- ENTREE de SECOURS -



mercredi 28 septembre 2022

VLADIMIR POUTINE AU KREMLIN: ÉCOUTEZ ATTENTIVEMENT CETTE CONFÉRENCE DE PRESSE ! [14:26]

 



60 commentaires:

  1. Voici pourquoi le référendum en Ukraine est une affaire importante


    Par M. K. Bhadrakumar
    Mondialisation.ca,
    27 septembre 2022


    Le référendum qui se déroule du 23 au 27 septembre dans le Donbass et les régions méridionales de Kherson et de Zaporijia en Ukraine sur leur adhésion à la Fédération de Russie est, à première vue, l’exercice de son droit à l’autodétermination tenu par la population autochtone qui a rejeté le résultat du changement de régime soutenu par l’Occident à Kiev, en 2014, et l’ascension des forces nationalistes extrêmes à tendance néonazie dans la structure du pouvoir.

    Mais il a aussi d’autres dimensions. Selon toute probabilité, le référendum optera massivement pour l’adhésion à la Fédération de Russie. Dans le Donbass, la question est simple : « Êtes-vous favorable à l’entrée de la RPD dans la Fédération de Russie en tant que sujet de la Fédération de Russie ? ». Pour Kherson et les Cosaques de Zaporijia, le référendum constate trois décisions séquentielles : la sécession de ces territoires de l’Ukraine ; la formation d’un État indépendant ; et son entrée dans la Fédération de Russie en tant que sujet.

    En 2014, toutes les procédures légales pour l’admission de la Crimée et de Sébastopol dans la Fédération de Russie ont été achevées en quatre jours. On peut s’attendre à un processus expéditif cette fois-ci également. Il existe un soutien massif en Russie en faveur de la réunification avec les populations russes ethniques des régions orientales et méridionales de l’Ukraine qui ont subi de graves persécutions au cours des huit dernières années, y compris des violences brutales, aux mains d’éléments nationalistes ukrainiens extrémistes qui contrôlent l’appareil d’État. Il s’agit d’une question très sensible pour le peuple russe.

    Dans l’ère de l’après-guerre froide, le génie de l’autodétermination a été libéré pour la première fois de sa bouteille par l’Occident, lors du démembrement de l’ex-Yougoslavie. Bien que les États-Unis aient orchestré la sécession entre le Kosovo et la Serbie dès 1999-2008, l’entité n’a toujours pas été reconnue par les Nations unies. La Serbie rejette la sécession malgré une pression occidentale soutenue.

    Cela dit, le précédent du Kosovo n’empêchera pas les puissances occidentales de condamner l’adhésion de régions d’Ukraine à la Fédération de Russie.

    La vraie question aujourd’hui est celle du calcul russe. Le président Vladimir Poutine a certainement tenu compte du fait que l’adhésion des « régions russes » de l’est et du sud de l’Ukraine est une décision immensément populaire dans l’opinion intérieure. Il n’a jamais caché qu’il était extrêmement sensible aux espoirs et aux aspirations de sa nation. Les commentaires les plus révélateurs (et faisant autorité) sur ce sujet sont venus de l’ancien président Dmitri Medvedev.

    Medvedev a écrit dans son canal Telegram : « Les référendums dans le Donbass sont d’une grande importance non seulement pour la protection systémique des habitants de la LNR, de la DNR (Donbass) et des autres territoires libérés, mais aussi pour le rétablissement de la justice historique ».

    De l’avis de Medvedev, ces plébiscites « changent complètement le vecteur du développement de la Russie depuis des décennies ». Il ajoute : « Et pas seulement notre pays. Car après qu’ils (les référendums) auront eu lieu et que les nouveaux territoires auront été acceptés par la Russie, la transformation géopolitique du monde deviendra irréversible ».

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  2. Le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a réagi comme suit : « Personne ne prendra au sérieux de tels référendums bidons, et les États-Unis ne reconnaîtront certainement pas leurs résultats. Comment cela affectera-t-il notre soutien et celui de la communauté internationale à l’Ukraine ? Cela ne l’affectera en rien, nous continuerons à travailler avec l’Ukraine et nos partenaires internationaux pour leur fournir l’aide nécessaire à la protection de leur territoire. »

    C’est une déclaration suffisamment évasive couchée dans des mots courageux. Ni le Pentagone ni le commandement militaire russe ne se risqueront à la politique de la corde raide. Il est probable que l’adhésion des nouveaux territoires à la Fédération de Russie ne sera pas contestée militairement par les États-Unis ou l’OTAN.

    Cela dit, la Russie est de toute façon en guerre contre l’OTAN, comme l’a déclaré le ministre de la défense Sergueï Choïgu, pas tant en termes de fournitures d’armes américaines, que « nous trouvons des moyens de contrer », qu’avec les systèmes occidentaux existants – systèmes de communication, systèmes de traitement de l’information, systèmes de reconnaissance et systèmes de renseignement par satellite.

    Le fait est que l’adhésion des régions du Donbass, de Kherson et de Zaporijia à la Fédération de Russie est une mesure irrévocable qui ne peut être et ne sera pas annulée tant que la Fédération de Russie restera un État indépendant, comme l’a souligné M. Medvedev. Les États-Unis – ainsi que « l’Occident collectif » et l’OTAN – le savent. En clair, l’algorithme de guerre par procuration de l’OTAN est obsolète et devient une pièce de musée.

    L’analogie de la CIA avec le djihad afghan des années 1980 n’est plus valable, si tant est qu’elle l’ait jamais été. En effet, la Russie a évité un « bourbier » en Ukraine et est en passe de retourner la situation contre l’OTAN.

    Dans son discours national de mercredi, Poutine a déclaré : « En cas de menace contre l’intégrité territoriale de notre pays et pour défendre la Russie et notre peuple, nous utiliserons certainement tous les systèmes d’armes à notre disposition. Ce n’est pas du bluff ». Poutine a également déclaré que la Russie disposait d’une capacité de frappe nucléaire supérieure.

    - voir photo sur site -

    Le tout dernier missile russe, le Sarmat, équipé d’ogives manœuvrantes.

    Pour être doublement sûr que le message est bien passé, Moscou a levé le voile aujourd’hui sur son tout dernier missile, le Sarmat. Les résultats du référendum doivent être déterminés au plus tard 5 jours après le dernier jour de vote (27 septembre), et la question de l’adhésion à la Russie est considérée comme approuvée si plus de 50 % des participants au plébiscite votent en sa faveur. Il est important de noter que la Douma d’État russe doit tenir des sessions plénières à Moscou les 27 et 28 septembre.

    https://www.mondialisation.ca/voici-pourquoi-le-referendum-en-ukraine-est-une-affaire-importante/5671573

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    1. (...) Les dirigeants pro-russes de Lougansk et Kherson demandent à Poutine l’annexion
      Les autorités pro-russes des régions ukrainiennes de Lougansk et Kherson ont annoncé, mercredi, demander le rattachement à la Russie au président Vladimir Poutine, au lendemain d’un vote d’annexion (photo) largement condamné par la communauté internationale.

      «Cher Vladimir Vladimirovitch (…) je vous demande d’examiner la question de l’adhésion de la République populaire de Lougansk à la Russie, en tant que sujet de la Fédération de Russie», a déclaré le chef séparatiste pro-russe de Lougansk (est), Leonid Passetchnik, dans un texte publié sur Telegram. Une lettre similaire a été envoyée par Vladimir Saldo, qui dirige l’administration d’occupation de Kherson (sud). (...)

      https://www.lematin.ch/story/live-guerre-ukraine-russie-informations-en-continu-405723338808

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  3. Le sabotage des deux gazoducs Nord Stream 1 et 2


    le 28.09.2022


    Carla Montet: Les USA sont parmi les premiers (sinon les premiers) à proposer leurs services à l'enquête, pour découvrir qui est le responsable de ces graves actes de sabotage.
    Le gouvernement de Zelensky accuse la Russie: pour lui, l'enquête est inutile, c'est signé "la Russie".

    Probablement rien ne sera jamais prouvé.

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    Les États-Unis ont fait sauter les gazoducs russes Nord Stream 1 & 2, déclare un ancien ministre polonais de la Défense

    Michel Shellenberger, forbes.com
    Un ancien ministre polonais de la Défense, Radek Sikorski, a imputé aux États-Unis le sabotage de deux gazoducs, Nord Stream 1 et 2, qui acheminent du gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne. "Merci, USA", a écrit Sikorski sur Twitter. Sikorski a été ministre de la Défense nationale de 2005 à 2007 et a été auparavant sous-ministre de la Défense nationale et sous-ministre des Affaires étrangères. Il est actuellement membre élu du Parlement européen.

    Un ancien ministre polonais de la Défense et actuel membre du Parlement européen attribue aux États-Unis le sabotage des deux gazoducs russes Nord Stream 1 et 2. – Getty

    Le secrétaire d'État polonais, Stanisław Żaryn, a dénoncé l'affirmation de Sikorski sur Twitter comme de la "propagande russe", la qualifiant de "campagne de diffamation contre la Pologne, les États-Unis et l'Ukraine, accusant l'Occident d'agression contre #NS1 et #NS2 . Authentifier les mensonges russes en ce moment précis met en péril la sécurité de la Pologne. Quel acte d'irresponsabilité flagrante !"

    Nord Stream 1 et 2 reposent sur le fond de la mer Baltique et acheminent du gaz de Russie vers l'Allemagne. Nord Stream 2 a été terminé l'année dernière mais l'Allemagne ne l'a jamais ouvert car la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février.

    Mais le président Joe Biden avait promis le 7 février d'empêcher Nord Stream 2 de devenir opérationnel si la Russie envahissait l'Ukraine. "Si la Russie envahit", avait déclaré Biden, "alors il n'y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin."

    Journaliste : "Mais comment allez-vous faire cela, exactement, puisque... le projet est sous le contrôle de l'Allemagne ?"

    Biden: "Je vous promets que nous pourrons le faire."

    Et Sikorski n'est pas un apologiste de Poutine. Lors d'un débat en mai avec le politologue de l'Université de Chicago, John Mearsheimer, Sikorski a accusé la Russie d'avoir violé le mémorandum de Budapest de 1994, en vertu duquel l'Ukraine a renoncé aux armes nucléaires. A l'issue du débat, le président de la Douma de l'Etat russe, Viatcheslav Volodine, a déclaré : « Sikorski est en train de provoquer un conflit nucléaire au centre de l'Europe. Il ne pense pas à l'avenir de l'Ukraine ni à celui de la Pologne. Si ses suggestions se réalisent, ces pays cesseront d'exister, et l'Europe aussi." Sikorski est aussi marié à Anne Applebaum, une journaliste connue pour ses opinions bellicistes sur la Russie.

    Cet échange intervient au même moment où le magazine allemand Der Spiegel rapporte que la CIA avait averti l'Allemagne il y a quelques semaines d'une attaque imminente contre les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui transportent le gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne. Der Spiegel note que la Russie aurait pu réussir une telle attaque contre les pipelines, mais "il est difficile de voir si la Russie ou l'Ukraine pourraient avoir un intérêt dans un tel incident". En fait, la Russie aurait pu restreindre les flux de gaz naturel comme elle l'a fait plus tôt ce mois-ci lorsqu'elle a invoqué une fuite de pétrole comme prétexte, sans faire sauter les gazoducs.

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  4. Et la Russie n'a pas caché sa volonté de continuer à approvisionner l'Europe en gaz naturel. Le 16 septembre, le président russe Vladimir Poutine a nié que la Russie soit à l'origine de la crise énergétique en Europe et a déclaré que si l'Europe voulait plus de gaz naturel, elle devrait lever les sanctions visant à ouvrir Nord Stream 2. "C'est simple", a déclaré Poutine, "si vous êtes en manque, si c'est si difficile pour vous, vous n'avez qu'à lever les sanctions sur Nord Stream 2, qui représente 55 milliards de mètres cubes de gaz par an, appuyez simplement sur le bouton et tout se mettra en marche."

    Le sabotage de Nord Stream 1 et 2 est survenu la veille de l'ouverture par la Pologne et la Norvège d'un nouveau gazoduc de 850 kilomètres, Baltic Pipe, à travers le Danemark. Les dirigeants européens ont salué le gazoduc comme une alternative indispensable à Nord Stream 1 et 2. Le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a qualifié Baltic Pipe d'« étape décisive sur la voie importante vers l'indépendance européenne ».

    Baltic Pipe relie la Pologne au Danemark continental puis à la Norvège et permet à la Pologne de consommer le gaz naturel norvégien, ainsi qu'à la Suède et au Danemark d'acheter du gaz naturel à la Pologne. "La nécessité d'échapper à la dépendance à l'énergie russe a reçu une urgence supplémentaire mardi", a noté un journaliste, "après la découverte de fuites mystérieuses sur deux pipelines appartenant au Kremlin alimentant l'Allemagne". Il est maintenant clair que les «fuites» ont été causées par un sabotage.


    Michael Shellenberger est l'auteur à succès de San Fransicko (HarperCollins 2021) et Apocalypse Never (Harper Collins 2020), un "Héros de l'environnement" de Time Magazine et un lauréat du Green Book Award. Il est fondateur et président de Environmental Progress, une organisation de recherche indépendante et à but non lucratif basée à Berkeley, en Californie.

    source: https://www.forbes.com/sites/michaelshellenberger/2022/09/27/us-blew-up-russian-gas-pipelines-nord-stream-1--2-says-former-polish-defense-minister/?sh=23de0717312e

    Traduction: Carla Montet

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    Tucker Carlson déplore la pollution au méthane, parle de terrorisme environnemental, redoute que les USA aient commis par là un acte de guerre, craint une escalade avec la première puissance nucléaire, mais il ne semble pas être ému par la misère que cet acte crétin et diabolique engendrera pour les peuples européens.
    Tucker Carlson, c'est America First!

    - voir clip sur site -

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  5. lefigaro.fr: Fuites sur Nord Stream : l'UE met en garde, Moscou récuse les soupçons

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    A la veille du sabotage, le 26 sept. 2022- Allemagne :

    A Lubmin, des milliers de personnes réclament l'ouverture de Nord Stream 2
    Lubmin, où se trouve la station de réception de Nord Stream 2, a été une nouvelle fois le théâtre d'une manifestation réclamant l'ouverture du gazoduc dans un contexte marqué par une forte hausse des prix de l'énergie.

    Allemagne : à Lubmin, des milliers de personnes réclament l'ouverture de Nord Stream 2

    - voir sur site -

    Image : Des milliers de personnes manifestent le 25 septembre dans la ville allemande de Lubmin (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale) pour réclamer l'ouverture de Nord Stream 2 et la fin des sanctions contre la Russie.

    Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Lubmin (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale) le 25 septembre pour demander l'ouverture du Nord Stream 2, dans un contexte de forte hausse des prix de l'énergie. Selon des sources policières, plus de 3 500 manifestants se sont rassemblés pour dénoncer également les sanctions contre Moscou et les livraisons d'armes à Kiev, entre autres politiques actuelles du gouvernement allemand. La ville a déjà été le théâtre d'une manifestation similaire début septembre où près de 2 000 personnes y avaient pris part.

    Si Nord Stream 2 a vu son autorisation de fonctionnement suspendue avant le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, l'Allemagne continuait d'être approvisionnée en gaz russe via Nord Stream 1, mais Gazprom a annoncé le 2 septembre que le gazoduc serait «complètement» à l'arrêt jusqu'à la réparation d'une turbine, indiquant avoir découvert des «fuites d'huile» sur un «compresseur de gaz [d'une] station de compression» lors d'une opération de maintenance.

    Fin août, face au risque de pénurie de gaz auquel est confronté Berlin à l'approche de l'hiver, le vice-président du Bundestag avait demandé au gouvernement d'ouvrir Nord Stream 2, soutenant qu'il n'était «pas plus immoral» de se faire livrer du gaz russe par ce gazoduc que par celui de Nord Stream 1.

    Source et liens: https://francais.rt.com/international/101252-allemagne-lubmin-milliers-personnes-reclament-ouverture-de-nord-stream-2

    https://lesobservateurs.ch/2022/09/28/le-sabotage-des-deux-gazoducs-nord-stream-1-et-2/

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  6. La CIA a récemment averti l'Allemagne d'une éventuelle attaque du pipeline Nord Stream, selon un magazine allemand


    mercredi 28 septembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Der Spiegel, l'un des principaux magazines allemands, affirme que la Central Intelligence Agency (CIA) a mis en garde contre une éventuelle attaque contre les gazoducs Nord Stream en provenance de Russie quelques jours seulement avant qu'elle ne se produise.

    Citant des sources anonymes, Der Spiegel affirme que la CIA a informé Berlin d'un éventuel incident de sabotage qui mettrait à la fois Nord Stream 1 (NS1) et Nord Stream 2 (NS2) hors ligne. (Connexe : il semble que les pipelines Nord Stream ne se rallument jamais.)

    "La CIA a averti l'Allemagne il y a des semaines d'une attaque imminente contre les gazoducs Nord Stream I & II (de la Russie à l'Allemagne)", a tweeté l'auteur américain et co-fondateur du Breakthrough Institute, Michael Shellenberger.

