- ENTREE de SECOURS -



dimanche 13 octobre 2019

L'AFFAIRE KATE LOGAN - Alexis Bledel, Laurent Lucas

https://www.youtube.com/watch?v=rv4FHUqDblM

39 commentaires:

  1. Le typhon historique a dévasté le Japon; Des millions de personnes ont dit qu'elles allaient évacuer en raison d'inondations et de pannes généralisées


    par Tyler Durden
    Samedi, 10/12/2019 - 14:20


    Le typhon le plus important de l'histoire de la préfecture de Shizuoka au Japon a provoqué samedi de vastes inondations, des pannes d'électricité et des destructions, alors que les autorités locales avaient averti plus de 7 millions de personnes d'évacuer, selon Bloomberg (d'autres sources citent des chiffres allant de 1 à 4 millions).

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    Maisons endommagées à Ichihara, Chiba, le 12 octobre.

    Source: Jiji Press / AFP via Getty Images
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    Le ciel vira au violet brillant juste avant que Hagibis ne frappe.

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    Selon le Japan Times, le typhon Hagibis a été déclassé en "puissant" juste avant l'atterrissage, mais à 20 heures, il soufflait toujours de vents soutenus de 144 km / h et de rafales à 198 km / h. La tempête devrait traverser la région de Kanto et ensuite au nord dans la région de Tohoku avant de passer dans le Pacifique ".

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    "Un typhon d'une ampleur sans précédent est sur le point de frapper Kanto. J'aimerais que vous preniez des mesures pour protéger votre vie", a déclaré le gouverneur de Tokyo, Kuriko Koike, lors d'une conférence de presse d'urgence.

    Des dizaines de rivières dans la région de Tokyo ont vu les eaux monter à des niveaux dangereux samedi, tandis que les barrages en amont devraient libérer de l'eau en raison des fortes pluies, selon la NHK. Un des plus grands fleuves de la région, le Tama, a déjà commencé à déborder dans le quartier résidentiel de Setagaya, selon le ministère de la Terre.

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    "Si nous laissons cette situation sans surveillance, le barrage s'effondrera et plus de 60 millions de tonnes d'eau seront libérées immédiatement", a déclaré le gouverneur de Kanagawa, Yuji Kuroiwa, tout en annonçant que le barrage de Shiroyama à Sagamihara devait libérer de l'eau à 22 heures.

    Plus de 100 rivières risquaient de déborder, y compris la rivière Arakawa dans le quartier Edogawa de Tokyo, la rivière Karasawa dans la préfecture de Saitama et la rivière Koito dans la préfecture de Chiba.

    La rivière Tama reliant Tokyo et la préfecture de Kanagawa a commencé à déborder dans la région de Tamagawa, dans le quartier de Setagaya, à Tokyo, vers 22h30. La région est mieux connue sous le nom de Futako-Tamagawa.

    La rivière Chikuma a été inondée dans les villes d'Ueda et de Nagano, toutes deux situées dans la préfecture de Nagano, de même que la rivière Minami-Asakawa à Hachioji et la rivière Nariki à Ome, toutes deux à Tokyo. -Japon Times

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    Des avertissements d'urgence sont en vigueur pour les préfectures de Kanagawa, Saitama, Gunma, Ibaraki, Tochigi, Nagano, Niigata, Fukushima et Miyagi.

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    https://www.zerohedge.com/health/historic-typhoon-devastates-japan-millions-told-evacuate-amid-flooding-widespread-outages

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  2. Un quart de la population mondiale est porteuse de la tuberculose


    Samedi 10/12/2019


    La tuberculose est une maladie que l'on croit parfois éradiquée, à tort. Un quart de la population mondiale en est porteuse et, rien qu'en 2016, 10 millions de personnes l'ont contractée. Depuis 3 ans, elle est même la maladie infectieuse la plus meurtrière, et l'argent manque pour la combattre.

    "Actuellement, un quart de la population mondiale porte la maladie, et parmi ces gens, 10% vont développer la maladie chaque année", explique Lucica Ditiu, directrice du partenariat de l'ONU Stop TB, qui coordonne la lutte sur le plan international entre 1500 organisations gouvernementales, ONG et groupes de patients, dans l'émission Tout un monde de la RTS.

    Cette semaine se tenait à Lyon une conférence du Fonds mondial contre le paludisme, le sida et la tuberculose. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont engagés à augmenter le financement de la lutte contre ces trois maladies. Le directeur du Fonds Peter Sands a avancé jeudi le montant de 14,02 milliards de dollars de promesses de dons, ce qui correspond aux objectifs fixés.

    La tuberculose, en particulier, est une maladie que l'on pense parfois oubliée. Pourtant, depuis 2016, elle est la maladie infectieuse la plus meurtrière de la planète, dont l'une des principales causes est la malnutrition. Au total, en 2016, plus de 10 millions de personnes ont contracté la maladie et 1,7 million en sont mortes dans le monde.

    10% des porteurs développent la maladie chaque année

    Et un pays recense à lui tout seul un quart des cas de tuberculose dans le monde: l'Inde. L'an dernier, 2,150 millions personnes ont été traitées pour cette maladie, mais le ministère de la santé estime que plus de 500'000 cas supplémentaires n’ont jamais été détectés. D'après l'Organisation mondiale de la santé, l'Indonésie, la Chine, les Philippines, le Nigéria, le Pakistan et l'Afrique du Sud représentent avec l'Inde 64% des cas dans le monde.

    Mais si plus de 95% des décès dus à la tuberculose surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, cette maladie infectieuse n'est pas absente du reste de la planète.

    La Dr. Lucica Ditiu est la directrice exécutive de 'Stop TB Partnership' depuis 2011
    Actuellement, un quart de la population mondiale porte la maladie, et parmi ces gens, 10% vont développer la maladie chaque année.
    Lucica Ditiu, directrice du partenariat Stop TB de l'ONU
    "Personne n'imagine qu'on peut la contracter en France, en Suisse, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Et pourtant, elle est là. Elle se transmet par l'air, comme n'importe quelle grippe. Des études récentes montrent que le simple fait de voyager quelques heures en avion ou de stationner dans un endroit bondé peut suffire à vous infecter (...)", relève Lucica Ditiu.

    "Il y a un problème de sécurité sanitaire, surtout qu'une forme multirésistante de la maladie circule en Europe, où elle est très courante, bien plus qu'ailleurs", précise-t-elle.

    Les autorités indiennes montent au front

    Les autorités indiennes sont donc lancées dans une course pour réduire l'impact de la tuberculose et lutter contre la forme multiréisistante, sur laquelle les antibiotiques traditionnels n'ont pas d'effet. L'espoir est récemment venu de nouveaux médicaments, et les associations font tout pour que les patients puissent y avoir accès.

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  3. "Le gouvernement indien offre par exemple une aide alimentaire de 500 roupies par mois à chaque patient. Nous inspectons aussi systématiquement les malades du sida, car ils sont très vulnérables à cette contagion: même s'ils ne sont pas malades, nous leur offrons un traitement préventif contre la tuberculose", explique Kuldeep Singh Sachdeva, directeur adjoint du programme national contre la tuberculose.

    >> Ecouter le reportage de Sébastien Farcis à New Delhi:

    Le jeune indien Mohammed Shamim Sheikh souffre d'une forme de tuberculose résistante aux médicamentsRafiq Maqbool - AP Photo/Keystone

    Tout un monde - Publié mercredi à 08:17
    Adaptation web: Jessica Vial

    Pas assez de moyens

    La vaccination est-elle une priorité pour mettre à terme à l'épidémie de tuberculose, l'un des objectifs de l'OMS d'ici 2030 ? "Non. Nous avons un vaccin, très utile quand on l'administre à la naissance, dans des pays avec grosses épidémies de tuberculose, notamment l'Inde, mais il ne vous immunise pas pour la vie. Les auditeurs en Europe ont peut-être été vaccinés il y a des années et ils se croient protégés, mais nous ne le sommes plus du tout après l'âge de 5 ou 6 ans", répond Lucica Ditiu, la directrice de Stop TB.

    "La prévention est une chose, mais le dépistage précoce et le traitement des gens malades sont très importants pour prévenir l'essor de la maladie", souligne-t-elle.

    Selon Lucica Ditiu, il manque "un milliard de francs pour la recherche et six milliards pour la mise en oeuvre". Et le point sensible, à ses yeux, ce sont les outils scientifiques à disposition. "Ce que nous avons pour battre la tuberculose, c'est pathétique. C'est comme si nous communiquions avec des signaux de fumée. Notre outil principal, c'est encore le microscope. Les traitements ont 50 ou 60 ans, à l'exception des quelques nouveaux médicaments et notre vaccin, qui a un siècle, ne fonctionne pas vraiment", déplore-t-elle.

    Son interview complète dans l'émission Tout un monde:

    Propos recueillis par Eric Guevara-Frey

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/10774241-un-quart-de-la-population-mondiale-est-porteuse-de-la-tuberculose.html

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  4. COP21 : Le non-dit scandaleusement organisé sur les bienfaits du gaz carbonique


    le 30 mai 2016


    La propagande gouvernementale nous abasourdit les oreilles au sujet du danger planétaire que représente l’augmentation de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère (je suis de la vieille école en termes de nomenclature) qui aurait la particularité de présenter un effet de serre et donc de perturber le climat à long terme. Tout a été dit et redit dans ce domaine avec l’appui inconditionnel des pouvoirs politiques et des ONGs diverses qui se sont confondus pour la même cause : sauvegarder le climat de la Terre coûte que coûte ! L’objectif final – et fumeux – est de rançonner tout un chacun en établissant des taxes du genre pollueur-payeur applicables à l’ensemble des entreprises et de la population pour atteindre une réduction des émissions de gaz carbonique. Le coût de cette lubie est astronomique puisqu’il a été évalué à environ dix mille milliards de dollars pour atteindre une stabilisation des émissions de gaz carbonique à l’horizon 2030.

