- ENTREE de SECOURS -



mardi 8 mars 2022

Qui a dit que les tests n'étaient jamais effectués sur les animaux avant les humains ?😎


"Est-ce une épidémie mortelle ??! Est-ce une radioactivité nucléaire ??! NON ! C'est simplement une photo prise à l'intérieur d'un laboratoire où ils expérimentent les nouveaux biscuits pour chiens vendus en suppositoires.

69 commentaires:

  1. L'effondrement mondial des récoltes est désormais une certitude… une famine généralisée affligera la planète Terre de 2022 à 2024… elle est en marche et ne peut être arrêtée


    lundi 07 mars 2022
    par : Mike Adams


    (Natural News) Une convergence d'événements horribles a déclenché un effondrement irréversible de la production alimentaire et des récoltes qui conduira à une famine mondiale jusqu'en 2024. Ces événements ne peuvent pas être arrêtés pour la simple raison que les plantes mettent du temps à pousser . Vous ne pouvez pas créer de cultures instantanément, et si elles ne sont pas plantées (ou si elles sont détruites), il n'y a pas de remplacement instantané.

    Les raisons de la famine mondiale à venir incluent :

    Inondations et sécheresses provoquant de fortes baisses de la production agricole en Chine, en Russie et aux États-Unis, entre autres.
    Sanctions économiques contre la Russie provoquant un arrêt des exportations de nourriture et d'engrais.
    Guerre en Ukraine, entraînant l'arrêt de la saison de plantation de 2022 pour le blé, le maïs, le soja et d'autres cultures.
    Guerre en mer Noire, bloquant les mouvements des navires dans les ports (comme Odessa) qui exportent normalement les récoltes.
    L'administration Biden a arrêté la production de duels fossiles aux États-Unis, ajoutant des coûts importants aux engrais et aux opérations agricoles.
    L'impression mondiale de monnaie fiduciaire, ce qui fait que l'inflation alimentaire atteint des niveaux atroces.
    Il est important de noter que tout cela se fond dans deux problèmes principaux qui vont maintenant s'accélérer à travers le monde :

    PÉNURIE alimentaire
    INFLATION alimentaire

    La rareté, bien sûr, signifie qu'il n'y a pas d'approvisionnement restant, quel qu'en soit le coût. L'inflation signifie que la nourriture disponible sera beaucoup plus chère. Les deux provoquent la panique chez les gens, entraînant finalement des troubles civils généralisés (voir ci-dessous).

    Comprendre les intrants agricoles et culturaux

    Les agriculteurs signalent actuellement une augmentation d'environ 300 % de leur coût de production de cultures telles que le blé. Cela est dû à trois entrées principales :

    Le coût des engrais et des semences.

    Le coût du carburant pour alimenter les équipements agricoles.

    La disponibilité de tracteurs et d'autres équipements (et de leurs pièces) pour effectuer des opérations agricoles mécanisées.

    Il est important de noter que ces trois entrées sont fortement sollicitées en raison des conditions mentionnées ci-dessus.

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  2. En plus de ces facteurs, les coûts du carburant augmentent considérablement les dépenses de transport pour transporter les céréales vers les fournisseurs de stockage et de mouture des céréales. Ainsi, la hausse des prix du carburant a frappé les agriculteurs à deux reprises : d'abord pour le coût de fonctionnement de leur équipement, et ensuite pour les coûts de transport.

    Malheureusement, il semble que le carburant diesel se dirige vers 6 $ / gallon, ce qui va exercer une forte pression à la hausse sur les prix des denrées alimentaires dans tous les domaines. Comme je le dis dans le podcast, les élections ont des conséquences… et les élections truquées ont des conséquences désastreuses. (Joe Biden punit l'Amérique avec des sanctions économiques contre l'ensemble de notre secteur de l'énergie tout en n'ayant pas de telles sanctions sur les exportations d'énergie de la Russie.)

    Les coûts des engrais ont triplé et l'approvisionnement en engrais se raréfie

    Les prix des engrais ont triplé et vont probablement augmenter, d'autant plus que la Russie a interrompu les exportations d'engrais et fermé les gazoducs vers l'Europe occidentale. En conséquence, l'approvisionnement en engrais se raréfie. Environ 5 milliards de personnes sur la planète dépendent des engrais créés par les combustibles fossiles pour leur principale source de nourriture. Ainsi, sans engrais - s'il devait tomber à zéro - environ 5 milliards de personnes meurent de faim.

    Je ne prédis pas la famine de 5 milliards de personnes, puisque la production d'engrais n'est pas nulle. Mais il est facilement en baisse de 25 % à 30 % en ce moment, peut-être plus, et cela signifie que quelque part près de 2 milliards de personnes (ou plus) vont faire face à une véritable famine / famine dans les saisons de récolte à venir. Très peu de gens comprennent que la nourriture provient d'engrais fabriqués à partir d'hydrocarbures. C'est pourquoi les militants de gauche sont si désireux de fermer les pipelines, n'ayant aucune idée que cela entraînera la fermeture de leur propre production alimentaire.

    L'extrême pénurie alimentaire deviendra apparente au niveau de la vente au détail cet été
    Il y a un délai entre l'effondrement du rendement des cultures et la pénurie alimentaire au détail (épiceries). En ce moment, en mars, nous mangeons la récolte hivernale de blé. À la fin de l'été, nous dépendrons du blé des cultures de blé de printemps dans le monde entier, et ces cultures ne sont tout simplement pas plantées au niveau nécessaire pour nourrir le monde.

    Le site Web StrangeSounds.org a récemment publié un bon aperçu de ce qu'ils appellent "l'apocalypse du blé". De cet article :

    Les perspectives du blé s'annoncent sombres… Partout dans le monde…

    Un approvisionnement limité en blé tendre blanc, le principal type de blé cultivé dans l'intérieur des terres du Nord-Ouest, a contribué à un creux de six ans pour les exportations de blé des États-Unis. C'est selon le rapport sur le blé de l'USDA pour février. Le rapport indique également que 71 % du blé d'hiver américain sera touché par la sécheresse en 2022.

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  3. La crise de la sécurité alimentaire en Égypte constitue désormais une menace existentielle pour son économie. La fragilité de la sécurité alimentaire de l’Égypte découle de l’incapacité du secteur agricole à produire suffisamment de céréales, en particulier de blé, et d’oléagineux pour satisfaire ne serait-ce que la moitié de la demande intérieure du pays.

    Le ministre [chinois] de l'Agriculture et des Affaires rurales, Tang Renjian, a déclaré que les rares pluies abondantes de l'année dernière avaient retardé la plantation d'environ un tiers de la superficie normale de blé.

    La sécheresse a réduit la récolte de blé du Canada à son plus bas niveau en 14 ans, et sa récolte de canola à son plus bas niveau en neuf ans, a révélé lundi un rapport du gouvernement.

    Les sols desséchés et les températures record dans la ceinture de cultures de l'ouest du Canada ont fortement réduit les rendements agricoles de l'un des plus grands pays exportateurs de blé au monde et du plus grand pays producteur de canola. La sécheresse a forcé les meuniers et les boulangers à payer plus pour le blé de printemps et a fait grimper les prix du canola à des niveaux record.

    En plus de tout cela, la Hongrie a stoppé toutes les exportations de céréales afin de protéger son approvisionnement intérieur. Dans cet article sur Natural News, l'auteur JD Heyes énumère les pays les plus susceptibles de connaître de graves perturbations en raison de la pénurie alimentaire. Ils comprennent l'Égypte, la Thaïlande et les Philippines.

    D'ici cet été, les rayons alimentaires vont sembler effroyablement vides à travers l'Amérique, le Canada et l'Europe de l'Ouest
    Le résultat de tout cela est que les étagères alimentaires vont avoir l'air carrément effrayantes en 2022, et pour les étagères qui contiennent réellement de la nourriture, cela coûtera peut-être deux fois plus cher. Certains articles pourraient voir les prix tripler.

    Même Reuters rapporte maintenant ouvertement qu'une agence des Nations Unies affirme que l'inflation alimentaire a atteint 20 %. Et ce sont des chiffres un peu anciens. Au moment où ils prendront en compte l'été et l'automne 2022, ce sera beaucoup plus proche de 50%.

    Étonnamment, les aliments de base vont nécessiter un pourcentage de plus en plus important des chèques de paie des travailleurs, ce qui leur enlèvera leur capacité à payer le carburant (qui monte également en flèche) ou à acheter des vêtements, un logement, etc.

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  4. Le seul facteur qui peut réellement réduire la demande alimentaire mondiale est la mortalité mondiale des vaccins causée par les injections d'ARNm / de protéines de pointe qui tuent des gens sont des nombres records. L'arme biologique covid, après tout, est une arme de dépopulation.

    Le résultat net sera des soulèvements mondiaux et des troubles sociaux à une échelle que nous n'avons jamais vue auparavant
    Comme indiqué dans le podcast d'aujourd'hui (ci-dessous), l'effet net de tout cela va être des soulèvements mondiaux, le chaos et des troubles sociaux à une échelle sans précédent.

    Avez-vous déjà entendu le dicton à propos de "neuf repas de l'anarchie?" C'est ce que nous allons voir plus tard cette année, en 2022.

    Cela ne signifie pas que chaque ville s'effondrera instantanément dans le chaos, mais la pénurie alimentaire, l'inflation alimentaire et l'inflation énergétique créeront des conditions d'extrême pauvreté et de désespoir parmi la population. En conséquence, vous allez assister à plus de ce qui suit :

    Flash mob pillage des épiceries, suivi d'une sécurité accrue chez les détaillants en alimentation.
    Vols sous la menace d'une arme à feu de personnes sortant des épiceries, transportant des produits d'épicerie.
    Vols sur route de camions de transport qui livrent des marchandises à des détaillants en alimentation (arrachés directement du Venezuela).
    Augmentation des détournements de voiture, des invasions de domicile et des crimes dérivés du désespoir et de la famine. (Alors que les démocrates continuent de "financer la police".)
    Mon analyse complète vous apporte plus de détails. Écoutez ce podcast très important pour en savoir plus sur ce qui s'en vient et comment vous préparer :

    Brighteon.com/3b9dd615-c2e6-4171-9e1b-78196b92603f

    Découvrez chaque jour plus de podcasts contenant des informations, ainsi que des rapports spéciaux, des interviews et des mises à jour d'urgence, sur :

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  5. https://www.brighteon.com/channels/HRreport

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    https://www.naturalnews.com/2022-03-07-global-crop-collapse-now-a-certainty-widespread-famine-to-plague-planet-earth.html

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    1. Les 15 stations 'HAARP' (« High Atmosphere Auroral Research Program » /« programme de recherche sur les aurores boréales en haute atmosphère »), ne sont pas plus des 'stations de recherche de nouvelles étoiles' ou de 'solutions pour faire la prochaine purée', mais bien des stations destinées à modifier/contrôler le climat dans le monde.

      S'il y a des inondations: c'est voulu !
      S'il y a des sécheresses: c'est voulu !
      S'il y a des ouragans, des tempêtes en mers: c'est voulu !

      https://nwohaarp.wordpress.com/2017/10/05/haarp-the-day-after-tomorrow/

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  6. Écologie : madame Von Strumphflüdel au pays de l’énergie réelle (conte)

    Petit conte sur les choix écolos catastrophiques de l’Union européenne en matière énergétique.


    le 8 mars 2022
    Drieu Godefridi


    Un ami taquin me présente hier 5 mars une amie allemande qui travaille à la Commission européenne. Courtois, j’entame la conversation. Après deux phrases, madame Von Strumphflüdel (si j’ai bien compris) tient à m’informer du fait qu’elle se rendra bientôt en Inde en train, bien sûr.

    — Of course. Êtes-vous peut-être écologiste ?

    D’un air humble, les lèvres légèrement pincées, les yeux se baissent, le visage s’incline imperceptiblement, dans une posture nettement christique :

    — Je ne suis pas parfaite, mais je tente de contribuer à ma modeste mesure au mieux-être de notre planète. Et vous ?

    (Cette étrange impression de me retrouver d’un coup petit garçon jusqu’au coude dans le bocal des bonbons face à la maîtresse d’école)

    — Oh, vous savez, je suis ouvert. Au fait, que pensez-vous du fait que les politiques écologistes en Europe nous ont rendus si dépendants au gaz russe ?

    — Bfouuh… je ne sais pas si on peut vraiment faire un lien…

    — Aujourd’hui 5 mars 2022 l’Europe a versé près de 700 millions d’euros au gouvernement de la Russie pour le prix de son gaz. C’est beaucoup. Pareil, hier. Ce sera pareil demain. En fait, tous les jours.

    — Bah oui, mais…

    — Soit le prix de 200 chars russes d’assaut, par jour, comme le relevait malicieusement le professeur Damien Ernst ; peut-être le connaissez-vous ? Spécialiste de l’énergie de grand talent, dont le ton apocalyptique est parfois un chouïa agaçant, mais dans l’ensemble il voit clair.

    — Coupons le robinet du gaz russe ! On ne peut pas financer le fascisme !

    — Couper le robinet ? À la place on consomme quoi, madame Von Strumphflüdel ? Parce que le gaz russe c’est quand même 40 % du gaz consommé en Europe. En 2016, 30 % du gaz naturel consommé par l’Union européenne provenait de Russie. En 2018, ce chiffre est passé à 40 %. En 2020, il était de près de 44 %, et au début de 2021, il était de près de 47 %. Couper le robinet cela veut dire que nos économies s’arrêtent et que les gens arrêtent de se chauffer. À terme, la guerre civile.

    — Je ne sais pas moi, je ne suis pas une spécialiste de l’énergie, remplaçons le gaz russe par du gaz américain !

    — Le gaz américain est de roche-mère (schiste), vous n’allez tout de même pas nous infliger ce que les écologistes dénoncent depuis 15 ans comme le Mal absolu, fût-il importé ?! Par ailleurs un pays tel l’Allemagne, sous la pression de ses organisations écologistes et de la si clairvoyante et modérée madame Merkel, votre compatriote, a pris soin de ne pas construire un seul terminal apte à recevoir du gaz américain. Il leur faudra des années. Dans l’intervalle, l’Europe n’a d’autre choix que de persister à financer servilement l’impérialisme russe.

    — Vous êtes atroce !

    J’ai été ravi de faire la connaissance de madame Von Strumphflüdel. Je lui souhaite un beau voyage en Inde. En espérant qu’elle aura garde à ne pas traverser l’Ukrain

    https://www.contrepoints.org/2022/03/08/422893-ecologie-madame-von-strumphfludel-au-pays-de-lenergie-reelle-conte

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  7. Centrale nucléaire en Ukraine : « Bouh, fais-moi peur ! »

    Les 15 réacteurs présents sur le territoire ukrainien ne sont pas une menace, sauf dans la tête des gens qui aiment se faire peur.


    le 8 mars 2022
    Michel Gay


    Suite à l’assaut russe sur la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine dans la nuit du 3 au 4 février 2022, il peut être utile de rappeler que le risque d’accident nucléaire est quasiment nul (aucune fuite radioactive n’a été signalée) et que les réacteurs nucléaires, ainsi que les installations (stockage du combustible) situés sur les centrales électriques françaises et ukrainiennes, ne peuvent pas être utilisés comme menace de guerre.

    De plus, il n’y a strictement rien à redouter des attaques russes visant à occuper les centrales nucléaires ukrainiennes (de conception russe) car le vent souffle souvent vers l’est (la Russie), et les Russes ne sont pas idiots, même si certains médias tentent de le faire croire.

    De quoi s’agit-il ?
    Une attaque russe pour détruire des réacteurs nucléaires n’a aucun sens.

    Techniquement, il faudrait couper toutes les alimentations électriques externes et internes d’une centrale nucléaire pour enclencher la fusion du cœur.

    Mais cela ne suffirait pas, du moins à court terme. Il faudrait aussi couper l’alimentation en eau.

    Malgré cela, la convection naturelle et la détente du pressuriseur empêcheront le combustible de fondre pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, ce qui permet de remettre en ligne un refroidissement.

    En effet, le refroidissement du réacteur à l’arrêt s’effectue par les générateurs de vapeur grâce à une circulation de l’eau primaire en thermosiphon. L’alimentation en eau peut aussi continuer dans le circuit secondaire qui dispose de turbopompes jusqu’à épuisement des réserves.

    Cela laisse du temps pour mettre en place des moyens ultimes (par exemple une motopompe alimentée par son propre groupe électrogène et puisant dans la nappe phréatique ou une réserve d’eau locale).

    Un réacteur nucléaire ne peut pas exploser comme une bombe nucléaire. C’est physiquement impossible.

    Les explosions qui ont libéré de grandes quantités de radioactivité dans l’environnement à Fukushima sont dues à l’hydrogène accumulé à la suite de la fusion du cœur des réacteurs consécutive à la perte totale des sources de refroidissement : les pylônes électriques avaient été balayés par le tsunami qui avait aussi totalement noyé les groupes électrogènes diesels.

    Or, s’il y avait une action volontaire conduisant à une libération massive de radioactivité dans l’air, elle se propagerait sûrement en Russie car Poutine n’a pas encore le pouvoir de changer le sens du vent qui souffle généralement d’ouest en est, donc vers la Russie.

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  8. Bien entendu, les antinucléaires (le candidat Yannick Jadot en tête) vont brandir ces évènements en Ukraine pour tenter de faire croire une nouvelle fois que le nucléaire est trop dangereux et qu’il faut arrêter immédiatement tous les réacteurs nucléaires en France et dans le monde.

    Enceintes de confinement

    Les standards adoptés pour sécuriser les réacteurs ukrainiens sont comparables à ceux adoptés par la France et par l’Europe. Ils sont protégés par des enceintes de confinement en béton renforcé d’acier qui permettent de confiner la radioactivité en cas de fusion du cœur du réacteur. Elles ont fait leurs preuves lors de l’accident d’un réacteur à Three mile Island où quasiment aucune radioactivité n’est sortie du réacteur malgré la fusion du cœur.

    Prévues pour résister à différents types de missiles, elles peuvent néanmoins être dégradées si elles sont délibérément prises pour cible.

    La centrale de Zaporijie, située à 80 kilomètres de Kiev, a ainsi continué à fonctionner normalement, malgré l’incendie déclenché par un projectile russe sur un bâtiment technico-administratif annexe. Un seul de ses six réacteurs VVER-1000 était en fonctionnement, et les cinq autres à l’arrêt continuent à être refroidis normalement, les opérateurs ukrainiens étant toujours chargés de leur gestion.

    Seuls deux réacteurs plus petits, ceux de la centrale de Rivne, dans le sud-ouest de l’Ukraine, ne sont pas équipés d’une telle enceinte de confinement. Mis en service à la fin des années 1970, ils peuvent présenter davantage de risques en cas d’attaque délibérée visant leur destruction (ce type de réacteur n’existe pas en France ni dans l’Union européenne).

    Combustibles et déchets

    L’Ukraine compte plusieurs piscines de refroidissement pour accueillir les combustibles nucléaires usés utilisés par les réacteurs des différentes centrales, des sites d’entreposage de déchets radioactifs, des parcs d’entreposage à sec et des réacteurs de recherche et de faible puissance.

