- ENTREE de SECOURS -



vendredi 9 avril 2021

Autres réflexions sur l’épidémie de SARS-CoV-2

 


le 9 avril 2021

Lorsque je me suis auto-prescrit de la chloroquine il y a un peu plus d’un an terrifié d’avoir été éventuellement contaminé par le SARS-CoV-2 puisque les Chinois en avaient mentionné les propriétés anti-virales et que le Professeur Raoult avait repris ces travaux pionniers des biologistes chinois j’ai été stupéfait que la Ministre de la santé française du moment, Madame Buzin, classe la chloroquine (dans les faits l’hydroxychloroquine) comme substance vénéneuse. Au Vanuatu la chloroquine était gratuite en raison de l’aspect endémique de la malaria dans ce pays avec non seulement du P.vivax mais également du P.falciparum, il faut avoir vécu dans ce pays pour comprendre pourquoi la chloroquine était disponible gratuitement. Quand j’ai appris que la France classait ce produit comme toxique alors qu’il sauvait des vies dans ce pays reculé je me suis demandé si les décideurs politiques français n’étaient pas tombé sur la tête, sans s’en rendre compte.

Ou alors cette décision était télécommandée par les laboratoires pharmaceutiques qui ne voulaient pas en entendre parler. J’ai pu confirmer près de six mois plus tard que j’avais effectivement été contaminé par le SARS-CoV-2 à la fin du mois de mars 2020 en me soumettant à une analyse sérologique et en lisant une multitude d’articles scientifiques qui décrivaient en détail les symptômes dont j’avais souffert. Si j’avais suivi les décisions du gouvernement français je serais probablement mort à la fin du mois de mars 2020. Au Vanuatu mon véhicule était un pick-up 4 roues motrices et il m’est souvent arrivé de sauver des vies d’enfants en bas âge en les conduisant avec leur mère dans le dispensaire le plus proche. L’infirmier confiait à la mère une purée contenant de la chloroquine qu’elle devait mettre dans la bouche de son enfant mourant et, à ma grande stupéfaction, c’était efficace. Alors quand Madame Buzin déclara que la chloroquine est toxique, comprenez ma réaction d’indignation.

Les ministres et leur cortège de conseillers scientifiques finiront par se laver les mains de leurs décisions criminelles puisque l’INED a conclu de ses études statistiques qu’au cours de l’année 2020 il n’y a eu aucune augmentation vraiment significative de la mortalité en France. Il n’y a pas besoin de se gratter la tête pour arriver à la même conclusion car l’âge moyen des victimes du SARS-CoV-2 au cours de cette année 2020 est supérieure à 80 ans, en d’autres termes au delà de l’espérance de vie selon les critères de l’INED. Ceci veut tout simplement dire que jamais aucun politicien français ne sera condamné à des peines de prison. Des avocats comme Fabrice Di Visio, pour lequel j’ai beaucoup de respect, se prennent pour Don Quichotte de la Mancha.

Pour revenir à Madame Buzin il me paraît très suspect qu’elle ait été parachutée pour représenter le gouvernement (il faut dire les choses clairement) dans des élections locales dont j’ai oublié l’enjeu puis être nommée à l’OMS, une magouille téléphonée depuis le Palais de l’Elysée, afin qu’elle dispose d’un passeport diplomatique et échappe ainsi à toute poursuite judiciaire. Il ne faut pas croire un instant que le Président de la République Française ait pu concocter ce sauvetage de Madame Buzin car les évènements le dépassaient, à moins qu’il en ait lui-même été l’acteur central. Je veux signifier ici que le Président français, habitué des cercles d’influence qu’il a côtoyé au cours de son séjour chez Rothschild, ait fermé les yeux devant ce que lui faisaient miroiter les lobbyistes des grandes compagnies pharmaceutiques. L’affaire de l’interdiction de la prescription et de la vente de l’hydroxychloroquine semble n’être qu’un détail et pourtant c’est là, sur ce point précis que des journalistes d’investigation courageux devraient mettre leur nez … S’en est suivie l’ignoble campagne de dénigrement contre le Professeur Raoult orchestrée par les médias proches du pouvoir. Des vies auraient pu être sauvées voire prolongées, mais quelle est l’importance de la vie d’un « vieux » pour ces technocrates qui gouvernent le pays ?

L’autre volet très surprenant de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 a été l’interdiction des cliniques et hôpitaux privés de traiter les malades « covid ». Alors que les hôpitaux publics étaient totalement encombrés leurs contre-parties privées étaient vides. Ce type de décision a également été pris dans d’autres pays européens comme l’Italie, la Belgique ou l’Espagne. Quelle en était la motivation cachée ? Le pouvoir politique voulait-il tout contrôler et pour quelle raison ? Le public a le droit de savoir … En ce qui me concerne si je ne trempe pas dans une théorie complotiste de l’intervention directe du lobby du « BigPharma » en arrière plan alors je ne comprends toujours rien.


Il reste un dernier point énigmatique : l’attitude des grands médias télévisuels et de la presse écrite. Ces canaux d’information n’ont cessé de transmettre un message angoissant, certes, mais ce message provenait-il du pouvoir politique ou des journalistes eux-mêmes ? En d’autres termes qui gouvernait réellement le pays, les politiques ou les médias ? Je pencherais plutôt pour une sorte de symbiose malsaine entre les journalistes et le pouvoir dans le but ultime de terroriser le peuple pour mieux l’asservir. Dans ces conditions la voie est libre pour mettre en place un régime totalitaire, à moins que …

Encart tiré du blog de George Ugeux :

( https://georgesugeux.com/category/french/ )

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/04/09/autres-reflexions-sur-lepidemie-de-sars-cov-2/

70 commentaires:

  1. Dominique Belpomme : "le livre noir des ondes"


    le 08/04/2021 à 19:03


    Le professeur Dominique Belpomme a relevé le défi ! Cancérologue, professeur des universités, il est l'auteur du Livre noir des ondes : les dangers des technologiies sans fil et comment s'en protéger. Il a été attaqué pour certaines de ses théories, lui revendique n'avancer qu'un discours scientifique. Il répond aux questions de Richard Boutry :

    - voir clip sur site :

    https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/dominique-belpomme-au-defi-de-la-verite

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    1. Voir le livre de Claire Severac: (l'action des ondes sur les poussières larguées en chemtrails)

      https://spiritphings.com/wp-content/uploads/2020/03/La-guerre-secrete-contre-les-peuple-Claire-Severac.pdf

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  2. Restrictions sanitaires au Québec : les interactions sociales accusées à tort ?

    Une récente étude de L’INSPQ sur les contacts sociaux permet de mieux comprendre pourquoi les mesures sanitaires les plus sévères sont inutiles.


    Par Gabriel Lacoste.
    9 AVRIL 2021


    Le 30 mars 2021, l’institut national de la santé publique du Québec a publié une étude des contacts sociaux des Québécois. Ces résultats peuvent étonner. Les experts de la santé publique appuient leurs conseils sur deux « évidences » :

    Le nombre de cas de Covid-19 dans une population dépend principalement de la quantité de ses rapports sociaux.
    Le gouvernement peut contraindre la population à réduire ses interactions sociales.
    Or, les conclusions de cette étude contredisent ces deux « évidences ». Et les auteurs de cette étude ne s’en rendent même pas compte…

    LES VISITES À DOMICILE DURANT LE COUVRE-FEU

    - voir graphique sur site -

    Concernant l’évolution des visites à domicile, deux détails sont à retenir :

    Premièrement, le gouvernement du Québec a ordonné un couvre-feu au mois de janvier 2021. Bien que toujours en vigueur au mois de février, les Québécois ont choisi alors de se visiter à la même fréquence qu’avant le couvre-feu. Ils ont trouvé un moyen de le contourner. L’ordre du gouvernement n’a eu un impact que de quelques semaines.

    Deuxièmement, 66 % des ménages de trois personnes et 47 % des ménages de deux personnes avouent désobéir à l’interdiction des visites à domicile. S’il y avait un moyen de comptabiliser les hypocrites qui se mentent à eux-mêmes autant qu’aux sondeurs, ce nombre serait sûrement beaucoup plus élevé.

    CONTACTS TOTAUX PAR LIEU ET PAR PERSONNE

    - voir graphique sur site -

    Ce graphique contient deux autres détails pertinents à retenir.

    Premièrement, la majorité a l’impression que ce sont les moments plaisants passés avec les amis et la famille qui sont responsables de la pandémie. Or, la place occupée par le bleu foncé sur ces rectangles montre très bien que socialiser durant un loisir est insignifiant dans l’équation, et c’est le plus important pour la qualité de la vie. Cependant, dans le portefeuille de nos contacts, c’est l’équivalent d’une pièce de change.

    Deuxièmement, les fluctuations des contact sociaux à travers le temps ne dépendent pas de l’ouverture ou de la fermeture des restaurants, des couvre-feux, des randonnées en plein air ou des visites à domicile, mais purement et simplement des écoles. Pour le reste, il y a eu une baisse au printemps 2020, puis ensuite la situation est restée stable, peu importe ce que l’État nous raconte, nous ordonne et nous permet.

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  3. L’ABSENCE DE CORRÉLATION ENTRE LES CONTACTS SOCIAUX ET LES INFECTIONS

    Les cas de la Suède, de Madrid et de la Floride montrent l’inefficacité des mesures sanitaires. Cette étude de l’INSPQ apporte un autre argument en ce sens, même si ce n’est pas son intention.

    Voici l’évolution du virus au Québec depuis 2021.

    - voir graphique sur site -

    Donc, le nombre de cas a diminué, puis s’est stabilisé, alors que le nombre de rapports sociaux a augmenté durant cette période. Comment est-ce possible ? Les experts du gouvernement présument que l’un va dans le même sens que l’autre. Clairement, c’était faux au Québec. Pourtant, ils n’ont même pas l’air de voir la contradiction et de trouver cela bizarre.

    LEÇONS À EN TIRER

    L’écrasante majorité pense évident que les restrictions du gouvernement influencent le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès. Pourtant, les résultats de cette étude peuvent être interprétés de façon totalement différente :

    La majorité des réductions de nos contacts sociaux par rapport à la période d’avant la pandémie provient d’un choix volontaire. Lorsqu’on ne veut plus suivre les consignes du gouvernement, on trouve un moyen de les contourner.
    À moyen terme, les injonctions gouvernementales agissent sur le lieu, pas sur la quantité des rapports sociaux.
    Le contrôle gouvernemental s’exerce principalement sur la scolarisation. La santé des jeunes n’étant pas menacée, cette mesure est complètement inutile.
    Soit les Québécois ont trouvé vraisemblablement des solutions de rencontres en se transmettant moins le virus, soit une autre variable plus déterminante nous échappe.

    https://www.contrepoints.org/2021/04/09/394904-restrictions-sanitaires-au-quebec-les-interactions-sociales-accusees-a-tort

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    1. C'est en lisant ou relisant le fabuleux livre de la grande Claire Severac que l'on comprend mieux l'actualité qui nous entoure ! Ces gestes inconsidérés, ces paroles dénuées de sens, cette folie qui s'est emparé des gens d'aller jusqu'à changer de trottoir si une personne vous aperçoit à vous promener sans masque !! Cette réaction idiote, trisomique et digne d'être enfermé pour cela se croise tous les jours ! Mais pourquoi ? Claire Severac l'explique très bien dans le chapitre abordé des 'poussières intelligentes', ces nouvelles venues par chemtrails depuis x années qui 'serviront peut-être un jour à diriger tout le monde', bêh çà y est ! On y est !! En plein dedans !
      Quelqu'un qui frappe une autre personne ? Quelqu'un qui tout-à-coup poignarde un passant ? Quelqu'un qui se jette par la fenêtre ? Quelqu'un qui roule à gauche sur la route ? C'est la faute aux poussières intelligentes qui contrôle les cerveaux et ordonnent de tels actes ! Demain les gens auront donc peur des autres ? Mais... ce n'est pas demain !... C'est aujourd'hui !!
      Depuis des années les jeux sont faussés. Voyez l'élection du trou de cul en novembre dernier alors qu'il n'avait même pas 10 % des voix !! Bêh ce con est aujourd'hui assis au bureau ovale !

      https://spiritphings.com/wp-content/uploads/2020/03/La-guerre-secrete-contre-les-peuple-Claire-Severac.pdf

      Smart dust (poussières intelligentes)

      https://educate-yourself.org/mc/

      https://rudy2.wordpress.com/smart-dustla-polvere-intelligenteitalianoenglish/

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  4. Fermé pendant 379 jours: 5 restaurants et bars bien-aimés de la région de Dallas qui ont finalement rouvert

    Après une longue hibernation (et indésirable), des bars comme Midnight Rambler et des restaurants comme Twisted Root sont de retour en action.

    Vous voulez entendre des histoires de guerre sur la possession d'un restaurant pendant une pandémie ? Rich Vana rouvre The Heritage Table au centre-ville de Frisco à la mi-avril 2021. Mais pas avant de fermer son restaurant bien-aimé, d'ouvrir une sandwicherie et de fermer la sandwicherie.


    Par Sarah Blaskovich
    12:41 PM le 6 avril 2021 CDT


    Après avoir «perdu de l'argent pendant un an» lors de la pandémie de coronavirus, les restaurateurs de Dallas-Fort Worth comme Rich Vana se sentent enfin suffisamment à l'aise pour rouvrir leurs entreprises. La table du patrimoine au centre-ville de Frisco réapparaîtra comme une copie prudente de son ancienne personnalité, bien qu'un peu déchirée par la guerre.

    La Table du patrimoine a fermé en mars 2020, rouvert en mai, refermée en novembre, relancée en tant que sandwicherie, fermée un mois plus tard, puis est restée en sommeil pendant que Vana et son équipe attendaient. Nerveusement.

    «Sans la réponse que nous aurions obtenue au cours des trois premières années - si ce n’était le succès que Frisco nous a donné - nous serions sous», dit Vana. La Table Heritage rouvrira le 17 avril 2021, à l'occasion du quatrième anniversaire du restaurant. Et pas un jour plus tard: «Nous n’allions pas nous rendre en mai», dit-il.

    The Heritage Table est l'un des nombreux restaurants bien-aimés de la région de Dallas qui ont fermé pendant plusieurs mois ou plus. Cela aurait pu être un choix potentiellement mortel, de faire une pause dans l'exploitation d'un restaurant pendant que d'autres entreprises de la ville continuaient de servir. Mais Vana craignait que ses employés ne tombent malades et il comprenait que sa terrasse n’était pas propice aux sièges par temps froid pendant une pandémie.

    Alors qu'il attend avec impatience la réouverture, Vana a la nervosité du premier jour - un signe de renaissance qui lui donne l'impression que les «vieux jours», avant la pandémie, sont de retour.

    «J'ai des papillons», dit-il. «Tous les vendredis et samedis soirs [quand le restaurant était neuf], je recevais des papillons.»

    «J'ai de nouveau ce sentiment, et c’est génial», dit-il.

    https://www.dallasnews.com/food/restaurant-news/2021/04/06/closed-for-379-days-5-beloved-dallas-area-restaurants-bars-that-finally-reopened/

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  5. Et si la rupture de stock était une nouvelle épidémie ?

    La rigidité des grandes flottes maritimes et la fragilité des flux tendus provoqueront inévitablement quelques épisodes de rupture de stock.


    9 AVRIL 2021
    Par Alain Bonnafous.


    Il n’y a pas que les vaccins qui connaissent des ruptures de stock. Du papier toilette à la dernière console de Sony, de l’usine Peugeot de Sochaux qui est à court de semi-conducteurs venus de Taïwan aux usines de la Plastics Vallée d’Oyonnax qui attendent des matières premières dérivées du pétrole, il y a de quoi alimenter une chronique qui évoque une autre épidémie. Pour l’essentiel, elle est la conséquence d’une double dynamique qui est en somme toute simple si l’on veut bien en reconstituer l’histoire.

    Dans l’interprétation que je propose, le plus important de cette histoire s’inscrit dans le dernier demi-siècle avec, d’une part, le développement des porte-conteneurs et, d’autre part, le développement de cette discipline que l’on appelle la logistique.

    LES PORTE-CONTENEURS DES ANNÉES 1970

    Après les premières expériences américaines des années 1960, le transport maritime par conteneur va affirmer ses avantages durant la décennie suivante. Les opérateurs vont apprécier les commodités du conteneur qui favorise le passage d’un mode à l’autre, du bateau vers un train ou un camion ou inversement, et présente quelques autres avantages comme une relative protection contre le vol.

    Les équipements portuaires vont, dans le même temps se mettre en place et l’on peut dire que tout est prêt à la fin des années 1970 pour que le transport maritime connaisse un extraordinaire essor qui va accompagner l’explosion des échanges mondiaux.

    Les gains de taille des porte-conteneurs sont illustrés par la figure ci-après : il y a 50 ans, les plus gros navires pouvaient emporter 1500 conteneurs EVP (Équivalent vingt pieds, soit environ 6 mètres). Au tournant du siècle c’était quatre fois plus. Depuis 2019, avec une nouvelle multiplication par 4, l’emport maximal atteint pratiquement 24 000 EVP.

    - voir photo sur site -
    (Source : données publiques, graphique de l’auteur)

    Cet accompagnement de la mondialisation peut être illustré par un chiffre qui m’a tout de même surpris la première fois que je l’ai calculé. Il en coûtait alors 1000 dollars pour transporter un conteneur EVP de Hong-Kong au Havre. À supposer qu’il soit bien rempli de chemises dites haut de gamme, cela représente un coût d’environ 4 centimes d’euro par chemise.

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  6. La distance et le coût de transport intercontinental ne sont plus alors des entraves à un échange mondialisé. Seuls demeurent les tarifs douaniers et la limitation quantitative de certaines importations intitulée contingentement. Entraves que l’OMC, Organisation Mondiale du Commerce, a su réduire à peu de choses. Il est, du reste, significatif que le site de l’OMC s’ouvre (consulté le 2 avril) sur la photo de porte-conteneurs ci-après.

    (Source, site de l’OMC)

    Bien entendu si de tels coûts de transport sont aussi bas, c’est que l’effet de taille a entraîné un tassement spectaculaire des coûts unitaires. Lorsque, en septembre dernier, a été mis en service le porte-conteneurs « Jacques Saadé » (du nom du fondateur de la CMA CGM qui en a fait l’un des leaders mondiaux), il a été surtout souligné qu’il était le plus grand de ces navires propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL) avec une capacité de 23 000 EVP.

    Il est certes intéressant de noter qu’il en résulte une diminution de 20 % des émissions de gaz carbonique et de plus de 90 % des divers effluents nocifs, ainsi que beaucoup de médias l’ont indiqué. Il a été peu signalé, en revanche, que de tels bâtiments fonctionnent avec deux équipages de 26 marins qui se relaient tous les 84 jours et que cela correspond à une productivité du travail qui a littéralement explosé en un demi-siècle. Pour fixer les idées, il suffit de noter qu’un marin du Jacques Saadé « produit » ainsi 100 fois plus de tonnes-km qu’un chauffeur routier français.

