OPINION : le gouvernement doit maintenant réagir : écouter la colère de la population et stopper les implantations d’éoliennes.
Par Jean-Louis Bultré.
25 OCTOBRE 2019
LEUR ACCEPTABILITÉ EST UNE IMPOSTURE
Le gouvernement « veut y croire, les syndicats éoliens veulent nous le faire croire : Les français aiment les éoliennes, veulent toujours plus d’éoliennes… »
Cette imposture éclate au grand jour à chaque sondage dans les médias. Dans le magazine Le Point par exemple : « Faut-il multiplier les installations d’éoliennes en France ? » Sur plus de 54 000 votants, près de 29 000, soit 53 % votent NON.
La réponse est nette. Conscients d’être à la fois victimes physiquement et financièrement, les Français ne veulent plus d’éoliennes, le lobby industriel éolien nous trompe.
Le gouvernement doit maintenant réagir : écouter la colère de la population et stopper les implantations d’éoliennes. Il ne doit pas faire le jeu du lobby industriel actuellement réuni en colloque à partir du 16 octobre et qui inonde les médias à grand renfort de publicités payantes pour tenter d’arriver à ses fins en masquant la réalité.
Ce sondage est confirmé par de nombreux autres : localement, régionalement et nationalement la majorité dit NON à l’envahissement du territoire par des éoliennes terrestres.
Sondage local :
Journal du Médoc : projet de 12 éoliennes à Lesparre-Médoc : 2000 votants, 68 % contre.
Sondage régional :
Le Maine libre : « Êtes-vous favorables pour l’implantation d’éoliennes dans la Sarthe ? » : 2265 votants, 78 % contre.
Sondage national :
Le Point : « Faut-il multiplier les installations d’éoliennes en France ? »: 54 363 votants, 53,2 % contre.
Ces trois exemples contredisent les déclarations des promoteurs éoliens qui affirment que 70 % des Français sont favorables aux éoliennes.
Plus de 54 000 votants pour le sondage en cours du journal Le Point, indiquent que c’est une question prioritaire nationale qui préoccupe les Français. Et pourtant, de nombreuses personnes vivant en secteur urbain ne sont pas directement concernées mais :
se rendent compte que ces machines industrielles qui dépassent maintenant 200 mètres de haut détruisent l’environnement, ravagent les paysages et créent d’importantes nuisances pour les riverains.
réalisent que cette énergie électrique intermittente ne résout aucun des problèmes d’un futur mix énergétique et qu’elle entraîne des hausses de tarifs d’électricité insupportables.
UNE OPPOSITION NATIONALE FORTE
Ces résultats mettent en évidence une opposition nationale forte. Clamer pour discréditer ceux qui luttent contre ces machines qu’ils ne sont que quelques opposants Nimby est une contre-vérité.
Malgré des campagnes continuelles de publi-reportages dans les médias, les promoteurs n’arrivent plus à duper les Français.
Jean-Louis Bultré est président de la Fédération Environnement Durable.
ÉTATS-UNIS - INCENDIE AU MILIEU DES VIGNOBLES CALIFORNIENS
RépondreSupprimerLes flammes ont détruit des milliers d'hectares au nord de San Francisco. Les habitants ont été sommés d’évacuer les lieux.
24.10.2019, 16h57
De violents incendies sévissaient jeudi dans différentes zones de Californie, tant au nord que dans le sud de l'Etat, où les flammes ont brûlé des milliers d'hectares et contraint à l'évacuation préventive d'au moins 50'000 personnes.
Dans une région viticole au nord de San Francisco, le «Kincade Fire» s'est déclaré dans la nuit de mercredi et s'est propagé à toute allure, brûlant plus de 2000 hectares à la faveur de bourrasques dépassant les 120 km/h. Quelque 500 pompiers aidés par des hélicoptères et avions bombardiers d'eau tentaient en vain de le circonscrire jeudi. «Nous lui courons quasiment après pour essayer de le suivre», a déclaré à des médias locaux Amy Head, porte-parole des pompiers californiens.
Quelque 2000 personnes ont reçu un ordre d'évacuation dans la petite ville de Geyserville et les vignobles qui le bordent, dont un appartenant au réalisateur américain Francis Ford Coppola. Des témoignages ont fait état de plusieurs maisons détruites par les flammes mais aucun bilan officiel n'était disponible en début de soirée.