    Le risque d’une attaque intentionnelle des Russes pour détruire des réacteurs n’a absolument aucun sens car les militaires russes feraient courir un risque inutile à leurs propres hommes et à leur propre territoire.

    En revanche, la maîtrise des 15 réacteurs du parc nucléaire ukrainien assurant environ la moitié de la production d’électricité du pays représente un certainement un objectif militaire, mais pas leur destruction.

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  9. Propagande antinucléaire

    Les antinucléaires répandent comme d’habitude de fausses informations en affirmant que les centrales nucléaires sont des bombes potentielles pouvant exploser à tout moment en répandant de dangereuses radiations.

    La population victime de cette propagande odieuse pendant des années est prête à paniquer et à fuir au moindre incident ou incendie.

    Grâce à cette propagande bien huilée, il n’y a même pas besoin de provoquer une fuite de radiation nucléaire pour obtenir dorénavant ce résultat : en cas d’annonce ou de manipulation de l’information, des milliers, voire des millions de personnes tenteraient de fuir la zone provoquant une crise humanitaire et un chaos suffisant pour faciliter la victoire pendant une guerre.

    Aujourd’hui, tous ceux qui pérorent que la présence de centrales nucléaires dans une zone de guerre est « une menace pour toute l’Europe » travaillent activement pour Poutine.

    Les 15 réacteurs présents sur le territoire ukrainien ne sont pas une menace, sauf dans la tête des gens qui aiment se faire peur.

    Et aussi dans l’esprit des médias qui adorent susciter la peur pour améliorer leur audience… Ils sont si friands d’émotions qu’ils traitent ce sujet vendeur sous l’angle « Bouh, fais-moi peur ! ».

    https://www.contrepoints.org/2022/03/08/422890-centrale-nucleaire-en-ukraine-bouh-fais-moi-peur

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    1. (...) Les explosions qui ont libéré de grandes quantités de radioactivité dans l’environnement à Fukushima sont dues à l’hydrogène accumulé à la suite de la fusion du cœur des réacteurs consécutive à la perte totale des sources de refroidissement (...)

      La pénurie d'eau apportée aux réacteurs a fait passer l'intérieur du cylindre de 300 à 3000°C en qq heures. Les crayons (tubes de 4 m de haut contenant les pastilles d'Uranium) en zirconium ont fondu libérant l'hydrogène contenu dans les espaces très étroit entre contenant et contenu. Le grand ombre de paniers de crayons a dont libéré un grand volume d'hydrogène dans cet atmosphère a 3000°C ! Et boum çà a déchapeauté les 'cocotte-minute' !

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  10. Deux semaines de guerre anéantissent trente ans de propagande énergétique : tout le monde veut des énergies fossiles


    March 8th, 2022


    C'est la grande réinitialisation de la complaisance énergétique mondiale

    Il y a un pandémonium sur les marchés et soudain de nombreux pays veulent être en suffisance énergétique. Ce n'est peut-être pas The Great Reset que les types collectifs attendaient ?

    Les flux de gaz de la Russie vers l'UE se resserrent sporadiquement et la ligne Yamal-Europe a été coupée. Le gaz en Europe se négocie désormais à 340 €/MWh, soit 22 fois la moyenne à long terme. Le charbon de Newcastle se négocie normalement autour de 60 $ la tonne, mais il est maintenant supérieur à 400 $ US.

    Il y a quelques jours, l'ancien chef du MI6 au Royaume-Uni a appelé à une levée immédiate de l'interdiction de frakking qui devait voir le béton coulé dans les deux seuls puits de gaz de schiste en Angleterre d'ici le 15 mars. Trente-cinq députés conservateurs et quatre pairs ont envoyé une lettre à Boris exigeant la même chose. Maintenant, même Boris Johnson suggère que les objectifs verts pourraient être assouplis, non seulement pour la Grande-Bretagne, mais pour tout l'Occident. Il est allé jusqu'à suggérer que l'Occident pourrait se donner un « laissez-passer pour le changement climatique » pendant que nous cherchons à obtenir de l'énergie qui n'est pas du gaz russe.

    Merci à NetZeroWatch

    Voilà pour la fin des énergies fossiles
    @Ole_S_Hansen responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Bank
    "les appels de marge et les conditions de trading illiquides ajoutent à la panique"

    - voir graph sur site -

    Prix ​​du gaz, pétrole, flux, stocks, Europe.

    Swings majeurs dans tout. En partant du haut à gauche : gaz néerlandais, TTP, stockage de gaz européen, flux de gaz en provenance de Russie, crédits carbone et contrats à terme sur le charbon. | Twitter. Cliquez pour agrandir.

    Génial : Un référendum sur Net Zero

    Nigel Farage a lancé une campagne Britain Means Business visant à imposer un référendum sur le plan du gouvernement visant à atteindre des émissions de carbone « nettes nulles » au Royaume-Uni d'ici le milieu du siècle.

    Qui pourrait contester cela, à part toutes les personnes qui savent que les électeurs ne veulent pas de Net Zero s'ils doivent payer pour cela.

    Green Blob a sa propre crise - comment rester pertinent

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  11. Imaginez une armée de groupes communautaires parcourant soudainement la campagne pour sauver la Grande-Bretagne de Vladimir en expliquant les subventions des pompes à chaleur et en agitant des détecteurs infrarouges à leurs portes à courants d'air ?

    Tout cela semble un peu artificiel. Si la planète était en jeu, ils auraient pu le faire depuis le début. Pourquoi maintenant ?

    Le Royaume-Uni devrait "mobiliser une armée de volontaires" pour transformer le paysage énergétique
    Le gardien

    John Taylor, responsable des projets énergétiques chez Energy Hub, affirme que le Royaume-Uni devrait convoquer des groupes locaux qui peuvent aider à donner des conseils sur les subventions pour l'isolation et les pompes à chaleur, à mettre en place des projets renouvelables appartenant à la communauté et à aider à l'isolation.

    "Les volontaires peuvent être équipés de caméras thermiques pour faire du porte-à-porte", a-t-il suggéré. Ils peuvent aider à "identifier les points froids et à installer des mesures simples comme l'étanchéité des courants d'air et les panneaux de radiateur. Ils peuvent également aider à régler les commandes de chauffage et à abaisser les températures de départ de la chaudière. »

    Il suggère également que les groupes communautaires puissent « mener une enquête sur les villages pour savoir qui a besoin d'articles comme l'isolation de grenier à faire soi-même et les kits de protection contre les courants d'air. Ensuite, commandez-les en gros pour obtenir des remises sur le gros et livrez-les à un centre communautaire ou à une salle des fêtes pour que les gens puissent les récupérer.

    Vladimir Poutine pourrait être la meilleure chose qui soit jamais arrivée à l'indépendance énergétique occidentale.

    MISE À JOUR : Aux dernières nouvelles, la Russie dit qu'elle mettra fin à la guerre à quatre conditions. L'Ukraine doit rester neutre, reconnaître que la Crimée est russe et que Donestsk et Lougansk sont indépendants. En réponse, Zelensky a déjà fait une interview en disant "Non" mais Poutine doit entamer un dialogue. Zelensky suggère que Poutine est dans une bulle et n'obtient peut-être pas d'informations réalistes.

    https://joannenova.com.au/2022/03/two-weeks-of-war-undoes-thirty-years-of-energy-propaganda-everyone-wants-fossil-fuels/

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  12. La Russie "arme l'énergie", prévient qu'elle pourrait couper l'approvisionnement en gaz européen via Nord Stream 1


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 08 MARS 2022 - 03:30


    À un moment donné, la Maison Blanche de Biden subit des pressions bipartites pour mettre fin aux importations de pétrole russe en guise de rétribution de l'« option nucléaire » pour l'invasion russe de l'Ukraine, Moscou a pour la première fois laissé entendre qu'elle était prête à utiliser sa propre arme énergétique, après le vice-Premier ministre Alexander Novak a déclaré lundi que la Russie pourrait prendre des mesures drastiques en coupant l'approvisionnement en gaz naturel de l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream 1.

    Novak a déclaré qu'une telle décision serait une "décision correspondante" compte tenu de l'arrêt par le gouvernement allemand du processus de réglementation de Nord Stream 2 en guise de punition pour l'assaut militaire contre l'Ukraine.

    - voir carte sur site -

    « Dans le cadre d'accusations infondées contre la Russie concernant la crise énergétique en Europe et l'imposition d'une interdiction de Nord Stream 2, nous avons parfaitement le droit de prendre une décision correspondante et d'imposer un embargo sur le pompage de gaz via le gazoduc Nord Stream 1 », Novak a déclaré à la télévision d'État, décrivant la nouvelle menace.

    Il a toutefois souligné que "pour l'instant, nous ne prenons pas une telle décision". Les mots, qui ont peut-être suscité l'effroi parmi les gouvernements européens (notamment l'Allemagne) et les responsables qui se demandent déjà comment se procurer le gaz déficient dont ils ont tant besoin, interviennent après que la Maison Blanche a longtemps exprimé sa crainte que Poutine ne puisse "militariser l'énergie", laissant l'Europe sans le l'essentiel de ses approvisionnements en gaz - 40 % passant par la Russie - impactant plus gravement les marchés de l'énergie déjà volatils et en dents de scie.

    Si une mesure aussi radicale était prise, les princes du gaz naturel en Europe monteraient encore plus haut – après avoir déjà atteint un niveau record, en hausse de plus de 40 % par rapport à la clôture de vendredi lundi.

    - voir graph sur site -

    Quelques jours après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, certains dirigeants d'Europe de l'Est sont allés jusqu'à appeler à la fermeture de Nord Stream 1 comme un moyen sévère mais nécessaire de punir davantage l'économie russe et d'infliger une réelle douleur à son secteur énergétique.

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  13. Le journal allemand Rheinische Post a rapporté à la fin du mois dernier que le géant allemand de l'énergie E.ON avait rejeté les appels de la Pologne à fermer le gazoduc Nord Stream 1 en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait "demandé aux opérateurs du gazoduc offshore - qui transporte plus d'un tiers des importations de gaz naturel de l'Allemagne - de le fermer après que Moscou a ordonné l'envoi de troupes en Ukraine", indique le rapport.

    Jeudi dernier, le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, s'est prononcé contre l'interdiction des importations d'énergie en provenance de Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

    "Je ne préconiserais pas un embargo sur les importations russes de combustibles fossiles. Je m'y opposerais même", a-t-il déclaré après avoir rencontré des chefs d'entreprise allemands. "Nous avons besoin de ces approvisionnements énergétiques pour maintenir la stabilité des prix et la sécurité énergétique en Allemagne", a ajouté Habeck, avertissant qu'"une pénurie d'approvisionnement pourrait menacer la cohésion sociale en Allemagne".

    https://www.zerohedge.com/energy/first-russia-warns-it-could-cut-gas-supplies-europe-nord-stream-1

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  14. Les prix du carburant aux États-Unis viennent de battre le record de tous les temps


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 08 MARS 2022 - 01:55


    Mise à jour (1955ET) : Oil Price Information Service (OPIS), la société qui collecte et calcule les prix pour l'American Automobile Association (AAA), a publié de nouvelles données lundi soir qui montrent que la moyenne nationale pour un gallon d'essence à la pompe a atteint un record élevé, selon CNN.

    OPIS surveille les données de tarification de 140 000 stations-service américaines et a constaté qu'à la fermeture des bureaux sur la côte Est, les prix de l'essence ont en moyenne battu le précédent record de 2008 de 4,11 $ et ont atteint 4,14 $.

    - voir graph sur site -

    Les prix du gaz ont augmenté de 52 cents le gallon (3,78 l.) la semaine dernière et de 60 cents depuis le 24 février, lorsque la Russie a envahi l'Ukraine.

    Tom Kloza, le responsable mondial de l'analyse énergétique pour l'OPIS, a averti : "nous atteindrons 4,50 $ le gallon avant qu'il ne se retourne... le risque est de savoir à quel point cela devient grave, combien de temps cela dure. Même 5 $ le gallon à l'échelle nationale est possible. Je n'aurais pas prédit cela avant le début des combats.

    La dernière flambée des prix de l'essence survient alors que l'administration Biden envisage une interdiction américaine des importations d'énergie russe. Ce message même de l'administration a envoyé le West Texas Intermediate (WTI) à plus de 121 $ / baril aujourd'hui.

    * * *

    Les prix de l'essence étaient déjà élevés avant le week-end, mais de nouvelles données de l'American Automobile Association (AAA) montrent que la moyenne nationale pour un gallon d'essence vient d'atteindre 4 $ dimanche, le plus haut niveau depuis 2008, alors que les craintes d'approvisionnement en pétrole brut se multiplient en raison de la Russie. invasion de l'Ukraine.

    Selon AAA, la moyenne nationale pour un gallon d'essence ordinaire est passée à 4,009 $ dimanche. Cela survient après que les prix ont bondi de plus de 40 cents il y a une semaine et de 57 cents il y a un mois. Avec le West Texas Intermediate (WTI) à 115 $/bbl et le Brent autour de 118 $/bbl, les prix à la pompe pourraient facilement atteindre 4,50 si les troubles géopolitiques en Ukraine s'aggravent ou si les approvisionnements se resserrent à l'échelle mondiale.

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  15. - voir carte sur site -

    Les inquiétudes suscitées par l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont fait grimper les prix du brut à leur plus forte hausse hebdomadaire de l'histoire, les acheteurs évitant d'acheter des approvisionnements russes (le deuxième exportateur mondial). Le choc des prix a pesé sur le sentiment des consommateurs américains et pourrait avoir un impact sur les données des sondages du président Biden avec une nouvelle baisse.

    - voir graph sur site -

    Tom Kloza, responsable de l'analyse énergétique du service d'information sur les prix du pétrole, qui fournit des données à AAA à partir de 140 000 stations-service, a déclaré à CNN que la hausse des prix du gaz se poursuivrait.

    "Ce n'est pas la fin", a déclaré Kloza, ajoutant que les flambées des prix sont "absolument hors de contrôle".

    Jim Bianco, fondateur et stratège en chef de Bianco Research, souligne que le gaz n'est qu'à quelques centimes du sommet historique.

    Dans un autre tweet, Bianco a déclaré : « lorsque les prix actuels du brut filtreront complètement à travers le système dans les prochains jours, la moyenne nationale sera de 4,50 $ et de 5,50 $ dans des endroits comme NY, IL et CA ».

    Il a ajouté: "Premium, qui est ce que la plupart des nouvelles voitures prennent, dépassera 6 $."

    Patrick DeHaan, responsable de l'analyse pétrolière chez GasBuddy LLC, a déclaré que les Américains pourraient payer en moyenne 4,24 dollars le gallon d'ici le Memorial Day.

    DeHaan a averti que "les Américains devraient se préparer à payer plus pour l'essence qu'ils ne l'ont jamais fait auparavant".

    https://www.zerohedge.com/commodities/absolutely-out-control-gas-hits-4-gallon-first-time-2008

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  16. Le Venezuela va-t-il exploiter l'isolement de la Russie pour relancer son industrie pétrolière


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 08 MARS 2022 - 09:00
    Par Felicity Bradstock de OilPrice.com


    L'invasion de l'Ukraine par la Russie pourrait offrir au Venezuela la chance qu'il cherchait à convaincre Biden de réduire ou d'abandonner les sanctions américaines contre son industrie pétrolière. Alors que les pays du monde entier imposent des sanctions à la Russie et que les majors pétrolières se retirent des opérations russes, il y aura inévitablement une baisse de l'approvisionnement mondial en pétrole. La question est de savoir comment cette pénurie d'approvisionnement peut être satisfaite à court terme alors que la demande mondiale reste élevée.

    Le Venezuela a récemment fait appel à Wall Street pour obtenir son soutien alors qu'il tente de convaincre le président américain Biden de lever les sanctions. Ayant produit un peu plus de 3 millions de bpj de brut en 2013, le Venezuela a le potentiel de fournir au monde beaucoup plus de pétrole qu'il ne l'est actuellement. Ce fait n'a clairement pas été perdu pour l'administration Biden, avec des rapports au cours du week-end de réunions entre des responsables américains et vénézuéliens à Caracas concernant la mise sur le marché de plus de brut.

    Plus tôt cette année, des responsables politiques du Venezuela ont tenté de charmer les acteurs de Wall Street avec la promesse de restructurer environ 60 milliards de dollars de dettes obligataires détenues par Fidelity, T. Rowe Price et BlackRock, ainsi que des fonds non américains. Ils ont également offert des concessions d'infrastructures, des réserves de pétrole et de gaz et des privatisations d'actifs en échange de la restructuration d'une dette qui a commencé à faire défaut en 2017. Cela aiderait les détenteurs d'obligations américaines à récupérer une partie de l'argent dû au Venezuela qui semblait auparavant perdu.

    Le président vénézuélien Maduro a déclaré dans une annonce télévisée début février : « Si toutes les sanctions étaient levées – sanctions monétaires, financières et bancaires contre le Venezuela – le Venezuela répondrait aux obligataires le lendemain. Poursuivant en disant: «Nous sommes prêts. Nous avons une proposition très solide.

    Le prix du pétrole a considérablement augmenté au cours de la dernière année, la demande ayant augmenté à la suite de la pandémie. Alors que les prix du pétrole ont franchi la barre des 130 dollars dimanche, craignant que les États-Unis et leurs alliés européens n'interdisent le brut russe. Si Biden veut empêcher la flambée des prix du carburant aux États-Unis et supprimer l'inflation avant les mi-parcours, alors trouver plus d'approvisionnement sera une priorité essentielle.

    Les États-Unis ont introduit des sanctions contre l'industrie pétrolière vénézuélienne sous l'administration Trump en 2019 pour faire pression sur Maduro pour qu'il quitte le pouvoir, voyant Juan Guaido ? en tant que leader légitime du pays. Malgré les sanctions restant en place, Maduro a conservé son poste de président. Pendant ce temps, l'économie vénézuélienne a énormément souffert de la réduction des revenus pétroliers.

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  17. Malgré ces sanctions, le Venezuela a progressivement relancé ses opérations pétrolières au cours des deux dernières années, travaillant avec l'Iran sanctionné par les États-Unis pour développer mutuellement leurs industries énergétiques. Alors que l'Iran achète du pétrole vénézuélien, le Venezuela a acheté les produits pétroliers iraniens dans le but de revigorer ses industries énergétiques alors qu'ils envisagent un avenir sans sanctions.

    De plus, la Chine a recommencé sa route commerciale avec le Venezuela à la recherche de pétrole à bas prix. Le géant asiatique aurait acheté un total de 324 millions de barils à l'Iran et au Venezuela en 2021, soit une augmentation de 53 % par rapport à 2020, la quantité la plus élevée depuis 2018. Il l'a fait en choisissant des itinéraires complexes et en utilisant des pétroliers avec leurs transpondeurs. éteint pour éviter la détection. Mais le partenariat est devenu de plus en plus évident ces derniers mois et la Chine ne semble pas en phase avec les répercussions potentielles d'ignorer les sanctions américaines contre le Venezuela.