    Bien entendu cette performance repose sur une flotte dont l’unité a un coût considérable : un navire comme le « Jacques Saadé » coûte en effet 133 millions d’euros, soit le prix d’un millier de camions tracteurs de 40 tonnes. Nous verrons que ce fort engagement en capital n’est pas sans conséquence sur les mécanismes qui conduisent à des ruptures de stock. Mais elles résultent aussi de ce qu’est devenu ce que l’on appelle la logistique.

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  7. LA LOGISTIQUE S’IMPOSE ET ENRICHIT

    Née dans les armées alliées durant la Seconde Guerre mondiale, ce que l’on appelait alors la recherche opérationnelle s’est particulièrement développée dans l’industrie et dans les transports au cours des années 1960 et 1970. Elle a été dénommée ensuite logistique, un terme qui ne renie pas ses origines militaires car pour le Littré « La logistique est l’art d’approvisionner les armées en campagne ». Devenue une discipline à part entière aujourd’hui dispensée dans des cycles spécialisés de l’enseignement supérieur, la logistique a pour objet principal d’optimiser la gestion des stocks et d’organiser efficacement les flux.

    L’exercice le plus classique de la discipline consiste à arbitrer entre deux manières de réduire les coûts.

    La première consiste en une plus grande massification des flux afin de profiter de moindres coûts de transport : une expédition occupant un train complet est moins coûteuse que si elle était assurée par une noria de véhicules utilitaires. Mais il faut alors constituer des stocks susceptibles de remplir un train complet, ce qui est d’autant plus coûteux que les biens stockés ont de la valeur.

    La deuxième manière de réduire les coûts consiste au contraire à réduire les stocks et à écouler la marchandise par de petites expéditions en servant au plus près les besoins de l’industrie et du commerce. Il est clair que pour les biens à forte valeur ajoutée incorporée la situation la moins coûteuse se rapproche du « zéro stock », attribut principal de ce que l’on dénomme aussi le « juste à temps ».

    Selon les caractéristiques physiques et économiques des marchandises concernées et selon les solutions offertes par les systèmes de transport, la logistique détermine les options optimales. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’un système ainsi optimisé est un système de moindre coût mais il est aussi un système relativement fragile : le juste à temps supporte mal un accident sur le Canal de Suez ou même de simples soubresauts conjoncturels.

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  8. RUPTURE DE STOCK : GIGANTISME ET LOGISTIQUE FRAGILISENT LES FLUX TENDUS

    L’augmentation de la taille des navires (et de leur coût) dissuade évidemment les grands transporteurs mondiaux de disposer de surcapacités. Plus gros sont les navires, moins rapide est la réponse aux soubresauts conjoncturels. La compagnie française CMA-CGM a subi une chute de 7 % du volume des conteneurs transportés au premier semestre 2020 mais, avec la reprise mondiale et la reconstitution des stocks, elle a vu ses transports progresser de 18 % au second semestre, ce qui correspond à un bond sans précédent.

    C’est à ces moments-là, lorsqu’il y a une pénurie de l’offre, que jouent les deux grands mécanismes habituels face à la rareté : l’ajustement par les prix et l’ajustement par la file d’attente.

    L’ajustement par les prix du transport a été spectaculaire : le conteneur EVP de Hong-Kong au Havre que j’évoquai précédemment coûtait à peine plus de 1000 dollars il y a seulement deux ans. Ce coût était multiplié par 5 dans les premiers mois de 2021 comme en témoignait l’index le plus utilisé pour suivre les taux de fret, le Shanghai Containerized Freight Index.

    Pour revenir au coût du transport d’une chemise, le passage de 4 à 20 centimes pèse encore peu pour une chemise de qualité. Et moins encore pour un ordinateur portable qui occupe le volume de deux ou trois chemises. En revanche, si ce coût de transport de 20 centimes s’applique à trois rouleaux de papier-toilette qui représentent un volume équivalent, ça commence à faire cher.

    Pour les produits de valeur, les stocks sont par nature réduits et le meilleur choix est d’obtenir un service rapide même s’il est cher. Au point, s’il le faut, de recourir au fret aérien. Pour du papier toilette ou pour la pâte à papier qui permet de le produire on choisira des services moins coûteux, qui consistent par exemple à attendre quelques places sur des navires qui ne sont pas chargés à plein. Il y a donc de grandes chances que quelques-uns de ces produits de faible valeur soient l’objet de rupture de stock chez les détaillants, tant que les marchés du transport maritime n’auront pas retrouvé leur régime de croisière.

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  9. Mais les produits plus coûteux ne seront pas épargnés car il est clair que la production industrielle est devenue un système de production assuré par des ateliers globaux. Un article scientifique publié en 2008 en a apporté une illustration saisissante qui a été diffusée par une large part de la presse grand public. Deux collègues britanniques ont eu l’idée de décortiquer la production et l’assemblage des pièces qui constituent la brosse à dents électrique Sonicare. Il s’agit d’un produit simple qui n’est constitué que de 38 composants. Mais ces composants sont produits dans 12 usines réparties dans 10 pays sur 3 continents et ils parcourent 27 880 km par 4 modes de transport (route, avion, bateau, train) avant d’être assemblés.

    On imagine l’efficacité logistique que requiert l’organisation d’un tel « studio global » comme l’appellent les auteurs de l’article. On imagine aussi que le bon rapport qualité-prix de ce produit ait pour contrepartie une grande fragilité de son système de production : que l’un des composants voit sa production retardée, par un quelconque confinement ou un quelconque incident, et c’est la brosse à dents elle-même qui sera en rupture de stock.

    La rigidité des grandes flottes maritimes provoquera inévitablement quelques épisodes de rupture de stock pour les biens peu couteux. La fragilité des flux tendus provoquera inévitablement quelques épisodes de rupture de stock pour les autres.

    https://www.contrepoints.org/2021/04/09/394892-et-si-la-rupture-de-stock-etait-une-nouvelle-epidemie

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    1. Il y a moins de 7 ans, le coût pour transporter une tonne de marchandise sur 1000 km en mer s'élevait à moins de 50 centimes d'euro ! Soit quelque chose comme 5 € de frais de Hong-Kong à Marseille mais... pour transporter le colis (voiture, frigo, etc) de Marseille jusqu'à chez vous... c'est 'un peu plus de 5 euros' !!!

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  10. De la mutagenèse aux « ciseaux génétiques », une petite histoire des OGM


    Yves Sciama
    mondialisation.ca
    mer., 07 avr. 2021 23:18 UTC


    Mutagenèse, transgenèse, techniques dites « d'édition du génome »... Reporterre vous décrit les principales technologies développées pour adapter les plantes, de la sélection des variétés opérée par les paysans aux « nouveaux OGM ».

    Les progrès spectaculaires de la biologie moléculaire depuis une trentaine d'années, et notamment de la manipulation de l'ADN et de l'ARN [1], posent d'épineuses questions réglementaires et juridiques dans le domaine de l'amélioration des plantes cultivées.

    Depuis l'apparition de ce que l'on a appelé les OGM (organismes génétiquement modifiés), qui ont provoqué une controverse planétaire dans les années 1990 et ont échoué à s'imposer hors des États-Unis et de l'Amérique latine, une nouvelle génération de technologies se développe rapidement. Il s'agit des technologies dites « d'édition du génome », encore plus puissantes, qui suscitent à leur tour d'âpres débats. Pour y voir plus clair, Reporterre résume ce que sont les quatre principales familles de technologies d'adaptation des plantes.

    1 — La sélection variétale paysanne

    Depuis l'invention de l'agriculture, les agriculteurs ont sélectionné les plantes dont les caractéristiques leur semblaient le plus désirables pour les utiliser comme reproductrices et ainsi améliorer la qualité de leurs semences. Ce faisant, et sans le savoir, les agriculteurs ont sélectionné sur de nombreux gènes des allèles favorables (les allèles sont les différentes versions que peut prendre un gène donné ; par exemple A, B ou O pour le gène du groupe sanguin chez l'humain). Et ils ont peu à peu rendus ces allèles dominants dans les variétés cultivées.

    Le processus d'amélioration des plantes cultivées a été accompli très lentement, empiriquement, par une succession d'essais et d'erreurs. Les plantes cultivées ne sont pas « naturelles » : elles découlent en bonne partie du travail humain qui a présidé à leur sélection et ne sont pas toujours capables de survivre, dans la nature, à la concurrence de leurs congénères sauvages. Si l'on compare le maïs actuel à la téosinte, la plante sauvage dont il est issu, ou bien le blé à son ancêtre l'amidonnier sauvage, les différences d'apparence et de biologie sont très grandes.

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  11. Ces plantes étaient néanmoins le plus souvent adaptées aux conditions de sol et de climat des terroirs où les paysans les développaient. Et ce mode de sélection retrouve de la vigueur avec le développement des réseaux de semences paysannes, le renouveau d'un agriculture paysanne et biologique, et l'attention nouvelle apportée à l'adaptation face au changement climatique. Il présente de surcroît l'avantage d'une très grande diversité des plantes cultivées.

    2 — La sélection variétale avec mutagenèse

    Au cours du XXe siècle, l'agronomie a subi des changements considérables, optimisant ses méthodes en vue de chercher une productivité plus grande des espèces cultivées. Les agriculteurs ont été peu à peu exclus du processus d'amélioration variétale tandis qu'apparaissaient des entreprises semencières appuyées sur des instituts de recherche — celles-ci souhaitant s'assurer la propriété intellectuelle des semences qu'elles développaient.

    Une innovation notable de cette phase de l'agronomie est la mutagenèse, apparue dès les années 1920, qui a encore éloigné l'agriculture de la « naturalité ». Les agronomes se sont en effet rendu compte qu'exposer les graines à certains agresseurs physiques ou chimiques, par exemple des rayons gammas, ou bien des substances comme l'EMS (méthanesulfonate d'éthyle), provoquait des mutations génétiques de la plante. Des mutations semblables à celles qui se produisent dans la nature, dont une très faible proportion se traduit par un allèle produisant un caractère intéressant : croissance plus rapide, résistance à tel ou tel ravageur, composition chimique améliorée. Plutôt que d'attendre des mutations naturelles rares à sélectionner, les semenciers ont suscité des mutations fréquentes, diverses, et possiblement plus improbables. L'immense majorité des plantes que nous consommons sont issues de cette famille de techniques.

    3 — La transgenèse, ou production d'OGM

    Dans les années 1980 s'est développée la technique de la transgenèse, donnant naissance aux OGM (organismes génétiquement manipulés). Elle consiste à introduire la totalité d'un gène étranger (voire plusieurs), dit d'intérêt, dans une plante. Ce gène vient souvent d'une autre espèce, voire d'un autre règne — un gène de bactérie par exemple.

    En réalité, c'est un édifice encore plus complexe qui est introduit, car le gène d'intérêt est associé à d'autres éléments génétiques, par exemple des gènes marqueurs permettant de vérifier sa présence, des « promoteurs »nécessaires à la lecture du gène, d'autres gènes d'intérêt, etc. Ces gros édifices génétiques sont introduits dans le génome de la plante-cible à l'aide d'un « vecteur » (un véhicule biologique) qui est généralement une bactérie (principalement Agrobacterium tumefasciens) ou un virus. En tous cas, un organisme qui introduit naturellement de l'ADN dans les plantes qu'il attaque, toute l'habileté du généticien étant de lui faire introduire la séquence désirée.

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  12. Une caractéristique de la transgenèse est qu'elle introduit de grandes quantités d'ADN étranger dans le génome (même s'il y a une limite supérieure à la taille possible des transgènes). Ceci est source d'erreurs mais a l'avantage de rendre l'opération facile à détecter lorsqu'on examine le génome de la plante. « Autre caractéristique, indique à Reporterre Peter Rogowski, chercheur à l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), « cette insertion se fait en un point aléatoire du génome, car on ne maîtrise pas le point d'insertion. » Ce qui peut avoir pour conséquence de couper un gène existant, provoquant son dysfonctionnement.

    Les OGM ayant été développés par le modèle agroindustriel dominant, que tout le monde s'accorde à juger insoutenable, ils ont été conçus pour s'inscrire dans ce modèle. La majorité d'entre eux, aujourd'hui, confère aux plantes la tolérance à un herbicide, notamment le glyphosate : le développement des plantes génétiquement modifiées s'est donc accompagné d'une énorme hausse de l'utilisation des herbicides. [2] Elles sont en outre classiquement exploitées en monocultures de grande échelle désastreuses pour l'environnement. Enfin, les OGM sont protégés par des brevets. L'entreprise Monsanto, notamment, s'est toujours montrée implacable pour les agriculteurs dans la défense de cette propriété intellectuelle.

    4 — Les nouvelles techniques d'obtention des plantes, ou les « nouveaux OGM »

    Depuis plus d'une dizaine d'années, des technologies dites « d'édition du génome » se développent rapidement, dont la plus utilisée, Crispr-Cas9, a valu cette année le prix Nobel de Chimie à la française Emmanuelle Charpentier. Elles permettent de couper l'ADN (la chaîne moléculaire dont sont faits les gènes) en un point précis, grâce à l'action d'une enzyme (la Cas9) bactérienne, qui est guidée vers sa cible par un fragment d'ARN. On parle donc souvent de « ciseaux moléculaires ». Ces technologies bouleversent les pratiques de la biologie moléculaire : elles sont très bon marché et faciles d'emploi, et d'autant plus puissantes qu'elles se combinent à d'autres progrès dans la synthèse d'ADN et dans le séquençage.

    Beaucoup de manipulations peuvent se faire avec ces « ciseaux ». Par exemple, l'une d'entre elle consiste « à mettre un coup de ciseau dans un gène, et à fournir en même temps à la cellule une séquence d'ADN toute préparée, contenant des modifications désirées — et là la cellule va utiliser cet ADN pour réparer et ainsi introduire les mutations », explique le chercheur Peter Rogowsky, inlassable défenseur de ces technologies.
    ciseau génétiques

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  13. Beaucoup de manipulations peuvent se faire avec ces « ciseaux génétiques ».

    Cette dernière, qui connaît encore un taux d'échec important, n'est pas la technique la plus répandue. Ce qui se pratique le plus consiste à « mettre un coup de ciseau exactement à l'endroit de votre choix, et puis laisser la cellule réparer toute seule, décrit Peter Rogowsky. Le plus souvent, le résultat de cette réparation est que le gène où vous avez coupé est inactivé. Cela peut être intéressant s'il code pour quelque chose que vous voulez éliminer. Mais le gène coupé peut parfois aussi être muté, et acquérir une propriété nouvelle. »

    Les promoteurs de cette technique présentent cette procédure comme remarquablement « précise et efficace ». Mais d'autres chercheurs, ainsi qu'un rapport du Haut Conseil des biotechnologies consacré en 2017 aux nouvelles techniques d'obtention des plantes, pointent la possibilité d'effets dits « hors-cible » — des effets indésirables qui peuvent surgir à la suite d'erreurs d'insertion. Le terme « d'édition du génome » est d'ailleurs une métaphore que d'aucuns jugent partisane : elle suggère que le génome serait une sorte de livre ou de programme informatique dont on connaîtrait parfaitement le langage et que l'on viendrait corriger, alors que les inconnues sont encore nombreuses.

    Les « nouveaux OGM » ne sont pas des OGM classiques, obtenus par transgenèse, au sens où aucun gène étranger n'est introduit dans la cellule. « En réalité, nuance Emmanuel Guiderdoni, chercheur spécialiste du riz au Cirad, un organisme français de recherche agronomique, c'est un peu plus compliqué : on passe par une étape avec un transgène lorsqu'on met en œuvre cette technique. Mais ensuite ce transgène est éliminé - et donc la plante « éditée » ne contient plus de gène étranger à l'arrivée. »

    Le débat sur les risques écologiques et sanitaires associés à ces « nouveaux OGM » reste largement ouvert. Il n'y a néanmoins aucun doute sur le fait qu'un recours massif à ces techniques constituerait un bouleversement de l'agriculture, face auquel le Haut Conseil des biotechnologies, par exemple, préconise une série de mesures de gestion — notamment une biovigilance adaptée, un déploiement progressif et un suivi post-commercialisation.

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  14. Notes

    [1] « L'ADN et l'ARN sont des molécules présentes dans toutes nos cellules. Les molécules d'ADN portent notre patrimoine génétique, hérité de nos parents. Les molécules d'ARN sont synthétisées à partir de fragments d'ADN (on parle de transcription), en particulier à partir des gènes », comme le résume la Fondation Arc pour la recherche contre le cancer.

    [2] Notons que le maïs dit Bt, qui confère une résistance à certains insectes, permet lui de consommer moins d'insecticide.

    Après les OGM, la nouvelle technique du forçage génétique inquiète écologistes et scientifiques

    https://fr.sott.net/article/36913-De-la-mutagenese-aux-ciseaux-genetiques-une-petite-histoire-des-OGM

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    1. (...) Le processus d'amélioration des plantes cultivées a été accompli très lentement, empiriquement, par une succession d'essais et d'erreurs. Les plantes cultivées ne sont pas « naturelles » (...)

      Les Humains ne feraient pas partie de la nature !!! Hahahaha !
      Alors que c'est TOUS LES JOURS que le vent, la pluie ou les insectes transforment la nature (en 'OGM' !!) les personnes instruites sont écartées du chemin !!

      Ainsi, avec le progrès du transport ont été apportées en pays différents des plantes et des organismes qui se sont développé en 'cet autre milieu' et, suivant le micro-climat de la région (plein-champs ou serres) se sont épanouies divers végétaux comme différents oiseaux de passage durant leur migration (comme le font tout aussi naturellement les poissons qui changent de mers ou d'océans !! Çà alors !!

      Certains accouplements sont désormais 'bordéliques' et nécessiteraient l'urgente intervention de trisomiques à la tête du 'pouvoir d'Etats' !!
      Or, certaines populations (appelées 'réfugiés climatiques') sont dirigées vers des contrées nouvelles où leurs gènes se détachent, s'aventurent en des lieux qui ne sont pas les leurs !! Ces OGM sur pattes ne requièrent bien sûr pas l'attention des écervelés de la science mais juste la faveur d'une 'expérimentation' (tiens ! On va voir !).
      Or, ce que proposent les Nouveaux Frankesteins du Terminal ZZ.0, est que de nouveaux faux vaccins permettraient à tout humain de produire lui-même ses propres plants de tomates, ses laits de chèvres, et autres yaoutises dans son cerveau (bocal) et de les consommer sur place !! Pas belle la vie ?! Branlez-vous vous aurez...

      Le monde révolutionnaire !! Celui des poussières intelligentes qui obéissent au doigt et à l’œil aux commandes ondées venues des satellites et des tours-relais pour la 5G (6G bientôt allant jusqu'à 150 G ?).

      Le 'soleil de minuit' ! La planète qui tournerait en sens inverse ! La disparition des étoiles ! Le cervelet qui coule une bielle ! La 'Fin des fins avec suppléments ! Whôaw !

