- ENTREE de SECOURS -



lundi 4 février 2019

Le lait dans tous ses états

le 4 février 2019


Dans le petit super-marché de mon quartier j’ai dénombré 19 laits différents. Un seul est du « vrai » lait de vache stérilisé par traitement à ultra-haute température (UHT) et entier, celui dont je bois 365 litres par an. Il y a des laits fabriqués avec du soja, des noisettes, des amandes, des arachides, des noix à côté de laits de vache reconstitués à partir de lait en poudre, mais on trouve aussi des laits de brebis ou d’ânesse carrément prohibitifs et enfin des laits enrichis en vitamine D ou d’autres minéraux. Et pour ceux qui ont le goût du risque des laits exotiques fabriqués avec des mélanges de jus d’avoine et de lait de coco, de quinoa, de noix exotiques dont j’ai oublié le nom, de graines de chanvre, d’anacardier, bref la réalité dépasse la fiction car on se trouve dans un super-marché et non pas dans une de ces boutiques d’aliments arborant le label « bio ». Il y a seulement dix ans tous ces pseudo-laits étaient réservés aux végétariens ou aux personnes réellement allergiques à un composant du lait de vache ou intolérants au lactose. Aujourd’hui dans tous les bars le café est accompagné d’un tout petit pot de lait qui n’est pas du lait mais un jus élaboré à partir de soja ou de noix de coco et de riz.

Conséquence de cet engouement pour les laits « alternatifs » : la chute vertigineuse de la demande en lait de vache et donc du prix du lait de vache à la ferme. Rien qu’en Grande-Bretagne 1000 fermes laitières ont fermé entre 2013 et 2016 et la tendance est identique dans de nombreux pays d’Europe continentale. Abreuvés de propagande quasiment quotidienne les adolescents se détournent du lait de vache car cette propagande insiste sur le fait que le lait peut contenir des antibiotiques mais aussi que l’élevage bovin est mauvais pour l’environnement et pour le climat.

Le problème que les détracteurs du lait de vache semblent oublier est qu’il faut beaucoup plus de surface arable pour assurer des récoltes d’amandes ou d’avoine suffisantes pour fabriquer l’équivalent du lait de vache. Dans les alpages de Suisse ou des Asturies les vaches mangent de l’herbe à la belle saison et du foin en hiver. Pendant des siècles le lait était considéré comme dangereux car on ignorait la technique pour le stériliser, le lait étant un excellent milieu de culture pour un éventail éventail de bactéries. Avec la stérilisation par ultra-haute température qui n’altère pas les propriétés du lait, technique également utilisée pour les jus de fruit et également le vin, il n’y a plus de risques de contamination bactérienne.

Aujourd’hui les laits alternatifs sont une source considérable de revenus pour les sociétés qui les produisent et les commercialisent. Par exemple la société suédoise Oatly qui commercialise un lait à base d’avoine surtout utilisé dans les cafés a vu son chiffre d’affaire croître de 1250 % depuis 2016 ! Cependant la filière laitière, spécifiquement la production du lait de vache, reste un monstre au sein de l’industrie agro-alimentaire mondiale avec 274 millions de vaches et un chiffre d’affaire global de 400 milliards de dollars mais elle est attaqué par les protecteurs de l’environnement et du climat en permanence et c’est l’une des raisons pernicieuses qui explique pourquoi des géants comme Danone se positionnent agressivement dans le créneau des laits d’origine végétale. Il reste que l’amande représente les deux tiers de tous les « faux » laits végétaux et un autre petit détail qui a échappé aux écologistes et aux « végans » est qu’il faut 4,5 litres d’eau pour produire une amande, plus précisément la graine or 80 % de la production mondiale d’amandes provient de Californie et elle utilise plus de 10 % de l’eau disponible dans cet état soumis à des épisodes de sécheresse récurrents. Enfin, il ne faut pas se leurrer : un lait végétal à base d’amandes ne contient en réalité 2 % de lait d’amande, le reste étant des huiles végétales, beaucoup de sucre et des agents chimiques autorisés pour maintenir une émulsion stable, en réalité beaucoup d’eau !!! Les laits à base d’avoine tendent à conquérir des parts de marché car ils présente la particularité de mousser. C’est ce qui a d’ailleurs fait la bonne fortune de la société Oatly.


Pour conclure cette revue non exhaustive, étiquetage de tous ces « laits » est judicieusement documenté : sans produits lactés, sans sucre (faux la plupart du temps), sans soja (risque de soja génétiquement modifié), sans OGMs, sans bis-phénol A, sans lactose, sans gluten, etc … à tel point que cet étiquetage énumérant les absences est deux fois plus long que celui relatif aux qualités nutritionnelles. Quand finiront toutes ces obsessions, nul ne le sait …

Inspiré d’un article paru sur The Guardian

53 commentaires:

  1. Cour d'appel: la police n'a pas besoin d'une raison pour placer les Américains sur la liste des personnes suspectes


    par Tyler Durden
    Dimanche, 02/03/2019 - 23:30
    Via MassPrivateI.com,


    Jour après jour, année après année, notre système de justice prouve que la Constitution est en réalité devenue sans valeur ...

    Hier, la Cour d'appel du neuvième circuit en Californie a déclaré que la police n'avait pas besoin de raison de placer une personne sur la liste des personnes suspectes.

    La décision explique comment le président George W. Bush a créé des centres de fusion dont la mission principale était d'identifier les "Américains suspects".

    En octobre 2007, le président George W. Bush a publié une stratégie nationale d'échange d'informations concernant les informations relatives au terrorisme. La stratégie a créé des centres de fusion chargés de s’assurer que les rapports d’activité suspecte (SAR) étaient diffusés et évalués par les autorités gouvernementales compétentes, et d’identifier les conditions requises pour soutenir un processus unifié de rapport, de suivi et d’accès au SAR. L’effort national visant à normaliser ce partage d’information a été appelé Initiative nationale de signalement des activités suspectes.

    Selon la décision, les Américains peuvent être considérés comme suspects de prendre des photos d'art public, d'acheter un ordinateur, de pratiquer leur religion, etc.

    Des gardes privés ont empêché Prigoff, un photographe professionnel, de photographier une œuvre d'art publique près de Boston, ce qui a entraîné la création de plusieurs SAR. Le FBI s’est ensuite rendu chez Prigoff et a interrogé un voisin à son sujet.

    Le fait de figurer sur une liste SAR est similaire à la liste de fabrication de médicaments de la FDA.

    Le neuvième circuit a affirmé qu'être placé sur une liste de RS était similaire à déterminer si une pharmacie fabrique des médicaments!

    La norme fonctionnelle est similaire au guide de politique de la Food & Drug Administration en cause dans l’affaire Professionnels et patients pour des soins personnalisés. La FDA a promulgué une politique faisant appel à neuf facteurs pour aider l’agence à déterminer s’il fallait ou non engager une procédure d’application de la loi à l’encontre de la pharmacie qui fabrique des médicaments.

    «Le Cinquième Circuit a noté que, bien que les neuf facteurs aient aidé la FDA à identifier les pharmacies impliquées dans la fabrication de médicaments, la décision ultime d’instaurer une action exécutoire incombait toujours à l’organisme. De même, la norme fonctionnelle aide les organismes à déterminer si une personne est engagée dans une activité suspecte, mais la décision finale de diffuser un SAR dépend de la discrétion de l’analyste.

    Qu'est-ce que cela signifie pour l'Américain moyen ?

    Cela signifie que vous, votre famille, vos amis ou vos voisins pourriez être qualifiés de «personne suspecte», sur la base des caprices de la police locale et d'un agent du DHS.

    Personne ne sait vraiment ce que les forces de l'ordre utilisent pour déterminer si une personne doit être inscrite sur une liste de RS. Mais nous savons que le neuvième circuit a statué que les forces de l'ordre n'avaient pas besoin de «soupçons raisonnables» pour placer les Américains sur une liste de personnes suspectes

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  2. "Les conseils et les pistes ne nécessitaient que" un simple soupçon ", un niveau inférieur au soupçon raisonnable requis pour les données de renseignements criminels", a déclaré le juge de circuit américain, Milan Smith.

    "Nous allons . . . maintenir une décision d'une clarté moins qu'idéale si le chemin de l'agence peut raisonnablement être discerné. »Véhicule automobile, 463 US à 43 ans. Dès le début, l'ISE a toujours affirmé qu'un ISE-SAR n'avait pas besoin de respecter la norme de soupçon raisonnable pour: élargir la base des informations recueillies.

    Bienvenue en Amérique, une nation de policiers paranoïaques prête à marquer votre famille et vous-même comme suspectes pour quelque raison que ce soit.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-03/appeals-court-police-dont-need-reason-place-americans-suspicious-person-list

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  3. Flics Fine Man protestant contre une reconnaissance faciale


    par Tyler Durden
    Lundi 02/04/2019 - 02:45


    Un Britannique a été condamné à une amende de 90 £ (117 $) après avoir refusé de se faire scanner par une caméra de reconnaissance faciale en dissimulant son visage, selon The Independent.

    "Il a simplement soulevé le haut de son pull sur le bas de son visage, baissé la tête et passé devant", a déclaré Silkie Carlo, directrice de Big Brother Watch, qui a ajouté qu'au moins un homme avait vu des pancartes avertissant le public de les caméras de reconnaissance faciale utilisées depuis un fourgon de police garé.

    "Il n'y avait rien de suspect chez lui. Vous avez le droit d'éviter [les caméras], vous avez le droit de couvrir votre visage. Je pense qu'il exerçait ses droits", a déclaré Carlo.

    Mme Carlo, qui surveillait le procès de jeudi à Romford, à Londres, a déclaré à The Independent avoir vu un policier en civil le suivre avant qu'un groupe d'officiers "le tire de côté".

    Elle a ajouté qu'ils avaient demandé à voir l'identité de l'homme, qu'il leur avait donnée, et qu'elle était devenue "accusatrice et agressive".

    "Le gars leur a dit de se faire virer puis ils lui ont infligé l'amende de 90 £ pour ordre public", a ajouté Mme Carlo. "Il était vraiment en colère." -Independent

    Un porte-parole de la police métropolitaine a déclaré que les officiers avaient pour instruction "d'utiliser leur jugement" pour déterminer si les personnes évitant les caméras devaient être arrêtées.

    "Les policiers ont arrêté un homme soupçonné d'agir de manière suspecte dans le centre-ville de Romford lors du déploiement de la technologie de reconnaissance faciale en direct", lit-on dans un communiqué de la police. "Après avoir été arrêté, l'homme est devenu agressif et a menacé les agents. Il a été condamné à une amende pour désordre."

    Selon le rapport, huit arrestations ont eu lieu au cours des huit heures de procès, dont trois directement imputables à la technologie de reconnaissance faciale, dont un garçon de 15 ans soupçonné de vol qualifié mais relâché sans suite.

    Un homme de 28 ans, soupçonné d’emprisonnement illégal, a été arrêté et un autre homme, âgé de 35 ans, a été arrêté pour non-respect d’une ordonnance de molestation.

    Les autres arrestations concernaient deux adolescents accusés de vol qualifié, un garçon de 17 ans accusé d'avoir tiré avec une arme à feu et deux hommes âgés de 25 et 46 ans pour possession de drogue. -Indépendant

    Plusieurs autres personnes ont été arrêtées devant la gare de Romford, dans le nord-est de Londres, y compris un étudiant qui lui a mis la capuche sur le visage. Un autre homme a été vu menotté et jeté dans un fourgon de police.

    Un des jeunes a été arrêté parce qu'il "ressemblait à quelqu'un" sur une liste de surveillance, selon des activistes du groupe de défense des droits de l'homme Liberty.

    Selon Scotland Yard, le déploiement de deux jours des caméras de reconnaissance faciale était le dernier des 10 bancs d'essai de cette technologie. The Independent avait précédemment signalé que plus de 200 000 £ avaient été dépensés en six déploiements, soit zéro arrestation entre août 2016 et juillet 2018, alors que deux personnes seulement ont été arrêtées en décembre pour des délits violents.

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  4. Le programme a été décrit comme étant "en ruine" et un gaspillage de fonds publics.

    Un logiciel de reconnaissance faciale automatique compare les séquences en direct de visages à des photos figurant dans une liste de surveillance des images sélectionnées dans une base de données de la police.

    Toutes les correspondances potentielles sont signalées comme une alerte aux officiers, qui comparent ensuite les visages et décident s'il faut arrêter quelqu'un.

    La police métropolitaine a décrit les déploiements comme «manifestes» et a déclaré que les membres du public étaient informés que la reconnaissance faciale était utilisée par des affiches et des tracts.

    Après avoir traversé une zone de scrutation au centre de Londres en décembre, The Independent n’avait jamais vu de matériel publicitaire destiné à la police, et les militants affirment que la technologie est déployée «de manière furtive». -Indépendant

    Selon le surintendant principal du détective Ivan Balhatchet, un examen indépendant du programme sera effectué: "La technologie utilisée à Romford fait partie des efforts en cours du Met pour réduire la criminalité dans la région, en mettant un accent particulier sur la lutte contre la violence".

    "Comme avec tous les déploiements précédents, la technologie a été utilisée ouvertement. Nous continuons à dialoguer avec de nombreuses parties prenantes, dont certaines contestent activement notre utilisation de cette technologie."

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-03/uk-cops-fine-man-protesting-after-he-refused-facial-recognition-scan

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    1. En France ils tuent puis demandent l'identité des manifestants 'gilet jaune' !!

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  5. Hannibal Kadhafi: «J'ai été arrêté car j'étais le fils de Mouammar Kadhafi»


    12:14 04.02.2019



    Pour la première fois depuis le début de sa détention, Hannibal Kadhafi a révélé dans un entretien exclusif avec RIA Novosti, comment et à cause de quoi il avait été kidnappé. Le fils de l’ancien homme d'État libyen s’est également confié sur sa santé, les conditions de sa détention, ainsi que sur le rôle de la Russie dans son affaire.
    Le scandale de la profanation du drapeau libyen à Beyrouth et du refus de la Libye de participer au sommet de la Ligue arabe au Liban a provoqué une crise dans les relations entre les deux pays. L'influent parti chiite Amal ne veut voir aucun représentant officiel libyen à Beyrouth sans avoir reçu des informations sur l'enlèvement de l'imam Musa al-Sadr et de ses deux compagnons disparus il y a plusieurs décennies à Tripoli, et dont est accusé l'un des fils de l'ancien dirigeant libyen Hannibal Kadhafi.

    Pour la première fois depuis sa détention en 2015 dans une prison libanaise, Hannibal Kaddafi a révélé dans un entretien exclusif avec RIA Novosti, comment il avait été kidnappé et ce qu'il savait sur l'affaire al-Sadr.

    Les questions adressées à Hannibal Kadhafi, ainsi que ses réponses, ont été reçues par l'intermédiaire de son représentant autorisé Reem al-Debri.

    Causes de l'enlèvement de Hannibal Kadhafi

    Comme l'a confié à RIA Novosti Hannibal Kadhafi, il a été enlevé en Syrie en 2015 et transporté dans une prison libanaise, où il a été «torturé physiquement et mentalement afin de le forcer à divulguer des informations concernant la disparition de Musa al-Sadr et de ses deux compagnons». Selon Hannibal Kadhafi, c'est le fils d'un de ses compagnons, à savoir, de Muhammad Yacoub, qui avait préparé l'opération de son enlèvement.

    «En 1978, lors d'une visite en Libye, Musa Al-Sadr disparaît avec ses deux compagnons, Muhammad Yacoub et le journaliste Abbas Badruddin. En 1982, le cas de leur disparition a été renvoyé devant le Conseil judiciaire libanais. En 2008, mon père Mouammar Kadhafi a été accusé d'avoir enlevé Musa al-Sadr et ses compagnons. Cependant, depuis 1981, je n'ai jamais été mêlé à cette affaire, je n'ai été ni suspect, ni témoin, ni accusé. C'est-à-dire qu'il s'avère que la raison de mon arrestation n'a rien à voir avec ce procès. J'ai été arrêté uniquement parce que j'étais le fils de Mouammar Kadhafi», a-t-il raconté, tout en précisant qu'en 1978 il n'avait que deux ans.

