- ENTREE de SECOURS -



mardi 13 avril 2021

Masque en extérieur : on a l'air de quoi ?

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire

lun., 12 avr. 2021 20:24 UTC


Si, semble-t-il, il n'existe pas encore de consensus scientifique sur l'efficacité du masque en extérieur, deux études devraient faire réfléchir ceux qui décident du sort qu'ils réservent à nos libertés. C'est ainsi que Courrier international, citant le Irish Times, vient de révéler que, en Irlande, 0,1 % des contaminations ont eu lieu à l'extérieur, soit 1 pour 1.000 !

Sur les 232.164 Irlandais recensés cas positifs depuis le début de la pandémie, seulement 262 l'ont été à l'extérieur. C'est infime. Alors, je dirais que c'est absurde d'imposer cette muselière dans un endroit où l'on ne fait que se croiser, comme dans une rue. Pire encore, d'être verbalisé alors que vous êtes seul dans une rue et que vous n'êtes pas masqué. Et sur une plage ! Une autre étude, celle de l'Institut Pasteur publiée le 9 mars dernier et passée inaperçue tant elle contredit la doxa ambiante, a démontré que sur 77.208 contacts uniques, 5 % des contacts infectieux l'ont été à l'extérieur. Pasteur précise que 8 contaminations sur 10 l'ont été dans un espace mal aéré.

En revanche, la conclusion tirée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) sur le port du masque hors de chez soi ou d'un lieu clos semble donc loin d'être réaliste mais plutôt fondée sur cet imbécile principe de précaution qui pourrit la vie des Français : « Dans les lieux extérieurs très fréquentés, où la distanciation physique est difficile à mettre en œuvre, le masque permet d'éviter de projeter des gouttelettes sur les personnes qui se trouvent à proximité, et donc de les protéger. »

Pour le Dr Davido, l'intérêt de rendre le port du masque obligatoire à l'extérieur est avant tout une mesure pédagogique. Ce à quoi lui répond le docteur Guillaume Barucq, dans une tribune du Figaro, que « le port du masque est devenu une mesure plus politique que sanitaire », surtout en l'imposant, par décision préfectorale, sur les plages. « Être masqué sur une plage n'a aucun sens, c'est absurde », écrit-il. Et il explique sa position en déclarant que le Covid-19 se transmettant par aérosols, les grands espaces ventilés ne permettent pas la contamination. Et de préciser que « la richesse de l'air marin en sels minéraux et oligo-éléments est un atout majeur pour le traitement des maladies respiratoires ». Et n'est-il pas vrai qu'il fut un temps où les sanatoriums fleurissaient le long de nos côtes pour abriter les Français atteints de maladies respiratoires ?

Alors, les préfets ne devraient-ils pas réfléchir un peu avant de signer des arrêtés qui empêchent les Français de profiter pleinement de la nature et de leur liberté ?

La bataille du masque est loin d'être gagnée par les anti-masques à l'extérieur dont, vous l'avez deviné, je suis un ardent défenseur. Et je me refuse, quoi qu'il arrive, à me balader sur nos belles plages de la côte Atlantique masqué comme un voleur.

https://fr.sott.net/article/36975-Masque-en-exterieur-on-a-l-air-de-quoi

20 commentaires:

  1. Fiasco sanitaire : le rapport du sénat qui accuse

    Après six mois de travaux, c’est un imposant rapport de 452 pages qui est publié par le Sénat.


    14 AVRIL 2021
    Par Bernard Kron.


    Cette situation est dénoncée dans Blouses blanches colère noire que j’avais commencé à écrire pendant les grèves des soignants au début de 2019. Il est prémonitoire et dénonce la totale impréparation de tout le système.

    REVENONS À LA PÉNURIE DE MASQUES EN 2020

    La commission d’enquête du Sénat sur la gestion du Covid-19 accuse le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, d’être responsable du manque de masques à l’arrivée du virus, sans en avoir averti Agnès Buzyn. Les sénateurs reprochent au ministre de la Santé, Olivier Véran, et au gouvernement d’avoir « sciemment dissimulé le fiasco des masques ».

    Des plaintes ont été déposées et des procédures pénales sont en cours.

    Après six mois de travaux, c’est un imposant rapport de 452 pages qui est publié par le Sénat.

    Le rapport analyse avec précision comment la France s’est trouvée démunie en nombre de masques. Il révèle le rôle majeur qu’a joué dans ce fiasco l’actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon, puis les errances du ministre de la Santé, Olivier Véran, pour reporter la responsabilité sur les gouvernements passés, et ne pas reconnaître la pénurie.

    Disparition des stocks de FFP2

    Les sénateurs résument :

    La pénurie de masques restera le triste symbole de l’état d’impréparation du pays et du manque d’anticipation des autorités sanitaires face à la crise.

    Ils rappellent des éléments déjà connus sur le changement de doctrine intervenu en 2013, avec Marisol Touraine, et amorcé en 2011, quand Xavier Bertrand était ministre de la Santé.

    De 2011 à 2016, le stock stratégique de masques FFP2 est passé de 700 millions d’unités à 700000.

    Un assèchement justifié par ce changement de doctrine du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

    Selon les sénateurs :

    Or, les interprétations qui en ont été faites sont contestables : aucun de ces documents ne suggère l’abandon d’un tel stock

    Par ailleurs, on peut lire :

    Selon Xavier Bertrand, une logique budgétaire et court-termiste aurait présidé à ce choix.

    Bien qu’alerté, Jérôme Salomon a choisi de ne pas reconstituer les stocks, sans en informer semble-t-il Agnès Buzyn, et a fait « modifier a posteriori les conclusions d’un rapport d’experts », toujours selon le sénat.

    Le fiasco des masques a-t-il été sciemment dissimulé par le gouvernement ?

    Dans cette drôle de guerre, les masques vont à nouveau jouer un rôle essentiel. C’est cette fois tout le gouvernement est mis en cause.

    Les sénateurs évoquent :

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  2. Une pénurie sciemment dissimilée […] Le fiasco des masques a été sciemment dissimulé par le gouvernement durant la crise.

    On se souvient des déclarations sur les stocks suffisants de masques, sans parler des propos sur leur inutilité pour la population.

    Plusieurs responsables ont nié toute pénurie d’équipements de protection individuelle y compris pour les soignants. Pourtant, des documents étudiés par la commission d’enquête attestent que cette situation était connue du Gouvernement depuis – au moins – le 13 mars 2020, contrastant avec un discours exagérément optimiste.

    Si Olivier Véran reconnaît devant le Sénat, le 19 mars, que « notre pays n’était – hélas ! – pas préparé, du point de vue des masques et des équipements de protection, à une crise sanitaire » il l’explique « en raison d’une décision qui a été prise voilà neuf ans ».

    Le rapport sénatorial recadre les choses sur cette réécriture de l’histoire dédouanant les ministres :

    L’absence de préparation du pays à une crise sanitaire […] ne découle en rien d’une décision d’il y a neuf ans mais d’un enchaînement de décisions initié en avril 2017 et dont l’élément principal a été la décision d’octobre 2018 de ne quasiment pas remplacer les 613 millions de masques à détruire.

