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jeudi 30 juin 2022

INTÉGRALE INÉDITE EN VOST - 11/9 THE GREAT AMERICAN PSY-OPERA

 

60 commentaires:

  1. Le film du vingt-et-unième siècle


    Par Mehdi Belhaj Kacem
    Mondialisation.ca,
    29 juin 2022



    Jamais, je crois bien, on n’a fait un film aussi démystificateur sur la société du spectacle.

    CRITIQUE – “Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’ont fait encore croire, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. […] L’histoire du terrorisme est écrite par l’État; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.”

    Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle

    L’événement artistique des derniers mois ? Les médias dominants ne vous en parleront pas. Dans l’écrasante majorité des cas, parce qu’ils ignorent jusqu’à son existence; et dans les quelques exceptions qui existent peut-être, ils auront tout intérêt à ce qu’un tel événement soit passé sous silence.

    Cet événement, c’est la sortie enfin, sur Internet, dix ans après sa création, de la version intégralement sous-titrée en français du film The Great American Psy-Opera. Vous ne verrez bien évidemment pas ce film au cinéma, ni en prime-time à la télévision ; et même sur Internet, il s’agit d’un des films les plus férocement censurés qui soient.

    voir film sur:
    https://rumble.com/vuxyx6-intgrale-indite-en-vost-119-the-great-american-psy-opera.html

    Je donne donc un lien sûr où on puisse voir le film intégralement sous-titré : The Great American Psy-Opera.

    J’ai vu ce film plus d’une dizaine de fois, et le considère sans hésitation comme le plus grand film des vingt dernières années, et à plus d’un titre. Mon anglais étant tout juste correct, il m’aura fallu attendre la présente version pour que l’idée s’impose à moi d’écrire sur ce chef-d’œuvre absolu de l’histoire du cinéma. Comme toute œuvre d’art majeure (Sophocle, Shakespeare, Bach), celle-ci ouvre sur l’infini, et est proprement inépuisable. Même après ma énième vision, bien plus compréhensive grâce aux sous-titres, je sais que je reviendrai à ce film encore et encore, comme à tous mes films, livres, disques ou tableaux de chevet. J’y insiste donc pour commencer : cet article ne fait que survoler cette œuvre d’une richesse inouïe.

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  2. Pendant que le bobo cinéphile parisien partage son temps et ses gloses entre navets “d’auteur” et blockbusters de la propagande hollywoodienne, il ignore jusqu’au nom du plus jeune des grands maîtres du septième art : Alexander “Ace” Baker. Il utilise surtout son nom d’artiste, Ace Baker. Je l’appellerai ici “Ace” tout court, tant ce surnom lui va comme un gant.

    Celui-ci n’est pourtant pas cinéaste de formation. Il se présente comme compositeur de musiques de films, ce qui, selon toute probabilité, aide à se constituer une connaissance cinéphilique solide, et comme écrivain. Il prouve, tout du long de son chef-d’œuvre, qu’il est aussi un artiste pop de grand talent, puisqu’il l’entrelarde de trois ou quatre clips pour des chansons de sa composition. De plus, Ace fait partie de cette génération de geeks pour lesquels les techniques combinées de la vidéo et de l’informatique n’ont aucun secret. Enfin, Ace dispose de facultés qui ne s’enseignent pas à l’école, et surtout pas les écoles de cinéma : l’esprit critique, la prudence sceptique, la curiosité insatiable, un sens politique à fleur de peau. En effet, Ace se déclare ouvertement anarchiste, ce qui me le rend bien sûr encore plus sympathique, et je me réjouis donc de soumettre le présent article à FranceSoir, principal organe, dans notre pays, d’un “proudhonisme journalistique” dont nos esprits abrutis par la propagande médiatico-gouvernementale a bien besoin.

    Lire aussi : Mehdi Belhaj Kacem veut faire de Turenne « le village d’Astérix, qui résiste à l’Empire »

    Anarchiste et pacifiste (clin d’œil cette fois à Louis F.) : un slogan qui apparaît régulièrement en bas de l’écran est “peace through anarchy”, “la paix à travers l’anarchie”. Ace est très charismatique (de faux airs d’Harmony Korine), avec une élocution un peu lente, mais terriblement séduisante, presque hypnotique : faisant songer à ce que le grand philosophe et poète Lacoue-Labarthe appelait la “diction juste”, celle qu’il reconnaissait à toute très grande poésie, en sa capacité à dire le Vrai. Et, au-delà de ses exceptionnelles qualités esthétiques, dont je vais très vite parler, Ace fait une œuvre formidable de vérité sur notre temps : d’où la censure proprement hallucinante dont son film est victime. Du reste, je peine à retrouver sa trace sur l’Internet. On ne sait pas trop ce qu’il est devenu depuis une décennie. Retrouver cet homme, lui demander un long entretien, j’estime que cette tâche est de salut public. Dans l’attente, faisons la vigoureuse promotion de ce film : la tâche est elle aussi de salut public, et d’éducation populaire.

    Par exemple, montrez ce film à vos amies et amis qui vous traitent de “complotiste fou” à cause de vos prises de position sur la pseudo “crise du Covid”. Vous verrez que vous ferez plus que marquer des points. Je l’ai constaté autour de moi : et cela s’explique facilement. The Great American Psy-Opera parle de faits qui sont derrière nous, à froid. Il n’y a plus d’implication immédiate, comme avec le “Covid-19”. Vous verrez où je veux en venir.

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  3. Toutes les qualités autodidactes que j’ai épelées au sujet d’Ace n’expliquent pas l’alchimie miraculeuse de leur conjonction, et qui s’appelle le génie. Par exemple, sous le rapport du seul montage, dont Deleuze ou Agamben nous ont appris que celui-ci était l’essence du cinéma. Or, comme monteur, Ace en remontre aux tout meilleurs, comme le Murnau de L’Aurore, comme le Bergman de Persona, ou le Godard des Histoire(s) du cinéma. (Je conseille au passage le dernier moyen-métrage, sublime, de ce dernier, au titre si actuel : Liberté et patrie – lequel, à son début, évoque poétiquement ce qui est le sujet du film d’Ace).

    Non content d’être un artiste de tout premier plan, Ace est d’une droiture éthique irréprochable (on verra vite que, pour réaliser un tel film, c’est imprescriptible). En effet, le film s’ouvre sur l’avertissement suivant, stupéfiant pour notre époque : “The Great American Psy-Opera est une œuvre à but non lucratif de recherche, d’éducation, de critique et de parodie. Certains éléments audio et/ou vidéo peuvent être des œuvres protégées par le droit d’auteur et utilisées sans autorisation. L’exemption de la protection du droit d’auteur est invoquée dans le cadre de la doctrine de “l’usage loyal”, telle qu’elle est définie dans l’article 17 par 107 du code des Etats-Unis.”

    Quoi ? Une œuvre à but… non lucratif ? A l’ère où “l’art contemporain” devient une “pompe à phynance”, pour parler comme Jarry, qui tourne sur elle-même et vend à des sommes astronomiques des baudruches hideuses, des installations creuses ou des performances vaseuses ? Vous n’y pensez pas ! Mais c’est bien cette gratuité, ce désintéressement, cet altruisme extrême, qui font la grandeur et l’héroïsme de ce film. Et, comme le dit la seconde partie de l’avertissement, transgresser certaines lois du code civil se justifie par l’intérêt supérieur de cette transgression : encore une fois, par la vocation publique salutaire de son propos. Au fond, ce à quoi ces remarques renvoient est la pratique du “détournement” chère aux situationnistes, à quoi le film fait beaucoup penser aussi, et à plus d’un titre (cf. mes citations de Debord en exergue). Jamais, je crois bien, on n’a fait un film aussi démystificateur sur la société du spectacle.

    Le film commence de manière “cosmique”, interstellaire, évoquant la fin de 2001, l’Odyssée de l’espace, ou encore certaines pièces musicales de Stockhausen : “planant”, comme on dit couramment. Puis on descend sur terre, et viennent les premières images de ce qui sera le sujet du film : les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Images toutes gravées dans nos mémoires, faisant partie de ce qu’on appelle “l’inconscient collectif”, en ne croyant pas si bien dire… Car le sujet du film, ce ne sera pas tant les événements eux-mêmes de cette date fondatrice du 21e siècle, mais les images de ces événements, et notamment celles des deux tours du World Trade Center à New York.

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  4. Les intertitres défilent, comme un poème de la sidération : “Il était une fois/un groupe d’hommes qui décide de conquérir la Terre/ils avaient la plus grande armée/et l’arme la plus puissante de toutes… La Télévision.” Toute ressemblance avec le déclenchement d’une certaine “pandémie” serait évidemment tout sauf fortuite ; et ne s’arrêterait pas là, puisque, tandis que le film continue ses fondus enchaînés des tours qui s’effondrent et des foules horrifiées, les intertitres continuent à annoncer la couleur de ce que le film démontrera de façon quasi scientifique (on songe au more geometrico de Spinoza) : “La réalité a été détournée et détruite (…). Les immenses tours se sont effondrées. Le bon sens s’est effondré.” Comment ne pas penser, vingt-et-un an après les événements, et onze ans après la réalisation de ce film, à ces paroles d’un médecin canadien, mis à pied pour avoir dénoncé les effets secondaires des “vaccins covid” sur ses clients : “Le Covid-19 fait perdre trois sens : le goût, l’odorat… et le bon sens.” Dédicaçons donc au passage les paroles qui précèdent à l’excellent travail de l’association BonSens.

    Le parallèle rétroactif avec la situation que nous vivons depuis deux ans et demi, qui donne à ce film un caractère de surcroît prophétique, se poursuit : “Les gens ont eu tellement peur qu’ils sont devenus prêts à croire n’importe quoi. N’importe quoi pour se sentir en sécurité à nouveau.”
    Après ce long générique hétérodoxe, Ace fait sa première apparition en personne : il explique qu’il lui a fallu quatre ans de travail pour accoucher du film, qui fait quatre heures. Un an d’enquêtes = une heure de film, ce qui explique l’exceptionnelle densité de celui-ci. Le film se divise en huit chapitres. Le premier s’intitule : “Nouvelles brisées”. C’est le premier coup de génie du film : il consiste à présenter sans aucun commentaire un montage des images du 11 septembre. Pour ce faire, Ace a conçu une sorte d’hexagone d’écrans tournant en trois dimensions, comme autant de “points de vue” médiatiques sur les événements. On a les émissions interrompues, les tours en train de fumer, les explosions, les tours jumelles, le Pentagone, la Pennsylvanie, les gens qui se jettent dans le vide, le surgissement vite confirmé de l’hypothèse des avions, puis celle du commanditaire probable des attentats (“the usual suspect”, pourrait-on dire, Oussama du prénom)… Les seules images à ne pas être celles des événements sont un peu sarcastiques, même si c’est en avançant dans le film qu’on comprendra pourquoi : il s’agit de ce qui fut toujours mon cartoon favori, “Bip-bip et le coyote”.

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  5. Là est le coup de génie : la mise en abyme. Ace, pour commencer, nous donne seulement à contempler l’esthétique officielle des événements, sans y ajouter quoi que ce soit, que ce petit sarcasme par anticipation. Car c’est tout le propos du film : il y eut bien une esthétique des événements du 11 septembre, celle construite par les médias de masse, surtout bien sûr les américains. J’ai parlé plus haut du “détournement” des situationnistes, qui consistait à prendre des images déjà existantes pour en faire un usage très différent : art, là encore, du montage sauvage et transgressif. La mise en abyme, elle est là : c’est que le film nous montrera comme toutes ces images officielles étaient elles-mêmes un immense détournement, nous verrons de quoi et comment. Et comme c’est de détournement d’avions qu’il est d’abord question, on peut dire que la mise en abyme est vertigineuse.

    J’insiste sur la notion d’esthétique, en renvoyant à un autre très grand film “maudit”, auquel celui d’Ace m’a énormément fait penser : Hitler, un film d’Allemagne, de Syberberg. Le propos de ce film-fleuve (huit heures !) était d’analyser le nazisme comme étant une immense mise en scène (le film inspirera d’ailleurs à Lacoue-Labarthe l’expression de “national-esthétisme »). Hitler adorait le cinéma, et au fond se considérait lui-même comme un cinéaste ; Goebbels, son plus important bras droit théorico-pratique, dira que “la politique est l’art plastique de l’Etat” ; sentence qui n’a rien perdu de son actualité, mais appert même n’être qu’un embryon sémantique de ce qui nous arrive aujourd’hui (c’est la seule question intéressante que puisse poser un philosophe : que nous arrive-t-il ? Au présent). Surtout, le nazisme n’aurait pas été possible sans la création géniale, par Wagner, de toute la mythologie allemande, qui ne lui préexistait pas : l’une des scènes les plus frappantes du film montre la tombe de Wagner s’ouvrir, et Hitler en sortir vêtu d’une toge romaine (“Lénine, dont j’ai beaucoup appris”, etc.). Hitler, comme réalisateur du péplum le plus gigantesque, le plus foireux et le plus atroce du vingtième siècle : tel est en gros le propos de cet immense film injustement méconnu, et lui carrément introuvable sur Internet, pour d’autres raisons que celui d’Ace. On a tout fait pour l’oublier (mais ça ne marche pas sur ceux qui l’ont vu) ; hélas, ce qui est refoulé de manière forcenée finit toujours par revenir dans le réel.

    Qu’on ne croit donc pas que je dévie de mon sujet en évoquant cet autre chef-d’œuvre quasiment censuré aujourd’hui. Et pour ce, je rappellerai le commentaire d’un autre génie allemand, déjà cité plus haut : Stockhausen, qui est au reste un peu le Wagner de la musique du vingtième siècle, c’est-à-dire celui à avoir porté les puissances de l’amplification technologique à leurs plus grands degrés d’intensité, comme Wagner l’avait fait au dix-neuvième. En effet, on se souvient que Stockhausen avait provoqué un gigantesque scandale en déclarant que “l’effondrement des deux tours est ce que tout artiste aimerait réaliser”. Il eut beau se rétracter ensuite, le mal était fait ; et il fut banni, dès lors, de nombreuses salles de concert à travers le monde, lors même qu’il s’agissait de l’un des quatre ou cinq compositeurs musicaux les plus importants de son siècle. Vive la démocratie ! Pourtant, là encore, il ne croyait sans doute pas si bien dire, comme on va voir… et il n’y a nul hasard à ce que ce soit le plus grand musicien de l’amplification technologique du vingtième siècle qui ait eu cette intuition scandaleuse. Par cette seule phrase, au fond, il faisait la transition entre son siècle et le nôtre. Car tout, dans l’esthétique officielle des événements du 11 septembre, est de fait affaire d’amplification monstrueuse. Telle est la leçon, magistrale, de The Great American Psy-Opera.

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  6. Le chapitre se poursuit avec le même parti pris d’exposition neutre de la doctrine officielle des événements : le kérosène des deux avions a atteint de 1500 à 2000 degrés, ce qui a suffi à faire fondre l’acier des buildings, et explique donc l’effondrement de ceux-ci. On voit encore un défilé de voitures parfondues par les effets des explosions, comme des œuvres géantes de César (l’artiste du vingtième siècle, bien sûr, pas l’empereur que j’évoquais plus haut). On voit l’une des images des avions en train de s’engloutir dans une tour, et le commentaire du cinéaste amateur desdites images, un certain Evan Fairbanks : “L’image de cet avion sortant de nulle part et entrant comme un fantôme et disparaissant sur le côté de la tour sud, comme si un plancher avait été creusé, et que c’était un hangar dans lequel il devait atterrir », sic. Mais écoutons la suite (je souligne, c’est inévitable) : “Nous avons vu ces images dans les films et nous savons qu’elles sont artificielles et que c’est Hollywood qui les a créés…”. A la télévision publique, le soir même des événements! Occasion de conseiller un autre film traitant du même sujet, les seules images médiatiques des événements, passionnant lui aussi, quoique beaucoup plus brouillon et beaucoup moins maîtrisé esthétiquement que The Great American Psy-Opera : un film intitulé sobrement Le 11 septembre, une superproduction hollywoodienne. Très censuré aussi, il va sans dire que ce n’est pas sur YouTube que vous le dégotterez.

    Dans un passage qu’Ace utilisera comme un leitmotiv tout du long du film, on voit un des témoins immédiats dire à la caméra : “Il n’y avait pas d’avion. C’était une bombe. J’ai entendu une bombe”. A quoi le journaliste lui rétorque : “Mais la télé a dit qu’il y avait un avion…” Le ton est donné.

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  7. On voit enfin la déclaration aussi solennelle que célèbre de George W.Bush junior : “Ces actes ne sont pas des actes de terrorisme. Ce sont des actes de guerre.” Et Ace de conclure ce premier chapitre de son film en évoquant Pearl Harbor. En gros : nombreuses sont les voix qui, à l’époque des attaques kamikazes de Pearl Harbor, soutinrent que Roosevelt ne pouvait pas ne pas être au courant des desseins des japonais, pour contrecarrer d’avance ces attaques en interceptant les avions, s’il l’avait voulu; et qu’il a donc sciemment laissé faire, pour convaincre l’opinion publique américaine, jusque-là indifférente à ce qui se passait en Europe, et donc rétive à prendre les armes, à entrer en guerre : ce que beaucoup plus tard, Naomi Klein appellera la “stratégie du choc”. Occasion de conseiller encore un autre très bon film sur le sujet : 11-septembre, le nouveau Pearl Harbor. C’est un grand documentaire, réalisé par Massimo Mazzuco, lequel a travaillé trois années pour le réaliser (il existe un entretien passionnant avec lui réalisé par Silvano Trotta). Il ne prétend pas du tout à l’art, comme The Great American Psy-Opera; mais est très complémentaire avec celui-ci, car il fournit une avalanche d’informations toutes différentes de lui : le sujet de ce documentaire ne sont d’aucune façon les images du 11 septembre, mais les simples faits. La conclusion de ce film, que partage celui d’Ace, c’est que l’effondrement des deux tours jumelles ne peut rationnellement être autre chose que le résultat de démolitions contrôlées. Mais le film d’Ace va plus loin. Occasion encore de répondre, avant de passer au second chapitre (faire la transition, comme on dit), à ceux qui me demandent : “Mais Monsieur MBK, vous qui êtes un homme de lettres, pourquoi ne nous conseillez-vous que des films, et pas des livres ?” Réponse : il existe un grand nombre d’excellents livres sur le sujet, et un encore plus grand nombre d’excellents articles (notamment sur le site Mondialisation.ca). Mais autant il est facile, par les médias à la botte et les diffamateurs professionnels de Conspiracy Watch, de falsifier les propos de livres, c’est-à-dire de mots, il leur sera beaucoup plus difficile de réfuter la réfutation des images que contient à chaque instant The Great American Psy-Opera. Ce qu’on appelle, en logique moderne, l’apagogie : la négation de la négation, qui aboutit à une affirmation plus forte que si elle n’avait pas été niée (ce qui, pour les philosophes, évoque bien sûr irrésistiblement la dialectique hégélienne). C’est pourquoi la démonstration contenue dans The Great American Psy-Opera est beaucoup plus implacable que tous les écrits réunis; et que c’est justement en faisant découvrir ce film au plus grand nombre, qu’on les amènera à lire tous ces livres et articles plus qu’à leur tour “maudits”, voués aux gémonies par les médias de masse et les nervis “intellectuels” voués aux basses oeuvres de “l’anti-conspirationnisme”.