    Après avoir dit au juge enquêtant sur la disparition de Musa al-Sadr, qu'il n'avait aucune information à ce propos, Hannibal Kadhafi a été accusé d'avoir dissimulé des informations.

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  6. Sans médias, ni aide de l'Onu

    Quatre ans de prison ont déjà eu un effet néfaste sur la santé d'Hannibal Kadhafi. Selon lui, il souffre de douleurs à la poitrine, d'insuffisance respiratoire, de douleurs dans le bas du dos, de problèmes de peau dus au manque de lumière solaire. Il a également un nez cassé et un hématome à la tête.
    «Je demande aux Nations unies d'envoyer un groupe de médecins au Liban pour me rendre visite en prison, afin de rédiger un rapport médical sur mon état (…). Les conditions de détention ne sont pas satisfaisantes. De plus, je ne peux pas contacter les médias, et ceux qui me rendent visite se verront interdire d'entrer pour la prochaine fois au Liban».

    Projets politiques et rôle de la Russie

    Quant à ses projets politiques après sa libération, Hannibal Kadhafi reste discret, rappelant que pendant les années durant lesquelles il a travaillé en Libye, il n'a jamais occupé de poste dans les services de sécurité: «Je n'étais qu'un conseiller dans le domaine du fret maritime».
    Cependant, le fils de Mouammar Kadhafi apprécie les efforts que la Russie déploie pour sa libération.

    «Nous comptons sur le rôle important de la Russie, en tant que grand État, dans ce genre de cas de volonté. Je la remercie pour les efforts qu'elle déploie pour ma libération».

    L'instabilité règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, chassé du pouvoir par une insurrection soutenue par une coalition militaire internationale à l'initiative de la France et appuyée par l'Otan. Depuis, le pays est partagé entre deux centres de pouvoir, situés à Tripoli et à Tobrouk. L'absence de pouvoir central a transformé le pays en plaque tournante de la contrebande et du transit des migrants entre l'Afrique et l'Europe.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039897927-kadhafi-hannibal-prison-interview/

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    1. Comme pour son ami le président Gbagbo il a été enlevé, séquestré et jugé par des terroristes criminels aux ordres de la dictature en place !

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  7. HAHAHAHAHA !

    Crise au Venezuela: Macron annonce que la France reconnaît Juan Guaido comme «Président en charge»


    13:12 04.02.2019


    Le Président français a annoncé sur Twitter reconnaître Juan Guaido comme «Président en charge» du Venezuela. Cette déclaration intervient au lendemain de l’expiration de l’ultimatum de huit jours lancé par plusieurs pays européens à Nicolas Maduro.

    Le Président français a annoncé sur Twitter reconnaître Juan Guaido comme «Président en charge» du Venezuela.

    Cette déclaration intervient au lendemain de l'expiration de l'ultimatum de huit jours lancé par plusieurs pays européens à Nicolas Maduro.

    Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait déclaré sur France Inter que la France considérait que le président du Parlement vénézuélien Juan Guaido avait «la légitimité pour organiser des élections» présidentielles.

    «Nous constatons le refus du Président Maduro d'organiser des élections présidentielles qui seraient de nature à simplifier et clarifier, séréniser la situation au Venezuela, explique Jean-Yves Le Drian, et nous considérons que M.Guaido a la capacité, la légitimité, à organiser ces élections. Seules des élections libres pourront permettre d'avoir une autorité, une démocratie, retrouvées».

    Vienne reconnaît Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela

    Le chancelier autrichien Sébastian Kurz a reconnu sur Twitter Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela.

    «Le régime de [Nicolas] Maduro a refusé d'organiser une présidentielle libre et juste. Pour cette raison, nous considérons désormais le Président Guaido comme Président par intérim légitime en conformité avec la constitution vénézuélienne», a-t-il écrit.

    Madrid: M.Guaido est le «Président en charge du Venezuela»

    L'Espagne a rejoint les pays européens ayant reconnu Juan Guaido comme «Président en charge» du Venezuela.

    «Le gouvernement espagnol annonce reconnaître officiellement le président de l'Assemblée du Venezuela, M.Guaido, comme Président en charge du Venezuela», a déclaré le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

    Londres reconnaît Juan Guaido comme «Président constitutionnel par intérim»

    Jeremy Hunt, ministre britannique des Affaires étrangères, a annoncé sur Twitter la décision du Royaume-Uni de reconnaître le président de l'Assemblée vénézuélienne Juan Guaido en tant que chef de l'État par intérim.

    «Le Royaume-Uni et ses alliés européens reconnaissent donc désormais Juan Guaido comme Président par intérim jusqu'à ce que des élections crédibles puissent être organisées».

    Il a précisé que Nicolas Maduro n'avait pas annoncé l'organisation d'une élection présidentielle, comme l'ont réclamée plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni.

    Le porte-parole de la Première ministre britannique a déclaré que Londres considérait la possibilité de sanctions contre «le régime de Maduro».

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  8. «Le peuple vénézuélien mérite un meilleur avenir. Ils ont assez souffert et le régime de Maduro doit finir. L'heure est venue d'organiser des élections libres et justes […] Nous prenons en considération les mesures que nous pouvons prendre afin de garantir la paix et la démocratie au Venezuela, notamment les sanctions», a-t-il précisé.

    La Suède soutient Juan Guaido et le considère comme le «Président par intérim légitime»

    «Nous soutenons et considérons Juan Guaido et l'Assemblée nationale comme les seuls représentants légitimes du peuple vénézuélien», a déclaré la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallstrom.

    Elle estime également que la présidentielle remportée par Nicolas Maduro en mai dernier n'a pas été libre ni juste.

    Le Kremlin qualifie la décision de certains pays européens d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela»

    Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a réagi ce lundi à la reconnaissance par plusieurs pays européens de Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela.

    «Une résolution de la crise politique au Venezuela n'est possible que par les Vénézuéliens eux-mêmes. Imposer n'importe quelles décisions et tenter de légitimer l'usurpation du pouvoir constitue, à notre avis, une ingérence indirecte dans les affaires intérieures du Venezuela», a-t-il précisé.

    M.Peskov indique que la position de certains pays européens ne contribue pas à un règlement «pacifique, effectif et viable» de la situation au Venezuela.

    Le Danemark soutient l'annonce de plusieurs pays européens sur Juan Guaido

    Le chef de la diplomatie danoise a fait part du soutien que son pays accorde à la décision de ses partenaires «clés».

    «Le Danemark reconnaît le président de l'Assemblée vénézuélienne Juan Guaido comme Président par intérim du Venezuela jusqu'à ce que des élections libres et démocratiques aient lieu. Nous saluons les déclarations similaires de nos partenaires européens clés. Une déclaration importante de l'UE approche», a-t-il écrit sur Twitter.

    L'Allemagne emboîte le pas aux pays européens ayant reconnu M.Guaido comme «Président par intérim»

    En déplacement au Japon ce lundi, la chancelière allemande Angela Merkel a qualifié Juan Guaido de «Président par intérim légitime».

    «Guaido est la personne avec qui nous discutons et qui doit entamer le plus rapidement possible un processus électoral. Il est le Président par intérim légitime pour cette tâche du point de vue allemand et du point de vue de nombreux partenaires européens», a-t-elle déclaré.

    Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a annoncé, à son tour, qu'une aide de cinq millions d'euros serait versée au Venezuela lorsque les circonstances le permettront.

    Les Pays-Bas reconnaissent Juan Guaido comme «Président par intérim»

    Le chef de la diplomatie néerlandaise a fait part sur Twitter de la position de son pays concernant la situation au Venezuela.

    «La période de huit jours pour annoncer des élections libres et démocratiques au Venezuela expire aujourd'hui. Le royaume des Pays-Bas reconnaît Juan Guaido comme Président par intérim du Venezuela. Nous voudrions que la liberté et la démocratie soient restaurées au Venezuela dès que possible.»

    L'UE s'exprime après l'annonce de certains de ses pays-membres

    L'UE a réitéré son appel à organiser une élection présidentielle au Venezuela après que certains de ses pays-membres ont reconnu ce lundi Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela.

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039896379-venezuela-paris-guaido-legitimite-presidentielle/

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  9. LES VENEZUELIENS CHIENT DANS LA GUEULE DES PEDALES !
    Maduro rejette l’ultimatum européen et dresse un parallèle avec la Catalogne


    11:36 04.02.2019


    Le Président vénézuélien a évoqué la «République catalane» pour illustrer pourquoi il n’envisageait pas d’accepter l’ultimatum posé par plusieurs pays européens, dont l'Espagne, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

    Le chef d'État vénézuélien Nicolas Maduro a rejeté l'ultimatum que lui avaient fixé plusieurs pays de l'Union européenne et a écarté l'hypothèse d'un nouveau scrutin.

    «Nous n'acceptons d'ultimatum de personne. C'est comme si j'avais dit à l'UE: "Je vous donne sept jours pour reconnaître la République catalane, sinon nous prendrons des mesures"», a indiqué M.Maduro, cité par la chaîne espagnole La Sexta.

    Le Président vénézuélien a également accusé l'UE de suivre une politique de «prééminence» menée par les États-Unis à l'égard du Venezuela. Il a estimé que son pays avait été victime d'un coup d'État orchestré par Washington avec le soutien de l'UE et des gouvernements de droite de l'Amérique latine.

    Plusieurs pays européens, dont l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Portugal, rejoints dimanche par l'Autriche, ont exigé de M.Maduro qu'il annonce la convocation d'une présidentielle anticipée. Ils ont également affirmé qu'en cas de non-respect de cette condition, ils reconnaîtraient à partir de lundi M.Guaido comme «Président par intérim».

    L'ultimatum a expiré ce lundi, suite à quoi la France, l'Autriche, le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas et l'Espagne ont annoncé à cette heure leur décision de reconnaître le pouvoir de Juan Guaido.

    Le Parlement européen a approuvé le 31 janvier la résolution reconnaissant Juan Guaido comme «Président par intérim légitime» et a appelé le service diplomatique de l'UE et les pays membres à adopter une décision similaire.

    L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039897448-maduro-ue-ultimatum-catalogne/

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    1. SEULEMENT 5 pays au monde sur 324 (Trois Cent Vingt Quatre) ont reconnu que le plus beau pays au monde devait disparaître ! Heureusement La Russie et la Chine vont s'occuper des pédales !

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  10. Veto italien à la reconnaissance de Guaido par l’UE ? Un


    11:01 04.02.2019


    Rome s’est prononcé contre la reconnaissance de Guaido comme Président par intérim du Venezuela, mettant ainsi des bâtons dans les roues de l’UE qui envisageait d’adopter une déclaration commune à cet égard, a indiqué une source diplomatique européenne à Sputnik, confirmant les informations parues plus tôt dans la presse italienne.

    L'Italie a bloqué la déclaration de l'UE dansla, a indiqué à Sputnik une source diplomatique dans la capitale belge. Ces propos viennent confirmer les informations diffusées le 1er février par l'agence italienne ANSA, qui a cité ses sources européennes.

    «Selon les informations dont je dispose, lors d'une rencontre informelle entre les chefs de la diplomatie européenne, qui a eu lieu entre les 31 janvier et 1er février à Bucarest, l'Italie a opposé son veto à la déclaration au nom de l'UE que devait faire la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, et selon laquelle l'UE reconnaissait Guaido si une nouvelle élection présidentielle n'était pas organisée», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    À l'issue de la rencontre, l'UE n'a finalement annoncé que la réunion d'un groupe de contact international constitué par l'UE sur le Venezuela. Un groupe qui doit se réunir le 8 février prochain à Montevideo, a ajouté cette même source.
    Faute d'accord au sein de l'UE, plusieurs pays européens, dont l'Espagne, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Portugal, rejoints dimanche par l'Autriche, ont exigé de M.Maduro qu'il annonce la convocation d'une présidentielle anticipée. Ils ont également affirmé qu'en cas de non-respect de cette condition, ils reconnaîtraient à partir de lundi M.Guaido comme Président par intérim. L'ultimatum a expiré ce lundi, suite à quoi Paris, Vienne, Londres et Madrid ont annoncé à cette heure leur décision de reconnaître Juan Guaido.

    En revanche, le chef de la diplomatie italienne, Enzo Moavero Milanesi, a déclaré mercredi que Rome partageait entièrement la position de l'Union européenne sur la crise au Venezuela et a appelé à organiser des élections présidentielles «libres et transparentes».

    Le Parlement européen a approuvé le 31 janvier la résolution reconnaissant Juan Guaido comme «Président par intérim légitime» et a appelé le service diplomatique de l'UE et les pays membres à adopter une décision similaire.

    L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039896023-italie-veto-reconnaissance-guaido/

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  11. Pas d’islamophobie au Québec», lance le Premier ministre, réactions mitigées sur le Net


    11:10 04.02.2019(mis à jour 12:19 04.02.2019) URL courte645


    Le Premier ministre québécois, François Legault, a refusé d'organiser une journée consacrée à la lutte contre l'islamophobie. Legault a souligné qu'il n'y avait pas de problème d'islamophobie au Québec et qu’il n’était donc pas nécessaire d'organiser un tel évènement. Les internautes n’ont pas tardé à réagir.

    À l'occasion du deuxième anniversaire de l'attaque survenue le 29 janvier 2017 au Centre culturel islamique de Québec, qui a coûté la vie à six personnes, la vice-première ministre québécoise Geneviève Guilbault a proposé d'instaurer une journée consacrée à la lutte contre l'islamophobie. Cette initiative n'a toutefois pas trouvé preneur auprès du Premier ministre François Legault, qui l'a rejetée catégoriquement. Selon lui, il n'y a pas d'islamophobie au Québec.

    Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) a critiqué le Premier ministre pour son attitude et lui a reproché «une insulte absolue à l'égard des familles des victimes» tuées lors de l'attaque.

    «Le Premier ministre Legault est certes en décalage avec l'islamophobie sur le terrain au Québec», a fustigé le chef du CNMC, Ihsan Gardee, tout en soulignant que M.Legault devrait s'excuser pour ses paroles et reconnaître qu'il existe bel et bien une islamophobie au Québec.

    Les propos de Legault ont également provoqué des réactions mitigées sur les réseaux sociaux. Certains ont apporté leur soutien au Premier ministre.

    D'autres ont au contraire donné droit à M.Gardee:

    Par la suite, le cabinet de M.Legault a tenu à détailler les propos de ce dernier: «M.Legault voulait dire qu'il n'y avait pas de courant islamophobe au Québec. Il existe de l'islamophobie, de la xénophobie, du racisme, de la haine, mais pas de courant islamophobe».

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039897062-islamophobie-quebec-pm-reactions-net/

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    1. Il ne s'agit PAS d'une 'islamafobie' mais d'une révolution contre l'excision !
      Les personnes circoncises ne sont plus (et n'ont JAMAIS été) des h ni des f.

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  12. Gilets jaunes : un observateur de la Ligue des droits de l'homme blessé par un tir de la police ?


    RT
    dim., 03 fév. 2019 20:28 UTC


    A Toulouse lors de l'acte 12 des Gilets jaunes, un membre de l'Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a été blessé. La préfecture dément que la cause de la blessure soit un tir des forces de l'ordre, ce qu'affirme l'OPP.

    Peu après l'acte 12 de la mobilisation des Gilets jaunes, le 2 février, l'Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a annoncé qu'un de ses membres avait été blessé à la tête par un projectile lors de la manifestation dans la ville rose. L'individu, membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH) et de l'OPP, n'aurait été qu'observateur de la mobilisation. Selon l'OPP, dans un communiqué, la cause de la blessure serait due à un « projectile tiré par les policiers ».

    L'OPP dénonce l'utilisation « disproportionnée et aveugle des armes de guerre » que possède la police, soulignant que l'observateur blessé était facilement identifiable à sa « chasuble jaune et bleu ». Toujours d'après l'OPP, l'homme aurait été pris en charge « par une équipe de street medic et évacué par les pompiers vers l'hôpital ».

    Interrogée par France 3, Marie Toutsou, membre de la Ligue des droits de l'Homme, assure que la victime portait un casque mais qu'elle a dû tout de même recevoir « plusieurs points de suture ».

    « Jérôme a une blessure sérieuse. Il a reçu samedi soir [2 février] une dizaine de points de suture à la tête et il aura une cicatrice à vie », affirme à l'AFP Julien Brel, membre du syndicat des avocats de France (SAF) et de l'OPP.