    "La Russie aurait pu réussir une telle attaque mais 'il est difficile de voir si la Russie ou l'Ukraine pourraient avoir un intérêt dans un tel incident'", a-t-il ajouté, citant le rapport Der Spiegel.

    L'article poursuit en spéculant que du point de vue de l'Ukraine, une "interruption permanente" du gaz de la Russie vers l'Allemagne pourrait être "un intérêt possible dans la pièce".

    "Au contraire", ajoute l'article, "il y aurait d'immenses désavantages politiques qui pourraient découler d'une attaque".

    Le régime de Biden dit qu'il "ne va pas spéculer sur la cause" de la destruction du pipeline
    Une enquête est en cours sur l'incident, qu'une autre source proche de ce qui a déjà été découvert indique comme un sabotage.

    "Nous ne pouvons pas imaginer un scénario qui n'inclut pas une attaque ciblée", a ajouté cette personne, citée par REMIX.

    NS2, qui a été achevé l'automne dernier mais jamais approuvé ni allumé, a été endommagé aux côtés de NS1, qui reste hors ligne "indéfiniment" en raison du conflit russo-ukrainien.

    Le fait que ces deux pipelines importants soient potentiellement définitivement hors service signifie qu'il n'y a plus d'énergie russe qui entre en Allemagne. Il reste très peu de pipelines Russie-Europe encore opérationnels, nous le savons maintenant.

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  7. Mette Frederiksen, Premier ministre danois, a déclaré aux journalistes que les dommages causés à NS1 et NS2 "sont des actions délibérées, pas un accident".

    "Il n'y a pas encore d'informations pour indiquer qui pourrait être derrière cette action", a-t-elle ajouté, ajoutant que les autorités ne considèrent pas la menace comme étant spécifiquement dirigée contre le Danemark.

    Le régime Biden, quant à lui, reste discret sur la question. Lorsqu'on leur a demandé, Natasha Bertrand, journaliste à la Maison Blanche et à la sécurité nationale de CNN, a déclaré que Biden et son équipe "ne vont pas spéculer sur la cause".

    "Les États-Unis sont prêts à soutenir les efforts des partenaires européens dans leur enquête", a-t-elle ajouté.

    Kylie Atwood, une autre journaliste de la sécurité nationale de CNN, a ajouté dans un tweet que le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait annoncé qu'il n'était "dans l'intérêt de personne" de savoir si les dommages au pipeline étaient le résultat d'une attaque ou d'un sabotage.

    Comme vous vous en souvenez peut-être, la sous-secrétaire d'État aux affaires politiques Victoria Nuland avait averti en janvier que si la Russie envahissait l'Ukraine, "d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'avancera pas" - regardez ci-dessous :


    27 janvier 2022 VICTORIA NULAND : "Si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'avancera pas." pic.twitter.com/gYSaMd0yJc

    — AZ (@AZmilitary1) 27 septembre 2022

    Alors qui est vraiment responsable de ça ? Les suspects habituels de l'appareil gouvernemental de l'État profond américain sont à nouveau au premier plan en tant que suspects les plus probables.

    "Les usines de transformation des aliments, les raffineries... il semble qu'il y en ait beaucoup", a écrit un commentateur sur la façon dont les composants clés de l'économie mondiale s'effondrent ou sont détruits les uns après les autres - presque comme une tempête parfaite.

    "Ils le font vraiment", a ajouté un autre. "Les États-Unis sont en train de mettre en place la troisième guerre mondiale, probablement pour masquer l'effondrement imminent du pétrodollar."

    Alors que le monde implose dans un désert de chaos et de destruction, nous vous en tiendrons informés sur Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ZeroHedge.com
    NaturalNews.com
    RMX.news

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-cia-warned-germany-possible-nord-stream-pipeline-attack.html

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  8. L'un des derniers gazoducs restants vers l'Europe pourrait être ARRÊTÉ dans le cadre d'un différend juridique, déclenchant une crise énergétique de "fin des jours" sans précédent


    Mercredi 28 septembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Un autre gazoduc vers l'Europe – l'un des derniers encore en ligne, juste pour être clair – risque d'être fermé en raison d'un différend juridique en cours entre la Russie et l'Ukraine.

    Les rapports indiquent que le géant gazier russe Gazprom PJSC a rejeté toutes les réclamations de la société énergétique ukrainienne Naftogaz concernant les procédures d'arbitrage sur le transit du gaz russe.

    Gazprom a informé le tribunal arbitral de ses rejets et a annoncé que des sanctions pourraient devoir être imposées à Naftogaz si elle tentait de poursuivre l'arbitrage.

    Si ces sanctions devenaient une réalité, Gazprom se verrait interdire de payer à l'Ukraine d'autres frais de transit - ce qui signifie plus de gaz pour l'Europe. (Connexe : le Nord Stream 1 [NS1] russe est hors ligne indéfiniment, et le Nord Stream 2 [NS2] vient d'exploser, le rendant inutile.)

    Plus tôt ce mois-ci, Naftogaz a lancé une nouvelle procédure d'arbitrage contre Gazprom, affirmant que la compagnie énergétique russe n'avait pas payé pour le service rendu de transport de gaz via l'Ukraine.

    Selon Naftogaz, "les fonds n'ont pas été versés par Gazprom, ni à temps ni en totalité".

    En réponse, Gazprom a déclaré que Naftogaz n'avait pas de "raisons appropriées" pour rejeter ses obligations de transit via le point de Sokhranovka, une route clé par laquelle la Russie exporte du gaz vers l'Europe.

    Un autre tiers de l'approvisionnement énergétique de l'Europe en provenance de Russie pourrait disparaître du jour au lendemain
    En mai dernier, l'Ukraine a suspendu le flux de gaz russe via Sokhranovka, qui livre près d'un tiers du carburant acheminé de la Russie vers l'Europe directement via l'Ukraine.

    L'Ukraine a blâmé la Russie pour la fermeture, indiquant que les flux seraient déplacés ailleurs. Immédiatement après l'arrêt, les prix du gaz ont grimpé en flèche de près de 20 %, les commerçants spéculant que l'Europe devra vivre sans gaz russe cet hiver et au-delà.

    "En pratique, cela signifiera une interdiction pour Gazprom de remplir ses obligations envers des organismes sanctionnés dans le cadre de transactions conclues, y compris des transactions financières", a annoncé la société à propos du différend.

    Selon certains rapports, il ne s'agit pas de savoir si le gazoduc Naftogaz sera fermé, mais plutôt quand. Dans ce cas, le seul gazoduc restant à Gazprom pour envoyer du gaz sera le gazoduc TurkStream vers la Turquie, qui couvre la Turquie et "une poignée de pays européens qui n'ont pas rompu leurs relations commerciales avec la Russie".

    "Ce qui est le plus scandaleux de tout cela, c'est que l'UE peut cliquer sur une souris et annuler les sanctions contre la Russie, et débloquer les milliards qu'elle a volés", a déclaré un commentateur à propos de la situation.

    "On se demande presque s'ils veulent que les mangeurs inutiles du continent meurent de froid."

    Une autre personne a souligné que «l'élite dirigeante» avait clairement une chose en tête, à savoir une déclaration de guerre «officielle» menant à la troisième guerre mondiale.

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  9. "Si la Russie elle-même a désactivé NS1 et NS2 (une possibilité que l'on ne peut pas exclure), mais parvient à ce que le blâme soit rejeté sur les États-Unis (peut-être que la Russie peut obtenir un autre discours de la présidence Biden ?), ce sera la plus grande opération clandestine de l'histoire. ", a spéculé un autre.

    Quelqu'un d'autre a répondu qu'il ne pensait pas que la Russie était le coupable ici parce que "ce n'est pas dans son intérêt".

    "La disponibilité du pipeline permet à l'UE d'inverser plus facilement le cours et d'abandonner les sanctions", a ajouté cette personne.

    "L'élimination du pipeline rend plus probable la poursuite des sanctions, vous devez donc bien regarder le gagnant dans ce scénario, et malheureusement, ce sont les États-Unis. Il se trouve que les États-Unis sont l'un des rares pays à avoir les moyens et la capacité de mener à bien ce type d'opération.

    Les dernières nouvelles sur le conflit entre la Russie et l'Occident peuvent être trouvées sur WWIII.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ZeroHedge.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-last-pipeline-europe-shut-down-dispute-naftogaz.html

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  10. Alors que les coûts de l'énergie montent en flèche, la production d'acier en Europe est sur le point de s'effondrer, ce qui aura des effets d'entraînement catastrophiques sur l'économie mondiale


    Mercredi 28 septembre 2022
    par : JD Heyes


    (Natural News) La production d'acier en Europe est littéralement sur le point de s'effondrer alors que le continent fait face à des hausses importantes des coûts de l'énergie en raison de sa dépendance excessive au gaz et au pétrole russes, qui sont désormais lourdement sanctionnés après l'invasion de l'Ukraine en février.

    En Suède, par exemple, les coûts de l'énergie ont frappé plusieurs grands fabricants, les mettant sur le point de devoir fermer, en particulier l'industrie sidérurgique, qui a été particulièrement touchée par la flambée des dépenses en gaz naturel, a rapporté la publication suédoise Samnytt.

    ReMix a ajouté :

    L'entreprise de forge d'acier Bharat Forge à Karlskoga a vu ses prix de l'électricité quadrupler et risque désormais d'être contrainte d'arrêter ses activités. Cela est principalement dû au fait que ses fours sont électriques et consomment jusqu'à 60 000 mégawattheures par an, selon le portail d'information, et la hausse des prix de l'énergie a fait grimper les coûts de production de plusieurs millions.

    « Nous ne pouvons pas supporter ces coûts ; c'est complètement impossible », a déclaré le responsable du site Niklas Blom au point de vente.

    Les composants en acier produits à l'usine sont cruciaux pour les autres fabricants, en particulier les articles coûteux comme les automobiles et les avions. De plus, la production d'acier est essentielle pour maintenir le fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement «juste à temps», en particulier après avoir été durement touchée par les arrêts et les fermetures liés au COVID, dont beaucoup ont duré des mois.

    La hausse des coûts de production d'acier de la forge suédoise signifie que l'entreprise est beaucoup moins compétitive par rapport aux autres sidérurgistes de l'Union européenne et de l'étranger.

    « Malheureusement, cela nous conduit en Suède à perdre de la compétitivité par rapport aux pays à bas salaires. À la fin, les affaires disparaîtront de la Suède. Nos employés se sentent très mal. Et si nos employés se sentent vraiment mal à ce sujet, l'entreprise ne se sentira pas bien non plus », a ajouté Blom.

    Il a appelé le gouvernement suédois à apporter un plus grand soutien financier à l'industrie pour l'empêcher de fermer complètement. Blom a déclaré que sans intervention urgente de l'État, l'entreprise risque de s'effondrer, bien qu'il ait ajouté que les négociations semblent bien se dérouler.

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  11. Mais s'ils ne produisent aucun accord sur l'aide, il a averti qu'il y aurait "une sorte de crise économique en Suède" qui provoquerait un "effondrement" de l'industrie manufacturière, et que les pays membres de l'UE à bas salaires interviendraient pour combler le vide.

    Pendant ce temps, les sidérurgistes allemands sont confrontés à un problème similaire, d'autant plus que l'Allemagne était extrêmement dépendante de l'énergie russe.

    "La production en Allemagne n'est actuellement plus compétitive", a rapporté Reiner Blaschek, PDG d'ArcelorMittal Allemagne, qui a récemment fermé deux usines dans le pays, a rapporté ReMix. Le point de vente a ajouté que Blaschek appelait à une intervention rapide du gouvernement allemand, notant : "Nous avons besoin de prix de l'énergie compétitifs pour l'industrie".

    Séparément, ReMix a rapporté :

    À l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal au port de Hambourg, les travailleurs coordonnent la production pour s'assurer qu'elle n'interfère pas avec les pics de charge électrique - observés le matin et le soir - pour les habitants de la ville de Hambourg. L'aciérie de Hambourg consomme énormément d'énergie. Par exemple, dans l'une des fonderies qui fabriquent du fer brut, elle utilise 76 000 kilowattheures d'électricité en une heure seulement, ce qui équivaut à un demi-million de téléviseurs, selon le journal allemand Die Welt.

    "Nous avons les besoins en gaz de la ville de Lübeck et les besoins en électricité de Kiel", a déclaré Ansgar Jüchter, ingénieur à l'usine.

    "D'autres secteurs industriels connaissent également des problèmes majeurs", a ajouté le PDG d'ArcelorMittal Allemagne.

    L'acier produit à l'usine de Hamberg est utilisé pour fabriquer une variété de produits et d'infrastructures tels que des machines, des automobiles, des navires, des ponts, des centrales électriques et des pipelines. Et alors que les prix de l'énergie continuent de monter en flèche, non seulement l'industrie sidérurgique risque de cratériser, mais si cela se produisait, cela créerait un effet domino dans un large éventail d'autres secteurs manufacturiers et mettrait hors ligne de larges pans de la production allemande.

    Les sources comprennent :

    RMX.news
    Welt.de

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-energy-costs-soar-steel-production-in-europe-verge-of-collapse.html

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  12. Étude : La recharge nocturne des véhicules électriques déstabilise le réseau électrique américain


    mercredi 28 septembre 2022
    par : Belle Carter


    (Natural News) Une étude menée par des scientifiques de l'Université de Stanford et publiée dans la revue Applied Energy a révélé qu'il en coûte plus cher de recharger les véhicules électriques (VE) la nuit. Pire encore, cela pourrait stresser le réseau électrique local et le rendre instable.

    Les auteurs de l'étude ont suggéré que les conducteurs rechargent leur véhicule au travail ou dans des bornes de recharge publiques. Ils ont également déclaré que la recharge de jour dans une station publique réduisait les «émissions de gaz à effet de serre».

    "Nous encourageons les décideurs politiques à envisager des tarifs de services publics qui encouragent la recharge journalière et incitent à investir dans l'infrastructure de recharge pour déplacer les conducteurs de la maison au travail pour la recharge", a déclaré Ram Rajagopal, co-auteur principal de l'étude et professeur agrégé de génie civil et environnemental.

    Au milieu des manifestations du «changement climatique» telles que les incendies de forêt fréquents, les inondations généralisées et les ouragans plus violents, les constructeurs automobiles s'attendent à ce que les gens commencent à investir dans les voitures électriques, d'autant plus que la Californie interdit la vente de nouveaux véhicules à essence à partir de 2035.

    L'État le plus peuplé d'Amérique et le centre de la culture automobile américaine ont pris cette décision pour pousser à la « lutte contre le changement climatique ». Les voitures électriques représentent un million ou six pour cent des ventes d'automobiles dans le Golden State et l'objectif de l'État est d'augmenter ce nombre à cinq millions de véhicules électriques d'ici 2030.

    Mais les chercheurs ont déclaré que le passage du gaz à l'électricité entraînera une pression sur le réseau électrique lorsque les véhicules électriques représenteront 40% des voitures sur la route.

    "Nous avons pu montrer qu'avec moins de recharge à domicile et plus de recharge pendant la journée, l'ouest des États-Unis aurait besoin de moins de capacité de production et de stockage, et il ne gaspillerait pas autant d'énergie solaire et éolienne", a expliqué Siobhan Powell, docteur en génie mécanique et auteur principal de l'étude.

    Elle a ajouté que tous les États, pas seulement la Californie et les États de l'Ouest, pourraient devoir repenser les structures de tarification de l'électricité à mesure que les besoins de recharge des véhicules électriques augmentent et que leur réseau change.

    L'équipe de recherche a estimé que si la moitié des véhicules dans l'ouest des États-Unis sont électriques, il faudrait plus de 5,4 gigawatts de stockage d'énergie, ce qui équivaut à cinq grands réacteurs nucléaires, pour recharger les voitures. Cependant, si les gens chargeaient leur voiture électrique au travail plutôt qu'à la maison, la demande électrique devrait baisser à 4,2 gigawatts.

    « Les conclusions de cet article ont deux implications profondes. La première est que les signaux de prix ne sont pas alignés sur ce qui serait le mieux pour le réseau et pour les contribuables. La seconde est qu'elle appelle à envisager des investissements dans l'infrastructure de recharge là où les gens travaillent », a déclaré Ines Azevedo, professeur agrégé de sciences et d'ingénierie énergétiques et co-auteur principal.

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  13. Collapsifornia : les derniers problèmes de réseau électrique ne sont que le début

    En raison de la chaleur torride de l'été, le réseau électrique californien est maintenant au bord de l'effondrement. Cela met le gouverneur Gavin Newsom sur la défensive alors qu'il vantait les objectifs climatiques «nationaux» de l'État.

    Selon Newsom, l'État a gardé les lumières allumées en raison de ses efforts pour renforcer les énergies renouvelables. "Nous sommes allés jusqu'au bord de la rupture de notre réseau, mais ce n'est pas le cas", a-t-il déclaré lors d'un événement de la Clinton Global Initiative à New York pour la Semaine du climat aux Nations Unies. "Cette transition a fonctionné."