    En 2021, le Venezuela aurait presque doublé sa production de pétrole par rapport à 2020, ce qui le placerait en bonne position pour augmenter encore sa production afin de répondre à la demande mondiale. En outre, beaucoup affirment que les sanctions n'ont pas atteint leur objectif de chasser Maduro du pouvoir, elles ont plutôt plongé le Venezuela dans une dépression économique, contraint des millions de personnes à la pauvreté et déplacé des millions d'autres.

    Bien que des sanctions claires n'aient pas encore été introduites contre le pétrole russe, de nombreuses entreprises s'auto-sanctionnent alors qu'elles soutiennent l'Ukraine dans le conflit. BP et Exxon ont rompu leurs liens avec la Russie ce mois-ci, laissant derrière eux des milliards d'actifs. Et ce n'est peut-être qu'une question de temps avant que les États-Unis n'imposent des sanctions sur le pétrole russe, en particulier après que la menace du conflit s'est intensifiée à la suite du ciblage russe d'une installation nucléaire. Cela signifie que le monde pourrait bientôt se tourner vers d'autres États riches en pétrole pour combler le vide laissé sur le marché par le pétrole russe, qui représente actuellement environ 8 % de l'offre mondiale.

    Mais le président Maduro devra peut-être changer d'approche s'il espère que les sanctions seront levées en réponse au conflit. Maduro a déclaré son ferme soutien à la Russie, affirmant que les sanctions imposées au pays étaient de la "folie". Pour que les États-Unis envisagent même de lever leurs sanctions contre le pétrole vénézuélien, Maduro devra faire appel au président Biden, ce que cette rhétorique ne fera certainement pas.

    Ayant régulièrement augmenté sa production de pétrole au cours de l'année dernière, le Venezuela est en bonne position pour augmenter sa production de brut si les sanctions américaines sont levées. Il pourrait fournir un approvisionnement vital en pétrole alors que le monde est aux prises avec des pénuries et la hausse des prix du pétrole. Cependant, tout cela peut dépendre de la position du président Maduro sur l'invasion russe de l'Ukraine et de sa capacité à persuader le président Biden que son gouvernement est le moindre des deux maux du système international.

    https://www.zerohedge.com/markets/will-venezuela-exploit-russias-isolation-revive-its-oil-industry

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  18. Biden envoie une équipe au Venezuela de Maduro et envisage d'assouplir les sanctions de l'ère Trump


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 07 MARS 2022 - 19:20


    Dans ce qui semble un revirement complet de la politique de Washington concernant le Venezuela, de hauts responsables de l'administration Biden ont été envoyés à Caracas ce week-end pour rencontrer le gouvernement de Nicolás Maduro.

    Cette décision inattendue est largement rapportée dans le cadre des efforts américains pour soustraire le grand producteur de pétrole à "l'influence de la Russie" à un moment où la Maison Blanche et l'Europe tentent d'isoler Poutine économiquement et politiquement.

    Cela a probablement été une surprise pour Maduro lui-même - étant donné que non seulement Washington a reconnu depuis longtemps le chef de l'opposition Juan Guaidó comme "président par intérim" du pays, mais qu'il a saisi à plusieurs reprises ces dernières années des cargaisons de carburant à destination du Venezuela (depuis l'Iran), tout en cherchant à bloquer les exportations de brut du Venezuela et à saisir certains actifs de l'État.

    Au cours des deux dernières années de l'administration Trump, il a même été question d'utiliser la marine américaine pour imposer un embargo pétrolier complet contre le pays socialiste d'Amérique latine - et avant cela, des tentatives de courte durée pour fomenter un soulèvement local parmi les militaires dans un vise à renverser Maduro.

    Le voyage a été rendu public dimanche par des responsables anonymes de l'administration américaine, mais n'a pas été immédiatement confirmé par la Maison Blanche. Cela a provoqué l'indignation des faucons vénézuéliens, notamment Marco Rubio :

    La nouvelle du voyage a été rapportée pour la première fois par le New York Times. Ce rapport a incité le sénateur républicain Marco Rubio de Floride, vice-président des commissions sénatoriales du renseignement et des relations extérieures et critique virulent du régime Maduro, à critiquer le voyage.

    "Joe Biden utilise la #Russie comme excuse pour conclure l'accord qu'ils ont toujours voulu conclure de toute façon avec le #MaduroRegime", a tweeté Rubio dimanche matin. "Plutôt que de produire plus de pétrole américain, il veut remplacer le pétrole que nous achetons à un dictateur meurtrier par le pétrole d'un autre dictateur meurtrier."

    En plus de la nature inhabituelle de la visite, les États-Unis n'ont toujours pas de relations diplomatiques formelles avec Caracas, étant donné que Washington les a rompues en 2019 suite à des accusations de réélection "frauduleuse" de Maduro.

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  19. Lundi, le NY Times et CNN ont commencé à rapporter que le président Biden réfléchissait à l'assouplissement des sanctions de l'ère Trump contre le Venezuela...

    Les experts conservateurs demandent : est-ce un « accord avec un autre diable ? »

    En toile de fond se profile également la bousculade de la Maison Blanche de Biden pour trouver des sources d'énergie alternatives à l'Europe compte tenu de la guerre russe qui se déroule rapidement en Ukraine.

    L'administration semble également désireuse de conclure l'accord sur le nucléaire iranien, étant donné que l'ouverture du pétrole iranien apporterait un soulagement rapide possible dans un contexte de prix du pétrole en hausse alarmante.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/biden-dispatches-team-venezuela-amid-efforts-isolate-putin

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    1. Faut dire que chez les pays producteurs y a les dictateurs et, le Venezuela qui a les plus grosses réserves pétrolières du monde à un embargo. Les dictateurs (Arabie Saoudite par exemple) n'en on rien à foutre du prix du pétrole qui dépasse le plafond parce qu'ils ont plus qu'assez d'argent. Au Venezuela ce n'est pas pareil, les pompes ont toujours distribué du pétrole gratuit aux automobilistes (comme en Libye au bon temps de Kadhafi), mais y a l'embargo, oui mais cet 'embargo' n'est pas respecté par la Chine qui propose son matériel de forage et ses pétroliers pour l'import.

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  20. La crise alimentaire est sur le point de s'aggraver après que la Chine a déclaré que la condition du blé d'hiver pourrait être la pire de l'histoire


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 07 MARS 2022 - 19:15


    L'état de la récolte de blé d'hiver en Chine pourrait être le "pire de l'histoire", a déclaré samedi le ministre de l'Agriculture selon Reuters, soulevant des inquiétudes quant à l'approvisionnement en céréales du plus grand consommateur de blé au monde. S'adressant aux journalistes en marge des réunions politiques annuelles du régime chinois, le ministre de l'Agriculture et des Affaires rurales Tang Renjian a déclaré que les fortes pluies de l'année dernière avaient retardé la plantation d'environ un tiers de la superficie normale de blé.

    Une enquête sur la récolte de blé d'hiver effectuée avant le début de l'hiver a révélé que la quantité de cultures de première et de deuxième année avait diminué de plus de 20 points de pourcentage, a déclaré Tang.

    "Il n'y a pas si longtemps, nous sommes allés à la base pour faire une enquête et de nombreux experts et techniciens agricoles nous ont dit que les conditions de récolte cette année pourraient être les pires de l'histoire", a-t-il déclaré. "La production céréalière de cette année est en effet confrontée à d'énormes difficultés."

    Comme le note Epoch Times, les commentaires du ministre soulignent les inquiétudes concernant l'approvisionnement en céréales de la Chine en même temps que la guerre entre la Russie et l'Ukraine, qui représentent ensemble environ 29 % des exportations mondiales de blé, a perturbé l'approvisionnement, entraînant une flambée des prix du blé à 14- sommets de l'année.

    Cependant, Tang est convaincu que la Chine peut assurer une récolte exceptionnelle de céréales d'été grâce à un soutien politique et technique solide et à l'amélioration de l'état des cultures pour les céréales.

    Alimentés par la crise ukrainienne, les prix du blé en Chine ont atteint un record cette semaine en raison des problèmes d'approvisionnement intérieur existants.

    Les commentaires de Tang interviennent également alors que Pékin s'est recentré sur la sécurité alimentaire, une priorité de longue date pour la direction centrale qui est devenue de plus en plus importante dans la politique depuis le début de la pandémie de COVID-19 au début de 2020.

    Le planificateur d'État chinois a déclaré dans son propre rapport lors de la réunion du parlement que l'approvisionnement en céréales restait limité, malgré de bonnes récoltes consécutives ces dernières années. Pour résoudre le problème, le rapport de la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC) indique que la Chine veillera à ce que la superficie céréalière pour l'année reste supérieure à 117,33 millions d'hectares (289,93 millions d'acres).

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  21. La Chine augmentera également la production de soja et d'autres cultures oléagineuses, a déclaré la NDRC, réitérant les principales priorités politiques dans le secteur agricole. Le pays va également créer une dynamique pour augmenter la production de maïs, a-t-il déclaré.

    Les importations de maïs de la Chine ont atteint un record l'an dernier, dans un contexte de flambée des prix intérieurs et de faibles stocks. La Chine garantira l'équilibre entre l'offre et la demande de céréales, d'huile comestible, de coton, de sucre et d'engrais grâce à l'utilisation efficace des réserves et des importations, a indiqué la NDRC. La Chine allouera 41,639 milliards de yuans (6,59 milliards de dollars) de subventions en 2022 pour les primes d'assurance agricole, en hausse de 30,8 % par rapport à l'année précédente, a indiqué le ministère des Finances dans un autre rapport.

    Au début de la réunion du Parlement, le Premier ministre Li Keqiang a déclaré que la Chine assurera cette année l'approvisionnement en produits agricoles clés, y compris les céréales.

    Tout le monde doit travailler ensemble pour s'assurer que le « sac de riz » et le « panier de légumes » du pays sont bien remplis, et que nous avons un approvisionnement alimentaire sûr pour la population, a déclaré M. Li.

    La Chine mettra fin à toute tentative d'utilisation des terres cultivées à des fins autres que l'agriculture et en particulier la production céréalière, pour protéger la superficie des terres agricoles et revitaliser l'industrie semencière à un rythme plus rapide, a déclaré M. Li dans le rapport d'activité du gouvernement. Li a également déclaré que la Chine veillera à ce que la production porcine soit mieux réglementée et assurera la production et l'approvisionnement en bétail, en volaille, en produits aquatiques et en légumes.

    L'énorme cheptel porcin chinois a été décimé par la maladie mortelle de la peste porcine africaine, faisant grimper les prix du porc à des niveaux record et augmentant les prix à la consommation. La Chine a rapidement reconstruit son cheptel porcin à des niveaux normaux depuis lors, selon les données officielles, mais la stabilisation de la production et des prix est devenue une priorité majeure pour le gouvernement.

    * * *

    Séparément, faisant écho à nos observations de la semaine dernière, le FT écrit qu'une "crise alimentaire se profile alors que les expéditions de blé ukrainiennes s'arrêtent", notant que la Russie et l'Ukraine fournissent près d'un tiers des exportations mondiales de blé et depuis l'assaut russe contre son voisin, les ports de la mer Noire sont pratiquement paralysés. "En conséquence, les prix du blé ont atteint des niveaux record, dépassant les niveaux observés lors de la crise alimentaire de 2007-08."

    « Si les agriculteurs ukrainiens ne commencent pas à planter de sitôt, il y aura une énorme crise de la sécurité alimentaire. Si la production alimentaire de l'Ukraine chute au cours de la saison à venir, le prix du blé pourrait doubler ou tripler », a déclaré le ressortissant néerlandais, qui cultive depuis deux décennies à Cherkasy, à 200 km au sud de Kiev. Il fait partie d'un syndicat d'agriculteurs, dont les 1 100 membres couvrent un peu moins de 10 % des terres agricoles du pays.

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  22. Alors que le blé bien stocké, comme celui de la ferme de Huizinga, peut durer plusieurs mois, les experts agricoles et les décideurs ont mis en garde contre l'impact des expéditions retardées sur les pays qui dépendent de la région pour le blé, les céréales, l'huile de tournesol et l'orge.

    "Ils vont devoir trouver différents fournisseurs et tout cela signifie des prix plus élevés", a déclaré Joseph Glauber, ancien économiste en chef du département américain de l'Agriculture et chercheur principal au groupe de réflexion sur la politique agricole IFPRI.

    Inutile de dire que la flambée des prix alimentera la flambée de l'inflation alimentaire, qui a déjà atteint un sommet en sept ans de 7,8 % en janvier, et que l'impact le plus important se fera sentir sur la sécurité alimentaire des importateurs de céréales les plus pauvres. Comme nous l'avons noté précédemment, voici les pays les plus dépendants du blé russe.

    - voir graphique sur site (Ukraine à 80 % !) -

    https://www.zerohedge.com/commodities/food-crisis-about-get-worse-after-china-says-winter-what-condition-could-be-worst

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  23. L'Europe espère réduire sa dépendance au gaz russe de près de 80 % cette année


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 07 MARS 2022 - 20:40


    Dans un geste que de nombreux critiques diront que c'est trop peu, trop tard, Bloomberg rapporte que le bras exécutif de l'Union européenne « trace une voie pour mettre fin à la dépendance du bloc vis-à-vis du gaz russe, ce qui pourrait voir les besoins d'importation réduits de près de 80 % cette année. "

    La Commission européenne révise sa stratégie énergétique dans le but de réduire l'influence du Kremlin après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le plan, qui devrait être présenté mardi, proposera des mesures telles que l'exploitation de nouveaux approvisionnements en gaz et l'augmentation de l'efficacité énergétique dès cette année, a déclaré l'un des responsables, et vise à assurer l'indépendance du plus grand fournisseur de combustibles fossiles de la région bien avant 2030 - plus tôt que les projections précédentes.

    Il y a un problème : comme le montre le graphique JPMorgan suivant, la production européenne de pétrole et de gaz n'a cessé de baisser ces dernières années en raison de l'engouement du continent pour l'ESG, alors même que les importations en provenance de Russie n'ont cessé de croître.

    Ainsi, pour que le plan européen ait une chance de réussir, il a besoin d'une action non seulement des États membres, dont beaucoup étaient déjà mal à l'aise avec l'investissement requis pour les plans de transition énergétique de la commission et ont maintenant du mal à contenir l'impact politique de la flambée des coûts de l'énergie , mais aussi du reste du monde.

    Même avant la guerre, une crise de l'approvisionnement en gaz a fait grimper les coûts de l'énergie à des niveaux records, plaçant la question en tête de l'agenda de l'UE. Les gouvernements européens ont déjà dépensé des dizaines de milliards d'euros pour protéger les consommateurs et les industries de l'impact de la crise et les prix ont de nouveau bondi lundi.

    Alors que la Commission considère que l'UE dispose déjà de suffisamment de gaz pour passer le reste de cet hiver, même en cas de rupture brutale des approvisionnements russes, les stocks d'énergie s'épuisent et Shell a annoncé aujourd'hui qu'elle limitait certaines ventes de mazout en Allemagne car des pénuries se sont développées. La branche exécutive du bloc recommandera aux États membres de commencer dès maintenant à remplir les réservoirs de stockage afin qu'ils soient prêts pour l'hiver prochain.

    Revenant à une rhétorique creuse, la commission dira également que l'accélération du Green Deal, la stratégie radicale du bloc visant à atteindre la neutralité climatique d'ici 2050, qui coûtera des dizaines de billions de dollars (ou d'euros), réduira les émissions de gaz à effet de serre, réduira la dépendance à l'égard combustibles fossiles importés et protéger l'économie des hausses de prix.

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  24. Considérant à quel point la stratégie verte mondiale a été catastrophique - voir notre article de juin 2021 "Will ESG Trigger Energy Hyperinflation" - nous doutons en quelque sorte que l'Europe ait besoin d'encore plus de vert.

    Pendant ce temps, la solution à court terme est tout sauf verte : selon Bloomberg, les plans de mardi ajouteront une augmentation des importations de GNL et des approvisionnements de pipelines en dehors de la Russie, davantage de gaz renouvelables, des économies d'énergie et un passage à l'électrification. Ensemble, cela donnera à l'UE la possibilité de remplacer efficacement les 155 milliards de mètres cubes de gaz qu'elle importe actuellement de Russie, par 112 milliards de m3 cette année.

    Jusqu'à 50 milliards de m3 par an proviendront de nouvelles sources de GNL, 10 milliards de m3 proviendront des pipelines d'autres fournisseurs et 20 milliards de m3 proviendront de la nouvelle capacité d'énergie éolienne, ce qui réduira la demande de centrales électriques au gaz.

    https://www.zerohedge.com/markets/europe-hopes-cut-dependence-russian-gas-almost-80-year

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  25. La peur de la troisième guerre mondiale pousse les survivants à se préparer fébrilement à un conflit nucléaire et à la « fin du monde »


    7 mars 2022
    de Michael Snyder


    La guerre nucléaire vous préoccupe-t-elle ces derniers temps ? Dans ce cas, tu es définitivement pas seul. Selon Google, les recherches de « guerre nucléaire » ont atteint le plus haut niveau de toute l'histoire de leur moteur de recherche après l'invasion de l'Ukraine par les Russes. Beaucoup pensent que cette invasion a marqué le début de la Troisième Guerre mondiale, et je trouve assez intéressant que cela se soit produit exactement deux jours après le 22/02/22. Jusqu'à ce que cela se produise, la guerre nucléaire n'était pas une chose à laquelle la plupart des gens du monde occidental pensaient beaucoup, mais maintenant tout a changé. Tout à coup, des millions et des millions de personnes sont profondément alarmées par la possibilité d'un conflit nucléaire. Et l'autre jour, j'ai été assez stupéfait d'apprendre qu'une société de recherche au Canada prévoit en fait qu'il y a « 10 % de chances qu'une guerre nucléaire mondiale mette fin à la civilisation au cours des 12 prochains mois »…

    Si Vladimir Poutine arrive à la conclusion qu'il n'a pas d'avenir, il pourrait bien décider que personne d'autre ne devrait avoir d'avenir non plus, selon BCA Research.

    "Bien qu'il y ait une énorme marge d'erreur autour de toute estimation, subjectivement, nous attribuerions une chance inconfortablement élevée de 10 % d'une guerre nucléaire mondiale mettant fin à la civilisation au cours des 12 prochains mois", a écrit le fournisseur de recherche indépendant basé à Montréal dans une note.

    La peur d'une guerre nucléaire a déclenché une ruée mondiale sur les pilules d'iode, elle a entraîné une explosion de vidéos YouTube expliquant aux gens comment survivre à une explosion nucléaire, et elle a décuplé le trafic vers un site Web appelé NUKEMAP.

    Sur NUKEMAP, il vous dira si votre maison sera détruite si une arme nucléaire explose à un endroit précis.

    J'étais curieux, alors je suis allé sur le site et j'ai fait simuler ce qui se passerait si la plus grosse bombe nucléaire jamais créée explosait dans une grande ville à quelques heures de chez moi.

    J'ai appuyé sur le bouton rouge "faire exploser" et j'étais content de voir que ma famille et moi serions épargnés.

