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vendredi 9 septembre 2022

La maîtrise de la météo – une guerre secrète

 

52 commentaires:

  1. La maîtrise de la météo – une guerre secrète


    08.09.2022
    www.kla.tv/23555


    Les événements météorologiques tels que ceux que nous vivons actuellement en Europe depuis des semaines et des mois en raison de la sécheresse prolongée ne sont pas, comme beaucoup peuvent encore le penser, des événements séculaires. Bien que ce soit difficile à croire, ce sont des pièces de puzzle planifiées de longue date dans le cadre des plans de bouleversement visant à dominer et à contrôler le monde entier et le cosmos. Le phénomène des traînées de condensation des avions, qui apparaissent souvent de manière croisée dans le ciel, sont des interventions dans le système climatique. Ce qu'on appelle des chemtrails font partie des mesures de géo-ingénierie destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Depuis plus de vingt ans, des catastrophistes ont entrepris de contrôler les événements météorologiques. Ces manipulations de la météo font le jeu de l'économie pour la domination et le contrôle des ressources mondiales. De plus, c'est une affaire rentable pour les spéculateurs, qui peuvent réaliser en un rien de temps des bénéfices faramineux sur les marchés financiers internationaux. Kla.TV résume pour vous, chers téléspectateurs, les aspects du documentaire « Géo-ingénierie solaire – la guerre secrète » que chacun devrait connaître.
    Texte parlé

    Le mot chemtrails [traînées de condensation chimiques] est d'origine militaire et se trouve dans le « Space Preservation Act » une loi sur la protection de l'espace. En 2002, un membre du Congrès américain a présenté un projet de loi visant à abandonner toutes les armes non-conventionnelles, y compris les chemtrails. Par armes non-conventionnelles, on entend des armes développées dans le but, d'une part, de nuire à l'espace ou aux écosystèmes naturels ou au climat, et d'autre part, de détruire une population ou une région cible sur Terre ou dans l'espace. Le projet de loi a certes été approuvé, mais avec des coupes draconiennes. La référence à une quelconque arme non-conventionnelle a été supprimée.

    Aujourd'hui, ces chemtrails en particulier peuvent être considérés comme des pratiques illégales de géo-ingénierie. Un document déposé en 1996 et intitulé « Programme national », recommandé pour la modification moderne de la météo, est considéré à ce jour comme une preuve accablante de l'existence de changements climatiques et météorologiques massifs. Il devrait être un signal d'alarme fort pour ceux qui continuent à nier l'existence des chemtrails. Le document révèle en détail de nombreux programmes de modification de la météo aux États-Unis. Il est également question d'une commission spéciale chargée de coordonner les mesures destructrices de géo-ingénierie du gouvernement avec les autorités, les indépendants et les universités.

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  2. Le documentaire poursuit : « En 1995, l'US Navy a entrepris une vaste étude comprenant des dizaines de documents sur des techniques spécifiques de conception d'un contrôle global.
    Ce document est connu sous le nom de « Owning the Weather in 2025 », c'est-à-dire la maîtrise de la météo d'ici 2025.

    L'étude prétend n'être que théorique, mais après avoir consulté les diagrammes et les images, nous en avons déduit que dès 1995, les opérations de contrôle climatique et météorologique étaient déjà intégrées dans une phase d'implémentation avancée [implémenter : introduire, mettre en œuvre quelque chose]. En fait, notre ciel est strié, opaque et brumeux depuis au moins 1995. »
    Que se passe-t-il exactement lorsque des avions répandent des chemtrails ?

    Les chemtrails se composent du carburant d'aviation ordinaire [kérosène] et d'un additif. Edward Teller, l'inventeur de la bombe à hydrogène, a proposé lors d'un congrès sur le changement climatique qui s'est tenu en Sicile en 1997 d'utiliser des additifs dans le carburant de l'aviation civile. Depuis lors, ces produits chimiques ne sont plus seulement épandus par les avions militaires, mais aussi par les avions de passagers. Les avions de ligne qui présentent des traînées de condensation remarquablement longues et plus ou moins stables volent à des altitudes basses et très basses, où il est en fait totalement impossible de former de la condensation. C'est un fait prouvé et irréfutable que des additifs ont été ajoutés au carburant des avions. Le physicien Penna Corrado décrit qu’il n’y a pas grand-chose à calculer pour étudier la différence entre les chemtrails et les traînées de condensation. Il existe des livres et des textes de météorologie qui expliquent bien que les traînées de condensation sont des phénomènes qui se produisent à des altitudes de 8 000 m, avec des températures d'au moins - 40°C et une humidité d'au moins 60%. Alors pourquoi les traînées apparaissent-elles malgré tout ?
    Elles apparaissent parce qu'elles sont produites artificiellement ! Il ne s'agit pas de condensation, mais de la combustion de ces additifs dans le kérosène. Cela entraîne la formation de fausses traînées de condensation et la chute de polymères [substance chimique composée de macromolécules] sous la forme de fins filaments - comme une toile d'araignée.

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  3. Les analyses de ces substances ont révélé la présence de baryum, d'aluminium, de manganèse et d'une série d'autres éléments. Les biologistes précisent qu'il ne s'agit pas d'éléments normaux de l'atmosphère. Ils confirment : « Les « chemtrails » sont un phénomène artificiel ! Le baryum provoque de gros problèmes de capacité de régénération musculaire et endommage le cœur ainsi que les organes internes. L'aluminium est un métal neurotoxique qui a un impact négatif sur le système nerveux. Il contribue à la démence et déclenche des maladies comme l’Alzheimer et le Parkinson. On a également trouvé du dibromure d'éthylène, un insecticide classé dangereux pour la santé par l'Agence de protection de l'environnement. Ces produits, répandus par les avions civils et militaires, chutent assez rapidement vers le sol. Ils ont été clairement identifiés comme des polymères qui s'enchaînent en filaments. En 2012 déjà, ces fibres ont été analysées par un laboratoire français agréé et les résultats ont été consignés dans un rapport d'analyse. Ce sont des organismes polymères complexes à base de produits chimiques de synthèse. Il faut retenir qu'elles constituent une menace pour la santé publique et une pollution de l'environnement. »

    Quatre échantillons analysés contenaient différents composés : des produits de synthèse toxiques. Trois d'entre eux contenaient du DEHP, un plastifiant redoutable qui affecte le système hormonal et peut être dangereux pour la reproduction.

    Les conséquences de la géo-ingénierie illégale se font sentir sur les populations : Les maladies neurodégénératives, les accidents vasculaires cérébraux et les tumeurs se sont aggravés au cours des dix dernières années.

    Mais à qui profite l'« arme climatique » de la géo-ingénierie ?

    Le va-et-vient incessant des avions dans le ciel peut être expliqué comme une activité dans laquelle les responsables tels que les compagnies aériennes, les multinationales pharmaceutiques, les laboratoires de recherche, l'industrie de l'armement, les centres universitaires, etc. ont des intérêts différents. L'objectif principal est de créer, par le biais des éjections, une atmosphère adaptée aux exigences militaires et civiles dans le domaine de la communication sans fil. L'oxygène et la vapeur d'eau dans l'atmosphère affaiblissent les conditions de communication radio, la qualité de réception des satellites, des radars, du GPS, du WiFi des antennes relais. La géo-ingénierie doit permettre d'améliorer les communications radio.

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  4. Contrôler les phénomènes météorologiques signifie maîtriser l'économie et contrôler les ressources. Par exemple, les récoltes peuvent être endommagées ou détruites en raison d'une sécheresse prolongée ou de fortes pluies. Mais par ailleurs, les multinationales de l'agroalimentaire développent des semences génétiquement modifiées qui peuvent survivre dans les zones de sécheresse !!!
    D'énormes profits sont également réalisés en spéculant sur les marchés financiers. Alors que les entreprises doivent faire face à des crises inattendues, il y a tout un tas de gens qui s'enrichissent en bourse à un rythme incroyable. La planification et le conditionnement des prix et de l'offre sont le moyen de réaliser des bénéfices exorbitants. La géo-ingénierie illégale est un gâteau géant. Sa valeur est astronomique. Après que l'ouragan Katrina a dévasté la Louisiane, des millionnaires appartenant au « cercle junior » de Bush ont remporté des marchés aux enchères pour reconstruire les usines.

    Quels sont donc les défis auxquels nous sommes confrontés et comment pouvons-nous agir ?
    Nous devons tout d'abord comprendre que s'opposer uniquement à cela revient à se préoccuper uniquement des générations futures. Nous devrions plutôt essayer d'impliquer des biologistes, des médecins, des pharmaciens, des écologistes, des politiciens sérieux et sincères, et leur demander de contribuer à la résolution des problèmes avec toutes leurs connaissances et compétences. Il faut mettre un terme à cette évolution illégale et ne plus permettre la dissimulation. La géo-ingénierie est une pollution aussi importante que celle de l'amiante, mais elle est 10 000 fois plus forte et s'étend à presque toute la planète. De plus, toute une série de comités jouent un rôle important dans la mise en œuvre de ces programmes de géo-ingénierie, pour laquelle les membres et les scientifiques de renom diffusent constamment de la propagande. Il est urgent de les démasquer, ainsi que les négationnistes professionnels payés par l'État et par ceux qui créent les crises et tirent ensuite de la misère de gigantesques profits. Nous devons donc atteindre le plus grand nombre de personnes possible, à commencer par nos voisins, nos parents et nos amis. Car il ne s'agit pas seulement de notre santé, mais surtout de la santé et de la vie des générations futures et de notre belle Terre, qui est manipulée de façon systématique et artificielle par l'homme.

    de wou/avr/jtb
    Sources / Liens :
    Geoengineering- Der geheime Krieg https://odysee.com/@BehindTheMatrix:7/Solares-Geoengineering---Der-geheime-Krieg-(2015):e

    Erklärung „exotische Waffen“ Text - H.R.2977 - 107th Congress (2001-2002): Space Preservation Act of 2001 | Congress.gov | Library of Congress

    Was ist Geoengineering?
    Geoengineering-Governance | Umweltbundesamt
    https://www.umweltbundesamt.de/themen/nachhaltigkeit-strategien-internationales/umweltrecht/umweltvoelkerrecht/geoengineering-governance#was-ist-geoengineering

    Zusätzliche Sendungen:
    Wetterpatente: Wo die Katastrophenmacher hocken |
    www.kla.tv/19915

    Wird das Wetter verrückt gespielt? |
    www.kla.tv/23225

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  5. Dokumentarfilm: The Dimming - Kriegswaffe Wettermanipulation | www.kla.tv/19334

    Wer die Nahrungsmittelversorgung kontrolliert, kontrolliert die Menschen
    www.kla.tv/23292

    https://www.kla.tv/fr

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    1. (...) Le documentaire poursuit : « En 1995, l'US Navy a entrepris une vaste étude comprenant des dizaines de documents sur des techniques spécifiques de conception d'un contrôle global.
      Ce document est connu sous le nom de « Owning the Weather in 2025 », c'est-à-dire la maîtrise de la météo d'ici 2025. (...)

      "Nous serons les maîtres du monde en l'an 2020-2025" cette phrase que j'aie retenu depuis.

      (...) Les avions de ligne qui présentent des traînées de condensation remarquablement longues et plus ou moins stables volent à des altitudes basses et très basses, où il est en fait totalement impossible de former de la condensation. (...)

      Il est évident qu'aucune explication n'étant apportée quant à la présence de ces traînées nuageuses persistantes dans le ciel, et que l'analyse de l'air ne décrit en rien une action dite 'météorologique', on se doit de constater le danger de ces chemtrails de nano-particules qui est respiré par toutes et tous ! (Pareillement que l'ont été les analyses faites par les docteures Carrie Madej et Astrid Stückelberger qui ont révélées des présences 'étranges' et importunes à un 'vaccin' de nano-particules d'oxyde de graphène qui peuvent être sitôt décortiquées des poisons mortels violents !).

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  6. Superprofits : les profiteurs de la crise ne sont pas ceux à qui l’on pense

    La controverse concernant les superprofits a été largement instrumentalisée.


    le 9 septembre 2022
    Philippe Charlez


    Au cours des derniers mois, la controverse concernant les superprofits a été largement instrumentalisée par une extrême gauche nupesienne soucieuse de véhiculer en permanence son discours anticapitaliste.

    Le problème est systématiquement présenté de façon émotionnelle et caricaturale comme celui de grands groupes pétroliers et gaziers profitant honteusement de la guerre russo-ukrainienne au mépris des peuples en souffrance et distribuant sans vergogne une part de leurs superprofits à des actionnaires tout aussi infréquentables. Pourtant la réalité est tout autre.

    Une crise énergétique antérieure au conflit

    La crise énergétique remonte à l’été 2021 et est bien antérieure au déclenchement du conflit. Il s’agit d’une crise de l’offre (réduction de l’offre faute d’investissements dans les nouveaux projets pétroliers et gaziers) dont les origines remontent à 2015 et dont les conséquences étaient déjà très palpables sur les marchés dès 2017/2018.

    Au cours du second semestre 2021, le prix du MWh gazier avait été multiplié par plus de quatre passant de 30 euros en juin à 140 euros en décembre. Sur la même période, le baril de pétrole s’enchérissait de 50 %. Il est donc faux et déloyal de relier l’accroissement des prix et les profits pétroliers et gaziers qui en résultent (que personne ne nie) au seul conflit russo-ukrainien. Intervenu que comme révélateur, ce dernier n’a fait qu’accentuer la réduction d’une offre déjà déclinante.

    Par ailleurs, 95 % de ces superprofits sont extra-territoriaux car résultant d’une extraction dans un pays producteur. Si superprofit il y a, ce serait donc aux citoyens de ces pays producteurs et non aux Européens de réclamer le partage de la manne. Quoi qu’il en soit, déjà lourdement taxés dans leurs pays d’origine et sauf à modifier la législation européenne, ils ne peuvent faire l’objet d’une double taxation.

    Qui fait des superprofits

    En revanche, les superprofits réalisés par les producteurs d’électricité renouvelable sur le sol européen semblent pour l’instant immaculés quant à toute critique. Pourtant ce sont bien ces producteurs et non les grandes compagnies pétrolières qui profitent aujourd’hui du système électrique européen pour réaliser des profits stratosphériques.

