- ENTREE de SECOURS -



jeudi 24 octobre 2019

Parc nucléaire français : le véritable coût de production

La production d’électricité nucléaire du parc actuel est rentable. Son exploitation doit être poursuivie aussi longtemps que possible.


Par Michel Gay.
24 OCTOBRE 2019


L’enjeu prioritaire de la future programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est la réduction de la consommation d’énergies fossiles importées et émettrices de gaz à effet de serre, mais aussi la « préservation du pouvoir d’achat des consommateurs et de la compétitivité des prix de l’énergie, en particulier pour les entreprises exposées à la concurrence internationale. »

LE COÛT DE PRODUCTION DU PARC NUCLÉAIRE ACTUEL

Dans son rapport sur le coût de production de l’électricité réalisé en 2014 la Cour des comptes présente différentes méthodes de calcul, dont le coût courant économique (pour les futurs réacteurs) et le coût cash pour les réacteurs actuels.

Pour décider de poursuivre, ou non, l’exploitation du parc nucléaire actuel, seul le coût cash est à prendre en compte.

Pour l’exploitant, la pertinence économique dépend seulement des recettes et des coûts actuels et à venir. S’il anticipe qu’il serait moins cher de remplacer ses moyens de production, la décision de renouvellement a du sens économique.

À l’inverse, si un arrêt puis un remplacement entraînent une augmentation des coûts futurs, l’exploitant, et ses clients, font face à une perte économique.

L’évaluation de la Cour des comptes du coût cash de production était de 36 euros par mégawattheure (36 euros/MWh) en 2015 pour une durée de vie des réacteurs de 50 ans.

Depuis cette date, EDF a annoncé des gains de coûts sur son programme d’investissement sur la période 2014-2025.

Initialement estimé à 55 milliards d’euros en janvier 2015, il a été revu à la baisse à 45 milliards avec un plan d’économies sur les dépenses annuelles de un milliard.

Le montant du coût cash de la Cour des comptes doit donc être révisé à la baisse pour prendre en compte la diminution des dépenses prévues.

Aujourd’hui, le coût de production du parc nucléaire existant calculé par EDF est de 32 euros/MWh jusqu’en 2025 (Enerpresse 01 juin 2017), ou estimé à 33 euros/MWh par la Société française d’énergie nucléaire (SFEN).

Cette production nucléaire bon marché permet d’offrir aux industriels un prix de l’électricité inférieur de 25 % au prix moyen en Europe.
Elle constitue un facteur de compétitivité pour les entreprises et limite les délocalisations.

PAS DE « MUR D’INVESTISSEMENT » À VENIR

Les coûts cash de production du parc nucléaire (33 euros/MWh) sont inférieurs à la valorisation moyenne de l’électricité (42 euros/MWh vendu par EDF à ses concurrents dits « verts »). La production d’électricité nucléaire est rentable en France.

Ainsi, ces dix dernières années, EDF a pu verser 20 milliards d’euros de dividendes à l’État, ce qui a fait dire au Président Macron en 2016 : « L’État a prélevé trop de dividendes chez EDF ».

Malgré le contexte de marché difficile, EDF est en mesure d’autofinancer les investissements à réaliser sur le parc nucléaire existant.

Le programme intitulé « Grand carénage » (45 milliards d’euros pour la période 2014-2025) comprend une part importante de dépenses de maintenance courante et de rénovations pour une exploitation au-delà de 40 ans.

Ces dépenses, soit un milliard par an en moyenne, ne représentent pas un « mur d’investissement » car elles doivent être ramenées à la quantité d’électricité produite d’environ 400 millions de MWh par an, soit 400 térawattheures (TWh).

Elles sont déjà incluses dans le calcul des 32 ou 33 euros/MWh précités.

Cet investissement est même profitable à EDF et contribuera à l’équilibre de ses comptes pour l’investissement en nouvelles capacités nucléaires.

En comparaison, les taxes diverses payées en plus par les consommateurs sur leurs factures d’électricité et de carburant sont actuellement de plus de 8 milliards d’euros par an pour subventionner  le photovoltaïque et l’éolien pour une production aléatoire et fatale respective de 11 TWh et de 27 TWh en 2018 (soit seulement 38 TWh au total…).

La meilleure solution est donc de continuer à exploiter les réacteurs actuels le plus longtemps possible, dès lors qu’ils satisfont aux exigences de sûreté… et de cesser le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.

LE COÛT DU COMBUSTIBLE

Le coût du combustible prêt à l’utilisation ne représente que 15 % environ du coût de production du parc nucléaire existant en France, et moins de 5 % du prix de vente aux particuliers.

Ce faible pourcentage permet de rendre quasiment insensible le coût de production du nucléaire aux fluctuations des cours internationaux de l’uranium.

Les importations d’uranium représentent seulement un milliard d’euros par an, à comparer aux 60 milliards pour l’importation annuelle d’énergies fossiles (gaz et pétrole).

DÉMANTÈLEMENT…

Pour le démantèlement, des provisions de 19,6 milliards (fin 2015) (soit 337 millions d’euros par réacteur) sont enregistrées dans le bilan d’EDF et entièrement couvertes à plus de 100 %  par des « actifs dédiés ».

Bien que les estimations des dépenses de démantèlement soient encore sujettes à des incertitudes, elles dépendent peu de la durée d’exploitation.

Plus longtemps est exploitée une centrale nucléaire (plus la production est importante), plus le poids relatif de son coût diminue et moins le démantèlement coûte cher par kWh produit.

La Cour des comptes montre toutefois que même un doublement de ces coûts ne conduirait qu’à une augmentation de seulement 5 % du coût de production ; et donc de 2 % du prix de vente aux particuliers.

… ET STOCKAGE DES DÉCHETS

Pour la gestion et le stockage géologique des déchets nucléaires, le coût de référence a été fixé en 2016 à 25 milliards d’euros pour le projet Cigéo.

Pour faire face à ces coûts futurs, les producteurs (EDF, AREVA et le CEA) ont constitué des provisions couvertes par des fonds dédiés.

Dans le cas d’EDF, ces provisions se montent fin 2016 à neuf milliards, et atteindront 29,6 milliards d’euros « à terminaison » selon la Cour des comptes.

Le taux de couverture de ces provisions intégrant une part pour aléas et imprévus est dès à présent de 100 % compte tenu du rendement des placements et de la durée du projet prévu sur 100 ans.

De plus, la Cour des comptes estime qu’une hausse significative du coût de stockage fixé aurait un impact limité sur le coût de production de l’électricité nucléaire.

Ainsi, un doublement du devis du centre de stockage des déchets CIGEO (25 milliards) conduirait à une augmentation de seulement 1 % du coût de production suivant la même méthode (soit 0,3 % du prix de vente).

Ainsi, malgré les dénégations des anti-nucléaires, les coûts du nucléaire existant sont donc bien connus et globalement stables, démantèlement et stockage géologique des déchets inclus.

L’énergie nucléaire est donc le moyen de production d’électricité le plus compétitif jusqu’en 2025, et même au-delà.


Un ménage allemand paie son électricité produite essentiellement par le gaz, le charbon, le vent et le soleil  75 % plus cher (30,88 centimes d’euros/kWh) qu’un ménage français (17,65 centimes/kWh) grâce à une production reposant sur le nucléaire.

En revanche, les énergies fossiles sont susceptibles de varier fortement, avec un coût d’énergie importée (comme le gaz) représentant plus de 50 % du coût de production de l’électricité, et une taxation des émissions de gaz carbonique qui se met en place.

CONCLUSION

Il n’y a pas de « mur d’investissement » à venir. Le coût du programme « grand carénage » est relativement faible ramené à la quantité produite, et déjà intégré dans le coût cash.

Les coûts de démantèlement et de gestion des déchets par stockage géologique sont déjà couverts par des actifs dédiés et leur doublement aurait une influence minime sur le prix final payé par le consommateur.

Le véritable coût de production de l’électricité du parc nucléaire actuel est le coût « cash » de 32-33 euros/MWh, au moins jusqu’en 2025.

La production d’électricité nucléaire du parc actuel est rentable. Elle ne consomme pas d’énergie fossile, n’émet pas de gaz à effet de serre, et fournit une électricité bon marché. Son exploitation a de l’avenir. Elle doit être poursuivie aussi longtemps que techniquement possible car son coût faible et stable bénéficie aux ménages et à l’industrie nationale.

29 commentaires:

  1. (...) Un ménage allemand paie son électricité produite essentiellement par le gaz, le charbon, le vent et le soleil 75 % plus cher (30,88 centimes d’euros/kWh) qu’un ménage français (17,65 centimes/kWh) grâce à une production reposant sur le nucléaire. (...)

    Notez qu'en France la facture injuste est alourdie par la cotisation obligatoire vers le gaspillage des deniers publics (éolien, photovoltaïque).

