- ENTREE de SECOURS -



vendredi 2 avril 2021

Alerte à la propagande : Est-ce que les forces armées françaises se préparent à une guerre de « haute intensité » ?

ven., 02 avr. 2021 13:51 UTC 


Selon The Economist la France se préparerait à une guerre « de haute intensité » : l'État-major aurait créé 10 groupes de travail pour examiner la préparation du pays à une guerre de ce style. Dans les forêts et les plaines de la région Champagne-Ardenne, là où autrefois les grandes puissances s'affrontaient, les forces armées françaises commencent à se préparer au retour d'un conflit majeur.

Prévu pour 2023, l'exercice Orion est un exercice divisionnaire grandeur nature qui durera plusieurs jours, basé probablement sur les camps de Suippes, Mailly et Mourmelon. Il impliquera toute la gamme des capacités militaires françaises à une échelle qui n'a pas été testée depuis des décennies.

L'exercice comprendra des exercices de poste de commandement, des scénarios hybrides, des simulations et des exercices de tir réel. Environ 10 000 soldats pourraient y prendre part, ainsi que l'armée de l'air et, dans une séquence maritime distincte, la marine. Des forces belges, britanniques et américaines pourraient s'y joindre.

D'autres signes indiquent que les forces armées françaises sont en pleine transformation générationnelle. En janvier, l'état-major a discrètement créé dix groupes de travail chargés d'examiner l'état de préparation du pays à une guerre de haute intensité.

Les généraux français estiment qu'ils ont une dizaine d'années pour s'y préparer. Les groupes couvrent tous les aspects, de la pénurie de munitions à la résilience de la société, en passant par la question de savoir si les citoyens sont « prêts à accepter le niveau de pertes que nous n'avons jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale », déclare un participant.

L'idée d'une grande guerre est désormais si répandue dans la pensée militaire française que le scénario a son propre acronyme : HEM, ou hypothèse d'engagement majeur. Les adversaires présumés ne sont pas nommés, mais les analystes évoquent non seulement la Russie, mais aussi la Turquie ou un pays d'Afrique du Nord.

https://fr.sott.net/article/36863-Alerte-a-la-propagande-Est-ce-que-les-forces-armees-francaises-se-preparent-a-une-guerre-de-haute-intensite

10 commentaires:

  1. La France en guerre ??! Contre qui ??! Les Etats-Unis ? La Russie ??! La Chine ??! Non-non-non ! La Guerre contre le... coronavirus !! HAHAHAHA ! (Avec des missiles et des balles de gros calibres !) ?...

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  2. Brève. La Belgique n’est plus une démocratie


    le 2 avril 2021


    Suivant un dépôt de plainte d’un collectif de citoyens belges le Tribunal de première instance de Bruxelles avait rendu son jugement. Il était considéré dans ce jugement que les mesures restrictives prises par le gouvernement belge pour lutter contre la pandémie coronavirale étaient illégales. Dans tout Etat de droit se prétendant être une démocratie la justice doit être indépendante du pouvoir. C’est encore le cas en Espagne et en Italie mais pour combien de temps ? La Belgique vient de franchir la ligne rouge. Le Ministre belge de la justice a déclaré à la télévision hier mercredi 31 mars que le gouvernement ne lèverait pas les mesures et le Ministre de la santé a déclaré de son côté qu’il était « impressionné » par la décision du tribunal.

    Comme en France qui n’est plus depuis non plus une démocratie le Ministre belge de la santé a déclaré, droit dans ses bottes qu’il allait mettre en place une « Loi Pandémie » pour couper court à toute discussion. Dans le même temps le gouvernement belge a fait appel de la décision du tribunal.

