par Tyler Durden
Lun., 28/10/2019 - 21:20
Ecrit par Gail Tverberg via le blog Notre Monde Finite,
Les besoins en énergie de l’économie mondiale semblent faciles à modéliser. La consommation d'énergie est mesurée de différentes manières, notamment en kilowattheures, en barils d'équivalent pétrole, en unités thermiques britanniques, en kilocalories et en joules. Deux types d’énergie sont équivalents s’ils produisent le même nombre d’unités d’énergie, non ?
Par exemple, le modélisateur de xkcd, Randall Munroe, explique l’avantage des énergies renouvelables dans la vidéo ci-dessous. Il nous dit que sur la base de son modèle, l'énergie solaire, si elle est portée à des niveaux ridicules, peut fournir suffisamment d'énergie renouvelable pour nous-mêmes et une demi-douzaine de nos voisins. Le vent, s'il est porté à des niveaux absurdes, peut fournir suffisamment d'énergie renouvelable pour nous-mêmes et une douzaine de nos voisins.
Cette analyse présente toutefois un inconvénient majeur. Les types d'énergie produits par le vent et le solaire ne sont pas les types d'énergie dont l'économie a besoin. L'éolien et le solaire produisent de l'électricité intermittente disponible uniquement à des moments et à des endroits spécifiques. Ce dont l'économie mondiale a besoin, c'est d'une variété de types d'énergie différents qui répondent aux besoins énergétiques des nombreux appareils en place dans le monde. Cette énergie doit être transportée au bon endroit et conservée au bon moment de la journée et au bon moment de l'année. Il peut même être nécessaire de stocker cette énergie d’une année sur l’autre en raison des sécheresses éventuelles.
Je pense que la situation est analogue à celle des chercheurs qui ont décidé qu'il serait utile ou plus efficace que les humains modifient leur régime en 100% d'herbe au cours des 20 prochaines années. L'herbe est une forme de produit énergétique, mais ce n'est pas le produit énergétique que l'homme consomme normalement. Il ne semble pas être toxique pour l'homme en petites quantités. Cela semble bien se développer. Passer à l'utilisation de l'herbe pour la nourriture semblerait être bénéfique du point de vue du gaz carbonique. Le fait que les humains n’ont pas évolué pour manger de l’herbe rappelle le fait que les secteurs de la fabrication et des transports de l’économie actuelle ne se sont pas développés autour de l’utilisation de l’électricité intermittente en provenance du vent et du soleil.
La substitution de l'herbe à la nourriture pourrait «fonctionner», mais nécessiterait de tout nouveaux systèmes
Si nous considérons d'autres espèces, nous constatons que les animaux à quatre estomacs peuvent en fait très bien vivre avec un régime à base d'herbe. Ces animaux ont souvent des dents qui poussent continuellement parce que la silice dans l'herbe a tendance à s'user. Si nous pouvions simplement contourner ces petits détails, nous pourrions peut-être faire le changement. Nous aurions probablement besoin de développer des estomacs supplémentaires et d'ajouter des dents en croissance continue. D'autres ajustements pourraient également être nécessaires, tels qu'un cerveau plus petit. Tel serait notamment le cas si un régime exclusivement composé d’herbe ne permettait pas de soutenir la croissance et l’activité cérébrales d’aujourd’hui.
Le problème avec presque toutes les analyses d'énergie aujourd'hui est qu'elles utilisent des limites étroites. Ils n'examinent qu'une petite partie du problème - généralement le coût (ou le "coût énergétique") des appareils eux-mêmes, et supposent qu'il s'agit du seul coût impliqué dans un changement. En fait, les chercheurs doivent reconnaître que de tout nouveaux systèmes peuvent être nécessaires, analogues aux estomacs supplémentaires et aux dents toujours plus grandes. La question est parfois décrite comme la nécessité d’avoir des «frontières larges» dans les analyses.
Si l'analyse xkcd compense les coûts énergétiques indirects du système, y compris l'énergie liée à tous les systèmes nouvellement requis, les résultats de l'analyse changeront probablement considérablement. La capacité combinée de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire d’alimenter sa propre maison et celle d’une douzaine de voisins et demi disparaîtrait probablement. Le système renouvelable produirait bien trop d’estomacs et de dents en croissance constante pour que le système fonctionne. L'économie mondiale pourrait ne pas fonctionner comme par le passé si l'équivalent du cerveau devait être plus petit.
Est-ce que «l'énergie utilisée par une douzaine de nos voisins» est une métrique appropriée ?
Avant de poursuivre mon analyse de ce qui ne va pas dans la modélisation des énergies renouvelables intermittentes, permettez-moi de dire quelques mots sur la façon dont Munroe quantifie le résultat de son analyse énergétique. Il parle de "l'énergie consommée par un ménage et par une douzaine de voisins." La métrique utilisée par Munroe est similaire. Mais, cela nous dit-il ce que nous devons savoir dans ce cas ?
Notre économie nécessite la consommation d'énergie de nombreux types d'utilisateurs, y compris les gouvernements pour construire des routes et des écoles, les agriculteurs pour planter des cultures et les fabricants pour fabriquer des appareils de toutes sortes. Laisser la consommation d'énergie non résidentielle en dehors du calcul n'a pas beaucoup de sens. (En réalité, nous ne savons pas exactement ce que Munroe a inclus dans son calcul. Son libellé suggère qu'il n'inclut que la consommation d'énergie résidentielle.) Aux États-Unis, mon analyse indique que les utilisateurs résidentiels ne consomment qu'environ un tiers de l'énergie totale1. Le reste est consommé par les entreprises et les gouvernements.
Si nous voulons ajuster les indications de Munroe pour inclure l’énergie consommée par les entreprises et les gouvernements, nous devons diviser par trois le nombre indiqué de ménages résidentiels alimentés en énergie. Ainsi, au lieu que les unités soient «énergie consommée par une douzaine de nos voisins», elles seraient «énergie consommée par quatre de nos voisins, y compris la consommation d'énergie associée par les gouvernements et les entreprises». Le bénéfice apparemment énorme procuré par l'énergie éolienne et solaire devient beaucoup plus petit lorsque nous divisons par trois, même avant tout autre ajustement.
Quels pourraient être les coûts indirects de l’énergie éolienne et solaire ?
Il existe un certain nombre de coûts indirects:
(1) Les coûts de transport sont beaucoup plus élevés que ceux d’autres types d’électricité, mais ils ne sont pas imputés à l’énergie éolienne et solaire dans la plupart des études.
Une étude réalisée en 2014 par l'Agence internationale de l'énergie indique que les coûts de transport de l'énergie éolienne sont environ trois fois plus élevés que ceux du charbon ou de l'énergie nucléaire. Le montant des coûts excédentaires a tendance à augmenter à mesure que les énergies renouvelables intermittentes représentent une part plus importante du total. Les coûts de transmission plus élevés pour les énergies éolienne et solaire sont notamment dus aux raisons suivantes:
(a) Un nombre disproportionné de lignes doivent être construites pour l'éolien et le solaire, car les lignes de transmission doivent être dimensionnées à la production maximale plutôt qu'à la production moyenne. La production éolienne est généralement disponible 25% à 35% du temps; l'énergie solaire est généralement disponible dans 10 à 25% des cas.
(b) La distance entre le lieu où l'énergie renouvelable est capturée et celle où elle est consommée a tendance à être plus longue que celle de la production traditionnelle.
(c) L'électricité renouvelable n'est pas produite dans une centrale à combustible fossile, avec les mêmes contrôles sur les nombreux aspects de l'électricité du réseau. Le réseau de transport doit donc apporter des corrections qui ne seraient pas nécessaires pour d’autres types d’électricité.
(2) L'augmentation du transport d'électricité sur les longues distances nécessite une maintenance accrue des lignes de transport. Si cela n'est pas effectué correctement, des incendies sont probables, en particulier dans les zones sèches et venteuses.
Il a été récemment démontré qu'un entretien insuffisant des lignes de transport constitue un risque majeur d'incendie.
En Californie, l’entretien insuffisant des lignes électriques a entraîné la faillite de l’entreprise de services publics PG & E située dans le nord de la Californie. Au cours des dernières semaines, PG & E a mis en place deux coupures de courant préventives, l'une touchant jusqu'à deux millions de personnes.
Selon le Texas Wildfire Mitigation Project, «les lignes électriques ont provoqué plus de 4 000 incendies de forêt au Texas au cours des trois dernières années et demie».
Le Venezuela dispose d’une ligne de transport longue distance reliant sa principale centrale hydroélectrique à Caracas. L'une des pannes survenues dans ce pays semble être liée à des incendies proches de cette ligne de transmission.
Certaines mesures peuvent être prises pour prévenir ces incendies, telles que l’enfouissement des lignes souterraines. Même en utilisant un fil isolé, au lieu d'un fil de transmission ordinaire, semble aider. Mais toute solution a un coût. Ces coûts doivent être pris en compte dans la modélisation du coût indirect de l’ajout d’une quantité énorme d’énergies renouvelables.
(3) Un investissement énorme dans les stations de charge sera nécessaire si quelqu'un d'autre que les très riches veut utiliser des véhicules électriques.
De toute évidence, les riches peuvent se permettre des véhicules électriques. Ils ont généralement des garages avec des connexions à l'électricité. Grâce à cet agencement, ils peuvent facilement charger un véhicule alimenté par l'électricité lorsque cela convient.
Le problème, c’est que les moins riches n’ont souvent pas les mêmes possibilités de recharger leurs véhicules électriques. Ils ne peuvent pas non plus se permettre de passer des heures à attendre que leurs véhicules chargent. Ils auront besoin de stations de recharge rapide peu coûteuses, situées dans de très nombreux endroits, si l’on veut que les véhicules électriques soient un choix approprié. Le coût de la recharge rapide devra probablement inclure une redevance pour l'entretien des routes, car c'est l'un des coûts qui est aujourd'hui inclus dans les prix du carburant.
(4) L'intermittence ajoute une couche de coûts très importante.
L’opinion générale est que l’intermittence peut être gérée par de petits changements, tels que la tarification à l’heure, les réseaux intelligents et la coupure de courant pour quelques clients industriels sélectionnés s’il n’ya pas assez d’électricité. Cette croyance est plus ou moins vraie si le système est essentiellement un système à combustible fossile et nucléaire, avec un faible pourcentage d’énergies renouvelables. La situation change à mesure que de nouvelles énergies renouvelables intermittentes sont ajoutées.
Une fois que plus d’un faible pourcentage d’énergie solaire est ajouté au réseau électrique, des piles sont nécessaires pour lisser la transition rapide qui se produit à la fin de la journée lorsque les travailleurs rentrent chez eux et souhaitent manger leurs dîners, même si le soleil le permet. ensemble. Il y a aussi des problèmes d'électricité provoquée par le vent qui coupe le courant pendant les tempêtes; Les piles peuvent aider à atténuer ces transitions.
Il y a aussi des problèmes à plus long terme. Les grandes tempêtes peuvent perturber l’électricité pendant plusieurs jours, à n’importe quel moment de l’année. Pour cette raison, si un système doit fonctionner uniquement à partir d'énergies renouvelables, il serait souhaitable de disposer d'une batterie de secours pendant au moins trois jours. Dans la courte vidéo ci-dessous, Bill Gates exprime sa consternation à l’idée d’essayer de fournir une pile de secours de trois jours pour la quantité d’électricité utilisée par la ville de Tokyo.
À ce stade, nous ne disposons pas de suffisamment de batteries pour fournir une batterie de secours de trois jours à l’alimentation en électricité dans le monde. Si l’économie mondiale doit fonctionner à partir d’énergies renouvelables, la consommation d’électricité devra augmenter par rapport au niveau actuel, ce qui rendra encore plus difficile le stockage de trois jours.
Un problème beaucoup plus difficile que le stockage d'électricité pendant trois jours est la nécessité d'un stockage saisonnier, si l'on veut utiliser de manière significative les énergies renouvelables. La figure 1 illustre l'évolution saisonnière de la consommation d'énergie aux États-Unis.
Figure 1. Consommation d'énergie aux États-Unis par mois de l'année, à partir des données de la US Energy Information Administration. "Tous les autres" est l'énergie totale, moins l'électricité et l'énergie de transport. Il comprend le gaz naturel utilisé pour le chauffage de la maison. Il comprend également les produits pétroliers utilisés pour l'agriculture et les combustibles fossiles de toutes sortes utilisés à des fins industrielles.
Contrairement à cette tendance, la production d’énergie solaire a tendance à atteindre un sommet en juin; il tombe à un niveau bas de décembre à février. L’énergie hydroélectrique a tendance à atteindre son maximum au printemps, mais sa quantité varie souvent d’une année à l’autre. L'énergie éolienne est assez variable d'une année à l'autre et d'un mois à l'autre.
Notre économie ne peut gérer de nombreux démarrages et arrêts d’approvisionnement en électricité. Par exemple, les températures doivent rester élevées pour faire fondre les métaux. Les ascenseurs ne doivent pas s'arrêter entre les étages lorsque l'électricité s'arrête. La réfrigération doit continuer lorsque la viande fraîche est conservée au froid.
Deux approches peuvent être utilisées pour résoudre les problèmes d’énergie saisonniers:
Le système énergétique basé sur les énergies renouvelables a été considérablement construit, afin de fournir suffisamment d’électricité lorsque l’énergie totale est le plus nécessaire, généralement en hiver.
Ajoutez une quantité énorme de stockage, telle que la batterie, pour stocker de l’électricité pendant des mois, voire des années, afin de limiter l’intermittence.
Chacune de ces approches est extrêmement coûteuse. Ces coûts sont comme l’ajout d’estomacs supplémentaires au système humain. Pour autant que je sache, ils ne figurent à ce jour dans aucun modèle. Le coût de l’une de ces approches doit être inclus dans tout modèle analysant les coûts et les avantages des énergies renouvelables, si l’on al’intention de les utiliser comme une part infime de la consommation totale d’énergie.
La figure 2 illustre le coût élevé en énergie pouvant résulter de l’ajout d’une batterie de secours importante à un système électrique. Dans cet exemple, l ’« énergie nette »fournie par le système est essentiellement éliminée par la sauvegarde sur batterie. Dans cette analyse, le retour d'énergie sur l'énergie investie (EROEI) compare la production d'énergie à l'entrée d'énergie. C'est l'une des nombreuses mesures utilisées pour estimer si un appareil fournit une sortie d'énergie adéquate pour justifier les entrées d'énergie frontales.
Figure 2. Graphique de Graham Palmer sur le retour d’énergie dynamique dans l’énergie investie dans «Energy in Australia».
L'exemple de la figure 2 est basé sur le modèle d'utilisation de l'électricité à Melbourne, en Australie, où le climat est relativement doux. L'exemple utilise une combinaison de panneaux solaires, de batteries et de génération de secours diesel. Les panneaux solaires et les batteries de secours fournissent de l'électricité pour les 95% de consommation annuelle d'électricité les plus faciles à couvrir avec ces appareils; la génération diesel est utilisée pour les 5% restants.
L'exemple de la Figure 2 pourrait être ajusté pour être «renouvelable uniquement» en ajoutant beaucoup plus de batteries, un grand nombre de panneaux solaires ou une combinaison de ceux-ci. Ces batteries et panneaux solaires supplémentaires seraient très peu utilisés, ce qui réduirait encore l'EROEI du système.
À ce jour, la faible part de la production d’électricité qu’ils ont générée a été l’une des principales raisons pour lesquelles le système électrique a pu éviter les coûts liés à la construction excessive ou à l’ajout d’une batterie de secours importante. En 2018, le vent représentait 5% de l'électricité mondiale. l'énergie solaire s'élevait à 2%. En pourcentage de l’approvisionnement énergétique mondial, ils représentaient respectivement 2% et 1%.
Une deuxième raison pour laquelle le système électrique a pu éviter de traiter le problème de l'intermittence est que les fournisseurs d'électricité de secours (charbon, gaz naturel et nucléaire) ont été contraints de fournir des services de secours sans compensation adéquate de la valeur des services qu'ils fournissent. Cela se produit en donnant à l'éolien et au solaire la subvention de «commencer». Cette pratique pose problème car les fournisseurs de services de secours ont des coûts fixes importants et ne sont souvent pas suffisamment indemnisés pour ces coûts fixes.
S'il est envisagé de cesser d'utiliser des combustibles fossiles, tous ces fournisseurs d'électricité de secours, y compris le nucléaire, disparaîtront. (Le nucléaire dépend également des combustibles fossiles.) Les énergies renouvelables devront être autonomes. C’est à ce moment que le problème de l’intermittence deviendra écrasant. Les combustibles fossiles peuvent être stockés de manière relativement peu coûteuse; les coûts de stockage de l'électricité sont énormes. Ils incluent à la fois le coût du système de stockage et la perte d'énergie occasionnée par le stockage.