    Mais les critiques en doutent fortement alors que le gouvernement de l'État a pris ses récentes décisions de reporter la fermeture de sa dernière centrale nucléaire et de prolonger la durée de vie de certaines installations alimentées au gaz naturel. Les experts disent que l'État est assez loin d'atteindre ses objectifs énergétiques les plus ambitieux.

    Les sources d'énergie « plus vertes » telles que l'éolien et le solaire rendent difficile la progression vers l'objectif fixé par l'État d'un réseau sans émissions à 100 % d'ici 2045. Les énergies renouvelables ont fourni en moyenne 36 % de l'alimentation électrique de l'État jusqu'à présent cette année. .

    De plus, les 10 jours de températures à trois chiffres dans l'État ce mois-ci ont fait grimper la demande d'électricité à un niveau record, forçant presque les régulateurs de l'État à ordonner des pannes de courant, ce qui, selon les critiques, pourrait entraîner un désastre politique. (En relation: Risque de panne d'électricité en Californie : les propriétaires de véhicules électriques doivent éviter de recharger leurs véhicules ou le réseau électrique pourrait s'effondrer.)

    "Oh, mon seigneur, nous sommes dans une très mauvaise situation par rapport au pire des cas que nous avions prévu", a déclaré Siva Gunda, vice-président de la California Energy Commission.

    Selon le sénateur John Laird, on ne fait pas assez pour éviter une pénurie inquiétante d'approvisionnement en électricité à l'avenir. Le législateur démocrate de Santa Cruz a fait valoir que l'État avait besoin de nouveaux investissements massifs dans les énergies renouvelables et les batteries pour abandonner les combustibles fossiles.

    "Nous devons nous assurer que nous avons plus de vent, nous avons plus de solaire, nous développons vraiment l'éolien offshore, écartons certaines des énergies renouvelables développées afin qu'elles arrivent sur le réseau", a déclaré Laird.

    Visitez PowerGrid.news pour plus de mises à jour sur la situation actuelle des réseaux électriques à travers l'Amérique

    Regardez cette vidéo sur l'ironie de l'interdiction par la Californie des voitures à essence et de l'effondrement imminent du réseau électrique.

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    Cette vidéo provient de la chaîne Willow sur Brighteon.com.

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    ROLLING BLACKOUTS annoncés en Californie alors que le réseau électrique cratère sous une demande record.

    L'infrastructure américaine s'effondre, comme en témoignent les pannes d'approvisionnement en eau et du réseau électrique.

    Les pénuries d'électricité arrivent, préviennent les opérateurs de réseaux électriques.

    ÉCHEC de l'énergie éolienne au Texas alors que le réseau électrique est au bord de l'effondrement.

    Sources include:

    StudyFinds.org
    ScienceDirect.com
    CNBC.com
    Politico.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-overnight-charging-of-evs-destabilizes-power-grid.html

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  14. James Daly, vice-président de l'approvisionnement énergétique d'Eversource, a déclaré que les hausses de tarifs semblent particulièrement exorbitantes dans le New Hampshire parce que la réglementation oblige l'entreprise à contracter des approvisionnements moins courants que dans d'autres États, où les hausses de prix sont donc plus progressives. Il a ajouté que les prix de gros de l'électricité ont approximativement triplé depuis 2020, atteignant 130 dollars par mégawattheure pendant les périodes de pointe.

    "Nous constatons toujours les effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz naturel liquéfié, et cela affecte notre situation d'approvisionnement hivernal", a déclaré Daly.

    Donald Kreis, qui travaille en faveur des clients des services publics par l'intermédiaire du Bureau du défenseur des consommateurs du New Hampshire, a déclaré que son bureau avait récemment constaté une augmentation spectaculaire du nombre d'appels de clients inquiets de leur capacité à gérer la flambée des prix de l'électricité. Les coûts de livraison du gaz naturel et du mazout ont également augmenté, ce qui rend le chauffage domestique plus coûteux à mesure qu'il fait plus froid.

    "Les gens sont vraiment paniqués parce que l'hiver approche", a déclaré Kreis.

    La National Energy Assistance Directors Association (NEADA) a prédit la saison de chauffage hivernale la plus élevée depuis une décennie – un bond de 35 % pour atteindre une moyenne de 1 202 $ par rapport à il y a deux saisons. NEADA a estimé qu'environ une famille américaine sur six est déjà en retard sur les factures de services publics.

    Pendant ce temps, les responsables de l'énergie du Massachusetts avertissent les citoyens que le taux de chauffage de leurs maisons et de maintien des lumières allumées devrait monter en flèche cet hiver alors que le prix du gaz naturel augmente.

    Près de la moitié de la production électrique de la Nouvelle-Angleterre est alimentée par du gaz naturel ou du gaz naturel liquide, des matières premières vendues sur le marché mondial et soumises à ses souhaits. La surdépendance relative de la région vis-à-vis du gaz naturel va se traduire par des factures d'électricité exorbitantes pour de nombreux ménages cet hiver et les responsables de l'État travailleraient avec leurs homologues fédéraux pour se préparer.

    Suivez Electricity.news pour plus d'informations sur la hausse des tarifs d'électricité en Amérique.

    Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur les pannes d'électricité et les pénuries d'électricité imminentes.

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    Cette vidéo provient de la chaîne SecureLife sur Brighteon.com.

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    Les factures d'électricité qui montent en flèche aggravent les malheurs de la tempête hivernale des Texans.

    Amérique du tiers-monde : la ville de Michigan coupe le courant et supprime les lampadaires en raison de son incapacité à payer sa facture d'électricité.

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    Les municipalités allemandes se préparent à un hiver sombre de pannes d'électricité, simulent 400 décès au cours des 96 premières heures.

    Les pénuries d'électricité arrivent, préviennent les opérateurs de réseaux électriques.

    Sources include:

    WSJ.com
    PatriotLedger.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-electric-bills-surge-across-america-winter-approaches.html

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  15. La fusion nucléaire est déjà en chantier, elle vise à remplacer les énergies fossiles


    le 26.09.2022


    La France va construire six réacteurs nucléaires de type EPR 2 d’ici à 2050, avec mise en service du premier réacteur vers 2035, et projette que sa centrale à fusion en construction sera prête vers 2060.
    ITER, fusion nucléaire en chantier | Reportage [8:01]

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    Albert Coroz: L'obsession du gaz carbonique a été portée au premier plan par Doris Leuthard, qui a initié la sortie du nucléaire et la fermeture de Mühleberg, avant même la votation sur la "Stratégie énergétique 2050". Leuthard savait plaire à l'air du temps, qui soufflait favorablement vers les Vert.e.s. et les antinucléaires. Avec la montée du néo-féminisme, Leuthard a profité de la vague pour partager son succès avec les femmes.

    Or le nucléaire est la seule solution propre et fiable pour satisfaire la demande énergétique d'un pays qui manque de ressources fossiles. En plus, la technologie nucléaire est en constante évolution, ce qui demande des spécialistes très pointus et difficiles à trouver et à remplacer. La "Stratégie énergétique 2050" ne tenait pas compte de la croissance actuelle de la population, ni des technologies innovantes, tout en faisant miroiter la faisabilité d'une solution 100 % éolien-solaire.

    Pendant que la Suisse avance à reculons, la Chine n'a aucun "plan climat", mais des plans de centrales à fusion, et cherche à progresser dans la phase finale de ses méga-labs à fusion nucléaire.
    La Chine est à six ans du passage du méga-lab à la phase exploitable, industrielle, pour construire des centrales à fusion.

    La Suisse, qui cofinance le CERN, ne participe pas au projet ITER, ce qui signifie qu'elle ne pourra pas compter sur l'achat de cette technologie de sitôt.

    Actuellement, notre participation à un tel projet est impensable: la Gauche aurait dénoncé avec vigueur le fait qu'une telle centrale occupe 60 terrains de football, alors que l'accueil d'un million de migrants ou le bétonnage de 60 terrains de foot pour des immeubles subventionnés ne leur posent aucun problème.

    Rien que le projet de rehausser nos barrages a essuyé des oppositions virulentes des Vert.e.s, au nom de la "sixième extinction de masse", alors que les black-outs menaçaient déjà notre pays bien avant la guerre en Ukraine.

    Le peuple suisse est convaincu par nos médias de son devoir de sauver la planète et de porter toute la misère du monde. Et pour financer des aspirations si ambitieuses, la pensée dominante ne jure plus que par les vertus de la décroissance.
    Il va sans dire que tous ceux qui prônent actuellement la paupérisation vertueuse, la sobriété énergétique et les mesures coercitives parlent la bouche pleine. Le reste de la population va payer cash son devoir de sobriété et de neutralité carbone.

    Nos élu.e.s Vert.es, qui ont prôné le solaire-éolien pour faire marcher nos industries, ne vont jamais assumer les conséquences de la crise économiques systémique à venir.

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  16. Pourquoi un black-out est improbable en Suisse

    Ce contenu a été publié le 29 septembre 2003

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    10 février 2015 - Un "blackout" en Suisse coûterait 2 à 7 milliards de francs par jour (ou 24 milliards, selon Economiesuisse)

    Blackout: quelles sont les infrastructures touchées ? [RTS]

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    2 novembre 2021 - En cas de black-out, la Suisse serait démunie

    Une panne d’électricité de quelques jours, un scénario crédible, aurait des conséquences majeures tant notre dépendance envers ce vecteur énergétique s’est accrue. Les plans de secours paraissent dérisoires.

    La nuit est noire et froide, faute de lumière et de chauffage. Les congélateurs ont dégelé, l’eau potable manque, tout le monde a faim et soif. Impossible de faire le plein d’essence ou de retirer de l’argent. Le black-out paralyse l’industrie, augmente le risque d’épidémie, surtout dans les villes. Les hôpitaux, contrairement aux EMS, ont des groupes électrogènes mais ils sont surchargés. Des millions d’animaux de ferme risquent la mort en quelques heures faute d’alimentation et de ventilation. Chaque jour, les problèmes s’aggravent et l’impuissance des autorités s’accroît; si la population perd confiance, l’Etat s’écroule. Comment réagirions-nous face à une telle panne? Combien de temps durerait-elle avant des pillages? Les policiers resteraient-ils en service? […]

    Article complet: https://www.letemps.ch/economie/cas-blackout-suisse-serait-demunie

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    Énergie illimitée : ITER et la fusion nucléaire au secours de la crise ? (41:32)

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    La Chine produira de l'énergie propre grâce à la fusion nucléaire d'ici 2028, selon un expert en armement

    Baba Tamim
    15 sept. 2022


    Jusqu'à présent, les scientifiques chinois ont obtenu une réaction fonctionnant à une température légèrement plus froide de 70 millions de degrés Celsius pendant plus de 17 minutes.

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    La célèbre image de Randy Montoya capture la libération par la machine Z, pendant seulement 100 nanosecondes, d'environ 200 000 milliards de watts d'énergie de rayons X. Laboratoires nationaux de Sandia

    La Chine aspire à produire une énergie propre illimitée grâce à la fusion nucléaire d'ici 2028
    La centrale électrique à impulsions "la plus grande du monde" sera construite à Chengdu, dans la province du Sichuan, selon le professeur Peng Xianjue de l'Académie chinoise d'ingénierie physique, a rapporté mercredi The Independent .

    "L'allumage de la fusion est le joyau de la couronne de la science et de la technologie dans le monde d'aujourd'hui", a dit le professeur Peng.

    "Être le premier au monde à réaliser une libération de fusion à une échelle exploitable constituera l'étape la plus importante sur la voie de l'énergie de fusion pour les êtres humains."

    Le professeur, le principal scientifique chinois en matière d'armes nucléaires, a annoncé cela lors d'une réunion en ligne organisée par un groupe de réflexion basé à Pékin, Techxcope, la semaine dernière, a rapporté le South China Morning Post (SCMP), basé à Hong Kong .

    Peng, 81 ans, a été un conseiller clé du programme d'armes nucléaires de la Chine et a créé certaines des petites ogives nucléaires les plus sophistiquées du pays.

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  17. La fusion nucléaire pourrait être réalisable à l'avenir

    La Chine produira de l'énergie propre grâce à la fusion nucléaire d'ici 2028, selon un expert en armement
    Fission colorée de particules dans un collisionneur, illustration 3D. sakkmesterke/iStock

    Le meilleur résultat obtenu jusqu'à présent par les scientifiques chinois utilisant un "soleil artificiel" est une réaction se produisant à une température légèrement plus froide de 70 millions de degrés Celsius pendant plus de 17 minutes.

    La machine à Z-pinch , qui imite le processus de fusion d'une bombe thermonucléaire grâce à d'énormes impulsions électriques, sera utilisée dans la centrale électrique chinoise.

    En raison des distorsions qui se produisent dans le plasma et qui provoquent son effondrement, ces impulsions sont principalement utilisées pour créer des armes atomiques et ne sont considérées que depuis peu comme un chemin potentiel vers l'énergie de fusion nucléaire.

    Une centrale de fusion nucléaire à grande échelle utilisant cette technologie pourrait être réalisable à l'avenir, grâce à de nouvelles méthodes de stabilisation du plasma, telles que le processus d'écoulement axial cisaillé.

    Cependant, selon le professeur Peng, le processus de fusion de la nouvelle usine sera utilisé dans un premier temps pour introduire des particules dans l'uranium, qui alimentera ensuite un réacteur à fission.

    La semaine dernière, un réacteur à fusion nucléaire développé par des chercheurs de l'Université nationale de Séoul (SNU) en Corée du Sud a atteint des températures supérieures à 100 millions de degrés Celsius pendant 30 secondes, se rapprochant un peu plus de l'énergie de fusion nucléaire.

    L'énergie de fusion nucléaire et ses enjeux

    La fusion nucléaire est le "Saint Graal" des sources d'énergie, car elle imite les processus naturels du Soleil, qui dégagent des quantités énormes d'énergie quand les atomes d'hydrogène entrent en collision pour former des atomes d'hélium.

    C'est ce processus qui produit l'énergie du Soleil et des autres étoiles. Et il s'agit d'une source d'énergie renouvelable alternative privilégiée car il n'y a pas d'émission de gaz à effet de serre.

    Issue des études sur le fonctionnement des étoiles, la recherche sur l'énergie de fusion nucléaire a été menée pour la première fois au milieu du XXe siècle. Mais l'accent était alors mis sur l'exploitation de la puissance des armes et des roquettes, et l'utilisation comme source d'énergie n'a été ajoutée que récemment.

    Cependant, les défis liés à l'exploitation d'une énergie aussi forte sont nombreux. Les conditions particulières et extrêmes qui doivent être remplies pour que la fusion nucléaire s'amorce sont difficiles à reproduire sur Terre.

    Le "carburant" doit être chauffé dans des conditions similaires à celles du Soleil : des températures extrêmement élevées, des pressions énormes et cela de manière prolongée. On craint également que les chambres de réaction ne se détériorent avec le temps en raison des neutrons libérés lors de la réaction.

    De plus, la taille et le coût des chambres de réacteur actuelles rendent impossible la production d'électricité pour les clients quotidiens.

    source: https://interestingengineering.com/science/china-aspires-unlimited-clean-energy-2028

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  18. Le Blob
    Fruit d’une collaboration internationale, le projet ITER vise à dompter la fusion nucléaire, la réaction à l’œuvre dans les étoiles comme notre Soleil, pour produire de l’électricité. Les travaux sur le site d’ITER ont débuté en 2010 – et la construction du réacteur en 2020. Les premières expériences, c’est-à-dire le premier plasma, sont attendus d’ici cinq ans. Visite d’un chantier hors du commun.

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    Voir aussi:
    Qu’est-ce que la fusion ? Pourquoi est-elle si difficile à réaliser ?
    Fusion nucléaire : la Chine prépare une centrale hybride révolutionnaire, et c’est pour bientôt

    https://lesobservateurs.ch/2022/09/26/la-fusion-nucleaire-est-deja-en-chantier-elle-vise-a-remplacer-les-energies-fossiles/

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  19. Des documents divulgués révèlent le plan des pays pauvres d'imposer une TAXE CARBONE mondiale aux pays développés


    Mercredi 28 septembre 2022
    par : Kevin Hughes


    (Natural News) Certains des pays les plus vulnérables prévoient d'imposer une taxe mondiale sur le carbone à leurs homologues plus développés, selon des documents divulgués.

    Le Guardian a réussi à obtenir une copie d'un projet de document rédigé par un groupe de nations pauvres, qui devait être discuté à l'Assemblée générale des Nations Unies. Selon le document, ces pays se préparent à exiger une taxe mondiale « liée au climat et fondée sur la justice » comme moyen de financer les paiements pour les pertes et dommages subis par un monde en développement.

    Le document indique que cela pourrait être perçu par le biais de surtaxes sur les voyages en avion, de sanctions sur les combustibles de soute très polluants et à forte intensité de carbone utilisés par les navires, en ajoutant des frais à l'extraction de combustibles fossiles ou des frais sur les transactions financières. (Connexe : les taxes sur le carbone sont arrivées : le plus grand pipeline de capture de carbone au monde sera construit dans le Haut-Midwest.)