    En revanche, le sous-préfet de permanence, interrogée par l'AFP, se veut mesuré : « Rien ne démontre, en l'état des informations dont nous disposons, le lien entre la blessure [de cet observateur] et l'action des forces de l'ordre. »

    L'OPP signale toutefois que lors de l'acte 12 de la mobilisation à Toulouse, la douzaine d'observateurs répartis en trois équipes « avaient constaté un usage disproportionné de lacrymogène », « quelques tirs de LBD » et « à plusieurs reprises des tirs tendus réalisés par les policiers visant notamment des manifestants qui cherchaient à rejoindre la tête de la manifestation ».

    L'OPP a été fondé à Toulouse en 2017 par la Ligue des droits de l'homme (LDH), la fondation Copernic et le syndicat des avocats de France (SAF).

    Commentaire : Lire aussi :
    Acte IX à Toulouse - Tabassage en règle
    Acte XII - A Avignon des méthodes d'artillerie sont utilisées pour gazer les Gilets jaunes

    https://fr.sott.net/article/33426-Gilets-jaunes-un-observateur-de-la-Ligue-des-droits-de-l-homme-blesse-par-un-tir-de-la-police

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  13. Bertrand Russell diagnostique la folie de la guerre à Washington et le viol à venir du Venezuela


    Par Martin Sieff
    Culture stratégique
    4 février 2019


    C’est une scène familière aux habitants de Washington politique au cours des 30 dernières années, depuis que l’invasion armée de petits pays ou de pays vulnérables par les États-Unis est revenue à la mode après avoir été brièvement discréditée à la suite de la guerre du Vietnam. Cette fois, c’est le Venezuela et son président Nicolas Maduro, élu deux fois démocratiquement, qui est diabolisé comme une menace diabolique pour la survie même de Tout ce qui est bon et vrai.

    Il n’est pas nécessaire d’admirer sans scrupule tout ce que le président Maduro a fait en tant que dirigeant de son pays pour prédire avec confiance ce qui se passera si le gouvernement américain réussit à le renverser et à imposer son propre personnage ridicule: le petit Juan Guiado, craintif et avide de plaire. : La version du Venezuela de Mario Rubio et la non-entité étant vantés comme le libérateur de son pays (comment l'esprit de Simon Bolivar doit faire rage - ou rire de façon incontrôlable !).

    Ensuite, les misères du malheureux peuple vénézuélien ne prendront pas fin: elles ne feront que commencer.

    Les «Armchair Heroes» de Washington sont déterminés à transformer la République bolivarienne en une République de Gulliverian - une blague d’un État présidé par de minuscules nains.

    Nous avons vu le même scénario infernal se dérouler en Afghanistan, en Iraq, en Libye et en Ukraine dans le but de l’imposer à la Syrie et au Yémen.

    Le résultat est toujours le même: pires guerres, pires souffrances, augmentation considérable du nombre de morts civiles, effondrements des économies, anarchie violente, groupes islamistes extrémistes et florissants où il n’y en avait pas auparavant, énormes rackets asservissant sexuellement des enfants et des jeunes femmes, taux d'abus de drogues par habitant.

    Les philosophes-hommes d'État et les sages prophètes-pandits de Washington secouent tristement la tête et se lancent à la recherche de nouveaux mondes à libérer - et à détruire.

    Pourquoi cela se produit-il encore une fois comme cela a été impitoyablement sous les cinq présidents successifs des États-Unis ?

    La réponse est simple: le président Donald Trump s’est maintenant entouré de super-faucons néoconservateurs. Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, et le conseiller en matière de sécurité nationale, John Bolton, définissent la politique. Ils ont recruté avec enthousiasme Elliott Abrams, largement accusé d'avoir soutenu le génocide des peuples autochtones mayas d'Amérique centrale à l'époque de Ronald Reagan, il y a plus de 35 ans, en tant qu'envoyé spécial de la démocratie au Venezuela - un titre à la diabolique Touche orwellienne: Pour Abrams, bien sûr, il ne restera pas en place tant que les derniers vestiges de la démocratie et de la liberté et de l’indépendance significatives n’auront pas été détruits au Venezuela.

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  14. Le plus fou de tous, à un moment où les terribles guerres que George W. Bush et Barack Obama ont déclenchées à travers le Moyen-Orient, l’Eurasie et l’Asie du Sud flambent sans fin (sauf la défaite totale des États-Unis et la l’anéantissement de toutes ces forces myopes, avides et assez stupides pour leur faire confiance), Trump, Pompeo, Bolton et Abrams sont maintenant déterminés à ouvrir un nouveau front de guerre sur un continent totalement différent. Et une fois de plus, ils réclament une grande stratégie politique, garante d'une inévitable défaite totale. Encore une fois, les porcs Gadarene sont en pleine ruée.

    Comment une nation et ses dirigeants peuvent-ils s’engager aussi cavalièrement à répéter des politiques catastrophiques qui ne produisent que de l’horreur, de l’humiliation et des échecs tout au long du 21e siècle sans exception? Nous devons remonter plus de 100 ans en arrière pour avoir une idée de la réponse plus profonde à cette question vitale.

    Une lettre étonnante que le grand philosophe anglais Lord Bertrand Russell a écrite sur le travail de Sigmund Freud en 1917 explique la nature de la folie belliqueuse et de la ruée vers la destruction mondiale qui a de nouveau conquis les élites politiques et médiatiques américaines.

    Dans leur vaste et récente étude intitulée «Freud à Cambridge», John Forester et Laura Cameron citent un génie d'il y a un siècle, Russell, qui en parle d'un autre: Freud.

    Dans une lettre de 1917 à sa jeune maîtresse, Lady Constance «Colette» Malleson, Russell écrivait, alors que la Première Guerre mondiale faisait encore rage: «Je lis Freud sur des rêves - très excitant. Je vois dans mon esprit un excellent travail sur la façon dont les gens parviennent à exprimer leurs opinions - intéressant scientifiquement et sapant la férocité (emphase dans l'original) de la base (démasquer, j'aurais dû le dire) - parce qu'elle est toujours cachée derrière un masque de moralité. La psychologie de l'opinion, en particulier de l'opinion politique, est vraiment un domaine vierge… et je suis enthousiasmé par cela. "

    Russell, comme d'habitude, avait des siècles en avance sur son temps. Il a reconnu, comme Freud et George Orwell, chacun à leur manière, les rôles cruciaux de la haine émotionnelle irrationnelle jaillissant de l’inconscient, évoqués par de simples clichés primitifs sans cesse répétés dans un rythme hypnotique angoissant du lavage de cerveau en masse. “Peuple d'Océanie! Nous sommes en guerre avec l'Eurasie! Nous avons toujours été en guerre contre l'Eurasie! Nous sommes en guerre avec le Venezuela! Nous avons toujours été en guerre avec le Venezuela!

    Aujourd’hui, 320 millions d’Américains sont une fois de plus conduits par le nez dans une autre guerre inutile, bâclée, inutile et ouverte pour le pouvoir et le profit d’une infime minorité. Et même la plupart d'entre eux ne comprendront même pas cela - ou du moins pas très longtemps.

    Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin des idées de ces trois grands esprits, Freud, Orwell et Russell, pour expliquer la folie délirante qui déferle sur Washington.

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  15. Une fois de plus, comme Russell l'a si bien reconnu et averti, une férocité insensée se cache derrière un masque de moralité et revendique la haute conscience de défendre et de faire adopter des politiques qui mettent en péril la survie humaine. Les porcs de Gadarene traversent les larges boulevards de Washington avec l’intention de répandre leur folie et leur destruction dans le monde entier.

    Au cours de ses 24 années en tant que correspondant à l'étranger pour le Washington Times et United Press International, Martin Sieff a couvert la couverture de plus de 70 pays et couvert 12 guerres. Il s'est spécialisé dans les questions économiques américaines et mondiales.

    Copyright © 2019 Fondation de la culture stratégique | La republication est la bienvenue avec une référence au journal en ligne Strategic Culture www.strategic-culture.org. Les opinions des contributeurs individuels ne représentent pas nécessairement celles de la Fondation pour la culture stratégique.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/no_author/bertrand-russell-diagnoses-washington-war-madness-and-the-coming-rape-of-venezuela/

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    1. NOTEZ BIEN QUE CHAQUE FOIS que des journalistes étrangers parlent du Venezuela, il n'y a AUCUN journaliste au Venezuela qui parle en direct !!! Çà alors !

      Au Venezuela (l'un des plus beau et meilleur accueil du monde !) il y a l'essence GRATUITE, les études GRATUITES et les soins médicaux GRATUITS ! Çà alors ! Comme en Libye au bon temps de Mouammar Kadhafi ou de Saddam Hussein en Irak !

      Cette lutte des criminels pédérastes qui dirigent contre les pays qui se rapprochent trop de la Suisse (Modèle), est visible aussi en France où les morts et blessés s'empilent pour demander la Démocratie !

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  16. «Les Etats-Unis créent un coup d'Etat au Venezuela, soutenu par tous les points de vente MSM, de MSNBC à Fox News» - Lee Camp


    RT Nouvelles
    4 février 2019


    Les Etats-Unis ont mis de côté leurs divisions politiques internes pour se rallier à une intervention étrangère, soutenue par la puissance de l’ensemble des médias américains, a déclaré Lee Camp dans le dernier éditorial Redicated Tonight.

    «Je ne dis pas que les choses vont bien au Venezuela, elles ne le sont pas. Mais la propagande pro-guerre et l’impérialisme américain ne guérissent rien », a déclaré Camp lors de la première partie de son émission satirique.

    Notre gouvernement est en train de créer un coup d'État au Venezuela avec le soutien de tous les principaux médias des États-Unis, de MSNBC à Fox News, en passant par NPR et Bill Maher.

    Selon Camp, un mélange d'inquiétudes déplacées et d'intérêt personnel fait que Washington «traite chaque crise humanitaire comme un simple oiseau», contribuant ainsi à transformer une situation économique et politique déjà périlleuse en un conflit éclatant.

    L'animateur énumère une série d'exemples récents dans lesquels les États-Unis semblent avoir aggravé la situation, soit en laissant leur travail incomplet, soit le plus souvent, en se déplaçant à la base, notamment en Irak, en Libye et en Syrie.

    Mais le socialisme vénézuélien le place dans une opposition idéologique à Washington, alors que ses réserves de pétrole en font une cible géopolitique irrésistible - que les expériences du passé soient maudites.

    «Le peuple vénézuélien mérite l'autodétermination, peu importe ce que vous pensez du gouvernement actuel. La dernière chose dont ils ont besoin, c'est de devenir un parking néolibéral», résume Camp, soulignant les liens solides existant entre une opposition auto-proclamée. président ”Juan Guaido avec Washington et le FMI.

    Loin de la question d'actualité, Camp couvre la dernière vague de manifestations contre Yellow Vest et la nouvelle candidate à la présidence démocrate, Kamala Harris, dont l'arrière-pays politique est plus compliquée qu'elle ne le voudrait.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/no_author/us-creating-coup-in-venezuela-backed-by-every-msm-outlet-from-msnbc-to-fox-news-lee-camp/

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  17. Venezuela - Tentative de coup d'Etat dans le cadre d'un projet plus vaste - Intervention militaire susceptible d'échouer


    Lune d'Alabama
    4 février 2019


    L'administration Trump a lancé un vaste projet politique visant à refondre plusieurs États d'Amérique latine. Les titres du Wall Street Journal:

    Les Etats-Unis poussent à la faillite Le Maduro du Venezuela marque pour la première fois son plan visant à remodeler l'Amérique latine
    L’objectif plus large de l’administration Trump est d’obtenir un effet de levier sur Cuba et de freiner les récentes avancées de la Russie, de l’Iran et de la Chine dans la région

    Le plan comprend un changement de régime au Venezuela, au Nicaragua et éventuellement à Cuba. La suppression de tout intérêt russe ou chinois est un autre point. C'est un projet pluriannuel bénéficiant d'un soutien bipartite. Cela nécessitera probablement une force militaire.

    Les cibles: Raúl Castro de Cuba, Daniel Ortega du Nicaragua, Nicolás Maduro du Venezuela.

    Le projet semble faire écho au plan «Nouveau Moyen-Orient» lancé par la secrétaire d’État Condeleeza Rice en 2006. Il a en grande partie échoué en raison de l’incompétence des États-Unis, mais a laissé des États gravement endommagés.

    Le fait que les États-Unis s’adonnent à un plan aussi vaste dans l’hémisphère occidental pourrait expliquer pourquoi Trump insiste pour qu’il mette fin aux autres projets militaires au Moyen-Orient et en Afghanistan.

    Le coup d'envoi du nouveau plan, la tentative de coup d'État menée par le gouvernement américain au Venezuela, est déjà en difficulté. La marionnette américaine sélectionnée, Juan Guaidó, avait appelé à des manifestations de soutien à son coup d'Etat censé avoir lieu hier. Mais même le NYT, qui préconise chaque opération de changement de régime entreprise par les États-Unis en Amérique latine, n’a trouvé que peu de preuves d’un soutien:

    M. Guaidó a également pris part à des manifestations mercredi à l'Université centrale du Venezuela à Caracas, où il a été envahi par des reporters internationaux. Vêtu d'une blouse blanche, il a lié les bras à des étudiants en médecine et a marché sur une chaussée, avant de filer à toute vitesse sur le dos d'une moto. La manifestation faisait partie d'une poignée dans la ville mercredi, bien qu'à une échelle inférieure à celle de certains manifestations récentes. Certains travailleurs ont quitté leur emploi pendant des heures pour protester contre M. Maduro et son gouvernement, se rassemblant dans les coins de la capitale.

    Des vidéos du Venezuela ont montré une centaine de personnes dans les quartiers les plus aisés de Caracas. Pendant ce temps, les images de plusieurs manifestations pro-Maduro dans diverses villes ont montré une foule beaucoup plus nombreuse. De nouvelles manifestations auront lieu samedi et devraient donner des résultats similaires.

    Le Washington Post affirme que des manifestations antigouvernementales ont eu lieu dans deux des zones les plus démunies de Caracas. Mais le rapport se contredit. Il commence:

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  18. Alors que la campagne de l'opposition visant à renverser le président Nicolás Maduro s'intensifiait de façon spectaculaire, les rues du bidonville de Puerta Caracas, qui ressemblaient à un labyrinthe, regorgeaient de manifestants anti-gouvernementaux pangoutés. Un centre culturel dirigé par des loyalistes de Maduro a été incendié. Les habitants affamés et battus ont ressenti une bouffée d'espoir. La nuit est tombée, accompagnée de la botte des forces gouvernementales.

    Maduro a qualifié les pyromanes de «criminels fascistes» et les habitants de l'enclave de Caracas, dans l'ouest du pays, en ont payé le prix. Selon des habitants, des forces spéciales vêtues de masques ont envahi le quartier la semaine dernière, battant des portes à clef, rassemblant les jeunes et imposant un couvre-feu efficace.

    Vingt paragraphes remplis de propagande plus tard, nous apprenons que l'incendie criminel décrit par un centre culturel a eu lieu avant la tentative de coup d'État et n'a probablement rien à voir avec cela:

    Les soulèvements ont commencé dans la nuit du 22 janvier. Les habitants de Puerta Caracas se sont mis à casser des pots et à incendier des bennes à ordures. Aux alentours de minuit, un groupe de garçons cagoulés ont lancé des cocktails Molotov sur le centre culturel. Des membres de la famille ont annoncé mercredi qu'Abel Pernia se rendait à un rendez-vous chez le médecin lorsque des agents des services de renseignements armés l'ont saisi, l'ont poussé contre un mur et menotté lui.

    … [Plus] des manifestations ont éclaté à Petare mercredi dernier et se sont poursuivies jusqu'à l'aube. Un groupe a incendié des barricades, jeté des pierres et attaqué un avant-poste de la Garde nationale. Les forces de sécurité les ont repoussés avec des gaz lacrymogènes alors que les habitants scandaient: «Nous ne voulons pas de boîtes de nourriture! Ce que nous voulons, c'est que Nicolas parte!

    Les voisins ont déclaré que des gangs criminels faisaient partie de la foule et ont semé le trouble en confrontant violemment la police. La réponse a été immédiate.

