- ENTREE de SECOURS -



mercredi 7 septembre 2022

Les sanctions contre la Russie : une guerre économique cachée contre l'Europe ?

 

58 commentaires:

  1. Les sanctions contre la Russie : une guerre économique cachée contre l'Europe ?


    06.09.2022
    www.kla.tv/23527


    En réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les politiques occidentaux ont imposé à la Russie les sanctions économiques les plus sévères de l'histoire, annonçant comme conséquence l'effondrement prochain de l'économie russe. Comme la Russie y est indifférente et continue néanmoins la guerre, même le président ukrainien Zelensky déplore maintenant le manque d'efficacité des sanctions contre la Russie.

    En Europe occidentale, leur efficacité est en revanche clairement perceptible. Les prix de l'énergie explosent, l'inflation atteint un niveau record et les marchés boursiers européens ainsi que l'euro s'effondrent. Ce dernier est tombé à son plus bas niveau par rapport au dollar depuis 20 ans, ce qui, selon les experts économiques, constitue une évolution dramatique et unique. Cet effondrement est une conséquence directe de la pénurie d'énergie dans l'UE. Autre fait unique : en mai 2022 pour la première fois depuis 30 ans, les importations de l'Allemagne ont été supérieures à ses exportations en raison de la crise énergétique. La balance commerciale européenne présente également un déficit important, ce qui laisse déjà présager des problèmes massifs pour l'économie allemande et européenne.

    Il ne s'agit toutefois que des conséquences directes des sanctions russes. Leurs effets à moyen et long terme sont encore plus dramatiques et menacent l'existence des entreprises. Selon l'expert financier et économique Folker Hellmeyer, les sanctions actuelles sont équivalentes à une autodestruction de l'Europe occidentale.

    Selon Hellmeyer, la sécurité d'approvisionnement en énergie avantageuse est la clé pour de nouveaux investissements. Ceux-ci représentent une importance existentielle pour stabiliser les réserves de capitaux d'un pays. Le parc de bâtiments, de machines et d'installations techniques d'une économie nationale, utilisés pour la production, doivent être constamment modernisés et remplacés par de nouveaux investissements afin de maintenir ou d'améliorer la productivité et la compétitivité. En l'absence de ces investissements, un pays s'appauvrit inévitablement. Hellmeyer compare les réserves de capitaux à un arbre de vie, source de la prospérité de nous tous. Si les sanctions adoptées devaient mettre à mal cet arbre, Hellmeyer prédit des dommages économiques comme nous ne les avons pas vus depuis 1949.

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  2. L'effondrement de l'euro et des marchés boursiers européens devraient être un signal d’alarme pour la politique. S'il n’est pas entendu, l'économie européenne risque de subir des dommages irréparables.
    Face à ces sombres perspectives d'avenir, si on se tourne vers les États-Unis, le tableau est bien différent. Alors que le prix du gaz naturel a été multiplié par 40 en Europe depuis le début des années 2020, il n'a même pas triplé aux États-Unis. Cela montre que l'Europe de l'Ouest, et surtout l'Allemagne, doivent subir la charge principale des sanctions contre la Russie en raison de leur dépendance vis-à-vis des importations d'énergie et de la flambée actuelle des prix de l'énergie. Les Etats-Unis, en revanche, ne sont que peu touchés en raison de leurs propres grandes réserves de pétrole et de gaz.

    L'ancien collaborateur de la CIA Graham E. Fuller évalue cette répartition inégale des charges comme suit (je cite) :

    « Les sanctions américaines contre la Russie se sont révélées bien plus dévastatrices pour l'Europe que pour la Russie. Le jour viendra où l'Europe occidentale regrettera amèrement d’avoir suivi aveuglément le joueur de flûte américain dans sa guerre contre la Russie. »

    Selon l'analyste financier et géopolitique Martin Armstrong, la situation est redevenue identique à celle de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. A l'époque, la place économique européenne avait été massivement affaiblie, tandis que l'argent qui avait été investi jusqu'alors en Europe était parti aux Etats-Unis. Avant la Première Guerre mondiale, les États-Unis étaient pratiquement en faillite. Après la guerre, suite à l'afflux d'argent, ils avaient remplacé la Grande-Bretagne en tant que place financière mondiale.

    Avec la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont acquis près de 76 % des réserves d'or mondiales, ce qui a permis au dollar de devenir la monnaie de réserve mondiale. Les États-Unis sont donc les grands gagnants de tous les conflits en Europe.

    Se pourrait-il que l'actuelle politique occidentale anti-russe soit une nouvelle manœuvre habile de la politique américaine ? Les indices parlent en tout cas en ce sens : la Russie est affaiblie militairement par un soutien militaire important à l'Ukraine, tandis que simultanément l'UE est éliminée en tant que concurrent économique puissant et que l'économie américaine en difficulté est assainie.

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  3. Malheureusement, les gouvernements et les médias des États européens ne remettent aucunement en question l'utilité douteuse des sanctions imposées et semblent même approuver le préjudice massif pour leur propre économie, ce qui ressemble effectivement, comme le décrit Hellmeyer, à une autodestruction de l'Europe.

    Le fait que les gouvernements et les médias européens laissent l'opinion publique dans l'ignorance des graves conséquences de la politique de sanctions occidentale est un crime contre le peuple. Il est évident que le bien-être de la population est sacrifié à des intérêts étrangers. Lorsque de telles choses se produisent, le peuple doit faire entendre sa voix et exiger un large débat public afin de contraindre les politiciens responsables à changer de cap.

    Nous prenons congé de vous avec une citation de l'ancien ministre fédéral Egon Bahr (SPD) :
    « Il n'y a pas de stabilité en Europe sans la participation et l'implication de la Russie. »

    de hag
    Sources / Liens :
    Russlandsanktionen ein Flopp
    www.anti-spiegel.ru/2022/die-russland-sanktionen-sind-gefloppt-und-schaden-nur-europa/?doing_wp_cron=1657694888.1926789283752441406250

    https://no-zensur.de/2022/04/11/eu-aussenbeauftragter-russland-sanktionen-wirkungslos-compact/

    www.freiewelt.net/nachricht/Selenski-gibt-zu-dass-die-sanktionen-gegen-russland-wirkungslos-sind-10089451/?chash=b3f42f6b71c7da11a35e60c9b5874a0b&tx_comments_pi1%5Bpage%5D=1&cHash=e4b3c722d6e206a13b9fff0b56beecce

    www.nachrichten.at/wirtschaft/Die-Russland-Sanktionen-sind-wirkungslos;art15,1813727

    Kollaps des Euro
    www.mmnews.de/wirtschaft/181431-der-euro-saeuft-ab

    www.mmnews.de/wirtschaft/184276-der-euro-kollabiert-wie-rette-ich-mein-geld

    Volker Hellmeyer
    www.cashkurs.com/autoren/folker-hellmeyer/

    www.youtube.com/watch?v=uRHTUL9DkZg

    www.youtube.com/watch?v=XkE2HW1vXQ8

    Kapitalstock
    www.bpb.de/kurz-knapp/lexika/lexikon-der-wirtschaft/19941/kapitalstock/

    Folgen Energieembargo - Russlandsanktionen
    www.manager-magazin.de/politik/industrieproduktion-in-deutschland-sinkt-deutlich-a-5819f7b2-a36b-4a1c-8d21-36e76e31801a

    www.bundesbank.de/de/aufgaben/themen/krieg-gegen-die-ukraine-energieembargo-koennte-deutsche-wirtschaft-deutlich-schwaechen-889612

    Wirtschaftskrieg gegen Eurpoa
    www.extremnews.com/meinungen-kommentare/a4f9189cad3abf5

    www.extremnews.com/berichte/weltgeschehen/72c418b36956376

    Graham E. Fuller
    https://globalbridge.ch/wann-endlich-erwacht-europa/

    Martin Armstrong
    https://aktuelle-nachrichten.app/der-westen-braucht-den-dritten-weltkrieg-martin-armstrong-warnt-hier-gibt-es-keine-rueckkehr-zur-normalitaet/

    www.armstrongeconomics.com/armstrong-in-the-media/interview-the-west-needs-world-war-iii

    Europa zerstört sich selbst
    www.mmnews.de/wirtschaft/181645-benzin-bald-rationiert

    www.mmnews.de/wirtschaft/183524-die-naechste-euro-krise-kuendigt-sich-an

    Egon Bahr
    https://de.wikipedia.org/wiki/Egon_Bahr

    https://zitate.net/egon-bahr-zitate

    https://www.kla.tv/fr

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    Réponses
    1. Des choux de Bruxelles il y en a partout dans le monde comme le 'Jambon de Paris' ou les 'Champignons de Paris', le nougat de Montélimar, les melons de Cavaillon, berlingots de Carpentras et les pruneaux d'Agen.

      Mais, quand on parle du plus grand pays du monde (le double des USA et 34 fois la superficie de la France ou du Texas), là, il y a le choix de tout ! On parle ici de produits essentiels !

      (...) Avec la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont acquis près de 76 % des réserves d'or mondiales, ce qui a permis au dollar de devenir la monnaie de réserve mondiale. Les États-Unis sont donc les grands gagnants de tous les conflits en Europe. (...)

      Et comme depuis longtemps Fort Knox est vide ! Reste plus que le papier(-cul ?).

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  4. La « fièvre des sanctions » des élites occidentales verra les gens ordinaires « geler » et détruire des vies : Poutine


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 15:30


    Le président russe Vladimir Poutine a fustigé la "fièvre des sanctions" en cours en Occident dans un discours de grande envergure devant le Forum économique de l'Est à Vladivostok, dans l'extrême est du pays, où, comme nous l'avons décrit précédemment, la délégation chinoise était la plus nombreuse. Le plus haut législateur chinois Li Zhanshu était présent lorsque le dirigeant russe a souligné : "Peu importe à quel point quelqu'un voudrait isoler la Russie, il est impossible de le faire".

    Au lieu de cela, il a déclaré que le contrecoup des sanctions et des tentatives de découplage des combustibles fossiles russes par l'UE et les États-Unis détruisait des vies en Occident. "Maintenant, nous voyons comment la production et les emplois en Europe se ferment les uns après les autres", a déclaré Poutine, soulignant que cela se produit en tant que "élites occidentales, qui ne voudraient pas, ou même ne peuvent pas, reconnaître les faits objectifs".

    Son thème, comme dans un certain nombre de discours majeurs antérieurs, était l'incapacité des élites occidentales à reconnaître le passage inévitable d'un monde unipolaire à un monde multipolaire (littéralement, le nom du forum de cette année est "Sur la voie d'un monde multipolaire"), ou loin de "l'ordre mondial qui ne profite qu'à eux, obligeant tout le monde à vivre selon les règles, qu'ils ont inventées et qu'ils enfreignent régulièrement et changent constamment en fonction de la situation", a-t-il déclaré selon une traduction des médias d'État.

    Mercredi, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé lors du Forum économique oriental (EEF) 2022 à Vladivostok, en Russie.

    Qu'ils "ne veuillent pas, ou même ne puissent pas reconnaître des faits objectifs" sur les changements mondiaux révèle leur "détachement croissant" des gens ordinaires qu'ils prétendent représenter. Et pourtant, maintenant, les populations européennes pourraient "se figer" tout en se voyant refuser l'énergie cruciale de la Russie par des dirigeants qui, à courte vue, veulent réagir émotionnellement à l'invasion de l'Ukraine :

    "L'épidémie [de coronavirus] a été remplacée par d'autres défis mondiaux qui menacent le monde entier", a déclaré Poutine au Forum économique de l'Est dans la ville portuaire russe de Vladivostok dans le Pacifique.

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  5. « Je fais référence à la fièvre des sanctions de l'Occident », a-t-il dit, critiquant les tentatives « flagrantes et agressives » de « subjuguer » les pays qui n'ont pas imposé de restrictions économiques à la Russie.

    Il a qualifié de "non-sens" les allégations répandues selon lesquelles la Russie utilise le gaz comme arme énergétique, affirmant que c'est aussi simple que de libérer les pièces nécessaires au fonctionnement sûr et correct des pipelines exploités par Gazprom.

    "Donnez-nous des turbines et nous allumerons Nord Stream demain, mais ils ne nous donneront rien", a déclaré Poutine au public, abordant en outre les derniers titres mondiaux d'un plafonnement des prix du pétrole et du gaz russes par l'UE, appelant le proposition "une autre bêtise." Il a suggéré que le dilemme reste simple :

    "Il y a des obligations contractuelles et s'il y a des décisions politiques qui les contredisent, alors nous ne les remplirons tout simplement pas. Nous ne fournirons rien du tout si cela contredit nos intérêts économiques, dans ce cas. Nous ne fournirons pas de gaz , du pétrole, du charbon ou du mazout."

    Une partie des faits objectifs susmentionnés que les dirigeants occidentaux refusent de reconnaître est que les pays qui importent de l'énergie russe « ne sont pas en mesure de dicter leur volonté ». Poutine a déclaré qu'il était toujours "confiant que nous n'avons rien perdu et que nous ne perdrons rien [après avoir envahi l'Ukraine]. Notre principal gain est le renforcement de la souveraineté".

    "Laissez-les revenir à la raison", a souligné Poutine. Et pourtant, il reste que "les autorités de l'UE refusent aux entreprises européennes l'accès aux matières premières, à l'énergie et aux marchés". Ainsi, la chute du niveau de vie et la hausse de l'inflation que connaissent actuellement les Européens - en particulier à l'approche des mois d'hiver - continueront d'être sacrifiées aux intérêts américains jusqu'à ce que ces dirigeants reprennent enfin raison, a expliqué le dirigeant russe.

    "Il ne sera pas surprenant que les parts de marché des entreprises européennes, tant sur le continent que dans le monde, soient prises par leurs mécènes américains. Lorsqu'ils poursuivent leurs intérêts, ils ne se limitent ni n'hésitent à rien."

    Fait intéressant, il a abordé le statut du gazoduc Nord Stream 2 Russie-Allemagne qui a été interrompu avant même qu'il ne soit mis en service à la suite de la crise ukrainienne, affirmant que Moscou reste "prête" à commencer à pomper du gaz via NS2 si l'autre partie le souhaite :

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  6. "Nous ne construisons rien sans raison. Nous avons reçu et perfectionné la technologie nécessaire. Nous activerons Nord Stream 2 si nécessaire", a déclaré Poutine.

    Selon lui, Nord Stream 1 est actuellement pratiquement fermé et l'Occident prétend que Moscou utilise le gazoduc comme une arme énergétique. "C'est absurde. Nous fournissons tout ce dont nos partenaires ont besoin - nous répondons à tout ce qu'ils mettent dans la demande", a ajouté Poutine.

    Reconnaissant la présence d'une importante délégation chinoise et la présence du numéro trois du gouvernement chinois au forum, Poutine a déclaré : "J'espère voir bientôt Xi Jinping en Ouzbékistan".

    Le géant russe de l'énergie Gazprom a publié plus tôt cette semaine une vidéo plutôt provocante visant l'Europe et ce à quoi elle peut s'attendre pour l'hiver à venir :

    Par la suite, il a été confirmé par des responsables du Kremlin que "Poutine et le président chinois Xi Jinping se rencontreront la semaine prochaine lors d'un sommet en Ouzbékistan", selon ABC News. Les deux grandes nations dotées d'armes nucléaires viennent de terminer une semaine de jeux de guerre conjoints, parmi plusieurs autres nations représentées, à Vostok 2022 dans la même région extrême-orientale de la Russie.

    https://www.zerohedge.com/energy/western-elites-sanctions-fever-will-see-common-people-freeze-wreck-lives-putin

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  7. Le maire d'Anvers fustige la "dogmatique verte", admet que la Belgique "en faillite" est "la nouvelle Grèce"


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 08:45


    "En Amérique, les gens ne sont pas dans cette merde", s'exclame le maire d'Anvers, Bart De Wever, lors d'une interview à la télévision belge.