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  2. L’Allemagne au bord du gouffre, l’Europe menacée de toutes parts


    le 24 octobre 2019


    L’hebdomadaire en ligne allemand Focus écrit que l’Allemagne est en train de devenir le « malade économique européen » en majeure partie à cause des prix élevés de l’énergie et du radicalisme environnemental. L’hebdomadaire explique la baisse de la production industrielle allemande, citant des chiffres provenant des secteurs de l’automobile, de la chimie et de la pharmacie, qui ont tous besoin de grandes quantités d’énergie.

    La production industrielle allemande est en chute libre.

    La production économique allemande, au bord de la récession, ralentit nettement depuis le début de l’année 2018 et se situe maintenant sous la moyenne européenne. Focus cite un graphique de Commerzbank Research qui montre la moyenne mobile sur 3 mois de la production industrielle allemande, l’indice 100 datant de 2015 :

    - voir graphique sur site -

    Prix élevés de l’énergie, environnementalisme hostile.

    Focus mentionne que les atouts de l’Allemagne en tant que pays favorable à l’industrie se dégradent et qu’elle fait tout pour délocaliser ses productions non conformes aux réglementations de protection de l’environnement au-delà de ses frontières. Focus note aussi que les entreprises allemandes paient lourdement les prix de l’électricité les plus élevés d’Europe et ce paramètre pèse considérablement sur l’industrie chimique en particulier.

    Sous l’attaque de l’environnementalisme radical.

    Au cours d’une campagne récente et concertée menée par des groupes de défense de l’environnement l’Allemagne a été vivement attaquée pour ne pas prendre au sérieux la lutte contre le changement climatique et pour ne pas prendre des mesures rapides pour transformer son approvisionnement en énergie en approvisionnement écologique. Maintenant la pression de la part de ces groupes radicaux (Fridays for Future et Extinction-Rebellion) s’oriente contre les moteurs à combustion interne et contre ce qui reste des centrales nucléaires allemandes en réclamant aussi la sortie du charbon. Les analystes de Commerzbank insistent pourtant sur le fait que de telles revendications ne feront qu’augmenter encore plus le prix de l’électricité ce qui rendra le pays encore moins attractif pour l’industrie.

    Ces même écologistes ont fait pression sur le gouvernement allemand pour rendre encore plus dures les régulations sur les émissions de gaz à effet de serre et de polluants – par exemple les produits azotés tels que les nitrates – par l’agriculture. Comme aux Pays-Bas, en Espagne, en Belgique et en France les agriculteurs ont bloqué de nombreuses grandes voies de circulation automobile et invité les ministres fédéraux Klöckner et Schulze à discuter avec eux des plans en matière d’agriculture et de lutte contre le changement climatique afin qu’ils puissent s’exprimer, il en va de leur survie.

    Les troubles et les manifestations populaires se répandent dans de nombreux pays européens. Pour aggraver la situation la Grande-Bretagne pourrait quitter l’Europe sans accord tandis que des millions de réfugiés attendent d’entrer massivement en Europe depuis le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique du nord. La situation des camps de réfugiés en Grèce et en Italie est devenue intenable et ne pourra conduire qu’à des déferlements de réfugiés dans toute l’Union européenne.

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  3. La dernière chose dont l’Europe a besoin aujourd’hui ce sont ces politiques énergétiques insensées, destructrices de l’industrie et de l’emploi. Une période économiquement difficile, une précarité énergétique et des millions de réfugiés : voilà les paramètres conduisant à une situation extrêmement explosive en Europe. Le moment est venu pour les dirigeants européens de se calmer et d’admettre que leurs politiques environnementalistes ne sont qu’un rêve naïf et destructeur.

    Adapté d’un billet de Pierre Gosselin (notrickszone.com)

    Note. Une interview très récente du journaliste Pierre Jovanovic indique clairement l’état alarmant de l’industrie automobile allemande. Voici quelques chiffres. Fabricants de pneus allemands. Good Year + Michelin Allemagne + Continental Allemagne : 3900 licenciements. Mercedes : 10000 licenciements en préparation, Ford Allemagne, 6 usines fermées : 12000 licenciements, VW : 7000 licenciements en 2018 + 3000 prévus avant la fin de l’année 2019. Robots Kuka + Fujitsu : 1850 licenciements, BMW : 4000 licenciements, Audi : 10000 licenciements à l’étude, etc. Jovanovic ajoute que l’économie allemande plonge et que dans quelques mois ce seront les économies française, italienne et espagnole qui suivront. Rien de réjouissant.

    Dernière minute. Selon ZeroHedge la Bundesbank vient d’acheter 90000 onces d’or sur les marchés internationaux, une première depuis 21 ans. C’est très peu par rapport aux achats chinois ou russes mais il faut agréger cette information avec celles provenant d’autres canaux d’information. Il faut reconnaître que la situation de l’Allemagne n’est pas encore désespérée mais tout de même très inquiétante : merci aux mouvements écologistes allemands !

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/24/lallemagne-au-bord-du-gouffre-leurope-menacee-de-toutes-parts/

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  4. Google franchit un cap vers la «suprématie quantique»


    09:11 24.10.2019


    L'étude de Google annonçant avoir expérimenté la «suprématie quantique» avec un processeur capable de faire un calcul en trois minutes au lieu de... 10.000 ans, est officiellement parue mercredi dans la revue Nature après avoir fuité par erreur le mois dernier.

    «C'est le signal que nous attendions», s'est félicité le directeur-général de Google, Sundar Pichai. «Cela a pris 13 ans pour en arriver là. C'est l'étape la plus significative dans la quête de l'informatique quantique», poursuit-il sur son blog.

    L'étude du géant du numérique avait été brièvement diffusée en septembre sur le site de la Nasa, et révélée dans la foulée par le Financial Times, avant d'en être retirée, relate l'AFP.
    Une équipe de chercheurs de Google y décrit comment ils ont réussi à créer un processeur, baptisé Sycamore, qui parvient à réaliser un calcul en 200 secondes, là où un supercalculateur «classique» aurait mis, selon leurs références, «environ 10.000 ans».

    «Cette accélération phénoménale comparée à tous les algorithmes classiques connus est une expérimentation de la suprématie quantique», expliquent les chercheurs dans Nature. Ce calcul, spécifique à cette expérimentation, est selon eux une «étape sur le chemin» de l'ordinateur quantique universel, très attendu dans le monde informatique où il est considéré cmme un Graal.

    Sycamore a réussi à faire fonctionner un programme avec 53 qubits, la brique de base de l'informatique quantique.

    Contrairement aux bits des ordinateurs classiques qui ne peuvent se trouver que dans deux états, 0 ou 1, les qubits peuvent se trouver dans plusieurs états à la fois. Cette superposition des états, fondement de la physique quantique, crée un «parallélisme» qui permet de faire plusieurs calculs à la fois. Et potentiellement, d'arriver à des algorithmes sans équivalent dans le monde classique, capables de résoudre les problèmes les plus complexes.

    «Depuis les années 1980, nous tentons de construire un ordinateur quantique puissant pour résoudre certains problèmes», a rappelé John Martinis, chercheur en intelligence artificielle chez Google, lors d'une conférence de presse organisée par Nature.

    «Nous démontrons que l'ordinateur quantique a cette puissance; la physique avait raison, et les entreprises vont maintenant voir que cette technologie est plus proche que ce qu'elles croyaient», s'est réjoui le chercheur.

    La mécanique quantique, régie par le principe physique de la dualité ondes-particules, permet une multitude de possibilités qui se superposent. Elle est difficile à comprendre, car elle ne se joue pas au niveau sensible, comme le résume Sundar Pichai: «Tandis que l'univers fonctionne fondamentalement à niveau quantique, les humains ne l'expérimentent pas ainsi. De nombreux principes de la mécanique quantique contredisent directement ce que l'on peut observer dans la nature. Mais ses propriétés recèlent un énorme potentiel pour l'informatique».

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  5. Néanmoins, avertit-il, «le chemin est encore long entre cette expérience en laboratoire et les applications concrètes de demain».

    La manipulation des qubits est en effet délicate, car il est difficile de stabiliser leur état quantique - il faut des atomes simples, froids, isolés du monde extérieur. Plus il y a de qubits, plus la difficulté croît, et les fabricants peinent aujourd'hui à dépasser les 53 qubits.

    Après la fuite de l'étude, plusieurs experts avaient invité à la prudence, affirmant que ce calcul spécifique «ne servait à rien», et que l'avènement d'un ordinateur quantique universel n'était pas pour demain. Ce dernier, s'il voit le jour, serait en théorie notamment capable de briser les systèmes cryptographiques dits «RSA», utilisés actuellement par l'informatique mondiale. D'où la recherche d'une cryptographie résistante, déjà bien avancée.