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  7. Jadis réservé à des monopoles nationaux assurant 100 % de la production et de la distribution, le marché européen de l’électricité a été ouvert à la concurrence en 1996. Initialement réservé aux industriels, il a été étendu à l’ensemble des particuliers en 2007. Ce marché concurrentiel signifie que dans toute l’Union européenne, toute compagnie publique ou privée peut vendre librement des MWh et que toute entreprise ou particulier peut librement choisir son fournisseur. Ce libre marché a de facto induit une règle incontournable : le merit order ou règle de la source marginale. Chaque demi-heure les sources de production électrique (charbon, fioul, gaz, hydraulique, nucléaire et renouvelables) sont appelées dans l’ordre croissant de leur coût marginal et le prix du MWh est calqué sur celui de la dernière unité de production sollicitée (c’est-à-dire la plus chère). Sans merit order, cette dernière source ne serait jamais mise en œuvre.

    Dans le système actuel construit autour d’acteurs multiples et concurrents, le producteur de la dernière source (aujourd’hui le gaz1) n’est bénéficiaire qu’à la marge. En revanche les autres producteurs appelés et en particulier ceux d’éolien et de solaire engrangent des superprofits sur le dos du consommateur. Contrairement à une idée reçue, les honteux bénéficiaires de la crise actuelle sont aujourd’hui les producteurs d’énergie renouvelables.

    Les producteurs d’électricité renouvelable peuvent parfois se révéler très surprenants. Ainsi, le champion suédois des meubles en kit Ikéa possède en Europe 920 000 panneaux solaires et 534 éoliennes. En France, il est propriétaire de quatre fermes éoliennes. En partie financées par l’État Français, Ikéa produit dans l’Hexagone 185 GWh d’électricité à un coût moyen de 70 euros/MWh. En se basant sur les prix de gros actuels du marché, Ikéa empocherait près de 400 euros par MWh soit un pactole annuel de 74 millions d’euros. S’il existe aujourd’hui un mécanisme imposant aux opérateurs ayant bénéficié d’aides de reverser de l’argent à l’État lorsque le prix du marché dépasse le prix garanti, cette rétrocession reste aujourd’hui insuffisante par rapport aux superprofits engrangés.

    Face à cette situation devenue insoutenable pour les citoyens européens, les Vingt-Sept souhaitent mettre en œuvre un mécanisme de contribution spécifique imposant aux opérateurs énergétiques dont les coûts de production sont très inférieurs au marché de rétrocéder une partie de leurs énormes profits. Il ne s’agirait donc pas d’un impôt sur les profits de quelques entreprises emblématiques tel que réclamé par l’extrême gauche française cherchant à imposer son agenda anticapitaliste. Dans ce cas pourquoi s’arrêter là ?

    « Les entreprises qui vendent des hélicoptères et des armes réalisent aussi des superprofits » indique la fiscaliste Sophie Blégent-Delapille qui pointe « le manque de cohérence » de l’extrême gauche.

    1 - Dans la mesure où il faut en moyenne 3 MWh de gaz pour fabriquer un MWh d’électricité, un gaz ayant dépassé les 300 euros/MWh conduit à un MWh électrique proche de 1000 euros ↩

    https://www.contrepoints.org/2022/09/09/438490-superprofits-les-profiteurs-de-la-crise-ne-sont-pas-ceux-a-qui-lon-pense

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    1. Les nappes de pétrole contiennent du gaz et ne se remplissent continuellement pas aussi vite qu'elles sont vidées ! C'est pourquoi la recherche pétrolière est toujours à l’affût de nouvelles. Oui mais, 'anciens temps', l'on se contentait des nappes terrestres, et ce n'était pas tous les pays qui en avaient ! Mais depuis, les cartes ont changé de mains comme de pays ! Aujourd'hui, n'importe quel pays au monde peut avoir son pétrole ! car, le pétrole le plus abondant est... sous la mer et les océans ! (78 % de la superficie du globe). Donc, il 'suffirait' que l’État prête main-forte à des exploitants pour s'acheter du matériel d'eaux profondes pour que chaque pays en ait.

      Car (entre parenthèses), comme pour le gaz de shiste, ce sont des tremblements de terre qui ouvrent ou qui bouchent des galeries ! Et c'est parfois le cas pour les derricks fermés qui ne se remettent en marche que 10-12 ans après !

      Donc (pour en finir), on le voit tous: l'avenir est que l’État doit avoir SES centrales électrique, SON pétrole et SON gaz sans passer par des compagnies privées qui font la pluie et le beau temps.

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  8. Toute production d’énergie s’accompagne de compromis

    Comme le note NPR, le rebondissement autour de Diablo Canyon est remarquable car le Golden State est le berceau du mouvement antinucléaire aux États-Unis. Pendant des années, les écologistes se sont opposés à l’énergie nucléaire, « principalement en raison des craintes liées aux déchets nucléaires et aux accidents potentiels, ainsi que de son association avec les armes nucléaires. »

    Comme le montre Fukushima, ces craintes ne sont pas totalement infondées. Des accidents nucléaires se produisent (bien que rarement). Les centrales nucléaires produisent des déchets radioactifs. L’énergie nucléaire présente des inconvénients évidents.

    Mais là où les écologistes se trompent, c’est qu’ils pensent que les compromis sont propres à l’énergie nucléaire et aux combustibles fossiles. Le fait est que toute production d’énergie s’accompagne de compromis, et les partisans de la soi-disant énergie verte ont la fâcheuse habitude de les négliger.

    Votre voisin, qui arbore un panneau vert dans son jardin, peut vous faire remarquer que votre F-150 consomme un gallon d’essence tous les 25 kilomètres parcourus, mais il ignore probablement que la production de la batterie qui recharge sa Tesla a nécessité des dizaines de milliers de livres d’émissions de gaz carbonique. Et ne lui dites même pas d’où provient le cobalt de la batterie.

    Votre tante peut parler fièrement des nouveaux panneaux solaires sur son toit, mais elle ne sait probablement pas que, même à l’échelle d’un service public, l’empreinte carbone de l’énergie solaire est supérieure à celle de l’énergie nucléaire, ou que les panneaux solaires produisent littéralement des tonnes de déchets toxiques.

    Votre nièce à Columbia parle peut-être de l’importance de devenir une économie zéro émission. Mais elle ne se rend probablement pas compte des coûts environnementaux, sans parler des coûts économiques qu’implique l’exploitation de 34 millions de tonnes de cuivre, 50 millions de tonnes de zinc, 40 millions de tonnes de plomb, 5 milliards de tonnes de fer et 160 millions de tonnes d’aluminium (à peu près).

    Le constat est clair : toute production d’énergie s’accompagne de compromis. Nombreux sont ceux qui pensent que les hommes politiques sont les seuls à pouvoir peser le pour et le contre des compromis énergétiques, mais l’économie et nos propres yeux révèlent que c’est faux.

    Face à ce que de nombreux écologistes considèrent comme une apocalypse climatique, était-il judicieux pour les gouvernements européens de supprimer les centrales nucléaires – l’une des formes d’énergie les plus propres qui existent – et d’importer des combustibles fossiles de Russie, un pays hostile à la liberté et historiquement enclin à l’autoritarisme ?

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  9. De même, était-il judicieux pour la Californie d’abandonner l’énergie nucléaire dans sa quête d’une économie 100 % sans émissions ?

    Il est clair que la réponse à ces questions est non. La réalité est que les politiciens n’ont pas de connaissances particulières lorsqu’il s’agit de décider des compromis les plus judicieux, ce qui pourrait expliquer pourquoi un monde abondant en énergie est soudainement confronté à une crise énergétique comme il n’en a pas connu depuis des générations.

    Nous devrions donc être reconnaissants qu’un si grand nombre de politiciens, d’écologistes et de pays reconnaissent enfin les avantages de l’énergie nucléaire, mais nous devrions aussi nous demander pourquoi nous leur avons donné un tel pouvoir en premier lieu.

    Traduction Contrepoints.

    https://www.contrepoints.org/2022/09/09/438546-pourquoi-lenergie-nucleaire-fait-un-retour-en-force-dans-le-monde-entier

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    1. La Californie ( y a pas qu'elle) est administrée par un con. Un con qui ne sait rien mais qui parle ! Qui parle et envoie factures ! C'est tous les jours l'exode de californiens vers le Texas ou la Floride (parce qu'en plus l'eau est froide à Malibu) !

      Mais, comme les autres cons (chefs d’États) font comme lui, il n'y a pas de raison qu'il se rapproche d'un scientifique qui lui expliquerait ce qu'il n'est pas fichu de comprendre !

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  10. GASPILLAGE ALIMENTAIRE : IL COÛTE PRÈS DE 70 EUROS PAR MOIS AUX FRANÇAIS


    par PAOLO GAROSCIO
    09/09/2022


    L'inflation dans l'alimentation pourrait atteindre 12% en décembre

    Dans un contexte de hausse des prix, liée à l’inflation qui devrait atteindre 5,3 % en moyenne en 2022 selon l’Insee, les Français sont à la recherche d’économies de bout de chandelle. Énergie, abonnements, dépenses de loisirs… les sacrifices seront nombreux. Or, selon une étude menée par HelloFresh, un poste de dépense mieux géré pourrait les aider : l’alimentation.

    Budget : 67 euros de nourriture jetés chaque mois par les Français

    HelloFresh, spécialisée dans la livraison de « kits repas », a commandé un sondage à l’institut Censuswide concernant le gaspillage alimentaire des ménages français. Il en ressort qu’entre 26 % et 50% des aliments achetés finissent, finalement, à la poubelle. Les causes sont nombreuses, à commencer par les achats en trop grande quantité ou encore la tendance à jeter les produits dès la date de péremption passée, alors que pour nombre d’entre eux ils sont encore consommables.

    Le coût est conséquent, selon le sondage : environ 67 euros par mois et par ménage. Soit quasiment le budget moyen hebdomadaire dans l’alimentation, puisqu’il atteint, selon HelloFresh et Censuswide, 81,73 euros. En somme, chaque mois, les Français jettent à la poubelle l’équivalent d’une semaine de produits alimentaires.

    Les produits alimentaires vont coûter de plus en plus cher

    Mieux gérer les achats alimentaires devient donc stratégique : pour le pouvoir d’achat, ce sera bien plus efficace que « couper le wifi », pour reprendre le conseil du gouvernement. Sans compter que les prix de l’alimentation devraient continuer de croître : selon l’Insee, en décembre 2022 la hausse des prix alimentaires sur un an pourrait atteindre 12 %.

    Mais le budget et le compte bancaire ne seront pas les seuls à dire « merci » : le gaspillage alimentaire est un réel problème écologique majeur, ciblé par de nombreuses mesures ces dernières années de la part des politiques publiques dans le monde entier.

    Comment moins gaspiller de nourriture ?

    Moins gaspiller de produits alimentaires n’est pourtant pas compliqué, à moins de ne tenter d’atteindre le niveau absolu, celui du « zéro déchets ». Pour commencer, garder les restes d’un repas pour les consommer le lendemain est une bonne pratique qui, selon HelloFresh, n’est pas adoptée par plus d’un tiers des ménages (36%).

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  11. Moins acheter, quitte à faire les courses un peu plus souvent, permet de limiter le risque que les aliments frais ne soient plus consommables avant d’avoir été utilisés. Quant aux dates de péremption, il faut toujours garder en tête qu’elles sont souvent indicatives. C’est le cas des DLUO (Date limite d’utilisation optimale) qui ne garantissent, en réalité, que la qualité du produit en termes de goût et de couleur mais pas qu’ils ne soient plus comestibles : biscuits ou céréales périmés ne le sont quasiment jamais (sauf en cas de présence de mites alimentaires ou moisissure). Quant aux yaourts, desserts ou encore charcuterie dont la date est dépassée, goûter avant de jeter permet de limiter le gaspillage alimentaire.

    Sur certains produits, toutefois, il ne faut pas tenter la chance : viande et poisson crus ont une DLC (Date limite de consommation) à respecter quasiment au jour près à cause du risque de développement de bactéries qui peuvent conduire à des intoxications et contaminations dangereuses pour la santé.

    https://www.sitepiratecookies

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    1. HAHAHAHA ! De plus en plus con !

      Il parle de gaspillage du "T'AS PAS FINI TON ASSIETTE !" mais 'bizarrement', ne parle pas DES MILLIERS de tonnes de fruits & de légumes qui restent sur les arbres ou les plantes faute de produits de traitement contre les maladies ou insectes ravageurs !!

      DES MILLIERS de tonnes de tomates envahies par les aleurodes & noctuelles faute d'emploi de produits systémiques (car elles pénètrent dans la plante ou le fruit) !

      Payer un ministre de l'Agriculture ÇÀ C'EST DU GASPILLAGE !

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  12. Newsom demande aux navires de ne pas utiliser l'alimentation à quai lorsqu'ils sont à quai afin de réduire la demande sur le réseau électrique


    Jeudi 08 septembre 2022
    par : Belle Carter


    (Natural News) Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a demandé aux navires océaniques d'éviter de se brancher sur l'alimentation à terre pendant plusieurs jours, dans le but de réduire la demande d'électricité qui pèse actuellement sur le réseau électrique du Golden State.

    Newsom a prolongé sa précédente proclamation d'urgence qui visait à préserver la capacité électrique qui interdisait aux opérateurs de navires de se brancher à la centrale électrique sur le quai. En vertu de l'édit, les navires amarrés du 3 au 9 septembre ne sont pas tenus d'utiliser l'alimentation à quai

    Conformément aux directives actuelles, 80 % des porte-conteneurs, des navires de croisière et des navires frigorifiques qui accostent dans les ports de Los Angeles, Long Beach et Oakland doivent utiliser l'alimentation à quai. L'édit de Newsom stipulait que les navires qui arrivaient pouvaient utiliser temporairement des moteurs auxiliaires pour alimenter les systèmes embarqués - tels que les lumières, les réfrigérateurs, les ordinateurs et les pompes - pendant le chargement et le déchargement. Les navires déjà à quai sont autorisés à se déconnecter du réseau pendant l'urgence thermique.

    Le vice-président et avocat général de la Pacific Maritime Shipping Association, Mike Jacob, a assuré la conformité des compagnies maritimes membres. "En tant que bons citoyens corporatifs, nous prévoyons que de nombreux navires de nos membres participeront comme demandé par le gouverneur Newsom", a-t-il écrit dans un e-mail.

    Cependant, Jacob a exprimé sa crainte qu'il ne soit pas pratique pour les exploitants de navires de charge de suspendre leurs activités simplement pour faire venir une équipe d'alimentation supplémentaire à terre et débrancher un navire du réseau.

    Pendant ce temps, Newsom a déjà exhorté différents secteurs de l'économie, y compris l'industrie maritime, à réduire la consommation d'énergie pendant l'épisode de chaleur, car les températures intenses devraient être de 10 à 20 degrés plus chaudes que la normale, augmentant la demande de climatisation et mettant à rude épreuve le réseau électrique.