En fait, le problème du sous-financement lié à la priorité donnée aux énergies renouvelables intermittentes est déjà en train de devenir un problème accablant à quelques endroits. L’Ohio a récemment choisi d’accorder des subventions aux fournisseurs de charbon et de centrales nucléaires pour résoudre ce problème. L’Ohio réduit également le financement des énergies renouvelables.
(5) Le coût du recyclage des éoliennes, des panneaux solaires et des batteries doit être pris en compte dans les estimations de coûts.
Une hypothèse courante dans les analyses énergétiques semble être que, d'une manière ou d'une autre, à la fin de la durée de vie théorique des éoliennes, des panneaux solaires et des batteries, tous ces dispositifs disparaîtront d'une manière ou d'une autre sans frais. Si le recyclage est effectué, on suppose que le coût du recyclage sera inférieur à la valeur des matériaux issus du recyclage.
Nous découvrons maintenant que le recyclage n’est pas gratuit. Très souvent, le coût énergétique du recyclage des matériaux est supérieur à celui de l’énergie nécessaire à leur extraction. Ce problème doit être pris en compte dans l'analyse du coût réel des énergies renouvelables.
(6) Les énergies renouvelables ne remplacent pas directement un grand nombre des dispositifs / processus que nous avons aujourd’hui. Cela pourrait entraîner une réduction importante du fonctionnement de l'économie et une transition beaucoup plus longue.
Il existe une longue liste de choses que les énergies renouvelables ne peuvent remplacer. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas fabriquer d’éoliennes, de panneaux solaires ou de barrages hydroélectriques d’aujourd’hui sans combustibles fossiles. Cela, en soi, indique clairement que le système de combustible fossile devra être maintenu pendant au moins les vingt prochaines années.
Il y a beaucoup d'autres choses que nous ne pouvons pas faire avec les énergies renouvelables seules. L'acier, les engrais, le ciment et les plastiques sont quelques exemples mentionnés par Bill Gates dans sa vidéo ci-dessus. L’asphalte et bon nombre des drogues d’aujourd’hui sont d’autres exemples de produits qui ne peuvent être fabriqués uniquement à partir d’énergies renouvelables. Nous aurions besoin de changer notre façon de vivre sans ces biens. Nous ne pouvions pas paver de routes (sauf avec de la pierre) ni construire bon nombre des bâtiments d’aujourd’hui uniquement à partir d’énergies renouvelables.
Il semble probable que les fabricants essaieraient de remplacer le bois par des combustibles fossiles, mais la quantité de bois disponible serait beaucoup trop faible à cette fin. Le monde serait confronté à des problèmes de déforestation d’ici quelques années.
(7) Il est probable que la transition vers les énergies renouvelables prendra 50 ans ou plus. Pendant ce temps, l’énergie éolienne et solaire agira davantage comme un ajout au système de combustible fossile que comme un substitut. Cela augmente également les coûts.
Pour que les industries des combustibles fossiles puissent continuer, une part importante de leurs coûts devra être maintenue. Les personnes travaillant dans les industries des combustibles fossiles doivent être payées toute l'année, pas seulement lorsque les services publics d'électricité ont besoin d'énergie de secours. Les combustibles fossiles nécessiteront des pipelines, des raffineries et du personnel qualifié. Les entreprises utilisant des combustibles fossiles devront payer leurs dettes liées aux installations existantes. Si le gaz naturel est utilisé comme énergie de remplacement pour les énergies renouvelables, il lui faudra des réservoirs pour stocker le gaz naturel en hiver, en plus des pipelines. Même si la consommation de gaz naturel est réduite de 90%, par exemple, ses coûts vont probablement baisser beaucoup moins, par exemple 30%, car une grande partie des coûts est fixe.
L'une des raisons pour lesquelles une très longue transition sera nécessaire est qu'il n'y a même pas de chemin à suivre pour s'éloigner des combustibles fossiles dans de nombreux cas. Si un changement doit être effectué, des inventions visant à faciliter ces changements sont indispensables. Ensuite, ces inventions doivent être testées dans des situations réelles. Ensuite, de nouvelles usines sont nécessaires pour fabriquer les nouveaux appareils. Il est probable qu’il faudra trouver un moyen de rémunérer les propriétaires actuels pour la perte de valeur de leurs dispositifs existants fonctionnant avec un combustible fossile; sinon, il y aura probablement d'énormes défauts de paiement. Ce n'est qu'après toutes ces étapes que la transition peut réellement avoir lieu.
Ces coûts indirects amènent à s'interroger sur l'utilité d'encourager l'utilisation généralisée de l'énergie éolienne et solaire. Les énergies renouvelables peuvent réduire les émissions de gaz carbonique si elles remplacent réellement les combustibles fossiles dans la production d'électricité. S'ils sont généralement des ajouts coûteux au système, il y a une vraie question: est-il même logique d'obliger une transition vers l'éolien et le solaire ?
Le vent et le solaire offrent-ils vraiment un avenir à plus long terme que les combustibles fossiles ?
À la fin de la vidéo xkcd présentée ci-dessus, Munroe fait observer que le vent et le soleil sont disponibles indéfiniment, mais que les approvisionnements en combustibles fossiles sont assez limités.
Je conviens avec Munroe que les réserves de combustibles fossiles sont assez limitées. Cela est dû au fait que les prix de l’énergie ne sont pas suffisamment élevés pour que nous puissions en extraire une grande partie. Les prix des produits finis à base de combustibles fossiles doivent être suffisamment bas pour que les clients puissent se les payer. Si ce n'est pas le cas, les achats de biens facultatifs (par exemple des voitures et des téléphones intelligents) chuteront. Étant donné que les voitures et les téléphones intelligents sont fabriqués avec des produits de base, y compris des combustibles fossiles, la moindre demande pour ces produits finis entraînera une chute des prix des produits de base, y compris le pétrole. En fait, il semble que le prix du pétrole ait chuté la plupart du temps depuis 2008.
Figure 3. Prix moyen hebdomadaire du Brent Oil ajusté de l’inflation, basé sur les prix au comptant du pétrole dans l’EIA et l’inflation urbaine de l’IPC américain.
Il est difficile de voir pourquoi les énergies renouvelables dureraient plus longtemps que les combustibles fossiles. Si leur coût non subventionné est plus élevé que celui des combustibles fossiles, ce serait un coup contre eux. Ils sont également très dépendants des combustibles fossiles pour la fabrication de pièces détachées et la réparation de lignes de transport.
Il est intéressant que les modélisateurs du changement climatique semblent convaincus que de très grandes quantités de combustibles fossiles peuvent être extraites à l'avenir. La question de savoir combien de combustibles fossiles peuvent réellement être extraits est un autre problème de modélisation qui doit être examiné de près. La quantité d'extraction future semble dépendre fortement du maintien du système économique actuel, y compris de l'ampleur de la mondialisation. Sans la mondialisation, l'extraction de combustibles fossiles devrait diminuer rapidement.
Avons-nous trop confiance dans les modèles ?
L'idée d'utiliser des énergies renouvelables semble certes séduisante, mais le nom est trompeur. La plupart des énergies renouvelables, à l’exception du bois et des excréments, ne sont pas très renouvelables. En fait, ils dépendent des combustibles fossiles.
Toute la question de savoir si le vent et le solaire valent la peine d’être analysée. La caractéristique habituelle d'un produit énergétique qui présente un avantage substantiel pour l'économie est que sa production a tendance à être très rentable. Avec ces profits élevés, les gouvernements peuvent lourdement imposer les propriétaires. Ainsi, les bénéfices peuvent être utilisés pour aider le reste de l'économie. C'est l'une des manifestations physiques de «l'énergie nette» fournie par le produit énergétique.
Si l'éolien et le solaire fournissaient réellement une énergie nette substantielle, ils n'auraient pas besoin de subventions, pas même de subvention pour commencer. Ils jetteraient des bénéfices pour le reste de l'économie. Peut-être que les énergies renouvelables ne sont pas aussi bénéfiques que beaucoup de gens le pensent. Les chercheurs ont peut-être trop misé sur des modèles déformés.
NYC expédie secrètement des sans-abri à plus de 350 villes, dont Honolulu et Houston
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 28/10/2019 - 19h40
Les responsables de la ville de New York ont discrètement déversé des sans-abri dans plus de 370 villes de 32 États, dont Honolulu et Houston.
Dans le cadre du "Programme d'assistance ponctuelle spéciale" du maire Bill de Blasio (SOTA), les familles sans abri locales reçoivent un loyer d'une année complète - ce qui a coûté 89 millions de dollars de loyer aux contribuables de New York depuis août 2017 - avant d'exporter quelque 5 074 familles sans abri ( 12 482 personnes) vers des villes aussi éloignées que le Pacifique Sud, selon le New York Post, citant des données du Department of Homeless Services (DHS).
La ville a également payé les frais de déplacement, via un programme distinct financé par les contribuables appelé Project Reconnect, mais ne divulguerait pas combien elle avait dépensée. Un vol du vendredi à Honolulu pour quatre personnes coûterait environ 1 400 dollars. Un billet de bus pour Salt Lake City (Utah) pour la même famille coûterait 800 dollars.
Ajouter à l'onglet le coût du mobilier, que la ville n'a pas non plus divulgué. Une récipiendaire du SOTA a déclaré qu'elle avait reçu 1 000 dollars pour eux.
DHS défend les coûts stratosphériques, affirmant que cela économise en réalité le financement du logement vers la ville - qui s'élève à environ 41 000 dollars par an par famille, comparé au loyer annuel moyen de 17 563 dollars pour loger des familles ailleurs. -New York Post
Les critiques disent que la solution n'a pas réussi à réduire le problème de l'itinérance dans la ville. De plus, les responsables des villes d'accueil sont furieux - alors que certaines familles sans abri poursuivent maintenant NYC pour avoir été abandonnées dans des conditions "difficiles à vivre", selon le rapport, selon lequel "de nombreux organismes et organisations externes ont ouvert des enquêtes sur SOTA. "
Le maire de Willacoochee, en Géorgie, était tout aussi abasourdi. "Je ne connais rien de tout cela", a déclaré Samuel Newson.
La maire de Harrisville (Utah) - qui était tellement déconcertée de recevoir un appel du journal The Post qu'elle lui a demandé si le journaliste avait le mauvais numéro - a demandé si les destinataires de la SOTA étaient connectés aux services sociaux dans les villes où ils se déplacent.
"Est-ce qu'ils se contentent de les lâcher et de se dire:" ça y est " Ou s’assurent-ils de ne pas se retrouver dans la même situation un an plus tard ? »A demandé Michelle Tait. -New York Post
«Au début, nous avons été témoins de nombreuses plaintes au sujet de conditions. Maintenant que le programme existe depuis assez longtemps et que la subvention SOTA expire, l’une de nos principales préoccupations est qu’il n’est peut-être pas réaliste que des personnes deviennent entièrement autonomes après cela. première année ", a déclaré Jacquelyn Simone, analyste des politiques à la Coalition for the Homeless.
Selon le DHS, 224 familles SOTA sont revenues dans des abris de New York.
RépondreSupprimer"Nous avons suggéré que le DHS contacte les gens lorsque leur subvention sera épuisée pour confirmer qu'ils seront en sécurité et qu'ils n'auront pas à rentrer dans un abri, mais l'agence nous a informés qu'ils n'envisageaient pas de le faire", a déclaré Joshua Goldfein, un assistant juridique. avocat dont le cabinet représente les familles SOTA qui affirment avoir été forcées de déménager dans les bidonvilles du New Jersey.
Environ 56% des familles quittent l’État, ce qui coûte en moyenne 15 600 dollars à la ville en loyer annuel. Trente-cinq pour cent déménagent dans les limites de la ville avec un loyer moyen de 20 500 dollars, et 9% ailleurs, dans l’État de New York, pour un coût d’environ 17 900 dollars.
Les personnes et les familles sans abri sont éligibles à la SOTA si elles peuvent prouver qu’elles sont dans un refuge à New York depuis au moins 90 jours et que le revenu de leur ménage ne représente pas plus du double de ce qu’il doit au loyer. DHS n'élargirait pas les règles d'éligibilité. -New York Post
Lisez le reste du rapport ici:
https://nypost.com/2019/10/26/nyc-homeless-initiative-sends-people-across-us-without-telling-receiving-cities/
https://www.zerohedge.com/health/nyc-secretly-shipping-homeless-people-over-350-cities-including-honolulu-houston
C'est vrai que la Big Apple ressemble de plus en plus à SF !
SupprimerNous avons maintenant des troubles publics de masse en France, en Espagne, en Algérie, en Iraq, au Liban, en Égypte, à Hong Kong, au Venezuela, au Chili, en Équateur et en Bolivie.
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 28/10/2019 - 16:05
Soumis par Michael Every de Rabobank
Âges et Âges de Rage
Lundi matin et nous revoilà pour une autre “semaine dramatique”. Il y aura des PMI mensuels à examiner en particulier: verrons-nous une détérioration supplémentaire ou la croissance commencera-t-elle à reprendre de plus belle comme un cadeau de Noël anticipé ? Et il y a bien sûr des réunions sur les taux d'intérêt pour la Fed, la BOJ et la BOC: les premières vont baisser, le vrai problème étant de savoir si elles signaleront plus tôt ou si elles ne sont pas déjà profondément impliquées dans Repo Madness; et le BOJ géant va-t-il se réveiller comme un Kaiju géant et recommencer à jeter des marchés dans la tourmente?
De plus, il y a le cirque Brexit. L'UE accordera-t-elle au Royaume-Uni une prolongation jusqu'à la fin du mois de janvier 2020 ou une date plus flexible, ou la France opposera-t-elle son veto à ce droit et exigera-t-elle une très courte prolongation ? Ils insisteront certainement sur le fait que l'accord de retrait récemment rouvert est cette fois fermement fermé - si le Parlement britannique décide alors de le rouvrir joyeusement de son côté et de commencer unilatéralement à y introduire des amendements, il ne le fera pas avec l'approbation de l'UE. En tant que tel et avec autant de pertinence, le Premier ministre BoJo aura-t-il son élection de décembre ou pas ? La plus grande probabilité ne l’est pas, car le parti travailliste semble désespéré d’élire - mais pas pour le moment - même si les démocrates libéraux peuvent être disposés à le leur permettre, étant donné qu’ils y voient un moyen d’empêcher tout mouvement futur vers le Brexit. (Mais que pensent-ils de la campagne électorale ? Le prix du fromage ?) Il convient de noter que le dernier sondage d'opinion de The Observer indique que les conservateurs sont à 40% (+3 par semaine), que le travail reste inchangé à 24% et Lib Dems sur 15% (-1), avec le parti Brexit sur 10% (-2).
En Europe, nous venons de voir l'AfD se hisser à la deuxième place des élections régionales en Allemagne, en Thuringe, avec 24% des voix, soit le double de ce qu'il était la dernière fois, devançant de 1 pc la CDU de la chancelière Merkel, avec l'extrême gauche Die Linke endroit. Les AfD sont loin du pouvoir car personne ne veut coopérer avec eux, mais ce résultat de 24% est d’autant plus remarquable que la campagne a attaqué une synagogue et a proféré des menaces de mort.
En Chine, le président Xi Jinping présidera le Plenum du parti communiste, attendu depuis longtemps, qui est généralement sollicité pour des orientations politiques. Les attentes du marché cette fois sont que tout l’accent sera mis sur la politique et le contrôle, et non sur les réformes fondées sur le marché. Fait révélateur, ce week-end a vu la Chine dissoudre un forum mondial vieux de trois ans sur la capacité excédentaire de l'acier alors que personne n'était disposé à en réduire la capacité: la Chine prétend l'avoir elle-même, mais oublie en quelque sorte que sa production nette d'acier a augmenté de trois ans. il ya un record, et continue de croître.
Sur Ukraine-Gate, le wagon de destitution des États-Unis continue d'avancer, ses partisans affirmant qu'il est chargé de preuves accablantes et ses opposants affirmant qu'il a exactement le même poids que Russie-Gate. Peut-être que l'élimination apparente du chef de l'EI, Abu Bakr al-Baghdadi, par les forces spéciales américaines ramènera légèrement l'équilibre politique de Washington au consensus… mais peut-être pas, car le Washington Post («La vérité meurt dans l'obscurité») modifie sa description Baghdadi - qui a présidé à la torture, au meurtre de masse et au viol, à l'esclavage et au génocide - de «terroriste en chef» à «érudit religieux austère» puis enfin à «dirigeant extrémiste». N'auraient-ils peut-être pas pu choisir le terme «populiste ?», Se demandait-il sarcastiquement ?
RépondreSupprimerAssez de minuties sur la politique de la Fed: notre vision interne reste celle-ci: elles vont jusqu'à zéro. Assez de minuties sur les PMI: il est évident que de larges pans de l’économie ralentissent.