    Les informations sur Google sont sorties au moment où IBM, l'autre poids lourd très avancé dans la course au quantique, annonçait qu'il mettrait en ligne, accessible aux chercheurs et développeurs, une machine quantique de 53 qubits, soit l'équivalent en puissance de la machine de Google.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201910241042314532-google-franchit-un-cap-vers-la-suprematie-quantique/

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  6. Le travail temporaire aux États-Unis.


    21 octobre 2019
    par Minarchiste


    « Temp: How American Work, American Business, and the American Dream Became Temporary », par Louis Hyman.

    Dans ce livre, Louis Hyman, un historien de l’Université Cornell, relate l’histoire détaillée (et longue) du management américain, lequel a résulté, depuis les années 1950s, à une utilisation fortement accrue du travail temporaire. Selon l’auteur, environ le tiers des emplois sont temporaires aux États-Unis.

    Au début, les travailleuses temporaires de Manpower et Kelly Girl étaient surtout des femmes au foyer qui voulaient passer le temps et avoir un petit revenu supplémentaire pour se payer du luxe. Graduellement, l’industrie a pris de l’expansion pour include toutes sortes de travailleurs, dont plusieurs comptent sur ce revenu pour vivre. Certains doivent combiner 2 ou 3 emplois temporaires pour joindre les deux bouts.

    Du côté des cols blancs, c’est la firme de consultants McKinsey qui laissé sa marque sur l’organisation du travail. Les consultants qui y travaillent sont eux-mêmes des employés temporaires, dont la plupart ne reste que 2 ou 3 ans au sein de la firme. Ce qui est ironique, est que, dans leur mandat de conseiller les entreprises au niveau de leur structure de gestion, les consultants en viennent inévitablement à leur suggérer d’utiliser davantage de travailleurs temporaires et de sous-traiter, contribuant ainsi à répandre la précarité qui les affecte eux-mêmes. Plusieurs firmes de consultation ont copié ce modèle.

    Les travailleurs temporaires ont changé les termes de ce qu’est un emploi aux États-Unis. Évidemment, ces travailleurs se plaignent rarement de leurs salaires et conditions, puisqu’ils sont interchangeables. Ils n’ont que très peu d’avantages sociaux. Ils ne se syndiquent pas. Ils sont souvent payés moins cher que les permanents, mais pas toujours car certains sont plus productifs que leurs homologues permanents et la flexibilité qu’ils procurent à l’employeur a une valeur non-négligeable.

    La sous-traitance

    Durant les années d’après-guerre, la nouvelle tendance de la sous-traitance commença à s’installer. Pourquoi embaucher des travailleurs permanent pour faire l’inventaire 3 jours par trimestre quand on peut utiliser des travailleurs de Manpower sur demande. Pourquoi embaucher un concierge à temps plein permanent, avec tous les coûts que cela implique, quand on peut embaucher un temporaire dont on peut se débarrasser facilement au besoin.

    Cette nouvelle vision de la firme implique que tout ce qui n’est pas central aux opérations principales de la firme peut et doit être sous-traité, de manière à avoir un maximum de flexibilité et d’efficience.

    Avec la sous-traitance est aussi apparu le mode de production « juste-à-temps ». Plutôt que produire de façon régulière et d’utiliser un inventaire pour absorber les variations de demande, on ne fournit que très peu de visibilité aux fournisseurs concernant les commandes à venir, ce qui les oblige à eux-mêmes avoir un modèle d’affaire flexible et donc à utiliser des travailleurs temporaires.

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  7. Les nouvelles firmes de technologie, telles qu’Apple, utilisaient très peu de robots à l’époque et étaient bien moins automatisées que les manufacturiers automobiles par exemple. Ces firmes dépendaient d’une main d’oeuvre à faible coût pour l’assemblage de leurs produits et utilisaient les immigrants illégaux à profusion, sur une base temporaire évidemment. Les autorités de l’immigration étaient au courant de la situation, mais n’osaient pas intervenir au risque d’engendrer une sévère récession.

    Dans les années 1980s, l’émergence du secteur de l’informatique a favorisé l’utilisation de ce que l’on appelle des employés « permatemps », c’est-à-dire des employés considérés comme temporaires, pour qu’ils coûtent moins cher en salaires et avantages sociaux et puissent être facilement renvoyés, mais qui travaillent pour la même entreprise pour plusieurs années.

    En 1996, un recours collectif contre Microsoft a forcé l’entreprise à reconnaître ses employés « permatemps » comme étant des employés à part entière (Microsoft v. Vizcaino). La Cour a établi que Microsoft devait fournir des avantages sociaux à ses employés temporaires utilisés de façon quasi-permanente et leur payer le temps supplémentaire. Par la suite, la croissance du travail temporaire a relenti durant les années 1990s et s’est stabilisée.

    L’autre étape franchie au cours de la dernière décennie fut celle de l’économie de partage ou « gig economy », dans laquelle le niveau de précarité atteint son paroxysme. Dans ce mode d’organisation du travail, les employés sont considérés comme des entrepreneurs indépendants et l’entreprise qui les emploie (comme Uber par exemple) considère qu’elle ne fait que fournir une plateforme logicielle, et qu’elle n’est pas leur employeur.

    Ces entreprises se sont répandues telles une traînée de poudre, ayant un avantage de coût sur leurs concurrents conventionnels, échappant à la règlementation et ne fournissant aucun avantage social. Cependant, les politiciens ont mis des bâtons dans les roues de ces entreprises, ce qui fait en sorte que nous n’assisterons probablement pas une « ubérisation » massive de l’économie.

    Il faut par contre ajouter que les entreprises comme Uber constituent une manière d’abaisser la règlementation excessive qui permet à certaines industries d’engranger des revenus excessifs.

    Conclusion

    Au final, ce livre décrit une forme de nivèlement par le bas (« race to the bottom »), alors que le marché du travail est devenu de plus en plus précaire. Les entreprises sont allées dans cette direction de manière à réduire les coûts et offrir des biens de moins en moins chers aux consommateurs.

    Le consommateur est le grand gagnant, mais est-ce que cette tendance est allée trop loin? N’aurait-on pas pu atteindre un équilibre plus sain entre faibles coûts pour les consommateurs et qualité de vie des travailleurs?

    Ceci dit, si une loi était adoptée pour limiter l’utilisation des travailleurs temporaires aux États-Unis, il y a fort à parier que ces emplois seraient rapidement délocalisés dans les pays émergents, et la situation de ces travailleurs en serait empirée. C’est peut-être pour cela que, pour satisfaire son électorat, l’administration de Donald Trump tente à la fois de limiter l’immigration illégale et de renforcer les mesures protectionnistes.

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  8. L’auteur ne propose pas de solution miracle à cette problématique autre que de potentiellement désarrimer les avantages sociaux de l’emploi. Autrement dit, les travailleurs, qu’ils soient permanents ou temporaires, achèteraient eux-mêmes leurs avantages sociaux sur le marché plutôt que d’être dans un régime collectif fourni par l’employeur. En échange, les travailleurs permanents bénéficieraient d’une rémunération en argent comptant plus élevée pour compenser, ce qui influencerait à la hausse la rémunération des travailleurs temporaires.

    Avec cet arrangement, les temporaires pourraient changer fréquemment d’employeur sans que cela n’influence leurs avantage sociaux. Je serais en faveur d’un tel changement, mais cela ne changerait pas le fait que ces gens vivent une insécurité d’emploi qui nuit à leur qualité de vie.

    https://minarchiste.wordpress.com/2019/10/21/le-travail-temporaire-aux-etats-unis/#jp-carousel-6579

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  9. Farmer’s Daughter: Pourquoi Big Ag est-il automatiquement traité comme un grand méchant ?

    Par Amanda Zaluckyj, La fille du fermier, États-Unis d'Amérique http://www.thefarmersdaughterusa.com/


    le: 18 octobre 2019



    L'autre soir, j'ai dû passer à l'épicerie après le travail pour ramasser quelques articles avant de rentrer à la maison. Après avoir attrapé un gallon de lait et mes ordonnances, je me suis dirigée vers l'allée des produits de nettoyage. J'avais besoin de sacs poubelles. Certes, ils m'ennuient un peu. Je dépense littéralement de l'argent sur une chose que je prévois de jeter. Mais apparemment, c’est la méthode préférée pour garder les ordures ensemble en vue de leur élimination.

    Nous avons beaucoup d'options pour les sacs poubelles. Beaucoup. Ordinaire. Taille Jumbo. Menue. Renforcé. Souple. Coloré. Extensible. Parfumé (oui, parfumé!). Et ce n'était que dans ma petite épicerie locale. L'élimination des gros déchets est une activité en plein essor!