    De nos jours, c'est ce que nous faisons. Lorsque nous sommes anxieux à propos de quelque chose, nous nous tournons vers Internet pour obtenir des réponses…

    Depuis que le dictateur russe Vladimir Poutine a lancé une invasion à grande échelle de l'Ukraine la semaine dernière et a mis ses forces de dissuasion nucléaire en "alerte élevée", le subreddit r/preppers a été inondé de "Questions de New Preppers". Sur Facebook, les gens contactent des groupes comme "Prepping for Beginners" ou "Doomsday Preppers Worldwide" avec des questions sur la nourriture à stocker, comment s'assurer qu'ils ont un approvisionnement en eau potable, etc.

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  26. "Nouveau ici. Je me demande si quelqu'un a des idées pour couvrir les fenêtres du sous-sol pour aider à lutter contre les retombées radioactives », lit-on dans un commentaire sur Doomsday Preppers Worldwide. "Notre sous-sol va être notre endroit le plus sûr si quelque chose devait arriver, mais les fenêtres m'inquiètent."

    Comme je l'ai noté plus haut, les inquiétudes concernant les retombées nucléaires ont provoqué une énorme augmentation de la demande mondiale de pilules d'iode.

    Selon Fox News, cela a été particulièrement vrai en Europe…

    Les consommateurs d'Europe centrale vident les pharmacies des pilules d'iode pour se protéger contre les radiations après que le président russe Vladimir Poutine a envahi l'Ukraine et proféré des menaces nucléaires voilées.

    En Bulgarie, les pharmacies vendaient en fait autant d'iode en une semaine qu'elles en vendent normalement en une année entière…

    "Au cours des six derniers jours, les pharmacies bulgares ont vendu autant [d'iode] qu'elles en vendent depuis un an", a déclaré Nikolay Kostov, président de l'Union des pharmacies. « Certaines pharmacies sont déjà en rupture de stock. Nous avons commandé de nouvelles quantités, mais j'ai peur qu'elles ne durent pas très longtemps.

    Je ne me souviens pas d'un moment où nous ayons jamais vu quelque chose comme ça.

    En Belgique, une personne n’aurait trouvé aucun comprimé d’iode même après avoir visité cinq pharmacies différentes…

    Partout dans le monde, mais surtout en Europe, les gens s'approvisionnent en comprimés d'iode, censés protéger de l'empoisonnement par les radiations. La Finlande a fait état d'une forte augmentation de la vente de comprimés d'iode de potassium, et près de 30 000 Belges se sont précipités à la pharmacie pour obtenir des comprimés gratuits offerts par le gouvernement. Au moment d'écrire ces lignes sur Amazon, si vous tapez "IO", il se remplira automatiquement en "comprimés d'iode pour les radiations".

    "Je sais que cela ressemble à des trucs absolument surréalistes et fous, mais il y a un réel sentiment de peur et nous devons nous préparer", a déclaré au Globe and Mail une femme bruxelloise qui a fait le plein de pilules. "Mon ami est allé dans cinq pharmacies pour trouver les pilules, n'a pas pu, et s'est inscrit sur une liste d'attente pour eux."

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  27. Je pense que faire le plein de pilules d'iode est une bonne chose, mais elles ne vous serviront pas à grand-chose si vous vivez dans une zone densément peuplée qui a été directement ciblée par des missiles nucléaires russes.

    Dans ce cas, ce dont vous aurez vraiment besoin, c'est d'un abri nucléaire de très haute qualité.

    Les Russes ont construit des abris pouvant abriter des dizaines de millions de leurs citoyens. En fait, ils ont organisé de très grands exercices en 2016 qui ont impliqué pas moins de 40 millions de personnes…

    Les détails de ces bunkers sont de notoriété publique, car il existe des documents décrivant les spécifications minimales. Tous les bunkers doivent pouvoir survivre à un souffle d'air pouvant atteindre cent kilopascals et disposer de réserves de nourriture et d'eau pendant deux jours. Les systèmes de filtration d'air sont également de série. La production d'électricité est également fournie pour faire fonctionner les systèmes de filtration de l'air et d'éclairage.

    Après une période de stagnation, le gouvernement semble à nouveau dépenser de l'argent sur cet aspect de l'infrastructure, avec un programme lancé en 2015 qui construit ou rénove d'anciens bunkers de la protection civile. Des exercices à grande échelle ont été entrepris en 2016, impliquant plus de 40 millions de personnes.

    Ici aux États-Unis, le gouvernement ne nous a pas construit d'abris.

    Donc, si une guerre nucléaire se produit, vous êtes seul.

    Certaines entreprises privées construisent des «bunkers apocalyptiques» pour les riches, et il va sans dire que leurs activités sont en plein essor en ce moment…

    UNE ENTREPRISE qui vend des bunkers apocalyptiques sur mesure aux riches et aux paranoïaques affirme que les affaires sont en plein essor au milieu des menaces de Poutine de déclencher une guerre nucléaire à propos du conflit russo-ukrainien.

    Gary Lynch, directeur général de Rising S Company, basée au Texas, a déclaré au Sun que la demande pour ses abris de survie avait grimpé de plus de « 1000 % » depuis jeudi – le jour où les troupes russes sont entrées en Ukraine.

    La mauvaise nouvelle est que ces bunkers ne sont pas vraiment conçus pour protéger contre une explosion nucléaire directe.

    Mais même si c'est le cas, Lynch est absolument submergé de commandes en ce moment…

    « En règle générale, je vends entre deux et six abris par mois – et généralement, l'hiver est une période calme pour nous.

    "Mais j'ai vendu cinq unités seulement jeudi, et j'en ai déjà vendu deux autres aujourd'hui - on ne sait pas combien de [commandes] nous aurons encore.

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  28. "Le téléphone n'a pas arrêté de sonner et nous avons envoyé tellement de devis", a ajouté Lynch.

    Je me souviens encore d'une époque où les « survivalistes » et les « préparateurs » étaient largement moqués dans notre société.

    Mais les choses ont radicalement changé au cours des deux dernières années, et maintenant la guerre en Ukraine a redonné à la mode la peur de la « fin du monde ».

    Non, le monde n'est pas sur le point de se terminer, mais je préviens depuis longtemps que nous entrons dans la période la plus chaotique de toute l'histoire humaine.

    La troisième guerre mondiale a maintenant commencé, et si les dirigeants des deux côtés continuent d'aggraver les choses, ce n'est probablement qu'une question de temps avant que quelqu'un n'utilise des armes nucléaires.

    Et une fois que nous aurons franchi ce seuil, tout changera.

    Croyez-vous que Biden et Poutine peuvent arranger les choses ?

    Sinon, vous voudrez peut-être commencer à vous préparer au pire.

    http://endoftheamericandream.com/fear-of-world-war-3-is-causing-survivalists-to-feverishly-prepare-for-nuclear-conflict-and-the-end-of-the-world/

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    1. Voilà un sujet qui suscite beaucoup de commentaires... cons ! Cons car il existe une quinzaine de stations 'HAARP' dans le monde? Voir:

      https://nwohaarp.wordpress.com/2017/10/05/haarp-the-day-after-tomorrow/

      Et, si je me rappelle le '11 Mars 2011' à Fukushima, des particules radioactives s'en sont échappées ! Échappées vers le Pacifique, Canada/USA, Atlantique et Europe (jet-stream).
      Donc, régulièrement, les canadiens et les étasuniens (entr'autres) étaient inquiets. Des analyses de l'air étaient faites tous les jours. A l'époque (Mars 2011) je publiai des cartes animées de photos satellites provenant de l'institut norvégien 'NILU' où il était montré le déplacement des particules radioactives de Césium, Uranium, etc.
      Puis, un jour, CUT ! Plus de carte ! Çà alors !! Et; parallèlement, les scientifiques du Canada et des États-Unis ce sont aperçu qu'il... n'y avait plus de particules radioactives arrivées !! Çà alors !!
      HAARP était là ! La technologie scalaire inventée par Nikola Tesla avait permis de détourner les particules vers le pôle Nord !
      Donc, quand aujourd'hui est parlée de 'bombes atomiques' et de retombées... sachant qu'il y a 15 stations HAARP dans le monde pour protéger les abris anti-nucléaire (la cabane au fond du jardin) du chef dictateur...

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  29. 200 millions de dollars de compensation : le prix du projet bâclé d'agriculture biologique au Sri Lanka


    8 Mars 2022
    Cameron English*


    Le Sri Lanka a mené une expérience cruelle sur sa population l'année dernière en essayant d'imposer une production alimentaire entièrement biologique. Les résultats sont là, et ils sont tragiques.

    En juillet dernier, l'ONU a publié un rapport saisissant documentant l'effet de la pandémie sur la sécurité alimentaire mondiale en 2020 : « Dans de nombreuses régions du monde, la pandémie a provoqué des récessions brutales et compromis l'accès à la nourriture. » Au total, trois milliards de personnes n'avaient pas les moyens d'avoir un régime alimentaire nutritif, et un peu moins de 10 % de la population mondiale était classée comme sous-alimentée, soit une augmentation par rapport aux 8,4 % de 2019. Globalement, poursuit le rapport,

    « […] plus de 2,3 milliards de personnes (soit 30 % de la population mondiale) n'avaient pas accès toute l'année à une alimentation adéquate : cet indicateur – la prévalence de l'insécurité alimentaire modérée ou grave – a grimpé en un an autant que sur toute la période de cinq ans qui avait précédé. »

    Quelle est la pire chose qu'un gouvernement puisse faire dans ces circonstances ? Rendre la production alimentaire plus difficile pour les agriculteurs. Malheureusement, c'est exactement ce que le Sri Lanka a fait en 2021. Suivant les conseils de militants écologistes à la tête dans les étoiles, la Nation insulaire a interdit les importations de pesticides et d'engrais de synthèse dans le cadre de ses efforts pour atteindre une production alimentaire 100 % biologique [1]. Lorsque cette politique a entraîné des pénuries, comme tout économiste ou scientifique agricole savait qu'elle le ferait, le gouvernement a accusé les riches de thésauriser les produits de base et a mis en place un contrôle des prix pour les denrées de base comme le sucre, les oignons et le riz.

    Les résultats de l'expérience du Sri Lanka sont là, et ils sont tout simplement dévastateurs. Al Jazeera a rapporté le 26 janvier que le gouvernement a accepté de verser 200 millions de dollars de dédommagement aux riziculteurs « dont les cultures ont été détruites », selon une déclaration du ministre de l'agriculture ; en outre, cela s »ajoute à 149 millions de dollars de subventions pour aider ces producteurs à reconstruire leurs exploitations. Au total, au milieu d'une pandémie qui a laissé tant de gens affamés, Al Jazeera a noté que

    « Environ un tiers des terres agricoles du Sri Lanka ont été laissées en sommeil l'année dernière en raison de l'interdiction d'importation. »

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  30. Un résultat prévisible

    Le point de vue lapidaire de l'économiste Alex Tabarrok sur l'expérience du Sri Lanka : « Un bon exemple de planification centrale en action. » Le gouvernement a été contraint (ou plutôt a contraint ses citoyens) d'apprendre à la dure que les fonctionnaires sont incapables de dicter la façon dont la nourriture d'une nation doit être produite. Ils ne peuvent littéralement pas savoir, par exemple, quelle quantité de riz les consommateurs consommeront au cours d'une année donnée ou quelle quantité d'intrants (comme les engrais) les agriculteurs devront utiliser pour produire cette culture.

    Des objectifs nobles tels que la protection de « la santé de la population et de l'environnement » ne peuvent remplacer les mécanismes du marché qui guident avec précision les décisions des agriculteurs et des consommateurs. La même règle s'applique à tout bien ou service que nous consommons. Leonard Read a exposé cet argument dans son essai classique I, Pencil, dans lequel il affirme qu'aucun « cerveau » ne possède l'expertise nécessaire pour produire un objet aussi simple qu'un crayon. Cela nécessite même la contribution de millions de personnes possédant des connaissances spécialisées :

    « Moi, Crayon, je suis une combinaison complexe de miracles : un arbre, du zinc, du cuivre, du graphite, et ainsi de suite. Mais à ces miracles qui se manifestent dans la nature s'est ajouté un miracle encore plus extraordinaire : la configuration d'énergies humaines créatives – des millions de minuscules savoir-faire se configurant naturellement et spontanément en réponse à la nécessité et au désir humains et en l'absence de toute maîtrise humaine ! »

    Leçon apprise ?

    Les personnes les moins susceptibles d'apprendre cette leçon sont celles qui ont le plus besoin d'être éduquées : les militants de l'alimentation biologique et les médias populaires qui leur donnent une tribune. Malgré leur ignorance de la science et de l'économie, ils exercent une influence considérable dans le monde entier, y compris dans l'Union Européenne – qui s'apprête à causer de graves dommages à son secteur agricole en imposant une réduction significative de l'utilisation des produits agrochimiques et une augmentation de la production biologique.

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  31. Pour l'instant, le conflit sur les aliments biologiques est essentiellement un débat académique pour nous, riches et bien nourris comme nous le sommes aux États-Unis. Mais comme le confirme l'expérience du Sri Lanka, les mauvaises politiques peuvent avoir des conséquences tragiques. Nous ne pouvons ignorer la réalité qu'un certain temps avant que les gens ne commencent vraiment à souffrir.
    _____________

    [1] « De synthèse » est une expression dénuée de sens dans ce contexte. Je l'utilise ici par commodité. La réalité est que les produits chimiques « naturels » sont souvent très toxiques, même ceux dont l'utilisation est approuvée dans l'agriculture biologique.

    https://seppi.over-blog.com/2022/03/200-millions-de-dollars-de-compensation-le-prix-du-projet-bacle-d-agriculture-biologique-au-sri-lanka.html

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    1. Rassurez-vous, au Sri Lanka les dirigeants sont aussi cons que ceux d'ailleurs ! (une sorte de Sra Linky !).
      Faire pousser des plantes sans nourriture et sans remède contre les maladies et les insectes qui les bouffent ! Résultat: zéro plante. Çà alors ! HAHAHAHAHAHA !

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  32. Un changement d'époque ! – Ce qu'il faut faire maintenant !


    8 Mars 2022
    Willi l'agriculteur*


    En temps de guerre, il est difficile d'obtenir des informations fiables sur les faits dans la zone de conflit. Vendredi [4 mars 2022], j'avais mis en lien une vidéo d'une heure et demie à ce sujet, dans laquelle des Ukrainiens décrivent la situation. Aujourd'hui, j'ai téléphoné à Jan Peters, qui tente de faire un bref résumé en deux minutes dans cette vidéo.

    Voici ce que l'on peut dire de manière relativement sûre à l'heure actuelle [le 5 mars 2022] sur la production ukrainienne :

    Analyse

    La majeure partie des employés n'est plus dans les exploitations agricoles mais se bat dans la guerre. Ceux qui savent conduire un tracteur se battent.

    Les stations-service des exploitations ont été soit vidées par les chars et les camions, soit incendiées pour que le diesel ne puisse pas être utilisé par les Russes.

    Les réserves d'engrais et de produits phytosanitaires sont quasiment inexistantes. Cela ne vaut d'ailleurs pas seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour la Russie.

    Pièces de rechange pour machines agricoles : une livraison en Ukraine n'est actuellement possible qu'au péril de sa vie en raison de la guerre. L'exportation vers la Russie est soumise à l'embargo. Là-bas aussi, les machines agricoles resteront à l'arrêt, pour autant qu'il s'agisse de technique occidentale. Une moissonneuse-batteuse en panne ne récolte nulle part dans le monde.

    Les semis de printemps (tournesol, soja, céréales d'été, etc.) n'auront presque certainement pas lieu, les terres resteront inutilisées. Même si les conflits armés cessaient d'ici la fin mars, le personnel et le carburant ne seront pas disponibles aussi rapidement. La fenêtre de semis se referme maintenant très rapidement.

    Les silos et les installations de chargement dans les ports de la mer d'Azov (Marioupol) sont définitivement détruits. Jan Peters a des contacts là-bas, a vu les images et peut les vérifier. Le port d'Odessa est toujours en activité, les Russes s'y rendent.

    Prévisions

    Ce que cela signifie pour les marchés mondiaux peut être lu ici (en allemand, mais il y a DeepL...)

    Je vais résumer brièvement ce compte rendu de Jan Peters :

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  33. Une reprise des exportations ukrainiennes n'est pas possible avant des semaines, voire des mois (si tant est qu'elle le soit dans un avenir prévisible). Il en résulte dans l'UE des pénuries aiguës de maïs fourrager et d'aliments protéinés non OGM, qui ne peuvent être remplacés.

    Les pays importateurs de blé sont particulièrement touchés, d'autant plus qu'il s'agit souvent de pays émergents à faible pouvoir d'achat et que cela a des conséquences particulièrement dramatiques sur l'alimentation de la population, ce qui pourrait alors déboucher sur des troubles.

    Si les hypothèses des économistes agricoles s'avèrent exactes, près de 60 millions de tonnes de blé, 10,5 millions de tonnes d'orge et 38 millions de tonnes de maïs (total = 108,5 millions de tonnes) manqueront partiellement ou totalement lors de la prochaine campagne de commercialisation. Voici les données de la production mondiale : https://de.statista.com/statistik/daten/studie/28884/umfrage/erntemenge-von-getreide-weltweit/ [accès compliqué ou payant].

    Le secteur de la transformation en Europe et au-delà est en grand danger, car les cours des céréales, des oléagineux et des aliments protéiques pour animaux vont continuer à se raffermir à un niveau élevé pour les mois à venir. Si tant est que des marchandises soient disponibles. Aux prix actuels des aliments pour animaux, aucun éleveur ne peut couvrir ses frais.

    La Russie et l'Ukraine produisent la moitié du tournesol mondial. L'approvisionnement en huile végétale en Europe est faible. L'huile d'olive ou l'huile de chanvre bio ne peuvent pas combler le déficit.

    L'agriculture biologique est déjà durement touchée, car de nombreux produits destinés à l'alimentation animale ont été fournis par l'Ukraine. Dans ce domaine, une situation d'urgence aiguë s'est déjà installée.

    Le 1er mars, j'ai pu participer à une conférence avec le BMEL [Ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture]. Les secrétaires d'État Bender et Nick qui y étaient présentes semblaient sereines. Elles ont fait remarquer que « personne ne devrait avoir l'idée de remettre en question le Green Deal maintenant ». C'est d'ailleurs ce que l'on pouvait lire dans le communiqué de presse le lendemain.

    Dans ce communiqué de presse, on peut également lire, notamment, que « ...en raison de la forte augmentation des coûts de l'énergie, il faut s'attendre à une hausse des prix des matières premières agricoles et des engrais. En conséquence, nous ne pouvons pas non plus exclure que cela se répercute sur les consommateurs à la caisse du supermarché. »

    Avec cette estimation, on ne devrait pas se tromper. Car c'est tout simplement banal. Mais les marchés agricoles sont mondialisés. Des prix alimentaires plus élevés n'ont pas le même impact en Égypte (102 millions d'habitants) que dans la riche Europe occidentale. On n'ose même pas imaginer le scénario dans lequel la population d'Afrique du Nord viendrait en Europe en raison d'une famine imminente.