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  15. « Climat et résilience » : l’usine à gaz de l’affichage environnemental

    Affichage expérimental : un dispositif de contrôle bureaucratique de l’économie sous couvert de protection d’un consommateur devant être mis sous une tutelle bienveillante.


    9 AVRIL 2021
    Par André Heitz.


    L’Assemblée nationale a entamé le lundi 29 mars 2021 l’examen en séance plénière du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (texte de la commission spéciale).

    UN PEU DE CONTEXTE

    Le gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée (une lecture par Chambre) alors que ce texte est censé avoir des effets considérables sur la société et l’économie de la France.

    Certes, la réalité est fort différente, la Convention Citoyenne pour le Climat ayant oublié sa mission première pour écumer le bazar des marottes écologistes. Mais cette décision illustre le peu de cas que fait le gouvernement du processus démocratique et, in fine, des intérêts bien compris de la Nation.

    Nous partîmes de 75 articles sur des sujets d’un extraordinaire (ironie) impact sur notre lutte contre le dérèglement climatique, sous les titres et, entre parenthèses, les chapitres suivants ; leur ordre est à lui seul un affront à la rationalité :

    Consommer (informer, former et sensibiliser ; encadrer et réguler la publicité ; accélérer le développement de la vente en vrac et de la consigne du verre) ;
    Produire et travailler (verdir l’économie ; adapter l’emploi à la transition écologique ; protéger les écosystèmes et la diversité biologique ; favoriser des énergies renouvelables) ;
    Se déplacer (promouvoir les alternatives à l’usage individuel de la voiture et la transition vers un parc de véhicules plus respectueux de l’environnement ; améliorer le transport routier de marchandises et réduire ses émissions ; mieux associer les habitants aux actions des autorités organisatrices de la mobilité ; limiter les émissions du transport aérien et favoriser l’intermodalité entre le train et l’avion) ;
    Se loger (rénover les bâtiments ; diminuer la consommation d’énergie ; lutter contre l’artificialisation des sols en adaptant les règles d’urbanisme ; lutter contre l’artificialisation des sols pour la protection des écosystèmes ; adapter les territoires aux effets du dérèglement climatique) ;
    Se nourrir (soutenir une alimentation saine et durable pour tous peu émettrice de gaz à effet de serre ; développer l’agroécologie) ;
    Renforcer la protection judiciaire de l’environnement [c’est le fameux délit d’écocide].
    La commission spéciale a ajouté 51 articles ! Elle a examiné 5392 propositions d’amendement. L’Assemblée en séance plénière en est, à l’heure où nous écrivons, à 7152 !

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  16. LE BESOIN COMPULSIF DE LÉGIFÉRER

    L’article premier du projet de loi prévoit de modifier une loi vieille d’un peu plus d’un an, la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. C’est conforme à l’exigence de stabilité législative (ironie).

    Il nous faut revenir à cette loi. Son article 13 prévoit une information des consommateurs sur les/certaines « qualités et caractéristiques environnementales »des « produits générateurs de déchets ». Son article 15 prévoit – ou, annonçons la couleur, prévoyait – un « dispositif d’affichage environnemental ou environnemental et social volontaire ».

    L’affichage volontaire était assorti d’une « expérimentation […] pour une durée de dix-huit mois […] afin d’évaluer différentes méthodologies et modalités d’affichage » suivie d’un bilan, qui est transmis au Parlement, comprenant une étude de faisabilité et une évaluation socio-économique de ces dispositifs ».

    Sur la base du bilan, on devait promulguer des décrets définissant la méthodologie et les modalités d’affichage pour les « catégories de biens et services concernés ».

    Et le dispositif « volontaire » devait être rendu « obligatoire »… « prioritairement pour le secteur du textile d’habillement, dans des conditions relatives à la nature des produits et à la taille de l’entreprise définies par décret, après l’entrée en vigueur d’une disposition adoptée par l’Union européenne poursuivant le même objectif ».

    Sur d’autres sites que Contrepoints, moins rétifs à l’hyper-réglementation, on pourrait écrire : « Pourquoi pas ? » Le dispositif avait l’avantage d’instaurer une normalisation des affichages. Et la France s’affichait, une fois de plus, comme la meilleure élève de la classe européenne en anticipant sur un dispositif continental de contrôle bureaucratique de l’économie sous couvert de protection d’un consommateur devant être mis sous une tutelle bienveillante.

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  17. UN AFFICHAGE EXPÉRIMENTAL DÉJÀ RENDU OBLIGATOIRE À TERME

    Pour ceux qui savent compter – cela exclut quelques apparatchiks d’EELV fâchés avec la surface d’un cercle –, cela nous menait au moins à août 2021.

    Mais l’imposture de la Convention Citoyenne pour le Climat et la démagogie présidentielle sont passées par là.

    L’article premier du projet de loi actuellement en discussion succombe au « toujours plus ».

    L’usine à gaz débute par un « I » (c’est un chiffre romain, horresco referens, qu’il faudra aussi canceler du corpus législatif) dont le début est comme suit :

    « Un affichage destiné à apporter au consommateur une information relative à l’impact environnemental d’un bien, d’un service ou d’une catégorie de biens ou de services ainsi que, le cas échéant, au respect de critères sociaux est rendu obligatoire dans les conditions et sous les réserves prévues aux III à IV, après une phase d’expérimentation prévue au II.

    Pour l’environnement, c’est en principe obligatoire ; pour les critères sociaux, c’est seulement « le cas échéant »… voilà l’estime dans laquelle on tient l’humain.

    Le texte est parfaitement clair sur un point : « Un affichage […] est rendu obligatoire », et ce, sous quelques réserves, quel que soit le résultat de l’« expérimentation ».

    Paraphrasons une blague qui avait cours aux temps glorieux des « républiques » démocratiques, socialistes et soviétiques : nous serons au bord de l’abîme à la fin de l’expérimentation, mais nous ferons un grand pas en avant.

    L’expérimentation, quant à elle, portera sur l’ensemble du champ d’application de la loi, quasiment l’ensemble de l’économie française (un amendement adopté par l’Assemblée dans un moment de lucidité exclut les entreprises de moins de 21 salariés).

    Elle concernera également les produits importés. La grande ambition « écologique » passera-t-elle la rampe à l’OMC ? L’Union européenne, dont on avait reconnu la prééminence dans la loi précédente, passe à la trappe. Mais nos génies nationaux exporteront sans nul doute leur chef d’œuvre à Bruxelles…

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  18. DE MINIMIS CURAT LEGUM SCRIPTOR

    L’information devra être claire et complète, fiable et facilement compréhensible, et visible et accessible. C’est évidemment dit en bien plus de mots.

    Dans sa grande sagesse, le législateur a prévu que l’affichage pourra se faire par divers moyens, y compris « tout procédé approprié ».

    On peut déjà imaginer la taille de l’étiquette nécessaire pour afficher les effets de l’acte d’achat en termes d’émission de gaz à effet de serre, d’atteintes à la biodiversité et de consommation de ressources naturelles. Ou les attroupements de clients potentiels déroulant un long texte sur leur smartphone, devant un rayon de supermarché, pour choisir entre le produit A et le produit B.

    On peut aussi imaginer l’état de la couverture capillaire d’un fabricant devant préciser – « notamment » –, pour chacun de ses produits, éventuellement issus de conditions de fabrication différentes, « l’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre des biens et services sur l’ensemble de leur cycle de vie ».

    Enfin – c’est le dernier point de notre petite liste, mais pas forcément la dernière surprise – l’arrêt du tribunal administratif de Marseille, du 1er avril 2021, contraignant le groupe Total à revoir son étude d’impact de l’utilisation d’huile de palme importée d’Asie sur son site de La Mède nous rappelle fort à propos que cet étiquetage peut se transformer en véritables armes pour le militantisme anti-économique.

    La porte est même ouverte à une sorte de banditisme, aux mains des « associations » et d’avocats prédateurs, éventuellement instrumentalisés par des concurrents. C’est comme pour les « pisseurs involontaires de glyphosate » : il suffira de recruter des consommateurs se disant trompés par une chaîne de fast food sur l’impact environnemental de ses frites…

    Peindrais-je le diable sur la muraille ? Imaginez aussi un petit fabricant de lièvres de Pâques qui n’aurait pas correctement évalué l’impact écologique (et éventuellement social) de son cacao…

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  19. OUPS ! CHAUD DEVANT POUR LES PRODUITS AGRICOLES, ETC. ET SURTOUT L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

    Est-ce le résultat d’un éclair de lucidité ou du tsunami de protestations qui a fait suite à la publication d’Agribalyse, « une méthode et une base de données pour l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits issus de l’agriculture » selon l’ADEME ?

    La si vertueuse agriculture biologique avait en effet découvert que, selon les meilleurs standards de l’ACV, elle est bien moins vertueuse qu’elle ne le proclame si volontiers par rapport à l’agriculture conventionnelle (ou « chimique », ou « industrielle », ou encore « productiviste ») qu’elle dénigre si volontiers.

    Ainsi, le poulet conventionnel en sortie de ferme est affiché à 1,87452786751394 kg CO2éq (admirez le nombre de décimales !) pour le facteur « changement climatique » et le poulet bio, selon le mode de production, entre 2,50144202219714 et 3,36722319124469.

    L’ADEME et l’INRAE, les auteurs de l’énorme base de données, ont vite fait amende honorable après le concert de protestations – oups ! et adopté une vérité alternative. Le site précise : « Cette application présente les résultats de la base de données Agribalyse, selon les indicateurs ACV. Ceci ne correspond pas à un affichage environnemental ou un « éco-score » pour le grand-public. »

    Il est vrai que l’ACV « néglige bien souvent certaines questions essentielles, telles que la biodiversité, la qualité des sols, les impacts des pesticides ou les changements sociétaux » selon un communiqué de presse ébouriffant de l’INRAE à propos d’un article scientifique qui cherche manifestement à embellir le cas de l’agriculture biologique (il est par exemple illustré par un damier de blé et de maïs pour le conventionnel et un paysage diversifié pour l’« agriculture agroécologique et diversifiée (agriculture biologique) », comme si la diversité était l’apanage de la seconde et que celle-ci avait le monopole de l’« agroécologie »).

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  20. SOYONS PRUDENTS !

    Le législateur s’est donc fait prudent. Pour les produits agricoles, sylvicoles et alimentaires, « l’usage public » – pourquoi « public » ? – de l’affichage « est conditionné à sa validation dans le cadre du suivi de l’expérimentation prévue au II ».

    Est-ce à dire que l’affichage pourrait ne pas être validé – implicitement interdit – et qu’il y aurait donc des trous dans la raquette « écologique » ?

    C’est, selon le projet de loi, un affichage qui (s’il est validé) « prend en compte les externalités environnementales des systèmes de production », lesquelles externalités doivent être… surprise, surprise… « évaluées scientifiquement », et non au doigt mouillé. Enfin, peut-être que si. Car il n’y a pas que l’extraordinaire difficulté à quantifier ces externalités de manière rationnelle.

    Il n’est pas sûr, en effet, que l’agriculture biologique sortirait vainqueur d’un match avec le conventionnel raisonné et raisonnable, en incluant ces facteurs dans une grille d’évaluation plus complexe. Car, si on trouve dans la littérature scientifique – surtout de la frange militante – des articles vantant la supériorité du bio sur le conventionnel à l’hectare, il y a un large consensus pour la supériorité du conventionnel – encore une fois, raisonné et raisonnable – à la quantité produite.

    EN ROUTE POUR UNE INFLATION RÉGLEMENTAIRE

    La phase d’expérimentation aurait une durée maximale de cinq ans.

    Ensuite, le gouvernement fixerait par décret – tout de même « au vu des résultats observés » – la méthodologie à utiliser ainsi que les modalités d’affichage, et ce, « pour chaque catégorie de biens et de services concernés ».

    Les ambitions affichées par le gouvernement laissent entrevoir une tâche gigantesque, à la fois pour la bureaucratie et pour les acteurs économiques et leurs porteurs d’intérêts. Le marché de l’expertise sera florissant (voir par exemple ici les acteurs d’Agribalyse). Imaginez, par exemple, la quantité d’informations à recueillir pour les automobiles (et il n’est pas sûr que les voitures électriques sortiront avec un brevet de bonne tenue écologique).

    L’inflation réglementaire se doublera sans nul doute d’une inflation judiciaire.

    Nos honorables députés et sénateurs sont aussi conviés à la fête : « L’évaluation de chaque expérimentation est transmise par le Gouvernement au Parlement et rendue publique. » En clair, le Parlement est réduit à une chambre d’enregistrement.

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  21. FINALEMENT, CE SERA OBLIGATOIRE OU PAS OBLIGATOIRE ?

    Nous en arrivons au « III » (le chiffre romain III) de cet article. Selon le « I », l’affichage devait être rendu obligatoire « sous les réserves prévues aux III et IV » (sachant que le IV n’est pas une réserve mais un point différent). Le III nous apprend que des catégories de biens et de services pourront y échapper en n’étant pas incluses dans un décret. Mais l’affichage volontaire devra alors se conformer « aux prescriptions prévues par les décrets mentionnés au même II ».

    Rappelons que le « II » prévoit un décret définissant la méthodologie à utiliser ainsi que les modalités d’affichage « pour chaque catégorie de biens et de services concernés » au vu des résultats des expérimentations.

    Ainsi, selon notre lecture de l’économie de cet article, il devra y avoir des décrets, quel que soit les résultats des expérimentations, pour toutes les catégories pour un affichage qui sera, selon le cas, obligatoire ou volontaire.

    Gribouille a encore fait fort !

    ET CERISE SUR LE GÂTEAU…
    Il y a un « IV » :

    « IV. – Pour les catégories de biens ou de services dont l’affichage a été rendu obligatoire en application du III, un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Autorité de la concurrence, définit les critères permettant de déterminer les biens ou les services présentant l’impact le plus important de leur catégorie sur l’environnement, selon les indicateurs précédemment déterminés, et précise les modalités retenues pour en informer les consommateurs. »

    Résumons : nous aurons par décret simple – en principe – tous les éléments pour juger de l’impact environnemental d’un bien ou d’un service, et cet impact sera affiché d’une manière ou d’une autre. Vient donc se greffer là-dessus un décret en Conseil d’État – général ou ciblant les diverses catégories de biens et services, voire les différents biens et services ? – définissant les critères permettant de déterminer les mauvais élèves, les bad boys…

    Gribouille est au sommet de son art !

    https://www.contrepoints.org/2021/04/09/394744-climat-et-resilience-lusine-a-gaz-de-laffichage-environnemental

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  22. Cela a été écrit par un météorologue ?

    Invité "J'ai perdu la trace de tout ce que ce gars a fait de travers" par David Middelton

    LA MÉTÉO

    Les humains sont à l'origine du changement climatique: cela vient d'être prouvé directement pour la première fois


    par: David Yeomans
    6 avril 2021 / 07h04 CDT


    AUSTIN (KXAN) - S'il est désormais notoire que les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine captent plus de chaleur à la surface de la Terre et provoquent une augmentation des températures mondiales, cela n'a jamais été prouvé à 100 % par des données concluantes, directes et d'observation.

    Mais cela a maintenant changé.

    Dans une étude unique en son genre, des chercheurs universitaires et des scientifiques de la NASA quantifient l'impact direct de l'activité humaine sur notre système climatique - et prouvent que l'activité humaine est à blâmer pour les récentes tendances au réchauffement.

    Avant la révolution industrielle, le climat de la Terre était, pendant une longue période, dans une stase relativement stable et harmonieuse où l’énergie thermique entrant dans l’atmosphère équivalait à une sortie d’énergie. Notez que le soleil apporte de l'énergie thermique entrante et que la Terre elle-même émet de l'énergie sortante pour maintenir l'équilibre.

    Il y a un effet de serre naturel causé par les aérosols et les nuages ​​dans notre atmosphère…

    […]

    KXAN
    «Avant la révolution industrielle, le climat de la Terre était, pendant une longue période, dans une stase relativement stable et harmonieuse…»
    Horst schist ! Avez-vous déjà entendu parler du petit âge glaciaire ?

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. CPS avec périodes climatiques historiques et néoglaciation (Grosjean et al., 2007)
    Ou peut-être les années 1970 ?

    Sans le réchauffement d'environ 0,8 ° C depuis 1975, qui ne peut être expliqué par les seuls facteurs naturels, nous attendrions toujours The Ice Age Cometh !

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  23. - voir graphique sur site -

    Figure 2. Forçage climatique humain modélisé par rapport à trois enregistrements instrumentaux (voir Terando pour plus de détails)
    Même si les humains sont la principale cause du réchauffement depuis 1975, le climat de fracturation faisait cela avant que nous ne dégagions la «stase stable et harmonieuse»!

    - voir graphique sur site -

    Figure 3. Anomalie de température HadCRUT4 dans l'hémisphère Nord (° C) 1952-1976, Bois pour arbres.
    Et le Pléistocène? Avez-vous déjà entendu parler de ça ?

    - voir graphique sur site -

    Figure 4. Reconstruction de la température du Quaternaire tardif pour le centre du Groenland à partir du noyau de glace GISP1 (d'après Alley, 2000).

    - voir graphique sur site -

    Figure 5. CPS avec périodes climatiques historiques et néoglaciation (Grosjean et al., 2007), carte de l'étendue des glaces du début de l'Holocène (Dyke et al., 2003) et altitude de la limite forestière des Alpes (Bohleber et al., 2021).
    «Il y a un effet de serre naturel causé par les aérosols et les nuages ​​dans notre atmosphère…»
    La vapeur d’eau est un «gaz à effet de serre»… Les nuages ​​ne sont pas de la vapeur d’eau.

    Les nuages ​​ne sont pas de la vapeur d'eau. La vapeur d'eau est l'état gazeux de H2O et est invisible.

    Université West Texas A&M
    Les aérosols ne provoquent pas «d'effet de serre».

    Aérosols: particules minuscules, grand impact
    Prenez une profonde inspiration. Même si l’air semble clair, il est presque certain que vous inspirerez des dizaines de millions de particules solides et de gouttelettes de liquide. Ces taches de matière omniprésentes sont connues sous le nom d'aérosols et peuvent être trouvées dans l'air au-dessus des océans, des déserts, des montagnes, des forêts, de la glace et de tous les écosystèmes entre les deux. Ils dérivent dans l’atmosphère terrestre de la stratosphère à la surface et varient en taille de quelques nanomètres - moins que la largeur des plus petits virus - à plusieurs dizaines de micromètres - environ le diamètre des cheveux humains. Malgré leur petite taille, ils ont des impacts majeurs sur notre climat et notre santé.

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  24. […]

    La majeure partie des aérosols - environ 90 % en masse - ont des origines naturelles. Les volcans, par exemple, éjectent d'énormes colonnes de cendres dans l'air, ainsi que du dioxyde de soufre et d'autres gaz, produisant des sulfates.