    J'ai acheté les sacs parfumés qui sentent le lin frais. Ai-je besoin de sacs à ordures qui sentent bon ? Non, pas vraiment. Et ils ne masquent pas vraiment l’odeur des ordures. Mais pourquoi pas ? Ça sent bon quand j’ouvre le sac, et peut-être que mes voisins penseront que j’ai envie de voir mes ordures au bord du trottoir.

    Quand j'étais petit, tous les sacs à ordures étaient noirs. Ils ne sentaient pas jolie. Ils se sont souvent brisés. Et personne ne pensait qu'ils étaient fantaisie. Et bien que mes sacs à ordures sophistiqués ne soient pas nécessaires, je ne me plains pas de les avoir. Je peux certainement vivre sans eux, mais pourquoi pas ?

    Je reconnais que tant de choses dans nos vies aujourd'hui ne sont que des commodités, pas des nécessités. Nous sommes seulement convaincus que nous en avons besoin.

    Prenez du dentifrice. Il existe des dizaines de marques produisant des dizaines de dentifrices différents. Certains combattent la plaque, certains blanchissent, certains sont sensibles et d'autres sont des nettoyants agressifs. Et cela n’entre même pas dans les différentes saveurs disponibles. Je ne prendrais même pas la peine de discuter de la soie dentaire…

    Pourquoi avons-nous besoin d'une telle variété? Je suis sûr que mes grands-parents n’avaient qu’une option de chaque marque. Bien sûr, la moitié de mes grands-parents avaient aussi un dentier. Mais il semble bien que Big Dentistry ait gagné!

    Pourtant, je suis reconnaissant pour un dentifrice sensible qui blanchit également. Mes dents deviennent sensibles lorsque je mange trop de fruits (… et de sucre). Donc je l'utilise religieusement. Je passe aussi la soie dentaire tous les jours, me brosse les dents deux fois et rend visite à mon dentiste tous les six mois. Rien de tout cela n'est nécessaire, mais mes dents sont bien plus saines que ce qu'elles auraient été dans les générations passées.

    Ou que diriez-vous de l'anesthésie ? Non, écoute moi. Les gens buvaient beaucoup d’alcool pour se faire opérer. Ou ils mordraient sur une lanière en cuir pour supporter la douleur. Ce n’était pas facile, mais le travail a été fait. De nos jours, la grande anesthésie nous convainc que nous devons dormir paisiblement pendant que les professionnels de la santé mutilent notre corps. Mais peut-être sommes-nous simplement en train de devenir faibles.

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  10. Bien, c’est un exemple absurde. Mais ne sont-ils pas tous ?

    J’apprécie toutes les commodités de la vie moderne, même si ce n’est pas nécessaire. Je ne me plains pas quand je peux acheter mon dentifrice préféré ou mes sacs à ordures parfumés. Je ne vois pas comme quelque chose de mauvais ou mauvais. Inutile et idiot ? Peut-être. Mais les «grands» acteurs de l’industrie ne cherchent pas à nous faire du mal.

    Alors, pourquoi n’avons-nous pas la même attitude envers la grande agriculture ?

    Au lieu de cela, les gens croient que quand une ferme devient trop grande, elle va mal faire les choses. C’est comme si un approvisionnement alimentaire abondant, nutritif et abordable servait en quelque sorte un but ultime. Nous avons des étagères d'épiceries remplies d'options sans fin et de choix d'aliments. Mais notre société s'en méfie et soupçonne quelque chose de sinistre!

    La différence, bien entendu, est que Big Ag s’adapte à notre style de vie moderne. Nous avons donc le temps de nous occuper de choses triviales, comme les étuis pour smartphones et les styles de chaussures. Au lieu d'avoir peur de notre système alimentaire moderne, nous devrions en être très excités. Parce que cela signifie que nous ne travaillons pas tous dans les champs. Les humains ont l'occasion d'explorer d'autres activités. Et nous avons tous encore assez à manger.

    À tout le moins, nous devrions le trouver plus excitant que des sacs à ordures parfumés.



    Amanda Zaluckyj écrit sous le nom de The Farmer’s Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de l’industrie alimentaire américaine.

    https://www.agdaily.com/lifestyle/farmers-daughter-big-ag-treated-like-big-bad/

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  11. The Female Farmer Project


    Nous remercions et soutenons les sénateurs Tester et Grassley pour leurs efforts dans l'introduction de la Loi sur la résilience rurale."
    - Le projet des agricultrices


    15 octobre 2019


    Grassley se joint à Tester Bill pour s'attaquer aux suicides des agriculteurs en tant que groupes de la ferme et de la santé mentale.
    La loi sur la résilience rurale des sénateurs fait l'éloge des organisations de l'agriculture et de la santé mentale à l'échelle nationale et nationale

    (Sénat des États-Unis) - En tant que seuls agriculteurs actuellement au Sénat des États-Unis, les sénateurs américains Jon Tester (D-Mont.) et Chuck Grassley (R-Iowa) reçoivent des éloges des organisations de la ferme et de la santé mentale à travers le pays pour l'introduction de leur loi sur la résilience rurale, qui vise à freiner la hausse du taux de suicide des agriculteurs en Amérique.

    " L 'Amérique rurale a une crise sur ses mains-je le vois dans ma communauté, et je le vois dans les petites communautés à travers le Montana," a déclaré Tester. " Le manque de ressources, le blocage des prix des cultures, l'isolement et la stigmatisation contre les soins de santé mentale ont fait que de plus en plus d'agriculteurs prennent leur propre vie. Ce projet de loi n'est pas une balle d'argent, mais il nous met sur la bonne voie pour donner à nos agriculteurs les ressources dont ils ont besoin pour continuer à faire ce qu'ils font le mieux pour nourrir le monde."

    "Les agriculteurs ressentent de plus en plus la douleur de couler les prix des produits de base, des catastrophes naturelles dévastatrices et des perturbations commerciales en cours. Cela, associé à la nature largement solitaire de l'agriculture, a conduit de plus en plus d'agriculteurs familiaux au désespoir et aux sentiments de désespoir," a-t-il déclaré. "Cela ne devrait pas être le cas. Ce projet de loi poursuit des efforts importants pour sensibiliser à cette question et fournir l'assistance nécessaire pour encourager les agriculteurs et leurs familles pendant des moments difficiles."

    Selon les centres de contrôle et de prévention des maladies, le taux de suicide est de 45 % plus élevé en Amérique rurale que dans les zones urbaines. Les Américains dans les communautés rurales font face à l'isolement, à la distance des services de santé de base, à l'absence d'accès à la large bande, aux stigmates contre le counseling et aux charges financières dues à la stagnation des prix des cultures. Ces facteurs provoquent des taux de stress plus élevés pour les agriculteurs et les éleveurs américains, ce qui rend encore plus difficile pour les gens des communautés rurales de s'en sortir.

    La Loi sur la résilience rurale des sénateurs vise à freiner la croissance des taux de suicide en Amérique rurale en mettant en œuvre un programme de formation volontaire en gestion du stress à l'Agence de services agricoles, à l'Agence de gestion des risques et aux employés du Service national de conservation des ressources ; fournir le ministère de la Santé et des Services humains et le ministère de l'Agriculture avec 3 millions de dollars pour créer une campagne de sensibilisation du public à la question ; et diriger le secrétaire de l'Agriculture à travailler avec des intervenants étatiques, locaux et non gouvernementaux pour déterminer les meilleures pratiques pour répondre au stress mental de la ferme et du ranch.

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  12. La Loi sur la résilience rurale de Tester et de Grassley a été saluée par les organismes d'agriculture et de santé mentale à travers le pays :

    " Les agriculteurs et les éleveurs sont quelques-uns des gens les plus résistants que vous ne pourrez jamais rencontrer, mais les pressions en ce moment sont énormes dans cette tempête parfaite d'une économie agricole en baisse, d'un temps instable et de la guerre commerciale," a déclaré le président du Bureau américain de la ferme, Zippy Duvall. "Nous savons de nos recherches que les défis financiers ont un impact sur l'état d'esprit des agriculteurs. Le Bureau de la ferme félicite les sénateurs Tester et Grassley d'avoir fait face à ces défis en introduisant la Loi sur la résilience rurale de Ensemencement. Cet acte contribuera à apporter des ressources en santé mentale et une sensibilisation aux communautés rurales."

    " L 'Association américaine de psychologie soutient la loi sur la Résilience rurale qui vise à fournir des ressources de santé mentale aux agriculteurs et aux éleveurs qui sont de plus en plus sous pression et qui font face à la plus grande crise agricole depuis les années 1980," a déclaré Arthur C. Evans Jr., PhD. " Le stress intense peut avoir des conséquences graves et durables sur la santé mentale et physique. L 'agriculture est une profession complexe qui ne fournit pas de temps de vacances, de jours de maladie ou de programmes de bien-être des employés. Répondre aux besoins en matière de stress et de santé mentale des agriculteurs et des éleveurs nécessite un effort à plusieurs niveaux. Cette loi établit un plan pour les intervenants fédéraux, étatiques, locaux et non gouvernementaux afin de collaborer et d'identifier des moyens d'augmenter directement l'accès aux services de santé mentale pour les agriculteurs et les éleveurs."

