- ENTREE de SECOURS -



samedi 19 octobre 2019

Une économie verte et respectueuse des Français, c’est possible

Une vraie économie verte et solidaire est possible, respectueuse des finances publiques, du contribuable, des ressources naturelles, et des jeunes générations. Ce n’est qu’une question de bon sens et de volonté politique.


Par Michel Gay et Jean-Luc Salanave.
18 OCTOBRE 2019


DÉPENSER PLUS N’EST PAS SYNONYME DE POLLUER MOINS

Depuis 10 ans la politique climatique européenne reposant sur les énergies renouvelables est un échec.

Elle a dilapidé des dizaines de milliards d’euros en omettant d’exiger une garantie de résultat sur la baisse de consommation des énergies fossiles, et en oubliant que dépenser plus n’est pas forcément synonyme de polluer moins.

Les taxes, certificats d’émissions, obligations d’achat et les généreuses subventions ont surtout bénéficié au nouveau « capitalisme vert », aux lobbies des renouvelables et du gaz, et à la spéculation financière.

Les effets ont été décevants sur la baisse de consommation des énergies fossiles, et donc sur les émissions de gaz carbonique qui étaient pourtant l’objectif…

En France il aura fallu la crise des Gilets jaunes pour rappeler que le but de cette politique désastreuse n’est pas de taxer davantage mais de polluer moins. Malheureusement, la tendance à privilégier les milliards dépensés plutôt que les tonnes d’énergies fossiles ou de de gaz carbonique évitées ne semble pas faiblir.

UN PARC ÉOLIEN PLUS QU’ONÉREUX

La Commission européenne a révélé en février 2019 que la France venait d’accorder un prix d’achat faramineux de 155 euros par mégawattheure (MWh) pendant vingt ans au projet éolien off-shore de Saint-Brieuc.

Le consommateur/contribuable paiera une électricité cinq fois plus chère que celle produite par la centrale nucléaire de Fessenheim (32 euros/MWh) que le gouvernement veut fermer, ou trois fois plus chère que le prix moyen du marché (42 euros/MWh) !

Les opérateurs de ce seul parc éolien de Saint-Brieuc (de seulement 500 MW) prélèveront légalement dans la poche des contribuables plus de quatre milliards d’euros de subventions entre 2022 et 2042 !

De quoi faire enfler un peu plus les taxes sur les carburants et continuer à mobiliser les Gilets jaunes !

Notre ministre de la Transition écologique et solidaire ne s’en est pas vantée. L’Europe semble plus transparente pour publier les turpitudes écologiques du gouvernement français, notamment dans les projets d’éoliennes en mer.

ET CE N’EST PAS TOUT…

En plus de ce prix de rachat garanti exorbitant, le contribuable devra aussi supporter les coûts de raccordement de ces éoliennes au continent.

Ce cadeau supplémentaire aux promoteurs sera pris en charge par RTE (donc inclus dans les factures d’électricité dans la ligne « acheminement ») afin de satisfaire la demande du président Macron de « renégocier » le prix de vente à la baisse !

Le président de RTE Jean-François Brottes annonce aussi vouloir dépenser 15 milliards d’euros supplémentaires d’ici 2020 pour gérer l’intermittence des renouvelables.

QUELLE UTILITÉ POUR CES DÉPENSES PUBLIQUES ?


Les Français se demandent qui se cache et s’enrichit sur le dos des contribuables dans ces magouilles des énergies éoliennes et photovoltaïques hors de prix.

De surcroit, de tels cadeaux consentis à ces promoteurs et à leurs banques d’affaires sont inutiles au climat car ils ne réduisent pas la consommation d’énergies fossiles ni les émissions de gaz carbonique de la France.

Les incohérences de cette politique énergétique créent un fossé entre les dépenses publiques et leur réelle efficacité.

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient d’annoncer le déblocage sur la période 2020-2024 de 200 millions d’euros destinés à soutenir des travaux de rénovation thermique afin de s’attaquer aux « passoires thermiques » pour réduire les besoins de chauffage et limiter ainsi les pollutions.

Or, un rapide calcul permet de comprendre que c’est une mauvaise utilisation de l’argent public pour diminuer la consommation d’énergies fossiles.

LES VRAIES SOLUTIONS, L’ÉCONOMIE VERTE…

En effet, passer du chauffage gaz au chauffage électrique coûterait 10 fois moins cher par logement et ferait économiser 20 fois plus de gaz carbonique que l’isolation partielle des passoires thermiques annoncée par la Ministre.

Et cette économie serait même 60 fois supérieure avec des pompes à chaleur, mais… ce serait plus coûteux.

Plutôt que de racketter les citoyens, pourquoi la coûteuse agence gouvernementale ADEME, censée conseiller nos dirigeants sur une transition énergétique qui devrait réduire notre consommation d’énergies fossiles (et donc nos émissions de gaz carbonique),ne préconise-t-elle pas ces mesures efficaces ?

La France a démontré il y a 30 ans que le défi de la baisse de consommation d’énergies fossiles était relevable.

Les 58 réacteurs du parc nucléaire français ont été financés par des emprunts et de l’autofinancement, sans taxer les citoyens.
Cette politique énergétique n’a donc rien coûté aux contribuables et le consommateur a pu bénéficier d’une électricité bon marché, près de deux fois moins chère qu’en Allemagne.

Tous les coûts de financement ont été remboursés par les consommateurs (et non par le contribuable) à travers le prix de vente de l’électricité.

Ce financement indolore a bénéficié aux Français.

Ce miracle a été possible parce que tous les fondamentaux économiques, techniques, et environnementaux de ce choix historique étaient bons. Il a de plus amélioré l’indépendance énergétique de la France.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui du solaire et de l’éolien sur aucun de ces quatre critères.

Résultat : chaque Français émet chaque année environ 12 tonnes de gaz carbonique par an (cinq tonnes de gaz carbonique en France, auxquelles s’ajoutent sept tonnes de gaz carbonique dues à nos importations), soit presque le double de celle d’un Chinois.

Une vraie économie verte et solidaire est possible, respectueuse des finances publiques, du contribuable, des ressources naturelles, et des jeunes générations.

Ce n’est qu’une question de bon sens et de volonté politique.

30 commentaires:

  1. Primo TOUS les gaz se recyclent. Secundo, le gaz carbonique n'EST PAS un poison ! ni un 'gaz a effet de serre'.
    Le gaz carbonique est une escroquerie lancée par les lobbyistes comme pour le Global Warming, bio et autre OGM.

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  2. Économistes: le monde idéal de Greta Thunberg se traduirait par une "tragédie humaine aux proportions désastreuses"


    par Tyler Durden
    Vendredi, 18/10/2019 - 18h45


    Que vous soyez inspiré par le discours plaintif de Greta Thunberg à l'ONU ...

    .... ou simplement pensé que c’était le plus grand mème de l’année, dans lequel un enfant endoctriné et émotionnellement frêle est la proie de adultes avec un programme beaucoup plus grand et plus lucratif, vous ne réalisez probablement pas à quel point votre vie quotidienne pourrait changer si le monde devait suivre les conseils des activistes du climat pour atteindre l'utopie écologique de Thunberg.

    Afin de donner une perspective à cette question, plusieurs économistes se sont adressés à RT pour leur faire savoir comment les changements proposés pourraient affecter l’économie mondiale et la vie quotidienne des habitants du monde entier.

    Qui est Greta Thunberg ?
    Combustibles fossiles

    La première chose qui nous vienne à l’esprit pour mettre fin au réchauffement climatique signalé est d’imposer une taxe sur le carbone et de se départir de l’industrie des combustibles fossiles, ce secteur étant l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre. Cependant, "une taxe sur le carbone et / ou un désengagement forcé des combustibles fossiles rendrait finalement le type de transport bon marché, varié et efficace que les gens du monde entier sont habitués à utiliser extrêmement cher et de manière plus limitée", prévient Peter C. Earle, économiste chez l'Institut américain pour la recherche économique.

    Outre les transports en commun, les voitures pourraient également devenir moins accessibles pour la plupart des particuliers. Donc, si vous vous rendez au travail à pied, la taxe sur le carbone pourrait tout à coup doubler ou tripler le coût de votre voyage quotidien, laissant des dizaines de millions de personnes privées de leurs moyens de subsistance, selon l'analyste.

    Réduire les émissions de gaz à effet de serre peut avoir des conséquences économiques beaucoup plus graves, a déclaré à RT le Dr Pierre Noël, chercheur principal en sécurité économique et énergétique à l'Institut international d'études stratégiques (IISS).

    "Cela suppose de réorienter les choix de consommation et d'investissement par rapport à ce que les gens et les entreprises feraient spontanément", a-t-il déclaré. Le passage aux énergies renouvelables pourrait être perçu comme un changement bienvenu, mais la réduction ultime des émissions peut prendre des années et poser des problèmes économiques majeurs.

    "Réduire les émissions à zéro nécessitera une refonte quasi complète du stock de capital dans l'ensemble de l'économie", a déclaré Noël." "Écouter la science", comme le conseille Mlle Thunberg, reviendrait à agir rapidement, dans quelques décennies tout au plus. Cela coûtera très cher."