    En outre, le document décrit les avantages et les inconvénients de chacun d'entre eux ainsi que la possibilité d'augmenter le financement des pays riches par le biais du secteur privé et des banques mondiales de développement telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

    La publication britannique elle-même a reconnu que toute taxe serait clairement destructrice pour le transport maritime mondial et augmenterait encore les prix des denrées alimentaires et du carburant.

    Toutes les alternatives aux pertes et dommages financiers seront probablement difficiles à accepter pour les pays riches à une époque de flambée des coûts des combustibles fossiles, de la flambée des prix des denrées alimentaires et des problèmes de coût de la vie dans le monde entier. Bien que les nations riches aient convenu lors du sommet des Nations Unies sur le climat COP26 à Glasgow l'année dernière qu'il devrait y avoir un plan pour les pertes et dommages, il n'y a aucune négociation sur la façon dont il pourrait être financé ou qui devrait faire un don.

    Les pays des Caraïbes soumettent des réclamations distinctes pour dommages climatiques

    Les pays des Caraïbes, connus principalement pour être un hotspot touristique, ont également remis des documents séparés à l'ONU concernant les dommages potentiels qu'ils pourraient subir lors de «l'effondrement climatique».

    Une soumission de la nation insulaire d'Antigua-et-Barbuda a averti que "la hausse des températures de la mer et de l'air" dans la région pourrait produire une super tempête d'ici quelques années. Il a indiqué que les dommages causés par cette catastrophe potentielle pourraient causer 8,9 milliards de dollars à Antigua-et-Barbuda, soit six fois son PIB annuel.

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  20. "Le cas d'Antigua-et-Barbuda souligne la nécessité d'une action climatique ambitieuse visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation et les pertes et dommages", a déclaré Adelle Thomas, directrice du Centre de recherche sur l'adaptation et la résilience au changement climatique de l'Université des Bahamas.

    « Pour les pays des Caraïbes qui ont le moins contribué au changement climatique mais qui sont déjà aux prises avec les impacts actuels, il est essentiel que le réchauffement climatique soit limité à 1,5 C ; que le financement de l'adaptation est considérablement augmenté et rendu plus accessible ; et qu'il existe un financement et un soutien nouveaux et supplémentaires disponibles pour faire face aux pertes et aux dommages.

    "Nous subissons des impacts climatiques qui deviennent de plus en plus extrêmes d'année en année", a déclaré Walton Webson, ambassadeur d'Antigua-et-Barbuda auprès de l'ONU.

    « Nous méritons de vivre sans la peur imminente de la dette et de la destruction. Nos îles portent le fardeau le plus lourd d'une crise que nous n'avons pas provoquée, et la création urgente d'un fonds dédié à la réponse aux pertes et dommages est la clé d'une reprise durable.

    Suivez ClimateAlarmism.news pour plus d'informations sur la taxe carbone et le changement climatique.

    Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur l'annonce par l'ONU d'une taxe mondiale sur le carbone.

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    Cette vidéo provient de la chaîne InfoWars sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires liées :

    Elon Musk pousse une taxe sur le carbone qui remplira ses propres poches de milliards.

    Astrophysicien britannique : Le changement climatique est une arnaque, les scientifiques qui en font la promotion essaient seulement de gagner de l'argent.

    Le crash cosmique d'il y a 12 800 ans a provoqué des changements climatiques, prouvant que le «changement climatique» peut se produire à tout moment, bien au-delà de notre contrôle.

    La NASA admet que le changement climatique se produit à cause des changements de l'orbite solaire de la Terre, et NON à cause des VUS et des combustibles fossiles.

    Les sources comprennent :

    WattsUpWithThat.com
    TheGuardian.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-28-leaked-documents-reveal-plans-global-carbon-tax.html

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  21. L’Allemagne a besoin de gaz et d’hydrogène arabes


    Par Alexandre Lemoine
    Mondialisation.ca,
    27 septembre 2022


    Le chancelier allemand Olaf Scholz accompagné par une grande délégation de représentants d’affaires s’est rendu au Qatar, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis (EAU). L’objectif annoncé de cette tournée consistait à passer des accords sur la coopération énergétique. Un tel accord a été conclu avec les EAU sur la livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) et de gasoil à l’Allemagne.

    L’intérêt de M. Scholz pour le tiers monde mérite attention, même si en principe ce thème au sein du gouvernement relève du ministre de la Coopération économique. En mai, le chancelier s’est rendu au Sénégal, au Niger et en Afrique du Sud pour s’entretenir sur la coopération économique, la lutte contre la pandémie, les changements climatiques et la lutte contre le terrorisme islamique. Mais il a également parlé de la situation en Ukraine et de l’influence de la Russie sur les prix des hydrocarbures et des vivres. Ce n’est pas un secret que M. Scholz a tenté d’inciter les pays africains à adopter une position antirusse, mais sans succès.

    Il serait utile de rappeler que le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat Robert Habeck s’est rendu en mars au Qatar pour acheter du GNL, mais il est revenu les mains vides, car il n’avait pas accepté de signer des contrats à long terme qui sont désavantageux aujourd’hui à cause des prix élevés. Ainsi, Olaf Scholz a décidé de « refaire un passage ». Et ce fut un succès aux EAU. D’après le site allemand rnd, dans les mois à venir l’Allemagne recevra du gaz et du gasoil en provenance des EAU. Il est question de 137.000 mètres cubes de GNL qui sera acheminé à Hambourg cette année déjà. Le groupe allemand RWE a signé un contrat prévoyant également des livraisons en 2023. Alors que le groupe de transport Hoyer devrait signer avec les EAU un accord sur une livraison immédiate, en septembre, de 23.000 tonnes de gasoil. Après quoi, l’Allemagne recevra 250.000 tonnes de ce carburant tous les mois.

    On ignore encore si les négociations avec le Qatar et l’Arabie saoudite se sont soldées par des contrats aussi impressionnants.

    Mais cette fois, c’est un autre combustible qui était au centre de l’attention, l’hydrogène, que l’Allemagne considère comme le « combustible du futur ». Et elle espère en recevoir des pays arabes, car l’abondance du soleil permettra de produire de l’hydrogène écologiquement pur directement par décomposition de l’eau. Or l’Arabie saoudite comptait précisément construire un grand nombre de panneaux solaires, notamment dans le but d’obtenir de l’électricité pour décomposer l’eau de mer.

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  22. En revanche, la presse allemande ne parle pas volontiers de la présence de représentants de groupes militaires au sein de la délégation. Car ce que les Allemands peuvent proposer aujourd’hui aux pays en développement, ce sont avant tout des armes de qualité. L’Arabie saoudite a été certainement intéressée par la possibilité de recevoir de nouveau des armes dont elle a été privée à cause de la participation à la guerre contre le Yémen et du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Sachant que c’est le prince héritier Mohammed ben Salmane qui était accusé d’avoir commandité cet assassinat. La rencontre d’Olaf Scholz avec le prince héritier saoudien est censée montrer au monde entier qu’il en est fini avec les querelles.

    La presse allemande perçoit la rencontre du chancelier avec le prince héritier précisément comme un signe de réconciliation, ce qui devrait rétablir la coopération interrompue. C’est la visite en Arabie saoudite qui doit être considérée comme le plus important succès d’Olaf Scholz.

    https://www.mondialisation.ca/lallemagne-a-besoin-de-gaz-et-dhydrogene-arabes/5671579

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  23. Un moment fatidique de l'histoire est sur nous


    De Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    28 septembre 2022


    Chers lecteurs, je vous ai expliqué qu'il n'y a pas eu de défaite russe en Ukraine et qu'il n'y aura pas de défaite russe. Je vous ai informé que Poutine et le Kremlin sont attachés à une chose importante qui différencie la Russie des États-Unis et c'est que la Russie respecte le droit international et pas les États-Unis. C'est pourquoi il n'y a pas eu « d'invasion russe de l'Ukraine » comme le proclament les propagandistes occidentaux. Kiev, le fonctionnement du gouvernement ukrainien et les villes et infrastructures de l'ouest de l'Ukraine n'ont pas été attaqués. Le Kremlin a limité ses opérations militaires aux zones d'Ukraine où la majorité de la population russe était bombardée, occupée et assassinée par les forces ukrainiennes et qui a dû faire face en février dernier à l'invasion d'une importante armée ukrainienne formée par l'Occident et de milices néonazies destinées à renverser les deux républiques indépendantes du Donbass reconnues par le gouvernement russe. Les républiques ont demandé l'intervention de la Russie, qui a légalisé «l'opération militaire limitée» en vertu du droit international.

    Comme mes lecteurs le savent, je considère l'opération limitée comme une erreur car elle a prolongé le conflit et permis à l'Occident de s'impliquer profondément, promettant ainsi une guerre plus large qui deviendrait probablement nucléaire. Je pensais et je pense toujours que la Russie mettait l'accent sur la légalité au risque d'une guerre nucléaire.

    Le Kremlin a maintenant agi pour lever la contrainte du droit international avec les référendums dans les quatre régions si les habitants souhaitent la réunification avec la Russie. Il est clair que le vote sera oui et que la Douma et le Kremlin procéderont rapidement à la réintégration de l'ancien territoire russe dans la Russie.

    À ce stade, la poursuite de la guerre par l'Ukraine implique une agression ukrainienne directe contre la Russie elle-même. Cela libère les mains du Kremlin alors que la guerre devient la réponse de la Russie à l'agression ukrainienne. À ce stade, il sera clair pour toutes les parties concernées que Kiev, le gouvernement ukrainien et les villes et infrastructures de l'ouest de l'Ukraine ne bénéficient plus de l'immunité. En d'autres termes, cela devient une véritable guerre aux conséquences dévastatrices pour l'Ukraine et peut-être aussi pour tous les fournisseurs occidentaux d'armes et de renseignements.

    Les Américains ne sont pas préparés à cela, car tout ce qu'ils ont entendu parler du conflit, c'est de la propagande russophobe et de faux reportages sur la réalité.

    Larry Johnson, un commentateur honnête et compétent, répète ce récit et ajoute que l'Occident n'a pas la capacité de produire des armes et des munitions à l'échelle exigée par une guerre totale et que les économies européennes sont confrontées à des fermetures à la suite des sanctions américaines contre la Russie. Le message est que les États-Unis et l'OTAN n'ont aucun moyen d'empêcher une conquête rapide de l'Ukraine par la Russie, sauf en recourant à la guerre nucléaire, auquel cas le monde occidental cessera d'exister.

    Que nous puissions nous trouver dans cette position extrêmement dangereuse est dû à l'absence totale en Occident de médias honnêtes et indépendants et d'experts russes honnêtes et compétents. Essentiellement, il n'y a pas d'intelligence en Occident parmi ceux qui prennent les décisions et aucune information précise ne parvient aux populations occidentales.

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  24. Moi et quelques autres avons fait d'énormes efforts, mais nous sommes appelés "théoriciens du complot", "agents/dupes russes", et d'autres noms utilisés pour discréditer ceux qui comprennent réellement la réalité de la situation. Les restrictions croissantes sur ce qui peut être dit, ou si on y prête attention, ont créé une ignorance massive alors que nous arrivons à un moment fatidique possible de l'histoire.

    Voici Larry Johnson :

    EN SAVOIR PLUS SUR LE RÉFÉRENDUM GAME CHANGER

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/paul-craig-roberts/a-fateful-moment-of-history-is-upon-us/

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  25. Est-ce que les Australiens songent à faire machine arrière avec l’AUKUS ?


    Par Philippe Rosenthal
    Mondialisation.ca,
    27 septembre 2022


    Les Etats-Unis, le Royaume-Uni ne sont pas des partenaires fiables même pour l’Australie. Il y a un an, l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont – sautant de joie – rendu publique l’alliance militaire tripartite AUKUS qui avait été négociée en secret dans le dos de la France, pourtant une alliée de ces puissances anglo-saxonnes et membre de l’Otan, et une puissance nucléaire présente dans l’Indo-pacifique.

    L’Australie devait, donc, recevoir des sous-marins nucléaires américains. Mais, la livraison tarde et inquiète le pays car quand ils seront livrés le monde et la technologie auront déjà tellement changé que personne n’aura besoin de ces navires. En outre, la promesse américaine de créer des emplois australiens tombe à l’eau.

    Rappel de la trahison des alliés de la France. Il y a d’abord la trahison des Etats-Unis, du Royaume-uni et de l’Australie dans l’annonce de la rupture du contrat entre la France et l’Australie sur 12 sous-marins français. Jean-Yves Le Drian, alors ministre de l’Europe et des affaires étrangères, avait qualifié la décision australienne de «trahison», de «coup dans le dos». En 2016, la France avait réalisé un contrat avec l’Australie pour la vente de 12 sous-marins pour 56 milliards d’euros après des négociation qui avaient commencé en 2014. En septembre 2021, la France annonçait que «la relation de confiance construite avec l’Australie était trahie», d’autant plus que «cela ne se fait pas entre alliés», avait martelé Jean-Yves Le Drian. Les Australiens voulaient obtenir une autonomie stratégique et l’accord avec la France comportait beaucoup de transferts technologiques. C’était un contrat qui allait sur une durée de 50 ans. La livraison du premier sous-marin français devait arriver vers 2023, d’après le ministre français.

    Au moment de l’annonce de la rupture du contrat, Jean-Yves Le Drian soulignait que dans les déclarations de Joe Biden et du Premier ministre australien, Scott Morrison, sur la mise en place de l’AUKUS, il y avait un manque de clarté sur la date de livraison des sous-marins nucléaires américains alors que la France avait un calendrier très strict. «La France voulait mener une stratégie de l’Indo-Pacifique avec l’Australie. Le but était de montrer qu’il y une alternative au modèle chinois», faisait savoir le ministre français.

    La France appelée à construire les sous-marins australiens ? A la date du premier anniversaire de l’AUKUS, le ministre australien de la Défense, Richard Marles, annonçait la livraison des huit premiers sous-marins en 2040. RFI soulignait qu’ «en cas de retard, l’Australie risque de ne plus disposer de sous-marins pour remplacer sa flotte vieillissante», alors elle pourrait se tourner vers la France pour combler les lacunes. «Lors d’une réunion avec le Premier ministre australien, Anthony Albanese, en juillet dernier, «le président français, Emmanuel Macron, furieux de la façon dont la France a été larguée», aurait proposé de fournir quatre sous-marins. L’Australie se voyant ne pas être assurée de recevoir à temps les sous-marins nucléaires des Etats-Unis a commencé à reconsidérer l’offre de Paris.

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  26. En juin dernier, l’Australie déclarait vouloir payer les 555 millions d’euros de compensation à Naval Group. Le 1 septembre, Richard Marles, le ministre australien de la Défense, a rencontré à Brest, Sébastien Lecornu, son homologue français et a twitté: «Nous avons discuté du pilier défense et sécurité de la feuille de route [Australie-France] et de la manière dont nos pays continueront à renforcer cette relation importante». «Je suis impatient d’approfondir le partenariat stratégique de l’Australie avec la France», insistait-il.

    Clairement, avec sa visite en France, Richard Marles a souhaité renouveler les relations diplomatiques et économiques avec la France, notamment, après l’annulation du «contrat du siècle» passé avec Naval Group. Est-ce que l’Australie se trouvant dans l’impasse avec les Etats-Unis se trouverait-elle, donc, dans l’obligation de revoir sa copie avec la France ? Ou était-ce une action pour obtenir un effet de levier sur les États-Unis ? Quoi qu’il en soit Le Premier ministre sud-australien, Peter Malinauskas, a critiqué une proposition visant à ce que l’Australie achète des sous-marins nucléaires directement aux Etats-Unis, affirmant qu’il ne serait «pas acceptable» que son Etat soit impacté par le manque des emplois promis dans la fabrication de sous-marins.

    Les Etats-Unis veulent-ils s’assurer leur dominance sur l’Australie et damer le pion à la France? Les Etats-Unis, en effet, annoncent à l’Australie leur volonté d’assurer leur contrat. Ainsi, en l’espace de deux semaines, depuis la visite de Richard Marles à Brest, l’administration Biden, selon The Wall Street Journal, annonce«viser à accélérer les capacités de l’Australie d’ici le milieu des années 2030 en produisant les premiers sous-marins aux Etats-Unis, jusqu’à ce qu’il puisse construire le sous-marin, dans le but de contrer la Chine». Les rapprochements de Canberra avec Paris semblent faire réagir Washington pour lancer des annonces positives quant à la construction des sous-marins dans les délais. Est-ce que les États-Unis s’inquiètent de voir l’Australie se rapprocher, de nouveau, de la France ?