    "NASDA apprécie le leadership des sénateurs Tester et Grassley sur la loi sur la résilience rurale de Ensemencement et attend avec intérêt son passage," a déclaré le directeur général de l'Association nationale de l'agriculture, Dr. Barb Glenn. "Souvent, les départements d'État de l'agriculture ont le lien le plus étroit avec les agriculteurs et leurs opérations personnelles, par rapport aux autres organisations gouvernementales. Les membres de l'NASDA tiennent ces relations avec sérieux, et c'est à cause de ces liens que les départements de l'agriculture sont mieux en mesure de fournir des services de santé et de bien-être aux agriculteurs. NASDA se félicite également de l'accent mis par le projet de loi sur les partenariats avec les organismes de santé et son engagement à se concentrer sur les soins individuels. Notre industrie peut être grande et complexe, cependant, les agriculteurs et les éleveurs sont toujours les fondations. Nous sommes encouragés que les sénateurs Tester et Grassley reconnaissent et attirent l'attention.

    "Même dans les meilleurs moments, l'agriculture est une occupation incroyablement forte," a déclaré Roger Johnson, président de l'Union nationale des agriculteurs. "Mais cette année, les phénomènes météorologiques extrêmes, les bas prix des produits de base et les marchés d'exportation volatils ont rendu une profession difficile à côté de l'impossible et ajouté à un besoin déjà écrasant de plus de ressources en santé mentale dans les communautés rurales. Nous applaudissons les sénateurs Tester et Grassley pour avoir présenté cette importante législation, qui permettra d'améliorer l'accès des agriculteurs et des éleveurs à l'aide quand ils en ont besoin."

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  13. "Ce n'est pas un sujet facile à discuter en Amérique rurale, mais c'est quelque chose de plus dont nous devons parler : la santé mentale," a déclaré Chris Skorupa, vice-président du Conseil rural et agricole d'Amérique. " Notre industrie est presque cinq fois plus susceptible de se suicider que n'importe quel autre commerce. Nous devons nous attaquer à la racine du problème - une économie agricole en difficulté - mais nous devons aussi veiller à ce que les bonnes ressources en santé mentale soient facilement disponibles pour ceux qui les recherchent. RACA a hâte de poursuivre notre travail avec le sénateur Tester afin de renforcer les lignes de fond de nos fermes familiales et de nos éleveurs, tout en fournissant des ressources de soutien et de santé mentale très nécessaires en Amérique rurale."

    La loi est également soutenue par la American Dairy Coalition, la Fondation américaine pour la prévention du suicide, l'aide à la ferme, le projet des agricultrices, l'Alliance nationale sur la maladie mentale, l'Association nationale des producteurs de blé, l'Association nationale des producteurs d'orge, l'Association nationale des producteurs de maïs, la ferme familiale nationale Coalition, Association nationale des tournesol, Coalition nationale des jeunes agriculteurs, Association américaine du canola, U.S. éleveurs s Association, et l'association américaine des pois secs et des lentilles.

    Lisez le texte complet de la loi sur la résilience rurale de Ensemencement ICI.
    https://www.tester.senate.gov/files/Legislation/Seeding%20Rural%20Resilience%20Act%20Final.pdf

    Toute personne qui connaît une crise de santé mentale peut appeler la Survie nationale de la prévention du suicide 24/7 à 1-800-273-parler, ou 1-800-273-8255.

    https://www.facebook.com/FemaleFarmerProject/?eid=ARDzv1xQFEHbDHNOM9oGljWnDchVK7zrsVUh4KZl57EOHA6Cx-MfdYmw6qqvuMb-aoRI6oPJCbglucCr

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  14. Le socialisme racial en Afrique du Sud


    par Tyler Durden
    Ven., 25/10/2019 - 02:00
    Écrit par Russell Lamberti via le Mises Institute,


    Vingt-cinq ans après l'élection de Nelson Mandela à la présidence de l'Afrique du Sud, le pays conserve certaines des politiques économiques racistes les plus envahissantes du monde.

    Au cœur de ce système se trouvent des dispositions relatives à l'action positive (AA) et des mesures statutaires uniques en faveur de l'autonomisation économique des Noirs (BEE). Ces lois étouffent l'économie sud-africaine.

    AA et BEE se sont développés dans le contexte de l'Afrique du Sud post-apartheid. La loi de 1998 sur l’équité en matière d’emploi impose aux entreprises de modifier leurs effectifs jusqu’à ce qu’ils reflètent la composition raciale de la population économiquement active locale.

    BEE a été officiellement adopté en 2003 en tant que loi générale sur l’autonomisation économique des noirs (BBBEE Act). Cela va beaucoup plus loin que les AA: il oblige les entreprises sud-africaines à structurer leurs sociétés, leurs conseils d'administration, leur direction, leur personnel, leurs achats et leurs œuvres de bienfaisance en fonction d'une classification raciale.

    Plus les actionnaires, le conseil d’administration, la direction, les employés et les fournisseurs d’une entreprise sont "blancs", plus le score BEE est bas (oui, il existe un tableau de bord réel). Plus l'entreprise est "noire", plus son score BEE est élevé. Dans le secteur minier, la Charte BEE (une réglementation du secteur au sens de la loi B-BBEE) exige une participation de 30% BEE dans les sociétés demandant un nouveau droit minier.

    Les Sud-Africains sont toujours classés racialement pour les objectifs BEE et AA. Le groupe le plus favorisé est constitué des personnes classées «Noir / Africain», considérées comme les plus défavorisées lors de l’apartheid, système injuste de lois appliquées par la race que le gouvernement a commencé à abolir il y a près de 30 ans. Les groupes les plus favorisés suivants sont les "colored" (un groupe issu des Européens, les Africains autochtones et les Indo-Malayans) et les "Indiens" (les descendants des colons indiens). Ces groupes sont réputés avoir été désavantagés par l'apartheid, mais pas autant que les noirs. Le groupe le moins favorisé aux fins des AA et des BEE est le groupe des "Blancs", tant afrikaans qu'anglophones, qui descendent principalement de colons européens (ou sont de nouveaux colons européens eux-mêmes) qui sont arrivés dans la région principalement du milieu du 17 e siècle la seconde moitié du 20ème siècle.

    L'omniprésence de BEE

    BEE est conçu pour influencer presque toutes les entreprises en Afrique du Sud et impose le respect de ses critères de race. La fiscalité des États et les comptes de dépenses réaffectés représentent environ un tiers de l’ensemble des ventes de l’économie sud-africaine. BEE exerce donc une influence directe considérable sur le secteur des entreprises. Les entreprises avec des scores BEE faibles ou nuls se placent au bout de la file pour les contrats avec l'État.

    Mais l'influence de BEE va beaucoup plus loin. Les scores BEE dépendent également des scores BEE des fournisseurs d’une entreprise. Les grandes entreprises, en particulier celles qui sont en lice pour des marchés publics, exigent régulièrement de leurs plus petits fournisseurs qu'ils améliorent leur score BEE, ce qui oblige leurs fournisseurs encore plus petits à faire de même, etc. Le résultat est une perméation d'un degré élevé de conformité BEE à l'ensemble de l'économie, surveillée et administrée par une armée de personnel de l'administration des ressources humaines.

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  15. Les exigences légales en matière de BEE pour les contrats publics sont complétées par une culture morale et éthique de "transformation" dans laquelle il est jugé impératif de maintenir et même d'approfondir la législation fondée sur la race. Ce "transformisme" est mis en avant dans toutes les sphères de l'État, devant les tribunaux, dans les grandes universités et sous les applaudissements des grandes entreprises cotées en bourse.

    On pourrait s’attendre à ce que, avec le temps, une telle législation soit jugée moins nécessaire et progressivement éliminée. En pratique, depuis sa création statutaire en 2003, les codes BEE ont été rendus plus normatifs, obligeant les entreprises à effectuer leurs transactions selon des critères de plus en plus raciaux pour maintenir leur score BEE. Les codes se sont déplacés pour favoriser encore plus les entreprises «plus noires». Les scores BEE de certaines entreprises ont diminué parce que les propriétaires sont des gens de couleur. Lorsque les codes révisés stipulaient des scores plus bas pour les propriétaires qui n'étaient pas «entièrement» noirs, leurs scores chutaient, leur faisant perdre des contrats !