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  3. Agriculture

    Le secteur de l'énergie est une cible évidente pour les écologistes, mais un autre secteur critique n'est généralement pas mentionné. L'agriculture est considérée comme un autre grand pollueur, responsable d'environ 15% de toutes les émissions anthropiques de gaz à effet de serre, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

    Outre le gaz carbonique, qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de gaz à effet de serre, le bétail produit du méthane (CH4), qui est encore pire pour la couche d’ozone, et de l’oxyde nitreux (N2O). Selon l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis, l’impact comparatif du CH4 est plus de 25 fois supérieur à celui du gaz carbonique sur une période de 100 ans, alors qu’une livre de N2O sur le réchauffement de l’atmosphère équivaut à près de 300 fois celle d’une livre de gaz carbonique.

    Cependant, la population mondiale augmente rapidement et il est nécessaire d'augmenter la production agricole pour nourrir tout le monde. Cela rend d'autant plus difficile la réduction des émissions dues à l'agriculture.

    Pays en voie de développement

    La plupart des discussions sur le désinvestissement viennent du monde développé et sont axées sur ce dernier, mais les pays en développement seraient les premiers à ressentir les effets du protectionnisme écologique, a déclaré Earle.

    "Dans de nombreuses régions autrefois frappées par la pauvreté, ce sont les activités industrielles à forte empreinte carbone qui contribuent à l'amélioration des niveaux de vie, à la longévité, à la réduction de la mortalité infantile, à l'amélioration des soins de santé, à l'alphabétisation et au choix accru des consommateurs au cours des dernières décennies", a-t-il ajouté. a écrit. "Enlevez-les, et il y aurait une tragédie humaine aux proportions désastreuses."

    Les pays développés peuvent également ne pas vouloir imposer de mesures pour lutter contre le changement climatique, a souligné Noël.

    "Récemment, en France, les manifestations de masse les plus violentes des cinquante dernières années ont été déclenchées par une augmentation de la taxe sur le carbone, qui a finalement été inversée. Il y a quelques années, également en France, un système de péage routier devait être annulé juste avant a commencé à vivre lorsque les petites entreprises se sont révoltées. "

    Donc, bien qu'un nombre important de pays riches légifèrent pour l'élimination complète de leurs émissions d'ici 2050, cela ne signifie pas qu'il n'y aura aucune implication politique pour leurs choix, estime Noël. Les gouvernements devront ajuster le système fiscal "afin d'atténuer les conséquences redistributives et d'éviter un impact disproportionné sur les familles à faible revenu", ainsi que d'empêcher que "ce qui reste de leur industrie" ne soit transféré à l'étranger.

    "Tout cela sera difficile, compliqué, imparfait et impliquera des confrontations désagréables entre et au sein des pays", a déclaré Noël. "Ces affrontements pourraient aboutir à un niveau de réduction des émissions inférieur à celui initialement prévu."

    Les pays développés peuvent également ne pas vouloir imposer de mesures pour lutter contre le changement climatique, a souligné Noël.

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  4. "Récemment, en France, les manifestations de masse les plus violentes des cinquante dernières années ont été déclenchées par une augmentation de la taxe sur le carbone, qui a finalement été inversée. Il y a quelques années, également en France, un système de péage routier devait être annulé juste avant a commencé à vivre lorsque les petites entreprises se sont révoltées. "

    https://www.zerohedge.com/energy/economists-greta-thunbergs-ideal-world-would-result-human-tragedy-disastrous-proportions

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    1. Même si Greta Thunberg parle tous les jours de sa maladie, Greta Thunberg est elle-même le pire des combustibles fossiles, c'est plus qu'un pet c'est une merde ! (et en plus elle est malade !).

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  5. Des voyageurs furieux traînent les manifestants d'Extinction Rebellion hors du train


    October 18th, 2019


    Cas n ° 412 de fanatiques religieux exagérant à nouveau leur main

    Deux manifestants à Londres avaient arrêté le train de la ligne Jubilee en se tenant au-dessus de celui-ci avec une bannière. Deux autres prévoyaient de se coller au train, mais la foule en avait marre. Mahatir Pasha est un journaliste d'ITV News qui aurait visiblement observé et filmé les navetteurs furieux. Il écrit sur Twitter: «Un banlieusard a crié« Je dois me rendre au travail, je dois nourrir mes enfants », quand les manifestants ont commencé à monter. train à Canning Town et les attaquer. "

    La foule a applaudi lorsque les manifestants et leur banderole ont été enlevés. Même si les gens ont appelé au calme, certains sont devenus violents. Dans un moment horrible, l'un des manifestants a été blessé à coups de pied et coups de poing (MISE À JOUR: on dirait que c'était exagéré. Aucune photo ni aucun rapport de blessures aujourd'hui). Les manifestants n’auraient pas dû être là et la foule n’aurait pas dû être violente. * La foule, ça a l'air de devenir rude.

    C’est ce que nous obtenons après deux décennies d’arrêt de la conversation - la plupart des gens n’en sont pas convaincus et la plupart des militants sont en colère. Pas de juste milieu.

    Au lieu d’essayer d’obliger la foule à s’incliner avant sa conférence, elle pourrait toujours cesser d’appeler ses appels et écouter les personnes qu’elle tente de persuader. Juste une pensée.

    À l'heure actuelle, toutes les manifestations contre la XR ont été interdites à Londres, ce qui est contesté devant les tribunaux. Dans ce cas, même la plupart des membres de la XR ont pensé que les manifestants de la ligne Jubilee étaient allés trop loin.

    Le miroir, Royaume-Uni,

    Un sondage sur le chat du télégramme Extinction Rebellion a révélé que 86% des membres étaient opposés à une action visant le métro de Londres.

    Seulement 4% ont approuvé l’action et 7%, s’ils pouvaient être certains que les trains ne seraient pas bloqués sous terre.

    BTP a déclaré qu'ils s'étaient engagés avec les membres de XR pour empêcher les actions «perturbatrices et potentiellement criminelles» prévues sur le réseau de transport.

    Le problème avec les cultes de fin des jours est que tout peut être justifié:

    La cofondatrice de Extinction Rebellion, Clare Farrell, a défendu l'action du tube et a déclaré: «Je ne pense pas que le public réalise à quel point cette situation est grave." Elle a ajouté: "C'est toujours pacifique, et il est toujours non-violent.

    Le Premier ministre Boris Johnson a condamné les manifestations. Une porte-parole de la 10e a déclaré: «Ce que nous avons vu ce matin n’a rien à voir avec une manifestation pacifique.

    Ce ne doit pas être comme ça.

    h / t Andrew Bolt

    http://joannenova.com.au/2019/10/furious-commuters-drag-extinction-rebellion-protestors-off-train/

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  6. The Guardian s'engage à être une feuille de propagande non-stop pour l'industrie du climat


    October 19th, 2019


    J'admire l'honnêteté de The Guardian. Si le soleil entraîne les changements climatiques et qu'un comité des Nations Unies étranger non audité exagère, nous savons au moins que The Guardian sera le dernier point de presse commercial sur Terre à en faire état.

    Le Guardian met utilement ce message sur toutes les pages que nous lisons - juste au cas où nous oublierions un instant et pensions qu'il pourrait s'agir de poursuivre un journalisme réel et des enquêtes approfondies et intrépides.

    La promesse du gardien


    L’engagement du Guardian est de poursuivre le «journalisme Guardian», quel qu’il soit. Apparemment, les éditeurs sont des experts en physique de l'atmosphère radiative, même plus que le professeur Richard Lindzen. Pourquoi le gouvernement se donne-t-il la peine de financer davantage de recherches scientifiques ? The Guardian connaît déjà toutes les réponses.

    Pour la troisième fois cette année, ils diffusent leur langage mutilé approuvé pour une utilisation dans les nouvelles sur le climat. Vraisemblablement, ils espèrent que leur version de Climglish fera son chemin.

    The Guardian Guide de la langue parlée:
    C’est une crise, pas un changement »: les six changements de la langue du gardien sur les questions climatiques
    Petit glossaire des changements apportés au guide de rédaction du Guardian, que nos journalistes et rédacteurs en chef peuvent utiliser lorsqu’ils écrivent sur l’environnement.

    En plus de fournir des directives actualisées sur les images que nos éditeurs devraient utiliser pour illustrer l'urgence climatique, nous avons mis à jour notre guide de rédaction afin d'introduire des termes décrivant plus précisément les crises environnementales auxquelles le monde est confronté. Notre rédactrice en chef, Katharine Viner, a déclaré: "Nous voulons nous assurer que nous sommes scientifiquement précis, tout en communiquant clairement avec les lecteurs sur ce sujet très important". Voici les directives fournies à nos journalistes et rédacteurs en chef à utiliser pour la production de toute la couverture environnementale sur le site Web et le journal du Guardian:

    Ils veulent être scientifiquement précis, raison pour laquelle ils cesseront d'utiliser une hyperbole partiellement ambiguë et opteront pour une hyperbole pure:

    1.) «urgence climatique» ou «crise climatique» à utiliser au lieu de «changement climatique»

    On ne considère plus que le changement climatique reflète avec précision la gravité de la situation générale; utilisez plutôt l'urgence climatique ou la crise climatique pour décrire l'impact plus général du changement climatique. Cependant, utilisez la dégradation du climat ou le changement climatique ou le réchauffement climatique pour la décrire spécifiquement dans un sens scientifique ou géophysique, par exemple «Les scientifiques disent que la dégradation du climat a entraîné une augmentation de l'intensité des ouragans».

    Apparemment, quand moins de gens meurent des catastrophes naturelles, moins d’incendies, plus de pluie et plus de nourriture sont produits, «c’est une urgence».

