- ENTREE de SECOURS -



jeudi 22 septembre 2022

Masques inutiles et dangereux pour nos enfants

 

Il n'existe pas au monde de masque 'anti-virus' ou 'anti-microbes'
Nous respirons toutes et tous (AVEC ou SANS masque) 200 000 virus ou microbes PAR MINUTE, soit DES milliards depuis ce matin et DES milliards de montagnes depuis notre naissance et... NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORT(E)S !!

Rappel qu'un 'virus' est une POUSSIÈRE (et non un microbe). Cette poussière N'EST PAS DANS L'AIR mais UNIQUEMENT disponible en seringues ! Si vous êtes piqué(e) vous l'avez. Si vous l'avez vous mourez !

57 commentaires:

  1. Le WEF affirme que les « milliards » qui ont obéi aux verrouillages et aux mandats de masque se conformeront également au nouveau « régime de crédit social » mondialiste


    mercredi 21 septembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Il a finalement été révélé – et nous le savions depuis le début – que les verrouillages de Covid-19, les mandats de masque et autres tyrannies plandémiques associées étaient un «test» pour déterminer si le monde est prêt ou non pour un nouveau système mondialiste de contrôle du « score de crédit social ».

    Il s'avère que des milliards de personnes ont réussi ce test, selon Mridul Kaushik, qui a écrit un article intitulé « Mon carbone : une approche pour des villes inclusives et durables » qui traite de la prochaine phase de la prise de contrôle mondiale du Forum économique mondial (WEF).

    "Covid-19 a été le test de la responsabilité sociale", admet Kaushik dans l'article.

    Kaushik, soit dit en passant, est le « directeur de mission » du WEF pour la « Mission Smart Cities ». Sa biographie indique qu'il fait partie du ministère indien du Logement et des Affaires urbaines du WEF. (En relation: Le WEF veut que tous les esclaves du monde boivent des eaux usées recyclées pour empêcher le réchauffement climatique.)

    Respecterez-vous le nouvel ordre mondial du WEF ?
    Selon Kaushik, des milliards de personnes se sont conformées exactement au type de choses que le WEF espérait qu'elles feraient. Ils se couvraient le visage avec des voiles en tissu, par exemple, même si cela ne prévient pas la maladie et en provoque en fait davantage.

    Des milliards de personnes ont également évité docilement d'autres êtres humains comme la peste, c'est-à-dire la distanciation sociale, qui n'a servi à rien d'autre qu'à briser encore plus la cohésion sociale tout en instillant la peur chez les plus crédules.

    Ensuite, nous avons le programme de «vaccination» de masse qui a été déclenché via l'opération Warp Speed, ainsi que la recherche des contacts et le protocole hospitalier remdesivir-plus-ventilateur, qui ont contribué à éclaircir le troupeau par le dépeuplement.

    "Il y a eu de nombreux exemples dans le monde de maintien de la distance sociale, de port de masques, de vaccinations de masse et d'acceptation des applications de recherche des contacts pour la santé publique, qui ont démontré le cœur de la responsabilité sociale individuelle", écrit Kaushik.

    Tout cela est maintenant extrapolé dans les protocoles « changement climatique » du WEF pour créer un nouveau monde durable. Cela inclura des «programmes d'allocations de carbone personnelles», ce qui signifie que les gens seront bientôt limités dans tous les aspects de leur vie sur la base de la notion fictive d'une «empreinte carbone».

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  2. Si le WEF réussit dans sa mission de réinitialiser et de transformer le monde, alors l'humanité du futur ne sera autorisée à faire certaines choses qu'à certains moments et en quantités limitées. La liberté deviendra une chose du passé.

    On dira aux humains de ne plus manger de viande ou de ne conduire leur voiture que sur tant de kilomètres par jour. Tiré à sa fin logique, il pourrait également y avoir un plafond sur le nombre de respirations qu'une personne prend parce que tout ce dioxyde de carbone fait fondre les calottes polaires, nous dit-on.

    "Ils justifient la surveillance de l'État, relaient le covid avec le blâme sur les gens et des pseudo-déductions comme le climat pour produire des troubles politiques et économiques [sic] et prendre le relais", a écrit quelqu'un sur Twitter à propos du plan de match du WEF pour aller de l'avant.

    À moins qu'un nombre suffisant de personnes ne se réveillent tout au long de la pandémie et réalisent l'arnaque, le plan du WEF pour l'avenir réussira probablement. Des milliards de personnes qui portaient consciencieusement un masque et recevaient chaque injection et chaque rappel poussés par le gouvernement se laisseront volontairement enfermer dans ce nouveau paradigme.

    En plus des restrictions d'émissions de type score de crédit social, le WEF souhaite que tout le monde vive dans une "maison intelligente", c'est-à-dire une maison contrôlée de l'extérieur par des tiers qui réglementent l'utilisation de l'électricité et de l'eau.

    Un tel rationnement fournira "des avis individuels sur les choix à faible émission de carbone et éthiques pour la consommation de produits et de services", a déclaré Kaushik.

    Alors que le monde approche du point de transition d'une grande réinitialisation, nous vous tiendrons informés des dernières nouveautés sur GreatReset.news.

    Les sources de cet article incluent :

    Newspunch.com
    WEForum.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-21-wef-billions-lockdowns-mandates-social-credit-score.html

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    Réponses
    1. Comment cela s'est-il fait ?

      Primo a été lancée une poussière (appelée 'virus') qui n'existe pas dans l'air mais UNIQUEMENT disponible en seringues !
      Mais avant cette piqûre d'expérimentation génique d'essais, il y a eu les masques !!
      Il n'existe pas au monde de masque dits 'anti-virus' ou 'anti-microbes'. Sont proposés des 'grillages' (HAHAHA !) appelés 'masques chirurgicaux' aux écarts de mailles de 150 microns alors que le 'virus' ne mesure que 0,1 à 0,5 micron !!!
      HAHAHAHA !
      Nous respirons toutes & tous 200 000 virus ou microbes PAR MINUTE et donc DES milliards depuis ce matin et DES montagnes de milliards depuis notre naissance ! ET NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORT(E)S !!!

      Mais alors pourquoi sont-ils proposés ?

      Secundo, ces masques dits 'chirurgicaux' sont imprégnés de nano-particules d'oxyde de graphène ! Comme le sont les 'gels hydroalcooliques' et les cotons en bout d'écouvillons pour les FAUX tests 'RT-PCR' où les fosses nasales sont filetés pour y déposer des nano-particules d'oxyde de graphène près du cerveau !

      Que ce passe t-il ensuite ?

      Comme l'oxyde de graphène s'est révélé comme étant un très bon conducteur d'ondes sont envoyées via téléphone portable des ondes basses fréquence. Le téléphone portable retransmet donc ces ondes aux particules injectées dans le corps de la victime. Et, l'inoculée obéira donc à tous les messages reçus pensant que ce sont SES idées, SON esprit, SA volonté de faire ci ou çà. La personne idiote ira donc courir vers la seconde dose !!! (soir 40 000 milliards de nano-particules d'oxyde de graphène par injection !!!).

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  3. 4 heures avec Dre Nicole Delépine


    Par Dre Nicole Delépine
    Mondialisation.ca,
    21 septembre 2022


    Le 16 septembre 2020, la Dre Nicole Delépine, cancérologue et pédiatre retraitée, ancienne cheffe de clinique, apporte son commentaire avec 2 ans ½ de recul sur les propos qu’elle avait tenus le 3 avril 2020, dans une entrevue avec André Bercoff à SudRadio.
    Les points traités sont :

    nouveauté du coronavirus chinois, mais faible mortalité
    efficacité de l’hydroxychloroquine, associée à l’azithromycine
    hypocrisie des médecins hospitaliers et leur peur de la hiérarchie
    refus de soin et injection Rivotril par décrets ministériels
    médecine théorique, bureaucratique et quantitative contre médecine d’Hippocrate
    les milliards attendus par Big Pharma du Remdésivir et des vaccins anti-Covid
    l’inutilité et la toxicité des injections expérimentales pour les enfants et ados.

    https://odysee.com/2022-16-septembre-Direct-Delépine:c299b157b1cb2102749660ebdadfbb16e3bacae3?src=embed

    Pour montrer la cohérence de leur parcours professionnel et de leurs alertes sur la destruction du système de soins en France, diffusion de 6 reportages et entretiens avec la Dre Nicole Delépine et son mari, le Dr Gérard Delépine, entre 2000 et 2018 :

    https://odysee.com/2022-17-Septembre-Delépine:68a912c821a06d8ee0e6abd0997985dca3d17adc?src=embed

    Source de l’entrevue du 3 avril 2020 à SudRadio :
    https://www.youtube.com/watch?v=rO_K-yp6LDQ
    Adresse de N. Delépine le 10 décembre 2020 via Réinfocovid :
    https://odysee.com/@Reinfocovid:2/nicole-del-pine-laissez-les-enfants:8
    Site Internet des Drs Nicole et Gérard Delépine :
    https://docteur.nicoledelepine.fr/

    La source originale de cet article est CANALJAC-K

    https://www.mondialisation.ca/4-heures-avec-dre-nicole-delepine/5671359

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  4. La solution finale. Numérisation complète. « La codification QR du monde »


    Par Peter Koenig
    Mondialisation.ca, 21 septembre 2022


    Cet article a été publié initialement le 5 novembre 2021 sur Mondialisation.ca

    *
    Imaginez que l’humanité déciderait un jour – très bientôt – d’arrêter de porter des masques. À l’unisson. Pas dans la rue, pas dans les restaurants, pas dans les magasins, pas dans les événements sportifs – tout simplement nulle part. Contre tous les ordres d’une bonne partie des 193 gouvernements membres de l’ONU, ou du moins des gouvernements occidentaux. Et, en effet, contre l’ensemble du système des Nations Unies – contre les ordres de M. Antonio Guterres, lui-même. Oui, en effet. Beaucoup d’agences des Nations Unies, pas encore toutes, ont commencé à rendre obligatoire l’injection pour leur personnel… ou autres.

    Comment se fait-il que tout le monde n’ait pas encore pensé que quelque chose ne va pas ? Qui va très mal. Se peut-il qu’il s’agisse simplement de la dissonance cognitive ? Vous savez qu’il y a quelque chose qui ne va pas du tout, mais le confort de votre maison ne vous permet pas de l’admettre ? C’était le cas dans le Troisième Reich, cela a mis en avant la tyrannie d’Hitler. Le reste appartient à l’histoire.

    L’alternative à envisager serait que tous ceux qui ont décidé de ne pas se faire injecter s’en tiennent à leur décision et la rendent public. Ils défient les ordres totalement illégaux et inconstitutionnels du gouvernement, le système de l’ONU qui reçoit leurs ordres de l’obscure culte invisible menaçant de mort ceux qui refusent d’obéir.

    Il faut s’imaginer que personne n’écouterait ces ordres absurdes et anticonstitutionnels, pas même la police, ni l’armée – les deux institutions chargées d’appliquer la loi se rangeraient du côté du peuple – ce même peuple dont ils ont juré de défendre les droits.

    En fait, cela s’est produit plus d’une fois dans le monde, là où la brutalité policière était particulièrement importante, un groupe de policiers de première ligne a soudainement enlevé leur casque et marché avec le peuple – en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Suisse et ailleurs. Dernièrement, une situation similaire s’est probablement manifestée dans l’État de Victoria, en Australie, où les habitants de Melbourne sont littéralement confinés depuis des mois.

    Une policière a démissionné et s’est présentée sur le devant de la scène en donnant des entrevues et en révélant que la majorité de ses collègues pensent de la même façon, mais ils ont peur de perdre leur emploi et / ou d’être punis par le gouverneur tyrannique de Victoria. C’est un bon début. Regardez ce reportage.

    Cela doit se produire à l’unisson. Dans la solidarité. Dans la plupart des pays européens, vous n’êtes pas le droit d’aller au restaurant ou à tout événement public à moins que vous ne puissiez présenter le votre preuve de vaccination anti-Covid (certificat vaxx) – un infâme code QR sur votre téléphone portable, qui sera lu par un autre téléphone portable, programmé pour lire votre QR-code.

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  5. Vous n’avez aucune idée de ce qui est ou de ce qui sera éventuellement mis sur ce code QR. L’objectif est d’obtenir tous vos renseignements personnels, votre dossier médial complet, votre casier judiciaire, en passant par vos comptes bancaires – tout sur vous en fait. Mais cela sans que vous soyez au courant. Vous ne pouvez pas lire ce qui se trouve sur le code QR. « Eux », « ils » le peuvent, car il est programmé de cette façon.

    En fait, l’objectif est d’implanter ce code QR dans votre corps. C’est à peu près ce que Klaus Schwab a fièrement dit dans un bref entretien (environ 2 minutes de vidéo ci-dessous) avec la télévision suisse française en 2016. Il présente les choses comme suit : : les humains deviendront des « transhumains ».

    Vidéo : Vers la tyrannie numérique avec Peter Koenig

    https://www.bitchute.com/video/Ky9ItfvljJLE/

    La vidéo a depuis été « vérifiée » (“fact-checked”) sur Internet. M. Microsoft, Bill Gates, a en fait parlé d’un système d’exploitation (Operating System) implanté dans le corps humain. Ainsi, nous, les humains, devons avoir un corps capable de répondre aux ondes électromagnétiques, en d’autres termes, notre corps doit être transformé en champs électromagnétiques (CEM). Cela se fait, par l’ARNm- « vaccin » (« vaxx) qui est injecté dans les tissus de notre corps.

    Avez-vous remarqué que Pfizer et Moderna, les deux sociétés pionnières de l’ARNm – qui n’est absolument pas un vaccin, vous feriez mieux de le croire – sont-elles les seules compagnies à avoir obtenu l’autorisation en Occident ? Ils ont maintenant ajouté AstraZeneca et Johnson & Johnson – ces « vaccins » ne sont différents que dans la mesure où leur mécanisme de « mise à mort » est différent.

    Ces « vaccins » produisent également des caillots sanguins et des protéines de pointe (protéine Spike). Les premiers peuvent entraîner des blocages respiratoires allant jusqu’aux embolies du poumon, du cerveau, voire du cœur. La protéine de pointe se propage à toutes vos cellules. Ils finissent par attaquer votre système de défense immunitaire, vous rendant beaucoup plus vulnérable à tout type de maladie, en particulier aux cancers. Pourquoi n’autorisent-ils pas le Spoutnik V russe ou l’un des vaccins chinois, tous deux basés sur des méthodes de vaccination traditionnelles ?

    Les Russes et les Chinois ne travaillent pas pour le programme de réduction de la population.

    Voyez cette histoire / vidéo d’horreur bien documentée par le Dr Madej :Dr. Carrie Madej: First U.S. Lab Examines “Vaccine” Vials, Horrific Findings Revealed (Dr Carrie Madej : Premier États-Unis Le laboratoire examine les flacons « vaccins », des résultats horribles révélés). Non, ce n’est pas pour effrayer qui que ce soit. C’est pour apporter la réalité dans le confort de votre maison et, espérons-le, vous jeter hors de votre confort dans un monde auquel vous et tout le monde devez participer à la résistance.

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  6. Savez-vous que les vaccins d’ARNm vous injectent du graphène, un fluide hautement toxique, qui crée dans tout votre corps un champ électromagnétique (CEM), réceptif aux ondes courtes ultra-courtes 5G et bientôt 6G qui pourront éventuellement manipuler votre cerveau et toutes vos informations, maintenant progressivement stockées sur votre QR-code personnalisé, vous transformant, humain, en – selon les mots de Klaus Schwab, un « transhumain » – qui n’est plus en possession de sa propre volonté ou de son compte bancaire ?

    Votre argent, soit dit en passant, si vous ne l’avez pas déjà remarqué, ne sera bientôt plus de l’argent physique que vous pourrez toucher et remettre à un caissier ou à un fournisseur, mais il s’agira de toute l’argent électronique et numérique, sur lequel vous pouvez toujours avoir le contrôle, parce qu’ils vous le permettent. Mais une fois qu’ils auront décidé que vous devez abandonner le contrôle, il disparaîtra.

    Avez-vous remarqué à quelle vitesse les distributeurs automatiques disparaissent ? Comment les caissiers dans les banques disparaissent? Ils ne seront bientôt plus nécessaires, car vous ne contrôlez plus l’argent liquide. Il y a des pays d’Europe du Nord qui en sont presque là : la numérisation complète. Dans certains pays, dont la Suède, certaines personnes ont déjà volontairement laissé implanter une nanopuce sous la peau de leur poignet. La puce fonctionne comme un compte bancaire intégré. Les jeunes adorent ça. C’est tellement cool. Vous balayez votre main, même plus de carte et le paiement est effectué. Sauf que ces personnes n’ont aucune idée de la façon dont cela se déroulera dans le futur.

    Attention, cela ne s’applique qu’aux personnes qui survivent à la fausse vaccination – ou plutôt à la campagne d’inoculation. Parce que, savez-vous, que beaucoup plus de personnes sont mortes et meurent encore en recevant le vaccin-ARNm toxique que de la covid elle-même ? – Non, bien sûr que non. Le gouvernement et les grands médias ne vous en parleront pas. Les HARSAH reçoivent des milliards de dollars des gouvernements pour vous mentir.