    Des commandes de masques très chères… et en retard

    Le rapport souligne :

    Au 15 juin, 3,9 milliards de masques ont été commandés (dont 2,7 milliards en Chine), pour un coût total de 2,8 milliards d’euros.

    Donc un prix largement au-dessus de la normale. Et les sénateurs de dénoncer :

    L’absence d’anticipation de l’État l’a en outre conduit à payer ces masques à un tarif exorbitant en comparaison des prix pratiqués en temps de paix. Si le choix avait été fait en octobre 2018 de reconstituer les stocks de masques chirurgicaux à hauteur d’un milliard d’unités, le coût budgétaire aurait été de 27 millions d’euros, contre 450 millions d’euros durant la crise.

    Par ailleurs,

    Les délais de livraison de ces commandes ont contraint les soignants à être sous-équipés pendant des semaines […] En outre, la quantité de masques reçus mais inutilisables ou mis en quarantaine dans l’attente de contrôles plus approfondis s’élevait à environ à 30 % fin mai, chiffre particulièrement alarmant mais malheureusement peu étonnant au regard de la précipitation avec laquelle le gouvernement a dû agir pour reconstituer les stocks.

    LES TESTS

    Avec les masques, les tests, c’est l’autre grand loupé de cette crise. Après un sérieux retard à l’allumage par rapport à un pays comme l’Allemagne dans le déploiement des tests, les choses ont eu du mal à s’améliorer.

    Les sénateurs ajoutent :

    Victime de son succès, la politique de tests, désorganisée, n’a pas permis d’endiguer la circulation du virus à la veille de la deuxième vague.

    Échec du traçage et de l’isolement

    « Avant le lancement de sa version 2, les atermoiements dans le développement de l’application StopCovid » n’ont rien arrangé. L’isolement ensuite des malades s’est « réduit à l’invocation » tranchent les sénateurs.

    LE NAUFRAGE HOSPITALIER : LES ILLUSIONS D’UNE GESTION HOSPITALO-CENTRÉE

    Si l’hôpital a fait au mieux lors de la première vague, cela a été particulièrement dur pour les soignants que les Français applaudissaient alors chaque soir à 20 heures.

    Ils sont salués par les sénateurs :

    Libérés de carcans administratifs et de la contrainte budgétaire, l’hôpital et ses personnels ont montré une capacité d’adaptation extraordinaire.

    Mais la situation est devenue dramatique.

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  3. L’embolie du système de prise en charge a acculé les soignants à une priorisation des patients préjudiciable aux plus vulnérables […] Si les comparaisons sont rendues difficiles par la variation des ordres de grandeur d’une année sur l’autre, les données montrent toutefois un creux dans la part des plus de 75 ans admis en réanimation la semaine du 30 mars au plus fort de la crise.

    Une gouvernance dépassée, une gestion centralisée

    À une insuffisante coordination des instances d’expertise scientifique, s’est ajoutée une organisation peu lisible et peu efficiente d’une communication de crise gouvernementale jugée trop verticale […] Les querelles entre scientifiques sur la gestion de l’épidémie ont également pesé sur la capacité des pouvoirs publics à emporter l’adhésion de la population à des recommandations sanitaires souvent évolutives.

    La gestion centralisée est restée sourde aux alertes du terrain venant des collectivités et aux grèves et manifestations de 2019 avant la pandémie.

    LES PROPOSITIONS DES SÉNATEURS

    Ils formulent une série de propositions dans leur rapport.

    Des enseignements tirés de leurs travaux, au premier desquels la nécessité de « sécuriser la gestion des stocks stratégiques ».

    Il convient de :

    Prévoir la constitution au plus près des besoins de stocks de crise de masques chirurgicaux et FFP2, de se doter des moyens de contrôler et d’en suivre le niveau.

    Il faut ainsi :

    Définir, entre chaque agence régionale de santé et les établissements de santé et médico-sociaux, en fonction des caractéristiques de leur activité, le stock que ces derniers doivent détenir et en établir un recensement régulier et précis.

    Dans mon livre Blouses blanches colère noire je dénonce cette accumulation d’agences et de strates administratives qui coûtent cher et se contredisent.

    LA SATURATION DES SERVICES DE RÉANIMATION

    Les services de réanimation sont malades de la mauvaise gestion des hôpitaux ; les contaminations à l’hôpital se chiffrent à 40 000 cas en un an, les personnels sont épuisés, il y a pénurie de tout et retard du déploiement des oxygénateurs et de lits en amont et en aval.

    La saturation des réanimations est un alibi qui témoigne de l’impréparation car rien n’a été fait.

    Or, on nous avait promis quantité de lits supplémentaires.

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  4. Lors du premier confinement on a séparé les circuits et fermé les chambres à deux lits. Les soignants sont alors épuisés et aucune mesure n’a été prise pour former les aide-soignants et les étudiants en fin de cycle aux gestes de base de la réanimation, mesurer la saturation en oxygène des malades Covid et savoir les surveiller.

    La surcharge des services de réanimation n’a pas été anticipée par des mesures d’urgence.

    On n’a pas formé de personnels en recyclant les étudiants soignants à la surveillance de détresses respiratoires et en équipant de centrales d’oxygène les hôpitaux fermés, comme l’Hotel-Dieu et le Val-de-Grâce.

    Si des centrales à oxygène sont installées dans ces hôpitaux fermés ce serait 200 lits que l’on pourrait équiper d’optiflow avec un personnel plus léger qu’en réanimation, et donc facile à former. Cela éviterait la menace théorique de saturation des réanimations et l’obligation de transférer des malades graves vers d’autres régions.

    La réquisition des services de réanimation a paralysé totalement la chirurgie en dehors des urgences. Les malades devaient attendre au prix de complications parfois mortelles. Après le confinement la reprise des activités a été difficile par manque de tests et de produits d’anesthésie, les ARS les réservant aux services de réanimation.
    Faute de préparation les blocs opératoires et leur personnel sont réquisitionnés au détriment d’interventions chirurgicales de nouveau reportées.

    LA CAMPAGNE DE VACCINATION DE 2021 CONTRE LA COVID

    De nombreux pays ont commencé leur campagne de vaccination dès décembre 2020.

    Quelle organisation pour la vaccination en France ?

    Une consultation des autorités compétentes a été menée par la HAS. Celle-ci promet une information transparente.

    Le professeur Alain Fischer en charge de son organisation avait déclaré :

    L’élément essentiel c’est d’assurer que ces vaccins, le jour où on pourra commencer à les administrer à nos concitoyens, aient été validés comme étant raisonnablement sûrs et efficaces. Il faudra du temps pour savoir si cette balance entre les bénéfices et les risques soit extrêmement favorable.

    La confiance dans les vaccins avait en effet été ébranlée avec l’échec de celle contre le H1N1 pour laquelle les médecins n’avaient pas été sollicités. La vaccination contre la Covid-19 ne devrait pas être obligatoire car elle serait contre-productive ; mais le législateur est sournois et trouvera les biais pour l’imposer.