    "Ils sont maintenant exportateurs de pétrole et de gaz, mais ils ne l'étaient certainement pas il y a vingt ans. Les normes climatiques ne servent pas à grand-chose si toutes vos entreprises vont en Amérique et en Chine pour produire, alors vous êtes en faillite et le climat n'est pas encore sauvé". C'est la dogmatique verte. Les gens devraient commencer à s'en rendre compte."

    Le bourgmestre au franc-parler n'a rien caché lors de l'émission d'actualité flamande De Zevende Dag.

    « Le pétrole, le gaz et le charbon n'étaient plus autorisés. Aucun investissement n'était autorisé dans les réserves. L'Allemagne ne dispose pas d'un seul terminal GNL (un terminal pour le gaz naturel liquéfié, ndlr). Les pays les plus stupides, l'Allemagne et la Belgique, ont sorti l'énergie nucléaire en parallèle. Nous avons repoussé toutes les sources d'énergie, nous rendant dépendants de Poutine. Maintenant, on s'y accroche. »

    Le gouvernement précédent, dont faisait partie le parti de De Wever, avait décidé la fermeture des centrales nucléaires belges Tihange 2 et Doel 3.

    « C'est une loi violet-vert. Nous avons maintenant un gouvernement mauve-vert. C'est une recette pour la catastrophe.

    Le Premier ministre Alexander De Croo a déclaré que le pays était "en situation de guerre économique".

    "Tout doit être sur la table."

    Selon De Wever, il est temps "pour les vérités amères"...

    "Ce pays est en faillite."

    Personne ne sera invité à la fête de Noël de Van der Leyen cette année...

    Regardez l'interview complète (en néerlandais mais vous pouvez sélectionner la traduction en sous-titres anglais avec la section CC - non disponible fort Embed) ci-dessous :

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/antwerp-mayor-blasts-green-dogmatics-admits-bankrupt-belgium-new-greece

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  8. L'UE propose un plafond de prix de 200 euros pour l'électricité non produite par le gaz naturel


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 13:32


    Un projet de proposition de Bruxelles cherche à intervenir dans l'aggravation de la crise énergétique en plaçant un plafond de prix sur l'électricité produite par les producteurs d'électricité non gaziers, selon le Financial Times.

    La Commission européenne a exhorté les États membres à plafonner le prix de l'électricité via les parcs éoliens, les réacteurs nucléaires et les centrales au charbon, qui produisent tous de l'électricité sans NatGas, à une limite de 200 mégawattheures.

    L'application d'un tel plafonnement des prix conduirait à "des résultats de marché auxquels on pourrait s'attendre lorsque les chaînes d'approvisionnement mondiales fonctionnent normalement et ne sont pas soumises à la militarisation de l'énergie par des perturbations de l'approvisionnement en gaz", a déclaré la commission dans le projet de proposition.

    FT a souligné que les prix de gros de l'électricité en Allemagne ont grimpé en flèche parce qu'ils sont indexés sur NatGas, même si une partie de l'électricité est générée par d'autres sources.

    Le projet indique également que les membres de l'UE devraient réduire leur consommation d'électricité d'au moins 5 % pendant les heures de pointe dans un contexte de crise énergétique qui s'aggrave chaque semaine. Il a également été mentionné que l'UE prévoit de récupérer les bénéfices excédentaires de la production d'électricité qui ne dépendent pas de NatGas pour aider les consommateurs à payer leurs factures d'électricité.

    La dernière décision de la Russie contre l'Europe a fermé le gazoduc Nord Stream 1. Moscou a déclaré que le gazoduc critique NatGas vers l'Europe ne rouvrirait pas tant que "l'Occident collectif" ne lèverait pas les sanctions contre la Russie pour son invasion de l'Ukraine.

    Les ministres européens de l'énergie doivent se réunir vendredi pour discuter de l'intervention historique sur le marché de l'énergie.

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  9. Le scénario cauchemardesque de l'Europe se réalise : les factures d'énergie augmenteront de 2 000 milliards d'euros et atteindront 20 % du revenu disponible


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 11:55


    Quelle est l'ampleur du défi énergétique ?

    Nous avons eu une idée très choquante des chiffres stupéfiants impliqués dans la crise européenne existentielle et paralysante plus tôt dans la journée lorsque le géant norvégien de l'énergie Equinor a fait écho à ce que Zoltan Pozsar a déclaré en mars, avertissant que «le commerce européen de l'énergie risque de s'arrêter à moins que les gouvernements n'étendent la liquidité pour couvrir des appels de marge d'au moins 1 500 milliards de dollars. » Comme l'a dit Bloomberg, dans sa meilleure imitation non-Zoltan, « en plus de gonfler les factures et d'attiser l'inflation, la plus grande crise énergétique depuis des décennies aspire des capitaux pour garantir les transactions dans un contexte de fortes fluctuations des prix. Cela met la pression sur les responsables de l'Union européenne pour qu'ils interviennent afin d'empêcher les marchés de l'énergie de stagner."

    "Un soutien en liquidités va être nécessaire", a déclaré Helge Haugane, vice-président senior d'Equinor pour le gaz et l'électricité, dans une interview. Le problème se concentre sur le commerce des produits dérivés, alors que le marché physique fonctionne, a-t-il déclaré, ajoutant que l'estimation de la société de 1,5 billion de dollars pour soutenir le soi-disant commerce sur papier est "conservatrice".

    En d'autres termes, des montants massifs de financements nouvellement imprimés (car avec l'explosion des rendements, la relance budgétaire européenne sera terminée avant qu'elle ne commence à moins que les banques centrales n'interviennent et ne soutiennent les derniers plans de sauvetage de l'hyperinflation énergétique) seront nécessaires pour éviter une catastrophe énergétique. Hélas, le nombre final sera encore plus massif, car du jour au lendemain, l'équipe de recherche de Goldman a publié une note à lire absolument (disponible pour les abonnés professionnels), dans laquelle la banque a examiné l'ampleur du défi de la facture énergétique, les réponses potentielles des gouvernements européens et les implications de l'industrie, et quantifié le total des dégâts. Les chiffres sont époustouflants :

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  10. Selon Goldman, les factures énergétiques des ménages italiens pourraient passer de ~150 € à ~600 € en 2023. Quelques détails supplémentaires :

    "Pour la plupart des ménages et des clients industriels, les factures d'énergie sont renégociées tous les douze mois ; selon nos estimations, les factures d'énergie de la plupart des consommateurs culmineront cet hiver. Nous estimons un coût d'environ 500 €/mois pour l'électricité et le gaz actuellement, ce qui implique un c. 200 % d'augmentation par rapport à 2021, où les factures moyennes étaient d'environ 160 €/mois. Les factures d'énergie pourraient approcher les 600 €/mois dans un scénario de flux nuls (en provenance de Russie) selon nous (voir ici pour en savoir plus sur ce scénario de flux nuls). "

    - voir graph sur site -

    Déclencheur de cette envolée exponentielle des coûts : depuis janvier 2020, les prix à terme du gaz et de l'électricité à 1 an - habituellement la référence lors de la signature de nouveaux contrats de fourniture d'énergie pour les particuliers ou les clients industriels - ont chacun été multipliés par plus de 13. L'illustration suivante montre cette évolution, rebasée à 100.

    - voir graph sur site -

    Pour l'Europe dans son ensemble, cela équivaudrait à une augmentation de près de 2 000 milliards d'euros des dépenses en gaz et en électricité (soit environ 15 % du PIB).

    - voir cadre sur site -

    Goldman calcule ensuite que si les prix à terme actuels à 1 an restent inchangés pour les six prochains mois, les renégociations des contrats d'approvisionnement augmenteraient les factures unitaires d'électricité et de gaz de l'UE d'environ 200 %, par rapport à 2021. À titre de référence, les pièces ci-dessous montrent (en prenant l'exemple de l'Italie) l'évolution du coût unitaire de l'énergie (€/MWh) du gaz et de l'électricité, tant pour les utilisateurs industriels que pour les ménages.

    - voir graph sur site -

    Dans ce scénario cauchemardesque, les factures énergétiques représenteraient plus de 20 % du revenu disponible brut des ménages de l'UE.

    - voir graph sur site -

    Le tableau suivant présente une analyse de sensibilité à l'envolée des factures énergétiques pour l'Europe, en fonction de l'évolution des prix du gaz et de l'électricité.

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  11. - voir cadre sur site -

    Et bien que Goldman ne le dise pas, le plus grand gagnant de ce transfert de richesse historique - celui qui voit le niveau de vie de l'Europe imploser alors que le revenu disponible s'évapore au profit de produits de base comme l'électricité et le chauffage... n'est autre que Vladimir Poutine.

    Mais nous savions déjà que: le week-end dernier, le gourou du repo du Credit Suisse, Zoltan Poszar, a publié ce qui a peut-être été l'extrait le plus perspicace de toute la crise énergétique européenne (à ce jour) lorsqu'il a étendu le tristement célèbre cadre "Minsky Moment" à l'Europe, et plus particulièrement à l'Allemagne, qui, selon lui, "ne peut pas couvrir ses paiements sans le gaz russe et le gouvernement demande aux citoyens de conserver l'énergie pour en laisser davantage à l'industrie". Il a ensuite précisé que « les moments Minsky sont déclenchés par un levier financier excessif, et dans le contexte des chaînes d'approvisionnement, le levier signifie un levier opérationnel excessif : en Allemagne, 2 000 milliards de dollars de valeur ajoutée dépendent de 20 milliards de dollars de gaz en provenance de Russie… … c'est 100 fois effet de levier - bien plus que celui de Lehman."

    - voir graph sur site -

    Devinez quoi : le gaz russe ne coûtera plus jamais 20 milliards de dollars, et en attendant, l'appel de marge sur cet effet de levier de 100x est désormais dû.

    Alors, quelles solutions les gouvernements pourraient-ils utiliser pour amortir le choc des consommateurs en Europe ? Selon Goldman, deux viennent à l'esprit :

    Une taxe exceptionnelle sur les services publics européens aurait très peu d'impact (seulement 30 milliards d'euros de revenus par an).

    - voir graph sur site -

    Le plafonnement des prix dans la production d'électricité serait plus efficace et pourrait permettre d'économiser 650 milliards d'euros par an. Ceci est basé sur le fait qu'une grande partie de la production d'électricité coûte moins cher que la source d'énergie marginale. Celles-ci pourraient suivre l'exemple de l'Espagne, où deux plafonds coexistent :

    un plafonnement des prix du gaz que les CCCG sont autorisées à traduire dans le prix de l'électricité (environ 70 €/MWhg, à comparer avec des niveaux actuels de TTF d'environ 200 €/MWhg) ; et
    un plafonnement du niveau de rémunération que les technologies à coût fixe (hydraulique, nucléaire, éolien, solaire) sont autorisées à percevoir (environ 75 €/MWh).
    Mais le plafonnement des prix ne résoudrait pas entièrement le problème de l'accessibilité, car l'augmentation des factures de gaz et d'électricité serait toujours de + 1,3 milliard d'euros, soit environ 10 % du PIB selon les estimations de l'équipe.

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  12. - voir graph sur site -

    C'est pourquoi Goldman estime que l'introduction d'un "déficit tarifaire" pourrait éventuellement être nécessaire, pour étaler la récente flambée des factures sur 10 à 20 ans et permettre aux services publics de sécuriser rapidement ces paiements futurs. Bien que ce régime limiterait la destruction de la demande, il lisserait la hausse des tarifs, limiterait la baisse à court terme de la production industrielle et désamorcerait largement le risque réglementaire.

    - voir graph sur site -

    Quelle que soit la solution de pansement appliquée, la réalité est sombre. Et pendant que nous attendons la dernière note de Zoltan pour le quantifier d'une manière que lui seul peut, le calcul est simple : l'Europe ne peut pas imprimer plus de gaz naturel, de pétrole, de charbon, etc., donc d'une manière ou d'une autre, il devra compenser la flambée des coûts, d'abord dans les matières premières puis dans toutes les chaînes en aval, qui dans un avenir très proche signifiera que les gouvernements subventionneront bientôt le coût de la vie en Europe car l'alternative est une révolution violente. Bref : on s'apprête à voir les imprimeurs faire brrrr comme jamais, ne serait-ce que pour empêcher les européens de faire brrrr cet hiver...

    Beaucoup plus dans la note Goldman complète disponible pour les sous-marins pro.

    https://www.zerohedge.com/commodities/europes-nightmare-scenario-comes-true-energy-bills-rise-eu2-trillion-will-reach-20

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  13. Le CERN risque d'arrêter le plus grand collisionneur de particules au monde alors que la crise énergétique en Europe s'aggrave


    Photo de Tyler Durden
    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 11:45


    La crise énergétique historique de l'Europe non seulement perturbe les industries à forte intensité énergétique et effondre les finances des ménages, mais elle pourrait bientôt arrêter ou limiter les expériences à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

    Le WSJ a rapporté que le CERN prévoyait de fermer certains de ses accélérateurs de particules aux heures de pointe et envisageait de mettre au ralenti le plus grand accélérateur de particules au monde, le Large Hadron Collider (LHC).

    "Notre préoccupation est vraiment la stabilité du réseau car nous faisons tout notre possible pour éviter une panne d'électricité dans notre région", a déclaré Serge Claudet, président du comité de gestion de l'énergie du CERN.

    Le CERN, situé près de la frontière franco-suisse, consomme 1,3 térawattheures d'électricité par an et est l'un des plus gros clients du géant français de l'électricité EDF SA. La quantité d'énergie qu'il utilise en un an peut alimenter 300 000 foyers.

    Claudet a déclaré que certains de ses huit accélérateurs de particules et de ses deux décélérateurs de particules pourraient être arrêtés pour économiser de l'énergie. Si nécessaire, il a déclaré que l'installation pourrait mettre le LHC au ralenti.

    Pendant trois ans, le LHC a subi des travaux de maintenance et n'est devenu opérationnel qu'en juillet, travaillant à des niveaux d'énergie encore plus élevés alors que les scientifiques tiraient des faisceaux de protons à la vitesse de la lumière autour d'un anneau de 17 milles (27 km), les claquant ensemble pour examiner ce qui est apparu à la suite de la collisions.

    Ces expériences pourraient bientôt être suspendues car la saison froide n'est plus qu'à quelques mois et la crise énergétique en Europe s'est aggravée ces derniers jours.

    Pour la première fois le mois dernier, les prix français de l'électricité à un an ont bondi à 1 000 euros par mégawattheure. La moitié des réacteurs nucléaires du pays sont hors ligne pour réparations et maintenance, ce qui met encore plus à rude épreuve le réseau qui reçoit généralement 67 % de la production d'électricité à partir de l'énergie atomique.

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  14. Réduire la consommation d'électricité au CERN est l'objectif de Claudet. Arrêter d'autres accélérateurs que le LHC pourrait réduire la consommation d'un quart. Le WSJ a noté que si le LHC est arrêté, cela permettra d'économiser 25 % supplémentaires. Cependant, comme l'a expliqué WSJ, cela a un coût : une énorme quantité d'énergie est utilisée "sur des aimants supraconducteurs refroidis à -456 degrés Fahrenheit (-271°C) pour plier le faisceau de particules, nécessitant une quantité importante de puissance même lorsque le faisceau est éteint. Permettre le réchauffement des aimants pourrait retarder les expériences au LHC pendant des semaines."

    L'obturation du LHC aux yeux de Claudet semble être extrême car il a dit : "C'est une action volontaire... Vous ne voulez pas casser votre jouet."

    https://www.zerohedge.com/technology/cern-may-idle-worlds-largest-particle-collider-europes-energy-crisis-worsens

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  15. "Pannes de courant imminentes" - 75 000 impuissants alors que l'utilisation record de l'électricité en Californie déclenche un "événement de réponse à la demande"


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 02:39


    Mise à jour (20h30) : Comme prévu plus tôt, la consommation d'électricité en Californie a atteint un niveau record cet après-midi, élevant l'état d'urgence du système électrique de l'État au niveau le plus élevé possible au milieu d'une vague de chaleur torride, ce qui signifie que des pannes d'électricité sont imminentes.

