux d’actualisation retenu (le coût du prêt), représentent entre 50 et 75 % du coût total de production de l’électricité.

Un rapport de la Cour des comptes britannique montre que le coût du kilowattheure de l’EPR d’Hinkley Point double quand le taux d’actualisation passe de 3 % à 10 % (le taux retenu par EDF pour ce projet est de 9 %).

L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a estimé en 2015, que, pour un coût de construction réaliste de 3800 euros/kW hors financement et avec un taux d’actualisation de 7 % (que pourrait consentir l’Etat), le futur coût de production d’un EPR serait de 62 euros/MWh, dont 45 euros/MWh pour le coût de construction (73 % du total).

Et ce coût de construction pourrait même descendre à  20 euros/MWh, selon l’OCDE, si ce taux d’actualisation était réduit à 3 %, ce qui conduirait à un coût de production de… 37 euros/MWh.

Les autres postes de coûts sont peu sensibles au taux d’actualisation. Les dépenses d’exploitation et de maintenance sont estimées à 10 euros/MWh, le combustible à 5,3 euros/MWh, le démantèlement et les déchets 1,7 euros/MWh.

Mais ce taux d’actualisation ne se décrète pas. Pour qu’il soit le plus bas possible, il faut limiter les risques du projet (remise en cause possible, mouvements d’opposition retardant le chantier, dépassements possibles de délai et de coût de construction) et du marché (variations imprévues de prix).

L’État stratège peut prendre en charge ces risques pour maintenir un prix modéré de l’électricité pour les Français.

La construction d’un EPR en Europe a coûté deux fois plus cher (6500 euros/kW installé) qu’en Chine et en Corée (3200 euros/kW). Et avec « l’affaire des soudures » à reprendre, le prix de l’EPR en France grimpera à plus de 7000 euros/kW.

Mais les deux EPR européens ont été les deux premiers chantiers à avoir été engagés (2005 en Finlande et 2007 en France)… et ce ne sont pas les plus chers. Les deux premiers réacteurs américains équivalents (AP-1000) à Vogtle aux États-Unis coûtent encore plus chers (11300 euros/kW).

Construire des réacteurs par paire sur un même site (moins 15% sur le deuxième réacteur), et à échéance régulière sur des sites différents permet de bénéficier de l’effet de série. Les études sont réalisées une seule fois, et la commande de matériels identiques ainsi qu’une bonne gestion des échéanciers permettent des gains de productivité et une charge de travail optimisée pour les industriels.

Par exemple, EDF estime pouvoir réduire de 20 % le coût de la construction des deux prochains EPR à Sizewell C (Grande-Bretagne) en transposant des éléments du projet Hinkley Point.

« CONTRACT FOR DIFFERENCE »

Un « Contract for Difference » (CFD) est un contrat passé entre un producteur d’électricité et un acheteur (par exemple l’État) qui libère l’investisseur des risques liés à la volatilité des prix sur le marché de gros en lui assurant un prix d’achat fixé à l’avance pendant un temps déterminé.

Le prix consenti par la Grande-Bretagne sur 32 ans pour Hinkley Point, appelé  strike price résulte d’une procédure d’appel d’offres. Il est de 92 livres par mégawattheure (MWh), soit environ 112 euros/MWh.

Le public comprend mal ce prix élevé quand le marché aujourd’hui se situe souvent autour de 50 euros/MWh, mais aucune entreprise à capitaux privés n’aurait pris le risque d’un investissement de 23 milliards d’euros (coût du projet Hinckley point C) si le prix de vente n’était pas protégé sur la durée d’exploitation par une telle disposition.

Les autorités britanniques ont intégré le service rendu pour justifier le strike price nécessaire à la rentabilité du projet de Hinkley Point, et elles ont considéré comme justifié le taux d’actualisation élevé de 9 % retenu par EDF Energy. Le statut privé de l’investisseur (consortium mené par EDF) et la nature des risques associés amènent à ce taux d’actualisation, et donc à ce prix. Il sécurise une future production d’électricité abondante, décarbonée et pilotable pendant 60 ans ainsi qu’une « valeur technologique » ouvrant la voie aux projets suivants.

LA VALEUR ÉCONOMIQUE


La « valeur économique » d’une nouvelle centrale nucléaire de troisième génération EPR est plus large que celle de la simple « rentabilité ». Elle justifie que l’État « stratège » s’engage et prenne en charge une part du risque. Elle doit être comparée à d’autres moyens rendant les mêmes services, et non à la rentabilité artificielle subventionnée des éoliennes et du photovoltaïque bénéficiant de mécanismes de soutien (tarifs d’achat) qui garantissent les prix et les volumes de vente. Ce n’est pas le cas du nucléaire en France ce qui entraîne une distorsion de la concurrence.

En France, comme au Royaume-Uni, la valeur économique des nouveaux projets nucléaires dans la transition énergétique doit être appréhendée avec une vue globale du système électrique et économique.

La capacité d’exportation d’électricité nucléaire en Europe (deux milliards d’euros par an) et d’équipements (plusieurs milliards d’euros par an) dans le monde (Chine, Inde et autres pays) est un enjeu stratégique et économique.

Dans les années 1980, l’« État stratège » avait lancé un vaste plan nucléaire financé par des emprunts garantie de l’État sur les marchés internationaux ce qui a permis à EDF d’obtenir des taux bas.

La relative indépendance énergétique de la France (50 %) est aujourd’hui assurée principalement grâce à sa maîtrise de la filière nucléaire (le photovoltaïque est importé de Chine et les éoliennes de divers pays étrangers).

Les autres technologies « bas carbone », y compris les centrales à biomasse avec captation du gaz carbonique, souffrent de coûts encore plus élevés.  Et où stocker les millions de tonnes de gaz carbonique captées ?

Une solution consisterait à mettre en service de nouvelles centrales à gaz (et d’où serait importé ce gaz et à quel prix dans quelques années ?). Mais de telles décisions seraient en contradiction totale avec la stratégie bas-carbone inscrite dans les accords de la COP 21 et signés par la France.

HUIT EPR AVANT 2040

L’objectif principal de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) votée en 2015 est de diminuer les émissions nationales de gaz à effet de serre, notamment le gaz carbonique.

Dans cette optique, le mix électrique français doit rester l’un des plus décarboné du monde (10 à 50 g gaz carbonique/kWh), grâce principalement au nucléaire (6 g gaz carbonique/kWh), afin qu’il puisse servir à la décarbonation de l’économie via une utilisation accrue de l’électricité.

Pour continuer à faire bénéficier les Français d’une électricité décarbonée pilotable et bon marché, l’État « stratège » doit prendre en charge une partie du risque en établissant des contrats de long terme (de type CFD) et structurer un programme nucléaire favorisant les baisses de coûts induites par un effet de série.

La construction d’une paire d’EPR sur un même site (espacée de 18 mois) devrait être initiée dès 2020 pour une mise en service vers 2030. Ensuite, dans les mêmes conditions, la construction de trois autres paires espacées de quatre ans semble un optimum pour aboutir à huit réacteurs EPR avant 2040.

Ils succèderont alors à une quinzaine de réacteurs actuels de 900 mégawatts qui atteindront leur limite de durée de fonctionnement, soit environ 60 ans (peut-être davantage mais sans certitude).


L’État, garant des intérêts stratégiques, préserverait alors un socle d’approvisionnement flexible et compétitif au-delà de 2040.

L’économie de marché privilégie le court terme permettant à des acteurs privés d’avoir un retour sur investissement rapide.

C’est donc à l’État de cultiver une vision large et lointaine en pariant sur les bénéfices environnementaux et socio-économiques à long terme du nouveau nucléaire fondé sur des EPR dont le coût de production pourrait être inférieur à 70 euros/MWh.

Le gouvernement continuera-t-il longtemps à vouloir réduire le parc nucléaire français les yeux grands fermés ?

47 commentaires:

  1. (...) L’objectif principal de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) votée en 2015 est de diminuer les émissions nationales de gaz à effet de serre, notamment le gaz carbonique.

    Dans cette optique, le mix électrique français doit rester l’un des plus décarboné du monde (10 à 50 g gaz carbonique/kWh), grâce principalement au nucléaire (6 g gaz carbonique/kWh), afin qu’il puisse servir à la décarbonation de l’économie via une utilisation accrue de l’électricité. (...)

    Le gaz carbonique n'est NI UN 'GAZ A EFFET DE SERRE', NI UN POISON !

    Le gaz carbonique n’est pas un poison !

    mardi 21 avril 2015

    https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html

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  2. Pourquoi cet engouement pour les drogues psychotropes ?


    le 28 octobre 2019


    Une minutieuse étude réalisée à l’Université McGill à Montréal vient de montrer encore une fois, si cela était nécessaire, la lente mais certaine décadence de l’Europe. Il existe des « marqueurs » pour déterminer si une économie progresse ou au contraire est en récession. Il suffit par exemple d’examiner les données relatives au transport routier, par mer et par chemin de fer. D’autres paramètres sont utilisés par les économistes comme les carnets de commande des fabricants de carton, le Baltic Dry Index ou encore la consommation de combustibles fossiles. Il est alors possible de se faire une idée de l’évolution de l’économie. Mais qu’en est-il des sociétés humaines, des nations, des villes ? Quels marqueurs révélant les grandes tendances sociétales peuvent être utilisés pour discerner l’évolution des peuples ? Inutile de rappeler le nombre de téléphones cellulaires par personne, le nombre de téléviseurs ou encore le nombre de véhicules automobiles par ménage : ce sont des marqueurs de consommation car tous ces biens sont devenus des marqueurs de la consommation courante.

    - voir tableau sur site -

    Ces chercheurs de l’Université McGill se sont intéresser à la teneur en drogues et en leurs dérivés métaboliques dans les eaux usées en sortie d’usines de traitement et d’épuration de diverses grandes villes, en particulier en Europe. Ce type d’étude avait déjà été réalisée pour quantifier l’utilisation de produits anticonceptionnels dans les grandes villes, étude qui indiquait, en son temps, la fulgurante ascension de l’utilisation de ces produits au fur et à mesure de leur autorisation de vente. On était aux alentours des années 1980 et depuis lors force est de constater que les taux de natalité dans les pays européens ont fortement chuté, ceci expliquant cela. La puissance et la rapidité des techniques analytiques modernes ont été appliquées aux drogues illicites, MDMA, cocaïne, amphétamine et méthamphétamine, et leur présence dans les eaux usées que les traitements d’épuration ne permettent pas d’éliminer comme les anticonceptionnels d’ailleurs. Pour l’Europe l’étude a concerné plus de 60 millions de personnes réparties dans 25 villes et agglomérations urbaines de tailles diverses. La nature des drogues utilisées varie selon les pays. Par exemple la cocaïne semble la drogue la plus populaire dans des villes comme Londres, Bristol, Amsterdam, Zürich, Genève, StGall ou encore Anvers alors qu’à Oslo, Prague ou Bratislava ce sont les méthamphétamines qui sont le plus consommées. À Dortmund, Berlin, Francfort, Amsterdam ou Bristol l’amphétamine s’offre une belle part du « gâteau ». Par pays la Suisse, le pays de l’ordre et de la propreté, l’usage global de ces 4 drogues est le plus élevé par habitant suivi des Pays-Bas, de la Belgique, de la Grande-Bretagne et de la côte méditerranéenne espagnole, si tant est que cette étude, focalisée sur les grandes villes, est globalement significative.

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  3. La consommation de MDMA est aussi en forte augmentation à Amsterdam, Anvers, Zürich, Genève, Barcelone mais également en Finlande, Oslo et Reykjavik, par contre la méthamphétamine est curieusement très populaire et parfois en forte augmentation dans le sud-est de l’Allemagne (Dresde), en République tchèque et en Slovaquie sans atteindre les niveaux très élevés de consommation enregistrés par la même approche expérimentale aux USA, en Australie, Nouvelle-Zélande ou Corée du Sud. Comment interpréter les résultats de cette étude ? Il est inutile de disserter sur des pages et des pages pour rapprocher cet engouement pour les drogues psychotropes citées ici avec l’incertitude existentielle qui a envahi tous les pays européens liée à un bien-être et un confort matériel qui amoindrissent les capacités de jugement des individus.

    Cette incertitude n’est pas récente. En réalité elle date des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, le véritable point de départ de l’intrusion de la science dans la vie quotidienne, pour ces bombardements dans la pire des horreurs jamais imaginée par l’homme, et aujourd’hui on est arrivé au sommet de cette soumission de l’homme de la rue à la science ne serait-ce qu’avec son téléphone portable, le seul objet en apparence très simple qui est vendu sans notice d’utilisation. Cet objet devenu en une dizaine d’années d’une banalité extrême a fait appel pour sa conception aux résultats innovants des travaux de 15 prix Nobel de physique. On ne peut pas faire mieux comme intrusion de la science dans la vie quotidienne ! Pourquoi ai-je mentionné la première utilisation de bombes nucléaires pour anéantir des populations innocentes ? Parce que l’humanité dispose aujourd’hui pour la première fois de son histoire d’armes d’auto-destruction globale. Qu’y a-t-il de plus révélateur de l’ampleur notre incertitude existentielle alors que paradoxalement les pays occidentaux baignent dans l’opulence matérielle ?

    Les récents progrès de la chimie et de la biologie ont bouleversé la signification de notre propre existence et ont banalisé le fonctionnement de notre corps. N’y a-t-il pas aussi là matière à éprouver une certaine incertitude existentielle ? Enfin, à travers ce que l’on appelle les « réseaux sociaux » est apparue la multitude d’informations réelles, souvent déformées ou carrément fausses en flux continu qui contribue par son ampleur à gonfler géométriquement cette incertitude. Il est donc facile d’expliquer ces engouement pour toutes sortes de « fleurs du mal » que sont ces molécules chimiques naturelles ou artificielles utilisées presque universellement dans le monde. Ce phénomène de société peut enfin s’expliquer aussi par le fait que depuis l’apparition des théories malthusiennes du Club de Rome puis du principe de précaution c’est la première fois depuis le début de la révolution industrielle que nous sommes concrètement confrontés aux effets pervers de notre inadaptation aux progrès scientifiques. En bref, depuis l’invention de la machine à vapeur les générations successives ont oeuvré afin que leurs enfants aient une vie meilleure que la leur. Depuis les bombardements nucléaires de deux villes du Japon et les préceptes détestables du Club de Rome notre avenir est devenu très sombre en seulement deux générations. Beaucoup d’hommes politiques mais aussi quelques scientifiques osent déclarer que dans le passé c’était mieux qu’aujourd’hui ! L’utilisation de toutes ces drogues psychotropes trouve au terme de ces quelques considérations sa justification, mais je me suis peut-être égaré …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/28/pourquoi-cet-engouement-pour-les-drogues-psychotropes/

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  4. Le restaurateur Arnaud Bloquel et la bourde à 14 000 euros de l’URSSAF

    Une tribune du Cercle Lafay.


    Par le Cercle Lafay.
    28 OCTOBRE 2019


    La médiatique affaire Arnaud Bloquel, le restaurateur à qui l’URSSAF a infligé un redressement de 14 000 euros au titre des avantages en nature parce qu’il mangeait … dans son propre restaurant, témoigne d’un phénomène qui est plus fréquent qu’on le croit : l’absurdité avec laquelle l’URSSAF réalise ses contrôles, la ridiculisant, et rendant difficile – voire impossible – la réalisation du vœu exprimé par Emmanuel Macron, président de la République, qui aimerait que l’URSSAF soit « l’amie de l’entreprise », phrase prononcé le 9 octobre 2018.

    Dans les faits, on peut comprendre que le chef d’un restaurant mange sur son lieu de travail, où il passe ses journées entières. On l’imagine mal prendre sa voiture pour aller dans un fast-food… Et on peut aussi penser qu’il ne se sert pas à chaque repas un menu gastronomique.

    Peu importe, pour les inspecteurs zélés de l’URSSAF : un chef d’entreprise a l’obligation de déclarer ses repas comme avantage en nature. Faute de quoi ils redressent. Et puisque le restaurant est gastronomique, la somme exigée atteint les étoiles : l’avantage en nature est évalué à 107 euros par repas, le prix moyen d’un dans son établissement. Soit une note très salée de 14 000 euros.