«Partez immédiatement»
«Si vous vous trouvez à Geyserville, partez immédiatement», avait exhorté jeudi matin le bureau du shérif du comté de Sonoma. «Cet incendie se déplace rapidement, veuillez rester à l'écoute des ordres d'évacuation», a demandé sur Twitter l'élu du Sénat de Californie Mike McGuire.
De nombreux habitants de Geyserville ont à peine eu le temps de rassembler quelques affaires avant de voir les flammes déferler. «On pensait que le feu était à trois kilomètres, mais on n'avait pas pris en compte le vent», a expliqué au Los Angeles Times Dwight Monson, 68 ans.
Les autorités locales n'ont pas encore déterminé l'origine du sinistre mais le fournisseur d'électricité PG&E a fait état d'un incident sur l'une de ses lignes près du point d'origine du «Kincade Fire», seulement sept minutes avant le départ des flammes, relevaient jeudi soir des médias locaux.
Alerte rouge
Les autorités californiennes avaient placé l'Etat en alerte rouge aux incendies et plusieurs autres feux se sont déclarés jeudi en cours de journée, notamment dans le sud, là encore attisés par des vents forts.
Un incendie a ainsi touché les abords de la ville de Santa Clarita, au nord de Los Angeles, parcourant en quelques heures environ 2000 hectares de broussailles et menaçant des habitations. Plusieurs bâtiments ont pris feu, selon les secours.
La Californie est confrontée depuis plusieurs années à la sécheresse et connaît actuellement des températures élevées et des vents violents particulièrement propices aux incendies.
L'électricité a été coupée à quelque 180'000 clients du nord de la Californie jeudi, pour éviter que les lignes à haute tension ne provoquent des étincelles comme celles à l'origine de plusieurs feux de forêt destructeurs ces dernières années. PG&E est ainsi tenu pour responsable du «Camp Fire» qui avait ravagé début novembre 2018 la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, faisant 86 morts et plusieurs dizaines de milliers de déplacés. Plus au sud, d'autres opérateurs ont prévenu qu'ils étaient susceptibles de couper le courant à quelque 300'000 clients à titre préventif. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/incendie-vignobles-californiens/story/27312368
«Coup de pression», quand la police rend visite aux Gilets jaunes à domicile
RépondreSupprimer16:08 25.10.2019
Par Fabien Buzzanca
Dans la région de Soissons, dans les Hauts-de-France, des gardiens de la paix ont pris l’habitude d’aller notifier les interdictions de manifester directement au domicile des Gilets jaunes. Une méthode qualifiée de «tentative d’intimidation» et de «coup de pression» par l’ancien syndicaliste Karim Boudjema.
«Je suis dans un pays démocratique. En venant à mon domicile, c’est ma liberté d’opinion qu’on essaie d’atteindre.»
Karim Boudjema est en colère. Cet ancien syndicaliste, connu pour son activité dans la région de Soissons (Hauts-de-France), a récemment reçu une visite… un peu spéciale. Comme le relate L’Union et Le Courrier picard, Karim Boudjema, qui se définit comme «sympathisant de la cause des Gilets jaunes» s’est vu notifier à son domicile, par deux policiers, un arrêté d’interdiction de manifester pris par le préfet. Le syndicaliste a dû signer un papier tendu par ces «deux policiers très courtois». Une manœuvre qu’il a qualifiée de «tentative d’intimidation» et de «coup de pression».
L’administrateur de la page Facebook «infos Gilets jaunes Soissons» comprend d’autant moins cette démarche qu’il assure, précise Le Courrier picard, n’avoir jamais enjoint à enfreindre la loi:
«Jamais je n’appelle à troubler l’ordre public et surtout, en dehors du 17 et 24 novembre et d’une fois cet été, je ne manifeste pas à Soissons et je ne porte jamais le gilet jaune.»