    BEE a de plus en plus sauté la barrière dans la sphère de l'antitrust. Après un récent amendement législatif, la Commission sud-africaine de la concurrence, l’organe extrajudiciaire chargé de contrôler les actes antitrust, tiendra désormais compte de la race plus avant lorsqu’elle évaluera la position dominante du marché, les fusions et acquisitions, les prix, etc. Les entreprises avec des scores BEE plus élevés seront probablement jugées plus indulgent par les mandarins antitrust.

    Une forme pernicieuse de socialisme

    BEE est un système qui crée de nouvelles incitations et de nouveaux coûts pour certaines transactions économiques. L’objectif est de parvenir à une répartition différente de la main-d’œuvre et des ressources par rapport à ce qui se produirait sur un marché purement libre, en mettant davantage l’accent sur la race classée des peuples et leurs relations politiques et moins sur la valeur de leur produit ou service.

    Ludwig von Mises a fait valoir que,

    l'homme agit, ce qui équivaut à la proposition suivante: l'homme est désireux de substituer un état de choses qui lui convient mieux à un état de choses qui lui convient moins. Pour ce faire, il doit employer des moyens appropriés.

    Choisir des fins et des moyens particuliers avec un temps limité nécessite de renoncer à des fins et des moyens alternatifs. Ces compromis impliquent un ordre de préférences révélé dans l'action. Une action choisie implique toujours un coût.

    BEE utilise le pouvoir de l'État pour orienter l'action vers la poursuite d'objectifs subjectivement moins valorisés avec des moyens plus coûteux que ceux qui auraient été autrement utilisés. Les facteurs de production sont donc rendus moins productifs, réduisant la valeur (richesse réelle).

    Moins de biens produits et disponibles à la consommation entraînent un coût de la vie plus élevé et diminuent le niveau de vie par rapport à ce qu'ils auraient été autrement.

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  16. Tandis que BEE réduit la richesse globale, ses bénéficiaires peuvent accumuler plus de richesse personnelle. Ces privilèges incitent davantage les groupes favorisés à réclamer des politiques BEE, qui à leur tour récompensent les politiciens avec des votes et un favoritisme.

    À mesure que la politique BEE s'intensifie, elle détruit davantage de richesse. Avec moins de richesses créées, le montant que l’État peut extraire du secteur productif par le biais de la fiscalité diminue. Cette perte incite l’État à augmenter encore les taux d’imposition, à emprunter davantage (augmenter les impôts futurs) et à imprimer davantage d’argent (taxer la richesse par le biais de la dépréciation de la monnaie) afin que les ressources continuent d’affluer dans les coffres de l’État.

    En Afrique du Sud, la politique raciale de l’État au lendemain de l’apartheid a créé un cercle vicieux: destruction de la richesse, destruction de la richesse, insatisfaction politique, incitations de la part de groupes politiquement liés à une politique raciale plus draconienne, etc.

    En réduisant le rendement global du capital tout en augmentant l’incertitude du régime, BEE augmente le risque d’investissement et abaisse les niveaux d’investissement.1 La productivité étant fonction de la profondeur et de l’ampleur de la structure du capital, des niveaux moins élevés d’investissements en capital de qualité (niveaux de consommation plus élevés) un régime BEE entraînait de nouvelles réductions de la productivité.

    Faible croissance économique

    BEE entraîne essentiellement une mauvaise affectation et une consommation du capital et redistribue la richesse des détenteurs de richesse déterminés volontairement à des détenteurs de richesse déterminés politiquement. Ce processus réduit la capacité de production de l'économie et ralentit le rythme de création de biens et de services de valeur.

    L’Afrique du Sud est l’une des moins performantes du monde en matière de croissance depuis la mise en œuvre de la politique BEE en 2004. Dans le graphique ci-dessous, nous comparons le PIB nominal par habitant libellé en dollars (sur une base de 100 en 2005) dans divers pays émergents et producteurs de matières premières. Le PIB par habitant de l’Afrique du Sud a augmenté de 15% en dollars nominaux depuis 2005, tandis que la moyenne de l’échantillon (à l’exclusion de l’Afrique du Sud) a augmenté de 115% (c’est-à-dire plus du double).

    De nombreux facteurs contribuent au taux de production économique globale d'un pays. La sous-performance flagrante de l’Afrique du Sud (aux côtés du Mexique) par rapport à des pays comparables similaires implique d’autres restrictions à la croissance qui concernent l’efficacité des marchés et la mauvaise affectation et l’appropriation illicite des ressources par des moyens politiques. La portée considérable de BEE dans l’économie et son potentiel de gaspillage de ressources et de corruption politique en font un candidat idéal pour expliquer une partie importante de la faible performance économique de l’Afrique du Sud.

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  17. Conclusion

    BEE en Afrique du Sud est une forme de socialisme racial. Il oblige les membres productifs de toutes les communautés culturelles à subventionner les opportunistes politiques connectés. BEE incite donc davantage à aller de l'avant en utilisant des moyens coercitifs et moins à aller de l'avant avec des actions volontaires. Au lieu de consacrer un temps limité à servir les besoins des autres en utilisant efficacement les ressources, nous passons beaucoup de temps et d'efforts à obtenir des faveurs politiques, à nous bousculer pour occuper des postes politiques, à minimiser l'importance des besoins des clients par rapport à ceux des responsables de la conformité et à accorder moins d'importance à l'économie. les ressources et la formation de capital productif.2

    L’effet net est la destruction de la richesse et la perpétuation d’une pauvreté chronique et généralisée. Le PIB par habitant de l’Afrique du Sud, de l’ordre de 6 000 dollars en 2019, n’a pas augmenté en termes corrigés de l’inflation depuis un quart de siècle et est en baisse d’environ 10% depuis l’introduction du BEE. Dans le même temps, l’augmentation moyenne du PIB réel par habitant dans notre échantillon depuis 2004 a été d’environ 70% 3. Si l'Afrique du Sud avait connu une croissance conforme à la moyenne de l'échantillon depuis 2004, le PIB par habitant serait presque le double de ce qu'il est aujourd'hui.

    BEE en Afrique du Sud est une politique économique raciale en hyperdrive. Cela devrait être un avertissement pour les autres pays que tenter de régler leurs griefs historiques par des moyens socialistes racialisés est la recette de l'échec.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/south-africas-race-based-socialism

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    1. Un jour, un politicien-journaliste-de-merde a lancé le mot 'raciste' ! Et a déclaré que c'était désormais une injure que de dire à un noir qu'il est... noir ! HAHAHAHA ! Imaginez l'offense que vous subiriez si vous êtes blanc et traité... de blanc !! Bref, le mot 'nègre' ou négro' (en espagnol) qui veut dire noir en français (ou black en anglais) ferait référence à l'époque dite 'colonialiste' (écologiste aujourd'hui) ou l'on appelait encore un chat un chat ! Donc, est apparu un nouveau nom: les gens de couleur' !! HAHAHAHA ! Âh bon ? Mais... de quelle couleur ?

      "Je voudrais de la peinture." "De quelle couleur ?" "J'peux pas dire ! C'est interdit." HAHAHAHA !

      Pire ! Le blanc ne serait pas une couleur ! Le drapeau Américain est composé de 2 couleurs ! Le rouge et le bleu ! Car le blanc n'est pas une couleur ! C'est quoi alors ? C'est blanc ! Hahahaha !

      Imaginez Blanche-neige de couleur ! Les Bronzés 20 pour les indiens et les bronzés 100 pour les blancs !

      Les clairs devant, les blancs-foncés au fond !

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  18. Le professeur dit que la classification et la bonne grammaire sont des exemples de suprématie blanche


    par Tyler Durden
    Jeu., 24/10/2019 - 17:55
    Ecrit par Evan Weaver via The College Fix,


    La Ball State University a récemment organisé une présentation dans le cadre d’une présentation sur «la manière dont les pratiques linguistiques en anglais dans les classes des collèges contribuent à la suprématie des Blancs».

    «Libérer nos esprits et innover notre pédagogie depuis la suprématie du langage blanc» était le titre de la conférence invitée de 75 minutes donnée le 14 octobre par Asao Inoue, professeur et doyen associé du Collège des sciences et des arts de l'intégration de l'Arizona State University.

    "Nous sommes tous impliqués dans la suprématie des Blancs", a déclaré Inoue lors de sa présentation, co-organisée par le département d'anglais de Ball State, le programme d'écriture universitaire et l'Office of Inclusive Excellence.

    "C'est parce que les systèmes suprématistes blancs, comme tous les systèmes, se reproduisent naturellement", a-t-il déclaré. "Cela inclut la reproduction de normes monolingues d'alphabétisation et de communication dominantes, blanches, de classe moyenne."