    Lire aussi : Des scientifiques plongés dans la terreur par des charlatans

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  8. L’autre grande leçon de ce film, c’est qu’on ne pourra combattre efficacement la société du spectacle qu’avec les armes du spectacle. The Great American Psy-Opera est donc un titre aussi génial que ce qu’il baptise, et est né d’une contraction, si on veut d’une ellipse sémantique : “Opera” est un abréviatif de operation, qui renvoie évidemment à une forme esthétique que j’affectionne tout particulièrement : l’opéra, sur lequel j’ai pas mal écrit. Wagner, décidément. Nous passons donc au vif du sujet, avec le second chapitre du film, intitulé : « L’histoire officielle vs le vrai mouvement”. Nous nous sommes habitués, depuis la “crise covid”, à l’anglicisme de “narratif”, alors que nous pourrions très bien utiliser le concept puissant du philosophe Lyotard, “grand récit” (repris récemment à contresens par Klaus Schwab…). Mais va pour le “narratif”, s’agissant d’un film en anglais : “c’est l’histoire qui nous a été racontée”, dit Ace. 19 moudjahidins fous, munis de cutters bien dissimulés, organisent, téléguidés par un barbu sous dialyse caché au fin fond de cavernes afghanes, la pénétration stratégique la plus sophistiquée de tous les temps, de l’espace aérien le mieux contrôlé du monde, et singulièrement du Pentagone, l’espace militaire le plus protégé de la planète. Admettons. Pourquoi ne pas accorder à ces musulmans fanatiques, si méprisés par ailleurs, un génie paramilitaire et barbouzard hors-pair? Ace récapitule ensuite l’histoire des quatre avions : les deux vus du monde entier, qui font s’effondrer les deux tours du WTC; l’avion qui percute le Pentagone; enfin l’avion qui se crashe au milieu de la Pennsylvanie, probablement “suicidé” par d’héroïques pilotes mettant en échec les desseins des pirates de l’air. Ace énumère ensuite, dans le fil du chapitre premier, les analyses “scientifiques” qui ont été proposés officiellement et publiquement des événements dans les jours qui les ont suivis.

    Ace se pose la question toute simple : tout cela est-il crédible ? Un expert en explosifs, Van Romero, dit qu’il pense que des explosifs étaient implantés dans les tours; l’effondrement de ces dernières resterait inexplicable sans cela. Mais il se rétractera quelques jours plus tard, sous d’occultes pressions : “c’est le feu qui a fait tout ça”. Ace demande : “le feu peut-il vraiment faire ça?” Et il montre des images qui, “pour certaines personnes, ressemblaient terriblement à un champignon atomique”. Un certain Jay Mac Michael écrit un article : “Des musulmans suspendent les lois de la physique”. “J’ai essayé d’être patriote, j’ai essayé d’y croire”, commence-t-il par dire, et Ace souscrit à cette manière de présenter les choses.

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  9. Car il faut commencer par le commencement : un feu de kérosène ne peut pas faire fondre de l’acier ; c’est une loi physique absolument élémentaire, comme une des nombreuses qui ont été soudain “transgressées” par les événements du 11 septembre. Georges W.Bush, devant ce genre de propos, qui à vrai dire fusent à l’époque de toutes parts, y va de ce qui est devenu depuis deux ans et demi la tarte à la crème favorite des politiciens et des médias dominants : il s’agit là, bien entendu, de « dangereuses théories du complot”. Du reste, depuis deux ans et demi, un journaliste intègre (quasi-oxymore aujourd’hui, je sais) ou un démocrate authentique (pareil) devrait tout de même se poser une question toute simple : comment se fait-il qu’en un temps si court, les “complotistes” aient poussé comme des champignons? Combien y en avait-il en France, il y a seulement trois ans, des “complotistes”? Quelques dizaines de milliers? Deux ou trois centaines, si on est généreux? Et tout à coup, chazamm! Une frange non négligeable de la population est devenue “complotiste”. Combien sont-ils désormais? Cinq millions? Dix millions? Davantage encore? Comment expliquer un tel “miracle”? Pourquoi rencontré-je, dans le petit peuple bien plus souvent, il faut bien le dire, que chez des intellectuels, autant de “complotistes”? Il doit bien y avoir une explication autre que psychiatrique, non? Pourquoi les journalistes démocrates (dont la propagande aimerait nous faire accroire qu’il s’agit d’un pléonasme), dès lors, ne donnent-ils pas la parole à cette frange devenue endémique de la population?

    Revenons au propos d’Ace, à propos des moudjahidins fous : il a la curiosité d’aller feuilleter les listes officielles des compagnies aériennes des quatre avions disparus : “Aucun nom des 19 pirates n’y figurait”. On se souvient, par ailleurs, qu’on découvrit quelques jours plus tard qu’une bonne moitié de ces terroristes étaient encore en vie, épars aux quatre coins du monde arabe; et que l’autre moitié, vivant aux Etats-Unis, étaient des fans de coke, d’alcool et de strip-teaseuses. La dernière fois que j’ai écouté, par hasard, l’une de nos chères radios nationales (je les évite comme la peste depuis plus de vingt ans), on pouvait y entendre une publicité pour l’un de ces énièmes “livre-événement” qui faisait des “révélations fracassantes” sur les 19 terroristes : leurs parcours, leurs mentalités, leurs objectifs, et ainsi de suite. “Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence.”

    Ace passe ensuite en revue les images du Pentagone. Il n’y a pas un seul débris, pas un seul moteur, pas un seul siège, pas une seule valise, pas de boîte noire, rien. Les autorités arguent faiblement que ces débris ont tous été “recueillis” par le FBI (en une journée?); mais enfin, il n’y en a pas la moindre trace. Ensuite, sur les plus de quatre-vingt images filmées du supposé crash par la surveillance vidéo ultra-sophistiquée du Pentagone, une seule a été rendue public (les autres, dit-on, ont été recueillies par le FBI pour raisons de “secret défense”), de très mauvaise qualité : on y voit une sorte de flash blanc furtif qui se termine en explosion, et c’est tout. L’impact du Boeing 757, de 18 mètres de diamètre, consiste en un trou presque parfaitement circulaire de quatre mètres de diamètre. Passez muscade.

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  10. Pour ce qui est de l’avion censément “suicidé” en Pennsylvanie, c’est à peu près kif-kif bourricot : tout ce qu’on a trouvé comme “preuve” du crash, c’est un immense cratère creusé on ne sait comment, mais où on n’a trouvé pas le moindre débit d’aucun avion que ce soit. Ace nous montre ensuite des images de la BBC, dans l’après-midi, avec une journaliste qui annonce l’effondrement d’une troisième tour du WTC, la numéro 7, vingt minutes avant l’effondrement effectif, avec l’image de la tour de 47 étages encore intacte derrière elle. Cet effondrement, qui survint près de huit heures après ceux des tours jumelles, n’a été provoqué par aucun avion, selon la version officielle même; comme pour, par exemple, les voitures concassées en fusion, on explique cette démolition contrôlée caractéristique par les “répercussions” des explosions des deux tours jumelles, sans préciser plus avant en quoi elles consistent.

    Ace s’attarde ensuite longuement sur les images des nuages s’ensuivant des effondrements : et qui ne peuvent s’expliquer que par la charge d’explosifs extrêmement puissants. Jim Fetzer, professeur d’Université émérite et spécialiste de JFK, s’associe à Steven Jones, physicien nucléaire de son état, pour fonder le “Scholars for the truth 9/11”, les “universitaires pour la vérité du 11 septembre”. Fetzer, interrogé par Ace, dit que “nous avons découvert que pratiquement tout ce que le gouvernement nous a dit à ce sujet est faux”, d’où leur fondation, qui comprend des physiciens, des ingénieurs mécaniques, des pilotes, des ingénieurs aéronautiques : qui découvrent que les tours jumelles ne peuvent avoir été détruites par les avions, mais elles aussi par des démolitions contrôlées.

    Ace nous introduit alors à un personnage qui va s’avérer crucial dans la suite du film, et qui répond au nom de Morgan Reynolds, qui rejoint la fondation des “Scholars”. L’homme n’en pas exactement un intellectuel marginal, puisqu’il était l’économiste principal de l’administration Bush.

    On passe au chapitre 3, intitulé donc : “Scholars for 9/11 truth”. Ace donne le ton : “En 2005, Steve Jones a secoué le monde universitaire en publiant un article (…) qui démolissait l’histoire officielle”. Il formule l’hypothèse la plus plausible à ce moment-là, savoir que les démolitions contrôlées des deux tours ont probablement été obtenues au moyen de thermite, qui est un enduit explosif extrêmement puissant utilisé par l’armée.

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  11. Suit l’intervention passionnante, et assez glaçante, de Judy Woods, une émérite ingénieure en mécanique. Voici comment elle commence : “De la salle de conférence des professeurs, je suis montée dans mon bureau et j’ai pensé : s’il s’agissait d’un effondrement, un étage en frappant un autre, qui en frapperait un autre, etc., à quoi m’attendrais-je? (…) Un étage ne peut pas commencer à bouger tant qu’il n’a pas été déclenché pour commencer à bouger. Donc combien de temps faut-il à un étage pour s’effondrer et faire “démarrer” le suivant? (…) Les étages sont partis plus vite qu’il ne faut pour lâcher une balle du toit et la faire tomber sur le trottoir. Donc il n’y avait pas assez de temps pour que ces trucs touchent le sol.” Elle s’interroge donc, en crack de la mécanique, sur l’“effet domino” des effondrements. Elle pose de nombreuses questions perturbantes, sur les nombreuses aberrations physiques qui parsèment la narration officielle des événements, images à l’appui : non seulement l’effondrement de la 7ème tour est inexplicable selon le récit officiel des événements, mais aussi des dommages causés sur les tours 3, 4, 5, 6. Les voitures grillées, l’énorme degré de polarisation, les gigantesque nuages de poussière entourant New York, et beaucoup d’autres “détails” confondants, rendent même l’explication des explosifs surpuissants comme la thermite trop timide. Ce qui entraîna une scission au sein des “Scholars”, dont j’ai oublié de dire qu’elle faisait partie; et pour cause, comme on va voir très vite, car son hypothèse est encore plus radicale.

    On passe au chapitre 4 sur ces bonnes bases, lequel s’appelle “Phénomènes”. Il approfondit l’analyse des multiples aberrations phénoménologiques attachées aux événements du 11 septembre, grâce à la brillantissime Mme Wood. “Cette photo montre le nord/nord-est de l’endroit où se trouvait le WTC4.” Elle montre une photo du même côté deux heures plus tard. “Où est-elle passé?” Elle montre ensuite des photos du même bâtiment vu du ciel. Une partie substantielle du bâtiment a en effet disparu. “Où est-elle passée?” Elle montre une photo, encore vue du ciel, du Bakers-Trust. 60 ou 70 étages de ce bâtiment ont disparu. “Où sont-ils passés?” Elle multiplie ainsi les questions de plus en plus lancinantes, obsédantes, extraordinairement problématiques par rapport à la version officielle des faits, d’un simplisme extraordinairement impudent à mesure que l’on prend conscience de la réalité, et de la logique réelle des faits.

    Nous les laissons à la dilection du spectateur, pour aller droit à l’essentiel de la question de Mme Wood : d’où venait l’énergie des explosions ? Elle compare des photos d’explosions nucléaires avec des photos de l’effondrement des Twin Towers : c’est à s’y méprendre. Des photos d’Hiroshima puis de Ground Zero : à s’y confondre. La poussière qui envahit tout ne peut là encore s’expliquer que par l’hypothèse de Woods : car nous ne voyons quasiment rien de solide qui s’effondre, sinon quelques morceaux du revêtement d’aluminium; mais pas d’acier et encore moins du béton, ou quoi que ce soit qui soit verre, bois, etc. Uniquement et seulement de la poussière.

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  12. Suit un autre universitaire haut gradé, Thomas Cahill, qui établit que seule une dissociation moléculaire peut expliquer la présence inusitée de particules ultrafines à Ground Zero. Là encore, une explosion de type nucléaire est donc la seule qui puisse l’expliquer. Pareil pour les voitures grillées : on y trouve souvent de la rouille, et des phénomènes extrêmes comme le moteur qui fusionne avec le restant de la voiture. Les voitures ont donc brûlé, mais pas, par exemple, les feuilles des arbres. Comment l’expliquer rationnellement? Seule l’hypothèse du Dr Wood tient décidément la route.

    Une des nombreuses preuves est la présence avérée, à Ground Zero le bien nommé, de tritium, qui est l’isotope radioactif de l’hydrogène. Or, il y avait un taux de tritium 55 fois plus élevé que la normale dans les eaux trouvées des égouts de Ground Zero. Ace montre les images atroces de certaines victimes des événements : peau fondue, perte de dentition… seule la force nucléaire peut expliquer de tels “effets secondaires”, comme on dit si volontiers de nos jours. Là encore, les images des victimes d’Hiroshima sautent immédiatement à l’esprit. La messe est donc dite sur ce point aussi.

    Le chapitre 5, “Contrainte légale”, est le plus court du film, et évoque les quelques tentatives de porter la contestation de la version officielle des événements devant les tribunaux : peine à chaque fois perdue.

    On en vient au clou du film, avec un chapitre 6 au titre provocateur, même si annoncé ça et là plus tôt dans le film : Quels avions? Oui, vous avez bien entendu. Y avait-il seulement des avions? Une question qui semble hallucinée, obscène, typique du “complotiste fou”; mais c’est celle qui va s’imposer à nous de façon implacable. La première fois que j’ai vu le film, en arrivant à ce chapitre, je poussais tout simplement des cris, du type : “Non! Ce n’est pas vrai! Ce n’est pas possible!” Et je me tenais la tête entre les mains. Bref : la première fois que vous verrez ce film, vous en sortirez comme Bataille des cours de Kojève sur Hegel : “rompu, broyé, tué dix fois”. Et le énième visionnage de ce chapitre est chaque fois aussi impressionnant, enrichissant à nouveaux frais, tant le génie d’Ace consiste à aller dans les plus infimes détails. Le chapitre commence par un son, celui d’un rire retentissant, hénaurme comme son sujet, comme sorti du Falstaff d’Orson Welles (dont nous reparlerons en son lieu…). L’image de l’homme qui rit apparaît : il s’agit du sus-cité Morgan Reynolds, qui est tout de même, insistons-y, un très haut notable, cacique de l’administration Bush, qui aurait tout à perdre à parler à la légère.

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  13. Écoutons solennellement Reynolds : “Quels avions ? Prouvez-le ! Nous avons une histoire officielle qui est physiquement impossible. Elle contredit les bases de la physique newtonienne. Et quand les gens viennent me parler de témoins, je réponds : -Quels témoins ? Nommez-en un. -Oh, il y en a des milliers ! Un petit groupe d’entre nous [les membres des “Scholars for 9/11 truth”, NDMBK], dans lequel figure Andrew Johnson en Angleterre, a épluché les rapports des pompiers et des urgentistes de New York, et n’ont trouvé qu’un seul témoignage de quelqu’un qui dit avoir vu et entendu un avion.” On pense, là encore, à Debord : “Les faux témoins, peut-être maladroits — mais quelle capacité de sentir cette maladresse pourrait-elle rester aux spectateurs qui seront témoins des exploits de ces faux témoins ? — et les faux documents, toujours excellents, ne peuvent manquer à ceux qui gouvernent le spectaculaire intégré, ou à leurs amis.” (Soit dit en passant : tous les pompiers et urgentistes qui étaient présents sur les lieux des événements sont morts dans les cinq années qui ont suivi, presque toujours de cancers ou de leucémies; ce qu’une simple intoxication à l’amiante ne peut expliquer. Pièce à conviction de plus, donc, pour le démonstration du chapitre 4.)

    Ces propos ravageurs constituent le centre de gravité de l’entièreté du film, ce que Hölderlin, dans ses extraordinaires réflexions sur la Tragédie grecque, appelait la “césure”. C’est-à-dire le point de basculement qui scelle le destin tragique, le “c’est irréversible” de la catastrophe criminelle qui se fait jour dans ladite “césure”. Par exemple, dans Oedipe Roi, la “césure” a lieu pour Hölderlin avec la parole de Tirésias, quand celui-ci annonce à Oedipe que le récit qu’il se fait à lui-même des événements est faux de bout en bout, et que c’est lui qui a tué son père, coïté avec sa mère, et amené la malédiction et la peste à Thèbes. Tirésias, premier “complotiste”?

    La parole de Reynolds, en tout cas, agit comme un électrochoc sur Ace, sa “césure” à lui. Qui l’amène, contre même un certain nombre de ses amis ou admirations, à aller au cœur même de l’imposture. La meilleure défense, c’est toujours l’attaque (pour “l’affaire covid”, c’est rigoureusement la même chose, et je parle d’expérience personnelle).

    Après avoir fait défiler quelques zélateurs du fait que les avions avaient bel et bien percuté les tours, Ace redonne la parole à l’impressionnant Reynolds : “Où sont les débris de l’avion? Où sont les débris sous la zone d’impact? Il n’y en a pas. Où sont les débris à l’intérieur de la zone d’impact? On peut voir jusqu’à 6 mètres à l’intérieur du bâtiment, et on ne voit pas un seul morceau identifiable d’avion. Allez voir sur “airdisaster.com” à quoi ressemble un crash d’avion… Un Boeing 767 est composé de 3,1 millions de pièces. Où sont toutes les pièces ? Où sont les contenus des avions? Sur les vidéos supposées montrer la pénétration dans la Tour Sud, on ne voit pas de collusion, ou de crash. Il n’y a pas de collision. Ce qu’on voit, c’est un glissement, une absorption, une disparition de l’image de l’avion. C’est impossible. Nous savons que c’est impossible. Un enfant de six ans le sait”. Reynolds y re-va de son gros rire communicatif à la Falstaff. “Il n’y a pas eu de crash, pas de collision, selon ces vidéos.”