    Curieusement rien de rien n’a été dit au sujet des effets bénéfiques du gaz carbonique et de la création de richesse qui en a été la conséquence. Je subodore que certains de mes lecteurs vont croire que j’ai définitivement perdu la tête en imaginant que le gaz carbonique puisse avoir un effet bénéfique pour l’ensemble de l’humanité. Et pourtant c’est la réalité ! Le 21 octobre 2013, le Docteur Craig Idso, géographe, agronome et spécialiste de la séquestration du carbone, a publié un article documenté sur les effets bénéfiques du gaz carbonique qui est largement passé inaperçu car totalement ignoré par la presse main-stream asservie par le pouvoir politique. Une bonne nouvelle au sujet du gaz carbonique risquait en effet de réduire à néant les visées hégémoniques des activistes promus climatologues au sein de l’IPCC, l’organisme onusien en charge d’épouvanter le monde entier par des assertions uniquement fondées sur des modèles mathématiques tous aussi faux les uns que les autres. En voici une illustration datée de 2013 :

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    Islo a étudié les données agronomiques disponibles auprès de la FAO, un autre organisme onusien qui s’occupe non pas de carbone mais des grandes cultures vivrières dans le monde entier. Et pourtant carbone et agriculture sont intimement liés car le gaz carbonique constitue la « nourriture » essentielle de tous les organismes capables de photosynthèse comme le plancton et les végétaux. Sans gaz carbonique il n’y aurait aucune trace de vie sur la terre ferme et dans les océans à part quelques bactéries courageuses qui arriveraient à se multiplier tant bien que mal dans les sources chaudes et les évents volcaniques !

    Depuis le début de l’ère industrielle qui est communément considérée comme coïncidant avec l’invention de la machine à vapeur par James Watt en 1781 la teneur atmosphérique en gaz carbonique n’a cessé d’augmenter pas seulement à cause des émissions liées à la combustion du charbon, du bois, du pétrole et du gaz mais également en raison du changement de climat vers des températures plus clémentes dès le début du XXe siècle. Les océans se réchauffant ont en effet libéré du gaz carbonique dissous dans l’eau vers l’atmosphère, phénomène dont la contribution à l’accroissement de cette teneur atmosphérique depuis les années 1950 a été largement passé sous silence. Mais qu’en est-il des bienfaits du gaz carbonique pour l’humanité toute entière ? Des données agronomiques indéniables montrent que la croissance des plantes (et du phytoplancton) s’accélère quand la teneur en gaz carbonique augmente. Il s’agit d’un phénomène biochimique bien connu : le fonctionnement de la RuBisCO, l’enzyme fixant le gaz carbonique, dépend en effet des teneurs respectives en oxygène et en gaz carbonique. Jusqu’à une certaine limite plus il y a de gaz carbonique disponible plus la RuBisCO fonctionne rapidement et donc les plantes poussent plus vite (voir note).

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  5. Outre les améliorations variétales des végétaux destinés à l’alimentation animale et humaine et outre les apports en engrais, en eau et enfin outre les techniques de culture améliorées, le gaz carbonique a joué un rôle central dans l’augmentation des rendements agricoles depuis le milieu du XXe siècle.

    Selon les études réalisées par le Center of Study of Carbon dioxyde an Global Change où officie le Docteur Islo (voir le lien) le bénéfice global en monnaie sonnante et trébuchante pour l’humanité est évalué à près de 10000 milliards de dollars (constants 2004-2006) pour la période 2012-2050 si la teneur en gaz carbonique atmosphérique se maintient aux alentours de 400 parties par million en volume. Dans l’ordre décroissant les principales cultures qui ont déjà bénéficié de l’augmentation de la teneur en gaz carbonique et qui en bénéficieront encore sont le riz, le blé, le soja, les légumes, le maïs, les tomates, le raisin, la canne à sucre, les pommes de terre, le yam et les bananes. Quarante cinq cultures vivrières ont été prises en considération par la FAO et analysées dans cette étude. Les données n’ont pas été inventées, elles sont disponibles sur le site de la FAO.

    Prenons l’exemple de la canne à sucre, la culture la plus importante dans le monde en tonnage, plus de 20 % de la production agricole mondiale – plus de 2 milliards de tonnes par an – le blé, le maïs, le riz et les pommes de terre arrivant loin derrière. Les rendements à l’hectare ont été calculés en tenant compte des améliorations variétales et technologiques (techno-Intel) et de la teneur en gaz carbonique atmosphérique disponible. L’effet du gaz carbonique a été très bien étudié et quantifié avec précision lors d’essais en atmosphère contrôlée sous serre. Il a pu être déduit de ces travaux l’effet du gaz carbonique sur le rendement agronomique de la canne comme l’indique la figure ci-dessous.

    La courbe verte est directement reliée à l’augmentation de cette teneur en gaz carbonique et elle explique très précisément la différence entre le rendement total et celui obtenu par les améliorations strictement agronomiques. Les rendements sont exprimés en centaines de grammes de matière végétale par hectare soit un rendement d’environ 70 tonnes par hectare en 2010 et une production de sucre de près de 7 tonnes par hectare (données moyennes de la FAO).

    Dans la figure ci-dessus, de 1961 à 2011, la progression des rendements de la canne à sucre provoquée par l’accroissement de la teneur en gaz carbonique, passant de 280 à 390 ppmv, a augmenté le bénéfice monétaire de 107 milliards de dollars et les projections basées sur un accroissement continu de cette teneur en gaz carbonique conduisent à un bénéfice de 366 milliards de dollars supplémentaires jusqu’en 2050 … Etonnant !

    Qui plus est, comme tout organisme vivant bien nourri et donc en bonne santé, des milliers d’observations dans le monde entier ont montré que sur la période 1961-2011 la plupart des grandes cultures vivrières avaient mieux résisté aux ravageurs, à des chaleurs excessives, à la sécheresse et aux polluants se trouvant dans les sols. Dans le cas particulier du riz, il a été montré que cette plante s’adaptait à des teneurs en gaz carbonique plus élevées. Une étude menée au Sri Lanka a mis en évidence une modification génotypique du riz sous l’influence du gaz carbonique favorisant une croissance plus rapide et une meilleure résistance aux ravageurs.

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  6. Pourtant, cet aspect bénéfique du gaz carbonique tant sur les volumes de production agricole que sur la valeur « ajoutée » à ces productions a été complètement passé sous silence par les médias et le monde politique. Il était et il est toujours hors de question de semer le doute dans les esprits : le gaz carbonique doit être considéré comme un poison pour le climat et ce doit être ainsi et pas autrement. Si l’exemple de la canne à sucre est illustratif, dans le cas du blé la projection jusqu’en 2050 atteint 731 milliards et pour le riz 1847 milliards.

    Le gaz carbonique est-il vraiment un poison ? Certainement pas pour les grandes cultures vivrières. Les travaux réalisés au centre d’étude sur le gaz carbonique se résument en un seul graphique où sont normalisées à 1 en 1961 les échelles d’évolution des émissions de gaz carbonique, de la production de nourriture par rapport à l’évolution de la population mondiale : pendant que la population mondiale a doublé (entre 1961 et 2003) la production agricole a été multipliée par 2,5, suivant de très près l’augmentation de la teneur en gaz carbonique atmosphérique …

    Messieurs les décideurs politiques à qui sont destinés les rapports de l’IPCC, expurgés de tout argument controversé, cessez de mentir au monde entier !

    Note : La RuBisCO catalyse la fixation du gaz carbonique par les plantes et le phytoplancton. C’est de loin l’enzyme le plus abondant sur la planète. Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/RuBisCO

    Source : http://www.co2science.org

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/05/30/cop21-le-non-dit-scandaleusement-organise-sur-les-bienfaits-du-co2/

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  7. Le ministre zambien de l'enseignement supérieur : « Tout est modifié »


    13 Octobre 2019
    par Seppi
    Lenganji Sikapizye*


    M. Brian Mushimba, ministre zambien de l’enseignement supérieur, a déclaré qu’il n’existait aujourd’hui rien qui n’ait été modifié d’une manière ou d’une autre.

    « La perception qui existe est que les OGM (organismes génétiquement modifiés) ont été interdits par le président Levy Mwanawasa et qu'il n'y a pas d'OGM en Zambie », a-t-il déclaré. « J'ai eu du mal à comprendre cette ligne de pensée car aujourd'hui, il n'y a rien qui ne soit pas modifié d'une manière ou d'une autre. Même les cultures résistantes à la sécheresse ont été modifiées de manière conventionnelle pour augmenter la productivité afin de nourrir la population mondiale d'environ 7 milliards de personnes. »

    Le ministre a fait ces commentaires au cours de sa récente visite à l’Autorité Nationale de Biosécurité de la Zambie (NBA), selon une déclaration du responsable des communications de l’agence. Il a exhorté l'agence à sensibiliser davantage le public et à améliorer ses opérations tout en garantissant la sécurité des humains, des animaux et de l'environnement.

    La NBA réglemente la recherche, le développement, l'application, l'importation, l'exportation, le transit, l'utilisation confinée, la dissémination et la distribution commerciale de tout OGM ou organisme vivant modifié (OVM) – qu'il soit destiné à être utilisé en tant que produit pharmaceutique, produit alimentaire destiné à l'alimentation humaine ou animale ou à sa transformation – et tout produit d'un OGM.

    La NBA veille également à ce que toute activité impliquant l'utilisation ou la production d'un OGM n'ait aucun impact socio-économique négatif ou ne porte aucun préjudice à l'homme, à la santé animale et à l'environnement naturel.

    Mushimba s'est engagé à aider la NBA à familiariser les responsables gouvernementaux et les membres du Parlement avec le statut actuel des OGM en Zambie.

    « Nous vivons dans un monde d'ingénierie où les technologies avancent chaque jour », a-t-il déclaré. « Par conséquent, nous ne pouvons pas ignorer ce qui se passe. Il faut vivre avec son temps. »

    Mushimba a également exhorté le ministère de l'enseignement supérieur à proposer une feuille de route pour la révision de la politique du pays en matière de biotechnologie et de biosécurité, ainsi que de ses réglementations.

    Il a assuré la NBA de son soutien et de son aide pour améliorer le développement de ses infrastructures et le recrutement de son personnel et a félicité l'agence pour avoir identifié des moyens de collaborer avec d'autres agences gouvernementales zambiennes afin de garantir le respect de toutes les activités liées aux OGM.

    _____________

    * Lenganji Sikapizye est un journaliste zambien et membre du Leadership Mondial de l'Alliance pour la Science 2019.

    Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/09/zambias-minister-higher-ed-everything-modified/

    http://seppi.over-blog.com/2019/10/le-ministre-zambien-de-l-enseignement-superieur-tout-est-modifie.html

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    1. Effectivement les 'OGM' existaient depuis des milliers d'années avant même que n'apparaisse l'humain sur Terre !
      C'est le vent, la pluie ou les abeilles (qui ne se nettoient pas les pattes avant d'entrer dans une nouvelle fleur) qui ont fabriqué les organismes génétiquement modifiés.