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  34. Ce qu'il faut faire maintenant

    Prendre des décisions immédiates (au plus tard le 20 mars) sur la suppression de toutes les restrictions qui entravent un volume de production maximal de l'agriculture européenne. Temporairement ou de manière permanente, voir Habeck : « Versorgungssicherheit im Zweifel wichtiger als Klimaschutz » (En cas de doute, la sécurité de l'approvisionnement est plus importante que la protection du climat) [ma note: c'est un Vert].

    Des règles identiques pour tous les Européens : voir les autorisations d'urgence, etc.

    Garantie de l'approvisionnement en énergie : Sans diesel, aucun tracteur ne roule, sans gaz, aucune étable ne peut être chauffée, sans électricité, aucune traite ne peut être effectuée. La production de denrées alimentaires (agriculture) doit avoir la priorité absolue en cas de pénurie. En outre, promouvoir les méthodes qui consomment moins d'énergie. Exemple : semis sous mulch, cultivateur au lieu de la charrue, semis direct.

    Présenter une stratégie claire quant aux cultures de printemps qui sont particulièrement importantes. Il est encore possible de réagir pendant quelques jours. L'Ukraine est le plus grand exportateur de tournesol. Le soja sans OGM provient également d'Ukraine. (Les produits bio ne peuvent pas être remplacés). Rechercher la collaboration avec les fabricants d'aliments pour animaux et la grande distribution. Si possible, conclure des contrats fermes avec un prix plancher.

    Pour les éleveurs : dès maintenant (!), pas de vente de viande de porc en dessous de 3€/kg. Ceux qui ne veulent pas la prendre à ce prix ne l'auront pas. Pas de vente de lait en dessous de 60 centimes/litre. Ceux qui ne veulent pas le prendre à ce prix ne l'auront pas. Les hausses de prix résultent notamment de l'explosion des prix des aliments pour animaux et de l'énergie. Idem pour la volaille, les œufs et d'autres aliments d'origine animale.

    Bioénergie : utiliser du blé (éthanol) et du colza (biodiesel) dans les voitures est un sacrilège face à une catastrophe humanitaire. C'est pourquoi il faut supprimer le mélange. Biogaz : il convient de se demander dans quelle mesure le biogaz est en mesure de remplacer le gaz de Poutine. Le conflit d'objectifs entre alimentation et énergie apparaît ici clairement. Il faut décider de ce qui est prioritaire.

    Adapter immédiatement les normes de qualité. Mieux vaut des pommes de terre ridées que de ne rien manger. Même un concombre tordu est un concombre. Adapter les réglementations pour la restauration. De nombreuses réglementations (en matière d'hygiène) trop prudentes ne sont plus adaptées à notre époque. Voir aussi la date limite de consommation (DLC). Nous avons besoin d'un changement d'époque !

    Les produits animaux devenant nettement plus chers, leur vente va diminuer. L'élevage diminue donc également, ce qui serait toutefois supportable si les prix restaient élevés. Les surfaces de céréales fourragères ainsi libérées pourront être utilisées pour l'alimentation humaine. De facto, nous avons maintenant un impôt sur la viande ! Un changement d'époque ! Et ce, sans aucune intervention de l'État.

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  35. En raison des prix extrêmement élevés des engrais et des produits phytosanitaires, nous avons de facto une taxe sur les engrais et les produits phytosanitaires. Un changement d'époque ! Et ce, sans aucune intervention de l'État.

    Cette liste n'est certainement pas exhaustive. Ce que je n'ai pas abordé, ce sont les rationnements. Pas seulement à la station-service, peut-être aussi pour les denrées alimentaires. Non, ce n'est pas alarmiste. Il y aura des pénuries. C'est maintenant que le chaos peut et doit être évité, et pas seulement lorsque le cas se présentera.

    Et : de nombreuses conséquences ne sont pas encore visibles sur le radar. Tout ce qui précède n'est valable que dans l'optique actuelle et peut changer dès demain.

    Des mots qui doivent être dits

    M. Özdemir est en fonction depuis 86 jours. Depuis, il n'est apparu nulle part, et surtout pas chez les agriculteurs. Même sur son site Internet, il n'y a aucune indication qu'il est ministre de l'agriculture. Pourquoi ?

    Ses rares apparitions dans les médias sont une succession de blocs de langage étudiés, simplement assemblés dans un ordre changeant. Nous, les agriculteurs, nous demandons : où est Cem Özdemir ?

    Nous avons besoin d'un changement d'époque, voilà pourquoi :

    Monsieur Özdemir, démissionnez !

    En ces temps, nous n'avons pas besoin d'un homme politique qui passe son temps dans les talk-shows télévisés ou sur les ondes. Même si je vous trouve personnellement sympathique : nous avons maintenant besoin d'une personne qui s'attelle à la tâche et qui, dans cette crise qui ne cesse de s'aggraver, élabore avec nous, les agriculteurs, des stratégies pour l'avenir. Aujourd'hui plus que jamais. Par votre inaction jusqu'à présent, vous avez montré que vous n'étiez pas fait pour ce poste.

    L'un de ses collègues de parti, qui ne fait habituellement que s'insurger de manière polémique contre l'agriculture européenne (conventionnelle), semble avoir eu un moment de lucidité. Citation : « Häusling craint qu'une baisse de la production et des difficultés de transport – par exemple en raison de la destruction des voies ferrées, des routes ou des ports – ne provoquent une grave pénurie de blé [en Afrique du Nord]. L'agriculture européenne devrait combler ce manque » (il pense probablement à l'agriculture conventionnelle).

    Changement d'époque

    Nous avons aujourd'hui une occasion unique d'abolir définitivement l'énorme Moloch qu'est la PAC et sa politique de subventions malheureuse. Pour cela, il faudrait que les prix à la production restent suffisamment élevés, même après la crise, pour que non seulement les coûts soient couverts, mais qu'ils génèrent également un bénéfice. Pour être tout à fait clair et précis :

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  36. Je ne veux pas de ces subventions et, en tant qu'entrepreneur, je ne veux pas non plus être constamment mis au pas par l'État. Les subventions ont pour but de contrer les défaillances du marché, pas d'empêcher l'agriculture ou de garantir des emplois improductifs dans l'administration.

    Ne me dites pas que c'est impossible. C'est possible, il suffit de le vouloir.

    Pour les lecteurs du monde agricole

    De nombreux champs sont sur le point d'être cultivés au printemps. Ce serait un signe formidable si nous tracions maintenant un immense signe de paix dans les champs avec le cultivateur. Ou si nous semions des graines. Diffusez les images sur les réseaux sociaux. Partout, en Europe, dans le monde entier. Les agriculteurs unis.

    https://seppi.over-blog.com/2022/03/un-changement-d-epoque-ce-qu-il-faut-faire-maintenant.html

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    1. Comme depuis TOUJOURS l''argent' est imaginé à la pelle (ou planche-à-billets), les dictateurs criminels n'en ont rien à foutre de la cherté de quelque chose. Même à 1000 euros le kilo de tomates ils en mangeront tous les jours.
      Donc, ici ou là des essais sont faits sur les troupeaux (voir l'article précédant sur le Stri Lanka) pour s'amuser à voir en combien de temps les gens crèvent. Les paris sont ouverts !

      NOTEZ BIEN QUE JAMAIS un dirigeant ou 'ministre de l'agriculture' n'ira demander conseils auprès des paysans qui en savent des millions de fois plus qu'eux.

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  37. Certaines des armes biologiques les plus dangereuses au monde sont fabriquées dans un laboratoire du Maryland (pas seulement en Chine et en Ukraine)


    lundi 07 mars 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Le premier laboratoire biologique de l'armée américaine dans le Maryland a été exposé comme un incubateur pour le développement d'agents pathogènes mortels comme les coronavirus militarisés, Ebola, Zika, l'anthrax et plus encore.

    L'USAMRIID a été initialement chargé de répondre au programme d'armes biologiques de l'Union soviétique (du moins nous a-t-on dit). Mais maintenant, il mène des recherches sur certaines des armes biologiques les plus meurtrières connues de l'humanité - et il reçoit régulièrement un financement des contribuables du Congrès pour ce faire.

    Une demande de documents publics de l'État par U.S. Right to Know a en outre révélé que l'USAMRIID avait modifié son énoncé de mission en 2014 pour éliminer les références à la guerre froide et la création de produits médicaux pour les militaires. Maintenant, l'Institut de recherche médicale de l'armée américaine sur les maladies infectieuses, comme on l'appelle sous sa forme longue, semble fonctionner un peu comme le tristement célèbre Institut de virologie de Wuhan (WIV) en Chine.

    Alors que l'USAMRIID aurait cessé de développer des armes biologiques en 1969, il mène maintenant des recherches sur des menaces biologiques présumées, notamment Ebola, Zika, Anthrax et la peste. Ses quelque 900 employés, qui comprennent des chercheurs militaires, civils et contractuels, mènent également des recherches pour des universités et des entreprises privées.

    « Le paysage mondial des menaces biologiques a changé en raison de la technologie à gain de fonction, de la capacité limitée de la communauté du renseignement à identifier les menaces biologiques et de la prolifération des programmes de recherche à « double usage » qui génèrent des agents pathogènes qui pourraient être nocifs entre de mauvaises mains. , indique le rapport », a rapporté The Defender.

    Pourquoi l'armée américaine gaspille-t-elle l'argent des contribuables en créant de nouveaux vaccins et d'autres produits pharmaceutiques pour Big Pharma ?
    La révélation sur l'USAMRIID s'accompagne d'une autre révélation selon laquelle des biolabs similaires aux États-Unis et à l'OTAN jonchent l'Europe, l'Afrique du Nord et ailleurs, y compris en Ukraine.

    Partout dans le monde, le complexe militaro-industriel américain a construit des laboratoires d'armes biologiques où toutes sortes d'agents pathogènes mortels sont manipulés et libérés. La question de savoir si ces rejets sont accidentels ou intentionnels fait toujours l'objet d'un débat.

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  38. L'USAMRIID a subi de nombreux problèmes de ce type ces dernières années, y compris des "infractions" à la biosécurité qui ont mis fin à des travaux de haute sécurité. Beaucoup allèguent que le ministère de la Défense (DoD) gaspille des tonnes de dollars des contribuables dans le processus.

    Le commandant de l'USAMRIID, David Franz, a déclaré que le laboratoire du Maryland n'avait pas rempli sa mission. Il dit également que le travail du laboratoire n'implique pas nécessairement tout type d'avancées médicales, malgré les affirmations selon lesquelles c'est ce qui se passe là-bas.

    "L'accent mis sur les produits pour le combattant est devenu moins pertinent", lit-on dans un rapport qu'il a aidé à compiler.

    "Parce que la prophylaxie des" agents biologiques "(vaccins traditionnels) nécessite une grande spécificité et une période d'au moins quelques semaines avant que la protection ne soit obtenue, l'ère des vaccins pour la force, l'une des plus grandes forces historiques de l'USARMIID, est essentiellement révolue."

    Franz et les autres qui ont rédigé le rapport ont recommandé que la mission de l'USARMIID change pour se concentrer sur la création de vaccins et de médicaments. Le laboratoire a apparemment écouté et développe maintenant de nouveaux produits pharmaceutiques pour Big Pharma.

    "Être le leader dans l'avancement de la défense biologique médicale avec des experts de renommée mondiale dédiés à la protection de nos forces militaires et de la nation", indique désormais l'énoncé de vision de l'USAMRIID.

    Depuis 2014, date à laquelle l'énoncé de vision a été modifié, l'USAMRIID a fait face à de nombreuses allégations de "mauvaise gestion financière". C'est également l'une des deux installations de Fort Detrick avec des laboratoires dits BSL-4, qui traitent les agents pathogènes les plus dangereux au monde.

    Caree Vander Linden, responsable des affaires publiques à l'USAMRIID, affirme que le laboratoire n'a pas développé de candidat "vaccin" contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19). Cependant, l'établissement a testé les piqûres au stade de l'essai préclinique.

    L'USAMRIID a également joué un rôle dans le développement et la libération du remdesivir, un médicament mortel contre le covid, qui est une vache à lait majeure pour Tony Fauci et ses amis.

    Des nouvelles plus connexes peuvent être trouvées sur Pandemic.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ChildrensHealthDefense.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-03-07-most-dangerous-bioweapons-made-maryland-china-ukraine.html

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  39. Un document Pfizer récemment publié montre que le vaccin ARNm COVID-19 peut provoquer 1 291 effets indésirables différents


    Lundi 07 mars 2022
    par : Arsenio Toledo


    (Natural News) La Food and Drug Administration (FDA) a récemment publié un document prouvant que le vaccin à ARNm du coronavirus de Wuhan (COVID-19) de Pfizer peut provoquer près de 1 300 effets indésirables.

    La FDA a récemment été impliquée dans une affaire judiciaire sur la rapidité avec laquelle elle peut publier des documents de son Center for Biologics Evaluation and Research concernant le vaccin ARNm COVID-19 de Pfizer. Les documents pertinents contiennent des informations précieuses sur les essais de Pfizer et sur la sécurité et l'efficacité du vaccin.

    L'agence souhaitait que les données soient publiées très lentement au cours des 75 prochaines années en ne publiant que 500 pages de documents chaque mois. Mais le juge de district américain Mark T. Pittman a ordonné à la FDA de publier 55 000 pages de documents chaque mois à partir du 1er mars.

    Cela permettrait au public d'avoir toutes les informations de la FDA concernant le vaccin de Pfizer dans les huit mois. (En relation: Un document Pfizer top secret divulgué montre que le vaccin COVID-19 est BEAUCOUP PLUS DANGEREUX que le monde ne le sait.)

    Parmi les documents que la FDA a été obligée de publier il y a quelques jours à peine se trouve un rapport de 38 pages intitulé "5.3.6 Cumulative Analysis of Post-Authorization Adverse Event Reports of PF-07302048 (BNT162B2) Received Through 28-Feb-2021".

    Ce document, qui a été marqué par Pfizer comme "propriétaire et confidentiel", et averti d'éventuelles poursuites judiciaires s'il était publié sans le consentement de la société Big Pharma, détaille le nombre de personnes ayant subi des effets indésirables après avoir pris le vaccin expérimental à ARNm de la société.

    Le document comporte une annexe de neuf pages et répertorie 1 291 événements indésirables différents associés au vaccin COVID-19 de la société.

    Cette liste extrêmement longue contient toute une série de conditions médicales différentes que le vaccin Pfizer peut causer, notamment des lésions rénales aiguës, des décès néonatals, des thromboses veineuses profondes, des psychoses épileptiques, des paralysies faciales, des lésions hépatiques, des mortinaissances, l'épilepsie du lobe temporal, le diabète de type 1 et thrombose de l'artère vertébrale.

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  40. Les vaccins doivent être rappelés et Pfizer tenu pour responsable

    Mary Holland, présidente et avocate générale de l'organisation Children's Health Defence pour la liberté de la santé et le mandat anti-vaccin, a qualifié le document Pfizer avec la liste de près de 1 300 événements indésirables de "bombe".

    « Ces découvertes devraient mettre un terme immédiat aux vaccins Pfizer COVID », a-t-elle déclaré. "Le potentiel de préjudice grave est très clair, et il est interdit aux personnes blessées par les vaccins de poursuivre Pfizer en dommages-intérêts.

    Elle a ajouté que cette longue liste d'événements indésirables montre clairement pourquoi la FDA et Pfizer "ont voulu garder ces données secrètes pendant 75 ans".

    Holland a ajouté que le déploiement des vaccins Pfizer doit être immédiatement interrompu avant le début de la vaccination de masse des enfants de moins de cinq ans. Le gouvernement a déjà acheté pour 50 millions de dollars de ce vaccin expérimental et mortel pour les enfants et les nourrissons de cette tranche d'âge, qui sera livré d'ici le 30 avril.

    Elle a souligné que le risque de blessure grave ou de décès dû au COVID-19 pour les enfants en bonne santé de ce groupe d'âge est pratiquement nul et que les preuves montrent que le vaccin n'est pas efficace lorsqu'il est utilisé chez les très jeunes enfants.

    "Il serait criminel d'exposer les nourrissons et les jeunes enfants à ce produit extrêmement risqué", a ajouté Holland. « Les données du [Vaccine Adverse Event Reporting System] montrent les effets catastrophiques du vaccin sur la santé de millions de personnes, mais Pfizer et d'autres fabricants de vaccins engrangent des milliards de dollars sans craindre d'être tenus responsables des blessures et des décès dus à leurs vaccins. ”

    Plus d'histoires liées :

    La FDA veut publier lentement les documents sur les vaccins Pfizer tandis que l'attention se concentre loin de la pandémie.

    Pfizer a manipulé l'immunité légale pour elle-même contre les effets indésirables du «vaccin» covid causés par la négligence, la fraude ou la malveillance.

    Un dirigeant de la FDA révèle la vérité sur les liens extrêmement étroits de l'agence avec Big Pharma dans une vidéo d'infiltration.

    Pfizer panique après que le juge a ordonné la publication accélérée des documents sur le vaccin COVID au milieu des craintes que "les affaires ne soient lésées".

    Dénouement d'un complot criminel : Pfizer et le gouvernement ont dissimulé des milliers de morts, des blessures massives causées par des piqûres expérimentales de covid.

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  41. Regardez ce clip de "The Highwire" alors que l'hôte Del Bigtree et le journaliste d'investigation co-animateur Jefferey Jaxen parlent du vidage des données du vaccin Pfizer COVID-19.

    Cette vidéo provient de la chaîne The HighWire with Del Bigtree sur Brighteon.com.

    Apprenez-en plus sur la dangerosité réelle du vaccin ARNm COVID-19 de Pfizer sur Vaccines.news.

    Sources include:

    CreativeDestructionMedia.com
    PHMPT.org [PDF]
    ChildrensHealthDefense.org
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-03-07-pfizer-document-shows-1291-vaccine-adverse-events.html

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  42. Le Dr David Martin dit à Clay Clark: les vaccins à ARNm sont une thérapie génique conçue pour nuire et asservir l'humanité – Brighteon.TV


    lundi 07 mars 2022
    par : Kevin Hughes


    (Natural News) Le diseur de vérité bien connu, le Dr David Martin, a déclaré à l'animateur de "Thrive Time Show", Clay Clark, que les vaccins à ARNm contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) sont une thérapie génique conçue pour nuire aux gens.

    "Nous avons maintenant des données qui ont été clairement publiées au cours des derniers jours montrant que l'ARNm pénètre dans le génome, modifie le génome et n'est pas quelque chose qui n'est qu'un petit coup innocent qui crée une protéine de pointe et vous fait en quelque sorte de la fièvre. et vous obtenez des symptômes de COVID et vous les surmontez », a déclaré Martin lors de l'épisode du 2 mars du « Thrive Time Show » sur Brighteon.TV.

    « Il s'agit d'un génie génétique et d'une modification génétique, comme l'affirment les entreprises. Et c'est, en fait, une thérapie génique, conçue pour nuire à l'humanité et faire perpétuellement de l'humanité l'esclave des fantasmes d'édition de gènes en cours des psychopathes. (En relation: un dirigeant de Bayer affirme que les injections d'ARNm de covid sont une «thérapie génique» faussement commercialisée comme des «vaccins».)