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  14. Ace se lance donc dans l’analyse au ralenti desdites images. “Si l’on ne tient pas compte des explosions qui proviennent de l’intérieur des tours, toutes les vidéos du crash du vol United 175 ressemblent à ces simulations utilisant Google Eart : l’avion en aluminium disparaît complètement dans la tour faite d’acier et de béton, sans se plier, se casser, se tordre, sans même ralentir. On ne voit pas un seul morceau de débris de l’avion. Selon la troisième loi du mouvement de Newton, lorsqu’un objet en percute un autre, chacun reçoit une force égale dans la direction opposée. Peu importe lequel se déplace et lequel est immobile. Supposons que nous renversions le problème. Si un avion était suspendu en l’air, et était percuté par un gratte-ciel se déplaçant à plus de 800 km/h, peut-on vraiment croire que l’avion pénétrerait complètement à l’intérieur?” Là-dessus, Ace fait une simulation réaliste d’une collusion de Boeing avec un gratte-ciel, avec en effet l’avion qui se brise en mille morceaux.

    Le restant du film est dès lors consacré à une déconstruction virtuose de toutes les images disponibles des collusions (il n’y en a pas tant que ça…), c’est-à-dire, comme toute grande oeuvre d’art moderne depuis Cervantès, à une démystification de la pure et simple fantasmagorie que constitue le récit officiel de l’effondrement des tours jumelles. Les images des “collusions” s’avèrent être des moulins à vent, et le grand public un Don Quichotte collectif dont on s’est payé la tête à coup de propagande matraquée. D’où mon allusion à Syberberg, à Stockhausen (des allemands géniaux, avec une certaine mémoire historique) : le 11 septembre comme gigantesque mise en scène, “superproduction hollywoodienne”.

    Lire aussi : « Goliath »: véritable leçon sociétale sur toile de fond écologiste

    Soit dit en passant : quasiment toutes les images “amateur” prises des “collisions” (j’ai fait un lapsus et ai d’abord écrit : “collusions”…), ainsi que bon nombre de “témoins”, sont en fait des gens qui travaillaient pour… ABC, CNN, le New York Times, MTV, CBS, National Geographics, MSNBC, Spellbound Pictures, Associated Press, Verdens Gang, NBC, FOX news, USA Today… mince alors, que de coïncidences, de “professionnels de la profession” ayant eu l’heur de se trouver au bon endroit, au bon moment! Là encore, le parallèle avec la “crise covid” ne peut pas ne pas venir à l’esprit, c’est-à-dire un raz-de-marée de coïncidences si nombreuses qu’on ne peut à la fin que conclure, benoîtement, à l’un des plus grands miracles modaux de tous les temps; ou à apprendre à raisonner autrement (“complotiste”!). C’est du reste pourquoi je n’appelle pas la “crise du Covid” une “pandémie”, mais un “test de Q.I.”. Et même le plus contraignant qui fut jamais soumis à l’humanité.

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  15. Tout simplement, si, comme le fait Ace, vous retirez les avions des images, elles deviennent tout à coup parfaitement réalistes. Vous avez simplement deux explosions. “Ce fut mon épiphanie”, dit Ace : son réveil à la vérité tragique après la “césure” provoquée par la parole de Reynolds (de même que, pour moi, la “césure” de la Tragédie grimée en “pandémie covid” fut déclenchée par la parole de Fouché, et le film Hold-Up). On pense à Rousseau distribuant devant Notre-Dame aux passants un tract signé par lui, intitulé : “A tous les français qui aiment encore la Vérité et la Justice”…

    Ace va vérifier les assertions de Reynolds auprès des autorités compétentes. Il est formel : “Les enquêtes du FBI n’ont pu fournir aucun morceau portant un numéro de série pour aucun des avions du 11 septembre. Pas-un-seul.”

    Ace s’engage alors dans une minutieuse analyse des images d’une des collisions connues sous le nom de “Chopper 5”, et diffusées par Fox News (qui les retirera quelques jours plus tard de la circulation, ce qui équivaut à un aveu silencieux). Il s’agit d’images censément filmées depuis un hélicoptère se dirigeant vers les tours. Elles sont structurées par deux zooms, donc trois plans successifs. Dans l’image inaugurale, en plan très large, on voit l’horizon majestueux dominer les deux tours : il n’y a aucun avion. Premier zoom, plan rapproché, mais encore large : toujours aucun avion. Deuxième zoom, plan serré sur les tours, et, miracle! L’avion apparaît et “pénètre” dans la tour à droite de la caméra.

    Pour qui douterait donc encore du fait qu’il s’agisse bien, dans toute cette affaire, d’une esthétique (comme il y a toute une “esthétique covid”, dont l’analyse reste à faire), Ace conclut le chapitre 6 par l’ahurissante découverte qui suit, qui nous en dit long sur ce qu’est “l’art contemporain” depuis au moins quatre décennies : “Le 18 août 2001, le New York Times publie un article sur un groupe d’artistes performers qui avaient investi un étage entier en haut de la Tour Nord. Ils se faisaient appeler “Gelatin”, et leur œuvre fut baptisée “La Chose B”. Ils avaient placé un dédale en carton sur les lieux pour que les visiteurs ne puissent rien voir de ce qu’ils faisaient. Ils ont laissé derrière eux des croquis avec la position exacte des colonnes centrales et périphériques, avec des lignes qui semblaient indiquer la direction de quelque chose entrant dans la tour depuis l’extérieur. Ils ont enlevé des fenêtres, et construit un balcon. Et tout cela à l’endroit précis où le vol American Airlines 11 sera censé se crasher, trois semaines après l’apparition de cet article du New York Times.” Et une coïncidence de plus, une.

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  16. Debord un jour, Debord toujours : “Depuis que l’art est mort, on sait qu’il est devenu extrêmement facile de déguiser des policiers en artistes. (…) On ouvre des pseudo-musées vides, ou des pseudo-centres de recherche sur l’œuvre complète d’un personnage inexistant, aussi vite que l’on fait la réputation de journalistes-policiers, ou d’historiens-policiers, ou de romanciers-policiers.” Ainsi, “il arrive que la transition médiatique fasse la couverture entre beaucoup d’entreprises, officiellement indépendantes, mais en fait secrètement reliées par différents réseaux ad hoc. De sorte que, parfois, la division sociale du travail, ainsi que la solidarité couramment prévisible de son emploi, reparaissent sous des formes tout à fait nouvelles : par exemple, on peut désormais publier un roman pour préparer un assassinat.” Ace demande : “Art de performance ?? Depuis quand des “artistes de performance” ont-ils de l’argent pour louer à l’année un étage de la Tour Nord ? Ça n’a aucun sens. La troupe “Gelatin” était composée d’experts en explosifs préparant un faux crash d’avions.” CQFD.

    On passe au chapitre 7, lequel s’intitule : “La clé”. Les images du 11 septembre relèvent de la prestidigitation. Ace apparaît avec une clé en main : “La clé pour résoudre le mystère du 11 septembre est ce qu’on nomme la composition vidéo. La composition vidéo consiste à prendre plusieurs images vidéos, pour les superposer afin qu’elles composent un film unique. Avec la technologie, il faut toujours, toujours garder à l’esprit que les objets qui semblent être dans le champ visuel peuvent en fait y avoir été insérés.” Soit encore dit en passant : lors d’un de mes re-visionnages de ce film qui donne tellement à penser, je me suis avisé du fait que l’ensemble du montage des événements du 11 septembre n’aurait pu avoir lieu à l’époque des smartphones. Cette seule considération a des conséquences philosophiques profondes quant à notre rapport, nous citoyens de l’occident “avancé”, à la question de la vérité. Je conclurai du reste le présent article là-dessus.

    Dans ce chapitre, Ace va continuer à analyser les images de “Chopper 5” – car nous ne sommes pas au bout de nos surprises! Le mieux, pour entrer en matière, est de lui laisser encore longuement la parole : “En vidéo, une “clé” est un effet qui va rendre une partie de la vidéo transparente, sur la base d’une propriété spéciale comme la couleur ou la luminosité.” Ainsi, “la vidéo de la tour est dupliquée en deux couches distinctes. Le ciel est rendu transparent sur la couche supérieure par une “clé” de luminosité. Tout ce qui est plus clair qu’un seuil déterminé disparaît. Remarquez que lorsque les deux couches sont réunies, elles semblent identiques à l’original. Mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de deux couches superposées. Pour achever l’illusion, on insère en sandwich entre ces deux couches l’image de l’avion. (…) Si l’avion va trop loin, oups! Il semble ressortir de l’autre côté.”

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  17. Et c’est bien ce que l’on voit dans les images du “Chopper 5”, après l’immense couac visuel de l’avion surgi du néant. Après une analyse étourdissante de virtuosité technologique, Ace nous montre qu’en effet, l’avion traverse l’immeuble et montre, littéralement, le bout de son nez, du côté opposé à celui de la “collision”. D’où le petit nom qu’Ace choisit de donner à cette image : “le nez de Pinocchio”. En plus de ses autres insignes qualités, The Great American Psy-Opera est un film où on rit souvent. Et comme dans presque tous les grands films, la bande-son est excellente, une techno ambiant aux rythmes envoûtants, et parfaitement ajustés à l’évolution du film : quelque chose de hitchcockien, comme me l’a dit un ami qui ne me remerciera jamais assez de lui avoir fait découvrir ce film, si nécessaire à la compréhension de l’époque où nous vivons. Résumons : tout ici est physiquement impossible, un avion ne peut d’aucune façon traverser un gratte-ciel en acier trempé et béton armé, et surtout pas pointer le bout de son nez à l’autre côté, d’autant que le “nez” d’un avion est vide, fait en résine, et n’est donc pas en mesure de seulement supporter quelque collusion que ce soit.

    Ace pousse plus avant l’analyse de la gigantesque mise en scène “9/11 tu perds la raison”. Il pointe opportunément le fait que seules trois vidéos des avions furent diffusées en direct le jour du 11 septembre, dont celles du “Chopper 5”, si évidemment bâclées. Et aucune de ces vidéos ne montre d’avion percutant quoi que ce soit : car, dans les trois, les avions arrivent vers un côté caché à la caméra. Là encore, le génie analytique d’Ace est lumineux : “Il se trouve que les trois films diffusés en direct montrent la face ombragée des tours sur fond de ciel très clair. Ce contraste rend très facile la réalisation d’une clé de luminosité.” Deux des trois films diffusés en direct partagent tous les réquisits pour rendre possible une composition vidéo : fort contraste lumineux entre les tours et le ciel; pas de mouvement latéral des caméras, ou de zoom; l’avion a sa trajectoire sur fond de ciel seulement; l’avion disparaît sur un bord rectiligne; le côté de l’impact est caché au spectateur; enfin, aucune ombre de l’avion ne doit être nécessaire. C’est pourquoi ils sont “crédibles”. Les images de “Chopper 5”, elles, ne sont si évidemment absurdes que parce qu’elles ont commis une dérogation à l’un seul de ces réquisits : l’imprudence fatidique de zoomer : d’où le résultat. Ace découvre ensuite que l’auteur de ces images n’était pas seulement reporter pour Fox News, mais spécialiste en composition vidéo… “Le cinéma, disait Godard, c’est 24 fois la vérité par seconde”. Le film qu’on nous a vendu au titre des événements du 11 septembre, c’est, bien plutôt, le mensonge 24 fois par seconde (et Godard, donc, j’y insiste, y fait allusion dans son dernier moyen-métrage : vivement une invitation à France-Soir, “plus on est de saints, plus on rit”, disait Lacan).

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  18. Voilà pour les images “en direct”. D’autres vidéos, réputées d’“amateurs”, et en réalité, comme on l’a vu, presque toujours réalisées par des “professionnels de la profession” (l’expression est toujours de Godard), passent sous le bistouri analytique d’Ace. Il nous montre par exemple les images de ce qu’un grand nombre de personnes nomment “L’avion fantôme”, et qui est en effet un morceau d’anthologie, une “transgression des lois de la physique qui fait penser à un dessin animé”, dit Ace (on aura compris, à la longue, les clins d’œil à “Bip-Bip et le coyote” au début du film). On voit l’avion entrer dans l’immeuble comme un couteau dans du beurre tiède, sans se casser, se plier, se tordre, se briser, “ni même ralentir”, a dit Ace plus tôt dans le film. Dans un saisissant arrêt sur image, on voit que “l’aile droite de l’avion a traversé le mur, et pourtant aucun dégât n’est visible”. En décomposant les images encore plus méticuleusement, on s’aperçoit que tout est à l’avenant, qu’on passe d’une aberration physique à une autre : l’aile droit de l’avion passe d’abord derrière le panache de fumée; l’aile gauche passe derrière le bâtiment; l’aile droite, à nouveau, passe derrière le bord de la tour; enfin, l’aile gauche et la queue de l’appareil disparaissent, purement et simplement, avant l’incorporation alchimique de l’avion par la tour, sans donc qu’un seul de ses morceaux ne soit expulsé au-dehors. De plus, comme le remarque Ace, c’est à la suite d’une bien pratique, et fort “crédible”, coupure de montage, qu’on voit un trou dans la tour, à la suite de la supposée “collision”.

    Une autre vidéo bien connue, celle réalisée par Evan Fairbanks cité au tout début du présent article, dit de ses propres images que “l’avion disparaît dans la tour comme un mauvais effet spécial.” Tu l’as dit, bouffi! lui rétorque à peu près Ace. “Exactement comme un mauvais effet spécial.” Là encore, l’avion est purement et simplement “absorbé” par la tour, sans collision, sans crash, sans éclats, sans rien.

    Ace lance alors un défi à la cantonade : “Vous voulez prouver que je me trompe ? Super ! Montrez-moi une vidéo originale d’un avion pénétrant dans la Tour Sud. laissez-moi en faire une copie de haute qualité, et je vous paierai 100 000 dollars.” Une fois de plus, ce défi nous renvoie furieusement à la situation que nous vivons depuis deux ans et demi : un autre esprit génial, celui de Steve Kirsch, peu soupçonnable d’extraction “complotiste”, puisqu’il est un entrepreneur multimillionnaire de la Silicone Valley, qu’il a toujours voté démocrate et arrosé de millions de dollars le parti du même nom, enfin qu’il a été doublement “vacciné” ainsi que toute sa famille, eh bien se livre depuis un an à des analyses étourdissantes de virtuosité au sujet des statistiques concernant les dits “vaccins”, et du cataclysme d’effets secondaires graves et de morts qui s’ensuit, si on sait les lire les données officielles en tous genres, et les recouper entre elles comme il faut. Kirsch a, pareillement, proposé deux millions de dollars à quiconque lui démontrerait que ses raisonnements sont faux.

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  19. Dans les deux cas, personne ne s’est présenté pour encaisser un argent si “facile”. Nous voici au huitième et dernier chapitre : “L’opéra psy”.

    Une phrase célèbre de Lacan dit que la vérité a structure de fiction (ce qui est mon principal sujet de travail en philosophie, et je conclurai là-dessus). Le chapitre commence par évoquer un artiste qui s’est passionné, dans toute son œuvre, pour les thèmes de la falsification, de l’imposture, de l’identité usurpée, du secret impénétrable : Orson Welles, que nous avons déjà cité (le rire de Reynolds). Son dernier film, F for Fake (traduit en français par Vérités et mensonges), racontera la vie d’un faussaire. Mais c’est le jeune Welles qui est convoqué par Ace : celui que son émission radio adaptant La guerre des mondes d’H.G. Wells a rendu célèbre, pour avoir présenté cette émission sous forme de bulletins d’informations. Elle évoquait l’invasion de la planète Terre par des extraterrestres, et on raconte que beaucoup de monde, aux Etats-Unis, sur le coup, y a cru au premier degré, a été terrorisé, et même que quelques personnes se sont suicidées. Peu importe qu’il soit aujourd’hui à peu près établi que ce soit la presse qui ait, après coup, exagéré le vent de panique qui se soit propagé dans le peuple américain, puisqu’en l’occurence on remplace une imposture par une autre, et que le responsable soit dans les deux cas le même : les médias de masse, principal bras droit armé du Spectacle thématisé par Debord. La moralité de l’histoire, dit Ace, c’est que “parce que cette vérité invraisemblable a été formatée comme un bulletin d’information, beaucoup y ont cru”. On retrouve la “stratégie du choc” de Klein. “Lorsqu’ils sont suffisamment traumatisés, les gens peuvent croire à l’impossible” : là encore, l’air de famille avec la “crise covid” n’a rien de fortuit.

    Ace conclut par un raccourci fulgurant : derrière le visage du présumé coupable, Ben Laden, se cache en fait le visage du bon vieil oncle Sam. “9/11 was an inside job” est un slogan qui revient souvent tout le long du film : “le 11 septembre était un travail interne”. Comment expliquer autrement que tous les médias américains “savaient”, seulement 23 minutes après les “effondrements”, qui était responsable (Ben Machin)? En plus de la rationalité physique, du bon sens et de l’esprit critique, c’est la présomption d’innocence que le 11 septembre 2001 a fait disparaître.

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  20. Ace conclut : “Ils ont redéfini le vocabulaire. Ils vous ont orienté vers les mauvaises questions. Ils vous ont traumatisé, ils ont implanté des pensées et des images dans votre réalité, et ils vous ont assoiffé de ce qu’ils voulaient vous donner.” Telle est l’une des nombreuses leçons que cette œuvre grandiose nous transmet pour ce qui vient : depuis deux décennies au moins, sinon plus, l’occident vit dans l’imposture, la fantasmagorie, l’escroquerie, comme aucune civilisation à ce point avant elle. Dans un défilé de “grands récits” sans queue ni tête, qu’on essaie de surcroît de fourguer au monde entier. A ces “spectateurs” des pays occidentaux, dit Debord, “on (…) parle comme à des enfants obéissants, à qui il suffit de dire : “il faut”, et ils veulent bien le croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe comment; et aussi bien le contraire le lendemain.” Jamais la chose n’aura été aussi accablante d’évidence que dans les deux années et demi qui viennent de s’écouler. L’occident contemporain est bien “l’empire du mensonge” qu’y reconnaît le grand journaliste indépendant Pepe Escobar. Cet empire est en train de subir un effondrement qui surpassera, dans la mémoire des hommes, l’écroulement du miracle grec, ou la chute de l’empire romain, ou maya, ou aztèque. The Great American Psy-Opera restera comme l’un des principaux documents esthétiques testamentaires de cette catastrophe civilisationnelle sans précédent.