    Donc, tout ce qui précède ne s’applique qu’aux personnes qui survivent aux inoculations à long terme. Parce qu’il y a de fortes chances que vous ne surviviez pas. Du faux vaccin, pas du covid. Voir la vidéo en anglais : A Final Warning to Humanity from Former Pfizer Chief Scientist Michael Yeadon (Vidéo : Un dernier avertissement à l’humanité de l’ancien scientifique en chef de Pfizer Michael Yeadon).

    Revenons au port du masque. C’était la première étape – dans la phase du verrouillage (Lockstep) – souvenez-vous du rapport Rockefeller 2010 – où les auteurs décrivent la « phase Lockstep« , ce qui signifie que les 193 pays membres de l’ONU les 193 pays membres de l’ONU font la même chose au même moment, le verrouillage (en « lockstep ») ? – Eh bien, nous avons déjà dépassé cette phase.

    Cette phase Lockstep permet à chaque gouvernement du monde d’ordonner à son peuple de porter des masques, partout. La science (non corrompue) a prouvé depuis longtemps que le port du masque ne prévient ni le covid ni aucune maladie virale, mais cela cause d’énormes dommages en réduisant l’apport en oxygène de 20 à 50 %, selon le type de masque. Au lieu de cela, vous respirez votre propre CO2.

    Mais ce n’est pas tout, les séquelles psychologiques causés par le port forcé d’un masque sont énormes. C’est une humiliation pure et simple; c’est une expérience pouvant mener à la dépression. Vous parlez aux gens, mais vous ne pouvez pas les reconnaître dans de nombreux cas, les voix sont étouffées, souvent difficiles à comprendre – et l’expression faciale qui en dit tant dans une conversation a disparu. Les dépressions ont explosé, tout comme les suicides. Mais les gouvernements et les grands média, bien rémunérés, ainsi que la « science corrompue » (bought science), ne parlent pas de ces effets désastreux.

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  7. Etats-Unis : la purge aux anti-vax est en cours : 850 enseignants non vaccinés limogés par l’Etat de New-York


    By Cheikh Dieng
    22 septembre 2022


    L’État de New-York a limogé 850 enseignants non-vaccinés

    Aux États-Unis, l’Etat de New-York rend la vie dure aux non-vaccinés. Et dans cette guerre, les enseignants qui refusent de se faire vacciner payent déjà un lourd tribut après une vague de licenciements massive révélée par plusieurs sources consultées par Lecourrier-du-soir.com ces dernières heures.

    En effet, d’après plusieurs médias dont Campus Safety Magazine, le Département d’Education de l’Etat de New-York a viré 850 enseignants pour avoir refusé de se faire vacciner. D’après la source, depuis 2021, 2 000 fonctionnaires publics travaillant dans des établissements scolaires de cet Etat ont été limogés.

    A peine révélée, l’info suscite déjà l’immense colère de certaines personnalités. Parmi eux, figure le journaliste Alex Guntentag. Dans un poste publié sur Twitter, ce dernier a réagi en ces termes : “New-York a licencié 850 enseignants non-vaccinés. Environ 2 000 fonctionnaires d’établissements scolaires ont été limogés. Il n’y a pas de justification pour ces obligations vaccinales. Ceci n’est rien d’autre que de l’obédience et de la pureté idéologique”, dénonce-t-il.

    New York City has fired an additional 850 teachers and aides for not getting vaccinated. Almost 2000 unvaccinated NYC school employees have now been terminated. There is no plausible scientific justification for these mandates. This is about obedience and ideological purity.
    — alex gutentag (@galexybrane) September 18, 2022

    Même réaction pour James Melville qui trouve contradictoire le fait que des enseignants soient licenciés alors que Joe Biden a publiquement avoué que la pandémie est terminée.
    Joe Biden has said that the pandemic is “over”.

    Meanwhile in NEW YORK: City Department of Education axed 850 more teachers and classroom aides, bringing total to nearly 2,000 school employees fired for failure to comply with a vaccine mandate.pic.twitter.com/qzIJWH24ZE
    — James Melville (@JamesMelville) September 21, 2022

    https://lecourrier-du-soir.com/etats-unis-la-purge-aux-anti-vax-est-en-cours-850-enseignants-non-vaccines-limoges-par-letat-de-new-york/

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  8. Coup de tonnerre en France : une pétition pour la dissolution de l’Ordre des Médecins dépasse les 150 000 signatures


    By Cheikh Dieng
    22 septembre 2022



    En pleine crise sanitaire et au moment où l’Etat français parle d’une éventuelle 8ème vague, une pétition contre l’Ordre des médecins est en train de connaître un succès sans précédent, car ayant été signée par plus de 150 000 personnes.

    Publiée sur Leslignesbougent.org, la pétition dénonce “un organisme dépassé”

    Ci-dessous le contenu intégralement de cette pétition

    Excellente lecture

    “Autrefois fondée pour les meilleurs desseins, L’Ordre des Médecins est devenu aujourd’hui un organisme dépassé.

    Entre la compétence des médecins qui n’est jamais réévaluée, des prescriptions dictées par les lobbys pharmaceutiques, des détournements de fonds et l’impunité des médecins en cas de plainte (y compris pour abus sexuels), comment pouvons-nous encore faire confiance à cette institution ?

    Oui la liste est longue, comme vous pourrez le constater par vous-même un peu plus bas !!

    Et c’est sans parler du musellement des médecins qui osent hausser la voix pour émettre de nouvelles idées.

    Le Conseil national de l’Ordre des Médecins est un organisme archaïque qui cumule aujourd’hui les affaires louches, le tout dans un esprit obscurantiste et malsain.

    Nous ne sommes plus en sécurité tant que l’Ordre des Médecins existera et détiendra autant de pouvoirs. Je fais donc un appel général au bon sens de tous les citoyens pour demander à ce que cet organisme soit aboli et remplacé par un nouveau plus sain, plus moderne et plus ouvert d’esprit.

    L’Ordre des Médecins : à l’origine, c’était quoi ?
    L’Ordre des Médecins est né le 7 octobre 1940, sous le régime de Vichy, prenant la forme d’un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public :

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  9. veiller au respect de l’éthique médicale,
    accompagner les médecins en matière de déontologie, de justice et dans leurs démarches administratives,
    se poser comme garant de la relation médecin-patient,
    et comme conseiller des pouvoirs publics et des organismes français de santé publique.
    Bien que créé dans un contexte sombre, les missions confiées à cet organisme semblent a priori utiles, voire indispensables. En tout cas en théorie.

    Mais dans les faits, le Conseil de l’Ordre ne remplit plus sa mission !

    Qu’en est-il de l’Ordre des Médecins aujourd’hui ?
    Dans une tribune publiée le 9 mars 2021, 26 organisations (parmi lesquelles plusieurs syndicats de médecins et des associations de patients) ont demandé officiellement la dissolution de l’ordre.

    Selon les auteurs de cette tribune, le Conseil de l’Ordre « protège des professionnels de santé corrompus et maltraitants. »

    Et ce ne sont pas des accusations en l’air. Elles reposent en effet sur un rapport à charge de la Cour des comptes paru en décembre 2019[1], pour le moins édifiant.

    Voici quelques uns des nombreux manquements que ce rapport soulève :

    un contrôle insuffisant de l’exercice de la profession et de la déontologie ;
    une absence de contrôle de l’actualisation des compétences des médecins ;
    un contrôle hétérogène des contrats entre médecins et industriels ;
    une faible implication de l’Ordre des Médecins dans l’accès aux soins ;
    divers problèmes de gouvernances et défaillances de gestion, etc.Mais, il y a bien pire !Voici trois dysfonctionnements extrêmement graves que ce rapport soulève aussi :

    1) Tout d’abord, l’indulgence dont bénéficient les médecins à qui des patient(e)s reprochent des abus sexuels (pages 104 à 108 du rapport).

    Malgré les signalements allant jusqu’à des condamnations au pénal, on ne constate AUCUNE sanction de la part de l’Ordre en lui-même[2].

    2) Ensuite, les arrangements obscurs entre les médecins et les laboratoires pharmaceutiques.

    La Cour de Compte a pu en effet observer un fait étrange : aucun rappel à l’ordre n’a été émis par le conseil de l’ordre concernant les conventions entre les fabricants de médicaments et les prescripteurs… aucun ! (page 33 du rapport)

    A croire que tous les médecins sont irréprochables à ce propos… la bonne blague !

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  10. Lorsque le journal Le Monde a souhaité enquêter sur ces relations troubles en mars 2019, le Conseil national de l’Ordre des médecins a refusé de communiquer sa base de données contenant les contrats conclus entre les laboratoires pharmaceutiques et les médecins[3]. Pourtant, fin 2011, après le scandale du Mediator, qui avait révélé l’emprise du laboratoire Servier sur la médecine française, la loi Bertrand avait instauré une obligation de transparence sur ces collaborations[4].

    3) Et finalement, les fonds dédiés à l’aide aux médecins en difficulté attribués majoritairement aux conseillers ordinaux (soit les dirigeants du Conseil de l’Ordre) ou au président national lui-même, qui aurait touché jusqu’à 10 000€ par mois (pages 15 et 16 du rapport) alors que, comble de l’ironie, il est censé exercer sa fonction bénévolement…

    A ce compte-là, je pense que beaucoup de Français souhaiteraient devenir de fervents bénévoles !

    Et les patients dans tout ça ?

    C’est à se demander si leur bien-être a encore une quelconque importance aux yeux de cet organisme.

    Entre la compétence des médecins qui n’est pas réévaluée, des prescriptions dictées par les lobbys pharmaceutiques, et l’impunité en cas de plainte, il y a de quoi se faire du souci.

    Combien d’erreurs médicales ? Combien de négligences faudra-t-il pour que la situation change ?

    Et que dire des quelques médecins qui osent porter la voix pour émettre de nouvelles idées et qui se font museler sans ménagement.

    Le professeur Henri Joyeux (chirurgien cancérologue), par exemple, pour ses positions concernant la politique vaccinale en France, subit les foudres de l’Ordre des Médecins depuis le 1er décembre 2016. Un véritable feuilleton judiciaire qui dure depuis près de cinq ans et dont le but est de radier cette trop forte tête[5].

    La pensée unique semble être plus que jamais de mise dans le monde scientifique et médical.

    Une pensée unique dictée par un Conseil de l’Ordre défaillant au plus haut point.

    Il est grand temps de faire porter notre voix contre ce non-sens digne de l’obscurantisme.

    Pour signer la pétition, veuillez cliquer sur le lien suivant : Les Lignes Bougent

    https://www.leslignesbougent.org/petitions/pour-la-dissolution-du-conseil-national-de-l-ordre-des-medecins-4649/?source=LLB208320031&co_source1=NPA208330014&utm_campaign=dedie-20220831-cta1&utm_source=llb&utm_medium=emailing&utm_source=LLB&utm_medium=
    emailing&utm_campaign=20220901_LLB_daily_
    newsletter_pour-la-dissolution-du-conseil-national-de-l-ordre-des-medecins&isBat=false&d=LLB%20120%20jours&sk=dHlwaC5waW5zb2xsZUBnbWFpbC5jb20=&e=
    282370f4dd09a6f6d7454d523aefaec088dfb36806eb372e628ba56a4ca4d2b3&j=1233565&l=395&b=
    18051&sid=12425950&senddate=2022-09-01

    https://lecourrier-du-soir.com/coup-de-tonnerre-en-france-une-petition-pour-la-dissolution-de-lordre-des-medecins-depasse-les-150-000-signatures/

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  11. Covid en France : la sentence est tombée : la Haute Autorité de Santé approuve 3 vaccins adaptés à Omicron


    By Cheikh Dieng
    21 septembre 2022


    La Haute Autorité de Santé, dans un communiqué rendu public ce 20 septembre et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, a confirmé l’utilisation de trois vaccins bivalents adaptés au variants Omicron

    Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire le communiqué dans sa version originale

    Excellente lecture

    “La HAS confirme sa recommandation d’administrer une dose additionnelle de vaccin contre la Covid-19 aux personnes à risque de faire une forme sévère de la maladie ainsi qu’à leur entourage et aux professionnels de soins à l’automne. Pour cette dose, elle recommande d’utiliser indifféremment l’un des trois vaccins bivalents adaptés aux variants d’Omicron validés récemment par l’Agence européenne du médicament dès qu’ils seront effectivement disponibles. La HAS souligne l’intérêt de coupler cette nouvelle campagne à celle de vaccination contre la grippe saisonnière qui démarrera le 18 octobre prochain.

    Ces dernières semaines, l’Agence européenne du médicament (EMA) a validé trois vaccins bivalents, adaptations des vaccins à ARN messager déjà disponibles depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 : les vaccins de Moderna et de Pfizer BioNTech qui ciblent la souche originale et le variant Omicron BA.1, puis la semaine dernière le vaccin de Pfizer BioNTech qui, lui, cible la souche originale et les variants Omicron BA.4 et BA.5.
    Sur la base des données disponibles et dans un contexte épidémique marqué par la circulation majoritaire du sous-variant BA.5, la HAS actualise la stratégie vaccinale en y intégrant ces trois vaccins bivalents.

    Des vaccins bivalents mieux adaptés aux variants en circulation
    A l’image des vaccins contre la grippe saisonnière, actualisés chaque année pour prendre en compte les virus qui sont les plus susceptibles de circuler pendant l’hiver, les vaccins à ARNm bivalents ne sont pas des nouveaux vaccins mais des vaccins adaptés aux souches circulantes. L’évaluation des vaccins bivalents à partir d’études expérimentales plus limitées que lors d’une évaluation initiale permet d’accélérer l’accès à des vaccins plus adaptés au contexte épidémique et à la souche du virus en circulation. De plus, le recul important acquis depuis le début de la crise sanitaire concernant les vaccins à ARNm, et l’expérience engrangée au sujet des vaccins adaptés aux souches circulantes, y compris dans le cadre de la grippe saisonnière, justifient et autorisent le recours à ce type de données.

    L’efficacité clinique attendue pour ces nouveaux vaccins bivalents est au moins équivalente voire supérieure à celle des vaccins originaux monovalents, sans que cette probable supériorité puisse être actuellement démontrée en vie réelle. Quant à leur tolérance, qui a été étudiée, elle est identique à celle des vaccins monovalents. C’est pourquoi, dans la cadre de la dose additionnelle recommandée cet automne, la HAS recommande d’utiliser, de préférence, un vaccin à ARNm bivalent, quels que soient les vaccins utilisés précédemment. Concernant les personnes de moins de 30 ans, elle maintient sa recommandation de n’utiliser que les vaccins Comirnaty® (Pfizer BioNTech).

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  12. Une campagne de vaccination couplée à celle de la grippe saisonnière

    Dans un contexte de nouvelle hausse du nombre d’infections au SARS-CoV-2, la HAS souhaite rappeler l’importance de protéger les populations les plus à risque.
    En effet, conformément à la stratégie vaccinale recommandée pour l’automne, la HAS rappelle les deux groupes de populations à cibler pour cette dose additionnelle de vaccin :

    les personnes de plus de 60 ans ainsi que les adultes de moins de 60 ans à risque de forme grave de la maladie : ceux qui ont des comorbidités qui les exposent à ces formes sévères, les femmes enceintes, dès le 1er trimestre de leur grossesse, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, les enfants et adolescents à haut risque souffrant de pathologies le justifiant.
    l’entourage de ces personnes (stratégie de cocooning) ainsi que les personnes qui sont en contact régulier avec elles : professionnels du secteur sanitaire et médico-social.
    La HAS maintient sa recommandation de coupler la campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19 à celle de vaccination contre la grippe, et rappelle que l’injection concomitante des deux vaccins est possible, si elle est réalisée sur deux sites d’injection distincts.

    Enfin, dans l’immédiat et parce que le nombre de cas d’infections est reparti à la hausse depuis quelques jours, avec un taux de reproduction qui est à nouveau supérieur à 1, la HAS rappelle l’efficacité des vaccins monovalents contre les formes sévères de la maladie. Pour les personnes âgées de plus de 60 ans et celles de moins de 60 ans à risque de développer une forme sévère de la maladie qui n’auraient pas reçu leur seconde dose de rappel recommandée dans les délais conseillés (3 ou 6 mois selon l’âge et la date de la dernière injection ou infection), la HAS préconise de ne pas différer leur vaccination. Elle rappelle à cette occaion que les vaccins monovalents sont les seuls à pouvoir être utilisés en primovaccination.

    La HAS actualisera cette recommandation, et notamment la place respective des vaccins bivalents, en fonction des nouvelles données qui seront disponibles.
    Elle souligne l’importance de maintenir les gestes barrières et les mesures de distanciation physique pour les personnes à risque de forme sévère ainsi que pour leurs aidants. En outre, elle rappelle que les patients les plus à risque de forme sévère et, en particulier, les personnes immunodéprimées doivent pouvoir bénéficier des traitements aujourd’hui disponibles déjà recommandés préalablement par la HAS.”

    https://lecourrier-du-soir.com/covid-en-france-la-sentence-est-tombee-la-haute-autorite-de-sante-approuve-3-vaccins-adaptes-a-omicron/

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    1. TOUS les analystes de l'air au monde vous le confirmeront: Le 'virus' appelé 'corona, covid19, Delta, Oméga, Omicron, Tango, Charlie' etc N'EXISTE PAS ! Il est UNIQUEMENT disponible en seringues.

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  13. Aux Marquises et en Polynésie la vie n’est pas si belle …


    le 22 septembre 2022


    Ce billet a été rédigé il y a une dizaine de jours. Que mes lecteurs excusent le retard dans sa mise en ligne.

