- ENTREE de SECOURS -



mercredi 16 octobre 2019

La fermeture de Fessenheim n’est ni économique, ni écologique, mais politique

La France ne doit pas gaspiller ses ressources. Alors pourquoi sacrifier une centrale qui fonctionne très bien, évite un déficit commercial important au pays, et qui plus est permet de rester dans le cadre des accords de Paris au sujet des gaz à effets de serre ?


Par Sébastien Richet.
16 OCTOBRE 2019


Les manipulations électorales et les accords « entre » l’Allemagne et la France sur Fessenheim, conduisent l’un comme l’autre à une décision purement politique de fermeture de cette installation qui fonctionne pourtant parfaitement, c’est-à-dire 24 heures sur 24 et sept jours sur sept comme sa sœur ainée de 8 ans, Beznau, en Suisse.

L’ARGENT DU CONTRIBUABLE S’ENVOLERA AVEC FESSENHEIM

Combien cela coûtera-t-il aux Français de se séparer d’une usine qui tourne très bien… On entend parler de 400 millions d’euros de dédommagement pour EDF, est-ce réellement cela ?

Regardons du côté d’EDF dont certaines « élites » voudraient le démantèlement tant elle est efficace pour les Français qui ont contribué par leurs factures à cette entreprise hors du commun… et tant elle fait saliver par ses rendements potentiels si une privatisation accompagnée d’une hausse de l’électricité venait à poindre.

Le courant est actuellement estimé à 42 euros par MWh (Mégawattheure, un Mégawattheure est mille fois un kilowattheure, unité qui apparait sur votre facture).

La production annuelle de Fessenheim est de 12 300 000 MWh, soit 516 millions d’euros annuels ; en considérant que la centrale est disponible 85 % du temps, ce qui est minorant.

Autrement dit, payer à EDF une somme de 400 millions ne représente même pas un an de fonctionnement… et EDF, donc les Français vont perdre plusieurs décennies de fonctionnement !

ALLONS PLUS LOIN ENCORE…


Outre la perte de 2000 emplois de haut niveau directement générés par la centrale, ce qui constitue une perte sèche importante pour les villes et villages alentours, il faudra compenser cette perte d’électricité au niveau national ; alors que notre pays en a besoin.

Pour cela, on va devoir importer annuellement l’équivalent de 2 100 000 de tonnes de fioul (ou sa valeur en gaz), un chiffre qui donne le tournis quand on estime à 1000 euros par tonne la valeur moyenne sur la période pendant laquelle la centrale ne fonctionnera pas, c’est-à-dire encore 20 ou 40 ans (40 ans comme aux États-Unis pour ce type de réacteurs).

Ceci se traduira par un déficit commercial de l’ordre de deux milliards annuellement et au total de 40 à 80 milliards… de quoi donner le vertige !

On lit partout que la France ne doit pas gaspiller ses ressources alors pourquoi sacrifier une centrale qui fonctionne très bien, évite un déficit commercial important au pays, et qui plus est permet de rester dans le cadre des accords de Paris au sujet des gaz à effets de serre ?

En conclusion, de quel droit un gouvernement censé protéger les intérêts de ses concitoyens et du pays tout entier peut se permettre de réduire à néant un outil de travail hors du commun au détriment du pays, de ses entreprises et de ses habitants et même du climat ?

53 commentaires:

  1. IA : ce que Gaspard Koenig et Laurent Alexandre ne comprennent pas

    Tribune libre : Gaspard Koenig fait de la propriété privée des données personnelles le moyen décisif de résistance face à l’IA tandis que Laurent Alexandre prédit une capitalisation numérique de l’Europe face aux États-Unis et à la Chine. Ils se fourvoient.

    Par Thomas Jestin.
    16 OCTOBRE 2019


    Excusez le titre un tantinet provocateur, mais il me faut réagir à la conversation entre Gaspard Koenig et Laurent Alexandre organisée par Le Figaro Magazine autour de l’IA. Je voudrais notamment rebondir sur ces trois points :

    1) Face aux services riches en IA, pour protéger sa vie privée et exercer son libre arbitre, Gaspard Koenig plaide pour l’instauration d’une propriété privée des données personnelles. Cela permettrait leur portabilité, et donnerait lieu de fait à un marché de la data, laissant les individus arbitrer par eux-mêmes entre confort et liberté : si l’idée est belle et séduit, le diable se cache dans les détails comme toujours ; ce serait en fait très compliqué à mettre en place, et nous allons voir pourquoi.

    2) Laurent Alexandre semble faire des volumes de data maniés le premier facteur de l’efficacité de l’IA et conclut que l’Europe en l’état n’a aucune chance face aux États-Unis et la Chine, et est partie pour être colonisée numériquement : je vais expliquer en quoi l’importance de la data est très largement exagérée, et pourquoi le jeu reste très ouvert en IA en Europe pour se faire une place à côté des GAFA.

    3) Gaspard Koenig affirme que l’acceptation de l’IA par les Chinois s’explique par leurs valeurs confucéennes : nous verrons que ces valeurs sont très largement exagérées et que c’est bien justement parce qu’en Chine il existe un déficit de confiance entre les individus entre eux et avec l’État que le Parti communiste chinois a besoin d’instaurer un crédit social dopé à l’IA.

    FACE À LA PERTE DE LIBRE ARBITRE QU’INDUIT L’IA, L’INSTAURATION D’UNE PROPRIÉTÉ PRIVÉE DES DONNÉES PERSONNELLES EST-ELLE LA SOLUTION ?

    Cette proposition s’articule autour de ces deux ambitions :

    choisir qui peut accéder à mes informations bouleverse fondamentalement mon usages des services riches en IA (Facebook, Youtube, etc.).
    choisir qui peut accéder à mes informations me permet d’être mieux compensé par ces services pour le commerce qu’ils en font.
    – Le premier point

    Rien n’est moins certain, et une bonne façon de s’en rendre compte est d’observer l’attitude de l’internaute moyen suite aux changements induits par le Règlement général sur la protection des données, le fameux RGPD.

    Ce règlement est censé encadrer la façon dont les acteurs du web accèdent à nos informations ; ils doivent maintenant nous dire clairement ce qu’ils entendent en faire et demander notre consentement.

    Dans la pratique, le résultat est que la plupart des internautes cliquent sur accepter sans réfléchir, frénétiquement, juste pour pouvoir accéder au contenu ou service désiré, comme c’est aussi le cas pour l’acceptation des cookies, ces petits trackers embarqués sur la plupart des sites webs. Tout le monde n’agit pas ainsi, bien sûr, sans doute pas par exemple Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence qui considère que nous sommes la chair à canon de la machine, comme le rapporte Gaspard Koenig dans son livre. Elle essaie de ne pas utiliser les GAFA. Mais autour de nous, force est de constater qu’au-delà des mots, une fois venu le moment de choisir quoi faire en ligne, nous ne sommes pas beaucoup plus inquiets que les Chinois du sort de nos data.

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  2. Certains ont bien tenté de lancer des réseaux sociaux ne cherchant pas à exploiter nos données autant que Facebook, par exemple sans chercher à vendre de publicités. Mais qui les connaît ? Quel succès ? Ainsi, Ello a été lancé en fanfare comme un Facebook killer en 2014, justement en cherchant à capitaliser sur cette aspiration supposée des Occidentaux à un meilleur respect de leurs données. Ce fut un échec total, ne dépassant pas le million d’utilisateurs. Qui se souvient de Diaspora, lancé en 2010, « a nonprofit, user-owned, distributed social network » ? Les derniers chiffres, vieux de 2014, font état de 180 000 utilisateurs, une blague. Ainsi en Europe et aux États-Unis, si certains aiment à se plaindre de l’exploitation de leurs données, la majorité est bien contente d’utiliser les GAFA, heureuse du confort et des bas prix offerts, et en cela ne semble pas si différente des internautes chinois.

    Gaspard Koenig insiste sur la portabilité des données comme une clef importante de tout ce dispositif d’affranchissement des GAFA. Mais tous ceux qui ont lancé des startups, surtout la majorité qui échoue, savent que si exporter de Facebook ses photos d’un clic, et inviter ses amis du même coup, est techniquement possible ; par contre, que tous ses amis viennent et jouent le jeu et adoptent le nouveau service au quotidien en lieu et place de Facebook ou Whatsapp ou autre GAFA, cela relève du délire !

    Et l’ironie de l’histoire, l’arroseur arrosé en quelque sorte, c’est que cette portabilité des données est justement ce qui a rendu possible le scandale Cambridge Analytica. Un scandale que Gaspard Koenig dénonce dans son livre, il écrit :

    « l’IA a déjà fait la démonstration de sa face sombre […] en servant à des manipulations politiques, comme le scandale de Cambridge Analytica ».
    Il faut déjà noter que si l’IA pourra provoquer des scandales de bien plus grande ampleur à l’avenir en exploitant nos données, elle n’a rien à voir avec ce scandale-ci.

    Dans le cas de Cambridge Analytica, des utilisateurs Facebook ont permis aux éditeurs d’une application tierce de quiz d’accéder à leurs informations et d’enregistrer les résultats des quiz. Ces utilisateurs ont explicitement cliqué J’accepte en somme, sans nécessairement avoir cherché à en connaître les implications, par empressement ou désintérêt. Ils ont succombé en cela à la même facilité que détaillée plus haut autour du RGPD. Les éditeurs de cette application ont ensuite fourni ces infos à Cambridge Analytica. Depuis, Facebook a bien sûr fermé les tuyaux, et les développeurs d’applications tierces ne peuvent plus accéder aux informations des utilisateurs autant qu’avant, seulement au strict minimum, et c’est très encadré. On voit donc ce que cela a donné avec des développeurs tiers qui étaient des partenaires de Facebook. Que pensez-vous qu’il pourra se passer si d’un clic on veut pouvoir rendre possible l’export de toutes mes données d’un GAFA vers un autre service naissant, indépendant, et potentiellement concurrent ? Le risque que les internautes se fassent duper et transfèrent leurs informations à des tiers malintentionnés me paraît sérieux, et Gaspard Koenig n’en dit mot.

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  3. – Le second point

    Il rejoint cette idée que nos données ont une valeur de marché, comme le pétrole, qu’on peut les acheter, les vendre. Ce qui leur suppose une certaine fluidité et fongibilité, à l’image du pétrole, du blé, du sable, etc. Mais justement, elles ne sont pas fongibles, il n’existe pas une unité claire pour les quantifier, un jeu de données n’est pas équivalent à un autre, les jeux de données ne sont pas interchangeables. Chaque jeu de données est différent. Et cela complique drastiquement la comparaison data is the new oil tout comme la monétisation de nos données personnelles.

    Ainsi, le trésor de données qu’accumule Amazon sur nos transactions a beaucoup de valeurs… pour Amazon. Mais si une entreprise mettait la main sur tous ses serveurs de données, elle serait bien en peine de les faire fructifier autant qu’Amazon. Un énorme travail de restructuration serait nécessaire au préalable pour les faire parler et les intégrer à un nouveau système. On sent bien qu’une plateforme de marché où les jeux de données s’achèteraient et se vendraient ne pourrait fonctionner comme le marché du pétrole ou comme la bourse. Apprécier la valeur d’un jeu de données n’est pas chose aisée ; encore moins instantanée.

    Mais creusons un peu plus l’idée de Gaspard Koenig.

    Essayons d’estimer grossièrement ce qu’un internaute américain par exemple peut espérer gagner en échange de la collecte et l’exploitation de ses données. Facebook se rémunère en vendant de la publicité, le revenu moyen que perçoit Facebook par utilisateur américain est d’environ 27 dollars par trimestre, soit environ 100 euros par an, soit 8,3 euros mensuel et par utilisateur, disons 10 euros histoire d’être généreux et pour faire simple. En tant qu’utilisateur producteur de données sur le site, si grâce à un syndicaliste habile, le plus habile de l’histoire du syndicalisme, je pouvais extorquer à Facebook 100 % des revenus que la plateforme fait sur mon dos, sans rien lui laisser pour ses serveurs, ses employés et ses profits, j’obtiendrais au maximum en moyenne 10 dollars par mois ! Et encore, c’est ce que gagne Facebook sur mon dos en tenant compte de son expérience et des optimisations apportées à sa plateforme depuis 15 ans qu’elle existe, grâce à ses forces commerciales rodées, sa plateforme d’achat de publicités en ligne optimisée au mieux grâce à ses moyens titanesques et ses meilleurs ingénieurs. Autant dire qu’un autre acteur à qui je pourrais confier la monétisation de mes données générées sur Facebook serait sans doute bien en peine de faire mieux. On parle donc de 10 euros en moyenne par mois !

    Pour s’amuser on peut mettre cela aussi en rapport avec le temps passé sur ces plateformes. Aux États-Unis, une dernière étude évoquait environ 40 minutes par jour et par adulte, soit 20 heures par mois. Cela revient en quelque sorte à se faire rémunérer 0,5 euro par heure passée à générer de la donnée, en considérant encore une fois qu’on extorque à Facebook tous les revenus générés grâce à nous.

    Allons encore un cran plus loin et supposons que Facebook soit représentatif de la capacité des GAFA à monétiser notre temps passé avec elles et ce faisant, les données générées. Si nous passions les 24 heures entières d’une journée à générer de la donnée sur les plateformes GAFA, et si 40 minutes par jour rapportent 10 euros par mois comme estimé plus haut, alors 24 heures nous feraient gagner 360 euros, pour ce scénario cauchemardesque nous prenant tout notre temps, sans rien laisser au sommeil. La belle affaire… Voilà en sorte ce que nous pouvons espérer au mieux en monétisant nos données à ce jour.

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  4. Et encore, dans un tel cas, l’utilisateur aurait sans doute à confier à un tiers la collecte, la restructuration, le stockage et la sécurisation de ses données. Un tiers qu’il faudra bien payer d’une manière ou d’une autre, ce qui viendrait encore réduire le modeste revenu potentiel en tant que petite abeille productrice de données sur ces réseaux.

    Enfin, si on s’intéresse légitimement à la valeur que Facebook tire de nos données, ne serait-il pas tout aussi justifié d’essayer d’évaluer du même coup la valeur que nous retirons de Facebook et des autres GAFA en tant qu’utilisateurs ?

    Des chercheurs du prestigieux MIT ont ainsi demandé à un échantillon solide d’internautes combien il faudrait les payer pour qu’ils acceptent de ne plus utiliser certains services gratuits. Selon l’étude, les internautes américains demanderaient entre 35 euros et 45 euros si on leur retire Facebook. Le montant s’élève même à plus de 500 euros pour Whatsapp, également gratuit à l’usage ! Une autre étude des même chercheurs a aussi montré qu’il faudrait payer les gens 16 000 euros pour être privés d’un moteur de recherche gratuit ! Et pour ceux que ces études font sourire, sachez qu’elles sont suffisamment sérieuses pour avoir été citées par Jerome Powell, le chairman de la Banque centrale américaine, comme une piste à suivre pour comprendre la valeur qui échappe au PIB, et qui pourrait contribuer à expliquer la très faible inflation que nous connaissons ces dernières années.

    En poussant à l’extrême la logique mercantile de réappropriation de nos données comme y aspire Gaspard Koenig, Facebook pourrait finir par nous proposer le deal suivant : « vous me payez chaque mois ce que vous me valorisez, soit 35 euros, et je vous rembourse TOUT ce que j’arrive à obtenir en monétisant vos données auprès des annonceurs grâce à mon immense expertise technique, soit 10 euros ». Un bon deal ? Est-ce que le deal actuel est si mauvais au fond ?

    Évidemment, ce n’est qu’une simulation rapide, mais cela aide à mettre en perspective la difficulté d’implémentation et les gains à attendre de cette mesure.

    L’EUROPE EST-ELLE CONDAMNÉE À DEVENIR UNE COLONIE NUMÉRIQUE CHINOISE ? LES VOLUMES DE DATA COMPTENT-T-ILS PLUS QUE TOUT DANS LA COURSE À L’IA ?

    La course à l’IA se joue en quatre actes, et les datas n’en sont qu’un aspect parmi d’autres.

    Acte I : capacité à produire de la recherche sur l’IA

    L’Europe dispose d’une très bonne recherche, essaie de l’intégrer toujours davantage au niveau européen. Mais sur ce point, il faut bien voir que la recherche de pointe sur l’IA est très largement rendue publique, y compris celle développée par DeepMind (un point clef qui a conditionné sa vente à Alphabet) et Facebook (un point clef qui a conditionné l’arrivée de Yann Le Cun). Donc d’un point de vue économique, l’Europe peut profiter aussi largement des efforts de recherche menés ailleurs.