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  7. En ce qui concerne la dégradation du climat, il semble que le climat se désagrège en de nombreux petits morceaux, ou peut-être que la Terre manque de gaz et qu’elle s’est arrêtée à côté de l’orbite ? À quel point est-ce exact…

    Appel de noms petit - le premier recours des perdants quand ils sont à court de raisons
    Climate Denier est un terme religieux de dénigrement pur et d’insulte. Vous avez le cerveau d'un lézard, votre avis ne vaut rien. Cela signifie que The Guardian n'a pas à demander l'avis des négateurs. Il est utile de dissuader les «journalistes» d’interviewer la moitié de la population, de crainte qu’ils n’entendent quelque chose qu’ils ne peuvent pas entendre, ce qui est important lorsque votre religion est une bulle de verre insensée et minuscule. La dernière chose que veut le bureau politique, c’est que les journalistes soient exposés à des informations «dangereuses».

    En faisant cet avis général, The Guardian affirme en réalité qu'il ne reste plus de sceptiques face au climat - le terme doit être remplacé. Ils n’offrent pas d’exemples où «sceptique» peut être utilisé. Toute personne qui n’est pas un commandant d’escadre XR est pratiquement un négateur.

    C’est une projection boiteuse de leur propre certitude religieuse. Mais en réalité, les seules personnes qui sont déjà parvenues à une conclusion définitive prédéterminée sont les croyants - et les seules personnes à la recherche de la vérité sont les "négateurs".

    2.) «climatiste denier» ou «climatiste» à utiliser à la place de «climatiste sceptique»

    L'OED définit un sceptique comme «un chercheur de la vérité; un enquêteur qui n'est pas encore arrivé à des conclusions définitives ». La plupart des «sceptiques du climat», face à des preuves scientifiques accablantes, nient que le changement climatique se produise ou est causé par l’activité humaine. Le terme «denier» est donc plus précis.

    Cher «The Guardian», citez simplement les preuves scientifiques accablantes que les sceptiques nient, puis les sceptiques expliqueront ce qu’est une preuve scientifique et comment elle ne provient pas d’une simulation. En ce qui concerne l'exactitude scientifique, nommez cette personne qui pense qu'il n'y a pas de climat ou que la science du climat n'existe pas.

    Climat, Science et Denier sont tous des mots simples avec des significations bien définies en anglais. C’est assez évident de voir ce qu’ils devraient signifier et assez évident que cette définition n’a rien de scientifique.

    Ensuite, The Guardian peut expliquer ce que signifie précision - maintenant que ce n’est plus quelque chose d’exact, de précis ou de correct.

    3.) Utiliser “chauffage global” et non pas “réchauffement climatique”
    Le «chauffage global» est plus précis sur le plan scientifique. Les gaz à effet de serre forment une couche atmosphérique qui empêche la chaleur du soleil de retourner dans l’espace.

    Comment le chauffage est-il «scientifiquement plus précis» que le réchauffement ? La couverture atmosphérique mentionnée par le Guardian est «un isolant» et non un appareil de chauffage. Ainsi, si l’exactitude scientifique importait, The Guardian parlerait de renforcer l’isolation globale. Les gaz à effet de serre n’ajoutent pas de chaleur, ils ajoutent de l’isolation, hein ? Mais de toute évidence, le chauffage semble beaucoup plus effrayant que la chaleur.

    Et encore une fois, The Guardian choisit les relations publiques - pas les nouvelles, pas les preuves et pas l'exactitude. C’est juste le Greens Left Weekly, mais tous les jours.

    http://joannenova.com.au/2019/10/the-guardian-pledge-to-be-a-non-stop-propaganda-sheet-for-the-climate-industry/

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    1. (...) 1.) «urgence climatique» ou «crise climatique» à utiliser au lieu de «changement climatique» (...)

      Le monde des scientifique désigne çà comme étant des saisons. Il fait plus froid en hiver qu'en été et plus chaud en été qu'en hiver.

      (...) 2.) «climatiste denier» ou «climatiste» à utiliser à la place de «climatiste sceptique» (...)

      Il n'existe PAS de 'sceptique'. Ou l'on croit qu'il fait chaud ou qu'il fait froid ou on ne sait pas, mais il n'y a pas de peut-être. Le mot 'climatiste' ne veut rien dire pas plus que 'climatologue'. Une personne qui s'occupe du climat est appelée un scientifique. Un présentateur météo, un journaliste ou un politicien n'est PAS un scientifique.

      (...) 3.) Utiliser “chauffage global” et non pas “réchauffement climatique” (...)

      'Chauffement global' n'existe pas. Ne pas confondre l'équateur et les pôles ! ou le jour et la nuit.
      Aux pôles de la glace peut fondre par dessous grâce aux sources chaudes des planchers océaniques. Les mers & océans émettent donc de la chaleur portée par les courants. La terre retient la chaleur surtout si elle est dénudée (désert, pierres) et la relâche au coucher du soleil.

      Mais, compte tenu que les haies ou montagnes favorisent une déviation des vents, il se créé des micro-climats non-incidentiels sur le climat planétaire. Ce n'est pas parce qu'un volcan terrestre va entrer en activité que la Terre va se trouver réchauffée ! La chaleur monte et disparait aussitôt qu'elle est émise.

      Même si l'homme, l'animal et l'industrie n'existaient pas, le climat de notre planète ne varierait pas de un dixième de degré.

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  8. L’océan Austral profond aurait favorisé une glaciation plus intense


    16 octobre 2019
    Usbek


    La revue Science a publié le 08 mars 2019 une étude intitulée The residence time of Southern Ocean surface waters and the 100,000-year ice age cycle. Commencée par Samuel Jaccard à l’ETH Zurich elle a été poursuivie à l’Université de Berne. Elle a été réalisée en collaboration avec le Max Planck Institute for Chemistry à Mainz (Allemagne), l’Université Princeton (Etats- Unis), l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), l’Université de Bergen (Norvège) ainsi que le British Antarctic Survey. Elle a été soutenue par Fonds national suisse, la National Science Foundation, ExxonMobil, la BNP Paribas Foundation, la ACE Foundation ainsi que Ferring Pharmaceuticals.

    Cette étude soulève la question du rôle des océans (ici l’océan austral) qui peuvent naturellement relâcher des quantités importantes de gaz carbonique, influençant le climat en prolongeant une ère glaciaire ou en favorisant une période de réchauffement. Elle confirme que la région de l’Antarctique joue un rôle crucial dans les phases de changement climatique.

    Source : Université de Bern

    Les périodes glaciaires se sont accentuées et rallongées lors du dernier million d’années. Cette transition climatique jusqu’à présent inexpliquée coïncide avec une atténuation du brassage entre les eaux profondes et superficielles de l’océan Austral.

    Une analyse de sédiments marins récupérés à plus de 2 km de profondeur vient d’apporter un élément de réponse à l’une des énigmes de l’histoire du climat terrestre: la transition du moyen Pléistocène, qui a démarré il y a environ un million d’années. Les ères glaciaires se sont alors prolongées et intensifiées, et la périodicité de leur cycle s’est allongée de 40 000 ans à 100 000 ans. L’une des clés de ce phénomène se trouve dans les eaux profondes de l’océan Austral : les eaux océaniques contiennent soixante fois plus de carbone que l’atmosphère. C’est pourquoi de petites variations de leur concentration en gaz carbonique peuvent jouer un rôle majeur sur les transitions climatiques. L’étude a retracé pour la première fois l’évolution du brassage entre eaux profondes et eaux de surface dans l’océan Austral. Il s’agit d’un facteur important du système climatique global, car il fait remonter le gaz carbonique océanique à la surface et lui permet de s’échapper dans l’atmosphère.

    Ces recherches indiquent que le brassage s’est fortement réduit à la fin de la transition du moyen Pléistocène, il y a quelque 600 000 ans. L’atténuation du brassage a diminué la quantité de gaz carbonique relâchée par l’océan, ce qui a réduit l’effet de serre et intensifié les périodes glaciaires. Ces travaux mettent ainsi en lumière des mécanismes de rétroaction susceptibles de ralentir ou d’accélérer de manière importante le changement climatique en cours.

    « Le système climatique global possède une dynamique très complexe, explique Samuel Jaccard. Les concentrations en gaz à effet de serre, notamment en gaz carbonique, jouent un rôle crucial. Celles-ci dépendent bien entendu des émissions dues aux activités humaines, mais également de phénomènes naturels et notamment du dégazage du dioxyde de carbone contenu dans les océans. Le brassage joue ici un rôle très important, car il fait remonter le gaz carbonique dissout dans les eaux profondes jusque dans les eaux de surface, d’où il peut alors être transféré dans l’atmosphère et contribuer à l’effet de serre. Il est crucial de mieux comprendre ces phénomènes, car ils prennent également part au réchauffement global actuel. »

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  9. Conséquences pour le réchauffement climatique

    Les scientifiques ont déterminé la différence de salinité et de température entre les eaux superficielles et profondes, car ces deux facteurs déterminent, entres autres, l’intensité du brassage. Leurs résultats indiquent que deux processus opposés se sont intensifiés lors de la transition climatique vers des périodes glaciaires plus longues: les eaux de surface se sont à la fois refroidies et leur salinité a baissé.

    Au final, le mélange de couches s’est fortement ralenti lors des périodes glaciaires. En réduisant ainsi la quantité de gaz carbonique s’échappant des océans dans l’atmosphère, ce phénomène a contribué à réduire l’effet de serre et à prolonger un climat froid, instaurant ainsi une période de « global cooling », explique Samuel Jaccard. « On voit ici une boucle de renforcement typique: le brassage diminue, les précipitations et les eaux de fonte des glaciers s’accumulent à la surface de l’océan y résident plus longtemps; la salinité et la densité y diminue, ce qui renforce l’atténuation du brassage.»