    - voir graph sur site -

    Cela a déclenché un "événement de réponse à la demande"...

    - voir graph sur site -

    Et CA ISO met en garde contre d'autres "pannes imminentes".

    "Cela va être tellement risqué", a déclaré Michael Wara, directeur du programme de politique climatique et énergétique de l'Université de Stanford, plus tôt dans la journée.

    "Il y a un écart de deux heures dans la soirée en ce moment entre l'offre disponible et la demande projetée."

    Cette farce pour l'un des États les plus taxés survient quatre jours seulement après que la secrétaire à l'Énergie du président Biden, Jennifer Granholm, a salué les politiques d'énergie verte de l'État.

    Granholm a déclaré que la Californie était à la tête du pays en matière de développement de l'énergie verte et a salué sa capacité à façonner la politique énergétique nationale, selon une interview réalisée par Fox 11 Los Angeles.

    "J'aime le fait que la Californie soit résolument audacieuse en matière de politique énergétique (verte)", a déclaré Granholm, qualifiant l'État de "leader" vert pour le reste du pays.

    "L'audace de la Californie a … façonné notre volonté au sein du gouvernement fédéral d'aller plus loin et plus vite", a-t-elle déclaré à propos des politiques d'énergie verte de la Californie.

    La politique énergétique de la Californie a déjà laissé 75 000 Californiens sans électricité...

    - voir carte sur site -

    Et la plus grande compagnie d'électricité de l'État, PG&E Corp., a déclaré dans un communiqué qu'elle avait informé environ 525 000 foyers et entreprises qu'ils pourraient perdre de l'électricité jusqu'à deux heures.

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  16. Alors, c'est ce à quoi le reste de l'Amérique peut s'attendre ?

    * * *

    Mise à jour (17h00) : Comme nous l'avions prévenu plus tôt, les Californiens ne tiennent apparemment pas compte des avertissements des autorités selon lesquels ils devraient sacrifier leur confort au profit de tout plan d'affaires ou d'ingénierie sociale qui est la nouveauté.

    CAISO montre que l'utilisation est en hausse de 13 % aujourd'hui par rapport à hier à la même heure de la journée et pour une deuxième journée consécutive, l'opérateur du réseau de l'État a émis une alerte d'urgence énergétique de niveau 2.

    - voir graph sur site -

    La déclaration d'urgence permet aux autorités d'ordonner à certains gros consommateurs d'électricité de s'arrêter dans un ultime effort pour éviter les pannes.

    "Nous nous dirigeons vers la pire partie de cette vague de chaleur, et le risque de pannes est réel et immédiat", a déclaré le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, dans une vidéo publiée mardi sur Twitter. Il a exhorté les résidents et les entreprises à réduire leur consommation d'énergie en fin d'après-midi et en début de soirée pour aider l'État à éviter les pannes.

    Et les prix moyens journaliers de l'électricité mardi dans la partie sud de l'État ont bondi de 44 % pour atteindre 300,55 $ le mégawattheure, le plus élevé en 18 mois.

    - voir graph sur site -

    Avec la montée en flèche de la chaleur, les choses ne feront qu'empirer :

    "Nous examinons beaucoup de records aujourd'hui", a déclaré Bob Oravec, prévisionniste principal au US Weather Prediction Center.

    "Ils ont beaucoup de problèmes d'alimentation là-bas, et cela ne va pas aider."

    * * *

    La Californie a évité de justesse les pannes tournantes lundi tandis que les responsables du réseau électrique ont demandé aux clients de conserver l'électricité au milieu d'une vague de chaleur record.

    La perspective de pannes n'a pas dérangé les Californiens. De nombreux clients ont continué à utiliser des appareils électroménagers, la climatisation et des chargeurs de véhicules électriques à domicile malgré les appels à la conservation de California Independent System Operator (CAISO).

    Lundi était le cinquième jour consécutif que CAISO a mis en garde contre une vague de chaleur torride qui a poussé son système électrique au bord du gouffre. Même si aucune panne généralisée n'a été signalée, la demande d'électricité a atteint l'un des niveaux les plus élevés (52 646 mégawatts), ce qui montre comment les clients ont largement ignoré les appels à la conservation.

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  17. - voir graph sur site -

    Un rapport de Reuters a montré que la demande croissante d'électricité a fait grimper les prix de l'électricité dans l'État aux niveaux les plus élevés depuis août 2020.

    Les prix de l'électricité au hub de Palo Verde en Arizona et au SP-15 en Californie du Sud ont atteint respectivement 850 $ et 505 $ par mégawattheure. Il s'agissait de leurs niveaux les plus élevés depuis qu'ils avaient atteint des records de 1 311 $ à Palo Verde et de 698 $ dans le SP-15 en août 2020, lorsque l'ISO a imposé pour la dernière fois des pannes rotatives.

    CAISO prédit que la demande pourrait atteindre des niveaux record aujourd'hui alors que les maisons et les entreprises baissent leurs thermostats pour échapper à des températures à trois chiffres.

    - voir carte sur site -

    Et puisque les Californiens ne conservent pas l'électricité alors que la demande augmente régulièrement, cela pourrait signifier que CAISO demanderait aux services publics de commencer à imposer des pannes rotatives si la contrainte sur le réseau se poursuivait – peut-être qu'après coup, les clients recevront le message de conserver.

    Elliot Mainzer, PDG de CASIO, a déclaré lundi : "Nous avons besoin d'une réduction de la consommation d'énergie qui soit deux ou trois fois supérieure à ce que nous avons vu jusqu'à présent alors que cette vague de chaleur historique continue de s'intensifier".

    https://www.zerohedge.com/markets/californians-ignore-pleas-conserve-power-grid-pushed-brink

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  18. Le mandat EV 2035 de la Californie est débattu dans plus d'une douzaine d'États


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 01:20


    Plus d'une douzaine d'États débattent actuellement de l'opportunité d'adopter l'initiative radicale de véhicules verts de la Californie, qui interdit toutes les ventes de voitures neuves à essence d'ici 2035.

    Fox News a rapporté que dix-sept États pourraient bientôt être sur la bonne voie pour suivre les normes d'émission du Golden State.

    Plusieurs des 17 États sont susceptibles d'aller de l'avant avec le plan, notamment Washington, le Massachusetts, New York, l'Oregon et le Vermont. Les restrictions californiennes sont les plus strictes du pays, exigeant que tous les nouveaux véhicules fonctionnent à l'électricité ou à l'hydrogène d'ici 2035.

    Le Connecticut, le Delaware, le Maine, le Maryland, le New Jersey, le Nouveau-Mexique, le district de Columbia et le Rhode Island sont d'autres États qui pourraient envisager les nouvelles normes d'émission.

    Pendant ce temps, le Colorado, la Pennsylvanie et la Virginie sont trois États qui se rebellent contre le passage rapide aux véhicules électriques.

    - voir carte sur site -

    Source : Courrier quotidien

    Le problème avec les États exigeant que les futures ventes de voitures neuves soient 100 % électriques dans 13 ans est que les réseaux électriques auront besoin d'une mise à niveau drastique pour gérer les millions de nouveaux véhicules électriques. Considérez la Californie. Il y a plus d'un million de véhicules rechargeables immatriculés dans l'État, et la semaine dernière, les responsables des services publics ont demandé aux propriétaires de véhicules électriques de ne pas recharger leurs véhicules en raison d'une vague de chaleur menaçante.

    Sans une refonte du réseau électrique vers une énergie propre à la demande fiable, comme le nucléaire, les réseaux à travers le pays seront soumis à une extrême contrainte à l'avenir de l'augmentation des véhicules électriques sur les routes, entraînant des problèmes d'instabilité et des pannes fréquentes, similaires à un pays du tiers monde (ou Californie).

    Forcer tout le monde à dépendre d'une batterie sans une refonte du réseau ressemble à une catastrophe imminente.

    Espérons que cette prédiction de 2030 ne se réalise pas :

    https://www.zerohedge.com/markets/californias-2035-ev-mandate-being-debated-more-dozen-states

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  19. Le rôle vital de l'énergie nucléaire dans la réduction des émissions


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022 - 01:00
    Rédigé par Robert Rapier via OilPrice.com,


    La croissance de l'industrie des énergies renouvelables au cours de la dernière décennie a été remarquable, mais ces nouvelles technologies ne peuvent pas répondre à la demande énergétique mondiale.

    Pratiquement tous les modèles soulignent le rôle important que l'énergie nucléaire doit jouer dans un système énergétique conçu pour réduire les émissions.

    Afin d'assurer l'avenir de l'énergie nucléaire, le monde a besoin de conceptions de réacteurs sûres, de solutions efficaces d'élimination des déchets et d'un soutien politique accru.

    Chaque fois que j'écris sur l'énergie nucléaire, cela suscite des réactions passionnées chez les lecteurs. C'était certainement le cas après mon article précédent, L'énergie nucléaire pourrait réduire de moitié les émissions mondiales de carbone.

    Il y a toujours un contingent qui est convaincu que tout ce dont nous avons besoin, c'est de l'énergie solaire. J'ai tendance à considérer ces personnes comme celles "qui n'ont pas fait le calcul". Ils fournissent de nombreuses réponses qualitatives telles que "le solaire est moins cher que le nucléaire" et citent l'incroyable taux de croissance de l'énergie solaire.

    Il est vrai que le solaire monte en puissance rapidement. En fait, j'ai écrit à ce sujet plusieurs fois. En 2007, j'ai écrit The Future is Solar. J'ai écrit des dizaines d'articles sur le sujet depuis. Mais certains partisans du solaire essaient toujours de me convaincre que nous n'avons pas besoin du nucléaire en citant des faits que je connais déjà.

    Considérez l'une des réponses à une discussion qui a éclaté sur Twitter à la suite de mon article précédent. Jigar Shah est le directeur du bureau des programmes de prêt du département américain de l'énergie. Il a été le fondateur de l'une des premières entreprises solaires prospères, SunEdison. Il n'y a pas de plus grand défenseur des technologies propres que Jigar. Mais il sait que le solaire ne peut pas le faire seul, tweetant en réponse à quelqu'un qui a suggéré le contraire :

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  20. Ce n'est pas un choix entre les deux. Le #solaire se développera aussi vite qu'il le pourra physiquement et ne sera pas à 100 %. Pareil pour l'#éolien, la #géothermie, l'#hydroélectricité, le #BiomassCCS, l'#efficacité, etc. Vous avez toujours un énorme trou politique/de résilience que le #nucléaire doit combler. Chaque modèle le montre. #cleanfirm
    – Jigar Shah (@JigarShahDC) 27 août 2022

    [ZH : le tweet a depuis été supprimé]

    Jigar soutient qu'aussi vite que le soleil se développe, ce ne sera pas assez rapide. Il y a un trou que le nucléaire doit combler. "Chaque modèle le montre."

    En fait, l'Agence internationale de l'énergie le sait, prévoyant que nous devrons doubler la production nucléaire mondiale d'ici 2050 pour atteindre une énergie nette zéro.

    C'est la différence entre quelqu'un qui a regardé en détail les chiffres et quelqu'un qui ne l'a pas fait. C'est la raison pour laquelle tant d'organisations et de défenseurs de l'environnement sont arrivés à la conclusion que si nous n'avons pas une montée en puissance plus rapide de l'énergie nucléaire, le monde continuera à brûler du charbon.

    Écoutez, j'aimerais que les énergies renouvelables puissent tout faire. Mais le plus grand marché des énergies renouvelables au monde ne le pense certainement pas.

    La Chine a déployé plus d'énergie solaire ces dernières années que tout autre pays. L'année dernière, la production solaire de la Chine a augmenté de 66 térawattheures (TWh). C'était bon pour 35 % de toute l'augmentation mondiale de l'énergie solaire. La production solaire totale de la Chine pour l'année - 327 TWh - était le double de celle des États-Unis, qui occupent la deuxième place mondiale.

    Mais cela n'a pas empêché la Chine de construire à la fois de nouvelles centrales électriques au charbon et de nouvelles centrales nucléaires. La consommation de charbon de la Chine a plus que doublé au cours des 20 dernières années. Le pays représente 53,8 % de la consommation mondiale de charbon et l'année dernière, la Chine a établi un nouveau record de consommation de charbon.

    Cependant, la Chine a reconnu que l'énergie solaire - aussi vite qu'elle l'ajoute - ne peut pas tout faire. C'est pourquoi la production d'énergie nucléaire de la Chine ne cesse de croître. Au cours de la dernière décennie, la croissance annuelle moyenne de la production d'énergie nucléaire en Chine a été de 16,7 %, la plus élevée de tous les pays à l'exception de l'Iran. Au cours de cette période, la consommation d'énergie nucléaire de la Chine a augmenté de 320 TWh et elle a encore 21 réacteurs nucléaires en construction.

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  21. La consommation nucléaire mondiale totale a augmenté de 148 TWh au cours de la dernière décennie, ce qui signifie qu'en dehors de la Chine, la consommation d'énergie nucléaire a diminué au cours de la dernière décennie.

    Où se développe l'énergie nucléaire ? Vous trouverez ci-dessous les 10 pays ayant les taux de croissance les plus rapides pour l'énergie nucléaire au cours de la dernière décennie.

    Iran — 41,9 % de croissance annuelle moyenne de 2011 à 2021

    Chine — 16,7 %

    Pakistan — 14,9 %

    Argentine — 5,4 %

    Inde — 3,1 %

    Russie — 2,5 %

    Mexique — 1,7 %

    République tchèque — 0,8 %

    Belgique — 0,5 %

    Slovaquie — 0,2 %

    La croissance mondiale est anémique de 0,5 %. Aux États-Unis, qui reste le plus grand marché mondial de l'énergie nucléaire avec une part de 29 % dans le monde, la production nucléaire a diminué de 0,2 % en moyenne au cours de la dernière décennie. L'Union européenne a connu une baisse encore plus importante, à 1,3 % par an.

    L'UE dans son ensemble dépend de l'énergie nucléaire pour 11 % de sa consommation d'énergie primaire. Pour les États-Unis, ce chiffre est de 8,0 % (c'est-à-dire pour toute la consommation d'énergie). En revanche, l'Asie-Pacifique, qui est la région responsable de la plupart des émissions mondiales de carbone, ne dépend de l'énergie nucléaire que pour 2,4 % de sa consommation d'énergie primaire.

    La région Asie-Pacifique peut-elle continuer à se développer avec des énergies renouvelables fournissant l'essentiel de la nouvelle demande énergétique ? Compte tenu de la croissance rapide de la demande énergétique globale dans la région, il semble hautement improbable que les énergies renouvelables puissent à elles seules répondre à la demande. Ces dernières années, cela s'est traduit par une forte expansion de la consommation de combustibles fossiles dans ces régions.

    L'augmentation de l'énergie nucléaire dans les régions en développement pourrait contribuer à répondre à la demande croissante d'énergie sans que les émissions de dioxyde de carbone de la région ne continuent d'exploser. Cependant, le monde a besoin de conceptions de réacteurs nucléaires sûrs, de solutions efficaces d'élimination des déchets et d'un soutien politique accru.

    Dans le prochain article, je transmettrai les conclusions sur tous ces fronts d'une récente conversation que j'ai eue avec le Dr Kathryn Huff, secrétaire adjointe du Bureau de l'énergie nucléaire.

    https://www.zerohedge.com/energy/vital-role-nuclear-power-reducing-emissions

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    Réponses
    1. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce qui est dit ci-dessus (sujet déjà traité en 2011 à partir du 11 Mars 2011 - Fukushima. Voir 'Le vert bavoir').