    Selon Inoue, la suprématie du langage blanc est «la condition dans les salles de classe, les écoles et la société où des récompenses sont données de manière déterminée aux personnes qui peuvent le plus facilement les atteindre, car ces personnes ont davantage accès aux pratiques préférées et incarnées du langage blanc, et une partie de cet accès est une hypothèse structurelle selon laquelle ce qui est accessible à un moment donné pour l'utilisateur anglais normatif, blanc et monolingue est accessible à tous. "

    «Votre école peut être raciste et produire des résultats racistes», a déclaré Inoue.

    «Même avec des valeurs et des engagements exprimés en matière de lutte contre le racisme et de justice sociale."

    Dans une de ses diapositives, Inoue déclare que «l'évaluation est un excellent moyen de protéger la propriété blanche de l'alphabétisation dans les écoles et de maintenir le statu quo de la suprématie blanche sans jamais être une suprématie blanche ou une race.»

    - voir doc sur site -

    Une autre diapositive traitait des objections possibles à sa théorie (ci-dessous).

    - voir doc sur site -

    Comme indiqué précédemment par The College Fix, Inoue est connu pour avoir préconisé que les étudiants soient notés en fonction du "travail" qu'ils ont consacré à leur travail et non de la "qualité" du produit fini.

    «Nous devons repenser notre façon d'évaluer l'écriture si nous voulons lutter contre le racisme», écrivait Inoue dans son livre de 2015 «Écologies antiracistes de l'évaluation de l'écriture: enseigner et évaluer l'écriture pour un avenir socialement juste».

    Dans un autre article, «Un cours d’écriture sans note axé sur le travail et l’évaluation», a déclaré que les professeurs d’écriture devraient «calculer les notes du cours en fonction du travail accompli et se dispenser presque totalement de juger de la qualité lorsqu’elles produisent des notes de cours».

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  19. Au cours de sa présentation à la Ball State University, Inoue a déclaré que pour réussir dans les établissements d'enseignement supérieur les plus libéraux et avant-gardistes d'aujourd'hui, une personne de couleur doit dans une certaine mesure agir, penser et avoir le blanc.

    L’appel à l'action d'Inoue était que les étudiants se penchent sur le langage qu'ils utilisent et se demandent en quoi leur travail à l'université est une autre version de ce qu'il a décrit comme le projet de longue date hérité, structuré, normalisé, eugénique et suprémaciste de la société.

    «Comment pouvons-nous innover nous-mêmes à partir de ce projet raciste historique afin de concevoir ensemble, demain, un homme plus grand, plus diversifié, plus brave, plus généreux, plus charitable?», A demandé Inoue au public.

    La présentation d’Inoue, qui comprenait une séance de questions-réponses, était devant une foule nombreuse. Certains étudiants ont assisté à une tâche en classe.

    «Nous devons prendre des notes de terrain pour ENG 220: Language and Society, où nous faisons le lien entre ce dont nous parlons en classe et des exemples concrets, et ce discours était l'un d'entre eux», a déclaré Hannah Sullivan, l'une de ces étudiantes, au Collège. Réparer.

    Sullivan a dit être d'accord avec ce qu'Inoue a dit sur le classement en termes de motivation des étudiants.

    «Les notes en elles-mêmes éloignent souvent le processus d'apprentissage car l'accent est mis davantage sur la mémorisation de l'information que sur l'apprentissage et l'exploration de l'information», a déclaré Sullivan.

    https://www.zerohedge.com/political/professor-says-grading-good-grammar-are-examples-white-supremacy

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    1. Il y a des comptabilités qui sont claires et d'autres en caisses noires.

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  20. «Millennial Millionaires» mise sur 68 milliards de dollars de «transfert de richesse» par ses parents


    par Tyler Durden
    Jeu., 24/10/2019 - 22:55


    Un nouveau rapport publié par Coldwell Banker Real Estate LLC et Coldwell Banker Global Luxury explique comment le «grand transfert de richesses» des années 2020 a déjà commencé, une période au cours de laquelle la richesse des baby-boomers est transférée à leur progéniture millénaire.

    Le rapport intitulé "Regard sur la richesse 2019: Millennial Millionaires" indique que la taille des 618 000 millionnaires millionnaires devrait augmenter d’ici 2030.

    Environ 93% d'entre eux (575 000) valent déjà entre 1 et 2,5 millions de dollars. Au cours des prochaines décennies, on s'attend à ce que les baby-boomers aux Millennials dépensent près de 68 billions de dollars de richesse.

    "La différence entre les millionnaires du début des années 1980 et ceux qui sont créés aujourd'hui est que beaucoup d'entre eux hériteront encore plus de la richesse de leurs parents du baby-boom, qui sont considérés comme la génération la plus riche de l'histoire", ont déclaré des chercheurs de Coldwell Banker.

    Bien que les baby-boomers soient très riches, il convient de noter que la richesse de leurs vastes richesses est due en partie à la grande expérience de la Réserve fédérale consistant à assouplir la politique monétaire au cours des quatre dernières décennies. La baisse des taux d’intérêt et l’élargissement de l’assouplissement quantitatif (plus récemment) ont généré les bulles obligataires, boursières et immobilières les plus importantes jamais observées dans le monde. Celles-ci constituent d’énormes sources de richesse pour les baby-boomers.

    Les expansions économiques modernes sont motivées par des cycles d'expansion et de ralentissement. Le prochain effondrement des obligations, des actions et de l'immobilier entraînera une déflation séculaire qui réajustera les évaluations. Cela signifie que le chiffre de 68 billions de dollars de Coldwell Banker pourrait être réduit de moitié, ou peut-être pour être juste, réduit d'au moins un tiers lors de la prochaine crise économique. Si tel est le cas, cela réduirait sans aucun doute le nombre total de millionnaires millionnaires potentiels dans les années à venir.

    Ce qui est problématique pour les baby-boomers, c'est que les taux d'intérêt à l'horizon 2020 sont déjà bas et que la politique monétaire devient moins efficace que jamais pour générer une croissance de l'économie réelle face à la montée des menaces de récession.

    En outre, la déglobalisation, les obstacles macroéconomiques, un ralentissement mondial synchronisé, des taux d’intérêt proches de zéro, voire inférieurs à zéro dans certains pays, et la montée du populisme, ont poussé de nombreux baby-boomers et millénaires à ignorer la situation actuelle des marchés. pourrait conduire à une nouvelle ère de rendements escomptés déprimés.

    Et que se passe-t-il pendant le cycle de récession lorsque les évaluations sont réajustées ? Le désendettement des entreprises et la fin de l'ingénierie financière seront enfin connus - un coup de cœur pour les millénaires qui s'attendent à hériter d'un portefeuille considérable de bluechip de leurs parents.

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  21. Les millennials, qui s'attendent à recevoir beaucoup d'argent par transfert d'actifs financiers de leurs parents au cours de la prochaine décennie, devraient comprendre que les évaluations sont à des niveaux extrêmes et que les prix pourraient connaître un retour en arrière avant que ces actifs financiers ne soient transférés vers leur.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/great-wealth-transfer-2020-millennials-bank-68-trillion-their-parents

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  22. Les entreprises utilisent l'événement "Money USA 20/20" pour développer la reconnaissance faciale dans le monde entier


    par Tyler Durden
    Jeu., 24/10/2019 - 21:15
    Via le blog MassPrivateI,


    Oubliez les réunions du groupe Bilderberg et la façon dont l’élite mondiale se réunit en secret pour aider à former les gouvernements. Parce que les événements Rise Up’s Money 20/20 leur font honte.

    Du 27 au 30 octobre, le deuxième événement annuel très influent de «Money 2020 USA» de Rise Up aura lieu à Las Vegas, dans le Nevada.

    L’agenda de Money 20/20 USA 2019 est principalement axé sur la création d’un système bancaire mondial, mais également sur l’intelligence artificielle, la biométrie et l’identité numérique.

    Mais une discussion en particulier a attiré mon attention.

    La discussion intitulée "Construire des centres de fusion et lutter contre les menaces en constante évolution" animée par Anil Markose, vice-présidente principale de Booz Allan Hamilton, vise à promouvoir les centres de fusion de Homeland Security et la diffusion de la biométrie afin de suivre les personnes qui vous intéressent.

    Comme vous le verrez, l'utilisation de Money 20/20 USA comme plate-forme permettant de diffuser l'utilisation de la biométrie a des conséquences d'une portée considérable.

    Selon un article de Find Biometrics, «l’année dernière, Money20 / 20 USA à Las Vegas a attiré plus de 2 000 professionnels de 53 pays».

    L’agenda de Money 20/20 USA 2018 était axé plus de 50 fois sur l’intelligence artificielle, la biométrie et l’identité numérique. Une conférence de Caryn Seidman Becker, PDG de CLEAR, intitulée «Éclaircir un avenir sans friction avec la biométrie» a favorisé la diffusion de la reconnaissance faciale.