    La tentative de coup d'Etat a été lancée le 23 janvier. L'incident criminel a eu lieu le 22 janvier. Le lendemain, la police est arrivée et a arrêté les personnes impliquées. D'autres émeutes de gangs ont suivi.

    Toute l'histoire n'a rien à voir avec la tentative de coup d'Etat ni avec les manifestations générales contre Maduro. Il s'agit de crimes de gangs dans certains bidonvilles. Les affrontements entre gangs ont longtemps été un problème à Caracas. Une force de police spéciale, la FAES, a été mise en place en 2017 pour la contrôler.

    Le fait que le Washington Post doive utiliser un incident indépendant pour proclamer que les pauvres appuient la tentative de coup d'État montre le peu de preuves réelles dont il dispose pour soutenir cette affirmation de propagande.

    Le public au Venezuela n'appuie évidemment pas la tentative de coup d'État provoquée par l'étranger. Un récent sondage montre que plus de 80% de la population est contre les sanctions et autres interventions internationales visant à destituer le président Maduro. 80% soutiennent également les pourparlers entre le gouvernement et l'opposition que Maduro a proposés à plusieurs reprises mais que les comploteurs du coup d'Etat rejettent.

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  19. Il est très peu probable que la désobéissance civile ou des manifestations soient en mesure de révoquer le gouvernement du Venezuela. L’opposition n’a tout simplement pas assez de monde pour créer plus que des inconvénients.

    Ce n'est pas non plus le plan.

    Il est évident que les États-Unis veulent un conflit violent. Soit l’armée vénézuélienne devra lancer un coup d’État, soit la violence devra venir de l’extérieur.

    L'armée a pour le moment déclaré qu'elle ne voulait rien faire contre le gouvernement. D'autres mesures devront être prises. Le fait que l’administration Trump ait choisi Elliott Abrams, «secrétaire adjoint de Dirty Wars» de Ronald Reagan, comme envoyé spécial auprès de ses marionnettes indique:

    Le choix d’Abrams envoie un message clair au Venezuela et au monde: le gouvernement Trump entend brutaliser le Venezuela tout en produisant une rhétorique onctueuse sur l’amour des États-Unis pour la démocratie et les droits de l’homme. Combiner ces deux facteurs - la brutalité et l’onctuosité - est la compétence essentielle d’Abrams.

    Un article du mec sélectionné aux États-Unis, créé par la machine à changement de régime du régime américain, a été publié dans le New York Times d’aujourd’hui:

    Juan Guaidó: Vénézuéliens, la force est dans l'unité
    Pour mettre fin au régime Maduro avec le minimum d'effusion de sang, nous avons besoin de l'appui des gouvernements, des institutions et des citoyens démocrates du monde entier.

    Remarquez le "minimum d'effusion de sang"? On se demande combien de milliers de morts feront.

    Guaido explique le fondement juridique trouble de ses prétentions à la présidence:

    Je voudrais être clair sur la situation au Venezuela: la réélection de M. Maduro le 20 mai 2018 était illégitime, comme l’a reconnu depuis lors une grande partie de la communauté internationale. Son mandat initial de six ans devait prendre fin le 10 janvier. En demeurant en poste, Nicolás Maduro usurpait la présidence. Mon ascension en tant que président par intérim est basée sur l'article 233 de la Constitution vénézuélienne, selon lequel, si au début d'un nouveau mandat, il n'y a pas de chef d'État élu, le président de l'Assemblée nationale est investi du pouvoir jusqu'à la tenue d'élections libres et transparentes. C'est pourquoi le serment que j'ai prêté le 23 janvier ne peut être considéré comme une «auto-proclamation». Ce n'est pas de mon propre chef que j'ai assumé la fonction de président ce jour-là, mais dans le respect de la Constitution.

    Les élections anticipées de mai 2018 ont eu lieu à la demande des partis de l’opposition, dont certains, exhortés par les États-Unis, n’y ont pas participé. Aucune preuve de fraude ne permet de douter des résultats. Maduro a remporté parmi plusieurs candidats avec plus de 60% des voix. On pourrait soutenir qu’il a plus de légitimité que certains autres élus.

    Ne pas aimer le résultat n'est pas une raison pour déclarer une élection illégitime.

    Si le premier mandat de Maduro a pris fin le 10 janvier, pourquoi at-il fallu à Guaido, à la tête de l’Assemblée nationale, treize jours pour constater que le second mandat de Maduro était «illégitime»? De plus, si l’article 233 est utilisé comme justification pour usurper temporairement la présidence, Guaido est tenu de tenir de nouvelles élections dans les 30 jours. Jusqu'à présent, il ne les a même pas appelés. Son raisonnement n'est pas convaincant du tout.

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  20. Guaido ajoute qu'il a besoin du soutien de l'armée. Mais cela ne sonne pas comme il l'a:

    La transition nécessitera l’appui des principaux contingents militaires. Nous avons eu des réunions clandestines avec des membres des forces armées et des forces de sécurité. Nous avons offert l'amnistie à tous ceux qui sont déclarés non coupables de crimes contre l'humanité. Le retrait de l’appui de M. Maduro par les forces militaires est crucial pour permettre un changement de gouvernement, et la majorité de ceux qui sont en service conviennent que les difficultés rencontrées récemment par le pays sont insoutenables.

    Comme le Washington Post ci-dessus, il affirme en outre que la violence des gangs avant la tentative de coup d'Etat montre que Maduro a perdu tout soutien:

    M. Maduro n'a plus le soutien de la population. La semaine dernière, à Caracas, des habitants des quartiers les plus pauvres, qui étaient auparavant des fiefs chavistes, sont descendus dans la rue pour manifester sans précédent. Ils sont repartis le 23 janvier en sachant qu'ils pourraient être brutalement réprimés et ils continuent d'assister aux assemblées publiques.

    Guaido termine en appelant à un soutien extérieur pour son entreprise.

    Il a besoin de milliards de dollars pour constituer une armée de mercenaires qui l’aidera à renverser le gouvernement.

    Les États-Unis ont saisi des avoirs vénézuéliens mais auront du mal à les remettre à Guaido. Le principal actif est CITGO, qui possède des raffineries et des stations-service aux États-Unis. Mais CITGO est profondément endetté. Ses raffineries dépendent du pétrole lourd en provenance du Venezuela. Si vous risqueriez de faire faillite, les créanciers le prendront en charge. Au moins 49,5% iront à la société russe Rosneft. Le processus juridique prendra des années.

    Alors, combien d’argent américain est-il prêt à investir dans son plan ?

    Le Venezuela aura du mal à se défendre contre une attaque militaire étrangère. Le gouvernement de Maduro n’est pas le plus compétent, l’armée est assez corrompue et l’argent est rare. La Chine et la Russie peuvent le soutenir avec quelques prêts supplémentaires, mais il est peu probable qu'il vienne à son aide. Cuba et le Nicaragua sont peut-être disposés à envoyer des troupes mais n’ont guère grand chose à offrir.

    Mais le mouvement bolivarien au Venezuela compte des millions de partisans. La plupart sont des pauvres qui perdraient sous un nouveau gouvernement de droite. Même si l'armée vénézuélienne est peut-être corrompue et peu disposée à se battre, de nombreuses personnes prendront certainement les armes pour défendre les acquis de Maduro et de Chavez.

    Il pourrait être relativement facile d'envahir le Venezuela et de vaincre ses forces militaires régulières. Mais l'occupation suivante serait une entreprise très difficile. Le Pentagone a vu comment cela fonctionnait en Irak. Cela mettra probablement en garde contre l’utilisation de troupes américaines au Venezuela. De même, d’autres pays veilleront à ne pas tomber dans un tel pétrin.

    La CIA et les conspirateurs peuvent engager des milliers de malfrats coupant la gorge pour causer des dommages extrêmes au Venezuela. Mais ils ont peu de chance de gagner plus qu'un pays complètement détruit.

    Cela pourrait-il être le but réel ? Le projet pour le nouveau moyen-orient en Amérique latine est-il complètement détruit ?

    Réimprimé avec la permission de Moon of Alabama.

    https://www.lewrockwell.com/2019/02/no_author/venezuela-coup-attempt-part-of-a-larger-project-military-intervention-likely-to-fail/

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  21. «Le refroidissement se réchauffe»: les détracteurs du climat paniquent alors que les Etats-Unis gèlent, les médias fournissent une couverture


    Anthony Watts
    Du département «La guerre est la paix»…
    ÉCRIT PAR JOHN NOLTE


    L’Amérique jouit d’un hiver rempli de neige et de froid glacial et laisse échapper les canulars du climat pour assurer que ce temps-là ne fait que prouver que notre planète se réchauffe.

    La panique actuelle de Climate Hoaxster est en grande partie due au tweet du président Trump, plus tôt cette semaine, qui se moquait de Climate Hoaxsters.

    "Dans le magnifique Midwest, les températures de refroidissement éolien atteignent moins 60 degrés, le plus froid jamais enregistré", a-t-il tweeté. «Qu'est-ce qui se passe avec Global Waming ? [Sic] S'il vous plaît, revenez vite, nous avons besoin de vous ! ”

    Naturellement, cela a lancé un million de titres réactionnaires de la part de nos médias, si objectifs, impartiaux et pas du tout gauchistes.

    «Regarde cet embarrassant Moron Moron», cria Esquire.

    "Casser la pure idiotie du tweet sur le réchauffement de la planète de Donald Trump", fit la moue.

    «Voici pourquoi les températures froides extrêmes prouvent que le réchauffement climatique est une réalité», dit Forbes de manière rassurante.

    «Qu'est-ce que Trump n'arrête pas de se tromper à propos du réchauffement de la planète», rapporte utilement le Washington Post

    Mais voici mon titre personnel préféré de, Where else ?, NBC News…. "Oui, il peut faire froid dehors à une époque de réchauffement climatique."

    En 1984, George Orwell a écrit trois slogans du Parti, son chef-d’œuvre concernant un gouvernement centralisé entièrement sous contrôle qui ment sur le mensonge, la terreur et la propagande. Voyez si vous pouvez choisir le slogan du parti que j'ai inventé parmi les quatre:

    La guerre est la paix
    La liberté est l'esclavage
    L'ignorance est une force
    Un temps glacial signifie que notre planète se réchauffe

    Les Climate Hoaxsters affirment que cette vague de froid ne signifie pas que la planète ne se réchauffera pas au fil des années, ce qui semblerait raisonnable si ces personnes n'étaient pas les mêmes que celles de Climate Hoaxters qui nous avaient dit que le réchauffement climatique signifiait la «fin de la neige». que cet hiver serait «plus chaud que la moyenne» ou qu'une saison chaude l'hiver dernier a prouvé que la planète se réchauffait.

    Ce dernier exemple est intéressant, non ?

    Vous voyez, l'année dernière, nos climatologues nous ont dit que la saison chaude avait prouvé que la planète se réchauffait, ce qui signifie que nous devons tous céder nos libertés à un gouvernement centralisé afin de sauver la planète.

    MAIS… une saison de froid glacial cette année prouve également que la planète se réchauffe et que nous devons tous céder nos libertés à un gouvernement centralisé afin de sauver la planète.

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  22. Ainsi, peu importe ce qui se passe, qu’il fasse froid, chaud ou tempéré, tout prouve que le réchauffement climatique est une réalité.

    Hé, vous vous rappelez quand les climatologues nous ont dit que le réchauffement climatique aggraverait les ouragans ?

    Rappelez-vous comment, lorsque cette prévision scientifique a été humiliée face à une record d'activité d'ouragan, ces mêmes Grifters du climat nous ont dit que ce manque d'activité d'ouragan prouvait que le réchauffement climatique était vraiment réel ?

    Rappelez-vous en 2005 lorsque les médias de l’établissement nous avaient annoncé que, d’ici à 2015, Global Warming permettrait d’économiser jusqu’à 9 dollars le gallon (c’est 2,08 dollars aujourd’hui), de traire jusqu’à 12 dollars le gallon (2,99 dollars) et que la ville de New York serait submergée?

    Rappelez-vous qu'au cours de cette période cruciale entre 2005 et 2015, cette décennie avant l'inondation imminente de Manhattan, les médias officiels n'ont pas muté son personnel d'une ville de New York qui était sur le point de se noyer.

    En fait, alors que CNN nous disait que les mers allaient certainement monter, CNN a transféré une grande partie de sa base d’opérations de la sécurité intérieure d’Atlanta à Manhattan; alors que la société mère de CNN, Time Warner, avait dépensé des milliards pour relocaliser son siège social à deux pâtés de maisons du bord de l’eau à New York.

    Et très vite, je vous demanderai si vous vous souvenez comment Alexandria Ocasio-Cortez - membre du Congrès siégeant au Parlement - a passé à la télévision et a annoncé que le monde finirait dans 12 ans à cause du réchauffement de la planète.

    Peu importe ce qui se passe, peu importe la météo, peu importe la fausseté de leurs prédictions, peu importe qu’ils agissent souvent comme s’ils ne croyaient pas au réchauffement climatique, les escrocs du climat continuent de crier. Vous voyez! Voir! Toldjaso! - et le font presque toujours à partir d'une base d'opérations extrêmement coûteuse sur la même côte qui, selon eux, sera bientôt submergée.

    Tous les étudiants en histoire peuvent regarder en arrière et découvrir que tous les socialistes assassins de masse de l’histoire - d’Hitler à Staline en passant par Mao - ont fabriqué des mensonges audacieux et des boucs émissaires comme moyen de consolider le pouvoir en une autorité centrale malveillante.

    La liberté est l'esclavage.
    La guerre est la paix.
    L'ignorance est une force.
    Le refroidissement est réchauffant.

    https://wattsupwiththat.com/2019/02/03/cooling-is-warming-climate-hoaxters-panic-as-us-freezes-media-provides-cover/

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  23. L’Afrique ne peut pas se permettre de rater la révolution du gène


    4 Février 2019
    par Seppi
    Nkechi Isaac*



    L’Afrique ne peut pas se permettre d’être laissée pour compte tandis que la révolution génétique transforme l’agriculture moderne, selon des experts agricoles africains.

    Cela est particulièrement vrai pour le Nigeria, qui doit nourrir sa population en croissance rapide, a déclaré Yarama Ndirpaya, directeur des partenariats et des liens au Conseil de la Recherche Agricole du Nigeria (ARCN).

    Le Nigeria et d’autres pays africains semblent traîner les pieds ou hésiter quant à l’innovation en matière de biotechnologie, une attitude qui a effectivement limité leur participation aux révolutions industrielle et verte qui ont balayé le monde et à la révolution technologique en cours.

    Mais Ndirpaya a prévenu que le Nigeria et le reste du continent seront dans une situation encore pire s'ils échouent à nouveau dans leur identification et leur exploration de la nouvelle ère lancée par la révolution génétique.

    Il a souligné que des pays très peuplés, tels que les États-Unis, la Chine, l'Inde et le Brésil, déployaient déjà des technologies qui les aident à développer leur agriculture afin de parvenir à la sécurité alimentaire.

    « Malheureusement pour nous, nous avons toujours pris le train en retard », a déclaré Ndirpaya. « Lorsque la révolution verte est arrivée, nous avons été laissés de côté. Aujourd’hui, la révolution des gènes est arrivée et nous traînons les pieds. Avant même de nous en rendre compte, le train de la révolution des gènes pourrait aussi partir sans nous. Nous sommes donc fermement convaincus que le Nigeria ne devrait pas être exclu de la révolution génétique. Nous devons nous imprégner de toute technologie sûre, crédible et susceptible d’améliorer notre productivité. »

    « Si nous avons des problèmes à nous nourrir aujourd'hui, alors demain doit être très important pour nous », a ajouté Ndirpaya. « Notre devons voir quelles technologies disponibles quelque part dans le monde peuvent nous aider à améliorer les choses et à nous assurer que cette augmentation de production est assurée non pas en augmentant le nombre d'hectares, car les surfaces disponibles s'épuisent également, mais en augmentant la productivité par unité de surface. Nous avons découvert que la biotechnologie était l’une des technologies très importantes et critiques pour une population foisonnante comme la nôtre. »

    M. Issoufou Kollo Abdourhamane, représentant régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole (AATF), a déclaré que cette fondation s'emploie actuellement à améliorer la productivité du niébé au Nigeria en introduisant un gène de Bacillus thuringiensis (Bt) dans des variétés locales afin de renforcer la résistance inhérente au foreur de la gousse, et à mener des recherches sur d’autres cultures de base.