      Le 11 Mars 2011 un tremblement de terre sous-Pacifique de mag.9 a déclenché un vaste raz-de-marée sur la côte Est du Japon. Et, cette grosse vague ('tsunami' en japonais) a tout balayé sur son passage poussant les maisons et les voitures. Mais la centrale nucléaire (château-fort) a bien-sûr résisté. Mais... mais il y a eu la CONNERIE de la TEPCO (qui gère les centrales électrique au Japon) de poser les tuyaux d'alimentation en eau des réacteurs au sol ! Tuyaux en fer et PVC qui se sont évidemment brisés en menus morceaux sous le tremblement de terre !

      Donc: les pompes ne pouvaient plus aspirer d'eau ! Et donc, les réacteurs n'ont pas tardé à voir leur niveau passer à critique puis à 'fouts le camps vite-fait !'
      Car la chaleur intérieure des bassins presque secs est passée de 300 à 3000°C !! Et, à cette température y a tout qui font !
      Les crayons (tubes en zirconium de 4 m) ont fondu avec les pastilles d'Uranium intérieures ! Ce tout s'appelle le corium. Et, cette confiture de plus de 1 m de haut a fondu le cuvier et est passée sous terre.
      Tout çà simplement parce qu'ils n'avaient pas monté les tuyaux sur vérins !!

      Et les idiots (journalistes et politiques) se sont engouffrés dans la brèche pour dire 'Non au nucléaire !' en refusant d'expliquer que cela ne venait que des tuyaux !!

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  22. TROP GROS POUR ÉCHOUER ? Les gouvernements européens commencent à renflouer les entreprises énergétiques pour éviter un effondrement total


    Mardi 06 septembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) La contagion financière balaie les marchés européens de l'énergie, qui sont massivement surendettés et mûrs pour un effondrement.

    Les gouvernements d'Allemagne, d'Autriche, de Suède et d'ailleurs tentent de fourrer du chewing-gum dans les trous béants du Titanic en train de couler en renflouant les compagnies énergétiques, qui ne peuvent plus couvrir leurs paiements maintenant que le pétrole et le gaz russes ont cessé de couler.

    Décrivant la situation est un autre «moment Minsky» dans le temps, l'expert repo du Credit Suisse, Zoltan Pozsar, explique la situation comme suit:

    "Les moments Minsky sont déclenchés par un levier financier excessif, et dans le contexte des chaînes d'approvisionnement, un levier signifie un levier opérationnel excessif : en Allemagne, 2 000 milliards de dollars de valeur ajoutée dépendent de 20 milliards de dollars (d'une valeur) de gaz en provenance de Russie."

    Ce ratio équivaut à 100 fois l'effet de levier, ce qui est nettement supérieur à ce que nous avons vu en 2008 avec le scandale et la faillite de Lehman Brothers.

    L'Allemagne renfloue Uniper, l'un de ses plus grands services publics, tandis que l'Autriche renfloue Wien Energie, son principal fournisseur d'énergie. Le Finlandais Fortum est également à la recherche d'un don financé par les contribuables. (Connexe: la récolte alimentaire à venir en Europe semble être tragiquement inférieure à la normale.)

    La crise énergétique sera-t-elle responsable de l'effondrement financier à venir ?

    Selon le chancelier autrichien Karl Nehammer, le "prêt" de Wien Energie fait partie d'une "mesure de sauvetage extraordinaire" qui vise à maintenir les deux millions de clients de l'entreprise alimentés au moins jusqu'en avril prochain.

    "L'objectif était d'aider les gens rapidement... Il est maintenant convenu que Vienne (et) le fournisseur d'énergie doivent répondre rapidement à toutes ces questions, qui sont soulevées à juste titre", a déclaré Nehammer aux journalistes.

    Il s'avère que Wien Energie est impliquée dans un scandale de mauvaise gestion des fonds. Afin de recevoir l'argent du renflouement, il devra répondre à des questions sur la façon dont il s'est retrouvé dans ce gâchis en premier lieu.

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  23. DARK TIMES : L'industrie et les infrastructures s'effondrent chaque jour en Europe et aux États-Unis


    lundi 05 septembre 2022
    par : Mike Adams


    (Natural News) Dans une autre annonce vraiment étonnante qui démontre le désespoir de cette heure, le sidérurgiste allemand ArcelorMittal, l'une des plus grandes installations de production d'acier en Europe, a fermé ses activités en raison des prix élevés de l'énergie. (Voir leur annonce ici, en allemand.)

    "Avec les prix du gaz et de l'électricité qui ont décuplé en quelques mois seulement, nous ne sommes plus compétitifs sur un marché alimenté à 25% par les importations", a déclaré le PDG Reiner Blaschek.

    Cela survient après les fermetures annoncées de fonderies d'aluminium, de fonderies de cuivre et d'usines de production d'ammoniac au cours des dernières semaines. L'ammoniac - nécessaire pour les engrais - est désormais hors ligne à 70 % dans l'UE.

    Ajoutant à la misère, au cours des dernières 24 heures seulement, la Russie a annoncé une interdiction complète des exportations de gaz naturel vers l'Europe jusqu'à ce que les sanctions économiques de l'Occident soient levées. Cela signifie que le gazoduc Nord Stream 1 est désormais fermé dans un avenir prévisible, car les pays délirants de l'OTAN sont incapables de corriger leurs erreurs et de reculer devant la Russie.

    Avec l'acier et d'autres métaux industriels également hors ligne, on se demande comment l'Europe occidentale est censée fonctionner au cours des six prochains mois d'hiver :

    Pas d'acier = Pas d'industrie (ou d'emplois dans l'industrie)

    Pas d'engrais = Pas de nourriture

    Pas de gaz naturel = Pas d'électricité ni de chauffage

    Essentiellement, trois des piliers qui permettent à une société moderne de fonctionner sont gravement paralysés par les sanctions économiques et les prix exorbitants de l'énergie dans toute l'Europe.

    Et ce n'est que la première semaine de septembre. Le froid n'est même pas encore arrivé. Quelle que soit la quantité de gaz naturel déjà stockée pour l'hiver, les Européens sont confrontés à la fois à des coûts exorbitants et à une pénurie à un niveau sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Il n'y a tout simplement pas assez d'énergie disponible pour alimenter les villes européennes et chauffer tous les bâtiments cet hiver, et il n'y a pas non plus assez de nourriture dans le pipeline pour nourrir tout le monde en 2023.

    Prends ça, Poutine !

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  24. Les pannes d'électricité en Californie pourraient commencer aujourd'hui
    Le San Francisco Chronicle rapporte aujourd'hui que des pannes de courant pourraient commencer en Californie ce soir. Il n'y a tout simplement pas assez d'électricité pour répondre à la demande, de sorte que des milliers de foyers et d'entreprises vont être déconnectés de force du réseau électrique. C'est après que l'État a supplié les propriétaires de véhicules électriques d'éviter de recharger leurs véhicules électriques de 16h à 21h. (Question : que se passera-t-il si des millions de Californiens supplémentaires achètent des véhicules électriques et les branchent ?)

    Via la Chronique :

    Les responsables de l'État prévoient d'avoir besoin de 48 817 mégawatts d'électricité lundi, ce qui laisserait l'État avec un déficit de 2 000 à 4 000 mégawatts, selon le California Independent System Operator.

    Ruh-roh. Il s'avère que le démantèlement de l'infrastructure du réseau électrique afin d'apaiser les écologistes de gauche ne garde pas les lumières allumées. Cela doit être incroyablement déroutant pour les gauchistes, étant donné qu'ils pensaient que si tous les combustibles fossiles étaient arrêtés, une utopie magique émergerait spontanément. Au lieu de cela, ils brûleront des bougies, lanceront des radios à manivelle et chieront dans des seaux lorsque les châteaux d'eau s'épuiseront en raison du manque d'électricité pour les pompes à eau.

    Bienvenue à Collapsifornie.

    Pour lutter contre la hausse des prix de l'électricité et de la nourriture, le gouverneur Newsom vient de signer un projet de loi obligeant les restaurants de restauration rapide à payer jusqu'à 22 $ / heure aux travailleurs. Cela va mettre en faillite de nombreux restaurants en Californie, aggravant le manque d'options alimentaires et d'opportunités d'emploi pour les habitants. Via le WSJ :

    "Vous ne pouvez pas facturer suffisamment pour la nourriture pour compenser ce qui se passera du point de vue du travail", a déclaré Greg Flynn, président de Flynn Restaurant Group, qui exploite des marques franchisées dans 44 États et possède 105 restaurants en Californie.

    M. Flynn dit qu'il a fait un don aux campagnes politiques de Newsom. Il s'avère que vous obtenez toujours la tyrannie que vous soutenez. Tant que les Californiens inconscients continueront à voter pour les démocrates, ils continueront de sombrer dans la misère et l'autoritarisme.

    Où sont tous les gens de Jackson, Mississippi qui chient ?
    N'oubliez pas que l'ensemble du système d'eau municipal est tombé en panne à Jackson, dans le Mississippi, ce qui signifie qu'il n'y a pas d'eau pour rincer les toilettes. Cela soulève la question : où sont tous les gens qui chient là-bas ?

    S'ils chient dans les toilettes, ils doivent apporter de l'eau à la main pour les rincer. Où trouvent-ils toute cette eau ?

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  25. Ou peut-être qu'ils chient dans des seaux et jettent le contenu dans la cour arrière. Cela va créer un cauchemar pour le département de la santé et des conversations intéressantes entre voisins, surtout quand il pleut à nouveau.

    Comment fonctionnent les commerces en ville s'il n'y a pas de toilettes fonctionnelles ? Lorsque les habitants ont besoin de se réunir pour une réunion, demandent-ils à se rencontrer au coin de Cholera et E.Coli ? Sérieusement, à quel moment toutes les matières fécales deviennent-elles un problème de santé publique rappelant une nation du tiers monde effondrée comme Haïti ?

    Tout s'effondre
    Tous à dessein, les mondialistes déciment les piliers de la civilisation afin de provoquer l'effondrement et le dépeuplement. Ils attaquent :

    Aliments
    Énergie
    Santé (vaccins, armes biologiques)
    Des chaînes d'approvisionnement
    Finance
    Élections (gréement massif / mules)
    Liberté et légitime défense
    Météo / géoingénierie
    L'objectif primordial est d'exterminer la grande majorité de la population humaine, puis d'asservir les survivants.

    Les masses inconscientes l'acceptent, n'ayant aucune idée que si elles ont pris plusieurs coups covid, elles sont probablement déjà mortes.

    Learn more in today’s hard-hitting Situation Update podcast:

    Brighteon.com/3bafa0ca-3f77-455d-938e-b1a9c49fd4f7

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    https://Audiobooks.NaturalNews.com/

    Download my new audio book, “Resilient Prepping” at ResilientPrepping.com – it teaches you how to survive the total collapse of civilization and the loss of both the power grid and combustion engines.

    https://www.naturalnews.com/2022-09-05-industry-and-infrastructure-collapsing-across-europe-and-usa.html

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  26. La pénurie d'énergie en Europe est sur le point d'atteindre un mode de crise à part entière après que la Russie a complètement fermé un pipeline majeur


    Lundi 05 septembre 2022
    par : JD Heyes


    (Natural News) Aussi grave que soit la pénurie d'énergie en Europe à la suite des sanctions imposées par l'UE à la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, elle est sur le point d'entrer en mode crise.

    Cette semaine, les autorités russes ont complètement fermé indéfiniment le gazoduc Nord Stream, prétendument pour des « fuites » dans le système, bien que beaucoup pensent que ce n'est que la dernière mesure du président Vladimir Poutine pour punir ses voisins européens pour leurs sanctions.

    La panne pourrait prendre quelques jours, quelques semaines ou quelques mois - bien que toute interruption de l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe soit fataliste à ce stade, à l'approche rapide de l'hiver.

    Une photo de la fuite de pétrole présumée qui a été publiée en ligne semble minuscule et donne plus de poids aux théories selon lesquelles Poutine est à l'origine de cette dernière décision.

    Gazprom a publié une photo de la prétendue "fuite de pétrole" qui va maintenir le gazoduc Nord Stream 1 fermé pour le moment. pic.twitter.com/91jH8P9qLi

    – Javier Blas (@JavierBlas) 2 septembre 2022

    Cette décision est un "développement choquant" et un coup dur pour le continent européen, qui a passé les 10 à 15 dernières années à s'éloigner des combustibles fossiles et de l'énergie nucléaire fiables au lieu d'énergies "vertes" peu fiables et beaucoup plus chères : éolienne, solaire et hydrogène.

    La fermeture du gazoduc intervient alors que les nations européennes se précipitaient pour compléter les centres de stockage de gaz naturel avant l'hiver et tentaient de prévoir ce que Poutine pourrait faire ou ne pas faire dans les semaines à venir alors que la "guerre de l'énergie" se poursuit.

    Rapports Zero Hedge :

    Cela signifie que l'Europe sera désormais obligée de compter encore plus sur… eh bien… le gaz russe, sous la forme de GNL beaucoup plus cher revendu par la Chine. Et après avoir chuté de plus de 50 % au cours des derniers jours, nous nous attendons à ce que les prix du gaz européen soient sur le point de devenir super paraboliques et d'atteindre des sommets historiques dès le retour des échanges lundi.

    La nouvelle a rapidement fait chuter les spoos sous les 4 000, car tout espoir que l'hyperinflation énergétique en Europe était enfin terminée a été écrasé par le président russe.

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  27. Ce que cela signifiera pour les prix européens du gaz naturel est une énigme lorsque les politiciens et les experts se réveilleront lundi matin alors qu'aux États-Unis, les Américains célèbrent le travail en ne travaillant pas. Mais Samantha Dart de Goldman Sach a offert un point de vue, et ce n'est pas bon, via Zero Hedge :

    Nous pensons que cela ravivera l'incertitude du marché concernant la capacité de la région à gérer le stockage pendant l'hiver, entraînant une reprise importante à partir de lundi, imitant potentiellement les sommets d'août, si le problème à NS1 reste non résolu. Cependant, nous réitérons notre point de vue selon lequel même dans un scénario où NS1 reste à zéro, nous estimons que les marchés du gaz européens du nord-ouest peuvent s'équilibrer avec les prix Bal Summer TTF dans une fourchette de 215-230 EUR/MWh (en fonction de la mesure dans laquelle les flux NS1 inférieurs sont compensés par la baisse des réexportations allemandes de gaz russe), par rapport à nos attentes de 176 EUR TTF sous NS1 à un flux de 20 %.

    Il est important de noter que nos scénarios de prix reposent sur notre élasticité estimée de la demande de 1 mcm/j par mouvement de prix de 1,8 EUR. Par conséquent, une baisse potentielle de l'élasticité observée de la demande présente un risque à la hausse pour nos perspectives de prix. Plus précisément, si l'élasticité de la demande diminuait de moitié, par exemple, par rapport à notre estimation initiale, nous estimons que des prix TTF d'été jusqu'à 290 EUR/MWh seraient nécessaires pour amener le stockage à 90 % dans un scénario NS1 à débit nul.

    "Une nouvelle hausse des prix du gaz en Europe à la suite des nouvelles de la NS1 d'aujourd'hui va probablement également raviver le débat sur l'intervention du gouvernement sur le marché, la plupart des déclarations des responsables publics allant jusqu'à présent dans le sens d'une intervention sur les marchés de l'électricité", a-t-elle écrit.

    Pendant ce temps, Bloomberg News a noté que cette dernière fermeture de pipeline « marque une escalade dramatique de la crise énergétique en Europe – et survient juste au moment où les prix baissaient. Si la fermeture persiste, elle met en danger les ménages, les usines et les économies, affaiblissant la main de l'Europe alors qu'elle soutient l'Ukraine dans la guerre contre la Russie.

    Autrement dit, "des millions de signaleurs de vertu auront froid, faim et dans le noir cet hiver, mais au moins ils auront un drapeau ukrainien dans leur bio Twitter", a plaisanté le principe de Zero Hedge, Tyler Durden.