    Depuis bientôt six semaines que je séjourne aux îles Marquises, entre Hiva-Oa et Fatu-Hiva j’ai été confronté au coût de la vie proche de celui que l’on endure à Tokyo ou à Paris. De plus, se loger à un prix abordable est très problématique. La vie paradisiaque dans cet archipel est donc un leurre. La seule satisfaction est la beauté des paysages et la gentillesse des habitants qui, je n’en doute pas un instant aussi, est aussi un leurre. La modernité occidentale (ou globale si vous voulez) a atteint ces îles perdues au milieu du Pacifique. La majeure partie des habitants d’Omoa à Fatu-Hiva est rémunérée par l’Etat français, comprenez le gouvernement de la Polynésie sis à Papeete. Les prix des terrains et de l’immobilier ont atteint des sommets, en particulier à Papeete, en raison de l’engouement nord-américain pour les îles sous le vent depuis que par exemple un certain Marlon Brando a acheté un coin d’atoll à Bora-Bora pour y construire une résidence devenue depuis un hôtel de très grand luxe où se précipite la jet-set internationale.

    Par un effet de contagion, pourrait-on dire, le coût de la vie est devenu insupportable et des pans entiers de la population se sont retrouvés marginalisés. C’est ça la mondialisation telle qu’elle a été imaginée par le monde politique occidental : une classe très minoritaire ultra-riche et l’immense foule restante qui n’a que des miettes pour vivre. Je me souviens d’un de mes neveux qui était chauffeur de taxi saisonnier à Tignes, une des stations prisées par, à l’époque, les richissimes hommes d’affaire qui pillaient les restes de l’Union soviétique mais aussi bien d’autres personnages de l’Europe entière. Ils arrivaient avec seulement leur carte de crédit, achetaient tout ce dont ils avaient besoin pour leur séjour dans la neige poudreuse de cette station et repartaient en laissant tout ce qu’ils avaient acquis dans leur chambre d’hôtel, laissant à mon neveu un pourboire royal lorsque qu’il fallait les accompagner à l’aéroport de Lyon ou celui de Genève. Et s’il fallait ne pas respecter les limites de vitesse, car ces représentants de l’oligarchie apatride sont toujours en retard, ils laissaient un ou deux billets de 500 francs au cas ou mon neveu ait été repéré par la police en complément du prix de la course proprement dite.

    C’est exactement ce qui « pollue » maintenant la Polynésie française. Il paraît que dans les Gambier et les Australes la vie y est encore plus calme. Je ne m’y aventurerai pas car, paradoxalement, ce calme que j’ai rencontre ici à Omoa m’était presque insupportable, trop habitué à vivre dans une ville depuis de nombreuses années. Bref, j’envisage sérieusement de retourner dans les prochaines semaines dans un environnement plus urbain, peut-être la France, ma mère patrie, qui sait, ou un autre pays improbable en Afrique, l’un de ces petits pays du Golfe de Guinée anciennement colonies françaises, pourquoi pas … Cependant la misère y sera omniprésente et un tel spectacle me paraîtra effrayant.

    Chers lecteurs, je vous raconterai la suite de mon aventure au cours de mes prochains billets qui s’espacent malheureusement en raison des liaisons sur le réseau internet assez aléatoires.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/09/22/aux-marquises-et-en-polynesie-la-vie-nest-pas-si-belle/

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  14. Le "succès époustouflant" de la révolution verte est encore un autre mythe progressiste


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 22 SEPTEMBRE 2022 - 03:40
    Écrit par Kristoffer Mousten Hansen via The Mises Institute,


    L'un des principaux mythes du XXe siècle est le rôle bienveillant joué par les institutions internationales dirigées par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Les libéraux/progressistes américains, après avoir imposé le New Deal dans les années 1930 et planifié et dirigé une guerre mondiale, se sont tournés vers les affaires internationales : les États-Unis avaient une mission historique mondiale aux proportions messianiques : faire entrer les pays en développement dans la modernité en les refaisant (et tous les autres pays, d'ailleurs) à l'image de l'Amérique.

    L'ère de la guerre froide était pleine de projets et d'organisations pour réaliser cette vision, de Bretton Woods et du Fonds monétaire international (FMI) dans le domaine de la finance internationale à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) dans les affaires militaires en passant par la CIA financée par la CIA. Le Congrès pour la liberté culturelle avait l'habitude de diffuser une propagande progressiste et favorable aux États-Unis. Ces organisations ont toutes eu des influences principalement délétères - j'ai déjà indiqué comment Bretton Woods et le système financier international moderne peuvent être décrits au mieux comme de l'impérialisme financier - mais dans un domaine, l'interventionnisme américain est à ce jour universellement acclamé comme bénin : la Révolution verte.

    L'histoire officielle de la révolution verte

    La croissance démographique était considérée comme un problème majeur dans les années soixante. Paul Ehrlich de l'Université de Stanford, dans sa Population Bomb de 1968, a prédit une famine généralisée dès les années 1970 et a préconisé une action immédiate pour limiter la croissance démographique. Le monde ne pourrait tout simplement pas nourrir une plus grande population humaine. Bien que principalement axé sur les dommages environnementaux causés par l'utilisation de pesticides, le célèbre livre de Rachel Carson de 1962, Silent Spring, a fait des remarques similaires. La population humaine ne pouvait que continuer à croître, ce qui entraînerait des souffrances indicibles et des dommages environnementaux.

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  15. Un danger clé et imminent dans les années 1960 était l'Inde : toujours au bord de la famine, seules les importations massives de blé américain éloignaient le spectre de la mort massive. Puis, en 1965, la catastrophe a frappé : la sécheresse dans la majeure partie du sous-continent a fait échouer la récolte indienne. Alors que la sécheresse se poursuivait au cours des deux années suivantes, il est apparu que les prédictions d'Ehrlich et des autres néo-malthusiens s'étaient réalisées.

    Puis, un miracle s'est produit : un homme est entré, un véritable demi-dieu, à en juger par le culte que lui prodiguaient les normes contemporaines. Norman E. Borlaug, le père de la Révolution verte, avait depuis les années quarante recherché et sélectionné de nouvelles variétés de blé au Mexique, initialement financé par la Fondation Rockefeller et après 1964 en tant que dirigeant du Centre international d'amélioration du maïs et du blé (Centro Internacional de Mejoramiento de Maíz y Trigo, CIMMYT, initialement financé par les fondations Rockefeller et Ford et le gouvernement mexicain).

    Borlaug a créé des variétés de blé nain à haut rendement largement adaptées à différents environnements écologiques. Depuis le début des années soixante, il travaillait avec M.S. Swaminathan de l'Indian Agricultural Research Institute, et ensemble, ils ont planté les nouvelles variétés de blé nain de Borlaug dans le nord de l'Inde. Le succès fut immédiat : 1968 rapporta une récolte exceptionnelle, les nouveaux rendements de blé étant les plus élevés jamais enregistrés en Inde.

    Il est apparu que les détracteurs de la population s'étaient trompés. C'est ce qu'a dit Borlaug lui-même lorsqu'il a reçu le prix Nobel de la paix en 1970 : dans son discours d'acceptation, il a proclamé la victoire dans la guerre perpétuelle entre « deux forces opposées, la puissance scientifique de la production alimentaire et la puissance biologique de la reproduction humaine ». Mais la guerre n'est pas terminée, a-t-il averti, et seul un financement continu de la recherche technologique sur la production alimentaire et les limites de la reproduction pourrait éviter le désastre.

    Les gouvernements et les philanthropes ont relevé le défi et des capitaux ont été investis dans la recherche agricole de type borlaugien alors que de nouveaux instituts internationaux étaient créés pour poursuivre le travail que Borlaug avait commencé au Mexique et en collaboration avec l'Institut international de recherche sur le riz aux Philippines (fondé en 1960 ). La Révolution verte a éradiqué le fléau de la famine, et comme l'agriculture avec la technologie borlaugienne avait des rendements beaucoup plus élevés, des masses de terres ont été libérées de l'usage agricole et rendues à la nature. Une étude de 2021 dans le Journal of Political Economy estime que le produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le monde en développement aurait été jusqu'à 50 % inférieur s'il n'y avait pas eu Borlaug, Swaminathan et les autres brahmanes internationaux prêts et disposés à guider le masses non lavées de paysans ignorants.

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  16. Il y a un double problème avec ce récit de l'histoire agricole : il est basé sur une mauvaise économie, et son lien avec l'histoire réelle de l'agriculture indienne est au mieux tangentiel.

    La mauvaise économie des révolutionnaires verts

    Célébrer la Révolution verte repose sur deux erreurs fondamentales du raisonnement économique : le malthusianisme et l'incompréhension de l'économie agricole.

    Le malthusianisme est la croyance erronée que la population humaine augmentera plus vite que l'approvisionnement alimentaire ; dans la formulation de Thomas Malthus, la croissance démographique suit une progression géométrique (2, 4, 8, 16 …) et l'offre alimentaire une progression arithmétique (2, 3, 4, 5 …). En conséquence, l'humanité est destinée, en dehors de brèves périodes, à vivre à la marge des moyens de subsistance : seules la maladie, la guerre et la famine limiteront la croissance démographique.

    Le problème avec le malthusianisme est qu'il est complètement faux, à la fois sur le plan théorique et historique. D'une part, la production alimentaire et la croissance démographique ne sont clairement pas des variables indépendantes, puisque le travail humain est un intrant clé dans la production alimentaire, un point soulevé par Joseph A. Schumpeter. Plus fondamentalement, comme l'a expliqué Ludwig von Mises, la loi malthusienne de population n'est qu'une loi biologique - elle est vraie pour toutes les espèces animales, mais les hommes ne sont pas simplement des animaux. Avec l'usage de la raison, ils peuvent s'abstenir de toute activité procréatrice insensée, et ils le feront s'ils doivent eux-mêmes soutenir le résultat de ladite activité. Malthus lui-même l'a clairement vu et a amendé sa théorie dans la deuxième édition et les suivantes de son célèbre Essai sur le principe de population (Frédéric Bastiat, comme à son habitude, a une explication bien meilleure et plus optimiste du principe de population).

    Les technophiles ne comprennent pas non plus l'économie de l'agriculture et de la production alimentaire. Ester Boserup, qui est une source d'inspiration clé pour la brève explication suivante, a développé la compréhension correcte de cette question dans les années 1960, après avoir étudié l'agriculture indienne. L'ignorance de Borlaug et compagnie et de leurs pom-pom girls aujourd'hui et dans le passé est donc difficilement excusable : les mêmes conditions historiques exactes qu'ils considéraient comme «malthusiennes», après tout, ont inspiré Boserup à exposer la bonne compréhension de la question.

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  17. À mesure que la population augmente, l'offre de main-d'œuvre augmente et davantage de main-d'œuvre est appliquée aux parcelles agricoles. Le rendement de la terre augmente donc, bien que les rendements de l'apport de travail supplémentaire diminuent, conformément à la loi des rendements. Une fois que le rendement de l'apport de travail supplémentaire est insuffisant pour le justifier, de nouvelles terres sont plutôt mises en culture, et une fois que la terre a été défrichée, la productivité physique du travail augmente. Étant donné que le défrichement de nouvelles terres nécessite des efforts supplémentaires, les agriculteurs doivent toujours peser les rendements potentiels des nouvelles terres par rapport aux rendements d'une culture plus intensive des terres déjà défrichées.

    Nous pouvons le voir clairement en termes monétaires : à mesure que davantage de main-d'œuvre est appliquée au travail de la terre, les salaires baissent et les rentes foncières augmentent. À mesure que les loyers fonciers et les valeurs foncières augmentent, la valeur potentielle des terres non colonisées augmente et, à mesure que les salaires baissent, les dépenses nécessaires pour défricher les terres diminuent. Une fois que le rendement attendu sur les nouvelles terres dépasse le coût estimé de leur mise en culture, la main-d'œuvre sera appliquée au défrichement des nouvelles terres. Ensuite, les loyers fonciers chuteront et les salaires augmenteront jusqu'à ce que l'utilisation agricole de plus de terres ne soit plus considérée comme rentable.

    Ainsi, la population et la production alimentaire se développent à l'unisson, parfois en raison d'une culture plus intensive, parfois en raison d'une augmentation de la superficie cultivée. La même analyse est valable dans des conditions plus capitalistes (c'est-à-dire lorsque les agriculteurs disposent de plus d'outils et d'autres apports en capital): le rendement de l'application de plus de biens d'équipement sur les terres actuelles est comparé aux rendements potentiels de l'application de biens d'équipement pour étendre la superficie des terres cultivées. Même la forme d'agriculture la plus primitive est, bien sûr, capitaliste, car l'agriculture est un processus de production détourné, dans lequel l'effort productif est largement séparé dans le temps de la production de valeur.

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  18. L'agriculture indienne des années 1960 a bien fonctionné, sauf lorsqu'elle a été entravée par l'ingérence du gouvernement et des barrières institutionnelles. Une telle ingérence peut être extrêmement destructrice, comme l'avait montré Mao Zedong en Chine quelques années auparavant lors du Grand Bond en avant. Cependant, cet épisode n'avait rien de malthusien ni, comme nous le verrons, la prétendue famine en Inde dans les années 1960.

    La famine indienne des années 1960 : une mauvaise histoire

    La famine des années 1960 en Inde a lancé la Révolution verte et la renommée internationale de son principal protagoniste, Norman Borlaug. Dès le départ, cependant, le récit a été biaisé par des considérations politiques.

    L'agriculture américaine était fortement subventionnée dans les années soixante, ce qui entraînait un énorme excédent de production. Ce surplus ne pouvait être vendu au prix du marché, du moins pas sans mettre en faillite les agriculteurs américains. Dans une logique interventionniste typique, le gouvernement américain est intervenu pour subventionner l'exportation de produits agricoles américains afin de maintenir un prix artificiellement élevé sur le marché intérieur.

    L'Inde a ainsi été inondée de blé américain bon marché au début des années 60, mais comme l'écrit G.D. Stone, cela n'a pas atténué les pénuries alimentaires de l'Inde, mais les a causées. Dans un cas simple d'agriculteurs s'ajustant à leur avantage comparatif, les Indiens ont déplacé leur production vers des cultures commerciales (comme la canne à sucre et le jute) pour l'exportation et ont ainsi financé leurs importations de céréales américaines bon marché.

    La sécheresse de 1965 et des années suivantes était bien réelle, mais son impact n'était pas simplement un échec des cultures vivrières. Les récoltes de jute et de canne à sucre ont souffert, entraînant de réelles difficultés pour les ouvriers agricoles. Mais cette épreuve ne s'est jamais traduite par une famine généralisée. Cependant, cela n'avait pas d'importance pour le récit : en 1965, le président américain, Lyndon B. Johnson, essayait de faire approuver par le Congrès un nouveau projet de loi agricole avec des subventions accrues pour les exportations agricoles et l'aide étrangère sous la forme de la Food for Peace. planifier. Les rapports sur la sécheresse indienne ont été une aubaine : face à un Congrès récalcitrant, Johnson a brandi le spectre de la sécheresse et de la famine massive. Sa législation dûment adoptée, et encore plus de céréales américaines ont été expédiées en Inde, ce qui a sans aucun doute contribué à atténuer certaines difficultés à court terme.

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  19. La réalité de la révolution verte

    Une dernière ligne de défense pour les partisans des avantages de la révolution verte est qu'elle a abouti à une production alimentaire efficace, à une main-d'œuvre libérée pour des travaux non agricoles, et que nous pouvons maintenant continuer à utiliser les technologies génétiques modernes pour améliorer la qualité des aliments et éviter la malnutrition. . Ainsi, par exemple, des personnes autrement sensées comme Bjørn Lomborg ont longtemps défendu l'introduction du « riz doré » - une variété de riz génétiquement modifiée pour être riche en vitamine A - comme solution à la malnutrition dans les pays producteurs de riz.

    Mais les technocrates et leurs pom-pom girls oublient de mentionner ou ignorent le fait que la révolution verte a elle-même été une cause de malnutrition. À mesure que les rendements du blé augmentaient en Inde, selon Stone, par exemple, le prix relatif du blé a baissé, et le blé a ainsi supplanté les autres sources alimentaires riches en protéines et en micronutriments. Les taux de malnutrition en Inde ont ainsi augmenté en conséquence directe de la révolution verte. Une évolution similaire s'est produite dans les pays développés, pour des raisons différentes mais analogues.

    En ce qui concerne la technologie libérant de la main-d'œuvre, ce qui s'est réellement passé, c'est que le surinvestissement de capital dans l'agriculture a réduit la demande de main-d'œuvre agricole, mais cela n'a pas augmenté la demande de main-d'œuvre ailleurs. Au contraire, étant donné que moins de capitaux sont disponibles pour l'investissement dans les secteurs non agricoles, la demande de main-d'œuvre et de salaires ailleurs n'a pas augmenté. Ainsi, la révolution verte a été un facteur important de contribution à la croissance des bidonvilles du tiers monde où les gens subsistent grâce à des emplois mal rémunérés et aux subventions gouvernementales.

    Dans l'ensemble, comme on pouvait s'y attendre face à des technocrates poussés par l'orgueil progressiste à intervenir dans le développement naturel de l'économie, la Révolution verte n'a pas été une bénédiction, la victoire de scientifiques avisés sur la propension des paysans stupides à se reproduire de manière incontrôlable. Il s'agit plutôt d'un désastre écologique, nutritionnel et social.