    "La durée de cette vague de chaleur est différente de celles de l'histoire récente, augmentant la durée pendant laquelle le réseau sera confronté à une demande de pointe", a déclaré Newsom lors de son annonce des mesures d'urgence.

    Des pannes de courant en Californie se profilent alors que les vagues de chaleur mettent à rude épreuve le réseau électrique
    Outre l'industrie maritime, les responsables de l'État demandent aux Californiens d'éviter de surcharger le réseau électrique car il existe un grand potentiel de coupures de courant. (Connexe: ROLLING BLACKOUTS annoncé en Californie alors que le réseau électrique cratère sous une demande record.)

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  13. Le California Independent System Operator (CAISO) appelle les Californiens à économiser l'énergie à partir de 16 heures. à 21h en évitant l'utilisation de gros appareils et en réglant le thermostat à 78 degrés ou plus si la santé le permet. CAISO fournit de l'énergie à environ 80 % de l'État.

    "Nous sommes maintenant entrés dans la phase la plus intense de cette vague de chaleur", a déclaré Elliot Mainzer, directeur général de CAISO, ajoutant que la demande prévue pour cette semaine est à des niveaux records et que le potentiel de pannes rotatives a considérablement augmenté.

    Il a également déclaré que le réseau pourrait avoir "des déficits énergétiques de 2 000 à 4 000 mégawatts, soit jusqu'à 10% de la demande normale d'électricité". Cela pourrait mettre jusqu'à trois millions de foyers hors ligne.

    Si des coupures de courant s'ensuivent, elles marqueront la première fois en deux ans que les lumières s'éteignent pour des raisons de pénurie d'énergie

    La commande d'urgence de Newsom la semaine dernière a permis aux entreprises industrielles et à d'autres de recourir à leurs générateurs de secours qui, autrement, seraient interdits par la réglementation sur la pollution de l'air.

    "Beaucoup de nos participants peuvent allumer leurs générateurs et décharger le réseau", a déclaré Siva Gunda, vice-président de la California Energy Commission.

    La Californie a émis des avis de chaleur similaires pour les ports à quatre reprises en 2020 et 2021.

    Visitez PowerGrid.news pour plus d'informations sur l'effondrement du réseau électrique californien.

    Regardez la vidéo ci-dessous qui traite de l'effondrement du réseau électrique californien et de l'engagement en faveur de l'énergie verte.

    - voir sur site -

    Cette vidéo provient de la chaîne NewsClips sur Brighteon.com.

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    La sécheresse pourrait forcer la centrale électrique californienne à fermer au moment le plus chaud de l'année.

    12 choses dont vous avez besoin pour survivre à un effondrement du réseau électrique.

    Les sources comprennent :

    FreightWaves.com
    Gov.CA.gov [PDF]
    PublicPower.org
    SacBee.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-08-newsom-ships-dont-plug-shore-power-docked.html

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  14. Viktor Orban détruit l’Union Européenne : “les 11 000 sanctions infligées à la Russie ont échoué”, dit-il


    By Cheikh Dieng
    9 septembre 2022


    En marge d’une conférence de presse qui s’est tenue à Budapest, Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie, n’a pas mâché ses mots. Il avoue publiquement que les sanctions infligées à la Russie n’ont pas été un succès. En autres termes, elles ont été un échec cuisant

    Viktor Orban risque-t-il de s’attirer l’immense colère de ses homologues européens? La question se pose et la réaction de l’Union Européenne, suite à sa nouvelle sortie, risque d’être assez virulente. En effet, le premier ministre hongrois, qui s’était farouchement opposé aux sanctions russes, vient de jeter un pavé dans la marre, en reconnaissant que les sanctions infligées à la Russie n’ont pas été couronnées de succès.

    C’est du moins l’information relayée par l’agence de presse russe TASS ce 08 septembre. En effet, d’après cette source, le premier ministre hongrois estime que les sanctions prises contre Moscou en guise de représailles suite à son invasion de l’Ukraine en gros n’ont servi à rien.

    “Onze mille sanctions sont actuellement en cours contre la Russie mais la guerre continue et les tentatives d’affaiblir les Russes n’ont pas été couronnées de succès”, a-t-il fait savoir. Lecourrier-du-soir.com en sait un peu plus sur la sortie du premier ministre de la Hongrie. En effet, d’après le média libanais, Al-Manar, les propos de Orban ont été tenus lors d’une conférence de presse à Budapest.

    Face aux journalistes, le très controversé leader européen n’a pas manqué de prévenir l’Europe du danger de sanctionner la Russie. “Une inflation sévère et des coupures d’énergie provoquées par ces sanctions pourraient déclencher l’effondrement de l’Europe”, prévient-il.

    Pour rappel, Viktor Orban a été l’un des plus grands opposants à l’embargo sur le gaz russe et ses positions sur cette question n’ont pas été tendres. Ainsi, sur ce sujet, son avis a été clair : “nous n’avons pas de problème à l’idée que l’Union Européenne cherche de nouvelles sources d’approvisionnement en gaz, mais la participation doit être volontaire. Aucune obligation relative au ravitaillement (en gaz, ndlr) ne peut être imposée aux États membres”.

    https://lecourrier-du-soir.com/viktor-orban-detruit-lunion-europeenne-les-11-000-sanctions-infligees-a-la-russie-ont-echoue-dit-il/

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  15. Christine Lagarde crache le morceau : “si la Russie coupe son gaz, l’Europe sera en récession en 2023”, prévient-elle


    By Cheikh Dieng
    9 septembre 2022


    L’Union Européenne est dans de beaux draps et risque de subir, de plein fouet, les conséquences des sanctions infligées à la Russie. Et face à cette menace, Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne, tire la sonnette d’alarme lors d’une conférence tenue ce 08 septembre.

    Pour la patronne de la BCE, les choses doivent être claires : si la Russie coupe le gaz, l’Europe risque une récession en 2023.

    https://lecourrier-du-soir.com/christine-lagarde-crache-le-morceau-si-la-russie-coupe-son-gaz-leurope-sera-en-recession-en-2023-previent-elle/

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    1. L'Europe achète tout le pétrole russe qu'elle peut avant de l'interdire

      https://www.zerohedge.com/commodities/europe-buying-all-russian-oil-it-can-banning-it

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  16. ‘– il y a eu corruption, oui il y a eu trafic d’influence, oui il y a eu mépris de la vérité et des bonnes mœurs. Mais il s'agissait d'avilissements au sein de ce que l'on pouvait encore considérer comme une structure fondée sur une Constitution et l'État de droit. C'est-à-dire que quelque chose existait, même si, comme pour toutes les affaires humaines, ce n'était bon que si les personnes opéraient dans ce quelque chose. On pourrait toujours, avec un visage impassible, prétendre que si les gentils gagnent, si des politiques sages prévalent - auditer la Fed, réduire les impôts, arrêter notre politique étrangère interventionniste, interdire l'avortement, légaliser la drogue, tout ce que vous voulez - il y avait assez d'intégrité pour quelque chose pour permettre de telles améliorations. Nous vivions encore dans un univers moral normal, où la vertu et le vice se disputaient la domination. Nous vivions toujours en Amérique.

    «Nous ne pouvons vraiment plus dire cela. Ce n'est pas seulement que les lois et la Constitution sont violées - quand ne l'ont-elles pas été ? – mais qu'ils n'ont maintenant presque aucune pertinence pour la nation, ou peut-être l'ancienne nation, que nous sommes devenus. Quand je dis nation, je veux dire le noyau, l'ethnie américaine fondatrice [de construction de l'État] caractérisée par l'ascendance européenne, par la langue anglaise et par la religion chrétienne, principalement protestante. L'ordre constitutionnel établi par les Pères fondateurs - vous savez, ces transphobes racistes et armés en cuissardes et perruques poudrées - pour eux-mêmes et leur postérité est un épiphénomène secondaire, l'éthos de l'ethnie fondatrice, leurs traditions et leurs valeurs. Vous savez, toute cette procédure régulière anglo-saxonne, l'habeas corpus, la présomption d'innocence, les pouvoirs limités. Le phénomène primordial, sans lequel l'ancien ordre constitutionnel n'aurait pas existé en premier lieu, dont il a tiré ses valeurs, ses principes et sa structure, est l'ethnos. C'est ce qui est attaqué, plus encore que l'ordre lui-même, qui à mon avis a effectivement disparu.

    «Il est difficile de revenir sur les événements de l'annus horribilis de 2020 – et d'anticiper le pire à venir – sans pressentir que le monde approche d'une sorte de crescendo. La tendance gnostique décrite par Eric Voegelin, dans son livre historique de 1952 La nouvelle science de la politique - "Hé, n'immanentise pas l'eschaton, mon frère !" — et grandissant par à-coups d'année en année, de décennie en décennie, de siècle en siècle, semble avoir atteint en quelques mois un degré de domination sans précédent et décisif, et pas seulement en Amérique. Il est de plus en plus difficile de voir un signe de retenue, encore moins de restauration. [Un an plus tard, il n'y a pas de retour en arrière.]

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  17. « Peut-être ce crescendo sera-t-il semblable aux précédents : effondrement de l'Empire romain d'Occident, conquête islamique de l'Empire d'Orient, grand schisme Est-Ouest et croisades, humanisme néopaïen de la Renaissance, conflits religieux de la Réforme, le mal nommé Lumières avec sa progéniture maligne Révolution et « Progrès », les guerres mondiales et les totalitarismes [socialistes] de l'ère moderne. Pourtant, à chaque tour de roue apparent, à chaque flux et reflux entre le désordre et la re-stabilisation partielle, l'avancée linéaire nette du gnosticisme est indéniable.

    Un tournant a été franchi avec Covid et les mesures – les confinements, les masques, la distanciation sociale et la surveillance, le tir de caillot, la censure de la dissidence – censées être destinées à lutter contre un virus, accomplissant en quelques mois ce que des décennies d'hystérie climatique n'ont pas pu , résumée sous le surnom de "The Great Reset" et son slogan omniprésent "Build Back Better".

    «Pris ensemble [ce que nous avons vu a] toute l'apparence d'une démolition contrôlée de toutes les interactions humaines établies en prévision de leur remplacement par quelque chose dont nos supérieurs nous assurent qu'il s'agira d'une amélioration. Les contours de la « nouvelle normalité » dans l'Amérique post-américaine qui fonce dans notre direction sont déjà devenus si familiers qu'ils nécessitent peu d'élaboration : atteinte aux libertés traditionnelles fondées sur le « maintien de notre sécurité » ; « annuler la culture » ; brouillage des frontières entre Big Government, Big Finance, Big Pharma, Big Data, etc., équivalant à la capture de l'État par les entreprises ; et, pas directement basé sur de supposées mesures anti-virus mais en suivant de près avec elles, la promulgation conjointe par le gouvernement et les entreprises d'idéologies socialement destructrices et historiquement contrefaites ("intersectionnalité", LGBTQI+, féminisme, multiculturalisme, "théorie critique de la race")... avec le principal le ciblage d'enfants sujets à la sexualisation et à la prédation par ceux qui expriment ce que l'on appelait autrefois étrangement des appétits et des identités anormaux.

    '… 'ces [soi-disant] "valeurs" accélèrent à leur tour les tendances de longue date vers l'infertilité et l'effondrement démographique (baisse du mariage, de la formation de la famille et de la procréation) indiquant la réduction et le remplacement de la population via la société post-humaine, le transhumanisme et la bio- ingénierie.

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  18. «Ce nouveau monde courageux, mes jeunes amis, est votre monde. Ce n'est pas quelque chose qui va être réglé par la prochaine élection, ou n'importe quelle élection, par un nouveau parti ou mouvement politique.

    «En fin de compte,… l'impact que chacun de nous peut s'attendre à avoir face aux tendances historiques mondiales devant lesquelles les destins des nations et des empires volent comme des feuilles dans les vents d'automne est extrêmement faible. Déjà cuits dans le gâteau, il y aura, je crois, des difficultés pour vous que nous avons pris l'habitude de penser qu'elles n'arrivent qu'aux «autres personnes» dans «d'autres pays» lointains, pas vues ici depuis la Révolution et la guerre civile, ou peut-être dans des cas isolés pendant la Grande Dépression : perturbations financières et économiques et, dans certains endroits, en particulier dans les zones urbaines, effondrement ; les chaînes d'approvisionnement, les services publics et d'autres aspects de l'infrastructure de base cessent de fonctionner (que se passe-t-il dans les grandes villes lorsque les livraisons de nourriture s'arrêtent pendant une semaine ?), même la faim généralisée ; des niveaux croissants de violence, à la fois la criminalité et les troubles civils. Celles-ci seront combinées, paradoxalement, avec les organes d'autorité restants, aussi discrédités soient-ils, réprimant désespérément l'ennemi intérieur - non, pas les meurtriers, les voleurs et les violeurs, mais les "négationnistes de la science", les "fanatiques religieux", les "haineux". », des « théoriciens du complot », des « insurgés », des « cinglés », des pourvoyeurs de « désinformation médicale » et, bien sûr, des « racistes », des « sexistes », des « homophobes », des « nationalistes chrétiens », des « semi-fascistes ». MAGA républicains »], et ainsi de suite. [Pour paraphraser Barry Goldwater, l'extrémisme en défense de la "démocratie" et de "l'âme de la nation" de Joe Biden n'est pas un vice. La modération dans la poursuite de la «justice sociale» et de «l'équité» n'est pas une vertu.] C'est le cauchemar «anarcho-tyrannie» de feu Samuel Francis qui prend vie avec vengeance.

    À présent. c'est là que je l'aurais laissé l'année dernière. Nous sommes un an plus loin dans un tunnel très sombre, et personne (à mon avis très faillible) ne peut rien faire pour arrêter une accélération de la ruée vers l'abîme.

    Mais on peut parler de probabilités. Il y a un an, si je devais deviner, j'aurais dit que les chances d'une fin heureuse pour ce pays ou le monde seraient en effet très minces. Tyrannie sans limites à la maison, guerre sans fin à l'étranger. La botte de George Orwell piétinant un visage humain pour toujours, mais traînée dans des paillettes arc-en-ciel et un boa de plumes tout en découpant les parties sexuelles de vos enfants. L'Amérique : glissant tranquillement sous les vagues de Woke pour ne plus jamais être revu tout en imposant le même poison au reste du monde. Il n'y a pas de transatlantisme sans transgenre ! Comme Craig Murray l'a observé de façon mémorable à propos du Royaume-Uni et de l'effondrement du poste de Premier ministre de Boris "BoJo the Clown" Johnson, nous pouvions prévoir que l'Amérique se terminerait non pas avec un bang... mais avec un pet (bien qu'il génère des vents de force ouragan) .