    Les sources comprennent :

    ZeroHedge.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-05-europes-energy-shortage-full-blown-crisis-mode-russia-shuts-major-pipeline.html

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  28. Toute l'économie allemande est plongée dans l'âge des ténèbres en raison des prix insensés de l'électricité ; les fabricants ARRÊTENT la production


    Lundi 05 septembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) L'énergie est devenue si chère en Allemagne que la (bientôt l'ancienne) puissance économique de l'Europe connaît maintenant une fermeture de fabrication qui menace d'effondrer la nation - et éventuellement le continent tout entier.

    Qualifiant la situation d'"alarmante", le ministre de l'Economie, Robert Habeck, a annoncé que si l'industrie s'efforçait depuis plusieurs mois de réduire la consommation de gaz, notamment en passant à des carburants alternatifs comme le pétrole, de nombreuses entreprises venaient "d'arrêter complètement la production".

    "Ce n'est pas une bonne nouvelle", a-t-il dit, "car cela peut signifier que les industries en question ne sont pas seulement en cours de restructuration mais connaissent une rupture - une rupture structurelle, qui se produit sous une pression énorme". (En relation: l'Allemagne est sur le point de perdre au moins la moitié de sa récolte à cause de la sécheresse.)

    Les prix de l'électricité pour l'année à venir en Europe ont atteint des sommets records la semaine dernière, pour chuter de moitié peu de temps après. Pourtant, le prix est incroyablement élevé - voir le graphique sur ce lien - et les fabricants réagissent en fermant boutique.

    "L'Europe est confrontée à une dévastation économique et à une dépression à une échelle qui fera de 2008 [sic] une promenade dans le parc", rapporte Zero Hedge à propos de la situation.

    L'effet de levier excessif de l'Allemagne est "bien plus que Lehman Brothers", prévient un expert financier
    Tout, des grandes entreprises industrielles aux petites entreprises commerciales et moyennes entreprises – toutes ces entreprises constituent le «Mittelstand» allemand – ressent la crise. Et les entreprises de chacun de ces secteurs ferment leurs portes parce que cela coûte trop cher de continuer à fonctionner.

    "Partout où l'énergie est une partie importante du modèle commercial, les entreprises vivent une véritable angoisse", a ajouté Habeck.

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  29. Gardez à l'esprit que chaque entreprise dépend de l'énergie - de l'énergie bon marché, pour être plus précis. Sans elle, faire des affaires, en particulier dans une économie mondialement concurrentielle, devient rapidement impossible.

    Il s'avère que de larges pans de l'économie allemande ne dépendent pas seulement de l'énergie bon marché, mais aussi de l'énergie russe, que l'Europe refuse d'acheter en raison des sanctions imposées par les États-Unis suite à l'invasion de l'Ukraine.

    D'autres régions fournissent également du gaz, mais pas aussi bon marché que la Russie, qui détient certaines des plus grandes réserves de pétrole et de gaz au monde. À moins que l'Allemagne ne recommence à acheter à la Russie, ce qui semble peu probable, l'économie allemande passera au revoir dans les mois à venir.

    Habeck a essentiellement confirmé cela, déclarant que l'avantage concurrentiel énergétique russe que l'Allemagne a longtemps maintenu "ne reviendra pas de sitôt, s'il revient jamais du tout".

    Au cours du week-end, l'expert financier Zoltan Pozsar a dit à peu près la même chose, expliquant que l'Europe est confrontée à un "moment Minsky" déclenché par un levier financier excessif - ce qui signifie que les marchés et le système financier hautement corrompus qui les alimentent sont une fois de plus responsables de cette calamité.

    "Et dans le contexte des chaînes d'approvisionnement", a ajouté Pozsar, "l'effet de levier signifie un effet de levier opérationnel excessif : en Allemagne, 2 000 milliards de dollars de valeur ajoutée dépendent de 20 milliards de dollars (d'une valeur) de gaz en provenance de Russie... c'est 100 fois l'effet de levier - bien plus que celui de Lehman ( Lehman Brothers).

    Pendant ce temps, le pipeline Nord Stream 1 (NS1) est à nouveau fermé pour "maintenance planifiée". Cela signifie qu'aucun gaz russe n'est actuellement acheminé vers l'Allemagne.

    "La panne survient alors que les pays européens souffrent déjà de fortes hausses de prix en raison de la diminution des approvisionnements russes", rapporte The Hedge. "Les prix ont plus que doublé depuis que l'exportateur russe Gazprom a pour la première fois limité les livraisons via Nord Stream 1 il y a trois mois."

    Siegfried Russwurm, le chef du principal lobby des affaires en Allemagne, BDI, a déclaré que les récentes hausses des taux d'intérêt aux États-Unis, associées au ralentissement de la croissance en Chine, frappent l'Allemagne d'un deuxième coup, car la Chine est l'un des plus grands marchés d'exportation du pays.

    L'effondrement de l'économie mondiale est bien engagé. Pour vous tenir au courant des dernières nouvelles, visitez Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ZeroHedge.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-09-05-germany-economy-dark-ages-inflation-manufacturers-halt-production.html

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  30. Énergie : Macron, président de la disette

    Les tenants de la théorie de la disette favorisent des intérêts particuliers contrairement aux partisans de la théorie de l’abondance.


    Simone Wapler
    le 7 septembre 2022


    « Fin de l’abondance, des évidences de l’insouciance » a déclaré Emmanuel Macron lors de la réunion de rentrée du Conseil des ministres le 24 août 2022.

    Extrait de l’allocution

    Il en remet une couche le 5 septembre en déclarant que « la meilleure énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas ».

    Le meilleur voyage, c’est celui qu’on ne fait pas…

    La meilleure viande c’est celle qu’on ne mange pas…

    La meilleure eau c’est celle qu’on ne boit pas…

    Le meilleur livre c’est celui qu’on ne lit pas…

    Le meilleur impôt c’est celui qu’on ne paie pas…

    (cherchez l’intrus).

    Le président du « en même temps » est aussi un grand amateur de sophisme.

    Il est très regrettable que les écrits de Frédéric Bastiat ne figurent pas au programme de l’ENA, cela nous éviterait beaucoup d’inepties.

    Frédéric Bastiat est l’économiste le plus ignoré de France et le plus connu à l’étranger. Chaque année, 15 000 exemplaires de La Loi se vendent aux États-Unis et les écrits de Bastiat figurent aux programmes des plus grandes universités.

    Dans les Sophismes économiques, écrit au XIXe siècle, Bastiat nous parle d’économie, des échanges qui rythment nos vies quotidiennes, mais il franchit allégrement les clôtures du champ économique. Il débouche sur l’essence de l’être humain : pourquoi avons-nous peur du manque, de l’inconnu, du changement… ? Pourquoi ce désir de protection contre nous-même ?

    Le sophisme part toujours d’une vérité incomplète. Pour le démonter il faut donc compléter sa prémisse. Mais c’est encore insuffisant. Il faut aussi s’attaquer à une chaîne complexe de relations de cause à effet :

    Nous ne pouvons nous en tenir à une cause et à son effet prochain. Nous savons que cet effet même devient cause à son tour. Pour juger une mesure, il faut donc que nous la suivions à travers l’enchaînement des résultats, jusqu’à l’effet définitif. Et, puisqu’il faut lâcher le grand mot, nous sommes réduits à raisonner.

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  31. Le premier texte des Sophismes s’intitule « Abondance – disette ». Il oblige à raisonner sur ce thème.

    Bastiat y démontre que les hommes d’État aiment la disette, ils la soutiennent et l’organisent même sous la pression de ceux que Bastiat nomme les publicistes (on dirait aujourd’hui lobbyistes).

    La Presse, le Commerce et la plupart des journaux quotidiens ne publient-ils pas un ou plusieurs articles chaque matin pour démontrer aux chambres et au gouvernement qu’il est d’une saine politique d’élever législativement le prix de toutes choses par l’opération de tarifs ? Les trois pouvoirs n’obtempèrent-ils pas tous les jours à cette injonction de la presse périodique ?

    Le sophisme est ainsi démonté :

    On remarque qu’un homme s’enrichit en proportion de ce qu’il tire un meilleur parti de son travail, c’est-à-dire qu’il vend au plus haut prix. Il vend à plus haut prix en fonction de la rareté, de la disette du genre de produit qui fait l’objet de son industrie. On en conclut que quant à lui du moins, la disette l’enrichit. Appliquant successivement ce raisonnement à tous les travailleurs on en déduit une théorie de la disette.

    Si on appliquait la théorie de la disette à l’abondance, on serait porté à conclure :

    Quand un produit abonde, il se vend à bas prix : donc le producteur gagne moins. Si tous les producteurs sont dans ce cas, ils sont tous misérables : donc c’est l’abondance qui ruine la société. Et comme toute conviction cherche à se traduire en fait, on voit dans beaucoup de pays, les lois des hommes lutter contre l’abondance des choses.

    Cette théorie est évidemment idiote si l’on pose en prémisse que « la richesse des hommes, c’est l’abondance des choses ».

    Nous sommes tous potentiellement consommateur de tout. « Le consommateur est d’autant plus riche qu’il achète toutes choses à meilleur marché ; il achète les choses à meilleur marché en proportion de ce qu’elles abondent, donc l’abondance l’enrichit ; ce raisonnement étendu à tous les consommateurs conduirait à la théorie de l’abondance. »

    En revanche, nous ne sommes pas chacun potentiellement producteur de tout.

    Par conséquent, les tenants de la théorie de la disette favorisent des intérêts particuliers contrairement aux partisans de la théorie de l’abondance.

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  32. Pourquoi avons-nous abandonné l’énergie nucléaire dont l’abondance était garantie ? Pour des raisons électoralistes (glaner des votes écologistes) pour inonder des industriels de l’énergie renouvelable de subventions (capitalisme de copinage).

    Frédéric Bastiat fut le premier à dénoncer le système d’accaparement par la ruse de la spoliation légale par l’État (« cette grande fiction selon laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ») au nom d’une prétendue solidarité (« la Fraternité légalement forcée »).

    Il faudrait que chaque électeur mécontent puisse expédier Sophismes économiques et La loi à son député, sénateur, maire, et pourquoi pas à l’Élysée et Matignon pour qu’un peu de bon sens revienne dans les cerveaux de « la France d’en haut »

    https://www.contrepoints.org/2022/09/07/438353-energie-macron-president-de-la-disette

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  33. CRISE ÉNERGÉTIQUE ET SANCTIONS :

    Après l’arrêt de Nord Stream, la Russie «torche du gaz» à perte

    «Cela est très mauvais pour l’environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre», déplore une responsable de l’UE.


    6 septembre 2022, 15:53


    La Russie, qui a suspendu la livraison de gaz à l’Union européenne par le gazoduc Nord Stream, «torche du gaz» à perte, car «ses réservoirs sont pleins», a déploré mardi, la commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson.

    «Pas d’autres gazoducs»

    «Nous voyons que la Russie et ses compagnies utilisent le gaz naturel comme une arme. Ils ont coupé les livraisons vers l’Europe, mais (...) ils n’ont pas d’autres gazoducs vers d’autres régions du monde, et leurs réservoirs souterrains sont pleins», a déclaré la commissaire européenne, à des journalistes, au cours d’une visite dans la capitale indonésienne Jakarta. «Nos satellites ont enregistré des fuites de gaz et le torchage de gaz naturel, or, cela est très mauvais pour l’environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre».

    Plafonnement du prix

    L’Europe risque de faire face à un manque aigu de gaz cet hiver après l’annonce vendredi de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1 par le géant russe Gazprom. Le Kremlin a lié l’arrêt des livraisons vers ce gazoduc stratégique aux sanctions prises par les Occidentaux, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Par ailleurs, à la suite de la décision de l’Union européenne de se passer presque totalement de pétrole russe, «la Russie cherche de nouveaux marchés et est prête à vendre ses produits pétroliers à prix cassés à ceux qui voudraient en acheter», a déclaré Kadri Simson. Mais les membres du G7 ont annoncé vendredi un plafonnement du prix du pétrole exporté par la Russie, pour limiter les revenus engrangés par Moscou. «Nous ne voulons pas payer à un agresseur un prix indu. Donc notre message à l’Indonésie, mais aussi à l’Inde et à la Chine est que si vous voulez toujours acheter des produits pétroliers russes, nous proposons un plafonnement du prix».

    Réunion du G20

    Kadri Simson, qui était en Indonésie pour une réunion du G20, sur l’énergie et des entretiens bilatéraux, va poursuivre son voyage en Inde, où elle devrait discuter de cette proposition. Elle n’a pas indiqué en revanche quelle était la position de l’Indonésie face au plafonnement du prix du pétrole russe. La compagnie pétrolière indonésienne Pertamina, avait envisagé de commencer à acquérir du pétrole russe à prix cassé, mais n’a pas confirmé avoir passé de contrat avec la Russie, depuis le début de la guerre en Ukraine en février.

    https://www.lematin.ch/story/apres-larret-de-nord-stream-la-russie-torche-du-gaz-a-perte-313302762601

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    Réponses
    1. HAHAHAHA ! (Poutine se marre !), TOUTES les compagnies pétrolières du monde torchent le gaz ! TOUTES ! Pourquoi ? Parce que le gaz qui fait monter le pétrole en y ajoutant la pression n'a pas un prix identique au pétrole. Capture et stockage demandent beaucoup de frais d'investissement.
      Alors, faire un papier là-dessus... HAHAHAHA !

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  34. FACTURES ÉNERGÉTIQUES : ATTENDEZ-VOUS À PLUSIEURS AUGMENTATIONS EN 2023


    par PAOLO GAROSCIO
    07/09/2022


    Le bénéfice net de TotalEnergies a atteint 5,7 milliards d'euros entre avril et juin 2022.

    Alors que l’inquiétude monte en France concernant les factures d’énergie et la capacité des ménages à les payer, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, confirme : des augmentations des prix de l’énergie sont attendues en 2023. Si le bouclier tarifaire est confirmé, il ne sera plus aussi efficace qu’en 2022…

    Énergie : en 2023, des hausses « contenues »… mais des hausses quand même

    Le bouclier tarifaire, en vigueur depuis octobre 2021 sur le gaz et février 2022 sur l’électricité, va bel-et-bien évoluer en 2023. Sa forme actuelle prendra fin le 31 décembre 2022 semble confirmer Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, sur BFMTV le 6 septembre 2022. Toutefois, il précise que le gouvernement va continuer « à protéger » les Français « de la flambée des prix de l’énergie ».

    Cette protection sera néanmoins baissée : « on ne l'a jamais caché. Il y aura des hausses parce qu'il faut que régulièrement on puisse ajuster les prix », a déclaré le ministre. Il annonce donc non pas une mais plusieurs augmentations : peut-être le retour de l’évolution mensuelle des tarifs réglementés d’Engie et d’EDF ?

    Le ministre ne se prononce toutefois pas sur le niveau de hausse des prix, sans doute pas encore fixé. Il tente de rassurer en déclarant que les augmentations « seront contenues ». Mais tout dépendra, en réalité, du marché international, de la disponibilité de gaz et électricité et, surtout, de la météo et des températures de l’hiver 2022-2023.

    Pas question d’augmenter plus les factures des plus riches

    Celles et ceux qui espéraient que les augmentations seraient différemment réparties en fonction du revenu des ménages seront déçus : ce n’est pas le projet du gouvernement, toujours opposé d’ailleurs à une taxation des superprofits. Le bouclier tarifaire évoluera en montant… mais pas en assiette : « il y aura la même augmentation pour tout le monde », précise Bruno Le Maire qui juge qu’échelonner la protection en fonction des revenus serait une « usine à gaz ».

    Et, surtout, que les Français ne s’attendent pas à ce que le gouvernement fasse des miracles : « le prix du gaz et de l'électricité sera le plus contenu possible. Dans la mesure de ce que nous permettent nos finances publiques », annonce le locataire de Bercy.