    Souvenons-nous de 1989, autre “grand récit”, autre légende que nous nous racontâmes complaisamment : la chute du mur de Berlin, l’effondrement du bloc soviétique, signifiaient enfin l’avènement planétaire de la démocratie libérale, et la fin des totalitarismes, au moins dans nos plus proches voisinages. Seulement trente ans plus tard et des poussières, c’est essentiellement dans les pays occidentaux, naguère encore triomphalistes, que s’installe le totalitarisme virtuellement le plus féroce qui fut jamais, car avançant sous faux drapeaux : ceux de la “santé”. Comme nous l’aura appris Agamben depuis longtemps, toute biopolitique ne peut aboutir qu’à une thanatopolitique. C’est ce à quoi nous assistons, sidérés, en ce moment.

    Qu’est-ce que la philosophie peut répondre à un constat aussi amer? Eh bien, pour commencer, peut-être bien prendre un peu sur soi. Il n’est pas à exclure qu’elle porte une lourde responsabilité dans tout ce qui nous arrive depuis des décennies. Nietzsche, le principal prophète philosophique de la proche modernité, a vu toutes ses intuitions se réaliser : la volonté de puissance sans entrave, l’inversion de toutes les valeurs, la suppression des notions de Bien et de Mal, le surhomme écrasant le “troupeau” et la “plèbe”, la revanche de Dionysos, l’Antéchrist, etc., etc. Surtout, il a été le premier philosophe de l’histoire à mettre en cause ce qui fut toujours l’affaire centrale de la philosophie : la vérité. Beaucoup, et des plus grands, lui ont emboîté le pas : Wittgenstein (il n’y a que des jeux de langage), Derrida (il n’y a que des interprétations), Deleuze (vive le joyeux triomphe du simulacre, des puissances du faux, de la mémoire mensongère), Foucault (il n’y a que des rapports de force organisés par des dispositifs de savoir/pouvoir)…

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  21. C’est pourquoi je me suis concentré, dans mon travail, sur les philosophes a n’avoir pas cédé sur le statut central, en philosophie, de la question de la vérité, en s’astreignant, par un rude et aride travail, à réélaborer celle-ci de fond en comble. Chez Heidegger, la vérité est une pulsation incessante entre dévoilement et voilement, entre ce qui se montre et ce qui se cache, jamais l’un des deux termes pris isolément. Chez Lacan, la vérité est ce qui résulte de la friction des savoirs, irréductible à ces derniers. Chez Badiou, la vérité est la construction infinie de tous les énoncés contradictoires et incompatibles qui peuvent se tenir sur un même sujet. Enfin, Schurmann parlera de la “conflictualité sans accord qu’est la vérité”. La vérité est toujours une épreuve, et la plus rude qui soit. Elle se confond avec la condition tragique qui définit l’humanité.

    Mais une chose est sûre : ce que nous démontrent les événements du 11 septembre et, encore davantage, la soi-disant “pandémie de covid-19”, c’est qu’une société ne peut pas vivre uniquement et seulement dans le mensonge. Elle en crève, littéralement. Le destin christique de Nietzsche, devenu fou d’avoir voulu mettre hors-jeu la vérité, anticipait le destin de l’occident tout entier, devenu intégralement fou depuis deux ans et demi à force de croire à une histoire à dormir debout; et déjà il a vingt ans, comme on voit.

    C’est pourquoi, à la suite des travaux titanesques que j’ai mentionnés plus haut pour refonder le concept de vérité, j’ai passé des années de méditations, de lectures, d’enquêtes, enfin d’écriture, à radicaliser encore les trouvailles de Heidegger, Lacan, Badiou, Schurmann; travail récapitulé par l’entrée “Vérité” de mon Système du pléonectique (Diaphanes, Berlin, 2020), qui s’y taille la part du lion. La réflexion, sophistiquée et complexe, qui s’y poursuit, suit le fil de deux questions principales : 1-Qu’est-ce que les connaissances scientifiques en tous genres nous font gagner, et nous font perdre, dans le même mouvement ? 2-Qu’en est-il du concept de vérité, à l’époque de l’Histoire de l’humanité où la technologie devient en mesure de virtuellement tout falsifier ?

    C’est sans doute le fait d’avoir mené cette recherche à l’ombre omniprésente de ces deux questions, et très à l’écart des coteries intellectuelles en tous genres, tout aussi corrompues, mensongères et pleines de fausse conscience que le restant de la société, que j’aurais été l’un des rares intellectuels français à prendre toute l’horrifique mesure de, à point nommé, la vérité de ce qui s’est passé ces deux dernières années et demi. Et qui ne résidait certes pas dans l’omniprésente propagande qui fut matraquée à ce sujet par tous nos médias dominants pendant tout ce temps.

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  22. Marx, dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, disait que tous les événements cruciaux du monde se répétaient deux fois : la première comme Tragédie, la seconde comme Farce. Les événements des deux années et demi répondent plutôt au schéma suivant : ce qui nous fut présenté comme une Tragédie était, en réalité, une Farce : un vieux vin servi dans une outre neuve, une grippe saisonnière banale (quelle que soit la “nouveauté” du virus en question) dans un dispositif biopolitique d’une violence oppressive et intrusive sans précédent dans toute l’Histoire de l’humanité. Hélas, la Farce, à son tour, dissimulait une Tragédie, elle bien réelle; mais qui n’avait rigoureusement rien à voir avec celle narrée par les instances officielles.

    C’est ce que le tour de force esthétique du film d’Ace nous démontre de manière implacable, au sujet de l’autre événement fondateur du siècle où nous sommes entrés. Ace, revient parmi nous, nous avons un besoin vital de toi. Tu nous dois un The Great Covid-19 Death-Opera. Il en va de la survie d’une certaine idée de l’humanité; voire de la survie de l’humanité tout court.

    https://www.mondialisation.ca/le-film-du-vingt-et-unieme-siecle/5669392

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    Réponses
    1. ÂÂâah ce '11 Septembre 2001' ! quel spectacle ! Des hologrammes (3D) d'avions (qui sont en réalité des avions en aluminium) qui traversent des tours bardées de poutrelles d'acier de 80 cm de large !
      Et bien, les 'avions' coupent ces poutrelles ! Oui, vous avez bien lu ! Hahahaha !

      Plus fort encore en ce 11 Septembre 2001 n'existaient de communications (depuis avions) de téléphones portables vers le sol ! Et... ont été enregistrées des conversations air-terre !! Çà alors !!

      Pire ? Un réacteur d'avion découvert au bas des tours. Oui mais... ce modèle de réacteur n'était pas chargé sur les modèles visualisés !! Çà alors !!

      Encore pire ? Un 'avion' serait entré dans le Pentagone ! Whôaw ! Mais... aucune image ne le montre !! Çà alors !!

      Encore plus pire ? Un 'avion' se serait écrasé en forêt et n'aurait laissé... aucune trace !! Tout a fondu !! HAHAHAHAHA ! Même le train d'atterrissage et les réacteurs en acier partis en poussières !! Whôaw !

      Plus encore pire ? Un réacteur (plusieurs jours plus tard) est découvert entre deux bâtiments à 100 m de là. Comment est-il tombé dans cet espace large de 3 m ? A pic ! A la verticale sans rayer les murs !! Çà alors !!

      Ciné: Faut dire que l'envergure des Boeing est de 60 m et que les tours du WTC mesurent... 60 m de large ! Donc, le joysticker a dû incliner chaque avion 3D afin que les bouts d'ailes ne soient à l'extérieur.

      Noooormalement, un avion en aluminium s'écrase contre le mur SANS LE TRAVERSER car, il est IMPOSSIBLE à un avion en aluminium de traverser les murs surtout bardés de poutrelles verticales d'acier de 80 cm de large. Et, pour terminer le gag, l'avion entré ne ressort pas de l'autre côté ! Arrêté net par... une armoire métallique ? Une porte en contreplaqué ? Une tapisserie ? Mystère !

      Au fait... pourquoi viser des tours ? et pas La Statue de la Liberté ou La Maison Blanche ? Faut dire que les tours WTC étaient vides et amiantées et que le désamiantage coûtait plus cher que les tours !! Réfléchissez... que faire ? Les faire imploser avec du termite pour fondre l'acier (employé par tous les artificiers lors de destructions de bâtiments).

      PS plus pire: Y a la tour n°7 qui s'écroule !!! sans être touchée par un avion !! Çà alors !! HAHAHAHA ! Because que, à cause de la fumée des 2 tours 1 et 2 du WTC, les projecteurs 3D des hologrammes n'ont pu montrer un troisième avion qui arrivait ! et... comme l'explosion était programmée: Boum ! Elle tombe toute seule ! Âh bêh merde alors !!

      240 colonnes d'acier en envergure et 47 colonnes centrales toutes d'acier de 80 cm de large. L'acier NE PEUT PAS fondre avec du kérosène. Les artificiers emploient alors du termite (meilleur que le C4) pour détruire tous bâtiments en centre ville. Les bâtiments minés s'écroulent alors sur leur empreinte sans basculer sur le côté.
      TOUS les pilotes et avionneurs du monde l'ont dit: "Un avion est en aluminium et ne peut pas traverser seulement un mur !!"
      TOUS les architectes du monde l'ont dit: "AUCUN bâtiment au monde ne peut s'effondrer par un accident d'avion même à 800 km/h !"

      Photos du Dr Judy D. Wood montrant des voitures à demi-consumées avec encore les caoutchouc au bord des vitres !

      Oui mais à cette époque peu de gens avaient Internet ! Donc: se contenter de voir, revoir, rerevoir, rererevoir, les images très 'Hollywoodiennes' d'accident d'avions publiées dans... le monde entier !! En direct !!

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    2. VOIR DOCUMENT: (textes et photos exclusives)


      Pourquoi en effet les bâtiments du WTC se sont-ils désintégrés ?

      Un examen par les pairs de la recherche de Steven E. Jones sur le 11 septembre

      par Morgan Reynolds1 et Judy Wood2

      1Ph.D. en économie, Université du Wisconsin, Madison, 1971
      MME. Économie, Université du Wisconsin, Madison, 1969
      BS Économie, Université du Wisconsin, Madison, 1965
      2Ph.D. en science du génie des matériaux, du Département de
      Sciences de l'ingénieur et mécanique, Virginia Tech, 1992
      MME. Ingénierie Mécanique, Virginia Tech, 1983
      BS Génie civil (génie structurel), Virginia Tech, 1981

      23 août 2006, version 1.0
      18 septembre 2006, version 1.01 (mise en forme, changement de titre, liens vidéo, ajouts aux figures 4f, 6, 12, 14c, 25b)
      11 octobre 2006, version 1.02 (ajout de la figure 13a,b,c,d,e)
      21 décembre 2006, version 1.03 (édité "cold fusion" en introduction)

      (Cet article a été révisé par des pairs.")

      Rien ne fait plus de mal dans un état que
      Que les hommes rusés passent pour sages.
      -- Francis Bacon


      TABLE DES MATIÈRES
      Introduction

      II. Aperçu

      III. Démolition du WTC

      IV. Thermite et aluminium liquide incandescent

      V. Appareils à haute énergie

      VI. Le Pentagone

      VII. Pas de théorie du Big Boeing (NBB)

      VIII. Shanksville, Pennsylvanie

      IX. La méthode scientifique et les preuves vérifiées

      X. Votez pour Jones

      XI. Conclusion

      (...)

      http://www.drjudywood.com/articles/why/why_indeed.html

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    3. Là où je me suis trompé (durant 21 ans !!) est qu'il ne s'agissait pas d'hologrammes malgré qu'ils puissent en être. Nombreuses sont d'ailleurs des vidéos sur Internet montrant ce spectacle holographique où il projettent (dans la galerie marchande d'un supermarché par exemple) des images en 3 D animées envoyées vers un écran 3D lui-même projeté. Donc, sur cet écran 3D invisible peuvent être projetés des camions, bateaux, hélicoptères ou animaux grandeur nature et qui se meuvent comme dans tous les films.

      Mais là où l'intervenant m'a convaincu c'est qu'il a apporté un nouvel élément très important à l'enquête. Ce 11 Septembre 2001, des milliers de new-yorkais étaient dans les rues, avenues, places, routes, etc et... et PERSONNE n'a vu d'avions dans le ciel !!!

      Juste que les passants on soudainement levé la tête vers un bruit d'explosion dans une des tours, puis de l'autre.

      L'astuce aussi qui m'a trompé était que les avions entraient dans les tours côté ombragé. Pourquoi ? Parce que s'ils étaient entrés côté soleil on devrait voir l'ombre de l'avion se dessiner sur les tours ! Ce qui est impossible d'ajouter en holographie.

      Juste que, la magie du direct, a permis à la télévision de montrer... un dessin animé où dans un film sur New-York était ajouté des avions !! Les avions n'ont 'existé' que à la télé !!

      Ce qui m'avait aussi persuadé qu'il s'agissait d'hologrammes étaient que l'avion (le premier) décrivait une courbe en angle 'droit' à pleine vitesse ! Ce qui est impossible dans la réalité bien-sûr. Puis il y a le phénomène de la vitesse: 800 km/h ! 800 km/h est la vitesse d'un Boeing à 35 000 pieds mais pas à 300 pieds !! Car l'air n'est pas le même qu'en altitude. En altitude l'air est 'rare', donc il s'écoule mieux dans les réacteurs, tandis qu'à 300 pieds l'air y est dense et est donc refoulé par les hélices des réacteurs - ce qui réduit forcément la vitesse à 600 km/h. Et, à la télé, on voyait qu'il volait à 800 km/h ! Confirmé par tous les pilotes de lignes et avionneurs.

      Pour ce qui est des explosions, là, il s'agit d'un 'job inside' où des artificiers (plusieurs semaines à l'avance) avait posé des explosifs de partout à chaque étage et tiré des lignes pour le programme. C'est le mode de destruction d'immeuble employé par tous les artificiers désirant détruire un bâtiment au centre ville sans qu'il ne tombe sur les constructions voisines !

      Pourquoi tout ce cinéma ? D'une part les tours du WTC de Larry Sylverstein étaient amiantées, et, pour les désamianter cela coûtait le prix d'une tour !! Puis, comme il fallait faire la guerre à quelqu'un, a été choisi Ben Laden qui ne portait pas l'Amérique dans son cœur. Donc, un programme de gangs où s'empilait des grosses têtes et d'autres terroristes ou supposés en être.

      Et, comme la presse mondiale n'appartient pas à des millions de directeurs mais a seulement une poignée... c'est facile de mettre quelques malfrats dans le coup qui vont diffuser tous les mêmes images et les mêmes commentaires au même moment.
      Idem pour la poussière 'coronacircus19' (appelée 'virus') qui n'est PAS dans l'air mais uniquement en seringues ! Si t'es piqué tu l'as, si tu l'as t'es mort !

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  23. Le port de Houston marque un record absolu de volume de conteneurs


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 JUIN 2022 - 03:40
    Par Noi Mahoney d'American Shipper


    Les ports de la côte du Golfe ont été stimulés en mai grâce à de forts volumes de conteneurs, ainsi qu'à des importations d'acier et de contreplaqué et à des exportations de pétrole brut et de produits pétroliers.

    Le port de Houston a atteint un record absolu de volumes mensuels de conteneurs en mai, traitant 335 000 unités équivalentes vingt pieds, soit une augmentation de 16 % par rapport à la même période l'an dernier.

    "L'activité des conteneurs continue d'être à des niveaux records. Il semble que nous parlions chaque jour de nouveaux records au port », a déclaré Roger Guenther, directeur exécutif de Port Houston, lors de la réunion mensuelle du port mardi. "Il n'y a vraiment aucun signe de [volume] de recul des importations ou des exportations et en fait, les exportations commencent à rebondir un peu."

    Le tonnage total des importations était de 2,8 millions de tonnes en mai, soit une augmentation de 32 % d'une année sur l'autre. Le tonnage total des exportations s'est élevé à 2,1 millions de tonnes, soit une baisse de 2 % d'une année sur l'autre.

    - voir graph sur site -

    Les importations d'acier ont augmenté de 72 % d'une année sur l'autre en mai pour atteindre 401 587 tonnes. Les importations de marchandises générales ont augmenté de 83 % à 840 351 tonnes.

    Port Houston a géré environ 13 000 échanges quotidiens combinés dans ses terminaux à conteneurs Barbours Cut et Bayport, mais un record en une seule journée de 14 000 le 23 juin, a déclaré Jeff Davis, directeur des opérations de Port Houston.

    Davis a déclaré que le port travaillait 26 navires mardi. "Nous avons vu à peu près la même chose au quotidien, mais cela n'a pas été sans défis", a déclaré Davis.

    Port Houston a étendu ses heures d'ouverture aux terminaux à conteneurs de Bayport et Barbours Cut début juin pour inclure les samedis. Les nouvelles heures d'ouverture ont été mises en place pour aider à optimiser le flux de marchandises dans les terminaux.

    Davis a déclaré que les volumes de samedi avaient été un peu "décevants" jusqu'à présent, mais espère que davantage d'opérateurs de camionnage commenceront à utiliser la journée de travail supplémentaire.

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  24. «Nous avons vu quelques 1 000 transactions le samedi. Nous recherchons environ la moitié d'une journée normale de la semaine. Nous aimerions voir au moins 6 000 transactions samedi », a déclaré Davis.

    Les importations d'acier ont augmenté de 171 % d'une année sur l'autre en mai pour atteindre 646 548 tonnes. Les importations de marchandises générales ont augmenté de 4 % à 601 543 tonnes.

    Port Houston a enregistré 713 escales de navires au total en mai, soit une augmentation de 5 % par rapport à la même période l'an dernier.

    Ceres Terminals Inc., basée à Nashville, dans le Tennessee, a également récemment annoncé l'ouverture d'un parc à conteneurs de 75 acres directement adjacent au terminal Barbours Cut.

    Le nouveau chantier fournira des services de conteneurs, desservant les partenaires de la ligne de navires à vapeur, les propriétaires de cargaisons bénéficiaires et la communauté des camionneurs. Le chantier fournira également des services pour les livraisons finales afin de respecter les limites, selon un communiqué de presse.

    "Ce chantier fournira à nos clients la capacité dont ils ont tant besoin près du quai ainsi que l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement qui, nous l'espérons, soulagera une partie du stress sur le terminal à conteneurs", a déclaré Adam Brooks, COO de Ceres Terminals, dans un communiqué.