Karim Boudjema n’est pas un cas isolé. D’autres sympathisants du mouvement des Gilets jaunes ont reçu le même type de visite des forces de l’ordre. Ces dernières se défendent de toute volonté de mettre «la pression», comme l’explique le commissaire de police Emmanuel Libeyre, qui est derrière cette initiative:
«On fait cela pour que l’information circule dans la communauté des Gilets jaunes. Ce n’est pas une sanction, c’est la notification d’une décision administrative. Quand il y a des organisateurs déclarés de manifestations, on les convoque pour leur notifier l’interdiction. Pour les Gilets jaunes, il n’y en a pas, donc on s’adresse à des gens qui sont régulièrement sur les ronds-points. Comme la plupart d’entre eux sont beaucoup sur les réseaux sociaux, ils peuvent la relayer», a déclaré le policier dans des propos repris par Le Courrier Picard.
«Selon le patron des policiers, trois ou quatre personnes différentes se voient notifier les interdictions de manifester chaque semaine. Cela vient en complément de l’affichage des arrêtés préfectoraux sur les ronds-points et de leur diffusion dans la presse», explique le quotidien du nord.
Ce n’est pas la première fois que des sympathisants des Gilets jaunes dénoncent ce qu’ils considèrent comme une pression des autorités. Récemment invité dans les studios de Sputnik France, Jérôme Rodrigues, une des figures du mouvement, dénonçait ce qu’il considère comme une «énorme dérive autoritaire du pouvoir en place»:
«On le voit et on le vit. Je me suis retrouvé en garde à vue pendant 12 heures le 14 juillet lors de la fête nationale, alors que j’allais voir un défilé militaire. Je me suis retrouvé privé de mes libertés, tout cela pour un classement sans suite. C’est arrivé aussi à des journalistes. […] On veut leur enlever leur liberté de parole. Et je l’ai dit dès le début du mouvement, le gouvernement essaie de faire taire le peuple. Et maintenant, il fait la même chose avec les journalistes. La dérive totalitaire est bien présente.»
RépondreSupprimerMême son de cloche du côté de l’avocat et porte-parole des Gilets jaunes à Rouen, François Boulo. Selon lui, l’attitude des autorités envers le mouvement explique en grande partie la baisse de fréquentation observée dans les cortèges:
«Il y a eu une répression policière et judiciaire qui s’est abattue sur le mouvement des Gilets jaunes à l’initiative du gouvernement. Tout ceci avait pour objectif de briser les gens, psychologiquement et physiquement. Je vous rappelle qu’il y a eu 25 mutilés et cinq mains arrachés. Sans parler des très nombreuses gardes à vue, dont certaines faisaient suite à des interpellations préventives. C’est-à-dire que l’on a mis des gens en garde à vue qui n’avaient strictement rien fait. Certains avaient eu le malheur d’avoir un gilet jaune dans leur voiture. Des consignes illégales ont été données par le parquet de Paris pour maintenir des individus en garde à vue quand bien même les dossiers étaient totalement vides. C’est même arrivé à des journalistes. Tout cela a créé une cassure psychologique et physique et surtout beaucoup de peur.»
https://fr.sputniknews.com/france/201910251042322460-coup-de-pression-quand-la-police-rend-visite-aux-gilets-jaunes-a-domicile-/
Des policiers attaqués par une centaine d’individus dans un nouveau guet-apens à Mantes-la-Jolie – vidéo
RépondreSupprimer15:12 25.10.2019
Un nouveau cas de guet-apens visant les forces de l’ordre a été signalé dans la nuit du 24 au 25 octobre. Les policiers venus pour éteindre une voiture en feu dans la zone du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie ont été attaqués par une centaine d’individus avec des tirs de mortier d'artifice et des cocktails Molotov. Un jeune homme a été blessé à l'œil.
Des affrontements entre plusieurs jeunes individus et des policiers ont éclaté dans le quartier sensible du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, le 24 octobre au soir. Les forces de l'ordre ont été appelées vers 23h30 pour un véhicule en feu, et sont tombées dans ce qui s'est avéré être un guet-apens, selon le commissaire de Mantes-la-Jolie.
Comme l’indique BFM TV en se référant à une source policière, les fonctionnaires ont essuyé des tirs de mortier d'artifice et des jets de cocktails Molotov.
Les policiers ont répliqué avec leurs moyens, au lanceur de balles de défense (LBD), avec des grenades de désencerclement et des grenades lacrymogènes, pour ramener le calme.