    Un redressement délirant qui a même fait réagir le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, qui dénonce une « situation absurde issue d’une règle obsolète ! ». Pour le ministre, il faut changer tout cela. Et, tel le roi soignant les écrouelles, il va demander à l’URSSAF de reconsidérer le cas de ce chef cuisinier.

    Le problème est que, si choquante que soit cette histoire, le redressement n’est pas totalement infondé. En effet, pour les dirigeants de société, l’avantage en nature sur la nourriture ne peut être évalué qu’en fonction de sa valeur réelle et non forfaitaire. Par souci de simplicité, l’inspecteur s’était donc contenté de réintégrer dans le montant des cotisations le prix d’un repas moyen dans ce restaurant. Le chef a eu beau expliquer à l’inspecteur qu’il mangeait des pâtes ou se préparait des plats peu coûteux d’une valeur d’environ 6 euros, rien ne pouvait faire échec à ce redressement.

    Ce redressement a donc des fondements juridiques sérieux. De là à ce que les inspecteurs URSSAF taxent un médecin offrant un doliprane à sa femme ou un électricien changeant une ampoule chez lui… Des tweets mi amusés, mi choqués l’envisagent.

    Cette affaire surmédiatisée est la partie visible de l’iceberg : neuf contrôles sur 10 se soldent par un redressement. Le think tank Le Cercle Lafay, qui œuvre pour l’amélioration des relations entre l’URSSAF et les entreprises, recense des dizaines de cas ahurissants, dont les victimes n’ont pas eu la chance d’être repérées par le ministre des Comptes publics : l’épouse d’un restaurateur qui le remplace au pied levé parce qu’il est parti aux urgences (cas flagrant, aux yeux des URSSAF, de travail dissimulé), tout comme des laissés-pour-compte à qui Emmaüs verse un petit pécule, que l’URSSAF s’empresse de grever de charges sociales

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  5. Malgré une communication lénifiante (« les URSSAF sont au service des entreprises » …), les URSSAF œuvrent dans un cadre juridique arriéré se traduisant par une extraordinaire insécurité juridique pour les entreprises. L’affaire Bloquel n’en constitue qu’un exemple.

    Une autre surprise vient de ce que les instances des URSSAF sont composées aussi de représentants du monde patronal, très souvent atones face à de telles aberrations.

    Le ministre a raison de vouloir changer ces règles absurdes.

    Il ne cesse d’ailleurs de le dire, chaque fois que l’actualité met en relief les comportements abusifs des URSSAF.

    Un cadre juridique sain devrait permettre un réel dialogue avant, pendant et après le contrôle afin d’éviter ce genre d’aberration qui ne peut que ternir l’image des organismes de recouvrement et désespérer un peu plus les entrepreneurs.

    Ainsi, le cotisant devrait pouvoir avoir recours à un supérieur hiérarchique de l’inspecteur en cas de difficultés lors de la vérification.

    Il devrait avoir la possibilité de défendre physiquement son dossier devant la commission de recours amiable…

    Toutes ces propositions d’avancées raisonnables formulées notamment par Le Cercle Lafay et relayées par des parlementaires sont toujours repoussées, malgré les discours officiels et les réactions opportunes et non suivies d’effets du ministre.

    Une réforme est possible pour rendre l’URSSAF vraiment à l’écoute des entreprises, afin de traquer les fraudeurs sans s’acharner sur des dirigeants de bonne foi.

    Cette réforme peut être menée dès maintenant.

    Mais faudra-t-il attendre une nouvelle affaire médiatique dans laquelle l’URSSAF se ridiculisera pour relancer le débat ?

    https://www.contrepoints.org/2019/10/28/356604-le-restaurateur-arnaud-bloquel-et-la-bourde-a-14-000-euros-de-urssaf

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  6. Les escrocs vont-ils faire pareil aux paysans qui consomment leurs propres cultures ? (aux camionneurs qui se promènent gratis et aux putes qui se branlent ?)

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  7. LA DISPARITION DU CASH, C’EST A TERME LA DISPARITION DE LA LIBERTE.


    26 octobre 2019


    Vers la disparition de l’argent-monnaie ? »

    Il est maintenant établi que certains pays nordiques prévoient de supprimer l’argent-monnaie, le cash autrement dit, au profit du seul virtuel ! Tous les paiements DEVRONT se faire par carte ou par application sur votre téléphone portable.

    Je vous engage à bien lire ce qui suit, à y réfléchir et si vous voyez clairement la menace que cela représente pour votre liberté, à le transmettre au maximum de monde pour qu’au moins les gens comprennent ce qu’une suppression du cash aura comme conséquences désastreuses.
    Ceci dit, arrivera-t-on à l’empêcher ? La question reste posée …

    L’Etat s’est déjà retourné contre son peuple en lui prenant son argent en 2008 pour le donner aux banques qui auraient du être mises en faillite. Il s’apprête à recommencer … et toujours “pour le bien des gens” évidemment.

    Réflexion soumise à votre sagacité.

    Insidieusement, de nombreuses mesures législatives ou réglementaires tendent à exclure les espèces (le cash / l’argent liquide) de nos vies, à le rendre hors-la-loi.
    De telles dispositions ont récemment été prises : renforcement des restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et dépôts d’espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les paiements par cartes de débit ou de crédit, etc.

    L’instauration d’une société sans espèces consacrerait la disparition d’un droit fondamental : celui de la propriété de ce qui a été légitimement acquis et que la monnaie sous forme d’espèces matérialise.

    Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l’homme :
    1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

    En effet :
    L’instauration d’une société sans espèces nous soumet au monopole du lobby bancaire. Lorsque nous déposons de l’argent dans une banque, il ne nous appartient plus : nous devenons créanciers de notre banque qui nous doit notre argent. En cas de crise financière et bancaire, la seule défense que nous ayons en tant que citoyen ordinaire consiste à retirer notre argent. Dans une société sans espèces, cela deviendra impossible.

    L’instauration d’une société sans espèces institue un droit de regard de l’État sur tous les achats et ventes que nous effectuons (heures et lieux compris), ce que les dispositions permettent.

    L’instauration d’une société sans espèces rend possible la mise au ban de la société d’un individu de façon instantanée. Sans aucune procédure légale, avec seulement l’intervention d’un « fonctionnaire habilité » ou même par une erreur technique, nos comptes peuvent être bloqués et nous ne pouvons plus effectuer aucun achat d’aucune autre façon.

    L’instauration d’une société sans espèces rend les déposants prisonniers de leur banque, sachant que les nouvelles dispositions européennes prévoient que nous autres déposants serons désormais sollicités en cas de faillite de notre banque (bail-in).

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  8. L’instauration d’une société sans espèces rend possible une taxation arbitraire de nos dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise, comme l’a vivement recommandé madame Lagarde, présidente du Fonds monétaire international.

    L’instauration d’une société sans espèces rend possible l’application de taux négatifs comme cela est déjà en vigueur dans certains pays. Ce n’est qu’un impôt de plus prélevé sur nos comptes bancaires ; un impôt levé arbitrairement — sans avoir été débattu ni voté — pour subventionner les banques toujours « trop grosses pour faire faillite».

    La société sans espèces rend possible l’arbitraire et la prédation. Elle est contraire au droit de propriété.

    Emmanuel MALMENDIER
    Licence en droit U.Lg.
    Master en fiscalité U.Lg. – Hec
    Comptable – Fiscaliste agréé

    http://www.temoignagefiscal.com/la-disparition-du-cash-cest-a-terme-la-disparition-de-la-liberte/

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    Réponses
    1. Premièrement, la 'disparition des espèces' ne se fera pas dans tous les pays. Ce qui confortera les dealers qui effectueront leurs transactions en monnaies étrangères.
      Deuxièmement, les dictateurs ont imaginé une fausse dette à l'heure-même où ce sont TOUS les 7 milliards d'habitants sur Terre qui devrait être millionaires grâce au progrès des machines qui travaillent gratis 24/24 h !
      Troisièment, face aux débilités (exemple:)

      - Il faudra 398 879 561 ans pour rembourser la dette du gouvernement américain
      jeudi 23 octobre 2014

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/10/il-faudra-398-879-561-ans-pour.html

      les dictateurs se doivent de forcément corriger le tir et en supprimant les espèces protégés (pire que les éoliennes !), il ne restera que la carte qui, 'hackers intervenants' videra la totalité des comptes afin de remettre les comptes à zéro !
      Après la carte le menu: Don de l'État ("C'est pas vous qui payez, c'est l'État !" FH) de mille euros à chaque personne qui sera au devoir de rembourser dans les 6 mois !

      C'est pourquoi il ne faut pas confondre dictatures (monarchies, républiques, empires) avec la Démocratie !
      Il n'y a qu'UN SEUL PAYS AU MONDE en Démocratie ! La Suisse.
      La Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple. Chaque citoyen suisse propose SES lois et vote SES lois. En dictatures ce sont les tuteurs pour handicapés qui proposent leurs lois et votent leurs lois ! Le Peuple doit fermer sa gueule.

      (...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)

      https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

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  9. Ce couple roumain a piraté presque toutes les caméras de rue de Washington avant l’inauguration de Trump


    par Tyler Durden
    Dim, 27/10/2019 - 21:50


    En 2017, alors que les médias traditionnels perdaient leur temps à ruminer sur une possible collusion russe lors de l'élection, un concert peu connu et beaucoup moins parlé du piratage infâme de Washington D.C. avait effectivement lieu.

    Selon le Wall Street Journal, ce n’était que 8 jours avant l’investiture du président Trump que les services secrets ont reçu un appel les informant que des pirates informatiques avaient "pris le contrôle de la plupart des caméras de surveillance vidéo surveillant la capitale américaine".

    Quand un agent est allé vérifier les flux de caméras, il a trouvé un message disant: "VOS DOCUMENTS, PHOTOS, BASES DE DONNÉES ET AUTRES FICHIERS IMPORTANTS SONT CRISTINÉS!" Le message demandait également environ 60 000 $ en Bitcoin en rançon.

    - voir dessins explicatifs sur site -

    La divergence est le thème des gains du 3Q, déclare Heinel de State Street
    À Bucarest, Alexandru Isvanca et Eveline Cismaru, une vingtaine de couples roumains, ont célébré le piratage de la nation la plus puissante du monde. Isvanca et Cismaru pensaient avoir trouvé un coup de chance inattendu lorsqu'ils ont été en mesure, via le logiciel de ransomware, de diriger le flux vidéo Washington vers leur appartement.

    Le couple, qui avait des antécédents d’escroqueries de petite taille, avait envoyé des centaines de milliers de courriers électroniques contenant des ransomwares dans une pièce jointe déguisée en facture. Les adresses e-mail auxquelles ils ont acheté pour les envoyer incluaient notamment le département de police de Washington D.C. - où un destinataire avait ouvert la pièce jointe et pris l'appât.

    Cela a verrouillé le système de caméra de rue de la ville.

    Michael D’Ambrosio, directeur adjoint du Bureau d’enquêtes des services secrets, a déclaré: "Cela montre à quel point les systèmes physiques qui dépendent d’une infrastructure en réseau sont particulièrement vulnérables."

    Les agents des services secrets, quant à eux, essayaient de déterminer si le Kremlin était impliqué ou non. Les pirates avaient utilisé un logiciel russe.

    Avant l’inauguration, les agents ont envahi Washington, mettant hors service de nombreux ascenseurs, alarmes incendie et thermostats connectés à Internet tout au long du parcours d’inauguration prévu.

    L’histoire d’Isvanca a changé plusieurs fois: d’abord admettre avoir piraté les services secrets, puis de dire au Wall Street Journal que la police de Washington n’était pas une cible, puis de nier sa participation.

    Cismaru a également d'abord nié toute implication dans des agents des services secrets, avant de reconnaître son rôle dans le cadre d'un accord de plaidoyer de 2018.

    Lorsque le WSJ a pris contact avec lui, Cismaru a demandé: «Combien êtes-vous prêt à payer pour cette interview ?"

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  10. Après avoir de nouveau refusé toute participation au WSJ, Cismaru a finalement admis qu’il était "facile" de percer dans le système vidéo de la capitale américaine et a déclaré que "les Américains sont stupides".

    Isvanca et Cismaru se sont rencontrés en 2010, alors qu'il se soutenait à 18 ans par "des crimes informatiques et des fraudes de cartes de crédit". Un an après leur rencontre, Cismaru a appris à acquérir et à utiliser des cartes de crédit volées pour les achats en ligne. Cismaru a été reconnu coupable de fraude par carte de crédit en 2012 en Roumanie et a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Dans le cadre de sa peine, elle était censée tout enregistrer pendant trois mois auprès de la police, et nommer qu'elle "manquait fréquemment".

    Les banques et les détaillants acceptent généralement les près de 7,5 milliards de dollars de fraude utilisant des cartes de crédit chaque année, car ils ne veulent pas risquer de perdre des clients en leur refusant des remboursements - et parce que le coût de la poursuite de suspects, comme le couple roumain, est trop élevé.

    Cismaru a ensuite déménagé à Londres en 2012 avec son copain riche, emmenant Isvanca et sa petite amie avec elle. La police a effectué une descente dans la maison en 2013 lors d'une enquête sur la cybercriminalité impliquant Isvanca. À ce moment-là, le petit ami de Cismaru a expulsé tout le monde de la maison à l'exception de celle-ci.

    Le couple a ensuite eu un fils en 2015, avant de revenir à Bucarest.

    De retour à Bucarest, Cismaru et Isvanca ont commencé à envoyer des ransomwares à une liste d'adresses e-mail qu'ils ont identifiées sur le Web sombre. Ils ont utilisé un virus créé par un groupe basé en Russie qui gagnerait de l'argent en prenant une partie de la rançon en échange de la fourniture d'un mot de passe pour déverrouiller les appareils piratés.

    Cependant, le couple a finalement laissé les empreintes digitales de leur travail.

    Isvanca a commandé de la nourriture en ligne chez Andy's Pizza à Bucarest en 2017 et plus tard dans la journée, utilisant la même adresse e-mail, il a piraté les caméras de surveillance de la rue à Washington. Le ransomware utilisé par le couple a désactivé 126 des 186 ordinateurs reliés à la caméra.

    - voir dessins explicatifs sur site -

    Cela laissait les agents en difficulté pour réinstaller les systèmes d'exploitation sur les ordinateurs affectés. Tandis que les services secrets se dépêchaient de résoudre le problème, Cismaru publiait des selfies d'elle-même travaillant sur un ordinateur portable dans un restaurant de Bucarest.

    Trois jours seulement avant l'inauguration, les autorités ont remis les caméras en état de fonctionner.

    Isvanca était persuadé qu'il n'avait laissé aucune trace, mais à la fois il

    - voir dessins explicatifs sur site -

    Isvanca était persuadé qu'il n'avait laissé aucune trace, mais Cismaru et lui avaient laissé des miettes de pain. Mis à part qu'Isvanca utilisait son adresse e-mail pour commander une pizza, Cismaru avait utilisé l'un des ordinateurs réquisitionnés de Washington dans le cadre d'une fraude Amazon, exécutant une commande pour des articles qu'elle ne possédait pas, puis expédiant à des acheteurs utilisant une carte de crédit volée.

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  11. Les autorités ont suivi l'un de ces paquets:

    Le paquet contenait un accessoire de cuisson au barbecue, appelé «Canon à fumer». Cet appareil permettait aux cuisiniers «d'ajouter une saveur délicieusement fumée à vos aliments et à vos boissons en un rien de temps», a déclaré son producteur.

    À la demande de responsables américains, la British National Crime Agency a effectué un raid sur la destination du colis, un bureau de Londres. Un officier a ensuite appelé les services secrets et a dit en plaisantant: «J'ai trouvé le pistolet fumant».

    - voir dessins explicatifs sur site -

    Les enquêteurs ont découvert que Cismaru avait utilisé un compte Gmail avec son nom complet comme sauvegarde des comptes créés pour la fraude. À partir de là, ils ont pu trouver un compte de messagerie contenant les détails de 2 170 cartes de crédit volées et la liste principale des adresses de messagerie utilisées par le couple.

    Cismaru a déclaré au WSJ que son courrier électronique avait été "utilisé frauduleusement à mon insu".

    En janvier 2017, des enquêteurs mondiaux s'étaient joints aux services secrets et au FBI pour planifier l'arrestation du couple. Un enquêteur roumain a déclaré que le couple "avait fini par être le plus malchanceux après avoir été le plus chanceux".