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  8. La liberté d’opinion est de plus en plus en péril en France

    Le comble est qu’aujourd’hui des journalistes ou des écrivains qui, professionnellement, devraient être favorables à la liberté d’expression, se font les valets du pouvoir, se prononcent en faveur de la censure qui frappe des confrères, et rêvent de bastilles.


    13 OCTOBRE 2019
    Par Francis Richard.


    La liberté d’opinion est de plus en plus en péril en France. Depuis la loi Pleven de 1972, on légifère régulièrement sur le passé, l’histoire, la mémoire et autres sujets qui deviennent tabous : seules les opinions officielles ont droit de cité.

    Quand une opinion déplaît, on légifère pour qu’elle ne puisse plus s’exprimer. C’est la marque infaillible des régimes dictatoriaux et totalitaires. On légifère pour dire qu’une opinion n’en est pas une ou qu’il est interdit de l’exprimer.

    On légifère et, à chaque fois, on crée de facto de nouveaux délits d’opinion. Celui qui contrevient à une de ces lois de circonstances est par conséquent considéré comme un délinquant et devient dès lors persona non grata.

    Si votre opinion coincide avec une opinion officielle, vous n’avez rien à craindre de la part de contradicteurs : vous êtes incontestable, vous n’avez plus besoin d’argumenter, il vous suffit de brandir l’argument d’autorité de la loi.

    D’aucuns se plaignent parfois d’être censurés mais voudraient bien que leurs adversaires le soient. Cette contradiction ne les gêne pas outre mesure, car ils ne sont pas réellement favorables à la liberté d’expression qui peut être… dangereuse.

    Les limites de la libre expression – il y en a – découlent du droit immémoriel et non pas de lois de circonstances. L’expression doit être libre tant qu’elle ne tue pas ou ne porte pas atteinte à la sécurité des personnes et des biens.

    En l’absence de tels dommages, une opinion, même offensante, ne peut qu’être licite, qu’elle soit exprimée en public ou en privé. Autrement cela signifie qu’il n’existe pas vraiment de libre expression et que règnent la censure et ses ciseaux.

    Sans libre expression, il n’est pas de débat. Sans débat, il n’est pas de confrontation des idées. Sans confrontation des idées, il n’est pas de progression de la connaissance. Sans cette progression, il n’est pas d’accomplissement humain.

    Le comble est qu’aujourd’hui des journalistes ou des écrivains qui, professionnellement, devraient être favorables à la liberté d’expression, se font les valets du pouvoir, se prononcent en faveur de la censure qui frappe des confrères, et rêvent de bastilles.

    Si Voltaire n’a pas écrit « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire », ces propos apocryphes reflètent bien le fond de sa pensée et, en ce sens, je suis voltairien.

    Quand Éric Zemmour est menacé parce qu’il dit très haut ce qu’il pense, je me sens donc d’autant plus le devoir de le défendre, par principe, alors qu’à bien des égards le libéral que je suis ne peut, inévitablement, penser comme lui.

    https://www.contrepoints.org/2019/10/13/355536-la-liberte-dopinion-est-de-plus-en-plus-en-peril-en-france

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  9. École dès 3 ans : encore un couac majeur du gouvernement
    Parfaitement inutile sur le plan éducatif, l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans affecte les finances publiques et risque de limiter encore plus la minuscule liberté d’enseignement qui existe dans ce pays.


    Par Nathalie MP.
    12 OCTOBRE 2019


    On savait déjà que l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire de 6 à 3 ans annoncé comme fondateur par Emmanuel Macron en mars 2018 relevait plus de l’affichage et de la communication que de la nécessité éducative de faire affluer les jeunes enfants vers l’école maternelle puisque 97,5 % et 100 % d’entre eux étaient déjà scolarisés à 3 ans et 4 ans respectivement (voir ci-dessous les chiffres INSEE 2016).

    - voir graphique sur site -

    Les statistiques de la rentrée 2019 ont d’ailleurs confirmé que l’obligation inscrite à l’article 11 de la loi « Pour une école de la confiance » n’avait pas donné lieu à un nouvel afflux d’élèves. Comme souvent dans notre France idéologique et bureaucratique, on constate que l’État s’empresse de légiférer sur ce que les gens font déjà spontanément tant il lui est insupportable de n’être pas la source de tout « bien » en ce monde.

    UNE NOUVELLE OBLIGATION

    C’est ainsi que pour 2,4 millions d’élèves fréquentant les classes maternelles (rentrée 2018), l’École de la confiance crée une « obligation » globale qui ne concernera réellement que 20 000 enfants, essentiellement en outre-mer. Peut-être eût-il fallu songer plutôt à des solutions adaptées au niveau local où se situe le problème.

    En revanche, ce n’est que lors du débat de la loi à l’Assemblée nationale puis au Sénat en début d’année qu’on a commencé à s’aviser que cette mesure sans impact notable sur les effectifs des écoles maternelles allait cependant engendrer des coûts supplémentaires importants pour les communes en direction de l’enseignement privé (catholique essentiellement) sous contrat avec l’État.

    La rentrée 2019 ayant eu lieu, l’affaire a pris récemment les proportions très concrètes d’une facture qui, selon les estimations, pourrait s’élever à 100 voire 150 millions d’euros par an pour les communes.

    Le contrat en question, formalisé dans la loi Debré de 1959, prévoit que les établissements privés s’engagent à se conformer aux programmes de l’Éducation nationale et à accueillir tous les élèves sans distinction. En contrepartie, l’État prend en charge le salaire des enseignants tandis que les collectivités territoriales participent aux frais de fonctionnement des établissements privés. Le recours aux dons et les frais de scolarité permettent à ces derniers de financer leur parc immobilier ainsi que les actions pédagogiques spécifiques qui sortent des clous des programmes officiels.

    Tant que l’âge de la scolarité obligatoire était de 6 ans, ce qui correspondait à l’entrée en classe de CP, les municipalités n’avaient pas d’obligation financière envers les écoles maternelles privées de leur commune. Beaucoup d’entre elles leur versaient néanmoins une subvention de fonctionnement afin de pallier le manque d’établissements publics. Mais avec le passage à 3 ans, tout change, comme le montrent les schémas avant/après ci-dessous (Public Sénat) :

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  10. Emmanuel Macron et son ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer avaient-ils conscience de cet effet collatéral lorsqu’ils ont proposé leur inutile réforme éducative ? À voir comment le gouvernement s’y prend pour goupiller à la dernière minute une « compensation financière » à peu près crédible, c’est douteux.

    Il a été décidé (et le Conseil constitutionnel a validé) de ne « compenser » que les communes qui ne participaient pas auparavant aux frais de fonctionnement des écoles maternelles privées. Dans ce schéma, la dépense publique supplémentaire ne serait plus « que » de 50 millions d’euros par an.

    LES COMMUNES NE SONT PAS D’ACCORD

    Inutile de dire que les communes qui faisaient un geste financier en direction de ces écoles ne sont pas d’accord, d’autant que la plupart du temps, leur subvention était inférieure à la somme prévue par la loi Debré. Elles devront donc compléter l’enveloppe sans compensation. Devant la fronde, le gouvernement envisage maintenant d’inscrire 100 millions d’euros de plus dans la loi de finances à partir de 2021. Comme chacun sait, la France croule sous les surplus budgétaires.

    À ce cafouillage financier qui n’étonnera guère compte tenu de la rigueur légendaire des services de l’État pour maîtriser la dépense publique, s’ajoute le risque de voir le peu de liberté scolaire qui reste dans ce pays se rétrécir comme peau de chagrin.

    Il n’a pas échappé à certains maires de gauche, qui s’en sont ouverts dans une « tribune » publiée par L’Obs, que l’enseignement privé allait avoir mécaniquement droit à un insupportable supplément d’argent public sans effectifs ni contraintes supplémentaires. Ce qui les irrite fort.

    Non pas que la mesure de la scolarité obligatoire à 3 ans leur déplaise ; au contraire, ils adorent ! Mais pour eux, il est urgent d’encadrer sérieusement l’enseignement privé et de le couler dans le moule étatique dont on connait les si brillants résultats :

    « En invoquant la nécessité d’une parité de financement, les écoles privées doivent s’attendre à ce qu’une parité de devoirs leur soit demandée. »

    Suite à quoi, le maire de Villeurbanne, signataire de la tribune, s’interroge :

    « N’est-il pas temps de demander aux établissements catholiques une contrepartie, un effort en matière de recrutement non sélectif ou de mixité par exemple ? Sans garde-fou, on passe à côté d’une occasion de rééquilibrer le système. »

    « Rééquilibrer le système » ou étendre encore un peu plus le monopole de l’Éducation nationale à la faveur de ce magistral couac gouvernemental ?

    Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme est tout prêt à se montrer conciliant. Non seulement il n’envisage pas de réclamer son chèque du jour au lendemain, proposant même un étalement sur plusieurs années aux communes mises en difficulté par cette situation imprévue, mais il tient à faire savoir qu’il remplira sa part de devoirs :

    « Les nouvelles sommes perçues serviront en priorité l’accueil des plus fragiles, notamment les élèves en situation de handicap. »

    Mais ne nous leurrons pas. Ainsi que Philippe Delorme n’a pas manqué de le souligner lors de sa conférence de presse de rentrée :

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  11. « Si les communes devaient accueillir les élèves des maternelles de l’enseignement catholique dans les écoles publiques, cela leur coûterait de toute façon plus cher. »

    À quoi il faut ajouter que les familles des élèves inscrits dans le privé paient des impôts et taxes exactement comme les familles des élèves du public et qu’elles paient en plus les frais de scolarité du privé. Rien n’est plus faux que cette idée que le public subventionne le privé. Compte tenu des coûts respectifs de l’un et l’autre, c’est exactement le contraire.

    L’AVANTAGE DU PRIVÉ

    Ce qui est vrai en revanche, c’est que le privé cherche à donner satisfaction aux familles, qu’il sait se montrer ouvert et accueillant et qu’il propose en permanence des solutions éducatives pour toutes sortes de profils d’élèves.