    Cela implique notamment de rendre publiques les données scientifiques disponibles au sujet de l’efficacité et de la sécurité des vaccins après leur mise sur le marché.

    Israël très en avance dans cette vaccination transmettra ses données aux deux laboratoires qui lui ont fourni ces vaccins.

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  5. Les professionnels de santé devront jouer un rôle central dans l’information, la vaccination elle-même et le suivi des personnes. À ce titre, une information claire, précise et mise à jour devra leur être délivrée au sujet de l’évolution de l’épidémie, de la stratégie vaccinale et sur les bénéfices et les risques. Une transparence totale sur la gestion des stocks et sur les contraintes garantira que l’allocation des vaccins entre les citoyens soit bien équitable.

    L’élargissement des compétences vaccinales aux infirmiers et aux pharmaciens aiderait à atteindre une couverture vaccinale optimale dans les populations ciblées. Malheureusement le manque de doses la rend chaotique.

    Le pays devait disposer de 20 millions de doses dans un premier temps mais en a reçu seulement un million en janvier. Les personnes fragiles avec comorbités, les EHPAD et les soignants ont été prioritaires.

    La société MacKinsey a été chargée par Olivier Véran d’organiser la campagne en France. Le coût est exorbitant et la démarche parfaitement inutile, car ce qui manque en effet ce sont les vaccins.

    La campagne de vaccination est-elle ubuesque ?

    Compte tenu de la conservation à basse température nécessaire pour certains vaccins, le démarrage a été complexe.

    Plusieurs vaccins sont déployés mais la confiance en France n’était pas encore au rendez-vous, expliquant peut-être les retards ; sans compter le fait de ne pas avoir anticipé les commandes. Les doutes ont rebondi avec le vaccin Astrazeneca qui serait responsable de thromboses. Il sera donc réservé aux volontaires et aux personnes âgées de plus de 60 ans.

    Le succès de la vaccination va permettre de rouvrir les pays mobilisés précocement comme Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Le paradoxe est que les pays qui ont échoué dans la phase un, face à la propagation de la contamination sont plus prompts à réussir la phase deux, celle de la vaccination.

    L’exemple type est celui de nos voisins Britanniques dont la gestion catastrophique de la pandémie a conduit à une campagne de vaccination accélérée. À l’inverse, l’Asie qui a su limiter la pandémie en fermant ses frontières est en retard pour les vaccins et va se trouver confrontée à un dilemme, rester en vase clos.

    QUEL AVENIR POUR LE SYSTÈME DE SOINS ?

    Le Ségur de la santé a apporté un léger baume aux soignants grâce à des augmentations et des primes. Mais il n’apporte pas de réponse à la situation car les quatre lois sur la santé à l’origine d’un hospitalo-centrisme excessif n’ont pas été abrogées.

    La Loi Ma santé 2022 n’a pas été refondée avec le Ségur de la santé. C’est un faux espoir car elle ne tourne pas le dos à cette sur-administration coûteuse et paralysante.

    Les soignants ont été envoyés au combat contre la Covid sans armes, ni masques, ni surblouses. Cinquante médecins libéraux sont morts et des milliers de soignants ont été contaminés et présentent des séquelles respiratoires.

    Le mal devrait être traité à sa racine en combattant cette sur-administration étatique de la santé.

    La suppression de l’ENA est actée mais le diable se cache dans les détails et il est malin… Cette suppression est-elle le début du dégraissage du mammouth administratif et la fin de la pensée dogmatique de la caste des élites pour conserver les meilleurs postes ? Tous les grands corps de l’État devraient être réformés.

    L’explosion menace tout le système qui doit être refondé.

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  6. Ces pistes sont détaillées dans Blouses Blanches colère noire. Ce livre trace le chemin à suivre pour remettre au premier rang le système de soins de la France. Il faudra du sang, de la sueur et des larmes.

    https://www.contrepoints.org/2021/04/14/395231-fiasco-sanitaire-le-rapport-du-senat-qui-accuse

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    Réponses
    1. Pourquoi les masques ont-ils été retirés des stocks sans encore être renouvelés ? Il ne s'agit pas d'une question-piège mais d'une simple formule non-encore appliquée et découlant de retards à l'allumage. Pour faire simple, les masques dits 'chirurgicaux' (bleu-blanc) et les FFP2 (équiv.N95) n'étaient pas encore 'intelligents'. Whôaw ! Là, je sens que çà se complique. Faut dire que dans le programme (pour initiés "Mort totale de 7 milliards d'habitants") après la fausse déclaration de pandémie (alors que la grippette n'était qu'au stade d'épidémie) les masques porteurs de nano-technologie devaient être là mais n'y étaient pas. Bêh voila. Donc: fallait faire avec ! Avec quoi ? Bon, heu, on va dire... on va dire que... qu'ils s'en fabriquent eux-mêmes ! Si(si ! C'est bon çà ! 'Protégez-vous des virus avec un grillage' ! Hahaha ! (Si-si, elle est bonne !).

      Bon, pour être clair, les 'masques' faits-maison et les dits 'chirurgicaux' font entre 50 et 150 microns. Les FFP2 (avec lesquels on a du mal à respirer et qui portent une valve d'expiration sous le 'bec de canard') font 3 microns. Whôaw ! C'est déjà mieux ! Oui mais... le virus... lui... ne mesure que... 0,1 à 0,5 micron !!! ET DONC IL EN PASSE DES MILLIONS !

      Oui mais chez IBM ils disent que le N95 bloque jusqu'à 95 % des virus ! Exact. Sont appelés 'virus' tout truc qui va du grain de sable à la boule de neige en passant par le ballon de foot reçu en pleine gueule quand c'est pas un lampadaire sur le trottoir ! Enfin bref, vous voyez quoi !

      Mais alors... ils se foutent de notre gueule ?! Bêh oui !... ILS SE FOUTENT DE NOTRE GUEULE ! Parce que il ne peut être fabriqué de masque antivirus because que se serait de se mettre un sac en plastique sur la tête !
      Un virus est TROP PETIT pour être arrêté (comme les rom qui volent ?).

      Mais revenons à ces masques dits 'intelligents'. Quoi c'est ? Çà être machin dans truc appelé morgellon ou antenne excitable à distance grâce à la 5G. Là, on comprend mieux. Ils se présentent sous formes de brins de 2 ou 3 cm ou de poussières incluses dans le tissu du masque et respirées continuellement par le cobaye qui s'infecte et cède la gestion de ses cervelles à une compagnie privée.

      😎 Visualisation de la taille relative des particules (comme COVID-19)

      mardi 20 octobre 2020

      https://huemaurice5.blogspot.com/2020/10/visualisation-de-la-taille-relative-des.html

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  7. Ceci n'est pas un masque ! L'analyse de deux psychanalystes et sociologues sur les effets mentaux de ce port généralisé


    Jean-Claude Paye, Tülay Umay
    Voltairenet.org
    mar., 13 avr. 2021 16:37 UTC


    Dès le début de la pandémie de Covid-19, nous avons souligné que le port généralisé du masque chirurgical ne répondait pas à une nécessité sanitaire, mais réactivait un comportement archaïque. Nous publions aujourd'hui l'analyse de deux sociologues sur les effets mentaux de ce port généralisé. Il induit, selon eux, des comportements psychotiques que nous pouvons vérifier avec l'accroissement actuel des troubles psychiatriques.