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  20. La Révolution verte, dirigée par des technocrates du gouvernement et des ONG et financée principalement par des agences de développement occidentales, était en pleine course. La sélection de variétés hybrides de riz et de blé par l'Institut international de recherche sur le riz et le CIMMYT, respectivement, a été le fleuron de la modernité dans l'agriculture. Mais même selon ses propres termes, cela est au mieux trompeur. Ce qui s'est passé, c'est que l'agriculture dans le monde développé ainsi qu'en Occident est passée à une culture très intensive qui nécessitait beaucoup de capitaux. Les variétés de blé de Borlaug en sont un bon exemple, comme le souligne Stone : ce n'est que lorsque de grandes quantités d'engrais ont été appliquées que ces variétés ont donné un meilleur rendement que les grands blés indigènes indiens. Il s'avère que les technologies ne sont pas des forces exogènes qui sont simplement imposées et remodèlent l'environnement. Les populations locales avaient développé des cultures et des techniques adaptées à leur situation, et il est peu probable que le blé de Borlaug aurait été largement utilisé si le gouvernement indien (et les agences d'aide étrangère) n'avaient pas en même temps subventionné massivement l'utilisation d'engrais et la construction de nouvelles système d'irrigation.

    La réalité de la révolution verte

    Une dernière ligne de défense pour les partisans des avantages de la révolution verte est qu'elle a abouti à une production alimentaire efficace, à une main-d'œuvre libérée pour des travaux non agricoles, et que nous pouvons maintenant continuer à utiliser les technologies génétiques modernes pour améliorer la qualité des aliments et éviter la malnutrition. . Ainsi, par exemple, des personnes autrement sensées comme Bjørn Lomborg ont longtemps défendu l'introduction du « riz doré » - une variété de riz génétiquement modifiée pour être riche en vitamine A - comme solution à la malnutrition dans les pays producteurs de riz.

    Mais les technocrates et leurs pom-pom girls oublient de mentionner ou ignorent le fait que la révolution verte a elle-même été une cause de malnutrition. À mesure que les rendements du blé augmentaient en Inde, selon Stone, par exemple, le prix relatif du blé a baissé, et le blé a ainsi supplanté les autres sources alimentaires riches en protéines et en micronutriments. Les taux de malnutrition en Inde ont ainsi augmenté en conséquence directe de la révolution verte. Une évolution similaire s'est produite dans les pays développés, pour des raisons différentes mais analogues.

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  21. En ce qui concerne la technologie libérant de la main-d'œuvre, ce qui s'est réellement passé, c'est que le surinvestissement de capital dans l'agriculture a réduit la demande de main-d'œuvre agricole, mais cela n'a pas augmenté la demande de main-d'œuvre ailleurs. Au contraire, étant donné que moins de capitaux sont disponibles pour l'investissement dans les secteurs non agricoles, la demande de main-d'œuvre et de salaires ailleurs n'a pas augmenté. Ainsi, la révolution verte a été un facteur important de contribution à la croissance des bidonvilles du tiers monde où les gens subsistent grâce à des emplois mal rémunérés et aux subventions gouvernementales.

    Dans l'ensemble, comme on pouvait s'y attendre face à des technocrates poussés par l'orgueil progressiste à intervenir dans le développement naturel de l'économie, la Révolution verte n'a pas été une bénédiction, la victoire de scientifiques avisés sur la propension des paysans stupides à se reproduire de manière incontrôlable. Il s'agit plutôt d'un désastre écologique, nutritionnel et social.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/stunning-success-green-revolution-yet-another-progressive-myth

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  22. Jim Beam fabrique du gaz renouvelable à partir de bourbon


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 22 SEPTEMBRE 2022 - 03:00
    Par Haley Zaremba de OilPrice.com


    La révolution des énergies renouvelables est devenue beaucoup plus amusante. La société Beam Suntory a annoncé qu'elle allait augmenter sa production de bourbon du Kentucky en utilisant la puissance du gaz renouvelable. Afin de répondre à la demande croissante de whisky, Jim Beam va augmenter de 50 % la capacité de sa distillerie Booker Noe à Boston, dans le Kentucky, tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre du même pourcentage. Un récent communiqué de presse de Jim Beam et de sa société mère japonaise Suntory a annoncé un investissement de 400 millions de dollars dans un système de biogaz renouvelable.

    "Cette expansion nous aidera à répondre à la demande future de notre emblématique bourbon d'une manière durable qui soutient l'environnement et la communauté locale qui a aidé à construire et à soutenir Jim Beam", a déclaré le PDG Albert Baladi.

    Beam Suntory construit son installation de biogaz renouvelable à 36 miles au sud de Louisville, Kentucky. L'installation, qui sera construite en face de la distillerie Booker Noe, utilisera des sous-produits autrement gaspillés (connus sous le nom de «vinasse usée») du processus de fabrication du whisky pour être convertis en carburant grâce à l'utilisation de «digesteurs». Le résultat est un soi-disant « gaz naturel renouvelable » qui sera renvoyé directement dans la distillerie dans un système durable en boucle fermée. Les digesteurs produiront également un engrais de haute qualité et à faible coût que Beam Suntory dit qu'ils mettront à la disposition des agriculteurs locaux, "soutenant ainsi des pratiques agricoles durables et régénératives".

    Le gaz naturel renouvelable est un terme industriel désignant un biogaz qui a été valorisé pour être utilisé à la place des combustibles fossiles. Il est souvent considéré comme un «combustible de transition» qui détourne les émissions de méthane et de carbone en utilisant des déchets, permettant à des entités comme Beam Suntory de réduire leur empreinte carbone sans réorganiser totalement leur infrastructure. En tant que tels, les biocarburants sont un tremplin à faibles émissions entre notre économie actuelle basée sur le carbone et un futur paysage énergétique qui ne tournera pas autour des carburants qui émettent le moindre gaz à effet de serre. Les biométhanes et les biogaz tels que le « gaz naturel renouvelable » qui sera produit pour Jim Beam ont des émissions de dioxyde de carbone et de méthane beaucoup plus faibles que le gaz naturel standard, mais leurs émissions ne sont pas nulles ; en fait, elles sont sous-estimées.

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  23. Bien que le biogaz et le biométhane ne soient pas parfaits, ils constituent un énorme pas dans la bonne direction et auront un impact positif considérable sur l'empreinte écologique de Jim Beam, tout en augmentant la production de bonnes choses. Le projet d'expansion alimenté au biogaz devrait être achevé d'ici 2024. D'ici là, Suntory Bean affirme que la distillerie Booker Noe sera alimentée à 65 % par du gaz naturel renouvelable. De plus, le projet devrait être un important créateur d'emplois dans la région.

    Alors que les prix du gaz naturel montent en flèche dans le monde, cette décision est économiquement logique et créera, espérons-le, un précédent dans le Kentucky, où 95% du bourbon mondial est fabriqué. La réduction des coûts de production est un bon objectif dans n'importe quel environnement, mais c'est particulièrement intéressant maintenant que la demande de gaz naturel et d'alcool monte en flèche. Au premier semestre 2022, les ventes nettes mondiales de Beam Suntory ont augmenté de 13 % selon les rapports de la société.

    La consommation d'alcool a atteint de nouveaux sommets pendant la pandémie, inaugurant un "nouvel âge d'or" pour l'industrie de l'alcool, ainsi que des tendances très inquiétantes pour le secteur de la santé et les spécialistes de la toxicomanie. Et la demande d'alcool devrait continuer à grimper. Un rapport d'analyse de marché de Grand View Research révèle que "la taille du marché mondial des boissons alcoolisées était évaluée à 1 448,2 milliards de dollars en 2021 et devrait se développer à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 10,3 % de 2022 à 2028".

    Pour ceux d'entre nous qui apprécient une pincée responsable de temps en temps, la révolution renouvelable alimentée par le whisky semble être un âge d'or, en effet.

    https://www.zerohedge.com/markets/jim-beam-making-renewable-gas-bourbon

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  24. La monnaie, partie 4 : éléments de la TRM, la Théorie Réaliste de la Monnaie


    Charles de Mercy, pour FranceSoir
    le 22 septembre 2022 - 14:05


    La monnaie
    "Est-il normal que les pâtes soient taxées autant que l’eau en bouteille  ?"

    TRIBUNE - À prendre l’économie d’un pays par la monnaie est la contrepartie d’un territoire, la première chose à constater est que, partout dans le monde, il est impossible à quiconque de prévoir ce qui va précisément s’y passer au-delà de 5, 10 et 15 ans au grand maximum.

    C’est-à-dire, au plus, la moitié des 30 années qui font la durée d’une génération d’hommes au Travail, ceci expliquant très bien cela. Si vous en doutez, prenez par exemple et le seul cas de la France par intervalles de décennies : vous verrez qu’au cours du demi-siècle qui vient de s’écouler, ce pays a changé de direction quatre ou cinq fois. Souvent sans prévenir, et actuellement pour le pire. De sorte qu’y prévoir quelque chose de précis au-delà de cette durée de 10-15 ans, cela relève franchement d’une posture délirante sans le dire.

    La remarque pourra sembler banale.

    Elle est tout le contraire par ses effets.

    Ce réalisme-là implique que toute décision de politique économique et monétaire ne devrait jamais engager un territoire au-delà de 15 ans. Particulièrement, - et cette précision est décisive -, si la décision en question a un caractère généralisé et-ou qu’elle emporte un poids économique ou financier considérable.

    Par exemple et soyons concrets, un endettement massif sur 30 ans et plus, - on peut atteindre actuellement des durées de 100 ans…, - n’est ni plus, ni moins qu’une folie sans le dire. Elle peut être cocasse et douce, si l’endettement considéré ne pèse pas lourd, oui, mais elle est absolument furieuse dans le cas inverse.

    Ce qu’en miroir il faut aussi comprendre ici, c’est que toute mesure monétaire massive emportant des effets généralisés sur plus de 15 ans devrait systématiquement faire l’objet d’autorisations légales aussi restrictives qu’extraordinaires. En conclusion, forcément agréées par un vote populaire. Sinon, c’est à la fin la situation actuelle, 3 000 milliards de dettes impayables.

    Et ce qui ne fait qu’une des illustrations de l’irréalisme où nous sommes en France.

    A contrario d’ailleurs, après tout, un Peuple peut bien avoir la liberté de se ruiner. C’est son affaire, l’effet de sa Souveraineté. Mais le minimum qu’on doive exiger à cet égard, est qu’il s’en donne lui-même l’autorisation par un endettement déraisonnable dûment voté : dans une société véritablement démocratique, personne d’autre ne devrait le pouvoir.

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  25. Vous pouvez aujourd’hui constater que le fait s’est pourtant produit.

    Parlons d’endettement, justement :

    L’endettement
    À partir de la monnaie est la contrepartie d’un territoire, chacun comprend donc que, compte tenu des aléas d’un territoire dans la durée, cf. plus haut, un endettement doit être forcément proportionné à la génération de prospérité d’un territoire, dont l’endettement n’est jamais qu’une anticipation de sa prospérité future : si l’on s’endette, c’est pour la créer, mais à la fin, c’est toujours celle-ci qui devra payer et rembourser celui-là.

    Cela signifie que, dans une optique prudentielle, - le futur n’est jamais établi et un investissement-endettement peut échouer… -, sur un intervalle de temps déterminé de la même manière, - 10,15 ans, cet endettement d’un territoire ne devrait jamais excéder, au temps T, la somme cumulée estimée des croissances de son PIB en valeur absolue sur cet intervalle de temps. Autrement dit, on voit ce qu’on a gagné en plus à un moment donné en moyenne, et on multiplie par dix ou quinze, et puis c’est tout.

    Pour un pays comme la France, cela signifie actuellement : 400 à 600 milliards de dettes.

    (40 milliards x 10 à 15 ans ; 40 milliards étant une moyenne établie sur 5 années en arrière)

    Soit le montant que peut encore assumer quoi qu’il arrive la génération d’homme existante au travail. On en est loin, très loin en France : 3 000 milliards de dette souveraine à cette date.

    Sinon,

    On est contraint de sur-fiscaliser toute l’activité d’un territoire, et donc de l’affaiblir,
    On fait supporter à des générations futures le poids d’une dette odieuse. Puisque les générations qui suivent n’en auront été en rien décisionnaires ou responsables… et au nom de quelle légitimité ? Qui ne soit pas, par nature, surtout rétrograde et tournée vers le passé sans le dire ?
    Finalement, on endette un territoire de sorte que, sans le dire également, on finit tôt ou tard par le rendre insolvable. Pour la raison simple que, si la limite supérieure d’un endettement est en pratique un horizon de temps où vous ne serez jamais vivant, et bien la condition élémentaire pour engendrer des comportements irresponsables et souvent immoraux est instituée : « C’est pas moi, c’est après demain et pour les autres ». Certes, des gens peuvent penser autrement parce qu’ils sont aussi animés d’une morale bien plus élevée, au-delà de propre existence : par nature, c’est assez rare.  
    Bien entendu, à constater l’ordre de grandeur de cette suggestion, 400-600 milliards de dette publique en France, au regard de sa situation actuelle, 3 000 milliards, on peut être saisi d’effroi.

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  26. La folie actuelle semble réaliste, et la vision réaliste, complètement folle.

    Pourtant, tout compte fait, les choses sont ainsi : en 1980 en France, le PIB y était alors de 453 milliards d’euros, et sa dette publique, de 94 milliards d’euros – 20% du PIB, qui s’était déjà bien accrue (2). On retrouve donc, ni plus, ni moins, que l’ordre de grandeur proposé ici au terme d’une Théorie Réaliste de la Monnaie, et de la gestion raisonnable et terre-à-terre de celle-ci, comme de son endettement associable.

    Il se trouve simplement que le PIB actuel de la France est de 2 700 milliard d’euros…

    Mais oui, le rapport des deux dettes, 400-600 milliards vs 3 000 milliards actuellement fait peur. Et que s’est-il passé donc depuis 40 ans dans ce pays ?

    Une dégringolade sur tous les plans, lente et par là presque insensible au fil de l’eau, car les phénomènes monétaires et leurs effets, le plus souvent, produisent leurs effets sur la durée d’une génération d’homme et davantage - sauf cas particulier et foudroyant d’un Liban par exemple, cf. plus haut.

    Il n’y a que le grand-public pour ignorer ce réalisme-là. Par l’effet de démagogues de tous bords toujours prêts à ne pas le lui en parler. Des démagogues qui sont en fait aujourd’hui surtout des gens bien élevés, diplômés à ras-bord, et encravatés de soie pour mieux manier l’euphémisme dormitif en permanence.

    Entendons-nous bien : la dette et le crédit n’ont rien d’intrinsèquement toxiques. Ils le deviennent par abus, c’est l’évidence. Non seulement en termes financiers et économiques, mais également, - et ce point est rarement évoqué -, sur le plan psychologique dans le domaine de notre rapport au Temps et à l’Avenir.

    Une dette est en effet toujours une spéculation et un pari pris sur le futur, dont on espère que celui-là finira par la payer dans de bonnes conditions, comme de manière profitable.

    Ce qui signifie exactement qu’au moment T de contracter une dette, on modifie sans trop le dire le rapport au Temps et finalement au Présent et au Réel : un emprunt devant être remboursé, c’est ce qui doit se passer à l’avenir qui réorganise et met sous contrainte aussi bien le présent que le réel.

    Tout s’est inversé.

    D’un présent et d’un réel libres et ouverts, on peut ainsi aboutir à tout le contraire.

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  27. Si par exemple, vous contractez un prêt lourd pour vous loger, et bien vous irez certainement moins au cinéma, au restaurant, en voyage, etc. Quant à votre voiture, vous la conserverez sans doute autant que possible, et ainsi de suite. C’est donc bien la nécessité future de payer votre entièrement dette qui détermine, en rétroaction, votre présent. Le même mécanisme vaut pour les entreprises surendettées, par LBO et compagnie par exemple, dont l’essentiel de l’action consiste ensuite à ne produire que pour rembourser. Très souvent au mépris des salaires de leurs employés, de la créativité et de l’innovation de ces entreprises : pas toujours, mais très souvent.

    Cette opération d’inversion du rapport au temps et à l’avenir par la dette, on peut bien la concevoir. Jusqu’à un certain seuil néanmoins, où ce qui est perdu, là tout de suite, c’est en fait l’ensemble des degrés de liberté. Ceux qui servent justement à produire des richesses de manière créative. Et si les choses se passent mal, et bien tout est perdu : on a compromis l’avenir pour rien, et on a entre-temps bousillé l’existence au présent.

    De quoi, en principe, bien réfléchir avant de s’endetter.

    Aujourd’hui d’ailleurs, la Loi en France fait obligation que beaucoup des publicités pour du crédit énoncent ce message normatif, « un prêt vous engage et doit être remboursé, etc… ». Croyez-moi, si ce message était plus réalistiquement « Un prêt compromet votre Avenir, met sous contrainte votre Présent et vous oblige à contraindre la réalité de votre existence … », il se produirait bien moins de folies d’emprunts.

    Tout cela étant précisé, on doit aussi dire que, pour un pays comme la France, cet écart de 400-600 / 3 000 milliards de dettes à 40 années d’intervalle est, oui, proprement monstrueux. Il soulève une question plus profonde : celle de savoir quels sont les leviers de financements réels d’un territoire ?