    Martin a également donné une explication sur CRISPR après que Clark ait évoqué la technologie qui utilise l'ARNm dans l'édition de gènes.

    Technologie CRISPR

    « CRISPR existe depuis près d'une décennie. C'est une technologie dans laquelle nous utilisons des séquences d'ingénierie d'acide nucléique pour entrer et éliminer essentiellement ce que l'on appelle des répétitions palindromiques », a déclaré Martin.

    "La plupart des gens ne comprennent pas que toute cette affaire, tout ce gâchis dans lequel nous nous trouvons en ce moment a en fait commencé dans les années 1950, lorsque nous avons pris ce qui était des chromosomes, qui est la forme naturelle des acides nucléiques dans le corps humain, et les a séparés et les a transformés en ce que nous appelons l'ADN, ce modèle n'existe pas. En réalité, il n'existe dans aucun système vivant.

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  43. « Ce qui existe, ce sont les chromosomes, la version intriquée des acides nucléiques. Mais ce que nous avons fait, c'est que nous les avons démontés, nous les avons pris dans ces longues ficelles. Et puis ce que nous avons découvert, c'est qu'il y a des séquences à l'intérieur de ceux que nous appelons des gènes. Dans ces gènes, nous avons trouvé des sous-séquences qui sont en fait la capacité d'insérer ou de supprimer des informations dans le génome.

    Le conférencier et l'auteur ont également comparé la technologie CRISPR aux couettes en patchwork. Il a dit qu'une courtepointe en patchwork a une série de motifs et que CRISPR enlève l'une des pièces de la courtepointe et la remplace par une pièce différente.

    « Mais voici le problème. Les chromosomes ont en fait des informations multidimensionnelles. Lorsque nous décidons de découper une pièce et de clipser une autre pièce. Nous ne changeons pas seulement la couleur du motif de la courtepointe. Nous changeons la couette. C'est un problème », a déclaré Martin.

    Prophètes de l'IA

    Clark a montré un clip vidéo du Dr Yuval Noah Harari, historien et auteur à succès, s'exprimant lors du Forum économique mondial. L'hôte a demandé à Martin son opinion sur le principal conseiller du fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab.

    Martin a déclaré que Harari avait une vision très déformée de l'expérience humaine, tout comme le physicien théoricien Stephen Hawking et l'homme d'affaires-entrepreneur Elon Musk.

    Il a précisé : « Sa vision du monde est comme la vision du monde de ceux qui sont les prophètes de l'IA, les prophètes de la réalité simulée. Ces prophètes appellent tous à l'effacement de la diversité, afin que nous puissions réellement avoir un système de commandement et de contrôle qui contrôle littéralement ce qu'on appellerait une population humaine à travers rien de plus que de simples mises à niveau, modifications, chevaux de Troie, virus, au propre comme au figuré .

    "Leur vision du monde est celle qui dit qu'il y aura un architecte et que l'architecte viendra et établira le code et le code sera ce qu'est l'expression de l'humanité, à sa ressemblance et à son image.

    "L'essentiel est d'avoir une vision du monde qui dit:" Nous, ces individus qui ont une pensée créative, qui ont la liberté d'expression qui ont la liberté, nous allons être exterminés, de sorte que nous deviendrons une race d'esclaves voués à la consommation et contrôle de quelques personnes qui pensent qu'ils sont les programmeurs.

    « Le fait est que Yuval Harari a tort. Stephen Hawking avait tort. Elon Musk avait tort. L'IA n'est pas à craindre, car elle n'a en fait aucun pouvoir sur les individus qui ont décidé de préserver l'intégrité de leur corps, de leur esprit et de leur esprit.

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  44. Articles plus connexes :

    Big Pharma va commencer à facturer 1 million de dollars par patient pour les médicaments de thérapie génique.

    La GUERRE de Biden contre l'Amérique : Ciblez "l'infrastructure humaine" de la nation avec des injections de thérapie génique mortelles et obligatoires pour assassiner en masse tous ceux qui font fonctionner le pays.

    Un dirigeant de Bayer, proxénète d'ARNm, se réjouit de pousser l'acceptation mondiale des injections de thérapie génique déguisées en vaccins.

    Fauci et le CDC ont menti : les « vaccins » à ARNm se convertissent en ADN, altérant le génome du corps humain.

    Une étude choquante révèle que les vaccins covid RÉÉCRIVENT votre ADN… Le CDC criminel a prouvé avoir menti à plusieurs reprises sur ce problème même pour tromper et nuire au public.

    Regardez l'épisode complet du 2 mars du "Thrive Time Show" ci-dessous. Le "Thrive Time Show" est diffusé du lundi au vendredi de 15h30 à 16h. sur Brighteon.TV.

    - voir sur site -

    Suivez Vaccines.news pour en savoir plus sur les soi-disant « vaccins » COVID-19.

    Sources include:

    Brighteon.com
    DavidMartin.world

    https://www.naturalnews.com/2022-03-07-mrna-gene-therapy-designed-harm-enslave-humanity.html

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  45. David Stockman sur le palooza de la dette américaine… De 1 billion de dollars à 30 billions de dollars en un clin d'œil


    lundi 07 mars 2022
    par : Rédacteurs en chef


    (Nouvelles naturelles) Mon Dieu, comme la grenouille bout !
    Récemment, la dette nationale (c'est-à-dire la dette publique) a franchi le cap des 30 000 milliards de dollars, mais ni Wall Street ni Washington n'en ont pris note. Mais cela a attiré notre attention et nous voulons rappeler pourquoi un jeune directeur du budget cognait sur la poitrine de Gipper sur la photo du bureau ovale ci-dessous.

    (Article de David Stockman republié de InternationalMan.com)

    À savoir, nous l'informions de la nouvelle particulièrement malvenue que la dette publique de 846 milliards de dollars dont nous avions hérité en décembre 1980 - qui avait été accumulée pendant 190 ans par 39 présidents - augmentait déjà quelques jours après l'investiture de Reagan. En conséquence, dans quelques semaines à peine, il n'y aurait pas d'autre choix que de demander au Congrès de relever le plafond de la dette au-dessus de la barre redoutée de 1 billion de dollars.

    Exactement 41 ans plus tard, la dette publique - mesurée de manière appropriée à la valeur marchande - s'élève à 30,7 billions de dollars, un chiffre 36 fois plus élevé que le chiffre discuté dans la "conversation" ci-dessous.

    Voici donc ce que nous entendons par la métaphore de la grenouille en ébullition : au moment de la photo ci-dessus, personne - et nous voulons dire personne - à Washington ou à Wall Street ne pensait que la dette publique pouvait être laissée à l'état sauvage en toute impunité. C'est parce qu'il y avait toujours des conséquences désagréables, à court et à moyen terme.

    C'est-à-dire que lorsque l'Oncle Sam a fait irruption massivement dans les fosses obligataires, cela a provoqué une répercussion immédiate sur l'équilibre entre l'offre et la demande de fonds empruntables, entraînant ainsi des rendements plus élevés et rationnant l'offre disponible aux emprunteurs prêts à payer le prix le plus élevé.

    À l'époque, cela s'appelait «l'éviction» et croyez-nous, c'était une chose très réelle. C'était une forme honnête, bien que destructrice, de financement de la dette publique, et personne ne l'a confondu avec un repas gratuit.

    Certes, les républicains du Congrès de l'époque n'étaient pas des super-héros politiques qui disaient : « Au diable les groupes d'intérêts ». Au contraire, c'était juste que les groupes d'intérêt étaient alignés des deux côtés de l'équation de la dette et des dépenses !

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  46. La National Farmers Union, par exemple, voulait des subventions plus importantes pour le blé, mais le Farm Bureau voulait des déficits moins importants et des taux d'intérêt plus bas. De même, pour chaque lobby de défense des bons alimentaires, il y avait une association de concessionnaires automobiles exigeant moins d'emprunts fédéraux et des taux d'intérêt plus bas pour les coûts de financement du plan d'étage de leurs membres.

    En d'autres termes, la comptabilité en partie double fonctionnait dans le cadre de finances publiques honnêtes. Ainsi, en janvier 1981, le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans s'élevait à 15,6 %, ce qui signifiait qu'il y avait énormément de concessionnaires automobiles, d'agriculteurs, de constructeurs de maisons, de détaillants, etc., qui devaient payer 20 % ou plus et tout simplement ne pouvait pas et ne l'a pas fait.

    Ainsi, les membres du Congrès n'ont pas eu à faire comme des grenouilles et à dire à leurs électeurs que les déficits et la dette fédéraux n'avaient pas d'importance et qu'ils devaient simplement ignorer la hausse des températures sur les marchés de la dette, car il n'y aurait pas de répercussions négatives en aval.

    Ce schéma a été totalement détruit au cours des quatre décennies suivantes.

    Valeur marchande de la dette publique, 1980-2022

    - voir graph sur site -

    Avant 1970, le bilan de la Fed s'élevait à environ 5% de la dette publique - sauf pendant les extrémités de la finance en temps de guerre. Au début des années 2000, cependant, cela avait grimpé jusqu'à 10% ou plus dans le cadre de la politique d'impression monétaire de Greenspan après 1987.

    Bilan de la Fed en % de la dette publique

    - voir graph sur site -

    Mais alors c'était parti pour les courses et maintenant il s'élève à 26% de la dette publique massivement gonflée. En un mot, la grenouille bouillante n'est rien d'autre qu'une monétisation massive de la dette publique - une fraude financière à l'échelle biblique.

    Note de l'éditeur : la Fed a déjà introduit d'énormes distorsions dans l'économie et gonflé une "bulle de tout". La prochaine série d'impressions monétaires amènera probablement la situation à un point de rupture.

    Si vous voulez naviguer dans la situation économique et politique compliquée qui se déroule, vous devez voir cette vidéo récemment publiée par Doug Casey et son équipe.

    Dans ce document, Doug révèle ce que vous devez savoir et comment ces temps dangereux pourraient avoir un impact sur votre patrimoine.

    En savoir plus sur : InternationalMan.com

    https://www.naturalnews.com/2022-03-07-americas-debt-palooza-1trillion-to-30trillion.html

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  47. Brève. Que va-t-il se passer après ce 8 mars 2022 ?


    le 8 mars 2022


    Et les jours suivant … Ici à Tenerife les grossistes qui livrent aux restaurants ont prévenu leurs clients que dans quelques jours il fallait s’attendre à des restrictions sur les livraisons de viandes, de légumes frais, d’huile de friture et même de pommes de terre. L’archipel des Canaries est lourdement pénalisé avec une augmentation de 50 % du prix de l’électricité au début du mois de janvier de cette année. Certes il n’y a aucune industrie consommatrice importante de cette énergie mais toute la population est impactée par cette hausse. J’ai déjà noté au cours de mes petits achats dans le petit supermarché situé dans le sous-sol de l’édifice où se trouve mon modeste appartement deux pièces meublé en location que tout augmentait, pas trop mais de manière imperceptible, quelques centimes ou dizaines de centimes sur un article. L’unité de mesure des spécialistes de la mesure de l’inflation est le « caddy de la ménagère ». Bien rempli le prix global d’un caddy a probablement augmenté de plus de 10 % en quelques mois.

    Explication. Le prix du blé a doublé en moins de deux ans, celui du soja a augmenté de 130 % en moins d’une année, l’huile de palme en une année a augmenté de 64 % et le café de 72 %. Si le panier de la ménagère ne sera pas trop impacté par ces augmentations ce sont les pays importateurs de blé et d’autres denrées alimentaires qui vont en subir les conséquences frontalement. Les nouveaux printemps arabes vont être très chauds. L’inflation en Europe va devenir impossible à maîtriser et les populations vont durement souffrir. En ce qui concerne le pétrole on assiste à des démarches inattendues de la part des Américains. Une délégation américaine s’est rendue à Caracas pour supplier le Président Maduro de bien vouloir exporter à nouveau son pétrole lourd vers les raffineries du Texas et de la Louisiane qui sont équipées pour traiter de pétrole. J’ai cru aussi comprendre que les États-Unis étaient en pourparlers avec l’Iran pour les mêmes raisons. Est-ce une tentative en vue d’isoler la Russie ? Peut-être mais avec un Brent aujourd’hui à 131 dollars le baril et un WTI qui suit à 128 dollars la situation est aussi tendue sur les marchés qu’en juin 2008 et tout le monde souvient de la crise qui eut lien quelques mois plus tard …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/03/08/breve-que-va-t-il-se-passer-apres-ce-8-mars-2022/

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  48. Covid et réchauffement climatique : histoires parallèles – Partie I : des scientifiques aux mauvaises manières


    Hacène Arezki (exclusivité E&R)
    le : mardi 8 mars 2022


    Sommaire
    - Modélisation et torture des données
    - Des études bidonnées
    - FOIA : Freedom of Information Act


    Covidisme et réchauffisme sont deux leviers du mondialisme, qui doivent entraîner les populations malgré elles, mais avec leur consentement, vers le monde d’après, celui des instances dirigeantes supérieures, au-dessus des États. Un système climatique qui déraille et un méchant virus ont pour particularité, chacun l’aura maintenant compris puisqu’on nous le serine dans les médias chaque jour que Dieu fait, de ne pas connaître les frontières. L’idéal pour tenter de prendre des mesures – éventuellement sans y parvenir, cela peut même être mieux – à l’échelle globale et justifier la nécessité d’une instance supranationale.

    Pour raconter une telle histoire à faire peur aux enfants mais qui doit être crue par les parents, il faut une synergie tout à la fois du monde scientifique, des médias et des politiques. Pour les scientifiques, c’est normalement plus compliqué, mais les médias sont là pour entretenir l’illusion.

    La principale différence entre les deux histoires que l’on nous raconte, l’une sur le climat, l’autre sur le covid, c’est que la première s’est déroulée sur un temps médiatique assez long, tandis que la seconde est très ramassée. Pour le reste, les similitudes sont remarquables, ce qui ne surprend guère : les mêmes ficelles sont utilisées. Nous allons ici regarder ces points communs, en nous attardant plus sur certains, qui méritent un plus grand développement. Dans cette première partie, nous nous attacherons aux mauvaises manières des scientifiques étant partie prenante de ces deux offensives politico-scientifico-médiatiques du mondialisme. Le covidisme appliqué n’ayant environ que deux ans, il est bien dans les mémoires ; aussi, c’est sur le réchauffisme que l’accent sera mis.

    Modélisation et torture des données

    Pour raconter un bobard à l’échelle planétaire, il est très risqué de décrire la situation présente comme étant déjà une catastrophe, car l’on pourrait objecter que cela ne colle guère avec ce que l’on peut observer. Il vaut beaucoup mieux envisager le pire pour l’avenir, le marteler encore et encore, afin de sidérer son auditoire, qui ensuite, s’il est bien travaillé, verra tout avec les lunettes déformantes qu’on lui aura mises sur le nez.

    Lorsque le SARS-CoV-2 a quitté la Chine et s’est répandu dans le monde, après parfois quelques propos rassurants ressemblant à la première étape d’un ascenseur émotionnel, comme ceux de Mme Buzyn affirmant que le virus ferait comme le nuage de Tchernobyl et resterait gentiment à la frontière, et que de toute façon nous étions fin prêts, est venu le temps de la prédiction assistée par ordinateur : si rien n’est fait, ce sera l’hécatombe. Il ne se passait encore pas grand-chose, mais Neil Ferguson, le modélisateur britannique, nous assurait alors que le tsunami était proche. Il s’était trompé lors d’épidémies précédentes, il s’est à nouveau trompé avec ce nouveau virus, mais il est toujours possible d’affirmer, avec un certain culot tout de même, que si la catastrophe n’est pas arrivée, c’est bien parce que ses cris d’alerte ont été entendus et que des mesures idoines ont été prises.

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  49. En matière de réchauffement, l’apocalypse a été annoncée par le célèbre James Hansen, chercheur à la NASA, dans un laboratoire très terre à terre, puisqu’on n’y utilise surtout pas les satellites, seulement les données récoltées au sol. La première étape consiste à faire un constat. Il faut retracer une évolution thermique montrant l’augmentation des températures. Comme il y a bel et bien eu un réchauffement, il ne devrait pas y avoir trop de difficultés à aller dans le sens souhaité. Sauf que le temps passant, deux problèmes émergent suite à collaboration un peu trop molle de Dame Nature. Les températures grimpent encore après les premières alertes, mais pas de quoi affoler ceux qui s’en tiendraient au réel et non à la seule description qui en est faite dans les médias ; autrement dit, la faible pente de la courbe ne permet pas d’imaginer le pire. Ensuite, cette courbe prend trop ses distances avec celles des modèles. Il faut alors intervenir directement sur les données.

    Les prévisions de Hansen face à la réalité (en rouge, les données issues des satellites pour la basse atmosphère). Nous en sommes au mois de février 2022 un peu au-dessus de 0,1 °C sur l’axe de droite, soit au scénario d’un arrêt des émissions de gaz carbonique depuis plus de trente ans ! Heureusement, contrairement au données satellitaires, la courbe fournie par ailleurs par le GISS est fortement ascendante, grâce à la sélection des stations et à la torture de leurs données.

    Dans le cas du covid, si l’on ne triche pas sur le nombre total de morts toutes causes confondues, on joue en revanche sur l’attribution des causes. Un mort avec un test positif, et même avec une simple suspicion au début, est un mort du covid, quand bien même le patient avait 90 ans et un cancer à un stade très avancé. Il en est de même d’ailleurs actuellement pour des cas bénins où rien ne prouve qu’une personne ayant le nez qui coule et un test positif soit touché par Omicron : un faux positif et un rhume à cause d’un affaiblissement (coup de froid, fatigue…) et d’un rhinovirus donnent le même résultat. Mais suite à la propagande à laquelle bien des esprits sont perméables, on s’inquiètera d’un petit rhume là où pour une grippe on aurait dit trois ans plus tôt « une bonne semaine et ce sera passé ».

    En matière de température de surface, on a aussi recours à la manipulation des données. Torturées comme il faut, elles finissent toujours par avouer ce que l’on souhaite leur faire dire. Certes, des réajustements peuvent parfois être nécessaires, mais comme par hasard ils ont toujours lieu dans le même sens : une accentuation du réchauffement. L’important étant la pente de la courbe, on peut jouer sur les deux bouts, en abaissant les plus anciennes et en réchauffant les temps présents. Le nombre d’exemples de manipulations dans ce sens est pléthorique.