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  19. Mon évaluation a radicalement changé le 24 février 2022, lorsque la Russie a lancé ce qu'elle a appelé son opération militaire spéciale en Ukraine. Sans entrer dans tous les détails de la guerre elle-même et les raisons de celle-ci, je crois que les répercussions de cette guerre ont et continueront d'avoir de graves conséquences sur le fondu en douceur dans l'oubli qui avait été notre perte la plus probable. En un mot, l'ensemble du programme mondialiste - Build Back Better, les plans pour l'économie énergétique renouvelable Gangrene New Deal de Biden, "vous mangerez ze bugz", plus de "genres" que de variétés Heinz - pourrait s'effondrer avec ses principaux instruments, le jumeaux maléfiques de l'OTAN et de l'Union européenne. Se peut-il qu'il y ait un « atterrissage en douceur » de cette deuxième guerre froide, que le soi-disant « ordre international fondé sur des règles » dirigé par les États-Unis puisse se dissoudre aussi (relativement) pacifiquement que le Pacte de Varsovie et l'URSS ? Des miracles de cette ampleur se produisent-ils deux fois dans une vie ?

    Autrement dit : ce que nous voyons maintenant est en fait la Troisième Guerre mondiale entre l'Empire mondial américain (le G.A.E., ou « le GAE ») et un ensemble lâche de pays dirigés par la Russie et la Chine : l'Eurasie. Seule une petite partie de cette guerre est militaire, confinée pour l'instant à l'Ukraine mais avec un risque de propagation. Il existe également un potentiel d'épidémie dans le Pacifique occidental au-dessus de Taïwan, sans parler d'autres points chauds comme l'Iran et la Corée du Nord. La majeure partie de cette guerre mondiale, cependant, est financière et économique, et bien sûr dans la sphère de l'information et de la propagande. Conclusion : je ne vois aucun moyen pour le GAE de gagner, ni aucun moyen pour ses dirigeants d'accepter la défaite. Le risque d'une escalade accidentelle vers une conflagration nucléaire existe, tout comme la possibilité (quoique mince, je l'espère) d'une soi-disant «option Samson», faisant délibérément tomber le temple écrasant tout à l'intérieur.

    Eh bien, si le pire arrive, nous n'aurons pas à nous inquiéter car nous serons tous morts. Si ce n'est pas le cas, la suite ne sera pas jolie : une combinaison inflation/déflation sous la forme d'une inflation des besoins de la vie quotidienne (nourriture, carburant), une déflation de la richesse stockée (actions, obligations, crypto, immobilier, peut-être des métaux, des biens durables et des achats discrétionnaires que les gens ne peuvent pas se permettre parce que tout leur argent va à la nourriture, à l'essence et à l'éclairage). À court terme, l'argent liquide sera roi, mais finalement - peut-être dans un an, deux ans ? – le dollar américain s'effondrera également. À ce stade, il est difficile de voir ce qui pourrait le remplacer, mais ce ne sera certainement pas l'euro ou la livre.

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  20. Dans notre économie virtuelle post-industrielle basée sur la dette, nous serons douloureusement éduqués sur la mesure dans laquelle notre capacité à acheter des produits importés à bas prix chez Walmart et sur Amazon repose sur le « seigneuriage » en dollars, qui à son tour repose sur les perceptions mondiales de la supériorité militaire américaine. Comme l'a dit Thomas Friedman du New York Times, "McDonald's ne peut pas prospérer sans McDonnell Douglas, le concepteur du F-15." Tout comme la position internationale de l'URSS était inextricablement liée à sa stabilité interne, l'échec visible de l'empire alimentera une crise de légitimité chez nous aux États-Unis et dans nos États vassaux. Les poulets de la quête idéologique erronée et inutile de domination mondiale de l'establishment américain après la guerre froide, menée avec tout le zèle messianique manichéen des bolcheviks des années 1920, rentrent chez eux pour se percher. C'est une maison bâtie sur le sable : « Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et ont battu cette maison ; et il est tombé, et sa chute a été grande.

    La vraie question à laquelle je ne connais pas la réponse est quand nous cessons d'un plan de descente en pente descendante à un plongeon soudain. Il frappera certainement l'Europe en premier. En effet, cela se produit déjà, les Allemands malodorants se faisant dire de ne pas se doucher mais de se laver avec un chiffon humide et de ramasser du bois de chauffage pour l'hiver à venir. Il y aura des désordres civils et des renversements de gouvernements par des moyens non constitutionnels, comme nous l'avons déjà vu il y a quelque temps au Sri Lanka. Mais contrairement aux révolutions de couleur AstroTurf dans lesquelles les États-Unis et nos satellites se sont spécialisés pendant des décennies, ce seront de véritables effusions de désespoir à la base. Certains pays comme la France et l'Italie ont une réelle propension à ce genre de choses, d'autres comme l'Allemagne moins.

    Qu'en est-il des États-Unis ? Peut-être y a-t-il trop de respect de la loi anglo-saxonne – et pour le moment, trop de danger de répression sévère à la manière de « l'insurrection » du 6 janvier, écrasement de groupes alt-lite comme les Proud Boys et Patriot Front, politisation des forces de l'ordre , et ainsi de suite. Les choses ne deviendraient « cinétiques » ici que lorsque les villes se dissoudraient dans le chaos et que les gens en dehors des zones rurales commenceraient à se demander qui peut manger aujourd'hui et qui ne le fait pas, mais je ne sais pas dans combien de temps cela pourrait arriver.

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  21. À quel point cela deviendra-t-il mauvais ? Deux de mes anciens collègues du Sénat, maintenant dans un important groupe de réflexion de Washington, dans un podcast récent nous ont exhortés à nous souvenir (en particulier, à la suite de la décision Dobbs renversant Roe v. Wade) que « nous sommes des compatriotes américains, nous sommes des compatriotes citoyens. Nous ne sommes pas des ennemis. … [pour] citer Lincoln …, dit-il dans le premier discours inaugural, « Nous ne sommes pas des ennemis, mais des amis. Nous ne devons jamais être ennemis. » C'est une belle pensée, un vœu pieux. Mais est-ce vrai ? Était-ce vrai à l'époque de Lincoln ? Gardez à l'esprit que les habitants du Nord et du Sud -

    ‘En 1861… adorait le même Dieu, lisait la même Bible, honorait les mêmes Pères Fondateurs, revendiquait la fidélité à la même Constitution. Dans l'Amérique d'aujourd'hui, comme dans le reste du Woke Woke West, nous ne pouvons même pas nous mettre d'accord sur nos pronoms [ou sur ce qu'est une "femme". Nous sommes moralement étrangers les uns aux autres. Nous ne sommes rien de "compagnon", sauf dans le sens formel le plus superficiel.]. … Le terme guerre civile « froide », une guerre qui pourrait éventuellement devenir « chaude », est devenu un lieu commun dans le discours américain. Cela ne devrait pas surprendre quand on se souvient comment la prise de pouvoir des Gnostiques Rouges en Russie [il y a un siècle], à laquelle beaucoup établissent des parallèles avec l'Amérique d'aujourd'hui, n'a pas triomphé sans vaincre dans le sang une résistance populaire féroce. La marée montante du gnosticisme arc-en-ciel en Amérique aujourd'hui, qu'elle réussisse ou échoue, peut s'avérer tout aussi destructrice. Souvenons-nous également que, si vous attribuez le crédit au cycle du «quatrième tournant» de William Strauss et Neil Howe, nous ne sommes qu'à mi-chemin d'une crise qui transformera totalement ce pays, en supposant qu'il reste un pays à la fin.

    Il y a aussi le facteur ethnique, auquel j'ai fait allusion plus tôt. En plus de leur respect terminal (et peut-être terminal) des lois, les Américains ont une mauvaise compréhension de leur identité en tant qu'ethnie. Si vous demandez à l'Américain moyen qui n'appartient pas à une identité « à trait d'union » comme africaine, asiatique, latine, etc., ou spécifiquement polonaise, italienne, juive, grecque, cubaine, haïtienne, japonaise, peu importe « Qu'est-ce qui fait de vous un Américain , qu'est-ce qu'un Américain ? Qui et quoi es-tu ?" – il ou elle n'aurait aucune idée de ce dont vous parliez. “Euhhh…. muh ‘Constitution’ … muh ‘démocratie’ ?” "Euhhh... [regardant son bras]... Je suppose, euh, je suis 'blanc'?" « Euh… mon grand-père était hollandais je pense… ou était-ce danois ? « Euh… je pense que ma mère est presbytérienne… ?

    Quand j'étais enfant il y a plus d'un demi-siècle, d'une famille d'origine immigrée relativement récente, si vous aviez dit à l'Américain moyen sans trait d'union que les Américains n'étaient pas une nation, il vous aurait frappé au nez, et à juste titre alors. Maintenant, après des décennies de propagande multiculturelle basée sur deux grands mensonges - un : que nous sommes une nation « civique » et non « ethnique », et deux : que l'Amérique est une « nation d'immigrants » - nous ne savoir qui ou quoi diable nous sommes. C'est l'une des raisons, comme l'a dit feu Samuel Huntington, notre relation avec le monde est si désordonnée, dominée par des lobbies étrangers et des entreprises : si vous ne savez pas qui vous êtes, comment pouvez-vous dire quels sont vos intérêts ?

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  22. Remarquez, je ne dis pas que la Constitution n'est pas importante, mais comme je l'ai dit, c'est un épiphénomène, pas le fondement mais l'expression de quelque chose de plus fondamental : les gens qui l'ont créée qui étaient, eh bien, des Anglais qui s'étaient battus pour leur droits en tant qu'Anglais et séparés de la Couronne en conséquence. Indice : c'est pourquoi nous parlons anglais. C'est pourquoi nous avons la Constitution que nous avons. C'est l'identité à laquelle ceux d'entre nous qui ne sont pas de souche anglo-saxonne se sont assimilés, avant que l'assimilation ne devienne un concept haineux. John Jay, premier juge en chef de la Cour suprême des États-Unis, a observé : « La Providence a eu le plaisir de nous donner ce pays uni à un peuple uni – un peuple descendant des mêmes ancêtres, parlant la même langue, professant la même religion, attaché aux mêmes principes de gouvernement, très semblables dans leurs mœurs et leurs coutumes. Huntington écrit : « Les générations suivantes d'immigrants ont été assimilées à la culture des colons fondateurs et l'ont modifiée, mais ne l'ont pas fondamentalement changée. … L'Amérique serait-elle l'Amérique qu'elle est [ou était ?] aujourd'hui si, aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle avait été colonisée non par des protestants britanniques mais par des catholiques français, espagnols ou portugais ? La réponse est non. Ce ne serait pas l'Amérique ; ce serait le Québec, le Mexique ou le Brésil. C'est l'ethnos qui fait la constitution, et non l'inverse.

    Point d'illustration : nous n'avons eu que deux constitutions, la première, les articles de la Confédération, n'était en vigueur que depuis quelques années. Combien de constitutions la France a-t-elle eues ? Indice : la configuration actuelle depuis 1958 s'appelle la Cinquième République. Plus beaucoup de monarchie, quelques Napoléons. Pourtant, la France est restée la France parce qu'il y a ce peuple, une ethnie, appelée « Français », un mélange historique unique de Francs germaniques (d'où le nom) et de Gaulois celtiques romanisés. Bien sûr, puisque même avant le récent afflux de migrants en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient, il y avait d'autres ethnies indigènes en France : les Basques, les Bretons, les Alsaciens germanophones (comme Bonaparte - lui-même un Corse, vraiment une sorte d'Italien - l'a dit un jour, « Que les Alsaciens parlent allemand tant que leurs épées balanceront le français »). Mais aucun d'entre eux n'est la «nation édifiante de l'État» comme on l'appelle dans la théorie politique. Nous n'appelons pas ce pays « l'Alsace », « la Corse » ou « la Bretonnie ». La France existe grâce aux Français spécifiquement, pas à ces autres.

    Mon propos ici ne concerne pas vraiment la France, qui a ses propres pathologies d'élite. (Le ridicule président actuel, "Li'l Macro" comme j'aime l'appeler, a dit un jour que la "culture française" n'existait pas, malgré les millions de personnes à travers le monde qui la connaissent et l'apprécient.) Le fait est que les États et leurs ordres constitutionnels dépendent de la conscience de soi des personnes qui ont créé cet État et de leur désir d'une expression politique souveraine et indépendante - même celle d'un État limité et minimaliste que la plupart d'entre nous préféreraient. Dans une plus ou moins large mesure, cette conscience de soi, le plus souvent mais pas toujours ethnique, se retrouve encore dans certains pays européens (surtout et paradoxalement dans les anciens pays communistes) et plus encore hors d'Europe. En Amérique, cette conscience de soi est plus discutable. Autrement dit, beaucoup de Français savent encore qu'ils sont Français, Russes Russes, Polonais Polonais, Japonais Japonais, Yorubas Yoruba, etc. Américains - hein, c'est au mieux une question ouverte. À mon avis, cela n'augure rien de bon pour notre avenir à long terme alors que nous entrons dans une période de troubles existentiels.

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  23. ‘Premièrement, soyez vigilants contre la tromperie, en un jour où assurément les hommes mauvais et les imposteurs deviendront de plus en plus mauvais, trompant et étant trompés. Certes, c'est une question difficile, compte tenu du mensonge omniprésent qui nous entoure et de la répression de la dissidence. Essayez de distinguer le vrai du faux, mais ne devenez pas obsédé car, dans de nombreux cas, vous ne pourrez pas en être sûr de toute façon. Concentrez-vous le plus sur ce qui est proche de vous et sur les personnes les plus importantes pour vous. … Soyez sceptique – à propos de tout le monde. … Il peut y avoir un coût. Comme l'a dit Soljenitsyne, "Celui qui choisit le mensonge comme principe choisit inévitablement la violence comme méthode".