    Puisque, spontanément et de nos jours en particulier, le premier qui dirait que, tout de même, 400-600 milliards d’euros d’endettement pour un PIB de 2700 milliards de PIB, ça peut sembler un peu juste… et celui-là, il n’aura pas tout à fait tort !

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  28. Mais cette question-là, il faut l’aborder autrement :

    L’épargne
    C’est toujours à partir de la monnaie est la contrepartie d’un territoire qu’on comprend où sont les leviers profonds, lourds, et positifs de financement d’un pays : son épargne. L’épargne de sa population qui constitue, d’abord en temps réel et directement, la plus-value et les marges de la prospérité d’un territoire que sa population a engendré et puis stocké.

    Dit autrement, dans le cadre d’une Théorie Réaliste de la Monnaie, ces conséquences doivent être tirées :

    L’épargne doit être encouragée autant que possible.
    Par nature, elle constitue d’abord le socle de la monnaie forte et stable d’un territoire. En plus mais indépendamment du travail qu’on y accomplit.

    Ensuite, cette épargne fournit par sa capitalisation (1) le socle d’investissement massif et diversifié, - le levier de prospérité à long terme d’un territoire -, que celle-ci rend immédiatement possible sans dette.

    Précisons : sans dette, par investissement direct du public qui paye cash. Ou bien, sans dette problématique, au sens où une dette interne, réalisée par prélèvement interne de l’épargne d’un territoire, constitue une hypothèque bien moins problématique (qu’une dette financière contractée sur des marchés extérieurs, à rembourser ensuite) : au pire, on perd des capitaux qui avaient été accumulés. Mais sans directement compromettre des générations futures. Et on peut toujours émettre de la monnaie pour compenser et rembourser cette perte-là. C’est alors la mise en acte d’une perte de prospérité d’un territoire et de la qualité de sa monnaie.

    Et finalement, de quoi s’agit-il là ? D’en revenir aux conditions de financement historiques et saines de toutes les économies du monde : l’épargne d’abord ; la dette ensuite ou en complément - plutôt que l’inverse.

    Ce qui suppose aussi bien des salaires rémunérateurs, une fiscalité modérée et encourageant l’épargne, pour le plus grand nombre. C’est-à-dire tout le contraire de ce qu’on a vu se produire en France et ailleurs depuis des dizaines d’années.

    Ce qui, aussi, a fragilisé sans le dire toute une population dans la durée : ce dont on ne parle jamais. Il faut, en effet, bien considérer qu’une population munie d’une épargne abondante est, collectivement comme pour chacun de ses membres, - sur un schéma en fait de capillarité sociale -, capables de faire face aux imprévus de l’existence. D’une période de chômage à celle d’une maladie, en passant par les effets d’une catastrophe naturelle. Ce dont elle n’est pas ou peu capable dans le cas contraire.

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  29. Avis aux 50 nuances de gauches : ne pensez-vous pas que des prolétaires munis d’épargnes sont infiniment moins aliénables que ceux qui ne le sont pas ?

    D’ailleurs, on doit bien finalement considérer cette conséquence : y compris chez les plus pauvres, une population munie d’une épargne abondante est aussi une population faite de citoyens libres. De gens qui disposent à tous moments de leurs propres moyens de financements autonomes, à toutes fins utiles.

    En sens inverse, une population démunie ou limitée dans son épargne ne peut pas être considérée comme affranchie. Quant à évoquer dans ce domaine, l’opportunité d’un financement forcément collectivisé, et bien c’est une ruse de l’esprit : on veut faire croire que le collectif rend libre, alors que par nature, il doit contraindre.

    Secondairement, ce collectif-là finit presque toujours par être géré par des organisations étatiques et paraétatiques centralisées. C’est-à-dire par des institutions rapidement monopolistiques, dont la liberté des administrés n’est pas la tasse de thé, ce dont nous allons parler.

    La question fondamentale devient donc celle-ci : voulons-nous des citoyens libres, ou non ? Ou bien, aussi libres qu’il est possible de l’envisager ? Et chaque fois que ?

    Généralisée, cette question de l’épargne induit directement celle, aussi fondamentale, du statut et du rôle possibles de l’État à l’égard d’un territoire, sa monnaie, sa population.
    Il se dit sans cesse que le domaine de l’État est celui du Régalien. Et pour les plus libéraux, qu’il ne devrait jamais cesser de l’être, en étant le plus réduit possible. Mais ce faisant, on ne dit et on n’explique jamais vraiment pourquoi le Régalien ?

    Le motif est au fond assez simple : l’État doit exister partout et chaque fois que les citoyens d’un territoire ne peuvent pas et ne doivent pas être libres, dans leurs intérêts fondamentaux mêmes, considérés collectivement ou à long terme.

    Ne peuvent pas être libres, cela se réfère à des domaines et des infrastructures d’usages collectifs dont seul l’État peut assurer le financement, lourd et long, mais qui, surtout et avant toute chose, doivent être gérées de manières axiologiquement neutres : il ne peut, ainsi, exister de routes asservies à des particuliers qui y feraient ce qu’ils voudraient, y compris prélever des taxes au petit bonheur la chance de leurs besoins personnels.

    Les infrastructures décisives (transports, ports, énergies et commodités clés ; la fraction centrale ou normative des systèmes de Santé et d’Éducation), relèvent de cet impératif. Le tout pouvant être augmenté de plans stratégiques de durée contrainte de par la Loi, où l’État assume ces investissements nécessaires ou décisifs, que lui-seul peut assumer.

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  30. Dans ce cadre et sauf nécessité stratégique, l’État investit et puis doit se retirer.

    Ne doivent pas être libres, cela se réfère à des domaines et des infrastructures d’usages collectifs qui, outre un financement également lourd et long, doivent être conçus et gérés de manières axiologiquement neutres mais cette fois au bénéfice d’un territoire dans son ensemble : Diplomatie, Défense, Police, Justice, Fisc & Douanes, Monnaie. Ce que chacun peut bien comprendre sans même y réfléchir : personne ne peut être autorisé à faire sa justice, sa police ou bien, pourquoi pas alors ? mener une petite expédition punitive contre son voisin suisse ou espagnol par simple convenance personnelle. Ou bien émettre sa monnaie dans son coin et se faire plaisir.

    Étant entendu que, par ailleurs, sous le rapport du Collectif dans une démocratie (directe ?), la population dispose (ou doit disposer…) des moyens de votes requis pour agréer ou sanctionner la gestion qui est faite par l’État de tous les domaines qui ne peuvent pas ou ne doivent pas être libres.

    Tout le reste, absolument tout le reste, doit être confié aux gens du territoire.

    Quitte à ce que l’État y joue encore un rôle de régulateur dans l’intérêt sécuritaire des populations, mais une neutralité de point de vue : la question n’est plus de savoir si telle ou telle chose se produit, ou non, mais de savoir si elle se produit correctement a minima, et puis c’est tout.

    Sinon, on obtient la situation actuelle en France : un territoire sans cesse appauvri, une population toujours plus asservie, pour un État aussi omnipotent qu’impuissant, en fin de compte ruiné mine de rien. Et pourquoi donc cette situation tout à la fin ? Parce qu’on y a créé une organisation tentaculaire dont la raison d’être est d’interdire les libertés, ou de suppléer à leur impossibilité nécessaire.

    Ce qui signifie qu’à généraliser de facto ces impossibilités-là, moyennant x procédés directs ou progressifs, on ne fait qu’attenter à la Liberté d’un peuple sur son territoire. Finalement à le rendre peu à peu incapable de génération de richesses, dont la monnaie constitue la production finale et la manifestation de la vigueur.

    En France, la Liberté doit redevenir la règle et son interdiction-impossibilité, l’exception. L’État, il faut s’y faire, est par nature une organisation essentiellement tyrannique, liberticide et violente, quoi que les effets de sa nature puissent être positifs. L’existence du GIGN en opération en est l’illustration très concrète : parfois il n’existe pas d’autres choix que de tuer des gens.

    Mais ce sont exactement pour toute ces raisons de violences pour lesquelles l’État doit être aussi contraint que contrôlé par les habitants d’un territoire.

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  31. Même chose pour tous ces tribunaux administratifs, si importants, dont les juges sont bien trop fréquemment les valets de l’État.

    Oui, chaque fois que la violence de l’État peut être contenue, elle doit l’être.

    Et qu’à ce sujet on ne dise pas qu’il existe déjà des institutions républicaines (Parlement, Sénat, Cours des Comptes, Igpn, etc.) pourvoyant à ce contrôle. Les faits ont amplement démontré le contraire. Ou alors, encore une fois, il faudra par exemple inventer une explication probable à 3 000 milliards de dettes, ou bien à ces centaines de Gilets Jaunes écrabouillés dans le sang sans aucune justification sécuritaire possible.

    Dans le même ordre de préoccupations, puisque nous parlons de jolie Démocratie, sans doute serait-il bienvenu d’en revenir aux dispositions pratiques de l’endroit où elle fut inventée, à Athènes 2 500 années en arrière.
    Une époque et un lieu où les principaux responsables publics étaient tous forcément soumis au principe de la reddition des comptes. Une disposition selon laquelle à l’issue de leurs mandats, les patrimoines personnels comme l’action de ces responsables-là étaient soigneusement décomptés, entre leurs débuts et leurs terminaisons.

    Au bilan, ça pouvait aussi bien se conclure en décapitation sur la place publique.

    De quoi vite professionnaliser et moraliser n’importe lequel des responsables publics. Alors que le contraire n’y parvient pas ; il existe à ce sujet des exemples flagrants dont personne ne parle (4).

    Aujourd’hui, faire voler les têtes se heurterait à des réticentes. Y compris pour 26 milliards perdus. Puisqu’on ne comprend plus que la vertu d’une peine de mort a pour l’essentiel été plus collective qu’individuelle : le condamné à mort était, lui, appelé à disparaître, le plus souvent dans la dignité et sans souffrance ; tout ce qui pouvait ensuite rester, c’était l’avertissement public donné à tous les prétendants à sa succession éventuelle.

    Ce qui n’a jamais été que l’intérêt d’un territoire comme celui de sa population.

    Bref ; toujours est-il que 20 ans de prison sans bracelet électronique, ni remise de peine, ça pourrait au moins s’envisager, non ?

    Bien entendu, tout à la fin de ces cinq conséquences, on parvient tôt ou tard à un système d’organisation politique d’inspiration suisse. Où ce sont les territoires du pays (les Cantons ; ici, sans doute des régions et 22 plutôt que 12…(5)) qui déterminent et assurent le contrôle de l’État central.

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  32. C’est ici la conséquence ultime de la monnaie comme contrepartie du territoire : celui-ci est rarement homogène. Il est plutôt classiquement composé de contrées, diverses et variées, avec chacune leurs problématiques surtout bien connues… des Gens qui y vivent.

    Alors que ceux-ci aient Constitutionnellement droit au chapitre dans le contrôle et la surveillance de l’État central, comme de ses politiques nationales et régionales, ce n’est en fin de compte que l’ordre réaliste et sain des choses.

    Quitte à adopter pour la France spécifiquement les dispositions nécessaires à cette transition. Puisque, ici, les Institutions locales ont surtout été conçues et pilotées comme des jardins d’enfants pervers, où règnent une corruption et un clientélisme endémique (4).

    Là aussi, ce n’est pas une opinion. C’est la vision synthétique de la situation réelle dont l’actualité de nos jours ne cesse de rendre compte : abus, corruptions, détournements, etc.

    Et puis Rome ne s’est pas faite en un jour. Les systèmes d’organisations politiques relèvent toujours d’élaborations au long cours. Ce dont on ne dispose pas, on doit l’apprendre, cf. plus haut, les facteurs N°2 et 3 de la prospérité d’un territoire, le Travail et l’Éducation.

    Qu’on peut résumer d’un seul terme : apprentissage.

    La fiscalité , les gens et le système des objets
    Le point a été évoqué plus haut : à partir de la monnaie comme contrepartie d’un territoire, la fiscalité des phénomènes économiques doit distinguer les deux réalités principales qu’on y trouve, les Gens et les Objets.

    La fiscalité d’un territoire doit préférentiellement porter sur les Objets plutôt que sur les Gens. Simplement parce que ceux-ci doivent être, en premier lieu, énoncés comme des citoyens et des êtres libres. Et qu’à les fiscaliser, - en particulier de manière déraisonnable -, on énonce tout le contraire. Alors certes, il peut se produire une contravention. Mais celle-ci doit toujours être modérée pour ne jamais cesser de s’inscrire dans cet ordre contraventionnel, extraordinaire par nature.

    À moins, encore une fois, d’organiser quelque part la tyrannie sans le dire.

    En second lieu, - ici aussi on retrouve un réalisme élémentaire -, c’est de l’activisme des gens d’un territoire que dépend la prospérité de celui-ci : moins les gens sont fiscalisés, plus la chance qu’ils soient actifs est importante. Ce qui finalement engendre la prospérité de leur espace géographique, et la force de sa monnaie. Par simple conséquence : moins les impôts des gens sont nombreux et confiscatoires, plus l’activité y est favorisée.

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  33. Le contraire, ça ne s’est jamais vu, nulle part, en 11 000 années de civilisations connues.

    Ce qui conduit à cette autre conséquence, qui est une dérivée du point précédent : l’activisme des gens doit leur permettre de faire levier sur leur fiscalisation. Autrement dit, et en principe, c’est en neutralisant largement leurs fiscalisations progressives vers le haut des impositions de revenus qu’on ira (par une logique de Flat Tax), également, favoriser l’activisme des habitants du territoire : il est alors en effet de l’intérêt personnel des Gens de chercher à gagner plus, tout en payant leurs impôts.

    Alors que le contraire détruit ou empêche l’activité, ne produit que de la fraude fiscale massive, en forçant par ailleurs l’État, puisque c’est intenable en pratique, à promouvoir des mécanismes fiscaux et des niches fiscales sophistiquées à l’usage de happy fews fortunés.

    Ici, ce n’est que la description de l’effrayant maquis fiscal français.

    À ce sujet, fera-t-on un jour en France le bilan général des sommes faramineuses qui ont été défiscalisées dans l’ombre pour un petit nombre, quand, en même temps, on écrasait le plus grand nombre de taxes, d’amendes, de droits à payer et d’impôts ?

    Pour ce qui est de la fiscalisation des Objets, tout en considérant si besoin la nécessité que tout ce qui peut être produit sur un territoire donné devrait l’être, cf. plus haut, y compris moyennant des règles et des fiscalités adaptées pour ce faire, y compris temporairement pour y parvenir, la règle de base de leurs fiscalisations devrait être conçue ainsi :

    Plus ils ont une valeur faible (prix) et emportent une plus-value réduite (taux de marge brute (6)), plus leur fiscalisation devrait être modique et fixe,
    Plus ils ont une valeur élevée (prix) et emportent une plus-value forte (taux de marge brute (6)), plus leur fiscalisation devrait être élevée mais progressive.
    Ce qui, aujourd’hui, vu l’informatisation avancée de tous les systèmes de productions, ne soulève aucune difficulté pratique de fiscalisation.

    Ainsi, on parvient à une régulation fiscale équilibrée, car pondérée, du Système des objets, où leurs impositions sont d’abords proportionnées aux bénéfices réels de leurs productions.

    Est-il normal que les pâtes soient taxées autant que l’eau en bouteille ?

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  34. Non : leurs plus-values et marges brutes sont sans comparaison possible.

    Motif pour lequel des marques d’eau peuvent dépenser jusqu’à 25 % de leurs chiffres d’affaires en publicité, ce qu’aucun fabricant de pâtes n’a jamais pu se permettre.

    Et pourtant, des fabricants prospères de pâtes, on en connait par douzaines.

    Ensuite, l’impôt modique se trouve ainsi assis sur la masse considérable d’objets bons marchés = impôt abondant. Mais que leur fiscalisation modérée n’empêche en rien la diffusion au plus grand nombre. Vous remarquerez à cet égard que cette approche permet encore une taxation abondante de produits comme l’alcool, - ce qui tombe plutôt bien, cette fois pour des motifs sanitaires. Puisque la plupart des alcools, c'est en réalité de l’à-peu-près du rien, - C2H5OH + parfums, embouteillés -, vendu très cher.

    Bref, cette approche de la fiscalité du Système des objets prélève l’argent là où il peut être (des produits à forte plus-value), sans nuire à leur diffusion (cas des biens de haute-technologie/ haut savoir-faire), puisque leur imposition y est conçue de manière progressive.

    En revanche, cette fiscalité-là n’est pas, oui, favorable aux objets de luxe et d’image, somptuaires, emportant des plus-values très élevées, pour des coûts modérés de production, quand ils ne sont pas minimes : mais quel public sensé irait s’en plaindre ? Et quant au petit nombre qui ont, au choix, les moyens de ne pas compter leur argent ou de le gaspiller, eh bien, grand-bien leur fasse et tout est bien !

    Taux de croissance, inflation, taux d’intérêt

    - voir graph sur site -

    Ce que ce petit schéma cherche à dire est ce qui peut constituer la gestion normative saine d’une économie sous le rapport de la monnaie est la contrepartie du territoire.