    L’histoire a montré que les Africains sont toujours sceptiques à l’égard des innovations, a déclaré Abdourhamane, soulignant que l’AATF pensait que l’Afrique devrait bénéficier des technologies qui profitaient déjà au reste du monde.

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  24. « Nous nous sommes rendu compte que chaque fois qu’une nouvelle technologie destinée à améliorer la production agricole fait son apparition, des personnes très intelligentes diront : "Non, ce n’est pas pour l’Afrique", ou trouveront des préyextes pour dénier cette technologie aux Africains. C'est ainsi que la révolution agricole a contourné l'Afrique il y a de nombreuses années. L’Asie, qui se trouvait dans la même situation, a pu utiliser cette même technologie pour nourrir sa population alors que la production de l’Afrique par habitant diminuait », a déclaré Abdourhamane.

    « À l'AATF, nous pensons qu'il n'y a pas de technologie qui soit bonne pour le reste du monde et qui ne soit pas bonne pour l'Afrique », a-t-il ajouté. « Nous sommes des êtres humains comme le reste du monde. Ainsi, toute technologie bénéfique pour les États-Unis, l’Afrique du Sud, la Chine et l’Inde peut également être bénéfique pour l’Afrique. La technologie est la technologie, la science est la science. C'est universel. Quand la science est bonne, elle est bonne pour tous, elle n'a pas de couleur ou d'origine tribale. C'est notre philosophie. »

    « Mais nous trouvons parmi nous des scientifiques qui n'ont jamais étudié la biologie, la médecine ou l'agriculture et qui pensent connaître davantage l'agriculture que les professeurs d'agriculture de ce pays, qui effraient les gens en affirmant que les OGM sont mauvais, qui disent que cela cause le cancer, et qui déploient toutes sortes d'arguments fabriqués à la télévision et aux actualités », a poursuivi Abdourhamane.

    « Nous croyons qu'il est important de montrer les faits aux gens grâce à des scientifiques crédibles qui travaillent dans la région depuis plus de 40 ans, car les conséquences de l'acceptation de la science et de la technologie pour développer notre agriculture pourraient être extraordinaires pour nos sociétés », a-t-il ajouté.

    Mme Rose Gidado, coordinatrice nationale du Forum Ouvert sur la Biotechnologie Agricole au Nigeria, a déclaré que la biotechnologie s'est révélé être sans danger depuis plus de 40 ans dans d'autres pays. Des protocoles nationaux et internationaux garantissent la sécurité de la technologie, a-t-elle noté.

    « Nous avons une Agence Nationale de Gestion de la Biosécurité (AMNB) au Nigeria, relevant du Ministère Fédéral de l'Environnement, qui est chargée de veiller à ce que cette technologie soit mise en œuvre par des scientifiques nigérians et que ses produits soient sans danger pour la consommation humaine, les aliments pour animaux et l'environnement », a déclaré Gidado.

    « De nombreux protocoles de sécurité doivent être suivis aux niveaux international et national pour garantir que tout ce qui est distribué aux agriculteurs ou aux consommateurs est réellement très sûr. L'application de la biotechnologie n’a eu aucun effet délétère dans le monde », a-t-elle déclaré.

    Si le Nigeria adoptait la biotechnologie agricole, a déclaré Gidado, « les devises étrangères seraient conservées, le PIB augmenterait et l'agriculture passerait au niveau suivant pour atteindre la sécurité alimentaire afin que le Nigeria puisse nourrir la population foisonnante que nous avons. Nous avons besoin de cette technologie. Nous ne disons pas que c’est une panacée, mais au moins, cela peut aider à résoudre certains de nos problèmes, tout comme la mécanisation et d’autres [innovations]. »

    Les experts agricoles ont fait part de leurs commentaires lors d’une visite de courtoisie/plaidoyer auprès de la direction de Leadership Group Ltd., une organisation de presse qui a son siège à Abuja. Gidado a déclaré que la visite de courtoisie visait à rechercher le partenariat de la société pour fournir aux Nigérians des faits réels, plutôt que des mythes, et de les éclairer afin que les pauvres qui ont le plus besoin de la technologie ne passent pas à côté de la révolution génétique.

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  25. Dele Fanimo, directeur d'exploitation du journal LEADERSHIP, a promis de s'associer à l'équipe pour diffuser des informations factuelles via sa plate-forme. Il a également critiqué les distorsions délibérées de faits scientifiques défavorables au continent, même s'il a exhorté l'équipe à faire de la vulgarisation pour obtenir des résultats optimaux.

    « Vous devez prendre l'initiative », a-t-il conseillé. « Engagez votre combat à la base, car la majorité de ceux qui bénéficieront de la technologie sont les ruraux et il existe des moyens de transmettre ce message à la base. Nous avons des stations de radio communautaires dans tout le pays pour diffuser les nouvelles. Nous avons également LEADERSHIP A Yau (une version haoussa du journal) qui paraît tous les jours de la semaine car peu de gens à la base savent lire l’anglais, mais ils peuvent lire la langue de leur pays. Ils devraient être sensibilisés aux avantages de la technologie GM. Vous devez également impliquer les organisations communautaires, les institutions traditionnelles et les autres parties prenantes dans ce plaidoyer afin d'obtenir des résultats optimaux. »

    ________________

    * Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/12/africa-cant-afford-miss-gene-revolution-ag-experts-say/

    http://seppi.over-blog.com/2019/02/l-afrique-ne-peut-pas-se-permettre-de-rater-la-revolution-du-gene.html

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  26. Message pour Mme Géraldine Woessner : « Don't give up the fight »


    4 Février 2019
    par Seppi


    Et soutien à Géraldine Woessner (et les autres qui font encore honneur à la profession)

    Mme Géraldine Woessner a eu récemment un fort compréhensible haut-le-cœur qui a produit un texte superbe qu'elle a mis sur sa page Facebook le 24 janvier 2019.

    Et que je me permets de recopier (en supprimant un mot... le constat des six académies scientifiques et technologiques françaises est suffisamment accablant).

    C'est un appel au secours d'une profession devenue suicidaire qui doit être largement diffusé.

    « Il faut lire les commentaires délirants à la suite des articles traitant du dernier Envoyé spécial. J'espère que le Conseil supérieur de l'audiovisuel - CSA les prendra en compte. La rage se déchaîne, la peur... "Ce poison TUE !"

    Ils prouvent que ce reportage a désinformé à plein...

    Et ce soir, je suis écrasée de déprime.

    La population, plus que jamais, est aveuglée, paniquée, incapable de penser rationnellement, et prête à tomber dans les bras de tous les populismes.

    Il y a 6 ans, quelques jours après la publication de l'étude de Séralini, 6 agences scientifiques françaises, fait rarissime, publiaient ce communiqué commun indigné.

    Chaque journaliste prétendant donner son opinion sur ce sujet a le DEVOIR de le lire. Ça prend 5 minutes. LISEZ-LE !!!!

    Tout y est : exposé des faits, relation des manquements, conséquences sociétales, problèmes d'éthique :

    http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/avis1012.pdf

    Comment croire une seconde que tous ces scientifiques étaient manipulés par la firme ? Ceux qui relaient cette fakenews (et la SDJ de France 2, mon Dieu !) ont sombré dans le pire du complotisme. Par paresse intellectuelle, par aveuglement idéologique, ils crachent sur la science, la déontologie, salissent la raison, et entèrent notre profession.

    Le compte rendu des faits, glaçant, éclaire le naufrage de notre presse. L'appel impérieux au sursaut a été enterré, jeté aux oubliettes.

    Aujourd'hui, je suis atterrée de constater qu'on rejoue le même mauvais film... En toute conscience. En toute impunité. Et en plaçant, comme toujours, le corporatisme avant la déontologie.

    OUI, Monsanto a menti. Oui, cette firme a triché, manipulé, ourdi pour maintenir son business. CENT FOIS OUI, il faut le dénoncer. Mais utiliser ce fait dans un but politique, pour jeter le discrédit sur l'ensemble de la recherche et des agences sanitaires mondiales, est irresponsable. Ce sont elles qui, demain, devront évaluer les produits de substitution.

    Je n'ai pas d'avis concernant le glyphosate. Son effet néfaste sur les sols, les organismes aquatiques, la biodiversité est réel et documenté. Comme l'est celui d'autres molécules. Aucun herbicide n'est anodin : c'est impossible.

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  27. Des décisions politiques seront prises. Mais il est essentiel qu'elles le soient en toute connaissance des éléments permettant au jugement de chacun de s'exercer.

    Alors que toutes les antennes ont glosé, aujourd'hui, sur la part affolante de la population ne nous faisant plus confiance, pas UN pour faire le lien avec les fakenews qu'on leur balance, les manipulations qu'ils subissent sur la télévision publique. Pas que. Mais d'elle, on est en droit d'attendre autre chose.

    Tant que je le pourrai, donc, je continuerai à le dire. Et j'aimerais que ceux qui partagent mon avis (ils sont nombreux) aient le COURAGE, enfin, de s'indigner publiquement.
    J'en ai MARRE de recevoir ces messages en privé.

    Quelle excuse objective avez-vous pour vous aplatir, pour vous coucher ?

    C'était la même chose quand on dénonçait, il y a 10 ans, les collusions avec les politiques, les arrangements et emplois fictifs à l'Assemblée. Ceux qui gueulent le plus fort sur ces sujets aujourd'hui, sont les mêmes que j'ai vu alors se planquer derrière leurs cahiers. "Pas de vagues!"

    Ils m'envoyaient, aussi, des messages en privé...

    Vous pensez que c'est la même chose, cette fois ? Vous pensez que vous pouvez attendre, parce que comme toujours quand les faits sont solides, le vent va tourner ? Que vous pourrez alors vous manifester sans danger ?

    Mais il ne tournera PLUS, les amis. C'est fini. On est à l'ère de la désinformation de masse. Vos complaisances corporatistes dépassent largement le cadre d'une seule diffusion. Elles nourrissent un torrent lentement creusé par nos manquements successifs, qui grossit, se déverse sur Facebook où aucun barrage ne le retient, il explose, se démultiplie.

    Et c'est ce même torrent qui vous emportera. Qui NOUS emporte déjà. Moi avec.

    ET VOUS NE LE VOYEZ PAS ?

    Face à la science, maintenir, et encourager les positions "relativistes" est une hypocrisie : la vérité, c'est que cela assure de fortes audiences en exploitant les peurs (légitimes) des populations. A court terme, c'est payant.

    A long terme, c'est simplement la MORT de notre profession.

    academie-sciences.fr

    www.academie-sciences.fr

    Post scriptum

    Ne pas rater : « Les dangers du "journalisme d’insinuation" » de l'Association Française pour l'Information Scientifique (AFIS).

    Et un rappel historique :

    - voir clip sur site :

    http://seppi.over-blog.com/2019/02/message-pour-mme-geraldine-woessner-don-t-give-up-the-fight.html

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  28. Haine contre Monsanto : voici maintenant Hulot


    3 Février 2019
    par Seppi



    Déblatérer... faire parler de soi en bien... de Monsanto en mal... se rétracter…

    (Source)

    Le JDD du dimanche 3 février 2019 a consacré une page et demie à... à quoi donc ?

    Disons le procès de M. Paul François contre Monsanto (maintenant Bayer), dont le quatrième volet – après un passage par la Cour de Cassation – s'ouvrira le mercredi 6 février 2019 devant la Cour d'Appel de Lyon. Mais, comme l'écrit le journal sous un titre rageur – « On se moque des victimes des pesticides » – le sujet est plus vaste et plus polémique,

    « Le céréalier estime avoir été intoxiqué en 2004 en inhalant accidentellement du Lasso, un herbicide retiré du marché en 2007. »

    Ajoutons encore, pour poser le décor, ce propos de l'épouse de M. Paul François, maintenant décédée :

    « Très vite, ce ne sera plus ton combat. »

    C'est bien le cas. Et M. Paul François contribue dans le JDD, par ses propos, à l'instrumentalisation de son cas au service d'une lutte contre les pesticides (de synthèse...) qui est peut-être honnête de sa part, mais sans nul doute aussi instrumentalisée pour servir des objectifs socio-politiques et des intérêts économiques particuliers.

    Cet article a un compagnon, des propos de M. Nicolas Hulot sous le titre : « Le silence et l'indifférence valent presque complicité ». Des propos hallucinants :

    « Cet agriculteur de Charente fait partie des centaines de personnes en lutte, sur le plan judiciaire, contre la pire firme au monde. »

    Tous les principaux poncifs de la haine contre Monsanto, « la pire firme au monde », y passent, à commencer par :

    « Au-delà des pesticides, cette entreprise cherche, avec ses OGM, à mettre les ressources alimentaires en coupe réglée. »

    Et dire que ce type a été un conseiller de l'ombre de plusieurs présidents de la République et même Ministre de la Transition Écologique et (accessoirement) Solidaire !

    Admirons au passage ce grand moment d'hystérie avant de passer au gros scandale :

    « Je ressens une profonde colère face à l'indulgence dont bénéficie Monsanto : toutes les portes lui sont ouvertes dans la plupart des institutions. Ce lobbying musclé est intense. Lors d'une visite ministérielle au Saint-Siège, à Rome - j'étais venu parler du climat -, le cardinal présidant l'Académie des sciences m'a gratifié d'un plaidoyer pro-Monsanto. »

    La vérité est plus prosaïque : l'Académie Pontificale des Sciences a mené des travaux sur la question, notamment, des « plantes transgéniques pour la sécurité alimentaire dans le contexte du développement » et s'est clairement prononcée en faveur du développement technologique au service du développement humain – voir notamment ici et plus particulièrement ici (le Pape est plus réservé).

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  29. Il(s) voi(en)t Monsanto et ses maléfices partout ! Voici la suite :

    « Et, quelques mois après que j'ai été nommé ministre, une personne de ma connaissance, haut placée dans une entreprise travaillant dans le domaine de l'environnement et qui pourra confirmer ce que je révèle ici, est venue me voir avec ce message menaçant : Monsanto avait demandé à une officine belge de s'occuper de ma réputation*. »

    Patience pour ce curieux astérisque...

    Résumons : c'est en gros « l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours » ! On ne sait pas trop ce que signifie « s'occuper de ma réputation », mais ce ne pouvait être rien de bon puisque le message était « menaçant » ! Et puis, il s'agissait d'une « officine »... Et puis, pendant tout ce temps où une « officine » s'activait à « s'occuper de [s]a réputation », M. Nicolas Hulot s'est tu... pour faire une révélation juste au moment où il reprend du service dans sa fondation.

    Il n'y a rien de plus dans la version papier – à part que Mme Marie-Monique Robin « a, elle aussi, fait les frais de ces méthodes ». La pôvre ! Profitons-en pour vous remettre sur la piste du très divertissant « L'espion de Monsanto vous salue bien, Mme Robin ! »

    Ce scoop se devait de monter sur le site Internet du journal. C'est le début de l'escalade dans la médiocrité. Le JDD titre en effet : « EXCLUSIF. Hulot : "Monsanto a demandé à une officine belge de s'occuper de ma réputation" » et met surtout en chapô :

    « Nicolas Hulot révèle au JDD avoir été sous la menace de l'entreprise Monsanto (désormais propriété du groupe Bayer) quand il est devenu ministre de l'Ecologie. »

    « ...sous la menace »... voyez-vous ça... Quant au texte – qui reprend des éléments de l'article de la version papier, notamment le morceau de bravoure cité plus haut –, il se fait tout de même « journalistique » avec un conditionnel :

    « Il révèle ainsi au JDD qu'il aurait été la cible du groupe agrochimique à partir du moment où il est devenu ministre de l'Ecologie d'Emmanuel Macron. »

    C'est le moment de revenir sur l'astérisque de la version papier. En bas de page et en petits caractères :

    « * Sollicité par le JDD, Bayer Monsanto dément "formellement ces allégations très graves et diffamatoires". »

    Voilà une manière bien curieuse de présenter l'information. Ce « journalisme » qui reprend les méthodes des rédacteurs de contrats opaques, par exemple en matière d'assurance, ne sort pas grandi, une fois de plus.