    […]

    Aérosols et lumière du soleil entrante (effets directs)
    Le Soleil fournit l’énergie qui anime le climat de la Terre, mais toute l’énergie qui atteint le sommet de l’atmosphère ne parvient pas à la surface. C’est parce que les aérosols - et les nuages ​​ensemencés par eux - reflètent environ un quart de l’énergie du Soleil dans l’espace.

    […]

    NASA
    La première étude du genre mentionnait les aérosols…. Vous ne l’avez pas lu?

    Abstrait
    Les changements dans la composition atmosphérique, tels que l'augmentation des gaz à effet de serre, provoquent un déséquilibre radiatif initial du système climatique, quantifié comme le forçage radiatif instantané. Cette métrique fondamentale n'a pas été directement observée à l'échelle mondiale et les estimations précédentes provenaient de modèles. Cela tient en partie au fait que les instruments spatiaux actuels ne peuvent pas distinguer le forçage radiatif instantané de la réponse radiative du climat. Nous appliquons des noyaux radiatifs aux observations satellitaires pour démêler ces composants et trouvons que le forçage radiatif instantané dans tout le ciel a augmenté de 0,53 ± 0,11 W / m2 de 2003 à 2018, ce qui explique les tendances positives du déséquilibre radiatif planétaire total. Cette augmentation est due à une combinaison de concentrations croissantes de gaz à effet de serre bien mélangés et de réductions récentes des émissions d'aérosols. Ces résultats mettent en évidence des empreintes distinctes de l’activité anthropique dans le bilan énergétique changeant de la Terre, que nous trouvons que les observations peuvent détecter en 4 ans.

    Kramer et coll., 2021
    Willis a discuté du papier dans ce billet WUWT… Losing Ones Balance. C'est intéressant. Cela pourrait même avoir un certain mérite… Mais ce graphique de l’article de M. Yeomans n’a aucun mérite climatologique, même s’il est correct…

    - voir graphique sur site -

    Figure 6. Tendances du gaz carbonique et de la température depuis 1880 (Climate Central)

    Figure 7. «Une chose amusante s'est produite sur le chemin de l'Anthropocène.»
    Si la seule différence entre le petit âge glaciaire, l’épisode climatique le plus froid de l’époque holocène, est d’environ 130 ppm de gaz carbonique… Alors le gaz carbonique n’est pas une si mauvaise chose.

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  25. References
    Alley, R.B. 2000. “The Younger Dryas cold interval as viewed from central Greenland.” Quaternary Science Reviews 19:213-226.

    Bohleber, P., Schwikowski, M., Stocker-Waldhuber, M. et al. New glacier evidence for ice-free summits during the life of the Tyrolean Iceman. Sci Rep 10, 20513 (2020). https://doi.org/10.1038/s41598-020-77518-9

    Dyke, A.S., Moore, A. and L. Robertson. [computer file]. Deglaciation of North America. Geological Survey of Canada Open File 1547. Ottawa: Natural Resources Canada, 2003.

    Grosjean, Martin, Suter, Peter, Trachsel, Mathias & Wanner, Heinz. (2007). “Ice‐borne prehistoric finds in the Swiss Alps reflect Holocene glacier fluctuations”. Journal of Quaternary Science. 22. 203 – 207. 10.1002/jqs.1111.

    Kaufman, D., McKay, N., Routson, C. et al. Holocene global mean surface temperature, a multi-method reconstruction approach. Sci Data 7, 201 (2020). https://doi.org/10.1038/s41597-020-0530-7

    MacFarling Meure, C., D. Etheridge, C. Trudinger, P. Steele, R. Langenfelds, T. van Ommen, A. Smith, and J. Elkins. 2006. “The Law Dome CO2, CH4 and N2O Ice Core Records Extended to 2000 years BP”. Geophysical Research Letters, Vol. 33, No. 14, L14810 10.1029/2006GL026152. LINK Data

    Monnin, E., et al.. 2004. EPICA Dome C Ice Core High Resolution Holocene and Transition CO2 Data.
    IGBP PAGES/World Data Center for Paleoclimatology. Data Contribution Series # 2004-055.
    NOAA/NGDC Paleoclimatology Program, Boulder CO, USA.

    Terando, A., Reidmiller, D., Hostetler, S.W., Littell, J.S., Beard, T.D., Jr., Weiskopf, S.R., Belnap, J., and Plumlee, G.S., 2020, Using information from global climate models to inform policymaking—The role of the U.S. Geological Survey: U.S. Geological Survey Open-File Report 2020–1058, 25 p.,
    https://doi.org/10.3133/ofr20201058.

    https://wattsupwiththat.com/2021/04/08/this-was-written-by-a-meteorologist/

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  26. Des astronomes découvrent une comète couverte de talc !


    Céline Deluzarche
    futura-sciences.com
    jeu., 08 avr. 2021 16:26 UTC


    En mesurant les longueurs d'onde infrarouges, les mêmes que celles utilisées par les thermomètres sans contact, il est possible de déterminer non seulement la température actuelle de la comète, mais aussi la composition de surface du noyau.

    Une comète est un morceau de poussière et de glace, constitué à 80 % d'eau, qui orbite autour d'une étoile. Des scientifiques de l'Observatoire astronomique national du Japon (Naoj) et de l'Observatoire astronomique de Koyama (Université Sangyo de Kyoto) viennent d'en trouver une avec une drôle de caractéristique : sa surface est entièrement recouverte de phyllosilicates, autrement dit de la poudre de talc. « C'est la première fois que l'on trouve des silicates hydratés, tels que le talc, sur une comète », s'enthousiasment les chercheurs dans un communiqué.

    La comète en question, baptisée P/2016 BA14, a été identifiée en 2016 en passant à 3,6 millions de kilomètres de la Terre. En comparant la composition de la comète avec des mesures en laboratoire de différents minéraux, les chercheurs ont pu établir que les minéraux de silicate avaient subi des températures de plus de 330 °C, contre 130 °C sur son orbite actuelle. « Il est donc probable que la comète se situait sur une orbite bien plus proche du soleil dans le passé », suggèrent les astronomes. Aujourd'hui, son noyau ne mesure plus que 800 mètres de diamètre et sa fin de vie est proche.

    La question clé est de savoir si la comète était recouverte de poudre de talc dès sa naissance ou si les phyllosilicates se sont formés au fil du temps, au fur et à mesure que la comète « brûlait » au soleil. « D'autres observations devraient nous permettre d'en apprendre davantage sur l'évolution des comètes », projette Takafumi Ootsubo, l'auteur principal de cette recherche publiée dans la revue Icarus.

    https://fr.sott.net/article/36918-Des-astronomes-decouvrent-une-comete-couverte-de-talc

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    1. Ce n'est pas du talc !! "Allo tonton, pourquoi tu tousses ?!"
      C'est DE LA BLANCHE !! DE la pure Colombie !

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  27. Haine: armer un mot pour faire taire les gens

    Toutes les civilisations en décomposition ont une langue en décomposition


    April 8th, 2021


    Certains appellent les changements une chose «en évolution» ou une «langue vivante», mais lorsque tous les changements produisent des malentendus ambigus ou des réactions émotionnelles plutôt qu’analytiques, il est évident que l’abus de mots n’est qu’une dégradation pour un gain politique, pas pour un progrès. Le comportement civil est ce qui fait les civilisations. N'importe quel barbare peut déclamer avec indignation.

    Lorsque les mots sont exploités, nous perdons des outils significatifs.

    Il s’agit de la liberté d’expression

    Un mot est devenu l'arme préférée pour faire taire les gens et arrêter les discussions. Détester.

    Pat Condell nous rappelle que «haine» est un mot puissant, l’émotion la plus sombre, un mot extrême - mais il est maintenant mal utilisé et abusé pour une raison ancienne, mais seulement de manière sélective.

    Le mot haine est jeté comme un frisbee verbal - jeté comme de l'acide verbal - chaque remarque indésirable, et la vérité désagréable est «haine». Si vous votez pour le mauvais candidat, vous votez pour la «haine». Et maintenant, ce mot extrême a été inscrit dans la loi.

    Vous pouvez être arrêté si vous dites quelque chose qui peut causer de l'alarme et de la détresse à des personnes déterminées à être alarmées et angoissées par votre liberté d'expression. Mais si la suppression de votre droit d'aînesse vous cause de l'alarme et de la détresse, vous ne verrez personne arrêté pour cela.

    - voir clip sur site -

    Être offensant et moqueur n'est pas de la «haine». C’est juste un mot, mais il est manié comme une batte de baseball.

    Il fait une excellente défense de la liberté d'expression.

    Facture h / t en AZ

    https://joannenova.com.au/2021/04/hate-weaponizing-a-word-to-shut-people-up/

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  28. Windexit en Allemagne… De vieilles éoliennes démantelées sans remplacement… Une «panne de courant massive» imminente ?


    The NoTricksZone
    Par P Gosselin le 7 avril 2021


    Une «panne d'électricité massive» imminente ?

    Un autre signal que l'Energiewende allemande (transition vers les énergies vertes) ne fonctionne pas sont les actions et les commentaires récemment provenant du ministère allemand de l'Alimentation et de l'Agriculture, comme rapporté il y a 2 jours dans un journal: (Hat-tip: Misaki - im Widerstand)

    «Plan d'urgence pour l'approvisionnement alimentaire. Berlin. Le gouvernement fédéral et les États se sont mis d'accord sur un plan d'urgence pour sécuriser l'approvisionnement alimentaire, selon les informations du ministre fédéral de l'Agriculture Julai Klöckner (CDU). comme exemple de crise d'approvisionnement, elle a appelé une «panne d'électricité massive», a-t-elle déclaré dans une interview accordée à ce journal. "

    Les Allemands réduisent l'énergie éolienne

    Le gouvernement allemand aime parler de l'importance des énergies vertes, mais lorsqu'il s'agit de leur expansion, il fait en fait le contraire: les anciennes éoliennes sont en train d'être supprimées sans être remplacées par des turbines de nouvelle génération.

    Le gouvernement allemand commence peut-être à se rendre compte que l’énergie éolienne et solaire, en particulier, ne fonctionne pas, et a donc réduit massivement les subventions dans le but de les réduire.

    De plus en plus d'anciennes éoliennes sortent du réseau

    À l'Institut européen pour le climat et l'énergie (EIKE), Andreas Demmig écrit à propos d'un récent rapport sur l'énergie éolienne paru sur la télévision publique allemande NDR: «Nouvelle loi sur l'énergie: de plus en plus d'éoliennes sortent du réseau».

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  29. NDR a présenté le démantèlement de trois éoliennes à Altenstedt (Basse-Saxe) après avoir été en service pendant 20 ans. «Ils ne sont plus rentables à exploiter» après l'expiration des 2o ans de tarifs de rachat garantis à leurs opérateurs.

    Plus économique sans la subvention

    Les trois éoliennes ont produit ensemble 2 millions de kWh d'électricité par an, soit 666 666 kWh / turbine par an. Mais maintenant que les subventions ont pris fin, le propriétaire Horst Mengels explique qu'il ne peut plus faire fonctionner les turbines économiquement à des prix du marché de l'électricité inférieurs à trois, parfois même à un cent. Les consommateurs privés d'électricité doivent désormais payer 30 cents et plus pour un kWh. La réparation et l'entretien des turbines ne sont plus possibles aux bas prix du marché.

    "Fossoyeur de l'Energiewende"

    M. Mengels a construit 99 éoliennes, la dernière en 2020. L'année dernière, il espérait une décision satisfaisante des politiciens sur la façon de procéder avec les anciennes turbines, mais déçu: «La politique est complètement découragée, hésitante et hésitante. Le ministre de l'Économie Altmeier est le fossoyeur de la transition énergétique.

    Scalebacks à mesure que la demande d'électricité augmente

    Pour les partisans des énergies vertes, le recul de l’Allemagne est le moins déroutant. Veronika Grimm, Commission de transition énergétique du gouvernement fédéral est convaincue que, contrairement à l'opinion du gouvernement fédéral, la consommation d'électricité ne diminue pas. Il estime qu'au cours de cette décennie, la demande d'électricité augmentera jusqu'à 30% - grâce à l'électromobilité, au chauffage à l'électricité et aux pompes à chaleur, la stratégie de l'hydrogène.

    Plus à venir hors ligne que ce qui est ajouté

    L'année dernière, seulement 200 nouvelles éoliennes ont été construites. Au rythme actuel, plus de capacité de turbine sera mise hors ligne que ce qui est ajouté.

    Le professeur Volker Quaschning, expert en énergies vertes, affirme que le démantèlement des centrales éoliennes (et photovoltaïques), stimulé par l'expiration des subventions, retarde de plusieurs années le redressement énergétique. «Si vous regardez en arrière, il y a 20 ans, plus a été construit que ce que nous voyons aujourd'hui. Il y a un risque que, à un moment donné, nous nous retrouvions avec zéro nouvelle construction, ou même une réduction nette. - Ensuite, nous n’aurons plus besoin de parler de protection du climat en Allemagne. »

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  30. 16 GW hors ligne

    Le NDR rapporte que dans les années à venir, 16 GW d'énergie éolienne seront retirés du système de subvention. Près des deux tiers de ce montant ne seront peut-être pas remplacés par de nouveaux, plus puissants.

    En ce qui concerne Altenstedt, où les trois turbines en vedette sont en cours de démantèlement, le NDR rapporte: «Plus aucune éolienne ne peut être construite à Altenstedt, il n'y a plus de permis de planification. La transition énergétique est désormais de l'histoire ancienne ici.

    Les infrastructures restantes: lignes de transmission, routes d'accès, transformateurs, etc. sont disponibles et ne sont plus utilisées. À Altenstedt, ils deviendront probablement les premières reliques d'une idée passée qui a mal tourné.

    NDR résume: «Le consommateur a payé environ 30 milliards d'euros par an en tarifs d'achat. […] Beaucoup d'argent pour un instrument qui échoue ».

    https://wattsupwiththat.com/2021/04/08/germanys-windexitold-wind-turbines-dismantled-without-replacementlooming-massive-power-outage/

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  31. Le virus Sras-CoV-2 responsable du Covid-19 est-il d'origine humaine ?


    Candice Vacle — Réseau international
    Sott.net
    jeu., 25 mar. 2021 10:02 UTC


    Le Covid-19 est la maladie résultant de l'infection par le virus Sras-CoV-2. D'où vient le virus Sras-CoV-2 ? Est-il naturel ? Cette hypothèse n'a pas été vérifiée car, depuis l'émergence du Sras-CoV-2, les scientifiques n'ont toujours pas trouvé le chaînon manquant, c'est-à-dire l'espèce hôte intermédiaire entre la chauve-souris — identifiée [a priori - Note de Sott.net] comme le réservoir ancestral du virus — et l'espèce humaine[1]).
    Note de Sott.net : Toutes les emphases (gras et italique) sont de notre fait.

    Puisqu'il n'y a pas de preuve que le Sras-CoV-2 soit naturel, on peut se demander : le Sras-CoV-2 a-t-il été fabriqué ?

    Peut-on créer un virus ?

    La technique de synthèse de gène

    Jacques van Helden, bio informaticien, auteur d'une étude intitulée « Retrouver les origines du Sras-CoV-2 dans les phylogénies de coronavirus », étude à laquelle il a participé avec cinq autres scientifiques dont Étienne Decroly, virologue spécialiste des virus émergents, dit dans une vidéo pédagogique de l'Université populaire de Marseille, du 12 octobre 2020 (youtube.com/13cQTG5lhLk), à partir de la minute 7:50 :
    « Étienne [Decroly, virologue] nous a expliqué [...] qu'aujourd'hui, avec les techniques de biologie synthétique, si on dispose d'une séquence biologique complète, on peut très facilement envoyer la séquence, c'est-à-dire la succession des lettres qui est dans un fichier d'ordinateur, on peut envoyer ça à une compagnie qui fait de la synthèse d'ADN ou d'ARN et obtenir le génome, le vrai génome d'un virus qui peut ensuite être activé, infecter des cellules et injecter dans les cellules et faire des vrais virus qui ont la capacité de se transmettre tout seuls. Et, Étienne [Decroly, virologue] vous a dit que dans le cas du Sras-CoV-2, c'est l'une des premières choses qui a été faite. En un mois, il y a des laboratoires qui, sur base de la séquence qui avait été publiée dans les journaux et que l'on trouve dans les bases de données, ont re-généré un vrai virus. [...] Dans ce contexte, la question se pose, est-il [le Sras-CoV2] d'origine naturelle ou artificielle ? »
    En bref, « aujourd'hui, obtenir ou faire synthétiser une séquence génétique [de virus] est à la portée de n'importe quel laboratoire », dit le virologue Étienne Decroly, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Architecture et Fonctions des Macromolécules biologiques (CNRS/Aix-Marseille Université) et membre de la Société française de Virologie[2].

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  32. Y a-t-il d'autres méthodes permettant de fabriquer un virus ?

    La technologie de l'ADN recombinant

    Jacques van Helden explique[3] qu'une autre méthode permet de fabriquer un virus telle la technologie de l'ADN recombinant, qui existe depuis les années 1970. Pour comprendre d'une manière générale cette technologie de l'ADN recombinant, il est utile de savoir qu'une enzyme de restriction est une protéine capable de couper un fragment d'ADN au niveau d'une séquence de nucléotides caractéristiques, séquence appelée site de restriction[4].

    Jacques van Helden, à partir de la minute 50:20[3], dit :
    « Les enzymes de restriction sont utilisées [...] comme ciseaux moléculaires, si je puis utiliser une métaphore. Les ciseaux moléculaires c'est ce que les biologistes moléculaires utilisent pour découper l'ADN et le recoller et pour mettre ensemble des morceaux d'ADN qui, d'habitude, ne sont pas ensemble. Donc, c'est un outil extrêmement puissant qui a donné naissance à ce qu'on appelle aujourd'hui les biotechnologies. Toutes les biotechnologies sont basées sur le fait que l'on fait de l'ADN recombinant sauf que l'on recombine à façon, en laboratoire, en utilisant des enzymes de restriction. [...] Chaque enzyme de restriction reconnaît une séquence particulière. » Cette « chirurgie génétique », contrairement aux techniques de biologie synthétique, peut laisser des sortes de « cicatrices » au niveau des « sites de restriction ».
    Comme le Sras-CoV-2 est un virus enveloppé à ARN, pourquoi utiliser la technologie de l'ADN recombinant puisqu'il s'agit d'ARN (et pas d'ADN) dans le Sras-CoV-2 ? Est-ce qu'une technologie de l'ADN recombinant peut modifier un ARN de virus à ARN ? Un enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes qui préfère rester anonyme et dont j'ai vérifié les compétences (on l'appellera « le scientifique anonyme grenoblois ») répond :
    « Oui, les technologies d'ADN recombinant peuvent être utilisées pour « produire un virus à ARN », mais pas en une seule étape. Cependant, à l'heure de la synthèse de gène, il est plus rapide de passer par une telle synthèse. »[5]
    Des méthodes plus récentes que la technologie de l'ADN recombinant pourraient-elles aussi permettre de fabriquer un virus ?