    Le port NOLA voit une augmentation de 88 % du fret en vrac mais le volume des conteneurs diminue
    Pour le troisième mois consécutif, le port de la Nouvelle-Orléans (Port NOLA) a connu une forte augmentation des marchandises diverses mais une baisse des volumes de conteneurs.

    Le port a enregistré une augmentation de 88% d'une année sur l'autre des tonnes de marchandises diverses en mai à 262 728 tonnes.

    Ces derniers mois, les volumes mensuels de Port NOLA ont été stimulés par les expéditions de café et de contreplaqué.

    Le volume de conteneurs du port NOLA a diminué de 30 % d'une année sur l'autre en mai pour atteindre 35 535 EVP. Comme de nombreux ports à travers le pays, Port NOLA a déclaré avoir été gêné ces derniers mois par une pénurie de conteneurs de fret.

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  25. Le port a traité 12 621 aiguillages de wagons de classe I en mai, soit une augmentation de 9 % d'une année sur l'autre. Le port gère les opérations de commutation pour les six chemins de fer de classe I qui opèrent à la Nouvelle-Orléans : BNSF Railway, CN, CSX, Kansas City Southern, Norfolk Southern et Union Pacific.

    Le port de Corpus Christi connaît une croissance du pétrole et du pétrole brut
    Le port de Corpus Christi, dans le sud du Texas, a transporté 15,2 millions de tonnes de marchandises en mai, soit une augmentation de 9 % d'une année sur l'autre par rapport au même mois en 2021.

    Les expéditions totales de pétrole brut ont totalisé 8,7 millions de tonnes, dont 8 millions de tonnes exportées, en mai. Les exportations de pétrole brut ont augmenté de 8 % par rapport au même mois l'an dernier.

    Le port a également traité 5,3 millions de tonnes de pétrole en mai, soit une augmentation de 18 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les exportations de pétrole pour le mois ont dépassé 4,2 millions de tonnes, une augmentation de 20% par rapport à la même période l'an dernier.

    Le port de Corpus Christi a enregistré 635 escales de navires en mai, dont 374 barges à cargaison liquide et 180 navires à cargaison liquide. Il s'agit d'une augmentation de 10 % d'une année sur l'autre du nombre total d'appels de navires par rapport à mai 2021.

    https://www.zerohedge.com/economics/port-houston-marks-all-time-container-volume-record

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  26. La capacité de production de la Chine commence à glisser vers l'Inde et l'Asie du Sud-Est


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 JUIN 2022 - 00:00


    Les blocages continus en Chine n'aident pas l'exode de production en cours depuis une décennie dans le pays, note un nouveau rapport de Caixin.

    L'accélération de l'exode de la centrale de production asiatique a été favorisée par les perturbations de la politique de Covid, la hausse des coûts de main-d'œuvre et l'aggravation des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, note le rapport.

    L'Asie du Sud-Est et l'Inde cherchent à prendre la place de la Chine grâce aux faibles coûts de main-d'œuvre et à la hausse de la demande intérieure. Cela correspond aux objectifs politiques de l'Inde, où le Premier ministre Narendra Modi pousse une campagne "Made in India".

    - voir graph sur site -

    À titre d'exemple, Apple a déclaré plus tôt cette année qu'il avait commencé à fabriquer son iPhone 13 dans une usine en Inde au lieu du sous-traitant taïwanais Foxconn. Comme d'autres fabricants de smartphones, il a une incitation non seulement pour les exportations, mais aussi pour les ventes intérieures, note le rapport :

    En Inde, les fabricants chinois de smartphones ont installé des usines visant l'immense marché intérieur. Avec 1,4 milliard d'habitants - presque autant qu'en Chine - et une forte proportion de jeunes, l'Inde a attiré des marques chinoises telles que Xiaomi, Meizu, Vivo et Oppo pour construire des usines. De nombreux fabricants chinois de composants téléphoniques y ont également installé des usines. Désormais, les marques chinoises représentent près des deux tiers du marché indien des smartphones.

    Mais cela ne veut pas dire que la Chine n'a pas d'avantages : elle possède un énorme marché intérieur et des décennies d'infrastructure de fabrication et d'expérience, note le rapport Caixin. Et bien qu'aucune réplique majeure n'ait été ressentie dans l'économie chinoise, la tendance va dans la mauvaise direction pour le pays.

    - voir graph sur site -

    Li Xingqian, directeur général du Département du commerce extérieur du ministère du Commerce, a déclaré que l'exode de la Chine était « conforme à la loi de l'économie ».

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  27. Les exportations du pays ont augmenté de 16,9 % en mai, selon le rapport, en accélération par rapport aux 3,9 % d'avril. L'excédent commercial du pays était de 78,76 milliards de dollars en mai.

    Cependant, grâce à la faiblesse de la demande dans les pays développés, "les commandes à l'exportation pour livraison en juin et juillet, généralement la saison de pointe pour les réservations de marchandises pour la rentrée scolaire et les vacances, n'ont pas été reçues comme prévu", indique le rapport. Cette faible demande s'est traduite par une baisse des tarifs d'expédition.

    - voir graph sur site -

    Les Américains peuvent prendre jusqu'à la fin de cette année pour travailler sur les inventaires qui ont été avancés au cours de la dernière année.

    Dans le même temps, le président Joe Biden a déclaré qu'il envisageait de lever les droits de douane sur 350 milliards de dollars par an de produits chinois. Son administration semble cependant toujours divisée sur la question et aucune décision n'est attendue rapidement.

    - voir graph sur site -

    Le rapport note clairement qu'à ce jour, la Chine reste "l'usine du monde", ce qui ne devrait pas changer de si tôt :

    Ni l'Asie du Sud-Est ni l'Inde ne peuvent remplacer la Chine en tant que plaque tournante mondiale de la fabrication dans un avenir proche, car elles sont principalement engagées dans la fabrication à forte intensité de main-d'œuvre et à faible valeur ajoutée, ont déclaré plusieurs participants au commerce extérieur à Caixin. Ils sont également confrontés à des problèmes tels que des chaînes industrielles incomplètes et une faible efficacité du travail à des degrés divers, ont déclaré des experts.

    Pour les entreprises étrangères, la Chine n'est pas seulement une base manufacturière mais aussi un énorme marché, a déclaré He Xiaoqing, président de la société de conseil Kearney Greater China. En 2020, les entreprises mondiales ont réalisé 1,4 billion de dollars de ventes intérieures, bien plus que leurs exportations de 900 milliards de dollars, ce qui montre l'attractivité du marché local chinois, a-t-il déclaré.

    Outre l'Inde, le Vietnam a également bénéficié d'usines quittant la Chine. Les importations du pays ont augmenté de 16,7 % au cours des cinq premiers mois de cette année, selon les données.

    La majeure partie de la production vers l'Asie du Sud-Est concerne les textiles, les meubles et l'assemblage bas de gamme d'électronique grand public, selon le rapport.

    https://www.zerohedge.com/markets/chinas-productive-capacity-starting-slip-away-india-and-southeast-asia

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  28. L'énorme installation d'équarrissage de la viande avec robotique, systèmes d'intelligence artificielle et intégration du déchargement ferroviaire fait froncer les sourcils


    mercredi 29 juin 2022
    par : Mike Adams


    (Natural News) Une énorme installation d'équarrissage de viande devrait commencer la construction à Rapid City, dans le Dakota du Sud, l'année prochaine, avec des plans pour son achèvement d'ici 2026. L'installation de 1,1 milliard de dollars est connue sous le nom de "Western Legacy Development Corporation", et elle promet pour apporter une production à grande échelle à l'industrie bovine, produisant environ 8 000 bovins par jour.

    L'usine de traitement aurait une superficie d'un million de pieds carrés, une fois achevée.

    Du côté positif, cela pourrait fournir une nouvelle concurrence à Cargill, Tyson et aux autres géants de l'alimentation monopolistiques qui sont imprégnés de nombreuses pratiques perverses. Peut-être qu'une installation de production de bœuf privée plus indépendante fournirait une redondance de la chaîne d'approvisionnement alimentaire et une efficacité accrue qui conduiraient finalement à une baisse des prix des denrées alimentaires pour les Américains.

    D'un autre côté, plusieurs choses vantées à propos de cette installation font certainement froncer les sourcils. Parmi eux:

    Vantant leur robotique et leurs systèmes de traitement basés sur l'intelligence artificielle qui utiliseront des robots pour rendre les carcasses.
    Leur affirmation selon laquelle ils transformeront les graisses biologiques en biocarburants, devenant effectivement un producteur d'énergie, mais tirant leur énergie des carcasses mortes.
    Leur description de l'utilisation des chemins de fer pour livrer le bétail, mais de ne pas avoir de parcs à bétail. Au lieu de cela, ils prévoient de décharger chaque jour des milliers de bovins directement dans l'usine de robots pour l'équarrissage.
    Le fait qu'il n'y a pas 8 000 bovins disponibles par jour près de Rapid City, dans le Dakota du Sud.
    Le manque total de logements existants dans la région qui seraient nécessaires pour loger les quelque 2 500 nouveaux employés.

    Tel que rapporté par AgWeb.com :

    La spéculation a tourbillonné dans le pays du bétail depuis l'annonce le mois dernier d'un projet d'usine de transformation de bœuf de 8 000 têtes par jour à Rapid City, S.D. Beaucoup remettent en question la disponibilité d'un si grand nombre de bovins et/ou de bisons dans la région, la disponibilité d'une main-d'œuvre et de logements suffisants pour la main-d'œuvre entrante.

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  29. Bon nombre de ces mêmes questions sont maintenant posées par les résidents et les responsables de Rapid City qui veulent plus de détails sur le projet proposé de 1,1 milliard de dollars.

    "Les directeurs impliqués ont encore beaucoup de devoirs à faire", a déclaré le conseiller municipal Ritchie Nordstrom à la radio publique du Dakota du Sud. «Où allons-nous trouver ces employés? Si le nombre qui est récité est proche de l'exactitude, nous ne savons pas d'où ils vont venir et où nous allons les loger.

    Robotique, IA, lasers et "lames d'air"
    Il y a un facteur "effrayant" dans certaines des descriptions entourant cette nouvelle usine de viande. Comme le rapporte NewsCenter1.TV :

    L'installation de la Western Legacy Development Corporation transformera complètement les bovins et les bisons grâce à l'utilisation de la robotique et de l'intelligence artificielle, ce qui rendra la transformation plus facile, plus sûre et plus efficace et produira des coupes de viande constantes. Ils utiliseront la technologie laser et des lames d'air qui utilisent un flux d'air à grande vitesse pour cacher les animaux.

    Le but de cette technologie, selon les développeurs, est de rendre la transformation du bœuf plus efficace, de produire moins de déchets et de rendre ainsi les produits du bœuf plus abordables pour les consommateurs. Mais nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à une usine Terminator dirigée par Cyberdyne Systems lorsque nous imaginons des robots, des lasers et des systèmes d'IA faisant fonctionner une installation géante de récolte de carcasses.

    "Nous envisageons également de fabriquer des produits de suif et de graisse jaune qui peuvent non seulement entrer dans le secteur des ingrédients alimentaires, mais également dans les industries industrielles et peut-être du biodiesel", a déclaré un porte-parole du projet, cité par NewsCenter1.tv.

    Biodiesel ? De carcasses ?

    Tout cela soulève la question évidente : l'usine peut-elle traiter des carcasses autres que les bovins ?

    La demande de bœuf chutera à mesure que la population mourra

    En réfléchissant à ce projet, il faut aussi s'interroger sur la dynamique économique en jeu ici. Avec les pénuries d'engrais, les flambées des prix du carburant diesel et les conditions de sécheresse affectant l'alimentation du bétail et la production bovine, il semble que le nombre de bovins disponibles à travers l'Amérique va considérablement diminuer dans les années à venir. Dans le même temps, les injections de vaccins toxiques tueront un nombre croissant de personnes au cours de la prochaine décennie, accumulant des millions de carcasses humaines mortes à travers le pays.

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  30. Nous n'accusons pas ce groupe de plans néfastes, mais nous devons nous demander si une telle installation pourrait avoir un avenir à « double usage », où ce ne sont pas seulement les bovins qui sont transformés en carburant, mais plutôt d'autres types de carcasses qui pourraient être abondantes. alors que le programme mondial de dépopulation s'accélère.

    Nous nous félicitons de toute déclaration de clarification de la Western Legacy Development Corporation, si elle souhaite la partager avec notre public.

    Et peut-être que ces inquiétudes sont injustifiées. Peut-être s'agit-il simplement de robots, de lasers, d'IA et de "couteaux à air" vraiment avancés utilisés pour fabriquer des hamburgers et des composants de collagène et de biodiesel. Peut-être n'y a-t-il rien de bizarre. Qu'est-ce que tu penses?

    Nous couvrons cela et bien d'autres sujets dans le podcast Situation Update d'aujourd'hui. La section sur l'usine de viande commence à 55 minutes :

    Brighteon.com/f69b9151-bbcf-4dd8-ba36-adc6d49558fc

    Découvrez chaque jour plus de podcasts riches en informations, de rapports d'informations brutes et d'interviews :

    https://www.brighteon.com/channels/HRreport

    Follow me on:

    Brighteon.social: Brighteon.social/@HealthRanger (my breaking news gets posted here first)

    Telegram: t.me/RealHealthRanger (breaking news is posted here second)

    Truth Social: https://truthsocial.com/@healthranger

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  31. Les entreprises énergétiques françaises demandent aux gens de RÉDUIRE immédiatement leur consommation d'énergie ou de faire face à des pannes catastrophiques


    mercredi 29 juin 2022
    par : Ramon Tomey


    (Natural News) Trois grandes entreprises énergétiques en France ont dit aux gens de réduire leur consommation d'énergie au plus tôt, de peur que le pays ne sombre dans une crise énergétique.

    Les dirigeants des trois sociétés énergétiques – la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor, le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy et le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné – ont émis l'avertissement dans une déclaration commune publiée dans le journal français Le Journal de Dimanche.

    Les trois gros bonnets ont pointé du doigt la hausse des prix consécutive à la crise énergétique consécutive à la guerre russo-ukrainienne comme une menace à la "cohésion sociale et politique" de la France.

    "Agir cet été nous permettra d'être mieux préparés pour affronter l'hiver prochain et, notamment, de préserver nos réserves de gaz", ont-ils déclaré.

    "Nous appelons donc à une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun de nous - chaque consommateur [et] chaque entreprise - change de comportement et limite immédiatement sa consommation d'énergie, d'électricité, de gaz et de produits pétroliers."

    "L'effort doit être immédiat, collectif et massif", ont noté les trois responsables de l'énergie, ajoutant que "chaque geste compte".

    La France est l'un des nombreux pays de l'Union européenne (UE) qui ont été paralysés par la décision de la Russie de couper l'approvisionnement en gaz naturel transitant par le gazoduc Nord Stream, en réponse aux sanctions de l'Occident contre Moscou. La pénurie d'énergie qui en a résulté, couplée à une dépendance excessive aux énergies propres dans le cadre de la politique "zéro charbon" de Paris, a placé la France dans une situation précaire. (Connexe: Le chef de l'Agence internationale de l'énergie dit à l'UE: Préparez-vous à la fermeture du gaz russe.)

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  32. Afin de remédier à cette pénurie d'énergie, le gouvernement français a proposé de redémarrer la centrale électrique au charbon Emile Huchet près de la frontière nord-ouest du pays avec l'Allemagne.

    Selon Energy Central, le ministère français de la Transition écologique a révélé son intention de réactiver la centrale fossile « par précaution, compte tenu de la situation ukrainienne ». Le ministère a ajouté qu'il n'excluait pas d'exploiter la centrale, qui devrait produire environ 1% de l'électricité du pays, "pendant quelques heures de plus si nous en avons besoin l'hiver prochain".

    L'Allemagne et l'Italie également sous le choc de la fermeture du gaz russe

    La déclaration conjointe de MacGregor, Lévy et Pouyanné a suivi l'Allemagne voisine se rapprochant de l'effondrement économique. La coupure brutale du gaz naturel en provenance de Russie a laissé Berlin se démener pour trouver comment maintenir un approvisionnement énergétique suffisant en cas de panne.

    Le vice-chancelier allemand Robert Habeck, qui est également ministre des affaires économiques et de l'action climatique du pays, a fait remarquer qu'il pourrait être contraint de fermer l'industrie afin de maintenir à flot le réseau électrique allemand. Il avait précédemment appelé le public à économiser l'énergie.

    « Les entreprises devraient arrêter la production [et] licencier leurs travailleurs. Les chaînes d'approvisionnement s'effondreraient. Les gens s'endetteraient pour payer leurs factures de chauffage [et ces] gens s'appauvriraient », a déclaré Habeck, membre du Parti vert au parlement allemand.

    L'Italie, également touchée par l'arrêt brutal de l'approvisionnement en gaz naturel en provenance de Russie, a pris des mesures pour rationner son approvisionnement énergétique. Les autorités ont émis un mandat limitant l'utilisation du chauffage et de la climatisation dans les bâtiments gouvernementaux. La loi, qui est entrée en vigueur le 21 mai, interdit aux écoles et aux bureaux publics de régler leurs thermostats en dessous de 25° C (77 F) en été et au-dessus de 19° C (66 F) en hiver.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi a fait remarquer que si "un embargo sur le gaz n'est pas sur la table", il a souligné que le pays "suivrait la décision de l'UE" en la matière".

    Néanmoins, Draghi a appelé les Italiens à faire leur part pour maintenir les prix de l'énergie bas à travers un défi lancé sous la forme d'une question : « Voulons-nous avoir la paix [en Ukraine] ou voulons-nous avoir la climatisation en marche ?

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  33. Regardez ce reportage de One America News ci-dessous sur la crise énergétique à laquelle les États-Unis et l'UE sont sur le point de faire face.

    Cette vidéo provient de la chaîne chinoise EVIL CCP sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires liées :
    Le russe Gazprom a réduit de 60 % les flux de gaz naturel vers l'Allemagne - l'Europe occidentale est sur le point d'obtenir le cauchemar de "l'énergie verte" qu'elle a toujours voulu.

    L'Europe de l'Ouest forcée d'abandonner l'énergie "verte" défaillante alors que les flux de gaz russe s'arrêtent ; L'Allemagne redémarre des centrales au charbon.

    Les Pays-Bas se joignent à l'Allemagne pour abandonner le programme "vert", en redémarrant les centrales au charbon pour répondre aux besoins énergétiques dans le contexte de crise actuelle.

    L'Allemagne va rouvrir des centrales électriques au charbon alors que la Russie limite l'approvisionnement en gaz de l'Europe.