    La question se pose car, comme RFI le rapporte, «un an après l’annonce de l’alliance AUKUS entre l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, Canberra est encore loin de se doter d’une nouvelle flotte de sous-marins propulsés par la technologie nucléaire américaine». Le même média français précise: «La France pourrait construire des sous-marins pour l’Australie, après tout». L’action des Etats-Unis, du Royaume-Uni, en poussant l’Australie à rompre le contrat avec la France en septembre dernier au bénéfice des deux puissances anglo-saxonnes avec qui l’Australie, est, désormais, engagée dans l’alliance sécuritaire AUKUS, sans la France, aurait dû être un avertissement de poids pour Paris. A voir le rapprochement de l’Australie avec la France, était-il nécessaire de rompre, il y a un an, le contrat de 56 milliards d’euros pour 12 sous-marins diesel qui sont exactement les mêmes ? Quoi qu’il en soit la diplomatie française vogue selon la force du vent et ne semble pas être en mesure de donner le cap à suivre.

    https://www.mondialisation.ca/est-ce-que-les-australiens-songent-a-faire-machine-arriere-avec-laukus/5671576

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  27. Un nouveau leader européen ? Giorgia Meloni !


    27 SEPTEMBRE 2022
    BLOG ALGORA
    via ZeroHedge


    Voilà pour les menaces d'il y a quelques jours de la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, que les Italiens ont clairement ignorées alors que le bloc de droite de Giorgia Meloni célèbre sa victoire historique, quoique largement attendue, et une majorité claire. Rod Dreher de The American Conservative se fait l'écho des tentatives ratées de von der Leyen d'intimider des populations entières d'Europe : « Comment ose-t-elle ?! Comment ce technocrate mondialiste non élu a-t-il osé menacer un peuple libre et démocratique comme celui-ci ! C'est un scandale. Cette menace de faire jouer le mécanisme de l'UE contre l'Italie si les électeurs italiens donnent le pouvoir à Giorgia Meloni lors des élections de ce week-end est un moment stupéfiant. Cela montre ce qu'est vraiment l'UE : pas de démocratie, mais un gouvernement par des élites mondialistes.
    Cela nous amène à la question de "Pourquoi la détestent-ils autant ?" Le clip ci-dessous de 2 minutes de Meloni prononçant un discours sur un événement précédent qui est devenu viral ce week-end alors que les votes en Italie étaient comptés donne un aperçu de la raison pour laquelle ils doivent être sous surveillance suicide à Bruxelles. Le nouveau Premier ministre italien décrit avec éloquence que les Italiens et les êtres humains en général ne sont pas de simples consommateurs sans identité et des jouets économiques de la classe des technocrates de la tour d'ivoire, mais appartiennent à Dieu, au pays et à la famille…

    - voir clip sur site -

    D'après le discours archivé, Meloni a déclaré…

    * * *

    "S'il vous plaît, répondez-moi à ces questions. C'est à peu près ce que nous faisons ici aujourd'hui. Pourquoi la famille est-elle une ennemie ? Pourquoi la famille fait-elle si peur ? Il n'y a qu'une seule réponse à toutes ces questions. Parce qu'il nous définit. Parce que c'est notre identité. Car tout ce qui nous définit est désormais un ennemi pour ceux qui voudraient que nous n'ayons plus d'identité et que nous soyons de parfaits esclaves consommateurs.
    « Et donc ils attaquent l'identité nationale, ils attaquent l'identité religieuse, ils attaquent l'identité de genre, ils attaquent l'identité familiale. Je ne peux pas me définir comme italienne, chrétienne, femme, mère. Non."
    « Je dois être citoyen x, sexe x, parent 1, parent 2. Je dois être un numéro. Car quand je ne serai plus qu'un numéro, quand je n'aurai plus d'identité ni de racines, alors je serai le parfait esclave à la merci des spéculateurs financiers. Le consommateur parfait.
    "C'est la raison pour laquelle. C'est pourquoi nous inspirons tant de peur. C'est pourquoi cet événement inspire tant de peur. Parce que nous ne voulons pas être des numéros. La volonté défendra la valeur de l'être humain. Chaque être humain. Parce que chacun de nous a un code génétique unique qui est irremplaçable. Et qu'on le veuille ou non, c'est sacré. Nous le défendrons. Nous défendrons Dieu, le pays et la famille.
    « Ces choses qui dégoûtent tellement les gens. Nous le ferons pour défendre notre liberté, car nous ne serons jamais des esclaves et de simples consommateurs à la merci des spéculateurs financiers. C'est notre mission. C'est pourquoi je suis venu ici aujourd'hui.
    "Chesterton a écrit, il y a plus d'un siècle..." Des feux seront allumés pour témoigner que deux et deux font quatre. " Des épées seront tirées pour prouver que les feuilles sont vertes en été. "
    « Ce moment est arrivé. Nous sommes prêts."

    * * *

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  28. Et c'est pourquoi ils la détestent. Comme nous l’avons noté précédemment, la presse d’ultra-gauche n’arrête pas de comparer Giorgia Meloni à Mussolini…

    Et plus de ses discours précédents…

    "Oui aux familles naturelles, non au lobby LGBT, oui à l'identité sexuelle, non à l'idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort, non à la violence de l'islam, oui à des frontières plus sûres, non à immigration de masse, oui pour travailler pour notre peuple.

    Nous sommes probablement sur le point d'en savoir plus sur les "outils" que la Commission européenne menace depuis des années d'utiliser contre la Pologne et la Hongrie, dans les derniers efforts de Bruxelles pour conjurer une vague conservatrice et traditionaliste dans des coins de plus en plus profondément frustrés de l'Europe...

    https://www.algora.com/Algora_blog/2022/09/27/a-new-european-leader-giorgia-meloni

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    1. (...) L’Ukraine «peut compter» sur le soutien de l’Italie, assure Meloni
      L’Ukraine pourra compter sur le soutien du prochain gouvernement italien, a assuré mardi soir Giorgia Meloni, qui devrait devenir la future Première ministre du pays, après que son parti post-fasciste Fratelli d’Italia (FdI) a remporté les élections législatives dimanche.

      «Vous savez que vous pouvez compter sur notre soutien loyal à la cause de la liberté du peuple ukrainien. Restez forts et gardez votre foi inébranlable!», a tweeté en anglais Giorgia Meloni à l’adresse du président ukrainien Volodymyr Zelensky. (...)

      https://www.lematin.ch/story/live-guerre-ukraine-russie-informations-en-continu-405723338808

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    2. Le parti nazi (Nazional Socialiste) n'est pas mort ! youpie !

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    3. (...) Londres ne reconnaîtra «jamais» les tentatives russes d’annexion

      La Première ministre britannique Liz Truss (photo) a assuré mercredi au président ukrainien Volodymyr Zelensky que Londres ne reconnaîtrait «jamais les tentatives russes» d’annexion après les votes dans quatre régions ukrainiennes sous contrôle de Moscou, selon Downing Street. (...)

      (...) Le Canada ne reconnaîtra «jamais» les résultats des référendums d’annexion

      Le Canada ne reconnaîtra jamais les résultats «des simulacres de référendum» tenus par la Russie en Ukraine, a affirmé le Premier ministre Justin Trudeau (photo) lors d’un entretien mercredi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. (...)

      https://www.lematin.ch/story/live-guerre-ukraine-russie-informations-en-continu-405723338808

      Ne pas confondre monarchie-dans-la-colle et Démocratie !

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  29. Votes et référendum : résultats en Suisse

    Ce dimanche 25 septembre 2022, les Suisses étaient appelés à se prononcer sur quatre « objets », dont deux liés.


    le 28 septembre 2022
    André Heitz


    La réforme de l’AVS (assurance-vieillesse et survivants) passe de justesse

    Alors qu’en France on s’interroge sur la procédure à suivre au Parlement – consultations ou passage en force, l’un n’excluant pas l’autre – pour réformer notre système de retraites qui en aurait grand besoin, et qu’on s’achemine vers une confrontation de muscles plutôt que de cerveaux, l’ensemble des Suisses en âge de voter s’est vu conférer le pouvoir de décision en vertu de la Constitution pour un objet et d’une demande de référendum pour l’autre.

    - voir cadre sur site -

    (Source)

    L’AVS est le premier pilier du système de protection sociale des personnes âgées. Dans ses explications (à télécharger à partir d’ici), le Conseil fédéral a écrit :

    La stabilité financière de l’AVS est menacée parce que les baby-boomers arrivent à l’âge de la retraite et que l’espérance de vie augmente. Dans quelques années, les recettes de l’AVS ne suffiront plus à financer toutes les rentes.

    Afin de stabiliser l’AVS et de garantir les rentes sur les dix prochaines années environ, il a été proposé de relever le taux réduit de la TVA de 2,5 à 2,6 % et le taux normal de 7,7 à 8,1 %.

    Cette proposition a été acceptée avec 55,1 % des voix pour une participation qui s’est montée à 52,2 % (plutôt élevée).

    Les cantons romands de Fribourg (bilingue, majoritairement romand), Genève, Jura, Neuchatel et Vaud se sont majoritairement opposés à la réforme. Le Valais l’a acceptée avec une courte majorité de 50,4 %.

    Pour entrer en vigueur en 2024, la réforme devait aussi inclure un relèvement progressif de l’âge de la retraite de 64 à 65 ans pour les femmes (65 ans comme pour les hommes). Le paquet proposé inclut des flexibilités comme la possibilité de fixer librement le moment du départ à la retraite entre 63 et 70 ans et de réduire progressivement l’activité lucrative grâce à la possibilité de percevoir une rente partielle.

    Ce résultat a été acquis à une courte majorité de 50,6 %.

    Mais cela représente un événement dans la mesure où toutes les tentatives précédentes des 25 dernières années avaient échoué.

    Les cantons romands, Bâle-Ville et le Tessin (italophone) ont voté majoritairement contre (de 53,2 % à Bâle-Ville à 70,9 % dans le Jura).

    Dans son éditorial du 26 septembre 2022, la Tribune de Genève relève que l’argument du sacrifice demandé une nouvelle fois aux femmes n’a pas déployé toute son efficacité. Il est en effet difficile de le faire valoir et de justifier le maintien dans la loi d’une certaine discrimination quand on bataille à longueur d’année pour l’égalité hommes-femmes.

    Selon un sondage de la Tribune de Genève, la réforme a été approuvée à 65 % par les hommes et seulement 37 % par les femmes.

    Le dossier des retraites est loin d’être clos (pourra-t-il l’être, d’ailleurs). « Il y a de grosses discussions à venir et je me battrai pour l’égalité salariale », a déclaré Mme Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC (la droite de la droite), Genève, à Forum.

    - voir cadre sur site -

    La modification de la loi fédérale sur l’impôt anticipé sur les revenus des obligations rejetée
    Nous n’entrerons pas ici dans le labyrinthe du système fiscal suisse.

    Selon les explications officielles, en supprimant l’impôt anticipé, le Conseil fédéral et le Parlement voulaient faire revenir en Suisse des emplois et des recettes fiscales perdus à cause de cet impôt et renforcer le marché obligataire suisse et le tissu économique. Le comité référendaire faisait notamment valoir une hausse de la criminalité fiscale et une baisse des recettes pouvant atteindre 800 millions de francs (contestée par le Conseil fédéral).

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  30. La proposition a été rejetée par 52 % de Non.

    Géographiquement, il y a eu une division entre l’est (pour) et l’ouest (contre), ce dernier ayant été rejoint par Glaris, Schaffhouse et Zurich (51,7 % de Non pour ce dernier).

    - voir cadre sur site -

    Selon le sondage de la Tribune de Genève, les hommes étaient favorables à la réforme à 56 % et les femmes opposées à 59 %. La réforme a aussi échoué en raison du rejet massif par la gauche (Socialistes et Verts) et d’un soutien peu enthousiaste du centre et de la droite de la droite (l’UDC).

    - voir cadre sur site -

    La paysannerie suisse confortée par le peuple

    La votation portait ici sur une initiative, « Non à l’élevage intensif en Suisse » – ou « Oui à une Suisse sans élevage intensif ») issue de l’organisation anti-spéciste Sentience Politics et soutenue par des entités de la nébuleuse qui avait déjà tenté d’imposer des restrictions drastiques à l’utilisation des pesticides.

    Selon les explications officielles,

    L’initiative veut protéger dans la Constitution la dignité des animaux de rente tels que les bovins, la volaille ou les porcs. Elle entend également interdire l’élevage intensif, qui selon ses auteurs porte systématiquement atteinte au bien-être des animaux. La Confédération devrait fixer des exigences minimales plus strictes pour un hébergement et des soins respectueux des animaux, l’accès à l’extérieur, l’abattage et la taille maximale des groupes par étable. Ces exigences devraient correspondre au moins au Cahier des charges 2018 de Bio Suisse et toutes les exploitations agricoles devraient les respecter pour ce qui est de l’élevage. Elles s’appliqueraient également à l’importation d’animaux, de produits animaux et de denrées alimentaires contenant des ingrédients d’origine animale…

    Comme souvent, cette proposition était assortie d’un délai pour les mises aux normes… suffisamment long pour faire passer la pilule.

    - voir cadre sur site -

    (Source : document à charger à partir d’ici)

    Au cours de la campagne, les appels à l’émotion l’ont emporté au début, pour s’affaiblir par la suite. Le dernier sondage SSR donnait un Non à 52 %, avec 1% d’indécis. Finalement, le Non l’a emporté largement, à 62,9 %, dans tous les cantons, à l’exception du demi-canton de Bâle-Ville.

    Le clivage villes-campagne était attendu, mais dans leur ensemble, les villes ont aussi refusé l’initiative (à 52 %), alors que le refus des régions rurales se montait à 71 % et celui des agglomérations à 62 % selon le sondage de la Tribune de Genève. Le Oui l’a toutefois emporté dans de grandes villes comme Bâle, Berne (le record, à 66,1 %), Bienne, Genève (53,3 %, le canton votant Non à 52,7 %), Lausanne (53 %), Winterthour et Zurich.

    Le clivage hommes-femmes était aussi anticipé, avec au final 70 % de rejets chez les premiers et 56 % chez les secondes. Le clivage gauche-droite a aussi été net. Les Verts libéraux – en Suisse, la mouvance verte n’est pas vassalisée à une certaine gauche – ont accepté le texte à 56 %.

    Ce n’est pas la fin des inquiétudes pour une agriculture suisse qui, à bien des égards, est bien moins intensive que celle des pays voisins.

    « Notre but reste de parvenir à un changement dans la consommation et à davantage de durabilité dans la production agricole » a déclaré Mme Meret Schneider, conseillère nationale Verts de Zurich, « héroïne des véganes » selon la Tribune de Genève, et initiatrice de l’initiative dans le cadre de Sentience Politics

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  31. Mme Céline Amaudruz répond :

    « Il faut arrêter de vouloir expliquer à un paysan comment traiter les animaux. Je crois qu’en Suisse on est assez exemplaire avec des normes très contraignantes […] cette initiative, c’était une dictature des Verts contre les paysans et la sécurité alimentaire. »

    Des Verts, non, pas vraiment, mais de milieux gravitant autour de ce parti et avec le soutien de mouvances de la nébuleuse verte et – surprise, surprise – Greenpeace (un des premiers soutiens) et Bio Suisse.

    https://www.contrepoints.org/2022/09/28/439590-votes-et-referendum-resultats-en-suisse

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  32. CERTAINES VOITURES D'OCCASION VENDUES AU PRIX DU NEUF


    par CÉDRIC BONNEFOY
    26/09/2022


    Sur le site de petites annonces Leboncoin, seulement 620.000 offres de voitures de seconde main sont disponibles contre 900.000 en 2020.

    Le marché de l’automobile est complètement déréglé en ce moment. Après la crise sanitaire et avec la pénurie de semi-conducteurs, certains modèles valent désormais plus chers d’occasion que neufs.
    Des véhicules d'occasion disponibles tout de suite contrairement aux neufs

    17.687 pour une Dacia Sandero, 23.750 pour un Dacia Duster ou encore 23.950 euros pour une Peugeot 208, les amateurs de voiture vous diront que c’est un prix correct pour ces modèles neufs. Problème : ce sont les prix de véhicules de seconde main avec environ 10.000 kilomètres au compteur. Depuis la crise sanitaire et la pénurie de semi-conducteurs, les prix des voitures d'occasion s'envolent. Pour Dacia, Peugeot ou Toyota, il n’est pas rare de trouver de nombreux modèles d'occasion plus chers que neufs.

    Depuis des mois, le marché de l’occasion est tendu. Le nombre d’offres chute et les prix s’envolent. Du fait des délais d’attente pour recevoir un véhicule neuf en provenance de l’usine, généralement plusieurs mois, les particuliers s’orientent désormais vers l’occasion. Ce mécanisme fait encore grimper les prix. Une situation inédite dans le monde de l’automobile depuis des décennies.

    La décote moins forte désormais

    Preuve supplémentaire de l’attrait pour l’occasion, la règle disant qu’un véhicule sorti d’usine perd deux fois sa valeur quatre ans plus tard, n’est plus d’actualité. La décote des véhicules est beaucoup plus lente voire inexistante désormais. Selon des experts interrogés par Le Parisien, cette situation devrait durer jusqu’en 2024, au moins.

