- ENTREE de SECOURS -



jeudi 3 mars 2022

Êtes-vous absolument certain de savoir qui sont « les gentils » dans cette guerre ?

2 mars 2022

de Michael Snyder


Si vous êtes comme la plupart des gens dans le monde occidental, vous êtes fermement en faveur d'un côté ou de l'autre pour gagner la guerre en Ukraine. Mais comment avez-vous décidé de quel côté vous enraciner ? Serait-il possible que vos opinions aient été grandement façonnées par la couverture médiatique du conflit ? Je vais partager avec vous dans cet article des choses qui sont profondément troublantes et qui sont susceptibles de modifier votre vision de la guerre. Mais avant d'entrer dans les détails, je veux être très ouvert sur le fait que je ne considère ni les Russes ni les Ukrainiens comme « les gentils » de cette saga. Les Russes nous ont menti à plusieurs reprises sur leurs intentions, je suis très contrarié que Vladimir Poutine ait ordonné cette invasion, et je suis entièrement convaincu que, le moment venu, les Russes n'hésiteront pas à utiliser des armes nucléaires contre les États-Unis. Inutile de dire que je ne ferai pas référence à quiconque susceptible de bombarder mon pays un jour comme "les gentils".

À l'heure actuelle, les médias grand public travaillent sans relâche pour présenter les Ukrainiens comme "les gentils", mais ce n'est pas vrai non plus.

Depuis des années, l'Ukraine grouille de gangs, de milices et d'organisations politiques reconnues internationalement comme nazies ou néonazies. Le plus célèbre d'entre eux est peut-être le détachement d'opérations spéciales d'Azov. Ce qui suit provient de Wikipédia…

Détachement des opérations spéciales Azov (ukrainien: Окремий загін спеціального призначеного призначенння призначенння «Азов», Romanized: Okremyi Zahin Spetsialnoho Pryznachennia "Azov"), souvent connue sous le nom de détachement Azov, Azov Regiment (Ukrainien: Полк Азов, Romanized: Polk Azov) ou Bataillon d'Azov ( jusqu'en septembre 2014), est une unité d'extrême droite[1] et néonazie[2][3][4] de la Garde nationale d'Ukraine[5][6][7] basée à Marioupol, dans le Région côtière de la mer d'Azov.[8] Il a combattu les forces séparatistes russes dans la guerre du Donbass. Azov s'est initialement formé en tant que milice volontaire en mai 2014.[9] Il a connu sa première expérience de combat en reprenant Marioupol aux séparatistes pro-russes en juin 2014.[5] Le 12 novembre 2014, Azov a été intégré à la Garde nationale d'Ukraine, et depuis lors, tous les membres sont des soldats contractuels servant dans la Garde nationale.[10]

Même si le gouvernement ukrainien savait qu'Azov était plein de nazis, il n'a eu aucun problème à intégrer l'unité dans les principales forces armées du pays en 2014.

En 2015, un journaliste de USA Today a interviewé un sergent instructeur du groupe qui a admis qu'environ la moitié des soldats à Azov sont des nazis…

Un sergent instructeur qui ne s'identifierait qu'en tant qu'Alex portait un écusson représentant le marteau de Thor, un ancien symbole nordique approprié par les néo-nazis, selon l'Anti-Defamation League.

Dans une interview avec USA TODAY, il a admis qu'il était nazi et a déclaré en riant que pas plus de la moitié de ses camarades étaient d'autres nazis. Il a déclaré qu'il soutenait un leadership fort pour l'Ukraine, comme l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, mais qu'il s'opposait au génocide des nazis contre les juifs.

Ces dernières années, Azov a recruté un grand nombre de néonazis et de suprémacistes blancs des États-Unis, d'Allemagne, du Royaume-Uni, du Brésil, de Suède et d'ailleurs.

Et maintenant que la Russie a envahi, les néonazis et les suprématistes blancs du monde entier cherchent à se rendre en Ukraine pour rejoindre Azov et d'autres unités paramilitaires. Ce qui suit vient du New York Times…

Rita Katz, directrice de SITE, a déclaré que de nombreux groupes nationalistes blancs d'extrême droite et néonazis à travers l'Europe et l'Amérique du Nord avaient exprimé un élan de soutien à l'Ukraine, notamment en cherchant à rejoindre des unités paramilitaires dans la lutte contre la Russie.