    Les prix du gaz en Europe augmentent alors que la Russie réduit l'approvisionnement des principaux acheteurs de l'UE.

    Sources include:

    NewsPunch.com
    Breitbart.com
    EnergyCentral.com
    ANSA.it
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-06-29-french-energy-firms-limit-energy-usage-immediately.html

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  34. La sécurité alimentaire du monde est en jeu


    29 Juin 2022
    Rotimi Williams*


    Tout devient plus cher, y compris « l'aliment du pauvre ».

    C'est le terme populaire pour désigner les ignames, ici au Nigeria et ailleurs dans le monde. Cet humble tubercule est peu cher à cultiver et bon marché, mais il regorge de vitamines et de minéraux. Kilo pour kilo et nutriment pour nutriment, c'est l'une des meilleures affaires en matière de subsistance. Des gens du monde entier en dépendent.

    Au cours des trois derniers mois, cependant, j'ai vu le prix des ignames augmenter de 60 %. L'igname est encore loin de devenir un « aliment de riche », mais il devient de plus en plus difficile pour les personnes à faible revenu de se procurer cet élément important de leur régime alimentaire.

    L'augmentation du coût des ignames est un autre exemple de la façon dont l'invasion de l'Ukraine par la Russie nous affecte tous. Face à la flambée des prix du blé, due à l'effondrement des exportations de deux des plus grands pays producteurs de blé au monde, les consommateurs et les agriculteurs ont cherché des alternatives. Beaucoup d'entre eux se sont tournés vers l'igname, et la demande accrue a rendu plus cher l'achat de « l'aliment du pauvre ».

    Nous payons un lourd tribut à la violence, et le Secrétaire Général des Nations Unies a récemment décrit notre situation critique dans le monde.

    La guerre, a déclaré Antonio Guterres le 18 mai, « menace de faire basculer des dizaines de millions de personnes dans l'insécurité alimentaire, puis dans la malnutrition, la faim de masse et la famine, dans une crise qui pourrait durer des années ».

    Cela semble mauvais, mais un responsable égyptien a ajouté cette réalité :

    « C'est quelque chose qui exige de nous d'être très prudents », a déclaré le ministre des Finances, Mohamed Maait, dans une interview accordée au Financial Times. « Nous aurons honte si nous découvrons que des millions de personnes meurent à cause de l'insécurité alimentaire. »

    Ici, au Nigeria – où la population nationale de 206 millions de personnes est plus importante que celle de la Russie (144 millions) et de l'Ukraine (44 millions) réunies – nous vivons depuis longtemps avec l'insécurité alimentaire engendrée par la violence.

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  35. Je cultive du riz dans la Middle Belt de mon pays, une zone de riches terres agricoles qui produit une grande quantité de nourriture. Pourtant, elle est loin d'atteindre son plein potentiel à cause du banditisme. Il y a deux ans, des bandits du Plateau, un État du Nigeria, ont tenté de me kidnapper à cinq reprises. En mai, des terroristes ont assassiné au moins 50 agriculteurs dans le village isolé de Rann. Dimanche dernier, des tireurs ont tué au moins 50 personnes dans une église catholique, dans une partie du pays où ces attaques étaient rares, du moins jusqu'à présent.

    Les enlèvements et les meurtres dans la région sont devenus si dangereux que je ne peux pas me rendre dans les exploitations rizicoles que je supervise. J'ai essayé de résoudre le problème par la technologie, en créant même une application pour téléphone portable appelée Resolute 4.0 qui permet aux agriculteurs locaux de partager des informations et de lancer des alertes.

    Pourtant, les problèmes persistent – et la violence dans nos zones rurales est si meurtrière qu'elle nous empêche de développer et d'améliorer nos exploitations. Nous savons ce que nous devons faire, mais nous devons avoir accès à nos fermes pour atteindre nos objectifs.

    Lorsque les agriculteurs ont du mal à produire, nous souffrons tous. C'est vrai en Ukraine, et c'est vrai ici.

    Les défis appellent à l'innovation et à la résilience, et j'ai réagi au conflit du Nigeria en me développant dans des zones plus pacifiques. Nous avons commencé à créer une entreprise en Gambie, un petit pays d'Afrique de l'Ouest doté d'excellentes réserves d'eau et d'un accès côtier qui facilite la circulation des marchandises. Les Gambiens consomment une grande quantité de riz et nous sommes heureux de le cultiver pour eux. Nous sommes également heureux de travailler sans l'intervention de soldats ou de voleurs.

    La fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine contribuera grandement à améliorer la sécurité alimentaire. Le monde a besoin de ce qu'ils produisent, depuis les intrants agricoles que sont les engrais jusqu'aux extrants agricoles que sont le blé et l'huile de tournesol. Un retour à la normale aidera pour tout, y compris le prix des ignames au Nigeria.

    Pourtant, nous devons nous rappeler qu'il y a d'autres guerres. Les troubles au Nigeria ne sont pas aussi meurtriers que ce que nous avons vu cette année en Ukraine, mais le conflit est intense et permanent. Il nuit à la sécurité alimentaire. Il ne reçoit pas autant d'attention qu'il le devrait, en partie parce que l'Afrique subsaharienne lutte également pour être reconnue, même si plus d'un milliard de personnes y vivent. Le reste du monde semble supposer que la violence y est normale.

    Nous ne devrions jamais accepter la violence comme normale, qu'il s'agisse du bombardement d'une usine sidérurgique à Marioupol ou du massacre d'agriculteurs dans le nord du Nigeria.

    Les agriculteurs peuvent travailler dans des conditions difficiles. Nous pouvons aussi les contourner. Mais nous avons nos limites – et chaque saison de production, la sécurité alimentaire du monde est en jeu.
    _______________

    * Rotimi Williams, agriculteur, Nigeria

    Ancien journaliste. Sa ferme est la deuxième plus grande exploitation commerciale de riz au Nigeria par la taille de ses terres, 45.000 hectares ; il produit du riz pour les meuniers. Il s'est efforcé d'instaurer une coexistence pacifique entre ses travailleurs et une communauté peul en grande partie permanente. Cela a conduit à la création d'une start-up technologique conçue pour combler le fossé entre les communautés agricoles instables du Nigeria rural et les agences de sécurité.

    Source : The World’s Food Security is On the Line – Global Farmer Network®

    https://seppi.over-blog.com/2022/06/la-securite-alimentaire-du-monde-est-en-jeu.html

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  36. Un initié de l'industrie éolienne déplore 15 ans d'attente pour le brillant "avenir qui ne semble jamais venir"


    June 30th, 2022


    Les gens qui fabriquent des éoliennes merveilleuses traversent une période difficile. Ils pensaient qu'ils choisissaient la nouvelle industrie la plus en vogue, sauvaient le monde et s'attendaient à gagner beaucoup d'argent. Au lieu de cela, les chaînes d'approvisionnement sont en crise, la concurrence est féroce et les marges bénéficiaires sont extrêmement serrées. Ils savent que l'industrie des panneaux solaires est en grande partie allée en Chine et craignent que la fabrication d'éoliennes ne fasse de même.

    Ce qu'ils ne semblent pas réaliser, c'est que la raison pour laquelle les usines sont allées en Chine est que le pays n'est pas alimenté par des éoliennes. Aucun pays alimenté par une énergie non fiable n'est également une base manufacturière en croissance. Et en plus d'avoir une énergie au charbon bon marché, la Chine a également l'avantage d'une main-d'œuvre esclave bon marché, de peu de règles environnementales, d'aucune éthique et de peu de formalités administratives. C'est un clignotant rouge. À l'heure actuelle, un investisseur avisé pourrait s'interroger sur l'étrange déconnexion dans l'idée de construire des dispositifs pour sauver le monde tout en emprisonnant les gens et en polluant les lacs. Et si le mouvement écologiste était un fantasme de cheval de Troie géostratégique creux au service des Russes, des Chicomms, des socialistes et des cartels de banquiers d'investissement ?

    Pour Ben Hunt, le moment de l'ampoule n'est pas encore là. Ce sont les gars qui essaient de joindre les deux bouts avec de vrais produits pour de vrais consommateurs. Mais ils n'ont pas fait assez de devoirs. Ben Hunt pense que le gaz carbonique contrôle le climat et que le monde a besoin de tours éoliennes. Il pense que "le message ne frappe pas assez fort" comme si montrer aux gens plus de tempêtes pornographiques climatiques ferait croître leur industrie alors qu'ils sont déjà à 130 % de saturation et ce depuis des décennies.

    Opinion: La répartition de la valeur dans l'industrie éolienne est rompue - il est temps pour un nouveau règlement |
    Énergie éolienne mensuelle

    27 juin 2022
    par Ben Hunt

    Un ancien initié de Siemens Gamesa affirme que les fabricants de turbines ont un besoin urgent de l'avenir radieux qui leur a été promis

    Ben Hunt a écrit à ses collègues pour dire "ça va empirer avant de s'améliorer"

    L'une des premières réponses que j'ai reçues a été très instructive : « Quand je suis arrivé il y a plus de 15 ans, on m'a dit que je rejoignais le secteur avec l'avenir le plus brillant et le plus prometteur. Le problème, c'est que c'est un avenir qui semble ne jamais venir".

    Les équipementiers éoliens (Original Equipment Manufacturer) ont du mal à réaliser des bénéfices et craignent de ne pas pouvoir rivaliser avec la Chine :

    Il est juste de dire que cela résume en grande partie l'état d'esprit qui prévaut actuellement dans le secteur des équipementiers d'éoliennes, tous les principaux équipementiers occidentaux ayant du mal à réaliser des bénéfices. Il n'est pas rare d'entendre de hauts responsables de l'industrie agiter le spectre du sort de l'industrie solaire européenne, perdue depuis longtemps à l'Est.

    Alors que tout devrait se passer comme un gangbuster pour l'industrie très à la mode et sainte, la réalité n'est pas amusante :

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  37. Au lieu de cela, les nouvelles regorgent d'histoires de licenciements, de fermetures d'usines et de pertes financières époustouflantes. Et les ressources nécessaires aux investissements nécessaires sont menacées.

    Le fantasme est bel et bien vivant même si les roues tombent :

    Le vent est un fournisseur rentable, inépuisable et propre d'énergie sûre qui ne va pas empoisonner davantage la planète.

    D'une manière ou d'une autre, cependant, ce message ne frappe pas assez fort. À Davos à la fin du mois dernier, le discours s'est retourné vers le nucléaire, le schiste et les fossiles à plus grande échelle pour surmonter la crise énergétique.

    Beaucoup dans l'industrie pensaient que ces arguments avaient gagné depuis longtemps, mais le combat est en cours, et je ne suis vraiment pas sûr que nous gagnions.

    Après 30 ans pendant lesquels les médias n'ont rien fait d'autre que de l'agitprop doux et brillant pour l'industrie éolienne, blâmer les combustibles fossiles ne suffit pas.

    ..il est temps d'enlever les gants dans la zone de lobbying. L'industrie fossile est plus établie, mieux dotée en ressources et plus agressive. Les arguments en faveur de l'éolien et des énergies renouvelables doivent être plus fermes et plus ciblés. Nous avons été coupables d'être trop polis et trop naïfs, croyant peut-être que le poids écrasant de l'argument est suffisant. Ce n'est clairement pas le cas.

    Quelle partie du fait que BP soit Beyond Petroleum et que Royal Dutch Shell fasse pression sur la Banque mondiale contre le charbon n'a pas de sens ? L'industrie du gaz a essayé de diaboliser le charbon et le gaz carbonique tout autant que les industries des énergies renouvelables. Et les banquiers aussi – Goldman Sachs, JP Morgan, BNP Paribas, Deutsche Bank, HSBC, Barclays, Morgan Stanley – sont tous des fans de parcs éoliens. Mais au final, le monde paie 400 dollars la tonne de charbon.

    h/t Rafe Champion

    https://joannenova.com.au/2022/06/wind-industry-insider-laments-15-years-waiting-for-the-bright-future-that-never-seems-to-come/
    _______________________________

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  38. L’Allemagne ne sera pas écologique sans nucléaire

    L’Allemagne pâtit donc d’une décision idéologique animée par un principe de précaution sans la moindre base rationnelle.


    le 30 juin 2022
    Élodie Keyah


    La semaine dernière, l’Allemagne a annoncé la relance de ses centrales à charbon suite aux risques de rupture d’approvisionnement en gaz par la Russie. Présentée comme temporaire, cette solution paraît pourtant irrémédiable depuis la décision de fermeture progressive du parc nucléaire allemand par les sociaux-démocrates il y a près de 20 ans – et accélérée par Angela Merkel suite à l’accident de Fukushima en 2011.

    Aujourd’hui, l’Allemagne pâtit donc d’une décision idéologique animée par un principe de précaution sans la moindre base rationnelle. Et cela implique une rupture évidente avec ses objectifs climatiques en termes d’émissions de gaz carbonique, que ce soit à échelle nationale avec le projet de fermeture des centrales à charbon d’ici 2038, et européenne avec la dernière taxonomie verte qui inclut, notamment, gaz et nucléaire pour la neutralité carbone en 2050.

    Fait notable : malgré le consensus France-Allemagne à ce sujet, le ministère allemand de l’Économie et du Climat – dirigé par le Vert Robert Habeck – a finalement voté contre ce projet de taxonomie en mai dernier…

    Le démantèlement des centrales nucléaires représente donc un coût environnemental non seulement pour les Allemands, mais aussi pour les Européens. De facto, l’intermittence des énergies renouvelables est compensée par des énergies fortement émettrices de gaz carbonique comme le gaz ou le charbon. Or, les externalités négatives se matérialisent par de la pollution atmosphérique qui peut voyager jusqu’à des centaines de kilomètres – et composée de gaz toxiques comme le dioxyde de soufre, l’oxyde d’azote, ou encore le mercure.

    Un sabordage franco-allemand

    S’il semble y avoir un revirement récent du président Macron à ce sujet, la France reste ancrée dans un engrenage de réduction du nucléaire depuis plusieurs années – dont 14 fermetures de centrales prévues d’ici 2035. Là encore, ce sabordage n’est que le résultat d’une énième décision politique arbitraire : la loi sur la transition énergétique adoptée en 2015, et pour la croissance qui n’a de « verte » que le nom puisqu’elle prévoit, notamment, le plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire.

    Résultat : tout comme l’Allemagne, la France se retrouve confrontée au choix épineux entre prolonger ses centrales à charbon, ou s’exposer à des risques de black-out en période hivernale. Ainsi, la fermeture de la centrale à charbon de Saint-Avold a été repoussée face aux déboires rencontrés par le parc nucléaire d’EDF.

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  39. Mais alors, pourquoi un tel sabordage ?

    Le lobby écologiste sous-estimé

    Au vu du contexte géopolitique actuel, il peut sembler évident que l’Allemagne cherche à conserver sa place sur la scène internationale. Sans nucléaire ni gaz, elle risque de se retrouver dans une position de faiblesse face à la France – dont le mix énergétique reste majoritairement composé de nucléaire. Mais plutôt que de remettre en question sa politique énergétique, l’Allemagne s’assoie sans complexe sur ses grands principes écologiques.

    En réalité, la puissance du lobby écologiste est largement sous-estimée. Représenté par la filière du renouvelable et autres organismes dont l’existence repose principalement sur des subventions, il incarne désormais de puissants intérêts financiers. 67 ans après le traité Euratom, le développement de l’industrie nucléaire est aujourd’hui freiné, voire totalement bloqué… En Allemagne, les principales organisations écologistes entretiennent des liens étroits avec l’État russe, dont la société Gazprom. À ce titre, l’une des fondations émanant de WWF, BUND et NABU a été financée à hauteur de 10 millions d’euros par le géant gazier.

    Cette nouvelle forme de capitalisme de connivence se fait donc au détriment du contribuable. Contrairement à ce que professent les défenseurs d’un « patriotisme écologique » à l’instar de Robert Habeck – ministre fédéral de l’Économie et du Climat, la transition énergétique ne pourra se faire sans nucléaire. À moins de se voiler la face sur les bénéfices pour la société allemande et son économie.

    Malgré l’influence croissante de ces lobbies et partis politiques dont certains sont sous perfusion russe, il devient plus que jamais indispensable de défendre le nucléaire pour une réelle politique écologique.

    https://www.contrepoints.org/2022/06/30/433893-l-allemagne-ne-sera-pas-ecologique-sans-nucleaire

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    Réponses
    1. (...) suite à l’accident de Fukushima en 2011. (...)

      Il ne s'agit que de l'accident du tremblement de terre du Pacifique (Magn.9) qui a occasionné un raz de marée poussant les maisons, voitures et habitants, mais d'une négligence ou plutôt une Ignorance Internationale (!!) de foutre les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs par terre ! Çà c'est LA connerie dont ne se sont pas vanté les autres autour du monde toutes calquées au même modèle !! Il eut fallut que les tuyaux (PVC et fer) soient MONTÉS SUR VÉRINS ! et rien ne se serait passé !!

      (...) pour la neutralité carbone en 2050 (...)

      Nous revoilà dans la MERDE ! Programmer l'enlèvement du gaz carbonique de notre atmosphère c'est comme de dire qu'il faut vider les bassins maritimes et océaniques parce que toute cette eau s'évaporant forme des nuages et donc un effet de serre ! Mais, vous l'aurez compris, les politichiens comme les merdias ne sont pas des scientifiques malgré que leur chef Super-con qui dirige se croit et certifie qu'il en sait plus que tous les scientifiques sans jamais avoir fait seulement une heure d'étude scientifique !!

      [les éoliennes & panneaux photovoltaïques ] (...) l’existence repose principalement sur des subventions (...)

      C'est de l''énergie gratuite' qui coûte cher même très très cher !

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  40. Dissuasion nucléaire française : une épée au fourreau dans un gant d’acier

    Cette dissuasion nucléaire souveraine étend autour de nous un espace de sécurité et invite au partenariat et à la négociation.


    le 30 juin 2022
    Par Philippe Wodka-Gallien1.


    Devant nous : quatre sous-marins lanceurs d’engins, deux escadrons de Rafale, un porte-avions et son groupe aérien. Côté armement : des M51 dans les sous-marins, des ASMP-A sous les avions.

    Voilà en quelques mots la force de frappe nucléaire française. La Force océanique stratégique dispose de trois vaisseaux dans le cycle opérationnel, l’un d’entre eux toujours à la mer, dans le bleu profond de l’océan. Un quatrième est en entretien programmé à Brest. Pour bien saisir l’enjeu de la mission, nous pouvons revoir les très belles séquences du film Le Chant du Loup sorti en 2019. Chaque bâtiment est armé de seize engins d’une portée de l’ordre de 8000 km. Chaque fusée peut lancer plusieurs ogives.