Le contexte mondial reste constitué par un ralentissement de la croissance, une vulnérabilité financière accrue par endroit et, cependant, une architecture institutionnelle qui nie ou n'a pas d'idée précise de la combinaison de politiques à utiliser pour empêcher cela de se produire. Et, surtout, les populations mondiales qui ne se contentent pas de s’asseoir et d’attendre que quelque chose de mieux se présente à la fin.
En effet, considérons que nous avons maintenant des troubles publics massifs (ponctuels) dans: la France, l’Espagne, et que le vote de l’AfD à 24% en Allemagne et le Brexit au Royaume-Uni; Algérie; Irak: Liban; Egypte; Russie; Hong Kong; Venezuela; Chili; L'Équateur; et en Bolivie. En plus de l’intensification de la polarisation aux États-Unis - et l’on pourrait ajouter le bouleversement de la révolte de la révolte en Australie, au Canada et dans d’autres pays.
En bref, il n’y a pas de continent qui ne voit pas de troubles, et comme le note Branko Milanovic aujourd’hui, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une petite année de 1968.
Bien sûr, on ne peut généralement pas joindre des points aussi simplement, mais si cela est 1968-redux alors considérez les échos historiques. Le Printemps de Prague a été violemment écrasé par les tanks soviétiques et l’Occident était impuissant à l’empêcher. Pendant ce temps, les soulèvements d'étudiants à l'Ouest ont entraîné des réformes sociales et un basculement politique vers la gauche. Avec la guerre du Vietnam, cela a contribué à la fin de l'ancrage du dollar américain à l'or et à la première phase de l'ordre mondial de Bretton Woods - puis à une inflation très élevée dans les années 1970, qui a finalement été stoppée par la Fed de Volcker et la phase actuelle mondialisation néo-libérale déflationniste qui pousse une nouvelle fois les gens à la rue.
En bref, peu importe ce que la Fed fait cette semaine ou la BOJ; et quelle que soit l'impression des PMI à; et quels que soient les intérêts de l'UE ou de Boris, nous sommes toujours confrontés à des âges et à des années de colère sur un marché qui tient encore largement compte du calme du statu quo ante.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/we-now-have-mass-public-unrest-france-spain-algeria-iraq-lebanon-egypt-hong-kong
Entraîneure, olympienne: permettre aux femmes transgenres de rivaliser avec les sports biologiques
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 28/10/2019 - 11h10
Ecrit par Vicki Huber, ancienne entraîneuse et athlète olympique, rédacteur en chef de The College Fix,
«Je ne soutiendrai jamais un scénario dans lequel une femme doit s’aligner sur la ligne de départ pour affronter un homme, même si ce dernier s’identifie comme une femme. Une des meilleures parties de la compétition est de savoir que, chaque jour, vous avez une chance de gagner. En permettant aux hommes biologiques de rivaliser avec les femmes, nous privons nos filles de cette chance. »
Appelez ça du ringard, mais mes meilleurs souvenirs du lycée sont ceux de fois passés avec mon club de course à pied. Le Delaware Sports Club se réunissait deux fois par semaine sur une piste locale, ainsi que le week-end pour les courses plus longues. Ce club n’était pas exclusif, car nous étions un groupe de 30 à 100 personnes, âgés de 14 à 80 ans. Nous avons beaucoup couru, nous avons beaucoup ri, mais la meilleure partie a été de connaître tant de gens. des gens qui partageaient mon amour de la course à pied.
L'un des avantages de la course avec le club était que je pouvais m'entraîner avec des garçons et des hommes. Même si notre entraîneur nous a divisés en groupes en fonction de leurs capacités, cela signifiait parfois que les garçons et les filles, les femmes et les hommes, seraient regroupés.
Lorsque cela se rapprochait des courses importantes, mon entraîneur me demandait souvent de s'entraîner avec les gars plus âgés dans la vingtaine qui étaient de très bons coureurs - il voulait que je sois poussé plus fort que les autres femmes ne pourraient me pousser.
Mon ami Dan est devenu un partenaire d'entraînement constant pour moi. Notre entraîneur me demandait de rester avec Dan sur les courses au tempo et nous avons fait de nombreuses séances d'entraînement sur piste ensemble. Même si j'aime Dan, je l'ai détesté plus d'une fois pour m'avoir fait si mal au cours de mes séances d'entraînement. Courir avec Dan m'a appris à traverser la douleur.
Ces jours-ci, en tant qu’entraîneur sur piste secondaire, j’essaie d’encourager les filles les plus talentueuses de mon équipe à envisager de suivre une partie de leur entraînement avec les garçons. Une lycéenne de haut niveau sera mise au défi par la course avec les garçons de niveau moyen. Si elle veut être vraiment poussée, elle pourrait essayer de s'accrocher aux meilleurs garçons.
Pour les garçons que j’entraîne, je me réfère souvent à mes séances d’entraînement professionnelle. À bien des égards, une femme d'élite est comparable à un lycéen en ce qui concerne les temps de course et les capacités d'entraînement.
Le record du monde du mille féminin en est un exemple. Le record a été battu cet été avec un temps de 4: 12.33; Le précédent record avait été établi en 1996. À titre de comparaison, un lycéen pour un lycéen est louable, mais bon nombre des champions de l’État seraient plus proches de la marque des 4h00. Ainsi, bon nombre de lycéens ont couru plus vite que le record du monde du mile féminin.
Quand j'ai récemment lu que deux garçons du Connecticut avaient été autorisés à participer à des compétitions de plein air ce printemps en tant que filles parce qu'ils s'identifiaient maintenant en tant que femmes, je ne pouvais pas le croire - cela ne faisait pas si longtemps qu'ils avaient concouru en tant que garçons.
Transathlete.com a signalé que le Connecticut est l’un des 17 États qui autorisent les athlètes transgenres à concourir sans restrictions. Sept États exigent au moins une hormonothérapie avant de pouvoir faire concurrence. Selon Bleacher Report, la mère de l'un de ces coureurs a refusé de discuter de la question de savoir si un THS (traitement hormonal substitutif) était impliqué. La mère a déclaré que le traitement médical de sa fille ne déterminait pas si elle était transgenre ou non.
RépondreSupprimerUn traitement médical peut ne pas définir la manière dont une personne s'identifie, mais il a certainement un impact sur ses performances. Joanna Harper, qui est elle-même transgenre, estime qu'il faut une norme basée sur les niveaux d'hormones. Elle a déclaré que «l’identité sexuelle n’a pas d’importance, c’est le taux de testostérone».
Encore une fois, pour comparer les performances masculines et féminines en athlétisme, il ne faut pas être un spécialiste des fusées pour se rendre compte que la majorité des hommes sont plus forts, plus rapides et bien meilleurs que leurs homologues féminins. Rappelons-nous que Bruce Jenner a remporté la médaille d’or olympique au décathlon en tant qu’homme - je ne peux même pas imaginer comment il aurait écrasé le peloton féminin à l’heptathlon.
Peu de temps après mon arrivée à Séoul, en Corée, pour que les Jeux olympiques de 1988 se terminent au 3000 m féminin, on m’a informé que je devais me présenter à un test de vérification de l’égalité des sexes. Je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose et étais très nerveuse quant à ce que je devais faire. J'étais soulagée de découvrir que tout ce que j'avais à faire, c'était de me gratter la joue. Les cellules de la joue ont été recueillies et vérifiées pour détecter d'éventuels chromosomes XY.
Je souhaite seulement que l’on ait accordé autant d’attention aux niveaux inhabituellement élevés de testostérone chez certaines des participantes. Il était évident que certaines des athlètes féminines avaient eu recours à l'injection d'hormones masculines afin d'accroître leur force et leur endurance. Cette année-là, j'ai terminé sixième du 3000 mètres avec un temps de 8: 37.25.
Bien que ce ne soit pas une science exacte, il a été découvert que la testostérone construisait à la fois le muscle squelettique et le muscle cardiaque et augmentait le nombre de globules rouges - ces effets sont présents, qu'ils soient d'origine naturelle ou artificielle. Et les différences entre le développement masculin et féminin commencent dans l'utérus. Les champions masculins dans les sports sont toujours plus rapides et plus forts que les femmes, ce qui signifie qu’en permettant aux hommes biologiques de concourir dans le sport féminin, les femmes élites - les meilleures athlètes du monde - perdront contre les hommes et les garçons.
Je soutiens totalement un scénario dans lequel les hommes et les femmes s'entraînent ensemble dans une certaine mesure, car je sais que les femmes deviendraient de meilleures coureuses - j'y suis allé.
Je ne soutiendrai jamais un scénario dans lequel une femme doit se rendre sur la ligne de départ pour se mesurer à un homme, même si ce dernier s'identifie comme une femme. Une des meilleures parties de la compétition est de savoir que, chaque jour, vous avez une chance de gagner. En permettant aux hommes biologiques de rivaliser avec les femmes, nous leur retirons cette chance.
https://www.zerohedge.com/health/female-coach-olympian-allowing-trans-women-compete-against-biological-women-ruins-sports
Le fait d'officialiser des hommes comme étant des femmes est dans le SEUL but d'empêcher les femmes de parler et aussi d'être rejetées de TOUTES les compétitions ainsi que dans la vie extérieure.
SupprimerLe rétrécissement des écrans Stevenson provoque le réchauffement planétaire (peinture écaillée, herbes longues…)
RépondreSupprimerOctober 28th, 2019
La BOM australienne a perdu son chemin
Le Bureau météorologique australien touche plus d’un million de dollars par jour, et la planète est sous le siège, mais la peinture se décolle de certains écrans de thermomètre australiens, l’herbe est longue et des guêpes y nichent. Ce qui était autrefois de grandes boîtes en bois de 230 litres ont été réduits à 60 litres et se tournent même maintenant vers le plastique. Les anciens thermomètres en verre sont remplacés par des équipements électroniques capables d'enregistrer une bouffée d'air chaud. Pourtant, ces pics extrêmement élevés sont supposés être comparables aux températures enregistrées il y a 100 ans par les thermomètres en verre lents.
Les anciennes boîtes plus grandes protégeaient les thermomètres des changements soudains de la température de l'air.
- voir photo sur site -
Stevenson Screens, Australie, Bureau de météorologie.
À gauche: Len Walker avec un écran 230L en 1940. À droite: Blair Trewin avec un écran Stevenson moderne de 60L.
La chose la plus difficile à expliquer est peut-être que même si la nomenclature a collecté des données de comparaison sur les différents types de thermomètres, ce qui peut aider à évaluer le neuf par rapport au vieux, elles jettent systématiquement les données de côté. En ajoutant cela, les métadonnées sur les sites sont incomplètes, manquantes, manquant de documentation. Des autoroutes géantes à six voies sont construites à côté des sites d'équipement mais ne sont pas enregistrées. Il y a un fossé énorme entre l'urgence et la crainte du changement climatique et l'attention accordée à la mesure du climat. Malgré tout cela, la BOM informe à plusieurs reprises le public que la science est bien établie et que nous atteignons de nouveaux records de température, supposés être exacts au dixième de degré.
Bill Johnston est un observateur météorologique chevronné et climatologue agricole. Il documente depuis des années le triste état de notre réseau national de surveillance du climat, tous impayés. Voir ses précédents articles sur Bourke, Port Hedland, Canberra et Sydney Observatory.
Article de Bill Johnston: Coup de sifflet sur les écrans de Stevenson
Faites un audit ! - Jo
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La catastrophe climatique en Australie !
Une critique climatique par le Dr Bill Johnston
Le Bureau de météorologie s'est égaré. Remplacement des écrans Stevenson standard de 230 litres par des écrans de 60 litres, qui ont accéléré au cours des dernières décennies; stations météorologiques automatiques (AWS) devenant des instruments principaux en septembre 1996; L’installation d’écrans en PVC dans les endroits les plus chauds, la fermeture de bureaux, le licenciement du personnel et la réduction de la maintenance à une ou plusieurs visites sur site par an ont réchauffé le climat australien.
L’absence de contrôle de site est endémique et il n’est pas vrai que les changements dans les données sont dus au changement climatique et au réchauffement. Les petits écrans Stevenson ont été déplacés dans des enclos poussiéreux et les aéroports, qui sont rarement nettoyés ou repeints, sont invariablement très élevés (Figure 1). Il importe que la peinture pèle et que les écrans perdent leur éclat, que la saleté s'accumule et que l'herbe ne soit pas fauchée régulièrement (Figure 2). Les températures record récentes et l'augmentation de la fréquence des journées chaudes sont principalement dues au déplacement des écrans vers les aspects plus chauds, aux systèmes AWS et petits écrans devenant des instruments principaux et au manque de maintenance.
RépondreSupprimerStevenson Screens, australien, Bureau of Meteorology.
- voir photo sur site -
Figure 1. Bien que l'écran de l'aéroport de Wagga Wagga et ses autres équipements aient été bien entretenus par le personnel du Bureau en juin 2016 (à gauche), la position des sondes de température AWS plus proches de 2 cm de l'arrière de l'écran orienté au nord a permis de maintenir la température plus chaude. journées chaudes. À Rutherglen (à droite), en juillet 2019, l'écran négligé était sale; une guêpe de boue (avec une flèche) et de la peinture extérieure se décollait autour du toit et des persiennes. L'absence d'entretien régulier entraîne des biais et entraîne une augmentation de la fréquence des journées chaudes. (Les capteurs mesurent l'humidité relative (RH) et la température (T).). Stevenson Screens, australien, Bureau of Meteorology.
Le Bureau s'est égaré
Les normes ont glissé et on ne peut plus se fier à la fonction essentielle du Bureau, qui consiste à surveiller les conditions météorologiques. La communauté est mal servie par son penchant pour faire la une des journaux avec des affirmations exagérées de journées, de mois et d’années record pour les nouvelles du soir.
Pire encore, en 2017, ils ont créé sept nouveaux sites dans le sud-ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, dans les endroits les plus chauds, grâce à des écrans en PVC à intérieur noir mat qui diffusent de la chaleur sur les instruments par temps chaud. Ce n’est donc pas un hasard si les températures ont augmenté ces derniers temps; que les disques sont régulièrement écrasés et que les vagues de chaleur et les extrêmes semblent plus fréquents. Cependant, c’est un problème majeur pour les catastrophistes du climat que les tendances et les changements ne reflètent pas ce qui se passe réellement avec la météo.
L’urgence climatique n’existe pas. Afin de s’adapter au récit, le Bureau de météorologie australien a modifié les conditions dans lesquelles la température est mesurée. Avec l'aide du centre de désinformation Monash, de l'ABC, de The Conversation, de la presse de Fairfax et de The Guardian, une campagne est en cours pour qualifier notre climat normal de non normal et extrême.
Nomenclature australienne
- voir photo sur site -
Figure 2. La détérioration du toit et de l'arrière du tamis de Rutherglen faisant face au nord en juillet 2019, causée par un mauvais entretien, est susceptible d'entraîner un biais par temps chaud (gauche). À droite, la station météorologique automatique envahie par la végétation à Bridgetown (WA), en septembre 2015. (Photographies de l'auteur.).
Article de Bill Johnston: Coup de sifflet sur les écrans de Stevenson
RépondreSupprimerPast Posts:
Johnston, Bill (2018) Scandal: BoM ignores major site changes at iconic, historic, Sydney Observatory. Sloppy or deliberate?, Feb, 7th, 2018
Johnston, Bill (2017) Canberra’s “hottest ever” September record due to thermometer changes and a wind profiler, Oct 3rd, 2017.
Johnston Bill (2017) Another BOM scandal: Australian climate data is being destroyed as routine practice, Aug 7th, 2017.
Johnston, Bill (2017) Sydney Observatory where warming is created by site moves, buildings, freeways, Jan 3rd, 2017
Johnston, Bill (2018) Bourke: How 1km of land clearing can warm a million square miles, Feb 26th, 2018.
Johnston, Bill (2019) Port Hedland: one man with a keen interest knows more about this site than the Bureau of Met does, Oct 8th 2019.
Johnston, Bill (2016) Blockbuster: Are hot days in Australia mostly due to low rainfall, and electronic thermometers — not CO2 Nov 13th, 2015
All Bill Johnston’s posts: http://joannenova.com.au/tag/johnston-bill/
http://joannenova.com.au/2019/10/shrinking-stevenson-screens-cause-global-warming-and-peeling-paint-long-grass/#more-66992
Coup de neige hivernale visant à déverser une lourde neige dans les Rocheuses, les Plaines et le Midwest cette semaine
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 05:54
Plusieurs tempêtes de neige majeures devraient déverser une neige épaisse dans les Rocheuses, les Plaines et le Midwest cette semaine alors que l'air froid de l'Arctique recouvre ces régions dans les derniers jours d'octobre.