    Pour commencer, sa compréhension doit forcément commencer par son PIB (produit intérieur brut) et le Taux de croissance du PIB d’un espace géographique donné. Un indicateur qui formalise la croissance (ou la régression) de sa richesse moyennant l’addition des valeurs ajoutées des productions. Bien conçu, il est l’indicateur le plus direct et le plus synthétique pour décrire l’activité de prospérité des gens d’un territoire. C’est-à-dire ce qui est au fondement même de son existence au point de vue socioéconomique. C’est donc forcément aussi le premier de tous les indicateurs.

    Ensuite, un Taux de Croissance (PIB) d’un territoire devrait forcément aussi voisiner son Taux d’inflation. Parce que ce taux-là influe directement la valeur de sa prospérité : s’il est trop haut, la prospérité acquise est une illusion ; s’il est trop bas, son exagération. Mais l’inflation étant un phénomène complexe, cela demande quelques précisions : on revient à la distinction des Gens et des Objets :

    Ici, nous n’aborderons pas en détail la question de l’inflation odieuse. C’est-à-dire toutes les inflations qui résultent de pénuries, de manipulations de marchés et de leurs spéculations organisées dans un cadre évidemment court terme et malveillant ; l’affaire est connue depuis les Romains et la manipulation par leurs élites du prix du grain.

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  35. Cette inflation-là, il est de la légitimité et du devoir de l’État d’y mettre un terme rapide autant qu’il l’est possible (le cas des pénuries qui ne peuvent être surmontées), y compris par voie de concurrence accélérée. Puisque c’est simplement l’intérêt du territoire, sa population et sa monnaie.

    Dans un monde démocratique avancé d’ailleurs, si les choses étaient sensément organisées, en particulier sur des biens essentiels-vitaux, n’importe lequel des citoyens en état de démontrer que son territoire fait face à une inflation odieuse devrait pouvoir saisir en référé un Tribunal Administratif et que l’État soit condamné en inaction, dans l’hypothèse où celui-ci avait rechigné à accomplir son devoir. Ce qui, en bout de course, condamne aussi bien l’économie que la monnaie du territoire, dont la gestion lui a été déléguée.

    Comprenons-nous bien : il ne s’agit pas de Soviétiser une économie ; non, il s’agit simplement de considérer que, dans les sociétés modernes, si productives, le prix d’accès aux biens essentiels doit être véritablement surveillé. Et, pour cela, rien de mieux qu’un contrôle directement populaire, le cas échéant d’un dérèglement.

    À vrai dire, la simple existence de cette possibilité de saisie populaire suffirait à domestiquer les tentatives d’escroqueries à l’inflation.

    Hors de ce cas particulier, il existe l’inflation classique des coûts des facteurs de production-distribution-vente. Celle-ci relève et doit relever d’une concurrence libre des marchés. Pour la simple raison qu’elle résulte des manières dont les gens décident eux-mêmes de gérer leurs affaires : plus ou moins de personnels ; une qualité moins ou plus forte des produits ; jusqu’aux emballages des produits ou leurs publicités plus ou moins abondants, etc.

    Ceci, bien entendu pour autant que l’État et ses taxes n’aient pas, néanmoins, créé les conditions fiscales et réglementaires qui rendent cette inflation-là complètement folle. Si bien qu’une production y devient soit trop peu rentable, soit doit être importée contre tout bon sens - cf. plus haut, le cas actuel des sousoupes françaises, délirant.

    Si bien que cette inflation finit par détruire des pans entiers d’économies d’une manière qui est aussi parfaitement illégitime, qu’elle est au contraire à la prospérité d’un territoire et de sa monnaie. Ensuite à sa balance des paiements (ce qu’on ne peut plus produire ici à bon prix, on doit l’importer), finalement à sa dette souveraine qui s’accroit à proportion des déficits cumulés de la balance des paiements.

    Il existe enfin une inflation qui est justement liée aux Gens et à leurs comportements. Considérés dans leur ensemble, ou bien par marché clé. Dans la mesure où l’offre et ses prix n’y sont pas absolument et artificiellement contraints, on vient de le voir, ce qu’il faut comprendre de cette inflation-là, c’est qu’elle relève alors et chez les gens d’une insouciance.

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  36. Autrement dit, ce qu’ils acceptaient hier de payer 100, ils acceptent de le payer 105.

    Le point fondamental est alors de voir que, dans l’ensemble, cette insouciante-là est salutaire.

    Et qu’elle doit donc être libre.

    Elle manifeste en réalité que des gens n’accordent pas une importance particulière à une augmentation des prix à un moment T. Pour toute une série de motifs qui ont un rapport avec une vision positive de l’avenir. Qu’on parle de bientôt gagner plus d’argent ; d’investir ; de réorganiser ses dépenses (plus de téléphonie, moins de livres, etc.) ; de fonder une famille ; de changer de vie ; etc.

    Sinon, comment comprendre qu’on puisse aujourd’hui accepter de payer plus cher, ce qu’on payait moins le jour d’avant ? L’insouciance, forcément.

    Cette inflation-là constitue bien entendu le centre obligé de toutes les inflations. Et il se fait qu’elle doit aussi, en moyenne et à moyen terme, - assez court, 3-5 ans -, être alignée sur le taux de croissance du PIB du territoire, qui fait le premier facteur de cette équivalence :

    - voir graph sur site -

    La raison simple en est qu’à la fin, - ou de manière circularisée en temps à peu près réel -, c’est tôt ou tard la croissance la prospérité d’un territoire et celle de ses habitants qui devront payer l’anticipation qu’ils ont eux-mêmes fait de leurs propres prospérités, pour avoir fait preuve à un moment T d’une insouciance relative aux prix payés.

    Ainsi, le circuit se boucle, et la monnaie du territoire n’est pas affectée de cette boucle : on y concilie finalement l’inflation, qui la dégrade, et la prospérité réalisée, qui la valorise – le tout se compense, et tout est bien.

    Ceci permet de dire que, dans cette affaire, et contrairement à ce que l’Union européenne s’acharne à imposer partout en Europe à partir de préoccupations allemandes, - un pays très vieillissant, où les consommations régressent comme le goût de l’avenir -, l’inflation n’est jamais intrinsèquement mauvaise ou bonne. Elle dépend d’un territoire et de l’état de sa population. Tout ce qui a un rapport avec le Réel :

    Il existe des territoires où celle-ci est en développement sous x rapports (démographique pour commencer, économiquement ensuite, et etc.), alors l’inflation est bonne.

    Et inversement dans le cas contraire : contraction de la population, contraction de l’activité, contraction des facteurs de productivité de l’activité – contractions qu’on peut réalistiquement traiter, ou non.

    Voyez par exemple la Chine, qui a une préoccupation démographique d’ici 30-50 ans : elle a voulu relancer la croissance de sa population pour des motifs politiques, en levant ses anciennes interdictions au nombre d’enfants par couple.

    Mais sans succès.

    Le système, développé, et sa culture, ont trop évolué : des enfants en pagaille, cela ne fait plus partie des options de la société chinoise, là-bas comme ici.

    Et un État autoritaire n’y change rien : faire en sorte que les gens couchent ensemble comme il le faut pour ce faire, aucun n’y est encore parvenu.

    D’un point de vue monétaire enfin, et pour ce qui est du Taux d’intérêt normatif standard d’une économie sainement gérée, on doit également avoir :

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  37. - voir graph sur site -

    C’est-à-dire que, finalement, un Taux d’intérêt normatif standard d’une économie pour les dettes qu’elle contracte doit être forcément équivalent à son taux de croissance, car sinon on ne comprend pas ce phénomène d’équivalence, par ailleurs bien établi par les faits.

    En effet, la question que pose toujours une dette contractée et son taux d’intérêt est de savoir qui va bien pouvoir les payer… ?

    Et la question se pose aussi bien pour le prêteur, - sous le rapport du risque pris de l’argent qu’il prête -, que de l’emprunteur, sous le rapport de sa solvabilité (pour ne pas dire : son absence de faillite). La réponse, c’est nécessairement et encore l’accroissement de la prospérité des parties en cause, et par extension généralisée celle du territoire. Qu’on parle d’activité plus prospère ou de plus-value à terme, c’est-à-dire la capitalisation de prospérité au fil du temps, typique du secteur immobilier par exemple.

    Mais cela signifie que, en fin de boucle et en principe, le Taux d’intérêt normatif standard d’une économie pour ses dettes doit être toujours encadré par le taux de croissance de cette économie à l’origine de la dette, et celui qui est prévisible à une échéance raisonnable, cf. plus haut, 5, 7, 15 ans au maximum.

    - voir graph sur site -

    Puisque si le Taux d’intérêt 1 est inférieur au Taux de croissance 1, eh bien on favorise l’expansion d’un endettement simplement spéculatif chez les principaux acteurs financiers (banques, assureurs, fonds, particuliers fortunés, etc.) – ce qui s’est produit en Occident depuis 2000 et 2008. L’argent était comme gratuit. Avec les résultats effrayants qu’on y peut constater partout du fait de cet argent disponible à foison. L’inflation démentielle du prix de tous les actifs, sans plus aucune relation avec le pouvoir d’achat réel des populations, cf. immobilier. Puisque cet argent gratuit n’a, pour l’essentiel, que servi à ce qui était à la fois le plus simple, le plus rapide, mais également contrôlable par ses acteurs : jouer au Casino en Bourse, et forcer par des valorisations boursières démentielles à des gestions tyranniques des entreprises (7), ou bien partout pousser à la spéculation immobilière. Et finalement se déchaîner un temps dans les cryptomonnaies, le temps d’y rincer la populace mondialisée.

    Si le Taux d’intérêt 1 est supérieur au Taux de croissance 2, eh bien, soit on ruine par avance les emprunteurs, ou bien on affecte la valeur prévisible de leurs biens (ils n’auront jamais la prospérité requise pour payer leurs dettes ou valoriser à terme leurs actifs) ; soit on force les emprunteurs à se précipiter dans une économie de forbans, faites de coups ponctuels et de plus-values occasionnelles.

    Puisque c’est alors le seul moyen qu’il leur reste pour faire face à des dettes et des taux d’intérêt que la croissance de la prospérité d’un territoire ne permet pas.

    Ici, on peut également reconnaître toutes les logiques occidentales de gains par plus-value rapides et à court terme organisées dans certains marchés depuis trente ans. En particulier l’immobilier, encore, les hedge funds, et le secteur du capital risque (prétendu à…(8)) : quand le travail et l’investissement n’y paient plus normalement quelque part, tout ce qu’il reste à faire, c’est d’y passer pour y brigander des coups et des plus-values. En s’y attardant le moins possible pour rendre aussi vite que possible la dette ou les fonds empruntés et leur taux d’intérêt, hors de prix.

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  38. Ici, vous comprenez une des raisons monétaires de l’échec de l’euro : une monnaie dont le cours a été forcé pour le rendre, - jusque-là… -, anormalement stable. Ce qui suppose des économies où le Travail est central, bien payé, et très bien organisé. Ainsi que l’homogénéité des territoires de l’U-E en matière productive et d’attitude des populations envers l’Avenir.

    Autrement dit en Europe, tout le contraire du réel.

    Du coup également, vous l’avez compris : dans l’ensemble, les économies occidentales ont été complètement déréglées de tous les côtés. Par le bas des taux d’intérêts, on a ouvert moyennant l’argent gratuit une spéculation financière généralisée. Par le haut des taux d’intérêts et des rentabilités exigées, souvent aux agents économiques les plus modestes, eh bien on a ouvert la porte à une économie généralisée de plus-values.

    Le tout étant absolument favorisé par le rapport au Travail préexistant selon les pays : moins il a été intense, plus des spéculations de forbans s’y sont déchaînées.

    Entre les deux, l’investissement productif adossé à une dette raisonnable et correctement rémunérée, au regard des possibilités de richesses créés par un territoire, a peu à peu complètement disparu.

    Ensuite, en Europe en particulier, on a été s’étonner de PIB stagnants ?!

    D’investissements moroses ? De marges rikiki ? De marchés de l’emplois dégradés ? Hey, dites-moi, n’aurions-nous pas plutôt à faire à des terroristes en tenue de soirée ? Des gens qui viennent expliquer l’avantage de la prospérité et de la paix alors qu’ils posent sous nos yeux des bombes un peu partout ?

    Avec cette fois, des médias sans cesse silencieux sur ce terrorisme-là.

    Enfin, l’équivalence,

    - voir graph sur site -

    Énonce cette chose très simple : un taux d’inflation (c’est le présent et le réel) est là pour mettre sous contrôle un Taux d’intérêt des dettes (c’est l’avenir et son anticipation), et réciproquement. De sorte qu’à la fin, on passe d’un taux de croissance 1 de PIB, l’accroissement de la richesse à un moment donné, à un taux de croissance 2 de PIB par l’effet principal du : Travail, et du temps de…

    Assortis de leurs conditions de valorisation : Éducation, réglementations, fiscalités, etc.

    (Et franchement en France, les 35 heures et compagnie… ; tout le monde a compris cette catastrophe-là).

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  39. Autrement dit, on peut énoncer que le commerce du gros des richesses fait mieux de s’inscrire dans un processus où c’est le temps et le travail qui détermine l’essentiel (le PIB et son évolution), l’effet des phénomènes monétaires étant idéalement soit marginaux, soit auto-compensés, le tout au service d’une monnaie dont la valeur s’accroît sans cesse par capitalisations au fil du temps.

    Ce faisant, on retrouve d’une autre manière la très ancienne découverte d’Aristote, l’auteur des trois descriptions de la monnaie, et le fin observateur de ses contemporains. Quoi qu’il ait été sur ce point précis aussi peu entendu, que compris. Il avait en effet remarqué qu’un échange de richesses (par extension : la création d’un PIB) entre un fournisseur et son client est sainement conçu lorsque, au terme de leur transaction, la position relative de l’un et de l’autre est inchangée : chacun a réalisé ou payé sa part au bon prix-valeur, personne n’est lésé. Et tout est surtout très bien : on recommence !

    Les affaires tournent !

    En miroir, ce petit schéma signifie aussi que chaque fois qu’un Taux d’intérêt s’écarte fortement de qui doit l’encadrer et le contraindre, eh bien :

    Dans tous les cas, il ne peut s’agir de que de cas particuliers, aussi bien libres, et librement consentis par les parties en cause,
    Qui ne peuvent donc avoir un caractère contraint, et échapper ainsi à l’usure léonine,
    Qui ne peuvent néanmoins pas avoir de caractère systémique à l’égard d’un territoire (importance des endettements), et ce qui permet d’échapper aux mécanismes de spéculations de masse, périlleux. Ainsi qu’aux catastrophes qu’ils engendrent.
    Qui devraient être assortis, pour le prêteur et au-delà d’un seuil à déterminer, de moindres sécurités juridiques : c’est ici la logique des choses : si prêteur s’est résolu à financer une spéculation qu’il sait risqué par son taux d’intérêt même, eh bien il doit aussi en assumer une fraction du risque réel, l’échec.
    Étant entendu que, s’agissant de l’État, pour lui-même comme pour ses tiers, la fixation d’un taux d’intérêt stimulateur (inférieur au taux de croissance 1) ou bien inhibiteur (taux 2), ne devrait correspondre qu’aux nécessités structurelles du territoire, plutôt qu’à des clientélismes ou opportunismes de tous ordres.
    Cf. plus haut, l’État comme organisation tyrannique qui doit être placée sous contrôle.

    L’État n’a pas à fixer à sa convenance les taux d’intérêts qui lui plaisent. Il doit les justifier par des circonstances et des buts économiques ou stratégiques très bien documentés : tout le reste, c’est de l’abus.

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  40. Du coup, vous l’avez donc bien compris : dans l’ensemble, les économies occidentales ont donc été complètement déréglées de tous les côtés. Par le bas des taux d’intérêts, on a ouvert moyennant de l’argent comme gratuit une spéculation financière généralisée dont les cours de bourse, notamment, rendent compte. Et par le haut des taux d’intérêts et des rentabilités exigées, eh bien on a également ouvert la porte à une économie généralisée de plus-values.

    Le tout étant absolument favorisé par le rapport au Travail préexistant selon les pays, ou bien tel qu’il a été encouragé ou non : moins ce rapport a été intense et-ou favorisé (les 35 heures en France…), plus les spéculations s’y sont déchaînées.

    Ici, ce n’est que le compte rendu des différences qu’on a vu se produire entre le Nord et le Sud de l’Europe depuis quarante ans.

    Et accessoirement, des personnages aussi controversés qu’un Bernard Tapie en France, mais il n’a pas été le seul, eh bien vous comprenez mieux d’où ils sont sortis : la floraison organisée d’une pourriture sans foi, ni loi.

    Le taux de change
    Au sein d’une économie régie selon le principe de la monnaie est la contrepartie du territoire, le taux de change est libre, mais pas exactement flottant, puisqu’il est encadré.

    Cela signifie par exemple, qu’en régime nominal d’activité de son économie, le Taux de change de la monnaie est contraint par une borne haute et une borne basse. Et ceci pour un intervalle de temps raisonnable qui peut, par exemple, aller de 3 mois, à 6 mois ; jusqu’à deux ans au maximum actuel envisageable pour des économies modernes, qui ont des cycles rapides (6). Période à l’issue de laquelle ces bornes basses et hautes sont révisées dans un sens ou un autre. Mais en étant toujours adaptées la réalité de la production de richesse d’un territoire et celle de son accroissement.