La motivation pour se rendre en Ukraine, a-t-elle dit, était de s'entraîner au combat. C'était aussi idéologique, a-t-elle ajouté, puisque ces groupes d'extrême droite considéraient la lutte contre la Russie comme une lutte contre le communisme, s'accrochant aux récits historiques de la Seconde Guerre mondiale et associant la Russie moderne et son président, Vladimir V. Poutine, à l'ex-Union soviétique.

Malheureusement, les nazis et les néonazis ne sont pas seulement en marge de la société ukrainienne. L'un des fondateurs d'Azov, Andriy Biletsky, a ensuite siégé au parlement ukrainien…

L'Ukraine post-Maïdan est la seule nation au monde à avoir une formation néonazie dans ses forces armées. Le bataillon Azov a été initialement formé à partir du gang néonazi Patriot of Ukraine. Andriy Biletsky, le chef du gang qui est devenu le commandant d'Azov, a écrit un jour que la mission de l'Ukraine est de "mener les races blanches du monde dans une croisade finale... contre les Untermenschen dirigés par les sémites". Biletsky est maintenant député au parlement ukrainien.

Un autre des fondateurs d'Azov, Andriy Parubiy, est finalement devenu le président du parlement ukrainien…

Le président du Parlement, Andriy Parubiy, a cofondé et dirigé deux organisations néonazies : le Parti social-national d'Ukraine (rebaptisé plus tard Svoboda) et Patriot of Ukraine, dont les membres formeront finalement le noyau d'Azov.

Et un autre vétéran d'Azov, Vadim Troyan, est devenu l'un des plus importants responsables de l'application des lois de tout le pays…

Le vice-ministre de l'Intérieur, qui contrôle la police nationale, est Vadim Troyan, un vétéran d'Azov et patriote d'Ukraine. En 2014, lorsque Troyan était considéré comme chef de la police de Kiev, les dirigeants juifs ukrainiens ont été consternés par son passé néonazi. Aujourd'hui, il est adjoint au département qui gère les forces de l'ordre formées aux États-Unis dans tout le pays.

La raison pour laquelle des hommes comme celui-ci pourraient gravir les échelons est que d'innombrables autres personnalités ukrainiennes clés voient les choses de la même manière qu'eux.

L'antisémitisme est absolument endémique en Ukraine, et ces dernières années, il y a eu une énorme vague de violence d'inspiration nazie dans tout le pays…

Les trois dernières années ont vu une explosion de croix gammées et de runes SS dans les rues de la ville, des menaces de mort et le vandalisme des mémoriaux de l'Holocauste, des centres juifs, des cimetières, des tombes et des lieux de culte, qui ont tous conduit Israël à prendre la décision inhabituelle d'exhorter publiquement Kiev pour faire face à l'épidémie.

Des agents publics font des menaces antisémites sans aucune répercussion. Ceux-ci incluent : un général des services de sécurité promettant d'éliminer le zhidi (une insulte équivalente à « kikes »/'youpins') ; un député du parlement se lançant dans une diatribe antisémite à la télévision ; un politicien d'extrême droite déplorant qu'Hitler n'ait pas achevé les juifs ; et un leader ultranationaliste jurant de nettoyer Odessa de zhidi.

Lorsque les Russes disent que la « dénazification » de l'Ukraine est l'un de leurs objectifs, ils font valoir un argument légitime.

Mais les médias grand public vous disent que vous devez soutenir les nazis et les néo-nazis, et donc je suppose que vous n'avez pas vraiment le choix.

Bien sûr, les médias grand public ne vous montreront jamais les symboles nazis, les saluts nazis ou les abus endémiques des groupes minoritaires.

Et maintenant que la guerre a commencé, Facebook a apparemment décidé qu'il était désormais parfaitement acceptable pour ses utilisateurs de faire publiquement l'éloge d'Azov...

FACEBOOK permettra TEMPORAIREMENT à ses milliards d'utilisateurs de faire l'éloge du bataillon Azov, une unité militaire néonazie ukrainienne précédemment interdite de discussion libre en vertu de la politique de l'entreprise sur les individus et les organisations dangereuses, a appris The Intercept.

Encore une fois, rien de tout cela ne signifie que j'approuve l'invasion de l'Ukraine par la Russie, car ce n'est pas le cas.

En fait, j'ai toujours été un ardent défenseur d'une solution diplomatique dans la région.

Mais si vous voulez soutenir les Ukrainiens, vous devez comprendre pour qui vous soutenez.