- voir carte sur site -
Weather Channel rapporte "qu'une chute du jet-stream allant des Rocheuses vers le sud, dans le centre des États-Unis, a creusé un pipeline d'air arctique au-dessus de ces régions. Deux systèmes météorologiques exploitant cet air froid produisent des chutes de neige alors qu'ils se déplacent des Rocheuses aux Plaines et dans le Midwest. "
- voir carte sur site -
Avertissements d'inondation généralisés lorsque le niveau de la rivière augmente après de fortes pluies
Le Service météorologique national (NWS) a émis des alertes météorologiques en hiver dans le nord et le centre des Rocheuses et dans le centre des Hautes Plaines.
Le corridor Denver-Boulder, situé dans le nord du Colorado, a été mis en garde de tempête hivernale jusqu'à mercredi matin. La région pourrait voir 6 à 12 pouces de neige jusqu’au mardi soir.
À partir de mardi soir jusqu'à mercredi, on verra de la neige dans les plaines centrales, dans le centre-ouest et dans les Rocheuses.
Weather Channel a annoncé qu'une zone de basse pression se formera jeudi près des Grands Lacs et pourrait produire la première accumulation de neige pour le nord-est du Missouri dans l'est de l'Iowa, l'ouest et le nord de l'Illinois et le sud du Wisconsin.
Après avoir plongé dans le courant-jet, les indices de degrés-jours de chauffage centraux et moyen-ouest, conçus pour quantifier la demande de chauffage d'un bâtiment, ont dépassé la tendance jusqu'à la fin du mois, jusqu'à la première semaine de novembre.
- voir graphique sur site -
Une tendance similaire dans le FDH est également observée dans la tranche inférieure de 48, ce qui suggère que la demande en énergie augmente au début de la saison hivernale.
- voir graphique sur site -
Les prix au comptant de NatGas ont grimpé de près de 14% en six sessions.
- voir graphique sur site -
https://www.zerohedge.com/markets/winter-blast-dump-heavy-slow-across-rockies-plains-midwest-week
Les pannes d'électricité à répétition de PG & E pourraient laisser 1,8 million de Californiens sans électricité
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 09:35
Certaines parties de la Californie commencent sérieusement à se comporter comme un pays du tiers monde. Non, nous ne parlons pas de la crise de caca, des sans-abri et des opioïdes dans les rues de San Francisco, nous parlons de pannes d'électricité en continu de la compagnie d'électricité de l'État, PG & E Corp.
La prochaine série de pannes d'électricité est attendue mardi, alors que 1,8 million de Californiens connaîtront leur quatrième coupure de courant prévue ce mois-ci.
- voir carte sur site -
L’avertissement concernant la prochaine grande panne d’alimentation a été annoncé lundi tard lorsque PG & E a rétabli l’électricité pour près d’un million d’habitants après la coupure de courant du week-end pour empêcher les tempêtes de vent de renverser ses lignes électriques et de provoquer des incendies, a rapporté Bloomberg.
- voir cadre sur site -
Le PDG de Tesla affirme que Solar attire de manière compréhensible son intérêt malgré les pannes de courant en Californie
Avec une autre tempête de vent prévue mardi, PG & E réduira l'électricité à 605 000 foyers et entreprises de la région de la Baie, dans la région viticole de la Californie, et dans plusieurs régions autour de Sacramento afin de minimiser les accidents de lignes électriques susceptibles de déclencher des incendies de forêt.
- voir graphique sur site -
L’incendie de Kincade, qui brûle actuellement dans le comté de Sonoma, a débuté mercredi dernier après le passage d’une ligne de transport à haute tension de PG & E par une tempête de vent.
PG & E a régulièrement été critiqué pour son équipement défectueux, provoquant une série d'incendies de forêt en 2017 et 2018 qui ont tué des dizaines de personnes et détruit des centaines de structures, avec des dommages estimés à 30 milliards de dollars. Depuis, PG & E a déclaré faillite, ses actions s’étant effondrées à 95% en 25 mois.
Bloomberg note que 3 millions de Californiens se remettent encore de la panne de courant de la semaine dernière, avec au moins la moitié de ces personnes sans électricité jusqu'à lundi soir. La plupart de ces personnes sans pouvoir resteront probablement dans le noir alors que la prochaine série de pannes d'électricité commence mardi matin.
"Cet événement va à nouveau toucher les mêmes personnes dans certaines régions", a déclaré lundi à Andy Vesey, directeur des services publics de PG & E. "C'est la météo - ce n'est pas quelque chose que nous pouvons contrôler."
Des incendies ont également éclaté dans le sud de la Californie, touchant les plus fortunés de leurs quartiers huppés de Los Angeles.
"Partez", a déclaré lundi le maire de Los Angeles, Eric Garcetti. "La seule chose que vous ne pouvez pas remplacer, c'est vous et votre famille. Alors récupérez vos proches, vos animaux domestiques et partez."
Alors que les incendies font rage dans tout l'État et que des millions d'habitants et d'entreprises sont coupés de courant, la perte d'activité économique pourrait commencer à peser sur le PIB de l'État. Les pertes économiques des dernières années devraient se chiffrer en centaines de milliards de dollars.
https://www.zerohedge.com/markets/pges-rolling-blackouts-could-leave-18-million-californians-without-power
Combien coûte à la France la sécurité de ses anciens Présidents ?
RépondreSupprimer16:35 29.10.2019
Le coût annuel de la protection accordée aux anciens Présidents de la République s’élève à 3.8 millions d’euros pour 2018, selon le gouvernement. La somme des dépenses totales atteint quant à elle presque 7 millions par an, rapporte le magazine Capital.
Le ministère de l’Intérieur, chargé du financement et de la mise en place du dispositif, a révélé combien a coûté la protection des quatre anciens Présidents français, incluant Jacques Chirac, ainsi celle de leurs lieux de résidence.
Ainsi, 3,8 millions d’euros ont été dépensés pour leur protection en 2018, selon le magazine Capital qui cite une réponse écrite du ministère de l’Intérieur. Le chiffre inclut par ailleurs la rémunération de leurs conducteurs, ceux-ci étant employés par le service de protection du ministère de l’Intérieur (SDPL) au même titre que les agents de sécurité, selon le mensuel.
Or, l’achat et l’entretien de la voiture de fonction, ainsi que l’ensemble du dispositif de soutien, relèvent des services du Premier ministre. Selon une autre réponse écrite du ministère de l’Intérieur, citée par Capital, la facture s’élevait à 2,5 millions d’euros en 2018.
Les privilèges des ex-Présidents
Le statut d’ancien Président donne droit à une rémunération à vie d’environ 6.000 euros brut chaque mois. Cette somme n’est pas prise en compte dans l’estimation des 2,5 millions d’euros susmentionnés. En outre, la fonction présidentielle permet de profiter de la prise en charge par l’État de locaux de fonction meublés et équipés. L’ex-député socialiste René Dosière avait dévoilé sur son blog qu’en 2012, il y avait eu un «bail de trois ans conclu aux frais de l’État» «pour la location des bureaux parisiens de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil», dont le montant total s’élevait à 710.000 euros.
Presque 7 millions d’euros dépensés pour les ex-Présidents
Ainsi, compte tenu des frais de sécurité, des rémunérations, etc, la somme totale dépensée pour les quatre anciens Présidents français en 2018 serait de 6,7 millions d’euros. Cependant, le montant est en diminution par rapport à celui qui avait été rapporté en 2014 par la Cour des comptes et qui s’élevait à 10,3 millions d’euros.
Selon le magazine, cette diminution réside dans la baisse des dépenses pour la sécurité, dont, par exemple, la réduction du nombre de gardes statiques à surveiller les propriétés des anciens Présidents français. Comme le précise La Nouvelle République, la surveillance du domaine de Valéry Giscard d’Estaing, à Authon, dans le Loir-et-Cher, qui coûtait 1,3 million d’euros par an selon René Dosière, a été levée début 2017 à cause de l'état d'urgence.
https://fr.sputniknews.com/france/201910291042342245-combien-coute-a-la-france-la-securite-de-ses-anciens-presidents/
Faut dire qu'avec la somme des reproches qui sont faits envers eux (escroqueries, assassinats) ils n'ont rien à voir avec les chefs d'État suisses qui conduisent eux-mêmes ou elles-mêmes leur voiture personnelle et font leur marché comme les autres sans garde du corps !
SupprimerIl y a une différence entre les dictatures du monde entier et la seule Démocratie au monde qui est suisse !
L'ESCROQUERIE DU JOUR:
RépondreSupprimerDes chercheurs révèlent les conséquences pour l'Europe du changement climatique
09:36 28.10.2019
Selon des données collectées depuis les années 1960, des chercheurs de l’université de Glasgow en Écosse et de l’université d'Umeå en Suède sont arrivés à la conclusion que le changement climatique perturbait le régime hydrologique des rivières en Europe, ce qui constituait une menace pour la sécurité alimentaire et la biodiversité.
Des chercheurs de l’université de Glasgow en Écosse et de l’université d'Umeå en Suède ont réalisé une analyse qui montre que le changement climatique perturbe le régime hydrologique des rivières en Europe, ce qui affecte la végétation au printemps et entraîne des inondations. Cela constitue une menace pour la sécurité alimentaire et la biodiversité, indique le site Phys.org en se référant à la revue Geophysical Research Letters.
Les chercheurs ont analysé les données recueillies depuis les années 1960 concernant les pics d’inondation et la température quotidienne dans diverses régions d'Europe. Il s'est avéré que le début de la période végétative, marquée par une température suffisamment élevée pour stimuler la croissance des plantes, a commencé à se déplacer progressivement vers le début d'année. Cette période s’est ainsi rapprochée de celle des inondations en Europe centrale et orientale.
Les inondations ont alors commencé à se produire plus souvent pendant la période végétative, détruisant les jeunes plantes, y compris les grands arbres. Cela élimine les sources de nourriture pour les animaux sauvages et contribue à l'inondation de nouveaux sites qui n’avaient pas été touchés par l'eau durant ces dernières années. En outre, les lits des rivières se déplacent eux-mêmes en endommageant les terres agricoles.
https://fr.sputniknews.com/societe/201910281042332050-des-chercheurs-revelent-les-consequences-pour-leurope-du-changement-climatique-/
C'est sous des milliers de degrés que sortent/montent et sont expulsées des millions de tonnes d'eau vers les nappes phréatique et vers les sources de montagnes grâce au magma qui réchauffe et brûle les eaux qui s'infiltrent chaque secondes dans les planchers maritimes & océaniques.
SupprimerCes eaux qui s'infiltrent ressortent aussi quelques mètres ou kilomètres plus loin en fonds de bassins. Ce sont elles qui réchauffent les courants et apportent quelques douceurs côtières à certains endroits.
La «compassion de Macron ne lui coûte rien»: le personnel hospitalier en a ras-la-blouse
RépondreSupprimer19:00 29.10.2019
Après huit mois de grève, les personnels hospitaliers ne décolèrent pas. Ce 29 octobre, alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est soumis aux votes des députés, les collectifs Inter-hôpitaux et Inter-urgences défilaient à Paris pour alerter le gouvernement sur la situation de l’hôpital public. Sputnik était sur place.
«Évidemment que moi, l'une des choses qui me bouleverse le plus, c'est quand je vois nos infirmières, nos aides-soignants, nos médecins qui sont en souffrance au travail alors qu'ils sont d'un dévouement incroyable, qu'ils ne comptent pas leurs heures, leur énergie et qu’ils sont mis dans des situations impossibles.»
Pour répondre au mouvement de grève inédit qui touche les services hospitaliers depuis près de huit mois Emmanuel Macron a choisi de répondre dans un entretien à RTL par la compassion. Il a en profité par la même occasion pour annoncer qu’il «va falloir qu'on remette des moyens» pour les urgences. «On a fait un très gros travail pour penser l'hôpital et la santé de demain» mais «on arrive au bout d'un système qui tirait sur la corde depuis 10 ou 15 ans, et ça claque maintenant», a déclaré le chef de l’État.
?En effet, les services d’urgences sont saturés. Chaque année, 21 millions de personnes se présentent aux urgences, dont quatre millions sans en avoir besoin. Selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le nombre d’admissions augmente de 3,5% en moyenne et a doublé en 20 ans.
Pour tenter de résoudre cette crise, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé en septembre que l’État allait débloquer 750 millions d’euros d’ici à 2022. Un investissement qui n’avait guère convaincu les personnels grévistes, si bien que la ministre de la Santé a à nouveau expliqué qu’un «plan de soutien» pour l’hôpital sera «présenté dans le courant du mois de novembre» et «il y aura évidemment des moyens associés». «Je prépare un plan pour l'hôpital public et l'hôpital en général. [...] Un plan de soutien parce qu'il faut réinvestir», a-t-elle déclaré mercredi 23 octobre sur BFM TV et RMC.
Selon le collectif Inter-urgences, 260 services sont toujours en grève. À l’occasion du vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ce mardi 29 octobre, les membres des collectifs Inter-hôpitaux et Inter-urgences défilaient à Paris pour alerter sur la situation de l’hôpital public.
«On manifeste très clairement en direction du ministère de l’Économie et des Finances pour obtenir une augmentation du budget pour les hôpitaux publics. Sachant que depuis six ans, le budget des hôpitaux publics a été raboté en permanence et que là on gère la pénurie avec des risques pour les patients et pour les équipes. […] Une fois l’hôpital public détruit, il ne sera pas remplacé», déplore au micro de Sputnik le Dr François Salachas, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Et de poursuivre:
«D’une manière générale, nous ne faisons confiance à aucune annonce. Ce que l’on veut ce sont des faits. Si Emmanuel Macron avait dit: "oui j’augmente l’Odam (objectif national de dépenses) de 2,1% à 4%", là on l’aurait cru. Pour l’instant, cette compassion ne coûte rien à Emmanuel Macron. Les faits sont têtus et actuellement le budget de l’hôpital public n’augmente pas. Il est voté en ce moment à l’Assemblée et pour le moment nous ne voyons rien venir.»
RépondreSupprimerhttps://fr.sputniknews.com/france/201910291042343296-la-compassion-de-macron-ne-lui-coute-rien-le-personnel-hospitalier-en-a-ras-la-blouse/
Après le repas à 14 000€, la pizza à 13 000 € …
RépondreSupprimerPar Cercle Lafay
28 octobre 2019
La récente affaire a fait grand bruit : en redressant pour un montant de 14 000 € un restaurateur qui avait le grand tort de manger le midi dans son restaurant (https://www.lecerclelafay.fr/2019/10/21/14-000-e-pour-le-repas-du-restaurateur/), l’URSSAF avait suscité l’indignation, et provoqué une réaction indignée de son ministre de tutelle, Gérald Darmanin, qui, dans un tweet, dénonçait une “situation absurde issue d’une règle obsolète”. Il proposait “de changer cela et demander aux URSSAF de reconsidérer le cas de ce chef cuisinier”.
Il semblerait que l’URSSAF se soucie de l’opinion et du courroux du ministre comme d’une guigne, puisqu’une affaire similaire vient de se produire.
Nous ne sommes plus en Guadeloupe mais en Occitanie. Il ne s’agit plus d’un restaurant gastronomique mais d’une pizzeria. Mais le montant du redressement est quasi-identique : 13 000 € de redressement infligés à Patrick Couderc et sa femme, les patrons du Maxim, qui, eux aussi, mangent sur le pouce dans leur propre établissement.
Moins d’une semaine après les déclarations martiales du ministre qui qualifiait la situation d’absurde, le sujet rebondit.
Quelles leçons tirer de cette deuxième affaire au goût de provocation ?
D’abord, il semble que la parole du ministre porte peu puisque l’URSSAF se permet impunément de le défier.
Ensuite, ces affaires ne constituent que la partie visible de l’iceberg : dans les PME 9 contrôles sur 10 se soldent par un redressement. Les neuf dixièmes des dirigeants seraient des fraudeurs ? Ou les règles appliquées par l’URSSAF seraient tellement absurdes qu’elles en deviennent inapplicables ?
Le think tank le Cercle Lafay, qui oeuvre pour une amalioration des relations entre l’URSSAF et les entreprises, relève très régulièrement ces cas de redressements ahurissants que les tribunaux ont dû traiter dans le passé : l’épouse d’un restaurateur qui le remplace au pied levé parce qu’il est parti aux urgences (cas flagrant, aux yeux des URSSAF, de travail dissimulé), tout comme des laissés-pour-compte à qui Emmaüs verse un petit pécule, que l’URSSAF s’empresse de grever de charges sociales, sans oublier l’exemple d’une personne qui vient aider son frère sur un marché…
On est loin des discours lénifiants des URSSAF(« les URSSAF sont au côté des cotisants, au service des entreprises » …), totalement déconnectés de la réalité.
Il serait pourtant possible d’éviter de telles absurdités qui décrédibilisent l’action des organismes chargés de percevoir les taxes et impôts. Cela passerait par un réel respect de leur part envers les entreprises.
Des réformes simples sont possibles.