    Dix jours avant Noël 2017, Cismaru et Isvanca ont été arrêtés avant d'embarquer ensemble pour un vol à destination de Londres et placés en résidence surveillée. Ils ont également reçu l'ordre de ne pas se parler.

    Mais en 2018, Isvanca a envoyé un message à Cismaru sur une application cryptée, lui disant que les services secrets n’avaient "aucune preuve", c’était eux. Il l'a prévenue contre le fait de témoigner contre lui. Elle a pris des captures d’écran et les a partagées avec les procureurs américains.

    Cismaru a quitté la Roumanie en février 2018, voyageant en train de la Hongrie vers la France, avant d'être conduite de Paris à Londres par son petit ami. La police de Londres a envoyé des officiers chez son petit ami, où ils ont surpris Cismaru en train de filer à l'arrière de la maison.

    "Je suis enceinte !", a-t-elle crié après son arrestation. Elle a également "nié toute implication dans ce stratagème et même refusé l'utilisation de son compte de messagerie personnel."

    Aux États-Unis, Cismaru et Isvanca ont été accusés de 11 chefs d’accusation, notamment de complot en vue de commettre une fraude informatique, une fraude informatique, une intrusion dans un ordinateur du gouvernement et de l’extorsion.

    Cismaru a été extradée aux États-Unis en juillet 2018. Elle a plaidé coupable à deux des onze chefs d'accusation et a accepté de témoigner contre Isvanca. Au tribunal, elle a «admis sa participation à ce complot avec un complot».

    En janvier 2019, elle a été libérée et en mars, elle a été déportée.

    Isvanca est en procès en Roumanie pour des accusations antérieures de vol de carte de crédit. Il risque d’être extradé vers les États-Unis, où des accusations aux États-Unis pourraient aller jusqu’à 20 ans de prison.

    https://www.zerohedge.com/political/romanian-couple-hacked-nearly-every-street-camera-dc-ahead-trumps-inauguration

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  12. California Fires déclenche des évacuations obligatoires massives; Les domaines viticoles brûlent au vent


    par Tyler Durden
    Dim 27/10/2019 - 12:50


    Les incendies de forêt annuels de la Californie sont de retour malgré une série de pannes de courant planifiées destinées à les prévenir - la dernière en date devrait toucher jusqu'à 3 millions de personnes sur de vastes étendues de l'État.

    Les incendies les plus intenses ont sévi dans le comté de Sonoma et quelque 180 000 habitants ont été sommés d'évacuer.

    "Les prochaines 72 heures seront difficiles", a déclaré samedi le gouverneur Gavin Newsom. "Je pourrais le gommer, mais je ne le ferai pas."

    Les vents violents craignent les feux de forêt en Californie
    À minuit, le comté de Sonoma ressemblait à une zone sinistrée.

    La route 101 a été fermée indéfiniment par Santa Rosa et des rafales de vent allant jusqu'à 150 km / h ont été signalées par le Service météorologique national à Healdsburg Hills, dans le nord du comté. Cela étant dit, le NWS rapporte à présent que les vents vont "commencer à diminuer par rapport au sommet des dernières heures, mais resteront forts aujourd'hui avec une accélération ce soir".

    À 7 h 15, le feu de Kincade près de Geyserville avait atteint 30 000 acres selon Cal Fire, et est maîtrisé à 10%. Selon le SF Chronicle, il a détruit 79 structures et en menace plus de 31 000.

    Au moins deux établissements vinicoles ont brûlé dans l'incendie; les vignobles Soda Rock et Healdsburg.

    Dès dimanche matin, PG & E a confirmé qu’il avait bloqué plus d’un million de clients, soit environ 3 millions de personnes.

    Les pannes ont une portée sans précédent - elles sont même plus importantes que les fermetures controversées de PG & E qui ont touché plus de 2 millions de personnes au début du mois. Les pannes d'électricité s'étendant de l'extrême côte nord et de la vallée du Sacramento au nord jusqu'aux contreforts de la Sierra Nevada, dans la majeure partie de la région de la baie et dans certaines parties de la vallée de Salinas et du comté de Kern.

    À North Bay, où l’incendie de Kincade fait rage dans le nord-est du comté de Sonoma, l’impact est aigu. La majeure partie du comté de Sonoma est soumise à des fermetures et, dans le comté voisin de Marin, des responsables ont déclaré s'attendre à ce que pratiquement chaque client perde de l'électricité. -SF Chronicle

    Ceci marque la troisième panne massive en un mois et la deuxième en une semaine.

    "Ce sont des appels difficiles", a ajouté Newsom lors d'une conférence de presse à Napa. "Mais une société aussi industrieuse, entreprenante et innovante que la nôtre ne devrait pas avoir à faire face à un choix entre la sécurité publique et les pannes d'électricité. Nous pouvons faire les deux ensemble. Et c'est la voie que nous suivons."

    https://www.zerohedge.com/energy/california-fires-spark-mandatory-evacuations-wineries-burn-winds-hit-93-mph

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  13. Innovation BIS 2025: un tremplin vers un "nouvel ordre mondial" économique


    par Tyler Durden
    Lundi, 28/10/2019 - 00:10
    Écrit par Steven Guinness,


    Les réunions annuelles du FMI tenues à Washington DC la semaine dernière ont montré que, lorsque l’institution publie de nouvelles projections économiques ou des avertissements de ralentissement économique, la presse traditionnelle n’est pas opposée à ce qu’elle leur accorde une couverture importante. Après sa création en 1944 (à l’issue de la Seconde Guerre mondiale), le Fonds a été intégré à ce que les internationalistes appellent «l’ordre mondial fondé sur des règles». Depuis 75 ans, l'establishment politique et les élites bancaires considèrent le FMI comme un des piliers du système financier mondial.

    Contrairement à ce que certains pourraient penser, le FMI n’a pas été la première institution monétaire mondiale.

    Cette distinction appartient à la Banque des règlements internationaux, basée en Suisse, qui est antérieure au FMI de quatorze ans. Selon la BRI, sa création en 1930 visait principalement à régler les paiements de réparation «imposés à l'Allemagne à la suite de la première guerre mondiale». Sans la Première Guerre mondiale - un événement de crise majeur -, la BRI n’aurait pas été mandatée. Le FMI n’aurait pas été mandaté pour exister sans le spectre de la Deuxième Guerre mondiale.

    En plus de régler les paiements de réparation allemands, la BRI a également été reconnue dès le départ comme un forum - le premier du genre - pour les banquiers centraux - où ils pouvaient parler franchement et diriger le cours de la politique monétaire mondiale.

    Le conseil d'administration de la BRI est principalement composé des dirigeants des principales banques centrales du monde. Actuellement, le gouverneur de la Bundesbank allemande, Jens Weidmann, est président du conseil d'administration. En tant que fonctionnaires, ils se réunissent à Bâle toutes les huit semaines environ pour une série de réunions bimestrielles, discussions auxquelles les citoyens ordinaires ne sont pas au courant.

    En 2013, l’auteur Adam Labor a publié un ouvrage intitulé «La tour de Bâle», qui analysait certaines figures de proue des premières années de la BRI. Le parti travailliste précise combien d’entre eux sont des membres à part entière du régime nazi.

    Hjalmar Schacht, qui, de 1933 à 1939, était le ministre des Finances de Hitler en tant que président de la Reichsbank, était directeur de la BRI. Schacht a été jugé et acquitté des crimes de guerre commis après la Seconde Guerre mondiale.

    Walther Funk, ancien ministre de l'économie nazi et président de la Reichsbank de 1939 à 1945, était également directeur de la BRI. Funk a d'abord été envoyé en prison pour crimes de guerre avant d'être libéré en 1957. Comme il est écrit dans le journal travailliste, Funk travaillait en étroite collaboration avec Heinrich Himmler, chef du SS (Schutzstaffel). Funk a également été pionnier d’un article de 1940 intitulé «Réorganisation économique de l’Europe», qui a été approuvé par les dirigeants nazis et est conservé dans les archives de la BRI.

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  14. Emil Puhl, député de Funk, était vice-président de la Reichsbank pendant la Seconde Guerre mondiale et directeur de la BRI. Comme Funk, Puhl a été reconnu coupable de crime de guerre.

    Kurt von Schroder, reconnu coupable de crimes contre l'humanité après la Seconde Guerre mondiale, était un directeur de la BRI.

    Ensuite, il y a Karl Blessing, surnommé le protégé de Hjalmar Schacht, qui a travaillé à la BRI dans les années 1930 et qui est finalement devenu président de la Bundesbank et directeur de la BIS en 1958. Blessing a été emprisonné après la Seconde Guerre mondiale, mais pas inculpé de crimes de guerre.

    La main-d’œuvre a fait observer que «les parallèles entre les plans des dirigeants nazis pour une économie européenne de l’après-guerre et le processus ultérieur d’intégration monétaire et économique de l’Europe étaient réels». En d'autres termes, les objectifs des internationalistes de l'après-seconde guerre mondiale correspondaient à ceux du régime nazi.

    Et comme l’a souligné Labor, la BRI «fonctionne comme un fil conducteur entre les deux».

    Le parti travailliste a également déclaré à juste titre qu’après 1945, c’était d’anciens nazis qui occupaient bon nombre des postes clefs du pouvoir dans la nouvelle Allemagne. À cette époque, les industriels y voyaient un prix à payer pour reconstruire l’économie allemande.

    Étudiez l’histoire de l’intégration monétaire européenne et vous constaterez que la BRI a joué un rôle important dans sa réalisation. Le rapport Delors de 1989 en est un exemple. Rédigé à la BRI, il a tracé les plans d'une Union monétaire européenne. L'un des principaux responsables de ce rapport, en raison de sa position au sein du comité Delors, était le directeur général de la BRI à l'époque, Alexandre Lamfalussy.

    À la lumière des preuves, il est indéniable que la BRI est au cœur du projet d’intégration européenne. Le fait qu’ils aient été révélés pour avoir accepté l’or des Nazis pillés au cours de la période qui a précédé la Seconde Guerre mondiale et que leurs actions ont servi à financer la machine de guerre de Hitler a été largement ignoré.

    À ce jour, la BRI reçoit peu de couverture dans les médias. Leur dernière initiative, «Innovation BIS 2025», en est un exemple. Décrit pour la première fois en mars 2019 par le directeur général Agustin Carstens, il s’agit d’une «stratégie à moyen terme» comprenant trois éléments que la BRI résume comme suit:

    Identifier et développer des informations approfondies sur les tendances critiques de la technologie affectant la banque centrale

    Développer les biens publics dans l’espace technologique en vue d’améliorer le fonctionnement du système financier mondial

    Servir de point focal pour un réseau d'experts en innovation de la banque centrale

    Ce n'est que fin juin 2019, conformément à la publication du rapport économique annuel de la BRI, que le projet a été ratifié par le conseil d'administration de la BRI. "Innovation BIS 2025" englobait désormais les plans d'un "pôle d'innovation BRI". Le communiqué de presse ci-joint expliquait comment le pôle "encouragerait la collaboration internationale en matière de technologie financière innovante".

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  15. Le directeur général Carstens a déclaré que la BRI travaillerait désormais «sur un ensemble de projets reflétant les priorités d’innovation de la communauté de la banque centrale».

    Ces priorités incluent la progression de la Fintech et des réformes globales des systèmes de paiement nationaux. Le récit de la BRI sur la question du rôle de «l’argent à l’ère numérique», qui a débuté après le Brexit et la présidence de Donald Trump, est au centre de ces ambitions.

    Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, un des principaux promoteurs du projet, estime qu’une collaboration plus étroite entre les banques centrales via le Hub «aidera le secteur privé à exploiter pleinement ces opportunités majeures».

    Comme je le verrai dans de futurs articles, les entreprises du secteur privé doivent jouer un rôle déterminant dans la numérisation complète de la monnaie et dans la perspective de la monnaie numérique de la banque centrale.

    Après l’approbation du pôle d’innovation, la BRI a publié une série d’annonces relatives à cette initiative. La date limite pour ces annonces est maintenant expirée, mais l’un des rôles énumérés était celui du responsable du centre d’innovation BIS. Un mandat de cinq ans basé à Bâle (qui aboutira au moment même où la BOE et la Fed mettront en ligne de nouveaux systèmes de paiement), l’une des principales exigences était que le candidat retenu possède au moins dix ans d’expérience à un poste de direction au sein de Fintech, au centre-ville. la banque, la recherche économique ou le secteur financier. Jusqu'à présent, la BRI n'a pas encore annoncé la composition de gestion du Hub. Mark Carney est un candidat possible. Il quittera ses fonctions de gouverneur de la BOE le 31 janvier de l’année prochaine.

    La première phase de mise en œuvre d ’« Innovation BRI 2025 »débutera par trois hubs, dont deux situés à Hong Kong et à Singapour. Cela témoigne de la volonté de la BRI d’élargir sa présence à l’Est. Le processus a déjà commencé car, en septembre 2019, l'autorité monétaire de Hong Kong (HKMA) a signé un accord opérationnel sur la conception d'un pôle d'innovation à Hong Kong.

    Peu de temps après cette annonce, un deuxième accord opérationnel a été signé entre la Banque nationale suisse (BNS) et la BRI. Ceci achève les plans pour la première phase de mise en œuvre. La deuxième phase, pour laquelle aucune échelle de temps n’a été signalée à ce jour, verra la création de Hubs à travers les Amériques et l’Europe.

    Dans le communiqué de presse relatif au Swiss Hub, il explique les motivations qui sous-tendent Innovation BIS 2025:

    Le Centre suisse effectuera d’abord des recherches sur deux projets. Le premier portera sur l'intégration de la monnaie de banque centrale numérique dans une infrastructure technologique de grand livre distribuée. Cette nouvelle forme de monnaie de banque centrale numérique viserait à faciliter le règlement d’actifs libellés en jetons entre institutions financières. Les jetons sont des ressources numériques pouvant être transférées d'une partie à une autre. Le projet sera réalisé dans le cadre d'une collaboration entre la BNS et le SIX Group sous la forme d'une validation de principe.

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  16. Le groupe SIX cité dans le passage ci-dessus est un prestataire de services financiers qui gère l’infrastructure du système financier suisse.

    La principale préoccupation ici est la mention explicite de l’intégration de la monnaie numérique de la banque centrale dans un cadre DLT. C'est une question sur laquelle j'ai beaucoup écrit dans une série d'articles en août et septembre. L'essor du grand livre distribué et la compatibilité de la technologie avec les systèmes de paiement sont essentiels pour que les banques centrales atteignent leurs objectifs de mise en œuvre d'une société sans numéraire. Je soutiens que c'est la raison pour laquelle la Banque d'Angleterre et la Réserve fédérale sont en train de réformer leurs systèmes.

    Pour examiner plus en détail les motifs de la création de ce carrefour, Agustin Carstens a prononcé deux discours au cours des onze premiers jours d'octobre. Le premier d'entre eux s'intitulait "La nouvelle stratégie de la BRI - Rapprochement des Amériques et de Bâle". Carstens a expliqué comment l'innovation et la technologie "remodèlent le paysage financier" et comment "les cicatrices laissées par la crise financière" et la «environnement post-crise» signifie qu'il est nécessaire de réformer le mode de fonctionnement de la banque centrale.

    En ce qui concerne «l’environnement d’après-crise», Carstens a déclaré:

    Les incertitudes liées au retour du protectionnisme et aux tensions commerciales qui en résultent n’aident en rien les perspectives économiques.

    Dans ce contexte, l’innovation technologique modifie les modèles d’activité des banques et affecte le secteur financier et l’économie dans son ensemble.

    L’incertitude et la division engendrées par un climat géopolitique instable coïncident avec l’innovation technologique que la BRI et ses membres souhaitent utiliser dans le cadre d’un programme visant à rendre tous les actifs incorporels, c’est-à-dire la fin des billets et des pièces.

    Au milieu de cette volatilité, la BRI voit clairement une opportunité:

    À la lumière des nouveaux défis auxquels est confrontée la banque centrale, la BRI a réévalué la manière dont elle remplit sa mission.

    Nos travaux porteront sur les implications de l'innovation technologique pour les banques centrales, le système financier et l'économie en général.