    "Deuxièmement, en tant qu'intendants de toutes les charges mondaines placées sur nous par Dieu et par d'autres personnes - en tant que pères et mères, en tant que maris et femmes, en tant que fils et filles, en tant que voisins, en tant qu'étudiants, en tant que travailleurs, en tant que citoyens, en tant que patriotes - nous devons prudemment prendre soin de ceux envers qui nous avons un devoir dans les limites du pouvoir et de la sagesse limités qui nous sont attribués. Commencez par vous-mêmes. Soyez le plus autonome possible. Impliquez-vous dans votre communauté; ce slogan de gauche est en fait un bon : penser globalement, agir localement. Liez-vous d'amitié avec vos voisins. Apprenez un vrai métier – électricité, plomberie, menuiserie. Farm! N'allez pas à l'école de droit, pour l'amour de Dieu. Se remettre en forme. Mangez et dormez correctement. Ayez plein de choses essentielles : nourriture, carburant, or, munitions. Apprenez à tirer. Limitez le temps consacré à l'ordinateur et au téléphone. Cultivez des relations personnelles saines – des relations réelles et non virtuelles. Mariez-vous jeune, ayez des enfants - surtout des femmes, ne vous laissez pas séduire par toutes ces absurdités de "carrière". [Personne sur son lit de mort n'a jamais dit : « Mon Dieu, j'aurais aimé passer plus de temps au bureau.] Lisez de vieux livres. Cultivez la vertu. Aller à l'église.

    «Être simplement ce qui était considéré comme normal et mener une vie productive devient l'acte le plus révolutionnaire que l'on puisse accomplir. Dans cet esprit, trouvez la force d'être vraiment des révolutionnaires !

    «Vous avez vu le mème: les temps difficiles créent des hommes forts; Les hommes forts créent de bons moments ; Les bons moments créent des hommes faibles ; Les hommes faibles créent des moments difficiles. Eh bien, prenez-le de la génération faible qui vous les a amenés : les temps difficiles, ils arrivent. Mais ils ne dureront pas éternellement. Si vous les vivez - et certains d'entre vous ne le feront pas - nous verrons quelles possibilités, pour l'instant littéralement inimaginables, pourraient alors exister. Mais vous devrez être personnellement apte à en profiter. Vous devrez également faire partie d'une sorte de communauté durable de personnes partageant les mêmes idées.

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  24. "Troisièmement, pour ceux d'entre vous qui sont croyants, en particulier chrétiens, nous devons prier sans cesse, fermes dans la foi que, quelles que soient les difficultés qui nous attendent, même les cheveux de notre tête sont tous comptés, et le triomphe final de la Vérité est jamais dans le doute.

    'Merci et bonne chance. Vous allez en avoir besoin.

    This originally appeared on Ron Paul Institute.

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/no_author/its-even-later-than-you-thought/

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  25. L'avenir de l'Asie prend forme à Vladivostok, dans le Pacifique russe

    Soixante-huit pays se sont réunis sur la côte extrême-orientale de la Russie pour écouter la vision économique et politique de Moscou pour l'Asie-Pacifique


    Par Pepe Escobar
    Le berceau
    9 septembre 2022


    Le Forum économique de l'Est (EEF) à Vladivostok est l'un des jalons annuels indispensables pour suivre non seulement le processus de développement complexe de l'Extrême-Orient russe, mais aussi les acteurs majeurs de l'intégration de l'Eurasie.

    Reflétant une année 2022 immensément turbulente, le thème actuel à Vladivostok est "Sur la voie d'un monde multipolaire". Le président russe Vladimir Poutine lui-même, dans un court message aux participants des entreprises et des gouvernements de 68 pays, a préparé le terrain :

    « Le modèle unipolaire obsolète est remplacé par un nouvel ordre mondial fondé sur les principes fondamentaux de justice et d'égalité, ainsi que sur la reconnaissance du droit de chaque État et peuple à sa propre voie souveraine de développement. De puissants centres politiques et économiques prennent forme ici même dans la région Asie-Pacifique, agissant comme une force motrice dans ce processus irréversible.

    Dans son discours à la session plénière de l'EEF, l'Ukraine a été à peine mentionnée. La réponse de Poutine lorsqu'on l'interroge à ce sujet : "Ce pays fait-il partie de l'Asie-Pacifique ?"

    Le discours était en grande partie structuré comme un message sérieux adressé à l'Occident collectif, ainsi qu'à ce que l'analyste de haut niveau Sergey Karaganov appelle la «majorité mondiale». Parmi plusieurs plats à emporter, ceux-ci peuvent être les plus pertinents :

    La Russie en tant qu'État souverain défendra ses intérêts.
    La « fièvre » des sanctions occidentales menace le monde – et les crises économiques ne disparaissent pas après la pandémie.
    Tout le système des relations internationales a changé. Il y a une tentative de maintenir l'ordre mondial en changeant les règles.
    Les sanctions contre la Russie entraînent la fermeture d'entreprises en Europe. La Russie fait face à l'agression économique et technologique de l'Occident.
    L'inflation bat des records dans les pays développés. La Russie envisage environ 12 %.
    La Russie a joué son rôle dans les exportations de céréales quittant l'Ukraine, mais la plupart des expéditions sont allées aux pays de l'UE et non aux pays en développement.
    Le "bien-être du" milliard d'or "est ignoré".
    L'Occident n'est pas en mesure de dicter les prix de l'énergie à la Russie.
    Le rouble et le yuan seront utilisés pour les paiements de gaz.
    Le rôle de l'Asie-Pacifique s'est considérablement accru.
    En bref : l'Asie est le nouvel épicentre du progrès technologique et de la productivité.

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  26. Plus un « objet de colonisation »

    Se déroulant seulement deux semaines avant un autre rassemblement annuel essentiel - le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande - il n'est pas étonnant que certaines des principales discussions de l'EEF tournent autour de l'interpolation économique croissante entre l'OCS et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. (ANASE).

    Ce thème est aussi crucial que le développement de l'Arctique russe : avec 41 % du territoire total, c'est la plus grande base de ressources de la fédération, répartie sur neuf régions, et englobant la plus grande zone économique spéciale (ZES) de la planète, liée au port franc de Vladivostok. L'Arctique se développe via plusieurs projets d'importance stratégique traitant des ressources naturelles minérales, énergétiques, hydriques et biologiques.

    Il est donc tout à fait approprié que l'ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissel, qui se décrit elle-même comme « une historienne passionnée », se moque de sa fascination pour la façon dont la Russie et ses partenaires asiatiques abordent le développement de la route maritime du Nord : « L'une de mes expressions préférées est que les compagnies aériennes et les pipelines se déplacent vers l'est. Et je ne cesse de le dire depuis vingt ans.

    Au milieu d'une multitude de tables rondes explorant tout, du pouvoir du territoire, des chaînes d'approvisionnement et de l'éducation mondiale aux «trois baleines» (science, nature, humain), la discussion la plus importante de ce mardi au forum était sans doute centrée sur le rôle de l'OCS.

    Outre les membres actuels à part entière - la Russie, la Chine, l'Inde, le Pakistan, quatre pays d'Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan), plus la récente adhésion de l'Iran - pas moins de 11 autres nations souhaitent adhérer, de l'Afghanistan observateur au dialogue. partenaire Turquie.

    Grigory Logvinov, secrétaire général adjoint de l'OCS, a souligné que le potentiel économique, politique et scientifique des acteurs constituant le "centre de gravité" de l'Asie - plus d'un quart du PIB mondial, 50% de la population mondiale - n'a pas été pleinement exploité. encore.

    Kirill Barsky, de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou, a expliqué comment l'OCS est en réalité le modèle de la multipolarité, selon sa charte, sur fond de « processus destructeurs » lancés par l'Occident.

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  27. Et cela conduit à l'agenda économique dans les progrès de l'intégration eurasienne, avec l'Union économique eurasienne (EAEU) dirigée par la Russie configurée comme le partenaire le plus important de l'OCS.

    Barsky identifie l'OCS comme "la structure eurasienne centrale, formant l'agenda de la Grande Eurasie au sein d'un réseau d'organisations partenaires". C'est là qu'intervient l'importance de la coopération avec l'ASEAN.

    Barsky ne pouvait qu'évoquer Mackinder, Spykman et Brzezinski - qui considéraient l'Eurasie « comme un objet à agir selon les souhaits des États occidentaux, confinés à l'intérieur du continent, loin des rives de l'océan, afin que le monde occidental puisse dominer dans une confrontation mondiale terre et mer. L'OCS telle qu'elle s'est développée peut triompher de ces concepts négatifs.

    Et là on tombe sur une notion largement partagée de Téhéran à Vladivostok :

    L'Eurasie n'est plus "un objet de colonisation par l'"Europe civilisée" mais à nouveau un agent de la politique mondiale".

    "L'Inde veut un 21e siècle asiatique"

    Sun Zuangnzhi de l'Académie chinoise des sciences sociales (CASS) a expliqué l'intérêt de la Chine pour l'OCS. Il s'est concentré sur les réalisations : au cours des 21 années qui se sont écoulées depuis sa création, un mécanisme visant à établir la sécurité entre la Chine, la Russie et les États d'Asie centrale a évolué en « mécanismes de coopération à plusieurs niveaux et multisectoriels ».

    Au lieu de "se transformer en un instrument politique", l'OCS devrait capitaliser sur son rôle d'instance de dialogue pour les États ayant une histoire difficile de conflits - "les interactions sont parfois difficiles" - et se concentrer sur la coopération économique "sur la santé, l'énergie, la sécurité alimentaire, réduction de la pauvreté ».

    Rashid Alimov, ancien secrétaire général de l'OCS, aujourd'hui professeur à l'Institut Taihe, a souligné les "grandes attentes" des nations d'Asie centrale, le cœur de l'organisation. L'idée originale demeure – basée sur l'indivisibilité de la sécurité au niveau transrégional en Eurasie.

    Eh bien, nous savons tous comment les États-Unis et l'OTAN ont réagi lorsque la Russie, à la fin de l'année dernière, a proposé un dialogue sérieux sur "l'indivisibilité de la sécurité".

    L’Asie centrale n’ayant pas de débouché sur la mer, il est inévitable, comme l’a souligné Alimov, que la politique étrangère de l’Ouzbékistan privilégie l’implication dans le commerce accéléré intra-OCS. La Russie et la Chine sont peut-être les principaux investisseurs, et maintenant « l'Iran joue également un rôle important. Plus de 1 200 entreprises iraniennes travaillent en Asie centrale.

    La connectivité, une fois de plus, doit augmenter : « La Banque mondiale classe l'Asie centrale parmi les économies les moins connectées au monde.

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  28. Sergey Storchak de la banque russe VEB a expliqué le fonctionnement du «consortium interbancaire SCO». Les partenaires ont utilisé "une ligne de crédit de la Banque de Chine" et veulent signer un accord avec l'Ouzbékistan. Le consortium interbancaire SCO sera dirigé par les Indiens sur une base de rotation – et ils veulent intensifier son jeu. Lors du prochain sommet de Samarcande, Storchak attend une feuille de route pour la transition vers l'utilisation des monnaies nationales dans le commerce régional.

    Kumar Rajan de l'École d'études internationales de l'Université Jawaharlal Nehru a exposé la position indienne. Il est allé droit au but : « L'Inde veut un XXIe siècle asiatique. Une coopération étroite entre l'Inde et la Chine est nécessaire. Ils peuvent faire du siècle asiatique une réalité.

    Rajan a fait remarquer que l'Inde ne considère pas l'OCS comme une alliance, mais engagée dans le développement et la stabilité politique de l'Eurasie.

    Il a fait le point crucial sur la connectivité tournant autour de l'Inde "en travaillant avec la Russie et l'Asie centrale avec l'INSTC" - le corridor international de transport nord-sud, et l'un de ses principaux hubs, le port de Chabahar en Iran : "l'Inde n'a pas de connectivité physique directe avec l'Asie centrale. L'INSTC a la participation d'une compagnie maritime iranienne avec 300 navires, se connectant à Mumbai. Le président Poutine, lors de la réunion [récente] sur la Caspienne, a directement fait référence à l'INSTC.

    Fondamentalement, l'Inde soutient non seulement le concept russe de partenariat de la Grande Eurasie, mais est engagée dans la mise en place d'un accord de libre-échange avec l'UEE : le Premier ministre Narendra Modi, d'ailleurs, est venu au forum de Vladivostok l'année dernière.

    Dans toutes les interventions nuancées ci-dessus, certains thèmes sont constants. Après la catastrophe en Afghanistan et la fin de l'occupation américaine, le rôle stabilisateur de l'OCS ne saurait être assez surestimé. Une feuille de route ambitieuse pour la coopération s'impose – probablement à approuver au sommet de Samarcande. Tous les acteurs passeront progressivement au commerce en devises bilatérales. Et la création de couloirs de transit conduit à l'intégration progressive des systèmes de transit nationaux.

    Que la lumière soit

    Une table ronde clé sur la "Porte d'un monde multipolaire" s'est étendue sur le rôle de l'OCS, soulignant comment la plupart des nations asiatiques sont "amies" ou "bienveillantes neutres" lorsqu'il s'agit de la Russie après le début de l'opération militaire spéciale (SMO) en Ukraine.

    Ainsi, les possibilités d'étendre la coopération à travers l'Eurasie restent pratiquement illimitées. La complémentarité des économies est le principal facteur. Cela conduirait, entre autres développements, à l'Extrême-Orient russe, en tant que plaque tournante multipolaire, devenant «la porte d'entrée de la Russie vers l'Asie» d'ici les années 2030.

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  29. Wang Wen, de l'Institut d'études financières de Chongyang, a souligné la nécessité pour la Russie de redécouvrir la Chine - en trouvant "la confiance mutuelle au niveau intermédiaire et au niveau des élites". En même temps, il y a une sorte de ruée mondiale pour rejoindre les BRICS, de l'Arabie Saoudite et l'Iran à l'Afghanistan et l'Argentine :

    "Cela signifie un nouveau modèle de civilisation pour les économies émergentes comme la Chine et l'Argentine parce qu'elles veulent se lever pacifiquement (...) Je pense que nous sommes dans la nouvelle ère de la civilisation."

    BK Sharma de la United Service Institution of India est revenu à Spykman en classant la nation comme un État du Rimland. Plus maintenant : l'Inde a désormais plusieurs stratégies, de la connexion à l'Asie centrale à la politique "Act East". Dans l'ensemble, il s'agit d'une ouverture vers l'Eurasie, car l'Inde "n'est pas compétitive et doit se diversifier pour obtenir un meilleur accès à l'Eurasie, avec l'aide logistique de la Russie".

    Sharma souligne à quel point l'Inde prend très au sérieux l'OCS, les BRICS et les RIC tout en voyant la Russie jouer "un rôle important dans l'océan Indien". Il nuance les perspectives indo-pacifiques : l'Inde ne veut pas de Quad comme alliance militaire, privilégiant plutôt « l'interdépendance et la complémentarité entre l'Inde, la Russie et la Chine ».

    Toutes ces discussions sont liées aux deux thèmes principaux de plusieurs tables rondes de Vladivostok : l'énergie et le développement des ressources naturelles de l'Arctique.