    Ces résultats sont importants pour la situation actuelle, selon le géochimiste: « On observe depuis quelques décennies des vents d’ouest du Sud plus intenses, ce qui favorise le brassage et donc le relâchement de gaz carbonique océanique dans l’atmosphère. Mais cette tendance pourrait être compensée par d’autres effets : par exemple, un climat plus chaud pourrait augmenter les précipitations et la fonte des glaciers, et ainsi ajouter de l’eau douce en surface. On ne peut encore prédire ce qui va se produire; des simulations du climat sont nécessaires afin de mieux comprendre l’évolution de la dynamique de la circulation de l’océan Austral dans le futur.»

    Une carotte de sédiments longue de 169 mètres sectionnée en milliers de tranches

    La reconstitution historique du brassage océanique s’est faite à l’aide d’une carotte de sédiments de 169 m de long, prélevée sous le fonds marin à une profondeur de 2800 mètres à quelque 2500 km des côtes de l’Afrique du Sud. La carotte avait été extraite à la fin des années 1990 dans le cadre de l’International Ocean Drilling Project (IODP) et entreposée depuis en Allemagne. L’équipe a pu y avoir accès, car la Suisse participe activement à ce programme international grâce à un soutien du Fonds national suisse.

    Lors de son doctorat, Adam Hasenfratz de l’Université de Berne a sectionné la carotte en des milliers de tranches d’un centimètre d’épaisseur, chacune correspondant à environ un siècle de dépôt. Pour chacune d’elle, il a récolté et analysé les coquilles de foraminifères, des protozaires possédant un squelette calcaire dont la composition chimique dépend des conditions marines lors de leur constitution, notamment la salinité et la température de l’eau.

    « Au début, tous les experts nous disaient que notre projet était voué à l’échec, car la quantité de foraminifères serait trop faible pour mener les analyses chimico-physiques nécessaires, indique Samuel Jaccard. Mais Adam a réussi à développer de nouvelles techniques à même d’analyser de très faibles quantités de matériel et qui nous ont permis de retracer l’évolution de la salinité et la température de l’eau.» Le doctorant a distingué deux espèces qui vivent soit sur le fonds marin (Melonis pompilioides), soit dans les eaux de surface (neogloboquadrina pachyderma). Il a ainsi obtenu des informations simultanées sur la température et la salinité des eaux profondes et de surface sur plus d’un million d’années.

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  10. En effet, le rapport entre la quantité de magnésium et de calcium présent dans une coquille de foraminifère dépend de la température de l’eau lors de sa constitution. Cette information permet de déduire la salinité de l’eau à partir du rapport entre les deux isotopes de l’oxygène O16 et O18 analysé dans la calcite (CaCO3) composant la coquille, qui dépend à la fois de la température et de la salinité de l’eau. La raison: comme l’eau de mer contenant l’isotope léger O16 s’évapore plus facilement, le rapport isotopique de l’oxygène donne des indications sur le taux d’évaporation et donc sur la salinité et la température de l’eau.

    L’analyse montre que les eaux de surface se sont refroidies au cours du dernier million d’années, notamment durant les périodes glaciaires. Cela a réduit la différence de température avec les eaux profondes froides, ce qui en principe aurait dû intensifier le brassage. Mais cette tendance a été inversée par une diminution marquée de la salinité en surface. Celle-ci est devenue moins dense et donc moins sujette à se mélanger aux couches profondes. Au final, l’étude montre que le brassage des eaux a fortement diminué, ce qui a permis aux eaux profondes de séquestrer davantage de gaz carbonique dissout, avec d’importantes conséquences pour l’évolution du climat.

    https://www.climato-realistes.fr/ocean-austral-profond-favorise-des-glaciations-plus-intenses/

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    1. (...) Cette étude soulève la question du rôle des océans (ici l’océan austral) qui peuvent naturellement relâcher des quantités importantes de gaz carbonique, influençant le climat en prolongeant une ère glaciaire ou en favorisant une période de réchauffement. Elle confirme que la région de l’Antarctique joue un rôle crucial dans les phases de changement climatique. (...)

      'influençant le climat en prolongeant une ère glaciaire ou en favorisant une période de réchauffement' QUAND ON SAIT PAS ON NE DIT RIEN !

      (...) Il est crucial de mieux comprendre ces phénomènes, car ils prennent également part au réchauffement global actuel. » (...)

      Il n'y a PAS de 'réchauffement climatique actuel' constaté par les services scientifiques de la météorologie. Il ne s'agit que de perturbation locales émanant d'un effet de sources chaudes et de la durée de ces éruptions portées par les courants d'eaux et de vents en surface.

      Certes, notre planète, lointainement une étoile difforme devenue bouliforme n'avait que son magma (constitution ferrique incandescente) lorsque rencontra une boule de glace ni trop petite pour l'éliminer ni trop grosse pour l'éteindre (comme ce fut le cas pour la lune).

      Ce changement de températures durant quelques milliards d'années jusqu'à ce que la glace fondue put s'installer et en remplir les anfractuosités (aujourd'hui mers & océans). Mais, le magma continua de brûler ! Et, tremblements de terre sur tremblements de terre, la croute céda et des éruptions s'évacuèrent tout en la morcelant ce qui donna lieu à des continents (ou croutes séparées).

      La stabilisation vivable put enfin voir le jour. Mais cela est de l'histoire ancienne qui n'a plus cours aujourd'hui mis à part la présence continuelle d'éruptions volcanique sous marines et sous océaniques (78 % de la superficie de la planète) et d'éruptions volcaniques terrestres (22 % restants).

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  11. L’homme qui a inventé le «changement climatique»


    18 octobre 2019
    par Robert


    "Il n'a jamais été question de changement climatique, mais de mise en place d'un gouvernement mondialiste socialiste dirigé par l'ONU!"
    - Don Brown

    Voici des extraits d’un article de Christopher Booker, qui décrit le "rôle absolument central" du multimillionnaire socialiste canadien Maurice Strong dans toute cette histoire.

    En 1972, Strong, un excellent opérateur politique, organisa une «conférence de l'environnement» des Nations unies dans laquelle il était déclaré que les ressources de la Terre étaient l'héritage commun de toute l'humanité et qu'il ne fallait plus les exploiter au profit de quelques pays seulement. des pays.

    En 1988, il a participé à la création au UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC).

    En 1992, Strong réalisa son plus grand coup quand il contribua à la mise en scène et à la présidence du gigantesque «Sommet de la Terre» de Rio, organisant sa participation non seulement à 108 dirigeants mondiaux et 100 000 autres personnes, mais également à 20 000 «activistes verts» financés par l'ONU. ”.

    Et depuis lors, c’est l’idéologie de Strong, inscrite à Rio dans «Action 21», qui continue de façonner tout le processus.

    Selon Booker, n'eût été cet homme, nous n'aurions pas vu 150 chefs de gouvernement rejoindre les 40 000 délégués à Paris pour cette conférence sur le climat gigantesque.

    L'ONU a en effet dicté le programme mondial de lutte contre le changement climatique depuis. Presque chaque année, il organise de grandes conférences, notamment celles de Kyoto (1997), de Copenhague (2009) et de l'actuelle à Paris.

    À ce jour, la politique climatique mondiale est toujours façonnée par l'Agenda 21 de Strong, comme l'a souligné Christiana Figueres, marxiste du Costa Rica désormais à la tête de la CCNUCC et organisatrice de la conférence de Paris, a exhorté l'Occident à donner 1 000 milliards de dollars par an. au monde «en développement».

    Si vous pensez que les motivations de Strong ne sont pas pures, Booker propose cet incroyable gadget:

    «En 2005, Strong a été surpris en flagrant délit. En effet, il avait reçu un million de dollars du programme« pétrole contre nourriture »de l’ONU, censé permettre à Saddam Hussein de payer du pétrole pour nourrir des Iraquiens affamés. Il a pris sa retraite dans un appartement à Beijing, où il avait été proche des dirigeants communistes chinois à Mao. »

    C'est drôle, n'est-ce pas, comment nos «sauveurs» autoproclamés en bénéficient si souvent en nous sauvant soi-disant ?

    Ou peut-être que ce n'est pas si drôle après tout.

    https://www.telegraph.co.uk/news/earth/paris-climate-change-conference/12035401/Farewell-to-the-man-who-invented-climate-change.html

    Merci à Don Brown pour ce lien

    https://www.iceagenow.info/the-man-who-invented-climate-change/

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  12. Des traces de micro-organismes inconnus découverts dans le plus grand cratère de météorite en Europe


    11:02 19.10.2019


    Des géologues ont découvert des traces de micro-organismes aujourd’hui disparus dans le plus grand cratère de météorite d’Europe. Ces derniers ont existé pendant 300 millions d'années après la chute du corps céleste.

    Des géologues de l’université de Linnaeus en Suède ont découvert que le cratère de Siljan, le plus grand causé par la chute d’une météorite en Europe, avait été l’habitat d’organismes aujourd’hui disparus, indique un communiqué de presse sur Phys.org.

    Les géologues ont étudié des roches fortement fracturées à une profondeur significative dans le cratère pour y découvrir de minuscules cristaux de carbonate de calcium et de sulfure. Une analyse de la composition chimique de ces cristaux a montré que les minéraux résultaient d'une activité microbienne. Des micro-organismes avaient ainsi produit et consommé le méthane et également réduit le sulfate en sulfure.