    Acte II : capacité à produire des géants génériques de l’IA

    C’est ici effectivement le plus dur pour l’Europe, du fait de sa fragmentation et de son écosystème VC encore relativement sous-développé par rapport aux USA et à la Chine. Ce qui me gêne est qu’on insiste sur la nationalité des entreprises, mais au fond, en laissant le cas chinois de côté un instant, peu importe, sachant que ces géants recrutent en Europe, y ouvrent, achètent, développent des centres de recherches ; et enfin produisent des biens et services meilleurs qui font gagner du temps et de l’argent aux consommateurs européens qui profitent très largement de ces progrès. Qui plus est, ces géants mettent à disposition des briques de l’IA (comme TensorFlow de Google, voir plus loin), qui permettent à toutes les autres entreprises de profiter des promesse de l’IA. cette dernière est à ce titre en train de devenir doucement une commodity, comme l’électricité, ou l’hébergement et le processing dans le cloud ! J’ai écrit un essai très bien documenté sur ce sujet : Les 8 raisons pour lesquelles on exagère la menace GAFA

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  5. Acte III : capacité à produire des champions de l’IA sur des niches

    Ici je pense aux entreprises qui veulent internaliser l’IA pour conquérir une niche : comme Tesla pour les voitures autopilotées, Netflix pour la recommandation (et demain génération par IA) de séries, etc. Il est tout à fait possible et probable que des entreprises européennes de l’IA percent sur des niches. Et à ce titre, les GAFA servent déjà de courte-échelle aux startups européennes de l’IA : par exemple les publicités Facebook servent à toucher de façon ciblée comme jamais auparavant leurs clients potentiels ; les publicités Google les rendent aussi plus visibles. En l’occurrence, avec TensorFLow de Google on peut littéralement parler de révolution. Cet article de Fast Company rapporte :

    « ‘People couldn’t wait to get their hands on it’ rapporte Ian Bratt, directeur du machine learning chez Arm, un des leaders du design de microprocesseurs ; Twitter l’utilise pour suivre les conversations, trier les tweets, pousser les gens à passer plus de temps sur la plateforme. Airbus utilise TensorFLow pour entraîner ses satellites à examiner n’importe quel endroit à la surface du globe ; des étudiants à New Delhi s’en servent avec des téléphones reconfigurés pour mesurer la qualité de l’air. Et Google vient de rendre disponible au printemps dernier une version 2.0 qui rend l’IA encore plus accessible aux développeurs inexpérimentés. L’objectif final est de rendre l’utilisation de l’IA aussi simple que de faire un site web. TensorFLow a été téléchargé près de 41 millions de fois par des développeurs indépendants. Des millions d’objets – voitures, drones, satellites, ordis, téléphones – en font usage. »

    On peut citer aussi ici Benedict Evans, partenaire influent du très célèbre fonds d’investissement Andreessen Horowitz (dont le nom de code est a16z), qui donne son analyse des récents déploiements de l’IA dans l’économie :

    « La startup Descript utilise la reconnaissance vocale pour vous laisser éditer un fichier audio en utilisant un éditeur de texte. On ne peut plus vraiment parler de startup de l’IA ici. […]

    Descript ne vas pas voir le patron de la BBC pour lui dire « nous allons vous montrer comment l’IA peut changer votre business ! ». Plutôt, la startup va voir les producteurs radios et leur dit « cet outil peut vous faire gagner du temps chaque jour ». Il y a plein de startups tout aussi cool, cherchant à résoudre un problème bien spécifique dont vous ne soupçonniez même pas l’existence, et qui de prime abord ne ressemblent pas à un problème où l’IA serait la solution. […]

    Ce qui est aussi important, c’est que ces startups n’ont pas à tout construire elles-mêmes. Le fait que la reconnaissance vocale ait été complètement intégrée à Amazon Web Services (AWS), Google Cloud et Microsoft Azure signifie que Descript peut s’appuyer dessus pour bâtir son produit, de la même façon que l’hébergement dans le cloud via un tiers comme AWS a permis aux startups d’économiser des millions de dollars d’investissement dans des fermes de serveurs. Une des conséquences de la croissance de ces plateformes géantes du web (les GAFA !) est… qu’elles sont des plateformes, et qu’elles permettent des vagues de création de startups, et cela concerne maintenant le champ de l’IA comme bien d’autres jusque-là. Nous nous tenons debout sur les épaules de géants. Si ce n’est sans doute pas une très bonne idée de créer une plateforme de reconnaissance vocale générique de bas niveau pour concurrencer AWS, AWS ne cherchera jamais à copier Descript. »

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  6. Acte IV : capacité pour toutes les autres entreprises à profiter de l’IA

    Cela rejoint ce que je disais : toutes les entreprises, de la même façon qu’elles doivent se digitaliser, devront, doivent, se réinventer avec l’IA. Elles disposent d’atouts de choix : de la donnée client. Pensez aux banques, assurances, groupes pharmaceutiques. Elles peuvent utiliser l’IA as a commodity de Google et autres pour faire parler leurs données et améliorer et diversifier leur offre.

    Je me permets de citer à nouveau Benedict Evans :

    « Ces technologies se diffusent maintenant au-delà du secteur de la tech. Dans notre fonds, nous passons pas mal de temps à rencontrer les grandes entreprises industrielles, et beaucoup d’entre elles ont maintenant des projets reposant sur l’IA. Mon exemple préféré est celui d’une entreprise qui voulait contrôler les défauts de qualité le long de sa chaîne de montage. Aujourd’hui elle utilise un réseau de neurones artificiels couplé à l’appareil photo d’un smartphone accroché à une perche surplombant la chaîne de montage. Le dispositif analyse chaque objet et peut détecter les défauts. Google n’a pas ces données, ni la Chine. Cela leur a été développé par des consultants extérieurs. Ce n’est pas de la « rocket science » que seul Google maîtrise, c’est juste du code. »

    Il paraît probable que l’IA se devienne plus commode, si bien que parler du secteur de l’IA en opposition à tous les autres devrait ne pas être si pertinent. L’IA au contraire devrait infuser toute l’économie pour la rendre plus productive, c’est-à-dire, dans des marchés concurrentiels, aboutir à des biens et services moins chers et meilleurs pour le grand gagnant, le consommateur. De la même façon que le digital ne peut pas être un département de l’entreprise distinct des autres, mais doit infuser toute l’entreprise. Au fond, est-ce que la localisation du siège des acteurs de cet écosystème sera aussi importante qu’on le pense ? Pas nécessairement.

    Ensuite, le rôle des données est en général très exagéré, Laurent Alexandre suit en cela le travers de Kai-Fu Lee, comme l’explique cet article dans Foreign Affairs :

    « Mais quelle est l’importance des data ? Quelle est l’importance de ces montagnes de data accumulées par les entreprises chinoises par exemple ? Andrew Ng, un des leaders mondiaux de l’IA (qui a travaillé chez Google et Baidu et est maintenant à son compte pour aider les entreprises à adopter l’IA) explique qu’on surestime le big data car beaucoup de problèmes ne génèrent pas assez de data pour entraîner efficacement des IA. Des gens de Tencent en Chine disent en privé que l’entreprise a beaucoup de mal à intégrer les flux de data provenant de ses différents départements du fait d’obstacles aussi bien bureaucratiques que techniques. […] Et plus généralement, un gros problème dans cette comparaison lancinante entre data et pétrole (quand Kai-Fu Lee dit que la Chine est l’Arabie Saoudite de la donnée) est que l’utilité même d’un jeu de données se limitent aux questions liées au jeu de données. En effet, les entreprises non-chinoises auront par exemple du mal à rivaliser pour détecter quelles histoires pourraient captiver les Chinois. […] Mais on voit mal comment ces atouts en Chine pourraient donner à la Chine un avantage sur la scène mondiale plus largement, et notamment sur l’équilibre militaire entre grandes puissances. »

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  7. La valeur ajoutée du toujours plus de data est douteuse en particulier dans l’univers des startups répondant aux besoins des entreprises, voyez les conclusions de cette étude « The Empty Promise of Data Moats » du fonds Andreessen Horowitz :

    « – Les données ne constituent pas une barrière à l’entrée solide. Contrairement aux traditionnelles économies d’échelle qui permettent d’amortir toujours plus les investissements fixes, l’inverse se produit avec la data : le coût d’acquisition de la data supplémentaire stage ou grimpe alors que sa valeur va diminuer.

    – Et même si le coût d’acquisition reste le même dans le temps, les nouvelles data récoltées ont moins de valeur car une bonne partie ne fera que répéter celles déjà en possession de l’entreprise. Un effet qui ne fait qu’empirer avec le temps : les bénéfices à attendre des nouvelles data ne font que baisser.

    – Dans la plupart des startups que nous avons analysées, si les premières données récoltées concernent l’entièreté de la clientèle, au-delà d’un certain seuil, les nouvelles données ne concerneront que certains segments réduits logés dans la longue traîne. Donc toujours plus de données ne renforcement pas vraiment en soi les barrières à l’entrée sur le marché concerné. Parvenir au « corpus de données suffisant pour être viable » (minimum viable corpus) demande un investissement relativement faible et ne peut servir de barrière durable.

    – De plus, dans bien des cas d’usages dans le monde réel, la data perd toute son utilité au bout d’un certain temps. Les rues changent, la température change, les comportements et goûts changent, etc.

    – Nous avons connaissance d’une startup qui a généré des données synthétiquement pour entraîner ses systèmes sur le marché de l’automatisation des entreprises. Avec une équipe composée de quelques ingénieurs, elle est parvenue à atteindre son « corpus de données suffisant pour être viable ». La startup a ainsi battu deux énormes concurrents déjà en place et qui se reposaient sur leurs vastes jeux de données collectées sur des décennies dans le monde entier. »

    Enfin, Laurent Alexandre considère que sans prendre en compte la menace chinoise, l’équilibre de marché justifierait à lui seul de démanteler les GAFA. Sur ce point je citerai simplement Paul Graham, le fondateur de Y Combinator, l’incubateur d’entreprises le plus connu au monde qui a fait germer Airbnb entre autres :

    « Si Elizabeth Warren avait raison quand elle annonce que Facebook étouffe l’innovation et devrait donc être démantelé, ceux qui investissent dans les startups devraient tomber d’accord avec elle. Ils comprennent les startups, et sont ceux qui ont le plus à perdre si les géants en place tuaient systématiquement les nouveaux venus. Mais ils sont très largement en désaccord avec elle.»

    L’ACCEPTATION DE L’IA PAR LES CHINOIS S’EXPLIQUE-T-ELLE PAR LEURS VALEURS CONFUCÉENNES ?

    On explique souvent, et Gaspard Koenig ne semble pas déroger à la règle, que les Chinois seraient plus enclins à accepter l’IA du fait de leur culture confucéenne.

    Cette culture, pour faire simple, stipule que l’harmonie et l’ordre dans la société priment sur tout le reste, que le petit frère doit obéir sans broncher à son grand frère, les enfants à leurs parents, et tous les sujets à leur empereur ; ou le dirigeant du moment.

    Si cela a bien été l’objectif affiché des empereurs chinois pendant des millénaires, et que cela redevient bien utile à un Xi Jinping autoritaire, cela ne signifie pas pour autant que les Chinois y adhèrent. C’est davantage une aspiration qu’une réalité sociologique.

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  8. Déjà Mao Zedong expliquait qu’il avait du mal à contrôler ce qu’il se passait au-delà de Pékin, et c’était encore plus vrai du temps des dynasties impériales. Le pays a justement longtemps connu le chaos et le morcellement, les guerres entre seigneurs, comme partout dans le monde d’ailleurs.

    La figure du Chinois discipliné est un mythe. Les Chinois sont râleurs, pas moins que nous Français. The Economist titrait en octobre 2018 « Why protests are so common in China« . On comptait par exemple 86 000 mass incidents en 2005 !

    D’ailleurs quiconque a vécu en Chine plus d’un mois le sait bien, il est très courant de voir les gens tricher et doubler sans scrupules dans les files d’attente, je l’ai vécu à plusieurs reprises.

    Les Chinois n’ont en fait que très peu confiance les uns envers les autres, et collectivement envers leur pouvoir, surtout régional. La peur de se faire arnaquer est omniprésente. C’est justement la raison pour laquelle le Parti communiste veut instaurer un système de crédit social, pour remédier à ce manque de confiance chronique dans la société qui grippe l’économie. Dans un pays où l’État de droit se cherche, les magouilles sont légion, comme par exemple en septembre dernier ces membres d’une même famille qui se sont mariés 23 fois en deux semaines pour détourner des aides d’État.

    Le confucianisme veut que le petit frère obéisse à son grand frère, mais Emmanuel Todd explique très bien dans Où en sommes-nous que sociologiquement la famille chinoise, à l’image de la famille russe, est égalitaire, et non de type souche comme en Allemagne, au Japon ou en Corée. Au-delà des discours, dans la réalité des relations intra-familiales en Chine, les frères notamment ont très largement été considérés comme égaux entre eux, là où dans les familles de souche allemandes, japonaises ou coréennes, l’aîné va primer, le petit frère doit effectivement s’incliner devant son grand frère. C’est ce qui selon Emmanuel Todd explique la réceptivité des sociétés russe et chinoise à une idéologie autoritaire et égalitaire comme le communisme.

    Non, ce qui explique cet essor de l’IA en Chine, c’est du côté des utilisateurs une soif de confort que l’on retrouve en fait très largement chez nous dans nos usages, passées les objections de façade sur la vie privée, et surtout, au-delà des utilisateurs, une absence de régulation et une ferme volonté de l’État chinois de rattraper son retard économique et scientifique quoi qu’il en coûte.

    En 2007 avec des amis nous avions voulu lancer un réseau social destiné aux étudiants pour adapter en France le concept de Facebook. Bien sûr, bien-pensants que nous étions, nous nous disions que jamais, ô grand jamais en France les gens voudraient s’inscrire avec leurs vrais nom et prénom sur un réseau social, nous en étions donc restés à l’usage du pseudonyme. L’explosion de Facebook en France cette année-là est venue nous prouver le contraire ; et mettre un terme à cette première tentative entrepreneuriale.

    https://www.contrepoints.org/2019/10/16/355747-ia-ce-que-gaspard-koenig-et-laurent-alexandre-ne-comprennent-pas

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  9. Résumé SOTT des changements terrestres - Septembre 2019 - Conditions météorologiques extrêmes, révolte de la planète et boules de feu


    Les Éditeurs
    Sott.net
    mar., 15 oct. 2019 11:31 UTC


    Septembre 2019 restera dans les mémoires comme le mois où la prophétesse Greta Thunberg, 16 ans, a pris la parole à l'ONU à New York pour alerter le monde sur la catastrophe mondiale qui se produira si les gens ne changent pas leurs comportements. Du moins, c'est ainsi que les médias voulaient apparemment que les gens se souviennent de septembre.

    Loin de tout ce cirque, l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et des bouleversements sismiques avance à grand pas.

    Le mois dernier, des crues soudaines et catastrophiques au Maroc et en Algérie ont fait 18 morts ; l'ouragan Dorian a complètement détruit les Bahamas ; de graves inondations en Asie du Sud-Est et en Inde ont fait des centaines de morts ; l'Espagne a été frappée par son pire système cyclonique depuis au moins 140 ans ; des tremblements de terre destructeurs ont frappé le Cachemire et l'Indonésie ; des dizaines de boule de feu météoriques ont illuminé les cieux nocturnes ; des records de froid et de chutes de neige précoces ont été battus dans l'hémisphère Nord.

    Alors, devrions-nous paniquer ? Greta le pense assurément. Elle aimerait que les gens fassent quelque chose pour contrer le chaos climatique en cours, mais elle ne comprend pas que rien ne peut être accompli pour l'arrêter, parce que le climat n'est ni contrôlé ni atténué par les émissions humaines de gaz carbonique.

    Nous faisons probablement face désormais à un « point de non retour » - et elle a raison à ce sujet - mais si un changement se produit, ce sera dans les conditions d'une ère glaciaire. Et tandis que les populations ont été induites en erreur et poussées à payer des taxes « vertes », les gouvernements se sont fourvoyés en se privant de sources de carburant fiables alors qu'ils auraient dû massivement les accumuler...

    -- Commentaire : Jetez un coup d'œil aux autres résumés publiés : lien pour les autres résumés et à la rubrique Changements Terrestres --

    Pour mieux comprendre ce qui se passe, consultez le livre Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique, que nous avons publié en français.

    Regardez les épisodes précédents de cette série - maintenant traduite dans plusieurs langues - et d'autres vidéos de SOTT ici ou ici.

    - voir sur site -

    https://fr.sott.net/article/34496-Resume-SOTT-des-changements-terrestres-Septembre-2019-Conditions-meteorologiques-extremes-revolte-de-la-planete-et-boules-de-feu

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  10. Aucun pays n’a accepté d’enquêter sur les «tortures» subies par Assange, malgré leur «obligation»


    12:53 16.10.2019


    Les informations sur les tortures psychologiques subies par le fondateur de WikiLeaks n’ont pas convaincu les pays intéressés par le lancement d’une enquête en la matière, selon un expert des Nations unies.

    Aucun des pays contactés par l’Onu pour vérifier les informations sur les tortures psychologiques subies par Julian Assange n’a répondu favorablement à sa demande, a fait savoir le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture Nils Melzer.

    «Aucun des pays n’a accepté de mener une enquête, bien qu’il s’agisse de leur obligation directe inscrite dans la convention de l’Onu contre la torture», a déclaré le responsable lors d’une conférence à New York.