    Le site d’achat entre particuliers, Leboncoin, voit le nombre de véhicules de seconde main en vente s’écrouler. Les petites annonces ne sont plus aussi nombreuses que par le passé. 900.000 en 2020 contre 620.000 désormais. Une raréfaction qui explique cette hausse des prix. Seul point positif : plusieurs modèles ont atteint un plafond de verre et ne devraient pas monter plus haut. À moins que la situation ne commence à s’éterniser.

    https://www.economiematin.fr/news-voiture-occasion-prix-neuf

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    1. Sans vouloir choquer personne je dirais même que c'est pareil pour les vieux ! Coupez l'électricité (exemple EMP), vous vous retrouvez avec des bandes de 50 000 cons qui errent dans les rues le téléphone à la main à la recherche d'une électricité de passage !! Qui sait encore aujourd'hui faire la soupe et le café ? Qui sait laver son linge et travailler la terre ?
      Qui peut dire pourquoi les voitures américaines des années 50 ou 60 marchent encore aujourd'hui et démarrent au quart de tour ?

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  33. Supprimons l’impôt sur le revenu pour relancer l’économie

    Pour relancer notre économie et le pouvoir d’achat, supprimons l’impôt sur le revenu. Plaidoyer pour cette réforme.


    le 26 septembre 2022
    Jean-Luc Ginder


    Notre système économique basé sur l’impôt est appelé à s’améliorer, à s’améliorer toujours, et à s’effacer au niveau de l’impôt sur le revenu pour réaliser autrement sa mission de service public.

    Supprimer un impôt n’est pas supprimer les autres impôts. Notre système économique est malade. La suppression de l’impôt sur le revenu signifie 20 % des recettes de l’État afin de relancer l’emploi par la consommation. Il serait alors judicieux de s’interroger pour savoir si les 80 milliards dédiés au plan de relance de l’industrie seront utiles pour la réindustrialisation et mettre de la clarté sur les conditions d’octroi du revenu universel en faveur des jeunes.

    Les Français sont confrontés à une perte progressive de leur pouvoir d’achat

    Je pose la question suivante : pourquoi prélever par le biais de l’impôt sur le revenu et redistribuer l’argent ensuite arbitrairement sous forme d’aides ? La théorie de Keynes défend le principe qu’en laissant l’argent travailler dans l’économie réelle pour la consommation, on favorise la réinjection réelle de cet argent dans la vraie économie.

    La maladie est souvent le signal fort qui nous propose de changer radicalement notre comportement pour aller mieux. Le malade est contraint de s’occuper de l’homme qu’il est et d’écouter sa sagesse afin de se réaliser.

    Le contexte actuel pointe un système affaibli par un impôt sur le revenu comme le serait un organisme humain malade vidé de son énergie. Il a souffert d’une crise sanitaire, la relance de l’économie n’est pas au rendez-vous, le pouvoir d’achat est en chute. Son diagnostic vital est engagé et je propose que cet impôt soit supprimé.

    La vie est changement perpétuel. Cependant il nous est donné d’être les décideurs de notre avenir et il nous appartient d’agir avec justesse, justice et respect.

    Notre société s’enlise dans la maladie de la bureaucratie digitalisée et invasive. Les rivalités sont attisées, les comportements schizophréniques du tout contrôle conduisent à la division, à l’isolement, à la détresse. Notre système perdrait-il la mémoire au point d’oublier notre classe moyenne qui travaille et crée, au point d’oublier qu’il est vital et urgent de permettre la relance économique.

    Nous avons besoin de discours déterminés qui éclairent une voie nouvelle et sereine

    Les courtisans menteurs de tous horizons sont démasqués et les promesses ayant pour unique objectif d’obtenir une voix de plus sonnent faux. Les opportunistes appartiendront bientôt au passé. On n’honore plus un système, une administration par carriérisme ou amour du pouvoir.

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  34. L’heure est venue de se mettre au service des enfants, des femmes et des hommes de France avec humilité et respect, de montrer un chemin accepté et compris par tous.

    Ma proposition est la suppression de l’impôt sur le revenu

    Puisque maladie il y a, puisqu’elle nous indique là où ça fait mal, portons notre regard neuf sur ce qui ne va pas bien et interrogeons-nous sur les transformations à mettre en œuvre. Nous devons constater que l’impôt sur le revenu n’a plus de raison d’être. Il appartient à une culture qui relève d’un dogme dépassé, d’une croyance. En effet, il ne correspond ni aux flux économiques réels ni aux besoins de recettes de l’État.

    La crise annoncée est à notre porte

    Le budget sincère et sérieux présenté par le gouvernement est conscient de la hausse des matières premières énergétiques (plus de 1000 euros de hausse par ménage pour 2022 incluant les dépenses de chauffage et de carburant), de la crise des composants électroniques automobiles et de la très probable hausse des taux d’intérêt liés à l’inflation (2,7 % en septembre). Le budget sert à accompagner les Français dans leur quotidien, et doit prendre en compte un déficit français qui est de l’ordre de 114 % du PIB, ce qui est dangereusement élevé.

    Il apparaît que ce budget est un budget à trous, car certaines dépenses n’ont pas été correctement évaluées et il existe un flou certain sur le type de recettes planifiées.

    Notre regard doit se porter sur l’avenir. À l’heure actuelle et jusqu’en 2023, la dette française est achetée par la banque centrale européenne et cela signifie que nos dettes et dépenses ne coûtent rien ou très peu. Ce report d’échéance permet aux responsables d’annoncer le « plan 2030 pour l’industrie » de 30 milliards d’euros, ainsi que le nouveau « RSA jeune » estimé à 50 milliards d’euros. Il n’existe pas de garantie de relance de l’économie réelle liée à ce que je nomme des trous budgétaires.

    Économiquement, nous nous retrouvons dans un monde d’open-bar

    Cela n’est pas du keynésianisme qui consisterait à faire le choix d’injections d’argent par l’État dans de grands investissements nationaux avec l’intention de soutenir l’économie. Il semble qu’on a présenté aux Français un vrai budget politique sincère, mais un faux budget économique qui ressemble à la fin du pacte de stabilité.

    À titre personnel, je m’inquiète de la dérive de ce budget ainsi que du niveau élevé de la dette française (2739,2 milliards d’euros). D’autres économistes alertent également.

    Le haut conseil des finances publiques qualifie le budget en ces termes :

    Le budget est incomplet. En effet, il n’intègre pas l’impact des mesures qui ont déjà été annoncées par le gouvernement.

    Plus explicitement, les deux trous budgétaires représentent au total plus de 80 milliards d’euros.

    En France, la réflexion économique est perturbée par la redistribution. Un choix pertinent et serein consisterait à limiter les dépenses et supprimer des recettes liées aux prélèvements obligatoires dans un but d’efficacité en respectant l’esprit de la théorie de Keynes.

    L’impôt sur le revenu est la recette la plus symbolique. Elle se chiffre à 75,7 milliards en 2020 — cet impôt est payé par 17,1 millions de contribuables soit 43 % des foyers fiscaux français. Cette recette est donc moins élevée que les deux trous budgétaires. À titre de comparaison, la TVA représente 123 milliards des recettes budgétaires en France.

    Ces chiffres, la position du haut conseil aux finances publiques, l’idée d’une relance économique pérenne soutenue par l’État me conduisent à penser qu’il serait sage de permettre aux citoyens français de devenir les acteurs économiques directs de notre économie. Ils réinjecteraient directement ce plus à gagner dans l’économie réelle avec une vision sociale et responsable.

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  35. Keynes avance la théorie que le marché ne s’autorégule pas, n’assure pas le plein-emploi et que l’intervention de l’État est nécessaire pour relancer une économie. Il est donc probable que si nous laissons les citoyens faire un usage naturel de l’énergie de l’argent, nous obtiendrons de meilleurs résultats que si nous soumettons ces mêmes citoyens à un dirigisme étatique imparfait au cours d’une phase de récession.

    En pensant faire du keynésianisme social, l’État opte pour des dépenses d’État fortes et donc sur un impôt sur le revenu trop élevé au regard de la situation. Il s’agit en réalité d’un anti-keynésianisme qui sera contre-productif sur un fond de dette à 114 % du PIB.

    L’avantage de supprimer l’impôt sur le revenu

    Pousser la croissance, c’est laisser leur argent à ceux qui le gagnent. La suppression de l’impôt est un acte vertueux et en aucun cas antisocial. Nous n’avons jamais connu une crise de ce type caractérisée par une crise de l’offre et de la demande. Le travail va devenir un produit rare, les entreprises vont être impactées.

    La pauvreté s’accélère et il va falloir financer l’unité solidaire par un revenu minimum vital. Il faudrait aussi prélever une taxe Covid-19 sur les mouvements et les marchés financiers… L’économie pourrait alors reprendre.

    Sans la suppression de l’impôt sur le revenu, nous allons persister à rester dans un système dépendant de la croissance par la dette tout en maintenant une pression fiscale forte qui est un accélérateur de déclassement qui risque d’aboutir sur un réel risque systémique.

    En ce moment, les Français sont nombreux à penser vivre comme avant. Pourtant en arrière-plan, la liquidité a été ajoutée partout, la dette a augmenté. La vraie question n’est plus de la chiffrer mais de se demander comment y faire face ?

    Les projections pour la croissance annoncent qu’en 2022 le pays sera encore en récupération. 5 % de croissance sont attendus, qui correspondent à la récupération de l’effondrement subi en 2020. En 2023 le chiffre attendu est de 1,9 % et toujours à la baisse en 2024. Il faut savoir que sous la barre de 3 % de croissance apparaît le chômage, facteur de tension sociale. Il est donc évident que nous tendons vers une croissance faible et donc vers une nouvelle phase d’endettement de la France.

    Il est intéressant de noter que les Français sont soumis aux prélèvements publics les plus élevés du monde (deuxième position mondiale en 2021) et le pays dont les dépenses publiques sont parmi les plus élevées du monde. Une croissance faible, une dette de plus en plus élevée risquent d’être fatales avec des taux des banques centrales en augmentation, poussés par l’inflation.

    En effaçant l’impôt sur le revenu, en maintenant les autres impôts et taxes en France, on laisse (au lieu d’injecter) 80 milliards d’euros dans l’économie réelle française. La la consommation est par conséquent soutenue et les dépenses limitées. L’enrichissement immédiat de tous les Français autorise la relance de l’économie sur une longue période (et non le court terme des dépenses) et diminue la montée de la dette française en protégeant le pays d’une montée des taux des banques centrales.

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  36. En réduisant les risques de tensions sociales, en protégeant les Français d’une hausse du coût de la vie, nous optons pour une reprise économique indispensable par la consommation, l’épargne, l’investissement des Français dans leur économie.

    Il est question de se tourner vers une économie de la cohérence, du respect, de la bienveillance et de la compétence. La société qui se dessine va réapprendre la valeur des choses, la qualité des produits, la valeur ajoutée de l’économie réelle qui ne se disperse plus dans des calculs fondamentaux mondiaux. C’est permettre le bon sens citoyen.

    https://www.contrepoints.org/2022/09/26/408731-supprimons-l-impot-sur-le-revenu-pour-relancer-leconomie

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    1. Supprimons la taxe sur l'eau eut été plus avenant ! Rendez-vous compte que ceux qui nourrissent le monde doivent s'acquitter d'un droit d'accès à l'eau sale sinon... elle ira se perdre en mer ! Et même... s'acquitter d'une 'taxe d'écoulement' en pleine campagne alors que les tuyaux d'écoulement ne sont connectés à ceux de la ville !! A savoir que chaque ferme a sa fosse, et cette fosse est régulièrement vidée (un peu plus loin comme engrais au pied des arbres) et donc ne regarde pas mr le maire !
      Cela représente DES milliers d'euros en plus du 'foncier' pour avoir osé marcher sur terre et même y faire à manger !!
      Çà, personne n'en parle !

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  37. Complotisme et billevesées : « L’Europe victime des Américains ! »

    Sont-ce les Américains qui ont accéléré la sortie allemande du nucléaire en 2011, en hypnotisant Angela Merkel ?


    le 29 septembre 2022
    Drieu Godefridi


    On voit proliférer ces jours-ci une ligne d’argumentation commune entre la propagande d’État russe et les milieux complotistes américains, savoir : la guerre en Ukraine aurait été fomentée par les Américains pour détruire l’Europe (sic).

    Par exemple, le site complotiste américain revolver.news renvoie sans problème aux considérations géostratégiques d’un grand expert sur la guerre en Ukraine, Andrew Korybko. Accessoirement, un analyste « basé à Moscou » financé par le gouvernement autocratique russe : détail sans intérêt ?

    Bien sûr, tout est faux, et l’est risiblement, dans cette thèse grotesque de l’Europe victime d’un complot américain. D’une fausseté puérile et déresponsabilisante (qui fait son attrait pour les esprits simples).

    La vérité est que l’Europe n’est victime que d’elle-même.

    Ce ne sont pas les Américains qui ont détruit les capacités nucléaires allemande, française ou belge.

    Ce ne sont pas les Américains qui ont interdit d’exploiter le gaz de schiste en Europe.

    Ce ne sont pas les Américains qui ont interdit à l’Allemagne de construire des terminaux pour importer le gaz américain.

    Ce ne sont pas les Américains qui ont conçu l’ultra-écologiste Energiewende.

    Sont-ce les Américains qui ont décrété la fin du nucléaire en Allemagne, en 2001, en prenant le contrôle des esprits de MM. Gerhard Schroeder et de son ministre écologiste de l’époque, Jürgen Trittin ?

    Sont-ce les Américains qui ont accéléré la sortie allemande du nucléaire en 2011, en hypnotisant Angela Merkel ?

    Sont-ce les Américains qui ont obligé les Allemands, donc les Européens, à se mettre à la merci de Moscou en pariant exclusivement sur le gaz russe ?

    Plus c’est gros, plus ça passe. Le fatum du complotiste est qu’il se croit plus malin, alors qu’en fait il n’est pas nécessairement plus bête, mais moins informé que les autres. Car le complotiste se dispense des faits pour élucubrer ; c’est même à cela qu’on le reconnaît. Les faits ne l’intéressent pas et même lui répugnent ; un tweet, une vidéo Odyssée, un meme lui tiennent lieu d’argument. Le complotiste est un grand naïf, jouet rêvé et cible privilégiée pour des propagandistes sérieux et appliqués.

    Il serait temps que les Européens affrontent leurs responsabilités. L’idéologie écologiste et les écologistes de tous les partis ont mené les citoyens européens au fond de la nasse, tels des moutons bêlants.

    De cette nasse, les Européens ne sortiront pas en niant le réel, mais en confrontant les responsables.

    « Miroir, ô mon joli miroir, dis-moi : qui donc vote pour des politiques et partis écologistes vandales et destructeurs depuis vingt ans ? »

    La deuxième édition de L’écologisme, nouveau totalitarisme ? vient d’être publiée.

    https://www.contrepoints.org/2022/09/29/439669-complotisme-et-billevesees-leurope-victime-des-americains

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    1. (...) Mais le président Joe Biden avait promis le 7 février d'empêcher Nord Stream 2 de devenir opérationnel si la Russie envahissait l'Ukraine. "Si la Russie envahit", avait déclaré Biden, "alors il n'y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin."

      Journaliste : "Mais comment allez-vous faire cela, exactement, puisque... le projet est sous le contrôle de l'Allemagne ?"

      Biden: "Je vous promets que nous pourrons le faire." (...)

      https://lesobservateurs.ch/2022/09/28/le-sabotage-des-deux-gazoducs-nord-stream-1-et-2/

      * * * * *

      (...) Nord Stream: «ridicule» d’insinuer que les États-Unis pourraient être responsables
      «C’est ridicule» de la part de la Russie d’insinuer que les Etats-Unis pourraient être responsables des fuites sur les gazoducs Nord Stream, a commenté mercredi, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, Adrienne Watson.

      «Nous savons tous que la Russie diffuse de la désinformation depuis longtemps et elle le fait à nouveau ici», a-t-elle indiqué, après que la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a appelé le président américain Joe Biden à dire si les États-Unis étaient impliqués. (...)

      https://www.lematin.ch/story/live-guerre-ukraine-russie-informations-en-continu-405723338808

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  38. SABOTAGE DE NORD STREAM I & II : À QUI PROFITE LE CRIME ?


    par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
    28/09/2022


    Nord Stream I est capable, en temps normal, de livrer 55 milliards de m3 de gaz à l'Europe, via l''Allemagne.

    Le sabotage des gazoducs NordStream I & II, constaté mardi 27 septembre, est traité avec une impressionnante légereté, au prétexte que ceux-ci étaient à l'arrêt. C'est oublier que NordStream I livrait encore du gaz à l'Europe début septembre. Et que l'on ne sait pas encore comment faire sans, pour 2023

    En 1519, à peine débarqué au Mexique, Cortès fit saborder caravelles et brigantins qui lui avaient servi à transporter soldats et marins jusqu'en ces terres hostiles. Ce fait d'histoire a donné naissance à l'expression "brûler ses vaisseaux", qui désigne une situation dans laquelle tout retour en arrière est impossible. Deux siècles plus tard, en 1793, âgé de 21 ans à peine, La Rochejaquelein lançait à ses hommes "si je recule, tuez moi".