    Le caveat est repris sur Internet, en fin de texte. Cependant, ce n'est guère mieux, car le lecteur aura été assommé par le titre et le chapô.

    Un tel scoop se devait d'être repris par le journalisme panurgique. La recherche commence à être fructueuse sur Internet.

    Le Monde remporte une médaille dans la catégorie des suiveurs. Mais pas la médaille d'honneur du journalisme... Le titre :

    « Nicolas Hulot se dit victime des agissements d’une "officine belge" chargée par Monsanto de ternir sa réputation ».

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  30. Notez que c'est au présent, et que donc les « agissements » pour « ternir sa réputation » continuent. D'ailleurs, on le voit tous les jours : le dénigrement de sa personne est incessant, n'est-il pas ? Comme il le fut du temps où il était ministre, ne fut-il pas ?

    En chapô :

    « L’ancien ministre de l’écologie a révélé au "Journal du dimanche" que la multinationale s’était livrée à un lobbying agressif à son encontre quelques mois après sa nomination. »

    Léger mieux, le démenti de Bayer vient immédiatement après la mise en cause. Mais cela reste du journalisme de caniveau.

    Quand on se trouve en présence d'une affirmation intrinsèquement peu crédible et non étayée, d'une part, et d'un démenti catégorique et péremptoire, d'autre part, on présente au minimum une information équilibrée, sans sensationnalisme unilatéral. C'est ce que fait le Parisien, qui a sollicité séparément le point de vue de Bayer, avec « Nicolas Hulot accuse Monsanto d’avoir cherché à saper sa réputation ». Au mieux – mais ne soyons pas trop exigeant au vu du marasme déontologique actuel de la profession en général... – on procède à une enquête et on demande à l'accusateur de montrer ses biscuits.

    Mais des biscuits, il n'en a pas...

    La rétractation – par rapport à la surenchère activiste du Monde – est déjà tombée :

    « Je n’ai jamais prétendu être victime de Monsanto. J’ai simplement fait état de propos qui m’avaient été rapportés. Ne nous trompons pas, la victime de Monsanto est Paul François.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/03/nicolas-hulot-se-dit-victime-des-agissements-d-une-officine-belge-chargee-par-monsanto-de-ternir-sa-reputation_5418558_3244.html … via @lemondefr »

    C'est du style de Bill Clinton : « I did not have sexual relations with that woman, Miss Lewinsky. »

    Mais cela reste toujours une très grave accusation contre Monsanto. Décidément... l'aveuglement aveugle... Des agriculteurs gazouilleurs se sont chargés d'apporter des éléments de réponse.

    Géraldine, don't give up the fight !

    http://seppi.over-blog.com/2019/02/haine-contre-monsanto-voici-maintenant-hulot.html

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  31. Les déboires de l’aide internationale.


    28 janvier 2019
    par Minarchiste


    « The Elusive Quest for Growth », William Easterly, 2001, 291 pages.

    Même s’il était employé de la Banque Mondiale lorsqu’il a publié ce livre, cet économiste de Harvard ne se gêne pas pour fustiger les politiques de ce genre d’institution et déplorer leurs erreurs passées. Easterly a d’ailleurs fortement critiqué les Jeffrey Sachs de ce monde (surtout dans d’autres livres intitulés « The Idealist » et « The Tyranny of Experts ».

    Easterly explique que les premières interventions de la Banque Mondiale au Tiers-monde furent basées sur une théorie nommée modèle Harrod-Domar, élaboré en 1946. Ce modèle avait en fait pour but d’expliquer les cycles économiques à court terme aux États-Unis, et non de décrire la croissance à long terme des pays en développement. Les auteurs eux-mêmes ont clairement spécifié que ce modèle ne constitue pas une stratégie de développement viable. Pourtant, il a été la justification théorique de bon nombre d’interventions fort coûteuses, qui n’ont eu aucun résultat positif et bien des conséquences négatives.

    En termes simples, leur interprétation de ce modèle stipule que pour atteindre un certain taux de croissance économique, un pays doit bénéficier d’un certain « taux d’investissement » souvent exprimé en pourcentage du PIB. On compare ensuite ce niveau d’investissement au taux d’épargne du pays en question pour déterminer un écart de financement (financing gap). C’est cet écart que l’aide étrangère doit tenter de combler de manière à atteindre le taux de croissance désiré et nécessaire à engendrer le développement.

    Cette stratégie s’est évidemmet avérée un fiasco, engendrant bon nombre d’éléphants blancs et de corruption. Les statistiques démontrent que les récipiendaires de cette aide n’ont pas augmenté leur niveau d’investissement comme la théorie le prévoyait. Selon Easterly, c’est en partie parce que les retours sur investissements étaient insuffisants et les conditions défavorables (comme nous verrons plus loin).

    La technologie

    Au milieu des années 1950s, le modèle de Robert Solow a commencé à gagner de la crédibilité. Dans son article, Solow concluait que l’investissement en machinerie ne peut pas augmenter la croissance à long terme, seul le développement technologique peut y arriver.

    Pour qu’un pays s’enrichisse, il faut que la productivité, c’est-à-dire la production par travailleur, augmente. Augmenter le nombre de machines sans augmenter le nombre de travailleurs se heurtera rapidement à des rendements très décroissants.

    En fait, le rendement des machines ne représente qu’un tiers du PIB, alors que les deux tiers restants sont le rendement des travailleurs. Cette réalité a pour effet d’empirer les rendements décroissants lorsqu’on ajoute du capital-machine sans augmenter le capital-travail.

    Par contre, Solow expliquait que le développement technologique permet de contrer les rendements décroissants et de poursuivre l’accumulation du capital. Cependant, Solow avait utilisé ce modèle pour expliquer la croissance économique des États-Unis à travers le temps, et non pour expliquer les différences de développement économique entre différents pays.

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  32. Les économistes se sont alors mis à croire qu’en utilisant l’aide étrangère pour implanter de nouvelles technologies dans les pays en développement, la croissance allait émerger. Ce ne fut pas le cas… À quoi bon obtenir de nouvelles technologies lorsque les travailleurs n’ont pas les connaissances pour les utiliser ?

    L’éducation
    Puis, les bonzes du développement économique se sont tournés vers le financement de l’éducation. La période de 1960 à 1990 fut marquée par une explosion de l’éducation dans les pays du Tiers-monde. Pourtant, l’impact sur la croissance économique fut nul.

    Les diplômés de ces pays vont soit quitter le pays pour aller dans un pays développé, soit travailler au gouvernement pour obtenir des conditions décentes, et dans bien des cas, il n’y existe pas de corps professoral digne de ce nom pour leur donner une éducation d’assez bonne qualité, donc l’investissement en éducation ne donnera rien. Dans un cas comme l’autre, les conditions institutionnelles de ces pays n’offrent pas un incitatif à investir pour le futur, tant au niveau des technologies que des compétences.

    Trop de naissances ?

    Ensuite, les économistes se sont mis à croire que la surpopulation était le problème des pays du Tiers-Monde. L’aide étrangère a donc commencé à être utilisée pour fournir des condoms à la population. Cette politique fut probablement la plus grottesque, basée sur des arguments de type malthusiens.

    Premièrement, si les parents de ces pays désiraient moins d’enfants, il s’achèteraient es condoms eux-mêmes, car le coût est dérisoire (même pour eux) comparativement aux conséquences d’une naissance non-désirée. Deuxièmement, il n’existe aucun lien entre les variations du PIB per habitant et le taux de fertilité. Troisièmement, le taux de fertilité diminue lorsqu’un pays s’enrichit, et non l’inverse. Lorsque les gens voient leur rémunération s’améliorer et ont des incitatifs à investir pour le futur (par exemple en passant plus d’années sur les bancs d’école), ils décident alors d’avoir moins d’enfants.

    Pas d’imputabilité concernant l’aide

    L’un des principaux outils des IFI (Institutions Financières Internationales telles que le FMI et la Banque Mondiale) sont évidemment les prêts, lesquels sont octroyés sans égard à l’atteinte d’objectifs fondamentaux tels que le contrôle de l’inflation, la réduction du déficit budgétaire, la diminution de la corruption. Les récipiendaires de l’aide font de belles promesses, qu’ils ne respectent pas.

    Puis les dettes sont souvent annulées, ce qui ne permet pas de réduire le ratio endettement du pays en question puisqu’il pourra ensuite en profiter pour emprunter encore plus. En fait, les radiations de dette se trouvent presque toujours à récompenser les pays qui ont le moins bien utilisé les fonds qui leur avait été prêtés au préalable.

    La trappe de pauvreté

    Pour Easterly, l’investissement dans le savoir-faire est très important, mais le taux de rendement sur ce savoir-faire dépend de combien de savoir-faire il y a déjà en place. Dans un pays où il y a peu de savoir-faire, le rendement sur l’investissement en compétences est faible, ce qui décourage de tels investissements et plonge ce pays dans un cercle vicieux.

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  33. Par contre, lorsqu’un individu investit dans son savoir-faire, il contribue à faire augmenter le rendement sur le savoir-faire des autres, car les connaissances se répandent à d’autres et complémentent celles des autres, créant des synergies. Dans ce cas, on parle de cercle vertueux. Mais cet individu n’est pas rémunéré pour son impact sur le rendement au niveau sociétal; il n’est rémunéré que pour ses propres compétences.

    Certains pays ou certaines régions demeurent coincées dans la pauvreté car il y a peu de compétences et de savoir-faire au sein de leur population, ce qui enlève tout incitatif à en acquérir (ceux qui décident tout de même d’investir dans leur savoir-faire vont tout simplement émigrer).

    Ces trappes de pauvreté sont engendrées par de mauvaises politiques gouvernmentales, lesquelles diminuent le taux de rendement des investissements privés. Selon Easterly, en plus d’améliorer la qualité des institutions politiques et d’améliorer les politiques gouvernementales, le gouvernement doit aussi subventionner l’accumulation de savoir-faire et les investissements en capital productif de manière à démarrer le cercle vertueux.

    Si la technologie existe et est disponible, mais que les incitatifs à l’utiliser sont absents, le développement ne surviendra pas. Les Chinois ont découvert comment couler l’acier un millénaire et demi plus tôt que les Européens. Ils avaient des ponts suspendus en acier, des rendements d’agriculture supérieurs notamment grâce à l’irrigation hydraulique. Ils avaient la poudre à canon, la roue à aubes, la brouette, l’imprimerie, le papier, la boussole et des navires à trois mâts. Mais ils ont décidé de se fermer sur le monde et cette nation est demeurée stagnante en raison de la nature de ses institutions.

    L’innovation génère des rendements sociaux nettement supérieurs aux rendements privés car l’innovation peut être immitée par d’autres au sein d’un même pays, mais les rendements sociaux ne sont pas capturés par ceux qui investissent dans la recherche, ce qui mène à du sous-investissement de la part du secteur privé. Cela justifie que le gouvernement subventionne la recherche selon Easterly.

    Article connexe: Le capitalisme sans capital !

    Les investissements privés étrangers directs favorisent le développement car ils permettent souvent d’introduire de nouvelles technologies innovatrices dans les pays en voie de développement, lesquelles peuvent ensuite être immitées. Pour obtenir de tels investissements, il faut une libéralisation des mouvements de capitaux.

    Quand le gouvernement « choisit les gagnants », cela peut retarder le développement, comme par exemple lorsque le Brésil a entravé les importations d’ordinateurs pour favoriser le développement de l’industrie locale, ce qui a grandement ralentit l’adoption de cette technologie dans ce pays. Il faut donc éviter le protectionnisme et les stratégies de substitution des importations.

    L’exemple de Bangalore…

    En 1909, Jamsetji Tata a supporté la fondation de l’Institut Indien des Sciences à Bangalore, créant ainsi un hub de savoir dans cette ville. Dans les années 1980s, l’Inde a libéralisé les importations de matériel informatique, ouvrant ainsi l’accès aux meilleures technologies disponibles sur la planète. Des entreprises étrangèrent sont par la suite venu s’y installer, engendrant ce que certains appellent dorénavant le « Silicon Valley de l’Asie ». Selon Easterly, ceci est un bon exemple de cercle vertueux à l’oeuvre.

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  34. Des politiques gouvernementales plus saines

    Tout gouvernement qui taxe les revenus futurs, que ce soit explicitement ou implicitement, réduira les incitatifs à investir. Cette taxation peut prendre diverses formes: impôts, gros déficits budgétaires, hyper-inflation, corruption, etc.

    L’élément central identifié par Easterly est l’équilibre budgétaire. Un gouvernement qui génère de gros déficits parce qu’il dépense trop doit généralement imprimer de la monnaie pour se financer, ce qui engendre une forte inflation. Ce gouvernement doit ensuite maintenir un taux de change fixe « officiel » qui est bien plus favorable que le taux du marché, ce qui engendre un immense marché noir pour les devises et détruit le commerce international.

    Ce gouvernement doit ensuite restreindre le niveau des taux d’intérêt, ce qui en présence d’inflation élevée résulte en des taux d’intérêt réels négatifs, ce qui anihile le système bancaire et son rôle essentiel d’intermédiation. Finalement, les déficits élevés impliquent des taxes élevées dans le futur, ce qui décourage l’investissement encore plus. En somme l’économie est ruinée.

    Le dernier clou dans le cercueil sont les politiques protectionnistes de substitution des importations et de protection des industries naissantes, lesquelles ne fonctionnent jamais.

    La corruption réduit aussi les incitatifs à investir pour le futur. Il y a une corrélation inverse entre le niveau de corruption d’un pays et son équilibre budgétaire, c’est-à-dire que les pays plus corrompus engendrent de plus gros déficits budgétaires. La prime au marché noir augmente grandement les opportunités de corruption et est donc à éviter, tout comme les taux d’intérêt réels négatifs.

    Le protectionnisme favorise la corruption, car il donne un incitatif à donner des pot-de-vins pour contourner les tarifs et quotas. Une prime sur le marché noir pour la devise incite aussi à la corruption car les élites politiques ont souvent accès à des monnaies plus solides, qu’ils peuvent écouler à prime sur le marché noir et ainsi s’enrichir.

    Article connexe: L’importance des institutions pour le développement économique.

    La polarisation ethnique inhibe le développement

    Les sociétés qui sont plus polarisées, en termes ethniques ou de classes sociales, adoptent de moins bonnes politiques gouvernementales. Par exemple, si les inégalités sont très élevées, les pauvres vont militer pour des politiques de redistribution qui nuisent à la croissance. Les chercheurs Jakob Svensson et Paolo Mauro ont observé que plus un pays est diversifié ethniquement, plus il y aura de corruption.

    Lorsqu’il y a plusieurs groupes ethniques au sein d’un même pays, la corruption est plus élevée et les institutions sont plus faibles. Les investissements en services publics sont moindre, mais les déficits budgétaires plus élevés.

    Le risque de guerre civile est 2.5 fois plus élevé et le risque de génocide 3.0 fois plus élevé dans les pays plus diversifié ethniquement. Ces pays font aussi moins bien à d’autres égards tels que le nombre moyen d’années d’éducation de la population, le pourcentage des routes qui sont pavées, la fiabilité du réseau électrique et le nombre de téléphones par habitants. La prime de marché noir y est aussi significativement plus élevée.

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  35. Une étude publiée par Easterly et al. démontre aussi que les pays qui ont des frontières artificielles (i.e. en ligne droite) on tune plus faible croissance économique.

    Article connexe: Des pays invisibles.

    Conclusion

    En somme, Easterly déplore que l’aide internationale soit si politisée. Les pays riches se donnent des objectifs de distribution (en dollars ou pourcentage de leur PIB) et s’efforcent des les atteindre tout en induisant les pays bénéficiaires à agir dans l’intérêt du donateur (i.e. sous la forme de lucratifs contrats à ses entreprises). Cela ne laisse pas de place à l’imputabilité et ne favorise pas l’adoption de politiques gouvernementales plus saines.

    Easterly croit tout de même que les IFIs sont nécessaires et continuent d’avoir un rôle à jouer dans le futur, ce avec quoi je suis en désaccord.

    Article connexe: Les Programmes d’Ajustements Structurels du FMI et de la Banque Mondiale.