    Petit exemple : l’enseignement privé organise des portes ouvertes. À en croire les dévoués syndicalistes de SUD Éducation, c’est carrément l’horreur consumériste ! L’école publique, tétanisée à l’idée de perdre des élèves et de voir une classe se fermer à la rentrée suivante, se trouve donc dans l’obligation d’avoir aussi ses portes ouvertes (vidéo ci-dessous, à partir de 18' 20?) :

    « Dans notre fonctionnement, on est obligé de s’aligner sur le privé qui fait des portes ouvertes, donc voilà, on fait des portes ouvertes sinon les parents ne peuvent pas « choisir » l’école. Et donc voilà, on est dans une consommation de l’école. »

    « Les parents ne sont pas dans une démarche idéologique, ils sont dans une démarche un peu consumériste. »

    C’est vrai, quoi ! Laisser le choix aux parents dans l’éducation de leurs enfants, quelle horreur ! Mais qu’on nous rende notre monopole, s’exclament en substance nos syndicalistes, cette concurrence du privé est déloyale ! Quant à les voir se poser la question de savoir pourquoi des parents quittent volontairement l’école publique pour scolariser leurs enfants dans le privé, n’y pensez pas ! Ils sont tellement certains de leur supériorité morale !

    Pour l’enseignement privé sous contrat, cependant, cette ressource financière inattendue n’est pas forcément une très bonne nouvelle. Nul doute qu’elle sera la bienvenue pour ajuster des budgets toujours tendus compte tenu de la difficulté de susciter des dons et du mécénat dans un pays où la fiscalité est élevée. Il est toujours très difficile de résister à la subvention étatique.

    Mais c’est aussi un fil à la patte, une sujétion, une pression supplémentaire pour se conformer aux décisions du mammouth et entrer dans le rang de l’instruction intégralement formatée par les équipes au pouvoir.

    Un État idéologiquement neutre et sincèrement soucieux d’instruction publique ne créerait pas des obligations inutiles, il passerait au chèque-éducation afin de laisser effectivement aux familles le choix de l’école de leurs enfants.

    https://www.contrepoints.org/2019/10/12/355556-ecole-des-3-ans-encore-un-couac-majeur-du-gouvernement

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    1. Si votre enfant répète à l'école que "La télé c'est la dictature ! C'est papa qui l'a dit !", l'enfant de 3 ou 4 ans 'passé à tabac' par la maître-chiourme sera retiré à ses parents (qui seront eux-mêmes condamnés pour incitation à la débauche, émissions de contre-vérité et remise en cause de l'autorité de l'État) !

      Votre enfant (fille ou garçon ? Il choisira plus tard) doit être trisomique et doit idolâtrer les Gréta Marron, faire partie de la nazional socialiste, être excisé et surtout FERMER SA GUEULE !

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  12. Les plus belles femmes au monde ne seraient ni russes, ni françaises…


    15:40 16.01.2019


    Un classement des plus belles femmes par pays a été publié par le site internet Missosology. Pour mener à bien cette étude, les experts ont analysé les pays finalistes dans les principaux concours internationaux de beauté. Le Venezuela remporte la première place de ce classement.

    Les experts du portail web Missosology, spécialistes du monde de la beauté, ont établi un classement des plus belles femmes au monde par pays. Ce classement s'appuie sur les gagnantes de différents concours de beauté comme Miss Monde, Miss Univers et Miss International 2018.

    Le Venezuela est le grand gagnant de ce classement. En effet, les vénézuéliennes sont les femmes qui figuraient le plus souvent dans les tops des concours de beauté de l'année 2018. Par exemple, Mariem Velazco a décroché le titre du Miss International et Sthefany Gutiérrez a remporté la deuxième place de Miss Univers. Leurs compatriotes sont fréquemment arrivées finalistes d'autres prestigieux concours internationaux.

    Les Philippines arrivent en deuxième position, suivies par les représentantes du Mexique, de l'Afrique du Sud et du Viêt Nam. Les plus belles femmes européennes se placent respectivement au 12e (la Roumanie), 14e (la Pologne), 18e (la Biélorussie) et 19e (l'Autriche) rang. Les Pays-Bas ferment le classement. Ni la Russie, ni la France ne figurent dans ce classement.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201901161039657836-miss-univers-concours-beaute-venezuela-philippines/

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    1. Et quand une Miss Venezuela devient présentatrice à la télé... C'est tout la Terre qui s'arrête de tourner pour la regarder ! Elle hypnotise tout le monde !

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  13. Les forêts produisent-elles de l'oxygène ?


    Marc-André Selosse
    Ingénieur du Génie Rural, des Eaux et des Forêts
    Pierre Thomas
    ENS Lyon, Laboratoire des Sciences de la Terre
    Benoît Urgelli


    15/07/2000

    Résumé

    Bilan de la consommation et de la production de dioxygène dans une forêt, devenir de ce dernier, origine et évolution du dioxygène atmosphérique.

    Table des matières

    Question
    Réponse
    Une forêt à l'équilibre ne produit pas d'oxygène !
    D'où viennent les 1.000.000 Gt d'oxygène atmosphérique actuel ?
    Que sait-on sur l'évolution de la teneur en oxygène depuis 4,5 Ga ?
    Depuis 500 Ma
    De -2,5 à -1,8 Ga (milliards d'années)
    De -1,8 Ga à -500 Ma (millions d'années)

    Question
    « On dit toujours que les forêts font de l'oxygène. J'ai lu dans les livres du nouveau programme que ce n'était pas vrai. Pouvez vous m'éclairer. »

    Question posée par M. J. le 27 juin 2000 par courrier électronique .

    Réponse
    En résumé :

    Le budget carboné de l'écosystème forestier est difficile à estimer et discuté par les spécialistes. Théoriquement, le dioxygène est produit en même temps que la matière organique (lors de la photosynthèse) et consommé en même temps que la respiration (minéralisation du carbone, par les producteurs eux-même, des consommateurs ou des décomposeurs) et les incendies naturels (même équation bilan que la respiration !). Si la biomasse d'une forêt n'augmente pas, elle produit autant de matière organique qu'elle en consomme. Elle produit donc autant d'oxygène qu'elle en consomme !

    Cependant, une forêt en cours de croissance (reconquête de terre agricole) accumule de la biomasse (sous forme de cellulose et de lignine)). Mais lorsque la forêt naturelle est "adulte", elle arrive à un équilibre entre production primaire et décomposition des arbres morts : elle ne produit plus alors de l'oxygène.

    En réalité, la forêt n'est pourtant pas un système isolé... l'écoulement de l'eau entraîne de la matière organique à distance (on parle d'exportation). Si, là ou elle va, cette matière organique n'est pas respirée ou brûlée, elle correspond à de l'oxygène non réutilisé ! De ce fait, une partie de l'oxygène produit par certaines forêts, dont l'Amazonie, s'accumulerait dans l'atmosphère ! Pourtant, même le chiffrage détaillé de ces fuites n'est pas clair, on constate que le taux d'oxygène n'augmente pas : cette matière organique fossilisée est le pendant de la matière organique anciennement fossilisée, qui revient en surface par érosion des roches et se trouve progressivement oxydée. Ici encore, le flux est nul à l'échelle globale !

    Donc une forêt à l'équilibre ne produit pas d'oxygène. Toutefois, son extension, ou la fossilisation in situ ou ex situ de sa matière organique, peut correspondre à un flux local net d'oxygène.

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  14. Une forêt à l'équilibre ne produit pas d'oxygène !
    La photosynthèse peut se résumer à l'équation suivante :

    6 gaz carbonique + 6 Eau ? C6H12O6 (glucose ou C6(H2O)6) + 6 O2

    Figure 1. La photosynthèse

    La photosynthèse
    Droits réservés - © 2000

    À chaque fois que la photosynthèse produit de la matière organique contenant 12 g de carbone, il y a production de 32 g d'oxygène. L'oxygène est donc libéré dans la proportion de 32/12 par rapport au C incorporé au cours de la photosynthèse.

    En ne prenant en compte que C et O, en éliminant H2O et en divisant par 6, la réaction de la photosynthèse peut s'écrire :

    Gaz carbonique ? C + Oxygène

    de masses molaires respectives :

    44 g de gaz carbonique ?12 g de C (fixé dans du glucose) + 32 g d'oxygène

    Que devient cet oxygène ? S'accumule-t-il ?

    C6H12O6 (glucose ou C6(H2O)6) + 6 O2? 6 CO2 + 6 H2O

    soit après simplification :

    C + eau - gaz carbonique

    et, en masse molaire :

    12 g de C (fixé dans du glucose) + 32 g d'O2 ? 44 g de CO2

    Les 32 g d'O2 libéré par la synthèse du glucose sont totalement et exactement absorbés par la respiration de ce même glucose. Le glucose et toute la matière organique "utilisés" par la plante ne libèrent donc de l'O2 que très provisoirement. Au bout d'un certain temps (au plus le temps d'utilisation des réserves), l'O2 produit est réutilisé. L'O2 ne peut donc pas s'accumuler.

    Le glucose qui participe à la croissance du végétal (et qui est transformé en cellulose, lignine...) n'est pas respiré par la plante. L'O2 libéré par sa synthèse pourrait donc s'accumuler... Mais c'est oublier que les plantes sont mortelles ! À la mort de la plante, tous les tissus sont métabolisés par bactéries, champignons et microfaune du sol (voir équation ci-contre).

    12 g de glucose (sous forme de cellulose ou autre molécule) + 32 g d'oxygène - 44 g de gaz carbonique

    À la fin de la décomposition totale du végétal, tout l'O2 libéré lors de sa vie aura donc été réutilisé.

    Notez que les écosystèmes forestiers, tempérés et même tropicaux, brûlent souvent et naturellement (exemple de l'incendie de Yellowstone ou des 0,3 % de forêts françaises, pourtant gérées, qui brûlent chaque année). Les incendies naturels constituent une autre cause de minéralisation, mais qui consomme aussi de l'oxygène (même équation bilan que la respiration !).

    Une forêt à l'équilibre, c'est-à-dire dont la biomasse ne croît pas, où il y a autant d'arbres qui naissent et poussent que d'arbres qui meurent (c'est-à-dire une forêt naturelle, « vierge ») ne libère donc pas de dioxygène.

    L'oxygène de l'atmosphère ne devrait donc être la contrepartie que de la biomasse produite et non encore métabolisée. La biomasse totale représentant environ 3.000 Gt de C, l'atmosphère devrait contenir que 32/12 de 3.000 Gt, soit 8.000 Gt d'O2. Or l'atmosphère contient 1.000.000 Gt d'O2, soit 125 fois plus que les 8000 théoriques. Sur tout l'O2 de l'atmosphère, 1/125 vient donc des forêts (et autres écosystèmes), et 124/125 (la quasi totalité) vient d'ailleurs

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  15. D'où viennent les 1.000.000 Gt d'oxygène atmosphérique actuel ?