Ce que j'ai partagé dans cet article n'est que la pointe de l'iceberg. Malheureusement, la plupart des gens dans le monde occidental n'entendront jamais rien de tout cela parce que les médias grand public le gardent très, très silencieux.

http://endoftheamericandream.com/are-you-absolutely-certain-that-you-know-who-the-good-guys-are-in-this-war/

10 commentaires:

  1. Russie : attention au prochain point de bascule

    Le danger n’en serait que plus grand. L’enjeu est donc de voir plus loin que l’horizon du jour et d’imaginer un nouvel avenir à l’Europe, raccrochant à terme la Russie à un bloc eurasien pacifié.


    Philippe Aurain
    le 4 mars 2022


    Avec le recul, la crise ukrainienne apparaît comme le point d’orgue d’un certain nombre de choix qui se sont révélés des points de bascule historiques. Bien sûr, la vision rétrospective est trompeuse et ce qui apparaît comme une erreur avec le temps a pu paraître rationnel au moment du choix.

    Pourtant, certains tournants ont été empruntés avec ce qui parait aujourd’hui un manque d’audace et de confiance, et comme pondérant exagérément l’idéologie ou la psychologie du moment, au détriment de la compréhension de la partie adverse et du pari pour un nouvel avenir.

    Le manque de vision

    Chronologiquement, ce manque de vision s’est manifesté quand l’Occident a considéré que, suite à la chute de l’URSS, la Russie resterait un adversaire plus qu’un partenaire et qu’il fallait tirer avantage de sa faiblesse temporaire pour avancer les pions de l’OTAN.

    Cette stratégie autoréalisatrice a effectivement renforcé le « sentiment d’assiégé » historique de la Russie et le développement de sa méfiance en retour. Était-il possible de l’intégrer à l’OTAN comme y pensait les premiers négociateurs en 1990 ? Nous ne le saurons jamais.

    Peut-être que la Russie intégrée n’aurait-elle pas joué le jeu de l’OTAN et aurait-elle bloqué son fonctionnement comme l’a pensé l’administration Clinton. Mais ce pari de rupture ne méritait il pas d’être tenté ?

    Le deuxième tournant est d’avoir ouvert l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine sans donner de garantie de sécurité à la Russie. Rappelons que l’URSS n’avait jamais permis à Cuba d’intégrer le Pacte de Varsovie malgré sa demande pour ne pas aggraver l’instabilité mondiale.

    Or les signaux russes étaient clairs sur la question spécifique de l’Ukraine.

    Vladimir Poutine le 7 mai 2005 sur France 3 :

    - voir clip sur site -

    « Si d’autres républiques de l’ex-URSS adhèrent à l’OTAN nous respecterons leur choix […] s’il devait y avoir une présence militaire de l’OTAN en Ukraine […] l’Ukraine pourrait alors avoir des problèmes, je le dis franchement. »

    Bien sûr, nous pouvons opposer à cette position géopolitique les principes légitimes de souveraineté et d’autodétermination. Mais l’absence de recherche d’une solution de sécurité commune au-delà du simple rapport de force a singulièrement manqué de souffle et de vision et a enfermé les acteurs dans le jeu de rôle actuel. La bascule finale, le lancement de cette tragique invasion par la Russie, a été une erreur morale en premier lieu mais aussi stratégique.

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  2. Quatre éléments au moins ont pu fait croire à Poutine que la conquête serait aisée.

    Tout d’abord, le rapport de force militaire laissait supposer une conquête très rapide (2 à 3 jours d’après les estimations préalables du Pentagone).

    Ensuite, l’opération en Crimée s’étant soldée par des sanctions économiques mineures et supportables par le régime, la Russie anticipait probablement une réaction plus limitée de l’Europe.

    De plus, l’Europe est aujourd’hui très dépendante du gaz russe (40 % de sa consommation de gaz) ce qui donnait a priori un levier important à la Russie.

    Enfin l’Occident sortait à peine de la crise sanitaire, endettée et fragile.

    Les erreurs de Poutine et les nôtres

    Or Poutine s’est trompé sur la ténacité héroïque du peuple ukrainien, sur la solidarité européenne, sur l’importance des sanctions et peut-être même sur le soutien populaire russe de l’invasion une fois que l’effet des sanctions sera sensible.

    Mais il s’est surtout trompé sur le sens de l’histoire. La restauration impériale russe est un rêve passéiste si elle vise une domination militaire mais aurait pu être réinventée à l’aune du développement, de l’influence culturelle et de l’invention d’un modèle frugal alternatif à celui de l’occident.