    Comment les températures du passé de la station de Reykjavik ont été revisitées par le GISS de James Hansen pour montrer une hausse

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  50. Des études bidonnées

    Dans le cas du covid, le but parfaitement visible est de faire des injections à la population. Problème : les « vaccins » que les autorités souhaitent utiliser sont au stade expérimental et ne peuvent être mis sur le marché qu’à la condition qu’il n’y ait aucun traitement. Sauf qu’il y en a ! Il a donc fallu faire en sorte qu’ils deviennent totalement hors course. L’hydroxychloroquine a été la plus visée. Deux études bidons mais parues dans les meilleures revues, en un temps record, ont voulu montrer sa dangerosité, lui attribuant une mortalité que jamais quiconque n’avait remarquée pour ce médicament faisant partie des plus prescrits dans le monde, depuis des décennies. Une entourloupe d’ampleur, qui n’aurait jamais dû être publiée, et une fois publiée qui aurait dû faire bondir l’ensemble des médecins, qui connaissent bien cette molécule. Les autorités de santé se sont appuyées sur ces nouvelles données pour interdire son usage et ne sont pas revenues sur cette décision après que les études bidonnées ont été retirées. On parle toutefois de Lancetgate, car l’information circule via Internet, indépendamment de la presse de grand chemin, qui a eu vite fait de balayer ça sous le tapis.

    Le réchauffement climatique, pour être à la hauteur de ce qui lui est demandé, doit être anthropique et catastrophique, mais aussi inédit. Comme ce n’est absolument pas le cas, il faut revisiter en profondeur le passé. L’existence d’un Petit Âge de glace, précédé d’un Optimum médiéval, fait un peu tache dans le discours réchauffiste. Il s’est donc agi de les faire disparaître, d’en faire des singularités régionales européennes ayant certes existé, mais n’étant en rien représentatives de l’échelle globale ; ce que des études régionales de par le monde mettent pourtant en évidence – mais on ne va pas s’embarrasser de si peu.

    En 1998, puis sur une échelle de temps plus étendue en 1999, le paléoclimatologue Michael Mann, l’auteur principal, et deux comparses revisitent entièrement l’évolution thermique du dernier millénaire. Une courbe qui deviendra célèbre sous le nom de « crosse de hockey », arasant totalement les variations passées, montrant même une légère tendance linéaire à la baisse, puis, à partir seulement du XXe siècle, une hausse apparaissant effectivement comme totalement inédite. Elle présente de plus l’avantage de ressembler à la courbe de la concentration en dioxyde de carbone, ce qui est quand même préférable quand on souhaite expliquer que c’est l’effet de serre additionnel qui est responsable du réchauffement.

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  51. « Mann-made global warming » – Comment Michael Mann a effacé la variabilité naturelle du climat du dernier millénaire : en haut, la température moyenne globale de la Terre dans le premier rapport du GIEC ; en bas, la crosse de hockey.

    Le tour était joué. Reprise peu après dans le troisième rapport du GIEC (dont elle est la figure centrale), dans des livres, sur tous les sites faisant la promotion de l’idée d’un réchauffement anthropique, la courbe s’impose au plus grand nombre. Elle est discutée, mais les débats académiques ne concernent guère la société civile. Et lorsque la fraude est exposée, cela ne touche guère plus le grand public.

    La fraude du Lancetgate a vite été exposée. La communauté des virologues, épidémiologistes, etc., regroupe un nombre de chercheurs considérablement plus élevé que les gens travaillant directement sur le climat, a fortiori sur le passé climatique. De plus, le grand public est directement et immédiatement concerné par le covid. Aussi, l’information a vite circulé. L’ignorance prédomine encore dans la masse, mais une fraction non négligeable de la population est au courant de l’histoire, qui d’ailleurs n’est pas très compliquée à comprendre et s’avère même caricaturale (patients inventés, actrice porno en guise d’auteur !). C’est un peu plus complexe dans le cas de la crosse de hockey, et les révélations ont pris beaucoup plus de temps.

    Le débunkage est le fait de deux personnes extérieures à la recherche sur le système climatique et n’a pas été une promenade de santé. Afin de comprendre comment les auteurs en étaient arrivés à tracer une telle courbe, il fallait obtenir les données utilisées, mais Michael Mann a freiné des quatre fers, sans pouvoir toutefois se dérober trop longtemps. Après moultes péripéties, nos enquêteurs ont découvert que les données ont été allègrement bidonnées, ce qui est déjà en soi fortement répréhensibles, mais qui plus est, le traitement statistique est des plus singulier : pour résumer, disons simplement qu’en gardant les données des époques les plus récentes, centrales dans le procédé retenu, et en utilisant n’importe lesquelles générées aléatoirement pour les siècles précédents, on retombe toujours sur une courbe ayant la même allure. Dix mille courbes ont ainsi été obtenues par cette procédure de contrôle statistique, dite de Monte-Carlo : dix mille crosse de hockey ! Les auteurs ont publié leurs résultats ; un rapport pour le Sénat américain (et à la demande de celui-ci) a même été rédigé par trois statisticiens, qui ont confirmé la fraude. Résultat : la crosse de hockey était encore discrètement présente dans le rapport du GIEC de 2007, elle a même fait un retour dans celui de l’an dernier. Le souffle de l’explosion a été parfaitement contenu. À ce moment-là.

    Il y a eu un Lancetgate, bien que n’ayant pas eu le retentissement médiatique mérité. En revanche, le bidonnage réchauffiste en bonne et due forme n’aura pas fait beaucoup de vagues. Mais les révélations des mauvaises manières des gens faisant l’opinion scientifique en matière de covid et de climat ne se sont pas arrêtées là : des courriels très dérangeants ont été révélés.

    FOIA : Freedom of Information Act

    Aux États-Unis, une loi autorise tout citoyen à prendre connaissance des documents de n’importe quelle agence fédérale. C’est pour cette raison que Michael Mann avait consenti à laisser filtrer quelques informations, alors qu’il n’avait pourtant au départ nulle intention d’en fournir la moindre. Et c’est en ayant fait appel à cette loi que les messages d’Anthony Fauci ont pu être mis sur la place publique, qui fait la pluie et le beau temps (plus rarement) en matière de santé aux États-Unis, en tant que conseiller médical en chef du Président.

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  52. D’une certaine manière, il n’y a guère eu de révélations ! D’abord, parce que la presse, sans surprise, ne s’est guère empressée à faire son travail, celui que l’on attend d’elle. Elle s’attelle en revanche avec zèle à la tâche qui lui incombe dorénavant : apporter un contre-feu, en décodant l’info, en fact-checkant ce qui pourrait déranger, c’est-à-dire, dans ce monde d’inversion, en semant le doute chez ceux qui pourraient commencer à entrevoir une once de vérité. Ensuite, les révélations ont été minces, parce qu’elles ont surtout confirmé ce que l’on savait déjà : l’absence totale de neutralité de Fauci, qui a mis des bâtons dans les roues à l’utilisation de l’hydroxychloroquine aux États-Unis, et qui n’est pas étranger à la recherche en gain de fonction sur des coronavirus dans le laboratoire de Wuhan, en Chine, d’où s’est échappé le SARS-CoV-2 (comme un grand, ou bien un peu aidé ?). Il n’empêche, il y a là ce que l’on nomme un Faucigate, qui éclatera (pour de bon) tout ou tard.

    Le climategate a lui bel et bien éclaté, même si, des années plus tard, il est légitime de se demander, de manière rhétorique car la réponse paraît bien évidente, si sa non-survenue aurait changé quoi que ce soit. Tout commence le 17 novembre 2009 quand un commentaire sur un blog climatosceptique permet de télécharger sur un serveur russe un ensemble de documents contenant 1073 courriels, mais aussi quelques milliers de fichiers contenant notamment des programmes de traitement de données. Tout ce matériel, authentifié, provient de la Climate Research Unit (CRU) britannique, une unité de recherche sur le climat – en fait sur le réchauffement – en pointe dans l’alarmisme et les études giécocompatibles.

    On ne sait pas si des hackers ont été la manœuvre ou s’il s’agit d’une fuite, mais ces informations ont été rendues publiques de manière tout à fait illégale. Cependant, les responsables ont clairement voulu montrer le caractère légitime de leur action en nommant leur fichier « FOI » , en référence au FOIA américain. Le message commençait par ces mots : « Nous considérons que la science du climat, dans la situation actuelle, est trop importante pour demeurer dissimulée. » Peu après commençait la COP15, la conférence de Copenhague, où devaient officiellement être prises des décisions importantes sur la base des résultats de la science. Le suspens étant nul, rappelons que cela n’a eu aucune conséquence pratique. Deux ans plus tard, peu avant la COP17, la conférence de Cancún, dernière chance à l’époque de sauver la planète, rebelote ! Un complément au climategate est disponible, dans les mêmes circonstances : cette fois 5 000 courriels sont divulgués, plus quantité d’autres protégés par un mot de passe inviolable. Dix ans plus tard, cette suite n’a eu guère plus de conséquences que le premier opus. Il est certain qu’on ne trouvait pas une révélation à chacune des lignes de ces courriels. Mais il y avait largement de quoi remettre sérieusement les pendules à l’heure en matière de recherche sur le réchauffement climatique.

    Interrogée peu après le climategate, la climatologue américaine Judith Curry, ancienne chantre du réchauffisme mais suffisamment ouverte pour avoir été intéressée et convaincue par les remarques de ceux qui ont démonté la crosse de hockey de Michael Mann, et qui s’est fait mettre au ban pour avoir simplement parler science avec des gens extérieurs au sérail, expliquait :

    « Sur quoi repose réellement le consensus : un jugement humain influencé par de mesquines rivalités, un sentiment d’importance de soi, un agenda politique, et le renvoi brutal, voire même le sabotage des points de vue concurrents. »

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  53. Judith Curry face à la meute « scientifique »

    Judith Curry parle d’un comportement tribal. Comme l’avait déjà pointé le rapport au sénat américain, il ressort clairement de ces documents divulgués que l’on a affaire à une clique, se comportant comme une secte dont aucun des membres ne serait abusé, n’hésitant pas à bafouer la science pour publier ce qui va dans le sens souhaité, mais aussi à marginaliser ceux qui émettent des critiques, à leur fermer les revues importantes en mettant la pression sur leurs éditeurs, et à ne surtout pas leur permettre d’avoir accès au matériel d’étude qui leur permettrait de formuler des remarques négatives et étayées.

    Phil Jones, en tant que directeur de la CRU, a toujours été en première ligne, et donc sollicité par ceux que l’on a catalogués comme climatosceptiques, en l’occurrence des scientifiques étonnés de certains résultats et souhaitant en faire un examen – il n’y a de science que réfutable. Il a toujours refusé d’accéder aux demandes de transparence, arguant qu’il ne voyait pas pourquoi il fournirait ses données à des gens qui n’auraient pour but que de chercher ce qui ne va pas dans son travail. Il n’a donc jamais laissé quiconque tenter de répliquer sa courbe d’évolution thermique de la Terre depuis 150 ans. Dans un message de 2005, il explique redouter que des importuns entendent parler de la nouvelle loi d’accès à l’information ayant cours au Royaume-Uni et explique qu’il effacerait ses données plutôt que de les communiquer, mais aussi avoir été contacté par un collègue inquiet d’avoir à rendre public les codes ayant servi au traitement des données. Il appelle d’ailleurs maintes fois ses collègues à effacer leurs messages.

    Dans les fichiers piratés, on trouve en effet de quoi jeter le trouble même sur les esprits les plus enclins à penser qu’il y a un important réchauffement dû aux activités humaines. L’un des fichiers de la CRU rendus publics est une sorte de journal de bord de la personne en charge de la gestion des données provenant du monde entier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela laisse rêveur sur notre capacité à reconstruire la température moyenne à la surface de la Terre, depuis un bon siècle et demi par voie instrumentale, et ce au dixième de degré près.

    « Je commence sérieusement à en avoir marre de l’état des données australiennes. Il y a tant de nouvelles stations qui ont été introduites, tant de fausses références... tant de changements qui ne sont pas documentés. [...] Je suis désolé de signaler que le reste des bases de données semble être dans un état à peu près aussi mauvais que ne l’était celui de l’Australie. Il y a des centaines si ce n’est des milliers de paires de fausses stations. »

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  54. Dans les lignes de codes de programmations sont insérés des commentaires qui permettent de se souvenir à quelle fin le programme prend telle forme à tel moment. On y trouve certaines recommandations.
    - D’abord, le choix des périodes analysées montre la volonté de mettre en évidence un réchauffement. Il est préconisé, même si les séries disponibles remontent bien avant, de plusieurs siècles parfois, de ne commencer l’analyse qu’à partir de 1400, soit après la douceur médiévale, alors que le Petit Âge glaciaire a commencé. Voilà qui explique ce message de Phil Jones à deux éminents collègues américains : « Je ne vois pas non plus pourquoi les courbes devraient être symétriques. Celles des températures ne le seront certainement pas, puisque nous choisissons les périodes pour montrer un réchauffement. »
    - L’un des problème rencontrés par nos chauffards, concernait le déclin des courbes obtenues pour la période récente à partir de l’analyse des cernes des arbres (dendroclimatologie). On trouve ainsi à de nombreuses reprises cette intention de contourner le déclin des températures reconstruites pour les dernières décennies. L’un de ces commentaires annonce simplement « appliquer une correction TRÈS ARTIFICIELLE pour le déclin » (majuscules d’origine).

    C’est ce point qui a résumé le climategate en France, dans un seul message du directeur de la CRU. Dans un message de 1999, il écrit : « Je viens juste de terminer l’utilisation de l’astuce de Mike [Mann] utilisée dans la revue Nature, consistant à ajouter les données réelles de températures à chaque série des 20 dernières années (c’est-à-dire depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith [Briffa] afin de cacher la baisse. » On n’a souvent retenu que la première partie de la phrase, une astuce pouvant être quelque chose qu’il est opportun de faire. Mais le mot anglais trick peut aussi être synonyme de filouterie. C’est donc bien la fin de la phrase de Phil Jones qui pose problème, puisqu’il s’agit de manipuler « pour cacher la baisse » des températures obtenues par reconstruction dendroclimatique.

    Pour sa crosse de hockey, Michael Mann, sans s’en cacher, avait effectivement collé des données thermométriques à sa reconstruction pour les siècles passés. Cela ne doit pas se faire, car on ne compare pas des choux et des carottes, mais d’autres ont pris ensuite le même chemin, pour la même raison. Lorsque le scandale a éclaté, il a trouvé l’aplomb de nier l’avoir fait. On pourrait résumer cette histoire ainsi : personne n’a jamais fait cela, mais le faire est légitime et d’ailleurs on ne s’en est jamais caché, alors cessez de nous calomnier !

    Pour finir d’enfoncer le clou, voici quelques déclarations permettant de se faire une idée du haut degré d’intégrité scientifique de ces réchauffistes. En 1999, alors qu’était en préparation le troisième rapport du GIEC, Keith Briffa s’adressait en ces termes à Michael Mann :

    « Je sais qu’il y a une pression pour présenter une belle histoire crédible à propos d’un réchauffement sans précédent pour le dernier millénaire ou plus à l’aide des données de proxies, mais en réalité la situation n’est pas si simple. » Puis, en 2007 : « J’ai fait de mon mieux pour satisfaire les besoins de la science et ceux du GIEC, qui ne sont pas toujours les mêmes. Je crains de t’avoir laissé l’impression de ne pas te supporter suffisamment lorsque j’essaie de rendre compte des problèmes et incertitudes. »

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  55. Une Vérité qui dérange (vraiment)

    Il s’agit en effet bel et bien d’adhérer à un projet et de le faire avancer, ce que les messages de Michael Mann ont laisser transparaître bien de fois. Une expression revient souvent chez ce dernier : il faut « aider » ou « soutenir la cause ». Si GIEC et science ne semblent pas si conciliables, on ne peut s’étonner de ces propos de Hans von Storch (université de Hambourg) à propos de John Houghton, membre éminent du GIEC lors de la réalisation du premier rapport (qui était pourtant loin des dérives des suivants) : « En fait, je le considère comme un militant politiquement intéressé et non pas comme un scientifique. » Ce qui va parfaitement dans le sens de cette remarque d’un climatologue américain à Phil Jones : « Je pense aussi que la science est manipulée pour lui donner un tour politique, ce qui risquerait de ne pas être très bénéfique pour nous à long terme. »

    Des scientifiques réputés ont pour ces raisons cesser de collaborer à l’élaboration des rapports du GIEC, notamment Christopher Landsea, éminent spécialiste des cyclones tropicaux, ou encore Richard Lindzen, du MIT de Boston, qui était simplement le climatologue ayant l’aura scientifique la plus importante de ce champ scientifique, le plus cité par ses pairs. Des défections qui auraient pu mettre à mal l’image du GIEC ; mais les médias et les attaques ad hominem sont là pour modeler l’image que le public aurait pu avoir de ces gens et donc tuer dans l’œuf tout retournement d’opinion potentiel. C’est dans la seconde partie à venir de cet article que nous verrons le rôle joué par les instances officielles et la presse servile pour maintenir à flot un navire qui aurait dû sombrer il y a bien longtemps.

    Hacène Arezki

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Covid-et-rechauffement-climatique-histoires-paralleles-Partie-I-des-scientifiques-aux-mauvaises-67388.html

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  56. L'intégrité scientifique est morte. Voici la preuve.

    Deux exemples récents montrent que l'intégrité scientifique est quasiment morte dans le monde. Il ne reste que quelques personnes qui soutiennent ces principes et elles ont été marginalisées par tous les dirigeants traditionnels.


    Steve Kirsch
    mardi 8 mars 2022


    Dans cet article, je vais montrer deux exemples simples mais très importants qui, selon moi, prouvent sans aucun doute que l'intégrité scientifique est morte. Je ne peux pas expliquer autrement le manque d'indignation de la communauté scientifique dominante.

    Exemple 1 : Les injections d'ARNm COVID-19 tuent des adolescents

    Le Journal of the College of American Pathologists a publié un nouveau rapport choquant le lundi 14 février 2022 sur les cas de deux adolescents décédés à la suite d'injections d'ARNm COVID-19.

    L'auteur principal du rapport est le Dr James Gill, médecin légiste en chef de l'État du Connecticut et président 2021 de la National Association of Medical Examiners.

    Les deux garçons sont morts dans leur sommeil moins d'une semaine après la deuxième dose, et aucun n'avait de problèmes de santé connus avant le décès. Dans ces cas, les autopsies des deux adolescents ont révélé des signes de myocardite.

    "La lésion myocardique observée dans ces cœurs post-vaccinaux est différente de la myocardite typique et ressemble le plus à une cardiomyopathie de stress (toxique) médiée par les catécholamines. Comprendre que ces cas sont différents de la myocardite typique et que la tempête de cytokines a une rétroaction connue boucle avec les catécholamines peut aider à orienter le dépistage et le traitement », conclut le rapport.

    Cette observation est confirmée dans un autre article récemment publié par Flavio Cadegiani, "Les catécholamines sont le principal déclencheur de la myocardite et des morts subites induites par le vaccin mRNA SARS-CoV-2 and mRNA COVID-19 : une hypothèse convaincante étayée par des données épidémiologiques, anatomopathologiques, moléculaires et découvertes physiologiques. Le Dr Peter McCullough connaît le travail de Flavio et m'a dit qu'il pensait que c'était brillant.

    Ainsi, le vaccin a tué deux enfants dans le Connecticut, qui compte environ 1 % de la population des États-Unis.

    N'est-il pas étrange que nous voyions plusieurs rapports d'un petit État et un silence complet de partout ailleurs ?

    Le Connecticut n'a-t-il pas eu de chance ? Il semble que non.