    Dans l’armée de l’Air, les Rafale sont rattachés aux Forces Aériennes Stratégiques. Le contrat opérationnel repose sur une posture de permanence 24 h/24. Lorsqu’il est en mer, le porte-avions, le Charles-de-Gaulle depuis 2001, base avancée de la Force Aéronavale Nucléaire, complète l’ombre portée de la dissuasion. Les avions sont porteurs du missile ASMP-A. L’allonge repose sur de nouveaux ravitailleurs, les A330 Phénix en cours de livraison. Les Rafales des FAS ont démontré qu’ils savaient effectuer des raids de plus de neuf heures sans escale et délivrer à l’issue un armement de précision, à l’image de l’opération Hamilton en avril 2018.

    Le modèle Jacques Chirac

    Fraîchement élu, Jacques Chirac prend l’initiative en 1996 de réduire le format de la force de frappe. Les composantes devenues obsolète ou inutiles au regard de la situation post-guerre froide sont démantelées. C’est ainsi que l’armée de Terre abandonne ses missiles mobiles (les engins Hades lancés par camions) et l’armée de l’Air les 18 fusées enterrées dans les silos du Plateau d’Albion en Provence. Ils attendaient sagement depuis 1971 l’ordre de tir qui ne doit jamais arriver. La force nucléaire d’aujourd’hui se limite à deux composantes. L’actuelle Loi de Programmation Militaire prévoit son entretien et son renouvellement est en cours de préparation, soit un investissement de 25 milliards d’euros sur cinq ans, comme nous l’indique le Parlement.

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  41. Nous recevrons durant la décennie 2030 de nouveaux SNLE et un nouveau missile air-sol, dit ASN-3G. Il armera le Rafale qui intégrera un système de mission renouvelé. À l’horizon 2050, il passera le relai à un successeur, pour l’instant en projet. Comme rappelé récemment par Éric Trappier, le président de Dassault Aviation, le concepteur national d’avions d’armes, il s’agit du vecteur intégré au programme SCAF, le système de combat aérien futur dont la France souhaite se doter en coopération européenne. Une version navalisée de l’appareil est envisagée pour agir depuis le futur porte-avions qui prendra la suite du Charles-de-Gaulle.

    Ce vaisseau est annoncé pour 2040, l’avion naval du SCAF étant prévu pour 2050. Au-delà des conjectures sur les échéances, les budgets, l’édifice européen du projet SCAF, une composante aérienne portera bien la stratégie de dissuasion aux côtés d’une force océanique d’engins balistiques. La feuille de route est fixée jusqu’aux années 2080. Sur décision de Jacques Chirac, la force de frappe a recours à la simulation pour garantir le fonctionnement des charges, un travail scientifique confié au CEA qui anime à cette fin un calculateur géant, une machine radiographique et le laser Mégajoule, un monumental instrument au sud de Bordeaux. La connaissance de la physique des armes s’appuie sur les résultats enregistrés lors des 210 essais nucléaires réalisés par le CEA, le premier en février 1960 et le dernier en janvier 1996.

    La simulation est l’un des postes de dépense les plus élevés de la dissuasion, presqu’autant que pour les sous-marins. Ce programme de recherche a des applications civiles, dans l’énergie, la recherche aéronautique et le numérique. Ainsi formaté, la force de frappe répond à un principe de stricte suffisance, ce qui signifie qu’il n’existe plus guère de marge de manœuvre pour en diminuer le coût, or changement radical de posture.

    En juin 2001 devant l’Institut des Hautes études de défense nationale à l’École militaire, Jacques Chirac ajoute les cibles militaires ou politiques aux scénarios de riposte. Il met également en conformité la force de frappe avec le droit international de l’atome en actant l’adhésion de la France au Traité d’interdiction complète des essais. Par ce geste, il s’inscrit dans la continuité de l’entrée au Traité de non-prolifération qui fut décidé en 1992 par François Mitterrand, son prédécesseur et renforce notre position de membre permanent au conseil de sécurité de l’Onu.

    Ces principes ont traversé les cycles géopolitiques, au point que d’un point de vue sociologique, cette ambition ait dépassé le seul objectif de défense face à la menace de la guerre froide. Mais voici 2022 et depuis l’Ukraine, le spectre d’une grande guerre.

    Les époques changent, la dissuasion reste

    Comme stratégie de défense, la dissuasion made in France présente une grande continuité sous la Cinquième République : la défense des intérêts vitaux, une mission confiée à une force taillée selon une posture reposant sur trois piliers : la suffisance, la permanence, la crédibilité opérationnelle. Le dispositif est au sommet de l’architecture de défense. Presque toute la grammaire française de l’atome est écrite au lendemain d’Hiroshima et de Nagasaki ! L’amiral Raoul Castex en écrit les premières lignes dès octobre 1945 dans la revue Défense Nationale. L’article tombe bien : le gouvernement signe au même moment le décret portant création du Commissariat à l’Énergie Atomique.

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  42. C’est une révolution stratégique qui introduit la notion d’équilibre de la terreur et donc le principe de suffisance : « le nombre compte peu » devant la puissance des nouvelles armes. La « bombe » devient dissuasion. Ils se nomment Ailleret, Beaufre, Gallois, Poirier, ce sont les généraux qui ont travaillé le lien entre stratégie et atome. L’édifice technologique se combine à une construction intellectuelle multidisciplinaire tout aussi ambitieuse. Dès les années 1950, Charles Ailleret se lance dans la démarche, précise la notion et ajoute avec l’appui du général de Gaulle, l’idée d’un dissuasion « tous azimuts ». Les choix techniques, formats et performances se sont conformés à leurs conclusions, les arbitrages étant fixés en Conseil de défense sous la présidence du chef de l’État. Au Parlement de débattre de la question.

    Nous devons au capitaine de vaisseau Lars Wedim et à François Géré d’avoir synthétisé cet édifice dans leurs livres Marianne et Athéna et La pensée stratégique française contemporaine (éd. Economica). La continuité s’observe aussi dans les institutions de la Cinquième République qui a tous les traits d’une monarchie nucléaire élective en tissant un lien quasi divin entre le président et le pays via le suffrage universel direct. Les modifications de doctrine ne se produisent qu’à la marge. C’est ainsi que l’arme nucléaire tactique déployée pour stopper une agression terrestre est requalifiée de préstratégique, ceci à la demande de François Mitterrand.

    Quand bien même elle viserait des forces adverses, leur vocation est de montrer une détermination et de restaurer la dissuasion par un exercice potentiel de frappes limitées. François Hollande l’avait rappelé dans son discours sur la dissuasion en février 2016. Cette mission est assurée aujourd’hui par les ASMP-A lancés par des Rafale. Emmanuel Macron a confirmé ce schéma. Si l’arme aérienne est également calibrée pour une riposte stratégique, comme démontré lors des exercices Poker, elle permet d’épargner aussi le (les) sous-marins en patrouille dédiés à la frappe en second.

    Une légitimité renforcée

    On est au cœur du paradoxe comme l’exprime si bien le symbole des Forces aériennes stratégiques, une épée maintenue dans son fourreau mais tenue par un gant d’acier. Cette arme nucléaire souveraine étend autour de nous un espace de sécurité et invite au partenariat et à la négociation.

    Le pays sanctuarisé, la posture s’enrichit d’un engagement auprès des alliés, ceci au titre du principe de sécurité collective prévu par l’Otan (l’article 5) et l’article 42 de l’Union européenne. Le concept nucléaire français est d’autant plus pertinent que son élaboration a profité de la liberté de pensée et de débat comme seul un pays démocratique sait l’accorder, un exercice intellectuel, qui au fond, n’a pas cessé depuis les premières réflexions d’Albert Camus à l’annonce d’Hiroshima en août 1945. Détaché de ses volets technologiques, le champ de réflexion devient philosophique.

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  43. Depuis février 2022, la guerre en Ukraine est venue consolider la légitimité de la dissuasion et son articulation en deux composantes. C’est ainsi qu’elle doit s’inscrire dans les réalités des guerres de haute intensité. Rejoignant l’arme aérienne et la marine, la situation interpelle directement l’armée de Terre qui a inscrit cette donnée dans son nouveau concept d’emploi. Édité en 2021, le document prévient que « les armées doivent activement se préparer […] à prendre toute leur place dans une manœuvre interalliée à dimension nucléaire ». Une formule similaire pouvait se lire dans « Le scénario 6 » du Livre Blanc 1994, le chapitre consacré au retour éventuel « de la menace majeure ». Une conclusion s’impose : les vecteurs stratégiques auront donc à manœuvrer dans un contexte de densification des défenses.

    C’est tout l’enjeu, entre autres, des recherches dans la propulsion hypersonique. Tout en consolidant le nucléaire, la défense entrevoit déjà qu’il faut dès maintenant se concentrer plus encore sur les forces conventionnelles, d’autant que celles-ci ont aussi à protéger la force de frappe. Impact immédiat : l’armée conventionnelle est configurée pour agir dans le haut du spectre des opérations. Est-il nécessaire dès lors de sortir du cadre fixé en 1958 par Charles de Gaulle, tant la dissuasion nucléaire est un absolu apte à couvrir les pires situations à l’adresse des menaces majeures mais aussi des États proliférant ?

    Philippe Wodka-Gallien. Institut français d’analyse stratégique. Ancient auditeur de l’IHEDN (47è Session nationale Armement – Économie de défense). Prix Vauban 2015 pour son livre Essai nucléaire, la force de frappe française au XXIe siècle édité chez Lavauzelle. Auteur du récent ouvrage, La dissuasion nucléaire française en action, dictionnaire d’un récit national, éditions Deccopman ↩

    https://www.contrepoints.org/2022/06/30/433945-dissuasion-nucleaire-francaise-une-epee-au-fourreau-dans-un-gant-dacier

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    1. La dissuasion nucléaire de mes deux ! Depuis plus de 40 ans le nucléaire militaire n'est PLUS OPÉRATIONNEL ni dissuasif because qu'est arrivée LA technologie scalaire qui efface d'un traits tous les silos du monde et donc en y étant le 'Charles de gaulle' !

      Oui mais quand on est con on est con ! Idem pour les éoliennes, il suffisait d'en construire une (1 !) et de voir si çà marche au lieu de commander des millions de ces merdes inutiles qui ne servent à rien et consomment plus d'électricité qu'elles n'en peuvent fabriquer !!

      L'objectif étant de justifier une dette au 21 ème siècle !!! car de nos jours les machines-robots travaillent pour rien, produisent du trop et seraient même capables de congédier tous les travailleurs à aller se mettre les pieds en éventails sur des plages à Tahiti !!
      Oui mais de çà faut pas en parler !

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  44. TOTALÉNERGIES : LA RISTOURNE DE L'ÉTÉ AUGMENTÉE DE 0,02 EURO LE LITRE


    par PAOLO GAROSCIO
    30/06/2022


    Les carburants coûtaient plus de 2 euros le litre la semaine du 27 juin 2022.

    Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a un peu revu sa copie après que le gouvernement a râlé sur les difficultés des Français à faire le plein. Celui qui a augmenté son salaire de 51% en 2021, le portant à 5,9 millions d’euros par an, et qui est à la tête d’un groupe ayant engrangé 16 milliards d’euros de bénéfices la même année, a décidé de donner aux Français quelques centimes de plus. Littéralement.

    TotalEnergies : la ristourne à la pompe passera de 10 à 12 centimes

    Tandis que le gouvernement prolonge, de son côté, la ristourne à la pompe de 18 centimes d’euros TTC jusqu’à au moins la fin de l’été 2022 et probablement jusqu’en 2023, TotalEnergies avait annoncé relancer sa propre aide aux Français. Jusqu’au 15 mai 2022, en effet, le groupe offrait une ristourne de 10 centimes d’euros le litre dans ses stations essence qui venait s’ajouter à celle du gouvernement.

    Cette aide a été relancée pour l’été 2022, mais en version fortement réduite. Seulement les stations-essence du groupe présentes sur l’autoroute, et où les prix sont en moyenne plus chers qu’en-dehors, offriront la ristourne supplémentaire. Selon Le Parisien, cela ne concernera donc que 120 stations en France sur les 3.500 estampillées TotalEnergies réparties sur le territoire français.

    Un produit d’appel plus qu’une véritable aide

    Face à la grogne des automobilistes et des Français en général, le gouvernement a donc haussé le ton : Bruno Le Maire a demandé un effort supplémentaire aux énergéticiens, et à TotalEnergies en particulier. Patrick Pouyanné semble avoir entendu : la ristourne proposée dans les 120 stations-essence passera de 10 à 12 centimes d’euro le litre, soit une hausse de 2 centimes… ou une ristourne de 1 euro supplémentaire sur un plein de 50 litres.

    Pas de quoi faire peur pour les résultats du groupe. D’autant plus qu’on le rappelle : sur les autoroutes, l’essence et le diesel coûtent plus de dix centimes d’euro de plus le litre. TotalEnergies ne fait donc qu’effacer la différence...

    http://www.economiematin.fr/news-carburant-baisse-prix-total-autoroute-argent-aide

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  45. Bouillie vivante
    Vivre avec les soins de santé américains


    Robert W Malone MD, MS
    28 juin 2022


    Il était une fois une grenouille qui avait été capturée par son pays et mise en cage. Comme il était une grenouille très effrayée et naïve, il y a cru quand on lui a dit que c'était pour son propre bien. La grenouille était heureuse d'être en sécurité et de ne pas avoir à se soucier des prédateurs. Il aimait la nourriture facile, entièrement transformée, conservée et toujours disponible – même malsaine. Lentement, il a pris du poids, n'a pas fait d'exercice et est tombé très malade. Ses maladies chroniques l'ont amené à consulter le vétérinaire et à se rendre souvent à l'hôpital. Mais les hôpitaux où il est allé se concentraient sur les règles, les règlements et l'argent. Ils ont été mis en place en tant que gardiens, pour contrôler l'accès aux soins de santé et s'assurer que personne n'a rien fait de mal. Ils ne se souciaient pas vraiment de savoir s'il vivait ou s'il mourait. Ils prescrivaient des médicaments qui coûtaient cher et empoisonnaient son corps, mais les fabricants des "médicaments" gagnaient beaucoup d'argent avec eux et ils partageaient cet argent avec les vétérinaires et les hôpitaux.

    La grenouille ne savait pas mieux, elle a accepté son destin et n'a pas réalisé à quel point le système causait sa mort. Elle est devenue de plus en plus malade. Plus elle tombait malade, plus elle allait chez les vétérinaires, qui ne le conseillaient pas sur une alimentation saine, le bien-être, la communauté et l'exercice, mais l'enfermaient dans plusieurs cages pendant des heures et lui donnaient des médicaments qui l'aidaient à court terme mais n'a rien fait pour guérir ses conditions. Ils ne lui ont offert ni réconfort ni empathie. Les vétérinaires ne connaissaient pas de meilleure façon d'aider les gens, ils n'avaient jamais expérimenté des soins de santé curatifs, empathiques et basés sur la santé. Eux aussi étaient piégés dans le système. La grenouille n'avait pas d'amis, elle n'avait aucun espoir. Vraiment, elle avait l'impression d'être bouillie vivante dans une douleur chronique.

    Un jour, la porte de la cage est restée ouverte. La grenouille s'aventura à l'extérieur et pensa qu'elle avait peut-être besoin de trouver un meilleur moyen. Elle s'est enfui loin du pays qui l'avait emprisonné et a trouvé un nouvel endroit où vivre. Au début, la vie était difficile, car elle devait capturer sa propre nourriture ou en faire le commerce. Mais elle a travaillé dur pour devenir actif, en forme et le processus lui-même était revigorant. Elle a trouvé une communauté locale. Elle a trouvé des amis. Ses nouveaux compagnons lui ont donné une raison d'espérer. Elle se sentit revivre. Liée. Maintenant, quand elle avait besoin d'un vétérinaire, ce qui n'était pas très souvent, elle a trouvé une aide attentionnée et empathique, qui pouvait l'aider à guérir. La grenouille a lentement retrouvé sa vie.

    Passons au présent : nous sommes récemment partis en vacances de travail en Grèce avec des amis. Ce fut vraiment l'expérience d'une vie et je suis tellement reconnaissante d'avoir eu l'occasion de nouer des amitiés, de créer une communauté et de visiter ces îles magiques et éthérées.

    Un de nos amis sur le bateau avait besoin de soins médicaux à cause d'un petit accident. Alors, quand nous sommes arrivés à Athènes, notre amie et son mari se sont retrouvés à l'hôpital. Vous trouverez ci-dessous l'histoire de son mari de leurs expériences avec le système de santé grec, par rapport à ce qu'elle a vécu à Los Angeles.

    J'ai aussi une demande. Après avoir lu l'histoire ci-dessous, je vous demande au lecteur de réfléchir et d'écrire sur la façon dont les soins de santé aux États-Unis peuvent être améliorés, comment l'individu peut améliorer ses soins de santé et de bien-être au sein du système que nous avons et de partager vos réflexions dans la section des commentaires. Apprenons les uns des autres.

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  46. "La grenouille bouillie et le canot de sauvetage"
    Auteur : B. Voltaire

    Il y a quelques mois, ma femme a trébuché sur une chaussée inégale à Los Angeles et s'est cassé les dents. Elle a passé cinq heures dans une salle d'urgence tenant une serviette ensanglantée sur son menton lacéré avant qu'ils ne la recousent. L'habituel parcours du combattant bourru et chaotique des soins aigus intégré dans mon ADN de visite à l'hôpital comprend des réceptionnistes maussades; des renta-flics avides de pouvoir gardant les urgences comme des gardiens dans un film de prison de Turner Classic Movie; le sinistre triage assis pour confirmer que vous aviez une assurance, tout en étant blessé ou nauséeux. Puis le passage formel de la salle d'attente au sanctuaire intérieur, où vous avez recommencé l'attente, puis ressenti un certain soulagement d'être au moins dans un canot de sauvetage, même si vous saviez qu'il se remplissait d'eau. Ces expériences sont la manière américaine de soins de santé. C'est ce que je sais.

    CUT TO: Athènes, la semaine dernière.