    Il a également annoncé avoir rendu visite au fondateur de WikiLeaks en compagnie de deux experts médicaux qui avaient conclu que M.Assange avait été soumis à des tortures psychologiques pendant une longue période.
    Assange encourt 175 ans de prison aux USA

    Réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a fini par être interpellé en avril par la police britannique. Le 1er mai, il a été condamné à 11,5 mois de prison pour violation des conditions de sa liberté provisoire.

    Julian Assange est «lentement assassiné» en prison pour ses révélations, d’après sa mère
    Cependant, il pourrait ne s’agir que du début d’un long calvaire pour l’Australien qui avait diffusé via son projet WikiLeaks des centaines de milliers de documents confidentiels américains. Incarcéré à Londres, Julian Assange attend une audience en février 2020 en vue d’une possible extradition aux États-Unis où il encourt jusqu’à 175 ans de prison.

    Fin mai, la justice US a ajouté plusieurs chefs d’accusation à son acte d'inculpation, dont la plupart portent sur des violations des lois anti-espionnage.

    https://fr.sputniknews.com/international/201910161042270764-aucun-pays-na-accepte-denqueter-sur-les-tortures-subies-par-assange-malgre-leur-obligation/

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  11. Biden prédit la disparition de l’Otan si Trump est réélu


    11:34 16.10.2019


    Si Donald Trump est réélu en 2020, l’Otan cessera d’exister, selon le candidat démocrate à la Maison-Blanche et ancien vice-Président des États-Unis Joe Biden.

    Le candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2020 Joe Biden estime que l’Otan n’existera plus en cas de réélection de Donald Trump.

    «S’il est réélu, je vous promets qu’il n’y aura plus d’Otan… Nous aurons de véritables problèmes», a-t-il déclaré lors d’un débat pour la primaire démocrate.

    Joe Biden en a profité pour traiter Trump de «Président excentrique et fou» qui, selon lui, ne comprend rien à la politique étrangère et «agit par peur pour sa propre réélection».

    Il a signalé que tout en critiquant l’Otan Donald Trump se montrait plus positif à l’égard de Vladimir Poutine.

    L’ancien vice-Président américain a également défendu les décisions antérieures sur l’envoi de troupes américaines en Syrie, en Afghanistan et en Irak pour combattre le groupe terroriste Daech*.

    Procédure de destitution de Trump

    Les congressistes démocrates ont lancé une procédure de destitution de Donald Trump, lui imputant d’avoir fait pression, dans ses intérêts politiques, sur les dirigeants ukrainiens pour ouvrir une enquête à l’encontre de Hunter Biden, employé par la société énergétique Burisma.
    Le père de ce dernier, Joe Biden, brigue l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201910161042270588-biden-predit-la-disparition-de-lotan-si-trump-est-reelu/

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    1. Whôoah ! BONNE NOUVELLE ! 100 % des Américains voteront pour Donald Trump !

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  12. Les attaques terroristes en France: une culture du déni


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 03:30
    Écrit par Alain Destexhe via le Gatestone Institute,


    Le 3 octobre 2019, un employé musulman de la direction du renseignement de la police de Paris, armé d'un couteau, a poignardé à mort quatre autres employés au siège de la police, dans le centre de Paris, avant qu'un officier de police en formation ne l'ait abattu. Même si ce n’était pas l’attaque terroriste la plus meurtrière que la France ait connue ces dernières années, les coups de poignard mortels perpétrés au siège de la police de Paris étaient peut-être les plus inquiétants. Son auteur (fonctionnaire français employé par la police), sa cible extrêmement sensible et le traitement catastrophique des suites de l'attentat révèlent la faillite des institutions françaises.

    Comme ce fut le cas pour tous les récents attentats terroristes, les médias et les autorités françaises ont d'abord tenté de minimiser ce qui s'était passé. L'attaquant a d'abord été décrit à l'aide de facteurs potentiellement atténuants, tels que son handicap (le tueur est en partie sourd et muet). Il a fallu 24 heures avant qu'il soit finalement révélé qu'il était un militant islamiste qui avait soigneusement planifié son attaque.

    Qu'un militant radicalisé ait pu rester non détecté dans une institution de sécurité cruciale pendant des années a envoyé une onde de choc dans tout le pays. Les membres de l'opposition parlementaire ont demandé la démission du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui avait d'abord déclaré que l'agresseur "n'avait jamais montré de signes avant-coureurs ni de problèmes de comportement".

    Pour mémoire, ce "comportement très normal" incluait de réduire au minimum les communications avec les femmes (il évitait toutes les femmes sauf sa femme), de fréquenter une mosquée notoirement radicale et de disposer d'un téléphone rempli de contacts islamistes. Ses collègues ont rapporté que déjà en janvier 2015, il avait applaudi l'attentat terroriste meurtrier islamiste du magazine satirique Charlie Hebdo devant d'autres employés de la police. Dans de nombreux pays, une erreur de cette ampleur suffirait à la démission d'un ministre, mais pas en France.

    Le tableau d'ensemble de l'attaque, qui n'est toujours pas clair, témoigne d'un incroyable échec du contrôle interne au sein de la police française. Le Parlement français demande maintenant comment le meurtrier a réussi à passer inaperçu lorsque tout dans son comportement a clairement indiqué une radicalisation croissante.

    C'est notamment la première fois que l'État français et ses institutions sont directement visés. Pour la première fois également, les victimes n'étaient pas des journalistes (comme ce fut le cas lors des attaques de Charlie Hebdo en janvier 2015), ni des Juifs (qui ont été pris pour cibles à plusieurs reprises ces dernières années) ni des civils (comme les attaques massives coordonnées à Paris le Novembre 2015 ayant causé plus de 131 morts et 413 blessés).

    Cette dernière attaque montre également à quel point la France est insuffisamment préparée pour faire face au problème. Le tueur n'était pas n'importe quel fonctionnaire: son habilitation de sécurité lui permettait d'accéder à des fichiers sensibles tels que les données personnelles de policiers et d'individus contrôlés par le département, y compris plusieurs individus suspectés de terrorisme.

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  13. Après Charlie Hebdo, le Bataclan à Paris, le massacre à Nice et de nombreuses autres attaques, les institutions françaises ont échoué à plusieurs reprises. Cependant, au lieu de reconnaître cet échec et d'assumer une part de responsabilité, au lieu de s'attaquer de front au problème de la radicalisation religieuse, le président français Emmanuel Macron le décrit régulièrement comme un "problème de société", que "les institutions seules ne pourront pas résoudre " Il faut d'abord reconnaître et nommer un problème pour le résoudre. Dans l'état actuel des choses, les institutions politiques françaises sont loin d'être un succès dans la lutte contre le terrorisme.

    Au-delà de la sphère politique, il existe également une culture consistant à nier la menace islamiste dans les médias français. Les journalistes, les universitaires et les hommes politiques, à quelques exceptions près, ont toujours minimisé non seulement le risque d'attaques terroristes, mais également la menace de radicalisation salafiste croissante dans le pays. Un nombre croissant de musulmans, tout en ne préconisant pas le recours à la violence, souhaitent vivre sous la charia, séparés du reste de la société française.

    Selon une étude de l'Institut Montaigne, 29% des musulmans en France estiment que la charia est plus importante que la loi française. Cela signifie que près du tiers des musulmans français vivent selon des valeurs fondamentalement incompatibles avec les normes françaises ou occidentales.

    Bien que la France soit le pays européen le plus ciblé par les islamistes (263 morts depuis 2012), les politiciens sont paralysés par la peur d'être accusés par les médias traditionnels de discrimination à l'égard des musulmans, de créer un amalgame entre terroristes et musulmans ou d'avoir "alimenté les tensions". Les hauts responsables ne reconnaissent un problème majeur que lorsqu'ils ne sont plus en charge. Dans un livre publié après sa démission, l'ancien président socialiste François Hollande a écrit:

    "Islam ? Oui, il y a effectivement un problème avec l'Islam. Personne ne le doute. Le voile islamique est une forme d'esclavage. Nous ne pouvons pas continuer à accueillir des migrants sans aucune forme de contrôle dans le contexte d'attaques terroristes croissantes."

    Hollande n'aurait jamais dit une chose pareille quand il était président. Comme d’autres, il a timidement ignoré le problème.

    Il en a été de même avec Gérard Collomb, prédécesseur de Christophe Castaner, après sa démission du poste de ministre de l'Intérieur. Il a mis en garde contre rien moins que le risque de guerre civile en France.

    "Dans certaines banlieues (...) c'est la règle du plus fort, des trafiquants de drogue et des islamistes radicaux qui prévaut au lieu des lois de la République ... Aujourd'hui, nous vivons côte à côte, l'un à côté de l'autre, mais demain, Je crains que nous ne nous retrouvions face à face. "

    Il est important de noter que ces citations ne proviennent ni de penseurs ni d'activistes de droite. François Hollande et Gérard Collomb étaient tous deux des personnalités éminentes du Parti socialiste.

    Ce sont des exemples typiques de ce que certains appellent "la démission des élites": refuser d'agir dans une situation dont ils ont parfaitement conscience mais qu'ils ont peur de mentionner en raison de l'idéologie dominante du politiquement correct.

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  14. Entre temps, les policiers français sont de moins en moins motivés et démoralisés. Depuis le début de l'année, plus de 50 policiers se sont suicidés. Ils font face à des conditions de travail de plus en plus difficiles, en particulier des émeutiers dans les banlieues de villes comme Paris, Marseille, Lille ou Lyon - des banlieues qui échappent progressivement au contrôle des autorités françaises.

    Attaque après attaque, le rituel est le même. Il y a des fleurs, des hommages et des paroles pour les victimes, les dirigeants politiques affirment leur détermination à agir pour protéger la population. Mais au bout de quelques jours, le cycle de nouvelles se termine et la situation redevient normale - jusqu'à la prochaine attaque terroriste.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/terror-attacks-france-culture-denial

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    1. Ils ont été payés pour faire des milliers de kilomètres en cars, voitures, avions & bateaux pour venir envahir la France et être retenus avec des allocations à vie.

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  15. La folie du mouvement Extinction-Rébellion


    le 16 octobre 2019


    Le mouvement Extinction-Rébellion d’envergure mondiale est issu des classes moyennes supérieures proches des milieux politiques de gauche et il devrait être ridiculisé avant peut-être d’être interdit (cf. note en fin de billet).

    Samedi 5 octobre 2019, des hommes et des femmes se sont rassemblé à King’s Cross à Londres se donnant en spectacle, une mise en scène étrange et effrayante, un culte de la mort en public. Ils se sont réuni devant la gare en cercle et ont prêché la fin du monde. Ils scandaient « Que ferez-vous quand le monde deviendra trop chaud, hein, que ferez-vous ? « . Puis ils ont exigé le repentir pour sauver le monde. Sur les pancartes il y avait écrits des slogans comme « Achetez moins », « voyagez moins », « consommez moins ». Les catholiques ne demandent que la non-consommation de viande le vendredi en tant qu’acte de pénitence pour marquer le jour de la mort du Christ. Cette nouvelle religion exige la fin totale de la consommation de viande en tant que pénitence pour les péchés de croissance et de progrès de l’humanité. Comme tous les membres de sectes mortifères ou non ces membres d’un nouveau culte ont distribué des tracts contenant la « Vérité » dans lesquels il est fait mention des inondations, des incendies, de la montée du niveau de la mer, des forêts d’Amazonie et d’Afrique en feu … Le seul fléau qui manquait était les criquets mais ils ne peuvent pas être très loin de l’humanité pécheresse. À l’instar des hérétiques qui furent pourchassés il y a 5 siècles si on est « négationniste » de leurs visions apocalyptiques ce n’est pas la bonne attitude à adopter selon certaines des pancartes brandies par ces activistes de la mort.

    Le mouvement Extinction-Rébellion est un mouvement millénariste qui, sous le prétexte qu’il veut parler de science ne soutient que des idées irrationnelles motivées par la peur, la décadence morale et la misanthropie. C’est une bourgeoisie à bout de souffle, s’haïssant elle-même et se réunit pour projeter ses propres blocages psychosociaux sur la société en général. Il faut combattre ces activistes de la mort, ces monstres de l’extinction qui n’ont d’autre but que de culpabiliser les populations entières, dans le monde entier, et de les sensibiliser à la crise climatique et écologique. Ils s’adressent aux pauvres de New-Delhi, de Mumbai, du Cap, de Melbourne, de Paris ou Berlin ou encore de San Francisco. Mais tous ces travailleurs besogneux ne se sentent pas concernés, ils ne feront pas la grève pendant 15 jours pour sauver la planète, ils travaillent et se déplacent pour vivre, tout simplement.

    Extinction-Rébellion est un mouvement réactionnaire, sectaire, élitiste et régressif dont le seul but est d’imposer la forme d’austérité la plus contraignante que l’on puisse imaginer aux peuples du monde entier. L’une des grandes ironies de la politique « progressiste » contemporaine est que les membres de cette gauche-là diront que le fascisme est une politique marginale en regard d’une décision du gouvernement conservateur de fermer une bibliothèque publique à Wolverhampton mais ils encourageront ce culte écologiste de la mort quand celui-ci exigera de mettre un terme à la croissance économique sans penser un instant à l’impact dévastateur et létal qu’un tel plan aurait sur les peuples du monde qui se débattent pour travailler et vivre décemment.

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  16. Que veut vraiment Extinction-Rébellion ?

    Ce mouvement veut que l’humanité atteigne Zéro émissions de carbone en 2025 car il y a urgence (cf. Sainte Greta) ! 2025 c’est dans 5 ans, ne l’oubliez pas. Ce mouvement veut que nous arrêtions un vaste ensemble d’activités humaines productrices de carbone. Il faut fermer les mines de charbon (les Australiens apprécieront), toutes les usines qui produisent du carbone comme celles de Chine qui emploient des centaines de millions de personnes pour produire chaque jour des milliards de biens de consommation utilisés dans le monde entier (les Chinois apprécieront). Il faut aussi fermer toutes les activités productrices de carbone, en Grande-Bretagne par exemple, comme les centrales électriques à charbon, clouer au sol les avions, restreindre la circulation automobile, il faut tout réduire, il faut reculer, tout arrêter ! Et tous ces gens qui comptent sur toutes ces choses pour leur travail, pour leur nourriture et pour s’éclairer et se chauffer, que vont-elles faire et devenir ? Il faut les contraindre par la force s’il le faut, après tout ce ne sont que de pauvres êtres humains, stupides et destructeurs.

    Les mouvements progressistes, comme leur nom l’indique, visaient avant tout le progrès, à pousser l’humanité vers l’avant, à créer un monde meilleur et plus riche pour tous. Extinction-Rébellion veut tout le contraire, il veut nous propulser en arrière, à l’âge de pierre, il veut inverser la tendance la plus importante jamais vécue auparavant dans l’histoire humaine : la révolution industrielle et technologique. Ce mouvement veut nous replonger dans la brutalité et l’ignorance, l’hostilité de la vie dans la nature, en recréant ce monde ancien et impitoyable dans lequel nous mangions « localement », dans lequel nous ne voyagions que rarement, dans lequel nous ne dansions pas pour le plaisir, dans lequel nous mourrions tous de choléra ou de peste avant l’âge de 38 ans. Le grand retour en arrière de ce mouvement Extinction-Rébellion a été explicité quand deux de ses membres se sont retrouvé sur le plateau de SkyNews le 7 octobre. Ils se sont plaint avec hystérie de la modernité. L’un d’eux a déploré qu’une ville comme Londres utilise tant d’électricité. Ainsi l’éclairage, le chauffage, les systèmes de transport et les appareils de survie des hôpitaux sont choquants pour ces monstres arrogants auto-flagellants et chevelus. « Éteignez tout », voilà leur cri d’alarme immoral !

    Ce qui est le plus étonnant dans cette histoire est la facilité avec laquelle ces gens se retrouvent dans les médias et les milieux politiques où ils sont traités comme des défenseurs avisés et radicaux de la raison et de l’avenir. Il faut se rendre à l’évidence ! Ces gens constituent une menace pour le bon-sens, la rationalité, la vérité et le progrès. Si on ne réduit pas les émissions de carbone d’ici 2025 leurs prédictions de feu, d’enfer et de mort sont de la pure folie. Ils mentent et répandent la peur, ils perturbent l’homme ordinaire travailleur. Ce sont eux qui veulent détruire l’humanité. Si vous sympathisez avec ces millénaristes fous vous leur avez vendu votre âme et votre vie !

    Inspiré d’un article de Brendan O’Neill, éditeur, paru sur le site Spike

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  17. Commentaire. À Paris ce mouvement bloque des ponts et des avenues sans qu’à aucun moment la police ait osé ni les déloger ni les surveiller. D’où viennent les ordres ? Qui finance ce mouvement ? Pourquoi le gouvernement français semble les protéger alors qu’il ordonne aux policiers de tirer sur les Gilets Jaunes avec des armes de guerre ? Autant de questions sans réponse qui révèlent l’état de décomposition des démocraties occidentales pourries de l’intérieur par tous ces mouvements écologistes extrêmistes qui viennent de prendre le dernier tournant : la mise en place d’un totalitarisme mondial écologiste pour asservir la population … Triste constat.