    Ce tournant a été dramatiquement loupé. Cela ne signifie pas que la Russie ne gagnera pas militairement cette guerre, mais cela signifie qu’elle aura beaucoup de mal à la gagner politiquement et que le coût de l’invasion pourrait même mettre le régime en péril. C’est sur ce nouveau point de bascule qu’il convient d’être aujourd’hui d’être vigilant.

    L’Europe, revigorée et étonnée d’elle-même par sa propre puissance doit rester lucide et garder son sang froid. Faire pression sur la Russie est la bonne stratégie. Ne pas lui laisser de porte de sortie serait affronter un animal blessé et pris au piège.

    Le danger n’en serait que plus grand. L’enjeu est donc de voir plus loin que l’horizon du jour et d’imaginer un nouvel avenir à l’Europe, raccrochant à terme la Russie à un bloc eurasien pacifié.

    https://www.contrepoints.org/2022/03/04/422691-russie-attention-au-prochain-point-de-bascule-europe

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  3. GUERRE EN UKRAINE : ET SI VOUS VOUS PRÉPARIEZ AUX CONSÉQUENCES ?


    par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
    03/03/2022


    Il ne serait pas étonnant de voir bientôt le prix de l'essence à 2 euros 50 le litre.

    Voici donc plus d’une semaine désormais que l’Europe est touchée par une guerre d’un autre âge. Kiev, sous les bombes, est à moins de 2.000 kilomètres de Lyon à vol d’oiseau.

    Les prix des énergies vont exploser

    Mardi 1er mars, je vous ai expliqué combien ce conflit allait impacter nos vies et notre économie dans les prochains mois, et peut-être, dans les prochaines années. Aujourd’hui, je ne peux que vous conseiller d’envisager devoir vous adapter à la nouvelle donne, à la nouvelle “normalité” qui va devenir la nôtre.

    Sujet numéro 1 : l’énergie. le gaz, le fuel, le pétrole, dont les prix ont déjà explosé ces derniers mois, risquent de devenir absolument hors de prix demain, et pour longtemps. 2 euros 50 le litre d’essence ou de gazole n’a plus rien d’utopique, ni même, 3 euros. Le prix du gaz et du fuel domestique peut parfaitement bien doubler dans les prochains mois.

    Quant à l'électricité, que l’on pensait jusqu’ici abondante et bon marché, elle risque elle aussi de devenir rare et chère. Certains de nos voisins européens la payent deux fois plus cher que nous. Il est fort probable que nous les rejoignions bientôt... Il faut donc désormais tout faire pour réduire votre consommation. Dans l’ordre, il faut donc : isoler, installer des poêles à bois, et supprimer tout ce qui consomme inutilement de l'électricité.

    Et si vous pensiez à vous engager dans l'armée ?

    Sujet numéro 2 : l’alimentation. Je suis très sérieux ! La guerre signifie aussi pénurie. Ce que l’Ukraine ne pourra plus produire demain va nous manquer, tout comme ce que nous n'achèterons plus aux Russes aussi. Si vous avez un jardin, le potager comme le poulailler ne sont plus une option, mais un impératif.

    Enfin, dernier sujet , qui n’a rien d’anecdotique : sans emploi ou mal employé, sans formation ou mal formé, mais aussi salarié mais sans passion...et si vous pensiez... à l’armée ? L’Allemagne va recruter des dizaines de miliers de soldats dès cette année. Rien de tel n’a encore été annoncé en France, mais cela ne saurait tarder. Nous avons bel et bien basculé dans un nouveau monde : s’engager, c’est aussi une façon de s’y adapter.

    http://www.economiematin.fr/news-guerre-ukraine-preparation-consequences

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    1. Pays producteurs de pétrole:

      États-Unis: 16,2 %
      Arabie Saoudite: 13 %
      Russie: 12,1 %
      Canada: 5,5 %
      Iran: 5 %
      Irak: 4,9 %
      EAU: 4,2 %
      Chine: 4 %
      Koweït: 3,2 %
      Brésil: 2,8 %
      Mexique: 2,2 %
      Nigéria: 2,2 %
      Norvège: 1,9 %
      Venezuela: 1,6 %
      Angola: 1,6 %

      Ukraine: ??

      A 85 $ le baril les pays sont dans le rouge, mais à 107 $ !...

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  4. Et une taxe de plus pour sauver les énergies renouvelables !