Ces affrontements n'ont donné lieu à aucune interpellation pour l'instant.
Une enquête a été ouverte pour les chefs de «violences avec guet-apens, arme et en réunion», «participation à un groupement formé en vue de la commission de violences» et «outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique», a indiqué le parquet.
Deux jeunes et un policier blessés
Au cours de ces affrontements, un jeune homme a été blessé à l'œil. Sur les réseaux sociaux, une vidéo a rapidement été relayée montrant un jeune homme, l'oeil ensanglanté, présenté comme blessé par un tir de LBD. Une blessure qui serait à l'origine des affrontements avec la police, dénoncent plusieurs personnes ayant partagé la vidéo.
Un autre a également été admis pour une blessure à la jambe. Du côté des forces de l'ordre, un policier a été blessé à la cuisse par un tir de mortier.
Vague d’agressions contre la police
Ce n’est pas la première fois que la police est attaquée dans des quartiers jugés sensibles. Les forces de l’ordre ont été ciblées à plusieurs reprises par des jeunes dans la soirée du 18 octobre aux Mureaux, dans les Yvelines. Deux policiers ont été blessés. Leur véhicule a été touché par des projectiles et des tirs de mortiers.
Des policiers et deux bus ont été ciblés par une attaque au mortier d’artifice et des jets de pierres dans la ville de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne. L’agression qui s’est déroulée dans la nuit du 13 au 14 octobre a provoqué d’importantes dégradations sur les véhicules.
Une patrouille avait déjà été attaquée par une dizaine d’individus aux visages masqués dans la nuit du 4 au 5 octobre à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Les fonctionnaires avaient été la cible de tirs de mortiers et d’un jet de pavé.
Une attaque au mortier contre deux voitures de la police nationale et municipale s’est produite le 20 septembre dans le quartier sensible du Pavé Neuf de Noisy-le-Grand (Saint-Seine-Denis). En réaction, la maire LR de la ville, Brigitte Marsigny, a saisi le préfet.
RépondreSupprimerUne vague d’agressions dans les banlieues françaises a été enregistrée en mai dernier. Le commissariat de Boissy-Saint-Léger avait ainsi été attaqué avec des bouteilles remplies d’acide, des agressions contre des policiers ayant également eu lieu à Saint-Priest (Rhône) et à Goussainville (Val-d’Oise).
https://fr.sputniknews.com/france/201910251042322645-des-policiers-attaques-par-une-centaine-dindividus-dans-un-nouveau-guet-apens-a-mantes-la-jolie-/
L’homme le plus riche de la planète a perdu plus de 6 milliards d’euros en une soirée
RépondreSupprimer10:41 25.10.2019
En une soirée, le cours de l'action Amazon a dévissé de 9%, faisant perdre quelque 7 milliards de dollars à son fondateur, Jeff Bezos. À ce rythme, il risque désormais de perdre son titre d’homme le plus riche du monde.
Le fondateur d’Amazon et l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, a perdu en une soirée 6,9 milliards de dollars (environ 6,2 millions d’euros) en raison d’une chute des actions de sa société, relate CNBC.
Dans un rapport publié le 24 octobre, Amazon a rendu publics ses bénéfices pour le troisième trimestre. Jugée décevante par les investisseurs, cette annonce a entraîné une chute des actions de la société de 9%.
Si les actions d'Amazon continuent à dégringoler, M.Bezos risque de perdre son titre d’homme le plus riche du monde au profit du cofondateur de Microsoft, Bill Gates, d’après le Bloomberg Billionaires Index.
Selon le classement annuel de Forbes annoncé début mars, la fortune de M. Bezos, 55 ans, qui a défrayé récemment la chronique en annonçant son divorce, a encore augmenté de 19 milliards en un an, pour atteindre 131 milliards de dollars.
https://fr.sputniknews.com/societe/201910251042320123-lhomme-le-plus-riche-de-la-planete-a-perdu-plus-de-6-milliards-deuros-en-une-soiree/
Le Président centrafricain lève le voile sur les missions russes dans le pays
RépondreSupprimer11:02 25.10.2019
Armes russes, instructeurs pour les militaires centrafricains… Dans une interview à Sputnik, Faustin-Archange Touadéra a évoqué les missions russes dans son pays, au centre de l’attention médiatique en Occident. Il estime cependant que les liens entre les deux pays ne devraient pas se limiter à la Défense et espère de nouvelles coopérations.