Peut-on les envisager réellement, sans attendre que de nouvelles affaires médiatiques relancent le sujet, que des tweets rageurs soient écrits, sans être suivis d’effet ?
https://www.lecerclelafay.fr/2019/10/28/apres-le-repas-a-14-000e-la-pizza-a-13-000-e/
SupprimerIl y a même des garagistes qui réparent eux-mêmes leur voiture !!
Un monde meilleur : et si l’intelligence artificielle humanisait notre avenir ?
RépondreSupprimerle28 octobre 2019
Farid Gueham
« La révolution digitale s’est invitée dans nos smartphones et nos ordinateurs à travers une multitude de nouveaux services. Notre quotidien s’en trouve grandement amélioré mais nous avons été obligés de fermer les yeux sur les risques du tout digital. Pourtant, il ne sert à rien de craindre le monde qui s’annonce. Nous devons au contraire l’anticiper pour mieux nous y intégrer, et défendre des valeurs humanistes ». Pour Hervé Cuilandre, data scientist, chargé de mission dans un grand groupe énergétique, l’intelligence artificielle – IAsemble, en première lecture, menacer nos emplois et creuser les inégalités. Toutefois, une multitude de nouveaux métiers voit le jour et un glissement de compétence s’avère inévitable. « La singularité, c’est à dire le moment où l’intelligence artificielle sera suffisamment forte pour prendre le contrôle de son destin, sera surtout une révolution de l’emploi, qui nous obligera à repenser la place de l’humain, devenu complémentaire à la machine », précise l’auteur. Les générations à venir doivent se préparer à évoluer dans un monde automatisé.
Intelligence artificielle : l’homme augmenté ou l’homme substitué ?
« L’intelligence artificielle est la capacité donnée à une machine d’aider l’homme à résoudre des problèmes complexes. Elle apprend et s’améliore de manière autonome. Il s’agit du Machine Learning, qui trouve son illustration dans l’apprentissage de la conduite pour les voitures autonomes, qui implique de modéliser les routes et leurs signalétiques, mais aussi les comportements des bons ou mauvais conducteurs dont elle croisera la route en situation réelle ». Aujourd’hui, l’IA est partout, dans nos salons, nos smartphones, les assistants personnels, elle reconnaît notre voix, nous permet de réserver une table au restaurant sans même décrocher notre téléphone. Les « Chatbots » du site Aliexpress donnent l’impression de discuter avec de vrais humains. Mais pour Hervé Cuilandre, ce n’est que le début. « Des intelligences artificielles seront capable de nous influencer en quelques phrases à partir d’un jeu d’arguments imparables, quitte à insister sur des aspects particuliers du contexte, et à en occulter volontairement d’autres ».
L’intelligence artificielle en concurrence avec l’intelligence humaine.
« Nous venons de le voir, la cause d’un phénomène n’est pas le sujet du big data qui permet juste d’obtenir une information cruciale, mais pas de l’expliquer, puisque son calcul est extrêmement compliqué et change sans cesse. Habitué à raisonner pour comprendre les évènements, afin de construire son avenir, l’homme se voit désormais contraint d’accepter des diagnostics fiables sans en comprendre le pourquoi ». On peut imaginer un avenir proche ou les missions de conseil de spécialistes onéreux pourraient ainsi être remplacées par un algorithme gratuit qui, par des effets de concurrence, mettrait en péril nos emplois.
La blockchain : un nouvel outil d’automatisation.
« Nous vivons la révolution numérique au quotidien, avec nos smartphones et Internet, et nous avons compris que le Big data et l’intelligence allaient révolutionner les organisations. Mais il existe d’autres technologies disruptives qui promettent de transformer en profondeur notre univers, et en conséquence le marché du travail ». La technologie blockchain permet de décentraliser la donnée. Née en réaction à la crise financière de 2008. L’enjeu était alors d’éviter l’effondrement centralisé du système en s’affranchissant des tiers de confiance traditionnels que sont les banques ou les États. Les banques elles-mêmes essayent d’intégrer la blockchain afin d’éviter qu’elle ne les menace à terme. En moins de 10 années d’existence, la blockchain est devenu la 8e monnaie d’échange mondiale, en raison de sa gratuité mais aussi de la sécurité des échanges qu’elle offre. Les assureurs et les banques vont naturellement intégrer la technologie blockchain afin d’améliorer leur rentabilité, mais aussi dans le but de contrer la concurrence des solutions libres qui seront bientôt disponibles sur le marché.
RépondreSupprimerSécurité informatique et émergence de la cyberguerre.
« Chaque jour, la recherche met à jour de nouvelles vulnérabilités dans les systèmes informatiques. Et chaque jour, des pirates s’en servent pour s’introduire dans les systèmes qui ne sont pas suffisamment protégés. Ils exploitent notamment des vulnérabilités appelées des zero-days parce que personne ne connaissait leur existence auparavant ». En théorie, les entreprises les plus riches sont les mieux protégées, mais elle sont également les plus attaquées par les hackers. Les petites entreprises doivent quant à elles isoler leurs données sensibles afin d’éviter le vol ou la demande de rançon. Pour Hervé Cuilandre, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle de la guerre de l’information. « Une cyberguerre fait rage, qui témoigne de l’importance de la donnée dans notre monde », ajoute-t-il. Toutes les infrastructures les plus sensibles sont potentiellement vulnérables et doivent être défendues en permanence contre des menaces de plus en plus sophistiquées.
Quelles valeurs pour la société numérique de demain ?
« Notre société change sans que nous y prêtions tous forcément attention. La numérisation de notre quotidien et de nos environnements de travail, que nous avons acceptée, semble irréversible. Nous l’avons échangée contre nos libertés individuelles. Qui pourrait se passer de téléphone portable ou de consulter Internet pour toute sorte de recherche ? Même si nous savons qu’en échange tous nos faits et gestes sont enregistrés définitivement ». Enfin, ces données que nous essaimons sur internet, qui peut nous garantir qu’elle resteront toujours entre de bonnes mains ? L’entreprise et le particulier doivent intégrer ce nouveau facteur d’instabilité. Ils ont tous deux le devoir de prendre le train en marche afin de participer à la construction de cette nouvelle société, pour en être les acteurs au lieu de la subir.
Des valeurs et des machines.
Pour Hervé Cuilandre, nous sommes l’avenir de l’IA et la machine n’est pas notre ennemie. « Elle ne voudra jamais nous tuer, car nous lui sommes utiles ». Ce qui est fait notre humanité, c’est à dire notre aptitude incroyable à l’erreur, est en réalité notre force. Le développement technologique, s’il se poursuit de façon anarchique, pourrait conduire à la construction d’une société inégalitaire, voire suicidaire. « Expérimenter la révolution humaine, c’est anticiper une logique de société. Il y a longtemps que le sens manquait. Sachons nous saisir de valeurs fortes en utilisant le digital pour ce qu’il est : un formidable outil de libération de l’homme », conclut l’auteur.
http://www.trop-libre.fr/un-monde-meilleur-et-si-lintelligence-artificielle-humanisait-notre-avenir/
Supprimer(...) L’intelligence artificielle en concurrence avec l’intelligence humaine. (...)
Ce n'est pas l'intelligence qui est en concurrence mais seulement la vitesse d'exécution. La machine a un programme construit/imaginé par des humains et ne dépasse jamais son programme. Si la machine avait une intelligence propre et supérieure à celle des humains il n'existerait plus de pirates !
Quitter l'Illinois: "Quelqu'un se soucie-t-il de gens comme nous ?"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 14:50
Écrit par Ted Dabrowski et John Klingner via Wirepoints.org,
Don et Paula Parker ne sont pas vos aînés typiques. Après avoir vécu les 20 dernières années en Floride, ils se sont récemment retirés en Illinois.
Les Parkers sont nés et ont grandi à Rockford, dans l’Illinois. Don a dirigé une entreprise de peinture dans la région de Rockford pendant de nombreuses années, tandis que Paula travaillait dans un bureau de l'emploi. À la fin de la trentaine, ils s'installèrent dans le nord du Wisconsin, où Don était responsable de l'application de la loi. Et quinze ans plus tard, ils s'installèrent en Floride, où Don était un homme à tout faire bricoleur et Paula travaillait à temps plein dans les soins de santé.
Au moment de prendre leur retraite, ils ont décidé de «rentrer chez eux» pour se rapprocher de leur famille. En 2016, ils ont quitté la Floride ensoleillée pour s'installer à Poplar Grove, dans l'Illinois, juste à l'extérieur de Rockford.
- voir clip sur site -
Trois ans plus tard, ils éprouvent maintenant le regret de l’acheteur. Pas à cause de la météo, mais parce qu’ils ne savent pas s’ils peuvent se permettre de rester dans l’Illinois.
«Nous nous débrouillons tout de suite, à peine. Mais il semble que personne ne se soucie des gens comme nous, des aînés et des personnes à faible revenu, en ce qui concerne toutes ces nouvelles taxes et ces frais en hausse. "
Don s’est approché après avoir assisté à une assemblée publique à Rockford où Wirepoints et la CTBA, soutenue par les syndicats, ont débattu de l’impôt progressif proposé par le gouverneur J.B. Pritzker. Don était frustré par les arguments favorables à l'impôt qu'il entendait toujours.
Lorsque nous avons rencontré Don, il est devenu évident qu'il suivait de près ce qui se passait dans la maison de l'État. Il a sorti une longue liste de hausses d'impôts prévues par l'État et ses gouvernements locaux.
Il a ouvert la discussion avec la récente hausse de la taxe sur l’essence de 19 cents de l’Illinois, puis a procédé à son retrait.
- voir graphique sur site -
"Nous parlons de la taxe sur les bagages, d'une taxe progressive, d'une taxe sur la pluie, d'une taxe sur le kilométrage, d'une taxe sur la télévision, d'une taxe sur la bière et le tabac, d'une taxe agricole, d'une taxe de stationnement, d'une taxe sur la reprise de la voiture ..."
«C’est inquiétant pour des gens comme nous. Et ce n’est pas que moi. Nous avons parlé à de nombreuses autres personnes âgées et à des personnes à faible revenu. Ils ne savent pas ce qu’ils vont faire, ils ne peuvent pas planifier pour l’avenir. Peuvent-ils rester, doivent-ils quitter l'État? Et nous sommes dans le même bateau, nous ne le savons pas non plus. "
- voir graphique sur site -
Selon une analyse récente de Wallethub, toutes ces nouvelles taxes s’ajouteraient au fardeau déjà supporté par les citoyens de l’Illinois, l’un des fardeaux les plus lourds du pays.
Mais la situation est encore pire pour des personnes comme Don et Paula, dont les revenus fixes n’augmentent pas beaucoup, voire pas du tout.
«Si notre taxe immobilière augmente, nous devrons déménager, nous n’aurons plus le choix. Et ce que nous ne voulons pas faire. Je vous le dis, nous ne voulons pas bouger. "
La situation fiscale est impossible pour beaucoup à travers l'état. Les habitants de l’Illinois paient déjà les taxes sur les propriétés foncières au deuxième rang des États-Unis quand ils sont basés sur la valeur des maisons.
En ce qui concerne la panacée fiscale progressive du gouverneur J.B. Pritzker, Don n’adhère pas aux promesses du gouverneur.
«Pour moi, si quelqu'un avale l'hameçon, le fil et le plomb, il doit vérifier certains faits. Ce n’est pas aussi rose qu’ils le présentent… si vous regardez un peu plus loin sur la route. »
RépondreSupprimerCe qui déçoit le plus Don, c'est la façon dont les politiciens semblent ignorer les aînés en difficulté. Par le passé, il a envoyé des messages au gouverneur Pritzker et au président de la Chambre, Mike Madigan, leur demandant ce que lui et Paula devaient faire. Don n’a reçu aucune réponse, pas même une réponse automatique par courrier électronique.
«Est-ce qu'ils se soucient, est-ce que l'un d'entre eux se soucie de gens comme nous ? Veulent-ils que nous déménagions ? Est-ce qu'ils veulent nous sortir de l'état ? Pourquoi ne pense-t-on pas à des gens comme nous ?
"C'est une situation très triste."
https://www.zerohedge.com/personal-finance/leaving-illinois-does-anybody-care-about-people-us
"Le moment le plus dangereux de l'histoire humaine"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 23:25
Écrit par Ray McGovern via ConsortiumNews.com,
Le 27 octobre 1962 est la date à laquelle nous, les humains, avons pu éviter l'extinction grâce au sous-marin de la marine soviétique Vasili Alexandrovich Arkhipov.
Arkhipov a insisté pour suivre le livre sur l'utilisation des armes nucléaires. Il a renoncé à ses collègues du sous-marin soviétique B-59, qui préparaient une torpille nucléaire de 10 kilotonnes pour tirer sur la force opérationnelle USS Randolph près de Cuba sans l'autorisation requise de Moscou.
Les communications avec le quartier général de la marine étaient interrompues et les collègues d’Arkhipov étaient convaincus que la Troisième Guerre mondiale avait déjà commencé. Après des heures de combats en profondeur de navires de guerre américains, le capitaine du B-59, Valentin Grigorievich Savitsky, a crié: «Nous allons les frapper maintenant! Nous mourrons, mais nous les coulerons tous, nous ne déshonorerons pas notre marine ! »Mais la permission du capitaine Arkipov était également requise. Il a contrecarré Savitsky et B-59 est venu à la surface.
Une grande partie de ce qui est arrivé au sous-marin B-59 est tirée du livre magistral de Daniel Ellsberg, «The Doomsday Machine», l’un des livres les plus captivants et les plus importants que j’ai jamais lu. Dan explique, entre autres, aux pages 216 à 217, la circonstance curieuse dans laquelle l'approbation du chef d'état-major de la brigade de sous-marins, Arkhipov, était également requise.
Ellsberg ajoute que si Arkhipov avait été stationné sur l'un des autres sous-marins (par exemple, le B-4, qui n'a jamais été localisé par les Américains), il y a tout lieu de croire que le transporteur USS Randolph et plusieurs, peut-être tous, de ses véhicules les destroyers auraient été détruits par une explosion nucléaire.
Tout aussi effrayant, dit Dan:
La source de cette explosion aurait été mystérieuse pour les autres commandants de la marine et les responsables du Comité exécutif, puisqu’aucun sous-marin connu pour se trouver dans la région ne porterait apparemment des ogives nucléaires. L’implication claire de la cause de la destruction nucléaire de ce groupe de chasseurs-tueurs antisubmarine aurait été un missile de moyenne portée en provenance de Cuba dont le lancement n’a pas été détecté. C’est l’événement annoncé par le président Kennedy le 22 octobre qui conduirait à une attaque nucléaire à grande échelle contre l’Union soviétique.
«Le moment le plus dangereux de l’histoire humaine»
L’historien Arthur Schlesinger Jr., proche conseiller du président John F. Kennedy, a qualifié le Samedi noir le 27 octobre 1962 de «samedi, le plus dangereux de l’histoire de l’humanité». Ce même jour, les chefs d’état-major a recommandé une invasion totale de Cuba pour détruire les bases de missiles soviétiques nouvellement mises en place. Kennedy, qui a insisté pour que l'ancien ambassadeur américain en Russie, Llewelyn Thompson, assiste aux réunions du groupe de planification de la crise, a rejeté les conseils de l'armée et, avec l'aide de son frère Robert, de l'ambassadeur Thompson et d'autres esprits sains, a été en mesure de résoudre le problème. un compromis avec le chef soviétique Nikita Khrouchtchev.
En ce qui concerne les chefs d’état-major, le président avait déjà conclu que les militaires supérieurs étaient des Russophobes indécis et qu’ils méritaient le genre de sobriquet utilisé par le sous-secrétaire d’Etat George Ball, qui leur était appliqué - un «égout de duperie». As Ellsberg écrit (dans son prologue, p. 3):
«Le bilan total calculé par les Joint Chiefs, résultant d'une première frappe américaine visant l'Union soviétique, ses satellites du Pacte de Varsovie et la Chine, serait d'environ six cent millions de morts. Une centaine d'holocaustes. ”Et pourtant, les imbéciles persévéraient pour tenter de traverser“ The Big Muddy ”.
RépondreSupprimerIntelligence pas si bonne
La performance de la communauté du renseignement avant la crise des missiles cubains, y compris les renseignements du Pentagone, s'est révélée extrêmement inepte. L'armée américaine, par exemple, ignorait à merveille que les sous-marins soviétiques flânant dans les Caraïbes étaient équipés de torpilles à armement nucléaire. Les services de renseignements américains ne savaient pas non plus que les Russes avaient déjà monté des ogives nucléaires sur certains des missiles installés à Cuba et dirigés contre les États-Unis (l'hypothèse américaine du 27 octobre était que les ogives n'avaient pas été montées.)