    L’aide étrangère doit être octroyée en échange de réformes déjà mises en place, et non de promesses pour le futur. Elle doit autant que possible être déployée directement dans des projets ou auprès de la population pour éviter qu’elle soit détournée vers des agents corrompus. Cette aide ne doit pas être tributaire à l’octroi de contrats à des entreprises du pays donateur et les pays donateurs devraient abolir leurs barrières tarifaires à l’égard du pays bénéficiaire de l’aide.

    Ce livre date de 18 ans, mais ses observations (faîtes sur le terrain par Easterly, qui n’est pas un économiste de tour d’ivoire) et ses conclusions demeurent entièrement pertinentes encore aujourd’hui, d’autant plus que le monde ne semble pas avoir appris de ses erreurs passées…

    Plus récemment, la « mafia de l’aide internationale » s’est affairée à régler des problèmes techniques dans les pays du Tiers-Monde, comme de fournir des filets à moustiques, d’améliorer les rendements de culture ou à réparer des puits d’eau. Cependant, quand on comprend pourquoi ces pays sont pauvres, on réalise vite que ces actions ne vont pas les enrichir…

    Article connexe: Pourquoi certains pays sont plus pauvres ? Diagnostic Pauvreté: la Conclusion.

    https://minarchiste.wordpress.com/2019/01/28/les-deboires-de-laide-internationale/

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  36. Maria Zakharova révèle qui est le «principal producteur de fausses informations en France»


    17:10 04.02.2019


    Sur Facebook, la porte-parole de la diplomatie russe a commenté les propos d’Emmanuel Macron qui s’en est pris le 1er février à Sputnik France en accusant des «trolls» de l’agence et en indiquant que les Gilets jaunes radicaux avaient été conseillés par l’étranger. Maria Zakharova a qualifié cette déclaration de «fausse».

    Reprises le 1er février dans un article publié du magazine Le Point, les accusations du Président français à l'égard de Sputnik France et RT, qui auraient prétendument acheté des comptes sur les réseaux sociaux dans le contexte des manifestations des Gilets jaunes, sont «fausses», a annoncé ce lundi la porte-parole de la diplomatie russe sur Facebook. Maria Zakharova a en outre souligné qu'Emmanuel Macron n'avait pas indiqué les sources d'information qui l'ont poussé à tirer de telles conclusions.

    «Si cet article [l'article du Point du 1er février, ndlr] est fidèle à sa source (et, comme je l'ai déjà dit aux journalistes, nous ferons parvenir une demande officielle à la partie française à Moscou et à Paris), le Président Macron est le principal producteur de fausses informations en France et toute son activité dans le combat contre ce mal est une mascarade», a notamment écrit Maria Zakharova sur Facebook. Elle a énuméré plusieurs faits à l'appui de ces propos.

    Tout d'abord, selon la diplomate russe, Sputnik France et RT n'achètent aucun compte sur les réseaux sociaux.

    «On a invité la partie française à fournir des preuves de telles accusations à maintes reprises, mais aucune ne nous a été communiquée. Parce que c'est un mensonge», a souligné Mme Zakharova.

    La diplomate a ensuite indiqué que mettre dans le même panier des fascistes et des Russes était une «manifestation soit d'une méchanceté rare, soit d'une inculture totale».
    «Il s'agit peut-être même d'une combinaison réussie de ces deux qualités dans une même et seule personne. S'il souhaite établir des parallèles historiques, le Président français fera mieux de comparer Hitler à Napoléon», a souligné la porte-parole de la diplomatie russe.

    En outre, selon Maria Zakharova, des membres des Gilets jaunes apparaissaient plus souvent à l'antenne de Sputnik France et RT que les représentants officiels pour la simple raison que les autorités françaises interdisent à ces derniers de s'entretenir avec ces deux médias russes.

    La diplomate russe a également souligné que la presse occidentale, y compris française, accordait volontiers une tribune aux participants de mouvements d'opposition des pays dont la politique officielle est différente de celle de l'Occident. Mais, en même temps, les médias français citent rarement de représentants officiels, a-t-elle indiqué en ajoutant qu'ils avaient même refusé de publier leurs propres interviews avec des représentants du gouvernement russe, comme cela a été le cas de l'entretien du Figaro avec le ministre russe des Affaires étrangères.

    En date du 1er février 2019, le magazine Le Point a publié un article contenant les propos du Président de la République française sur la place des médias dans la crise des Gilets jaunes. Comme le note le journaliste Emmanuel Berretta, le Président affleure la question de «la Russie de Poutine, à travers Russia Today ou Sputnik». Concrètement, Emmanuel Macron a déclaré que «les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C'est Russia Today, Spoutnik, etc».

    https://fr.sputniknews.com/international/201902041039901703-declaration-maria-zakharova-producteur-fausses-informations-france/

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  37. L'Italie contrecarre les projets de l'UE visant à reconnaître Guaido comme leader légitime du Venezuela


    par Tyler Durden
    Lundi 02/04/2019 - 11:16


    À la suite d'un vote non contraignant au Parlement européen pour reconnaître Juan Guaido la semaine dernière, les ministres des Affaires étrangères des différents pays de l'UE ont discuté de la reconnaissance officielle de l'Assemblée nationale dominée par l'opposition du Venezuela comme le véritable chef légitime de la dictature dominée par les socialistes.

    Mais un membre dissident a réussi à bloquer la déclaration, qui devait être prononcée par la secrétaire européenne aux Affaires étrangères, Federica Mogherini.

    Quelques heures après que quatre membres de l’UE aient officiellement reconnu Guaido, RT a rapporté que l’Italie avait réussi à faire taire la reconnaissance de Guaido dans l’ensemble du bloc, citant une source du M5S, l’un des deux partis dirigeant l’Italie au sein d’une coalition populiste au pouvoir. BBG a signalé que d'autres pays d'Europe orientale ont également refusé de soutenir la proposition de reconnaissance de Guaido.

    L'Italie a annoncé son veto lors d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE qui a débuté le 31 janvier en Roumanie, a déclaré la source. La déclaration, qui devait être prononcée par la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, a reconnu Guaido comme président par intérim si des élections anticipées n'étaient pas organisées.

    [...]

    Le Parlement a exhorté l'UE à faire de même, mais ses efforts ont été suspendus en raison de la discorde interne. Divers pays européens ont reconnu séparément le chef de l’opposition en tant que président par intérim du Venezuela, notamment le Royaume-Uni, la France, la Suède, l’Espagne et l’Autriche. Cette action coordonnée a eu lieu après un délai de huit jours imparti à Maduro pour appeler les élections présidentielles, qui a expiré lundi.

    L'Autriche, les Pays-Bas et la Pologne ont également annoncé qu'ils reconnaîtront Guaido cette semaine.

    Alors que les États-Unis ont promis leur "soutien total" à Guaido, la Russie, la Chine, l'Iran et la Turquie ont tous dénoncé cette ingérence dans les affaires du Venezuela et ont continué à soutenir Maduro.

    Maduro a rejeté un ultimatum lancé par les quatre membres de l'UE qui ont reconnu son rival lundi, pour réclamer des élections démocratiques ou perdre leur soutien. Cependant, il a offert une petite "concession" en suggérant que les élections de l'assemblée se tiennent avant 2020, affirmant que l'assemblée - le lieu de l'opposition au régime de Maduro - devait être "légitimée à nouveau".

    Malgré les troubles populaires généralisés à la suite de la décision de Guaido de se déclarer souverain du Venezuela, le mois dernier, Maduro a conservé la loyauté de l'armée (à quelques défections près).

    https://www.zerohedge.com/news/2019-02-04/italy-thwarts-eu-plans-recognize-guaido-legitimate-leader-venezuela

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  38. Comment nourrir 1,37 milliard de Chinois


    20:51 08.02.2016


    - voir graphique sur site _

    La Chine vient d'acquérir la société suisse Syngenta, l'un des leaders mondiaux des pesticides et des plantes génétiquement modifiées, pour la somme astronomique de 46 milliards de dollars. Cet achat, réalisé via l'entreprise publique China National Chemical Corp est le plus grand de toute l'histoire de la Chine.

    La compagnie suisse s'est vue proposer la somme de 465 dollars par action, soit environ 20% de plus que leur valeur sur le marché. Pékin espère que les projets de Syngenta permettront d'augmenter la productivité de l'agriculture nationale, appelée à nourrir la population croissante en plus des importations alimentaires.

    Combien de Chinois à nourrir ?

    La Chine est le pays le plus peuplé du monde. Dans la seconde moitié du XXe siècle, sa population a plus que doublé, passant de 544 millions à 1,37 milliard en 2015. Selon les estimations de l'Onu la population chinoise continuera d'augmenter, notamment avec l'abandon de la politique de l'enfant unique, pour arriver à 1,4 milliard d'habitants d'ici 2022. A terme, la Chine pourrait être dépassée par l'Inde d'un point de vue démographique, rapporte Slon.ru.

    Aujourd'hui, près de 19% des habitants de la planète vivent en Chine. Dans le même temps, ce pays ne représente que 10% des terres arables (dont près de 70% sont peu fertiles selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, ou OCDE) et 6% des ressources en eau. La Chine, de surcroît, n'arrive pas à les exploiter à part entière. Une grande partie des ressources est polluée par les produits chimiques utilisés dans l'agriculture et les déchets industriels, tandis que des millions d'hectares ont été retirés de la culture agricole au profit des besoins croissants des villes (près de 8,2 millions d'hectares depuis 1997).

    Pékin s'efforce de nourrir sa population en produits chinois, mais reconnaît que ses propres ressources sont insuffisantes et qu'il lui faut recourir aux importations. Fin 2015, le ministère chinois de l'Agriculture a annoncé que dans le cadre du prochain quinquennat (2016-2022) le pays compterait davantage sur l'achat de céréales que sur l'augmentation de sa propre production. Les autorités espèrent toutefois que certaines cultures — riz et blé — seront récoltées en quantité suffisante en Chine pour subvenir entièrement aux besoins du pays.

    Une autre solution — déjà adoptée par Pékin — est de louer des terrains à l'étranger: selon une étude datant de 2014, les autorités chinoises sont celles qui ont le plus recours à cette pratique, dans trente pays différents. L'accès aux biens agricoles étrangers est aussi synonyme d'accès aux ressources en eau nécessaires à l'irrigation et à l'élevage animal. Par exemple, des centaines de litres d'eau sont nécessaires pour produire un kilogramme de pommes de terre ou de maïs; et des milliers de litres pour un kilogramme de mouton ou de porc.

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  39. Combien consomme la Chine

    La Chine est le plus grand consommateur de céréales au monde. En 2016, selon les prévisions, elle devrait en écouler 360 millions de tonnes (contre 348 millions aux USA). La consommation de blé représente environ 120 millions de tonnes, ce qui correspond à la demande de toute l'UE. Pour le riz, près de 150 millions de tonnes sont consommées en Chine soit un tiers de la demande mondiale. Le pays reste également le plus grand consommateur de soja. Selon les prévisions pour 2016, sa consommation sera de l'ordre de 95 millions de tonnes — pratiquement le double des USA, n°2 du classement.

    La Chine occupe également l'une des premières places en matière de consommation de viande: deuxième pour le mouton (environ 6,7 millions de tonnes) derrière le Brésil; première pour le porc (près de 57 millions de tonnes, 2,5 fois par rapport à toute l'UE); et première pour le poulet (environ 12 millions de tonnes).

    Elle est ainsi le plus grand producteur dans certains secteurs du marché alimentaire (par exemple la production de poulet) et le plus grand importateur dans d'autres (par exemple le soja: en 2016 sa demande devrait augmenter de 6%, jusqu'à 77,5 millions de tonnes, soit plus de 60% des échanges mondiaux). Au niveau de la structure des importations chinoises, la part principale (environ 40%) revient au soja et aux graines de cultures oléagineuses, à l'huile (12%), aux céréales, à la viande et aux produits laitiers (6,4%), ainsi qu'aux fruits et légumes.

    Les USA sont le principal fournisseur de la Chine. La part des États-Unis dans la production alimentaire achetée par Pékin en 2012-2013 s'élevait à près de 24%, soit environ 26 milliards de dollars. Les USA représentent près de 40% des livraisons de céréales à la Chine et environ 25% pour la viande. Parmi les autres grands fournisseurs figurent le Brésil, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

    Ce que les Chinois préfèrent manger

    Le revenu moyen des Chinois a doublé entre 1990 et 2010. Toutefois, cette embellie concerne avant tout les citadins: entre 1995 et 2013, le revenu net des ménages a décuplé pour passer de 4 200 à 29 500 yuans par an (plus de 4 000 euros). En 2013, on touchait trois fois moins en milieu rural.

    L'augmentation des revenus des Chinois a également influencé leurs habitudes alimentaires. Ainsi, la consommation de viande entre 1990 et 2010 a approximativement doublé, et ils mangent également plus d'œufs, de produits laitiers et de fruits de mer. La demande a également augmenté pour des produits plus coûteux comme le vin, dont les importations ont été multipliées par quatre entre 2008 et 2013 pour atteindre 1,5 milliard de dollars (près de la moitié provenant de France). Les livraisons de produits comme le fromage, les biscuits et autres confiseries, le thé, le café et les glaces ont plus que triplé. En 2013 la Chine en a importé pour 764 millions de dollars.

    Les Chinois mangent également de plus en plus de produits semi-finis et de fast-food comme des chips ou des snacks. Depuis 2008, la consommation de ce type de nourriture en Chine a augmenté d'environ deux tiers. Selon des prévisions publiées en 2015, la Chine pourrait dépasser les USA dès le début de l'année 2016 avec 107 millions de tonnes consommées (102 millions de tonnes aux USA).

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  40. Cette ruée vers les importations s'explique également par une série de scandales associés aux produits locaux. Par exemple, il s'est avéré en 2008 que les producteurs chinois ajoutaient de la mélamine au lait — qui peut être nuisible pour la santé à forte dose. Des centaines de milliers d'enfants avaient ainsi été empoisonnés à l'époque, et six en étaient morts.

    Par ailleurs, les Chinois se méfient beaucoup des produits OGM. La Chine achète ce type de cultures à l'étranger (la grande majorité du maïs et du soja en provenance des USA est génétiquement modifié). Pour dissiper les craintes, les autorités ont même organisé une campagne de soutien aux OGM: le président Xi Jinping a appelé à développer activement ces technologies en Chine pour "empêcher la domination de compagnies étrangères sur ce marché". Selon les informations disponibles, Pékin investira près de 3 milliards de dollars dans la recherche OGM entre 2006 et 2020.

    http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20160208/1021580142/chine-nourriture-syngenta.html

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    Réponses
    1. Qu'y a t-il de plus con que cet article ? Lisez ci-dessous:

      (...) La Chine est le plus grand consommateur de céréales au monde. En 2016, selon les prévisions, elle devrait en écouler 360 millions de tonnes (contre 348 millions aux USA) (...) !!!

      Soit en Chine: 276,92 kg par hab.(par an)
      et, aux États-Unis: 1 097,79 kg par hab. (par an)

      A votre avis, qui consomme le plus ?
      Pareillement que pour le graphique ci-dessous qui présente la Chine comme le plus gros pollueur alors qu'elle se classe à la 12 ème place par habitant !!!!

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html

      (...) des centaines de litres d'eau sont nécessaires pour produire un kilogramme de pommes de terre ou de maïs; et des milliers de litres pour un kilogramme de mouton ou de porc. (...)

      L'eau EST INÉPUISABLE ! ÉTERNELLE ! Ce sont des millions de m3 d'eau des fleuves et des rivières qui se PERDENT en mers et océans TOUS LES JOURS !

      IL NE DEVRAIT PAS Y AVOIR 1 M3 D'EAU QUI PARTE EN MERS ! Car l'eau est NÉCESSAIRE pour vivre et arroser les cultures, or, (par exemple en France:) ce sont DES milliers d'euros que doivent payer chaque année les paysans qui osent arroser les cultures et osent nourrir la population !

      L'EAU DEVRAIT ÊTRE GRATUITE mais, en dictature, ils font même payer l'air que les gens osent respirer gratuitement ! A quand l'imposition sur les piétons qui osent marcher sur la terre du 'roi' ?