Sputnik: En trois ans, de nombreux changements dans les relations entre la Centrafrique et la Russie se sont produits. Quels sont les plus importants ?
M.Touadéra: «Comme vous l’avez mentionné, c’est vrai que depuis trois ans, il y a eu beaucoup d’avancées. Beaucoup d’avancées dans la volonté du peuple centrafricain d’aller vers la paix, la stabilité et le développement. Je pourrais tout simplement mentionner l’accord politique de paix pour la réconciliation qui, à notre avis, est un événement majeur dans le cadre du rétablissement de la paix et de la sécurité. Aujourd’hui, le gouvernement travaille pour remplir sa part d’engagements et il travaille aussi avec les autres partenaires pour que cet accord puisse vraiment nous conduire à la paix. Il y a des avancées, il y a des défis encore sur lesquels nous continuons à travailler. Il y a eu aussi des efforts qui ont été faits sur les forces de défense et de sécurité. Vous savez qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de formations. Il y a une montée progressive de nos forces de défense en puissance. Ce n’est pas encore cela, mais c’est prometteur. Aujourd’hui, il y a des formations avec l’EUTM, des formations avec des instructeurs russes sur l’utilisation des armes. Je pense que près de 3.000 militaires ont déjà suivi cette formation. [Samedi dernier,] avant de venir ici, j’ai assisté à la sortie d’un contingent de cette formation. Cela se passe très bien. Et, il y a eu aussi la fourniture d'armes, une gracieuse fourniture d'armes [de la part de] la Fédération de Russie. Il y a eu une première livraison, il y a quelque temps. Et tout récemment, les deux dernières livraisons au mois de mai. Ce qui a donné des moyens à nos forces de défense [pour] remplir leur mission. Un des aspects positifs, c’est qu’après l’accord et la fourniture d'armes par la Fédération de Russie, des contingents - les FACA - ont été déployés sur le terrain. Et ils sont aujourd’hui même à Birao, ils sont à Bria, à Kaga-Bandoro, à Bouar et dans [d’autres] régions de notre pays. Et nous poursuivons le déploiement des forces de défense et de sécurité à travers le pays pour le retour de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire».
Sputnik: Concernant les livraisons d’armes russes. Deux ont déjà eu lieu. D’autres sont-elles prévues ? Durant le forum, avez-vous passé des accords en ce sens ?
M.Touadéra: «Vous savez que la Russie avait accepté de fournir à la République centrafricaine 5.000 armes d’assaut. Ces livraisons ont été faites. Aujourd’hui, nos forces ont encore besoin d’autres capacités. Donc, c’est ce que j’ai, dans mes propos et dans les rencontres, demandé, sollicité encore [auprès] de la Fédération de Russie: si elle peut consentir une aide supplémentaire à la République centrafricaine pour permettre à notre armée de remplir sa mission. C’est une armée qui va aller au-delà des 12.000 hommes. Or nous avons 5.000 armes. Vous comprendrez bien que c’est en-deçà ... c’est une armée, donc il lui faut vraiment tous les moyens nécessaires pour remplir correctement sa mission».
Sputnik: Est-il prévu que Russie et Centrafrique passent de nouveaux accords ? Si oui, dans quels domaines ?
RépondreSupprimerM.Touadéra: «La Fédération de Russie a fait des dons en matériels létaux, à la République centrafricaine. Et cela dans le domaine sécuritaire. Mais aussi, des instructeurs russes qui forment nos militaires à l’utilisation de ces armes. Mais, je pense que la coopération avec la Fédération de Russie doit élargir ses domaines. Comme cela a été dit par l’ensemble des Présidents africains ici, nous sommes dans le cadre d'une coopération multisectorielle».