    L'oxygène de l'atmosphère est en fait la contrepartie de la matière organique quand (et seulement quand) celle ci n'a pas été respirée et métabolisée. Le seul processus qui empêche cette métabolisation de la matière organique, c'est sa fossilisation (sous forme de kérogène, de matière organique dispersée, de charbon, de pétrole...). À chaque fois qu'il se synthétise de la matière organique contenant 12 g de C et que cette matière organique se fossilise, les 32 g d'oxygène libérés ne sont pas réutilisés, et s'accumulent dans l'atmosphère. Nous respirons donc un oxygène libéré par des végétaux anciens (par exemple carbonifères) devenus matière organique fossile.

    La sédimentation de matière organique et la production de dioxygène.

    L'Amazonie ne produit pas d'oxygène directement... Elle en produit quand même un peu. À chaque fois que de la matière organique est emportée à la mer par l'Amazone (arbre mort flottant...), elle peut se sédimenter dans son delta, et être préservée de l'oxydation par de l'argile ou d'autres sédiments ; il y a alors libération nette d'oxygène. Les sites indirectement responsables de la production d'oxygène, ce sont donc les bassins sédimentaires et autres marges piégeant beaucoup de matière organique (d'origine terrestre ou marine) dans des sédiments.

    Puisqu'il y a continuellement sédimentation de matière organique, la teneur en oxygène devrait augmenter, ce que l'on ne constate pas !

    Il existe en réalité 2 sites géologiques qui "absorbent" une quantité équivalente d'oxygène :

    les chaînes de montagnes où l'érosion met à jour des roches sédimentaires riches en matière organique, ou des roches contenant du Fe2+ et/ou de la matière organique. Fe2+ et matière organique s'oxydent ( 4 FeO (contenu dans les silicates comme les pyroxènes) + oxygène 2 Fe2O3) ;
    les dorsales : l'eau de mer contient de l'O2 dissout (et d'autres oxydants comme les sulfates) qui s'infiltre dans la lithosphère océanique, y oxyde le Fe2+ des silicates en Fe3+, et ressort totalement dépourvue d'O2.

    Que sait-on sur l'évolution de la teneur en oxygène depuis 4,5 Ga ?
    Depuis 500 millions d'années

    Pendant le Phanérozoique, on peut raisonnablement faire l'hypothèse suivante : l'oxygène vient d'une accumulation de matière organique fossile non respirée. Cette hypothèse implique que de l'oxygène produit n'a pas servi de façon majeure à oxyder des éléments comme Fe2+ ou S-.

    Donc, estimer à un moment donné la quantité de matière organique fossile permet avec cette hypothèse de connaître l'oxygène de l'atmosphère. Grâce à des données isotopiques sur la quantité de C organique piégé dans les sédiments en fonction du temps, on obtient par différence la teneur en oxygène.

    La méthode la plus simple est le rapport 12C/13C. La matière organique étant riche en 12C, plus il y a de 12C, plus le C non organique est pauvre en 12C. La mesure du d13C des carbonates donne donc directement la quantité de C organique piégée, donc indirectement l'oxygène.

    Figure 2. Piégeage du Corg et évolution du pourcentage d'oxygène dans l'atmosphère depuis 600 Ma.

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  16. Piégeage du Corg et évolution du pourcentage d'O2 dans l'atmosphère depuis 600 Ma.

    Droits réservés - © 1999 D'après, Sciences de la Terre et de l'Univers, Collectif, Vuibert

    La teneur en O2 de l'atmosphère depuis 500 Ma est variable (de 15% à 35% de l'atmosphère, actuellement 21%), en fonction de la prépondérance soit du piégeage de la matière organique des sédiments, soit de l'altération des roches sédimentaires et/ou de l'activité des dorsales.

    De -2,5 à -1,8 Ga
    Avec des sédiments dont on est sûr qu'ils sont en équilibre avec l'atmosphère (sédiments éoliens, sédiments détritiques torrentiels grossiers, sols continentaux désertiques...), et grâce aux éléments existant avec plusieurs états de valence (Fe2+ ou Fe3+, U4+ ou U6+, ...), on peut facilement savoir s'il y avait de l'oxygène en quantité appréciable dans l'atmosphère.

    Avant 2,5 Ga, pas d'oxygène dans l'atmosphère (mais présence ici ou là de milieux confinés oxydants). Depuis 1,8 Ga, il y a de l'oxygène (une teneur supérieure à 0,1% (actuel 21%), avec ici ou là des milieux confinés sans O2). Il y a donc une montée formidable entre -2,5 et -1,8 Ga, confirmée par la précipitation générale de Fe2O3 dans les océans à cette époque.

    De -1,8 Ga à -500 Ma
    Pour joindre -1,8 Ga à -0,5 Ga (-500 Ma) où l'on dispose d'une quantité "chiffrée" d'oxygène, on ne sait pas trop ce qui se passe. L'hypothèse faite pour le Phanérozoique (O2 en relation avec l'accumulation de matière organique) est en effet de moins en moins valable...

    Voir aussi
    Les gisements d'uraninite depuis 4,5 Ga .

    L'évolution de la teneur en gaz carbonique depuis 4,5 Ga .

    https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/oxygene-forets.xml

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    1. Les mers & océans demeurent les plus grands émetteurs de gaz. Tous les gaz se recyclent, soit en la présence de l'eau soit en la présence d'autre gaz atmosphérique.

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  17. La banque centrale émet un avertissement stupéfiant: "Si tout le système s'effondre, il faudra redémarrer l'or"


    par Tyler Durden
    Dim 13/10/2019 - 13:04


    Il n’ya pas que les "blogueurs de papier" qui (depuis 11 ans) ont averti qu’une réinitialisation monétaire est inévitable et que la seule option de repli viable une fois la confiance perdue, c’est un étalon or (quelque chose que même Mark Carney a laissé entendre récemment): les banques centrales se joignent maintenant à la parade catastrophique.

    Un article publié par la De Nederlandsche Bank (DNB), ou la banque centrale néerlandaise, a choqué beaucoup en affirmant que "si le système s'effondrait, le stock d'or pouvait servir de base pour le reconstituer. L'or renforce la confiance dans la stabilité. du bilan de la banque centrale et crée un sentiment de sécurité ".

    Rehn, de la BCE, dit que l’histoire du FT au sujet du QE est «grandement exagérée»

    Bien que les prédictions moroses d’une réinitialisation monétaire ne soient pas nouvelles, elles ont traditionnellement été reléguées au second plan - après tout, comme Mario Draghi l’a déclaré à plusieurs reprises au cours des dernières années, la simple contemplation d’un "scénario catastrophique" suffit à créer la prophétie auto-réalisatrice qui la matérialise. En tant que tel, il est renversant de voir une institution financière traditionnelle s’ouvrir sur la valeur supérieure d’un actif monétaire limité, sans fiat et avec offre limitée. Il est également hypocrite compte tenu des pratiques keynésiennes diamétralement opposées que pratiquent régulièrement les banques centrales et les institutions officielles dans le monde entier: après tout, il y a quelques mois à peine, le FMI avait publié un article dénonçant l'adoption par l'Allemagne de l'étalon-or dans les années 1870 comme catalyseur de l'instabilité dans le système monétaire mondial.

    Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, lorsque la Banque centrale des Pays-Bas admettra que non seulement l'or n'a pas déstabilisé le système monétaire, mais qu'il en sera le seul sauveur lorsque tout s'effondrera.

    L'article intitulé "Stock d'or de DNB" déclare:

    "Un lingot d'or conserve sa valeur, même en temps de crise. Cela en fait le contraire des" actions, obligations et autres titres ", qui comportent tous un risque inhérent et dont les prix peuvent baisser.

    Selon les dernières données du FMI, la DNB détient 615 tonnes (15 000 bar) d’or principalement à Amsterdam, avec d’autres magasins au Royaume-Uni et en Amérique du Nord; la valeur de cette réserve d’or dépasse 6 milliards d’euros (6,62 milliards de dollars). Appelant l’or «ancre de confiance», l’article explique brièvement pourquoi le capital dur est si important pour la création de richesse et l’économie mondiale, affirmant: "L’or est ... l’ancre de confiance pour le système financier. Si le système s’effondre, le Le stock d'or fournit une garantie pour recommencer. L'or donne confiance en la puissance du bilan de la banque centrale. "

    Pourquoi cet aveu soudain de ce que disent les punaises dorées depuis des années? Cela tient peut-être au fait que le 7 octobre, la banque a annoncé qu’elle transférerait bientôt une grande partie de ses réserves d’or au "nouveau centre de paiement DNB situé dans les locaux militaires de Zeist".

    Presque comme si les Pays-Bas se préparaient à la grande réinitialisation et transféraient leur atout le plus précieux vers une installation "militaire" juste à cette fin.

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  18. Bitcoin.com insiste sur le fait que "DNB n’est pas un étranger à jouer avec les jeux keynésiens et inflationnistes du système monétaire mondial. Un système qui, selon certains, est plus un système de Ponzi fondé sur la force Une foi aveugle plutôt qu'un principe économique valable.Cependant, les puissances financières centralisées du monde connaissent le vrai score, et c’est pourquoi des avoirs durs comme l’or sont amassés et bloqués alors que chaque jour, les résidents individuels de ces juridictions géopolitiques sont encouragés à dépenser et dépenser, s'endetter davantage pour soutenir des économies nationales finalement malsaines. "

    Ce n’est pas un hasard si dans sa préparation de la journée monarchique monétaire, la Banque centrale de Dutsch est également sur le point de commencer à sévir contre les échanges et les portefeuilles cryptés, affirmant que "les entreprises offrant des services pour les échanges entre cryptos et argent normal, et les fournisseurs de inscrivez-vous auprès de De Nederlandsche Bank. "

    Alors que la pression en faveur d’une plus grande transparence de KYC / AML est une tendance mondiale croissante, et qu’elle n’est pas surprenante dans un monde où des milliards d'actifs résident dans des juridictions offshore «sous évasion fiscale», l'aspect remarquable de cette dernière répression contre la crypto - que beaucoup voient dans Or, en tant que forme moderne et plus efficace d’or, c’est le fait que les réglementations et les restrictions invasives imposées par les banques centrales peuvent être considérées comme un moyen supplémentaire de stocker des actifs précieux. Cette fois, pas de lingots d’or, mais bien du bitcoin et de la crypto.