      Avec ou sans gilet jaune les françaises et les français sont contre la dictature en place !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2016/02/comment-nourrir-137-milliard-de-chinois.html

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  41. Après l’alimentation, les péages, l’essence, vers une hausse historique de l’électricité ?



    19:20 04.02.2019
    Fabien Buzzanca



    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a proposé au gouvernement d’augmenter le tarif réglementé de l’électricité de 5,9% TTC. En plein hiver et alors que les Gilets jaunes continuent de défiler tous les week-ends, l’exécutif joue la montre et n’appliquera pas la hausse tout de suite. Mais la situation est délicate. Focus.

    Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les consommateurs en ce début d'année 2019. La loi alimentation va provoquer des hausses de tarifs sur des produits alimentaires de grande marque, entre +0,5 et +9,9% selon Le Parisien. Les tarifs des péages autoroutiers ont eux augmenté de 1,8% à 1,9% au 1er février. Et c'est au tour de l'électricité, qui devrait bientôt coûter (beaucoup) plus cher.

    En cause ? Une «hausse des prix de marché de gros de l'électricité» ainsi qu'une «augmentation du prix des capacités électriques» explique-t-on du côté du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Résultat: la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a proposé une hausse du tarif réglementé de l'électricité de 5,9% TTC. D'après l'AFP, cela représente 85 euros par an pour un foyer moyen se chauffant à l'électricité.

    Le gouvernement pieds et poings liés

    En décembre dernier, Édouard Philippe s'était engagé à geler les hausses des tarifs de l'électricité et du gaz au 1er janvier 2019 pour calmer la colère des Gilets jaunes. Mais le tarif réglementé de l'électricité qu'EDF applique à environ 26 millions de foyers est calculé d'après une formule complexe. Cette dernière prend en compte l'évolution du prix du marché de gros. Manque de chance pour le gouvernement, ce dernier a récemment flambé. Alors que les Gilets jaunes ont encore défilé dans les rues de France le 2 février pour l'Acte 12 et que le froid s'étend sur une bonne partie du pays, l'exécutif a décidé de jouer la montre.

    «Le gouvernement, comme la loi l'y autorise, n'appliquera pas ces hausses tarifaires», a expliqué à l'AFP le Ministère de la Transition écologique et solidaire. Avant d'ajouter: «Il fera ainsi usage des délais prévus par la loi afin de protéger les foyers français, notamment les plus modestes, d'une trop forte hausse […] dans une période de consommation élevée.»

    Le problème, c'est qu'à l'instar des contrats qui lient l'État aux concessionnaires d'autoroutes, le gouvernement ne peut pas faire ce qu'il veut. La CRE est une autorité indépendante. «La seule marge de manœuvre qui reste au gouvernement, c'est un délai de trois mois pour appliquer cette hausse», rappelle le journaliste Nicolas Beytout chez nos confrères d'Europe 1. La proposition de la CRE sera transmise à la suite d'une délibération le 7 février, après consultation des fournisseurs et associations de consommateurs. Nicolas Beytout reproche au gouvernement de «reculer pour mieux sauter»:

    «Tout le monde comprend qu'une hausse des tarifs de l'énergie, en pleine crise des Gilets jaunes, laquelle a démarré avec une hausse du prix du gazole, c'est jouer avec le feu! Non, ce qui me chiffonne, c'est que, en faisant ça, le gouvernement recule pour mieux sauter. Il lui reste trois mois pour appliquer la hausse.»

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  42. L'exécutif ne dispose pas de beaucoup d'options sur ce dossier. Afin de rendre la facture moins douloureuse pour les consommateurs, il peut par exemple autoriser les concurrents d'EDF à acheter de l'électricité nucléaire au fournisseur public à un tarif régulé.
    Jean-Yves Mano, président de l'association de consommateurs CLCV, s'exprimait sur ce point chez nos confrères de Sud Radio le 31 janvier:

    «Il y a un problème de fond dans le calcul du prix de l'électricité aujourd'hui, qui est la conséquence de l'ouverture du marché à la concurrence et c'est un paradoxe, dans la mesure où, historiquement, EDF doit céder une quantité d'électricité aux intervenants sur le marché à partir du parc nucléaire, qui a un coût extrêmement compétitif. Mais ces acteurs nouveaux sur le marché ont des exigences quantitatives qui dépassent ce qui est prévu dans les textes officiels. Ils disent être obligés aujourd'hui d'aller chercher de l'électricité sur le marché extérieur et c'est plus cher. À ce titre-là, ils disent que "comme c'est plus cher, je ne peux pas maintenir mes prix et donc, vous êtes obligés d'augmenter les prix".»

    L'État peut aussi opter pour une solution plus simple: lisser la hausse sur un an. Une baisse des taxes sur les fournisseurs reste également possible. Mais il y a fort à parier que les consommateurs verraient la manœuvre répercutée sur leur facture.
    Quant à ne pas suivre les recommandations de la CRE, cela reviendrait à jouer à un jeu dangereux. Le gouvernement peut-il choisir cette option ?

    «Non, sauf à risquer une condamnation par le Conseil d'État, avec dédommagement des opérateurs énergétiques et rattrapage des prix. C'est exactement ce qui s'est passé pour les péages autoroutiers. Il y a quelques années, Ségolène Royal s'était opposée à des hausses de tarifs, en refusant l'application des contrats qui lient l'État aux concessionnaires d'autoroutes. Le gouvernement pouvait parfaitement trouver ces hausses scandaleuses, illégitimes, tout ce que vous voudrez, un contrat, c'est un contrat. Et il a fallu (et il faut encore) rattraper ces augmentations qui n'avaient pas été autorisées à l'époque», explique Nicolas Beytout sur Europe 1.

    Jean-Yves Mano garde tout de même espoir. Son association conteste «fondamentalement les modes de calculs historiques des prix de l'électricité» et espère bien que l'État ne suivra pas les recommandations de la CRE:

    «L'ensemble des professionnels demandent au gouvernement de modifier le mode de calcul pour avoir un accès plus important aux tarifs nucléaires. Nous allons vers une période de contestation, y compris de la part de la CLCV, devant le Conseil d'État si nécessaire, pour une modification des règles.»

    Cette affaire intervient au plus mauvais moment pour le gouvernement. Depuis le 1er février, une ordonnance liée à la loi alimentation est entrée en vigueur. Cette dernière a notamment pour but de mieux rémunérer les agriculteurs en restreignant les promos-chocs et autre ventes à perte dans la grande distribution. Le seuil de vente à perte a donc été relevé. Dorénavant, les produits devront être vendus au minimum 10% plus cher qu'ils ont été achetés. Une décision qui aura pour effet de faire augmenter les prix de nombreux produits d'appel de grandes marques, comme le Nutella ou le Coca-Cola.

    «Il y aura 4% des produits qui vont augmenter beaucoup. Je le regrette, j'aurais voulu que ce soit différemment», a expliqué le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume sur France info le 30 janvier.

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  43. «Dans les hypermarchés qui se livrent à une guerre des prix ou chez les hard discounters, les hausses pourront être fortes. Or, ce sont ces magasins que fréquentent les Gilets jaunes. Ce sont donc bien les Français les plus modestes, avec un faible pouvoir d'achat, qui vont payer», a déclaré quant à lui au Parisien Mathieu Escot, de l'association UFC-Que Choisir.

    Du côté des automobilistes, les tarifs des péages autoroutiers ont augmenté de 1,8% à 1,9% au 1er février, conformément aux contrats liant les sociétés qui exploitent le réseau et l'État. Un accord a cependant été trouvé entre le ministère des Transports et les grandes sociétés d'autoroutes. Les automobilistes qui font plus de 10 allers et retours par mois pourront bénéficier de forfaits à tarifs préférentiels.

    Mais une bonne nouvelle en amène une mauvaise. Le contexte géopolitique international pèse de nouveau sur les prix à la pompe après des semaines d'accalmie. Les événements au Venezuela et la réduction des exportations de pétrole décidée par l'Arabie saoudite ont entraîné une hausse d'un centime par litre de gazole et de 0,5 centime par litre de sans-plomb 95, sur la semaine du 21 au 27 janvier. C'est précisément l'augmentation des prix du carburant qui avait mis les Gilets jaunes dans la rue. Pas sûr que les dernières nouvelles sur le front du pouvoir d'achat les fassent rentrer à la maison.

    https://fr.sputniknews.com/economie/201902041039904485-augmentation-electricite-pouvoir-achat-peage-alimentation/

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  44. Referendum ? Macron «prêt à jeter son credo européiste à la poubelle pour sauver la face»


    19:05 04.02.2019
    Maxime Perrotin


    Selon le JDD, Emmanuel Macron songerait sérieusement à convoquer un referendum le 26 mai afin de tenter une sortie de crise des Gilets jaunes. La perspective de tenir un referendum le jour des élections européennes ne plaît pas au Rassemblement national, actuel favori de ce scrutin. Jean Messiha et Thierry Mariani expliquent pourquoi à Sputnik.
    La perspective d'organiser un referendum à l'occasion des élections européennes enflamme la classe médiatique et politique. Une perspective pourtant bien hypothétique, puisque la décision n'est «absolument pas prise», assure ce lundi 4 février à la presse Gilles Le Gendre- chef de file des députés de la majorité- au sortir d'un entretien avec le Président de la République à l'Élysée.

    Ce sont nos confrères du JDD qui ont divulgué ce projet. Titrant en Une sur le «referendum secret», Le Journal du Dimanche affirme que le Ministère de l'Intérieur aurait «pris langue en fin de semaine avec les imprimeurs et papetiers» afin d'être prêt dès le 26 mai. Preuve d'un état des choses plus avancé. Si des députés LREM approuvent la tenue d'un tel referendum, ils semblent cependant sceptiques sur la date qui pourrait être choisie: le jour même de l'élection européenne.

    Sans surprise, le Rassemblement national, actuellement donné vainqueur aux Européennes par le dernier sondage OpinionWay-Tilder pour Les Echos et Radio Classique, ne se montre pas non plus séduit par l'idée.
    «Le peuple français n'aura pas à s'exprimer, il aura simplement à valider un certain nombre de questions préalablement constituées pour lui,» réagit au micro de Sputnik Jean Messiha, membre du Bureau national et délégué national «Études et Argumentaires» du Rassemblement national (RN).

    Fustigeant, une «manœuvre politicienne», Jean Messiha souligne la «mauvaise posture» d'Emmanuel Macron sur la scène intérieure, en pleine grogne des Gilets jaunes, battant «des records d'impopularité». Une crainte que partage Thierry Mariani, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, troisième de la liste de Marine Le Pen pour le scrutin européen, redoute ainsi la tenue d'un referendum «approbatoire»,

    «Ce serait une nouvelle forme de referendum où vous ne posez que des questions où vous êtes sûr que les Français sont d'accord. Par exemple, voulez-vous moins de députés, voulez-vous des quotas d'immigration —ce qui ne veut pas dire grand-chose, si après on ne met rien pour les respecter.
    Il y a toute une série de questions que l'on peut poser et où la réponse sera oui, oui, oui et où Macron sortira avec un score, j'ai presque envie de dire, soviétique. Mais, en réalité où les Français n'auront pas la réponse à leur première préoccupation: comment augmenter le niveau de vie d'une partie de la population.»

    Pour l'ancien responsable politique LR, un tel referendum constituerait une échappatoire politique idéale pour le Président de la République. Une échappatoire sur laquelle revenait d'ailleurs plus en détail le JDD, qui évoque ainsi quatre «options» qu'aurait identifiées Emmanuel Macron: le «"Grenelle", sur le modèle de Mai-68», la dissolution de l'Assemblée, un remaniement ministériel «d'ampleur», et comme le dit si bien un «membre du premier cercle macroniste»: «la dernière option, c'est le referendum, et on y va».

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  45. Thierry Mariani revient également sur les dernières révélations de Mediapart concernant le «hold-up» effectué par l'Élysée sur le fameux Grand débat. Le média d'Edwy Plenel révélait, dans une enquête s'étalant sur 13 pages, «la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l'initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une "campagne de communication"». Média qui, apprenons-nous par ailleurs ce 4 février, a été ciblé par une perquisition dans le cadre de ses révélations sur l'affaire Benalla. Une volonté de la présidence d'«absolument garder la maîtrise de ce débat» qui inquiète l'ancien ministre sarkozyste.

    «Il y a déjà plus de 500.000 contributions qui ont été déposées. Vous savez très bien que lorsqu'il y a 500.000 contributions qui sont déposées, ce qui est important, ce n'est pas ceux qui les déposent, mais ceux qui les choisissent.»

    D'ailleurs, comme le souligne le JDD, «grâce au "rétroplanning" préparé place Beauvau, le Président pourra ajouter ou modifier des questions jusqu'au dernier moment.» Est-ce à dire que le Président pourrait inclure les préoccupations des Français qui émergeront du Grand débat? Rien n'est moins sûr selon nos confrères, pour qui le referendum porterait surtout «sur des sujets institutionnels, comme la réduction du nombre de parlementaires, la reconnaissance du vote blanc ou la limitation du cumul de mandats dans le temps.»

    Si ces questions ne sont pas au cœur des revendications exprimées sur les ronds-points, certains politiques estiment que le referendum pourrait s'avérer être un plébiscite contre le Président lui-même, à l'image de Philippe Juvin. Eurodéputé Les Républicains, il déclare au micro de nos confrères de Franceinfo que «si Emmanuel Macron perd ce plébiscite, il devra partir.»
    Une transformation en plébiscite des referendums que désapprouve Thierry Mariani, qui souhaite plutôt un modèle à la Suisse: que les Français répondent plus souvent à de «vraies questions», en évitant de tomber dans le piège de se prononcer sur la politique générale du chef de l'État. L'ancien ministre souligne que les Français pourraient approuver certaines mesures de bon sens, mais que «cela ne voudra pas dire qu'ils veulent garder Macron».

    «Pour des calculs politiciens de bas étage, à vouloir vider un vote européen qu'il est quasiment sûr de perdre […] il est prêt à jeter le bébé avec l'eau du bain et à jeter finalement tout son credo européiste, tous les enjeux de l'élection européenne, à la poubelle juste pour sauver la face de son gouvernement et de son pouvoir», insiste de son côté Jean Messiha.

    Le cadre du RN fustige le «cynisme» du Président vis-à-vis des questions européennes. Une thématique à laquelle Emmanuel Macron est pourtant censé être particulièrement attaché. Quoi qu'il en soit, tout n'est plus qu'une «question de temps», selon Jean Messiha, qui regrette que le Président ne «joue avec le feu», concernant les fractures qui traversent la société française «si on joue avec, cela risque vraiment de dégénérer en des choses beaucoup plus graves» met-il en garde.

    «La page incarnée par Emmanuel Macron se tourne. Le paradigme identitaire, souverainiste, du volontarisme politique prend partout place, l'un après l'autre, dans tous les pays, comme un jeu de dominos et seul le domino français —incarné par Emmanuel Macron- résiste encore. Et Emmanuel Macron fait tout pour perpétuer son pouvoir, envers et contre l'Histoire et envers et contre la géopolitique,», développe Jean Messiha.

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  46. «Je crois qu'aujourd'hui Macron ne se préoccupe plus du scrutin européen, il s'occupe de sauver sa majorité, surtout de sauver lui-même» estime également Thierry Mariani, qui tient à rappeler qu'Emmanuel Macron avait changé le mode de scrutin des élections européennes, un détail que «tout le monde a oublié», mais qui pourrait avoir des conséquences sur les chances de la majorité de l'emporter. «Il ne faut jamais y toucher, en général cela se retourne contre ceux qui font ce genre de manœuvre,» souligne-t-il.

    «Gâcher ce scrutin européen en occultant pour la première fois sa vraie importance, ce serait une faute, ou alors monsieur Macron ne veut pas que les Français puissent s'exprimer librement sur un sujet qui compte, à savoir l'avenir de l'Europe,» met en garde Thierry Mariani.

    https://fr.sputniknews.com/france/201902041039906560-referendum-macron-union-europeenne-rn/

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    Réponses
    1. Ce FAUX référendum ne proposera JAMAIS la Démocratie mais seulement une approbation et renforcement de la dictature !

      C'est pourquoi la dictature refuse la politique Suisse où c'est le Peuple qui dirige !
      Les français passent pour des attardés mentaux aux yeux de la dictature !

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