    Michel Gay
    4 mars 2022


    La Commission européenne va proposer à ses membres une taxe sur les bénéfices réalisés par les entreprises du secteur de l’énergie lors de la récente flambée des prix du gaz.

    Selon l’agence Reuters citée par Boursorama, la Commission européenne va proposer à ses membres une taxe sur les bénéfices réalisés par les entreprises du secteur de l’énergie lors de la récente flambée des prix du gaz.

    Cette nouvelle recette serait ensuite investie pour subventionner encore un peu plus les énergies renouvelables et les travaux de rénovations permettant de réaliser des économies d’énergie.

    Un racket institutionnalisé

    Les gouvernements seront également encouragés à utiliser les recettes de ce racket institutionnalisé aux dépens des consommateurs-contribuables pour soutenir à la fois les industries touchées par la hausse des prix de l’électricité et les consommateurs précaires… avec leur propre argent !

    La proposition (qui devrait être publiée dans les prochains jours) ne prévoit pas directement l’introduction d’une taxe à l’échelle européenne, mais elle autoriserait les gouvernements à l’instaurer au niveau national sans enfreindre les règles européennes.

    La Commission européenne souhaite ainsi améliorer la sécurité énergétique de l’Europe et réduire son exposition à la volatilité des prix des combustibles fossiles.

    Cette nouvelle taxe permettrait ainsi d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables, mais Bruxelles semble avoir oublié le nucléaire pourtant champion de l’indépendance énergétique et de la lutte contre le changement climatique !

    Ces plans s’inscrivent dans le cadre des politiques européennes en matière de changement climatique que les pays de l’Union européenne et le Parlement européen négocient actuellement.

    Une première version de la proposition exigerait également des pays de l’UE qu’ils assurent les stocks de gaz avant l’hiver afin de se prémunir contre les chocs d’approvisionnement, et qu’ils accélèrent l’octroi de permis pour les nouveaux parcs éoliens et solaires (et pas nucléaire ?).

    Comment détruire encore plus l’énergie en Europe et… l’Europe

    Instaurer une taxe de plus sur un produit de première nécessité (l’énergie) dont le prix élevé provient majoritairement des taxes qui lui sont déjà appliquées pour subventionner des sources d’énergies inefficaces comme les éoliennes et les panneaux solaires est un délire opportuniste de la Commission européenne.

    Cette dernière, déboussolée, profite honteusement d’une situation anxiogène en Ukraine pour faire accepter des taxes qui iront enrichir encore plus les promoteurs éoliens et de panneaux solaires.

    C’est une fuite en avant de la Commission européenne vers le précipice énergétique, un délire de plus en plus fou qui nécessite de plus en plus d’argent (plus de 10 000 milliards d’euros !) pour cette fausse transition énergétique qui se trompe de chemin sous la férule des Allemands.

    Cette cynique politique énergétique européenne sans vision à long terme continue à prendre en otages les consommateurs-contribuables.

    https://www.contrepoints.org/2022/03/04/422706-et-une-taxe-de-plus-pour-sauver-les-energies-renouvelables

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  5. PÉTROLE RUSSE : PAS SANCTIONNÉ, MAIS BOYCOTTÉ


    par PAOLO GAROSCIO
    04/03/2022


    Le 3 mars 2022, le baril de Brent a connu un pic à plus de 119 dollars.

    La pluie de sanctions contre la Russie a touché quasiment tous les secteurs, entre les sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne et celles décidées de manière unilatérale par les entreprises ou les particuliers. Néanmoins, l’énergie a été épargnée : aucune sanction sur le gaz ou le pétrole russes n’ont été décidées. Et pour cause : l’Occident, en particulier l’Union européenne, sont très dépendants des énergies fossiles en provenance de Moscou.

    Une décision stratégique qui n’a pas eu l’effet escompté : même sans sanctions, le pétrole russe est boycotté sur les marchés.

    Des millions de baril de pétrole en moins sur les marchés

    D’un point de vue purement économique, l’augmentation du prix du pétrole en Bourse depuis le début de l’invasion en Ukraine n’est pas totalement justifié : si les craintes sont élevées sur les marchés, l’offre de brut n’a pas évoluée. Aucune sanction n’est prévue contre le pétrole russe, la Russie étant le deuxième pays producteur au monde, tandis que l’OPEP+ n’a pas changé sa production, ayant opté pour un statu quo et donc une augmentation progressive de la production de brut.