    L'obligation du port généralisé du masque est emblématique de la gestion de la « pandémie ». Cette contrainte n'est pas d'ordre sanitaire et témoigne d'un hors sens. C'est un commandement se présentant, en même temps, comme une loi et la destruction de celle-ci. Elle est le passage à l'acte d'une sortie du Politique.

    Les raisons de l'obligation peuvent se résumer au fait que, sans elle, il n'y aurait aucun signe manifeste de « l'extrême » gravité » supposée de la covid. La centralité du port du masque réside dans le fait, qu'en nous rappelant constamment la « pandémie », la contrainte nous place dans le regard du pouvoir nous confisquant notre intime.

    Elle réduit la conscience à un « s'éprouver soi-même ». « L'expérience de ne pas pouvoir sortir de soi [1] » n'est pas une chose extérieure, elle n'occupe pas une partie de notre existence, elle devient notre vie même.

    Ce qui s'éprouve marque le « covidé », car c'est un discours sans parole, ne pouvant s'inscrire et ainsi faire corps. Il empêche tout oubli et ne peut être refoulé. Constamment réactivée, l'obligation du port du masque provoque un éternel retour du traumatisme.

    Le discours sur la « pandémie » s'oppose à la culture, il nous enferme dans « la vie nue ». Il menace la capacité de tout être humain de refouler, afin de de ne pas être pétrifié. Ici, le masque corona dévoile directement le Réel humain, plus précisément, son « être pour la mort ».
    L'obligation devient alors une loi suprême conditionnant notre « liberté » et instituant un rapport négatif avec soi et avec l'autre. Elle nous enjoint de renoncer à notre vie. Le réel de la mort n'étant plus canalisé par la culture, il recouvre la totalité de l'existence.
    Ainsi, le masque corona n'est pas l'articulation du symbolique et du réel. Il n'est donc pas un masque, car il n'est pas voilement. À l'opposé du masque grec ou romain, il ne dissimule pas le visage, il le fait disparaître.

    Là où porter un masque relevait d'une fonction de protection du corps symbolique, il devient, ici, profanation du corps social et individuel. Il n'est plus, comme le masque de l'antiquité grecque, une articulation entre le visible et l'invisible et ne permet plus d'accéder à un réel voilé. Le masque corona est au contraire une provocation du Réel, permettant un déchaînement de la pulsion de mort.

    La pulsion de mort est la structure même de la pandémie. Générique et universelle, elle se « fonde sur une détresse physiologique et sur la rage impuissante » [2] de l'infans, de celui qui ne peut parler. Elle empêche tout libre arbitre et induit une acceptation généralisée du port du masque. Cette pulsion devient la revendication d'un idéal qui est d'échapper à la condition humaine et ainsi l'acceptation d'un passage vers le transhumanisme.

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  8. Un « faire voir »

    C'est bien dans le cadre d'un « faire voir » que l'OMS recommande [3] de porter le masque, alors que, en même temps, il reconnaît que ce dispositif ne permet pas d'arrêter le virus et de protéger celui qui le porte. L'avantage que l'organisation voit dans cette incitation réside dans la modification des comportements des populations, qui sont encouragées à fabriquer elles-mêmes leur propre masque et à prendre ainsi activement part à leur destruction.

    Pour l'OMS, le masque devient aussi « un moyen d'expression corporelle », propre à favoriser l'acceptation globale des mesures de « protection » [4]. Bien que l'action du pouvoir ait pour effet de propager la maladie, porter le masque devient une demande de protection. Le masque est alors communion avec l'autorité, une adhésion devant relever d'une initiative personnelle de se soumettre à des injonctions dé-réalisantes.

    Le pouvoir rend la « pandémie » terrifiante en tant que vie contaminée [5]. Son existence est alors construite comme un fait social « total, irréversible, imprévisible et irréparable [6] ». Le port permanent du masque devient alors le paradigme de la catastrophe.
    Il est exhibition, par les porteurs eux-mêmes, de mesures qui, non seulement, ne les protègent pas, mais les affaiblissent physiquement et psychiquement.
    L'adhésion au discours du pouvoir est une fixation mortifère à son dire, elle résulte d'une une technique de soumission qui fait reporter la charge de l'asservissement sur les individus qui s'y soumettent.

    À travers le port du masque, nous portons notre culpabilité, celle d'être un vecteur de transmission de la maladie, un péché dont nous devons nous purifier par un surcroît de soumission. Alors qu'elle est déjà plus que respectée par la population, l'injonction de porter le masque est constamment répétée. D'abord présentée comme une mesure provisoire en l'attente du vaccin salvateur, il est aujourd'hui affirmé que, malgré la vaccination, le port du masque s'avérera toujours nécessaire [7].

    Le masque corona s'inscrit dans l'idéologie de la transparence. Le visage qu'il dissimule disparaît comme simple reflet du regard de l'autre [8]. Il renvoie à une image béante, dont le porteur ne peut s'absenter. Le masque permet ainsi une identification avec le regard médusant. Il en résulte une relation incestueuse, une fusion avec la jouissance du pouvoir, relevant de l'obscène.

    Le masque : une technique d'enfermement

    Partout dans le monde, le pouvoir a mis en pratique des techniques d'isolement de plus en plus sophistiquées, telles les prisons de type F [9], devant produire un état de privation sensorielle du prisonnier. L'isolement caractérise la modernité. Il se retrouve à la fois dans la société et dans la prison. Ici, dans la pandémie, la technique d'enfermement relève de la post-modernité. Le confinement, le port du masque ou les mesures de distanciation n'ont pas pour seul but d'isoler le corps du covidé du corps social, mais aussi de le couper de lui-même.

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  9. Le traitement réservé actuellement à notre corps fait immédiatement penser à la technique d'enfermement utilisée au bagne de Guantánamo. Ce camps inaugure une nouvelle exhibition, non du corps, comme dans l'ancien régime ou dans la mise au travail du début du capitalisme, mais de son image, plus précisément une négation de l'image du corps.

    Non seulement les yeux des prisonniers étaient masqués par des lunettes opaques, mais leur nez et leur bouche étaient recouverts par un masque chirurgical. Le corps du prisonnier est confisqué, non pas pour le soumettre, mais pour qu'il reste enfermé en lui-même. Rien ne doit détourner l'esprit du prisonnier d'un enfermement, devant être perçu comme n'ayant ni début et surtout ni fin [10].

    Les dernières fonctions d'un emprisonnement, sans limite de temps, se retrouvent dans le port du masque corona. Le recouvrement des mains par des gants et le port permanent du masque médical ne sont pas les seules procédures communes avec le bagne de Guantánamo. Dans les deux cas, l'emprisonnement est à la fois extérieur et intérieur. Il nous enferme dans notre impuissance et nous conduit à un état, plus ou moins avancé, de privation sensorielle, productrice de la psychose. Coupé des autres et de lui-même, le psychotique n'est plus « en communication » qu'avec le virus et les injonctions des autorités. Les corps masqués donnent alors une visibilité à l'invisibilité de la guerre contre le coronavirus, de même que les images des prisonniers de Guantánamo donnent une existence à la guerre contre le terrorisme.