    Pavel Sorokin, premier vice-ministre russe de l'Énergie, a rejeté l'idée d'une tempête ou d'un typhon sur les marchés de l'énergie : « C'est loin d'être un processus naturel. C'est une situation créée par l'homme. L'économie russe, en revanche, est considérée par la plupart des analystes comme concevant lentement mais sûrement son avenir de coopération arctique/asiatique - y compris, par exemple, la création d'une infrastructure sophistiquée de transbordement pour le gaz naturel liquéfié (GNL).

    Le ministre de l'Énergie, Nikolay Shulginov, a assuré que la Russie augmenterait effectivement sa production de gaz, compte tenu de l'augmentation des livraisons de GNL et de la construction de Power of Siberia-2 vers la Chine : « Nous n'augmenterons pas seulement la capacité du gazoduc, mais nous augmenterons également la production de GNL. : il a de la mobilité et d'excellents achats sur le marché mondial.

    Sur la route maritime du Nord, l'accent est mis sur la construction d'une flotte de brise-glace puissante et moderne, y compris nucléaire. Gadzhimagomed Guseynov, premier vice-ministre du développement de l'Extrême-Orient et de l'Arctique, est catégorique : « Ce que la Russie doit faire, c'est faire de la route maritime du Nord une voie de transit durable et importante.

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  30. Il existe un plan à long terme jusqu'en 2035 pour créer une infrastructure pour une navigation maritime sûre, en suivant les « meilleures pratiques arctiques » d'apprentissage étape par étape. NOVATEK, selon son vice-président Evgeniy Ambrosov, a mené ces dernières années rien de moins qu'une révolution en termes de navigation et de construction navale dans l'Arctique.

    Kniessel, l'ancienne ministre autrichienne, a rappelé qu'elle était toujours passée à côté du tableau géopolitique plus large dans ses discussions lorsqu'elle était active dans la politique européenne (elle vit maintenant au Liban) : « J'ai écrit sur le passage du flambeau de l'atlantisme au Pacifique. Les compagnies aériennes, les pipelines et les voies navigables se déplacent vers l'Est. L'Extrême-Orient est en fait la Russie du Pacifique.

    Quoi qu'en pensent les atlantistes, le dernier mot du moment pourrait appartenir à Vitaly Markelov, du conseil d'administration de Gazprom : la Russie est prête pour l'hiver. Il y aura de la chaleur et de la lumière partout.

    Reprinted with the author’s permission.

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/no_author/asias-future-takes-shape-in-vladivostok-the-russian-pacific/

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  31. Un Bretton Woods asiatique ?


    Par Alasdair Macleod
    Argent d'or
    9 septembre 2022


    La guerre financière entre la Russie avec le soutien tacite de la Chine d'un côté, et l'Amérique et ses alliés de l'OTAN de l'autre s'est rapidement intensifiée. Il semble que le président Poutine envisageait plusieurs étapes à venir lorsqu'il a lancé l'attaque de la Russie contre l'Ukraine.

    Nous avons vu les sanctions échouer. Nous avons vu la Russie réaliser des excédents records à l'exportation. Nous avons vu le rouble devenir la monnaie la plus forte sur les marchés étrangers.

    Nous voyons l'Occident entrer dans un nouveau cycle d'inflation monétaire européenne pour payer les factures énergétiques de tout le monde. L'euro, le yen et la livre sterling s'effondrent déjà - le dollar sera le prochain. Du point de vue de Poutine, jusqu'ici, tout va bien.

    La Russie a renforcé son pouvoir sur les nations asiatiques, y compris l'Inde et l'Iran peuplés. Elle a persuadé les producteurs de pétrole et de gaz du Moyen-Orient que leur avenir se trouvait sur les marchés asiatiques, et non sur l'Europe. Elle subventionne la révolution industrielle asiatique avec de l'énergie à prix réduit. Grâce aux sanctions occidentales, la Russie est en passe de confirmer les prédictions de Halford Mackinder faites il y a plus d'un siècle, selon lesquelles la Russie est le véritable centre géopolitique du monde.

    Il reste une pièce du puzzle de Poutine à mettre en place : un nouveau système monétaire pour protéger la Russie et ses alliés d'une crise monétaire occidentale imminente. Cet article soutient que sous le couvert de l'incompétence géopolitique de l'Occident, Poutine est en train d'assembler un nouveau système multidevises adossé à l'or en combinant des plans pour une nouvelle monnaie commerciale asiatique avec son nouveau standard mondial de Moscou pour l'or.

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  32. L'évolution des devises sous le radar

    Non rapportés par les médias occidentaux, il y a des développements intéressants en Asie concernant l'avenir des devises. Plus tôt cet été, il est apparu que Sergei Glazyev, économiste russe de haut niveau et ministre en charge de la Commission économique eurasienne (UEE), dirigeait un comité planifiant une nouvelle monnaie commerciale pour l'Union économique eurasienne.

    Comme l'ont avancé les médias russes et de l'UEE, la nouvelle monnaie doit être composée d'un mélange de devises nationales et de matières premières. Une pondération quelconque a été suggérée pour refléter l'importance relative des devises et des matières premières échangées entre elles. Dans le même temps, la nouvelle monnaie de règlement commercial devait être disponible pour toute autre nation de l'Organisation de coopération de Shanghai et l'adhésion croissante aux BRICS. L'ambition est qu'il devienne un substitut du dollar à l'échelle de l'Asie.

    Plus précisément, il s'agit de supprimer le dollar pour les règlements commerciaux des transactions transfrontalières entre participants. Il convient de noter que toute transaction en dollars est reflétée dans les banques américaines par le biais du système bancaire correspondant, ce qui peut donner aux autorités américaines des renseignements économiques indésirables et des informations sur le non-respect des sanctions et d'autres activités jugées illégales ou indésirables par les autorités américaines. De plus, toute transaction impliquant des dollars américains devient une affaire du système juridique américain, donnant aux politiciens américains le pouvoir d'intervenir partout où le dollar est utilisé.

    Outre la suppression de ces inconvénients, l'inclusion d'un panier de matières premières semble permettre d'admettre que la nouvelle monnaie commerciale doit être plus stable en termes de pouvoir d'achat de matières premières qu'il n'en existe avec celui du dollar. Mais nous pouvons immédiatement détecter des failles dans l'ébauche de proposition. L'inclusion évoquée des monnaies nationales dans le panier n'est pas seulement une complication inutile, mais toute nation qui y rejoindrait déclencherait vraisemblablement un rééquilibrage général de la composition de la monnaie.

    Inclure les monnaies nationales est une suggestion absurde, comme l'est toute suggestion selon laquelle l'élément produit de base devrait être pondéré par les volumes d'échanges commerciaux entre les États participants. Au lieu de cela, une moyenne non pondérée de l'énergie, des métaux précieux et des métaux de base est plus logique, mais même cela ne va pas assez loin. Les raisons sont illustrées par les deux graphiques de la figure 1.

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  33. Mais cela pourrait-il être une couverture, le véritable objectif étant de fournir un lien en or avec la nouvelle monnaie commerciale prévue par le comité EAEU de Glazyev ? Le timing suggère que cela pourrait effectivement être le cas, mais nous ne le saurons avec certitude qu'au fur et à mesure que les événements se dérouleront.

    S'il doit être soutenu par de l'or, les considérations qui sous-tendent la création d'une nouvelle monnaie commerciale sont assez simples. Il y a la norme chinoise d'un kilo bar quatre-neuf, qui est largement détenue, a déjà été adoptée dans toute l'Asie et est négociée même sur le Comex. Étant donné que la Chine est le partenaire à long terme de la Russie, il s'agira probablement de l'unité standard. L'adoption de la norme chinoise dans la nouvelle bourse de Moscou est logique, simplifiant la relation avec la bourse de l'or de Shanghai et rationalisant la fongibilité entre les contrats, l'arbitrage et la livraison.

    La géopolitique suggère que la simple proposition derrière la création d'une nouvelle bourse de Moscou s'intégrera dans un plan transasiatique plus large et ne devrait pas évoluer au rythme glacial des développements entre la Russie et la Chine auquel nous nous sommes habitués. La question de l'or est devenue liée à des développements plus rapides déclenchés par la belligérance de la Russie à l'égard de l'Ukraine et aux sanctions qui ont rapidement suivi.

    Il ne fait aucun doute que cela doit conduire à un changement sismique dans la politique de l'or pour le partenariat russo-chinois. Les Chinois en particulier ont fait preuve d'une patience sans hâte qui sied à une nation consciente de sa longue histoire et de son destin. Poutine est plus un acte d'un seul homme. Approchant soixante-dix ans, il ne peut pas se permettre d'être aussi patient et montre une détermination à assurer un héritage dans sa vie en tant que grand dirigeant russe. Alors que la Chine a fait le premier pas en ce qui concerne la politique de l'or, Poutine pousse maintenant l'agenda avec plus de force.

    Avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la stratégie consistait à laisser l'Occident commettre toutes les erreurs géopolitiques et financières. Pour Poutine peut-être, la leçon de l'histoire a été éclairée par la marche de Napoléon aux portes de Moscou, sa victoire à la Pyrrhus à Borodino et sa défaite par l'hiver russe. Hitler a fait la même erreur avec l'opération Barbarossa. Du point de vue de Poutine, la leçon était claire : les ennemis de la Russie se battent eux-mêmes. Cela s'est répété en Afghanistan, où l'ennemi de l'OTAN dirigé par les États-Unis a été conquis par son propre orgueil sans que Poutine ait à lever le petit doigt. C'est pourquoi la Russie est la zone pivot de Mackinder de l'île du monde. Il ne peut pas être attaqué par les marines et les exigences de la ligne d'approvisionnement des armées rendent la défaite de la Russie quasiment impossible.

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  34. Suite à l'invasion de l'Ukraine, la stratégie financière de Poutine est devenue plus agressive et est potentiellement en contradiction avec la politique économique de la Chine. Coupé des marchés occidentaux, Poutine est désormais proactif, tandis que la Chine qui leur exporte des marchandises reste probablement plus prudente. Mais la Chine sait que le capitalisme occidental porte en lui les germes de sa propre destruction, ce qui signifierait la fin du dollar et des autres principales monnaies fiduciaires. Une politique économique basée sur les exportations vers les pays capitalistes serait une phase passagère.

    La politique de la Chine sur l'or était toujours une police d'assurance contre un effondrement du dollar, réalisant qu'elle ne devait pas être blâmée pour la destruction financière de l'Occident en annonçant un étalon-or pour le yen avant celui-ci. Ce serait l'équivalent nucléaire d'une guerre financière, seulement une action à entreprendre en dernier recours.

    - voir graph sur site -

    Les développements en Russie ont changé cela. Il est clair pour les Russes, et très probablement pour les Chinois, que l'inflation du crédit pousse maintenant le dollar dans une crise monétaire d'ici un an ou deux. Les préparatifs pour protéger le rouble et le yuan de l'effondrement final du dollar, longtemps enseignés dans les universités marxistes comme inévitables, doivent revêtir une nouvelle urgence. Il serait logique de commencer avec une nouvelle monnaie de règlement des échanges comme banc d'essai pour les monnaies nationales en Asie, et de la mettre en place de manière à permettre aux États membres d'adopter également des étalons-or pour leurs propres monnaies.

    La possession de lingots est la clé

    L'abandon des monnaies fiduciaires occidentales au profit des monnaies asiatiques adossées à l'or nécessite au minimum une importante détention de lingots d'or. Les seuls membres, associés et partenaires de dialogue de l'Organisation de coopération de Shanghai et de l'UEE dont les banques centrales n'ont pas augmenté leurs réserves d'or depuis la faillite de Lehman, lorsque l'expansion du crédit en dollars a commencé pour de bon, sont des États mineurs. Depuis lors, elles ont à elles deux ajouté 4 645 tonnes à leurs réserves, alors que toutes les autres banques centrales ne comptabilisent que 781 tonnes de réserves d'or supplémentaires.

    Mais les réserves de la banque centrale ne sont qu'une partie de l'histoire, les nations gérant d'autres comptes de lingots nationaux, souvent secrets, non inclus dans les réserves. L'annexe de cet article montre pourquoi et comment la Chine a presque certainement accumulé une quantité non déclarée de lingots, susceptible d'être de l'ordre de 25 000 tonnes en 2002 et probablement plus depuis.

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  35. « C'est une idée simple et simple. Les banques centrales ont des lingots d'or dans un coffre-fort. C'est leur propre coffre-fort, c'est le coffre-fort de la Banque d'Angleterre, c'est le coffre-fort de la Fed de New York. Cela leur coûte de l'argent pour l'assurance - cela leur coûte de l'argent pour le stockage - et l'or ne rapporte aucun intérêt. Ils gagnent des intérêts sur leurs bons souverains, comme les bons du Trésor américain. Ils aimeraient également avoir un rendement sur leur or stérile, alors ils sortent les lingots du coffre-fort et les prêtent à une banque de lingots. Maintenant, la banque de lingots doit de l'or à la banque centrale – de l'or physique – et paie des intérêts sur ce prêt d'environ 1 %. Que font ces banquiers de lingots avec cet or ? Est-ce que cela reste dans leur coffre-fort et leur coûte-t-il du stockage et de l'assurance ? Non, ils ne vont pas payer 1 % pour un prêt d'or auprès d'une banque centrale et avoir ensuite un écart négatif de 2 % en raison des frais d'assurance et de stockage supplémentaires sur leur or physique. Ce sont des intermédiaires – leur métier est de gagner de l'argent grâce à l'intermédiation financière. Alors ils prennent l'or physique et ils le vendent au comptant et obtiennent de l'argent pour cela. Ils mettent cet argent en dépôt ou achètent un bon du Trésor. Maintenant, ils ont un actif financier - pas un actif réel - à l'actif de leur bilan qui leur rapporte des intérêts - 6% contre ce coût d'intérêt de 1% sur le prêt d'or à la banque centrale. Qu'est-il arrivé à cet or physique ? Eh bien, cet or physique était des lingots de la Banque centrale, et il est allé dans une raffinerie et cette raffinerie l'a affiné, l'a amélioré et l'a versé dans différents types de lingots comme des lingots d'un kilo qui vont aux usines de joaillerie qui en font ensuite des bijoux. Ces bijoux sont vendus à des particuliers. C'est là que ces barreaux physiques se sont retrouvés, ornant les femmes du monde…

    «Nous avons obtenu, bien que grossières, des estimations des emprunts d'or auprès du secteur officiel de probablement plus d'un tiers de toutes les banques de lingots. Nous sommes allés chez des marchands de lingots et nous avons demandé : "Ces types sont-ils de grands banquiers de lingots, des banquiers de lingots moyens ou des banquiers de lingots à petite échelle ?" Nous les avons classés en conséquence et à partir de là, nous avons extrapolé un montant total de prêts d'or à partir de notre échantillon. Cet exercice a abouti exactement à la même conclusion que toutes nos autres preuves et inférences, c'est-à-dire quelque chose comme 10 000 à 15 000 tonnes d'or emprunté.