    La datation radiométrique a montré que la formation des cristaux a pris entre 22 et 80 millions d'années, indiquant ainsi la longue durée d’activité de ces micro-organismes, lesquels sont apparus 100 millions d'années après la chute de la météorite. Ils se sont installés dans le cratère lorsque les conditions terrestres, dont la température, sont devenues plus favorable à la vie. La zone de l’impact est devenue propice à la vie, des matières organiques et des hydrocarbures s’étant répandus dans le cratère.

    Le cratère de Siljan date d’il y a environ 400 millions d'années. Son diamètre est supérieur à 50 kilomètres.

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201910191042287755-des-traces-de-micro-organismes-inconnus-decouverts-dans-le-plus-grand-cratere-de-meteorite-en/

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  13. Medicare-for-All est un complot pour vous piller


    par Tyler Durden
    Vendredi, 18/10/2019 - 21:45
    Écrit par Véronique de Rugy via l'Institut américain de recherche économique,


    Medicare-for-All (M4A) gagne du terrain. Les deux principaux candidats démocrates à la présidence, les sénateurs Elizabeth Warren et Bernie Sanders, l'appuient. Plusieurs sondages montrent que cette idée est également soutenue par une majorité d'Américains.

    Ces derniers jours, deux universitaires de l'Université de Berkeley ont même affirmé qu'une transition du système actuel vers M4A réduirait considérablement les impôts de la majorité des travailleurs en remplaçant toutes les primes d'assurance par des impôts basés sur la capacité de payer.

    Ce résultat sonne bien jusqu'à ce que vous demandiez comment nous allons payer pour cela. Selon une nouvelle étude de l'Urban Institute, M4A coûtera 32 000 milliards de dollars sur dix ans. Cette estimation est conforme à celle de mon collègue Charles Blahous. C’est plus que ce que le gouvernement fédéral devrait payer au cours de la prochaine décennie pour la sécurité sociale, Medicare et Medicaid, selon les dernières projections du Bureau du budget du Congrès. Selon Urban, vous pourriez réduire les dégâts à 16 000 milliards de dollars en partageant certains coûts et en limitant certains avantages. De toute façon, c’est beaucoup d’argent.

    Comme Brian Riedl l'a récemment souligné, l'une des idées qui circulent est qu'il faut simplement imposer une taxe de 35 000 milliards de dollars pour tout payer (je ne plaisante pas). Il écrit: «Les partisans [de M4A] affirment que les 35 trillions de dollars que les familles et les entreprises devraient payer au cours de la prochaine décennie en primes de santé, en menues dépenses et en impôts de l'État pour financer Medicaid seraient tous remplacés par un Un impôt fédéral à payeur unique de 35 billions de dollars…. ”

    Pourtant, nous n'avons pas de détails sur la manière dont cela fonctionnerait dans la pratique, et personne qui soutient M4A jusqu'à présent n'a proposé de plan concret pour la taxe insaisissable de remplacement de 35 000 milliards de dollars. Riedl écrit: «Les données du Congrès montrent que, pour lever 35 000 milliards de dollars, une augmentation de 39% de la taxe sur la masse salariale, ou une taxe sur la valeur ajoutée de 91%, représenterait un fardeau énorme, même pour les familles qui ne paient plus de primes.

    L'ampleur de la hausse des impôts qu'elle nécessiterait explique probablement pourquoi personne ne veut en parler sérieusement. Lors du dernier débat sur la démocratie, le sénateur Sanders a reconnu qu'il faudrait augmenter les impôts de la classe moyenne. Il a déclaré: «En fin de compte, la très grande majorité des gens économiseront de l'argent sur leurs factures de soins de santé. Mais j'estime qu'il est approprié de reconnaître que les taxes vont augmenter. »Mais il n'a pas donné de détails sur les taxes qui vont augmenter et de combien, et sa campagne n'a fait que préciser certaines options pour payer une partie de ce montant. dépenses publiques supplémentaires.

    Entre-temps, Elizabeth Warren a refusé avec véhémence de dire si la classe moyenne verrait ses impôts augmenter pour payer M4A ou comment elle paierait pour cela. Ainsi que le rapporte le Wall Street Journal, par exemple, au cours du débat, Mme Warren, la nouvelle chef du scrutin, a eu au moins six occasions de répondre par oui ou par non. Elle se baissait à chaque fois. «Allez-vous augmenter les impôts de la classe moyenne pour payer cela, oui ou non?» A demandé l'un des journalistes à la question. »Le Journal continue, poursuit Mme Warren:

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  14. «J'ai donc clairement énoncé mes principes, à savoir que les coûts vont augmenter pour les riches et les grandes entreprises, et que les coûts pour les familles de la classe moyenne qui travaillent dur vont baisser.»

    Plus tard, elle a ajouté: «Les coûts vont augmenter pour les riches» et «les coûts vont baisser pour les familles qui travaillent dur et qui appartiennent à la classe moyenne».

    Je l'ai; les coûts vont diminuer pour certains et les coûts vont augmenter pour d'autres. Pourtant, nous ne savons toujours pas qui paiera quoi et combien coûtera la facture. Même ces professeurs de Berkeley ne nous diront pas comment payer. Ils ont mentionné la mise en place d'un régime fiscal prévoyant le remplacement du coût des primes d'assurance par l'employeur. Mais, si cela était encore faisable, cela pourrait rapporter entre 10 000 et 18 000 milliards de dollars (selon la mesure que vous mesurez) sur les 32 000 milliards de dollars.

    Bien que Warren ne veuille pas en parler, nous pouvons quand même faire le calcul pour elle.

    D’une part, elle a été ouverte pour payer toutes ses nouvelles idées de dépenses avec un impôt sur la fortune des riches, une surtaxe sur les sociétés, une augmentation de l’impôt sur les successions et l’élimination des réductions d’impôts du président Donald Trump. Son impôt sur la fortune augmenterait, affirme-t-elle, 2,75 milliards de dollars sur dix ans. Inverser les réductions d'impôts générerait des revenus d'environ 2 000 milliards de dollars sur dix ans. Vous pouvez ajouter à cela 3 billions de dollars supplémentaires que, selon sa campagne, elle augmentera au moyen d'autres taxes sur les riches.

    Cependant, lorsque vous dépensez 32 000 milliards USD en M4A, 1,07 milliard USD en services de garde universels, 610 milliards USD en collège gratuit, 640 milliards USD en réduction de la dette étudiante, 100 milliards USD pour lutter contre la crise des opioïdes et quelques autres programmes plus modestes, il vous reste encore 30 trillion d'écart.

    C’est 30 000 000 000 000 de plus sur dix ans. Il ignore également les pertes sèches de toutes ces dépenses et les nouvelles taxes, en plus de leur incapacité à générer autant de recettes que prévu.

    L'essentiel est le suivant: alors que M4A suscite beaucoup d'attention favorable ces jours-ci, les promoteurs continueront à vanter les avantages d'une réforme qui réduit les coûts pour certains, tout en restant aussi loin que possible de proposer un moyen de payer les coûts. . Mais comme le dit si bien PJ O’Rourke: «Si vous pensez que les soins de santé sont chers, attendez de voir combien ils coûtent quand ils sont gratuits."

    https://www.zerohedge.com/political/medicare-all-plot-pillage-you

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  15. "Duck, Duck, Doom" - Quand Big Pharma décide qui digne de sauver parmi nous


    par Tyler Durden
    Vendredi, 18/10/2019 - 20:06


    "Quand une entreprise pharmaceutique décide qui parmi nous est digne et qui ne l'est pas, nous ne vivons plus dans une société morale et éthique. Nous jouons au canard, au canard, au destin. Je prie pour que personne ne meure."

    Ce sont les paroles sincères de Joanna, une Californienne âgée de 50 ans qui risque la mort dans quelques semaines si le médicament qu'elle prend pour la maintenir en vie n'est pas libéré du rappel sanctionné par la FDA et / ou offert à patients par le fabricant du médicament par le biais d'un programme "d'utilisation spéciale" (aux risques du patient).

    Les problèmes ont commencé au début du mois dernier lorsque le fabricant japonais de médicaments Takeda Pharmaceutical a retiré Natpara, qui était approuvé il y a quatre ans pour traiter l'hypoparathyroïdie - un trouble endocrinien rare pouvant entraîner une insuffisance cardiaque et la mort.

    Augmenter les tarifs nuit aux Américains, pas à la Chine: Consumer Technology Assoc
    Takeda a rappelé le produit après avoir appris que des particules de caoutchouc pourraient boucher les aiguilles des cartouches multidoses qui délivrent la solution. Cependant, Takeda n’a pas indiqué pourquoi les particules de caoutchouc apparaissaient soudainement ni combien de temps le problème pourrait durer.

    Pendant ce temps, comme le rapporte Statnews.com, la FDA a fait monter les enchères plus tôt ce mois-ci en donnant au rappel une note de classe 1.
    désignation, qui est réservée aux produits pouvant causer des blessures graves ou la mort.

    Les patients doivent retourner tous leurs produits, mais le responsable de la réglementation n’a fourni aucune information sur l’ampleur du problème, ce qui a dérouté les patients et les médecins.

    L’initiative de Takeda et de la FDA a laissé environ 2 700 patients sans alternative - la possibilité d’une mort douloureuse n’attend que la protéine humaine recombinante qui n’a pas d’alternative.