    Mais selon Andy Lipow, président du cabinet Lipow Oil Associates interrogé par CNN jeudi 3 mars 2022, le marché ne se comporte pas comme prévu. Près de 4,3 millions de barils de pétrole russe par jour auraient été enlevés du marché… par la seule décision des entreprises du secteur. Or, l’Occident avait opté pour l’absence de sanctions contre le pétrole et le gaz russes justement pour éviter un emballement de ce type.

    Les entreprises ont peur du pétrole russe et l’ont banni

    Il semblerait que les entreprises du monde entier aient tout simplement peur : le secteur de l’énergie, mais également le secteur bancaire et le secteur du transport, ne veulent plus faire affaires avec la Russie concernant son pétrole, et ce même si aucune sanction n’est prévue. La crainte majeure ? De s’attirer les foudres du public, mais aussi des régulateurs.

    Andy Lipow souligne l’importance de cette fronde par un exemple concret : une cargaison de pétrole brut vendue 18,6 dollars le baril en-dessous du prix de marché du Brent… qui n’a pas trouvé preneur.

    En attendant que la situation se stabilise, le prix du pétrole en Bourse a atteint des records historiques, avant de retomber : le 4 mars 2022 au matin, le baril de Brent s’échangeait à 111 dollars après avoir frôlé les 120 dollars la veille.

    http://www.economiematin.fr/news-petrole-hausse-prix-russie-boycott-marches-ukraine

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  6. La Russie ébranle « l’ordre mondial » occidental


    2 mars 2022
    par Samer Zoughaib.


    Certes, c’est l’armée russe qui a pénétré en territoire ukrainien et qui assiège les villes de ce pays et non l’inverse. Mais cette version simpliste suffit-elle pour expliquer les raisons et les enjeux de ce conflit ? Ne faut-il prendre du recul pour comprendre ce qui se passe et déterminer les responsabilités réelles des uns et des autres ?

    La lecture au premier degré présentée par les médias mainstream dit que « l’Ukraine se défend contre une invasion russe ». Cette explication est servie par les élites dirigeantes américaines et européennes à leur opinion publique sous forme de matraquage continu. Tout l’arsenal de la propagande est déployé : exagération, amalgames, montages de photos et de vidéos, victimisation des uns et diabolisation des autres. Pour s’assurer que cette seule version arrivera aux populations occidentales, les pays soi-disant démocratiques ont procédé à une vaste censure des avis contraires pour étouffer toute voix discordante au mépris de la liberté d’expression et de la diversité des sources ; des valeurs au nom desquelles l’Occident a mené des guerres et assujetti des peuples. Mais lorsque ces valeurs ne servent plus ses intérêts, ce même Occident les piétine sans état d’âme.

    Une guerre de l’OTAN contre la Russie

    Ce qui se passe en ce moment n’est pas une « invasion de l’Ukraine » par la Russie mais une guerre de l’OTAN contre ce pays.

    Moscou a choisi de passer à l’action avant que l’étau ne se referme sur ses frontières. Avant d’en arriver là, elle a essayé par tous les moyens de se faire accepter comme État souverain et indépendant par ses « partenaires » occidentaux, selon le terme utilisé par les dirigeants russes. Mais les Occidentaux ne veulent pas des partenaires. Ils exigent des vassaux, des « alliés » prêts à abandonner une partie ou toute leur souveraineté, pour être acceptés dans le club des « grands » en tant qu’acteur subalterne, simple exécutant des rôles et des fonctions attribués dans un monde aménagé autour des intérêts des États-Unis.

    Or la Russie, comme la Chine, l’Iran et d’autres pays, refuse ce rôle. Elle exige que ses intérêts soient pris en considération par la puissance hégémonique et parmi ces intérêts figure, en premier lieu, sa sécurité et son intégrité territoriale.

    Il est inconcevable qu’un pays souverain accepte un dispositif militaire hostile à ses frontières. L’élargissement de l’OTAN vers l’Est, malgré les promesses contraires faites à la Russie dans la foulée du démantèlement de l’Union soviétique, n’ont pas été respectées.

    Le processus d’encerclement de la Russie s’est accéléré ces deux dernières décennies avec la complicité des Européens bien que la Russie a exprimé à maintes occasions une volonté d’établir une dynamique de coopération sincère bénéfique à tous. Mais Washington et ses alliés ont fait la sourde oreille à ces propositions.