    Le royaume de Belgique n’est plus une démocratie. D’autres pays vont suivre suivant les recommandations du World Economic Forum présidé par Klaus Schwab qui préconisent la mise en place de régimes autoritaires en Europe pour combattre le réchauffement du climat et maintenant depuis une année le coronavirus. Le cœur fondateur de l’Europe est en train de pourrir par la tête. Alors que tous ces pays qui prétendent être (encore) des démocraties ne cessent de critiquer le régime russe de Vladimir Poutine en mettant en avant la grotesque histoire Navalny ils devraient d’abord reconnaître qu’ils basculent les uns après les autres dans le totalitarisme quand la justice n’est plus indépendante du pouvoir exécutif. Je rappelle à mes lecteurs de France que ce pays a déjà basculé depuis 2017 lorsque le pouvoir en place aujourd’hui a pris le contrôle de la justice avec l’affaire Fillon. Une vraie démocratie n’a pas besoin d’un ministre de la justice, celle-ci doit faire son travail en toute indépendance, encore faut-il que le pouvoir exécutif lui en donne les moyens, ce qui n’est plus le cas de la France depuis de nombreuses années. Je doute que toutes les plaintes déposées auprès des tribunaux français au sujet de l’épidémie coronavirale trouvent un aboutissement.

    En Finlande, alors que le gouvernement envisageait des mesures très restrictives pour contrôler l’épidémie de SARS-CoV-2 le Comité des Affaires Constitutionnelles, organe indépendant du pouvoir exécutif, a prévenu le gouvernement et le parlement que ces mesures étaient contraires à la constitution. Ce qui est tout à fait étonnant est le fait que les citoyens ne réagissent pas quand les gouvernements piétinent la constitution et, comme en France, gouvernent par décret. C’est inimaginable.

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  3. L’autre vrai pilier de la démocratie est l’information, qu’il s’agisse des quotidiens papier ou des sites, aujourd’hui, disponibles sur internet. Le Japon est une démocratie un peu autoritaire, très administrative, mais la constitution y est respectée scrupuleusement. La presse papier est l’une des plus foisonnantes du monde. Pour donner un aperçu de cette presse papier japonaise le Yomiuri Shimbun tire à 10 millions d’exemplaires chaque jour, l’Asahi Shimbun 8 millions, le Mainichi Shimbun à 4 millions et le Nikkei Shimbun à 3 millions d’exemplaires. Certes ces quotidiens appartiennent des grands groupes financiers mais ils délivrent des informations aussi impartiales que possible. Et, cerise sur le gâteau, ils respectent les décisions gouvernementales tout en les commentant largement afin d’alimenter le débat démocratique. En Europe occidentale la presse est entre les mains de groupes industriels et financiers qui sont main dans la main avec le pouvoir. La France est vraiment caricaturale dans le genre : tous les canaux d’information, papier ou télévisuel, sont contrôlés par des financiers qui contrôlent également le pouvoir. Comment voulez-vous que dans ces conditions – justice et information contrôlées par le pouvoir – un pays prétende être encore une démocratie ?

    L’Europe des Six des années 1960 a disparu, remplacée par une technocratie tentaculaire corrompue qui a mis la main avec délectation sur 21 pays supplémentaires et les quelques démocraties qui restaient encore disparaissent les unes après les autres. Triste bilan …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/04/02/breve-la-belgique-nest-plus-une-democratie/

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    1. Le plus dégoûtant; le plus vomissant voire chiant est que tous les pays du monde se disent d'être en 'Démocratie' !!! alors qu'exceptée la Suisse tous les pays du monde sont des dictatures. Ainsi, pour peu que vous voyagiez à l'étranger vous lirez la presse locale et découvrirez que ce sont tous les pays extérieurs qui sont malfaisants, des pays de voleurs, de terroristes et de fossoyeurs !
      C'est la particularité de chaque pays, mais, retenez bien ceci: AUCUN pays du monde ne parlera de la Suisse ! ou, dans certains cas, la Suisse est désignée comme étant un pays qui blanchit l'argent du narcotrafic, un pays où les escrocs vont planquer la galette, voire un pays pas recommandable par sa politique hors du commun ! Hahahaha !

      Faut rappeler ce qu'est la Démocratie. La Démocratie c'est "Pour le Peuple Par le Peuple". Cela veut dire que c'est le Peuple qui Dirige et non son chef (ou cheffe) d'Etat !
      D'ailleurs, en Suisse, près de 60 % des suisses ignorent le nom du chef ou de la cheffe d'Etat !!
      Faut dire qu'il ou elle change chaque année ! Élu(e) pour 1 an du 1er Janvier au 31 Décembre. Les ex chefs (ou cheffes) d'Etat se retrouvent en divers bureaux, puis sont réélu(e)s à la tête du pays, etc.
      Les suisses proposent eux-mêmes LEURS lois (Proposition de loi) et votent eux-mêmes LEURS lois (par référendums).