    Pourquoi Money 20/20 USA 2018 laisserait-il CLEAR, une entreprise dont le PDG a déclaré que «les non sont vraiment des oui» et que lorsqu'un client potentiel dit non à la reconnaissance faciale, «il est temps de faire pivoter». Soyez autorisé à promouvoir la reconnaissance faciale?

    La discussion de Caryn Seidman Becker, PDG de CLEAR, intitulée «Éclaircir un avenir sans frictions avec la biométrie» avec le directeur mondial de l’innovation d’Anheuser-Busch et le directeur général Seahawks de Seattle de CenturyLink Field est un exemple troublant de l’implication des entreprises dans la diffusion de la biométrie.

    De toute évidence, utiliser Money 20/20 USA pour développer la biométrie est une décision d’affaires avisée (jeu de mots).

    Le gouvernement fédéral, les banquiers et les grandes entreprises ont également compris que Money 20/20 USA pouvait être utilisé pour contribuer à la diffusion de l’IA, de la biométrie et de l’identité numérique à travers le monde.

    Vous trouverez ci-dessous un exemple de quelques 300 conférenciers invités de cette année,

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  23. Amazone

    Google

    Microsoft

    Facebook

    Walmart

    Home Depot

    Ebay

    Equifax

    IDEMIA

    FacePhi

    Trouver la biométrie

    Citibank

    JPMorgan Chase

    Goldman Sachs

    Charles Swab Consulting

    Découvrez le réseau mondial

    MasterCard

    Visa

    American Express

    Pay Pal

    Western union

    Wells Fargo

    Banque TD

    Banque de l'Ouest

    MUFG Union Bank

    Département bancaire du Texas

    Le service secret américain

    La Réserve Fédérale de New York

    et le président de la FDIC

    Find Biometrics affirme que l’une des séances de panel les plus attendues de cette année porte sur l’utilisation de la biométrie.

    Lors de l’événement Money20 / 20 USA de ce mois-ci, par exemple, l’une des tables rondes les plus attendues portera sur l’authentification invisible: comment la biométrie centrée sur UIX peut faire disparaître les mots de passe. Prévu pour le 29 octobre, le panel sera composé du chef de la direction de BioConnect, Rob Douglas, du chef de la direction d’Onfido, Husayn Kassai, du vice-président directeur d’IDEMIA, Matt Thompson, et de l’analyste principale d’Acuity Market Intelligence, Maxine Most; et il sera hébergé par la vice-présidente du contenu numérique de FindBiometrics, Susan Stover.

    La liste des entreprises participant à l’événement Money 20/20 USA de cette année donne l’impression que les réunions du Groupe Bilderberg ressemblent à un jeu d’enfant.

    Des sociétés comme CLEAR, FacePhi, IDEMIA et Booz Allan Hamilton tirent toutes leurs profits de la surveillance de tous. Il n’est donc pas surprenant que les représentants de ces sociétés utilisent les événements Money 20/20 pour les aider à diffuser la biométrie partout dans le monde.

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  24. Étonnamment, ou peut-être moins, des membres des médias (Bloomberg, CNN, MSNBC, CNBC et NBC) s'expriment également lors de l'événement. Même Comcast et Netflix ont envoyé quelqu'un pour parler lors de l'événement.

    Pourquoi les membres des médias américains sont-ils impliqués dans un événement qui semble centré sur la création d’un système bancaire mondial et la diffusion de la biométrie à travers le monde?

    Avec autant de personnes influentes qui poussent à développer le suivi biométrique, n’est-il pas étonnant que l’Amérique commence à ressembler à la Chine?

    https://www.zerohedge.com/technology/corporations-use-money-usa-2020-event-expand-facial-recognition-worldwide

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  25. Le Mega-Mall "American Dream" du New Jersey destiné à écraser ses concurrents


    par Tyler Durden
    Jeu., 24/10/2019 - 18:15


    Le complexe de loisirs et de loisirs American Dream, situé à Meadowlands, dans le New Jersey, devrait enfin ouvrir après 16 ans de "faux états et de développeurs multiples", selon Bloomberg.

    À son arrivée sur la scène des centres commerciaux du nord du New Jersey, des concurrents se bousculent pour trouver des moyens de se démarquer.

    Le propriétaire du centre commercial, Triple Five Group, attend 40 millions de visiteurs par an une fois que la carte complète sera opérationnelle - un nombre qui pourrait certainement anéantir quelques-uns des neuf centres commerciaux à proximité qui sont déjà en concurrence pour le trafic hors de la région métropolitaine de New York.

    Poonam Goyal, analyste chez Bloomberg Intelligence, a déclaré:

    «Il existe des centres commerciaux sous-performants, et je pense que ce sont eux qui doivent s'inquiéter. Certains des plus petits centres commerciaux qui ne font que survivre, avec l'ouverture d'American Dream, pourraient avoir plus de difficultés à venir. "

    La scène des centres commerciaux du nord du New Jersey a survécu après une impulsion venant de la ville de New York, le New Jersey n’imposant pas de taxe de vente sur les vêtements. En ville, les acheteurs paient 8,875%. Cela a contribué à alimenter la "demande continue" de centres commerciaux dans le New Jersey, alors même que les magasins de brique et de mortier à travers le pays fléchissaient. À proximité de Paramus, le New Jersey possède toujours le code postal le plus achalandé du pays, malgré le fait que de nombreux détaillants restent fermés dimanche en raison des "lois bleues" du comté.

    Reste à savoir si le paysage changera avec l'introduction du centre commercial American Dream. Le centre commercial verra d’abord sa partie thématique et sa patinoire ouvertes avant que sa section de vente au détail ouvre ses portes l’année prochaine. Ce complexe de 3 millions de pieds carrés comprend 45% de commerces de détail et 55% de divertissements, notamment du ski sur neige en intérieur et un parc aquatique DreamWorks.

    Rick Rizzuto, vice-président de la société de recherche immobilière Transwestern au New Jersey, a déclaré:

    "Je pense que la taille seule est un assez gros tirage."

    Et ainsi, d'autres centres commerciaux de la région cherchent également à conserver leurs activités au-delà des magasins.

    «Tous les centres commerciaux prospères comprennent que vous avez besoin de plus de tirages que de simples magasins. Et ils ajoutent de plus grands restaurants et des environnements plus conviviaux et conviviaux pour les familles », a poursuivi Rizzuto.

    Le centre commercial Short Hills, situé à environ 30 minutes, ne s'inquiète pas de la nouvelle concurrence car il propose des services haut de gamme et des "expériences qui renforcent son attrait au-delà de la marchandise elle-même".

    Jamie Cox, directeur général du centre commercial Short Hills, a déclaré: «Nous ne nous distinguons pas nécessairement des grands montagnes russes sur lesquelles travaille American Dream; il s'agit d'une expérience de magasinage différenciée. "

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  26. Cox affirme que American Dream ne pourra pas rivaliser avec des fonctionnalités telles que le salon VIP de sa boutique Chanel et la "chambre froide" de Canada Goose, où les clients peuvent tester l'équipement de l'entreprise à des températures pouvant atteindre -13 ° C.

    Cox a ajouté: «Nos clients s’y rendent peut-être une ou deux fois à des fins de divertissement, mais s’ils veulent magasiner, ils vont venir à Short Hills.»

    L’analyste Poonam Goyal pense toujours que les centres commerciaux haut de gamme pourraient offrir quelque chose que American Dream ne peut pas offrir. Elle a dit: «Vous allez à American Dream pour le divertissement. Mais je pense que si vous voulez acheter quelque chose, vous ne voudrez peut-être pas cette présence plus grande où vous risquez de vous perdre. "

    La Garden State Plaza de Paramus, à environ 20 minutes de là, s'efforce également de se différencier en devenant une "mini-ville", complétée d'espaces résidentiels, de lieux de rassemblement publics, de restaurants et de détaillants traditionnels. Actuellement, il propose des services haut de gamme comme un service de voiturier et un concierge.

    Karen Bednarz, entraîneure en développement des ventes à Hawthorne dans le New Jersey, dit qu'elle pense qu'American Dream attirera toujours un public nombreux; au moins, au début.

    Elle a déclaré: «C’est comme le ragoût Leonard qui s’est ouvert le mois dernier. American Dream va attirer beaucoup de monde parce que c'est tout nouveau, mais ce nouveau va finir par disparaître. À moins d’avoir quelque chose que vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs, il risque de perdre son intensité. »

    Rick Rizzuto a convenu que le centre commercial attirerait les gens et a même postulé qu'il pourrait aider d'autres centres commerciaux à proximité: «Il aura une portée suffisante pour que les habitants de Pennsylvanie et du Connecticut viennent le voir au moins une fois. Cela attirera beaucoup plus de monde que d'habitude dans la région, ce qui devrait entraîner des dépenses dans les autres centres commerciaux de la région. »

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/new-jerseys-american-dream-mega-mall-set-crush-nearby-retail-competitors

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