    La fabrique de la psychose

    À travers les images de Guantánamo, le spectateur est regardé par le spectacle, par le « trou du regard » [11]. Il est pris dans la pulsion scopique, où l'essentiel est de se regarder être regardé. Cette passivité est participation au laisser faire, au laisser montrer, au laisser dire et en jouir.

    Par rapport à la réception, sans condamnation explicite, des images de Guantánamo, l'embrigadement dans la « guerre contre le coronavirus » est une étape supplémentaire dans le renoncement de notre humanité.

    L'acquiescement, à ce qui est dit et montré, n'est plus seulement passif, mais actif. La personne n'est plus simplement sidérée par un visible qui lui reste extérieur, elle doit se refaire et intégrer activement la mobilisation de la pandémie, être « en marche », dans sa destruction en tant qu'être humain, ainsi que dans sa recomposition en tant que « transhumain ». Dans la « guerre contre le coronavirus », il n'y a plus de distinction intérieur/extérieur. Cette fusion d'ordre psychotique existe, non seulement au niveau individuel, mais aussi sociétal.

    La fabrication de la psychose est depuis longtemps une préoccupation de nos dirigeants. Les techniques de privation sensorielles appliquées à Guantánamo permettait de fabriquer des individus psychotiques en deux jours. Ces techniques étaient une application directe des recherches de psychologues comportementalistes, dont Donald O. Hebb de l'université Mac Gill au Québec [12].

    Dans le cadre de la « guerre contre le coronavirus » et des expériences, telles que les procédures de tortures appliquées à Guantánamo, le corps est capturé, non pas pour être brisé comme sous l'ancien régime, ou discipliné comme dans l'organisation capitaliste du travail, mais pour être anéanti. Il s'agit ici d'une condition préalable, devant permettre une reconstruction dans le cadre du transhumanisme.

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  10. Une capture du Réel

    La « guerre contre le coronavirus », dépasse la « lutte antiterroriste ». Elle n'est pas un conflit contre une partie, contre une catégorie de la population, mais elle convoque le Réel, elle s'attaque à la possibilité même du vivant. Le pouvoir, à travers la techno-science, est en concurrence avec ce qui lui échappe en permanence.

    Le port du masque est une anticipation de la capture du réel humain. Il relève d'une procédure d'évitement relationnel qui fait que l'autre n'existe plus. Quelque chose du Réel est capturé : le désir de relation. Dès lors, les gens qui mettent le masque ne portent pas la parole, mais le cri de celui qui est devenu personne. Ils exhibent à la fois le rejet de l'autre et ce qui en résulte, leur propre anéantissement.

    Le port du masque corona produit une perte de « l'appétence symbolique », de ce désir de relation se manifestant en dehors de la satisfaction des besoins élémentaires de la survie [13].

    La « rencontre primordiale avec l'autre » est une poussée pulsionnelle, celle de la pulsion de vie, essentielle dans la mise en place d'un lien avec l'extérieur. Ce donné, destiné à agir au niveau de l'ensemble de la vie, est aujourd'hui attaqué par le port du masque. Il devient un rejet de l'autre, une destruction de cette « appétence symbolique », c'est à dire de la condition primordiale devant assurer la formation d'un lien social. Il est la matérialisation d'un rejet de l'autre et de soi même, en tant que personne. Il est l'exhibition d'une contagion, non plus celle d'une maladie, mais celle d'une conception escatologique de la impossibilité d'un devenir humain.

    La tour de Babel

    L'obligation généralisée du port du masque est le symbole d'un effondrement des frontières collectives et individuelles, celles qui délimitent les États, mais aussi celles qui permettent, à travers la distinction d'un dehors et d'un dedans, la formation d'un sujet individuel et collectif.

    Le port généralisé du masque est un bâillon. En supprimant toute singularité et en imposant « une absence de langue, une impossibilité de parler » [14], il construit une nouvelle tour de Babel. Il ordonne un « dire clos », car il faut deux lèvres qui s'écartent l'une de l'autre pour parler. Le masque corona permet ainsi l'installation d'une nouvelle universalité monadique de la condition humaine , où plus « personne ne se distingue de tous les autres ».

    La frontière est constitutive de l'imaginaire individuel et social. Elle est ce qui permet de construire un sens. Ici, dans la pandémie, leur fonction de médiation étant abolie, les « institutions imaginaires de la société », les organisations de la société civile, sont désactivées et se renversent en leur contraire. Au lieu d'inscrire une limite et d'être un cran d'arrêt à la toute puissance du pouvoir, elles deviennent une simple courroie de transmission de ses injonctions. Elles se réduisent à un acte d'auto-mutilation volontaire comme expression d'un surmoi archaïque, que l'on peut, comme Lacan, qualifier d'obscène [15].

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  11. Sans qu'un centre de décision soit clairement identifié, le port du masque se présente immédiatement comme une obligation mondiale. S'il supprime les frontières politiques, il abolit aussi toute démarcation entre soi et l'autre. La globalisation de la « pandémie » efface toute différence, elle exhibe une quasi disparition de l'État nation et procède à un effacement de la personne, en tant qu'entité juridique et psychique. S'opère ainsi, à tous les niveaux, une fusion entre le dedans et le dehors, c'est à dire l'installation d'une psychose généralisée, conduisant les peuples et les individus à acquiescer à leur destruction.

    Ainsi, le port du masque corona entraîne une indifférenciation du moi et du non-moi, du sujet et de l'objet. Privé de sa capacité de discernement, l'individu ne peut nommer le réel. De cette indifférenciation, résulte une fusion avec les choses elles-mêmes. Le masque corona permet ainsi l'installation d'une structure schizophrénique, où l'individu s'identifie avec les objets du discours. Il devient son masque.

    « Donner corps » à la pandémie ou donner du sens au « pas de sens »

    Dostoïevski nous a rappelé, dans Les frères Karamazov, que ce qui caractérise l'être humain est l'abandon de son existence [16], afin d'en faire l'offrande au pouvoir. Ici, dans la gestion de la « pandémie », le renoncement des populations résulte de la destruction des institutions imaginaires de la société et de leur lien avec l'ordre symbolique. Ces instances tels le syndicat, la famille, l'Église, la presse, le pouvoir juridique... , des organisations qui constituent une défense contre le pouvoir absolu et qui sont à la base du lien social, sont aujourd'hui, non seulement désactivées, mais renversées. Elles ne font plus corps, mais, au contraire sont impactées par le processus de décorporation de la société et mobilisées dans la « guerre sanitaire ».
    Le corps individuel ou social n'est plus qu'une chair marquée par le discours du pouvoir, par la rencontre de la « jouissance absolue », caractérisant la structure psychotique [17].
    En établissant une rupture avec l'autre et avec soi-même, le masque corona procède à un double clivage. Il est avant tout un « faire voir ». Ainsi, les médias ne déforment pas la réalité, ils la fabriquent [18]. Ils installent un processus de sidération. Le monde est alors réduit à un « faire voir » convoquant la jouissance [19]. Cette dernière forclos le corps désirant. Elle ne donne pas de sens, mais relève de l'impensable, du hors-sens.