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  33. CRISPR-Cas9 et CRISPR-Cas13 ?

    La Française Emmanuelle Charpentier et l'Américaine Jennifer Doudna, deux généticiennes, ont mis au point une technologie appelée Crispr-Cas9 correspondant à des « ciseaux génétiques » capables de modifier des gènes.

    E. Charpentier est microbiologiste, généticienne, biochimiste française et directrice de l'Institut Max-Planck d'infectiologie, à Berlin. Lors d'une conférence à l'Académie des Sciences le 22 mars 2016, elle a dit que le Crispr-Cas9
    « apporte une technologie révolutionnaire dans l'édition du génome. Et c'est donc cette technologie qui permet [...] une chirurgie précise de gène dans virtuellement pratiquement toute cellule et organisme qui peut être modifié, éthiquement parlant. »[7]
    Cette innovation « permet de cibler une zone spécifique de l'ADN, de la couper et d'y insérer une autre séquence génétique. » Elle « étend les possibilités de retouche génétique à l'infini », s'enthousiasme le journal du CNRS[6]. « C'est un outil extraordinaire, confirme [...] Pascale Cossart, professeure à l'Institut Pasteur. « La méthode est rapide, il [l'outil] est extrêmement précis »[8] [9]. « Grâce aux ciseaux génétiques, Crispr-Cas9, il est désormais possible de changer le code de la vie en quelques semaines. »[9]

    Pour honorer cette invention Crispr-Cas9, le prix Nobel de chimie 2020 a été attribué à E. Charpentier et J. Doudna, le 7 octobre 2020. L'enthousiasme pour ce prix Nobel s'est largement exprimé dans les médias mainstream sans jamais (pour ce que j'ai pu lire et entendre) se demander si cette invention aurait permis la fabrication du Sras-CoV-2, ou si Crispr-Cas9 ouvrait une boîte de Pandore pour l'humanité ? Modifier des gènes ! Faire du « copier coller » avec des gènes aurait pu inviter à un peu plus de réflexion éthique médiatique. Il est vrai que cette technologie devrait, entre autres, aussi, permettre de « guérir des maladies génétiques »[10].

    Les « ciseaux génétiques » Crispr-Cas9 pourraient-ils permettre de créer un virus ?

    Dans l'émission « Crispr-Cas9 : la grande menace de la génétique » de France Culture en 2017, il est écrit :
    « Les conseillers scientifiques de Barack Obama envisagent ouvertement l'utilisation de Crispr-Cas9 pour créer un virus d'un genre nouveau, mortel pour l'homme. »
    De ce que je comprends, ces conseillers envisageaient non pas de créer un tel virus, mais ils envisageaient qu'un tel virus puisse être créé par d'autres pays à des fins malveillantes[11] [12].

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  34. Donc, en se basant sur tout ce qui précède, tout laisse penser que, oui, la méthode Crispr-Cas9, si elle est utilisée à mauvais escient, pourrait permettre de fabriquer un virus et que ce virus fabriqué pourrait être dangereux, voire mortel !

    Alors apparaissent des coïncidences historiques :
    E. Charpentier fait sa conférence à l'Académie des Sciences le 22 mars 2016.
    Trois mois plus tard, elle participe à la réunion Bilderberg en juin 2016, lors de laquelle l'un des thèmes était « innovation technologique ». Ce groupe nommé Bilderberg réunit chaque année, en secret, des personnes ayant des postes-clefs des pouvoirs, de la politique, de l'économie, de la défense militaire et de la connaissance[13].
    Le Sras-CoV-2 perturbe le monde principalement en 2020.
    E. Charpentier obtient le prix Nobel en 2020, année du Covid-19.
    Se pourrait-il que Madame Emmanuelle Charpentier ait été consultée lors de la réunion secrète Bilderberg 2016, afin de connaître la faisabilité de la fabrication d'un virus ?

    Ce n'est qu'une hypothèse sans grand fondement, il est vrai, puisque les discussions abordées lors de cette réunion, restent secrètes et les membres Bilderberg restent muets concernant leurs activités secrètes[13].

    Le Sras-CoV-2, s'il a été fabriqué, peut-il être issu de la technologie Crispr-Cas9 ?

    La technologie CRISPR-Cas9, permettant de modifier l'ADN, devrait permettre la fabrication d'un virus à ADN. Or, il se trouve que le Sras-CoV-2 est un virus enveloppé à ARN. Une autre technologie CRISPR permet de modifier l'ARN, c'est CRISPR-Cas13. La technologie CRISPR-Cas13 pourrait-elle permettre la fabrication d'un virus à ARN, comme le Sras-CoV-2? Le scientifique anonyme grenoblois répond que la technologie CRISPR-Cas13 pourrait probablement être utilisée pour « produire un virus à ARN »,
    « mais les attentes concernant cette technologie très prometteuse sont avant tout de pouvoir développer de nouvelles approches thérapeutiques pour le traitement de maladies génétiques. »[5]
    Le virus Sras-CoV-2 a-t-il été fabriqué ?

    Regard sur le point de vue du Pr Luc Montagnier

    Dans la partie précédente, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer un tel virus. Il peut être technologiquement possible de le faire, notamment avec les techniques de synthèse de gène.

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  35. Le Sras-CoV-2 pourrait-il donc avoir été fabriqué ?

    Le 17 avril 2020, sur Cnews, le Pr Luc Montagnier, prix Nobel de médecine a ouvert médiatiquement le sujet. Il a dit, à propos du Sras-CoV-2 :
    « Nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il y a eu une manipulation sur ce virus. Une partie, je ne dis pas le total. Il y a un modèle qui est le virus classique, mais auquel on a ajouté par-dessus des séquences du VIH. »[14]
    Un généticien n'abonde pas dans le sens du Pr Luc Montagnier. C'est Christian Vélot, qui est aussi président du Conseil scientifique du Comité de Recherche et d'Information indépendantes sur le Génie génétique (CRIIGEN). Dans un texte du 8 octobre 2020, il explique que les ressemblances génétiques sur lesquelles Pr Montagnier base ses arguments scientifiques « sont courantes » dans la mesure où ces séquences génétiques communes au génome du VIH sont très courtes et sont également retrouvées dans d'autres génomes de pathogènes. Pour autant, il n'exclut pas « l'hypothèse d'une manipulation humaine » et penche pour une origine « inconnue » du Sras-CoV-2 :
    « De telles ressemblances génétiques sont courantes, y compris entre organismes appartenant à des règnes différents (animal, végétal, bactérien, champignons, ...) dès lors qu'elles concernent des gènes impliqués dans des fonctions très répandues dans le monde du vivant. Et le Nobel Montagnier ne peut s'étonner de l'existence de telles ressemblances au point de s'empresser d'en déduire qu'il s'agit forcément de manipulations humaines. Ou alors, on donne vraiment le Nobel à n'importe qui... »[15]
    Depuis, le Pr Luc Montagnier, bien que vilipendé, a réitéré son point de vue le 17 décembre 2020, dans une interview. Selon lui, le Sras-CoV-2 est un virus de synthèse et « il y a aussi de la malaria » à l'intérieur (minute 4:48). En bref, le Sras-CoV-2, selon lui, est de fabrication humaine[14].

    Existe-t-il d'autres scientifiques pensant que le Sras-CoV-2 a été fabriqué ?

    Dans la partie suivante de cet article (la troisième), nous verrons le point de vue de Li-Meng Yan, une virologue chinoise, dont les publications et entretiens de 2020 allèguent que le Sras-CoV-2 pourrait avoir été fabriqué dans un laboratoire du gouvernement chinois.

    Regard sur le point de vue de la virologue, Li-Meng Yan

    Dans les parties précédentes, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer un tel virus. Il peut être technologiquement possible de le faire, notamment avec les techniques de synthèse de gène. Nous avons également vu précédemment que le Pr Luc Montagnier pense que le Sras-CoV-2 provient d'un virus classique, auquel auraient été ajoutées des séquences du VIH et de la malaria. Christian Vélot, généticien et président du Conseil scientifique du Comité de Recherche et d'Information indépendantes sur le Génie génétique ne souscrit pas à l'avis du Pr Montagnier concernant l'ajout de séquences génétiques de VIH au Sras-CoV-2 car ces séquences sont de courte distance et peuvent être retrouvées dans d'autres génomes de pathogènes.

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  36. Que dit Li-Meng Yan, une virologue chinoise, dont les publications et entretiens de 2020 allèguent que le Sras-CoV-2 pourrait avoir été fabriqué dans un laboratoire du gouvernement chinois[16] ?

    Dans sa publication du 14 septembre 2020 intitulée « Des caractéristiques inhabituelles du génome du Sras-CoV-2 suggèrent une modification sophistiquée en laboratoire plutôt qu'une évolution naturelle et une délimitation de sa voie de synthèse probable »[17], elle écrit :
    « La théorie alternative que nous suggérons est que le virus pourrait avoir été créé en utilisant le(s) coronavirus de chauve-souris ZC45/ZXC21 comme épine dorsale et/ou comme modèle. La protéine Spike [...] aurait dû être manipulée artificiellement, [...]. Ceci est confirmé par la découverte d'un site [...] de restriction [...]. Un site de clivage inhabituel de la furine a pu être introduit et inséré à la jonction S1/S2 de la protéine Spike, ce qui contribue à l'augmentation de la virulence et de la pathogénicité du virus ».
    Ici, un site de restriction serait, selon elle, l'élément pouvant confirmer une manipulation artificielle du Sras-CoV-2.

    D'autres sites de restriction ont été détectés dans le Sras-CoV-2 par Li-Meng Yan, explique Jacques van Helden, bio-informaticien dans une vidéo du 12 octobre 2020 (lire texte minute 1:08:08)[18].

    Qu'est-ce qu'un site de restriction ?

    Un site de restriction est une courte séquence d'ADN reconnue spécifiquement par une enzyme de restriction puis coupée par cette même enzyme spécifique (une enzyme de restriction)[19] [20].
    « Un site de restriction présent dans un génome, alors qu'il ne l'est pas dans les génomes d'espèces très proches, pourrait constituer une « cicatrice de l'ingénierie moléculaire », c'est-à-dire la trace d'une « opération génétique » (addition de séquence d'ADN par exemple), qui a été effectuée à cet endroit du génome. »[21]
    Le fait qu'il y ait de tels sites de restriction dans le génome du Sras-CoV-2 est-il la preuve qu'il y ait eu une manipulation humaine ?

    Jacques van Helden explique que d'un point de vue statistique, la présence d'un site de restriction n'est pas vraiment significative et ne démontre pas une fabrication humaine. Et, selon lui, même si on ne trouvait pas de site de restriction, ceci ne signifierait pas qu'il n'y a pas eu d'ingénierie puisqu'on peut facilement construire un génome grâce à la biologie synthétique (technique de synthèse de gène), et donc sans avoir recours à des enzymes de restriction. Ceci dit, la non-significativité statistique n'exclut pas non plus la possibilité que des chercheurs aient utilisé ces sites pour faire des recombinaisons génétiques[18].

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  37. Un autre argument en défaveur de l'hypothèse Li-Meng Yan, mentionné par Jacques van Helden, est que ces sites de restriction sont également retrouvés dans le génome de nombreux virus naturels de chauve-souris et de pangolins (lire texte à la minute 1:08:24)[18].

    Li-Meng Yan, dans une seconde pré-publication, amène d'autres éléments que je n'ai pas approfondis[22].

    Dans la lignée des travaux de Li-Meng Yan, Alexandra Henrion-Caude, généticienne et ancienne directrice de recherche à l'INSERM, fait une observation du Sras-CoV-2 l'amenant à penser que l'hypothèse d'une fabrication humaine en laboratoire du Sras-CoV-2 est hautement concevable. C'est ce que nous verrons dans la quatrième partie de cet article.

    Regard sur le point de vue de la généticienne, Alexandra Henrion-Caude

    Dans les parties précédentes, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer un tel virus. Il est technologiquement possible de le faire, notamment avec les techniques de synthèse de gène. Pr Luc Montagnier pense que le Sras-CoV-2 provient d'un virus classique, auquel auraient été ajoutées des séquences du VIH et de la malaria. Christian Vélot, généticien et président du Conseil scientifique du Comité de Recherche et d'Information indépendantes sur le Génie génétique ne souscrit pas à l'avis du Pr Montagnier concernant l'ajout de séquences génétiques de VIH au Sras-CoV-2 car ces séquences sont de courte distance et peuvent être retrouvées dans d'autres génomes de pathogènes. La virologue Li-Meng Yan pense que le Sras-CoV-2 pourrait avoir été créé car son génome contient plusieurs sites de restriction. Son point de vue est contrebalancé par celui du bio-informaticien Jacques van Helden, qui n'y voit là aucune preuve car ces sites sont également retrouvés dans le génome de nombreux virus naturels de chauve-souris et de pangolins.

    Dans la lignée des travaux de Li-Meng Yan, Alexandra Henrion-Caude, généticienne et ancienne directrice de recherche à l'INSERM, fait une observation du Sras-CoV-2 l'amenant à penser que l'hypothèse d'une fabrication humaine en laboratoire du Sras-CoV-2 est hautement concevable. C'est très technique. Voici ce qu'elle dit en octobre 2020, dans une vidéo de Nexus :

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  38. « La séquence du Sras-CoV-2 présentait une originalité hors du commun par rapport aux autres coronavirus. Dans ce virus, ce virus a un certain nombre d'informations pour pouvoir infecter les cellules. Une de ces informations c'est ce qu'on appelle la protéine S. C'est d'ailleurs sur cette protéine que toutes les stratégies vaccinales sont générées. La protéine S est l'une des informations du génome de ce virus et elle est constituée de deux éléments S1 et S2. Dans tous les coronavirus S1 et S2 sont juxtaposés. Et, dans ce coronavirus Sras-CoV-2, [ces deux éléments] sont écartés par l'insertion d'une séquence qui a pour originalité de conférer aux cellules humaines, la possibilité d'être infectées par ce virus. C'est ce qu'on appelle [...] le gain de fonction. Qu'une telle information gain de fonction arrive dans le virus, pile au niveau de la jonction S1, S2. Ça mérite de se poser des questions. L'hypothèse [d'une fabrication humaine du Sras-CoV-2] est tout à fait plausible, elle ne peut pas être écartée. »[23]

    Elle ajoute, le 29 octobre 2020, dans une autre vidéo de Nexus :

    « Ce principe même de mettre une séquence clivable [insérée entre S1 et S2] que l'on peut couper par de la furine au milieu de protéines membranaires virales n'est pas naturel. Pourquoi je le sais ? C'est parce qu'elle a fait l'objet d'un brevet. On ne brevète pas les choses qui sont naturelles. On brevète à partir du moment où il y a un peu d'ingénierie humaine, un peu de réflexion. Le brevet 7,223,390 B2[24] rapporte très exactement ce concept d'apporter cette petite séquence. Cette séquence insérée entre S1 et S2 donne l'avantage au Sras-CoV-2 de se propager davantage chez l'homme, plus que chez les animaux. »[25]
    En très bref, selon Alexandra Henrion-Caude, il y aurait une insertion dans le virus Sras-CoV-2 qui a été apporté par manipulation génétique.

    Cette séquence insérée entre S1 et S2 donne-t-elle l'avantage au Sras-CoV-2 « de se propager davantage chez l'homme, plus que chez les animaux » comme le dit A. Henrion-Caude ?

    Étienne Decroly, virologue et spécialiste des relations structure-fonction des protéines de coronavirus, pense que le site furine inséré entre S1 et S2 est très probablement la cause de la transmission du Covid-19 de l'homme à l'homme. Il dit, dans une récente vidéo de l'IHU[26], à partir de la minute 46:00 :
    « Ce site furine depuis le début de l'épidémie n'a pas été modifié [...], ce qui suggère que la furine joue un rôle prépondérant dans la pathogenèse et la capacité de se transmettre d'homme à homme de ce virus. »
    Pour approfondir, lire la note de bas de page numéro 5[27].

    Cette séquence insérée entre S1 et S2 du Sras-CoV-2 présente-t-elle une « originalité hors du commun par rapport aux autres coronavirus », comme le dit Alexandra Henrion-Caude ?

    Dans l'étude intitulée « The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade »[28], il est écrit :
    « Malgré une grande similitude avec la séquence du génome du CoV, du Sras et des CoV de type Sras, nous avons identifié un site de clivage particulier de type furine dans la protéine Spike du 2019-nCoV, qui fait défaut aux autres CoV de type Sras. »
    Avec cet article est bien évoquée l'originalité du site de clivage du Sras-CoV-2 par rapport aux autres coronavirus de type Sras. Cet article souligne donc la singularité de Sras-CoV-2 par rapport aux coronavirus de type Sras. Pour autant, cet article ne généralise pas cette originalité à l'ensemble des coronavirus. Actuellement, sont connus quatre genres et une quarantaine d'espèces de coronavirus[29].

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  39. Cette séquence avec un site furine inséré entre S1 et S2 se retrouve-t-elle dans d'autres coronavirus ?

    Étienne Decroly explique dans la vidéo de l'IHU susmentionnée[26], à partir de la minute 33:40, que ce type de séquence d'un site furine inséré entre S1 et S2 est retrouvé naturellement chez le coronavirus Mers-CoV, ou des coronavirus plus faiblement pathogènes comme le virus OC43. Aussi, contrairement à ce que dit A. Henrion-Caude, cette séquence ne semble pas la preuve que le coronavirus ait été fabriqué puisqu'on la retrouve dans d'autres coronavirus.

    Est-ce que le brevet 7,223,390 B2 intitulé « Insertion of furine protéase cleavage sites in membrane proteins and use there of »,[24] mentionné par Alexandra Henrion-Caude suffit à conclure que la « séquence clivable [insérée entre S1 et S2], c'est-à-dire que l'on peut couper par de la furine » n'est pas naturelle ?

    Quelle est la date de ce brevet ?

    La date de priorité, c'est-à-dire « la date de dépôt de la toute première demande de brevet portant sur une invention donnée », est le 11 novembre 2004 aux États-Unis.

    De quoi parle ce brevet ?

    Un enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes qui préfère rester anonyme et dont j'ai vérifié les compétences (on l'appellera « le scientifique anonyme grenoblois ») répond :
    « Il consiste à proposer l'insertion d'un site reconnu par la furine [...] afin d'aider à la production de protéines candidats vaccinaux qui sont très difficiles à produire. »
    Ainsi, ces protéines peuvent être produites en « plus grosses quantités » et avec un « prix de revient moins important »[30]. Pour approfondir, lire la note de bas de page numéro 9[31].

    Cette insertion d'un site reconnu par la furine était-elle déjà produite avant le brevet 7,223,390 B2 mentionné ci-dessus ?

    Le scientifique anonyme grenoblois répond :
    « Le principe d'un brevet, c'est justement de proposer quelque chose de nouveau. Donc, si le brevet a été accepté, c'est que le principe d'insérer cette petite séquence de reconnaissance et clivage par la furine n'avait encore jamais été proposé comme méthode pour optimiser la production d'antigènes membranaires conformés. »[32]
    Peut-on dire, à partir de ce brevet, que parce qu'il est scientifiquement possible de fabriquer cette insertion, elle a été insérée artificiellement par l'Homme dans le Covid-19 ? N'est-ce pas conclure trop rapidement ?