    Note. Londres est la première ville du monde à interdire, ce 15 octobre 2019, le mouvement Extinction-Rébellion qui voulait bloquer l’accès aux bureaux du gestionnaire de porte-feuilles BlackRock dans la City de Londres. Espérons que d’autres villes et pays prendront les mêmes décisions.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/16/la-folie-du-mouvement-extinction-rebellion/

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    1. (...) Ce mouvement veut que nous arrêtions un vaste ensemble d’activités humaines productrices de carbone. (...)

      Il faudrait que tous les humains et les animaux arrêtent de respirer !! Whôah ! Mais qu'apprennent-ils et elles à l'école ?
      Leur manque d'éducation frise la paralysie cérébrale ! Des attardé(e) mentaux payés par le lobbying du 'scepticisme' ? NON ! Ils ne peuvent être sceptiques à l'heure de l'internet diffusé de partout dans le monde.

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  18. L’océan Austral profond aurait favorisé une glaciation plus intense


    16 octobre 2019
    Usbek


    La revue Science a publié le 08 mars 2019 une étude intitulée The residence time of Southern Ocean surface waters and the 100,000-year ice age cycle. Commencée par Samuel Jaccard à l’ETH Zurich elle a été poursuivie à l’Université de Berne. Elle a été réalisée en collaboration avec le Max Planck Institute for Chemistry à Mainz (Allemagne), l’Université Princeton (Etats- Unis), l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), l’Université de Bergen (Norvège) ainsi que le British Antarctic Survey. Elle a été soutenue par Fonds national suisse, la National Science Foundation, ExxonMobil, la BNP Paribas Foundation, la ACE Foundation ainsi que Ferring Pharmaceuticals.

    Cette étude soulève la question du rôle des océans (ici l’océan austral) qui peuvent naturellement relâcher des quantités importantes de gaz carbonique, influençant le climat en prolongeant une ère glaciaire ou en favorisant une période de réchauffement. Elle confirme que la région de l’Antarctique joue un rôle crucial dans les phases de changement climatique.

    Source : Université de Bern

    Les périodes glaciaires se sont accentuées et rallongées lors du dernier million d’années. Cette transition climatique jusqu’à présent inexpliquée coïncide avec une atténuation du brassage entre les eaux profondes et superficielles de l’océan Austral.

    Une analyse de sédiments marins récupérés à plus de 2 km de profondeur vient d’apporter un élément de réponse à l’une des énigmes de l’histoire du climat terrestre: la transition du moyen Pléistocène, qui a démarré il y a environ un million d’années. Les ères glaciaires se sont alors prolongées et intensifiées, et la périodicité de leur cycle s’est allongée de 40 000 ans à 100 000 ans. L’une des clés de ce phénomène se trouve dans les eaux profondes de l’océan Austral : les eaux océaniques contiennent soixante fois plus de carbone que l’atmosphère. C’est pourquoi de petites variations de leur concentration en gaz carbonique peuvent jouer un rôle majeur sur les transitions climatiques. L’étude a retracé pour la première fois l’évolution du brassage entre eaux profondes et eaux de surface dans l’océan Austral. Il s’agit d’un facteur important du système climatique global, car il fait remonter le gaz carbonique océanique à la surface et lui permet de s’échapper dans l’atmosphère.

    Ces recherches indiquent que le brassage s’est fortement réduit à la fin de la transition du moyen Pléistocène, il y a quelque 600 000 ans. L’atténuation du brassage a diminué la quantité de gaz carbonique relâchée par l’océan, ce qui a réduit l’effet de serre et intensifié les périodes glaciaires. Ces travaux mettent ainsi en lumière des mécanismes de rétroaction susceptibles de ralentir ou d’accélérer de manière importante le changement climatique en cours.

    « Le système climatique global possède une dynamique très complexe, explique Samuel Jaccard. Les concentrations en gaz à effet de serre, notamment en gaz carbonique, jouent un rôle crucial. Celles-ci dépendent bien entendu des émissions dues aux activités humaines, mais également de phénomènes naturels et notamment du dégazage du gaz carbonique contenu dans les océans. Le brassage joue ici un rôle très important, car il fait remonter le gaz carbonique dissout dans les eaux profondes jusque dans les eaux de surface, d’où il peut alors être transféré dans l’atmosphère et contribuer à l’effet de serre. Il est crucial de mieux comprendre ces phénomènes, car ils prennent également part au réchauffement global actuel. »

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  19. Conséquences pour le réchauffement climatique

    Les scientifiques ont déterminé la différence de salinité et de température entre les eaux superficielles et profondes, car ces deux facteurs déterminent, entres autres, l’intensité du brassage. Leurs résultats indiquent que deux processus opposés se sont intensifiés lors de la transition climatique vers des périodes glaciaires plus longues: les eaux de surface se sont à la fois refroidies et leur salinité a baissé.

    Au final, le mélange de couches s’est fortement ralenti lors des périodes glaciaires. En réduisant ainsi la quantité de gaz carbonique s’échappant des océans dans l’atmosphère, ce phénomène a contribué à réduire l’effet de serre et à prolonger un climat froid, instaurant ainsi une période de « global cooling », explique Samuel Jaccard. « On voit ici une boucle de renforcement typique: le brassage diminue, les précipitations et les eaux de fonte des glaciers s’accumulent à la surface de l’océan y résident plus longtemps; la salinité et la densité y diminue, ce qui renforce l’atténuation du brassage.»

    Ces résultats sont importants pour la situation actuelle, selon le géochimiste: « On observe depuis quelques décennies des vents d’ouest du Sud plus intenses, ce qui favorise le brassage et donc le relâchement de gaz carbonique océanique dans l’atmosphère. Mais cette tendance pourrait être compensée par d’autres effets : par exemple, un climat plus chaud pourrait augmenter les précipitations et la fonte des glaciers, et ainsi ajouter de l’eau douce en surface. On ne peut encore prédire ce qui va se produire; des simulations du climat sont nécessaires afin de mieux comprendre l’évolution de la dynamique de la circulation de l’océan Austral dans le futur.»

    Une carotte de sédiments longue de 169 mètres sectionnée en milliers de tranches

    La reconstitution historique du brassage océanique s’est faite à l’aide d’une carotte de sédiments de 169 m de long, prélevée sous le fonds marin à une profondeur de 2800 mètres à quelque 2500 km des côtes de l’Afrique du Sud. La carotte avait été extraite à la fin des années 1990 dans le cadre de l’International Ocean Drilling Project (IODP) et entreposée depuis en Allemagne. L’équipe a pu y avoir accès, car la Suisse participe activement à ce programme international grâce à un soutien du Fonds national suisse.

    Lors de son doctorat, Adam Hasenfratz de l’Université de Berne a sectionné la carotte en des milliers de tranches d’un centimètre d’épaisseur, chacune correspondant à environ un siècle de dépôt. Pour chacune d’elle, il a récolté et analysé les coquilles de foraminifères, des protozaires possédant un squelette calcaire dont la composition chimique dépend des conditions marines lors de leur constitution, notamment la salinité et la température de l’eau.

    « Au début, tous les experts nous disaient que notre projet était voué à l’échec, car la quantité de foraminifères serait trop faible pour mener les analyses chimico-physiques nécessaires, indique Samuel Jaccard. Mais Adam a réussi à développer de nouvelles techniques à même d’analyser de très faibles quantités de matériel et qui nous ont permis de retracer l’évolution de la salinité et la température de l’eau.» Le doctorant a distingué deux espèces qui vivent soit sur le fonds marin (Melonis pompilioides), soit dans les eaux de surface (neogloboquadrina pachyderma). Il a ainsi obtenu des informations simultanées sur la température et la salinité des eaux profondes et de surface sur plus d’un million d’années.

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  20. (...) L’atténuation du brassage a diminué la quantité de gaz carbonique relâchée par l’océan, ce qui a réduit l’effet de serre et intensifié les périodes glaciaires. (...)

    Le gaz carbonique (0,04 %) n'EST PAS un 'gaz a effet de serre' ! NE PAS CONFONDRE AVEC LA VAPEUR D'EAU !

    (...) par exemple, un climat plus chaud pourrait augmenter les précipitations et la fonte des glaciers, et ainsi ajouter de l’eau douce en surface. (...)

    HAHAHAHA ! Où pourrait-être The problème ??!

    Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux DOUCES (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

    Personnellement, permettez-moi de douter de l'étude dite 'scientifique' qui ne prend en compte que ce qu'elle veut ! :

    (...) La revue Science a publié le 08 mars 2019 une étude intitulée The residence time of Southern Ocean surface waters and the 100,000-year ice age cycle. Commencée par Samuel Jaccard à l’ETH Zurich elle a été poursuivie à l’Université de Berne. Elle a été réalisée en collaboration avec le Max Planck Institute for Chemistry à Mainz (Allemagne), l’Université Princeton (Etats- Unis), l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), l’Université de Bergen (Norvège) ainsi que le British Antarctic Survey. Elle a été soutenue par Fonds national suisse, la National Science Foundation, ExxonMobil, la BNP Paribas Foundation (...)

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  21. Le marché australien de l'énergie est comparé à la Papouasie-Nouvelle-Guinée - peu fiable, risqué, comme un "pays en développement"


    October 16th, 2019


    L'AEMO, théoriquement l'opérateur australien du marché de l'énergie, a averti que les habitants de Victoria et de NSW étaient exposés à un risque élevé de pannes d'électricité cet été. Aujourd'hui, le Sydney Morning Herald décrit à quel point les grandes entreprises en ont marre, le qualifiant de «honteux» d'avoir dû dépenser des millions pour installer des générateurs de secours. Le chef de Coca-cola Amatil Australia a comparé la situation à celle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

    A quel point votre diesel est-il vert ?

    Une situation honteuse - le risque de panne de courant en Australie
    par Darren Gray et Nick Toscano.

    Le groupe Costa, le plus grand producteur de fruits et de légumes d’Australie, a critiqué l’état «honteux» du marché de l’énergie du pays, après que les craintes de pannes d’été ont obligé la société à dépenser des millions de dollars en générateurs de secours pour protéger ses cultures dans tout le pays.

    Harry Debney, président du groupe Costa, un géant de l'horticulture coté à l'ASX, a déclaré que la société avait installé des générateurs de secours afin de protéger les cultures contre les ruptures d'approvisionnement en énergie dans plusieurs États.

    «C’est une situation honteuse», a déclaré M. Debney. «Nous sommes tellement inquiets. Il y a un manque de fiabilité, ce qui est encore plus important que le coût, car si vous n’êtes plus en production, cela vous fait vraiment très mal. "

    Alumina Limited, inscrite à la liste de l'ASX, partage, avec Alcoa, la majorité des fonderies d'aluminium de Portland, dans l'ouest du Victoria, et a prévenu que des pannes à long terme pourraient être dommageables. La semaine dernière, Alison Watkins, patron de Coca-Cola Amatil, a comparé la situation à celle à laquelle la société serait confrontée dans des pays en développement comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, tandis que Bluescope a également soulevé des préoccupations.

    En réponse, le gouvernement fédéral construit des bandaids plaqués or - dépensant des bazillions pour construire Snowy 2.0, qui brûlera et gaspillera de 20 à 30 % de l’électricité fournie, mais lira une partie de l’approvisionnement peu fiable. Le ministre Angus Taylor a carrément reproché à Victoria "la rapidité avec laquelle le gouvernement victorien cherchait à introduire de l'énergie renouvelable sur le marché - un objectif de 50 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2030 - sans la capacité de base nécessaire pour la supporter".

    En attendant, le gouvernement victorien est dans le déni profond
    Apparemment, ce dont la nation a besoin, c'est d'une fuite en avant conjointe dans le vent et le solaire.

    Lily D’Ambrosio, ministre de l’Énergie de Victoria, a déclaré que le pays manquait de «tout type de leadership fédéral en matière de politique énergétique».

    «Victoria investit dans les énergies renouvelables pour alimenter davantage le réseau et faire baisser les prix de l'électricité», a-t-elle déclaré. «Nous sommes prêts à travailler avec le Commonwealth chaque fois que ceux-ci souhaitent être constructifs sur cette question vitale."

    Si nous avions seulement plus de la même chose qui a provoqué des prix élevés et une instabilité imprudente, nous pourrions obtenir des prix bas et un approvisionnement fiable ?

    h / t Dave B

    http://joannenova.com.au/2019/10/australian-energy-market-likened-to-papua-new-guinea-unreliable-risky-like-developing-nation/

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  22. Generations Futures fait du fact-checking et se trompe
    EPISODE 1


    14 octobre 2019 GRW Médias
    fact checking generations futures


    À l’ouverture du dernier Salon de l’agriculture, la journaliste Emmanuelle Ducros signalait dans un article du quotidien L’Opinion que, pour la deuxième année consécutive, The Economist avait classé « l’agriculture française au premier rang mondial de la durabilité ». Soulignant que cette étude, réalisée par l’Intelligence Unit du magazine britannique (TEIU), était « passée relativement inaperçue », elle rappelait encore quelques jours plus tard sur la chaîne Public Sénat que « la France a l’agriculture la plus vertueuse du monde ». Ses propos, relayés par l’Académie d’agriculture de France et par le ministère de l’Agriculture, sont repris depuis lors régulièrement sur les réseaux sociaux, dans le but, notamment, de contrecarrer les attaques récurrentes auxquelles le monde agricole est en butte. On conçoit aisément qu’admettre que le modèle agricole français puisse être considéré comme vertueux soit plutôt embarrassant pour les tenants de la décroissance et du tout-bio !

    À lire aussi : Les arrêtés illégaux des maires écolos

    Aussi, le bras armé du lobby du bio, l’association Générations Futures (GF) a-t-elle été mobilisée pour tenter de jeter le discrédit sur cette affirmation, en recourant au fact-checking, ou vérification des faits. Avec la volonté affichée de dénoncer tout ce qui tendrait « à surévaluer les qualités du système agricole intensif français actuel », son premier examen fut donc réservé, sans surprise, à l’étude du magazine britannique.

    « Dans son article du 22 février 2019, Emmanuelle Ducros met un lien hypertexte non pas vers l’étude de TEIU mais vers une page de news du site de la Thomson Reuters Foundation dont le titre commence par “ France is the most food sustainable country ” que l’on peut traduire par “ La France est le pays le plus durable en matière d’alimentation ”», s’empresse de rectifier GF. « Pas question donc dans ce site de classer la France première au monde pour la durabilité de son agriculture ici, mais pour son système alimentaire global, le classement prenant en compte non seulement la durabilité de l’agriculture mais également les performances en matière de gaspillage alimentaire et de santé nutritionnelle », poursuit GF, qui en profite pour tacler la journaliste de L’Opinion : « Dans le cas d’Emmanuelle Ducros, cette affirmation fausse selon laquelle ce classement place l’agriculture française au premier rang mondial de la durabilité lui sert à dénoncer un supposé “agrobashing” (…) mais le raisonnement s’écroule puisque l’information est fausse ! » On devine le sourire narquois et satisfait de l’auteur de ces lignes…

    Il est vrai que GF n’a pas entièrement tort. Le modèle français n’est effectivement pas seulement très vertueux en ce qui concerne ses pratiques agricoles : il est bien en tête du classement pour son alimentation tous critères confondus, de la fourche à la fourchette ! Et c’est bien mieux. « Il apparaît bien que la France arrive première au classement global prenant en compte les trois catégories citées plus haut (gaspillage alimentaire, durabilité de l’agriculture, nutrition santé) », est bien obligée d’admettre GF. On ne peut que remercier l’association de François Veillerette d’avoir apporté cette utile précision. En France, le contenu de l’assiette des consommateurs est donc, comme l’affirme The Economist, le plus vertueux au monde.

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  23. En revanche, on peut s’étonner que GF utilise ce fact-checking pour s’en prendre à Emmanuelle Ducros. « Malheureusement la journaliste, qui prétend “combattre la désinformation”, n’a pas fait preuve ici de beaucoup de rigueur… », déplore l’association, qui, se livrant à son agribashing ordinaire, insiste sur le fait que la France « apparaît loin des premières places pour la durabilité de son agriculture : 20ème ex-aequo avec le Rwanda et juste derrière le Cameroun ».

    « Dans cette catégorie, ce sont l’Autriche et le Danemark qui arrivent en tête du classement du TEIU », poursuit GF, suggérant ainsi que le modèle français serait au niveau de celui de ces deux pays africains, tandis que le Danemark et l’Autriche, connus pour être des pays respectueux de l’écologie, seraient désignés par le TEIU comme les meilleurs élèves. Et GF enfonce le clou : « Il est confirmé que la France a bien des progrès à réaliser en matière de durabilité de son agriculture. C’est d’ailleurs à cette conclusion que sont arrivés d’autres journalistes, comme Hélène Gully des Échos qui précise que, si la France a reçu la palme du système alimentaire le plus durable du monde, “en revanche, dans les deux autres catégories, le pays a encore des efforts à faire. Concernant la gestion de l’eau dans l’agriculture par exemple, la France affiche un score de… zéro sur 100.” Nous nous réjouissons que des journalistes comme Hélène Gully ou encore Claire Gambier, de LCI, aient su, elles, rendre compte de ce classement d’une manière rigoureuse et factuelle. » Conclusions malheureusement hâtives de la part de GF, dont le sérieux n’est pas vraiment le fort. Car une analyse plus approfondie des données du TEIU permettra de relever certaines savantes omissions tout à fait déplaisantes aux yeux de GF. En l’occurrence… sur ce que recouvre précisément le terme « gestion de l’eau » !