    Alors, la jouissance, hors sens et hors corps, devient addictive. L'automatisme de répétition s'impose au principe de réalité. Il instaure une jouissance du traumatisme qui, en tant que machine de répétition, a pour effet d'anéantir tout avènement d'un sujet, qu'il soit individuel ou collectif. Exclu de l'Autre, le corps se réduit à son réel anatomique et devient un simple support de la pulsion de mort.

    Dès lors, le port du masque est un acquiescement des populations à leur destruction, l'acceptation de déposer notre corps, comme on dépose ses armes. Le corps doit disparaître, afin que puisse apparaître la « pandémie ».

    Il est également un « oui » à la mort du sujet parlant et est une acceptation du fait d'être capturé par le pouvoir. Le masque agit en tant que marque donnant corps à la maladie. Ici, les individus n'ont plus un corps, mais sont un corps, celui de la « pandémie », comme ils étaient le corps des victimes des attentats de Charlie Hebdo, grâce à leur adhésion au slogan « Je suis Charlie » [20].

    « L'insécurité éprouvée » : une volonté de jouissance

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  12. La « guerre contre le coronavirus » est une machine à jouir. Fondée sur une suppression du droit, elle fusionne la violence et le sacré. Elle nous confirme que la question centrale chez l'être humain, en tant qu'individu coupé de l'Autre, n'est pas celle de la liberté, mais plus fondamentale encore, celle de sa jouissance. Ici, elle n'est plus articulée au corps et tourne sur elle-même, elle forme ce que la psychanalyse appelle une compulsion de répétition. Il s'agit d'une jouissance mortifère où l'énergie vitale, convoquée par le commandement surmoïque, se retourne contre elle-même.

    Cette jouissance constitue un impératif catégorique refusant tout ce qui peut la limiter. À travers le port généralisé du masque, elle est une mise en scène de l'obscène. Devenu « maître du temps [21] », le virus incarne le seul Maître et la seule Loi, auxquels les individus doivent se soumettre volontairement. Ces derniers deviennent des soldats de la pandémie, des acteurs de leur propre destruction.

    L'insécurité devient générale et fait obstacle à la possibilité d'être avec l'autre. Nous ne sommes plus dans le langage, mais dans ce qui s'éprouve [22], non plus dans le « sentiment d'insécurité », tel qu'il a été développé par la « lutte antiterroriste », mais dans « l'insécurité éprouvée ». Ainsi, le port du masque corona produit, à travers le discours du pouvoir, un « sentiment qui atteint un tel degré d'intensité... qu'il a engendré chez beaucoup... un véritable "désir de catastrophe" » [23]. Ce sentiment devient volonté de jouissance, soutenant l'offrande de son corps et de sa vie, aux impératifs de la puissance étatique.

    Ce faisant, s'opère une transformation au niveau de la conscience. Elle n'est plus celle d'un objet déterminé, mais celle de l'éprouvé, d'un « donné originaire » qui se substitue à la perception. L'individu est alors délié du langage et s'engage « dans le néant [24] », dans « l'absolue positivité chosique » du masque. On devient la chose d'un masque, porteur du regard du pouvoir.

    Quand on s'éprouve, on ne peut pas penser, car le langage est instrumentalisé, il devient un simple moyen de communication, de « communion » ou de « contagion », tel que le pose Georges Bataille. Pour lui, communiquer est « une idée de fusion », c'est sortir de soi et se fondre avec l'autre [25]. Ici, la monade, qui s'éprouve à travers la pandémie, communie et fusionne avec le pouvoir.

    Démasquer la pulsion de mort

    Confirmant que le principe d'identité se loge essentiellement sur le visage, le port du masque se présente comme un donné originaire, porteur d'un trouble obsessionnel compulsif empêchant toute inscription de l'autre. Il apparaît ainsi que « s'en défaire provisoirement [du visage] à travers le port d'un masque... est un acte où l'individu... franchit le seuil d'une possible métamorphose [26] ».

    Si le visage voile « l'être pour la mort » et rend possible le lien social, le masque corona est un dévoilement qui dérobe les traits de son porteur. Il « lève le verrou du moi et laisse libre cours au jaillissement de la pulsion [27] ». Le port du masque corona, comme support de l'appareillage pulsionnel, est au cœur du dispositif « sanitaire ». Il a pour fonction la décomposition du corps symbolique, l'annihilation de ce qui fait de nous des êtres humains.

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  13. Cette « dé-liaison » déchaîne la pulsion de mort, productrice d'une auto-mutilation de son porteur. Grâce à l'obligation du port du masque, cette pulsion [28] insiste, elle se répète sous la forme d'un traumatisme, rompant les corps individuel et social.

    Ne pouvant plus s'articuler au champ de l'autre, elle est une décorporation, un « flux du vécu [29] » devenant une compulsion de répétition. Le port du masque empêche toute rupture avec le discours du pouvoir et permet l'éternel retour du traumatisme. Il est un fétiche se substituant à toute symbolisation.

    Or symboliser, c'est déjà établir une distance avec l'injonction surmoïque et exister comme un « nous », c'est refuser d'être « pris un par un [30] » dans cette guerre contre le genre humain et ainsi contrer une « attaque du collectif à travers les individus ».
    [1] Olivier Clain, « Fonder le symbolique ? Sur la mort et la loi », Intervention au colloque du CNRS, Actualités du symbolique, 25 octobre 2004, p. 9.

    [2] Martine Coeren, « Dansez sur moi, dansez surmoi », Le Bulletin freudien, n° 45, janvier 2005.

    [3] OMS, « Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVD-19 : orientations provisoires », 5 juin 2020.

    [4] Alexandra Henrion-Caude, « On vous dit tout sur les masques », 26 septembre 2020.

    [5] Dictionnaire des risques, sous la direction de Ives Dupont, Armand Colin, 2006, Introduction.

    [6] Dictionnaire des risques, Op.cit.

    [7] « Malgré les vaccins, il va falloir continuer à porter le masque », Courrier International, 9 décembre 2020.

    [8] Tülay Umay, « Tansparence », Solidarités, 9 juin 2009.

    [9] La prison de « type F » est basée sur le concept carcéral d'isolement du prisonnier politique, c'est-à-dire que la détention de ce dernier est repensée de manière individuelle. Ce projet, d'inspiration occidentale, et issu du modèle de type cellulaire américain.

    [10] Jean-Claude Paye, L'Emprise de l'image, Editions Yves Michel, 2011, « Guantánamo comme réel de la lutte antiterroriste », pp.140 à 147.

    [11] Antonio Quinet, Le plus de regard, Destins de la pulsion scopique, Editions du Champ lacanien, Paris, 2003.

    [12] In Un taxi pour l'enfer, film documentaire américain réalisé par Alex Gibney, 2007.