    Le scientifique anonyme grenoblois conclut sur ce brevet :
    « Ce brevet présente [...] une méthode générale, applicable à la production des parties extracellulaires, antigéniques de nombreuses protéines membranaires, afin de mieux les étudier et de les produire plus facilement, mais il ne propose pas d'appliquer cette méthode spécifiquement aux protéines des Coronavirus. Néanmoins, on ne peut pas exclure que la méthode proposée par ce brevet puisse avoir été à la base de l'insertion du site furine entre S1 et S2. »[31]
    La démonstration de Mme A. Henrion-Caude présente un biais.

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  40. Oui, le site de clivage de la furine a certainement rendu le Sras-CoV-2 plus transmissible d'homme à homme.

    Mais ce n'est pas une spécificité de ce virus là puisque la même propriété est retrouvée dans des virus apparentés au Sras-CoV-2 (Mers-CoV et OC43). C'est en cela que le raisonnement de Mme A. Henrion-Caude est un raccourci, si on se base sur ce qu'explique E. Decroly et le scientifique anonyme grenoblois. La démonstration de Mme A. Henrion-Caude ne peut être une preuve indiscutable que le Covid-19 a été fabriqué.

    En rapport avec le point de vue de Mme Henrion-Caude, il y a un fait qui ne peut pas être considéré comme une preuve mais qui est remarquable. E. Decroly dit, à partir de la minute 1:08:59 :
    « Ce genre d'expérience [de gain de fonction] se faisait classiquement dans le laboratoire de Wuhan. »[33]
    Plus loin, il ajoute :
    « Ils ont pris des sites furine qui n'étaient pas présents dans des virus de chauve-souris, ils les ont incorporés dans des coronavirus de chauve-souris pour rendre ces virus pathogènes [...] et pour leur permettre de franchir la barrière d'espèces. »[33]
    Un autre point de vue tonitruant sur l'origine du Covid-19 a fait grand éclat dans les médias. C'est celui du Pr Jean-Bernard Fourtillan, pharmacologue et ancien professeur des universités. Que peut-on penser de son point de vue selon lequel le Covid-19 aurait été fabriqué par l'Institut Pasteur ? C'est ce que nous verrons dans la cinquième partie de cet article.

    Que peut-on penser du point de vue du Pr Fourtillan selon lequel le Sras-CoV-2 aurait été fabriqué par l'Institut Pasteur ?

    Dans les parties précédentes, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer un tel virus. Il est technologiquement possible de le faire, notamment avec les techniques de synthèse de gènes. Pr Luc Montagnier pense que le Covid-19 provient d'un virus classique, auquel auraient été ajoutées, des séquences du VIH et de la malaria. Christian Vélot, généticien et président du Conseil scientifique du Comité de Recherche et d'Information indépendantes sur le Génie génétique ne souscrit pas à l'avis du Pr Montagnier concernant l'ajout de séquences génétiques de VIH au Sras-CoV-2 car ces séquences sont de courte distance et peuvent être retrouvées dans d'autres génomes de pathogènes. Pour autant, il n'exclut pas « l'hypothèse d'une manipulation humaine » du Sras-CoV-2 et pense que son origine est « inconnue. » La virologue Li-Meng Yan pense que le Sras-CoV-2 pourrait avoir été créé car il y a des sites de restriction. Son point de vue est contrebalancé par celui du bio-informaticien Jacques van Helden, qui n'y voit là aucune preuve car ces sites sont également retrouvés dans le génome de nombreux virus naturels de chauve-souris et de pangolins. La généticienne Alexandra Henrion-Caude pense qu'il y a une insertion (site furine) dans la protéine Spike du Sras-CoV-2 qui ne peut pas être naturelle car elle présente « une originalité hors du commun par rapport aux autres coronavirus », et parce que le principe de l'introduction d'un site furine dans la séquence d'une protéine membranaire a été breveté. Sa démonstration comporte un biais, si on se base sur ce qu'explique le virologue E. Decroly, à savoir que d'autres coronavirus tels le Mers-CoV, ou le virus OC43 possèdent aussi cette insertion.

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  41. Que dit le Pr Jean-Bernard Fourtillan ?

    En novembre 2020, il intervient dans le film « Hold-up », en déclarant que l'Institut Pasteur a fabriqué le virus Sras-CoV-2.
    « Ils ont pris le virus de l'épidémie du Sras [syndrome respiratoire aigu sévère] [...] et ils ont inséré la séquence d'ADN de la malaria et puis ils ont inséré donc 157 fragments d'ADN et de protéines. Ce qui a donné Sras-CoV-1. [...] Ensuite, en 2011, ils ont pris un brevet [...] de Sras-CoV-1, ils sont passés à Sras-CoV-2. C'est exactement la même chose. [...] Il n'y a pas eu de manipulation puisque c'est la même chose. C'est une continuation du brevet de 2003. »[34]
    Il étaie son propos sur le site internet verite-covid19.fr en se basant sur un brevet intitulé « Nouvelle souche de coronavirus associé au Sras et ses applications » déposé en Europe par l'Institut Pasteur en 2004 :
    patentimages.storage.googleapis.com,
    et sur deux autres brevets avec le même titre en anglais car déposés aux États-Unis :
    patentimages.storage.googleapis.com,
    patentimages.storage.googleapis.com.
    Ces 3 brevets ont la même date de priorité (2 décembre 2003), à savoir « la date de dépôt de la toute première demande de brevet portant sur une invention donnée »[35]. Il est aussi écrit dans ces trois brevets que l'invention est issue d'un prélèvement répertorié sous le « n°031589 », « prélevé à Hanoï (Vietnam) ».

    En revanche, ces trois brevets ont des dates différentes 2004, 2010 et 2013. Ils font partie d'une famille de brevets.

    Que conclure du fait que ces trois brevets aient la même date de priorité, la même référence « n°031589 » mais des dates différentes ?

    « Ce sont différentes étapes et différentes demandes faites l'une aux États-Unis et l'autre en Europe dans l'obtention du brevet, tout simplement », dit Christophe Noisette d'Inf'OGM qui s'intéresse aux brevets.[36]

    Bien que le Pr Fourtillan n'ait pas répondu, continuons cette enquête.

    Comment est-il possible qu'un coronavirus Sras-CoV ait été breveté en 2007 et 2013 alors que le Sras (maladie due au Sras-CoV-1) a disparu en 2003 ? Christophe Noisette écrit :
    « Il avait été extrait avant, sans doute. Je n'ai pas la réponse à cette question. La demande de brevet prend beaucoup de temps. Donc, le décalage de date ne me paraît pas, en soi, un problème. »[37]
    Est-il possible de breveter un coronavirus ?

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  42. « Oui, les virus et micro-organismes sont brevetables dans l'Union européenne car ils sont assimilés au produit d'un procédé microbiologique », écrit Christophe Noisette[37] en s'appuyant sur le texte juridique ci-dessous de l'Office européen des Brevets :
    « En outre, le produit obtenu par un procédé microbiologique peut être breveté en tant que tel, [...] la multiplication du micro-organisme elle-même représente un procédé microbiologique. Par conséquent, le micro-organisme peut être protégé en tant que tel puisqu'il est un produit obtenu par un procédé microbiologique [...]. Le terme « micro-organisme » recouvre les bactéries et d'autres organismes généralement unicellulaires, invisibles à l'œil nu, qui peuvent être multipliés et manipulés en laboratoire [...], y compris les virus ».[38]
    Sur le site de l'Office européen des brevets est aussi écrit :
    « Les scientifiques et les chercheurs dans le domaine médical qui cherchent à développer un nouveau test de diagnostic, un traitement ou un vaccin peuvent isoler du matériel biologique tel qu'un virus, et demander la protection par brevet de celui-ci et de son utilisation dans la prévention, le diagnostic ou la guérison d'une maladie. »[39]
    Justin Firrell, attaché de presse principal de l'Office européen des Brevets résume : « Le droit européen des brevets permet la protection par brevet de la matière biologique telle que les virus et les bactéries », sous certaines conditions que l'on verra plus loin.[40]

    Un certain nombre de phrases dans ce brevet peuvent, quand on n'en connaît pas la teneur, laisser penser que le coronavirus de ce brevet a été fabriqué. Quelles sont ces phrases ?

    Dans le brevet 2004 à propos du coronavirus, dont parle Pr Fourtillan, est écrit : « la présente invention ». (ex : alinéa [0020]).

    Cela veut-il dire que le coronavirus de ce brevet a été inventé ?

    L'explication se trouve dans l'article 3.2 de la directive européenne 98/44 sur la brevetabilité qui stipule :
    « une matière biologique isolée de son environnement naturel ou produite à l'aide d'un procédé technique peut être l'objet d'une invention, même lorsqu'elle préexistait à l'état naturel. »[41]
    Donc, une invention brevetée peut être une matière biologique naturelle telle un virus. C'est contre-intuitif par rapport à l'acceptation commune du mot invention. Pour autant, pour que l'invention (le virus) puisse devenir un brevet, il y a une condition nécessaire supplémentaire.

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  43. Un virus isolé, seul, peut-il être breveté ?

    Non. Sur le site de l'Office européen des Brevets est écrit :
    « Pour être brevetable, le virus isolé (ou son génome ou des parties de celui-ci) doit, en plus d'être nouveau (c'est-à-dire non reconnu comme ayant existé auparavant), apporter une solution inventive à un problème technique, comme la mise au point d'un kit de diagnostic pour détecter une infection ou la production d'un vaccin pour protéger contre l'infection. »[42]
    Poursuivons notre recherche.

    Un autre alinéa du brevet de 2004 interpelle :
    « [0062] Les Inventeurs décrivent également un acide nucléique comportant un gène synthétique permettant une expression optimisée de la protéine S dans des cellules eucaryotes, caractérisé en ce qu'il possède la séquence SEQ ID NO : 140. »
    La mention de ce « gène synthétique » serait-elle la preuve que ce coronavirus du brevet de 2004 ait été fabriqué ?

    Un enseignant-chercheur de l'Université Grenoble Alpes, qui préfère rester anonyme et dont j'ai vérifié les compétences (on l'appellera « le scientifique anonyme grenoblois ») répond :
    « La notion de « gène synthétique » est tout à fait courante dans ce genre de travail [...] Ça ne veut pas dire que le virus a été « créé ». Ici, il s'agit de faire exprimer la protéine S dans des cellules eucaryotes, afin d'en disposer en grande quantité et pouvoir l'utiliser ensuite dans des tests de diagnostic par exemple. »[43]
    En bref, ce type de gène est « classique » pour ce genre de recherche et ne veut pas dire que le virus a été fabriqué[42].

    D'autres alinéas énigmatiques de ce brevet peuvent inquiéter. Ainsi, dans l'alinéa 68 est écrit :
    « Les Inventeurs décrivent également un virus rougeole recombinant codant pour un polypeptide de la famille de la protéine S, telle que définie ci-dessus. »
    Que vient faire la « rougeole » dans ce brevet ?

    Le scientifique anonyme grenoblois explique qu'ici le virus de la rougeole est l'un « des vecteurs vaccinaux » « utilisés par l'Institut Pasteur. »[43] En effet, sur le site de l'Institut Pasteur, il est mentionné que le virus de la rougeole est utilisé comme vecteur, par exemple, dans sa recherche d'un vaccin contre l'infection par le Sras-CoV-2[44].

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  44. La question centrale se présente : le coronavirus du brevet de 2004 est-il naturel ou fabriqué ?

    Dans le brevet de 2004 est écrit :
    « [0020] La présente invention a donc pour objet, une souche isolée ou purifiée de coronavirus humain associé au syndrome respiratoire aigu sévère », et plus loin « [0029] les termes « isolé ou purifié » signifient modifié « par la main de l'homme » à partir de l'état naturel ; autrement dit si un objet existe dans la nature, il est dit isolé ou purifié s'il a été modifié ou extrait de son environnement naturel ou les deux. »
    A priori, cela veut dire que l'invention du brevet de 2004 peut être soit un coronavirus naturel sorti de son environnement naturel, soit un coronavirus modifié sorti de son environnement naturel.

    La phrase [0021] du brevet de 2004 tend à faire penser que ce coronavirus est naturel :
    « Cette souche de coronavirus est issue du prélèvement de lavage broncho-alvéolaire d'un patient atteint de Sras, répertorié sous le n°031589 et effectué à l'hôpital français de Hanoï (Vietnam). »
    Étant donné qu'il est très difficile de comprendre ce brevet à cause du vocabulaire juridique et scientifique spécifique, demandons à des spécialistes : le coronavirus du brevet de 2004 est-il naturel ou fabriqué ?

    Professeur Bernard La Scola, médecin microbiologiste, virologue et directeur du laboratoire P3 à l'IHU Méditerranée Infection de Marseille répond :
    « Il s'agit d'un variant du Sras-CoV-1, la souche de l'épidémie du début des années 2000, variant de la souche originelle que les personnes qui ont déposé le brevet espéraient sans doute ensuite utiliser pour des applications brevetables, diagnostic, vaccin, etc. C'est un peu comme le variant anglais vis à vis du Sras-CoV-2 origine. »[45]
    Le scientifique anonyme grenoblois écrit :
    « Ce brevet de l'Institut Pasteur décrit une souche de Coronavirus isolée à Hanoï (Vietnam) suite à l'épidémie de pneumonies atypiques répertoriées en Asie du Sud-Est en 2003 (foyer initial en Chine). Le brevet décrit le génome de ce Coronavirus ; en quoi ce génome est similaire aux génomes de Coronavirus déjà identifiés alors ; ainsi que ses spécificités.
    Le brevet décrit également tous les outils moléculaires qui ont été construits afin de pouvoir mettre au point :
    des kits de diagnostic de cette infection,
    des vecteurs vaccinaux (utilisant notamment des vecteurs adénovirus et virus de la rougeole) »[43].
    En effet, dans ce brevet, il est souvent question de diagnostic et de vaccin, dès l'alinéa [0001][46].

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  45. Le scientifique anonyme grenoblois continue son explication :
    « Ce brevet est donc le résultat d'un très gros travail qui a nécessité la construction de nombreux outils moléculaires « classiques » mais qui, si on n'est pas initié aux termes de biologie moléculaire et d'ingénierie des protéines, peuvent faire peur : on y parle de fusion de gènes, de gène synthétique, d'expression de protéines dans des cellules de mammifères, etc. Tout cet arsenal d'outils moléculaires montre que l'Institut Pasteur a entrepris une étude très importante pour rechercher les meilleures solutions diagnostiques et vaccinales, avec les données scientifiques dont ils avaient connaissance à l'époque. Par contre, ce brevet ne décrit en aucune manière, la manipulation génétique du génome de ce coronavirus qui viserait à le rendre plus contagieux et/ou plus virulent, bien au contraire !

    En résumé, le brevet décrit tous les éléments moléculaires qui ont été construits ainsi que toutes les études qui ont été réalisées pour développer des solutions diagnostiques et vaccinales. »[43]
    Pourquoi le Pr Fourtillan n'a pas fait (pour ce que j'ai pu lire ou regarder) une démonstration des éléments du brevet de 2004 l'amenant à ses conclusions plutôt que de mettre en cause l'Institut Pasteur sans amener de preuves détaillées et compréhensibles par les personnes désireuses de comprendre son point de vue avec précision ?

    Dans la partie suivante, la sixième, nous nous demanderons : est-il possible que le Sras-CoV-2 ne soit ni naturel, ni fabriqué ?
    « C'est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste [une épidémie], c'est l'honnêteté. »

    ~ Albert Camus, La peste
    Le Sras-CoV-2 pourrait-il être le résultat d'une sélection in vitro de mutations naturelles aléatoires ?

    Dans les parties précédentes, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer un tel virus. Il est technologiquement possible de le faire, notamment avec les techniques de synthèse de gène. Nous avons vu que l'hypothèse d'une fabrication humaine du Sras-CoV-2 est soutenue par plusieurs scientifiques tels que le Pr Luc Montagnier, la généticienne Alexandra Henrion-Caude, ou la virologue Li-Meng Yan.

    Existe-t-il une troisième hypothèse possible : le Sras-CoV-2 pourrait-il être ni naturel, ni fabriqué ?

    Oui, expliquent Karl et Dan Sirotkin dans leur étude intitulée « Le Sras-CoV-2 pourrait-il être apparu par un passage en série dans un hôte animal ou une culture cellulaire ? »[47]

    De quoi s'agit-il ?

    Cette troisième hypothèse postule que le Sras-CoV-2 pourrait être le résultat d'une sélection par l'être humain de mutations naturelles aléatoires lors de cultures cellulaires in vitro.

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  46. Jacques van Helden, bio informaticien, décrit cela d'une manière pédagogique, à partir de la minute 55:03[48] :
    « Si on a des virus de chauve-souris et qu'on les cultive activement sur des cellules humaines, on va sélectionner toutes les mutations qui favorisent la croissance, la multiplication et la transmission d'un virus dans des cellules humaines. Les laboratoires cultivent d'abord sur des cellules et puis ils font un test pour voir si, sur de vraies souris, [...] le virus est infectieux ou pas. La nature va faire son œuvre ; plus précisément la nature aidée par le bras de la sélection artificielle ».
    Les frères Sirotkin soulignent que ce « passage en série imite un saut zoonotique naturel »[47]. Ce qui fait dire à Jacques van Helden :
    « Quand on travaille comme ça, les taux de mutations sont plus rapides que dans la nature, donc la différence de 40 à 70 ans [d'évolution d'un virus] dans la nature pourrait passer à quelques années dans des conditions actives de sélection de virus qui poussent sur l'humain. »[48]
    Ce « passage répété du virus dans des cellules d'une autre espèce que la chauve-souris, et notamment des cellules humaines »[49] fait déjà partie des recherches scientifiques[47].

    Pour quelles raisons de telles recherches sont-elles menées en laboratoire ?

    Ces pratiques « sont nécessaires pour des recherches de gain de fonction, étudier la pathogénicité de ces virus [afin d'anticiper un passage possible à l'homme d'un virus] ou tout simplement, pour amplifier [multiplier] le virus ». En effet, jusqu'à il y a quelques années, comme les scientifiques ne disposaient pas de cultures de cellules de chauve-souris, les virus étaient amplifiés (multipliés) dans des cellules de souris ou des cellules humaines in vitro. Pour approfondir, lire la note de bas de page 4[50].

    Cette technique de passages en série a-t-elle été utilisée avec des coronavirus de chauves-souris dans des cellules humaines ?