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  35. ÉNERGIE : EN FRANCE, IL FAUT PLUS D'UN SMIC POUR PAYER LA FACTURE


    par PAOLO GAROSCIO
    07/09/2022


    Le SMIC brut a atteint 1.678,95 euros par mois en août 2022.

    La hausse des prix de l’énergie est une des principales causes de l’érosion du pouvoir d’achat des ménages : la facture grimpe pour les particuliers, mais aussi pour les professionnels qui répercutent ces hausses sur les prix des produits. La Confédération européenne des syndicats (CES) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme : il faut un voire deux mois de salaire pour… payer la facture d’énergie en Europe.
    Et malgré le bouclier tarifaire, qui a limité la hausse des prix de l’énergie en France, l’Hexagone n’est pas en reste. Or, le bouclier tarifaire va évoluer en 2023 et des augmentations de prix sont attendues.

    Le SMIC français ne suffit pas à payer un an de factures énergétiques

    Dans un communiqué de presse publié le 6 septembre 2022, la CES compare les salaires minimum en vigueur dans 16 États européens avec la facture énergétique annuelle dans ces mêmes pays. Pour la France, c’est simple : le coût annuel de l’énergie en juillet 2022 atteint 1.603 euros. Or, ce montant est proche du SMIC brut (1.678,95 euros depuis l’augmentation du 1er août 2022) et, surtout, supérieur au SMIC net (1.329,05 euros). De fait, les travailleurs au SMIC, alerte la CES, vont dépenser plus d’un mois de salaire net et près d’un mois de salaire brut pour payer leur facture annuelle d’énergie.

    La situation est similaire lorsqu’on regarde la rémunération moyenne annuelle en France, 29.972 euros selon les données prises par la CES. Les Français doivent ainsi travailler 20 jours pour simplement payer gaz et électricité.

    Parfois il faut travailler plusieurs mois pour payer la facture

    Les Français s’en sortent malgré tout plutôt bien : avec « seulement » 30 jours de travail nécessaire pour payer la facture annuelle de gaz et électricité, ils sont dans le bas du classement avec la Roumanie ou encore la Hongrie. Car d’autres Européens souffrent bien plus.

    Selon la CES, en Belgique il faudra 37 jours de salaire minimum pour payer la facture annuelle, 48 jours aux Pays-Bas ou encore 65 jours (soit plus de deux mois) en République Tchèque. La facture annuelle en juillet 2022 y atteint 34.468 couronnes tchèques (1.400 euros) pour un salaire mensuel minimum de 16.200 couronnes tchèques (657 euros).

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  36. Les syndicats demandent une hausse des salaires et une taxation des plus riches
    Face à la situation, qui risque de devenir ingérable pour les travailleurs les moins bien payés, la CES demande « des augmentations de salaires », un « plafonnement du montant des factures », un « taxe sur les surprofits des entreprises d’énergie » ainsi que des aides d’urgence pour les ménages les plus défavorisés.

    « Des millions de travailleuses et de travailleurs avaient déjà des difficultés à payer leurs factures avant la crise et on leur demande aujourd’hui de payer des prix de l’énergie qui s’envolent alors que les salaires perdent chaque jour de leur valeur », déclare, dans le communiqué de presse, Esther Lynch, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats.

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  37. Chaînes d'approvisionnement, taux d'intérêt et inflation


    Par Alasdair Macleod
    Argent d'or
    7 septembre 2022


    La perturbation des chaînes d'approvisionnement mondiales est considérée comme un problème temporaire qui n'a pas encore été résolu, mais il y a de bonnes raisons de croire qu'il est désormais permanent.

    Après la fin de la guerre froide contre la Chine et l'avènement d'une nouvelle ère de paix, les fabricants américains et autres ont commencé à étendre leurs installations de production en Chine et en Asie du Sud-Est. C'était le début de ce qui est devenu un système commercial basé sur des chaînes d'approvisionnement mondiales, une logistique de plus en plus sophistiquée et une gestion des stocks juste à temps.

    Les chaînes d'approvisionnement mondiales offrent d'énormes avantages entre les nations pacifiques, mais elles cessent de fonctionner lorsqu'elles sont en guerre.

    La détérioration des relations commerciales entre l'Amérique et la Chine, le covid et la perturbation de la logistique internationale les plongent dans un conflit non déclaré. L'environnement commercial s'inscrit désormais dans un contexte de lutte géopolitique de plus en plus belliqueuse, impliquant à la fois la Chine et la Russie d'un côté, et l'Amérique et ses alliés de l'autre. En l'absence de détente, qui semble désormais une perspective lointaine, le système des chaînes d'approvisionnement mondiales ne peut plus fonctionner. Ils doivent se réinstaller à l'intérieur des frontières nationales.

    Les conséquences sont une interruption à long terme de l'approvisionnement en produits, une hausse des prix à la consommation et une flambée des prix de l'énergie déjà constatée en Europe. S'ajoutant à une nouvelle tendance à la hausse des taux d'intérêt et à la contraction du crédit bancaire, elle a les allures d'une crise économique pour l'Occident, à laquelle les gouvernements sont tenus de répondre en créant une tempête inflationniste.

    Cet article analyse ces nouvelles conditions commerciales en temps de guerre dans le contexte géopolitique et examine les conséquences probables.

    Le contexte du commerce mondial s'est détérioré

    Il existe une hypothèse générale selon laquelle, peut-être l'année prochaine, les difficultés de la chaîne d'approvisionnement seront surmontées. C'est le principal élément derrière les attentes de la banque centrale, à savoir qu'après la pause actuelle limitant l'offre de produits, l'inflation des prix à la consommation reviendra à l'objectif de 2 %. L'erreur est de confondre deux problèmes : le problème de la chaîne d'approvisionnement, dont les conditions ont fondamentalement changé, et la baisse du pouvoir d'achat des monnaies fiduciaires. Cependant, les perspectives d'inflation sont liées aux perspectives commerciales.

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  38. Il ne fait guère de doute que l'inflation des prix au niveau des producteurs et des consommateurs, reflétant la baisse du pouvoir d'achat des devises, est hors de contrôle. À Jackson Hole vendredi dernier, le président de la Fed, Jay Powell, l'a admis. Il a minimisé les preuves d'une récession et a donné la priorité aux efforts de la Fed pour faire face au problème de l'inflation.

    La résurgence de l'inflation des prix met fin à une baisse de quarante-deux ans des taux d'intérêt et des rendements obligataires qui les avait amenés à zéro. Nous sommes presque certainement entrés dans une nouvelle phase de hausse des taux d'intérêt. Une petite augmentation d'une tendance baissière à long terme est une chose, mais il s'agit maintenant d'une force obscure d'une ampleur bien plus grande. Le graphique 1, du rendement du Trésor américain à 10 ans, probablement l'indice de référence le plus surveillé par les investisseurs du marché obligataire national et international, confirme qu'un tournant majeur a été atteint.

    - voir graph sur site -

    Après avoir culminé à 15,84 % le 30 septembre 1981, le rendement de cet indice de référence a alors amorcé sa baisse à long terme. Et lorsque le rendement a augmenté de temps en temps, il n'a jamais violé la ligne de tendance baissière, comme en témoignent quatre points de contact majeurs (flèches). Cette tendance baissière était aussi solide que possible; jusqu'à ce que le rendement le dépasse début juin. Et après l'avoir fait, juste pour s'assurer, il est revenu et l'a testé, et est maintenant prêt à se libérer et à refléter correctement un indice des prix à la consommation qui approche les 10% par an.

    L'analyse technique et la réalité nous indiquent que nous entrons dans une nouvelle ère de hausse des rendements obligataires et des taux d'intérêt. Et avec la fin de leur ère de déclin, la hausse des taux d'intérêt et des rendements obligataires confirmera également que la période de financiarisation de l'économie américaine qui l'accompagnait est également terminée. Par conséquent, nous pouvons nous attendre à une baisse des valeurs sur l'ensemble du spectre des actifs financiers. Les facteurs qui ont fait passer l'indice S&P 500 de moins de 100 dans les années 1980 à 4 800 en décembre dernier sont en train de s'inverser.

    Ces facteurs qui animent Wall Street trouvent un écho dans d'autres centres financiers. Ils conduiront à des transferts de capitaux imprévisibles hors des obligations et des actions, et entre les devises. La délocalisation de la production au fur et à mesure de la financiarisation de l'Amérique ira en sens inverse, la chaîne d'approvisionnement de la production revenant à terre pour les raisons révélées dans cet article. La tendance sera au capital de migrer des activités financières vers la production.

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  39. La transition sera extrêmement perturbatrice. Incapables d'absorber des coûts d'emprunt plus élevés, les entreprises échoueront et il y aura des défaillances dans le système financier mondial. Les finances publiques en subiront un coup supplémentaire, car la hausse des engagements sociaux et la baisse des recettes fiscales font monter en flèche les déficits budgétaires. Et les politiciens, prenant toujours la ligne de la moindre résistance, ne savent que dépenser, dépenser, dépenser.

    L'affaire de tout le monde n'est l'affaire de personne, un message auquel les politiciens auraient dû adhérer. Mais ce génie s'est échappé de la bouteille il y a longtemps. Ils sont maintenant politiquement et légalement engagés à détruire leurs monnaies dans leurs ultimes tentatives pour plaire à tout le monde. Et à mesure que leurs devises baissent, le capital qui n'est pas détruit par la chute de la valeur des actifs financiers ira sans aucun doute dans les produits de base nécessaires, les couvertures d'actifs et de devises, et pour le financement des chaînes d'approvisionnement délocalisées. Ce sera une nouvelle tendance, une tendance qui dénoue les quarante dernières années.

    J'ai écrit sur la dynamique derrière ce nouveau monde courageux : l'incapacité du système bancaire mondial à traverser la tempête, les erreurs que les politiciens de l'alliance occidentale ont commises en poussant l'ours russe et le sort des nations qui se sont mises entre les mains de des banquiers centraux qui affichent des degrés frappants d'ignorance économique. Passons maintenant à la question du commerce.

    La loi de l'avantage comparatif

    Avant d'examiner les conséquences d'une perte des chaînes d'approvisionnement internationales du commerce et les conséquences probables, il convient de se rappeler pourquoi le libre-échange nous profite.

    Lorsque des sociétés basées aux États-Unis et ailleurs ont déplacé la production et l'approvisionnement en composants vers l'Asie de l'Est, c'était dans l'intérêt des consommateurs et cela leur a permis de bénéficier d'un meilleur niveau de vie qu'ils n'auraient pu en avoir autrement. Mettez de côté la question émotive des frontières nationales, et les avantages deviennent encore plus évidents. Cela a été initialement décrit il y a plus de 200 ans par l'économiste David Ricardo comme l'avantage comparatif du commerce.

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  40. Il a illustré ce point en comparant le coût de production du vin et du tissu au Portugal et en Angleterre. Il a fait valoir que parce qu'il était moins cher de produire du vin au Portugal qu'en Angleterre, et moins cher de produire du tissu en Angleterre qu'au Portugal, cela n'avait aucun sens pour l'Angleterre de déployer des ressources de main-d'œuvre pour produire du vin, et pour le Portugal de déployer de la main-d'œuvre pour produire du tissu. Par conséquent, il était logique que les Anglais achètent du vin portugais et que les Portugais achètent du tissu anglais.

    La même logique s'applique aux exemples moins évidents. Un résident de l'État de New York a le choix entre des produits dans les magasins, certains fabriqués dans l'État et des produits comparables fabriqués dans d'autres États. Nous nous attendrions à ce que le New Yorker achète ce qu'il juge le mieux adapté à ses besoins, quel que soit l'endroit où il est produit en Amérique. Et si suffisamment d'Américains à travers le pays expriment une préférence pour un produit particulier fabriqué, par exemple en Caroline du Nord, il est logique que ce producteur consacre plus de ressources à sa production. De même, si les ventes d'un produit concurrent fabriqué à New York ne parviennent pas à couper la moutarde, alors ce fabricant doit soit modifier et améliorer son produit, soit réaffecter ses ressources en capital à autre chose. Les choix des clients envoient aux deux fabricants des signaux sur lesquels ils doivent agir.

    Dans une économie qui fonctionne bien, le client est toujours roi. Les producteurs de biens et de services doivent se consacrer à satisfaire leurs clients, répondre à leurs demandes actuelles et anticiper leurs besoins futurs, quelles que soient leurs localisations relatives. Les producteurs et les clients sont mis en relation par des distributeurs, des grossistes et des détaillants qui se font également concurrence.

    À part le chauvinisme, il n'y a aucune différence entre un New-Yorkais qui achète un produit de Caroline du Nord ou de Chine, d'Europe ou du Japon. La règle de l'avantage comparatif s'applique toujours. Il doit être libre de faire ce qu'il veut. Ce n'est qu'en suivant les principes du commerce qui maximisent la concurrence que tout le monde en profite. Et c'est dans le but d'offrir le meilleur des avantages comparatifs que les grandes et petites entreprises ont déplacé leur production vers la Chine et l'Asie de l'Est et ont développé des chaînes d'approvisionnement complémentaires.

    Ce n'est jamais l'affaire du gouvernement d'intervenir ou d'influencer les choix faits par les consommateurs, mais c'est l'affaire des entreprises à but lucratif de le satisfaire.

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  41. Les avantages commerciaux sont désormais annulés

    L'une des conséquences de la surréglementation des entreprises et de la hausse des impôts est qu'il arrive un moment où elles abandonnent une culture familière et se taillent un avenir ailleurs. Depuis les années 1980, c'est l'histoire entre l'Amérique et l'Asie de l'Est. Face à une bureaucratie américaine qui n'accorde aucune valeur au temps, les entreprises américaines ont construit des usines hautement automatisées partout entre la Chine et l'Indonésie en deux fois moins de temps qu'il n'en faut pour qu'une opération similaire s'installe aux États-Unis et cela coûte considérablement moins cher. Intégrez ces faits dans un calcul commercial, ajoutez la disponibilité d'une main-d'œuvre moins chère prête à travailler de plus longues heures sans syndicats, et il n'est pas surprenant que le financement soit une bien meilleure proposition qu'une opération similaire en Amérique - ou en Europe, au Japon ou La Corée du Sud d'ailleurs.

    Au cours des quarante dernières années, les dividendes de la paix des années post-communistes ont conduit la Chine et l'Asie du Sud-Est à devenir le fabricant mondial. Et à mesure que la capacité de production de la région augmentait, l'externalisation de la production augmentait comme alternative à l'établissement de ses propres installations. Ce processus était devenu si efficace que l'empreinte nationale de nombreux fabricants américains s'est réduite à un peu plus que des centres de conception et de distribution, encore améliorés par une gestion des stocks juste à temps et une logistique sophistiquée reliant le tout.

    De plus, le déficit commercial des États-Unis a fait en sorte que les dollars se retrouvent entre des mains étrangères, garantissant son rôle de monnaie de réserve mondiale et protégeant son pouvoir d'achat. Comme l'économiste Robert Triffin l'a souligné des décennies plus tôt, il était nécessaire que l'Amérique enregistre des déficits commerciaux pour satisfaire la demande de dollars exportés pour agir comme monnaie de réserve. C'est exactement ce que faisaient les accords commerciaux avec la Chine et l'Asie du Sud-Est. La balance des paiements américaine était protégée par le désir de détenir des dollars au lieu de les vendre sur les marchés. Et les partenaires commerciaux des États-Unis ont financé une grande partie du déficit budgétaire américain.

    Les avantages pour le consommateur américain étaient énormes, comme ils l'étaient pour le gouvernement. Les biens bon marché ont permis aux consommateurs de profiter largement des avantages, tandis que le gouvernement fédéral a pu dépenser plus qu'il n'a reçu en impôts sans alimenter indûment l'inflation des prix à la consommation.