    En ce qui concerne le moment de la "grande réinitialisation monétaire", que d'autres banques centrales ont déjà évoqué discrètement dans le cadre du rapatriement massif d'or physique de la Fed de New York vers diverses banques centrales européennes telles que l'Allemagne et l'Autriche, nous sommes confiants que le trust - les gardiens de l’établissement actuel - tels que les autres banques centrales et le FMI - auront la gentillesse de donner un préavis suffisant aux citoyens du monde "développé" pour qu’ils échangent leur décision en actifs durables. Ou alors, peut-être pas.

    https://www.zerohedge.com/markets/central-bank-issues-stunning-warning-if-entire-system-collapses-gold-will-be-needed-start

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    1. Certains pays (aux soutes vides de chez du Vide) sont un peu plus que mal barrés ! C'est zéro ("Oui mais l'or a été loué ! Il va revenir !"/HAHAHA !) ou, c'est made in Tungstène plaqué or !

      Car: N'OUBLIONS PAS ! que TOUT l'or sorti des mines depuis l'antiquité représente un cube de seulement 20,50 m d'arête ! Et si chaque pays du monde prêtant l'avoir chez lui...

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  19. 5 200 tabacs en France vendent actuellement du Bitcoin


    par Tyler Durden
    Dim, 10/13/2019 - 09:20
    Écrit par Helen Partz via CoinTelegraph.com,


    La startup crypto française Keplerk a relancé son service pour accepter les paiements en Bitcoin (BTC) dans plus de 5 200 tabacs en France à partir du 10 octobre.

    Service lancé en janvier

    Après avoir suspendu le service moins de deux mois après son lancement en janvier, Keplerk a déclaré que ses clients seraient en mesure d’acheter du Bitcoin à des buralistes pour des coupons de 50, 100 ou 250 euros, annonce la chaîne de télévision française BFM TV le 10 octobre.

    Selon le rapport, les paiements en Bitcoins dans les 5 200 emplacements seront possibles via le partenaire de Keplerk, Bimedia, qui fournira des terminaux de paiement.

    Comme indiqué précédemment, le lancement initial du service par Keplerk en janvier 2019 n’impliquait que six tabacs, alors que d’autres publications ont indiqué que 24 magasins auraient participé au programme. Le cofondateur de Keplerk, Adil Zakhar, avait alors déclaré que la société envisageait d’étendre le projet à 5 200 bureaux de tabac d’ici à février, en dépit des informations selon lesquelles la banque centrale française ne soutiendrait pas cette initiative.

    Adoption de Bitcoin en France

    Pendant ce temps, la France est apparemment en train de voir une augmentation de l'adoption de la crypto-monnaie. Fin septembre, Cointelegraph a annoncé que plus de 25 000 points de vente de 30 détaillants français, dont le géant des vêtements de sport Decathlon et le magasin de cosmétiques Sephora, commenceraient à accepter les paiements en BTC d’ici début 2020. Comme indiqué plus tôt en septembre, la division française de Domino's Pizza a lancé une commande concours avec un prix de 110 000 $ en bitcoins ou en espèces.

    Le 12 septembre, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a déclaré que les autorités françaises ne prévoyaient pas de taxer les transactions crypto à crypto, mais envisageraient plutôt la taxation lorsque la crypto est vendue contre de la monnaie fiduciaire.

    https://www.zerohedge.com/crypto/5200-tobacco-shops-france-now-selling-bitcoin

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  20. Visualiser la montée et la chute des plateformes de médias sociaux


    par Tyler Durden
    Samedi, 10/12/2019 - 23:20


    Depuis sa création, Internet joue un rôle essentiel dans la connexion des personnes partout dans le monde, y compris dans des régions éloignées.

    Alors que le besoin fondamental de connexion humaine n’a pas changé, Nick Routley de Visual Capitalist souligne que les plates-formes et la technologie continuent d’évoluer, même aujourd’hui. Des connexions Internet plus rapides et des appareils mobiles ont fait des réseaux sociaux une partie omniprésente de nos vies, avec le temps passé chaque jour sur les médias sociaux, de plus en plus rampant.

    Le tableau de bord aujourd'hui

    Au cours des 15 dernières années, des milliards de personnes dans le monde ont pris le train des réseaux sociaux - et des plates-formes se sont battues pour attirer notre attention en inventant (et parfois en volant à toute volée) des fonctionnalités destinées à maintenir l'engagement des personnes.

    Redéfinir la technologie 'Made in China'
    Voici un aperçu de la situation actuelle:

    La vidéo amusante d’aujourd’hui, diffusée sur la chaîne de données Data is Beautiful, retrace la montée et la chute des plates-formes de médias sociaux - et peut-être aussi un aperçu de l’avenir des médias sociaux.

    Nous répondons ci-dessous à certaines questions et observations clés soulevées par cet aperçu vidéo.

    Points d'interêts

    1. Qu'est-ce que QZone ?

    Qzone est le plus grand réseau social de Chine. La plate-forme a évolué à l’origine en une sorte de service de blogging issu de QQ, le service de messagerie instantanée essentiel en Chine. Alors que Qzone est toujours l’un des plus grands sites de médias sociaux au monde - il attire toujours environ un demi milliard d’utilisateurs par mois - WeChat est désormais le service de choix de presque tout le monde en Chine avec un smartphone.

    2. LinkedIn existe depuis longtemps.

    C'est vrai. LinkedIn, qui n’a pas quitté le top 10 depuis 2003, est un exemple classique d’une stratégie de croissance lente et régulière qui porte ses fruits.

    Alors que certains réseaux connaissent des fluctuations dans leur base d’utilisateurs ou montrent une tendance de croissance en forte expansion, LinkedIn a connu une croissance chaque année depuis son lancement. Étonnamment, cette croissance est toujours à un rythme impressionnant. En 2019, par exemple, LinkedIn a signalé une augmentation de 24% du nombre de sessions sur sa plateforme.

    3. Facebook perdra-t-il sa première place ?

    Ne dites jamais jamais, mais pas de sitôt. Depuis 2008, Facebook est de loin le réseau social le plus populaire de la planète. Si vous incluez les services groupés de Facebook, plus de 2 milliards de personnes utilisent leur réseau chaque jour. La société a eu recours à des acquisitions et à une implémentation agressive de fonctionnalités pour rester au premier plan de la bataille pour attirer l’attention. Facebook lui-même fait l'objet de nombreuses critiques en raison de préoccupations croissantes en matière de protection de la vie privée, mais Instagram et WhatsApp sont plus populaires que jamais.

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  21. 4. Qu'est-il arrivé à Snapchat ?

    En 2016, Snapchat avait complètement conquis le groupe démographique de la génération Z et était sur la voie de devenir l'un des meilleurs réseaux sociaux. Facebook, sentant que sa position était mise au défi par cette société émergente, a pris l’audace de cloner les fonctionnalités de Snapchat et de les intégrer à Instagram (même en soulevant le nom "d'histoires" dans le processus). Cette décision a porté ses fruits pour Facebook et la vidéo ci-dessus montre que la base d'utilisateurs d'Instagram a décollé en 2016, alimentée par ces nouvelles fonctionnalités.

    Même si Facebook a eu le vent dans les voiles de Snapchat, la société n’a cessé de croître. Plus tôt cette année, Snapchat avait annoncé une croissance modeste, avec 190 millions d'utilisateurs actifs quotidiens. Pour les annonceurs qui souhaitent atteindre le groupe des 18 à 35 ans, Snapchat pourrait encore être une option convaincante.

    5. Pourquoi TikTok est-il si populaire maintenant ?

    La réponse simple est que la vidéo au format abrégé est extrêmement populaire en ce moment, et TikTok possède des fonctionnalités qui rendent le partage amusant. L'utilisateur moyen de TikTok (et son homologue chinois, DouYin) consacre 52 minutes par jour à l'application.

    L’énorme budget de marketing de la société contribue également à sa croissance. L’année dernière, TikTok a dépensé 1 milliard de dollars en publicité aux États-Unis et consacre actuellement environ 3 millions de dollars par jour à l’amélioration de la qualité de l’information. Une question qui se profile pour la société basée en Chine n’est pas de savoir si Facebook coopérera avec leurs fonctionnalités, mais quand.

    https://www.zerohedge.com/technology/visualizing-rise-and-fall-social-media-platforms

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    1. Comme il en a toujours été pour les journaux où les invendus représentent 99 % des tirages, l'audimat des radios et télé a été surdimensionné pour se donner 'de la valeur' !! Hahaha !
      Et donc, créant des sites inutiles sur Internet ont fait appel à des milliers de trolls pour imaginer des textes a insérer dans les articles ou faire vivre leurs faux forums !

      Face à cela il y a les blogs et, nombreux sont ceux qui sont quotidiennement piratés sur l'audimat (HAHAHAHAHAHAHA !).

      L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

      By lejournaldusiecle
      14 février 2013


      Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.

      C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

      Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

      Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".

      Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".

      Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.

      En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.

      Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".

      Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle

      http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet

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  22. Découvrez le concept de camion futuriste et entièrement autonome sans cabine


    par Tyler Durden
    Dim, 13/10/2019 - 08:45


    Le constructeur suédois Scania a présenté un tout nouveau "camion concept totalement autonome et futuriste sans cabine" appelé AXL, selon Tuvie.

    Le véhicule est décrit comme un "véhicule autonome autonome" et a été conçu par un groupe d'experts Scania de différents domaines.

    Il présente le système modulaire de la société au cœur de sa conception et pourrait être utilisé dans de nombreux secteurs à la recherche de "véhicules plus durables et autonomes pour augmenter leur productivité et leurs performances".

    Quelques exemples, y compris les mines et la construction, qui sont favorables aux véhicules autonomes, car ils sont bien contrôlés.

    Scania décrit le camion comme "un pas en avant vers les systèmes de transport intelligents du futur". Et le logiciel embarqué jouera un rôle aussi important que le matériel: l'AXL est dirigé et surveillé par un environnement de contrôle intelligent.

    Dans des endroits tels que les mines, les opérations autonomes peuvent être facilitées par un système logistique qui indique au véhicule son comportement.