      Z'avez déjà vu des pays où une telle chose se passe ? Non ! Ailleurs, en dictatures monarchiques, républicaines ou impériales ce sont des députés/sénateurs qui proposent LEURS lois et votent LEURS lois !! (sans demander quoi que ce soit au Peuple ! qui 'les a élu' comme tuteurs !).
      C'est pourquoi après il y a des manifestations, des grèves, etc !!

      Vous imaginez vous rencontrer un chef d'Etat à pied, bicyclette ou conduisant lui-même SA voiture personnelle ? En Suisse si !

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  4. Un autre décès suite à une vaccination à l'AstraZeneca en France, une thrombose en cause — MàJ : la famille porte plainte

    Anna Borissova
    Sputnik
    mer., 31 mar. 2021 11:55 UTC


    Un autre décès est survenu en France après une vaccination à l'AstraZeneca. Une trentenaire a succombé à une thrombose deux semaines après sa première injection. Pour l'instant, rien ne permet de prouver la causalité entre les deux faits.

    Sur fond du climat de méfiance dû à l'apparition de thromboses et suite à la mort de deux hommes après leur vaccination à l'AstraZeneca, une femme de 38 ans, elle aussi immunisée avec ce même médicament, est décédée le 29 mars à Toulouse, rapporte Actu en se référant à des sources concordantes.


    Commentaire : Voir aussi les récents articles de décès à l'AstraZeneca :
    Nantes : vacciné avec AstraZeneca, un étudiant de 24 ans meurt d'une thrombose, une enquête ouverte
    Un homme meurt à Annecy 10 jours après avoir été immunisé à l'AstraZeneca


    Le lien entre la vaccination et la mort n'est pas établi pour l'heure. Cependant, les circonstances sont troublantes, selon le site.

    Il s'agit d'une assistante sociale dans un Institut médico-éducatif (IME) de la ville. Elle avait été immunisée juste avant la suspension du vaccin du laboratoire suédo-britannique à la mi-mars, indique le média.

    Actu précise que la trentenaire ne souffrait pas de pathologies ou de problèmes de santé particuliers. Peu de temps après la vaccination, des complications se seraient toutefois révélées. Elle a eu une thrombose 14 jours après l'injection et a dû être hospitalisée à Purpan, où elle a été plongée dans le coma artificiel.


    Commentaire : « Cette célibataire, sportive, en parfaite santé, a (...) sollicité son médecin traitant pour s'immuniser contre le virus. Mais deux jours après l'injection avec le sérum d'AstraZeneca, comme le rapporte un ami, la jeune femme a commencé à souffrir de fortes céphalées.

    Une semaine plus tard, son état s'est brutalement détérioré avec d'abord une paralysie de tout le côté gauche de son corps. Elle est alors transportée à l'hôpital Purpan en urgence où elle va subir coup sur coup deux interventions pour réduire deux caillots de sang apparus dans son cerveau. La jeune femme est alors dans un état considéré comme très grave par les médecins qui soulignent que le diagnostic vital est engagé comme le rapporte le 23 mars La Dépêche du Midi. » (La Dépêche)


    Deux autres décès

    C'est déjà le troisième décès signalé en France après une vaccination. Le 17 mars, un homme de 63 ans est mort à l'hôpital d'Annecy, succombant à de multiples thromboses aux organes vitaux 10 jours après la première injection d'AstraZeneca.

    Le 18 mars, un étudiant en médecine nantais a été retrouvé mort d'une hémorragie causée par une thrombose une dizaine de jours après avoir reçu une injection du même médicament. Pour l'heure, l'ANSM n'établit pas de lien entre l'immunisation et ces décès.

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  5. En outre, après un effet indésirable chez un soldat du feu, le chef des pompiers des Bouches-du-Rhône a suspendu lundi 15 mars l'inoculation du vaccin d'AstraZeneca à son personnel. Comme il l'a expliqué à La Provence, ce pompier du centre de secours d'Arles a eu «une sérieuse réaction d'arythmie cardiaque».