    Les conditions géopolitiques actuelles permettent à la BRI de faire progresser ses objectifs par le biais de l’innovation BRI 2025. C’est pourquoi je soutiens depuis longtemps que la montée du protectionnisme, qui, par extension, s’aligne sur la résurgence du nationalisme / populisme, ne nuit pas aux banques centrales. Comme le dit Carstens dans son discours, "la gestion des crises" est primordiale pour les internationalistes. La crise économique est bénéfique à condition que la BRI et les autres organismes internationaux soient chargés de «gérer» les retombées. Remarquez comment ils concentrent leurs efforts sur la gestion plutôt que sur la résolution. Chaque crise est en réalité une opportunité, ce qui explique peut-être pourquoi aucun effort soutenu ne permet de résoudre les problèmes fondamentaux du système.

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  17. Le deuxième discours de Carstens, intitulé "L’innovation dans les banques centrales - de la Suisse au monde", nous en dit un peu plus sur la "stratégie BRI 2025":

    Dans notre précédent plan à moyen terme, l’accent était principalement mis sur la résolution des problèmes associés aux conséquences de la grande crise financière. Dans cet environnement post-crise, dans un contexte de mutation économique et technologique rapide, les besoins des banques centrales et d'autres autorités financières ont évolué.

    Il a expliqué à quel point l’avancement de la technologie est un "moteur essentiel de la conception de notre stratégie". La BRI s’engage donc pleinement à «innover en permanence et à se préparer aux défis de demain».

    Le Hub en est à ses balbutiements, mais comme le dit Carstens, qui accumule connaissances et expériences, "un programme local sera rapidement élaboré", ce qui explique en partie pourquoi la première base européenne se situera en Suisse. de la BRI. Mais je soupçonne que la principale raison, décrite par Carstens, est de créer des entreprises de fintech en Suisse, "soutenues par des amendements au cadre juridique suisse qui facilitent l’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur financier".

    Un aspect intéressant est que la Banque nationale suisse a été l’une des premières banques centrales à introduire le concept du système de règlement brut en temps réel - le même système qui est maintenant mûr pour une réforme internationale pour tenir compte de la technologie financière.

    C’est dans ce discours que Carstens a décrit la BRI comme «la plus ancienne institution financière internationale du monde et reste le principal centre de coopération des banques centrales internationales». Cela sous-estime quelque peu la BRI. Leur position est au sommet du système financier mondial. Et ils parviennent à y parvenir loin des regards des médias mondiaux, malgré leur histoire.

    Innovation BIS 2025 constitue la prochaine étape dans l'harmonisation de la technologie numérique telle que le grand livre distribué avec la prochaine génération de systèmes de paiement, mettant ainsi en péril l'existence de la monnaie physique. Alors que le monde devient de plus en plus instable sur les plans économique et politique, les banques centrales, en collaboration avec le secteur privé, chercheront à tirer parti de la crise perpétuelle pour parvenir à leurs fins.

    Plus la BRI reste longtemps dans l'ombre, plus son initiative a de chances de réussir.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/innovation-bis-2025-stepping-stone-towards-economic-new-world-order

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  18. Le déploiement de l'enregistrement électoral automatique en Californie ne s'est pas déroulé comme prévu


    par Tyler Durden
    Dim 27/10/2019 - 20:20
    Écrit par Matt Vasilogambros via PewTrusts.org,


    L’inscription automatique des électeurs en Californie n’a pas eu lieu comme prévu.

    Cela semblait être une bonne idée: Éliminer la bureaucratie en ajoutant automatiquement des électeurs et en accueillant davantage de résidents dans la vie politique. Depuis avril 2018, lorsque les habitants de la Californie se rendent au Département des véhicules à moteur pour immatriculer une voiture ou obtenir une licence, ils sont ajoutés aux listes électorales de l'État, à moins qu'ils ne se désengagent.

    Véhicules à Los Angeles. Trois électeurs républicains poursuivent en justice des responsables de l'État pour son système d'inscription automatique des électeurs, qui aurait permis aux non-citoyens de s'enregistrer. Richard Vogel / La presse associée

    Mais les responsables du DMV ont par la suite découvert plus de 100 000 erreurs d’inscription au cours de la première année, y compris des électeurs inscrits auprès du mauvais parti. Et au moins un non-citoyen (des représentants de l'État enquêtent toujours sur le nombre total) a été accidentellement inscrit - une erreur importante dans la mesure où les non-citoyens ne sont pas autorisés à voter.

    Dans l’ensemble du pays, les partisans de l’inscription automatique des électeurs louent souvent sa capacité à augmenter considérablement les listes électorales d’un État et à faire participer davantage de personnes au processus politique. Depuis que l'Oregon est devenu le premier État à passer à l'inscription automatique des électeurs en 2015, 17 autres États et le district de Columbia ont suivi avec leur propre version de la politique, selon la Conférence nationale des législatures des États.

    Selon un rapport publié en avril par le Brennan Center for Justice, dans de nombreux États et selon différents modèles, l'inscription automatique des électeurs augmentait les listes électorales, passant de près de 10% dans le district de Columbia à 94% en Géorgie. à la faculté de droit de l’Université de New York.

    Mais à un moment où l’inscription automatique des électeurs prend de l'ampleur, les dernières luttes en Californie ont enhardi les détracteurs qui soutiennent depuis longtemps que le système pourrait permettre aux non-citoyens de voter, même si les responsables et les experts soulignent que cela ne s'est produit que très peu de fois.

    Le sénateur républicain John Moorlach a déclaré qu'il n'était pas certain que les erreurs d'enregistrement en Californie auraient pu modifier les résultats de toute élection, mais l'année dernière a prouvé que l'État devait apporter plusieurs améliorations à son système d'enregistrement «afin que nous ne nous moquions pas processus ». Il a voté contre l’adoption de l’inscription automatique des électeurs en 2015.

    "Il me semble que si vous votez et que vous n'êtes pas citoyen américain, c'est un crime grave", a déclaré Moorlach.

    "L’ironie est que nous concluons un si gros problème dans la supposée participation de la Russie aux élections de 2016, et nous sommes confrontés ici à des abus réels en matière de vote, à des fraudes électorales potentielles et à une mauvaise gestion de l’inscription sur les listes électorales."

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  19. Plus tôt ce mois-ci, trois électeurs républicains de Californie, dont deux citoyens naturalisés, ont poursuivi le secrétaire d’État démocrate Alex Padilla et le directeur du DMV Steve Gordon au motif de leurs erreurs, les accusant de «tendance à ne rien faire pour vérifier qu’un électeur potentiel citoyen américain, faisant ainsi figurer les non-citoyens sur les listes électorales ».

    Le cabinet d’avocats représentant les plaignants est dirigé par l’ancien vice-président du parti républicain de Californie, Harmeet Dhillon.

    La poursuite demande aux responsables de l’État de mettre au point un meilleur système permettant de prévenir les erreurs commises par les citoyens. Mark Meuser, avocat des plaignants, a déclaré que les organismes publics avaient du mal à maintenir des bases de données et à partager des informations afin de maintenir la précision des listes électorales.

    "Il y a un problème beaucoup plus important que le vote des non-citoyens", a déclaré Meuser, qui a perdu une offre républicaine de 2018 pour le poste de secrétaire d'Etat californien.

    "Je suis beaucoup plus préoccupé par l'intégrité de notre système et les gens qui pensent que leur vote est dilué."

    Meuser a déclaré qu'il pensait que les Californiens s'inquiétaient d'un programme qui aurait commis 105 000 erreurs d'inscription d'électeurs et permis à un nombre inconnu de non-citoyens d'être ajoutés aux listes électorales. Au moins 1 500 personnes non éligibles pour voter ont été enregistrées dans les mois qui ont suivi le déploiement d'avril 2018, ont indiqué des responsables des élections, dont six ont voté aux élections de mi-mandat, selon un rapport de l'Etat.

    En Californie, le DMV de Californie n’a pas voulu faire de commentaires sur aucun aspect de l’enregistrement automatique des électeurs en raison d’un litige en instance. Le bureau de Padilla n’a pas répondu à une demande de commentaire.

    En réponse à la plainte, Padilla a déclaré à l'abeille de Sacramento à l'époque: «Les plaignants prétendent protéger les électeurs, mais ce n'est rien de plus qu'une tentative sournoise d'amener leur livre de jeu sur la répression des électeurs en Californie».

    Les responsables de DMV ont déclaré avoir ajouté des sauvegardes et autres protections à leurs processus afin de prévenir les erreurs futures.

    Etat Stopgaps

    Un audit indépendant - ordonné en septembre 2018 par le gouvernement en exercice. Jerry Brown, démocrate et publié en février 2019 - a constaté que le programme d’enregistrement de la Californie «prêtait à confusion pour le public», parmi d’autres points évoqués dans le rapport de 113 pages sur les mois qui ont suivi le déploiement chargé d’erreurs.

    L’inscription automatique des électeurs fonctionne, a déclaré Myrna Pérez, directrice du programme pour la démocratie du Brennan Center, mais elle a souligné que les États devaient prévenir les erreurs évitables.

    En utilisant des outils allant des campagnes d’information publiques aux déploiements en douceur, en passant par les vérifications supplémentaires auprès des employés de comté et des travailleurs du DMV, at-elle ajouté, les États devraient pouvoir filtrer les non-citoyens.

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  20. «Il a été démontré que l’inscription automatique des électeurs augmentait effectivement l’inscription dans les grands et petits États, bleus et rouges, ruraux et urbains, dans tout le pays», a-t-elle déclaré, citant des recherches du Centre Brennan. "Mais comme toute politique, il doit être conçu de manière stratégique et intelligente."

    Certains États ont pris des précautions supplémentaires pour éviter des erreurs coûteuses.

    Lorsque le Vermont a mis en place son nouveau système en 2017, par exemple, les responsables se sont préparés à des problèmes potentiels liés aux milliers de non-citoyens qui travaillent dans les fermes laitières de l’État. Quelque 60 000 résidents se sont tournés vers le DMV pour obtenir des cartes de privilège de conducteur, un permis disponible pour tous, indépendamment du statut de citoyen.

    L’État devait s’assurer qu’il n’enregistrait que des citoyens, a déclaré Will Senning, directeur de l’État chargé des élections et du financement des campagnes électorales.

    Le Vermont enregistrera uniquement les clients DMV qui se disent citoyens et ne se retirent pas de l’enregistrement, a déclaré Senning. Les applications sont ensuite envoyées toutes les nuits aux employés de ville, qui les approuvent.

    "Ce n'est pas vraiment automatique", a-t-il déclaré. «Vous avez toujours un élément humain. Les problèmes ne sont pas endémiques.

    Lors de la conception de ce nouveau processus, a déclaré Senning, il était moins préoccupé par l’inscription volontaire de non-citoyens que par le fait qu’ils s’enregistreraient par accident et risquaient leur expulsion. C’est pourquoi son bureau a collaboré avec des groupes de défense de l’immigration afin de partager des informations à travers l’État.

    Depuis la mise en œuvre du programme, M. Senning a déclaré n'avoir vu que très peu de cas où des non-citoyens avaient été enregistrés par erreur, ce qui les a retracés jusqu'à des erreurs de saisie de données par le personnel de DMV. De telles erreurs, a-t-il déclaré, sont inévitables compte tenu du volume d'applications et de mises à jour qu'elles traitent. Il s'attend à ce que ces erreurs diminuent à mesure que l'État met à jour sa technologie d'enregistrement.

    «Je pense pouvoir les compter à deux mains», a-t-il déclaré. "Dans l'ensemble, nous sommes très satisfaits du taux d'erreur très bas."

    Au Colorado, les résidents doivent indiquer leur pays de citoyenneté pour obtenir leur permis de conduire. Pour les non-citoyens, tels que les détenteurs de cartes vertes, qui remplissent les conditions pour obtenir un permis de conduire, le système informatique demande deux fois aux clients de DMV s’ils sont citoyens américains, a déclaré Melissa Polk, responsable des opérations internes et responsable juridique du Colorado. Elle a déclaré qu'aucun non-citoyen n'avait été inscrit pour voter selon le nouveau système.

    L’Etat a rationalisé les données entre le DMV et le bureau du secrétaire d’Etat et étendra l’enregistrement automatique des électeurs dans les années à venir, a déclaré Polk, en enregistrant les Coloradans qui interagissent avec des organismes publics au-delà du DMV, comme le programme Medicaid de l’État.

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  21. En avril, le sénateur républicain Owen Hill a voté contre la mesure qui étend le programme d’inscription automatique des électeurs de l’État aux autres services de l’État. Garder les non-citoyens hors des listes électorales dans le Colorado, a-t-il déclaré, est une préoccupation légitime.

    "Pour conserver la confiance des gens dans les institutions démocratiques, je pense que nous devons aller au-delà", a-t-il déclaré.

    "L'inscription automatique des électeurs crée des problèmes pour l'intégrité globale du système."

    Mais les garanties pourraient ne pas suffire aux critiques.

    Préoccupations imminentes

    Il ne suffit pas de demander aux clients de DMV s’il s’agit de citoyens, a déclaré Logan Churchwell, directeur de la recherche et des communications à la Public Interest Legal Foundation, organisation conservatrice à Indianapolis dirigée par des avocats ayant travaillé dans des affaires de droit électoral. Le groupe s'est longtemps opposé à l'inscription automatique des électeurs.

    Alors que certains États offrent aux résidents la possibilité de ne pas s'inscrire sur les formulaires d'inscription au DMV ou sur des cartes postales envoyées à la maison, Churchwell craint qu'un immigrant nouvellement arrivé dans ce pays et ne maîtrisant pas suffisamment l'anglais ne puisse ignorer les rappels par erreur et rester en contact. listes électorales.

    "L'automatisation engendre des erreurs dans le système", a déclaré Churchwell.

    «Il n'est pas conçu pour s'inquiéter si la personne est un citoyen. La réalité est que les non-citoyens sont les victimes.

    Dans de rares cas, des non-citoyens qui se sont inscrits pour voter et ont ensuite voté ont été expulsés. Tel a été le cas en 2017, lorsqu'un immigrant péruvien a été expulsé après avoir voté deux fois illégalement dans l'Illinois en tant que résident permanent légal. Elle a dit qu'elle avait été induite en erreur par les travailleurs de DMV pour s'inscrire afin de pouvoir voter. Lorsqu'elle a demandé la citoyenneté, des représentants du gouvernement ont découvert son historique de vote et l'ont renvoyée au Pérou.

    C’est scandaleux de dire que Churchwell et ses collègues s’inquiètent pour les non-citoyens, a déclaré Pérez au Brennan Center. Le groupe a été fortement critiqué pour avoir publié un rapport de 2016 intitulé «Alien Invasion», avec une soucoupe volante en couverture. Il a également imprimé les adresses personnelles des Virginiens, étiquetés à tort comme des non-citoyens inscrits pour voter. Les individus étaient tous citoyens; ils ont poursuivi le groupe pour diffamation l'année dernière.

    Le président du groupe, J. Christian Adams, qui siégeait à la commission de lutte contre la fraude électorale du président Donald Trump, a présenté ses excuses aux électeurs concernés dans le cadre d’un accord de règlement.

    Mais ces préoccupations concernant la citoyenneté ont conduit certaines législatures d’États à la tête des républicains à tenter d’exiger une preuve de citoyenneté pour pouvoir s’inscrire et voter. Certains de ces efforts ont été inspirés par l'affirmation non étayée de Trump selon laquelle des millions de non-citoyens auraient pu voter lors de l'élection présidentielle de 2016.

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  22. Plus tôt cette année, le Texas a mis fin à un examen bâclé de ses registres de vote qui remettait en question le statut de citoyenneté de 100 000 électeurs inscrits. Les dirigeants de l'État républicain, dont le gouverneur Greg Abbott, ont déclaré lors de cet examen que les non-citoyens votaient aux élections au Texas. Un grand nombre des électeurs en question étaient des citoyens naturalisés.

    Même dans ce cas, les États continuent d’adopter l’inscription automatique des électeurs.

    L'année dernière, les assemblées législatives du Nouveau-Mexique et du Maine ont adopté l'enregistrement automatique des électeurs, tandis que le Michigan a mis en œuvre son programme. Le secrétaire d’État républicain de l’Ohio, Frank LaRose, a appelé cette année les législateurs à adopter un système similaire d’inscription «des électeurs».