    De nombreux camions autonomes autonomes utilisés de nos jours ont encore un taxi où un conducteur peut s'asseoir, au besoin. L'AXL est conçu sans cabine, ce qui signifie qu'aucun chauffeur ne sera dans le camion. Son moteur à combustion est même alimenté par un biocarburant renouvelable.

    Scania est un important fabricant de poids lourds et d’autobus, ainsi que des moteurs diesel pour véhicules lourds ainsi que des applications marines et industrielles. La société a été créée en 1911.

    https://www.zerohedge.com/technology/meet-futuristic-fully-autonomous-concept-truck-without-cab

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  23. Kansas Girl, 13 ans, accusée de félonie pour avoir fait un "geste de la main comme une arme à feu" auprès de ses camarades


    par Tyler Durden
    Dim., 13/10/2019 - 12:30
    Écrit par Elias Marat sur le blog The Mind Unleashed,


    Une fille de 13 ans d'Overland Park, au Kansas, a été arrêtée le mois dernier et inculpée de crime. La police a déclaré que ses camarades de classe affirmaient qu'elle avait fait un geste «avec une arme à la main» devant plusieurs étudiants.

    La jeune fille, étudiante à la Westridge Middle School, a lancé le «pistolet» à quatre autres élèves, puis le 18 septembre, après que ses camarades lui aient demandé quelles personnes elle tuerait dans la classe, a déclaré le chef de la police d'Overland Park, Frank Donchez.

    L’étudiante, qui n’a pas été identifiée en raison de lois protégeant sa vie privée, a été arrêtée et inculpée le lendemain de l’incident pour avoir menacé de fusillades en masse, selon le bureau du procureur du comté de Johnson. La jeune fille a avoué avoir menacé d’autres personnes, selon la police.

    Donchez a déclaré à USA Today:

    «Du jour au lendemain, certains de ces étudiants ont contacté la direction de l'école et ont exprimé leur crainte à l'égard de cette personne. Selon cet incident, ils craignaient sincèrement pour cette personne.»

    Le contexte de la conversation reste flou, mais la jeune fille vit maintenant en Californie, selon le Kansas City Star.

    Le grand-père de la fille, Jon Cavanaugh, dit qu’elle était en train de se moquer. Il a dit à l'étoile:

    "Je pense que c’est quelque chose qui aurait probablement pu être traité dans le bureau du directeur et être devenu complètement incontrôlable."

    Cependant, Donchez insiste sur le fait que ses camarades de classe se sont légitimement «effrayées» d'elle en raison de ses rencontres précédentes, notamment d'un incident faisant l'objet d'une enquête et ayant abouti à ce qu'elle soit en prison quelques temps.

    Dave Smith, un porte-parole du district scolaire de Shawnee Mission, a déclaré à KSHB 41:

    «Je tiens à être très clair: l’arrestation de cet étudiant n’était en aucun cas liée à une politique de district. C’était une décision du service de police municipal et nos politiques n’ont aucune incidence sur les décisions du service de police. »

    Dans un communiqué, la police a déclaré:

    «Assurer la sécurité de tous les membres d'une école ou d'une communauté est une priorité absolue et requiert une vigilance constante. Les parents doivent rappeler à leurs enfants le comportement à adopter à l'école et faire comprendre au public que chaque cas fait l'objet d'une enquête approfondie avant toute arrestation et toute tentative de dénonciation. plainte déposée. "

    Mardi, elle comparaîtra mardi devant le tribunal de district du comté de Johnson.

    L’arrestation de la jeune fille met en lumière la situation tendue dans les écoles des États-Unis et de la région. Pas plus tard que le mois dernier, dans la ville voisine de Hocker Grove Middle School, deux élèves de 13 ans se sont présentés à l'école avec de véritables armes à feu dans leur sac à dos.

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  24. Les enfants ont été inculpés de délits mineurs et le directeur de Hocker Grove a déclaré qu'aucune preuve ne suggérait que les adolescents avaient l'intention d'utiliser leurs armes à feu à l'école.

    Cependant, dans le cas de la jeune fille, menacer est un crime. De telles accusations pourraient la hanter à l’avenir, car les accusations de crime pourraient réduire les chances des étudiants d’être acceptés dans certains collèges ou dans l’armée américaine.

    En cas de condamnation, la jeune fille pourrait être condamnée à un an dans un centre de détention pour mineurs. Cavanaugh a dit:

    "Je suis vraiment inquiet pour l'avenir de ma petite-fille."

    https://www.zerohedge.com/health/kansas-girl-13-charged-felony-making-gun-hand-gesture-toward-classmates

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  25. Aujourd’hui, « 1984 » de George Orwell est-il encore une dystopie ? (1)

    À en croire les propos tenus en juin 2019 par Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, une nouvelle loi renseignement est en gestation.


    Par Yannick Chatelain.
    Un article de The Conversation
    13 OCTOBRE 2019


    Dystopie (nom féminin) : « Société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné » (Larousse).

    « 1984 »

    « Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait aucun moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis serait entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu. »

    2020

    « Une société où il y a 200 appartements sonorisés, on peut penser que c’est pour les criminels et les terroristes. Une société où il y en a 200 000 c’est ‘La Vie des autres’ », déclarait dès 2015 Jean-Marie Delarue, président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNDCH) depuis le 10 avril 2019, évoquant alors la loi relative au renseignement. Une référence-choc au film du réalisateur allemand Florian Henckel von Donnersmarck qui portait sur les méthodes de surveillance de la Stasi dans l’Allemagne de l’Est.

    Aujourd’hui, nonobstant une absence de transparence persistante sur le quantitatif en matière de sonorisation de lieux privés, pour ce qui concerne la surveillance algorithmique généralisée prévue dans la loi renseignement – pour détecter des signaux faibles et assister le renseignement –, on peut faire deux constats :

    aucun état des lieux sur la réelle efficacité des « boîtes noires » affectées à la surveillance du net n’a été effectué. Ce dispositif était supposé être temporaire. Un état des lieux était initialement prévu le 31 décembre 2018 par la précédente majorité. Il s’agissait alors de décider de la suspension ou de la reconduction du dispositif. Ce bilan a finalement été repoussé – en aveugle – par l’exécutif actuel au 31 décembre 2020.
    sous couvert d’une – toujours hypothétique – amélioration de la sécurité des citoyens, est-il utile de préciser que cette expérimentation ne se préoccupe nullement de ses conséquences humaines ? J’invite les experts médicaux, tout comme les sociologues, à éclairer le grand public sur les potentiels impacts tant individuels que collectifs que peut engendrer ce type d’expériences d’apprentis sorciers. Qu’advient-il – et dans une « démocratie » en particulier – lorsque des individus se savent placés sous une surveillance techniquement et quantitativement opaque : autocensure ? Altération de la libre expression ? Trouble psychologique pour les plus fragiles ? Paranoïa ? Autres ?

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  26. À titre informel, le 23 août 2019, NextImpact révélait que, selon les informations à sa disposition : « Seules près d’une dizaine de personnes ont été surveillées individuellement suite au déploiement des trois boîtes noires activées en France entre 2017 et le 31 décembre 2018 ». Un quantitatif faible qui – s’il s’avérait pertinent – ne doit cependant pas faire oublier la masse de données récoltées sur les usagers.

    À en croire les propos tenus en juin 2019 par Laurent Nuñez – secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur – une nouvelle loi renseignement est en gestation : « forcément, il y aura une nouvelle loi, car un certain nombre de dispositifs arrivent à échéance en 2020. Il s’agira d’en faire le bilan et de les pérenniser éventuellement ».

    Quant à savoir, quand ce bilan sera initié – à quatre mois de l’échéance promise – et qui sera en charge de produire un rapport garant d’objectivité : le mystère demeure !

    https://www.contrepoints.org/2019/10/13/355645-aujourdhui-1984-de-george-orwell-est-il-encore-une-dystopie-1

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  27. Aujourd’hui, « 1984 » de George Orwell est-il encore une dystopie ? (2)

    En 2020, 1984 n’a pas perdu son statut de chef-d’œuvre. Celui de dystopie est devenu plus discutable. La dystopie est presque devenue réalité.

    Par Yannick Chatelain.
    Un article de The Conversation
    14 OCTOBRE 2019


    « 1984 »

    « Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu ».

    2020

    Le dernier comptage effectué en 2012 par la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) faisait état de 935 000 caméras de surveillance installées sur notre territoire. Le nombre doit maintenant dépasser allègrement le million. Où sont-elles ? Partout ! Aux guichets de banque, dans les bureaux de tabac, les parkings, les couloirs de métro et même sur les lieux de travail.

    Avant un nouveau comptage, la dynamique ne n’infléchit pas sur le territoire : en 2018, 23 nouvelles caméras de vidéosurveillance ont été installées à Tours, le nombre de caméras dans cette ville ayant quadruplé en quatre ans. À Béziers, la mairie à fait savoir, dans un communiqué en janvier 2019, que la ville allait doubler le nombre de caméras de vidéosurveillance d’ici deux ans, passant de 90 début 2019, à 200 fin 2020, appuyant cette volonté d’un tweet et de mots dont je vous laisse juge.

    L’EFFICACITÉ RÉELLE ? LE GRAND MYSTÈRE !

    Dès 2011, la Cour des comptes s’agaçait de l’absence d’évaluation de l’efficacité de cette approche sur la voie publique : « Les différentes études conduites à l’étranger, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Australie ne démontrent pas globalement l’efficacité de la vidéosurveillance de la voie publique », s’inquiétait-elle même dans son rapport. Le flot d’images qu’elles diffusent est humainement impossible à regarder ! Et l’analyse automatique reste expérimentale.