    Tout laisse à penser qu'une même logique jusqu'au boutiste a présidé à la décision de saboter les gazoducs NordStream I & II. Si un seul des deux gazoducs avait été victime d'une avarie, se manifestant par un bouillonnement inédit à la surface de la mer baltique, l'hypothèse de l'accident restait envisageable. Mais en l'état des informations diffusées avec parcimonie à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est pas une, mais trois "avaries" dont les deux gazoducs sont victimes. Une des "fuites" de gaz est tellement étendue et massive, qu'elle fait mousser la mer Baltique sur un kilomètre de diamètre.

    Sabotage de NordStream I et II : à qui profite le crime ?

    Si la région avait été frappée par un séisme, même modeste, on aurait pu concevoir que les gazoducs en aient souffert. Sauf que d'autres infrastructures sous-marines, y compris d'autres gazoducs posés au fond de la Baltique, auraient probablement également été touchés. Or, il n'en est rien. La messe est donc dite : c'est à n'en point douter un acte de sabotage.

    A peine l'information révélée que des voix se sont élevées pour désigner Poutine et les Russes. Si cette hypothèse ne peut être écartée d'entrée de jeu, elle interpelle quand même un brin. NordStream I et II ont pour actionnaire majoritaire le russe GazProm, qui a partagé la facture de la construction des deux gazoducs avec BASF et E.ON pour le premier, Engie, OMV, Wintershall Dea, Uniper et Shell pour le second.

    Si les russes étaient derrière le sabotage de NordStream I & II, cela signifierait qu'ils ont fait une croix sur les milliards de dollars que leur ont coûté les gazoducs (6 milliards au total pour le I, 8 milliards pour le II)... mais surtout qu'ils renoncent à l'idée de livrer à nouveau du gaz aux clients qui se trouvent de l'autre côté du tuyau. En tout premier lieu, l'Allemagne, mais aussi ses voisins. Ce n'est pas un hasard si le français Engie a sorti près d'un milliard de sa poche pour disposer d'un strapontin à bord de NordStream II.

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  39. Le gaz ne se livre pas comme des tomates

    Le problème du gaz, c'est qu'il ne se livre pas comme des tomates, en chargeant des camions. Tout au plus peut-il vaguement se comparer au blé, que l'on charge à bord de céréaliers. Mais pour cela, le gaz doit d'abord passer par une station de liquéfaction. Il faudrait donc préalablement en construire une gigantesque au plus près du gisement, ou pour NordStream, a proximité de la partie émergée du gazoduc, en territoire russe. Rien n'indique que les russes ont un tel projet, même pas dans leurs cartons. Il faut aussi disposer de méthaniers... Sachant qu'il en existe un peu plus de 500 dans le monde, que leur capacité moyenne tourne autour de 160 000 mètres cubes, et qu'ils sont utilisés au maximum de leurs capacités depuis quelques mois. Un capacité d'emport à comparer aux... 55 milliards de m3 de gaz que NordStream I pouvait livrer à l'Europe, une quantité doublée par NordStream II. Jamais homologué mais parfaitement opérationnel..

    On le voit, l'hypothèse russe existe, mais l'impact économique de la destruction, probablement durable, de NordStream I et II, laisse planer un doute certain sur l'intérêt pour Vladimir Poutine d'une telle décision.

    Etats-Unis, Pologne, Ukraine, bénéficaires directs du sabotage de NordStream

    Car bien évidemment, un acte de sabotage de cette ampleur, avec une telle technicité, exige d'impliquer les plus hauts niveaux de l'Etat qui se trouve derrière. Qui d'autre saurait faire ? Les américains bien sûr. Américains qui, justement, vendent depuis plusieurs mois des milliards de mètres cube de gaz de schiste à l'Europe, transportés à bord des fameux méthaniers évoqués plus haut. Il n'est pas dans mes intentions de désigner ici les américains comme responsables de ces sabotages, et l'on ne saura peut-être jamais qui en est à l'origine. Mais il est en revanche avéré que Joe Biden a déclaré qu'en cas d'attaque de l'Ukraine, il n'y "aurait plus de NordStream II", et que "[les Etats-Unis] y mettraient fin", et qu'ils "étaient capable de le faire". (voir la dépêche Reuters sous le lien).

    Ajoutons que d'autres nations ont un intérêt direct à l'arrêt des livraisons via NordStream. La Pologne, dont le territoire est traversé par un autre gazoduc, actuellement à l'arrêt, mais par lequel transite aussi du gaz... russe, en provenance de Smolensk. un gazoduc qui file tout droit sur Berlin.

    Plus surprenant, un autre pays actuellement sous le feu des projecteurs bien malgré lui pourrait aussi bénéficier indirectement de l'indisponibilité de NordSteam. L'Ukraine ! Ukraine qui est elle aussi traversée par plusieurs gazoducs en provenance de Russie et de Biélorussie. Trois gazoducs qui sont pour l'instant intégralement sous contrôle de Kiev, et épargnés des bombardements russes. Aux dernières nouvelles, du gaz transitait encore il y a peu via ces gazoducs, puisqu'ils alimentent de "bons clients" de la Russie, au premier rang dessquels la Hongrie et la Serbie. Transit qui procure en passant sur le territoire ukrainien des royautés à Kiev, qui en a bien besoin.

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  40. On pourrait épiloguer longtemps sur la recherche du, ou des responsables de ces sabotages. On rappelera pour le principe que ces gazoducs passent au large de la Finlande, la Suède, la Norvège, et reposent en partie sur leurs plateaux continentaux.

    En revanche, une chose est absolument certaine : la mise hors-service des gazoducs NordStream I et II poursuit un but économique, politique, géostratégique certain. Celui ou ceux qui sont derrière ont un plan. La conséquence immédiate, c'est que l'indisponibilité probablement totale et durable des gazoducs empêche tout simplement Ursula Van der Layen, et tout autre chef d'Etat européen, d'aller à Moscou quemander du gaz pour cet hiver en passant par NordStream I et II.

    A l'inverse, si l'hiver "ne passe pas" pour les européens, et que sous la pression des populations, ou des acteurs économiques, ou des deux, il faudra que leurs dirigeants aillent négocier l'importation massive de gaz russe en urgence... alors le seul moyen à leur disposition sera de le faire passer par les trois seuls gazoducs encore disponibles : Yamal, qui traverse la Pologne, et Droujba et Soyouz, qui traversent l'Ukraine.

    Les prochaines semaines seront déterminantes, selon que la météo sera clémente ou sèvère, et selon que les stocks de gaz européens fondront plus ou moins vite. Rappelons que les réserves de gaz, à l'échelle de l'Europe, sont censées couvrir un mois et demi de consommation. Tout dépend donc de la capacité des européens, ou, plus prosaïquement, de chaque pays dans son coin, à maintenir un flux de livraison de gaz suffisant et constant, par tout moyen, et à n'importe que prix...

    https://www.economiematin.fr/news-sabotage-nordstream-responsable

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  41. Qui a coupé le gaz ?


    Par Stratediplo
    Mondialisation.ca,
    28 septembre 2022


    Mais qui donc a bien pu couper les gazoducs sous-marins acheminant, ou capables d’acheminer, le gaz russe en Allemagne ?

    De puissantes explosions sous-marines distinctes mais coordonnées ont coupé dans la nuit de dimanche à lundi l’une des deux conduites du gazoduc Nord Stream 2 terminé et rempli en fin d’année dernière, et lundi après-midi les deux conduites du gazoduc Nord Stream 1 en service depuis 2011. Dans les terminaux en Allemagne on a noté immédiatement que le gaz n’arrivait plus, puis le Danemark et la Suède ont détecté de grosses fuites et interdit la navigation localement auprès de l’île Bornholm, enfin les services sismologiques suédois ont déclaré avoir enregistré de fortes explosions.

    Le gouvernement allemand est convaincu que la simultanéité et l’efficacité des explosions excluant toute cause accidentelle, il ne peut s’agir que d’une attaque de la part d’un Etat tiers, et le gouvernement russe le soupçonne également. Avant même qu’on se demande à qui profite le crime, le gouvernement étatsunien non interrogé s’est empressé de déclarer que cela ne servirait personne, même s’il s’agissait d’un sabotage selon certaines rumeurs qu’il ne pouvait pas confirmer à ce stade. D’ailleurs personne n’avait demandé au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique de confirmer ou d’infirmer les déclarations des gouvernements allemand et russe concernant des sinistres survenus dans les eaux danoises et suédoises. Mais personne non plus n’a oublié les efforts énormes qu’ont déployés les Etats-Unis pour empêcher la construction du gazoduc Nord Stream 2, puis pour interdire son entrée en service.

    Car qui a exercé de lourdes pressions politiques pendant des années pour interdire au gouvernement allemand de lancer ce chantier, puis pour le faire bloquer par les pays des eaux traversées ? Qui, ayant échoué par la diplomatie, a en mars 2018, décidé, annoncé et mis en œuvre toute une batterie de mesures coercitives illicites (et prohibées par l’Organisation Mondiale du Commerce) envers toute entreprise légale d’un pays tiers souverain suspectée d’avoir légalement, directement ou indirectement, participé à la construction du gazoduc Nord Stream 2 décidé par les gouvernements allemand et russe et autorisé par les gouvernements des pays riverains concernés ? Qui a, fin 2018, fait voter des lois par son parlement afin de s’autoriser à « saisir » (voler) les biens présents aux Etats-Unis de toute entreprise participant à la construction de cet ouvrage objet d’appels d’offre du gouvernement allemand, tout sous-traitant de services, tout fournisseur de pièces détachées, toute entreprise de travaux sous-marins, toute compagnie d’assurance ou toute banque soutenant l’une des entreprises retenues par l’opérateur gazier allemand ? Qui a, de la sorte, dissuadé de nombreuses entreprises et réussi à retarder de quatre ans la construction de ce gazoduc (qui a duré trois fois plus longtemps que celle du Nord Stream 1), avec d’ailleurs la manifeste complicité du gouvernement allemand et de la Commission Européenne qui n’ont pas protesté contre toutes ces attaques illicites ?

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  42. Qui a poussé l’Allemagne à attendre le remplissage par la Russie des deux conduites de Nord Stream 2 en fin d’année dernière, soit 2,5 millions de mètres-cubes sous pression, avant d’annoncer qu’elle refusait finalement de le mettre en service ? Qui a déclaré, le 7 février à Washington, que si la Russie envahissait l’Ukraine le Nord Stream 2 cesserait d’exister ? Qui a intérêt à l’envolée des cours du gaz de schiste, dont l’absence de rentabilité même avec subventions avait mené à la fermeture de nombreux puits aux Etats-Unis ? Qui a intérêt à l’envolée des cours du gaz liquéfié, dont les importations uniopéennes ont augmenté de 40% en volume depuis un an, et devraient encore doubler, sur le marché à court terme très cher, par rapport aux contrats à long terme aux prix assurés ?

    Quant aux livraisons de gaz par voie terrestre, qui a poussé la Pologne a interrompre le transit via le gazoduc Yamal ? Qui a convaincu l’Ukraine de refuser obstinément l’augmentation du trafic gazier à travers la station de pompage de Sokhranovka, régulièrement sollicitée par Gazprom en complément de la station de Soudja, pour compenser la baisse de trafic sur le Nord Stream 1 due aux pannes successives des compresseurs de Portovaya, et qui a poussé la Commission Européenne à interdire la maintenance desdits compresseurs afin qu’ils tombent en panne les uns après les autres et soient inaptes au service ? Qui a demandé au gouvernement canadien d’interdire le renvoi en Russie du compresseur envoyé par le fabricant allemand Siemens à sa filiale canadienne pour réparation ? Qui paie le gouvernement ukrainien pour qu’il interdise l’augmentation du trafic par Sokhranovka, quitte à renoncer à l’augmentation du lucratif péage qu’il perçoit sur le gaz en transit entre la Russie et la Pologne ?

    Qui a dû s’inquiéter de la pression interne (parlementaire et populaire) sur le gouvernement allemand pour enfin mettre en service le gazoduc Nord Stream 2, encore accrue depuis la récente fermeture du Nord Stream 1 pour panne des compresseurs ? Qui a bien pu vouloir ôter à l’Allemagne toute possibilité matérielle de revenir sur sa décision de boycotter les matières premières énergétiques russes ?

    Car l’Ukraine n’a pas de capacité sous-marine hors de la mer Noire et pas de présence navale en mer Baltique. Pour sa part, la flotte russe est sous étroite surveillance des pays riverains de la mer Baltique, l’Estonie et la Finlande annonçaient début août vouloir faire de la Baltique une « mer intérieure de l’OTAN » en bloquant la flotte russe dans ses ports, et la moindre vedette qui sort de Saint-Pétersbourg ou de Kaliningrad est immédiatement prise en chasse par les flottes sous-marines et satellitaires ennemies. Qui donc a librement accès à la Baltique, à part les pays riverains aujourd’hui préoccupés par les conséquences écologiques des fuites de méthane ?

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  43. Et pour rester dans les profondeurs sous-marines, qui a coulé le Koursk ? A-t-il été accidentellement éperonné par le Toledo qui le suivait de trop près, ou coulé par le Memphis (voire par le Splendid) pour dégager le Toledo ? Et vingt ans après, qui a coulé le Locharik ? La simultanéité des réunions de crise convoquées en urgence à la présidence des Etats-Unis et à celle de Russie le 2 juillet 2019 au soir signifiait-t-elle que le Locharik aurait été coulé en représailles au tir d’une torpille par un sous-marin russe pour dégager un autre sous-marin intercepté par un sous-marin étatsunien au large de l’Alaska, comme l’a suggéré le site d’infoxication israélien Debka ?

    Alors, cui bono ?

    https://www.mondialisation.ca/qui-a-coupe-le-gaz/5671603

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  44. LA Science, L’Environnement, LE Climat : l’abus du LE et du LA

    Sommes-nous conscients de la façon dont l’ajout subtil de l’article défini modifie notre perception et notre compréhension d’importantes questions d’environnement et de santé ?


    le 29 septembre 2022
    David Zaruk


    Nous devons écouter la science.
    Nous devons sauver l’environnement.
    Nous devons protéger le climat.

    Des slogans accrocheurs utilisés à des fins politiques, mais que signifient les termes : LA science, L’environnement, LE climat ?

    Sommes-nous conscients de la façon dont l’ajout subtil de l’article défini modifie notre perception et notre compréhension d’importantes questions d’environnement et de santé ?

    En anglais, l’article défini a été utilisé de manière abusive par des activistes qui avaient besoin de vérités définitives pour gagner des débats politiques sur des problèmes complexes. Il impose une perception de certitude sur des questions définies par leur incertitude. C’en est au point que chaque fois que j’entends des gens prononcer ces expressions, je me dis : Ces opportunistes manipulateurs doivent savoir comment ils déforment la réalité. Pourtant, ils choisissent toujours la même tournure de vocabulaire parce que la plupart des gens les laissent faire et que peu d’entre eux se rendent compte de leur supercherie.

    L’utilisation inappropriée du le ou du la devant un nom abstrait fait partie d’un jeu visant à revendiquer l’autorité, à isoler les dissidents, à simplifier une question et à fermer le dialogue. En déclarant : « Voici la science sur XYZ », un militant tente de s’approprier la question et de bloquer toute discussion ou analyse. Dans un cadre politique où il peut y avoir de l’incertitude ou des zones d’ombre, imposer un le permet de créer un fossé entre les fausses opinions des autres et la vérité. C’est prétendre coloniser un débat. Il est intéressant de noter que cela ne peut pas être appliqué à des questions qui ne se prêtent pas à la simplification ou qui sont trop vastes et complexes. On ne parle pas de the food (l’alimentation) ou de the health (la santé) sans nuances.

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  45. LA Science

    Greta Thunberg nous dit d’écouter la science sur le changement climatique, tandis qu’Anthony Fauci nous demande de suivre la science sur le coronavirus. Qu’entendent-ils par la science ?

    La science est une évolution continue de positions élaborées en remettant rigoureusement en question (en termes poppériens : en essayant de réfuter) des faits et des paradigmes établis. Elle fait référence à un processus – une méthode – et non à un ensemble de vérités. Lorsque les gens affirment qu’il s’agit de la science, ils font référence à une opinion consensuelle – une déclaration politisée de l’état de la recherche scientifique. Un consensus abhorre les sceptiques (les ostracisant comme des négateurs) ; un scientifique doit toujours être sceptique.

    Lorsque Greta Thunberg ou Anthony Fauci cherchent à établir leur position comme « la science », ils assimilent les opinions scientifiques actuelles à la vérité. Mais cela crée une attente qui rend ensuite le public vulnérable à une perte de confiance dans toutes les positions scientifiques. Les découvertes scientifiques étaient en constante évolution au cours de la première année de la pandémie de Covid-19, de sorte que revendiquer des faits primordiaux (sur les traitements de la Covid-19, l’utilisation des masques, les mesures préventives…) puis changer de position peu de temps après n’a pas favorisé l’acceptation du public.