    Extrapolons cela aux États-Unis et estimons qu'environ 200 enfants aux États-Unis ont été tués par le vaccin.

    Certaines personnes peuvent dire que ce n'est pas une extrapolation valable.

    OK, alors essayez celui-ci pour la taille :

    - voir cadre sur site -

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  57. Le VAERS est sous-déclaré par un facteur de 41 selon mes calculs. Ce nombre a été récemment confirmé par Joel Smalley qui a analysé les données sur les décès du Massachusetts. Il a obtenu 40,9 (sur 1759 décès réels / 43 décès signalés par le VAERS), ce qui, je pense, est assez proche de mon estimation.

    Donc 41*64 décès rapportés = 2.624 décès excédentaires réels causés par les vaccins COVID.

    Même si vous prenez une estimation très basse du facteur de sous-déclaration (URF) de 20, vous vous retrouvez toujours avec 1 280 décès d'enfants, un chiffre très troublant.

    Ainsi, notre estimation simpliste de 200 juste à partir de l'extrapolation linéaire des décès par myocardite connus en CT était une sous-estimation (comme nous nous y attendions).

    Soyons clairs. Le Dr Paul Offit a déclaré qu'un décès par million de personnes vaccinées est inacceptable pour un vaccin. Ici, nous avons plus d'un enfant mort par million vacciné, ce qui est encore pire qu'un seul décès.

    Quelqu'un demande-t-il publiquement l'arrêt de ces vaccins pour les enfants ? Certainement pas. Aucune chance. Ils poussent presque tous à le donner à des enfants encore plus jeunes.

    Quelqu'un appelle-t-il à modifier l'étiquette du vaccin pour noter cette nouvelle information ? Est-ce que vous plaisantez? Certainement pas. AFAIK, l'étiquette n'a pas été modifiée depuis plus d'un an.

    Exemple #2 : Le CDC a retenu des données vaccinales défavorables car elles pourraient être mal interprétées

    Le 20 février 2022, le New York Times a confirmé que le CDC retenait des données défavorables au récit d'un vaccin sûr et efficace.

    Kristen Nordlund, porte-parole du C.D.C., a déclaré que l'agence avait mis du temps à publier les différents flux de données "parce qu'en fin de compte, ce n'est pas encore prêt pour les heures de grande écoute". Elle a déclaré que "la priorité de l'agence lors de la collecte de données est de s'assurer qu'elles sont exactes et exploitables".

    Une autre raison est la crainte que les informations ne soient mal interprétées, a déclaré Mme Nordlund.

    Regardez cette vidéo d'actualités de CBS à 7h39 où le journaliste du New York Times dit clairement : "L'un des gros problèmes dont j'ai entendu parler ici est que le CDC ne voulait pas divulguer certaines de ces données parce qu'il était inquiet. ce serait mal interprété. Et tous les experts à qui j'ai parlé ont dit que c'était une raison terrible parce que lorsque vous cachez des données ou lorsque vous empêchez des données d'être publiées, cela engendre en fait plus de méfiance.

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  58. Où est l'indignation ?

    Apparemment, uniquement par des diffuseurs de désinformation comme le Dr Robert Malone, le Dr Peter McCullough et le Dr Paul Alexander.

    Je ne me souviens pas avoir vu Robert si bouleversé (vous pouvez dire qu'il est bouleversé parce qu'il se répète encore et encore à quel point il est bouleversé). Regardez cette vidéo qui a été vue moins de 100 000 fois :

    Exemple #3 : Le silence du Dr Peter Schirmacher

    J'ai écrit plus tôt sur le silence contraire à l'éthique de l'un des meilleurs pathologistes du monde, le Dr Peter Schirmacher.

    Personne dans la communauté scientifique n'a parlé de la façon dont la famille de Schirmacher a été menacée, ce qui l'a fait taire au sujet de ses résultats étonnants.

    Soyons clairs : le manque d'indignation de la part de la communauté scientifique est une approbation tacite que les menaces physiques sont acceptables pour faire taire les scientifiques qui ont des preuves qui contredisent le récit.

    Le CDC répond en doublant la tromperie
    Le CDC vient de publier une étude dans The Lancet Infectious Disease disant qu'il n'y a aucun lien entre les vaccins et la mort.

    Je suis sérieux.

    Découvrez l'article de la BBC qui vient de sortir, "Les vaccins Covid ne sont pas liés aux décès, selon une étude américaine majeure". L'article poursuit en disant: "Une étude majeure sur les effets secondaires des vaccins aux États-Unis n'a trouvé aucun lien entre deux piqûres de Covid et le nombre de décès enregistrés après la vaccination."

    Pas de lien ?!?!

    OK, alors comment expliquent-ils:

    L'énorme augmentation des décès signalés par plusieurs compagnies d'assurance

    Jusqu'à 93 % d'incidence de caillots sanguins révélateurs remarqués par un embaumeur.

    Les décès dans le Connecticut (notés ci-dessus) qui ont été déterminés comme étant causés par le vaccin. Ces enfants sont morts dans leur sommeil. Si ce n'était pas le vaccin, qu'est-ce qui a causé ces décès ?

    Les causes très inhabituelles de décès chez les enfants analysés par le CDC. Ces enfants ne sont pas morts de causes normales. Mais le CDC n'a jamais mentionné que dans son analyse, les causes de décès ne correspondaient pas statistiquement. Ils n'ont rien dit, rien ! (me rappelant la célèbre réplique prononcée par le Sgt. Schultz de la renommée des héros de Hogan).

    L'étude du Dr Peter Schirmacher qui a révélé que le vaccin a causé la mort dans au moins 30% des cas examinés (décès dans les 2 semaines après avoir été vacciné).

    L'étude du Dr Sucharit Bhakdi qui a révélé que le vaccin a causé la mort dans plus de 90% des cas examinés

    Si ce n'était pas le vaccin, qu'est-ce qui a tué Jacob Clynick ?

    Si ce n'était pas le vaccin, qu'est-ce qui a tué Ernest Ramierez Jr ? L'autopsie a révélé qu'il s'agissait clairement du vaccin. De toute évidence, le CDC n'est pas d'accord. Quelle en était la cause ?

    La réponse est qu'ils n'expliquent aucune de ces choses parce qu'ils ne le peuvent pas. Et personne ne les tiendra responsables, en particulier les médias grand public. La presse grand public ne posera aucune de ces questions. Cela n'arrivera jamais.

    Une note secondaire inhabituelle est le choix du journal pour leur article. En février 2021, le rédacteur en chef pro-vax de ce journal, John McConnell, a écrit un éditorial louant la sécurité des vaccins COVID. Exactement un an plus tard, le journal annonçait le 25 février 2022 qu'il était mort. Est-il mort après le rappel ? Qu'est-ce que l'autopsie a montré comme cause de sa mort ? Nous n'avons pas le droit de le savoir. Personne ne parle. Il faut aimer la transparence.

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  59. Le silence est assourdissant

    Le silence sur ces questions et d'autres éléments de preuve qui sont contre-discours est assourdissant.

    Cela vous montre à quel point les systèmes sont corrompus, si peu de gens s'expriment publiquement et montrent leur indignation comme Malone l'a fait dans la vidéo ci-dessus.

    Ce que Malone a fait, c'est défendre l'intégrité scientifique.

    Ce que les autres ont fait, c'est rester silencieux.

    Toutes ces institutions et personnes se taisent :

    Tous les membres des comités extérieurs du CDC et de la FDA ; ils ne veulent pas être expulsés des comités.

    Les meilleures universités qui sont censées soutenir l'intégrité scientifique comme Harvard, MIT, Stanford, UCSF, … Il n'y a rien des dirigeants de ces institutions ou de l'un des membres du corps professoral.

    Les meilleures sociétés médicales comme l'AMA et l'IDSA et toutes les autres

    Les meilleures revues médicales : pas une seule n'en a parlé.

    Les meilleurs leaders d'opinion médicale comme Eric Topol, Monica Gandhi, …

    Congrès

    Les grands médias d'information

    Même les soi-disant "chercheurs de vérité" comme Debunk The Funk, ZdoggMD et Your Local Epidemiologist (Dr Katelyn Jetelina) sont restés silencieux sur la question. Étonnante!

    Je ne pense pas qu'aucune de ces institutions ou personnes ne s'y opposera dans un avenir proche par crainte de représailles.

    Ainsi, le CDC peut continuer à retenir toutes les données défavorables, continuer à "étudier" tous les décès qui ont été clairement causés par le vaccin, et tout le monde continuera à ignorer toutes les données de sécurité publiées qui sont bien en vue (comme l'étude du Connecticut) c'est contraire au récit.

    Quand cela se terminera-t-il ?
    Pour que l'intégrité scientifique soit restaurée, nous avons besoin de plus que Robert Malone, Peter McCullough, Paul Alexander et plusieurs autres qui sont indignés et n'ont pas peur de s'exprimer.

    Nous avons besoin de personnes qui ont le courage d'être du bon côté de l'histoire.

    Je ne sais pas quand cela arrivera.

    Le rythme d'adoption semble assez lent.

    https://stevekirsch.substack.com/p/scientific-integrity-is-dead-heres?token

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  60. Les sanctions américaines ne peuvent pas empêcher la Chine d'acheter du pétrole russe



    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 09 MARS 2022 - 03:00
    Par Simon Watkins de OilPrice.com


    La Chine a prouvé avec l'Iran qu'elle avait beaucoup de pratique et une grande habileté à contourner les sanctions, et les États-Unis ont rendu cela encore plus facile dans le cas de la Russie de plusieurs manières, notamment en laissant des lacunes béantes dans ses sanctions que la Chine et la Russie peuvent exploit. L'ambiguïté actuelle entourant ces mécanismes convient parfaitement à la Chine, car jusqu'à ce qu'elle estime qu'elle est militairement, technologiquement et économiquement capable de défier directement les États-Unis en tant que superpuissance numéro un mondial, sa stratégie restera de construire progressivement sa puissance économique à travers le multi- projet générationnel de prise de pouvoir, "One Belt One Road" (OBOR), tel qu'analysé en profondeur dans mon nouveau livre sur les marchés mondiaux du pétrole.

    Ce projet contient en son sein un élément corollaire colonialiste à force de ses routes terrestres et maritimes sécurisées par la diplomatie du chéquier. Compte tenu de cela, la Chine ne peut pas se permettre, à ce stade de sa stratégie, d'être vue comme soutenant pleinement la Russie dans l'invasion apparemment inconsidérée de l'Ukraine par le président Vladimir Poutine, et cela a été clairement démontré par les abstentions de la Chine - non désirées et inattendues par le Kremlin - aux Nations Unies. Les votes du Conseil de sécurité vendredi dernier, premièrement pour condamner la guerre et deuxièmement sur l'opportunité d'ouvrir la session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale le lendemain. Un facteur fondamental qui a joué en faveur de la Chine pour contourner les sanctions visant à continuer à faire des affaires, en particulier dans les affaires pétrolières et gazières, avec l'Iran – et s'appliquera également à son action avec la Russie – est le manque d'exposition des entreprises chinoises aux États-Unis. l'infrastructure financière - en particulier au dollar américain - et la facilité avec laquelle les entreprises peuvent créer de nouveaux véhicules à usage spécial pour gérer des domaines isolés de leurs activités afin de tenir compte de situations particulières, telles que des sanctions.

    Corollaire de cette indépendance opérationnelle, la Chine ne cachait pas au moment des sanctions d'avant 2016 contre l'Iran ou des sanctions d'après 2018 à son encontre qu'elle allait utiliser sa Bank of Kunlun comme principal véhicule de financement et de compensation de ses relations avec l'Iran. La Banque de Kunlun possède une expérience opérationnelle considérable à cet égard, car elle a été utilisée pour régler des dizaines de milliards de dollars d'importations de pétrole pendant les sanctions de l'ONU contre Téhéran entre 2012 et 2015. La plupart des règlements de la banque pendant cette période étaient en euros. et le renminbi chinois et en 2012, il a été sanctionné par le Trésor américain pour avoir fait des affaires avec l'Iran. Un peu comme l'Iran – dont le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Zarif, a tristement déclaré en décembre 2018 lors du Forum de Doha, que : « S'il y a un art que nous avons perfectionné en Iran, [que] nous pouvons enseigner aux autres moyennant un prix, il est l'art d'échapper aux sanctions » – la Chine a toujours considéré les sanctions américaines comme une énigme amusante à résoudre.

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  61. Washington a appris très tôt - lorsqu'il a sanctionné Zhuhai Zhenrong Corp, l'énorme société de négoce de pétrole appartenant à l'État fondée par l'homme qui a commencé le commerce du pétrole entre Pékin et Téhéran en 1995 comme un moyen par lequel l'Iran pourrait payer les armes fournies par la Chine à utiliser dans la guerre Iran-Irak - que Pékin ne jouerait pas le jeu des sanctions selon les règles de qui que ce soit d'autre que les siennes. En effet, à un moment où, selon les États-Unis, "il existe des preuves claires que la Chine n'a pas importé de pétrole brut d'Iran en juin [2020] pour la première fois depuis janvier 2007", OilPrice.com a montré que sur une période de seulement 51 quelques jours juste avant la déclaration américaine, la Chine importait au moins 8,1 millions de barils de pétrole brut (158 823 barils par jour) d'Iran.

    Dans le cas des exportations russes de pétrole et de gaz, cependant, il n'est pas nécessaire que la Chine se donne la peine de contourner les sanctions contre l'Iran, pour trois raisons principales. Premièrement, il n'y a actuellement aucune sanction directe en place de la part des États-Unis ou de l'UE. sur les exportations russes de pétrole ou de gaz. Une déclaration a été publiée au cours du week-end selon laquelle les deux discutent d'une interdiction des importations de pétrole russe, mais cela n'a pas encore été approuvé et peut toujours être contourné par la Chine de la même manière qu'elle l'a fait pour l'Iran. En fait, malgré plusieurs annonces la semaine dernière de divers types de sanctions imposées à une multitude de banques russes, une banque qui était particulièrement absente de toutes les listes américaines était le troisième prêteur russe, Gazprombank, qui sert le géant gazier russe. (avec d'énormes intérêts pétroliers également) Gazprom. En effet, Gazprombank et le géant bancaire public russe, Sberbank, ne figurent pas non plus sur la liste des sept institutions que l'U.E. veut être banni du système de messagerie et de paiement de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT).

    La deuxième raison pour laquelle la Russie et la Chine ne craignent pas que leur commerce pétrolier et gazier ne soit affecté est que, en plus des exemptions de facto accordées jusqu'à présent aux institutions susmentionnées, les États-Unis ont émis le 24 février la dispense de la "licence générale 8A". Bien que cela semble aussi sexy pour beaucoup qu'un haddock froid, pour les candidats à l'évasion des sanctions, c'est l'équivalent de la renonciation de Scarlett Johansson ou Brad Pitt. Juste au cas où des fraudeurs potentiels des sanctions auraient manqué le signal donné par les États-Unis, le département du Trésor américain s'est donné beaucoup de mal pour expliquer le nœud du problème : « Le Trésor réitère... que les paiements énergétiques peuvent et doivent continuer. Dans ses directives plus détaillées, juste au cas où un candidat à l'évasion des sanctions penserait qu'il devrait s'engager dans une manœuvre délicate pour contourner la colère des États-Unis, le Trésor a expliqué comment utiliser la dérogation pour continuer à traiter avec un pétrolier russe. ou gazière : « Par exemple, une entreprise achetant du pétrole à une entreprise russe pourrait acheminer le paiement par l'intermédiaire d'une institution financière non sanctionnée d'un pays tiers en tant qu'intermédiaire pour le crédit au client d'une institution financière sanctionnée en règlement de la transaction. ” Le Trésor a conclu: "Le Trésor reste déterminé à autoriser les paiements liés à l'énergie - allant de la production à la consommation pour un large éventail de sources d'énergie - impliquant des banques russes sanctionnées spécifiées."

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  62. Même dans le cas improbable où cette extraordinaire dérogation gratuite pour tous serait arrêtée, la troisième raison pour laquelle la Chine et la Russie continueront à faire leur commerce pétrolier et gazier – et tous les autres échanges – relativement sans entrave est qu'au cours des dernières années, ils sécurisent leurs propres structures infrastructurelles et financières bilatérales depuis des années, comme je l'ai également analysé en profondeur dans mon nouveau livre sur les marchés mondiaux du pétrole. La Chine voit depuis longtemps l'internationalisation accrue de sa monnaie renminbi comme un reflet approprié de son statut croissant dans le monde et le directeur général de Novatek russe, Leonid Mikhelson, a déclaré en septembre 2018 que la Russie avait discuté d'un changement de voie du commerce centré sur le dollar américain. avec ses plus grands partenaires commerciaux comme l'Inde et la Chine, et que même les pays arabes y songeaient. "S'ils [les États-Unis] créent des difficultés pour nos banques russes, tout ce que nous avons à faire est de remplacer les dollars", a-t-il ajouté. À peu près au même moment, la Chine a lancé son Shanghai Futures Exchange, désormais extrêmement fructueux, avec des contrats pétroliers libellés en yuan (l'unité de négociation du renminbi). Une telle stratégie a été initialement testée à grande échelle en 2014 lorsque Gazpromneft a tenté d'échanger des cargaisons de pétrole brut en yuan et en roubles chinois avec la Chine et l'Europe.

    Le développement des infrastructures pour le commerce du pétrole et du gaz entre la Chine et la Russie a également été extrêmement important ces dernières années, comme l'a examiné à plusieurs reprises en profondeur OilPrice.com. Les exemples les plus récents en sont, dans le secteur pétrolier, la signature par Rosneft d'un accord de 80 milliards de dollars sur 10 ans pour fournir à la China National Petroleum Corporation (CNPC) 100 millions de tonnes métriques de pétrole sur la période (un peu plus de 200 000 barils par jour ). Dans le secteur du gaz, presque exactement au même moment, Gazprom a signé un accord de 10 milliards de mètres cubes par an (bcm/an) pour fournir du gaz à CNPC, s'ajoutant à un autre contrat d'approvisionnement entre les deux sociétés signé en 2014 - un accord de 30 ans deal pour 38 bcm/an pour aller de la Russie à la Chine. Ceci, à son tour, fait partie du projet de gazoduc "Power of Siberia" - géré du côté russe par Gazprom et du côté chinois par CNPC - qui a été lancé en décembre 2019. Et juste au cas où il y en aurait des doutes sur la position de la Chine – en termes pratiques – vis-à-vis de la Russie à la lumière de son invasion de l'Ukraine, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pékin, Wang Wenbin, a déclaré lors d'une conférence de presse le 28 février : « La Chine et la Russie continueront à mener une coopération commerciale normale dans le un esprit de respect mutuel, d'égalité et de bénéfice mutuel. Pour faire bonne mesure, au cours du week-end, la Chine a mis en garde les États-Unis contre toute initiative qui « rajoute de l'huile sur le feu » en Ukraine et son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé l'Occident à tenir compte des préoccupations de Moscou concernant l'élargissement de l'OTAN.

    https://www.zerohedge.com/markets/us-sanctions-cant-keep-china-buying-russian-oil

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