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  7. Objectif de la Russie : un monde multipolaire

    La réaction de la Russie au processus d’encerclement était inévitable et prévisible. En ignorant les craintes et les mises en garde de Moscou, les élites dirigeantes occidentales ont pris consciemment le risque de replonger l’Europe et le monde dans une nouvelle Guerre froide et de placer l’humanité au seuil d’une troisième guerre mondiale.

    La Russie a décidé de passer à l’attaque pour se défendre avant qu’il ne soit trop tard. Elle s’attaque avant tout à un « ordre mondial » imposé par l’Occident.

    Son objectif déclaré est de permettre l’aménagement d’un ordre mondial multipolaire, débarrassé de l’hégémonie des États-Unis, responsables de 70% des conflits qui ont éclaté depuis la Seconde Guerre mondiale, comme l’a montré un communiqué publié par l’ambassade de Chine à Moscou.

    L’acte fondateur de ce nouvel ordre, basé sur des relations équilibrées et une coopération bénéfique pour tous, a été énoncé dans un communiqué conjoint publié par les présidents russes et chinois après leur sommet, le 4 février dernier.

    Sur un plan strictement militaire, le but de la Russie n’est pas d’occuper l’Ukraine mais de convaincre ce pays d’accepter un statut de neutralité pour mettre en échec son encerclement par l’OTAN.

    À ce stade de l’opération militaire, l’armée russe n’utilise pas toute sa puissance de feu, évite d’entrer dans les grandes villes ukrainiennes – se contentant de les encercler – et de provoquer d’importantes destructions des infrastructures civiles.

    L’Occident, lui, cherche à entraîner les Russes dans une longue guerre d’usure pour tenter de rééditer le scénario afghan qui a accéléré la chute de l’Union soviétique.

    Dans ce conflit, Américains et Européens ont oublié leurs petits désaccords et font front commun contre la Russie, n’hésitant pas à fournir armes, matériel, hommes et argent pour que les Ukrainiens se battent à leur place. Ce n’est pas grave si le peuple ukrainien sert de chair à canon pour maintenir l’hégémonie occidentale sur le monde.

    La Russie non plus n’est pas seule. D’importants pays, comme la Chine et l’Iran, la soutiennent, ou refusent de la condamner, comme l’Inde, le Brésil et la plupart des pays africains et asiatiques. Car la Russie aussi se bat pour tous les autres afin de les débarrasser de l’hégémonie américaine.

    https://reseauinternational.net/la-russie-ebranle-lordre-mondial-occidental/

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  8. Pendant que l’Ukraine flambe, le puçage des populations continue


    par Hashtable.
    4 mars 2022


    Rien de tel qu’une bonne crise pour occuper les esprits. Et faire oublier une bonne crise. Et faire obstinément avancer un agenda mondial.

    Pas de doute : il y a une méchante guerre en Ukraine dont rien n’indique pour le moment qu’elle sera gagnée facilement par les Russes ou les Ukrainiens. La propagande des deux côtés est maintenant sans répit, propagande des deux côtés qui s’ajoute aux biais des médias occidentaux pourris de déformations plus ou moins professionnelles et d’une absence d’auto-critique que la « pandémie » (rappelez-vous, c’était la crise précédente) n’avait absolument pas remis en question.

    Les esprits sont donc tous tournés vers l’Europe de l’Est et chacun y va de sa fine analyse sur le caractère imprédictible (ou prétendu tel) de Poutine, sur les forces en présence, sur les vraies raisons du conflit et, bien sûr, sur les objectifs réels des uns des autres, dont tout le monde sait qu’ils sont accessibles à quelques clics de souris, sur l’un ou l’autre réseau social pas du tout contrôlé de bout en bout.

    Et après deux années à découvrir que nos médias racontaient à peu près n’importe quoi à peu près tout le temps, tout le monde a immédiatement oublié. On recommence à donc écouter avec ferveur les mêmes médias débiter les mêmes approximations, les mêmes mensonges, à cacher les mêmes vérités inconfortables au discours officiel, participant ainsi à l’espèce de communion d’esprit débilitante dans laquelle une masse considérable d’individus barbote avec une certaine volupté.