    Le modèle français est en réalité en tête du classement pour son alimentation tous critères confondus, de la fourche à la fourchette ! Et c’est bien mieux.
    Revenons donc à la méthodologie du TEIU. Le classement comparatif de 67 pays a été réalisé sur la base d’une quarantaine d’indicateurs répartis en trois domaines : le gaspillage de l’eau et de la nourriture, la durabilité du modèle agricole et la gestion des problématiques nutritionnelles. La France est en tête de classement lorsque ces trois domaines sont consolidés. En revanche, elle est placée au vingtième rang en ce qui concerne l’indice du deuxième domaine – la durabilité du modèle agricole.

    Cet indice est obtenu à l’aide de 21 indicateurs répartis en trois catégories: 1) l’eau, 2) la terre (usage de la terre, biodiversité et capital humain) et 3) l’air (émissions de gaz à effet de serre). La catégorie « air » compte pour 42,9% du total du domaine « durabilité » et les deux autres catégories comptent chacune pour 28,8%. Et sur ces 21 indicateurs, les experts de TEIU ont en effet considéré que la France est dans le rouge pour deux d’entre eux, qui se trouvent dans la catégorie « eau ».

    Examinons cela dans le détail. TEIU accorde à la France un zéro pointé pour l’indicateur intitulé « Water Management ». Traduit par « gestion de l’eau », ce terme recouvre en fait le recyclage des eaux usées ou de pluie. D’autres pays, comme le Danemark, l’Autriche et des pays aussi variés qu’Israël, le Sénégal, l’Ouganda, l’Inde, la Chine ou encore le Rwanda, se voient attribuer la note de 100.

    Comment expliquer cet écart ? Tout simplement parce que, pour cet indicateur, il n’existe aucune note intermédiaire. C’est soit 100 soit 0, et cela en fonction d’un seul critère : la mise en place ou non de mesures suffisantes permettant le recyclage de l’eau.

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  24. Le TEIU constate que, sur ce point, la France est très mauvaise élève. Une opinion que partage le monde agricole, qui se bat depuis des années pour la mise en œuvre d’une vraie politique de l’eau, notamment par la création de retenues collinaires et l’utilisation d’eau usagée pour l’irrigation. Or, ce simple indicateur compte pour 6,74 % dans le calcul total de l’indice « durabilité de l’agriculture ».

    Si la France adoptait une politique plus ambitieuse de stockage de l’eau, TEIU lui attribuerait automatiquement le score de 100, ce qui ferait passer la note globale de l’indice « durabilité de l’agriculture » à 77,7 (contre 71 aujourd’hui). C’est-à-dire à la hauteur du Danemark et de l’Autriche. En bonne logique, pour améliorer la performance de la France, GF devrait donc militer au côté des organisations agricoles afin de faciliter une gestion de l’eau impliquant davantage le recyclage et le stockage, au lieu de participer au sabotage systématique de toutes les initiatives locales.

    Quant au second indicateur, intitulé « Trade Impact », il traite des importations de produits agricoles traduites « en eau virtuelle », un concept connu sous la dénomination « Blue Water ». Cet indicateur est faible essentiellement quand l’économie agricole est fortement intégrée dans un modèle dépendant d’importations, traduites donc en « eau virtuelle ». Or, c’est en effet le cas de la France, qui récolte là un très modeste score de 22 (contre 33 pour le Danemark et 30 pour l’Au-triche), faisant toutefois mieux que l’Italie et l’Allemagne dont les notes sont respectivement 11 et 3.

    Prise hors contexte, cette note n’apporte en réalité aucune indica- tion sur la durabilité des méthodes utilisées par les agriculteurs, et en- core moins sur la gestion de l’eau, mais plutôt sur le besoin en importa- tions agricoles. Et avec des importa- tions en croissance, dues notamment à la perte de compétitivité de l’agri- culture française, il y a en effet de quoi s’inquiéter ! Cette préoccupation a d’ailleurs fait l’objet d’un excellent rapport parlementaire signé par le sénateur LR Laurent Duplomb, président du groupe d’études Agriculture et alimentation. Sur ce point également, ce que propose GF n’est pas de nature à améliorer notre autosuffisance alimentaire.

    Et ce n’est pas tout. Car pour les quatre autres indicateurs concernant l’eau, notamment l’impact environnemental de l’agriculture sur l’eau, l’état des cours d’eau ou encore le stress sur les ressources en eau, la France n’a franchement rien à envier ni au Danemark ni à l’Autriche (voir gra- phique). Bref, écrire que « concernant la gestion de l’eau dans l’agriculture par exemple, la France affiche un score de… zéro sur 100 », sans préciser de quoi il s’agit n’est donc pas très… rigoureux !

    Dans un mouchoir de poche

    Enfin, une comparaison indicateur par indicateur pour les deux autres catégories du domaine « durabilité de l’agriculture », à savoir les 12 indicateurs de la catégorie « terre » et les 3 indicateurs « air », permet d’établir que les notes pour la France, le Danemark et l’Autriche tiennent dans un mouchoir de poche. Consolidées, elles sont respectivement de 63, 63 et 65 pour la catégorie « terre », et de 95, 98, 98 pour la catégorie « air » (voir graphique ci-dessous). Ce qui est normal, puisque les modes de production de ces pays, comme d’ailleurs des principaux pays de l’Union européenne, ne sont en réalité pas très différents.

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  25. Indicateur pour le domaine « durabilité de l’agriculture »

    - voir tableau sur site -

    En clair, quoi qu’en dise GF, la France reste assurément championne toutes catégories pour son alimentation et excellente quant à ses pratiques agricoles.

    Comment, en revanche, ne pas trouver curieux que, au cours de son fact-checking, GF semble se réjouir d’avoir trouvé un argument – certes fallacieux – pour annoncer que la durabilité de l’agriculture française serait digne de celle pratiquée dans des pays en voie de développement ? À moins qu’il ne s’agisse, une fois de plus, d’un coup d’esbroufe pour alimenter son entreprise d’agribashing…

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/10/14/generations-futures-fait-du-fact-checking-et-se-trompe

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    1. Notons que les 'stations dites d'épuration' (eau non buvable) ne servent à rien et sont des escroqueries couteuses mises en place car:

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux DOUCES (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

      Si l'eau des canaux (fleuves & rivières) n'est pas utilisée pour irriguer les cultures... elle s'en va (gratuitement) à la mer ! tandis que les paysans doivent payer pour user de cette eau gratuite !!

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  26. Une nouvelle approche pour améliorer la navigation des robots dans les environnements intérieurs


    par Ingrid Fadelli,
    Tech Xplore
    Le 15 octobre 2019


    - voir graphique sur site -

    Une nouvelle approche pour améliorer la navigation des robots dans les environnements intérieurs
    Un exemple simple de répétition de configurations dans un bureau. Crédit: Nardi & Stachniss.

    Pour naviguer efficacement dans leur environnement, les robots planifient généralement les chemins en fonction de cartes prédéfinies de l'environnement dans lequel ils évoluent et des observations recueillies par leurs capteurs. Ce type de stratégie de navigation peut être utile dans des environnements simples et statiques, mais il est loin d'être idéal dans des environnements plus complexes et imprévisibles, tels que ceux rencontrés dans le monde réel.

    En fait, même si les cartes alimentant un robot ont été soigneusement compilées et sont précises, elles ne tiennent pas compte des obstacles ou des changements inattendus dans l'environnement. Comme la plupart des environnements dans lesquels des robots devraient être finalement déployés (hôpitaux, centres commerciaux, aéroports, etc.) sont extrêmement imprévisibles et changent rapidement, les approches de navigation reposant principalement sur des cartes prédéfinies peuvent donner lieu à de mauvaises trajectoires et stratégies de navigation.

    Conscients de ce problème, deux chercheurs de l'Université de Bonn ont récemment mis au point une approche permettant aux robots de naviguer plus efficacement dans des environnements intérieurs en mutation rapide sur des périodes prolongées. Cette nouvelle approche, présentée dans un article pré-publié sur arXiv, fonctionne essentiellement en capturant les tendances répétitives de la façon dont un environnement change et en exploitant ces connaissances pour prendre des décisions de navigation éclairées.

    "L'idée de cette étude est que de nombreux changements dans les environnements intérieurs se produisent après des motifs spatiaux répétitifs, par exemple des portes s'ouvrant et se fermant en même temps", a déclaré Lorenzo Nardi, l'un des chercheurs ayant mené l'étude à TechXplore. "Les robots déployés pendant de longues périodes dans ces environnements peuvent observer et collecter en permanence des informations à ce sujet, et les exploiter pour exploiter de meilleures connaissances afin de planifier de meilleures stratégies de navigation."

    Dans une étude précédente, la même équipe de chercheurs avait développé une approche qui rassemblait des informations sur l’impact d’un terrain sur la navigation d’un robot en extérieur, puis l’utilisait pour calculer des trajectoires minimisant les vibrations et la consommation d’énergie à bord. Dans leur nouvelle étude, ils ont décidé de se concentrer sur la navigation de robots à l'intérieur, en prévoyant les différentes configurations qu'un environnement suppose au fil du temps.

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  27. - voir graphique sur site -

    Une nouvelle approche pour améliorer la navigation des robots dans les environnements intérieurs
    Un exemple de topologie (à gauche) et le modèle graphique probabiliste utilisé par les chercheurs dans leurs travaux (à droite). Crédit: Nardi & Stachniss.

    L'approche qu'ils ont développée est conçue pour améliorer la navigation intérieure d'un robot en modélisant des modèles de changements environnementaux dynamiques et en exploitant ces informations pour planifier des chemins d'accès pour le robot. En utilisant leur approche, un robot rencontre donc moins d'obstacles et de passages bloqués le long de son chemin vers un emplacement donné.

    "Le principal avantage de notre approche est qu'elle prend en compte une représentation de l'environnement capable d'intégrer en permanence de nouvelles observations sur l'environnement", a expliqué Nardi. "Cette représentation permet de planifier de meilleures trajectoires dans le temps que les planificateurs gloutons du plus court chemin basés sur des cartes géométriques statiques de l'environnement."

    Les chercheurs ont évalué leur approche en l’appliquant à une série de scénarios dans quatre environnements intérieurs différents: un petit bureau, un bureau moyen, un grand bureau et un hôpital. Dans ces expériences, leur approche a remarquablement bien fonctionné, en prévoyant des chemins efficaces prenant en compte les changements environnementaux. En outre, ils ont comparé leur approche avec les techniques existantes basées sur des cartes statiques et ont constaté que celle-ci générait des chemins plus courts et meilleurs lorsque le robot était déployé pendant de plus longues périodes.

    "Nos résultats montrent que, bien que la complexité du système de navigation augmente, notre approche guide le robot dans le temps pour fournir des prévisions précises sur les configurations d'environnement et exploiter ces connaissances pour naviguer sur des chemins plus courts", a déclaré Nardi.

    À l'avenir, l'approche proposée par Nardi et son collègue Cyrill Stachniss pourrait contribuer à améliorer la navigation des robots dans des environnements intérieurs en rapide mutation. Cela pourrait s'avérer particulièrement utile dans les environnements où l'efficacité d'un robot est essentielle, tels que les hôpitaux. Les chercheurs envisagent maintenant de tester leur approche en utilisant une véritable plate-forme robotique, ce qui leur permettra finalement d'évaluer si les premiers résultats qu'ils ont rassemblés sont toujours valables dans des conditions réelles.

    "Une autre direction intéressante pour les recherches futures pourrait être d'essayer d'intégrer des comportements dynamiques à haute fréquence, tels que d'autres agents dynamiques en mouvement, dans le cadre", a déclaré Nardi.

    https://techxplore.com/news/2019-10-approach-robot-indoor-environments.html

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    1. Les robots dits 'humanoïdes' n'ont AUCUN avenir en station bipède. En conception réfléchie, ces robots doivent être des 'centaures' dont la rotation du torse doit se faire à 180 ° afin que les bras puissent saisir un objet et le charger soit sur son dos soit en des sacoches disposées de chaque côté.

      Les quatre pattes du centaure ('homme-cheval') permettent une meilleure stabilité à se déplacer en tous terrains.

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  28. « Rats nourris au maïs OGM : une étude qui ne prouve rien » sur France Culture avec M. Marcel Kuntz


    16 Octobre 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 419


    M. Guillaume Erner a invité sur France Culture, le 30 septembre 2019, M. Marcel Kuntz, biologiste, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Université Grenoble-Alpes, pour parler de l'affaire Séralini. Cela a donné « Rats nourris au maïs OGM : une étude qui ne prouve rien », un podcast de 16 minutes.

    En introduction sur le site web :

    « Autant dire les choses simplement quand elles sont complexes : ce Superfail porte sur une étude qui s'est révélée complètement fausse ! Elle a été menée par le biologiste Gilles-Eric Séralini. Elle portait sur la toxicité des OGM. Pourtant, si l'enquête ne disait rien sur la toxicité générale des OGM, elle avait fait beaucoup de bruit et on en avait énormément parlé en 2012. Et à ce moment là, tout le monde adhérait aux thèses de Gilles-Eric Séralini. »

    Autant dire les choses comme elles sont ! Superfail a du reste un objectif bien intéressant :

    « Il n'y a pas que la réussite dans la vie. Superfail ne s'intéresse qu'à l'erreur, l'échec, la catastrophe. Superfail parce que ce n'est pas si facile de réussir à échouer... »

    Où est le témoin ?

    Choix intéressant du sujet ! Et choix judicieux de l'interlocuteur...

    Et excellente piqûre de rappel (la énième...) sur une étude qui, non seulement ne prouve rien, mais encore a été rétractée par Food & Chemical Toxicology, et de surcroît a été déclarée non pertinente par tout une série d'agences d'évaluation, d'institutions et de scientifiques, puis invalidée en pratique par de nouvelles études financées par la France et l'Union Européenne.

    Un piqûre de rappel d'autant plus opportune qu'en janvier dernier, Cash Investigation avait complaisamment tendu le micro à M. Gilles-Éric Séralini pour une longue séquence abracadabrantesque.

    Rappelons que M. Marcel Kuntz a aussi publié « L’affaire Séralini: l’impasse d’une science militante » chez Fondapol, la Fondation pour l'Innovation Politique.

    http://seppi.over-blog.com/2019/10/rats-nourris-au-mais-ogm-une-etude-qui-ne-prouve-rien-sur-france-culture-avec-m.marcel-kuntz.html

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    1. Cette controverse expliquait qu'un rat était uniquement nourri avec un seul aliment ! Imaginez quelqu'un qui n'aurait QUE des pommes à manger ! Même si elles sont très bonnes elles finiront par donner mal au ventre. Nota que TOUT ce qui nous entoure est 100 % OGM depuis des millions d'années ! Le 'non-ogm' n'existe pas. Ils ont été fabriqués/imbriqués par les pluies, les vents et les abeilles qui ne se nettoient même pas les pattes avant d'entrer dans une nouvelle fleur ! Mais que fait la police !?

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  29. Policiers: «On sait qu’il y a des armes dans les cités, et on n’a aucun ordre pour aller les récupérer»


    19:24 16.10.2019
    Par Edouard Chanot


    600 armes saisies et une centaine d’individus mis en cause par 350 gendarmes dans 50 départements. Un vaste coup de filet qui avait débuté dans une petite commune sans histoire de Seine-et-Marne. Une réussite qui masque cependant l’absence de consignes ciblant les trafiquants les plus lourdement armés, dans les zones les plus sensibles.

    Tout a commencé en mars 2019 avec l’interpellation de quatre individus dans de petites communes sans histoire de Seine-et-Marne. C’est un quinquagénaire passionné d’armes, cadre dans le BTP et inconnu de la justice, qui remilitarisait des pièces dans une vieille bâtisse de Darvault. Mais l’air du temps est glocal! Le trafic s’est révélé «national et international», avec des armes qui proviennent des États-Unis et de Serbie. Du 8 au 10 octobre, l’opération a mobilisé 350 gendarmes qui ont mis la main sur 400 armes d’épaule, dont une vingtaine de fusils d’assaut, et plus de 200 armes de poing, à travers 50 départements. «Le démantèlement de ce type de réseau s’inscrit dans la lutte contre la prolifération d’armes dont certaines sont parfois utilisées dans des affaires en lien avec la criminalité organisée», souligne Philippe Astruc, le procureur de Rennes.

    La lutte contre la prolifération des armes, un mirage ?

    Les 600 armes interceptées feront naturellement augmenter le chiffre des saisies annuelles, de l’ordre de 4 à 5.000 par an. Mais l’opération reflète-t-elle pour autant une amélioration de la lutte contre la prolifération des armes? Le coup de filet impressionnant a de quoi étonner: «ce qui est surprenant, c’est qu’on laisse nos collègues aller jusqu’au bout de la procédure», constate Alexandre Langlois du syndicat de Police VIGI. Car la réalité du trafic d’armes s’accompagne d’habitude de la passivité des autorités.