    L'ANSM confirme un risque «rare»

    Le 26 mars, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a rappelé qu'il existait un risque de thrombose «très rare» après l'injection du vaccin d'AstraZeneca. Elle a souligné que la balance bénéfice/risque restait cependant «positive».

    Sur 1,4 million de vaccins AstraZeneca injectés en France au 18 mars, environ 5.700 effets indésirables ont été analysés par les centres de pharmaco-vigilance, en «grande majorité» des «syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité» (fièvre, maux de tête, courbatures).

    Afin de rassurer ses concitoyens sur la sûreté des vaccins, Jean Castex s'est fait vacciner dans un hôpital du Val-de-Marne le 19 mars, face aux journalistes avec ce médicament.

    La suspension du vaccin

    Le vaccin du laboratoire suédo-britannique et de l'université d'Oxford a été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.

    La France a levé la suspension quatre jours après, suite à un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant «sûr et efficace».

    La Haute Autorité de santé a toutefois recommandé de le réserver aux personnes de 55 ans et plus car jusqu'alors les cas de thrombose veineuse cérébrale avaient uniquement été observés chez les moins de 55 ans.

    Commentaire : La vaccination avec AstraZeneca a été suspendue pour les moins de 60 ans dans certains pays :

    - voir clip sur site -
    Les médias se focalisent sur les risques liés au vaccin AstraZeneca, mais les « vaccins » à ARNm sont probablement encore plus dangereux. Le but serait-il de détourner l'attention des gens, et d'accroître leur méfiance envers le vaccin AstraZeneca (bien qu'il ne s'agisse pas d'en nier les effets secondaires graves) afin de les pousser à opter pour les « vaccins » à ARNm, dont les risques sont autrement plus dangereux, et dont on ignore les effets et les modifications à long terme sur le génome ?

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  6. « Vaccin » anti-Covid — Que disent les résultats publiés par Pfizer et quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?

    https://fr.sott.net/article/36569-Les-rapports-sur-les-effets-deleteres-et-les-deces-dus-aux-vaccins-Covid-19-sont-de-plus-en-plus-nombreux#

    Les rapports sur les effets délétères et les décès dus aux « vaccins » Covid-19 sont de plus en plus nombreux

    https://fr.sott.net/article/36328-Covid-19-gestion-sanitaire-tests-PCR-vaccins-ARN-stress-Interview-avec-Alexandra-Henrion-Caude#

    Covid-19, gestion sanitaire, tests PCR, vaccins ARN, stress — Interview avec Alexandra Henrion-Caude
    Covid, vaccin, la généticienne Alexandra Henrion-Caude nous dit tout

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-covid-vaccin-la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-nous-dit-tout

    « Vaccin » anti-Covid — Que disent les résultats publiés par Pfizer et quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?
    Les rapports sur les effets délétères et les décès dus aux « vaccins » Covid-19 sont de plus en plus nombreux

    https://fr.sott.net/article/36398-Vaccin-anti-Covid-Que-disent-les-resultats-publies-par-Pfizer-et-quelles-conclusions-pouvons-nous-en-tirer#

    Mise à jour le 02.03.2021 :

    La famille portera plainte pour homicide involontaire

    Ses proches ont contacté l'avocat Étienne Boittin, qui conseille également la famille de l'étudiant nantais mort mi-mars d'une thrombose abdominale après avoir reçu le vaccin d'AstraZeneca.

    Dans un entretien à France Bleu, Me Boittin explique qu'il ne s'agit pas d'« une démarche d'accusation, mais d'interrogation » et souhaite obtenir une expertise médico-légale pour « que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l'injection d'AstraZeneca ».

    https://fr.sott.net/article/36846-Un-autre-deces-suite-a-une-vaccination-a-l-AstraZeneca-en-France-une-thrombose-en-cause-MaJ-la-famille-porte-plainte

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  7. Explosions sociales, inégalités, défiance envers les gouvernements: le FMI alerte sur l’après-Covid


    17:40 02.04.2021


    Le FMI a lancé un avertissement avec la publication d’un rapport soulignant une dangereuse montée des inégalités que la pandémie n’a fait qu’aggraver. D’après l’organisation internationale, un tel phénomène est de nature à provoquer des troubles sociaux. Et ce n’est pas la première fois qu’elle évoque ce risque. Analyse.