    Ainsi, on obtient bien une adaptation-stabilisation du cours d’une monnaie à sa réalité territoriale économique sur une période donnée. Et ce qui convient à tous les acteurs économiques, intérieurs ou extérieurs au Pays. En échappant, en même temps, aux mécanismes spéculatifs qui sont sans autre intérêt que d’enrichir à peu de frais, - et parfois de gros risques systémiques -, un tout petit nombre d’opérateurs déjà très riches.

    De même qu’on échappe ainsi également aux anticipations exubérantes de la situation d’un territoire, ou bien qui sont négatives et qui ne font alors que renforcer ses difficultés.

    Après tout, celui-ci peut bien afficher des dérèglements : trop de croissance ; plus assez de croissance, déficit de main d’œuvre, ou d’infrastructures, etc. Mais dans tous les cas, et c’est son intérêt fondamental, il doit pouvoir disposer de la durée nécessaire pour les régler, plutôt que les payer cash ou bien par anticipation négative trop rapide.

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  41. Étant entendu que la résolution de ce genre de dérèglements exige forcément toujours un peu de temps, au moins pour être amorcée.

    À agir ainsi avec le taux de change d’une monnaie, qu’est-ce qu’on ferait ?

    Simplement évacuer du marché des changes des acteurs uniquement ou surtout toxiques. Prenez simplement les six derniers mois et l’effondrement de l’Euro de 20%.... Croyez-vous sérieusement que la valeur économique des territoires européens se soit effondrée de 20% ?

    Pas une seconde, bien entendu.

    C’est pourtant ce que cette valeur et le taux de change associé énoncent.

    Et qu’est-ce que cela engendre ? Une boucle de rétroaction où les difficultés européennes sont simplement aggravées au terme d’une anticipation incontrôlable.

    Quelque chose ne tourne donc pas rond, point, et qui n’a rien à voir avec le Réel, point.

    Et il en va ainsi chaque fois que, en régime nominal d’activité d’une économie développée, sur un intervalle de temps raisonnable et anticipable, la valeur d’une monnaie varie de plus de quelques pour cent, à la hausse comme à la baisse.

    La spéculation
    Au sein d’une économie régie selon le principe de la monnaie est la contrepartie du territoire, la spéculation généralisée sur les marchés à terme est interdite.

    C’était le cas ici jusqu’en 1885 et le monde ne s’en portait pas plus mal, mieux en réalité.

    (Rappel : jusqu’en 1914, la France était la première puissance économique du monde…).

    Mais soyons précis : cette spéculation, ou anticipation si l’on veut un terme positif, devrait être simplement réservée aux gens de métiers, et par métier. Des gens du blé, du maïs, ou du fer, peuvent en effet chacun avoir besoin de couvertures financières à terme pour gérer leurs activités sans trop d’accoups sur leurs prix prévisibles. Mais c’est pour le bien-être ou la nécessité de leurs industries et entreprises.

    Et non pas pour y déchaîner des spéculations sans assisse réelles.

    Ceux-là, ils peuvent donc spéculer.

    Tous les autres, non.

    Enfin et dans ce cadre, tous les mécanismes de spéculations purement boursières (type trading haute fréquence) sont tout simplement interdits : ils n’ont strictement aucun rapport avec la question centrale, la prospérité d’un territoire, ses entreprises, sa population, sa monnaie. Ils sont au contraire en rapport avec une activité parasitaire qui, en plus d’être susceptible de produire de gros dégâts, n’enrichit que des manipulateurs de capitaux dont l’investissement n’est absolument pas la tasse de thé.

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  42. Bien entendu, ces deux mesures iraient mettre un terme à une série d’activités bancaires et financières profondément toxiques ; celles de gens (banques, assureurs, fonds, etc.) sans rapport avec un métier donné. Avec la réalité de son activité, son commerce et son industrie.

    Et alors ?

    Cela n’irait que dégonfler la sphère financière, aujourd’hui démentielle et dangereuse.

    Qui devrait s’en plaindre ?

    Soyez sans crainte : les traders, on en referra des comptables compétents et tout sera bien.

    Comme on a pu le lire, la définition exacte de la monnaie comme contrepartie d’un territoire, conduit à vite reformuler la base de ce qui devrait faire une gestion économique saine, réaliste et positive, en suivant simplement le fils des relations de cause à effet, ou bien celui des cohérences nécessaires. Y compris en intégrant et en interrogeant le statut de l’État et notre rapport à celui-ci : doit-il être notre serviteur, ou bien le contraire ?

    C’est cette discussion sur laquelle nous allons poursuivre ; elle est d’une actualité brûlante.

    Notes :

    (1) Accroissement de la dette souveraine en France en 1980 : ce pays venait subir le choc économique et monétaire du bouleversement du marché du pétrole sous l’effet de l’OPEP, l’organisation des pays producteurs de pétrole, qui en avait relevé agressivement les prix sans prévenir.

    (2) L’épargne est d’abord une économie faite sur des dépenses. Mais ensuite, elle peut être investie et générer des intérêts, puis des intérêts d’intérêts, etc. C’est le mécanisme même de l’Assurance-vie qui, par exemple, à partir d’un 25 000 euros épargnés, pouvait engendrer 150 000 euros disponibles une dizaine d’années plus tard, sans, entre-temps, qu’aucun risque de perte en capital n’ait été pris.

    (3) 2004, Monsieur Sarkozy brade 600 tonnes d’or, il lui a suffi d’être ministre : (Voir l'article du Point à ce sujet). Et ce qui fut présenté par cet euphémisme « une gestion plus active des réserves de changes »… Le Gouverneur de la Banque de France, en principe indépendant, ne s’est opposé en rien à cette opération. Quant aux conditions précises de cette braderie, elles n’ont pas été rendues publiques… pourtant, quelqu’un a acheté !

    (4) Dans le département agricole du Gers (32), par exemple, a régné un dénommé Philippe Martin, presque inconnu du grand public. Trente ans durant, c’était un homme d’appareil et un sous-produit de la Mitterrandie, il a grenouillé dans toutes les sinécures de la République. Mais en janvier 2022 il a été condamné pour 10 années de détournement de fonds publics, et 600 000 euros à rembourser. C’était au terme d’un plaider-coupable. Une procédure entre gens du même monde, où un Procureur propose une peine et le condamné, de l’accepter pour éviter le scandale d’un procès au résultat plus aléatoire : tout ça se négocie par avocats interposés.

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  43. Un mois après, il était sur une radio locale à constater que « c’était la vie et qu’il passait à autre chose…», mais après avoir tenté de se maintenir coûte que coûte à la présidence du Conseil Départemental du Gers !

    Entre-temps, peu de médias en ont parlé. Et personne, mais personne ne s’est demandé comment un responsable public banal pouvait disposer, après un divorce en particulier, de 1.8 million d’euros cash : l’argent qu’il faut pour assurer 600 000 euros d’amendes, compte tenu d’une fiscalité standard de 2/3 des revenus en France, tout compris.

    Ce cas scandaleux, c’est par centaines qu’on les compte aujourd’hui.

    Et pendant que ces gens font n’importe quoi, s’occuper de leur territoire n’est même pas un sujet.

    (5) Les douze régions françaises actuelles, mises en place depuis 2015, ne correspondent à aucune réalité historique, géographique, topologique, économique, etc., de ce pays.

    Contrairement à celles définies en 1956, comme fruit d’une longue élaboration d’apprentissages.

    Là encore, la situation actuelle est la résultante d’une décision autoritaire, prise au nom d’une efficacité fantaisiste : c’était avant que, pour ne rien changer, on s’aperçoive que non seulement la modification n’avait induit aucune économie, mais coûtait bien plus cher.

    (6) Un taux de marge brute est le bénéfice brut d’un produit ou d’un service. Il correspond à son prix de vente hors taxe, soustraction faite de tous ses frais de fabrication.

    (7) Valorisation démentielle des actifs et leur gestion tyrannique : le cas des entreprises cotées en Bourse : il faut bien comprendre que plus la valeur en bourse d’une entreprise est assise sur un multiple de son résultat qui est artificiellement élevé (x 15, x 20, x 50 parfois, quand la folie est là), plus les dirigeants de ces entreprises-là se retrouvent asservis à ces valorisations exagérées.

    Pour les tenir dans le temps, ils sont forcés à secréter coûte que coûte des résultats croissants. Ce qui, en retour, les conduit à gérer leurs entreprises de manière tyrannique (coûts, salaires, gestion du personnel), en plus de les gérer à court terme : le phénomène est profondément toxique.

    Ainsi aussi, toute logique de gestion industrielle à moyen et long terme disparait. C’est-à-dire ce qui a toujours constitué la base de croissance d’une entreprise.

    (8) L’expression capital risque, originelle (1975), suggère qu’un investisseur risque son capital dans une entreprise – qu’il peut perdre. En réalité, en Europe en particulier, le risque en question porte le plus souvent sur l’amplitude du rendement des capitaux investis (dont le taux standard exigé est élevé, ≥15%) et non pas sur les capitaux eux-mêmes. Pour la raison simple que ces opérations de « capital-risque » portent dans la plupart des cas sur des entreprises de taille et de rentabilité significatives, dont les gains servent surtout à payer les dettes de leurs rachats… On est souvent loin, très loin, d’une logique d’investissement créatrice de valeur.

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  44. (9) Encadrement du taux de change par périodes : toute une série de paramètres sont à considérer. De manière générale, cet encadrement devrait être conçu pour favoriser la stabilité d’un territoire dans le temps, par un taux de change de sa monnaie relativement stable. Tout en considérant la réalité de ses cycles économiques, son enrichissement ou son appauvrissement : 2 ans, pour un encadrement, c’est sans doute trop long actuellement, mais 3 ou 6 mois, sans doute trop court.

    Ce système avait cours en Europe entre 1972 et 1979 (le « serpent monétaire européen »). Il prévoyait, entre monnaies, une variation possible de leurs taux de change de 2,25%.

    *
    Charles de Mercy est analyste, président de BulletPoint, inventeur de la sémio-morphologie (2008), une technologie d’analyse avancée du langage qui permet de résoudre n’importe laquelle des questions dont un savoir a été préalablement constitué.

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/elements-de-la-trm

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  45. L'inflation coûte 11 500 $ à la famille américaine moyenne cette année


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 22 SEPTEMBRE 2022 - 18:20
    Écrit par Katabella Roberts via The Epoch Times,


    Les Américains devraient débourser 11 500 dollars supplémentaires cette année s'ils veulent profiter du même niveau de vie qu'ils ont maintenu en 2020, selon de nouvelles estimations de NerdWallet.

    Les estimations, publiées en août, étaient basées sur l'inflation et les données sur les dépenses annuelles du Bureau of Labor Statistics (BLS) des États-Unis. Les analystes de NerdWallet ont examiné comment les dépenses se compareraient cette année à 2020 lorsque la pandémie de COVID-19 a commencé.

    Les analystes ont déclaré que 2020 était la "dernière année complète où l'inflation était relativement stable". Cette même année, le taux d'inflation aux États-Unis était de 1,23 %.

    En août, l'inflation aux États-Unis s'élevait à 8,3%, selon les données du BLS.

    "Sur toute l'année 2020, les ménages américains ont dépensé 61 300 dollars en moyenne", selon les analystes.

    "Ce chiffre comprend tout ce pour quoi nous dépensons notre argent : logement, nourriture, divertissement, vêtements, transport et tout le reste."

    "En 2022, il atteindra 72 900 $, une différence de plus de 11 500 $ si les consommateurs veulent maintenir le même niveau de vie", écrivent-ils.

    Les analystes de NerdWallet ont déclaré qu'il s'agissait d'une estimation moyenne, et donc "exacte pour très peu".

    «Ceux qui gagnent (et donc dépensent) plus verront des augmentations de dollars plus spectaculaires. Ceux qui gagnent moins peuvent voir des sauts de dollar moins dramatiques, mais l'impact de ces prix en hausse pourrait être ressenti de manière plus significative », ont-ils écrit.

    Selon les analystes, les dépenses mensuelles totales des ménages ont augmenté de 961 $ par rapport à 2020, tandis que les dépenses d'épicerie ont augmenté de 101 $. Le logement a augmenté de 120 $ et les services publics des ménages ont augmenté de 70 $ par ménage, tandis que l'essence a augmenté de 209 $.

    Une autre hausse des taux de la Fed
    NerdWallet a noté que les chiffres des dépenses pour 2020 étaient inférieurs à la moyenne étant donné que les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 signifiaient que moins de personnes faisaient la navette ou déboursaient pour la garde d'enfants et les divertissements, ce qui entraînait une baisse globale des dépenses.

    "C'est une hypothèse sûre que les gens dépenseront moins dans certaines catégories cette année également, ne serait-ce que pour éviter les prix élevés", ont-ils écrit. "C'est principalement pourquoi nous pensons que les dépenses en 2022 seront plus similaires à 2020 qu'à 2019, par exemple, une autre année pour laquelle de telles données sur les dépenses étaient disponibles."

    Une analyse distincte des républicains du Joint Economic Committee estime que l'inflation coûte désormais aux ménages américains 717 dollars de plus chaque mois, bien que cela soit encore plus élevé dans les États du Colorado (937 dollars), de l'Utah (910 dollars) et de l'Arizona (833 dollars).

    Sur une base annuelle, le comité estime que les ménages devront débourser 8 607 $ supplémentaires.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/inflation-costing-average-american-family-11500-year

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  46. Sur la mauvaise écriture et la banalité et Klaus Schwab

    Remarques diffuses d'un eugyppius qui évite les emplois de jour sur les raisons pour lesquelles le Forum économique mondial est si illisible


    eugyppe
    21 sept.


    L'ami du blog Igor Chudov n'est pas d'accord avec ma suggestion selon laquelle la grande réinitialisation de Klaus Schwab équivaut à "beaucoup de jargon et de vacuité, ne signifiant rien". Au lieu de cela, il propose que

    … le WEF rend délibérément leurs propositions difficiles à comprendre pour les gens ordinaires. Pour une personne lisant sans y prêter une attention particulière, leurs écrits semblent être des généralités de bien-être écrites sans but - et pourtant, lorsqu'ils sont bien compris, ils contiennent des propositions radicales qui bouleverseraient les fondements les plus élémentaires de nos sociétés occidentales.

    Chudov a raison de souligner que de nombreux hymnes à la durabilité, à la diversité et à l'équité abritent des plans inquiétants. Il a également raison de dire que la rhétorique entourant les politiques sur le changement climatique en particulier est absurdement euphémiste ; des termes comme « durabilité », « énergies renouvelables », « transition énergétique » et « décroissance » sont de tristes tentatives pour donner un visage heureux au chômage et à la pauvreté de masse, dans le noir et le froid. Mais je pense aussi que l'utilisation d'euphémismes pour parler au-dessus de la tête de lecteurs hostiles est une stratégie assez différente de la production de matériel illisible si ennuyeux que personne ne peut passer à travers. Je me demande aussi pourquoi le Forum économique mondial se donnerait la peine de faire circuler ses sinistres tracts, quels que soient les euphémismes qu'ils contiennent. Ne serait-il pas préférable de garder secrets les plans diaboliques, limités aux notes internes et aux réunions à huis clos ?

    Chudov rejoint:

    L'organisation supranationale la plus puissante, dont les jeunes leaders dirigent les gouvernements de nombreux pays, États ou territoires importants, ou possèdent et gèrent collectivement des billions de dollars, est-elle simplement une usine de production absurde ? Leurs messages « ne signifient-ils rien » ? Pourquoi le WEF existe-t-il alors ? Pour dire des bêtises ? Les gens se rassemblent-ils à Davos uniquement pour des communiqués de presse vides de sens ?

    Comme j'aime dactylographier, le WEF est un circuit de conférence, où les participants d'élite et les jeunes leaders et scientifiques et penseurs et journalistes et qui sait qui d'autre peuvent réseauter les uns avec les autres et coordonner les politiques et les messages. Pour fournir ces services, le WEF perçoit des cotisations. Je pense que nous devrions considérer les livres de Schwab comme l'équivalent d'un matériel publicitaire ou promotionnel, du genre de celui que de nombreuses organisations diffusent. Si vous regardez ses notes de bas de page, vous trouverez un soutien à ce point de vue : il cite de nombreux penseurs et scientifiques affiliés au WEF et il aime citer des politiciens affiliés au WEF et des journalistes affiliés au WEF. Les clients de Schwab lisent le livre de Schwab et sont heureux de voir leurs propres idées répétées et de s'imaginer comme des participants constructifs dans le monde intellectuel qu'ils paient à Schwab pour organiser pour eux.

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  47. Cela aide un peu à expliquer les problèmes de la rhétorique de Schwab. Ses livres pendant de longues périodes se transforment en exercices élaborés de suppression de noms, ce qui n'est jamais bon pour la clarté ou l'argumentation. Il écrit aussi beaucoup de livres, dernièrement plus d'un par an. En tant que gourou de l'élite politique et économique, il pense probablement qu'on lui demande de commenter constamment l'actualité, mais cela ne lui laisse pas le temps de réfléchir jusqu'au bout. C'est pourquoi tout ce qu'il écrit semble si superficiel et à moitié cuit, et pourquoi il a ce co-auteur assistant de recherche persistant.

    Mais Schwab a aussi d'autres problèmes, et je conviens que la thèse de Chudov sur l'obscurcissement délibéré a ses attraits. Pour sonder davantage les problèmes des mots et de l'esprit de Schwab, je propose de faire un bref tour de la mauvaise écriture, pour mieux comprendre le phénomène en général. Ici, je ne parle pas de la mauvaise écriture qui vient des écoliers semi-analphabètes, ou des manuels d'instruction écrits en Inde. Je veux dire la mauvaise écriture que vous recevez de la part des personnes très instruites, des personnes sur-réseautées et des intellectuellement aveugles.