    En juillet 2012, une note confidentielle du ministère de l’Intérieur évoquait un doublement du nombre de Kalachnikov saisies en France. «Nous avons saisi 3.910 armes à feu en France en 2011, déclarait le ministre de l’époque, Manuel Valls: par rapport à 2010, nous constatons une augmentation de plus de 44%.» Ainsi, le premier flic de France avait-il déclaré la guerre aux armes de guerre.

    «Cette guerre de la com’ a été très impressionnante, mais dans la réalité rien n’a été fait, regrette Alexandre Langlois: on en est toujours au point mort». Le problème est profond, mais les décideurs auraient la vue courte: «les armes n’intéressent pas le grand public; il n’y a pas d’utilité à lutter contre celles-ci de manière électorale.»

    «Les policiers sont assignés en fonction des objectifs prioritaires, en fonction de la com’ politique du moment, poursuit-il, alors que les policiers devraient assurer la sécurité de manière générale.»

    Et Alexandre Langlois d’évoquer l’exemple symptomatique de l’attaque à la préfecture de Police: «les politiques n’ont jamais rien fait pour lutter contre le radicalisme dans la police. Après l’attentat, deux personnes sont suspendues pour radicalisation dans la foulée. Ils agissent toujours dans la précipitation, jamais sur le long terme.»

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  30. Deux poids deux mesures ?

    Le succès d’un tel coup de filet ne reflèterait donc pas pour autant une lutte plus efficace contre la délinquance qui gangrène le plus la France. Même si la détention d’une arme sans permis reste un acte illégal, le profil des personnes mises en cause semble nous éloigner des quartiers perdus de la République.

    «Les collectionneurs [d’armes illégales] sont plus faciles à avoir»: «il n’y aura pas de vagues, ils ne vont pas se venger,» constate Alexandre Langlois. À contrario, «on sait que dans certaines cités, il y aura des vagues si on intervient.» Mais les autorités détournent le regard: «on sait qu’il y a des armes dans les cités, à droite à gauche, et on n’a aucun ordre pour aller les récupérer», déplore le patron du syndicat VIGI.

    Un trafic en augmentation ?

    Le chiffre de 15.000 Kalachnikov présentes en France a circulé dans les médias, une estimation qui reste invérifiable: «tout ce qui est illégal est caché». Mais derrière les estimations, une réalité: Alexandre Langlois a le sentiment d’une prolifération du fait du bouleversement du banditisme. «Le trafic de stups a été morcelé entre plusieurs clans, explique-t-il: il n’y a plus de mainmise du grand banditisme, tous les petits clans vont régler leurs comptes en se tirant dessus». De surcroit:

    «Le temps des braquages est quasiment révolu, il y a des secteurs beaucoup plus lucratifs qui ne nécessitent pas d’attaque à main armée. Donc les armes ne servent plus beaucoup à attaquer la police, mais plutôt à des règlements de compte entre trafiquants, à l’exception du terrorisme, mais ces derniers temps les attaques terroristes avec armes à feu sont moins courantes, elles se font davantage au couteau.»

    Aux trafiquants s’ajoutent une deuxième catégorie de personnes, «les survivalistes» qui «s’équipent en prévision d’une catastrophe. Ils veulent se défendre, on trouve quelquefois des caches, entre 20 et 30 armes».

    En définitive, force est de constater qu’«il n’est pas très compliqué d’avoir des armes en France de manière illégale». «Ça fait une vingtaine d’années que c’est plus facile, avec l’écoulement du bloc de l’est, avec des prix accessibles. Mais je pense que c’est plutôt la demande qui fait qu’il y a plus d’armes plus que la facilité d’accès aux armes».

    Une AK-47 ne coûte que 2.000 à 2.500€ au marché noir. Or, «les gens qui se les procurent font un trafic qui leur rapporte des millions. Une AK-47 à 2.500 €, c’est une goutte d’eau: si ça leur permet d’appréhender le marché du voisin, l’investissement au niveau de la rentabilité est exceptionnel», explique Alexandre Langlois, avant de conclure, avec un soupçon d’humour noir: «et puis ceux qui veulent commettre un attentat, de toutes façons ils ne vont pas survivre, donc ils peuvent mettre leurs derrières économies dedans. L’un dans l’autre, c’est très accessible pour tout le monde!»

    Et Alexandre Langlois de revenir à l’écueil politique: «s’il y avait une tuerie de masse avec des armes, quelle qu’en soit la raison, effectivement ils agiraient dessus. Mais ils passeraient à une autre priorité le mois d’après», craint-il.

    https://fr.sputniknews.com/france/201910161042271556-policiers-on-sait-quil-y-a-des-armes-dans-les-cites-et-on-na-aucun-ordre-pour-aller-les-recuperer/

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  31. William Barr veut tuer la vie privée et la sécurité ... "pour les enfants"


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 11:55
    Écrit par Michael Krieger via le blog Liberty Blitzkrieg,


    Le procureur général des États-Unis, William Barr, ainsi que des co-conspirateurs au Royaume-Uni et en Australie, ont récemment écrit à Mark Zuckerberg pour lui demander de ne pas mettre en œuvre un plan visant à mettre en œuvre un cryptage de bout en bout sur les services de messagerie de Facebook. Un brouillon de la lettre a été publié plus tôt ce mois-ci par Buzzfeed et mérite d’être examiné plus en détail.

    Ce qui frappe immédiatement, c’est l’accent mis dans la lettre sur «la protection des enfants», un sujet de discussion universellement utilisé par les autoritaires à travers l’histoire pour justifier à la fois une réduction de la liberté publique et un transfert de pouvoir accru à l’État. Bien que cette tactique soit transparente et bien comprise par ceux qui y prêtent attention, il est néanmoins dérangeant de voir son utilisation malhonnête et sans scrupule (les mots «enfant» et «enfants» apparaissent 17 fois au cours de cette brève lettre).

    Voici juste un exemple de la lettre:

    Les entreprises ne doivent pas délibérément concevoir leurs systèmes de manière à exclure toute forme d'accès au contenu, même pour prévenir ou enquêter sur les crimes les plus graves. Cela met nos citoyens et nos sociétés en danger en érodant gravement la capacité d'une entreprise à détecter et à combattre les contenus et activités illégaux, tels que l'exploitation et les abus sexuels sur des enfants, le terrorisme et les tentatives de ses adversaires étrangers de saper les valeurs et les institutions démocratiques, empêchant la poursuite des auteurs. contrevenants et la protection des victimes. Cela empêche également les forces de l'ordre d'enquêter sur ces crimes et sur d'autres crimes graves. Les risques pour la sécurité publique liés aux propositions de Facebook sont exacerbés dans le contexte d’une plate-forme unique qui associerait des services de messagerie inaccessibles à des profils ouverts, offrant ainsi aux délinquants potentiels des moyens uniques d’identifier et de soigner nos enfants.

    Barr et le gouvernement américain feignent de s'inquiéter de la capacité des personnes méchantes à "identifier et soigner nos enfants". Pourtant, c'est le même homme et le même gouvernement qui ont permis à Jeffrey Epstein de se suicider dans une prison du ministère de la Justice il y a quelques mois à peine. C’est le même gars et le même gouvernement qui ne peut pas ou ne veut pas trouver Ghislaine Maxwell. Et c’est le même gars et le même gouvernement qui ne peuvent pas se donner la peine de s’attaquer au ranch d’Epstein, au Nouveau-Mexique, en dépit des cas de maltraitance d’enfants qui y sont connus.

    Les allégations d'abus sexuels contre Epstein au Nouveau-Mexique remontent au milieu des années 90. Un affidavit déposé en avril prétend qu'Epstein et son ex-petite amie supposée, Ghislaine Maxwell, ont ordonné à une fille de 15 ans de «retirer tous ses vêtements», puis de «l'avoir touchée de manière inappropriée» sur une table de massage au ranch en 1996.

    Dans un procès intenté mardi matin, un accusateur a déclaré qu'Epstein avait contraint la jeune fille à se livrer à des actes sexuels à Zorro Ranch entre 2007 et 2010.

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  32. À quel point pensent-ils que nous sommes ?

    En outre, il existe plusieurs raisons, outre le traitement manifestement corrompu et malhonnête de l’affaire Jeffrey Epstein, qui devraient susciter la méfiance de William Barr. Malgré tous les discours vides selon lesquels Trump «assèche le marais», peu d'individus sont plus vivants aujourd'hui que le procureur général Barr.

    Naturellement, il y a plus. Voici un aperçu de ce que l'homme était en train de faire alors que le procureur général sous le premier Bush.

    Le ministère de la Justice dirigé par le procureur général William Barr a lancé un vaste programme de surveillance rassemblant des enregistrements d'appels téléphoniques internationaux d'Américains innocents sans procéder à un examen préalable du caractère légal du droit, a conclu jeudi l'inspecteur général du ministère.

    C'est arrivé en 1992, la dernière fois que Barr a été procureur général.

    Le programme secret, géré par la Drug Enforcement Administration, a finalement rassemblé des milliards d'enregistrements de presque tous les appels téléphoniques des États-Unis à 116 pays, sans grande surveillance du Congrès ou des tribunaux, a révélé une enquête menée par USA TODAY. Il fournissait un plan pour une surveillance beaucoup plus large des données téléphoniques que le gouvernement avait mise en place après les attaques terroristes du 11 septembre 2001.

    Il semble que l’ensemble de l’appareil de surveillance de masse inconstitutionnel dont nous disposons aujourd’hui a été créé grâce à des actions secrètes prises par Barr il y a près de trois décennies, et il revient maintenant pour terminer le travail. Cet homme a une longue et bien documentée expérience de mépris de la liberté et de la vie privée.

    Enfin, il convient de noter que la seule fois où Facebook essaie réellement de faire ce que ses utilisateurs font de bien, c’est lorsque l’État se fait bousculer. Pour comprendre exactement ce qui est en jeu ici, lisez un article d’opinion rédigé par Edward Snowden plus tôt dans la journée.

    Excepte via The Guardian:

    Au milieu de la plus grande crise de sécurité informatique de l’histoire, le gouvernement américain, avec les gouvernements britannique et australien, tente de saper la seule méthode qui existe actuellement pour protéger efficacement les informations du monde: le cryptage. S'ils réussissent à saper le cryptage, notre infrastructure publique et notre vie privée seront définitivement mises en danger…

    Le procureur général de Donald Trump, William Barr, qui a autorisé l’un des tout premiers programmes de surveillance de masse sans vérifier s’il était légal, signale maintenant son intention d’arrêter - ou même de revenir en arrière - les progrès des six dernières années. WhatsApp, le service de messagerie appartenant à Facebook, utilise déjà le cryptage de bout en bout (E2EE): en mars, la société a annoncé son intention d'incorporer E2EE dans ses autres applications de messagerie - Facebook Messenger et Instagram -. À présent, Barr lance une campagne publique pour empêcher Facebook de gravir les échelons de la sécurité numérique. Cela a commencé par une lettre ouverte co-signée par Barr, ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, secrétaire britannique à l'Intérieur, et secrétaire américain à la Sécurité intérieure, demandant à Facebook d'abandonner ses propositions de cryptage.

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  33. Si la campagne de Barr réussit, les communications de milliards de personnes resteront figées dans un état d’insécurité permanente: les utilisateurs seront vulnérables de par leur conception. Et ces communications seront vulnérables non seulement aux enquêteurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, mais également aux agences de renseignement chinois, russes et saoudiennes - sans parler des pirates informatiques du monde entier…

    La véritable explication de la volonté des gouvernements américain, britannique et australien de supprimer le cryptage de bout en bout relève moins de la sécurité publique que du pouvoir: E2EE donne le contrôle aux individus et aux dispositifs qu'ils utilisent pour envoyer, recevoir et chiffrer communications, et non aux entreprises et aux transporteurs qui les acheminent. Cela nécessiterait donc que la surveillance gouvernementale devienne plus ciblée et méthodique, plutôt que aveugle et universelle.

    L’État ne s’inquiète pas des enfants et ne se soucie pas de vous. La seule chose qui l'intéresse, c'est le pouvoir et son contrôle sur les citoyens. Ne soyons pas dupés pour la millionième fois.

    https://www.zerohedge.com/political/william-barr-wants-kill-privacy-and-security-children

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  34. San Francisco secoué par des dizaines de tremblements de terre - Un séisme majeur se prépare-t-il ?


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 20:35
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    L’activité sismique en Californie semble reprendre de la vigueur.

    Serait-il possible que l'essaim de tremblements de terre qui a frappé San Francisco ces deux derniers jours soit un précurseur d'un événement sismique plus important? Le littoral californien est situé le long du tristement célèbre "Ring of Fire", et les scientifiques nous assurent qu'il ne reste plus qu'une question de temps avant que "The Big One" ne frappe l'État. Bien sûr, la plupart du temps, lorsque nous parlons du «Big One», la plupart des gens envisagent immédiatement un séisme qui modifie la géographie dans le sud de la Californie et nous avons été avertis à plusieurs reprises qu'un tel événement se produirait un jour ou l'autre. Cependant, le nord de la Californie est également très vulnérable et une répétition de l’horrible tremblement de terre de 1906 à San Francisco n’est certainement pas exclue. Aujourd'hui, les biens immobiliers dans la région de la baie de San Francisco comptent parmi les plus chers de toute la nation, mais une grande partie de ces biens immobiliers pourraient potentiellement être réduits en ruines en quelques instants.

    Des millions de Californiens vivent littéralement sur une bombe à retardement, et à un moment donné, le temps sera compté.

    Tard lundi, un séisme de magnitude 4,5 dans la région de la Baie a fait les gros titres dans tout le pays…

    Un séisme de magnitude 4,5 a été ressenti dans la région de la baie de San Francisco à 22h33. Lundi, avec l'épicentre dans les régions de Walnut Creek et de Pleasant Hill.

    - voir cartes sur site -
    Source: USGS

    Un tremblement de terre de cette taille est certainement digne d'intérêt, et il a été suivi immédiatement par plus de deux douzaines de répliques…

    Selon Keith Knudsen, directeur adjoint du USGS Earthquake Science Center à Menlo Park, trois secousses ont précédé le séisme (la plus grande mesure 2,5) et 26 répliques ont suivi.

    Mais l'USGS nous a assuré qu'il n'y avait que "2% de chances" que nous voyions une réplique d'une magnitude supérieure à 4,5 dans les sept prochains jours…

    L'USGS a déclaré qu'il y avait 2% de chances qu'une ou plusieurs répliques d'une magnitude supérieure à 4,5 soient détectées au cours de la semaine suivante, et jusqu'à quatre répliques d'une magnitude supérieure ou égale à 3. "Le nombre de répliques va diminuer avec le temps, mais une grande réplique peut encore augmenter le nombre temporairement", a déclaré l'USGS dans ses prévisions de répliques.

    Alors, que pensez-vous qu'il s'est passé ensuite ?

    Oui, peu de temps après, la région de la baie de San Francisco a été touchée par un séisme de magnitude 4,7…

    Un séisme de magnitude 4,7 a secoué le sol à Salinas aux alentours de 12h42. heure locale mardi, selon l’Enquête géologique américaine. Cela est arrivé quelques heures après le séisme de magnitude 4,5 qui a frappé la région de la baie de San Francisco.

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  35. Alors, que devrions-nous faire du fait que l'USGS s'est trompé dans ses prévisions à maintes reprises?

    Plus tard, la sismologue Lucy Jones a insisté sur le fait que les deux grands séismes n’étaient pas liés…

    Selon le Dr Lucy Jones, sismologue du sud de la Californie, le séisme de mardi n’est pas lié au séisme de lundi à San Francisco.

    Et elle sait ça comment ?

    La vérité est que le comportement des tremblements de terre reste un grand mystère pour nos scientifiques les plus expérimentés, et ils ne peuvent vraiment pas nous dire ce qui va se passer dans le futur avec une précision quelconque.

    Les «experts» voudraient nous faire croire que des tremblements de terre aussi importants que celui qui a frappé San Francisco en 1906 se produisent «tous les 200 ans environ», mais ils ne le savent pas vraiment.

    Dans une large mesure, beaucoup pensent que tout ce que vous dites sur les «intervalles de tremblement de terre» n’est qu’un tas de bêtises.

    Mais tout le monde s'accorde pour dire que ce n'est qu'une question de temps avant que de nouveaux séismes géants ne secouent l'État. La description suivante de l'horrible tremblement de terre de 1906 provient du site officiel de l'USGS…

    Le tremblement de terre en Californie du 18 avril 1906 est l'un des tremblements de terre les plus importants de tous les temps. Aujourd'hui, son importance provient davantage de la richesse des connaissances scientifiques qui en découlent que de sa taille même. Brisant les 477 kilomètres les plus au nord de la faille de San Andreas entre le nord-ouest de San Juan Bautista et le triple croisement de Cape Mendocino, le séisme a confondu les géologues contemporains avec ses grands déplacements horizontaux et sa grande longueur de rupture. En effet, l’importance de la faille et la reconnaissance de son grand décalage cumulatif ne seraient pas pleinement comprises avant l’avènement de la tectonique des plaques plus d’un demi-siècle plus tard. L’analyse des déplacements de 1906 et de la tension dans la croûte environnante a amené Reid (1910) à formuler sa théorie de rebond élastique de la source sismique, qui reste aujourd’hui le principal modèle du cycle sismique.