    «Le Covid-19 a révélé et exacerbé les inégalités préexistantes en matière de revenus et d’accès aux services de base tels que les soins de santé et la vaccination.» Publié le 1er avril, le dernier rapport du FMI n’a rien d’une blague. Alors qu’elle prépare les réunions du printemps, l’institution située à New York a fait part de ses préoccupations quant aux conséquences de la pandémie sur l’avenir des nations.

    ​Sans surprise, le FMI constate que la montée des inégalités pourrait avoir des effets durables sur de nombreuses populations. Les enfants et les jeunes issus des ménages les plus pauvres sont particulièrement concernés. D’autant que malgré les espoirs d’une sortie de crise liée aux campagnes de vaccination, l’impact du Covid-19 se fera ressentir encore pour plusieurs années.

    Érosion de la confiance envers les gouvernements

    En janvier dernier, Gita Gopinath, économiste en chef du Fonds monétaire international, donnait une conférence de presse qui ne fleurait pas bon l’optimisme. Elle expliquait que la pandémie allait amputer le produit intérieur brut (PIB) mondial de 22.000 milliards de dollars en 2020 et 2025.

    Autre problème de taille pour les travailleurs les moins qualifiés: le phénomène de numérisation qui, à l’instar des inégalités de revenus, a connu une accélération dans le sillage de la pandémie. De quoi rajouter des difficultés supplémentaires pour accéder à un emploi.

    «Dans ce contexte, les sociétés peuvent connaître une polarisation, une érosion de la confiance envers le gouvernement ou des troubles sociaux. Ces facteurs compliquent l’élaboration des politiques et présentent des risques pour la stabilité et le fonctionnement de la société», explique le FMI.

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  8. Les experts du Fonds se sont fendus d’une métaphore faisant référence aux vaccinations contre le Covid. D’après eux, «les gouvernements doivent fournir à chacun une juste "dose"» d’accès aux services de base. Dans le cas contraire, des révoltes pourraient-elles éclater ? Cette hypothèse avait déjà été évoquée le 3 mars sur le blog du FMI par trois chercheurs.

    Dans un article intitulé «Les répercussions sociales des pandémies», Sophia Chen, Nan Li et Philip Barrett évoquent les possibles troubles sociaux majeurs à venir: «Avec le temps, le risque d’émeutes et de manifestations antigouvernementales augmente. En outre, l’étude met en évidence un risque accru de crise gouvernementale majeure –un événement qui menace de faire tomber le gouvernement et qui survient généralement dans les deux années qui suivent une grave épidémie.»

    Côté français, Le Canard enchaîné lâchait une bombe dans son édition du 24 février. L’hebdomadaire satirique affirmait que Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, prévoyait des temps de violence post-pandémie. «L’après-Covid va tourner au cataclysme. La faute aux gens qui vont se lâcher», aurait-elle déclaré. Et de prédire «comas éthyliques», «viols», «violences en tous genres», «débordements permanents» et «prolifération des affrontements». Elle s’était hâtée de démentir ces propos sur son compte Twitter.

    Le palmipède affirmait pourtant qu’elle y était même allée de sa citation sur les Gilets jaunes dont elle aurait pronostiqué le retour. «Avec eux, nous pourrions connaître une version française de l’invasion du Capitole», aurait-elle lancé, faisant ainsi référence à l’introduction dans le cœur de la démocratie américaine de centaines de militants pro-Trump en janvier dernier.

    La question des finances publiques

    Les Gilets jaunes continuent en effet de faire leur apparition dans les rues parisiennes le week-end. Si, pour le moment, leur mobilisation est sans commune mesure avec ce qu’elle a pu être à la fin 2018, François Boulo, avocat et porte-parole du mouvement à Rouen, prévient que la cocotte-minute sociale française pourrait bien exploser dans un avenir proche.