    Ma femme sportive - qui n'a pas eu la meilleure année, accidentellement - s'est blessée au genou alors qu'elle était remorquée sur un bateau banane à grande vitesse sur la mer Égée. Voilà pour une chose soi-disant amusante qu'elle ne fera plus jamais. Tirée de l'eau (un clin d'œil reconnaissant ici à l'inventeur des gilets de sauvetage), elle a immédiatement su que quelque chose n'allait pas. Pas prévu d'être à terre pendant quelques jours, le genou était douloureux et enflé, et nous étions reconnaissants pour le bandage compressif trouvé à bord. Cela aurait pu être tellement pire. Mais le lendemain, un médecin qui était invité à bord de la croisière a jeté un regard inquiétant et a déclaré que le genou devait être examiné immédiatement pour exclure la cellulite, une maladie grave qui nécessiterait des antibiotiques. Il nous restait encore dix jours à notre voyage, qui comprenait des visites à pied, ce que ma femme adore. Je me suis retrouvé à tracer la logistique d'un retour aux États-Unis. C'était une déception colossale.

    Nous avons appelé un ami à Athènes - originaire de cette ville magnifique - qui nous a rencontrés sur le quai. Nous sommes allés directement aux urgences d'un grand hôpital. À cause de Covid, ils n'autorisent que deux personnes à entrer; J'ai attendu dehors pendant que notre amie l'escortait. Il connaissait son chemin.

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  47. Ce qui s'est passé ensuite a été une série d'événements totalement incompréhensibles.

    L'hôpital était très animé, mais ma femme a été vue par un médecin en 15 minutes. Elle m'a envoyé un texto disant que le médecin pensait que c'était un ligament déchiré mais voulait une radiographie. Je me suis installé par réflexe pour une attente de trois heures. Nous nous étions posé des questions sur le coût du trajet en voiture et nous étions prêts à mettre des milliers de dollars sur une carte de crédit, soigneusement enseignés par les soins de santé américains pour anticiper les «super-factures» pour une soumission ultérieure (généralement futile) à Blue Cross. Chez nous, le coût de la tarification des soins de santé fluctue radicalement d'une fourchette modeste à une arnaque pure et simple. Je m'étais préparé au pire.

    A Athènes, l'examen, radiographies comprises, coûtait 190 dollars. Quinze minutes plus tard, elle a envoyé un SMS disant que la radiographie avait été faite – mais comment ? Comment cela pourrait-il être vrai ? – et une IRM était déjà prévue à un autre endroit. J'ai anticipé, car j'avais été formé : le trajet vers un autre endroit, l'attente, l'IRM, plus l'attente... une estimation de trois à quatre heures au minimum, c'est-à-dire le PCSHT (Pacific Cedars-Sinai Hospital Temps). Notre aimable ami nous a emmenés à l'établissement, où un homme en blouse blanche était le «gardien» à l'extérieur; il ressemblait exactement à un médecin en pause. Nous avons été autorisés à nous garer devant le bâtiment tout le temps que nous étions à l'intérieur; pas d'hommes furieux en uniformes de police qui nous font honte et nous chassent vers une structure de stationnement humide à dix niveaux.

    Après 40 minutes, nous sommes repartis avec un CD et des images photographiques des résultats IRM. Le coût : environ 275 $.

    Nous sommes retournés aux urgences et cette fois j'y suis allé avec ma femme. C'était petit et il y avait le chaos requis mais quelque chose était différent. La première chose que j'ai remarquée, ce sont deux médecins en conférence, les mains sur les épaules, un tableau chaleureux qui adoucit l'intensité de leur échange silencieux. Les infirmières allaient et venaient, réconfortant les personnes en détresse. Quel est le problème avec cette image ? Des infirmières offrant du confort dans la salle d'attente - honnêtement, je n'ai jamais vu cela auparavant.

    C'était une dissonance cognitive classique car j'étais encore sous SAHT (Standard American Healthcare Time). Le monsieur responsable – une sorte de pit boss avec une formation médicale – a accueilli ma femme comme un vieil ami, lorgnant le paquet qu'elle portait. "Ah - vous avez les résultats !" Nous lui avons remis le CD/les images et il les a rapidement ramenés en coulisses. Dix minutes plus tard, il émerge des tentures pour expliquer exactement ce qui se passe : « Dans quelques minutes, le médecin les examinera et nous vous ferons entrer. Ensuite, il évaluera ce dont vous avez besoin. Il regarda le genou, ajoutant qu'elle obtiendrait très probablement une attelle plus solide et plus volumineuse pour le contrôler. Cette stratégie a été répétée; des patients constamment mis au courant par un personnel attentionné de ce qui se passait exactement. Les délais sont importants lorsque vous êtes vulnérable. Je l'ai comparé à mes expériences kafkaïennes dans le temps AMMH (American Medical Machine Horror) - pas seulement les miennes mais celles de mes proches - et l'anti-guérison des salles d'attente du purgatoire ; des années à regarder des étrangers, qui étaient assis depuis des heures, s'approcher nerveusement des gardes de la réception impériale (j'avais fait exactement la même chose), suppliant d'être vus. Je me suis souvenu de toutes les fois où j'avais lu des histoires de personnes mourant littéralement dans les salles d'attente, même en appelant le 911, pour me faire dire par les opérateurs que "nous ne pouvons pas légalement envoyer des ambulanciers aux urgences".

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  48. Le même médecin qui l'a vue la première fois a apporté les images à sa civière et a déclaré que la blessure était en effet un ligament déchiré; elle recevrait une attelle plus forte; et, surtout ! – nous pouvions continuer notre voyage sans craindre de nouvelles blessures en marchant. La prudence et la pleine conscience, bien sûr, étaient toujours de mise. Il a également suggéré des béquilles. Lorsque nous avons demandé où trouver ces choses, il a dit qu'il y avait un magasin à proximité mais que le propriétaire les apporterait. Je me suis dit : « Cela va prendre une heure et demie. J'étais encore sur WFAH (We're Fucked and Helpless) Time. En moins de dix minutes, une femme apparut cordialement. Elle a mis l'attelle sur ma femme et l'un des médecins a fait une démonstration sans hâte de l'utilisation correcte des béquilles. La femme a dit que je pouvais payer en espèces ou par carte de crédit et la suivre jusqu'au magasin. Pas désireux que ma femme fasse des visites à pied superflues, j'ai demandé si nous pouvions sauter le magasin si nous payions en espèces. "Bien sûr." Les béquilles et l'impressionnante attelle high-tech coûtent 200 $. C'était l'un des hôpitaux privés; dans les hôpitaux publics, notre ami a dit que le coût aurait été de zéro dollar, "mais nous avons peut-être dû attendre un peu plus longtemps".

    Peut-être que nous avons eu de la chance et que c'était une très bonne journée à l'hôpital – et je veux dire une très bonne journée. La chaleur et la tactilité – l'humanité – observées dans cette salle d'attente étaient épiphaniques, révélatrices : la tendresse, le contact humain et l'empathie sont essentiels à la guérison. Mais la vérité est que l'aura du lieu rayonnait qu'il s'agit d'un lieu de ressourcement exceptionnel. Que c'est la façon normale dont les soins de santé sont dispensés en Grèce.

    Que la tendresse, le contact humain et l'empathie soient essentiels à la guérison est quelque chose que je savais, quelque chose que nous savons tous, mais qui a été supprimé et presque oublié. En Amérique, ce serment a été complètement démantelé par la culture de la victime et la peur des poursuites rapaces. La cupidité des entreprises et ses servantes : une indifférence d'acier au mieux et au pire le ressentiment de ceux qui ont besoin de soins.

    Nous sommes arrivés aux urgences vers 8 h 30 – et étions sortis à l'heure du déjeuner. Nous avons pris notre repas dans un charmant restaurant du Pirée, surplombant une mer d'azur. Le poisson était glorieux; mais la colère et la honte de ce que le « système » de santé américain est devenu étaient affreuses.

    https://rwmalonemd.substack.com/p/boiled-alive?utm_source=substack&utm_medium=email

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  49. Prisonniers pour toujours


    Par Andrew P. Napolitano
    30 juin 2022


    "Je considère qu'une petite rébellion de temps en temps est une bonne chose, et aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans le physique."
    — Thomas Jefferson, 30 janvier 1787

    Lorsque Thomas Jefferson écrivit à son ami, voisin et collègue, James Madison, son point de vue selon lequel la base du gouvernement doit être de préserver la liberté plutôt que l'ordre, la guerre de révolution contre la Grande-Bretagne avait été gagnée, les articles de la Confédération étaient en place et Madison commençait à se préparer à son rôle central dans la rédaction de la Constitution.

    Jefferson était à Paris, en tant qu'ambassadeur des États-Unis, et il a écrit à Madison pour exprimer son point de vue selon lequel, quels que soient les amendements aux articles de la Confédération qu'il prévoyait de rédiger, ils devraient adopter la valeur de la liberté personnelle comme position par défaut. Madison et d'autres ont été envoyés à Philadelphie pour rédiger des amendements aux articles. Mais Madison n'avait aucun amendement en tête.

    Il est arrivé dans la capitale de la nouvelle nation d'alors avec un projet de nouvelle constitution dans son esprit et dans ses notes. Le projet subirait de nombreux changements tout au long de l'été des négociations en 1787, et le document recevrait finalement le soutien de tous les délégués et serait ratifié par les 13 États, sans les préférences de Jefferson pour la liberté plutôt que pour l'ordre.

    Pourtant, cinq des États signataires ont clairement indiqué qu'ils pourraient changer d'avis si une déclaration des droits embrassant les sentiments de Jefferson n'était pas ajoutée à la Constitution. Jefferson, à 3 000 miles de là, partageait la même crainte que les ratificateurs des États hésitants que le nouveau gouvernement proposé par Madison et ses collègues devait être enchaîné en matière de liberté personnelle.

    Encore une fois, il incombait à Madison d'utiliser ses compétences linguistiques pour élaborer 10 amendements afin de s'assurer que le nouveau gouvernement fédéral n'agresserait pas la liberté individuelle. La Déclaration des droits a été ratifiée en quelques mois seulement et avec peu de résistance. Même de nombreux anti-fédéralistes, qui s'étaient opposés à la ratification de la Constitution, ont soutenu la ratification de la Déclaration des droits.

    Parmi les amendements ratifiés figurait le Cinquième, qui garantit que « Nul… ne sera privé de sa vie, de sa liberté ou de sa propriété sans une procédure régulière ».

    Une procédure régulière signifie que tous les accusés dans des affaires pénales et toutes les personnes détenues par le gouvernement ont le droit de connaître les charges retenues contre eux, ont droit à un procès devant jury équitable avec un juge neutre et jouissent du droit de faire appel d'un verdict défavorable. Une procédure régulière signifie également que le gouvernement ne peut pas emprisonner une personne sans porter plainte au moment de l'emprisonnement, ni la maintenir en détention après avoir purgé sa peine de prison.

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  50. J'offre ce contexte stérile dans l'histoire constitutionnelle américaine de base afin d'aborder un lamentable gâchis constitutionnel qui se déroule actuellement à la base navale américaine de Guantanamo Bay, à Cuba.

    Le conflit séculaire entre l'ordre et la liberté, sur lequel Jefferson a écrit, se résume souvent à des cas difficiles. Les affaires sont difficiles lorsque les justiciables dont les droits sont violés sont impopulaires, antipathiques ou inconnus.

    Deux de ces affaires font leur chemin devant les tribunaux – et dans les deux cas, l'administration Trump et l'administration Biden ont fait valoir que d'une manière ou d'une autre, en vertu de la Constitution, le gouvernement peut légalement confiner des criminels condamnés même après qu'ils ont purgé leur peine de prison et peut même confiner les personnes dangereuses sans porter plainte. Ces arguments font froid dans le dos.

    Les arguments sont également immoraux, anti-américains et inconstitutionnels, et leurs effets sont extrêmement illégaux. Pourtant, les autorités fédérales – sous les deux partis politiques – continuent de s'en tirer en salissant la Constitution que, pour une personne, ils ont tous juré de respecter.

    Majid Khan, qui a été torturé par la CIA pendant deux ans avant d'être envoyé à Gitmo, a plaidé coupable d'avoir détourné 50 000 dollars d'une organisation pakistanaise vers une filiale d'Al-Qaida qui a utilisé les fonds dans l'attentat à la bombe d'un hôtel Marriott à Jakarta, Indonésie en 2003 Lors de sa condamnation, il a été autorisé à décrire les tortures infligées à lui par la CIA.

    Son témoignage incontesté était si vif et saisissant que son jury militaire a recommandé la clémence, et le juge a accepté. Sa peine de prison a pris fin il y a trois mois, le 1er mars 2022. Il est toujours confiné, incapable de communiquer avec qui que ce soit d'autre que ses avocats.

    Pire encore est le cas d'Abdul-salam al-Hela, qui est détenu à Gitmo depuis près de 20 ans et n'a pas encore été inculpé d'un crime. Le dilemme du gouvernement est sa fixation sur la torture. Les preuves dont il dispose contre al-Hela ont été obtenues par la torture d'al-Hela lui-même et d'autres. Le gouvernement sait qu'il ne peut être utilisé dans aucune poursuite pénale devant aucun tribunal américain. Pourtant, sous l'administration du président George W. Bush, la torture était encouragée, récompensée et jamais punie.

    La CIA dans les années Bush se comportait comme si la Constitution à laquelle ses officiers prêtaient serment de soutien n'était qu'un morceau de papier, sans force de loi, sans fondement moral et sans les garanties d'une procédure régulière. Et dans ces deux cas, une cour d'appel fédérale à Washington, D.C., qui a compétence sur les profanateurs de la Constitution à Gitmo, a permis que cela se produise ; dans le cas de Khan parce qu'il n'est pas américain, et dans le cas d'al-Hela parce qu'il est trop dangereux - même après 20 ans d'emprisonnement injuste - pour être libéré.

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  51. Aucune de ces excuses ne tient sous un examen même rudimentaire. Le langage clair du cinquième amendement protège toutes les personnes, pas seulement les Américains, et il les protège de la privation de liberté même que les autorités fédérales causent actuellement. Si le gouvernement peut décider de son propre chef de confiner les prisonniers après qu'ils ont purgé leur peine ou de les confiner sans porter plainte, alors la liberté de personne n'est en sécurité et les garanties de la Constitution sont sans effet et dénuées de sens.

    Comme Jefferson l'a écrit dans la Déclaration d'indépendance, lorsque le gouvernement attaque les libertés mêmes qu'il a été chargé de protéger, il est temps de les modifier ou de les abolir.

    Reprinted with the author’s permission.

    https://www.lewrockwell.com/2022/06/andrew-p-napolitano/forever-prisoners/

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    1. Les États-Unis c'est une république, c'est-à-dire le contraire d'une Démocratie.
      La liberté aux États-Unis c'est aux cliniques et hôpitaux à faire payer le prix qu'elles ou ils veulent aux personnes malades ou accidentées.

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  52. Infertilité: un plan diabolique – un documentaire à voir et à partager


    juin 29, 2022


    Là où il y a un risque, il doit y avoir un choix.

    Dans ce court métrage de 29 minutes réalisé par le cinéaste primé Andy Wakefield, Robert F. Kennedy, Jr. et Children’s Health Defense, découvrez :

    l’histoire déchirante de femmes africaines dont la fertilité a été tragiquement supprimée par un programme expérimental de vaccination contre le tétanos.
    les faits concernant le programme de contrôle de la population menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sous couvert d’un programme de vaccination, qui a entraîné la stérilisation de millions de femmes en Afrique, à leur insu et sans leur consentement.
    Comment la possibilité de mener une grossesse à terme a été tragiquement retirée à ces femmes alors que leur gouvernement tente de dissimuler les preuves.
    le parcours du Dr Stephen Karanja, courageux médecin kenyan, qui tire la sonnette d’alarme pour avertir le monde qu’une fois qu’ils en auront fini avec l’Afrique, ils continueront ailleurs et s’en prendront aux enfants.
    les points de vue d’éminents experts exprimant leurs inquiétudes concernant d’autres vaccins susceptibles de provoquer l’infertilité chez les femmes du monde entier, notamment le vaccin COVID.

    VOIR LE FILM

    Regarder le Q&R (sous-titré)
    Après la première le vendredi 10 juin, une édition spéciale de "Friday Roundtable" sur CHD TV a présenté une discussion sur l'augmentation spectaculaire des problèmes d'infertilité à travers le monde. Les invités spéciaux étaient :

    Dr Andy Wakefield, le réalisateur du film
    Dr Christiane Northrup
    Dr Brian Hooker
    Dr Liz Mumper
    Mary Holland, présidente et avocate générale de CHD
    Polly Tommey, responsable de la programmation CHD
    Aimee Villela McBride, responsable marketing CHD

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  53. “C’est avec une ironie opportune que l’Organisation Mondiale de la Santé révèle son vrai visage dans sa tentative désespérée de prendre le contrôle de la santé mondiale.”

    Dr. ANDY WAKEFIELD

    “Un principe constant de la pratique médicale éthique est que chaque patient a le droit de donner son consentement volontaire en toute connaissance de cause. Nous dénonçons la violation flagrante de ce principe par l’OMS dans sa campagne sournoise visant à empêcher et à interrompre les grossesses de millions de femmes africaines sans méfiance. L‘OMS a fait croire à ces femmes qu’elles faisaient partie d’un programme de santé publique visant à protéger leurs nouveau-nés. Il s’agit d’un message opportun indiquant que l’OMS n’est pas apte, à quelque niveau que ce soit, à dicter la politique de santé mondiale”

    ROBERT F. KENNEDY, Jr.

    https://childrenshealthdefense.eu/fr/union-europeenne/infertilite-un-plan-diabolique-un-documentaire-a-voir-et-a-partager/

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    1. Voir ou pas voir ?

      Comme pour le 11 Septembre 2001, malgré qu'il y ait plus de 8 millions de new-yorkais + les touristes et 200 000 dollars offerts au premier qui trouvera UN TÉMOIN qui a VU les avions, les 200 000 dollars sont restés dans la poche du généreux donateur !! Car ce jour là IL N'Y AVAIT PAS D'AVIONS DANS LE CIEL mais UNIQUEMENT à la télé !! (vu par 7 milliards de personnes !!).

      Alors, maintenant sur le plan de l'infertilité l'on ne doit pas se contenter de dire qu'il y a entre 50 et 100 millions de spermatozoïdes par éjaculation et donc que l'on a pas à s’inquiéter pour les générations à venir. Oui mais il y a sperme et sperme !! Aïe-aïe-aïe ! Parce que avec ce qu'ils ont foutu dans les seringues, soit c'est ZERO enfant de chez ZÉRO ENFANT soit c'est... l'accouchement d'un monstre ! 4 têtes ! 18 jambes et de très longues dents !

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