    Au fur et à mesure que de plus en plus d'États adoptent ce programme, ils doivent s'assurer de la protection des non-citoyens, a déclaré Pérez.

    «Cela peut être fait d'une manière qui facilite le retrait des non-citoyens», a-t-elle déclaré.

    «Nous devons nous assurer que les non-citoyens sont parfaitement au courant des règles de vote, des endroits où ils pourraient être interrogés et de la manière dont ils devraient dire non.»

    https://www.zerohedge.com/political/californias-rollout-automatic-voter-registration-didnt-go-planned

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  23. San Francisco est le récit de deux villes


    par Tyler Durden
    Dim 27/10/2019 - 14:20
    Via Global Macro Monitor,


    Q: Pourquoi San Francisco compte-t-il autant de sans-abri ?
    R: Parce que la ville compte de nombreux milliardaires.

    Un jour, j'ai eu une guerre Twitter avec un Canadien, qui racontait des sottises à partir d'un article cinglé qui disait que San Francisco était une ville du tiers monde. En utilisant la méthode socratique dans notre débat, la première question que j'ai posée était de savoir s'il était déjà allé à San Francisco ? "Nan."

    Question suivante: Avez-vous une population de sans-abri dans votre ville ? "Oui."

    J'ai ensuite essayé d'expliquer pourquoi la densité de sans-abri à San Francisco était si élevée, c'est parce que la ville est très riche, ce qui entraîne une hausse des loyers et du prix des maisons. Comment SF pourrait-elle être une ville du tiers monde si elle était aussi riche? Il n’a même pas été enregistré auprès de Peckerhead.

    Maintenant nous avons les données.

    Divulgation complète

    J'ai vécu à San Francisco pendant plusieurs années. C’est de loin la meilleure et la plus belle ville du monde, à mon avis. L’une des trois villes les plus exotiques au monde: San Francisco, Hong Kong et Rio de Janeiro. Sans oublier qu’il a enregistré trois bagues de championnat de la Série mondiale et trois de la NBA au cours des dix dernières années.

    Vivre et laisser mourir

    Je passais une semaine à New York et rentrais chez moi. Après avoir atterri à SFO, une rivière de paix coulait dans mes veines. Sérieusement, c'était comme fumer de l'herbe puissante et sérieuse lorsque je suis descendu de l'avion. Pas que je participe, bien sûr.

    - voir graphique sur site -

    De retour à la ville, j’ai pris un taxi et le chauffeur m'a demandé d’où je venais. "La ville de New York. "Il a répondu:" J'habitais à New York. C’est un endroit où les gens passent toute la journée à s’aboyer les uns les autres.

    C’est une ville de tout pour tous, de l’étrange gaucher à l’étrange de droite, et de tout le reste. Aimer.

    Une fois, nous allions déménager à Chapel Hill, en Caroline du Nord, un endroit formidable pour élever des enfants, des écoles superbes, des gens formidables, mais j’ai dit à la famille: «c’est tout simplement pas la Californie».

    Trop de milliardaires

    Les données suivantes aident à expliquer le problème des sans-abri à San Francisco, causé en partie par la flambée des loyers et du prix des maisons. Tout ne peut pas être expliqué par ce qui suit, mais une grande partie peut.

    La densité de milliardaires de la ville n’a pas été prise en compte: un milliardaire pour 11 600 habitants. Si les États-Unis dans leur ensemble avaient la même densité de milliardaires, le pays compterait 28 200 milliardaires au lieu de 705 des plus riches.

    - voir graphique sur site -

    Quelle est la solution ? C’est au-dessus de mon niveau de rémunération, mais nous commençons à entendre beaucoup de propositions à mesure que la campagne présidentielle se déroule. Et vous savez de quoi je parle.

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  24. Le paradoxe de San Francisco

    Comment se fait-il que San Francisco soit de loin la ville la plus riche du monde, mesurée par la densité de milliardaires, alors que, diront certains, la ville la plus libérale du pays ?

    Nous avons toujours pensé que c’était une question de sélection naturelle et évolutive. Cela remonte aux jours de la ruée vers l'or.

    L'Amérique a été créée par des preneurs de risques et les plus risqués sont partis dans l'Ouest au milieu des années 1800 - les 49ers - pour poursuivre leurs rêves en cherchant de l'or.

    Cet esprit du Far West et cette culture de la prise de risques vivent toujours au sud de Market Street, à San Francisco et dans la Silicon Valley. Une énorme bulle de Licorne, qui est en train de se dégonfler, a également aidé.

    - voir graphique sur site -

    Nous pensons qu'il y aura moins de milliardaires à San Francisco, à la même période l'année prochaine.

    https://www.zerohedge.com/health/san-francisco-tale-two-cities

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  25. Edward Snowden et la tyrannie


    par Tyler Durden
    Dim 27/10/2019 - 16:20
    Écrit par W.J.Astore via BracingView.com,


    Edward Snowden a récemment parlé à Joe Rogan pendant près de trois heures. Snowden a publié un livre («Permanent Record») sur sa vie et sa décision de devenir un lanceur d’alarme dénonçant des mensonges et des crimes commis par l’État de la sécurité nationale des États-Unis. En regardant l’interview de Snowden, j’ai noté mes notes et pensées. (L'interview elle-même a été vue plus de sept millions de fois sur YouTube et est en hausse, ce qui est formidable.) Le terme dans mon titre, «tyrannie clé en main», est tiré de l'interview.

    Mon intention n’est pas de résumer l’interview complète de Snowden. Je tiens à mettre l'accent sur certains points qu'il a soulevés et que j'ai trouvés particulièrement révélateurs, pertinents et perspicaces.

    Sans plus tarder, voici 12 points que j'ai tirés de cette interview:

    1. Les personnes qui atteignent les plus hauts niveaux du gouvernement le font en étant peu enclines à prendre des risques. Leur objectif est de ne jamais tout gâcher. Cette mentalité engendre la prudence, la médiocrité et le renversement de l'argent. (J'ai vu la même chose au cours de mes 20 ans dans l'armée américaine.)

    2. Le peuple américain n'est plus un partenaire du gouvernement. Nous sommes des sujets. Nos droits sont régulièrement violés alors même que nous nous habituons (ou sommes presque inconscients) à une forme de tyrannie clé en main.

    3. Les agences de renseignement américaines ont utilisé le 11 septembre pour accroître leur pouvoir. Ils ont soutenu que le 11 septembre avait eu lieu parce qu'il y avait «trop de restrictions» sur eux. Cela a conduit à la loi PATRIOT et à la surveillance de masse mondiale inconstitutionnelle, déguisée en prix de la «mise à l'abri» du terrorisme. Simultanément, les 17 agences de renseignement américaines voulaient avant tout ne pas être blâmées pour le 11 septembre. Ils voulaient s'assurer que l'argent ne soit arrêté nulle part. C'était un objectif qu'ils ont atteint.

    4. Chaque mensonge persuasif a un noyau de vérité. Le terrorisme existe, c’est le noyau de la vérité. Le mensonge persuasif est la surveillance illégale de masse, facilitée par un pouvoir gouvernemental quasi illimité.

    5. Le gouvernement utilise la classification ("Top Secret", etc.) principalement pour dissimuler des choses au peuple américain, qui n'a pas "besoin de savoir" aux yeux des responsables gouvernementaux. Le secret devient un manteau pour l'illégalité. Le gouvernement devient irresponsable; Les gens ne le savent pas. Nous sommes donc impuissants à freiner les excès du gouvernement ou à engager des poursuites pour abus de pouvoir.

    6. La peur tue l'esprit (mon expression ici, citant la Dune de Frank Herbert). Snowden a beaucoup parlé de l’usage de la peur par le gouvernement, utilisant des expressions telles que "ils auront du sang sur les mains" et "pensez aux enfants". La peur est le moyen de brouiller l’esprit des gens. Comme Snowden l'a dit, vous perdez la capacité d'agir parce que vous avez peur.

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  26. 7. Qu'est-ce que le vrai patriotisme ? Pour Snowden, il s’agit d’un effort constant pour faire du bien aux gens. Ce n’est pas de la loyauté envers le gouvernement. La loyauté, remarque Snowden, n’est utile qu’au service de quelque chose de bien.

    8. Sécurité nationale et sécurité publique ne sont pas synonymes. En fait, au nom de la sécurité nationale, nos droits sont violés. Nous «balayons le verre brisé de nos droits perdus» dans le monde actuel de la surveillance de masse mondiale, a déclaré Snowden.

    9. Nous vivons nus avant le pouvoir. Des entreprises comme Facebook et Google, ainsi que le gouvernement américain, savent tout sur nous. nous en savons peu sur eux. C’est censé être l’inverse (du moins dans une démocratie).

    10. «Le système repose sur des mensonges.» James Clapper, directeur du renseignement national, est sous serment devant le Congrès. Et il n'y a pas de conséquences. Il reste impuni.

    11. Nous possédons de moins en moins de nos propres données. Les données appartiennent de plus en plus à des sociétés et au gouvernement. C’est devenu une marchandise. Ce qui signifie que nous sommes la marchandise. Nous sommes exploités et manipulés, nous sommes vendus et tout est légal, car ce sont les puissants qui élaborent les politiques et les lois et qui ne rendent aucun compte à la population.

    12. N'attendez pas qu'un héros vous sauve. Ce qui compte, ce sont les décisions héroïques. Vous n'êtes jamais à plus d'une décision de rendre le monde meilleur.

    En 2013, Edward Snowden a pris la décision héroïque de révéler une surveillance de masse illégale par le gouvernement américain, entre autres crimes commis par le gouvernement. Il a rendu le monde meilleur, mais comme il le sait lui-même, la lutte ne fait que commencer contre la tyrannie clé en main.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/edward-snowden-and-turnkey-tyranny

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  27. Pourquoi tous ces super-riches ne cessent-ils pas de travailler ?


    Dominique Dewitte
    29 octobre 2019


    « Les milliardaires ne devraient pas exister. » Cette phrase provient bien évidemment de Bernie Sanders, l’un des candidats à l’investiture présidentielle du parti démocrate (DNC). Mais il n’est pas le seul. D’autres candidats tiennent aussi des propos associés. Ce qui est étonnant, c’est ce que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a répondu lorsqu’on lui a demandé si les milliardaires avaient une raison d’être. Sa fortune est estimée à 70 milliards de dollars. « Je ne sais pas s’il devrait y avoir une limite exacte concernant la fortune que quelqu’un devrait posséder, mais oui, à un certain niveau, personne ne mérite d’avoir autant d’argent. »

    Le journal du New York Times s’est mis à la recherche des raisons pour lesquelles il y a tant de milliardaires et pourquoi ces super-riches ne semblent intéressés que par l’expansion de leur fortune.

    Le journal avance diverses raisons :

    1. Il n’existe plus de montant cible permettant de s’arrêter
    Plus vous possédez d’argent, plus vous êtes motivé pour en gagner encore plus. Beaucoup ne peuvent tout simplement pas s’arrêter car cela leur enlèverait tout leur sens. Que signifieraient-ils encore s’ils n’avaient pas cet argent ?

    2. Etre riche est relatif : les riches connaissent beaucoup de riches qui sont plus riches qu’eux-mêmes
    Le nombre de personnes gagnant 1 million de dollars par an a augmenté de 40 % aux États-Unis entre 2000 et 2016. Mais une étude récente de l’Université de Harvard conclut que les personnes disposant de 8 millions de dollars ou plus sont à peine plus heureuses que celles ayant « seulement » un million sur leur compte bancaire. Un phénomène que les sociologues tentent d’expliquer au moyen de l' »hypothèse du revenu relatif ». Nous mesurons notre satisfaction matérielle non pas à ce que nous avons, mais à ce que les gens autour de nous ont.

    3. L’argent, c’est comme l’alcool
    Une raison qui nécessite peu d’explications. Les gens riches vivent dans des bulles et ont donc besoin de doses croissantes d’argent pour éprouver le même sentiment de bonheur. Si vous avez un million, vous aurez bientôt besoin de deux millions pour vous sentir de nouveau le roi du monde. Puis de cinq, puis de dix. L’argent est une substance addictive.

    4. Les riches ont peur de l’effondrement de l’économie
    Dans son livre « The New Case for Gold », l’auteur Jim Rickards explique qu’il est de plus en plus appelé par des millionnaires et des milliardaires qui pensent que la prochaine récession réduira la précédente à un détail de l’histoire. En attendant, les marchés financiers se sont trop éloignés de la réalité économique. « C’est comme s’ils pensaient que c’était trop beau pour être vrai et qu’ils ne savaient pas ce qui se passerait si quelqu’un comme Bernie Sanders remportait les élections demain. » De nombreux super-riches se préparent également à la fin des temps. En témoigne l’achat fréquent de terrains de l’autre côté du monde.

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  28. 5. Les super-riches vivent dans la peur et sont isolés
    Les entrepreneurs et les financiers sont des «personnes poussées par l’adrénaline qui aiment franchir les frontières». Elles se concentrent généralement uniquement sur les affaires et sont toujours en mode transactionnel. Plus elles deviennent riches, plus elles se sentent seules. Parce qu’elles se coupent du monde.

    https://fr.express.live/super-riches-argent-travail/

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  29. L’argent chinois va offrir un nouveau port au Nigeria


    Arnaud Lefebvre
    28 octobre 2019


    La société singapourienne Tolaram veut construire un nouveau port au Nigeria, dans la ville de Lagos. La société, qui s’est principalement concentrée sur le commerce des nouilles, bénéficiera du soutien de partenaires chinois pour le nouveau projet de port de Lekki. L’intention est que le nouveau site devienne le plus grand port d’Afrique de l’Ouest.

    A l’origine négociant de textile, Tolaram est devenu un conglomérat aux activités très variées. Cependant, dans l’intervalle, le groupe s’est principalement concentré sur le commerce des nouilles Indomie.

    Tolaram a commencé à produire les nouilles au Nigeria il y a environ un quart de siècle. Cependant, le produit est actuellement présent sur tous les marchés du pays et dans toutes les cuisines privées.

    Investissement

    La construction du nouveau port nécessiterait un investissement de 1 milliard de dollars. Tolaram, recrevra le soutien de la Banque de développement de Chine. Cette institution fournira un prêt de 630 millions de dollars.

    En outre, China Harbour Engineering Company investira 470 millions de dollars dans le projet. En échange, le groupe d’Etat chinois détiendra une participation de 52,5% dans la nouvelle société portuaire. Toleram se verra attribuer une part de 22,5%. Les autres actionnaires sont la Nigerian Ports Authority (5%) et le gouvernement nigérian (20%).

    Le port de Lekki est le point d’ancrage d’une zone économique franche de 800 hectares que la société envisage de construire. Tolaram a déclaré que le projet permettrait à Lagos de reprendre sa place de premier port de la région au Togo, un pays beaucoup plus petit qui s’efforce de rendre son port ultramoderne et sa réglementation conviviale pour les entreprises.

    Infrastructure

    Cependant, Daniel Clemenson, analyste chez IHS Markit, a averti que les investissements dans le port de Lekki ne produiraient que peu d’avantages si le gouvernement nigérian n’investissait pas dans l’amélioration des infrastructures environnantes.

    À Apapa, le principal port de Lagos, les routes sont tellement en mauvais état et les procédures si complexes que les camions doivent souvent attendre une semaine avant d’être autorisés à venir chercher leurs marchandises.

    M. Aswani a convenu que « les routes sont la principale priorité ». Le gouvernement a promis de construire trois des six routes nécessaires au bon fonctionnement du projet, a déclaré M. Aswani. Ce dernier pense que les trois autres seront construites.

    https://fr.express.live/largent-chinois-va-offrir-un-nouveau-port-au-nigeria/

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  30. Olivier Roellinger : « 75 % des variétés légumières et fruitières ont disparu en France » ? C'est du pipeau !


    29 Octobre 2019
    par Seppi


    Dimanche 16 septembre 2019, le chef cuisinier Olivier Roellinger était l’invité de C Politique, sur France 5. Pour un discours des plus convenus, bien rodé, les chaînes de télévision s'arrachant avec gourmandise les prêcheurs d'apocalypse... surtout ceux capables de débiter des énormités asiniennes susceptibles de faire le buzz.

    Il en a profité pour dire tout le bien qu’il pensait de l’« industrialisation » de l’agriculture et de l’alimentation (ironie). On peut écouter une diatribe de près de deux minutes sur Twitter.