    C’est extraordinairement pratique parce que ça permet de faire passer complètement en dehors du champ de vision toute une avalanche de nouvelles qui ne sont bonnes que pour une infime proportion de l’Humanité et qui sont des cauchemars en devenir pour plus des 99.9% restants. À l’instar d’un gorille au milieu d’un jeu de balle qu’absolument aucun observateur ne semble voir tant on lui a focalisé l’attention sur la baballe, les médias et les politiciens actuels semblent décidés à nous faire compter les passes pour oublier le gorille au milieu du jeu :

    Car au moment même où Poutine tentait son aventure ukrainienne, propulsant l’Europe puis le monde dans une torpeur pré-thermonucléaire avec des petits bouts de combinaison NBC et des gros morceaux de guerre pas assez froide, la presse relayait avec une discrétion de violette plusieurs avancées majeures de différentes entités étatiques et para-étatiques dans le domaine de l’identité électronique.
    C’est ainsi qu’avec vigueur et obstination, l’OMS continue de pousser l’idée d’imposer un passeport vaccinal mondial, bien évidemment électronique, présenté comme la clé de déplacements internationaux fluides et joyeux.

    Eh oui : même si l’expérience passée des petits Pass Sanitaires puis vaccinaux aura permis de bien prendre conscience de la société à deux vitesse que les institutions promotrices tentaient de mettre en place, l’agenda se poursuit sans sembler vouloir dérailler. Et le fait que ces pass et autres numérotations citoyennes puissent être, très concrètement, employés pour mettre en place ségrégations, divisions et punitions sur chaque individu ne semble plus effaroucher qu’une petite bande d’irréductibles (d’ailleurs commodément appelés complotistes ou tout autre qualificatif discréditant du moment, depuis vaccino-sceptique ou antivax jusqu’à fasciste).

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  9. Mieux encore : en parallèle de l’OMS et de ses funestes projets d’étiquetage de la population, les États-Unis, bien qu’abandonnant État par État les différentes obligations plus ou moins ridicules qu’ils avaient mises en place, ne s’empêchent pourtant pas de réfléchir très fort à la mise en place d’un passeport vaccinal local : le projet de « SMART Health card » permettra enfin de numériser les actuels petits cartons vaccinaux du CDC et de bien marquer le cheptel contribuable (électroniquement d’abord, le fer rouge sera pour plus tard).

    Le projet n’est pas simplement une idée en l’air qu’il conviendrait encore de fixer. En pratique, le fonctionnement précis de ce passeport est déjà suffisamment connu et détaillé pour permettre à pas mal d’autres pays de rejoindre les États-Unis (et l’OMS donc) dans leur envie folle de surveiller tout le monde, tout le temps : ainsi, toutes les provinces canadiennes ont déjà adopté la vérification de la SMART Health Card, tout comme Aruba, les îles Caïmans, Singapour et le Japon. En Afrique, la SMART Health Card est déployée au Kenya et au Rwanda, les premiers des 32 pays africains de l’alliance « Smart Africa » à adopter une approche numérique des dossiers médicaux.

    Quant à l’Union européenne, … eh bien sans surprise, elle a déjà tout dans ses cartons dont une bonne partie sont maintenant déjà ouverts et ont leurs emballages déjà défaits : de la même façon qu’il convient de façon impérative de traquer l’individu partout aux Amériques et en Afrique, il ne serait pas convenable ni propret d’oublier l’Europe qui a donc bondi sur l’occasion de construire son système d’identité électronique, eID, qui permettra – cela va sans dire mais disons-le quand même – d’apporter la sécurité, la prospérité, la paix partout dans le monde (comme, du reste, l’Union européenne était censée apporter sécurité, prospérité et paix dans le monde avec le succès qu’on peut mesurer).

    Grâce aux efforts déployés (sous couvert de « sécurité »), tous les États occidentaux puis, bientôt, tous les États mondiaux auront un moyen de pister chacun d’entre nous et, de façon bien plus pratique, de lui interdire toute transaction commerciale, toute interaction sociale, toute vie, sans avoir même à tirer le moindre coup de feu, sans avoir à faire usage de la force, sans avoir à mobiliser une police ou une armée coûteuses.

    On ne sait pas comment s’achèvera le triste cirque ukrainien, mais rien ne semble vouloir arrêter l’asservissement des peuples. On détourne notre attention avec l’incohérence crasse maintenant habituelle (on veut la liberté des Ukrainiens mais on est farouchement contre celle des Français, non vaccinés, pas assez pucés-passés-QRCodisé, par exemple), mais c’est malheureusement pour mieux laisser toutes les autorités occidentales fabriquer nos propres chaines, placer nos propres barreaux à la prison que nous nous construisons avec application.

    https://reseauinternational.net/pendant-que-lukraine-flambe-le-pucage-des-populations-continue/

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