«Bien entendu, nous avons sollicité l’appui de la Fédération de Russie dans le domaine de l’agriculture, dans le domaine de l’éducation. Le Président Poutine a accepté que les universités, les centres de formation de la Fédération de Russie [acceptent] des étudiants centrafricains. Et aussi, il y a un certain nombre de domaines [ouverts aux] investissements. Nous savons que les investisseurs russes et les hommes d’affaires russes ont beaucoup de capacités. La République centrafricaine aujourd’hui est complètement dans le domaine du commerce et de l’industrie. Et ce sont des secteurs libéralisés. Donc ils peuvent réaliser des activités, investir en République centrafricaine en respectant nos lois et la loi sur le commerce».
Sputnik: Quelles nouvelles formes de coopération militaire pourraient être développées entre les deux pays? Des négociations sur la création d’une base militaire russe sont-elles en cours ?
M.Touadéra: «Nous avons un accord de coopération qui suit son cours. Bien entendu, il y a des possibilités si le gouvernement de la Fédération de Russie consent [à] nous aider dans un certain nombre de domaines. Vous savez qu’aujourd’hui nous avons opté pour une armée de garnison au lieu d’une armée de projection. Donc, il y a plusieurs garnisons en construction. Et c’est un défi pour la République centrafricaine. Donc, nous sollicitons tous nos partenaires [pour] nous aider à mettre en place ces garnisons dans le cadre du plan national de défense. Et les défis sont énormes. Nous demandons à tous les partenaires, aux amis de la République centrafricaine, de nous aider à mettre en œuvre ce plan national de défense».
Sputnik: Il n’est donc pas question d’une base militaire russe en Centrafrique ?
M.Touadéra: «Nous continuons à travailler dans ce cadre-là avec le ministère de la Défense nationale et le ministère de la Défense russe pour étudier des possibilités de coopération».
Sputnik: Sergueï Lavrov a demandé que l’enquête sur le meurtre des trois journalistes russes soit accélérée. Où en est-elle actuellement ? Progresse-t-elle ?
M.Touadéra: «Cet événement nous a beaucoup touchés, tout comme de tels actes puissent se produire en République centrafricaine... Ce que le gouvernement centrafricain a fait, c’est déjà de tout entreprendre pour faire la lumière sur cette affaire, sur l’assassinat de ces trois journalistes. Aujourd’hui, il y a une enquête. Le gouvernement est tout à fait disposé et a mis tous ses services à disposition pour faciliter, pour aider à ce que la lumière puisse se faire sur cette question. Nous restons disposés, aussi bien nos services de sécurité que la justice ou la police centrafricaine, à continuer de travailler pour que la lumière se fasse sur cette affaire».
Sputnik: Une question sur l’entreprise russe installée en Centrafrique, Lobaye Invest. Quel est le bilan de ses activités et quelles sont les perspectives de collaboration ?
RépondreSupprimerM.Touadéra: «Je n’ai pas beaucoup d’éléments sur le plan de développement de cette entreprise. C’est une société de droit centrafricain qui travaille. Je n’ai pas vraiment [d’] idée précise sur le succès de tous ses travaux, de toutes ses activités».
Sputnik: Le nom de Lobaye Invest a été beaucoup cité dans la presse.
M.Touadéra: «C’est une société comme [une] autre. Soit une société privée qui travaille, qui est de droit centrafricain, qui a payé ses droits. Donc, nous n’avons pas d’éléments précis».
Sputnik: Pourquoi la présence de sociétés privées russes [Affaire Wagner] inquiète-t-elle tant certains médias, qui vont jusqu’à utiliser le terme de mercenaires ?
M.Touadéra: «Vous savez, notre coopération avec la Fédération de Russie se fait dans la transparence. Nous nous sommes adressés au ministère des Affaires Etrangères et au Président Poutine dans le cadre du don ou de l’octroi d’armes à la République Centrafricaine. Cela s’est fait sous le contrôle du Comité des Sanctions des Nations Unies sur l’embargo en République Centrafricaine. Et c’est sur cet accord de levée partielle que les armes ont été livrées à la République Centrafricaine les deux fois que vous avez citées. Il a été prévu que des formateurs russes puissent venir former les militaires centrafricains à l’utilisation de ces armes. C’est au ministre de la Défense de la Fédération de Russie que le ministre de la Défense centrafricain s’est adressé pour cette question. C’est une coopération d’Etat à Etat et nous ne comprenons pas que de tels propos se tiennent».