    (Source)

    Et voir deux personnages boire ses paroles.

    PositivR a retenu en titre cette forte sentence : « Olivier Roellinger : "Lorsqu’on tue le vivant, on tue aussi l’humain" »

    Et aussi celles-ci :

    « « C’est quoi les pesticides ? Ce sont les insecticides, les herbicides et les fongicides. C’est tuer le vivant. Évidemment, si on tue à petit feu le vivant, on tue aussi l’humain. »

    « On a laissé entre les mains de l’industrie le trésor de l’humanité : la nourriture. »

    Le bon sens règne-t-il encore dans les rédactions ?

    Et, si le cœur vous en dit – et qu'il est bien accroché – vous pouvez aussi visionner cette séquence des Grandes Gueules du 6 septembre 2019.

    Mais nous allons nous intéresser à une autre affirmation qui est venue quasiment en double, mais avec des variantes. En bref, « 75 % des variétés de semences ont disparu en [inaudible] » et « 75 % des variétés légumières et fruitières ont disparu en France ».

    Quand la FAO nous mène en bateau

    D'où vient ce 75 % ?

    Faisons-nous plaisir... Une série d'inepties de l'inénarrable Cash Investigation sur « le business des industriels des fruits et légumes » ou, selon un autre titre : « Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes » (qui avait aussi mis à contribution M. Olivier Roellinger pour un discours tout aussi hallucinant) :

    « Selon la loi française, pour avoir le droit de vendre une semence, une entreprise doit l'inscrire au catalogue officiel français des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Ce catalogue compte actuellement 8 353 variétés. Mais cette diversité n'est qu'une apparence. Ainsi, dans le cas du melon, 289 noms de variétés sont recensés. Mais 91% de ces melons sont des hybrides de moins de 25 ans. Quant au maïs, sur 1 019 variétés, toutes sont des hybrides créées dans les années 2000. Et ces semences de maïs sont presque toutes la propriété de grands groupes.

    Aujourd'hui, les deux tiers des semences vendus dans le monde appartiennent à quatre multinationales : Bayer-Monsanto, DowDuPont, Syngenta et Limagrain. Cette privatisation du vivant n'est pas sans conséquences pour la biodiversité. Selon l'ONU, "75% de l'agrobiodiversité a été perdue à cause de la domination de ces variétés uniformes." Par ailleurs, trois des quatre multinationales qui dominent le marché semencier sont également des fabricants de pesticides. Une façon de proposer aux agriculteurs des formules tout compris, en promettant un meilleur rendement pour une graine associée au pesticide produit en parallèle. »

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  31. La citation est certes obèse, mais nous n'avons pas pu résister à immortaliser (enfin...) sur ce blog le non sequitur du premier paragraphe. Quant au deuxième, tout est faux, douteux ou invérifiable. On trouvera peut-être un document ou un autre portant une cote onusienne avec ce chiffre de 75 %, mais celui-ci tire son origine – pour autant que l'on puisse tirer sur le fil jusqu'au bout, de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).

    Une petite recherche nous mène à un document non daté, « What is happening to agrobiodiversity ? » (qu'arrive-t-il à l'agrobiodiversité). Avec peine, nous avons trouvé la version française, « Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire », avec des informations supplémentaires. C'est un manuel de formation de 2005. Une boite 5, avec ce bullet point :

    « Environ 75 % de la diversité phytogénétique a disparu depuis le début de ce siècle [le XXe] à mesure que, dans le monde entier, les agriculteurs ont abandonné leurs multiples variétés locales et cultivars traditionnels pour passer à des variétés à haut rendement, génétiquement uniformes. »

    Mais, tout de suite après, c'est... 90 %. des variétés agricoles. Ça fait chenit (désordre en français hexagonal) !

    - voir tableau sur site -

    Nous sommes renvoyés à « Women: users, preservers and managers of agrobiodiversity » (femmes : utilisatrices, gardiennes et gestionnaires de l'agrobiodiversité). C'est un cul-de-sac !

    En 1997, la FAO avait produit un gigantesque rapport, « The State of the World's Plant Genetic Resources for Food and Agriculture » (l'état des ressources phytogénétiques mondiales pour l'alimentation et l'agriculture – 511 pages). À notre connaissance, aucun chiffre global n'a été articulé.

    Ce rapport est accompagné de rapports nationaux établis dans le contexte du processus préparatoire à la Conférence Technique Internationale sur les Ressources Phytogénétiques (Leipzig, (Allemagne), 17-23 juin 1996). Celui de la France est également volumineux... mais pas de chiffre ; il est vrai qu'il a été écrit sur le mode cocorico, puisque, par définition, nous sommes les meilleurs.

    La FAO a produit un deuxième rapport en 2010. Il y a six occurrences de « 75 percent », aucune en relation avec la perte de ressources génétiques ou de variétés.

    Alors reprenons notre quête. Avec bien des difficultés, elle nous a mené à « Valorisons la diversité de la nature », un texte de Mme Hope Shand, mis en forme par la Division de l'Information de la FAO pour la Journée Mondiale de l'Alimentation pour la Journée Mondiale de l'Alimentation de 1993 (il faut arriver à la dernière page pour le savoir...).

    Cela semble être la source du « 75 % » :

    « L'héritage évanescent de l'agriculture

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  32. La FAO estime que, depuis le début du siècle, quelque 75 pour cent de la diversité génétique des plantes cultivées ont été perdus. Nous dépendons dans une mesure croissante d'un nombre de plus en plus réduit de variétés cultivées et, en conséquence, de réserves génétiques de moins en moins abondantes. Cela tient principalement au remplacement des variétés traditionnelles par des variétés commerciales uniformes - même, et c'est là le plus inquiétant, dans les centres de diversité. Lorsque les agriculteurs abandonnent des écotypes locaux en faveur de nouvelles variétés, les variétés traditionnelles s'éteignent. L'introduction, qui a commencé dans les années 50, de céréales à haut rendement mises au point par des instituts internationaux de sélection végétale a conduit à la révolution verte. La propagation des nouvelles variétés dans le monde en développement a été spectaculaire. En 1990, elles couvraient la moitié du total des terres emblavées et plus de la moitié des rizières-soit en tout quelque 115 millions d'hectares. Certes, les rendements ont fortement augmenté, mais au détriment de la diversité des plantes cultivées. »

    Nous y voilà... « La FAO estime... » dans un texte d'une activiste du Rural Advancement Fund International (RAFI), devenu ETC Group pour élargir le fond de commerce de l'activisme (et la raison d'être ainsi que les sources de financement).

    « 100 % sûr que 75 % est faux »

    On imagine une scène : l'auteure demande à un fonctionnaire de la FAO – José Esquinas-Alcazar par exemple –, il mouille son index... En fait, non : Pepe était passionné par son sujet et légitimement désireux de faire avancer la cause des ressources génétiques.

    M. Luigi Guarino, un spécialiste des ressources génétiques, qui a du reste contribué au rapport amiral de la FAO de 1997 et y a été largement cité, actuellement directeur scientifique de Crop Trust, avait écrit un article de blog en 2010, « 100% sure that 75% is incorrect » (100 % sûr que 75 % est faux) :

    « Je saisirai donc cette occasion pour répéter pour ma part que, même si je sais que ce chiffre est peut-être exact, nous n’avons aucune preuve à cet effet. Personne n’a compté toutes les tomates anciennes perdues en Italie, toutes les variétés de pays de haricot perdues au Mexique, toutes les variétés de mangues perdues en Inde, tous les clones de taro perdus en Papouasie-Nouvelle-Guinée, divisés par le nombre de ces choses qu'il y avait, a répété l’exploit pour tous les autres pays dans lesquels ces plantes sont cultivées [avec une note en bas de page : "en prenant soin de tenir compte des synonymes], a refait ce processus pour toutes les autres cultures, fait une moyenne générale et obtenu un résultat de 75%.

    Et en France ?

    Un commentateur – en l'occurrence ma pomme – avait écrit sous le billet précité :

    « Mettre un pourcentage sur l’érosion génétique n’a en fait aucun sens. Nous ne connaissons ni le numérateur ni le dénominateur. Nous ne savons même pas de quoi nous parlons à des fins statistiques : des noms (synonymes) ? Des entités génétiques vraiment distinctes ? Des entités génétiques avec des allèles uniques ?

    Pour la France, nous connaissons assez bien le dénominateur, le nombre de variétés actuelles, grâce aux systèmes de catalogues français et européen (celui-ci est la réunion des catalogues nationaux – les variétés du catalogue européen sont commercialisables et cultivables en France). Voici ce qu'écrit le Groupement National Interprofessionnel des Semences et Plants (GNIS) – qui, contrairement à ce que prétendent des éléments de langage de l'activisme n'est pas un instrument à la solde des multinationales et ne gère pas le catalogue (ou plutôt les catalogues)) :

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  33. « Créé en 1932, le Catalogue Officiel comprend toutes les listes des variétés mises à jour régulièrement en fonction des arrêtés du Journal Officiel Français. Il comprend en tout plus de 9 000 variétés inscrites. »

    Le Groupe d’Étude de Contrôle des Variétés et des Semences (GEVES) précise : « pour 190 espèces ».

    Ce chiffre de +9.000 variétés est très fiable : ces variétés ont fait l'objet d'un examen pour en vérifier les caractéristiques – leur distinction, homogénéité et stabilité, compte tenu des particularités pertinentes de l'espèce et de la variété considérée. Il faut y ajouter les variétés non inscrites mais toujours présentes dans le paysage français, ainsi que celles qui sont maintenues dans des conservatoires et des banques de gènes et peuvent être mises en culture assez rapidement.

    Puisqu'il a été beaucoup question de tomates dans le crash de l'« investigation » sur le prétendu hold-up des multinationales sur nos fruits et légumes, le catalogue français comporte 584 entrées.

    Parmi elles, 152 inscrites sur la liste « variétés sans valeur intrinsèque pour la production commerciale mais créées en vue de répondre à des conditions de culture particulières et commercialisables en France », autrement dit, des variétés pour amateurs et marchés de niche. Elles sont maintenues par des établissements tels que l'EARL HORTIC, la Ferme de Saint-Marthe ou les Graines Baumaux. Ne cherchez pas cette structure incorporée sous forme d'association dont Cash Investigation a fait une publicité indécente et malvenue... sa stratégie marketing se fonde sur une transgression alléguée.

    Si M. Olivier Roellinger ne trouve pas son bonheur dans cet assortiment variétal, il y a de quoi désespérer... Conseillons-lui de lire et d'écouter D'r Hans im Schnòckeloch.

    Le catalogue commun présente 4.223 entrées... le producteur français a donc le choix !

    C'était mieux avant, n'est-ce pas ? L'index de la réédition de « Les Plantes Potagères » de Vilmorin-Andrieux de 1904 comporte 121 entrées, si nous avons bien compté. Mais dans le texte, on ne trouvera que... 22 descriptions. La raison essentielle : les synonymes, français et étrangers.

    Ce n'est certes qu'un catalogue de marchand-grainier, d'une année donnée, mais il a l'avantage de pointer vers deux problèmes importants : la diversité variétale disponible par le passé n'était – généralement – pas aussi grande qu'on se l'imagine aujourd'hui ; la diversité sémantique (synonymes) était grande et nous induit en erreur quant à la réalité de la diversité génétique.

    Le cas particulier des arbres fruitiers

    Les variétés d'arbres fruitiers sont des clones, l'ensemble des individus (qui peut se limiter à un seul arbre, voire une seule bouture ou greffon) issus d'une « tête de clone » par multiplication végétative.

    Quand un arbre pousse naturellement (un « semis de hasard ») et qu'on découvre qu'il a des qualités intéressantes, on peut le garder et, le cas échéant, le multiplier à plus ou moins grande échelle.

    Exposons la situation à partir d'une histoire. Ce sera plus ludique que l'exploitation de « Ethnobotanique et conservation génétique : l'exemple des arbres fruitiers » de M. Philippe Marchenay.

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  34. 'Golden Delicious' fut ainsi trouvé sur la ferme des Mullins dans le Comté de Clay en Virginie-Occidentale et a été connue localement en tant que 'Mullin's Yellow Seedling' et 'Annit' (toujours ce problème de synonymes...). Les pépinières Stark Brother's l'ont acquis, ainsi que les droits de multiplication (théoriquement inexistants, les brevets de plantes n'ayant été introduits qu'en 1930) pour 5.000 dollars (apparemment jamais payés) et l'ont commercialisé sous son nom actuel à partir de 1914. Pour la petite histoire, Paul Stark fit construire une cage autour de l'arbre, avec une alarme électrique, et engagea Anderson Mullins comme gardien (photo ici et ci-contre, avec un résumé historique en français)

    Anderson Mullins a voulu être reconnu « comme le type qui n'a pas coupé ce jeune arbre un jour quand il fauchait le pré ».

    Dans ma ma campagne chablaisienne il y a des noyers de semis. J'en ai connu deux, séparés de quelques mètres, l'un produisant des noix impossibles à écaler, l'autre avec de belles, grosses noix, une variété commerciale a priori en puissance. Un jour, il a été coupé...

    Un nombre impossible à déterminer d'arbres poussent et sont détruits. D'autres sont gardés pour la production de fruits, alimentant une seule famille, ou sont peut-être multipliés en petit nombre sans avoir reçu de nom et finissent par disparaître. Il y a aussi eu des « semeurs », en particulier en Belgique où ils ont obtenu quelque 1.000 nouvelles variétés de poires entre 1758 et 1900.

    Combien y en a-t-il eu par le passé ? Nul ne le sait. Certainement beaucoup plus qu'aujourd'hui car on a détruit beaucoup de haies et coupé les arbres des prés-vergers, ou encore laissé dépérir des arbres dont les fruits avaient moins belle allure, et souvent moins bon goût, que les pommes devenues des références pour le consommateur.

    Combien en reste-t-il ? Peut-être pas impossible, mais en tout cas difficile à déterminer. Faut-il tout sauvegarder ou trier ?

    C'est là qu'interviennent des entités comme l'INRA (2000 variétés de pommiers, 1000 variétés de poiriers au Verger Botanique de l'INRA d'Angers ; 730 variétés d'abricotiers, 550 de pêchers, 250 d'amandiers, 150 de pruniers, 220 de cerisiers, 80 de noyers dans quatre vergers autour de Bordeaux...), ainsi que les associations qui se dédient à la sauvegarde des variétés fruitières régionales, les Croqueurs de Pommes, les Mordus de la Pomme, etc. et les vergers conservatoires.

    Et vous savez quoi ? Ce GNIS qui a été traité dans Cash Invetigation, en voix off, de « lobby très puissant, inconnu du grand public, [...] , qui possède un immeuble entier au centre de Paris » (on ne se refuse rien à Cash Investigation...) contribue à l'effort de conservation et de valorisation des variétés anciennes.

    Il y a ceux qui causent, dégoisent et calomnient... et ceux qui agissent…

    http://seppi.over-blog.com/2019/10/olivier-roellinger-75-des-varietes-legumieres-et-fruitieres-ont-disparu-en-france-c-est-du-pipeau.html

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  35. BLACK FRIDAY 2019 : LES CONSOMMATEURS DEVRAIENT DÉPENSER 6 MILLIARDS D'EUROS


    par ANTON KUNIN
    29/10/2019


    Un pic de dépenses à 2,560 milliards d'euros est prévu sur les journées du 30 novembre et 1er décembre 2019.

    Les consommateurs français devraient dépenser 5,97 milliards d’euros lors du Black Friday 2019, soit +4,1% par rapport à l’édition 2018, estiment RetailMeNot et Centre for Retail Research (CRR) dans une étude.

    Black Friday 2019 : les ventes en ligne devraient croître de 10,6%

    Le Black Friday gagne en notoriété en France. Pour l’édition 2019, qui se tiendra du 29 novembre au 2 décembre, les Français devraient dépenser encore plus qu’en 2018. Selon une étude de RetailMeNot et Centre for Retail Research (CRR), les marchands devraient s’attendre à 5,97 milliards d’euros d’achats, soit 145 millions d’euros chaque heure en ligne et en magasin. C’est 4,1% de plus par rapport à l’édition 2018.