    Pour un adulte confronté à une douleur et à une mort atroces en quelques semaines, on aurait pu penser que ce serait à lui de décider s'il prend le risque d'utiliser le médicament rappelé - mais entre les «règles» de la FDA et les plans du fabricant du médicament, cette opportunité n'est pas disponible. les patients qui souffrent (dont certains ont stocké quelques semaines).

    Notamment, l'interruption de l'approvisionnement survient alors même que Takeda cherchait apparemment à vendre le médicament afin d'améliorer son bilan après son rachat de Shire par Shire l'année dernière, pour un montant de 58 milliards de dollars. De nombreux investisseurs se sont opposés à la transaction en raison de la dette que Takeda a dû contracter pour faire son achat.

    Mais maintenant, comme le signale Statnews.com, un groupe de législateurs, dont Bernie Sanders, pousse la FDA à espérer que la FDA résolve immédiatement la pénurie de médicaments salvateurs, soulignant que l'Agence européenne des médicaments n'a pris aucune mesure de ce type.

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  16. «Dans tout le pays, des patients ont déjà été hospitalisés en raison de leur incapacité à obtenir Natpara. Nous craignons qu’au fur et à mesure que de plus en plus de patients se retrouvent sans Natpara, le nombre d’hospitalisations évitables - ou pire - puisse augmenter», indique la lettre.

    - voir dooc sur site -

    Comme le précise la lettre, pour apaiser les patients anxieux, la société a créé un programme temporaire à «usage spécial» dans lequel toute personne confrontée à une situation constituant un danger de mort pourrait utiliser des cartouches pour administrer des doses uniques. Mais seule une infime fraction des patients - à peine 1% - se qualifie pour le programme ... Joanna fait partie de ceux qui ne l'ont pas encore fait, malgré les circonstances les plus extrêmes:

    "En février dernier, j'étais allé chez Natpara, sur ordre d'un médecin, pour vérifier mes niveaux de PTH avec l'espoir miraculeux que j'étais peut-être en train de fabriquer le mien. Deux jours plus tard, au laboratoire, la tétanie devenait rapide et furieuse et en quelques minutes bouge, parle ou traite 911, Ambulance, visite aux urgences ... tu connais le reste C'est moi hors de Natpara, donc sans hésitation et sans ma propre PTH, je suis retourné sur Natpara alors que j'étais toujours aux urgences.

    Il y a deux mois, je me suis évanouie en regardant le coucher de soleil avec mon mari. Il est chirurgien et n'a pas pu trouver mon pouls pendant 5 secondes. Je suis sorti deux fois pour un total de 15 minutes. Je n'ai aucun souvenir de cet épisode. Je subis actuellement des tests cardiaques et nous pensons tous que cet épisode était lié au calcium. "

    Joanna continue:

    "En dépit de ces épisodes et du risque encouru par mon médecin, spécialiste des systèmes endocriniens, si j'arrête Natpara, je suis en danger, Takeda a rejeté sa demande de SUP."

    Alors, à quel point Takeda pense-t-il que son «usage spécial» potentiel devrait être considéré comme digne de recevoir le médicament qui sauve la vie (mais rappelé par la FDA)?

    Entre l’éthique douteuse et les éventuelles actions troublantes du fabricant de médicaments et le contrôle général de la FDA par les nounous, il n’est pas surprenant que les marginaux, ceux qui ont besoin de plus que les autres, perdent confiance en à l'américaine.

    Comme Joanna conclut dans sa lettre,

    "Je ressens la défaite, la dépression et le désespoir que beaucoup d'entre vous ont également ressentis avec une demande rejetée de notre médicament vital. Je pense que ce rappel a été traité de manière irresponsable, contraire à l'éthique et inhumainement. J'ai besoin d'une chronologie, de communications, de l'humanité et la responsabilité. "

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  17. Ainsi, la prochaine fois que vous entendrez parler de la flambée des prix des grandes sociétés pharmaceutiques ou de mécanismes de fixation des prix dissociants au niveau mondial (c'est-à-dire facturer ce que nous pouvons, comme nous le pouvons, car il y a un ventouse - un assureur - né chaque jour, quelque part), considérez un instant les autres leviers qui sont tirés les fabricants de médicaments à restreindre l'offre et potentiellement augmenter la demande, et le risque intégré qu'une bureaucratie gouvernementale surchargée s'appuie sur le contrôle de la manière dont nous, adultes, décidons de nos propres besoins de soins de santé.

    Alors que le PDG de Facebook, Zuckerberg, discute de la fin du discours sur la liberté, il semble que dans le 'Land of the Free', la liberté de prendre une décision bien informée et équilibrée en matière de soins de santé devrait être acquise - après tout - selon pour les 12 candidats démocrates sur scène cette semaine, les soins de santé sont un droit (un droit qui apparemment n'est accessible que selon leurs conditions).

    Mais une chose est sûre… Bien que Bernie Sanders soutienne cette pression sur Takeda soit certes admirable et pourrait bien sauver la vie de Joanna et de nombreuses autres, la prise de décision plus centralisée en matière d’assurance-maladie pour tous n’est pas la solution prendre plus de décisions entre les mains des patients, au lieu de leur redonner le contrôle de leur propre corps).

    Joanna a parfaitement résumé la situation:

    "Quand une entreprise pharmaceutique décide qui parmi nous est digne et qui ne l'est pas, nous ne vivons plus dans une société morale et éthique. Nous jouons au canard, au canard, au destin. Je prie pour que personne ne meure."

    "canard, canard, destin" en effet !

    * * *

    Plus de détails sur le Natpara peuvent être trouvés ici:

    http://heathernovak.net/crisis/

    https://www.zerohedge.com/health/duck-duck-doom-when-big-pharma-decides-who-among-us-worthy-saving

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  18. Les plans de l’aviation rendent les objectifs climatiques britanniques inaccessibles


    Arnaud Lefebvre
    18 octobre 2019


    Dans les années à venir, les aéroports britanniques prévoient une expansion presque trois fois plus rapide que ce que les conseillers gouvernementaux en charge du changement climatique considèrent comme durable, indique un rapport de Thomas Moore de Sky News, spécialiste des sciences et de la santé, basé sur une analyse des plans directeurs des 21 plus grands aéroports britanniques.

    Les aéroports étudiés accueillent ensemble 286 millions de passagers par an. Selon le rapport, 192 millions de voyageurs devraient être ajoutés au cours des 10 à 20 prochaines années.

    Limites

    « Les plans des aéroports dépassent de loin les limites de croissance durable que la Grande-Bretagne doit imposer à l’aviation si le pays veut respecter son engagement envers une économie climatiquement neutre d’ici le milieu du siècle », a déclaré John Gummer, président du Comité britannique sur le changement climatique.

    « Je ne veux pas empêcher les gens de passer des vacances. Mais vous ne pouvez pas passer des vacances au détriment de la planète. Si vous voulez avoir des vacances, l’industrie doit trouver le moyen de rendre les vacances possibles sans détruire la planète. »

    Londres Heathrow espère pouvoir augmenter son trafic avec 50 millions de passagers supplémentaires. « Mais même si la construction de la troisième piste controversée de l’aéroport de Londres est abandonnée, il restera extrêmement difficile pour le gouvernement de garder le trafic aérien sous contrôle », affirme Thomas Moore.

    « Les trois quarts de la croissance attendue du nombre de passagers se situent dans les autres aéroports. Même les plus petits aéroports – comme Southampton, Doncaster-Sheffield ou Belfast – ont des projets ambitieux. »

    Taxe

    Selon le Comité sur le changement climatique, les avions empruntant les aéroports britanniques produisent chaque année 37 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Les progrès technologiques peuvent réduire en partie ce niveau, mais cela ne suffira pas pour faire face à l’augmentation attendue du trafic.

    Toutefois, l’efficacité énergétique ne devrait augmenter que de 1,4% par an et les biocarburants à faible émission de carbone ne devraient représenter que 10% du carburant d’avions en 2050..

    « Une vérification du volume de voyageurs – avec éventuellement une taxe sur les voyageurs fréquents ou une taxe sur le carbone – semble inévitable », souligne Gummer.

    https://fr.express.live/les-plans-de-laviation-rendent-les-objectifs-climatiques-britanniques-inaccessibles/

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  19. LES ÉTATS-UNIS IMPOSENT 7,5 MILLIARDS DE DOLLARS DE DROITS DE DOUANE À L'UNION EUROPÉENNE


    par NICOLAS BOUTIN
    18/10/2019


    Washington va imposer 7,5 milliards de dollars supplémentaires sur les droits de douane de produits importés de l'Union européenne.

    Donald Trump a mis ses menaces à exécution et a augmenté de 7,5 milliards de dollars, les droits de douane sur les produits venus des pays membres de l’UE.

    Du fromage français au whisky écossais

    Cette fois il est passé aux actes. Donald Trump a fait entrer en vigueur l’augmentation de droits de douane sur les produits importés depuis l’Union européenne, vendredi 18 octobre 7,5 milliards de dollars au total.

    Les produits devraient augmenter de 10 à 25 % pour le consommateur américain. Ainsi, les vins ou les fromages produits en Europe, à l’exception de la Hongrie, vont coûter 25 % de plus. Les olives, les moules et les coquillages sont également visés comme le whisky écossais ou les avions d’Airbus.