    Vers 5 h 12, heure locale, un jarret est apparu avec suffisamment de force pour se faire sentir partout dans la région de la baie de San Francisco. Le grand tremblement de terre a éclaté 20 à 25 secondes plus tard, avec un épicentre situé près de San Francisco. De violents chocs ont ponctué les fortes secousses, qui ont duré environ 45 à 60 secondes. Le tremblement de terre a été ressenti du sud de l'Oregon au sud de Los Angeles et à l'intérieur des terres jusqu'au centre du Nevada. Les intensités de Mercalli modifiées (MMI) les plus élevées, de VII à IX, correspondaient à la longueur de la rupture, s’étendant jusqu’à 80 km de la trace de la faille.

    Alors que notre planète continue de devenir de plus en plus instable, la Californie sera éventuellement frappée par des séismes beaucoup plus importants que cela.

    À la suite des tremblements de terre qui ont frappé San Francisco, certains habitants ont commenté sur les médias sociaux qu’ils venaient d’avoir un aperçu du «Big One»…

    Une personne, Evie, a écrit sur le site de réseau social: «C’était le plus grand tremblement de terre que j’ai ressenti jusqu’à présent en Californie. Sensationnel. Un avant-goût de ce que sera le «grand». Plutôt effrayant."

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  36. Gary, un autre habitant, a déclaré: «Ces tremblements de terre sont de plus en plus fréquents ces derniers temps. Nous sommes dus pour le grand et je sens que ça va venir. "

    Non, en réalité, les tremblements de terre qui viennent de se produire ne valent même pas la peine d'être comparés à ce que sera le «Big One» un jour.

    Selon l'USGS, un séisme de magnitude 9,0 dégagerait 2 818 382 fois plus d'énergie que le séisme de magnitude 4,7 que nous venons d'assister.

    Alors ne nous laissons pas emporter.

    Au total, il y a eu plus de 1 400 tremblements de terre en Californie et au Nevada au cours des sept derniers jours. À ce stade, cela est considéré comme une «semaine lente» pour la région.

    Espérons que les choses se calmeront et que nous ne verrons plus de séismes importants sur la côte californienne pendant un moment.

    Mais il ne fait aucun doute que le «Big One» approche à grands pas et que ce n’est qu’une question de temps.

    https://www.zerohedge.com/health/san-francisco-shaken-dozens-earthquakes-major-seismic-event-coming

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  37. Une canalisation d'école à prison dénoncée alors que 30 000 enfants de moins de 10 ans ont été arrêtés depuis 2013


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 22:35
    Écrit par Jack Burns via le projet Free Thought,


    Selon les dernières statistiques publiées par le FBI, les arrestations d'enfants ont explosé au cours de la dernière décennie. Il est révolu le temps d’envoyer des enfants au bureau du directeur pour une pagaïe. Aujourd'hui, des enfants de 6 ans sont arrêtés dans l'état de police des États-Unis.

    Les statistiques, conformes de 2013 à 2018, ont révélé que plus de 30 000 enfants de moins de 10 ans avaient été arrêtés, soit en moyenne plus de six mille enfants par an. Les élèves âgés de 10 à 12 ans ont dépassé 266 000 élèves.

    Dans le passé, les élèves et les enfants étaient soumis à des mesures disciplinaires telles que le temps mort et le canotage. Alors que de plus en plus d’écoles remplacent le traitement en interne par des options d’État policier externes, telles que les responsables des ressources scolaires, les enfants se retrouvent avec des enregistrements d’arrestation et leurs empreintes digitales stockées dans des bases de données.

    Souvent désignés comme le «pipeline entre les écoles», les principaux acteurs de la canalisation des enfants entre les écoles sont les agents des ressources scolaires (OSR), et les parents ont la tête froide.

    Heureusement, le nombre d'étudiants arrêtés d'année en année est en baisse de 2014 à aujourd'hui. ABC News écrit:

    Bien que le dernier rapport de la FBI sur la criminalité publié lundi indique que le nombre d’enfants arrêtés âgés de moins de 10 ans a continué à diminuer progressivement au cours des cinq dernières années, passant d’un niveau record de 6 458 en 2014 à 6 501 en 2018, les experts disent qu’il est encore trop nombreux.

    Ce qui peut sembler être une police de routine ou des méthodes de police modernes aux yeux de certains, d’autres perçoivent comme une violation des droits de l’homme, une pente glissante menant à une vie criminelle et une mauvaise utilisation des ressources de l’école. Certains diraient que se tenir debout dans l’espace réservé aux enfants sont des défenseurs de la justice réparatrice (RJ). Par exemple, au lieu d’appeler un agent des ressources de l’école lorsqu’une bagarre éclate sur le campus dans un établissement de la maternelle à la 12e année, les agents de sécurité (souvent des enseignants) amèneront les enfants et les adolescents au sein d’une communauté de défenseurs soucieux de maintenir les enfants à l’école. pipeline de la prison.

    Selon l'Institute for Policy Studies, les programmes de JR sont acceptés par les groupes de défense des droits et d'autres personnes très critiques vis-à-vis de la présence d'agents des ressources scolaires sur les campus. L'institut écrit:

    La justice réparatrice (ou RJ) considère les incidents dans lesquels des personnes sont blessées (comme, par exemple, des bagarres à l'école) comme nécessitant une guérison plutôt qu'une punition. Il met l'accent sur les dommages réels et le besoin de guérison, plutôt que sur la violation d'une règle.

    Au lieu d’appeler des membres de la société portant des insignes portant des armes sur des enfants indisciplinés, on appelle l’équipe de RJ.

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  38. Lorsqu'un incident survient, les parties se réunissent pour former un cercle de réparation composé d'étudiants, de membres du personnel, de membres de la communauté et d'un praticien de la justice réparatrice. Ils abordent ensemble les problèmes et tentent de trouver une solution.

    Les programmes de JR sont en train de gagner du terrain dans les écoles où les problèmes de discipline ont toujours été un problème majeur.

    Un nombre croissant de districts scolaires à travers le pays, de Oakland, Californie à Washington, D., appliquent ces pratiques.

    Les résultats sont prometteurs avec des recommandations pour la discipline scolaire à travers les campus, les étudiants ne doivent plus craindre d'aller en prison. Mais un tel manque de peur aurait causé encore plus de perturbations dans la salle de classe. Nous avons parlé à plusieurs enseignants qui souhaitent rester anonymes et qui affirment que les programmes de justice réparatrice ont créé un «manque de conséquences» sur les campus. Les étudiants s'en tirent maintenant avec un comportement incroyablement perturbant et irrespectueux.

    C'est donc là que réside le délicat exercice d'équilibre en dents de scie au travail. Les écoles font-elles appel aux OSR pour traiter les problèmes de comportement (souvent liés à des problèmes émotionnels) ou travaillent-ils en tant que communauté pour garantir que les arrestations à l’école ne se produisent jamais ?

    Selon une récente étude de recherche évaluant les résultats de la justice réparatrice, cela fonctionne. Les auteurs écrivent:

    Pour les programmes et les pratiques de justice réparatrice, il ressort que les preuves sont prometteuses, ce qui suggère des avantages possibles, mais toujours incertains, pour les jeunes participants en termes de réduction du comportement délinquant futur et d'autres résultats non délinquants. Les victimes participant à ces programmes, cependant, semblent bénéficier de nombreux avantages et sont plus satisfaits de ces programmes que les approches traditionnelles de la justice pour mineurs.

    Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour évaluer si l'approche de la JR en matière de discipline des enfants est la meilleure solution, presque tout le monde devrait pouvoir se mettre d'accord sur un point. La police n'a rien à faire avec des menottes aux poignets à l'âge de 6 ans.

    https://www.zerohedge.com/health/school-prison-pipeline-exposed-30000-kids-under-age-10-arrested-2013

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  39. C'est un oiseau, c'est un avion, non, c'est un hélicoptère d'attaque de soucoupe volante chinoise


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 22:15


    Plus tôt ce mois-ci, les Chinois ont dévoilé des armes hypersoniques et des plates-formes sans équipage lors d'un défilé militaire à Beijing le 1er octobre. Un élément de matériel militaire que l'Armée de libération du peuple (APL) n'a pas dévoilé était un hélicoptère d'attaque ressemblant à un avion volant. soucoupe.

    Le super grand requin blanc, comme l’appelle le Global Times le vaisseau spatial volant, mesure 25 pieds de long et 10 pieds de haut. Il a été exposé à la cinquième exposition sur les hélicoptères en Chine à Tianjin, une grande ville portuaire du nord-est de la Chine, à la fin de la semaine dernière.

    Le Global Times a indiqué que la soucoupe "est très expérimentale et ne pourra pas être utilisée de manière pratique dans un avenir proche." Néanmoins, il a ajouté que la soucoupe pourrait être le futur hélicoptère du pays d’ici 2030.

    Pour la levée verticale, la soucoupe utilise un système de rotor coaxial. Deux turboréacteurs sont intégrés des deux côtés de l'avion, ce qui lui confère une énorme poussée horizontale.

    La vitesse maximale de la soucoupe devrait être d'environ 400 mph (643 km/h). Il peut grimper à un taux de 21,5 pieds par seconde (6,55 m/sec), selon le Global Times, qui citait des données tirées d'une feuille d'informations lors de la 5ème exposition sur les hélicoptères en Chine.

    - voir clip sur site -

    La soucoupe est dotée de la technologie furtive intégrée à la peau extérieure - cela lui permettra de ne pas être détectée au combat.

    Les observateurs militaires chinois ont déclaré au Global Times que la vitesse, la conception élégante et les capacités furtives de la soucoupe lui conféraient un avantage sur le champ de bataille moderne.

    Le premier vol de la soucoupe pourrait avoir lieu dès l'année prochaine au salon international de l'aviation et de l'aérospatiale de Chine, dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine, a rapporté vendredi la Télévision centrale de Chine.

    "Que cet hélicoptère devienne pratique ou non, de telles explorations sont bénéfiques au développement technologique de la Chine pour les futurs hélicoptères", a déclaré un expert militaire anonyme au Global Times.

    Une autre source a déclaré au Global Times que l'avenir des hélicoptères chinois devrait inclure "la grande vitesse, l'intelligence, la furtivité et le faible bruit".

    La Chine s'emploie à moderniser ses forces, avec les dernières technologies, notamment des armes hypersoniques, des drones armés et des combattants de cinquième génération, alors que la guerre commerciale avec les États-Unis menaçait de mettre fin à un conflit armé quelque part dans la mer de Chine méridionale.

    https://www.zerohedge.com/technology/its-bird-its-plane-no-its-chinese-flying-saucer-attack-helicopter

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  40. La Chine, la NBA et le visage massif du mondialisme


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 21:55
    Ecrit par Jon Rappoport via No More Fake News,


    Mettons une chose au clair. Les Chinois, qu’ils paraissent heureux ou tristes, soutiennent leur gouvernement parce qu’ils sont contrôlés. Après des générations de coups, la population baisse la tête et plie les genoux devant les maîtres des esclaves. Appelez cette liberté si vous voulez.

    Et si vous croyez vraiment que la situation en Amérique n’est pas meilleure que le système en Chine, même avec le degré de censure bien vivant en Amérique, même avec le trucage de cette économie, essayez une expérience. Déplacez-vous en Chine et commencez à publier des articles critiquant sans relâche le gouvernement là-bas. Voyez ce qui se passe. Assurez-vous de laisser une copie de votre dernier testament à la maison.

    Tweet provoque des réactions négatives contre la NBA en Chine
    Lorsque le commissaire de la NBA et plusieurs joueurs parlent d’aimer leurs supporters chinois, ils se réfèrent aux victimes du terrorisme à long terme. Et si vous appuyez sur les membres de la NBA à ce sujet, ils disent: «Nous voulons seulement jouer au basket, nous voulons juste les jeux».

    Et ils veulent de l'argent.
    L'argent Nike,
    la monnaie chinoise,
    l'argent de la télévision,
    l'autre argent de marchandise.

    Plus de Chinois que d'Américains regardent les séries de la NBA à la télévision.

    Lorsque le directeur général des Houston Rockets de Houston, Daryl Morey, a retweeté FIGHT FOR FREEDOM, AUPRÈS DE HONG KONG, le gouvernement chinois a lancé une tempête de merde. Les matchs de pré-saison noircis, les conférences de presse annulées, l'attaque du commissaire de la NBA, Adam Silver, pour avoir (partiellement et faiblement) défendu la liberté d'expression. Maintenant, des appels sont lancés pour que Daryl Morey démissionne de son poste, afin d'apaiser le gouvernement chinois.

    La grande peur ? Quelques stars mondiales de la NBA décideraient de défendre et de défendre le million de manifestants de Hong Kong, désireux de renverser un projet de loi autorisant la Chine à extrader des «suspects» de Hong Kong vers le continent, où ils pourraient être inculpés, emprisonnés, torturé, assassiné. Les suspects numéro un à Hong Kong seraient des personnes qui s’opposent au régime chinois continental.

    Les stars de la NBA pourraient s’engager dans un scandale mondial d’indignation publique contre le gouvernement brutal de la Chine.

    Jusqu'à présent, cette peur est sans fondement. Les guerriers de la justice sociale LeBron James [ZH: depuis, il est sorti défendre la Chine], Steve Kerr et Gregg Popovich (entraîneurs) ne disent rien sur le problème spécifique de Hong Kong contre la Chine. Personne connecté à la NBA ne l’adresse.

    Nous avons ce que George Washington avait mis en garde: une alliance étrangère enchevêtrée. Les États-Unis, la Chine, l'argent.

    Vous devez vous demander à quel point tout cela est curieux maintenant. Le gouvernement chinois, saisissant un petit tweet, explose au moment même où les joueurs, les entraîneurs et le commissaire de la NBA se trouvent en Chine pour une tournée bien foutue. C’est comme si le gouvernement chinois cherchait un prétexte pour attaquer les États-Unis, car Trump remettait en question les relations commerciales entre les deux pays. Obliquement, la dictature communiste veut montrer à quel point elle ira jusqu’à lutter contre toute critique extérieure et contre le réajustement du commerce qui favorise actuellement la Chine. Favorise grandement la Chine. (Nous verrons à quel point le nouvel accord commercial entre Trump et la Chine est bon ou mauvais.)

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  41. Qui est chargé de maintenir les joueurs de la NBA dans un état de silence et de se conformer aux souhaits des dirigeants chinois ? La NBA, oui. Mais plus important encore, les entreprises de chaussures. Nike, Adidas. Ils ont d'énormes affaires en Chine. Ne doit pas déranger CELA. Chaque joueur célèbre de la NBA a une grosse affaire de chaussures. Cela ne doit pas mettre cet argent en danger non plus. Donc fermes là. Jouer au ballon. Restez ignorant de la politique.

    Alliances enchevêtrées.

    En effet, les dirigeants chinois ont osé la NBA pour couper les liens avec la Chine et perdre des milliards. "Si vos balles sont faites d'argent, nous vous avons par les balles."

    Pourquoi les Rockefeller ont-ils voulu ouvrir le commerce de la Chine à l'Ouest il y a tant d'années? Pourquoi ne pas, par exemple, une Inde peuplée? Après tout, l'Inde avait un semblant naissant de gouvernement représentatif. Contre la Chine, l'Inde était Thomas Paine. Les Rockefeller ont favorisé la Chine parce qu’ils ont AIMÉ le système chinois. Contrôle massif de haut en bas. Censure absolue. Répression violente. Contrôle de la pensée. Ainsi, un moyen de posséder et de diriger un grand nombre de personnes et de les pacifier par la peur et la terreur. Décennie après décennie. UN BON MODELE POUR LE MONDE.

    Un ami américain a décrit un incident dont il a été témoin il y a plusieurs années alors qu'il était assis dans un bus de tournée en Chine. Lui et son copain étaient les seuls Américains à bord. Une dispute a éclaté entre deux guides touristiques chinois à l'avant du bus. A ce moment, tous les passagers chinois inclinèrent la tête et regardèrent le sol. C’était leur réaction réflexe à un différend entre deux hauts responsables.

    Vous pouvez donc imaginer leurs réponses au leadership au sommet. Soumission totale.

    Ce sont les fans de la NBA qui ont une histoire d'amour avec les joueurs américains. Et vice versa.

    Orwell, 1984: «Mais tout allait bien, tout allait bien, la lutte était finie. Il avait remporté la victoire sur lui-même. Il aimait Big Brother. "

    Orwell: "Si vous voulez une image du futur, imaginez une botte frappant un visage - pour toujours."

    Ou peut-être une chaussure, fabriquée par Nike, en Chine.

    Supposons que PLUSIEURS clients de Nike cessent d’acheter leurs chaussures.

    Supposons que BEAUCOUP de fans de la NBA cessent d’aller aux jeux.

    Supposons que BEAUCOUP de téléspectateurs arrêtent de regarder les jeux à la télévision.