    Les ventes en ligne devraient dépasser pour la première fois la barre du milliard d’euros avec 1,07 milliard d’euros sur ces quatre jours. Le e-commerce devrait croître à un rythme nettement supérieur par rapport à la croissance tous canaux confondus (+10,6%, contre +4,1%). Le rythme de croissance des ventes en ligne en France devrait d’ailleurs être supérieur à la moyenne européenne (+8,8%).

    Shopping de Noël : les Français ne sont pas les plus prévoyants

    En 2019, Black Friday se tiendra le dernier week-end de novembre et empiètera même sur décembre. Et cela tombe bien : parmi les sondés Français, ils sont 19% à indiquer qu’ils commencent habituellement leur shopping de Noël en novembre, ce qui est une proportion importante. À noter cependant que nos voisins européens s’avèrent encore plus prévoyants puisque 31% des Allemands, 35% des Britanniques et 57% des Néerlandais choisissent de commencer leur shopping de Noël en novembre.

    À l’échelle européenne, 30,510 milliards d’euros devraient être dépensés par les consommateurs, soit une hausse de 3,6% par rapport à 2018, estiment RetailMeNot et CCR.

    http://www.economiematin.fr/news-black-friday-2019-previsions-depenses

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  36. L’imbroglio Ukraine-Parti Démocrate trop glauque pour être vrai !


    le 29 octobre 2019


    Je suis de près l’évolution des évènements en Ukraine depuis les évènements de Maiden. À propos du vol MH17 j’ai écrit en son temps plusieurs articles sur ce blog ainsi que quelques billets sur la soit-disant annexion de la Crimée par la Russie. Le récent « scandale » – tel qu’il fut perçu par les Démocrates – de la conversation entre Donald Trump et le nouveau président de l’Ukraine Zelensky a de nouveau éveillé ma curiosité. C’est la raison pour laquelle je livre ci-après à mes lecteurs une interview donnée par Oleg Tsarev au journaliste d’investigation Israel Shamir parue sur le site LewRockwell.com (initialement publiée sur le site unz.com). Note pour la bonne compréhension de ce texte. Oleg Tsarev est un oligarque ukrainien russophile qui a toujours combattu l’accession au pouvoir, pour lui illégale, de l’ex-président Poroshenko. De ce fait la propagande occidentale viscéralement anti-russe considère toujours que Tsarev est un traitre à la cause « démocratique » de l’Ukraine. Bonne lecture !

    Des personnalités de haut rang du parti démocrate américain sont impliquées dans le pillage de l’Ukraine et chaque jour apparaissent des nouveaux noms et des rapports ahurissants. Le mystérieux lanceur d’alarme dont le rapport à déclenché la procédure d’ « impeachment » de l’actuel président américain est cité dans l’entretien exclusif accordé au journaliste Israel Shamir par un éminent politicien ukrainien, ancien député et candidat à la présidentielle face à Monsieur Proshenko en 2014. Il est resté en Ukraine après la fuite du président Yanoukovitch et a finalement choisi l’exil en raison de multiples menaces de mort dont il était la cible. Lors de l’échec de la tentative de sécession de la partie est de l’Ukraine il était président élu du parlement de la Novorossia, au sud-est de l’Ukraine. Je l’ai rencontré en Crimée où il vit sous protection dans la ville de Yalta. Tsarev a toujours de nombreux partisans en Ukraine et a été un chef de l’opposition au régime de Kiev.

    Oleg, vous avez suivi les démêlés de Biden depuis le début. Biden n’est pas le seul homme politique démocrate américain impliqué dans les stratagèmes de corruption en Ukraine, n’est-ce- pas ?

    En effet, John Kerry, secrétaire d’Etat sous l’administration Obama, était son complice. Mais Joe Biden était le numéro un. Pendant la présidence Obama, Biden était le « proconsul » américain pour l’Ukraine et il était impliqué dans de nombreux stratagèmes de corruption. Il a autorisé le transfert de trois milliards de dollars de l’argent des contribuables américains au gouvernement ukrainien après le coup d’Etat. L’argent a été volé et Biden a pris un grande part du butin. C’est une histoire d’arnaque du contribuable américain et du client ukrainien au profit de quelques corrupteurs, américains et ukrainiens. Et c’est aussi une histoire relevant des relations de dépendance du régime ukrainien vis-à-vis des Etats-Unis et du FMI. L’Ukraine dispose de quelques gisements de gaz naturel de taille moyenne qui suffisent à la consommation des ménages. Le coût de sa production est assez faible et les Ukrainiens se sont habitués à payer presque rien pour leur gaz. À vrai dire le coût de production de ce gaz est tellement faible que l’Ukraine aurait pu fournir du gaz naturel gratuitement à tous les ménages pour le chauffage et la cuisine, comme le faisait la Libye. De ce fait et les bas prix pratiqués pour les consommateurs les sociétés gazières (comme Burisma) ont réalisé des bénéfices astronomiques en raison de ces coûts de production dérisoires

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  37. Après le coup d’Etat de 2014, le FMI a exigé que le prix du gaz pour le consommateur national atteigne le niveau européen et le nouveau président Petro Poroshenko l’a exigé. Les prix ont donc grimpé en flêche car les Ukrainiens ont du payer leur gaz beaucoup plus cher et par conséquent les bénéfices des sociétés gazières ont explosé. Au lieu d’augmenter les taxes sur ces sociétés ou de leur demander d’abaisser les prix Poroshenko a demandé à ces sociétés gazières de le « rémunérer » pour son laisser-faire et de subventionner ses projets d’investissement. Comme il avait dit à ces sociétés gazières d’augmenter leurs tarifs il était de fait considéré comme un partenaire. La société Burisma a donc satisfait les exigences de Poroshenko, ça s’appelle de l’extorsion de fonds. Le fondateur de cette société, Nicolai Zlochevsky, a décidé d’inviter des personnalités occidentales importantes dans son conseil d’administration dans l’espoir que cela modèrerait les appétits de Poroshenko. Il avait fait venir Hunter, le fils de Joe Biden, John Kerry, l’ancien président polonais Kwasniewski. Mais cela ne l’a pas aidé.

    Ces manoeuvres ont rendu Poroshenko furieux quand il a constaté que le veau gras risquait de lui échapper. Il a alors demandé au procureur général ukrainien Shokin d’enquêter sur Burisma, estimant qu’il pouvait exister des irrégularités. Shokin a immédiatement découvert que Burisma avait versé à ces « stars » entre 50000 et 100000 dollars par mois juste pour figurer sur la liste des administrateurs. Ceci est illégal selon le code des impôts ukrainien et ne peut être reconnu comme une dépense légitime. À ce moment-là le père Biden entra dans le mêlée. Il a appellé Poroshenko et lui a donné six heures pour clore le dossier concernant son fils. Dans le cas contraire le milliard de dollars de l’argent des contribuables américains ne serait pas versé à l’Ukraine. Zlochevsky a rétribué Joe Biden pour cette conversation avec Poroshenko : il a reçu entre 3 et 10 millions de dollars selon les sources d’information. Shokin a déclaré qu’il lui était impossible de clore cette affaire en 6 heures. Poroshenko l’a alors limogé et a installé Mr Loutsenko à sa place. Ce dernier était disposé à écarter le cas Burisma mais il ne pouvait pas non plus clore le dossier en une journée ni même en une semaine. Comme nous le savons Biden ne pouvait pas garder son piège fermé et c’est en parlant de la pression qu’il avait exercé sur Poroshenko qu’il s’est lui-même incriminé. Depuis lors Shokin a déclaré que Biden avait fait pression pour le renvoyer, ce qui a maintenant été confirmé. Les preuves de cette histoire ont été présentées aux avocats américains dans le cadre d’une autre affaire, l’affaire Firtash.

    Qu’est-ce que cette affaire Firtash ?

    Le parti démocrate américain voulait attirer un autre oligarque ukrainien aux Etats-Unis et lui faire avouer qu’il soutenait illégalement la campagne présidentielle de Trump pour le bien de la Russie. Firtash a été intercepté à Vienne, en Autriche. Là, il s’est élevé contre son extradition aux Etats-Unis. Ses avocats ont affirmé qu’il s’agissait d’une machination purement politique et ils ont utilisé la déposition de Mr Shokin pour étayer leur demande. Pour cette raison les preuves fournies par Shokin ne sont pas facilement réfutables même si Shokin l’aurait bien voulu. De plus il a déclaré sous serment que les démocrates l’avaient pressé de les aider pour l’extradition de Firtash vers les USA alors que cette histoire américaine ne le concernait en rien. Il semble que Madame Clinton est persuadée que les aides financières provenant de Firtash ont contribué à l’élection de Trump, un fait qui est extrêmement improbable.

    En parlant de Burisma et Biden : c’est quoi ce milliard de dollars d’aide qui Biden pouvait donner ou au contraire retenir ?

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  38. Il s’agit de l’argent USAID, le principal canal de l’aide américaine pour le « soutien de la démocratie ». Un premier milliard de dollars d’USAID est arrivé en Ukraine en 2014 avec l’autorisation de Joe Biden alors que les documents, côté ukrainien, ont été signés par Mr Turchinov, le « président par intérim ». La constitution ukrainienne ne prévoit pas une telle disposition et le président par interim Turchinov n’avait pas le droit de signer de tels documents, qu’ils soient juridiques ou financiers. Ainsi tous les documents signés par Turchinov n’avaient aucune valeur légale. Malgré cela Joe Biden a contresigné les papiers signés par Turchinov et alloué cette somme d’argent à l’Ukraine. Le problème est que cet argent a été volé par les démocrates américains et leur contre-partie ukrainienne. Il y a deux ans (donc sous la présidence de Trump) les Etats-Unis ont commencé à enquêter sur l’allocation de 3 milliards de dollars : en 2014, 2015 et 2016 un milliard de dollars par an. L’enquête a montré que les documents avaient été falsifiés et que l’argent transféré en Ukraine avait disparu.

    En octobre 2018, le ministère de la justice américain a donc ouvert une procédure pénale pour « Abus de pouvoir et détournement de fonds des contribuables américains ». Parmi les accusés il y a deux ministres des finances ukrainiens successifs, Madame Natalie Ann Jaresko, qui a exercé ses fonctions au cours de la période 2014-2016, et Mr Alexander Daniluk, en service de 2016 à 2018 ainsi que trois banques américaines. L’enquête a amené l’USAID à cesser d’octroyer une quelconque subvention depuis août 2019. Comme l’a dit Trump très justement « à présent les Etats-Unis ne donnent plus d’argent pour imposer la démocratie« . Cet argent d’USAID a été alloué à l’Ukraine en violation flagrante de la loi américaine. Il n’y a eu aucune évaluation des risques ni aucun rapport d’audit alors que normalement quand l’USAID décide d’allouer une aide financière à un pays elle doit préparer un important dossier. Les milliards « donnés » à l’Ukraine l’ont été sans documents. Ce détournement de fonds avait été contre-signé, donc avalisé, par le procureur général des USA . On est donc bien dans le vif du sujet. Sam Kislin a été impliqué dans cette enquête du ministère de la justice américain. C’est un très bon ami et associé de Giuliani, l’avocat de Trump et ex-maire de New-York. Kislin est bien connu à Kiev et j’ai des amis qui sont aussi des amis de Kislin (c’est Tsarev qui parle). J’ai appris qu’il avait progressé dans son enquête parce que certains de mes amis avaient été arrêtés aux Etats-Unis ou interrogés en Ukraine. Ils m’informent à ce sujet. Il semble que Burisma ne soit que la pointe du scandale, la pointe de l’icerberg. Si Trump persévère et utilise ce qui a déjà été lancé et fait l’objet d’une enquête, tout le siège du parti démocrate s’effondrera. Ils ne pourront pas se présenter aux élections prochaines. Je n’ai pas le droit de donner des noms mais croyez-moi des hauts fonctionnaires du parti démocrate sont directement impliqués. Poroshenko était parfaitement au courant de tout celà. Il a ordonné de déclarer Sam Kislin persona non grata en Ukraine. Quand Sam Kislin, un vieil homme de plus de 80 ans, a atterri à l’aéroport de Kiev il n’a pas été autorisé à entrer dans le pays, il a passé la nuit en détention et a été rapatrié le lendemain aux Etats-Unis.

    Et le Président Zelinsky ? Est-il libre de toute influence des démocrates clintoniens ?

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  39. S’il l’était vraiment il n’y aurait pas eu ce scandale de l’appel téléphonique de Trump. Comment les démocrates ont-ils pu apprendre l’existence de cet appel et son contenu présumé ? La version officielle dit qu’il y avait un homme de la CIA présent, un dénonciateur à la solde des démocrates. Ce que la version des faits ne précise pas est OÙ ce dénonciateur se trouvait lors de l’appel. Je vous le dit : il se trouvait à Kiev et il était présent lors de la conversation entre le président Zelenski et Donald Trump. Cet homme est (peut-être) un agent de la CIA mais il est aussi un proche collaborateur de George Soros et également un haut responsable ukrainien. Il s’appelle Alexander Daniluk. Il est également l’homme que l’enquête de Sam Kislin et du Département de la Justice américain (DoJ) ont identifié comme ayant détourné les trois milliards de dollars des meilleurs contribuables américains. Le DoJ a ordonné son arrestation. Naturellement il est tout dévoué à Joe Biden, personnellement, et aux démocrates, en général. Je ne ferais pas du tout confiance à sa version de l’appel téléphonique.

    Alexander Daniluk devait accompagner le président Zelensky lors de sa visite à Washington, mais il a été informé qu’il existe à son encontre un ordre d’arrestation émanant du DoJ. Il est donc resté à Kiev. Peut de temps après l’enfer de l’appel téléphonique prétendument divulgué a éclaté. L’administration Zelensky a diligenté une enquête et conclu que la fuite avait été effectuée par Daniluk, connu pour ses relation étroites avec Georg Soros et Joe Biden. Daniluk a été renvoyé. Cependant il n’a pas reconnu sa responsabilité et a déclaré que la fuite avait été le fait de son ennemi juré, le chef du bureau de l’administration du président Trump, Mr Andrey Bogdan, celui qui aurait inculpé Daniluk.

    Ce n’est pas le seul cas de corruption liée aux Etats-Unis en Ukraine. Il y a aussi Amos J. Hochstein, un protégé de l’ancien vice-président Joe Biden qui a servi dans l’administration Obama en tant que secrétaire d’Etat adjoint aux ressources énergétiques. Il est toujours recherché par l’Ukraine. Avec le citoyen américain Andrew Favorov, directeur adjoint de Naftogas, il a organisé une « importation inversée de gaz » très coûteuse pour l’Ukraine. Dans ce schéma, le gaz russe est acheté par l’Europe et ensuite revendu à l’Ukraine avec une marge extraordinaire. En réalité ce gaz provient directement de Russie mais les paiement passent par Hochstein. C’est beaucoup plus coûteux que d’acheter ce gaz directement à la Russie. Les Ukrainiens paient tandis que la marge est collectée par Hochstein et Favorov. Ils envisagent maintenant d’importer du gaz liquéfié des Etats-Unis à un prix encore plus élevé. Encore une fois le prix fort sera payé par les Ukrainiens tandis que les profits iront dans les poches de Hochstein et Favorov.