    L’OMC condamne des subventions

    Cette augmentation vient confirmer les tensions existantes entre Washington et Bruxelles, à propos de subventions accordées par quatre pays européens à l’avionneur Airbus. Des subventions jugées illégales par la Maison-Blanche et qui ont d’ailleurs été condamnées par l’Organisation mondiale du Commerce, mercredi 16 octobre.

    C’est ce qui a déclenché la mise en place des sanctions voulues par Donald Trump qui ne ferme toutefois pas la porte à un accord entre les deux parties pouvant mettre fin à cette situation. De son côté, l’Union européenne envisage des mesures de rétorsion en réponse à l’action de Washington.

    http://www.economiematin.fr/news-etats-unis-droits-douane-union-europeenne

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  20. LES INÉGALITÉS DE REVENUS DEMEURENT FORTES EN FRANCE


    par ANTON KUNIN
    18/10/2019


    Selon Oxfam, les mesures fiscales du gouvernement Philippe ont conduit à une augmentation de 7.277 euros du pouvoir d'achat des plus riches.

    Les inégalités de revenus ne baissent pas en France, et affichent même une très légère progression, fait savoir l’INSEE dans son étude annuelle sur la pauvreté.

    D’après l’INSEE, la pauvreté progresse

    La distribution des revenus reste assez inégale en France, et le bilan 2018 n’arrange pas les choses. Comme le révèle l’INSEE, l’indice de Gini s’établit à 4,4 points, et progresse même de 0,1 point en 2018. Pour rappel, l’indice de Gini correspond au ratio entre la somme des revenus captés par les 20% les plus aisées et la somme des revenus détenue par les 20% les plus modestes. Plus l’indice de Gini est élevé, plus la société en question est inégalitaire en matière de revenus.

    À en croire l’INSEE, la pauvreté progresse aussi en 2018. D’après ses calculs, la France compterait 9,3 millions de pauvres, soit 14,7% de la population. Ce constat est néanmoins à relativiser, car il s’agit non pas du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, en chiffres absolus, mais d’une valeur relative. Il faut savoir que l’INSEE considère comme pauvres les personnes dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian au sein de la société française. L’augmentation du niveau de vie des personnes aisées augmente donc mathématiquement le nombre de pauvres, au sens de l’INSEE.

    Oxfam dénonce « les cadeaux fiscaux faits aux plus riches »

    L’ONG Oxfam n’a pas tardé à réagir à la publication de cette étude. « Les cadeaux fiscaux sont captés de manière disproportionnés par les plus riches », peut-on lire dans son analyse. Oxfam rappelle que les mesures fiscales mises en place par le gouvernement ont augmenté le pouvoir d’achat des 1% les plus riches de 4.462 euros en 2018. Et le pouvoir d’achat des 0,1% les plus riches a même augmenté de 7.277 euros. S’agissant de la transformation de l’ISF en IFI, selon les calculs d’Oxfam cette mesure a fait gagner en moyenne 1,2 millions d'euros au top 100 des contribuables anciennement assujettis à l'ISF.

    En même temps, « malgré les fortes attentes de justice fiscale, les plus pauvres restent les grands perdants des mesures budgétaires depuis le début du quinquennat », analyse-t-on chez Oxfam, qui rappelle le constat amer dressé cette même semaine par l'Institut des politiques publiques : les plus modestes sont les seuls à ne pas avoir vu leur pouvoir d'achat augmenter depuis trois ans.

    http://www.economiematin.fr/news-inegalites-revenus-pauvrete-france-insee

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  21. «Limites» climatiques et échéanciers


    le 16 octobre 2019
    par curryja
    par Judith Curry


    Quelques réflexions en réponse à une question d'un journaliste.

    J’ai reçu aujourd’hui les questions suivantes d’un journaliste, concernant le changement climatique et les «délais». Ces questions sont de bons sujets de discussion.

    Mes réponses sont fournies ci-dessous

    De votre point de vue, les alertes précoces sur la chaleur de la Terre deviennent-elles exactes ? Ont-ils été ajustés plus haut ou plus bas que prévu ?

    Les premières prévisions de réchauffement étaient de 0,2°C à 0,3 degrés centigrades par décennie, ce qui correspond à des observations réelles relatives trop élevées. De plus, attribuer tout le réchauffement récent aux émissions de gaz carbonique est incorrect, à mon avis. Les effets indirects solaires et les oscillations multi-décennales des circulations océaniques à grande échelle ont été ignorés pour interpréter les causes du réchauffement récent.

    Quel est le meilleur chiffre qui explique comment nous saurons quand les choses vont vraiment mal de façon irrévocable ? Est-ce la limite de 2ºC, comme certains l'ont signalé ?

    «Mauvais» est un jugement de valeur et les régions sont affectées différemment par les variations et les changements climatiques. La plupart des prétendus «effets néfastes» du changement climatique sont liés à la variabilité naturelle des conditions météorologiques, et rien n’indique que les événements météorologiques extrêmes s’aggravent, contrairement aux fortes variations de la variabilité naturelle du climat.

    L'élévation du niveau de la mer est l'unique impact négatif associé au réchauffement (quelle qu'en soit la cause). Depuis 1900, le niveau de la mer a augmenté d’environ 8 pouces. Il y a des variations temporelles et spatiales importantes de l'élévation du niveau de la mer, associées aux schémas de circulation océanique à grande échelle, au rebond glaciaire, au temps et aux marées. Les projections d'augmentation du niveau de la mer d'ici 2100 au-delà de plusieurs pieds nécessitent: des scénarios invraisemblables de la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère, des modèles climatiques qui ont une sensibilité au réchauffement incroyablement élevée à la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère et des scénarios d'effondrement de l'Ouest. Inlandsis antarctique associé à des processus spéculatifs et mal compris.

    La limite des 2 ° C correspond aux attentes concernant la fonte à long terme (plusieurs siècles) des couches de glace du Groenland et de l'Antarctique. La question de la limite des 2°C est mieux décrite comme un «diabète planétaire» plutôt que comme une extinction ou d’autres caractérisations désastreuses. Une autre façon de penser à la soi-disant limite 2°C est analogue à une limite de vitesse dans le sens de la route. Si la limite de vitesse est de 65 mi / h, il ne sera pas garanti que le dépassement de celle-ci de 10 ou même de 20 mi / h, mais si vous dépassez la limite beaucoup, le risque d'accident mortel augmente certainement.

    Comment les actions (ou inactions) de l'administration Trump, telles que le retrait de l'accord sur le climat de Paris, affectent-elles ce calendrier ? Si les démocrates remportaient le gouvernement en 2020, la mise en œuvre du Green New Deal (même s'il était adopté) serait-il trop peu, trop tard ?

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  22. Les actions politiques du président Trump n’ont pour l’essentiel pas changé la donne. La plupart des signataires de l’Accord de Paris ont pris beaucoup de retard par rapport à leurs engagements (les États-Unis ont relativement bien réussi à réduire leurs émissions). Toute réussite future du Green New Deal repose à la fois sur la politique et la technologie. Un contrôle démocratique accablant du gouvernement américain ne serait pas nécessaire pour faire face aux développements technologiques nécessaires.

    1,5° C

    Larry Kummer a un message aujourd'hui L'IPCC a-t-il prédit une apocalypse climatique ? Non.

    Extraits du Rapport spécial de l'IPCC sur 1.5°C, Résumé à l'intention des décideurs.

    B1. Les modèles climatiques prévoient de fortes différences dans les caractéristiques climatiques régionales entre le réchauffement actuel et le réchauffement planétaire de 1,5 ° C et entre 1,5 ° C et 2 ° C. …

    B1.1. Les preuves des changements attribués à certains extrêmes climatiques et météorologiques pour un réchauffement climatique d'environ 0,5 ° C corroborent l'évaluation selon laquelle un réchauffement supplémentaire de 0,5 ° C par rapport au présent est associé à d'autres changements détectables de ces extrêmes (degré de confiance moyen). …

    B1.3. Les risques liés aux sécheresses et aux déficits de précipitations devraient être plus importants à 2 ° C comparés au réchauffement global de 1,5 ° C dans certaines régions (degré de confiance moyen). …

    B2. À l'horizon 2100, l'élévation moyenne du niveau de la mer devrait être inférieure d'environ 0,1 mètre {4 ?} avec un réchauffement de la planète de 1,5 ° C par rapport à 2 ° C (degré de confiance moyen). …

    B2.1. Les projections de l'élévation moyenne du niveau de la mer à l'échelle mondiale (par rapport à 1986-2005) suggèrent une fourchette indicative de 0,26 à 0,77 m d'ici 2100 pour un réchauffement de la planète de 1,5 ° C, 0,1 m (0,04 à 0,16 m) {4 "} de moins que pour un réchauffement climatique de 2 ° C (confiance moyenne). …

    B3. Sur terre, les impacts sur la biodiversité et les écosystèmes, y compris la perte et l'extinction d'espèces, devraient être inférieurs à un réchauffement de la planète de 1,5 ° C par rapport à 2 ° C. …

    B3.1. Sur les 105 000 espèces étudiées, 9,6% des insectes, 8% des plantes et 4% des vertébrés devraient perdre plus de la moitié de leur étendue géographique déterminée par le climat pour un réchauffement planétaire de 1,5 ° C, contre 18% des insectes, 16% des plantes et 8% des vertébrés pour un réchauffement planétaire de 2 ° C (confiance moyenne). …

    B3.2. Environ 4% (intervalle interquartile de 2 à 7%) de la superficie terrestre terrestre mondiale devrait subir une transformation des écosystèmes d’un type à l’autre à un réchauffement planétaire de 1ºC, contre 13% (intervalle interquartile de 8 à 20%) à 2 ° C (confiance moyenne). …

    B4. Limiter le réchauffement climatique à 1,5 ° C par rapport à 2 ° C devrait réduire les augmentations de la température de l'océan, ainsi que l'augmentation correspondante de l'acidité de l'océan et la diminution du taux d'oxygène dans l'océan (degré de confiance élevé). …

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  23. B4.1. Il existe une forte confiance dans le fait que la probabilité d'un océan Arctique exempt de glace de mer en été est considérablement plus faible lorsque le réchauffement climatique est de 1,5 ° C par rapport à 2 ° C. Avec un réchauffement planétaire de 1,5 ° C, on prévoit un été arctique sans glace de mer par siècle. Cette probabilité est augmentée à au moins une par décennie avec un réchauffement global de 2 ° C. Les effets d'un dépassement de température sont réversibles pour la couverture de glace de mer arctique sur des échelles de temps décennales (degré de confiance élevé). …

    B4.4. Les impacts du changement climatique dans l'océan augmentent les risques pour la pêche et l'aquaculture en raison d'impacts sur la physiologie, la survie, l'habitat, la reproduction, l'incidence de maladies et le risque d'espèces envahissantes (degré de confiance moyen), mais devraient être moins importants à 1,5 ºC du réchauffement planétaire qu'à 2ºC.