Quarante ans plus tard, lors d’une conférence «anniversaire» de la crise cubaine à La Havane, d’anciens responsables américains, tels que le secrétaire américain à la Défense, Robert McNamara, et le conseiller en sécurité nationale, McGeorge Bundy, ont appris que certaines de leurs hypothèses clés étaient mortes et dangereusement erronées. (Ellsberg p. 215ff)
Aujourd'hui, les médias de l'Establishment ont inculqué au cerveau américain qu'il est une calomnie de critiquer la «communauté du renseignement». Cela malgré un exemple relativement récent de fabrication d'un «renseignement» totalement frauduleux pour «justifier» l'attaque de l'Irak en 2003, a suivi encore plus récemment, sans preuve, accusant faussement Poutine lui-même d'avoir ordonné aux services de renseignement russes de «pirater» les ordinateurs du Comité national démocratique. Certes, la performance des services de renseignement américains en Russie et à Cuba en 1962 a failli nous faire tous tuer en 1962, mais à mon avis, il s'agissait davantage d'un cas d'ineptie et d'arrogance que de pure malhonnêteté.
En ce qui concerne Cuba, l’un des échecs les plus graves de la CIA a été l’estimation spéciale du renseignement national (SNIE) du 19 septembre 1962, qui informait le président Kennedy que la Russie ne risquerait pas d’essayer de placer des missiles dotés d’armes nucléaires à Cuba. Dans une large mesure, ce jugement était la conséquence d’un des péchés capitaux de l’analyse du renseignement - «l’imagerie miroir». C’est-à-dire que nous avions vivement averti les Russes de ne pas installer de missiles à Cuba; ils savaient que les États-Unis ne prendraient pas ce genre de risque au cours de ces années; Par conséquent, ils nous prenaient au mot et évitaient de faire sauter le monde à Cuba. C'est ce que pensaient les estimateurs estimés du NIE.
Les Russes aussi étaient en miroir. Khrouchtchev et ses conseillers considéraient les planificateurs américains de la guerre nucléaire comme des acteurs rationnels parfaitement conscients des risques d'escalade et craignaient de mettre fin immédiatement à la vie pour des centaines de millions d'êtres humains. Leur intelligence n’était pas très bonne en ce qui concerne le degré de russophobie qui infecte le général de l’armée de l’air, Curtis LeMay et d’autres chefs d’état-major, qui sont prêts à accepter des centaines de millions de morts pour «mettre fin à la menace soviétique». (Ellsberg était présent) ; il fournit un compte rendu de première main de la folie dans "The Doomsday Machine".
Où sont passés les lanceurs de grenades ?
RépondreSupprimerJe me suis présenté au service actif de l'école des officiers d'infanterie à Fort Benning (Géorgie) le 3 novembre 1962, six jours après l'incident. La plupart d’entre nous, nouveaux lieutenants, avions entendu parler d’une nouvelle arme, le lance-grenades, et étaient impatients de l’essayer. Il n'y en avait pas à trouver. Beaucoup d'autres armes normalement utilisées pour l'entraînement ont également disparu.
Après de nombreuses enquêtes, les responsables ont admis que pratiquement tous les lance-grenades et la plupart des autres armes et véhicules portés disparus avaient été balayés vers le sud par une division traversant la Géorgie environ une semaine auparavant. Tout était encore dans la région de Key West, nous a-t-on dit. Des signes tangibles indiquant à quel point le JCS et l'armée de terre étaient prêts à attaquer Cuba étaient que le président Kennedy avait accédé à leurs souhaits.
Si cela s'était produit, il est probable que ni vous ni moi ne lirions ceci. Pourtant, à Benning, il y avait des gémissements et des gémissements se plaignant que nous laissions les Commies trop facilement.
* * *
Ray McGovern travaille avec Tell the Word, une maison d'édition de l'église oecuménique du Sauveur située dans le centre-ville de Washington. Il a été officier d’infanterie et de renseignement de l’armée de 1962 à 1964, puis chef de la Branche de la politique étrangère soviétique de la CIA et brève-matin du briefing du Président. Il est co-fondateur de Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS).
https://www.zerohedge.com/geopolitical/most-dangerous-moment-human-history
Les Australiens en train de se masturber devront bientôt utiliser la reconnaissance faciale pour accéder au porno en ligne
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 22:25
Les législateurs australiens qui cherchent à limiter l'accès des enfants à la pornographie en ligne ont proposé une solution possible. la reconnaissance faciale.
"Home Affairs est en train de mettre au point un service de vérification des visages qui associe la photo d’une personne à des images utilisées sur l’une de ses preuves de pièces d’identité pour aider à vérifier son identité", lit-on récemment dans un dossier réglementaire. "Cela pourrait faciliter la vérification de l'âge, par exemple en empêchant un mineur d'utiliser le permis de conduire de son parent pour contourner les contrôles de vérification de l'âge."
Le ministère des Affaires intérieures a reconnu que le service de vérification du visage n’était pas opérationnel, car il avait besoin de l’adoption d’une législation biométrique par le Parlement - alors que la semaine dernière, le Comité parlementaire mixte du renseignement et de la sécurité a déclaré que les nouveaux projets de loi ne comportaient pas de garanties suffisantes en matière de protection de la vie privée et devaient être reformulés. , selon ZDnet.
En 2016, la première phase du service de vérification biométrique des visages (FVS) australien a été lancée, "donnant à un certain nombre de ministères et à la police fédérale australienne la possibilité de partager et d'associer des photos numériques de visages". Il va sans dire que le programme a dépassé son cadre initial.
Au début, le système était assez limité. Il ne comprenait que des photos de personnes qui avaient demandé à devenir citoyens australiens. Et l'utilisation de la base de données était censée être limitée à une poignée d'agences gouvernementales qui en avaient un besoin impérieux.
Mais depuis lors, le gouvernement a progressivement élargi le système. Des photos d'autres sources ont été ajoutées à la base de données. Et l'Australie a essayé de développer un service d'identification du visage plus sophistiqué, capable d'identifier des inconnus.-Ars Technica
Jeudi, le président du comité, Andrew Hastie, a déclaré que le comité avait entendu des préoccupations concernant la vie privée et la nécessité de veiller à ce qu'une surveillance appropriée soit en place pour protéger les droits des individus.
"Le comité reconnaît ces préoccupations et estime que, si l'exposé des motifs du projet de loi énonce des dispositions en matière de gouvernance, telles que les accords existants et envisagés et les politiques d'accès, elles ne sont pas correctement définies dans le projet de loi actuel", a-t-il déclaré.
"De l'avis du comité, des mesures de protection solides et des mécanismes de surveillance appropriés devraient être clairement expliqués dans la législation."
Par ailleurs, les magasins pornos «brique-et-mortier» et les ventes de trench-coat pourraient avoir un avenir radieux dans le pays.
https://www.zerohedge.com/technology/masturbating-australians-may-soon-have-use-facial-recognition-access-online-porn
SupprimerLes enfants ont le droit de s'instruire !
MON CUL C'EST PROMO !
RépondreSupprimerENVIRONNEMENT GRETA THUNBERG REFUSE UN PRIX
Arguant que le climat n'avait pas besoin de prix pour l'environnement, la jeune militante écologiste a refusé quelque 50'000 francs.
29.10.2019
La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a refusé mardi un prix pour l'environnement, affirmant que le mouvement pour le climat n'avait pas besoin de prix, mais que les responsables au pouvoir commencent à «écouter» la «science».
La jeune fille, qui a rallié des millions de personnes à son mouvement «Fridays for Future», a été honorée lors d'une cérémonie organisée à Stockholm par le Conseil nordique, une instance régionale de coopération interparlementaire.
Thunberg avait été nominée pour son action à la fois par la Suède et la Norvège et avait remporté le prix annuel de l'environnement de l'organisation.
Mais après l'annonce, un de ses représentants a déclaré au public qu'elle n'accepterait pas le prix ou la somme afférente de 350'000 couronnes danoises (environ 51'700 francs), a rapporté l'agence de presse TT.
«Le mouvement pour le climat n'a pas besoin d'autres prix», a-t-elle posté sur Instagram depuis les Etats-Unis. «Ce dont nous avons besoin, c'est que nos politiciens et les gens au pouvoir commencent à écouter les meilleures données scientifiques existantes».
Tout en remerciant le Conseil nordique pour ce «grand honneur», elle a également reproché aux pays nordiques de ne pas être à la hauteur de leur «grande réputation» sur les questions climatiques.
«On ne manque pas de s'en vanter. Les belles paroles ne manquent pas. Mais lorsqu'il s'agit de nos émissions réelles et de notre empreinte écologique par habitant (...) c'est tout autre chose », a dit l'égérie de la lutte contre l'inaction politique face au réchauffement climatique.
Bien qu'âgée de seulement 16 ans, Greta Thunberg est devenue célèbre lorsqu'elle a commencé à passer ses vendredis devant le Parlement suédois en août 2018, brandissant une pancarte «Grève scolaire pour le climat». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/europe/greta-thunberg-refuse-prix/story/22191972
Une cyberattaque ferme la plus grande centrale nucléaire de l'Inde
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 20:05
Via GreatGameIndia.com,
La deuxième (et la plus grande) centrale nucléaire indienne a cessé de fonctionner le 19 octobre 2019. On pense que la centrale nucléaire de Kudankulam a été touchée par une cyberattaque et les autorités ont déjà été alertées de la menace plusieurs mois à l’avance. Alors même que des experts en cybersécurité enquêtaient sur cette affaire, les autorités avaient rapidement écarté le cas où un logiciel espion infiltrerait leurs systèmes. Le projet de centrale électrique construit en collaboration avec la Russie est une cible pour les acteurs étrangers depuis sa création.
Cyberattaque à la centrale nucléaire de Kudankulam
La centrale nucléaire cesse de fonctionner
La deuxième unité d'énergie nucléaire de 1 000 MW située à Kudankulam, appartenant à la Nuclear Power Corporation of India Ltd (NPCIL), a arrêté la production d'électricité le samedi 19 octobre, a indiqué Power System Operation Corporation Ltd (POSOCO). La centrale nucléaire a cessé la production samedi vers 12h30 en raison du «niveau bas SG», a ajouté la société. La date prévue de la reprise de l’unité n’est pas connue. La NPCIL dispose de deux centrales nucléaires de 1 000 MW dans le projet nucléaire de Kudankulam (KNPP), construites avec des équipements russes.
- voir sur site -
Déclaration officielle du projet de centrale électrique de Kudankulam sur la cyberattaque
Alors que des experts en cybersécurité enquêtent sur cette brèche, la centrale nucléaire Kudankulam au Tamil Nadu a nié avoir été victime d'une cyberattaque et a nié tout incident d'un virus espion ayant infecté les systèmes de la centrale. La déclaration affirmait que, dans la mesure où «le projet de centrale nucléaire de Kudankulam (KKNPP) et d’autres systèmes de contrôle des centrales indiennes sont autonomes et ne sont pas connectés à un réseau cyber ni à Internet, aucune cyberattaque sur les systèmes de contrôle de la centrale nucléaire n’est possible». , est une fausse affirmation qui a été révélée lorsque les services de renseignements israéliens ont ciblé une installation nucléaire iranienne (qui n’était pas non plus connectée à Internet) avec Stuxnet.
Avertissement préalable
Plus d’un mois avant que l’unité ne cesse de fonctionner, le bureau du coordonnateur national de la cybersécurité a été informé de l’intrusion de leurs systèmes par Pukhraj Singh, analyste du renseignement sur la cybermenace. La société de cybersécurité Kaspersky a enquêté sur des outils d'espionnage baptisés DTrack.
- voir sur site -
Collecte de données DTrack
Le vidage des données DTrack de la centrale a également révélé les informations de connexion codées de manière statique, entre autres:
- voir sur site -
RépondreSupprimerCollecte de données DTrack de la centrale nucléaire de Kudankulam
Collecte de données DTrack de la centrale nucléaire de Kudankulam
Identifiants de connexion
Informations d'installation IP, MAC et OS locales (y compris les organisations enregistrées) via le registre
Historique du navigateur
Connectivité à l'adresse IP locale
Compspec, ipconfig, netstat info
> utilisation du réseau \\\\ 10.38.1.35 \\ C $ su.controller5kk / user: KKNPP \\ administrateur
DTrack - Outil d'espionnage
L'équipe de recherche et d'analyse de Kaspersky Global a découvert un outil d'espionnage inconnu jusque-là, qui avait été découvert dans des institutions financières et des centres de recherche indiens. Appelé Dtrack, ce logiciel espion aurait été créé par le groupe Lazarus et est utilisé pour télécharger des fichiers sur les systèmes des victimes, enregistrer les frappes et effectuer d'autres actions typiques d'un outil d'administration à distance malveillant.
En 2018, les chercheurs de Kaspersky ont découvert ATMDtrack, un logiciel malveillant créé pour s'infiltrer dans les guichets automatiques indiens et voler les données des cartes clients. Après des recherches approfondies à l'aide de Kaspersky Attribution Engine et d'autres outils, les chercheurs ont découvert plus de 180 nouveaux échantillons de programmes malveillants présentant une similarité de séquence de code avec ATMDtrack, mais ne s'adressant pas non plus aux distributeurs automatiques de billets. Au lieu de cela, sa liste de fonctions le définissait comme un outil espion, maintenant appelé Dtrack. En outre, non seulement les deux souches ont-elles des similitudes, mais également avec la campagne DarkSeoul de 2013, attribuée à Lazarus - un acteur notoire menaçant la persistance de la persistance, à l'origine de multiples opérations de cyberespionnage et de cyber sabotage.
Dtrack peut être utilisé comme une RAT, donnant aux acteurs de la menace un contrôle total sur les périphériques infectés. Les criminels peuvent ensuite effectuer différentes opérations, telles que le téléchargement et le téléchargement de fichiers et l'exécution de processus clés.
Les entités ciblées par les acteurs de la menace utilisant Dtrack RAT ont souvent des stratégies de sécurité réseau et des normes de mot de passe faibles, tout en ne parvenant pas à suivre le trafic dans l'ensemble de l'entreprise. En cas de succès, le logiciel espion est en mesure de répertorier tous les fichiers disponibles et les processus en cours, la journalisation des clés, l'historique du navigateur et les adresses IP de l'hôte, y compris des informations sur les réseaux disponibles et les connexions actives.
Le logiciel malveillant récemment découvert est actif et basé sur la télémétrie Kaspersky, il est toujours utilisé dans les cyberattaques.
«Lazarus est un groupe plutôt inhabituel parrainé par un État-nation. D'une part, comme beaucoup d'autres groupes similaires, il se concentre sur la conduite d'opérations de cyberespionnage ou de sabotage. Cependant, il a également été constaté qu’il influençait les attaques
«Lazarus est un groupe plutôt inhabituel parrainé par un État-nation. D'une part, comme beaucoup d'autres groupes similaires, il se concentre sur la conduite d'opérations de cyberespionnage ou de sabotage. Cependant, il a également été constaté qu’il influençait les attaques visant clairement à voler de l’argent. Ce dernier est tout à fait unique pour un acteur menaçant de cette envergure car généralement, d’autres acteurs n’ont pas de motivation financière dans leurs opérations », a déclaré le chercheur en sécurité de Konstantin Zykov, équipe de recherche et d’analyse de Kaspersky.
RépondreSupprimer«La grande quantité d’échantillons Dtrack que nous avons trouvés montre à quel point Lazarus est l’un des groupes les plus actifs en matière de TAP, développant en permanence des menaces en constante évolution dans le but d’affecter de grandes industries. L’exécution réussie de Dtrack RAT prouve que même si une menace semble disparaître, elle peut être ressuscitée sous un prétexte différent pour attaquer de nouvelles cibles.
La main étrangère
En 2012, le Premier ministre indien de l'époque, Manmohan Singh, affirmait dans une révélation que des agences de renseignement étrangères étaient impliquées dans le sabotage du projet de centrale nucléaire de Kudankulam (KNPP), l'un des fondements de l'alliance indo-russe. Manmohan Singh faisait référence aux manifestations anti-nucléaires à Kudankulam, qui, a-t-il dit, ont été orchestrées par des ONG soutenues par les États-Unis.
Après des dénégations répétées depuis plus d'un an de pêcheurs et d'agriculteurs qui s'opposaient à la protestation contre le KNPP de leur financement par des fonds d'outre-mer, la police de la ville du sud de l'Inde a ouvert un dossier contre un «transfert d'argent suspect» depuis Londres.
Selon la police, T. Ambika, épouse du militant anti-KNPP Kumar alias Thavasi Kumar, aurait reçu environ 55 000 dollars sur son compte chez Kudankulam Banch de Canara Bank d’un particulier basé à Anand, basé au Royaume-Uni. Les responsables de la banque ont informé la police du dépôt dans le compte. La police a ensuite ouvert une enquête sur les envois d'argent d'une destination étrangère à une destination associée à la lutte anti-KNPP en cours.