    ​La figure des Gilets jaunes n’avait que peu goûté la polémique comparaison à laquelle s’était risqué Emmanuel Macron en février dernier. Alors qu’il était invité par l’Atlantic Coucil à s’exprimer sur le climat social lourd qui pèse dans de nombreuses démocraties occidentales, le locataire de l’Élysée a fait un rapprochement entre le mouvement des Gilets jaunes et l’invasion du Capitole par les pro-Trump. «2018 en France, 2021 aux États-Unis: voilà en effet la nouvelle violence dans nos démocraties, largement liée à ces réseaux sociaux», avait déclaré Emmanuel Macron.

    Une saillie à laquelle François Boulo avait rétorqué:

    «Les propos de Macron montrent une nouvelle fois le clivage entre élites néolibérales et populistes. Les "gens normaux" sont les gens qui vivent encore à peu près bien.»
    Déjà le 18 mai 2020 et toujours à notre micro, François Boulo prévoyait des temps sociaux électriques alors que les Français sortaient à peine de leur premier confinement:

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  9. «On risque fort d’assister à un vrai soulèvement en France. Surtout si, lorsque le drame économique va se faire sentir avec force, Macron conserve son logiciel qui consiste à faire payer les classes moyennes et les pauvres et non les ultra-riches. Si tel est le cas, je pense que cela va très mal se passer.»

    Du côté des experts du FMI, on note que la pandémie a affaibli les finances publiques de nombreux États qui devront à la fois augmenter leurs recettes et dépenser leurs ressources de manière plus efficace. Sauf que face à la question de la relance budgétaire, les choix diffèrent drastiquement selon les nations. Les États -Unis sortent la sulfateuse à liquidité avec un plan de relance de 1.900 milliards de dollars qui voit notamment les ménages américains toucher directement des chèques du gouvernement fédéral. En plus de cela, le Président Joe Biden souhaite investir 2.000 milliards de dollars supplémentaires dans les infrastructures du pays.

    En Europe, le plan de relance de 750 milliards d’euros, âprement négocié entre les 27 à l’été 2020, n’a toujours pas été ratifié par l’ensemble des pays membres. Invité de la matinale de CNews ce 2 avril, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a fustigé «des États comme l’Allemagne qui mettent des délais supplémentaires, puisque la Cour constitutionnelle allemande a été saisie pour savoir si oui ou non il fallait décaisser cet argent».

    «Moi j’ai promis aux Français que l’argent européen arriverait au début de l’été, début juillet. J’aime bien pouvoir tenir mes promesses et j’aimerais que l’Europe comprenne que nous ne pouvons pas attendre pour disposer de cet argent, qu’il faut accélérer les procédures et que l’Histoire ne repasse pas les plats», s’est agacé le patron de Bercy.

    La France vers l’austérité ?

    De quoi mettre un coup à une reprise économique européenne que les ménages les plus en difficulté espèrent impatiemment? En attendant, concernant la France, Emmanuel Macron y est allé de son propre plan de relance dont le montant de 100 milliards d’euros est sans commune mesure avec ce qui se fait outre-Atlantique, même en tenant compte de la différence de population.

    Dans l’émission Russe Europe Express, l’économiste Jacques Sapir faisait récemment remarquer que, selon ses calculs, Washington avait décidé de mettre l’équivalent de 14.000 euros en dépense budgétaire par habitant, contre 4.000 pour l’Allemagne et 2.700 pour la France. Sans surprise et à l’instar de nombreux de ses confrères, Jacques Sapir juge la relance budgétaire made in Paris trop faible.

    ​Le gouvernement pourrait même prendre le chemin inverse. C’est ce que lui a proposé en substance la Commission pour l’avenir des finances publiques dirigée par Jean Arthuis, ancien ministre de l’Économie de Jacques Chirac. Celle-ci recommande une meilleure maîtrise de la dépense publique, ce que deux experts de l’Institut Rousseau ont qualifié d’appel à l’austérité.

    Un tel choix risquerait de peser fortement sur les ménages les plus précaires. Et ainsi faire grimper encore d’un cran la température du thermomètre de la contestation sociale. Jusqu’à la montée de mercure de trop ?

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