    [13] Gracilia C. Crespin, « La vitalité rationnelle du bébé », Yacapa.be, p.9.

    [14] Stéphane Zagdanski, « La tour de Babel ».

    [15] Martine Coenen, Op. Cit, p.88.

    [16] Lire : Jean-Claude Paye, Tülay Umay, « Coronavirus : Une nouvelle inquisition », Mondialisation.ca, 9 décembre 2010.

    [17] Didier Moulinier, Dictionnaire de la perversion, L'Harmattan 2002. p.76.

    [18] Conférence de Philippe Meirieu, « Les enfants de cinéma » - Rencontre nationale École et cinéma- Octobre 2004.

    [19] Jacques Lacan a d'abord introduit, dans le champ de la psychanalyse, le terme de jouissance en rapport avec son usage juridique, à savoir la jouissance d'un bien se distinguant de sa nue propriété. Lacan apportera ensuite un redéfinition de cette pulsion de mort freudienne comme étant une pulsation de jouissance, et une pulsation de jouissance qui insiste au moyen et dans la chaîne signifiante inconsciente. Lacan replace donc toute l'affaire de la jouissance au cœur même du champ et de la fonction de la parole et le langage.

    [20] Tülay Umay, « Je suis Bruxelles », Mondialisation.ca, le 1er avril 2016.

    [21] Dixit Elio di Rupo, ancien premier ministre belge. Elio Di Rupo : « C'est le virus qui est le maître du temps », L'Avenir, 10 mars 2021.

    [22] Johannes Lohmann, « Le rapport de l'homme occidental au langage, conscience et forme inconsciente du dicours », Revue Philosophique de Louvain, quatrième série, Tome 72, n°16, 1974, pp. 721-766,

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  14. [23] Dictionnaire des risques, sous la direction de Ives Dupont ,Armand Colin, introduction , p.7

    [24] Jean-François Courtine, « Réduction, construction et destruction. D'un dialogue à trois : Natorp, Husserl, Heidegger, Archéo-Logique, 2013.

    [25] Candy Hoffmann, « Le sacré chez Georges Bataille », Communication, lettres et sciences du langage, Vol.5, n°1, Août 2011, p. 74, Université de Montréal et Université Paris IV-Sorbonne,

    [26] David Le Breton, « Masquer », présentation de Le Breton D., Des visages. Essai d'anthropologie, Métailié, Paris, 1992.

    [27] Ibidem.

    [28] Jean-Jacques Tyszler, « [La pulsion de mort », EPhEP, Cours Histoire et Psychopathologie de J-J.Tyszler, 16octobre 2014.

    [29] Jean-François Courtine, Op. Cit., p.574.

    [30] Daniel Sibony, « La pandémie corona, petit journal d'idées », Sur et autour de Philippe Sollers, 28 avril 2020.

    Commentaire : Pour approfondir ce sujet lire le livre de Hannah Arendt " Les origines du totalitarisme"

    "Le système politique mis au point par l'Allemagne hitlérienne et la Russie stalinienne ne consiste pas en une simple radicalisation des méthodes dictatoriales. C'est un système entièrement original qui repose sur la transformation des classes en masses, fait de la police le centre du pouvoir et met en ouvre une politique étrangère visant ouvertement à la domination du monde. Animé par une logique de la déraison, il tend à la destruction complète de la société - comme de l'individu. Un classique de la théorie politique."

    https://fr.sott.net/article/36977-Ceci-n-est-pas-un-masque-L-analyse-de-deux-psychanalystes-et-sociologues-sur-les-effets-mentaux-de-ce-port-generalise

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  15. Délations, explosion de haine entre Français : la psychose du Covid aggrave les fractures


    Marie d'Armagnac
    Boulevard Voltaire
    lun., 12 avr. 2021 19:54 UTC


    Il y a quelques mois, Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy publiaient Quand la psychose fait dérailler le monde, un essai roboratif dont nous avions rendu compte dans ces colonnes. Ils expliquaient qu'une mise en perspective de la réalité de l'épidémie et un traitement rationnel de celle-ci comme problème de santé publique avaient été écartés par la volonté de masquer les carences de notre système de santé : à partir de là, c'est la peur qui domine, et la psychose, abondamment relayée par les médias, a fait dérailler le politique. Dénonçant cette mondialisation de la psychose, ils expliquaient fort justement que, basculant dans l'irrationnel dont la sacralisation du principe de précaution n'est qu'un variant, le politique avait viré à l'arbitraire et à l'absurde. Une sorte de fuite en avant qui avait fait de ce virus « un terroriste, c'est-à-dire un agent dont l'impact psychologique et sociétal dépasse de loin son impact physique ».

    Quelques mois plus tard, nous y voilà : l'incohérence et l'absurdité érigées en système ont fragilisé la santé mentale de nombreux Français, qui ont succombé à la panique. Chez beaucoup de nos concitoyens, le discours illogique tenu par les autorités, martelé jusqu'à plus soif, couplé à une privation de libertés qui met en surchauffe l'équilibre mental de chacun, a réveillé de bas instincts.

    Aujourd'hui, chaque Français a peur de son voisin, les grands-parents de leurs petits-enfants, les professeurs de leurs élèves, les commerçants de leurs clients : ce qu'il aurait à tout prix fallu éviter dans un pays déjà malade et fracturé.

    Et de la défiance généralisée à la haine, il n'y a malheureusement qu'un pas que d'aucuns ont vite franchi : la délation s'est répandue comme une traînée de poudre.

    Ici, c'est un verre de rosé dégusté sur une plage qui suscite, sous les yeux d'une famille avec de jeunes enfants, l'intervention d'une dizaine d'hommes en armes venus verbaliser sévèrement les récalcitrants. Ils étaient coupables de ne pas savoir que Jean Castex avait interdit la consommation d'alcool sur la voie publique, inaugurant un triste et nouveau concept : le puritanisme progressiste. Ce genre d'exemple - et il y en de nombreux - accentue la fracture avec des forces de l'ordre dont la mission est de protéger et que l'ont voit, absurdement, punir. Le motif sanitaire d'une telle mesure est tellement fumeux qu'on ne peut l'expliquer.

    Là, c'est un prêtre et son vicaire qui sont en garde à vue parce que, tout à leur ministère de prêtre, lors d'une cérémonie où il y eut dix baptêmes, ils n'ont pas pleinement exercé leur pouvoir de police en allant voir, un à un, les fidèles qui ne portaient par leurs masques. On a vu, là encore, surgir la haine entre frères : le délateur était le frère d'un catéchumène - on imagine les réunions de famille - et certains catholiques n'ont rien trouvé de mieux que de désigner à la vindicte populaire ceux de leurs frères qui étaient mis en cause.

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  16. Voyez comme ils s'aiment...

    Ailleurs, encore, c'est la chasse aux restaurants clandestins, le nouveau sport national des forces de police : leur ministre de tutelle assimilant sans doute bien plus les malheureux Français contrevenants à des terroristes d'une nouveau genre, fauteurs de trouble sanitaire, que ceux qui, chaque jour et depuis des années, installent le séparatisme islamiste au cœur de notre pays.