Rapport de renseignement
- voir sur site -
Selon un document secret du Bureau des renseignements en possession de GreatGameIndia, les manifestations étaient dirigées par SP Udaykumar, un organisme financé par l’Université d’Ohio, et de nombreuses ONG financées par l’Occident. La conspiration la plus large a été démantelée quand un ressortissant allemand a fourni à Udaykumar une carte numérisée de toutes les centrales nucléaires et de tous les sites d’extraction de l’uranium en Inde. La carte comprenait les coordonnées de 50 activistes antinucléaires indiens révélant un réseau complexe visant à «abattre» le programme nucléaire indien par le biais du militantisme des ONG.
Une enquête d’Udaykumar avait révélé un lien profond et croissant avec des entités américaines et allemandes. En juillet 2010, Udaykumar a reçu un contrat non sollicité de l'Institut Kirwan pour l'étude de la race et de l'ethnicité de l'Ohio State University, aux États-Unis, en tant que consultant sur «les questions de groupe, de race, de classe et de démocratie par le biais d'ONG». Il a reçu 21 120 USD jusqu'en juin 2011 sur un compte bancaire américain à son nom et a été engagé pour gagner 17 600 USD supplémentaires jusqu'en avril 2012 pour des rapports tous les quinze jours. Ces rapports étaient significatifs dans le fait qu’il s’agissait de très brèves listes de trois articles généraux ou de livres censés avoir été lus au cours des deux dernières semaines, aucun n’ayant trait à l’activisme anti-nucléaire, son principal intérêt.
En conséquence, le contact d'Udaykumar en Allemagne, un Sonntag Rainer Hermann (ressortissant allemand) a été expulsé de Chennai le 27 février 2012. Le portable d'Hermann contenait une carte numérisée de l'Inde avec 16 centrales nucléaires (existantes ou proposées) et cinq emplacements de mines d'uranium marqués en évidence. La carte comprenait également les coordonnées de 50 militants anti-nucléaires indiens écrites à la main sur de petits bouts de papier, ainsi qu'un graphique Blackberry PIN. La carte a été envoyée par courrier électronique à cinq militants antinucléaires réputés, dont Udaykumar.
RépondreSupprimerCarte obtenue d'un bureau d'espionnage allemand auprès d'un espion allemand avec 16 centrales nucléaires (existantes ou proposées) et cinq emplacements de mines d'uranium marqués.
Une analyse soutenue a révélé que les relevés de nom sur la carte étaient écrits à la main afin d'éviter une éventuelle détection par des algorithmes de recherche de texte supposés être installés sur des passerelles électroniques.
Sur la base de l'enquête ci-dessus, l'analyse de réseau de toutes les activités des ONG anti-nucléaires en Inde a révélé l'existence de
Un «super réseau» (dirigé de manière prépondérante par Greenpeace et des activistes renommés) et
Cinq «réseaux territoriaux» basés sur
Tamil Nadu (Idinthakarai, district de Tirunelveli),
Kerala (Trivandrum),
Andhra Pradesh (Hyderabad),
Gujarat (Ahmedabad),
Meghalaya (Shillong)
La carte indiquait clairement la participation d'une agence organisée et / ou d'une entité hautement professionnelle et bien financée, qui déployait des efforts considérables pour en masquer les origines.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/cyberattack-shuts-down-indias-largest-nuclear-power-plant
26 millions de Californiens sous drapeau rouge mettent en garde contre des approches "remarquables et dangereuses" de Santa Ana
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 19:45
Plus de 26 millions de Californiens sont sous le drapeau rouge alors que les habitants du sud densément peuplé du sud de la Californie se préparent à un vent record de Santa Ana qui devrait commencer mardi soir et durer au moins jeudi matin.
Cette notification intervient alors que les équipes de pompiers combattent au moins 11 incendies dans l’État.
Dans la partie nord de l'État, il existe un danger critique d'incendies de forêt dans la région de North Bay, où l'incendie de Kincade a brûlé plus de 75 000 acres et n'était que de 15% maîtrisé mardi à 11 heures. Plus de 4 500 sapeurs-pompiers répartis dans 86 équipages, 27 hélicoptères, 549 voitures de pompiers, 66 bulldozers et 42 camions citernes ont combattu dans l'incendie. 124 structures ont été détruites dans l'incendie.
Paris se prépare à une grève massive du secteur du transport en commun sur la réforme des retraites
Au sud, le feu de Getty fait rage à l'ouest de l'Interstate 405 à Los Angeles, forçant les riches résidents à chercher refuge dans un centre d'évacuation improvisé situé au Westwood Recreation Center. L'incendie de 656 acres qui a été déclenché quand une branche est tombé sur des lignes électriques (exploité par le ministère de l'Eau et de l'Énergie de Los Angeles) est contenu à seulement 5%.
- voir carte et photos sur site -
Au moins 16 écoles du district scolaire unifié de Los Angeles sont maintenant fermées en raison des conditions d'incendie.
Selon CNN et la NOAA, les menaces actuelles incluent:
• Un événement de vents "remarquable et dangereux" dans le sud de la Californie à Santa Ana - peut-être le plus fort de la saison - devrait entraîner des rafales de 60 à 70 mph dans les vallées et jusqu'à 80 mph dans les montagnes Météo nationale
• Des vents violents mardi après-midi dans le nord de la Californie, avec des rafales allant jusqu'à 50 mph
L'aggravation des conditions survient alors que les pompiers à travers l'État combattent au moins 11 incendies de forêt qui se sont combinés pour laisser des milliers de personnes sous ordre d'évacuation.
Dans l'ouest de Los Angeles, où le Getty Fire a carbonisé plus de 300 hectares depuis lundi, les vents prévus signifient qu'environ 20 000 personnes sous ordre d'évacuation "ne rentreront pas chez elles ce soir", a déclaré le maire Eric Garcetti.
"Restez à l'écart jusqu'à ce que nous levions cet ordre", a déclaré Garcetti lors d'une conférence de presse mardi matin. -CNN
https://www.zerohedge.com/health/26-million-californians-under-red-flag-warning-remarkable-and-dangerous-santa-ana-approaches
La Californie a-t-elle perdu le mandat du ciel ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 18:05
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
À ce stade, il est trop tard: aucune offre n'est proposée pour des bungalows délabrés trop chers, des actions technologiques trop chères, etc.
Dans l'histoire de la Chine, les catastrophes naturelles étaient perçues comme un présage du retrait du Mandat du ciel (tianming ou "volonté du ciel") de la dynastie au pouvoir. En élargissant un peu ce concept à la domination et au pouvoir régionaux, nous pourrions nous demander: la Californie a-t-elle perdu le mandat du ciel ?
La Californie déclare l'état d'urgence après les incendies de forêt
Combien d'incendies faut-il pour qu'il s'enfonce dans cet État d'or qui a perdu son lustre d'une manière profondément karmique ?
Combien de mess d'excréments humains à notre porte faut-il pour se rendre compte que la situation ne s'améliorera jamais, qu'elle ne peut qu'empirer - bien pire ?
Combien de pannes de courant, de bouchons de circulation et d’évacuations obligatoires faut-il à ceux qui refusent d’accepter que le mandat du ciel ait été retiré ?
Les jeunes résidents de l'État n'ont jamais connu la vitesse et la profondeur des célèbres bustes de la Californie. Le dernier véritable problème dans l’économie de la Californie s’est produit il ya près de 30 ans, au début des années 90. Depuis lors, c'est un boom après l'autre.
Les cycles de booms californiens suivis par des bustes tout aussi gigantesques remontent à la première ruée vers l'or. L’effondrement éventuel d’actions minières et de biens immobiliers hors de prix à San Francisco était épique, et le récit de Mark Twain selon lequel sa poitrine était pleine d’activités minières, passant d’une fortune à une fortune, à un zéro zéro est un rappel triste de la rapidité avec laquelle les fortunes peuvent tourner. pays de boom et de récession.
Il est faussement facile de prendre un crayon et une règle et d'étendre un boom à l'infini: le nombre d'iPhones vendus (toujours en hausse), le bénéfice trimestriel d'Apple (toujours en hausse), les recettes provenant de l'impôt foncier (toujours en hausse) etc.
La vaste classe de bavardage californienne chevauche depuis si longtemps la bulle IPO / VC / monopole technologique / rachat d’actions qu’elle ne peut pas croire que la bulle puisse jamais éclater. Cette classe vit dans des enclaves protégées des excréments humains, des toxicomanes et des dérangés, ainsi que dans une enclave d’informations où l’on booste les technologies et les divertissements.
Mais comme Benoît Mandelbrot l’a montré dans son livre Le comportement (des marchés), les marchés et le comportement humain sont intrinsèquement fractaux, c’est-à-dire chaotiques, ce qui signifie que la prévisibilité des marchés et les tendances économiques sont limitées.
Ainsi, la classe de bavardage n’a aucune idée que les masses peuvent annuler leurs abonnements Netflix, Disney et Apple aussi facilement qu’ils se sont connectés. Une fois que les emplois, les pourboires, les bonus et les concerts se seront taris, les géants du divertissement technologique constateront que les dépenses augmentent encore tandis que les revenus augmentent. Une fois que les revenus et les bénéfices ont augmenté, il est plus difficile pour la direction de justifier d’emprunter des milliards de plus pour financer davantage de rachats d’actions.
L'extension des booms à l'infini ne permet pas de suivre la réalité. La dernière récession réelle des années 1990-1991 a creusé un déficit de 20 milliards de dollars dans le budget de l'État californien. En tenant compte de l'inflation et de la croissance, on peut s'attendre à ce qu'un trou de 35 à 40 milliards de dollars soit comblé une fois que la bulle IP / technologie s'est effondrée, l’État est fortement tributaire de l’impôt sur les gains en capital pour la majeure partie de ses recettes d’impôt sur le revenu. (Il n'y a pas de taux de gains en capital à long terme en Californie; tous les gains en capital sont imposés comme un revenu ordinaire, un taux qui atteint rapidement 13,3%.)
RépondreSupprimerUne fois que les gains en capital ont été réduits à néant, l'État traverse une crise financière sans solution.
Et si l'État ne peut pas résoudre la crise des sans-abri avec des dépenses courantes de l'ordre de centaines de millions, alors que va-t-il se passer lorsque les revenus se tariront? Que se passera-t-il si la population des sans-abri double ou triple? Regardez les ravages sociaux causés par la population des sans-abri à San Francisco, qui représente environ 1% de la population totale (environ 9 000 sans-abri et une population totale de 860 000 personnes).
Les transitions de phase sont intrinsèques aux systèmes affichant une criticité auto-organisée, tels que les marchés et le comportement humain. Tout semble aller pour le mieux, et il n’est pas urgent de vendre la maison et de s’en aller; il semble y avoir beaucoup de temps jusqu'à ce que la transition de phase entre en action et soudain, tout a changé pour le pire, et beaucoup plus rapide que prévu.
À ce stade, il est trop tard: il n'y a aucune offre pour des bungalows délabrés trop chers, des actions technologiques trop chères, etc. Tout comme dans le cas des actions minières de Mark Twain, le passage d'une valeur à une fortune à une non-offre presque nulle peut être soudainement une fois. La Californie perd le mandat du ciel.
Sous la surface, les pressions s'accumulent et la résilience s'érode, et lorsque le point de basculement est atteint, la transition ne sera pas progressive ni contrôlable, elle sera non linéaire et incontrôlable.
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https://www.zerohedge.com/political/has-california-lost-mandate-heaven
Le deuxième plus gros utilitaire de Californie est sur le point de s'effondrer Suivant: Edison plonge après avoir déclaré qu'il pourrait être responsable d'un incendie meurtrier en 2018
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 17:08
PG & E, la plus grande entreprise de services publics de Californie, est maintenant en faillite après avoir déclenché l'incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie et a coupé l'alimentation de ses clients au seul signe d'une tempête de vent qui pourrait l'exposer à plus de plusieurs milliards de poursuites, laissant des millions de personnes dans le noir. Edison, le deuxième fournisseur en importance, pourrait bientôt devenir insolvable également.
Le stock d'Edison International, qui est le deuxième plus grand fournisseur d'électricité de Californie par le biais de sa filiale Edison du sud de la Californie, qui distribue de l'électricité à 5,1 millions de clients du centre, des côtes et du sud de la Californie, s'est effondré après la clôture, lorsque la société a annoncé dans ses résultats que la Californie Les enquêteurs ont conclu que des équipements appartenant au service public d’Edison International avaient provoqué l’un des incendies les plus destructeurs de l’histoire de l’État, qui avait coûté la vie à trois personnes et incendié des pans entiers de Malibu.
Les responsables des services d'incendie du comté de Californie ont déclaré que l'incendie de Woolsey, qui faisait rage depuis plusieurs semaines dans les comtés de Los Angeles et de Ventura en novembre 2018, avait été provoqué par l'équipement électrique de la compagnie, a déclaré mardi le directeur général d'Edison, Pedro Pizarro, aux investisseurs.
Les actions EIX ont plongé de 19% à 52,75 USD après les heures de négoce, avant de récupérer modestement certaines pertes pour s'échanger à 62,95 USD. Les investisseurs d'Edison s'attendaient à ce que la société soit blâmée pour l'incendie.
Les vents violents craignent les feux de forêt en Californie
La découverte intervient alors que la Californie est aux prises avec une crise de feux de forêt qui a poussé PG & E Corp., le plus important service public de l’État, à la faillite.
Bien que la société ait déclaré plus tôt cette année qu'elle pensait que des équipements appartenant à son service public Southern California Edison pourraient être invoqués, et qu'elle a porté une accusation de 4,7 milliards de dollars liée à des incendies de forêt en 2017 et 2018, la question est maintenant de savoir si cette accusation sera suffisante, et si la société peut en fait suivre PG & E dans l’abîme de l’insolvabilité alors qu’elle se bousculait pour se protéger des poursuites en justice.
Comme le note Bloomberg, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a exhorté les législateurs à adopter, au cours de l'été, une loi visant à empêcher un autre service public d'entrer dans le chapitre 11 en mettant en place un fonds d'assurance incendie, d'une valeur de 21 milliards de dollars, pour les réclamations futures.
Edison avait prévenu qu'il risquait de perdre son statut de dépotoir sans le fonds.
L’incendie de Woolsey s’est déclaré le 8 novembre et a détruit près de 100 000 hectares, obligeant Malibu à être évacué avant d’être maîtrisé. Selon Cal Fire, il a détruit environ 1 600 structures et constituait le septième feu de forêt le plus destructeur de l'histoire de l'État.
RépondreSupprimerEdison, basé dans la banlieue de Rosemead, à Los Angeles, avait signalé une panne d’électricité sur son système près de l’incendie, qui avait permis de découvrir qu’un fil de fer détaché avait été en contact avec l’une de ses lignes électriques.
Plus tôt cette année, les enquêteurs ont déclaré que l'équipement d'Edison avait démarré le Thomas Fire 2017, le 10e plus destructeur de l'histoire de l'État. Edison a contesté une partie de cette conclusion. Le procureur général de Californie enquête sur le rôle joué par Edison dans les deux flambées.
https://www.zerohedge.com/markets/californias-second-biggest-utility-verge-collapse-next-edison-plummets-after-saying-it-may
Les pannes d'électricité en Californie font partie d'un problème beaucoup plus grave
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 13:05
Écrit par Leonard Hyman et William Tilles via OilPrice.com,
Le week-end dernier, Pacific Gas & Electric a dû reprendre les pannes d'électricité de 930 000 clients, touchant plus de trois millions de personnes dans la région de San Francisco. Pendant ce temps, deux incendies majeurs, dont l’un peut-être dû à un mauvais fonctionnement des équipements collectifs, sont en train de brûler et des évacuations sont en cours. PG & E a informé ses clients que l’alimentation électrique dans les zones touchées pouvait être coupée jusqu’à une semaine.
Il ne serait pas exagéré de parler d’un climat de crise ou de panique dans l’État. Malheureusement, les bonnes idées pour résoudre des problèmes difficiles et épineux se posent rarement dans des circonstances difficiles. Et le gouverneur de la Californie, Newsom, nous fournit un exemple concret.
Les feux de forêt engloutissent 25 km du nord de la Californie
Hier, Bloomberg News a indiqué que le gouverneur de Californie était intéressé par une acquisition de PG & E par Berkshire Hathaway Corp. de Warren Buffett. Cela semble tout à fait logique.
Premièrement, Berkshire possède déjà des services publics desservant la Californie, l’Oregon, le Washington, le Nevada et l’Utah. Wyoming et Idaho. PG & E s'intégrerait.
Deuxièmement, Buffet a notoirement demandé aux investisseurs d’acheter quand il y a du «sang dans les rues», c’est-à-dire lorsque les perspectives d’investissement sont sombres et que la plupart des investisseurs restent à l’écart, craignant le risque principal. Le gouverneur envisage vraisemblablement que Berkshire achète les actions de PG & E à un prix fortement actualisé, remplace une partie considérable de la dette à long terme en souffrance du service public et nomme de nouveaux membres de la direction et un nouveau conseil d’administration.