    C'est très probable puisque les frères Sirotkin écrivent :
    « La recherche par gain de fonction sur les coronavirus transmis par les chauves-souris se poursuit depuis près de dix ans partout, de l'université de Caroline du Nord à l'Institut de virologie de Wuhan, qui est soutenu par des installations connexes telles que le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies de Wuhan ainsi que l'Université de Wuhan. »
    En somme, il est possible, in vitro, d'adapter des coronavirus de chauves-souris pour infecter des cellules humaines et une hypothèse est que le Sras-CoV-2 pourrait être le résultat d'une sélection in vitro de mutations naturelles aléatoires.

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  47. Conclusion

    Dans les parties précédentes, il a été expliqué qu'il existe plusieurs technologies qui pourraient permettre de fabriquer le Sras-CoV-2. Il est technologiquement possible de le faire, notamment à l'aide de la technique de synthèse de gène. Nous avons vu que l'hypothèse d'une fabrication humaine du Sras-CoV-2 est soutenue par plusieurs scientifiques tels que le Pr Luc Montagnier, la généticienne Alexandra Henrion-Caude, ou la virologue Li-Meng Yan. Néanmoins, nous avons vu aussi que des alternatives à cette hypothèse existent.

    Existe-t-il une recherche scientifique qui répond à la question: le virus Sras-CoV-2 donnant la maladie Covid-19 a t-il été fabriqué ?

    Cinq scientifiques, dont le virologue E. Decroly ont cherché à comprendre l'origine du Sras-CoV-2, grâce à des études phylogénétiques (c'est-à-dire l'étude des liens existant entre espèces apparentées)[57], l'analyse des séquences génétiques et les relations entre la structure et la fonction des protéines de coronavirus. Dans leur étude intitulée « Retrouver les origines du Sras-CoV-2 dans les phylogénies de coronavirus »[58], la conclusion de Jacques van Helden, bio informaticien et co-auteur de cette étude est la suivante :
    « Sur base des données actuelles [...], il est actuellement difficile de statuer à propos de l'émergence du Sras-CoV-2 et de déterminer s'il est le fruit d'une transmission zoonotique naturelle ou d'une fuite accidentelle à partir de souches expérimentales. À ce stade, [...] tout ce qu'on observe pourrait s'expliquer soit par une origine naturelle, soit par un travail de laboratoire. »[59]
    Comment ce « travail de laboratoire » aurait-il pu se retrouver hors du laboratoire à contaminer tant de personnes ?

    Par une volonté intentionnelle ?

    Tant que cette hypothèse n'est pas infirmée, la question restera ouverte.

    Par accident ?

    Il arrive que des échappements de laboratoire se produisent. Tel fut le cas, par exemple, de la variole entre 1972 et 1999 et de la poliomyélite en 1992. Avec le Sras-CoV-1, en 2003 et 2004, il y a eu quatre accidents répertoriés de laboratoires localisés à Taiwan, Singapour, Pékin et Hong Kong (lire le graphique à la minute 1:14:32[60] [61].

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  48. Se pourrait-il qu'à l'avenir, on puisse répondre à la question : le virus Sras-CoV-2 donnant la maladie Covid-19 a-t-il été fabriqué ?
    « Le séquençage des génomes viraux des isolats[62] prélevés à travers le monde et la comparaison de ces séquences devrait permettre de mieux comprendre l'évolution de ces virus, et donc l'origine de ce Sras-CoV-2. »[63]
    Persister à chercher à découvrir l'origine du Sras-CoV-2, cela a-t-il un intérêt ? Les cinq scientifiques de l'étude mentionnée ci-dessus écrivent :
    « Quelle que soit son origine, l'étude des mécanismes d'évolution et des processus moléculaires impliqués dans l'émergence de ce virus pandémique est et restera essentielle afin d'élaborer des stratégies préventives, thérapeutiques et l'adaptation des souches vaccinales. »[58]
    Sans compter, que l'on est très nombreux sur la planète à souhaiter comprendre d'où vient ce virus qui perturbe l'humanité.

    Pour finir, trois points sont certains.

    Un : les techniques actuelles pourraient potentiellement permettre la fabrication du Sras-CoV-2.

    Deux : les résultats d'expériences de gain de fonction effectuées avec des coronavirus de chauves-souris dans des cultures de cellules humaines in vitro pourraient représenter, s'ils sont utilisés à mauvais escient, ou s'il y a eu une faille en matière de sécurité (échappement hors du laboratoire d'un virus adapté aux cellules humaines), un réel danger pour l'humanité[63].

    Trois : cependant, à ce stade, la transmission naturelle à l'homme d'une souche de coronavirus adaptée à un animal est aussi probable.[58]

    Le Sras-CoV-2 devrait-il être l'occasion d'un débat sociétal sur la déontologie et le bénéfice risque de ces pratiques scientifiques telles les expériences de gain de fonction ?

    Je remercie l'enseignant-chercheur anonyme de l'Université de Grenoble Alpes pour sa relecture.
    Notes

    [1] franceculture.fr/sciences/covid-19-loms-percera-t-elle-le-mystere-de-lorigine-du-virus

    [2] lejournal.cnrs.fr/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement

    [3] youtube.com/13cQTG5lhLk

    [4] google.nl/enzyme+de+restriction

    [5] Mails de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 4 et 9 mars 2021

    [6] À partir de la minute 2:05 — https://twitter.com/GaumontRene

    [7] francetvinfo.fr/vaccin-contre-le-covid-19-la-prix-nobel-emmanuelle-charpentier-a-t-elle-dit-que-l-arn-a-pour-but-de-modifier-l-adn

    [8] francetvinfo.fr/monde/prix-nobel/prix-nobel-de-chimie-a-la-francaise-emmanuelle-charpentier-les-ciseaux-moleculaires-un-outil-extraordinaire-selon-une-professeure-de-l-institut-pasteur

    [9] francetvinfo.fr/monde/prix-nobel/le-prix-nobel-de-chimie-est-attribue-a-la-francaise-emmanuelle-charpentier-et-a-l-americaine-jennifer-doudna-recompensees-pour-leurs-ciseaux-genetiques

    [10] futura-sciences.com/crispr-cas9-crispr-8-applications-edition-genetique

    [11] franceculture.fr/crispr-cas9-la-grande-menace-de-la-genetique

    [12] scribd.com/Lettre-des-conseillers-scientifiques-de-Barack-Obama-sur-CRISPR-Cas9

    [13] reseauinternational.net/le-scandale-du-lancet-lhypothese-des-societes-secretes ; wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Charpentier

    [14] francesoir.fr/opinions-tribunes/le-defi-de-la-verite-luc-montagnier-prix-nobel-de-medecine

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  49. [15] criigen.org/coro-sida-virus-vraiment :
    « De telles ressemblances génétiques sont courantes, y compris entre organismes appartenant à des règnes différents (animal, végétal, bactérien, champignons, [...] dès lors qu'elles concernent des gènes impliqués dans des fonctions très répandues dans le monde du vivant. Et le Nobel Montagnier ne peut s'étonner de l'existence de telles ressemblances au point de s'empresser d'en déduire qu'il s'agit forcément de manipulations humaines. Ou alors, on donne vraiment le Nobel à n'importe qui... »
    [16] wikipedia.org/wiki/Li-Meng_Yan

    [17] zenodo.org/record

    [18] « Covid-19 : approches scientifiques et enjeux sociétaux #2. Origines de SARS-CoV-2 », Jacques van Helden

    [19] wikipedia.org/wiki/Site_de_restriction

    [20] wikipedia.org/wiki/Enzyme_de_restriction

    [21] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 10 mars 2021

    [22] « SARS-CoV-2 Is an Unrestricted Bioweapon : A Truth Revealed through Uncovering a Large-Scale, Organized Scientific Fraud »

    [23] À partir de la minute 8:40 — « Interview de Alexandra Henrion-Caude » du 13 octobre 2020

    [24] patentimages.storage.googleapis.com :
    « Le site de clivage de la protéase furine est inséré entre les domaines d'une glycoprotéine membranaire. Après clivage par la furine dans le réseau transgénique, la protéine se sépare en un domaine individuel sans membrane qui conserve sa conformation native. Ce protocole peut être utilisé pour produire des domaines membranaires protégés du virus pour l'analyse structurelle et pour les essais de vaccins. »
    [25] À partir de la minute 1:50 — « Interview d'Alexandra Henrion-Caude » du 29 octobre 2020

    [26] Séminaire IHU - Etienne Decroly

    [27] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 20 février 2021, extrait :
    « À la suite de la reconnaissance de la protéine S par le récepteur membranaire de la cellule humaine, le site de clivage par la furine permet l'activation de la protéine S par l'action de la furine ou une autre protéase de la membrane de la cellule hôte, ce qui induit la fusion du virus avec la cellule hôte. Si le site de clivage par la furine confère un avantage au virus, c'est-à-dire qu'il lui permet de se transmettre plus facilement d'homme à homme, alors cette mutation apparue par hasard, sera préservée dans le génome du virus. C'est un processus évolutif normal. »
    [28] sciencedirect.com/science

    [29] wikipedia.org/wiki/Coronavirus#Liste_des_espèces

    [30] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 12 février 2021

    [31] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 20 février 2021, extrait :
    « Il consiste à proposer l'insertion d'un site reconnu par la furine [...] afin d'aider à la production de protéines candidats vaccinaux qui sont très difficiles à produire parce que ce sont des protéines membranaires et avec une structure tridimensionnelle particulière. Ainsi, l'introduction de ce site dans la protéine, à la bordure de la partie de la protéine qui est insérée dans la membrane, permet de récupérer la partie extracellulaire, naturellement conformée et antigénique de façon beaucoup plus facile. Ces protéines peuvent être produites en plus grosses quantités et avec un prix de revient moins important ».
    [32] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 16 février 2021

    [33] « Covid-19 : approches scientifiques et enjeux sociétaux #1. Virologie moléculaire (Etienne Decroly) » - youtube.com/watch

    [34] « Extrait Holdup JBF » — youtube.com/watch

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  50. [35] lu.espacenet.com/prioritydate

    [36] Deux mails du 3 février 2021 envoyés au Pr Fourtillan à son adresse contact@verite-covid19.fr. Suite à l'envoi de ce mail, j'ai reçu un message comme quoi le message n'avait pas pu être délivré à son destinataire.
    - mails du 3, 8 et 10 février 2021 envoyé au Pr Fourtillan à son adresse fondsjosefa@gmail.com, pour lequel je n'ai pas eu de réponse.
    - mails du 3, 8 et 10 février 2021 envoyé au Pr Fourtillan à son adresse contact@valentonine.fr, pour lequel je n'ai pas eu de réponse.
    - Sur tous les sites mentionnant une adresse mail où joindre Pr Fourtillan, je n'ai trouvé aucun numéro de téléphone le concernant : verite-covid19.fr ; fonds-josefa.org/contact ; valentonine.fr/fr-fr/contact
    - Les questions que j'ai posées par mails au Pr Fourtillan sont :
    « Vous dîtes : « Ils ont pris le virus de l'épidémie du SRAS [...] et ils ont inséré la séquence d'ADN de la malaria et puis ils ont inséré donc 157 fragments d'ADN et de protéines ».
    À quel alinéa (merci de préciser son numéro) et quelle page du brevet intitulé « Nouvelle souche de coronavirus associé au SRAS et ses applications » déposé en Europe par l'Institut Pasteur en 2004, voyez-vous écrit ou expliqué qu'il y a la « séquence d'ADN de la malaria » ? - leparisien.fr/l-institut-pasteur-va-porter-plainte-contre-le-realisateur-de-hold-up
    Concernant votre fragment de phrase « ils ont inséré donc 157 fragments d'ADN et de protéines », pouvez-vous donner un seul exemple de ces insertions en précisant le numéro de l'alinéa et la page de votre exemple ? »
    « Acceptez-vous de répondre aux questions que je vous ai envoyées le 3 février 2021 ? Si oui, quand pourrez-vous me répondre ? »
    « Comme je ne sais pas si vous acceptez de répondre à mes questions, pour mon organisation je préfère vous informer que j'attendrai votre retour par mail jusqu'au 14 février 2021 inclus. Je pourrai attendre davantage si vous me donnez une date de réponse qui n'est pas trop loin dans le temps ».
    [37] Mails de Christophe Noisette d'Inf'OGM du 18 janvier 2020 et 25 janvier 2021

    [38] epo.org/law-practice/legal-texts/guidelines

    [39] Point numéro 7 intitulé « Can viruses such as the coronavirus be patented ? », ce qui signifie « Les virus tels que les coronavirus peuvent-ils être brevetés ? »

    [40] Mail de Justin Firrell, attaché de presse principal de l'Office européen des Brevets, le 28 janvier 2021

    [41] infogm.org/faq-les-brevets-sur-le-vivant-et-les-OGM

    [42] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 2 février 2021, extrait :
    « La notion de « gène synthétique » est tout à fait courante dans ce genre de travail : afin d'optimiser l'expression d'un gène X (ici le gène codant pour la protéine S) provenant d'un organisme Y (ici le Coronavirus) dans un système cellulaire Z (ici des cellules eucaryotes), on est souvent obligé d'adapter la séquence génétique (= modifier quelques codons) au système d'expression afin que la séquence génétique soit reconnue par la machinerie cellulaire, transcrite et traduite correctement.
    Ce gène « adapté » au système d'expression choisi est maintenant couramment créé de façon synthétique.
    C'est très classique.
    Ça ne veut pas dire que le virus a été « créé ». Ici, il s'agit de faire exprimer la protéine S dans des cellules eucaryotes, afin d'en disposer en grande quantité et pouvoir l'utiliser ensuite dans des tests de diagnostic par exemple ».

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  51. [43] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 1 et 2 février 2021

    [44] pasteur.fr/fr/sars-cov-2-covid-19-institut-pasteur/projets-recherche/covid-19-vaccin-utilisant-vecteur-rougeole

    [45] Mail Pr Bernard La Scola, 12 janvier 2021

    [46] Extrait :
    « [0001] La présente invention est relative à une nouvelle souche de coronavirus associé au syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), issue d'un prélèvement répertorié sous le n°031589 et prélevé à Hanoï (Vietnam), à des molécules d'acide nucléique issues de son génome, aux protéines et peptides codés par lesdites molécules d'acide nucléique ainsi qu'à leurs applications, notamment en tant que réactifs de diagnostic et/ou comme vaccin ».
    [47] ncbi.nlm.nih.gov/pmc

    [48] « Covid-19 : approches scientifiques et enjeux sociétaux #2. Origines de SARS-CoV-2 », Jacques van Helden
    Jacques van Helden, bio informaticien, dit, à partir de la minute 55:03 :
    « Une autre possibilité serait que ce virus résulte de passages successifs d'une espèce à l'autre. On peut le faire en culture cellulaire, par exemple. Alors pourquoi ça ferait une différence ? Quand on cultive des virus sur des cellules, si on a un virus de chauve-souris, et qu'on essaye de le cultiver sur des cellules humaines, par exemple, le virus va pas bien pousser car il va pas bien passer dans les cellules humaines ; mais il mute à chaque fois qu'il se réplique. Et donc, en mutant, il y a certaines mutations qui vont faire qu'il va commencer à pouvoir entrer dans les cellules humaines. On les cultive sur des milieux cellulaires puis on réessaye jusqu'à ce que ça marche et puis finalement on va sélectionner les quelques mutants qui ont la capacité d'entrer dans la cellule qu'on veut. Et dès le moment où ils entrent dans la cellule humaine, ils vont peut-être avoir une efficacité modérée pour se reproduire dans les cellules humaines et pour passer d'une cellule humaine à l'autre ; mais la nature va faire son œuvre plus précisément la nature aidée par le bras de la sélection artificielle. Les mécanismes de l'évolution naturelle c'est que les mutations sont aléatoires et [...] occasionnellement, une mutation va faire un changement de fonction. Par exemple, la protéine va permettre de s'attaquer à un nouvel hôte et ces mutations [...] vont faire l'objet d'une sélection positive. Quand on est dans un laboratoire la différence c'est qu'on favorise la sélection de mutation qui correspondent à l'effet qu'on recherche. Si on a des virus de chauve-souris et qu'on les cultivent activement sur des cellules humaines, on va sélectionner toutes les mutations qui favorisent la croissance, la multiplication et la transmission d'un virus dans des cellules humaines. Alors le fait que virus pousse sur des cellules humaines ne veut pas dire qu'il soit nécessairement infectieux car entre la cellule et l'animal il y a encore une étape supplémentaire ; mais ces laboratoires font aussi des expériences où ils cultivent d'abord sur des cellules et puis ils font un test pour voir si sur de vrais souris le virus est infectieux ou pas ».

    [49] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, les 10 et 11 mars 2021

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  52. [50] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 14 mars 2021, extraits :
    « Les passages répétés du virus dans des cellules d'une autre espèce que la chauve-souris, et notamment des cellules humaines sont nécessaires pour des recherches de gain de fonction, étudier la pathogénicité de ces virus, ou tout simplement, pour amplifier le virus afin d'en purifier certains de ses composants (son matériel génétique par exemple) puisque ce virus ne peut pas être multiplié en dehors de cellules. Il faut aussi noter que la culture de cellules épithéliales de poumon de chauve-souris in vitro est possible mais probablement moins courante dans les laboratoires que la culture de cellules humaines. Une lignée de cellules épithéliales de poumon de chauve-souris (Tb 1 Lu, ATCC® CCL-88™) est en effet disponible à l'achat dans le catalogue de l'American Type Culture Collection (ATCC) ».

    [57] futura-sciences.com/planete/definitions/classification-vivant-phylogenie

    [58] medecinesciences.org/fr/articles/medsci/full

    [59] « Covid-19 : approches scientifiques et enjeux sociétaux #2. Origines de SARS-CoV-2 », Jacques van Helden — À partir de la minute 1:10:00

    [60] « Covid-19 : approches scientifiques et enjeux sociétaux #1. Virologie moléculaire », Étienne Decroly

    [61] ncbi.nlm.nih.gov/pmc
    « Le Sras-CoV semble représenter un risque élevé pour le laboratoire. Il est également rassurant qu'aucun autre accident ne se soit produit avec le virus de la variole stocké dans deux laboratoires de référence depuis plus de 20 ans. Les récents accidents de laboratoire avec le Sras-CoV nous rappellent brutalement que la sécurité des réalisations en matière de santé publique nécessite un investissement plus important pour garantir que les normes mondiales de biosécurité pour les agents pathogènes dangereux dans les laboratoires sont universellement adoptées, strictement respectées, étroitement surveillées et rigoureusement appliquées. »
    [62] Un isolat : En microbiologie et virologie, un isolat est un matériel biologique prélevé sur un organisme ou une population à des fins d'étude et de culture. wikipedia.org/wiki/Isolat

    [63] Mail de l'enseignant-chercheur de l'Université de Grenoble Alpes, le 11, 14 et 18 mars 2021

    Commentaire : Pour les lecteurs qui ne l'auraient pas encore lu, nous vous recommandons le lecture de notre Focus Les preuves irréfutables de l'origine humaine du Sras-Cov-2, dont la conclusion à la même question diffère quelque peu de celle qui est présentée dans cet article :
    Introduction — « Le déroulement de la pandémie de Covid-19 a laissé de nombreuses questions sans réponse, ou avec des réponses insatisfaisantes. Pourquoi des médicaments efficaces ont-ils été interdits pendant qu'un hypothétique vaccin était mis en avant ? Pourquoi le souci soudain des pouvoirs publics de « sauver des vies » ? Pourquoi les mêmes mesures dans une douzaine de pays ? Pourquoi l'imposition d'un confinement alors que la détection et le traitement étaient plus efficaces ? Pourquoi un virus dont le taux de mortalité est comparable à celui d'une grippe saisonnière a-t-il fait l'objet d'un tel battage médiatique ? Le Sras-Cov-2 est-il un virus naturel ou a-t-il été créé en laboratoire ?