    Les découvertes de Veneroso étaient stupéfiantes. Mais deux décennies plus tard, nous n'avons aucune idée de la situation actuelle. Le marché a considérablement changé depuis 2002, et on pense aujourd'hui que les swaps et les baux se font souvent par inscription en compte, plutôt que par livraison physique de lingots sur les marchés. Mais les implications sont claires : si la Russie ou la Chine voulaient déclarer leur véritable position et s'efforçaient de soutenir leurs devises avec de l'or ou de les lier de manière crédible à l'or, ce serait catastrophique pour le dollar et les monnaies fiduciaires occidentales en général. Cela équivaudrait à une compression massive de l'or sur la politique de longue date de l'or contre le fiat. Et rappelez-vous, l'or c'est de l'argent, et le reste c'est du crédit, comme l'a dit John Pierpont Morgan en 1912 devant le Congrès. Il n'exprimait pas son opinion, mais un fait juridique.

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  36. Dans un autre contexte, le coût des 25 000 tonnes d'or de la Chine équivaut à environ 10 % de ses exportations sur la période, et les années 80 et le début des années 90 en particulier ont également vu d'énormes entrées de capitaux lorsque des sociétés multinationales construisaient des usines en Chine. Cependant, le chiffre de l'accumulation d'or de la Chine est au mieux une spéculation éclairée. Mais étant donné la détermination de l'État à acquérir de l'or exprimée dans la réglementation de 1983 et par ses actions ultérieures, il est clair que la Chine avait délibérément accumulé un important stock non déclaré en 2002.

    Jusqu'à présent, les plans à long terme de la Chine pour l'acquisition d'or semblent avoir atteint des objectifs importants. A ce jour, les livraisons supplémentaires au public via la SGE totalisent désormais plus de 20 000 tonnes.

    Les motivations de la Chine

    Les motivations de la Chine pour prendre le contrôle du marché de l'or ont presque certainement évolué. Les réglementations de 1983 ont du sens dans le cadre d'un plan prospectif visant à garantir que certains des avantages de l'industrialisation seraient accumulés en tant que bien national sans risque. Ce raisonnement est similaire à celui des pays arabes qui ont profité de la manne pétrolière il y a seulement dix ans, ce qui les a amenés à accumuler leur trésor, principalement détenu par des particuliers plutôt que par des gouvernements, au profit des générations futures. Cependant, au fil du temps, le monde a considérablement changé, tant sur le plan économique que politique.

    2002 a été une année importante pour la Chine, lorsque des considérations géopolitiques sont entrées en jeu. Non seulement la Banque populaire a créé le Shanghai Gold Exchange pour faciliter les livraisons aux investisseurs privés, mais cette année-là, l'Organisation de coopération de Shanghai a officiellement adopté sa charte. Cette fusion des intérêts sécuritaires et économiques avec la Russie a lié la Russie et la Chine avec un certain nombre d'États asiatiques riches en ressources dans un bloc économique. Lorsque l'Inde, l'Iran, la Mongolie, l'Afghanistan et le Pakistan se joindront (comme ils l'ont déjà fait ou s'y sont déjà engagés), l'OCS couvrira plus de la moitié de la population mondiale. Et inévitablement, les membres de l'OCS recherchent un système de règlement commercial alternatif à l'utilisation du dollar américain.

    À un moment donné, la Chine et son partenaire SCO, la Russie, pourraient forcer le prix de l'or à augmenter dans le cadre de leur stratégie monétaire. Vous pouvez argumenter cela d'un point de vue économique sur la base que la possession d'or correctement évalué lui donnera une domination financière sur le commerce mondial à un moment où nous détruisons nos monnaies fiduciaires, ou plus simplement qu'il ne sert à rien de posséder un actif et supprimant sa valeur pour toujours. À partir de 2002, un argument géopolitique a évolué : la Chine et la Russie ayant initialement voulu embrasser le capitalisme américain et l'Europe occidentale n'ont plus cherché à le faire, nous considérant plutôt comme des ennemis faciles. Le public chinois a alors été encouragé, même par la publicité de service public, à acheter de l'or, aidant à dépouiller l'ouest de ses stocks de lingots restants et à fournir des liquidités au marché en Chine.

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  37. Ce qui est vraiment étonnant, c'est que l'establishment économique et politique occidental ait rejeté l'importance de l'or et ignoré tous les signaux d'avertissement. Ils ne semblent pas réaliser le pouvoir qu'ils ont donné à la Chine et à la Russie pour créer le chaos financier à la suite de la suppression du prix de l'or. S'ils le font, ce qui semble n'être qu'une question de temps, alors le système de réserve fractionnaire de comptes d'or non alloués de Londres s'effondrerait tout simplement, laissant Shanghai comme le seul grand marché physique.

    C'est probablement le dernier maillon de la stratégie aurifère de longue date de la Chine, et à travers elle, une domination planifiée de l'économie mondiale en partenariat avec la Russie et les autres nations de l'OCS. Mais comme indiqué ci-dessus, les événements récents ont fait avancer ce résultat.

    [i] Voir https://www.gata.org/node/4249

    [ii] Suite au covid, la production chinoise est passée de plus de 400 tonnes par an à près de 300 tonnes.

    Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux des auteurs et ne reflètent pas ceux de Goldmoney, sauf indication expresse.

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/alasdair-macleod/an-asian-bretton-woods/

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  38. Ne laissez jamais une bonne crise se perdre
    Et ainsi va la nation


    Par Robert W Malone MD, MS
    Qui est Robert Malone
    9 septembre 2022


    Le vieil adage dit que la Californie va de même que la nation, et ce n'est pas vrai uniquement pour les tatouages, la longueur des jeans, les bas de cloche et la légalisation de la marijuana. La Californie a conclu un certain nombre d'accords réciproques avec d'autres États - par exemple, ces accords permettent à l'État de diriger la législation sur les émissions automobiles et aux autres États de suivre. Tout cela semble très bénin - jusqu'à ce que le véritable programme devienne apparent. Un programme qui est si malin pour notre nature même de gouvernance décentralisée. Vous voyez, ces normes d'émissions changent constamment, de sorte que ces lois exigeant que les États respectent certains critères peuvent être modifiées en un clin d'œil - souvent sans contrôle législatif. C'est un excellent moyen pour les progressistes et le parti UN-i de continuer à diriger leurs États après leur départ du pouvoir. Laisse-moi expliquer.

    Prenez les voitures électriques par exemple.

    Il faudrait vivre sous un rocher pour ne pas savoir que la Californie a imposé aux constructeurs automobiles que toutes les nouvelles voitures, camionnettes et VUS soient électriques ou à hydrogène d'ici 2035, et que d'ici 2025, 35 % de toutes les voitures vendues en La Californie doit aussi être électrique.

    Le fait est que dix-sept autres États ont déjà lié leurs normes d'émissions de véhicules aux normes d'émissions établies par la Californie. Maintenant, la presse joue ce fait comme si ces États avaient le choix ; qu'ils doivent "décider" s'ils doivent suivre les nouvelles règles strictes de la Californie. Autrement dit, toutes les nouvelles voitures doivent être électriques d'ici 2035.

    Mais dans de nombreux États, ils n'ont vraiment pas le choix. Parce que les législateurs de leurs États ont adopté des lois liant leurs propres normes d'émissions d'État à tout ce que fait la Californie. Il est très difficile d'abroger une loi existante, et cela peut s'avérer impossible. C'est le cas en Virginie, où je vis. La législature démocratique de Virginie a discrètement lié les normes d'émissions de l'État à celles de la Californie en 2021. Le gouverneur Youngkin promet de modifier cette loi, mais l'annulation d'une loi est généralement plus difficile que d'en adopter une. Cela nécessitera une implication législative, dans un État où le corps législatif est essentiellement divisé entre les deux parties.

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  39. La sénatrice de Virginie Barbara Favola du district 31 de Virginie a proclamé : "Nous n'allons pas inverser cette politique, n'essayez même pas."

    À cela, le gouverneur Youngkin a déclaré que les politiciens qui ont lié l'État aux lois californiennes sur les émissions "ont vendu la Virginie".

    « Je suis déjà au travail pour empêcher que cet édit ridicule ne soit imposé à Virginia. Les lois californiennes déconnectées n'ont pas leur place dans notre Commonwealth »,

    sa déclaration sur Twitter a continué.

    «Nous nous retrouvons aujourd'hui avec cette loi ridicule selon laquelle la Virginie doit suivre les lois de la Californie. Donc, nous allons travailler pour arrêter cela parce que les Virginiens devraient prendre des décisions pour les Virginiens »

    a ajouté le gouverneur, citant des plans pour être prêt à faire des démarches pour renverser l'interdiction lorsque l'Assemblée de Virginie reprendra ses sessions en janvier.

    Alors, qu'est-ce qui ne va pas avec toutes les voitures électriques ?

    L'un des problèmes majeurs des voitures électriques est que les batteries ne tiennent pas très longtemps par temps froid. Ainsi, dans les climats plus froids, les voitures électriques ne sont pas une bonne solution. Dans d'autres régions des États-Unis, les déplacements nécessitent de longues distances - et les voitures à piles ne suffisent pas. Et les batteries doivent être remplacées à grands frais. Et les batteries nécessitent une vaste dévastation environnementale pour acquérir les minéraux nécessaires. Et, et, et…..

    Bien sûr, l'autre problème avec les voitures électriques est que de nombreux États souffrent d'un réseau électrique ancien et franchement défaillant. Y compris la Californie. Un réseau électrique qui n'est actuellement pas alimenté pour soutenir les fortes augmentations d'électricité nécessaires d'ici 2025 pour faire fonctionner 35% des automobiles des nations dans 17 États. Voici une page qui suit le grand nombre de personnes qui ont été touchées par des pannes de courant chaque année aux États-Unis. En ce moment, les cinq principales pannes de courant aux États-Unis ont plus de 17 000 personnes sans électricité.

    Ceci n'est qu'un instantané dans le temps. Nous savons tous qu'une grosse tempête de neige ou de vent peut couper l'électricité pendant des jours. Que se passe-t-il pendant un ouragan ? Qu'arrive-t-il alors à toutes ces voitures électriques ?

    - voir carte sur site -

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  40. Bien sûr, l'autre vérité laide est que les métaux précieux et les matériaux nécessaires à la fabrication de batteries au lithium sont très limités, ils nécessitent d'énormes quantités d'énergie pour être extraits, la plupart de ces mines se trouvent dans des pays autres que les États-Unis et 80 % de ces ressources sont contrôlé par la Chine. Sans oublier… les conditions de travail des mineurs de lithium sont souvent épouvantables.

    Comme Bill Maher aime à le dire, "nouvelle règle :" ne suivez pas l'exemple de la Californie - à moins que vous n'aimiez manger des insectes et vivre avec un réseau électrique défaillant qui ne fonctionne que partiellement. Un réseau électrique qui doit ensuite fournir l'énergie pour faire fonctionner nos voitures. C'est-à-dire plus d'un tiers de toutes les voitures d'ici 2025. Mais comme mentionné, de nombreux États n'ont plus le choix en la matière.

    Tout cela est dû au fait qu'en vertu de la Clean Air Act, les États doivent respecter les normes d'émissions des véhicules du gouvernement fédéral à moins qu'ils ne choisissent au moins partiellement de suivre les exigences plus strictes de la Californie. La vérité est que les constructeurs automobiles s'appuient également sur les normes californiennes plus strictes. Il est trop coûteux de faire plusieurs versions de la même voiture. Alors, ils optent pour la norme plus stricte. Pour être clair, de nouvelles sources d'énergie/technologies seront et doivent être développées. Et l'énergie propre est importante. Mais cela doit être fait d'une manière qui ne pénalise pas les gens.

    Quelle belle façon pour les progressistes et le parti de l'ONU de continuer à faire avancer l'Agenda 2030 et les lois scandaleuses sur le changement climatique après avoir quitté leurs fonctions ! Il suffit d'adopter une loi-cadre qui oblige les gouvernements des États soit à respecter une législation fédérale spécifique qui peut être modifiée au fil du temps (comme les normes d'émissions), soit à respecter les normes d'émissions de la Californie. Des normes qui peuvent être modifiées à tout moment par la législature contrôlée par le parti démocratique de Californie. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer?

    Ce que nous savons maintenant, c'est que les normes d'émissions de la Californie peuvent être modifiées à l'avenir et que les États liés aux normes d'émissions de la Californie devront se conformer à ces lois, sans aucune procédure législative régulière. Comment cette stratégie sera-t-elle utilisée par les politiciens à l'avenir ?

    C'est vraiment un appât et un interrupteur. Si les normes d'émissions peuvent alors devenir une interdiction de la vente de voitures non électriques - 35 % d'ici 2025, vous devez vous demander ce que « ils », c'est-à-dire le Congrès, ou est-ce le parti de l'ONU, nous réservent d'autre ? ? Je scanne la nouvelle «loi fédérale sur la réduction de l'inflation» de 2022 et je me demande… et ensuite ?

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  41. Quelles bombes sont prêtes à exploser sur le public américain avec le décès de cette carcasse gonflée ? Restez à l'écoute, je suis sûr que dans les années qui suivent, nous le découvrirons tous.

    Voici les 17 États qui ont adopté les normes californiennes. Selon ce tableau, cela équivaut à 40,1 % de toutes les ventes de voitures « légères » aux États-Unis.

    - voir tableau sur site -

    Notez également que ce document répertorie cette législation ou réglementation spécifique pour chaque État qui lie son programme d'émissions à la Californie.

    1 6 NY Code, Rules & Regs., Parties 218-8.3, 200.

    2 310 Code of Mass. Regs., §§ 7.40(1), en particulier. (1)(c); 7.40 (2)(a)(6).

    3 Sondage aérien du Vermont. Ctrl. Règl. § 5-1102, App. F ; voir également le sous-chapitre XI, § 5-1106(a)(5).

    4 ch. 127 du Maine Dep't Env. Règles de protection, 06-096 C.M.R., ch. 127, § 4(1).