    L'inflation réglementaire qui a tenu de lieu de gestion de crise, avec les mesures sanitaires obligatoires dont certaines sont franchement douteuses, voire dadaïstes - le port du masque en bord de mer en plein vent, par exemple, est un non-sens médical -, ont créé dans l'esprit des gens un nouveau conformisme d'habitudes rétrécies dont il sera difficile de se défaire. Et comme l'écrit excellemment le journaliste italien Andrea Venanzoni dans la revue Atlantico, « le conformisme est rassurant, chaud, confortable, sanctifiant même parce qu'il élève des esprits médiocres sur l'autel de la conscience sociale, assignant une quelconque fonction d'utilité à des individus qui, sans cela, resteraient piégés dans des existences d'une rare grisaille ».

    La question qui se pose maintenant est de savoir comment, après un tel traumatisme de la société, les Français sauront s'unir pour reconstruire le pays.

    https://fr.sott.net/article/36972-Delations-explosion-de-haine-entre-Francais-la-psychose-du-Covid-aggrave-les-fractures

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  17. Tuer Assange à petit feu


    Vladimir Caller
    Le Grand Soir
    dim., 11 avr. 2021 20:09 UTC


    La joie, l'enthousiasme furent très partagés lorsque le 4 janvier dernier, la juge britannique Vanessa Baraitser communiquait la décision du tribunal londonien de ne pas extrader Julian Assange aux Etats-Unis. La magistrate se payait une touche compassionnelle ; elle disait craindre pour la santé physique et mentale de l'inculpé en cas d'extradition, évoquant même des risques suicidaires.

    Manœuvre particulièrement habile et diabolique de l'administration de la justice de la (plus que jamais !) perfide Albion ; plus exactement, de ses mentors à la Maison blanche et au 10 Downing Street. Il fallait en effet « refuser », provisoirement, l'extradition pour - le cas échéant - pouvoir mieux l'organiser en temps opportun, tout en évitant le coût politique d'une mesure franchement impopulaire comme celle d'envoyer un lanceur d'alerte dans les griffes du Pentagone. Et nous disons « le cas échéant » parce que l'extradition en soi n'est pas, n'a jamais été l'objectif prioritaire des adversaires d'Assange ; l'objectif était et reste de le faire taire pour toujours, dead or alive.

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  18. La « jurisprudence » Gramsci

    En 1928 Michele Isgro, un collègue italien de dame Baraitser, procureur du Tribunal spécial fasciste de Rome, conclut la lecture de la sentence condamnant le dirigeant communiste Antonio Gramsci à 20 ans de prison pour « incitation à la rébellion » par la phrase « ... nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner. » Les objectifs des deux magistrats, Baraitser et Isgro, son identiques ; ils ne diffèrent que dans la forme, l'Italien faisant preuve de moins de perversité et de plus de franchise que la distinguée femme de main britannique.

    Une deuxième illusion fut de croire ou de s'attendre à ce que Monsieur Biden soit plus humanitaire, plus accommodant que son prédécesseur Trump. C'est exactement le contraire. Il ne s'agit pas, bien entendu, de dédouaner ce dernier, xénophobe et réactionnaire à outrance.


    Commentaire : On passera sur ces propos calomnieux. Fake news, comme dirait Trump.


    Mais le préféré, et de loin, du Deep State (l'Etat profond), fut et reste depuis toujours Biden et non pas Trump. Et c'est ce Deep State, la conjonction de Wall Street, du Pentagone et de l'appareil médiatique, qui veut la peau d'Assange, qui veut son silence définitif, sans le moindre repit. N'oublions pas que lorsqu'il fallait qualifier le 'délit' du fondateur de Wikileaks ce fut Biden - déjà en 2010 - qui utilisa tout son pouvoir politique de vice-président des Etats-Unis pour écarter toute association entre le travail d'information d'Assange et la liberté d'expression ou les délits politiques. C'est lui qui s'emploie pour les qualifier d'espionnage et même de "terroriste informatique" (1).

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  19. N'oublions pas non plus que dans les attendus de la décision, provisoire, de ne pas l'extrader, la juge Baraitser a pris scrupuleusement soin de donner son plein accord, sans la moindre réserve, au contenu des arguments du demandeur américain. Son prétexte « humanitaire » avait comme objectif concomitant de donner un peu de temps à la nouvelle administration Biden pour qu'elle prenne quelques mesures de toilettage et de maquillage des conditions de détention, pour que ses prisons puissent accueillir, sans remarques encombrantes, le lanceur d'alerte. De la sorte, elle n'aura plus besoin de prétextes humanitaires pour qu'à Londres ou en Virginie, puisse se poursuivre la torture, bien réelle, infligée à ce journaliste qui n'a commis d'autre faute que celle de faire du courage son métier. Et d'avoir utilisé son talent pour permettre que les gens sachent quelles sont la dimension et la banalité des crimes commis par nos « puissances démocratiques » lors, notamment, des guerres « humanitaires » qu'elles fabriquent. Et quelle est l'ampleur incroyable de leur hypocrisie lorsqu'ils donnent partout des leçons de liberté d'expression alors qu'ils sont occupés à bâillonner à vie celui qui est précisément le porte-parole de cette liberté. Un summum d'hypocrisie, de lâcheté et de sadisme, assurément.

    Un honteux silence

    Lâcheté hélas partagée par d'autres protagonistes de cette infamie. Julian Assange ne possède peut-être pas de carte de presse [Il possède bien une carte de presse australienne - qui a été même renouvelée récemment - Note du Grand Soir]. Il n'est peut-être pas détenteur du diplôme officiel d'une école de journalisme. Mais il n'a fait que ça pratiquement tout au long de sa vie. Pratiquer le journalisme, c'est faciliter le passage à la lumière. C'est ressentir le devoir de s'exprimer lorsqu'on est témoin de quelque chose et qu'on a l'envie, le sentiment que ce « quelque chose » qu'on a vu doit être transmis, ne doit pas, ne peut pas, rester dans l'ombre. Les multiples prix de journalisme qu'Assange a reçus n'ont fait que lui reconnaître ce statut sans se préoccuper s'il était ou non porteur d'une carte professionnelle.

    Il est donc désolant de devoir constater le silence criant de ses collègues journalistes et des partis politiques qui s'autoproclament démocrates, écolos, socialistes et progressistes et qui, face au crime en continu qui se déroule à Londres, optent pour la pusillanimité du silence. Car ce silence contribue, discrètement mais très efficacement, à faciliter l'ignominie qui se prépare. « Il y a des circonstances, disait Miguel de Unamuno face au général franquiste Millan Astray, dans lesquelles se taire c'est mentir ». Il y en a d'autres dans lesquelles se taire c'est cautionner. En l'occurrence, la condamnation à mort que l'on mijote contre Julian et sa parole.

    Vladimir CALLER

    1 https://www.theguardian.com/media/2010/dec/19/assange-high-tech-terrorist-biden

    https://fr.sott.net/article/36974-Tuer-Assange-a-petit-feu

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