Sputnik: Il y a beaucoup d’inquiétude dans les médias occidentaux à propos de votre conseiller Valéry Zakharov. Qu’en pensez-vous? Comment évaluez-vous son travail ?
M.Touadéra: «Monsieur Zakharov est mon conseiller en matière de sécurité. Vous savez qu’il y a des instructeurs russes qui forment des militaires centrafricains à l’utilisation d'armes. Pour établir des relations de contact, pour voir l’évolution de cette formation et de tout ce qui concerne la sécurité, Monsieur Zakharov nous aide et nous conseille dans l’évolution de cette formation et suit pour nous ce qu’il se passe pour établir de bonnes relations. J’ai besoin de suivre de près cette situation puisque c’est une problématique qui est très importante pour la défense, la reconstitution de l’armée. Donc nous avons besoin d’un conseiller qui sert de lien entre la formation et nous pour savoir régler rapidement les problèmes. Cela se passe très bien et en toute transparence».
Sputnik: Hier, vous avez demandé de l’aide pour que l’embargo sur les armes soit levé. Comment cela s’est-il passé ?
M.Touadéra: «Les récents développements font justement état d’un allègement. Mais pour nous, ce n’est pas un allègement qu’il faut. Nous voulons la levée totale de l’embargo pour permettre à notre armée nationale d’avoir les moyens de sa mission. Vous comprenez bien que c’est une armée nationale qui est la force légitime du pays, ayant pour mission la protection de la population et des institutions. Au vu de cette lourde charge, notre armée a besoin de tous les moyens. Aujourd’hui il n’y a aucun contrôle sur les groupes armés, qui se ravitaillent en contrebande. Les groupes armés sont mieux armés que l’armée nationale. C’est quelque chose qui est inacceptable. Donc nous demandons à ce qu’il y ait une levée totale de l’embargo en direction des forces de défense et de sécurité qui, comme vous le savez, sont formées par la communauté internationale. Il y a une mission de l’EUTM qui les forme. Il y a les instructeurs russes qui les forment. Aujourd’hui, certains Etats acceptent de former nos militaires qui vont dans un certain nombre d’académies. Nous voulons une armée qui soit professionnelle, pluri-éthnique. Toutes les conditions sont réunies pour que cet embargo soit levé pour permettre à nos forces de défense d’avoir les moyens de leur mission. Ce n’est donc pas d’une levée partielle ou d’un allègement dont nous avons besoin actuellement. C’est de la levée totale de l’embargo et c’est ce que nous demandons à tout le monde. Nous sommes venus ici et nous demandons à la Fédération de Russie qu'elle nous soutienne. Nous savons qu’elle nous soutient dans ce cadre-là. Mais il faut aussi convaincre les autres Etats de nous soutenir pour qu’il y ait une levée totale de l’embargo sur les armes pour les forces de défense. A Lomé, il y a quelque temps, une réunion au sommet des chefs d’Etat de la CEDAO et de la CEEAC a aussi fait une recommandation. Parce que les chefs d’Etat à ce moment-là ne comprennent pas qu’il y ait toujours un embargo en direction des forces légitimes du pays. Nous faisons à chaque fois ce plaidoyer et nous demandons à tous nos amis de nous soutenir dans cette demande».
RépondreSupprimerhttps://fr.sputniknews.com/afrique/201910251042319809-le-president-centrafricain-leve-le-voile-sur-les-missions-russes-dans-le-pays/
Pour Halloween: le climat fait peur - Débarrassé # 8
RépondreSupprimer24 octobre 2019
Il s'agit de la troisième de 10 vidéos mettant en lumière les fausses alertes climatiques des alarmistes du climat. Celui-ci montre à quel point les alarmistes du climat prédisent depuis longtemps que les ours polaires risquent de disparaître en raison du réchauffement de la planète. Pas vrai.
Joyeux Halloween ! Et trouvez de véritables frayeurs cette année, et non de fausses simulations que les alarmistes du climat ont imposées à vos enfants.
Apprenez-en davantage sur ce qui se passe réellement dans notre climat (ce n’est pas effrayant) ici:
http://climatechangereconsidered.org/