    5 Amendements proposés au chapitre 126 du code 25 Pa., sous-chapitre D.

    6 Conn. Gen. Stat. § 22a-174g ; Règl. Conn. State Agencies, §§ 22a-174-36, -36b, -36c.

    7 Sondage aérien du Rhode Island. Ctrl Reg. § 37.2.3.

    8 Wash. Sen. Bill 5811, statistiques. 2020, ch. 143 ; Lavage. Admin. Code, § 173-423-030.

    9 Ou. Admin. Code R. 340-257-0050.

    10 N.J.A.C. §§ 7:27-29.1 à -29.14.

    11 Code of Md. Regs. §26.11.34.09.

    12 Del. Dep't Natural Resources and Env. Control, 3 mars 2022, le Delaware adoptera la réglementation sur les véhicules à émission zéro - State of Delaware News ; adoption prévue du programme ZEV à partir de l'année modèle 2027.

    13 5 Col. Code Règl. § 1001-24.

    14 Minnesota State Reg., vol. 45, non. 25, p. 663-670 (21 décembre 2020)

    15 novembre Admin. Code, chap. 445B.

    16 Va. Code Ann. §10.1-1307.04.

    17 New Mexico Clean Car Rule, NM Admin. Code §§ 20.2.91, et suiv., 20.11.104, et suiv.

    18 Code DC, § 50-73

    OK - cette vidéo est une excellente vidéo à partager avec la famille et les amis.

    - voir sur site -

    Parfois, les gens me demandent de partager des événements où je parlerai à l'avenir. Celui-ci est dans l'état que j'appelle chez moi :

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  42. Forum public sur la gestion de Virginia Covid

    Dr Paul Marik et Dr Robert Malone Samedi 1er octobre de 13h à 16h.

    J'ai le grand plaisir d'annoncer le Virginia Covid Management Open Forum avec des médecins de renommée internationale, le Dr Paul Marik et le Dr Robert Malone. Ces médecins sont mieux connus sous le nom de médecin du médecin. Lorsqu'un médecin est malade, il recherche ceux d'entre nous qui n'auront pas peur de dire la vérité, ceux qui honorent le caractère sacré de la relation médecin-patient, ceux qui se tiendront au chevet du patient et partageront leur sagesse et leur compassion.

    Le Virginia Covid Management Open Forum a été créé pour permettre aux habitants de Virginie et de tout le pays (nous diffusons en direct) d'entendre toutes les facettes de l'histoire de Covid-19. Nous présenterons les politiques du Virginia Department of Health. Le Dr Paul Marik présentera le travail de la Frontline Covid-19 Critical Care Alliance et leurs protocoles de traitement utilisés dans le monde entier pour sauver des vies. Le Dr Robert Malone, le créateur de la technologie de l'ARNm utilisée dans la création des injections Covid-19, discutera de la façon dont ce vaccin diffère des autres vaccins administrés au fil des générations, des vrais risques, de ce que montrent les données, des avantages et des alternatives. Les informations présentées dans ce forum sont vitales pour la santé de chaque Virginien et pour ceux qui nous rejoindront à travers le pays. S'inscrire.

    https://rwmalonemd.substack.com/p/never-let-a-good-crisis-go-to-waste?utm_source=substack&utm_medium=email

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  43. Des chercheurs découvrent un insecticide naturel à base de flavonoïdes dans le sorgho


    7 Septembre 2022
    Collaborateurs d'AGDAILY*



    Les chercheurs de Penn State ont publié les rapports d'une nouvelle étude montrant que les flavonoïdes des plantes de sorgho tuent les chenilles de la légionnaire d'automne sur le maïs et peuvent aider à protéger les cultures de maïs.

    Selon le communiqué de presse, lorsque les flavonoïdes du sorgho sont pulvérisés sur les feuilles du maïs, ils peuvent retarder et même tuer les légionnaires d'automne. Le professeur de génétique du maïs Surinder Chopra suggère qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle méthode à utiliser comme stratégie non toxique de lutte contre les parasites du maïs.

    Les légionnaires d'automne sont des ravageurs invasifs qui causent des dommages aux cultures de maïs dans le monde entier. Ces ravageurs sont responsables d'importantes baisses de rendement des cultures. Les chenilles sont exceptionnellement destructrices car elles ont l'habitude de se nourrir des jeunes feuilles de maïs à l'intérieur du verticille où elles se développent. Après l'ouverture du verticille, les feuilles sont déjà détruites.

    Les flavonoïdes sont un composé naturel souvent vu comme un pigment dans les fleurs, les légumes et les fruits. Généralement considérés comme non essentiels, les flavonoïdes sont considérés comme un simple sous-produit du métabolisme primaire de la plante qui produit des sucres et d'autres métabolites pour produire des graines.

    M. Chopra attribue aux méthodes de sélection modernes la diminution des flavonoïdes dans les cultures : « Lorsque vous examinez les feuilles et d'autres parties du maïs cultivé commercialement, vous ne voyez plus la production de ces flavonoïdes », dit-il. « Ces composés étaient naturellement présents à un moment donné, jusqu'à ce que nous commencions à sélectionner contre eux. En fait, nous n'avons pas tant sélectionné contre eux que nous les avons simplement perdus en essayant de produire des variétés à plus haut rendement. »

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  44. M. Chopra travaille depuis des décennies avec une équipe de recherche du College of Agricultural Sciences de Penn State pour étudier et produire de nouvelles lignées de maïs qui combinent la surproduction de flavonoïdes avec d'autres caractéristiques souhaitables.

    L'équipe de recherche sélectionne le gène qui produit un précurseur des flavonoïdes présents dans les cultures de sorgho et qui sont nuisibles aux légionnaires d'automne. Ce gène est ensuite inséré dans le maïs, ce qui en fait une plante plus résiliente – résistante aux légionnaires d'automne et à d'autres ravageurs.

    Les chercheurs ont comparé le niveau de survie des légionnaires d'automne et les dommages causés par leur alimentation à partir de quatre lignées de maïs apparentées cultivées au Russell E Larson Agricultural Research Center de Penn State. Les chercheurs ont utilisé deux lignées génétiquement modifiées qui produisent des flavonoïdes et deux autres qui n'en produisent pas.

    « Les essais d'alimentation ont montré une mortalité significativement élevée des larves nourries avec des lignées productrices de flavonoïdes par rapport aux lignées non productrices de flavonoïdes ou aux types sauvages », a déclaré M. Chopra. « Et les dommages causés aux plants de maïs produisant des flavonoïdes étaient significativement moins importants que ceux causés aux maïs sans flavonoïdes. »

    L'équipe a également découvert que les flavonoïdes du sorgho pulvérisés sur des lignées sensibles de maïs augmentaient la mortalité des larves de légionnaires d'automne et amélioraient la résistance des lignées de maïs au ravageur.

    M. Gary Felton, un entomologiste de Penn State qui a participé aux efforts collaboratifs pour étudier les effets des flavonoïdes sur les légionnaires d'automne, a observé que lorsque les légionnaires d'automne ingèrent des flavonoïdes, le tractus intestinal est dégradé. Selon M. Felton, « la membrane qui protège l'intestin de la chenille était gravement endommagée chez les larves nourries avec des feuilles de lignées de maïs productrices de flavonoïdes, par rapport aux types sauvages. L'efficacité des flavonoïdes en tant que dissuasifs alimentaires démontre le potentiel écologique de la gestion des larves de légionnaires d'automne. »
    _____________

    * Source : Researchers discover natural flavonoid insecticide in sorghum | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2022/09/des-chercheurs-decouvrent-un-insecticide-naturel-a-base-de-flavonoides-dans-le-sorgho.html

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  45. L'agriculture mexicaine peut devenir plus résiliente grâce à la technologie



    7 Septembre 2022
    Guillermo Breton*



    Au Mexique et dans une grande partie du monde, le coût des denrées alimentaires a fortement baissé le mois dernier, mais il reste dangereusement proche des sommets historiques enregistrés plus tôt cette année, selon une agence des Nations Unies.

    Les nouvelles données de l'indice des prix des denrées alimentaires de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) prouvent une fois de plus que si nous voulons construire un système agricole résilient qui maintient la nourriture en abondance et à un prix abordable, les agriculteurs comme moi doivent avoir accès aux meilleures technologies scientifiques, tournées vers l'avenir, et non aux mesures restrictives rétrogrades que de nombreux gouvernements tentent d'imposer aux producteurs alimentaires.

    C'est particulièrement vrai ici, au Mexique, où les responsables publics font la promotion de politiques agricoles dangereuses qui porteront atteinte au potentiel de rendement des agriculteurs mexicains et aggraveront l'inflation alimentaire actuelle de notre pays. Paradoxalement, le principal centre mondial de recherche agricole sur le blé et le maïs a lancé un nouvel appel à la « résilience à long terme des systèmes agroalimentaires ».

    Le Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé, également connu sous le nom de CIMMYT et dont le siège se trouve juste à côté de Mexico, est une ressource extraordinaire pour les agriculteurs du monde entier. Ma famille participe à ses travaux depuis des décennies, depuis l'époque où Norman Borlaug, le père de la Révolution Verte, commençait à faire de grands progrès en matière de rendement du blé.

    En juillet, une équipe de scientifiques du CIMMYT a publié sa stratégie pour faire face à la flambée des prix alimentaires. Ils se sont principalement concentrés sur le blé, soumis à un stress important en raison de l'invasion russe en Ukraine, mais leurs recommandations générales s'appliquent à tous les produits de base.

    Leurs conseils à court terme consistent à augmenter la production et à remplacer partiellement la farine de blé par d'autres céréales à faible coût afin de compenser les prix élevés du blé. À moyen et long terme, le CIMMYT appelle à une plus grande résilience de nos systèmes alimentaires en améliorant génétiquement les semences et en luttant contre les parasites et maladies. De manière significative, les auteurs recommandent de « renforcer les capacités afin de promouvoir une surveillance étendue des ravageurs et des pathogènes ».

    Il s'agit d'un conseil important, car les ravageurs, les mauvaises herbes et les maladies sont trois des plus grandes menaces pour la production alimentaire, à peu près partout. Si nous voulons développer la « résilience à long terme du système agroalimentaire », qui implique tout, de l'atténuation du changement climatique à l'équité entre les sexes, comme le préconise également le CIMMYT, nous devons commencer par aider les agriculteurs comme moi à défendre nos cultures contre les menaces les plus élémentaires mais en constante évolution.

    Cela signifie qu'il faut nous donner accès à des technologies fondées sur la science. Nous avons besoin des meilleures semences, des meilleures machines et des meilleures techniques de gestion des cultures. Nous avons également besoin de la meilleure protection des cultures pour que ce que nous plantons puisse atteindre son plein potentiel.

    Plutôt que de limiter les options des agriculteurs, nous devrions chercher à les élargir. C'est en fait le grand héritage du CIMMYT. Grâce à une science solide et à une innovation créative, il a donné aux agriculteurs plus d'outils que jamais auparavant.

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  46. Dans ma ferme, nous luttons déjà contre les ravageurs, les mauvaises herbes et les maladies par des pratiques traditionnelles comme la rotation des cultures. Pourtant, cette pratique séculaire ne suffit plus. À l'ère de la durabilité et de la conservation, nous avons particulièrement besoin d'une protection avancée des cultures, qui peut fonctionner comme une « charrue virtuelle » qui renforce nos sols en retenant l'humidité, en kidnappant le carbone, en renforçant la biodiversité, en améliorant les systèmes racinaires et en réduisant l'érosion.

    Dans les années à venir, nous aimerions explorer d'autres technologies de protection des cultures, comme les applications par drone, qui nous permettraient de travailler avec plus de précision et de moins dépendre des combustibles fossiles.

    Alors que nous pensons à l'avenir et que les agriculteurs du monde entier tentent de produire plus de nourriture sur moins de terres, nous devrions considérer la technologie comme une solution plutôt que de la craindre comme un problème.

    Nous avons tellement de problèmes réels avec la guerre, l'inflation, l'accès au carburant et aux engrais, les turbulences du marché et le changement climatique que nous n'avons pas besoin de nous restreindre en hésitant à appliquer les nouvelles technologies, surtout lorsqu'il a été démontré qu'elles sont sûres. (Si nous nous trompons en interdisant ces options, les agriculteurs paieront le prix fort en luttant pour produire des aliments et les consommateurs en supporteront le coût lorsqu'ils mangeront.). Toutes les options technologiques doivent rester sur la table.

    Bien que les prix des denrées alimentaires aient baissé de 8,6 % entre juin et juillet, ils sont supérieurs de plus de 13 % à ce qu'ils étaient l'année dernière à la même époque, selon l'indice des prix alimentaires de la FAO.

    C'est peut-être une lueur d'espoir au milieu de nuages sombres, mais l'avenir est imprévisibles : « La baisse des prix des produits alimentaires de base par rapport à des niveaux très élevés est bienvenue », a déclaré Maximo Torero, économiste en chef de la FAO, qui a également averti que « de nombreuses incertitudes demeurent » et qu'elles « posent de sérieuses contraintes à la sécurité alimentaire mondiale ».

    L'agriculture doit devenir plus résiliente, comme le plaide le CIMMYT.

    Et les agriculteurs comme moi ont besoin du soutien des décideurs politiques et du grand public dans leur lutte pour produire les aliments dont chacun a besoin
    ______________

    * Guillermo Bretón, agriculteur, Mexique

    Guillermo est un agriculteur de cinquième génération qui vit à Tlaxcala, dans le centre du Mexique. Il est agronome et produit du maïs, du triticale, du tournesol et des fourrages de vesce et de ray-grass. Il fait également de l'orge dans le cadre d'un programme de semences avec Heineken. Guillermo se concentre sur la conservation des sols car Tlaxcala a le plus faible pourcentage de matière organique du pays. Il promeut les principes de l'agriculture de conservation, à savoir la rotation des cultures et la gestion des résidus. En ce qui concerne l'élevage, il possède 100 bovins Angus et Braunvieh sur 200 hectares. Les défis auxquels Guillermo est actuellement confronté sont le climat, la rigueur de l'hiver, le coût des engrais et le manque de soutien du gouvernement. Il promeut actuellement des projets axés sur la capture du carbone et l'innovation pour les systèmes des petits agriculteurs. Guillermo dirige les activités et les projets de la Fundación Produce avec les agriculteurs de son État. Il innove dans sa propre ferme et partage ensuite les technologies avec des groupes d'agriculteurs.

    Source : Mexican Farming Can Transition to be More Resilient With Technology – Global Farmer Network®

    https://seppi.over-blog.com/2022/09/l-agriculture-mexicaine-peut-devenir-plus-resiliente-grace-a-la-technologie.html

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  47. SIX (6 !) COMMENTAIRES ENCORE CENSURÉS !

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