    Pour mon premier exemple, je me tourne vers le Bad Writing Contest, un article amusant porté par la revue Philosophy and Literature à la fin des années 1990. Le but était de se moquer de la prose illisible des théoriciens critiques, et l'essai annonçant les « gagnants » du concours de 1998 est un petit classique. Le vainqueur cette année-là était la célèbre théoricienne du genre Judith Butler, pour cette offense contre la vérité et la beauté :

    Le passage d'une conception structuraliste dans laquelle le capital est compris comme structurant les relations sociales de manière relativement homologue à une vision de l'hégémonie dans laquelle les relations de pouvoir sont sujettes à répétition, convergence et réarticulation a introduit la question de la temporalité dans la pensée de la structure, et a marqué un passage d'une forme de théorie althussérienne qui prend les totalités structurelles comme objets théoriques à une forme dans laquelle les aperçus de la possibilité contingente de la structure inaugurent une conception renouvelée de l'hégémonie comme liée aux sites et stratégies contingents de la réarticulation du pouvoir.

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  48. Bienvenue à la théorie critique telle qu'elle a été pratiquée jusqu'à la fin du XXe siècle. Des journaux entiers sont remplis de verbiage incompréhensible comme celui-ci. Butler peut en fait écrire une prose raisonnable quand elle le souhaite, nous savons donc qu'elle ne souffre pas d'une aphasie exotique. Les problèmes sont plutôt intellectuels. Le moins important est ce que j'appellerais «la profondeur via l'abstraction», qui est omniprésente dans de nombreux écrits universitaires et particulièrement courante dans la foule des théories. Si je dis que je suis souvent fatigué après le travail, cela ne semble pas très intéressant, mais si j'écris sur l'expérience de l'épuisement humain à la fin de la promulgation du travail, j'ai un faible espoir qu'une personne faible puisse me confondre pour un philosophe. Au-delà de cela, il y a un véritable courant sous-jacent de fragilité et d'anxiété qui traverse des théoriciens comme Butler, dont les arguments sont souvent indéfendables, et aussi (comme ici) dédiés à déplacer l'accent de la pensée de gauche des questions d'économie et de capital vers les questions culturelles. De cette façon, les professeurs de la classe moyenne supérieure pourraient être de gauche et éviter en même temps l'hypocrisie manifeste.

    Notre deuxième exemple vient de la personne brune professionnelle Mary Rambaran-Olm, qui est apparue dans la chronique de la peste en mai. Comme Butler, Rambaran-Olm est issue de la gauche universitaire, mais elle est beaucoup plus stupide. Lorsque la LA Review of Books a refusé de publier sa critique absurde d'un livre sur l'histoire médiévale qu'elle pensait trop centré sur les Blancs, elle a eu une grande tristesse sur Internet et a mis le texte rejeté sur sa page médiane à la place, pour nous faire rire sur:

    Les livres qui commencent par les mots « notre histoire » exigent que nous demandions qui est inclus parmi « nous » ? Dans ma propre pédagogie en tant que médiéviste et érudit en contact avec le public, je me demande souvent, à moi-même et aux autres, d'interroger à qui «nous» et «notre» font référence dans des discours et des conversations écrits. C'est souvent un bon moyen d'identifier un public cible. The Bright Ages, écrit par des historiens du Moyen Âge européen, Matthew Gabriele et David Perry emmène les lecteurs dans un voyage à travers la majeure partie de ce qui est considéré comme la période médiévale sur une période d'un millénaire, en commençant par la chute de Rome au Ve siècle et en terminant avec le poète italien du XIVe siècle Dante Alighieri. …

    Cependant, la langue et les thèmes centraux du livre ne révèlent pas tant la luminosité que la "blancheur". Ce qui s'est déroulé au fur et à mesure que je lisais chaque chapitre n'était pas nécessairement la révélation d'une histoire européenne plus complexe, mais une compréhension de qui était au cœur de "notre" histoire. Gabriele et Perry décrivent comment "les chercheurs en études médiévales eux-mêmes [historiquement] cherchaient une histoire pour leur nouvel ordre mondial pour justifier et expliquer pourquoi la blancheur [mon emphase ici] - une idée moderne, bien qu'avec des racines médiévales - justifiait leur domination du monde " (xiv). Dans la tentative de The Bright Ages d'aider à défaire la «blancheur» de l'histoire européenne, il reconditionne la «blancheur» avec de nouveaux termes et des récits légèrement différents de récits historiques conventionnels et d'œuvres canoniques traditionnelles. J'ai été frappé par de nombreux termes utilisés dans ce livre et destinés à un type de lecteur spécifique. Le style d'écriture et l'emballage semblent être en contradiction avec le lecteur. Qu'est-ce que la "blancheur" pour eux ?

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  49. Si Butler recherchait la profondeur via l'abstraction, on pourrait dire que Rambaran-Olm recherche la pertinence via le grief. Le questionnement constant et la mise à distance hostile et la mise à mal de la terminologie conventionnelle lui coûtent beaucoup de mots et font d'elle une auteure ennuyeuse. Une bonne écriture demande une dextérité, un toucher léger. Sous toute la colère et l'agressivité passive, cependant, je ne peux pas détecter l'anxiété que vous trouvez chez les théoriciens. Il a été remplacé, à la place, par un terrible effort verbeux. La plainte de Rambaran-Olm ici est assez simple - le livre qu'elle déteste tant parle des "blancs" et non d'elle. Mais elle porte cette thèse en polystyrène à travers 3 300 mots totalement insupportables. Les théoriciens critiques, aussi insubstantiels que soient leur pensée, avaient de véritables engagements politiques et (pseudo-)intellectuels. Rambaran-Olm est ce qui se passe lorsque vous videz toute la théorie d'une théoricienne critique et faites d'elle une petite carriériste ardente à la place.

    Pour notre troisième et dernier exemple, nous revenons au concours Bad Writing ci-dessus. Ce joyau est né de la plume d'un philosophe sans distinction nommé D.G. Leahy, et son livre, Foundation: Matter the Body Itself, publié en 1996 par la State University of New York Press :

    La présence totale brise sur la prédication univoque de l'extérieur absolu l'existant absolu (dont il n'est pas possible d'attribuer univoquement un dehors, tandis que la prédication équivoque du dehors de l'extérieur absolu est possible de ce dont la réalité ainsi prédiquée n'est pas la réalité, c'est-à-dire du noir/de soi, dont l'identité n'est pas en dehors de l'identité absolue du dehors, c'est-à-dire que la prédication équivoque d'identité est possible de l'identité à soi qui n'est pas l'identité, tandis que l'identité est affirmée univoquement de la limite à l'obscurité, de la limite de la réalité de soi). C'est l'extériorité réelle du dehors absolu : la réalité du dehors absolu absolument inconditionné univoquement attribué à l'obscurité : la lumière univoquement attribuée à l'obscurité : l'éclat de la lumière univoquement attribuée à la limite de l'obscurité : l'actualité univoquement attribuée à l'autre de l'identité à soi : existence affirmée univoquement de l'autre absolument inconditionné de soi. La précision de l'éclat de la lumière brisant l'obscurité est l'autre identité de la lumière. La précision de la transcendance absolument minimale de l'obscurité est la lumière elle-même/l'extériorité absolument inconditionnée de l'existence pour la première fois/l'identité absolument faciale de l'existence/la proportion de la nouvelle création sans profondeur/la lumière elle-même ex nihilo : l'obscurité elle-même identifiée de manière univoque, c'est-à-dire non l'identité de soi l'identité elle-même de manière équivoque, non l'obscurité elle-même de manière équivoque, dans « l'auto-aliénation », non « l'identité de soi, elle-même dans l'auto-aliénation » « libérée » dans et par « l'altérité », et « autre réel », « lui-même », pas l'inversion abyssale de la lumière, la réalité de l'obscurité de manière équivoque, l'identité absolue attribuée de manière équivoque au moi/ipséité attribuée de manière équivoque à l'obscurité (la réalité de cette obscurité l'autre-auto-couvrant d'identité qui est l'identification personne-soi).

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  50. Lorsque j'ai rencontré cette citation pour la première fois en tant qu'étudiant, j'ai pensé qu'elle était probablement fausse, alors je me suis rendu à la bibliothèque universitaire, où se trouvait en effet le livre, totalement non étudié. Ce passage a dû être choisi au hasard, parce que tout, littéralement tout, est comme ça. Leahy est tout simplement fou. Il n'y a rien d'autre à dire.

    Nous devons répéter un proverbe fatigué de Tolstoï : "Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse est malheureuse à sa manière." La même chose s'applique à l'écriture. Je ne peux pas prétendre avoir assemblé une typologie représentative de toutes les mauvaises écritures qui existent, mais nous avons au moins pu penser certaines des principales voies d'échec : l'obscurcissement intellectuel et l'escroquerie, le carriérisme idiot et la folie.

    Dans cet esprit, revenons à notre bon ami, Klaus Schwab, et The Great Reset :

    Une pandémie est un système adaptatif complexe comprenant de nombreuses composantes ou informations différentes (aussi diverses que la biologie ou la psychologie), dont le comportement est influencé par des variables telles que le rôle des entreprises, les politiques économiques, l'intervention gouvernementale, la politique de santé ou la gouvernance nationale. Pour cette raison, il peut et doit être considéré comme un « réseau vivant » qui s'adapte aux conditions changeantes – pas quelque chose de figé, mais un système d'interactions à la fois complexe et adaptatif. Il est complexe car il représente un « berceau du chat » d'interdépendances et d'interconnexions dont il est issu, et adaptatif dans le sens où son « comportement » est guidé par des interactions entre nœuds (les organisations, les personnes – nous !) qui peuvent devenir confuses et « indisciplinés » en période de stress (Allons-nous nous adapter aux normes du confinement ? Une majorité d'entre nous respectera-t-elle ou non les règles ? etc.). La gestion (le confinement, dans ce cas particulier) d'un système adaptatif complexe nécessite une collaboration continue en temps réel mais en constante évolution entre un vaste éventail de disciplines et entre différents domaines au sein de ces disciplines.

    Je ne pense pas qu'il soit fou. Nous pouvons exclure cela.

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  51. Il y a certainement une certaine profondeur via l'abstraction ici, mais plus que cela, le péché est une généralisation implacable et l'absence totale de putain de chose spécifique. C'est comme un homme qui essaie d'écrire des lois sur la ceinture de sécurité, qui compose beaucoup de verbiage exigeant l'utilisation de mesures de sécurité corporelle pour respirer les hominidés lorsqu'ils sont transportés dans des objets en mouvement rapide exploités sur les infrastructures de transport en commun. C'est ce que vous obtenez lorsque vous essayez de parler à de jeunes dirigeants, politiciens, magnats et journalistes dans 100 pays différents à la fois.

    Fait intéressant, Schwab évite totalement la terminologie de la justice sociale ; même lorsqu'il plaide au nom de l'équité, il essaie de trouver des raisons et des arguments pragmatiques. Il n'y a aucune pertinence par grief ici. Il y a, cependant, des indices ici d'un effort ignoble, et qui est plutôt plus intelligent et plus stratégique que les aventures du livre de coloriage de Rambaran-Olm. Schwab est un homme qui écrit pour les militants et espère leur donner l'impression de s'engager dans un monde de profondeur intellectuelle. Cela explique aussi, je pense, sa prédilection pour la banalité et l'abstraction. Complexité, information, réseaux, adaptabilité : ces éléments ont l'air cool, ils ont l'air très mathématiques et intellectuels. C'est une esthétique et une apparence d'apprentissage qui imprègnent le travail de Schwab, que vous voyez également dans ses graphiques et ses illustrations.

    Un dernier point, non illustré par ce passage, mais présent dans de nombreux documents du WEF : Leurs mots expriment l'idéologie politique de nos élites, et pour cette seule raison, ils sont d'une banalité illisible. Toute leur vision du monde, toute leur philosophie, c'est tout ce qu'on a dit à tout le monde depuis l'âge de cinq ans. Pourquoi ils doivent le répéter, je ne suis pas si sûr, mais il n'y a rien d'aussi certain que le fait qu'ils ne diront jamais rien d'intéressant, parce que ce sont les élites et nous avons déjà tout entendu.

    https://www.eugyppius.com/p/on-bad-writing-and-banality-and-klaus?utm_source=post-email-title&isFreemail=true&utm_medium=email

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  52. Le comble de l'idiotie

    Par Doug Casey
    Homme international
    23 septembre 2022



    "Le seul élément dans l'univers plus commun que l'hydrogène est la stupidité."
    -Einstein

    Je ne suis pas une diseuse de bonne aventure. En fait, les seules choses que tout le monde sait sur la prédiction - même si vous exprimez le concept en l'appelant "prévision" - sont 1.) Prédisez souvent et 2.) Ne donnez jamais à la fois l'heure et l'événement.

    Les pires contrevenants sont ceux qui prétendent savoir où va l'économie.

    Les statistiques - si souvent à la base de conjectures en matière d'économie - sont si sujettes à interprétation et si faciles à sortir de leur contexte qu'elles sont la plupart du temps mieux utilisées pour alimenter les conversations de cocktails.

    Pourtant, aussi potentiellement erroné et tendancieux que soit le sujet, « l'économie » vaut parfois la peine d'être évoquée simplement pour établir un point de vue clair.

    En fait, je mets l'expression "l'économie" entre guillemets parce que je n'accepte même pas la validité du concept, ni celle de "le PIB" ; ce sont tous les deux des chimères.

    L'idée de PIB donne l'impression que ce ne sont pas les individus qui produisent des biens et des services, mais plutôt une machine appelée «l'économie». Cela laisse la porte ouverte à toutes sortes d'absurdités, comme l'affirmation selon laquelle ce qui peut être bon pour les individus peut ne pas l'être pour l'économie, et vice-versa.

    Par exemple, une progression du PIB ne signifie pas nécessairement une prospérité accrue : et si le gouvernement se lançait dans un programme de construction massive de pyramides, un exemple archétypique de travaux publics ? Le PIB pourrait augmenter, mais cela n'ajouterait absolument rien au bien-être des individus. Au contraire, la construction de la pyramide ne ferait que détourner les capitaux des activités génératrices de richesse.

    D'un autre côté, si une percée scientifique était faite qui réduisait la consommation d'énergie de 80% pour le même rendement net, ou éliminait comme par magie toutes les maladies, le PIB s'effondrerait car cela mettrait en faillite les industries de l'énergie et de la santé.

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  53. Une dépression est juste une très mauvaise récession.

    Une chose qui – contrairement à l'opinion populaire – peut aider à sortir une économie d'une récession est une grande réserve d'épargne ; l'épargne donne aux gens l'argent pour investir dans une nouvelle production, ainsi que l'argent pour acheter cette production.

    C'est pourquoi c'est le comble de l'idiotie pour les experts de dire à quel point il est patriotique de sortir et de faire du shopping. Cela ne peut qu'épuiser le capital qui sera nécessaire à l'avenir et approfondir le fond avec plus de faillites, en volant la consommation de l'avenir.

    C'est pourquoi les taux d'intérêt artificiellement bas de la Fed sont une si mauvaise idée ; il encourage les gens à épargner moins et à emprunter plus. Ce déclin artificiel pourrait bien, après un certain laps de temps, provoquer une reprise cyclique – mais il ne fera qu'aggraver le problème sous-jacent, garantissant une crise encore plus importante.

    Ce n'est pas seulement un problème américain, car les États-Unis sont véritablement le moteur de l'économie mondiale. Mais une grande partie de la motivation derrière le moteur est le gigantesque déficit commercial. Les centaines de milliards que les États-Unis ont envoyés à l'étranger au cours de la seule année dernière, après plus d'une décennie de déficits croissants, ont causé beaucoup d'investissements en capital qui deviendront non rentables et créé beaucoup d'activité économique qui s'arrêtera brutalement lorsque cela le déficit s'inverse inévitablement.

    Le monde entier est influencé par ce qui se passe aux États-Unis.

    L'effet sur les économies du monde entier sera dévastateur. Le tarif Smoot Hawley de 1930, qui a fait s'effondrer le commerce mondial, a grandement exacerbé la dernière dépression. Il se pourrait que les conditions économiques aux États-Unis seules puissent le faire cette fois-ci, sans «l'aide» manifeste du gouvernement.

    Je ne pense pas que nous assistions à un autre ralentissement cyclique cette fois-ci. Nous pourrions l'être - mais je ne le pense pas.

    Bien sûr, puisque le dollar est de loin le plus grand marché du monde, constituant les réserves de presque tous les gouvernements de la planète, la monnaie de facto de probablement 50 pays et l'épargne de centaines de millions de personnes dans le monde, quand il s'effondre, il provoquera un tremblement de terre financier, de magnitude 10.

    Utilisez tous les rallyes comme opportunités de vente. Diversifiez vos actifs hors des États-Unis. Construisez une bonne position dans l'or. Achetez des actions aurifères avec un capital spéculatif. Réduisez votre dette, le cas échéant, à des niveaux confortables.

    Reprinted with permission from International Man.

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/doug-casey/the-height-of-idiocy/

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  54. BLOG ENCORE CENSURÉ ! (60 - 2 = 58 !)

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