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  42. Ensuite, les politiciens se sont impliqués. Le président Trump était bouleversé par la perte d'emplois de cols bleus en Amérique, affirmant que la Chine les avait volés par des pratiques déloyales. Il a augmenté les tarifs commerciaux et imposé des sanctions sur les produits visant à préserver l'avance technologique de l'Amérique. Il a affirmé que le déficit commercial était la preuve que la Chine arnaquait l'Amérique. Et son conseiller en politique économique Peter Navarro et son secrétaire au Commerce Wilbur Ross étaient d'accord.

    Ross était un investisseur vautour avec une compréhension limitée de l'économie. Navarro aurait dû savoir mieux. Tout étudiant en économie commerciale reconnaît que l'origine des déficits commerciaux est une combinaison d'un déficit budgétaire national et de changements dans le niveau d'épargne du secteur privé. C'est pourquoi, en l'absence de tout changement du taux d'épargne, un déficit commercial finit par s'apparenter au déficit budgétaire, souvent appelé syndrome des déficits jumeaux.

    La logique derrière cette identité comptable est simple, du moins pour les économistes classiques qui comprennent que nous produisons pour consommer, et que toute consommation découle de la production. C'est ce qu'on appelle la loi de Say, que Keynes a écartée parce qu'elle gênait sa nouvelle macroéconomie, mais elle définit néanmoins avec précision le fonctionnement de la division du travail et explique le rôle d'intermédiaire de l'argent dans la transformation de la production en consommation de biens divers.

    Si les consommateurs et les producteurs augmentent leurs gains et leurs profits en réduisant leur épargne et qu'il n'y a pas d'augmentation des impôts, alors ils dépensent évidemment plus qu'ils ne produisent. L'écart doit être comblé par des importations supplémentaires. De même, s'ils retiennent leurs dépenses, augmentant ainsi leur épargne, les importations doivent chuter pour la même raison. Et si le gouvernement a un déficit budgétaire, certaines de ses dépenses pourraient être directement consacrées aux importations, ou alternativement, un excès de dépenses par rapport aux revenus du secteur privé non compensé par la production entraîne toujours des importations supplémentaires. Par conséquent, le déficit budgétaire plus ou moins la variation de l'épargne du secteur privé est toujours égal au déficit commercial.

    Par conséquent, si une nation gère ses finances de manière responsable, les échanges d'importation et d'exportation auront tendance à s'équilibrer. Le problème créé par le président Trump était son désir exprimé de réduire les impôts pour stimuler l'économie sans réduire les dépenses publiques. Le déficit budgétaire a augmenté au cours de son mandat, tout comme le déficit commercial malgré ses tarifs douaniers. C'est pourquoi le déficit commercial a augmenté, et ce n'était pas dû à des facteurs externes.

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  43. La guerre de Trump contre la production chinoise a déclenché une tempête. Au départ, la Chine a répondu en termes apaisants pour faire face à une agression américaine encore plus déterminée contre le commerce. Les accusations selon lesquelles Huawei utilisait sa technologie 5G comme une porte dérobée pour les services de sécurité chinois étaient impossibles à réfuter et, vraies ou non, n'ont servi qu'à renforcer les soupçons. Et la Grande-Bretagne, qui développait des relations financières avec la Chine, n'avait d'autre choix que de faire volte-face politique et soutenait la position américaine en emmenant avec elle les autres partenaires du renseignement à cinq yeux. La législation américaine regroupant Hong Kong avec la Chine à des fins commerciales ainsi que des manifestations locales – que la Chine croyait avoir été secrètement gérées et financées par des agences de renseignement américaines – a ensuite forcé la Chine totalitaire à prendre un plus grand contrôle politique de l'île, reniant l'esprit du traité d'indépendance lorsque son bail a été cédé par la Grande-Bretagne.

    Les médias occidentaux ont généralement vu ces développements comme une série d'actions justifiées contre le totalitarisme, et que sur son traitement des Ouïghours, la Chine avait moralement tort. Plus précisément, il s'agissait d'une escalade des hostilités provoquée par l'Amérique, commençant par des politiques commerciales et se transformant en quelque chose de plus grave.

    Parallèlement, à la suite de l'affaire Skripal, les relations de la Russie avec la Grande-Bretagne et d'autres membres de l'organisation de sécurité à cinq yeux se sont détériorées. C'est une voie qui a encouragé Poutine à tourner le dos à l'alliance occidentale. Et après le retrait soudain de l'Amérique d'Afghanistan et le Brexit britannique, Poutine a vu que l'alliance occidentale était en fuite.

    Il a estimé que le moment était venu de sécuriser les frontières occidentales de la Russie contre l'agression de l'OTAN, qui a conduit à l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a six mois. Par conséquent, l'alliance de l'OTAN dirigée par les États-Unis s'est pleinement engagée dans une guerre par procuration en Ukraine et une guerre non déclarée avec la Chine, dont les conséquences à long terme, outre la débâcle immédiate des sanctions, commencent à se clarifier.

    Entre elles, les deux superpuissances asiatiques dominent l'approvisionnement en énergie et en matières premières de l'Occident et leurs chaînes d'approvisionnement pour la production. En l'absence d'une nouvelle glasnost, ce ne seront pas seulement les prix plus élevés de l'énergie qui saperont les économies de l'Alliance occidentale, mais toute la base de son commerce.

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  44. Comme l'a souligné Zoltan Pozsar dans deux articles récents pour le Credit Suisse, le premier intitulé Guerre et taux d'intérêt et le second, Guerre et politique industrielle, il existe des différences fondamentales entre les taux d'intérêt en temps de paix et la politique industrielle par rapport à la situation actuelle, où une guerre formelle entre l'OTAN et les hégémonies asiatiques est pratiquement déclarée. La figure 1 ci-dessus confirme la position des taux d'intérêt. La perturbation continue des chaînes d'approvisionnement mondiales confirme la seconde.

    La dépendance de l'Occident aux chaînes d'approvisionnement existantes est son talon d'Achille

    Parallèlement à la financiarisation des économies occidentales, l'ère des chaînes d'approvisionnement mondiales développées au cours des quarante dernières années est désormais révolue. L'impact sur les grandes entreprises est sévère. Apple, par exemple, sera contraint de réduire sa dépendance vis-à-vis de la fabrication chinoise. Mais la relocalisation de leurs installations de production ailleurs en Asie du Sud-Est est loin d'être facile car l'établissement de nouvelles installations dépend de la disponibilité de matériaux de construction et d'équipements de fabrication. Mais en raison des mêmes difficultés de chaîne d'approvisionnement, ils ne le sont pas. De plus, le recyclage du personnel dans d'autres sites asiatiques prend du temps, et ils ne sont pas aussi disponibles aujourd'hui, alors qu'Apple a lancé ses plans de relocalisation initiaux dans des sites asiatiques vierges il y a des décennies. Les pratiques de juste-à-temps laissent les entreprises dans cette position sans coussin d'inventaire.

    Pour des raisons similaires, il est logique que la Chine s'assure l'accès à la capacité de fabrication de puces informatiques de Taiwan, ce qui est sans aucun doute un motif de plus en plus important pour elle d'affirmer que Taiwan doit être réincorporé dans une Grande Chine.

    Il ne fait guère de doute que l'industrie américaine est désormais confrontée à des difficultés majeures pour maintenir la production et le flux de produits vers les États-Unis. En effet, les installations de fabrication étrangères des États-Unis sont sous pression, un problème auquel sont confrontés tous les membres de l'alliance dirigée par les États-Unis. Par conséquent, les pénuries du côté de l'offre persisteront et s'intensifieront, entraînant une escalade des insolvabilités et du chômage en Amérique, en Europe et en Grande-Bretagne. Mais le problème le plus important et le plus évident de la chaîne d'approvisionnement est la perturbation des approvisionnements énergétiques de la Russie vers l'Europe.

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  45. Avant l'hiver dans l'hémisphère nord, les prix du gaz naturel en Europe s'envolent. En suivant des politiques vertes de décarbonation de sa production d'énergie domestique, l'UE est devenue dépendante des combustibles à base de carbone provenant d'ailleurs, en particulier de Russie. Ce n'était pas un problème tant qu'une paix précaire régnait. Les approvisionnements pouvaient être maintenus et de nouveaux pipelines en provenance de Russie étaient en cours de construction. Mais maintenant que l'Europe est sur le pied de guerre financière et commerciale contre la Russie, elle fait face à une position pour laquelle la seule solution est de rouvrir et de redémarrer sa propre production de combustibles fossiles.

    Outre le fait qu'il n'y a pas assez de temps pour augmenter la production de combustibles fossiles de l'UE, cela entre en conflit avec les objectifs de neutralité carbone d'ici 2030 ou 2035. Face à la réalité, les pays de l'UE devront abandonner complètement ces objectifs et adopter à nouveau combustibles fossiles, dont la race humaine ne peut se passer de façon réaliste. En outre, les approvisionnements en céréales et en engrais en provenance d'Ukraine et des steppes sont gravement perturbés, ce qui entraîne des prix alimentaires beaucoup plus élevés et des pénuries.

    C'est un problème qui touche également toutes les autres nations qui dépendent des chaînes d'approvisionnement mondiales. Et à l'inverse, l'Allemagne, par exemple, constate que sa capacité à approvisionner à la fois la Chine et la Russie en biens intermédiaires et en produits finis est désormais entravée par les conditions de sa propre chaîne d'approvisionnement, qui sont passées d'une base de temps de paix à une base de guerre économique. Tous les flux commerciaux se sont gommés.

    Pendant ce temps, la Chine et la Russie, ainsi que leurs alliés sur le continent eurasien, continueront de récolter les bénéfices de la diversité de la chaîne d'approvisionnement entre eux et disposeront d'un excédent d'énergie et de matières premières à prix réduit, que la Russie est prête à régler dans sa propre monnaie.

    Les conséquences sur les prix du retour aux chaînes d'approvisionnement domestiquées

    Il est évident que la fin de plus de quarante ans de diversification de la chaîne d'approvisionnement mondiale aura un impact majeur sur toutes les économies concernées. Pour les pays occidentaux, cela signifiera un mélange affligeant de consommateurs confrontés à des prix plus élevés pour tout et d'entreprises en faillite. La clé de ce résultat sera la politique gouvernementale : les gouvernements mettront-ils les ressources financières à la disposition des consommateurs pour payer les prix plus élevés qu'implique la délocalisation de la production ? Très certainement, la réponse est oui.

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  46. Par conséquent, nous pouvons voir une nouvelle raison pour laquelle les gouvernements occidentaux doivent augmenter leurs dépenses pour protéger les fabricants dans le but de limiter les pertes d'emplois. Sans doute, la monnaie sera-t-elle également héliportée pour venir en aide aux consommateurs en détresse et pour soutenir l'activité économique.

    Mais la situation est considérablement plus complexe que la simple subvention de la production nationale. Comme indiqué précédemment, nous constatons également un changement dans la tendance primaire des taux d'intérêt, ce qui affaiblit les prix des actifs, rend les plans d'affaires moins viables et augmente le coût de financement de la dette publique. La tendance à la délocalisation depuis quarante ans et les conditions financières qui l'ont accompagnée s'inversent.

    De plus, le crédit bancaire se contracte déjà, comme le montre le graphique Bloomberg de la masse monétaire mondiale ci-dessous. La masse monétaire est essentiellement un crédit bancaire en cours et l'élément monétaire ne se contracte pas. La hausse des taux d'intérêt rend les banquiers plus prudents.

    - voir graph sur site -

    Alors qu'au départ, une hausse des taux d'intérêt est bonne pour les marges de crédit, elle est rapidement dépassée par les inquiétudes des banques concernant le risque de crédit. Aujourd'hui, les banques sont très fortement endettées mesurées par le rapport entre les actifs et les fonds propres. Par conséquent, dans un environnement de taux d'intérêt en hausse, les banques voudront réduire leur exposition, s'attendant à une augmentation des prêts non performants. À l'échelle mondiale, nous pouvons voir que cela se produit depuis avril et qu'il est susceptible de se poursuivre.

    La question de savoir si les banquiers commerciaux réalisent les conséquences de cette guerre non déclarée pour l'avenir des chaînes d'approvisionnement est une question intéressante. On s'en doute, car ils réagissent à l'information et ne sont pas connus pour être influencés par une analyse globale, autre que celle qui émane des banques centrales. Et clairement, les banques centrales se sont égarées : le problème de l'inflation était totalement inattendu, et leur vision est toujours limitée par leur silo de pensée de groupe. Par conséquent, nous devons supposer que la fin et l'inversion de l'expansion de la chaîne d'approvisionnement mondiale est un facteur supplémentaire à ceux déjà anticipés par les banquiers commerciaux.

    L'effet sur la principale mesure de la performance économique sera très négatif. Les gouvernements seront confrontés à une chute brutale du PIB. Le PIB est le total des transactions éligibles financées presque exclusivement par le crédit bancaire. La contraction du crédit bancaire se reflète simplement dans le PIB nominal.

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  47. Alors que les banques à fort effet de levier voient leur capital anéanti par des prêts non performants, une crise bancaire mondiale devient encore plus assurée. Ce n'est pas seulement à cause de l'effondrement de sociétés zombies, mais aussi d'entreprises autrement saines prises par la destruction de leurs chaînes d'approvisionnement. Pourtant, la tentation, voire le devoir des politiciens, sera de tout faire pour sauver une situation qui se détériore rapidement. Inévitablement, cela signifie que les déficits budgétaires du gouvernement monteront en flèche en raison de l'augmentation des coûts sociaux et des tentatives de soutenir les économies défaillantes.

    À moins que ces déficits ne soient financés par une véritable épargne, ils sont inflationnistes. Mais avec la hausse des prix de la rue et la chute des valeurs de Wall Street, au lieu d'épargner pour financer la dette publique, les consommateurs sont plus susceptibles de puiser dans les facilités d'épargne et de crédit pour effectuer des achats à l'avance au lieu de conserver des soldes créditeurs. Il existe des preuves que cela se produit aujourd'hui et a même été qualifié de menace pour le futur pouvoir d'achat de la monnaie par Jay Powell à Jackson Hole la semaine dernière – mais pas tout à fait en ces termes.

    Lorsque le public modifie la relation entre les encaisses et les biens, cela a un effet majeur sur le pouvoir d'achat de la monnaie. La tendance à faire des achats à l'avance accélère le déclin d'une devise, et il est prouvé que cela se produit déjà. Par exemple, cette semaine seulement, il a été signalé que la dette de carte de crédit au Royaume-Uni atteignait des records, et Citibank prévoyait que les prix à la consommation au Royaume-Uni augmenteraient de 18 % en rythme annuel au cours de la nouvelle année. Ne pas être en reste, alors que la livre sterling glisse sur les changes, les analystes de Goldman Sachs ont déclaré que l'inflation risquait de culminer à plus de 22 % si les coûts de l'énergie continuaient d'augmenter.

    Tout cela soulève une question intéressante. Plus tôt dans cet article, il a été souligné qu'il existe une identité comptable selon laquelle, en l'absence de changement dans la quantité d'épargne du secteur privé, un déficit budgétaire public conduit à un déficit commercial - le syndrome du double déficit. Avec l'inversion des chaînes d'approvisionnement mondiales et l'effondrement de la production et de la demande des consommateurs dans les pays déficitaires, il pourrait sembler que les importations s'effondreront, tandis que le déficit budgétaire augmentera. Le syndrome des déficits jumeaux sera-t-il remis en cause ?

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  48. Une riposte évidente est que si les importations s'effondrent, les mêmes influences saperont les exportations. Un autre facteur est que l'on peut s'attendre à ce que les pouvoirs d'achat des monnaies des pays dont les déficits budgétaires augmentent diminuent. Cela se traduira par des prix à l'importation plus élevés, en particulier pour l'énergie, les produits de base et les matières premières, augmentant ainsi les déficits commerciaux. De plus, des prix plus élevés obligent les consommateurs soit à s'en passer, soit à puiser dans leur épargne. En raison de la combinaison de ces facteurs, les déficits commerciaux continueront d'être corrélés aux déficits budgétaires, malgré une baisse de la disponibilité des produits et de l'abordabilité des consommateurs.