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  40. Dans toutes ces affaires d’escroquerie il y a des gens du clan Clinton et des fantômes pleinement intégrés au parti démocrate. Un ancien chef de la CIA, Robert James Woolsey, siège maintenant au conseil d’administration de Velta, qui produit du titane ukrainien. Woolsey est un néo-conservateur membre du PNAC (Project for the New American Century), un groupe de réflexion pro-israélien et c’est aussi un homme qui a sans cesse poussé à la guerre en Irak. Un fantasme démocrate typique. Il tire maintenant des profits des gisements de minerais ukrainiens. Andrius Butkevicius, ancien ministre de la défense (1996-2000) et membre du Seimas, le parlement de la Lituanie post-soviétique est l’un des meilleurs cas de corruption en Ukraine. Mr « AB » est suspecté de travailler pour le MI6 et fait maintenant partie du tristement célèbre Institute for Statecraft, une organisation de propagande étatique du Royaume-Uni impliquée dans des opérations de désinformation, de promotion de la russophobie et de l’idée d’une nouvelle guerre froide. En 1991 cette organisation a commandité des tireurs d’élite pour abattre des manifestants lituaniens. Les assassinats ont été imputés aux forces armées soviétiques et le dernier président soviétique Gorbatchev a ordonné le retrait rapide des troupes soviétiques de Lituanie. Mr « AB » est devenu ministre de la défense de son pays devenu indépendant. En 1997, l’honorable ministre de la défense avait sollicité une aide de 300000 dollars d’un haut responsable d’une compagnie pétrolière en difficultés pour aider cette dernière à être disculpée en ce qui concernait ses lourdes dettes financières, selon les termes de la décision de justice. Il a été arrêté à la réception du pot-de-vin et condamné à 5 ans de prison mais un homme aussi qualifié n’a pas été laissé pourrir en prison très longtemps. En 2003, en Géorgie, il a commandité des snipers lors de la révolution des roses. En 2005 il a répété ses exploits en commanditant des snipers qui ont tué des manifestants au Kirghizistan. En 2014 il l’a fait de nouveau à Kiev où ses tireurs d’élite on tué une centaine d’hommes, manifestants et policiers. Il a été approché pour les évènement de Kiev par Mr Turchinov qui s’appelait lui-même « président par intérim », celui-là même qui a contresigné la subvention d’un milliard de dollars de Joe Biden. En 2018 le nom de « AB » est ressorti. Les entrepôts militaires de Tchernigov avaient pris feu. Des milliers d’obus entreposés pour combattre les séparatistes auraient été détruits par l’incendie. Et ce n’était pas le premier incendie de ce type, un autre incendie, également immense, avait ravagé des entrepôts de l’armée ukrainienne à Vinnitsa en 2017. Au total il y a eu 12 énormes incendies de dépôts d’armes et de munitions de l’armée au cours des dernières années. Rien qu’en 2018 les dégâts se sont chiffré à plus de 2 milliards de dollars.

    Lorsque le procureur militaire en chef d’Ukraine, Anatoly Matios, a enquêté sur ces incendies il a découvert que 80 % des armes et des obus manquaient. Ils n’avaient pas été détruits par le feu tout simplement parce qu’ils n’étaient pas là au début des incendies. Au lieu d’être utilisés pour tuer les Ukrainiens russophones du Donetsk, les matériels avaient été expédiés du port de Nikolaev vers la Syrie pour les rebelles islamiques et l’ISIS. Et l’homme qui a organisé cette gigantesque opération n’était autre qu’un certain Andrius Butkevicius, l’ancien combattant de la démocratie pour le compte du MI6, agissant de concert avec le ministre de la défense, Poltorak, et Turchinov, l’ami de Joe Biden. On raconte que Matios aurait reçu dix millions de dollars pour acheter son silence.

    Les pertes reviennent à la population ukrainienne et aux contribuables américains tandis que les bénéficiaires de toute cette corruption sont le Deep State américain, ce qui n’est probablement qu’un autre nom pour ce mélange mortel de fantômes, de médias et de politiciens corrompus.

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  41. Note de votre serviteur. À propos de l’ « annexion » de la Crimée par la Russie à la suite d’un référendum populaire qui n’a pas été reconnu par Poroshenko, il est opportun de rapprocher l’annexion de Mayotte par la France à la suite, également, d’un référendum, annexion qui n’a jamais été reconnue par les Nations-Unis. Enfin l’annexion, sans autre forme qu’une invasion armée, du Sahara Occidental par le Maroc n’a curieusement jamais fait l’objet d’un débat ni de campagne de presse de dénigrement du régime marocain. Comme on peut le remarquer il y a deux poids et deux mesures.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/29/limbroglio-ukraine-parti-democrate-trop-glauque-pour-etre-vrai/

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  42. Italie: La légalisation en masse des migrants est suicidaire


    par Tyler Durden
    Mar, 10/29/2019 - 02:00
    Écrit par Giulio Meotti via le Gatestone Institute,


    Décrivant l'Italie, Gerard Baker, ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal, a récemment écrit:

    "Dans une grande partie du pays, le dépeuplement progresse. Des immigrés venus d'Afrique du Nord et d'en Asie ont envahi les espaces vides. Les migrants ont permis de combler des lacunes vitales sur le marché du travail, mais la transformation des villes italiennes a laissé un nombre croissant de citoyens pleins de ressentiment, craignant pour leur identité ".

    Il a ensuite appelé cette transformation "une sorte de pionnier du déclin occidental". Déjà, les effets de la migration de masse deviennent de plus en plus visibles dans de nombreuses écoles primaires italiennes. Ces derniers jours, des exemples de deux grandes villes ont fait leur apparition.

    La première a eu lieu à Turin, quatrième ville d'Italie, où il existe à présent des classes d'école primaire sans aucun enfant italien:

    "Dans toutes les classes, a expliqué Aurelia Provenza, la directrice de l'école, le pourcentage d'étrangers est très élevé et représente 60% du nombre total d'élèves".

    Le deuxième exemple vient de Bologne. "A la maternelle de mon fils, il y a un grave problème d'intégration, je dois l'emmener", explique Mohamed, 34 ans, d'origine marocaine, arrivé en Italie à l'âge de 4 ans.

    "Je ne veux pas être perçu comme un raciste, car je suis marocain, mais la municipalité doit savoir qu'il n'y a pas d'intégration en mettant plus de 20 enfants étrangers dans les classes".

    Au moment de l’inscription, a expliqué Mohamed, ils avaient vu des dessins avec des drapeaux de toutes les nationalités dans l’école, mais, «quand nous sommes arrivés à l’école le premier jour, nous nous sommes retrouvés dans une classe avec tous les enfants étrangers. Les professeurs se débattent même prononcer les noms des enfants ".

    Nous avons maintenant atteint un paradoxe: les immigrés sortent leurs enfants de classes où, sous le multiculturalisme, la ségrégation monte. "Les performances scolaires baissent lorsque les classes dépassent 30% d'étrangers; c'est un seuil crucial qui doit être évité ou autrement contrôlé", a déclaré Costanzo Ranci, professeur de sociologie économique et auteur d'un rapport récent.

    Les deux cas ci-dessus ont fait l'objet de nombreux débats publics. En Italie, le mois dernier, le nombre de migrants en provenance d’Afrique a augmenté, après avoir diminué pendant la majeure partie des deux dernières années. Le centre d'accueil des migrants de l'île de Lampedusa, qui est la première ligne de la crise migratoire en Italie, est actuellement dans un état "d'effondrement" dû à l'augmentation rapide du nombre d'arrivées. L'ensemble du sud de l'Italie tente maintenant de traiter avec les migrants.

    Selon les prévisions de la Division de la population des Nations Unies, la population de l'Afrique subsaharienne va doubler d'ici 30 ans, soit un milliard de personnes supplémentaires, soit plus de la moitié de la croissance démographique mondiale d'ici 2050. L'Italie, qui possède déjà le troisième La plus grande population de migrants en Europe traverse une crise "insupportable" et fait face au risque réel d'une "africanisation", comme Stephen Smith l'appelait dans son livre The Scramble for Europe.

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  43. Il y a beaucoup de voix préoccupantes. Le cardinal Robert Sarah, auteur d'un nouveau livre sur la crise de l'Ouest, intitulé «Le jour est maintenant bien perdu», compare l'afflux actuel de migrants aux invasions de barbares qui ont abattu l'empire romain. Si les politiques européennes en matière d'immigration ne changent pas, prévient Sarah, l'Europe sera "envahie par les étrangers, tout comme Rome a été envahie par les barbares".

    "Si l'Europe disparaît et avec elle les valeurs inestimables du Vieux Continent, l'Islam envahira le monde et nous changerons complètement notre culture, notre anthropologie et notre vision morale".

    La Fondazione Fare Futuro, un groupe de réflexion italien, vient également de prédire qu'en raison de la migration massive et des différences de natalité entre chrétiens et musulmans, la moitié de la population italienne pourrait être musulmane à la fin du siècle. En seulement dix ans, le nombre de migrants en Italie a augmenté de 419%.

    La population italienne d'origine diminue déjà rapidement. Sans les étrangers, les Italiens d'origine italienne mourraient chaque année (615 000) deux fois plus vite que les naissances (380 000). Eurostat, l'office européen des statistiques, calcule que d'ici 2080, un cinquième des Italiens proviendra de l'immigration (11 millions sur les 53 millions que compte l'Italie).

    Un rapport récent de l'office national des statistiques italien a noté que le pays était dans une "récession démographique" sans précédent depuis la Première Guerre mondiale et que 250 000 jeunes Italiens avaient fui le pays. "L'Italie exporte des jeunes diplômés et importe des migrants", écrit Il Giornale. L'Italie devrait perdre 17% de sa population d'ici 2050 et, même sans immigration, une moitié d'ici la fin du siècle.

    Un rapport de Caritas-Migrantes a récemment révélé que depuis 2014, la diminution du nombre d'Italiens équivaut à la population d'une grande ville italienne, disons à Palerme (677 000). La baisse spectaculaire a toutefois été compensée jusqu'à présent par les migrants.

    L'immigration redevient une question politique. Quelques semaines à peine après avoir formé un gouvernement avec le Mouvement des cinq étoiles, le Parti démocrate propose la "citoyenneté de droit de naissance" - un engagement à inverser la politique de migration stricte de l'ancien ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. En latin, ce droit à la citoyenneté s'appelle ius culturae. La nouvelle loi autoriserait les mineurs étrangers de moins de 12 ans à devenir citoyens après seulement cinq ans d'école en Italie. Le projet de loi est présenté par Laura Boldrini, une ancienne présidente du Parlement italien, qui a déclaré:

    "Le mode de vie des migrants sera le nôtre".

    Les Italiens, comme dans ces écoles élémentaires, vont-ils s'intégrer dans la nouvelle culture des migrants ?

    Le gouvernement actuel sait parfaitement ce qui est en jeu. "D'ici à 2050 et 2060, nous devrons faire face à une question d'époque de 50 à 60 millions de personnes qui arriveront dans le monde méditerranéen", a récemment déclaré le député Nicola Morra, député à la majorité gouvernementale.

    Le gouvernement joue littéralement avec l'avenir de l'Italie.

    L’Italie est le pays européen le plus exposé à la pression migratoire africaine. Avec une population autochtone déjà en diminution, si l'Italie est ouverte à la légalisation massive des migrants, nous devrions au moins être conscients que ce sera culturellement suicidaire.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/italy-mass-legalization-migrants-suicidal

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    1. Quel que soit le touristes arrivant en pays, il ne fera que gouter aux mets locaux mais n'en fera jamais son quotidien ! Il continuera comme les immigrés qui parlent arabe, mangent arabe, s'habillent en arabe et travaillent... comme des arabes. Ils ne s'intègrent jamais surtout s'ils sont amenés de force vers ce nouveaux pays !

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  44. Paul Craig Roberts: La fin du gouvernement responsable est proche


    par Tyler Durden
    Lundi, 28/10/2019 - 22:00
    Écrit par Paul Craig Roberts,


    Depuis environ 70 ans, la CIA sape une presse libre. Cela a commencé par l'opération Mockingbird, une opération de guerre froide contre le communisme. La CIA a recruté des journalistes dans un réseau de propagande. La CIA a payé des journalistes pour écrire de faux articles ou pour publier des articles écrits par la CIA afin de contrôler les explications fournies dans les agendas de l’agence. Des organisations étudiantes et culturelles et des revues intellectuelles, telles que Encounter, ont été intégrées au réseau de propagande de la CIA.

    Grâce au journaliste allemand Udo Ulfkotte, nous savons que tout journaliste européen, quel que soit son importance, est un atout de la CIA. En 1977, Carl Bernstein, de Watergate, a écrit dans Rolling Stone que la CIA «a secrètement financé de nombreux services de presse, périodiques et journaux étrangers - en anglais et en langue étrangère - offrant une excellente couverture aux agents de la CIA». Comme la plupart des autres, les journalistes occidentaux étaient tous trop disposés à vendre leur intégrité pour de l'argent. Les rares qui n'étaient pas ont été soumis à un chantage dans la soumission.

    Les quelques journalistes honnêtes qui restent ont été contraints de quitter le «grand public» ou de constituer des médias sur des sites Web. Wikileaks est de loin la meilleure organisation de nouvelles de notre époque. Pour faire taire cette organisation, Washington, utilisant ses vassaux suédois, britanniques et équatoriens, persécute le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, depuis des années. Les vassaux de la CIA dans les médias, y compris le New York Times et The Guardian, qui ont publié le matériel divulgué à Wikileaks et utilisé pour détruire Assange, se sont associés de tout cœur à la persécution du meilleur et du plus honnête journaliste du monde.

    Actuellement, Assange est torturé, apparemment à mort, alors qu'il était détenu à l'isolement dans une prison britannique à sécurité maximale dans l'attente de son extradition vers les États-Unis, sous de fausses accusations. Comme la CIA ne peut pas être sûre d'avoir subjugué tous les juges fédéraux, Washington est tout aussi heureux si Assange meurt dans une prison britannique, car rien dans le droit américain ne le justifie. L’absence de cas valable n’a probablement aucune importance, car l’état de droit aux États-Unis est très difficile à trouver.

    L’absence de preuve valable contre Assange est la raison pour laquelle le réalisateur de documentaires distingué John Pilger a décrit la persécution d’Assange comme un procès stalinien.

    Le pire moment a été l’un des «pires» moments. J’ai siégé dans de nombreuses salles d’audience et j’ai vu des juges abuser de leurs fonctions. Cette juge, Vanessa Baraitser - en réalité, elle n’est pas juge du tout; c’est une magistrate - nous avons tous été choqués.

    Son visage était une progression de ricanements et d’indifférence impérieuse; elle s’est adressée à Julian avec une arrogance qui me rappelait un magistrat présidant le comité de classification raciale de l’apartheid en Afrique du Sud. Quand Julian a eu du mal à parler, il ne pouvait pas prononcer des mots, pas même tomber sur son nom et sa date de naissance

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  45. Quand il a dit la vérité et que son avocat a parlé, Baraister a réussi à s'ennuyer; lorsque l'avocat général a parlé, elle était attentive. Elle n'avait rien à faire; c'était manifestement préordonné. À la table devant nous se trouvaient une poignée de responsables américains, dont les instructions au procureur étaient transmises à son assistant; Dans les deux sens, cette jeune femme alla donner des instructions.

    Le juge a observé cet outrage sans commentaire. Cela me faisait penser à un reportage sur un procès-spectacle à Staline à Moscou; la différence était que les procès de spectacles soviétiques étaient diffusés. Ici, le radiodiffuseur d’Etat, la BBC, l’a noirci, de même que les autres chaînes grand public.

    Avoir ignoré la description factuelle de l'avocat de Julian de la façon dont la CIA avait dirigé une société de sécurité espagnole qui l'avait espionné à l'ambassade d'Équateur, elle n'a pas bâillé, mais son désintérêt était aussi expressif. Elle a ensuite refusé aux avocats de Julian plus de temps pour préparer leur dossier, même si leur cliente avait été empêchée en prison de recevoir des documents légaux et d’autres outils lui permettant de se défendre.

    Son genou dans l'aine annonçait que la prochaine audience aurait lieu à Woolwich, une ville éloignée qui jouxte la prison de Belmarsh et qui dispose de peu de sièges pour le public. Cela garantira l'isolement et sera aussi proche d'un procès secret que possible. Est-ce que cela s'est passé dans la maison de la Magna Carta? Oui, mais qui savait ?

    Lire la suite ici ...

    Ce qui est étonnant dans la destruction de Julian Assange par la CIA, c’est le silence des écoles de droit et des barreaux américains, le silence des universités, l’absence de manifestations étudiantes et syndicales, l’absence de protection des droits d’Assange par les tribunaux en tant que dernier organe de presse désireux et capables de tenir les gouvernements pour responsables de leurs crimes est ouvertement détruit devant les facultés de droit, les intellectuels, les barreaux, les tribunaux et les médias écrits et télévisés.

    Le contrôle de la CIA sur les explications est aussi complet que celui de Big Brother dans le roman dystopique de George Orwell, 1984. Et cela ne gêne pas les citoyens des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, du Canada, de la Suède et de l’Europe. Seules quelques personnes parlent pour Assange, et elles aussi sont diabolisées à leur tour.

    L'âge de la tyrannie est maintenant descendu sur le monde occidental.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/paul-craig-roberts-end-accountable-government-close-hand

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