Il ya une difficulté à considérer M. Buffett comme un chevalier blanc financier susceptible de porter secours à la Californie. La crise actuelle est causée par un vaste réseau de transport haute tension en surface qui a provoqué des incendies de forêt dans un environnement de plus en plus aride. Autrement dit, le monde pour lequel ce système de transmission a été construit n'existe plus.
C'est un problème opérationnel profond.
Si M. Buffett modifiait la structure du capital du service public, la direction et le conseil d’administration ne régleraient pas ces problèmes. L’Oracle d’Omaha est peut-être surprenant, mais il ne peut pas inverser les effets du changement climatique ni les immenses difficultés opérationnelles qu’il présente pour cet utilitaire. Mais cela résoudrait un problème pour le gouverneur.
Une crise de cette ampleur nécessite au moins que les politiciens semblent agir pour le bien public. Un changement de propriétaire des services publics pourrait détourner les critiques des politiciens et des régulateurs et gagner du temps. Mais cela ressemble à une patate chaude sur le tour: il faut la retirer immédiatement, quelles que soient les conséquences. Pas un environnement idéal pour une réflexion sobre sur des questions d’infrastructure difficiles.
Ce qui aggrave les difficultés politiques actuelles, c’est le triste héritage du scandale Enron en Californie et ses conséquences politiques. La ligne de fond? Peu de temps après son élection pour un second mandat, le gouverneur Gray Davis perdit une élection de rappel et devint le deuxième gouverneur de l'histoire des États-Unis à être démis de ses fonctions de cette manière. La cause? L'introduction calamiteuse de la déréglementation de l'électricité en Californie, accompagnée de hausses de prix, de négations négatives sur l'énergie, de coupures de courant et de la faillite de PG & E des prix. Le «méchant» d’aujourd’hui est un climat inhospitalier pour le transport d’énergie classique à haute tension.
Tous les politiciens en Californie sont au courant de cette histoire.
RépondreSupprimerNous proposerions quelque chose de simple pour commencer. À l'heure actuelle, la Californie a besoin d'idées. Nous proposons que le Gouverneur constitue une commission d’experts de l’énergie dotée de deux mandats simples: faire une évaluation rapide de 30 jours, puis un rapport plus long au bout de douze mois. Ce que la brève évaluation ferait n’est quelque chose que aucun politicien ne veut dire. C'est-à-dire qu'il y a relativement peu d'étapes pour améliorer cette situation à court terme.
Mais il y a peut-être beaucoup à faire si les délais sont plus longs.
L'élaboration de politiques sobres dans l'environnement actuel est presque impossible. Le système de distribution d’électricité est devenu problématique dans sa quasi-totalité. Cela a même un impact sur l'industrie des véhicules électriques de l'État. Les solutions ne seront ni rapides ni bon marché. Peut-être naïvement, nous pensons que dire les vérités déplaisantes via une commission d'experts en énergie est la meilleure voie à suivre.
https://www.zerohedge.com/political/californias-blackouts-are-part-far-bigger-problem
Trump demande à la Cour suprême de rejeter la loi sur le sanctuaire californien
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/29/2019 - 11:45
L’administration Trump a saisi la Cour suprême de la loi californienne relative au sanctuaire des migrants, lui demandant de supprimer les lois interdisant aux forces de l’ordre étatiques et locales de coopérer avec les autorités fédérales de l’immigration, selon le Daily Caller.
Ironiquement, selon Kevin Daley, de l'appelant, le différend concernant le California Values ??Act (SB54) est "idéologiquement brouillé", l'administration conservatrice Trump s'appuyant sur un précédent libéral de la Cour suprême pour plaider en faveur d'un pouvoir fédéral expansif, tandis que la Californie libérale utilise les principes du fédéralisme pour défendre sa loi.
L’administration Trump s’appuie sur une décision libérale de la Cour suprême pour faire valoir ses arguments, conformément aux renversements de rôles idéologiques qui imprègnent le conflit. Dans l’Arizona c. États-Unis, une majorité de cinq juges de gauche infirme une grande partie d’une loi de l’Arizona impliquant des représentants de l’État chargés de faire respecter l’immigration. L'Arizona a déclaré que sa loi ne faisait que compléter les règles fédérales en matière d'immigration. De toute façon, la Haute Cour a annulé une grande partie de l'affaire, affirmant que les règles fédérales en matière d'immigration avaient préséance sur celles des États, ou qu'elles les "préemptaient". -Appel quotidien
La Californie déclare l'état d'urgence après les incendies de forêt
"Le gouvernement fédéral a un pouvoir plénier et exclusif sur l'immigration, la naturalisation et la déportation", lit-on dans la pétition du gouvernement. "La suprématie du pouvoir national dans ce domaine est clairement définie par la Constitution, a été soulignée par les auteurs de The Federalist en 1787 et a été reconnue de manière continue par notre Cour".
En avril, la 9e Cour d'appel fédérale américaine a confirmé la loi en invoquant la doctrine des droits des États. En vertu de la règle anti-réquisition du 10e amendement, le gouvernement fédéral ne peut pas obliger les États à appliquer des politiques fédérales - ce qui est exactement ce que SB54 empêche.
"Le SB 54 pourrait bien entraver les efforts du gouvernement fédéral en matière de contrôle de l'immigration", a écrit le juge Milan Smith dans la décision unanime du comité. "Cependant, quelle que soit la sagesse de la politique sous-jacente adoptée par la Californie, cette frustration est admissible, car la Californie a le droit, conformément à la règle anti-réquisition, de ne pas participer aux efforts du gouvernement fédéral."
Trois dispositions de la SB 54 sont en jeu dans l'affaire. La loi interdit aux agents de l’État: de partager des informations sur la remise en liberté d’une personne avec des agents de l’immigration; partager des informations personnelles telles que des descriptions physiques ou des antécédents professionnels; et le transfert de personnes aux autorités d'immigration sans mandat judiciaire. La loi ne s'applique pas à certains criminels violents. -Appel quotidien
Jusqu'à présent, en 2019, l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis a publié environ 58 000 personnes interpellées par l'immigration en Californie. Et sans la coopération de l'État, le gouvernement fédéral est obligé de forger des prisons d'État pour attendre la libération des non-citoyens - puis procéder à des arrestations publiques.
RépondreSupprimer"Les conséquences pratiques de l'obstruction de la Californie ne sont pas théoriques; à la suite de la SB 54, les étrangers criminels ont échappé à la détention et à l'expulsion prescrites par le Congrès et sont retournés à la population civile, où elle est susceptible de commettre des crimes supplémentaires de manière disproportionnée" lit la pétition du gouvernement.
La Californie pourrait répondre à la pétition du gouvernement d'ici le 22 novembre, tandis qu'une réplique de l'administration Trump devrait suivre au début du mois de décembre.
L'affaire est la affaire 19-532 U.S. v. California.
https://www.zerohedge.com/political/trump-asks-supreme-court-toss-california-sanctuary-law
L'ESCROQUERIE DU JOUR :
RépondreSupprimerUne entreprise écossaise veut stocker de l’énergie renouvelable dans les anciens puits de mines
Arnaud Lefebvre
29 octobre 2019
Les anciens puits de mines peuvent accueillir une nouvelle source d’énergie renouvelable. La société écossaise Gravitricity a développé un système alternatif de stockage temporaire d’énergie excédentaire. Selon les porte-parole de l’entreprise, le concept offre une livraison efficace d’énergie à des prix abordables.
La société britannique utilise des énergies renouvelables pour lever des poids de 2.000 tonnes sur des câbles allant du bas d’un puits de mine jusqu’au sommet. Gravitricity convertit ensuite l’énergie potentielle en énergie cinétique en laissant tomber les poids, transformant ainsi les treuils en turbines pouvant générer de l’électricité.
L’investissement ne coûterait que la moitié du coût des batteries lithium-ion.
Prototype
Gravitricity souhaite placer des installations dans de vieux puits de mines afin de soulever les poids. L’énergie libérée par cette opération pourrait être convertie en électricité. Gravitricity a conçu un prototype d’un poids total de 12.000 tonnes. L’installation est capable de larguer vingt-quatre poids jusqu’à une profondeur de huit cents mètres. Selon l’entreprise, cela devrait fournir assez d’énergie pour alimenter en électricité plus de 63.000 foyers pendant plus d’une heure.
Selon Oliver Schmidt, analyste en énergie à l’Imperial College London, le système Gravitricity garantira une plus grande efficacité à long terme que le stockage d’énergie dans des batteries.
Entre-temps, Gravitricity a reçu une subvention de 640.000 £ d’Innovate UK, l’agence d’innovation du gouvernement britannique, pour la poursuite du développement de son modèle. La société a également lancé une campagne sur la plateforme de financement participatif CrowdCube afin de recueillir un soutien financier supplémentaire.
Flexible
La société souligne également que le système peut parfaitement répondre aux besoins spécifiques. « Il est possible de faire tomber les poids plus rapidement ou plus lentement », a déclaré Charlie Blair, directeur général de Gravitricity. « Cela permet de répartir la production d’énergie sur une période plus ou moins longue ».
Le concept de Gravitricity présente de nombreuses similitudes avec la conception des îlots d’énergie offshore qui fonctionnent grâce au pompage d’eau. La société a déjà entamé des discussions avec des sociétés minières en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud, en Finlande, en Pologne et en République tchèque.
Gravitricity ne s’intéresserait pas uniquement aux anciens sites miniers, mais souhaiterait également construire des puits spécifiques dans le sous-sol pour y placer ses machines.
https://fr.express.live/une-entreprise-ecossaise-veut-stocker-de-lenergie-renouvelable-dans-les-anciens-puits-de-mines/
Juste que pour remonter les poids nécessitera plus d'énergie que celle produite en descente ! HAHAHAHA !
SupprimerÉTATS-UNIS - L'ANCÊTRE D'INTERNET FÊTE SES 50 ANS
RépondreSupprimerLe 29 octobre 1969, le premier message du réseau Arpanet, l’ancêtre d’Internet, était transmis en Californie. Aujourd'hui, la désillusion règne chez ses fondateurs.
29.10.2019
Le 29 octobre 1969, le professeur Leonard Kleinrock et ses collègues de la célèbre UCLA (Université de Californie à Los Angeles) ont fait «parler» un ordinateur avec une autre machine, située dans une région qui allait devenir la Silicon Valley (sud de San Francisco). Mais l'enthousiasme des débuts a été entamé par les conséquences néfastes et inattendues de cette innovation - l'ancêtre d'internet.
«Je n'avais pas du tout vu venir l'aspect réseaux sociaux . Je pensais faire communiquer les gens avec les ordinateurs, ou les ordinateurs entre eux, mais pas les gens entre eux», raconte Leonard Kleinrock, qui aura 85 ans en juin.
Nouveau labo
Pour marquer les 50 ans de l'événement, le professeur ouvre un nouveau laboratoire consacré à internet, censé aider à lutter contre les problèmes imprévus qui ont surgi avec l'adoption du réseau à grande échelle.
Quelque 4 milliards de personnes dans le monde utilisent désormais le réseau, qui, croyait-on, allait apporter l'égalité et la connaissance à la majorité. «En un sens, c'est une invention très démocratique», remarque-t-il. «Mais elle recèle aussi une formule parfaite pour le côté sombre de l'humanité. (...) Il y a tellement de choses criées en ligne que les voix modérées se retrouvent noyées et les points de vue extrêmes, amplifiés, répandant la haine, la désinformation et les abus», constate-t-il.
«En tant qu'ingénieurs nous ne pensions pas aux comportements malveillants.» Le nouveau «Connection Lab» («labo de connexion»), se penchera sur des sujets tels que l'apprentissage automatisé des machines, l'intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l'internet des objets ou encore la blockchain, une base de données décentralisée et sécurisée, qui permet une traçabilité réputée inviolable.
«Réseau de réputations»
Leonard Kleinrock s'intéresse tout particulièrement à la possibilité d'utiliser la blockchain pour servir de mesure de confiance. Les internautes pourraient par exemple savoir, en lisant une critique de restaurant, si son auteur a publié des articles considérés comme fiables jusqu'à présent. «Ce serait comme un réseau de réputations constamment à jour», détaille le professeur. «Le défi c'est comment y arriver de manière éthique et responsable. L'anonymat est une arme à double tranchant, évidemment».
Grandes nations pirates
Selon lui, dans les premiers temps, la sérénité du réseau n'était contrariée que par des hackers (pirates informatiques) solitaires. Alors que désormais les agents perturbateurs comprennent les Etats-nations, le crime organisé et des corporations puissantes qui font de «grandes et mauvaises choses», comme réaliser des profits en portant atteinte au respect de la vie privée.
Leonard Kleinrock regrette le manque de fibre sociale des scientifiques de l'époque, qui n'ont pas anticipé la nécessité d'intégrer des outils d'authentification des personnes et des données, dès la fondation d'internet. «Nous n'aurions pas évité la face obscure du réseau, mais nous aurions pu en atténuer l'impact que tout le monde ressent bien aujourd'hui».
Il garde tout de même une part d'optimisme. «Je crois tout de même qu'au final les aspects positifs l'emportent. Je n'éteindrais pas internet, même si je le pouvais.»
RépondreSupprimerQuel genre de monstre ?
A l'origine, le projet s'appelait «Arpanet», du nom de la branche de recherche de l'armée américaine qui le finançait, la «Defense Advanced Research Projects Agency», fondée en 1958. Les ingénieurs avaient trouvé le moyen de transmettre des données par les ordinateurs en les cassant en plusieurs «paquets numériques».
Le 29 octobre 1969, un étudiant de UCLA commence à taper le mot «LOG» («connexion»), pour établir le lien avec l'ordinateur à distance. La lettre «L» passe, mais la machine plante juste après la lettre «O». «Du coup le premier message transmis a été LO , comme dans Lo and behold (une expression qui signifie Et voilà que... )», relate Leonard Kleinrock. «Nous n'aurions pas pu mieux rêver comme premier message succinct».
L'Arpanet était né. La création d'internet, elle, reste le sujet de débats brûlants, car c'est le résultat de plusieurs étapes, comme les protocoles d'acheminement des données ou la création du «World Wide Web» avec le système de pages en ligne.
«La question à 1 milliard de dollars, c'est quel genre de monstre internet est-il devenu?», demande Marc Weber, commissaire au Computer History Museum de la Silicon Valley. «Il s'est imposé comme le moyen de communication par défaut des humains, ce n'est pas rien», constate-t-il.
«Internet a fait plus de bien que de mal», tempère Olaf Kolkman de l'Internet Society, qui voit dans le réseau de 50 ans un «adolescent turbulent». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/ameriques/ancetre-dinternet-fete-50-ans/story/23028559
GRÈVE À LA SNCF : LES COMPAGNIES DE BUS SE FROTTENT LES MAINS
RépondreSupprimerpar NICOLAS BOUTIN
30/10/2019
Depuis le début de la grève, les tarifs d'un trajet en bus
Paris-Nantes atteint 83 euros.
Depuis le début de la grève à la SNCF, les tarifs des bus longue distance ont vu leurs prix quadruplés. La faute à l’offre et la demande.
Jusqu’à 4 fois plus cher
Grève + vacances de la Toussaint. C’est l’addition parfaite pour voir les prix s’envoler. Si les TGV de la ligne Atlantique sont en majorité à quai depuis quelques jours, ses usagers se reposent sur les trajets en bus. Et face à l’augmentation de la demande, ce sont les prix qui augmentent.
Habituellement, un trajet Paris-Nantes ne coûte qu’entre 19 et 25 euros, en période de vacances scolaire, hors grève. Mais depuis le début de la grève au Technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine), les prix atteignent en moyenne 83 euros sur FlixBus ou BlablaBus (ex-OuiBus). Pour un Paris-Bordeaux, il faut compter entre 99 et 134,99 euros sur BlablaBus, et 119,99 euros sur FlixBus.
Des tarifs qui ne sont pas gelés
La raison est à chercher auprès de l’impitoyable loi de l’offre et de la demande. Plus les bus se remplissent, plus l’offre se réduit, donc les tarifs augmentent. C’est le principe du « vield management », géré par des algorithmes. Les compagnies de bus n’ont pas la main sur les tarifs.
Si les compagnies de bus déclinent toute responsabilité face à cette conjoncture exceptionnelle, elles refusent de geler les tarifs. « Ce ne serait pas intéressant économiquement », a expliqué sur Radio Classique le fondateur de Blablacar, Frédéric Mazzella. Du côté de Flixbus, la ligne de conduite est la même, pas de gèle, mais un effort « pour augmenter le nombre de places et donc pour faire baisser le prix », annonce Raphaël Daniel, porte-parole de la compagnie.
http://www.economiematin.fr/news-greve-sncf-prix-bus