    En 2010, Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, répondait lors d’une audition publique à un questionnement de la mairie de Toulouse qui souhaitait savoir si la vidéosurveillance était un bon moyen pour lutter contre les problèmes de délinquance et d’incivilités. En s’appuyant sur les recherches internationales et sur des évaluations locales réalisées en France des rapports publics, six constats ont été formulés :

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  28. la vidéosurveillance de voie publique est une technologie qui présente à l’heure actuelle un faible intérêt comme outil de lutte contre la délinquance, tant en termes préventifs que répressifs.

    elle se heurte à des limites inhérentes à la réalité délinquante, ainsi qu’à des limites en termes de coût financier, de carence doctrinale et de déficit chronique de coordination des différentes catégories d’agents publics (voire privés) concernés.

    son principal impact est sans doute symbolique : la vidéosurveillance peut rassurer certaines personnes plus sujettes que d’autres au sentiment d’insécurité (commerçants du centre-ville, personnes âgées, etc.), elle peut aussi servir à des élus à afficher une politique de sécurité.

    son coût est tel qu’il oblige fatalement à abandonner d’autres dépenses et à renoncer à d’autres types d’embauche d’agents contribuant à la tranquillité publique.

    la pression que l’État exerce actuellement sur les collectivités territoriales par le biais de l’incitation financière ainsi que par la mobilisation des préfets et des fonctionnaires de police et de gendarmerie a nécessairement d’autres raisons que la recherche d’une meilleure efficacité de la politique de sécurité. Le contexte de désengagement de l’État et de réduction des fonctionnaires en font partie. La volonté d’affichage d’une politique permettant de masquer la persistance du haut niveau des problèmes de délinquance me semble également une hypothèse légitime. Les liens avec le monde de la sécurité privée seraient à explorer.

    le pays européen le plus vidéosurveillé – le Royaume-Uni – est en train de faire machine arrière en parvenant à peu près aux mêmes constats. C’est ce qu’ont déclaré à plusieurs reprises ces dernières années les policiers londoniens et c’est ce qu’a entériné récemment le nouveau Premier ministre Boris Johnson. En conclusion, un chercheur indépendant ne peut que mettre en garde les élus contre ce « mirage technologique » et rappeler qu’il existe bien d’autres façons d’essayer de réduire le niveau de délinquance dont souffrent l’ensemble de nos concitoyens.

    Et Laurent Mucchielli de conclure :

    « Un chercheur indépendant ne peut que mettre en garde les élus contre ce « mirage technologique » et rappeler qu’il existe bien d’autres façons d’essayer de réduire le niveau de délinquance dont souffrent l’ensemble de nos concitoyens. »

    En 2018, le sociologue évoquait à nouveau dans son ouvrage, Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de… la vidéosurveillance un gaspillage de l’argent public déniant toutes les recherches et études sérieuses. « Depuis plus de vingt ans, le monde scientifique, par la voix de chercheurs français et étrangers, ne cesse de juger, chiffres à l’appui, l’impact très limité de la vidéosurveillance sur l’insécurité ! »

    À l’approche de 2020 la poursuite de la fuite en avant de certaines municipalités, démontre que la science à peu d’effet sur des postures éléctoralistes.

    Pour contre-argumenter, les fervents adeptes de l’utilisation de caméras évoquent le fait que le manque d’efficience régulièrement pointée – hier comme aujourd’hui – est, entre autres, lié au fait que cette dernière gagnerait en efficacité si elle était couplée à de la reconnaissance faciale. C’est désormais chose faite en France, mais pour l’instant de façon parcimonieuse. Pour rappel, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a autorisé la reconnaissance faciale avant d’embarquer dans l’Eurostar à la gare du Nord. Dans la même dynamique « pour fluidifier (Ndla : argument mis en avant) les contrôles aux frontières », des sas à reconnaissance faciale sont opérationnels depuis juillet 2018 dans les aéroports parisiens.

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  29. Pour autant, la CNIL n’est pas favorable à la généralisation de la reconnaissance faciale dans tous les lieux publics :

    « Si cette technologie n’en est qu’à ses balbutiements, il importe de comprendre que son caractère intrusif est croissant puisque la liberté d’aller et venir anonymement pourrait être remise en cause. »

    Les similitudes et analogies entre l’ouvrage 1984 et notre société contemporaine pourraient se multiplier. Mais je doute que le lecteur lise une chronique de 300 pages.

    LA VIDÉOSURVEILLANCE NE CONNAÎT PAS LA CRISE

    L’entretien de la peur fait recette pour la surveillance dans une époque où, tant pour le politique que pour certains secteurs d’activités liés à la protection des personnes : ici pour légitimer des lois controversées, là pour multiplier les offres de produits sécurisants le citoyen chez lui. Si nous pouvons pointer des arguments fallacieux niant les conclusions d’experts sur des dérives d’usages à fin éléctoraliste, nous ne pouvons pourtant pas nier la recrudescence des cambriolages. Depuis le 1er janvier dernier (Ndla 2019), les cambriolages en France ont augmenté de 1,15 %, passant ainsi de 114 917 à 116 237 faits qui ont été dénoncés auprès des autorités.

    Dans ce contexte, le marché de la vidéosurveillance (partie intégrante du domaine de la sécurité) se porte bien. Comme le souligne une étude de MSI publiée en mai 2019, cette croissance – même si elle se ralentit du fait du non renouvellement d’usagers déjà équipés – est « favorisée par le maintien d’un sentiment d’insécurité important, mais également par la diminution de la réticence à l’installation de caméras tant dans l’espace public que privé ».

    En 2020, 1984 n’a pas perdu son statut de chef-d’œuvre. Celui de dystopie est devenu plus discutable. La dystopie est presque devenue réalité, mais une dystopie… dysfonctionnelle : problématique de tri des données récoltées, de l’efficacité des outils de surveillance… avec la complicité des citoyens (par exemple, le développement de la possibilité de vendre ses données personnelles). Pour combien de temps le sera-t-elle encore (dysfonctionnelle) ? Je l’ignore. De là où George Orwell observe Londres, la ville où il est décédé le 21 janvier 1950 et qui compte aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de caméras, ce dernier doit songer aux vers d’Alfred de Musset (La Coupe et les lèvres, 1831) :

    « Je hais comme la mort l’état de plagiaire ;
    Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre
    C’est bien peu, je le sais, que d’être homme de bien,
    Mais toujours est-il vrai que je n’exhume rien. »



    Sur le web-Article publié sous Licence Creative Commons

    https://www.contrepoints.org/2019/10/14/355628-aujourdhui-1984-de-george-orwell-est-il-encore-une-dystopie-2

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    1. (...) « Je hais comme la mort l’état de plagiaire ; (...)

      Il faut apprendre à marcher avant de vouloir courir !

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  30. Bataille des religions: le Vatican peut énumérer les péchés verts contre la planète


    October 12th, 2019


    L’Église catholique écarte les yeux de la concurrence - l’Église verte des sorciers hippies. Pense à la découverte d'un nouveau commandement - tu ne blesseras pas le dioxyde de silicium (ou quelque chose comme ça.)

    Certains délégués catholiques appellent cela une conversion écologique. Je l'appelle une campagne de marketing.

    Nuire à la planète pourrait être un péché, affirment les délégués du Vatican

    par Tom Kington, L'Australien

    Les délégués au synode du pape sur la destruction progressive de l’Amazonie ont appelé à ce que les crimes contre l’environnement soient classés au même titre que les péchés traditionnels et ont évoqué l’idée de «conversion écologique» en une marque plus verte de catholicisme.

    Impossible de battre les païens - peut les rejoindre:

    Les critiques conservateurs du pape, qui détestent ses positions libérales sur l'homosexualité et le divorce, affirment qu'il n'a aucune raison de lutter contre le changement climatique. Ils allèguent également que le document de travail du synode approuve tacitement le culte païen en louant la proximité des tribus amazoniennes avec la nature. Le cardinal Gerhard Muller, allemand, ancien haut responsable du Vatican qui a été renversé par le pape en 2017 pour ses opinions conservatrices, a critiqué le terme «conversion écologique», en déclarant: «Il n'y a que la conversion au Seigneur».

    Le Vatican veut être un guide pour les âmes égarées, un programme social du dimanche et l'EPA mondial.

    PS: Des photos de rock, etc. après avoir déballé, éradiqué la poussière rouge et surmonté le retard de camping.

    http://joannenova.com.au/2019/10/vatican-may-list-green-sins-against-planet/

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  31. Comment osez-vous voler mes rêves pour une démocratie raisonnable !


    October 14th, 2019


    Adam Bandt, député des Verts, a mis en place une commission parlementaire sur l'action pour le climat, qui a pour objectif de déclarer une urgence climatique en Australie. Cinq libéraux (conservateurs) se sont inscrits au comité des entrailles de la poule.

    Rowan Dean a un message sur Sky News pour Tim Wilson, Dave Sharma, Jason Falinski, Katie Allen, Angie Bell et Trent Zimmerman, a déclaré d'une voix indignée suédoise

    Comment oses-tu !
    Vous avez volé mes rêves et mes espoirs d’un gouvernement conservateur sensé avec vos mots vides comme les énergies renouvelables et les urgences climatiques.

    Les gens sont trompés, les gens sont trompés,

    Des normes éducatives entières s'effondrent sous nos yeux…

    J'ajouterais: Comment osez-vous détruire une civilisation parfaitement fondée basée sur rien de plus que des simulations incompétentes issues d'une science immature regardant des boules de cristal, dotées de prétendants de grade B, agrandissants qui cachent le déclin, manipulent des données et pensent qu'appeler est une technique analytique.

    Comment osez-vous exploiter les faibles d'esprit, incitant les crédules à enfreindre la loi et à se coller aux passages pour piétons !

    nous sommes au milieu d'une illusion climatique hystérique de masse,

    et tout ce dont vous pouvez parler, c'est respecter nos engagements à Paris.

    Comment osez-vous jeter l'héritage des années Menzies en rejoignant ce culte néo marxiste fou Greenie socialiste,

    Vous dites que vous êtes libéraux et que vous croyez au nationalisme, mais je ne vous fais pas confiance parce que vous êtes mondialistes….

    et cela voudrait dire que tu es méchant et que je refuse de croire,

    Comment osez-vous prétendre qu'il s'agit de quoi que ce soit d'autre que d'essayer de vous asseoir au détriment des pauvres, des malades et des personnes âgées, qui doivent geler pendant l'hiver et ne disposent pas de la climatisation pendant l'été…

    Si vous votez pour une urgence climatique, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais…

    Un jour, nous nous retirerons de Paris, que cela te plaise ou non.

    h / t GreatAuntJanet et AndyG

    http://joannenova.com.au/2019/10/how-dare-you-steal-my-dreams-for-a-sensible-democracy/#more-66832

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    1. Pourquoi donner de l'importance à ce qui en a pas ? Il s'agit d'un nano-groupuscule nazi (verts) qui démontre son inculture et le refus d'apprendre !
      Si on prend quelque chose dans ou sur la Terre et que l'on le casse, le mélange ou le laissons tomber brut C'EST UN POLLUTION ! VOUS AVEZ JETÉ QUELQUE CHOSE PAR TERRE ! A quoi il suffit de répondre que l'on a fait que de remettre les choses là où elles étaient !

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