    Au lieu du show médiatique « suivez la science », Fauci aurait dû rassurer le public américain en déclarant que : « Sur la base des meilleures données disponibles, nous pensons que c’est l’action appropriée (mais nous vous tiendrons au courant lorsque de nouvelles informations émergeront). » Bien que je comprenne que les hommes politiques aient besoin de se cacher derrière un consensus pour se sentir suffisamment confiants pour agir, on ne peut pas appeler cela la science et ce n’est absolument pas scientifique.

    Si vous me dites que je dois écouter la science, je ne vais pas vous écouter. Vous n’encouragez pas la discussion scientifique, vous voulez simplement imposer votre autorité politique.

    L’environnement

    Je me demande souvent où se trouve exactement l’environnement.

    Lorsqu’il est utilisé avec un article défini, le mot implique que l’environnement est un lieu… peut-être où la biodiversité est « stockée ». Se trouve-t-il dans un endroit quelconque, en dehors des zones urbaines, dans la « nature » ? Mais la nature est un nom propre (personnifié dans Mère Nature). En tant que construction, l’environnement semble être en péril puisqu’on nous dit comment le sauver en polluant moins, en utilisant des produits naturels, en ayant moins d’enfants… Sauver l’environnement signifie que nous pouvons tous aller dans un Shangri-La, vivre plus longtemps et plus harmonieusement avec la nature.

    Avec des vues simples vient une polarisation simpliste : naturel =bon (la bonne partie de l’environnement) ; synthétique = mauvais (la mauvaise partie de l’Homme).

    Il s’agit d’une simplification brutale de la manière dont les conditions environnementales évoluent compte tenu des apports et des impacts. Les activistes limitent ce qui est ou n’est pas « environnemental » et transforment les questions en une évaluation binaire des avantages et des inconvénients, de la sécurité ou de l’insécurité et du « nous contre eux ». Pour eux, l’industrie, les entreprises, les agriculteurs conventionnels… sont contre l’environnement et eux sont pour.

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  46. Mais il n’y a pas d’environnement en tant que tel, il est partout et affecte tout d’une manière complexe et imprévisible. Les activistes qui jouent à diviser pour mieux régner rendent un mauvais service aux questions écologiques au profit de leurs propres intérêts.

    Pire encore, les activistes purs et durs ont séparé l’environnement de l’humanité et des solutions technologiques potentiellement bénéfiques. En d’autres termes, la seule façon de « sauver » l’environnement est d’éloigner les humains de « lui », d’arrêter de faire ce que nous avons fait et de le laisser se guérir lui-même (voir The Wizard and the Prophet de Charles Mann). Ces misanthropes accueillent tout événement environnemental comme un carburant pour leur haine, mais leurs solutions anti-technologie sont simplement des « échecs par conception ».

    LE climat

    Nous avons tellement parlé du climat au cours des deux dernières décennies qu’il n’est pas surprenant que le climat soit désormais une chose – un objet, voire un agent.

    Il s’agit d’une chose que nous devons sauver, d’une chose qui fait des ravages dans l’humanité, d’une chose que nous devons respecter. Nous laissons fleurir des termes comme le climat parce que cet objet est devenu une victime de l’implacable négligence de l’Homme. Mais le monde continuera de tourner, le climat ne souffrira pas (l’Homme pourrait simplement ne pas avoir cette chance).

    À l’époque du troisième rapport d’évaluation du GIEC, nous avions l’habitude de rappeler que le climat n’était pas la météo. Aujourd’hui, le climat est lié à la météo. S’il fait chaud, nous blâmons les péchés de l’Homme pour le changement climatique. S’il fait froid, c’est la même chose. Si une région connaît une sécheresse, c’est à cause du climat. S’il y a une inondation, même chose. Les feux de forêt, les ouragans, les mauvaises récoltes… tout peut être attribué à la consommation et au gaspillage de l’humanité, et tout est catalogué comme étant le résultat du climat.

    Je m’inquiète de cette objectivation d’un domaine d’étude très complexe et diversifié.

    Le climat est devenu non seulement un cri de ralliement politique, mais aussi une excuse pour l’incompétence. Si les décideurs politiques ne parviennent pas à protéger les communautés contre les risques potentiels (par la prévention adéquate des inondations, l’entretien des forêts, les mesures contre les tempêtes, le développement des infrastructures de base…) et qu’une crise survient, les opportunistes peuvent nier toute responsabilité et blâmer le climat. Il devrait y avoir un verbe pour ce type d’irresponsabilité politique : « Infomiser » une catastrophe naturelle ?

    Il y a ensuite le « kleptopportunisme » dans les pays en développement, où des dirigeants corrompus peuvent puiser dans les fonds destinés au climat sans aucun examen sérieux ni aucune diligence raisonnable des bailleurs de fonds. De l’argent pour le climat afin de soulager notre culpabilité collective et de nous remonter le moral… c’est sûrement un retour sur investissement suffisant pour des projets qui ne pourront jamais être audités, mesurés ou justifiés. Dommage cependant… ces fonds auraient pu faire tellement pour favoriser le développement, réduire la pauvreté, renforcer et protéger les femmes, assurer la sécurité alimentaire et créer une population plus résiliente pour atténuer toute menace climatique potentielle.

    Les perceptions sont façonnées par les termes que nous utilisons et chaque tournure de phrase est grosse d’un opportuniste.

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  47. LA Reine

    Lorsque la souveraine canadienne est tristement décédée la semaine dernière, le président français, Emmanuel Macron, a souligné dans son éloge funèbre que le monde entier l’appelait LA reine. En effet, la Belgique a une reine, mais pour la plupart des gens, Mathilde n’est pas LA reine.

    Qu’implique donc l’utilisation d’un article défini ? Qu’est-ce qui a fait d’Élizabeth plus qu’une simple reine pour le monde entier ? Cela nous aidera à comprendre comment l’article défini peut être utilisé et abusé dans les débats sur l’environnement et la santé.

    Acceptation universelle (consensus, autorité, unicité)

    La reine Élizabeth a été, pendant sept décennies, le leader mondial le plus reconnaissable, largement respecté et universellement accepté. Même pendant son annus horribilis en 1992 ou après sa réaction, perçue comme détachée, à la mort de Diana en 1997, son autorité n’a jamais été remise en question. Cette autorité vient du fait qu’elle est « la seule » sur laquelle l’identité peut facilement faire l’objet d’un consensus.

    Mais qu’est-ce qu’un consensus et que signifie-t-il ?

    Formellement, un consensus (dans l’acception récente « d’une opinion ou du sentiment d’une forte majorité) est tout ce qui est supérieur à 50 %, mais qui manque d’impact politique. Un accord à 100 % est impossible, mais il est souhaitable de s’en approcher le plus possible. Certains faits scientifiques sont rarement contestés et largement acceptés (les lois de Newton ne sont pas considérées comme des théories, certaines limites humaines sont évidentes…) mais ce qui compte, ce n’est pas tant qu’une position ait été testée et re-testée, mais que la méthode scientifique soit un état d’esprit : toujours être prêt à remettre en question et à réévaluer. En plaidant pour un consensus – la science – la méthode scientifique est supprimée par certains intérêts politiques.

    Pour empêcher les sceptiques de remettre en question les données sur le changement climatique, il faut un consensus fort de la communauté scientifique (disons 97 %). Pour que les décideurs politiques aient le pouvoir d’agir sur le climat, ils ont besoin d’une autorité cautionnée par la science (ils ont besoin de la science). Mais si ce consensus est considéré comme artificiel (c’est-à-dire qu’il n’est pas universellement accepté), les politiques en matière de changement climatique continueront à être contestées. Les décideurs politiques auraient moins d’autorité pour prendre des décisions difficiles pour résoudre ce problème. Ce serait politiquement désastreux (mais pas du tout un problème d’un point de vue scientifique).

    Transcendance

    L’acceptation universelle crée un absolutisme – il n’y en a qu’un et il est incontestable.

    La Reine ne fait pas ses courses elle-même et ne boit pas dans un gobelet en carton. La perception de la royauté est celle d’une personne qui transcende les simples mortels (il s’agissait autrefois d’un droit divin) et qui va au-delà du banal, du faillible et du vulgaire. Nous élevons la royauté (contrairement à la célébrité).

    Un consensus scientifique transcende le monde désordonné des débats et des désaccords, créant un air de certitude qui peut renforcer la confiance. Une fois que la science est déclarée sur les questions environnementales, elle n’est plus ouverte au débat – elle a transcendé le monde trouble de l’incertitude pour devenir infaillible. Ceux qui prennent la parole pour défendre l’environnement et le climat sont élevés au rang de gourous. Personne n’écoute les vulgaires sceptiques qui remettent en question l’existence d’une urgence climatique, l’efficacité des mesures d’atténuation actuelles et le caractère délétère de ces efforts.

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  48. L’environnement, en tant que lieu, est vierge et doit être protégé de la souillure humaine. Si l’Homme doit interagir avec l’environnement, il doit le faire dans un esprit de respect. De nombreux écologistes extrémistes considèrent les efforts de l’Homme pour contrôler Mère Nature (par exemple, par le biais de l’agriculture) comme des violations grossières d’un corps saint et transcendant. La propriété et l’exploitation de la Terre sont un manque de respect de l’Homme pour ce qui doit être au-delà de notre avidité égoïste et capitaliste. L’environnement n’a pas de prix et ne peut être acheté ou vendu – il a une valeur intrinsèque (dignité – voir la deuxième critique de Kant). Ces écologistes radicaux sont prêts à voir des millions de personnes mourir de faim afin de préserver cet idéal transcendant et emblématique.

    Si nous parlions en évitant l’article défini – non pas de la science, de l’environnement ou du climat, mais de questions scientifiques sur les préoccupations environnementales et les évolutions climatiques, une telle transcendance ne serait pas possible. Notre discours passerait des croyances dogmatiques aux solutions pragmatiques et les conclusions ridicules seraient légitimement remises en question. Ce n’est pas ce que souhaitent les activistes et nous n’avons pas fait grand cas de leur tromperie sémantique.

    Simplification

    Nous voulons des réponses simples pour résoudre des problèmes simples.

    Lorsque les scientifiques fournissent une série d’alternatives et de scénarios de risques potentiels, les choses se compliquent. Un décideur politique veut parler et gouverner depuis une position d’autorité, de certitude et de force. Il a besoin d’une vérité claire et simple à laquelle le public peut se fier. Les religions le font bien.

    Un consensus implique qu’il n’y a qu’un seul point de vue – un seul souverain, une seule position scientifique valable, un seul environnement – et que le remettre en question relève de la pure folie. Qui se lèverait et dirait : « Je suis contre la Reine… la science… l’environnement… le climat » ? C’est une astuce politique utilisée pour simplifier le débat – c’est nous contre eux. Récemment, cette polarisation a pris des couleurs politiques aux États-Unis – si vous êtes prêt à mener une guerre pour sauver le climat, vous portez une chemise bleue et si vous remettez en question la science, vous êtes habillé en rouge. Selon un ancien dirigeant américain, la science est un système de croyances.

    Lorsque Fauci a dit de suivre la science sur le coronavirus, à quelle science faisait-il référence ?

    Celle des virologistes (qui ont signé le John Snow Memorandum) ou celle des épidémiologistes (qui ont signé la Great Barrington Declaration) ? Alors, qu’est-ce que cela signifie ? Votons-nous démocratiquement sur ce qui est scientifique ? Celui qui a le plus de signatures est considéré comme portant la vérité ? C’est ce que le patron de l’EFSA, Bernhard Url, a appelé la « science Facebook ».

    Mais même cette question ne fait que simplifier les paradigmes complexes qui sous-tendent chaque approche scientifique. Tout dépend du centre d’intérêt : les chimistes mesurent les expositions (et, en tant que paracelsiens, ont tendance à être plus axés sur les risques), tandis que les biologistes prennent en compte des systèmes plus vastes et complexes (et sont plus susceptibles de considérer tout danger potentiel). S’il n’y a pas un seul type de scientifique, comment pouvons-nous simplifier nos points de vue en un seul et unique consensus scientifique ? Je suis curieux de savoir comment un scientifique aussi expérimenté qu’Anthony Fauci a pu se permettre de proférer de telles inepties. Aveuglé par les lumières vives sans doute.

    La simplification est pour les gens simples qui veulent des réponses simples. Ce n’est pas de la science.

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  49. Piété pompeuse

    Lorsqu’on revendique la vérité sur un sujet, il y a un air de piété pompeuse qui devrait être réservé aux sermons du dimanche.

    Comme les écologistes revendiquent des rituels religieux, ce changement de propriétaire ne devrait pas être trop surprenant. L’ascension et la chute de Greta Thunberg et de Extinction Rebellion mettent peut-être le mieux en évidence cette arrogance de l’ignorance, alors que des fondamentalistes dogmatiques vengeurs imposaient leurs croyances étroites et simplifiées à la société. Ils ont utilisé l’article défini pour séparer le monde entre les jeunes, les victimes et les « éveillés » d’un côté (qui détiennent la vérité) et les auteurs d’actes coupables, les ignorants et les immoraux de l’autre (remplis de cupidité égoïste et adorant de faux dieux). L’environnementalisme peut facilement devenir une croisade morale lorsque l’article défini sépare la vérité d’un côté et les infidèles de l’autre. Quiconque ose remettre en question ces missionnaires vertueux sur la science, l’environnement ou le climat est qualifié d’hérétique, de pollueur et, oh !, de négateur. « How dare you ? » Comment osez-vous ?

    Je suppose que ce qui me dérange le plus chez ces idéologues manipulateurs qui prétendent détenir la vérité (sur des sujets pour lesquels la plupart des personnes à l’esprit scientifique s’efforcent de trouver des solutions pragmatiques à des problèmes complexes), c’est leur élitisme moral moralisateur. Le fait que leurs condamnations vertueuses soient fondées sur un consensus illégitime, des dichotomies arbitraires, des tromperies sémantiques et des simplifications ne fait qu’ajouter à leur hypocrisie. Ce sont des zélotes pompeux, enveloppés et étouffés dans leur propre fausse piété, et tout respect ou toute confiance qu’ils auront fabriqués à partir de leurs jeux avec les mots manipulateurs sera de courte durée.

    Source : THE Science, THE Environment, THE Climate… Abusing the “The” in Risk Issues – The Risk-Monger

    Traduction André Heitz pour Contrepoints

    https://www.contrepoints.org/2022/09/29/439507-la-science-lenvironnement-le-climat-labus-du-le-et-du-la

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  50. Piété pompeuse

    Lorsqu’on revendique la vérité sur un sujet, il y a un air de piété pompeuse qui devrait être réservé aux sermons du dimanche.

    Comme les écologistes revendiquent des rituels religieux, ce changement de propriétaire ne devrait pas être trop surprenant. L’ascension et la chute de Greta Thunberg et de Extinction Rebellion mettent peut-être le mieux en évidence cette arrogance de l’ignorance, alors que des fondamentalistes dogmatiques vengeurs imposaient leurs croyances étroites et simplifiées à la société. Ils ont utilisé l’article défini pour séparer le monde entre les jeunes, les victimes et les « éveillés » d’un côté (qui détiennent la vérité) et les auteurs d’actes coupables, les ignorants et les immoraux de l’autre (remplis de cupidité égoïste et adorant de faux dieux). L’environnementalisme peut facilement devenir une croisade morale lorsque l’article défini sépare la vérité d’un côté et les infidèles de l’autre. Quiconque ose remettre en question ces missionnaires vertueux sur la science, l’environnement ou le climat est qualifié d’hérétique, de pollueur et, oh !, de négateur. « How dare you ? » Comment osez-vous ?

    Je suppose que ce qui me dérange le plus chez ces idéologues manipulateurs qui prétendent détenir la vérité (sur des sujets pour lesquels la plupart des personnes à l’esprit scientifique s’efforcent de trouver des solutions pragmatiques à des problèmes complexes), c’est leur élitisme moral moralisateur. Le fait que leurs condamnations vertueuses soient fondées sur un consensus illégitime, des dichotomies arbitraires, des tromperies sémantiques et des simplifications ne fait qu’ajouter à leur hypocrisie. Ce sont des zélotes pompeux, enveloppés et étouffés dans leur propre fausse piété, et tout respect ou toute confiance qu’ils auront fabriqués à partir de leurs jeux avec les mots manipulateurs sera de courte durée.

    Source : THE Science, THE Environment, THE Climate… Abusing the “The” in Risk Issues – The Risk-Monger

    Traduction André Heitz pour Contrepoints

    https://www.contrepoints.org/2022/09/29/439507-la-science-lenvironnement-le-climat-labus-du-le-et-du-la

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    1. Mais que vient foutre LA reine - assise au trône plutôt que de porter des couches-culottes - dans LA science ? La monarchie-dans-la-colle et ce n'est pas son rejeton qui dira le contraire.

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  51. COMMENTAIRES ENCORE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)

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  52. COMMENTAIRE ENCORE CENSURÉ ! (60 - 2 = 58)

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