    Les conséquences pour les gouvernements et leurs finances

    De ce qui précède, il ressort clairement que ce n'est pas le déficit commercial qui est mauvais. Lorsque les États-Unis et d'autres sociétés ont déplacé leur production et acheté des composants d'Asie de l'Est, c'était au profit des consommateurs, leur permettant de bénéficier d'un meilleur niveau de vie qu'ils n'auraient pu en avoir autrement.

    Cela se termine maintenant et les consommateurs en ressentent déjà les effets, les prix des biens importés augmentant fortement et les pénuries généralisées de biens à vendre. Il est prouvé que l'économie mondiale entre dans une profonde récession, entraînée par le début de la contraction du crédit bancaire. L'augmentation des prix de l'énergie, avec des pénuries exacerbées par les sanctions contre la Russie, fait grimper les coûts non seulement pour les consommateurs, mais aussi pour les fabricants et les fournisseurs de services. Les coûts des processus à forte intensité énergétique, tels que la fonte de l'aluminium, de l'acier, ainsi que la production de ciment, augmenteront fortement et la capacité de l'usine sera fermée.

    La production alimentaire a été durement touchée par la sécheresse estivale et la perte des exportations de céréales de l'Ukraine et des steppes russes. Les coûts des engrais ont grimpé en flèche pour des raisons similaires. Cet hiver, ce ne sera pas seulement une question de malnutrition pour une grande partie du monde, mais aussi de famine pour de nombreuses régions. Même les habitants des pays avancés seront durement touchés.

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  49. En plus de fournir des coûts sociaux obligatoires qui augmenteront avec la récession, il est du devoir des gouvernements occidentaux de veiller à ce que leurs populations soient protégées autant que possible de la catastrophe imminente qui les menace. Par conséquent, leurs finances subiront un double coup de la baisse des recettes fiscales et de la hausse des dépenses. Les déficits budgétaires vont monter en flèche, et les déficits commerciaux avec eux, à mesure que les exportations s'effondreront et que les prix des matières premières monteront en flèche. Contrairement à la crise du covid, qui a été de durée limitée, la fin des chaînes d'approvisionnement mondiales devrait avoir un impact économique prolongé et nuire aux finances publiques.

    Le financement de ces déficits se fera dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et des rendements obligataires, reflétant l'érosion du pouvoir d'achat des devises. Dans le passé, le gouvernement américain a bénéficié du financement du déficit fourni par des étrangers qui conservaient les dollars gagnés grâce à leurs exportations vers l'Amérique. Non seulement cet avantage cessera, mais on peut s'attendre à ce qu'il s'inverse.

    Parce que les importateurs américains ont choisi d'accumuler des dollars au lieu de les vendre pour leurs propres devises, dans une certaine mesure, son pouvoir d'achat a été protégé des conséquences de l'inflation monétaire. Cela a conduit à une accumulation de dollars et d'actifs financiers libellés en dollars entre des mains étrangères totalisant 33 500 milliards de dollars (mars 2022, chiffres du Trésor américain TIC - voir ci-dessous).

    - voir cadre sur site -

    L'élément titres totalise 27 251 milliards de dollars, des valeurs qui sont exposées aux conséquences négatives de la hausse des taux d'intérêt et des rendements obligataires. Au lieu d'augmenter leurs avoirs en dollars, les étrangers vendront presque certainement uniquement pour des raisons de portefeuille. En effet, les données mensuelles du Trésor américain TIC montrent que depuis mars, les avoirs en titres à long terme sont passés des 25 967 milliards de dollars du tableau ci-dessus à 23 534 milliards de dollars, soit une chute de 2 433 milliards de dollars. Une partie de cela sera due à la baisse des valorisations boursières, mais il ne fait aucun doute que le grand dénouement ne fait que commencer…

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  50. Les conséquences pour le dollar d'un renversement du système des chaînes d'approvisionnement mondiales posent un problème supplémentaire. Outre la fixation des prix des produits de base, le dollar est principalement utilisé pour les prix de transfert dans les chaînes d'approvisionnement. Avec la mort des chaînes d'approvisionnement mondiales, cette fonction disparaîtra, entraînant un excès de dollars et des actifs en dollars dans une faible propriété étrangère. Ce n'est peut-être pas un problème immédiat, mais il le sera avec le temps, et les détenteurs étrangers ne devraient pas tarder à prévoir une tendance à la baisse continue et à accélérer leurs ventes de dollars et d'actifs en dollars.

    Il sera extrêmement difficile de financer les déficits budgétaires dans ce contexte.

    Conclusion

    La guerre commerciale contre la Chine lancée par le président Trump, combinée à l'initiative de Poutine contre l'Ukraine, a conduit à la fin des conditions commerciales mondiales bénignes qui ont évolué depuis les années 1980. La combinaison de la hausse des taux d'intérêt et de l'effondrement permanent des chaînes d'approvisionnement mondiales est le résultat de politiques issues de l'Occident.

    La classe politique semble ignorer l'importance de ces évolutions. Nous ne voyons pas non plus de preuve d'une compétence suffisante chez leurs conseillers économiques. Alors que certains analystes du renseignement peuvent être vaguement conscients de l'importance de ces développements commerciaux, nous ne pouvons pas être sûrs en ces jours de réflexion de groupe qu'ils seraient écoutés.

    Ces tendances à long terme ont tendance à être comprises, si elles le sont, rétrospectivement. Les politiciens poursuivront des politiques qui, selon eux, ont fonctionné hier dans des conditions modifiées avec des résultats catastrophiques. Eux et les banquiers centraux ont écarté le lien entre l'expansion de la monnaie et la baisse de son pouvoir d'achat. Parce que les dollars ont été achetés par des étrangers, le dollar a été soutenu, donnant lieu à l'illusion que la quantité de monnaie n'a que peu ou rien à voir avec l'inflation des prix. Ce n'est plus le cas. Et si, comme cela semble certain, la réponse à la contraction du crédit bancaire et à la défaillance continue de la chaîne d'approvisionnement est de rouvrir le robinet de la monnaie, il y aura un réveil brutal quant aux conséquences inflationnistes.

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  51. Lorsque la monnaie a maintenu sa valeur raisonnablement dans le passé, un exercice d'avilissement similaire demain entraînera une dépréciation rapide, des rendements obligataires plus élevés, des difficultés de financement public et sapera les valeurs des actifs financiers dans lesquelles les banques centrales accordent tant d'importance en tant que marqueur pour le consommateur confiance.

    Nous approchons d'un hiver dans l'hémisphère nord avec une flambée des prix de l'énergie et des prix alimentaires. En plus des consommateurs, les petites et grandes entreprises font face à des factures d'électricité, de gaz naturel et de mazout inabordables. Encore endettés des fermetures covid, de nombreuses entreprises ne survivront pas. Il y aura de graves difficultés pour les pauvres, et en particulier les personnes âgées dont les pensions ne peuvent pas faire face aux prix plus élevés du chauffage et de la nourriture. Ce sera l'hiver en réalité et dans toutes les diverses métaphores que le mot est utilisé pour représenter.

    Pendant ce temps, les antagonistes contre lesquels l'Amérique et ses alliés ont dirigé leur guerre commerciale et financière renforceront presque certainement leur détermination contre l'Occident. La Chine et la Russie, ainsi que leurs partenaires asiatiques, sont économiquement dans une position relative beaucoup plus forte, car c'est l'Occident qui perd ses chaînes d'approvisionnement. La Chine souffrira, mais pas au-delà de ce qu'elle peut supporter. Et alors que l'Amérique voit son dollar et son hégémonie s'éloigner, il faut espérer qu'elle n'aggravera pas encore la situation, ne serait-ce que pour distraire son peuple de l'inflation, des faillites, des banques qu'il faut sauver, du chômage et de la pauvreté qui son gouvernement a involontairement infligé au peuple.

    Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux des auteurs et ne reflètent pas ceux de Goldmoney, sauf indication expresse.

    https://www.lewrockwell.com/2022/09/alasdair-macleod/supply-chains-interest-rates-and-inflation/

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  52. Pourquoi certaines villes peuvent ne plus être viables


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 06 SEPTEMBRE 2022 - 23:44
    Écrit par Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    Toute ville dont la force vitale dépend en fin de compte de l'hyper-mondialisation et de l'hyper-financiarisation ne sera plus viable.

    La migration humaine de la campagne vers les villes a été une caractéristique durable de la civilisation. Les villes concentrent la richesse, la productivité et le pouvoir. Elles attirent donc les talents et les capitaux, offrant aux nouveaux arrivants les meilleures opportunités.

    Les villes sont efficaces, concentrant la population, la productivité et la création de richesse dans de petites zones. Les bidonvilles et les ateliers clandestins sont extrêmement rentables, et entasser les gens dans des centres de fabrication est bien plus efficace que de disperser les gens et la production à travers un paysage.

    Les villes ont généralement surgi sur les ports côtiers, les rivières navigables ou la confluence des routes commerciales terrestres, car ces centres ont permis un commerce et un transport rentables de marchandises protégés par des barrières défendables.

    En somme, les villes offraient des avantages incomparables par rapport aux établissements, au commerce et à la production plus largement distribués. Compte tenu de leur emplacement typiquement stratégique et de leur domination régionale, ils ont tendance à devenir des centres politiques, militaires et culturels ainsi que des poids lourds économiques/financiers.

    Mais la nature des villes a changé, tout comme leur viabilité en tant qu'aimants pour les talents et les capitaux. J'ai récemment discuté de ces changements avec le correspondant de longue date T.D., qui a résumé succinctement les fondements économiques de la ville de New York - un ensemble de dynamiques qui s'appliquent d'une manière ou d'une autre à pratiquement toutes les grandes villes du monde : les villes sont des centres de transport / à valeur ajoutée.

    "Avec la création du canal Érié, New York est devenue un port et une ville importants, un lieu où la main-d'œuvre immigrée bon marché et les précurseurs de toutes sortes de produits pouvaient être immédiatement réunis d'une manière à valeur ajoutée pour finir en un produit manufacturé qui a ensuite été expédié de manière rentable. »

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  53. Ces fondements économiques de longue date ont commencé à changer dans les années 1970. Les bidonvilles et la fabrication ont été jugés indésirables pour des raisons environnementales et esthétiques, et la mondialisation a commencé à réduire la fabrication dans les zones urbaines coûteuses, la production étant expédiée vers des régions à moindre coût.

    L'autre dynamique fondamentale des 40 dernières années, la financiarisation, a remplacé le commerce et les biens à valeur ajoutée par des instruments et des services financiers à valeur ajoutée. Alors que la mondialisation et la financiarisation sont passées à l'hyper-mondialisation et à l'hyper-financiarisation, les villes sont devenues des aimants pour la spéculation immobilière, le capital mondial cherchant un endroit sûr pour garer son argent, les soins de santé et l'enseignement supérieur. la consommation et les divertissements ostentatoires valorisants, c'est-à-dire la bonne vie de diverses attractions culturelles, quartiers, lieux, cafés, bars et vie nocturne, qui sont tous à la base du tourisme mondial, désormais la principale industrie dans de nombreuses villes.

    Le passage à la finance a financé à la fois la spéculation et la consommation. Les villes sont passées de centres de fabrication et de commerce à valeur ajoutée à des transactions financières et à la création d'instruments financiers, des développements qui ont permis et élargi une série de bulles spéculatives de plus en plus importantes.

    Les villes ont toujours été plus chères que les campagnes, mais l'hyper-financiarisation a fait grimper les coûts urbains au point que seuls les 10 % ou 20 % les plus riches peuvent posséder leur propre logement et s'offrir toutes les bonnes choses que la ville a à offrir sans richesse familiale ni gains spéculatifs accumulés en jouant à des jeux d'hyper-financiarisation.

    L'un des moteurs de l'augmentation des coûts est que les villes sont des aimants pour la corruption, les transactions d'initiés et les quasi-monopoles, car l'agrégation de l'argent et du pouvoir rend les avantages du libre-service d'initiés irrésistibles. Toutes ces formes d'écrémage augmentent les coûts sans ajouter de valeur aux résidents ou aux entreprises.

    Pire encore, ils érodent la compétence et la responsabilité, car l'essence du libre-service des initiés est l'élimination de la responsabilité, de sorte que la corruption et l'incompétence de bas niveau ne peuvent être maîtrisées. Les initiés ont les mains libres pour exploiter leur accès aux énormes flux d'argent et puissance qui traverse toutes les grandes villes.

    Comme l'a expliqué T.D., l'industrie à grande échelle est la seule force suffisamment puissante pour exiger la compétence et la responsabilité des gouvernements municipaux. Le lot actuel de ce qui passe pour "l'industrie" - le tourisme, les hôpitaux, les universités, les musées, etc. - ne peut pas menacer de partir, car leur propre existence dépend de la ville. Aucun ne dispose d'un pouvoir politique suffisant pour réprimer la corruption et l'incompétence.

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  54. Alors que l'infrastructure de l'énergie, de l'eau, des déchets et des transports se décompose au point de tomber en panne, l'industrie serait intervenue et aurait exigé des compétences de gestion pour la réparer, car l'industrie avait besoin de ces systèmes pour survivre. Les plaintes des industries de services très segmentées ne semblent pas exercer la même puissance ou urgence.

    Quant à la finance, elle est déjà mondiale, et elle dimensionne son empreinte pour correspondre aux flux de capitaux qui traversent la ville ainsi qu'à ses coûts et commodités. Si l'un de ces facteurs va dans le mauvais sens, la finance abandonnera la ville dans une minute de New York.

    En effet, la mondialisation et la financiarisation ont vidé les fondements économiques traditionnels des villes au profit des services et des divertissements qui dépendent des gains spéculatifs de la financiarisation. Si le flot de richesse généré par l'hyper-financiarisation incessante atteint son zénith et s'effondre, les villes perdront leur source de richesse et de revenus alors même que leur compétence managériale a été érodée par le succès même de la financiarisation à générer des flux d'argent stupéfiants.

    Compte tenu d'un flot d'argent en constante expansion, la compétence et la responsabilité peuvent toutes deux être supprimées. Si le flux d'argent continue d'augmenter, les simulacres de responsabilité et de compétence feront très bien l'affaire.

    Mais lorsque le flot d'argent se tarit et que la ville a besoin de compétences administratives et de responsabilité pour s'adapter, ceux-ci se sont détériorés au point que personne au pouvoir n'a d'expérience d'autre chose qu'un flot d'argent en constante expansion.

    En d'autres termes, les « efficacités » de la ville dépendent désormais de l'expansion permanente de l'hyper-mondialisation et de l'hyper-financiarisation, qui sont toutes deux de plus en plus vulnérables à la décomposition, à la réduction des effectifs ou à l'effondrement.

    Toute ville dont la force vitale dépend en fin de compte de l'hyper-mondialisation et de l'hyper-financiarisation ne sera plus viable. La non-viabilité du modèle urbain mondialisé et financiarisé est aujourd'hui considérée comme « impossible ». Faisons le point autour de 2030 et rendons compte des effets de second ordre de la fin de la mondialisation et de la financiarisation. L'un de ces effets pourrait être une inversion de la migration humaine alors que les gens quittent en masse les zones urbaines qui ne sont plus viables.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/why-some-cities-may-no-longer-be-viable

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    1. Disons surtout que les maires sont... débordés ! Débordés par leur incompétence ! Alors, ils emploient des ingénieurs, des maîtres-d’œuvre, des directeurs de ceci ou cela, bref: un con plus un con çà fait...

      Ils ne sont même pas capables de gérer une épicerie et veulent gérer une grande surface !!

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