    Supposons que BEAUCOUP d'autres utilisateurs des médias sociaux diffusent sans relâche des messages soutenant les manifestants de Hong Kong et dénonçant le régime brutal chinois.

    Supposons que des chercheurs indépendants commencent à publier des listes de produits fabriqués en Chine et achetés aux États-Unis, afin que les consommateurs puissent les éviter.

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  42. Supposons que de plus en plus de gens s'aperçoivent que le fardeau économique qui maintient le mondialisme ensemble est insensé: les fabricants nationaux abandonnent leur pays d'origine et s'installent dans des endroits (comme la Chine) où ils fabriquent leurs produits beaucoup moins cher; où les salaires sont très bas et les préoccupations environnementales nulles; et ensuite, exporter ces produits pour les vendre chez eux, mettant ainsi les entreprises nationales concurrentes en faillite. Supposons que beaucoup plus de gens en viennent à voir cela comme un suicide économique. Supposons qu'ils voient le globalisme lui-même comme un suicide planifié. Prévu pour élever certains pays gouvernés par des dictateurs brutaux et faire sombrer d'autres pays où un semblant de liberté existe encore. Et supposons qu’ils voient dans ce plan une stratégie visant à instaurer une répression à l’échelle de la planète, quelle que soit la dénomination que vous souhaitez utiliser, mais qu’il s’avère qu’il s’agit bien de sociétés de géant et de banques coopérant avec les gouvernements du monde entier. Aucune exception autorisée.

    Et supposons que les 7,7 milliards d’objectifs de ce plan réalisent qu’ils sont tous les vrais Deplorables, et par conséquent disent NON.

    Avec les nombreuses voies de communication disponibles, cela pourrait être un raz-de-marée de NO.

    Si vous souhaitez approfondir encore les bases de l'économie, considérez que: les marchés relativement libres ne peuvent fonctionner que dans un contexte où les règles du jeu sont les mêmes pour les concurrents: les coûts de fabrication, de commercialisation et de vente des produits sont les mêmes pour tous. . Une fois que vous avez autorisé l'importation massive de biens en provenance de pays où ces coûts sont considérablement inférieurs, vous manipulez le jeu. Le pays d'origine en souffre. Les entreprises ont fermé. Les travailleurs n'ont pas de travail. Le niveau général de prospérité, quel qu’il soit, continue de se dégrader. Peu importe la façon dont vous inclinez et massez les chiffres, peu importe le nombre de théories idiotes que vous incarnez, le résultat est inévitable.

    Ajoutez à cette tragédie artificielle en permettant à ces importations massives de provenir d'un pays où les citoyens sont strictement contrôlés par un régime criminel; conclure de très nombreux accords économiques avec ce régime; fermer les yeux sur ce que ce régime a fait à sa population; et vous avez un sacrifice de liberté sur tous les fronts.

    Ensuite, il y a un étranglement. Et puis, à n'importe quelle occasion, pour quelque raison que ce soit, le régime brutal donnera un ordre:

    N'osez pas nous critiquer.
    Nous sommes dans le même bateau.
    Nous n'avons pas de principes et vous non plus.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/china-nba-and-massive-face-globalism

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    1. La Chine de Mao est passée à la Chine de XI comme la France est passée de la dictature monarchique, puis impériale à la républicaine. Mais, cette corde plus longue n'est pas encore la Démocratie de vivre détaché ! Cette corde plus longue a fait exploser les Peuples ! Elle a permis un envol des idées, une projection flamboyante, d'où les arrivées de moteurs, d'ordinateurs et de robots. L'intelligence est là !

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  43. Dans le mouvement "obscène", les tarifs des pétroliers explosent pour enregistrer des niveaux au milieu d'une flopée de risques géopolitiques


    par Tyler Durden
    Mer. 16/10/2019 - 15:14


    Dans un monde où les événements multi-sigma se produisent maintenant avec une régularité quotidienne, peu de gens ont semblé remarquer un événement sans précédent dans le secteur des pétroliers, où les contacts nolisés pour les très gros transporteurs de brut (VLCC) ont dépassé les 300 000 $ alors que l'industrie a digéré le contrat. Les retombées des États-Unis ont mis l'accent sur les sanctions concernant le pétrole, en particulier la société chinoise Cosco Shipping, et sur le dernier incident de sécurité au Moyen-Orient.

    Comme le note Lloyd's List, le Baltic Exchange Dirty Tanker Index, qui regroupe les tarifs mondiaux des services d'affrètement de navires, a indiqué que vendredi, les tarifs des liaisons VLCC entre l'Afrique de l'Ouest et la Chine avaient presque doublé en une journée pour atteindre 278 057 $. Les liaisons entre le Moyen-Orient et Singapour et la Chine ont atteint respectivement 305 998 et 300 391 dollars, soit une augmentation de près de 100% sur une journée.

    La prise de Clarkson était encore plus choquante, signalant que le tarif hebdomadaire du pétrolier VLCC avait explosé presque 15 fois en heures, passant de 25 000 $ à 350 000 $.

    - voir graphique sur site -

    Newton IM renforce la pondération des liquidités à 28% face aux risques géopolitiques

    "Nous enregistrons des niveaux record aujourd'hui, a déclaré vendredi 26 août à Beijing Chaudell, analyste chez Evercore Transport. Des tarifs VLCC de 300 000 $ sont sans précédent, du moins au cours des 20 dernières années."

    "Les taux de VLCC ont maintenant grimpé à des niveaux jamais enregistrés auparavant, avec des revenus au comptant supérieurs à 300 000 dollars / jour - et les courtiers s'attendant à ce que le niveau d'activité actuel se maintienne", a déclaré Eirik Haavaldsen, analyste de Pareto, ajoutant que "les pétroliers commenceraient à bénéficier des bénéfices" des marchés obscènes des pétroliers, car de plus en plus de LR passent en mode sale. "

    Les tarifs VLCC ont fortement augmenté depuis que les États-Unis ont imposé des sanctions aux unités de Cosco Shipping. Comme l'a ajouté Lloyds List, les taux des pétroliers bruts ont augmenté ces dernières semaines "alors que les sanctions imposées par les États-Unis ont effectivement réduit le tonnage du marché".

    - voir graphique sur site -

    Pour rappel, à la fin du mois de septembre, le gouvernement américain a sanctionné certains des navires-citernes de Cosco pour avoir importé du pétrole brut iranien en violation des sanctions américaines. Les sanctions ont non seulement éliminé ces navires spécifiques de la disponibilité générale, mais ont également contaminé ceux de coentreprises dans lesquelles Cosco est présente. Et même si les négociants en pétrole ont de nouveau commencé à faire des réservations de super-opérateurs opérés par le géant maritime chinois, les taux ont continué d'augmenter.

    Cela est dû en partie aux décisions prises par Exxon Mobil Corp. et la société chinoise Unipec d'éviter les navires impliqués dans des échanges liés au Venezuela, également sous sanctions américaines, affectant plus de 200 VLCC et suezmax selon Burak Cetinok, responsable de la recherche chez Arrow Shipping Group à Londres.

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  44. Peter Sand, analyste en chef des transports maritimes chez Bimco, a confié à Lloyd’s List que tant que les raffineurs asiatiques d’Inde au Japon resteraient désespérés du brut, ces taux élevés seraient maintenus. Il a toutefois averti que lorsque la situation évoluera, ces taux vont chuter et que mercredi, la compagnie Dalian VLCC de Cosco a obtenu des dérogations temporaires aux sanctions imposées par les États-Unis, ce qui permettra le déchargement de cargaisons de pétrole brut. les sanctions vont reprendre et inciter les commerçants à prendre des bénéfices.

    Une montée des risques géopolitiques au Moyen-Orient a également aidé: l'Iran a récemment déclaré que des missiles avaient touché l'un de ses navires dans la mer Rouge, alors que les tensions politiques dans le golfe avaient récemment augmenté. L’attaque du navire iranien a ajouté aux primes de risque qui étaient déjà élevées après l’attaque en Arabie Saoudite le mois dernier.

    L’incident est survenu moins d’un mois après l’attaque de l’industrie pétrolière saoudienne, qui avait détruit la moitié de la production du royaume.

    En raison de la flambée des taux, les recettes des navires empruntant la route de référence entre le golfe Persique et la Chine ont commencé à dépasser la barre des 100 000 dollars par jour la semaine dernière. Un supertanker, l’Ardèche, a été réservé pour un voyage début novembre entre le Moyen-Orient et Singapour à un tarif équivalant à 327 853 dollars, sans compter les jours chômés, selon un rapport établi par le pool d’expédition Tankers International.

    Randy Giveans, vice-président chargé de la recherche sur les actions chez Jefferies à Houston, estime que cette hausse devrait se poursuivre au cours du quatrième trimestre, avec une baisse saisonnière au début de 2020, mais elle devrait rester forte. Il s'attend à un très bon marché pendant au moins 18 mois et peut-être en 2021-2022. "Je ne dis pas que les taux resteront à ces niveaux record pendant 18 mois, mais ils resteront certainement bien au-dessus des dernières années au cours des prochains trimestres", a déclaré Giveans.

    * * *

    À ce stade, les lecteurs se demandent peut-être comment tirer le meilleur parti du déplacement vertical des taux de cartographie VLCC, et la réponse provient de Harris Kupperman, de Adventures in Capitalism, qui a résumé les mouvements récents des taux de pétroliers dans un article récent, "Shipping is All About Upside Leverage ", que nous republions ci-dessous dans son intégralité:

    Il y a neuf mois, j'ai commencé à écrire assez régulièrement sur le transport maritime (premier article, deuxième article, troisième article, quatrième article). La thèse était simple. Il y avait une pénurie de nouvelles commandes, IMO2020 risquerait de perturber davantage l'approvisionnement et le transport maritime est un jeu de levier sur la volatilité géopolitique (il était évident que Trump allait continuer à causer le chaos), par conséquent, vous souhaitiez une longue navigation. La partie 1 de cette thèse a été jouée presque immédiatement, la partie 2 a pris son essor à la fin du deuxième trimestre et le mois dernier a été consacrée à la volatilité géopolitique (attaques de raffineries saoudiennes, sanctions COSCO, Venezuela, etc.). Après plusieurs mois de taux de location élevés, les cours des actions ont finalement réagi au cours des deux dernières semaines. Malgré l’appréciation de 50% des actions, le plaisir ne fait que commencer.

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  45. Pourquoi je dis ça ? Parlons de levier d’exploitation. Vendredi, il a été rapporté qu'un VLCC était affrété au taux sans précédent de 300 000 $ par jour. Voyons comment fonctionne le calcul. Excusez-moi car je vais faire quelques généralisations et arrondir ici. Si vous voulez des chiffres précis, engagez un actuaire. Un VLCC de 10 ans vaut environ 45 millions de dollars. Son fonctionnement coûte environ 20 000 dollars par jour. Vous bénéficiez ainsi d’un flux de trésorerie d’environ 280 000 dollars par jour. Si vous financez votre VLCC avec 2/3 de la dette, vous avez 15 millions de dollars d’équité et vous doublez votre argent environ tous les 54 jours. En gros, vous gagnez 6 fois votre argent chaque année. Désormais, si vous envisagez d'investir 300 000 dollars dans votre modèle financier, quelqu'un devrait vous enlever vos crayons de couleur et vous empêcher de vous blesser, car ces taux ne sont pas viables. Néanmoins, doubler votre argent en 55 jours, même si vous ne pouvez le faire que quelques fois au cours des prochains trimestres, créera beaucoup de valeur pour les actionnaires. Quelle autre activité peut affirmer que le cours de l'action devrait doubler en moins de 2 mois et continuer à le faire? Ajoutons maintenant le fait que la plupart des cours des actions se négocient à un prix inférieur à la valeur liquidative et que celle-ci augmente rapidement avec l’appréciation de la valeur des navires et que le prix des actions pourrait augmenter légèrement, même lorsque les taux d’affrètement diminuent.

    Je veux montrer comment cela fonctionne dans la pratique.

    Scorpio Tankers (STNG - USA) étant ma position la plus importante, utilisons-la dans cet exemple. Par souci de simplicité, je vais utiliser l’exemple que la direction a utilisé lorsque les taux de LR sont en moyenne de 50 000 USD et les taux de MR de 30 000 USD en 2020. Est-ce que ce sont les bons taux ? Qui diable sait ? Cependant, vous pouvez ajouter ou soustraire 0,80 USD par action pour 1 000 USD de variation du taux de location afin d'obtenir le numéro de flux de trésorerie choisi. Quoi qu’il en soit, avec ces taux d’affrètement choisis, Scorpio dispose d’un cash-flow de 25 dollars par action. Évaluer une flotte est toujours quelque peu subjectif, mais je vais utiliser 35 $ par action en fonction des transactions récentes des navires. Enfin, le Scorpion dispose de 128 navires. Si ces taux d'affrètement se produisent, les navires sont tenus d'apprécier. Disons qu’ils s’apprécient de 10 millions de dollars chacun. Cela représente 1,28 milliard de dollars de valeur ajoutée ou 22 dollars par action en valeur ajoutée nette. Ajoutez le tout et le Scorpion vaut 82 dollars par action (25 $ + 35 $ + 22 $) à la fin de 2020. Aucun nouveau tonnage n’est prévu en 2021. Pourquoi les taux d’affrètement ne peuvent-ils pas rester élevés? Si vous voulez gagner 22 $ sur une valeur de 82 $, vous gagnez 27% sur les capitaux propres des actionnaires avant d’avoir ajouté un flux de trésorerie supplémentaire dû au remboursement de la dette. Les sociétés qui obtiennent un rendement du capital aussi élevé sont souvent évaluées à une prime de la VNI basée sur leur capacité à continuer à générer un rendement du capital élevé pendant au moins quelques trimestres supplémentaires tout en remboursant leur dette et en effectuant d’autres activités relutives. Il est fou de penser que la société ne devrait pas valoir 1,25 fois la valeur liquidative ? Au cours de l’explosion de 2003 à 2008, la plupart des compagnies de transport se négociaient à une valeur liquidative de quelques fois; 1,25 semble donc presque conservateur lors d’un marché haussier. Dans tous les cas, le calcul ci-dessus vous amène à 103 $ par action. Le stock va-t-il si haut ?

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  46. Je ne le sais pas vraiment, mais ma moyenne est de 17 $ et malgré un doublé de neuf mois, j’ai le sentiment qu’il y a beaucoup de folie ici, surtout si les taux dépassent de façon spectaculaire. Personne ne pensait que les tarifs VLCC pourraient atteindre 300 000 dollars, mais nous y sommes. Pourquoi les taux de LR ne peuvent-ils pas atteindre 100 000 $ pour de brefs moments? Ne pas dire que ceci est ma prédiction et ne pleure pas pour moi si cela ne se produit pas, mais pourquoi ne peut-il pas arriver ? Surtout avec la demande accrue des pétroliers propres d'IMO2020 et le grand nombre d'anciens LR qui se sont récemment lancés sur le marché sale pour tirer parti des taux d'Aframax.

    Vous pouvez faire la même chose avec n'importe quelle compagnie de transport: il vous suffit de vous connecter là où vous pensez que les taux sont et de voir le levier d'exploitation disponible pour les actionnaires. Naturellement, les entreprises ayant les bilans les plus endettés offrent le plus d’effet de levier à la hausse et le plus de risques en cas de baisse des taux. Je ne suis pas ici pour marteler le tableau des expéditions (je l'ai déjà fait suffisamment de fois), mais plutôt pour montrer que les fluctuations du cours des actions que nous avons observées au cours des deux dernières semaines ne sont qu'un avant-goût de ce que pourrait venir. Étonnamment, beaucoup de ces actions se négocient toujours avec des remises importantes par rapport à la valeur liquidative. C’est une décennie depuis que nous avons assisté à un véritable marché haussier dans le transport maritime. Les investisseurs ont oublié à quel point cela pouvait être explosif.

    Pour finir, repensez à la pire compression de votre carrière. Cette fois, quelque chose est devenu fou et vous avez été courte. Nous sommes tous passés par là au moins une fois. Rappelez-vous à quel point vous étiez reconnaissant quand il a finalement reculé un peu. Quelle a été ta première réaction? Le mien devait couvrir le plus à une perte bien réduite. Imaginez maintenant que vous êtes responsable de la logistique dans une grande maison de commerce. Vous êtes structurellement à court d'expédition à tout moment. Bien sûr, vous avez bloqué des chartes de temps et peut-être des FFA, mais vous devez toujours affréter des navires tous les mois. Soudain, les taux augmentent 10 fois par mois. Que faire ? Vous bloquez autant de longueur que possible lors du premier retrait réel. Disons simplement que je ne pense pas que les chartes du VLCC retournent à 30 000 $ de si tôt. Je ne sais pas où se trouve le taux d’équilibre, mais je pense que nous avons trouvé un nouveau niveau nettement plus élevé pour les prochaines années. La même chose peut être dite de nombreuses autres classes d'expédition. Ce n’est tout simplement pas pris en compte.

    https://www.zerohedge.com/energy/obscene-move-oil-tanker-rates-explode-record-levels-amid-flurry-geopolitical-risks

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