    Commentaires de Larry Kummer:

    «La plupart des conclusions du MPS de ce rapport spécial sont de deux types. Premièrement, affirmant que les effets du réchauffement de 1,5 ° C sont inférieurs à ceux du réchauffement de 2,0 ° C. C'est assez évident, mais cela signifie peu si nous ne connaissons pas les effets du réchauffement de 2 ° C. Il quantifie rarement la différence des effets par rapport à ce réchauffement supplémentaire de 0,5 ° C, qui est l’information essentielle à connaître lors de l’évaluation du rapport coût-bénéfice de la limitation du réchauffement à venir.

    Deuxièmement, il y a des résultats plus spécifiques - mauvais mais pas désastreux - donnés avec un niveau de confiance «moyen». L'IPCC utilise cinq niveaux de confiance: très faible, faible, moyen, élevé et très élevé. «Moyen» est une base faible pour les mesures extrêmes visant à restructurer la société et l’économie mondiale. D'autant plus qu'il est dans la nature humaine de surestimer la confiance plus souvent que de la sous-estimer ».

    JC note: en ce qui concerne les définitions de confiance du GIEC, semble mon précédent post Une crise de confiance excessive

    «Rien dans ce rapport spécial ne justifie de croire que le monde va finir, qu'il va brûler ou que l'humanité va s'éteindre. Il a été présenté de manière erronée, tout comme les rapports précédents (par exemple, la 4ème évaluation nationale du climat des États-Unis). Les catastrophes décrites par les activistes Climate Emergency et Extinction Rebellion sont celles de RCP8.5, le pire scénario du cinquième rapport d’évaluation de l'IPCC - ou même au-delà. Dans le pire des cas, RCP8.5 est un avenir horrible, mais non apocalyptique, improbable ou impossible. ”

    JC note: en ce qui concerne RCP8.5, voir mon post précédent Quel est le pire des cas ? Scénarios d'émissions / de concentrations

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  24. JC conclusion

    En bout de ligne, ces délais ne veulent rien dire. Bien que nous ayons confiance dans le signe du changement de température, nous n’avons aucune idée de son ampleur. Outre les incertitudes sur les émissions et le cycle du carbone de la Terre, nous sommes toujours confrontés à un facteur d'au moins trois incertitudes quant à la sensibilité du climat de la Terre au gaz carbonique, et nous n'avons aucune idée de la façon dont la variabilité naturelle du climat (solaire, volcans, oscillations des océans) va jouer au 21ème siècle. Et même si nous avions une grande confiance dans l’ampleur du réchauffement climatique, nous n’avons toujours aucune idée de la façon dont cela changera les événements météorologiques extrêmes. En ce qui concerne les espèces et les écosystèmes, l'utilisation et l'exploitation des terres constituent un problème beaucoup plus important.

    Les sources d’énergie plus propres ont plusieurs motifs différents, mais penser qu’en réduisant à zéro les émissions de gaz carbonique d’ici 2050 ou à tout moment améliorera le climat et l’environnement d’ici à 2100 est un rêve loucher. Si de telles réductions se font au détriment du développement économique, la vulnérabilité aux phénomènes météorologiques extrêmes augmentera.

    Il y a une raison pour laquelle le soi-disant problème du changement climatique a été qualifié de «fouillis».

    https://judithcurry.com/2019/10/16/climate-limits-and-timelines/#more-25319

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    1. (...) Depuis 1900, le niveau de la mer a augmenté d’environ 8 pouces. (...)

      Qu'est-ce qui fait qui'il peut y avoir une élévation ou descente du niveau des eaux ?

      UNIQUEMENT les tremblements de terre en sont la cause ! Ils ouvrent des failles dans les profondeurs: donc, le niveau baisse. Oui mais se forment en fonds des bassins des îles (pas encore émergentes): d'ou l'élévation du niveau des eaux.

      De ces variations, l'humain n'est NULLEMENT RESPONSABLE !
      Or, de prédire qu'au siècle prochain ou dans 1000 ans la mer va monter ou descendre relève uniquement des facultés de créténisation savante de voyance extra-lucide !

      Maintenant, associer la hausse (ou baisse) du niveau des eaux à la présence humaine/animale et industrielle est de la parfaite méconnaissance du climat. Car:

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

      C'est-à-dire que la glace fonde ou pas LE NIVEAU DEMEURERA LE MÊME !

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  25. Un chef écope de 14.000 euros de redressement pour avoir mangé dans son propre restaurant


    16:54 19.10.2019


    Un chef français possédant deux restaurants en Guadeloupe devra payer à l'Ursaff 14.000 euros pour avoir mangé dans son propre établissement. Comme il n’a pas déclaré ses repas comme avantage en nature, l’inspecteur s'est montré d'une extrême sévérité.

    L'Urssaf a réclamé 14.000 euros au chef Arnaud Bloquel, originaire d'Agen (Lot-et-Garonne), qui possède deux restaurants - le Square et l'Orchidéa - à Saint-François, en Guadeloupe, pour avoir mangé dans son établissement, informe le site L'Hôtellerie Restauration, repris par La Dépêche.

    Selon M.Bloquel, un fonctionnaire de l'Ursaff qui avait contrôlé son établissement en avril 2018 s’est demandé avant de partir où il mangeait habituellement. Sans pressentir un piège, le chef lui a dit la vérité: «Je mange dans mon restaurant, puisque j'y passe mes journées».

    La réponse lui a coûté 14.000 euros, car l'inspecteur s'est ensuite basé sur la dépense moyenne d'un repas par client, soit 107 euros. M.Bloquel, qui ne savait sans doute pas qu’un chef d'entreprise a l’obligation de déclarer ses repas comme avantage en nature, a ainsi été redressé sur trois ans bien qu’il ait affirmé manger seulement des plats simples.

    «Comme tous les cuisiniers, je conserve les produits nobles pour les clients et je me restaure avec des pâtes ou des plats simples et peu coûteux, comme le reste de mon équipe dont le repas apparaît à environ 6 euros sur leur bulletin de paie».

    Maintenant, le chef souhaite regagner la France pour préparer à Paris le concours de meilleur ouvrier de France, puis partir en Floride. Comme il le précise, son départ n'est pas justifié par le redressement, «même si les tracas administratifs existent».

    https://fr.sputniknews.com/france/201910191042289019-un-chef-ecope-de-14000-euros-de-redressement-pour-avoir-mange-dans-son-propre-restaurant-/

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  26. Sécurité informatique: des virus peuvent désormais être dissimulés dans des fichiers audio


    21:23 19.10.2019


    Des créateurs de maliciels sont désormais capables d’utiliser des fichiers audio WAV pour masquer du code malveillant, a alerté ZDNet.

    Deux rapports des mois derniers ont fait état de fichiers audio WAV utilisés pour dissimuler et transférer du code malveillant, a rapporté le site ZDNet, spécialisé dans les nouvelles technologies. Les maliciels, ou logiciels malveillants, sont normalement des fichiers ou du texte facilement détectables, a indiqué le média, mais la tendance à la sténographie, soit l’art de cacher des informations dans un autre support de données, est de plus en plus populaire.

    La sténographie permet de contourner les logiciels de sécurité, puisque ceux-ci laissent passer plus facilement des formats de fichier multimédias, comme les images (PNG, JPG), selon ZDNet. L’utilisation de fichiers audio WAV a été observée pour la première fois cette année.

    Le premier rapport date de juin et a été publié par Symantec. Les chercheurs en sécurité de la firme américaine ont affirmé avoir découvert que cette technique était utilisée pour du cyber espionnage. Blackberry Cylance, qui a publié le second rapport en octobre, a constaté que ce même procédé avait aussi servi à miner de la cryptomonnaie.

    Le problème, c’est que le fait de tenter de combattre ces campagnes de diffusion de maliciels permet à leurs auteurs de gagner en sophistication, a expliqué ZDNet. «Se défendre contre la sténographie […] pourrait semer le chaos dans les réseaux internes et rendre impossible la navigation sur le Web moderne», prévient l’article.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201910191042289949-securite-informatique-des-virus-peuvent-desormais-etre-dissimules-dans-des-fichiers-audio/

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