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  53. Cet article vise à répondre à ces questions, mais surtout à décrypter les véritables motivations cachées derrière le show planétaire du coronavirus. »

    [...]

    Conclusion — « Nous avons tout au long de cet article examiné les preuves suggérant que le Sras-Cov-2 a été fabriqué à Fort Detrick et qu'il a été incorporé dans un vaccin dans le but explicite de se propager à grande échelle et d'affecter les fonctions neurologiques associées à l'obéissance.

    Il semble que ce projet ait toutefois échoué, d'abord parce que le « virus de l'obéissance » a muté en un « virus de la désobéissance », ce qui a contraint les pouvoirs publics à prendre — à tout prix — des mesures hâtives en vue de limiter la propagation du mutant bénéfique.

    Le confinement général fut une tentative désespérée de minimiser la propagation des effets potentiellement bénéfiques de la mutation du Sras-Cov-2. [...] »
    Vous trouverez également des explications supplémentaires sur les virus, mais aussi les différents types de vaccins avec la note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies de modifications génétiques des organismes écrite par le président du CRIIGEN.


    Source de l'article publié initialement en sept parties : Réseau international

    https://fr.sott.net/article/36906-Le-virus-Sras-CoV-2-responsable-du-Covid-19-est-il-d-origine-humaine

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  54. La nouvelle méthode CRISPR réversible peut contrôler l'expression des gènes tout en laissant la séquence d'ADN sous-jacente inchangée


    9 AVRIL 2021
    par Whitehead Institute for Biomedical Research



    Au cours de la dernière décennie, le système d'édition de gènes CRISPR-Cas9 a révolutionné le génie génétique, permettant aux scientifiques d'apporter des modifications ciblées à l'ADN des organismes. Alors que le système pourrait potentiellement être utile dans le traitement de diverses maladies, l'édition CRISPR-Cas9 implique la coupure des brins d'ADN, conduisant à des modifications permanentes du matériel génétique de la cellule.

    Maintenant, dans un article publié en ligne dans Cell le 9 avril, les chercheurs décrivent une nouvelle technologie d'édition de gène appelée CRISPRoff qui permet aux chercheurs de contrôler l'expression des gènes avec une spécificité élevée tout en laissant la séquence de l'ADN inchangée. Conçue par Jonathan Weissman, membre du Whitehead Institute, professeur adjoint à l'Université de Californie à San Francisco, Luke Gilbert, postdoctorant du laboratoire Weissman James Nuñez et collaborateurs, la méthode est suffisamment stable pour être héritée à travers des centaines de divisions cellulaires et est également entièrement réversible.

    "La grande histoire ici est que nous avons maintenant un outil simple qui peut faire taire la grande majorité des gènes", dit Weissman, qui est également professeur de biologie au MIT et chercheur au Howard Hughes Medical Institute. "Nous pouvons le faire pour plusieurs gènes en même temps sans aucun dommage à l'ADN, avec une grande homogénéité et d'une manière qui peut être inversée. C'est un excellent outil pour contrôler l'expression des gènes."

    Le projet a été partiellement financé par une subvention de 2017 de la Defense Advanced Research Projects Agency pour créer un éditeur de gènes réversible. «Avance rapide de quatre ans [à compter de la subvention initiale], et CRISPRoff fonctionne enfin comme prévu dans un esprit de science-fiction», déclare le co-auteur principal Gilbert. "C'est excitant de voir que cela fonctionne si bien dans la pratique."

    Génie génétique 2.0

    Le système CRISPR-Cas9 classique utilise une protéine coupant l'ADN appelée Cas9 trouvée dans le système immunitaire bactérien. Le système peut être ciblé sur des gènes spécifiques dans des cellules humaines à l'aide d'un seul ARN guide, où les protéines Cas9 créent de minuscules cassures dans le brin d'ADN. Ensuite, les machines de réparation existantes de la cellule réparent les trous.

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  55. Parce que ces méthodes modifient la séquence d'ADN sous-jacente, elles sont permanentes. De plus, leur dépendance vis-à-vis des mécanismes de réparation cellulaire «internes» signifie qu'il est difficile de limiter le résultat à un seul changement souhaité. «Aussi beau que soit CRISPR-Cas9, il confie la réparation aux processus cellulaires naturels, qui sont complexes et multiformes», déclare Weissman. "Il est très difficile de contrôler les résultats."

    C'est là que les chercheurs ont vu une opportunité pour un autre type d'éditeur de gène - un éditeur qui n'a pas modifié les séquences d'ADN elles-mêmes, mais a changé la façon dont elles étaient lues dans la cellule.

    Ce type de modification est ce que les scientifiques appellent «épigénétique» - les gènes peuvent être réduits au silence ou activés en fonction des modifications chimiques du brin d'ADN. Les problèmes d'épigénétique d'une cellule sont responsables de nombreuses maladies humaines telles que le syndrome du X fragile et divers cancers, et peuvent être transmis de génération en génération.

    Le silençage épigénétique des gènes fonctionne souvent par méthylation - l'ajout d'étiquettes chimiques à certains endroits du brin d'ADN - qui rend l'ADN inaccessible à l'ARN polymérase, l'enzyme qui lit les informations génétiques de la séquence d'ADN dans les transcriptions d'ARN messager, qui peuvent en fin de compte être les modèles pour les protéines.

    Weissman et ses collaborateurs avaient précédemment créé deux autres éditeurs épigénétiques appelés CRISPRi et CRISPRa - mais tous deux étaient accompagnés d'une mise en garde. Pour qu'elles fonctionnent dans les cellules, les cellules devaient continuellement exprimer des protéines artificielles pour maintenir les changements.

    «Avec cette nouvelle technologie CRISPRoff, vous pouvez [exprimer brièvement une protéine] pour écrire un programme dont la cellule se souvient et est exécuté indéfiniment», explique Gilbert. «Cela change la donne, donc maintenant vous écrivez essentiellement un changement qui est transmis par les divisions cellulaires - à certains égards, nous pouvons apprendre à créer une version 2.0 de CRISPR-Cas9 qui est plus sûre et tout aussi efficace, et qui peut faire tout cela. d'autres choses aussi. "

    Construire le commutateur

    Pour construire un éditeur épigénétique qui pourrait imiter la méthylation naturelle de l'ADN, les chercheurs ont créé une minuscule machine à protéines qui, guidée par de petits ARN, peut coller des groupes méthyle sur des points spécifiques du brin. Ces gènes méthylés sont ensuite «réduits au silence» ou désactivés, d'où le nom CRISPRoff.

    Parce que la méthode ne modifie pas la séquence du brin d'ADN, les chercheurs peuvent inverser l'effet de silençage en utilisant des enzymes qui éliminent les groupes méthyle, une méthode qu'ils ont appelée CRISPRon.

    En testant CRISPRoff dans différentes conditions, les chercheurs ont découvert quelques caractéristiques intéressantes du nouveau système. D'une part, ils pouvaient cibler la méthode sur la grande majorité des gènes du génome humain - et cela fonctionnait non seulement pour les gènes eux-mêmes, mais aussi pour d'autres régions de l'ADN qui contrôlent l'expression des gènes mais ne codent pas pour les protéines. «Cela a été un énorme choc même pour nous, car nous pensions que cela ne s'appliquerait qu'à un sous-ensemble de gènes», déclare le premier auteur Nuñez.

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  56. Aussi, étonnamment pour les chercheurs, CRISPRoff était même capable de faire taire des gènes qui n'avaient pas de grandes régions méthylées appelées îlots CpG, ce qui avait été précédemment jugé nécessaire à tout mécanisme de méthylation de l'ADN.

    «Ce que l'on pensait avant ce travail était que les 30 pour cent des gènes qui n'ont pas d'îlot CpG n'étaient pas contrôlés par la méthylation de l'ADN», dit Gilbert. "Mais notre travail montre clairement que vous n'avez pas besoin d'un îlot CpG pour désactiver les gènes par méthylation. Cela, pour moi, a été une grande surprise."

    CRISPRoff dans la recherche et la thérapie

    Pour étudier le potentiel de CRISPRoff pour des applications pratiques, les scientifiques ont testé la méthode dans des cellules souches pluripotentes induites. Ce sont des cellules qui peuvent se transformer en d'innombrables types de cellules dans le corps en fonction du cocktail de molécules auxquelles elles sont exposées, et sont donc des modèles puissants pour étudier le développement et la fonction de types de cellules particuliers.

    Les chercheurs ont choisi un gène pour faire taire les cellules souches, puis les ont incités à se transformer en cellules nerveuses appelées neurones. Lorsqu'ils ont recherché le même gène dans les neurones, ils ont découvert qu'il était resté silencieux dans 90% des cellules, révélant que les cellules conservent une mémoire des modifications épigénétiques apportées par le système CRISPRoff même lorsqu'elles changent de type cellulaire.

    Ils ont également sélectionné un gène à utiliser comme exemple de la façon dont CRISPRoff pourrait être appliqué à la thérapeutique: le gène qui code pour la protéine Tau, impliquée dans la maladie d'Alzheimer. Après avoir testé la méthode dans les neurones, ils ont pu montrer que l'utilisation de CRISPRoff pouvait être utilisée pour réduire l'expression de Tau, mais pas entièrement. "Ce que nous avons montré, c'est qu'il s'agit d'une stratégie viable pour faire taire Tau et empêcher l'expression de cette protéine", déclare Weissman. "La question est, alors, comment pouvez-vous offrir cela à un adulte? Et serait-ce vraiment suffisant pour avoir un impact sur la maladie d'Alzheimer? Ce sont de grandes questions ouvertes, en particulier cette dernière."

    Même si CRISPRoff ne conduit pas à des thérapies contre la maladie d'Alzheimer, il existe de nombreuses autres conditions auxquelles il pourrait potentiellement s'appliquer. Et bien que la livraison à des tissus spécifiques reste un défi pour les technologies d'édition de gènes telles que CRISPRoff, «nous avons montré que vous pouvez le fournir de manière transitoire sous forme d'ADN ou d'ARN, la même technologie qui est à la base du vaccin contre les coronavirus Moderna et BioNTech», a déclaré Weissman dit.

    Weissman, Gilbert et leurs collaborateurs sont également enthousiasmés par le potentiel de CRISPRoff pour la recherche. «Puisque nous pouvons maintenant faire taire n'importe quelle partie du génome que nous voulons, c'est un excellent outil pour explorer la fonction du génome», dit Weissman.

    De plus, disposer d'un système fiable pour modifier l'épigénétique d'une cellule pourrait aider les chercheurs à apprendre les mécanismes par lesquels les modifications épigénétiques sont transmises à travers les divisions cellulaires. "Je pense que notre outil nous permet vraiment de commencer à étudier le mécanisme de l'héritabilité, en particulier l'héritabilité épigénétique, qui est une énorme question dans les sciences biomédicales", explique Nuñez.

    https://phys.org/news/2021-04-reversible-crispr-method-gene-underlying.html

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  57. Interleukine-33 impliquée dans l'immunité contre le SRAS-CoV-2


    9 AVRIL 2021
    par Max Planck Society


    Au début de la pandémie, une équipe d'immunologistes de l'Institut Max Planck d'immunobiologie et d'épigénétique de Fribourg et des médecins du centre médical de l'Université de Fribourg ont uni leurs forces pour en savoir plus sur l'immunité chez les personnes qui se remettent d'une infection à COVID. L'étude a révélé une implication encore inconnue de l'interleukine 33, un signal d'alarme important, lorsque les cellules immunitaires sont exposées au SRAS-CoV-2 pour la deuxième fois.

    Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les scientifiques et les médecins du monde entier ont déployé d'énormes efforts pour comprendre la maladie causée par le virus. Dans leur dernière étude collaborative, des chercheurs de l'Institut Max Planck d'immunobiologie et d'épigénétique de Fribourg et des médecins du centre médical de l'Université de Fribourg dévoilent une nouvelle caractéristique de l'immunité COVID-19, qui pourrait avoir des implications pour les thérapies futures. L'étude souligne l'implication de l'interleukine 33, un signal de danger important, lorsque les cellules immunitaires rencontrent le SRAS-CoV-2 pour la deuxième fois.

    «Nous avons commencé l'étude à un stade très précoce de la pandémie en 2020, alors que l'on ne savait pas grand-chose sur la réponse immunitaire post-infection», explique Erika Pearce, chef de groupe à l'Institut Max Planck d'immunobiologie et d'épigénétique. "Notre objectif était d'examiner le développement de l'immunité chez les personnes se remettant du COVID-19."

    Les anticorps restent

    Une infection par le SRAS-CoV-2 déclenche une réponse immunitaire complexe nécessaire au développement de l'immunité contre le virus. En termes simples, deux branches liées de notre système immunitaire doivent se souvenir du virus pour empêcher la réinfection, à savoir les cellules B productrices d'anticorps et les cellules T mémoire. Comprendre comment cela se produit dans l'infection par le SRAS-CoV-2 est essentiel pour contrôler la pandémie de COVID-19 et essentiel pour le succès des efforts de vaccination.

    Pour l'étude, l'équipe a examiné des échantillons de sang de 155 personnes qui avaient pour la plupart une maladie bénigne. Ils ont mesuré la quantité d'anticorps contre la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 et ont constaté que les patients maintiennent des niveaux élevés d'anticorps plus de deux mois après l'infection, ce qui indique qu'ils seront probablement protégés d'une réinfection. «Nous avons pensé que c'était très encourageant, mais nous voulions aussi mieux comprendre comment le système immunitaire réagirait à une deuxième rencontre avec le virus», explique Petya Apostolova, médecin et chercheuse au laboratoire d'Erika Pearce.

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  58. Lorsque le virus frappe la deuxième fois

    Une immunité efficace contre un virus est atteinte lorsque suffisamment d'anticorps et de lymphocytes T mémoire sont présents dans le sang d'une personne qui s'est rétablie de la maladie ou qui a été vaccinée. Pour tester comment cela se produit après le COVID-19, l'équipe a exposé des cellules sanguines de participants qui avaient des anticorps contre le SRAS-CoV-2 à une partie du virus. Ils ont observé que les cellules T mémoire s'étaient développées et répondaient rapidement aux protéines virales. «Nous avons mesuré un large panel de molécules que nos cellules immunitaires utilisent pour communiquer entre elles. Il était très fascinant pour nous que de toutes ces mesures, la quantité d'Interleukine 33 correspondait le plus à la quantité d'anticorps que les gens avaient, et à l'activation de leurs cellules T mémoires », explique Apostolova. L'interleukine 33 (IL-33) est libérée par des cellules qui sentent un danger dans leur environnement et a déjà été liée à une maladie pulmonaire chronique. L'IL-33 peut avoir des effets bénéfiques en activant les cellules T et en induisant la production d'anticorps, mais elle peut également favoriser l'inflammation du poumon. Pour la première fois, cette étude a lié la production d'IL-33 à l'immunité au SRAS-CoV-2.

    «Nous pensons que l'Interleukine 33, qui est normalement produit comme un signal d'alarme, pourrait être un lien important entre la protection et la gravité de la maladie», déclare Cornelius Waller du Centre médical de l'Université de Fribourg. En effet, en analysant les données publiques de cellules pulmonaires prélevées sur des patients lors d'une infection par le SRAS-CoV-2, les chercheurs ont pu montrer que l'interleukine 33 était produite dans leurs poumons. Cependant, l'identification des implications de ces découvertes également dans le contexte des lésions des tissus pulmonaires après des infections sévères au COVID-19 nécessitera une enquête plus approfondie.

    Le groupe de chercheurs espère que cette collaboration se poursuivra. Waller a déclaré: "Nous avons pu découvrir cela si rapidement grâce à cette fantastique synergie entre des cliniciens expérimentés dans les soins aux patients COVID-19 et des experts dans le domaine de l'immunologie." Les chercheurs espèrent que cette étude pourrait ouvrir la voie à une meilleure compréhension de l'immunité au SRAS-CoV-2 et à d'autres infections virales.

    https://medicalxpress.com/news/2021-04-interleukin-involved-immunity-sars-cov-.html

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  59. Les enfants ont appris "peu ou rien '' pendant les fermetures d'écoles, malgré l'apprentissage en ligne: étude


    9 AVRIL 2021
    par l'Université d'Oxford


    Les fermetures d'écoles au cours de la dernière année ont entraîné de graves pertes d'apprentissage, les élèves du primaire ne faisant pratiquement aucun progrès en étudiant à la maison, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs du Leverhulme Center for Demographic Science d'Oxford, publiée dans Proceedings for the National Academy of Sciences (PNAS). Les pertes d'apprentissage étaient particulièrement prononcées dans les familles peu scolarisées.

    Les résultats proviennent de données recueillies aux Pays-Bas, où les écoles ont fermé pendant huit semaines lors du premier verrouillage. Les chercheurs pensent que les résultats sont applicables au Royaume-Uni et ailleurs.

    L'étude montre que, malgré une offre à distance de haute qualité, les élèves du primaire ont perdu un cinquième des progrès qu'ils feraient habituellement en un an. Cela équivaut au temps passé en dehors de la salle de classe. L'impact était encore plus grave pour les enfants issus de milieux défavorisés.

    Les auteurs de l'étude, le Dr Per Engzell, et les candidats à la DPhil Arun Frey et Mark Verhagen, affirment que les résultats sont "désastreux '' et risquent d'être reflétés à l'échelle internationale, car les étudiants néerlandais avaient parmi les meilleures opportunités d'apprentissage virtuel possibles et ont pourtant perdu en moyenne. 20 % de progrès escomptés en raison des fermetures d'écoles.

    Le Dr Engzell a déclaré: «Les élèves ont fait peu ou pas de progrès tout en apprenant à la maison et les pertes sont particulièrement concentrées parmi les élèves de familles dont les parents sont peu scolarisés. Pour eux, la perte était environ 50 % pire que pour les autres.

    L'équipe suggère que leurs conclusions indiquent que la perte d'apprentissage pourrait être encore plus grave au Royaume-Uni.

    Arun Frey a déclaré: «Ces résultats confirment nombre des pires craintes qu'éprouvaient les éducateurs et autres parties prenantes lors du premier verrouillage. Les Pays-Bas ont fait tellement de choses correctement. Les enseignants et les responsables de l'école ont fait un effort considérable. Le gouvernement a fourni un soutien et des ressources financières supplémentaires. De l'accès à large bande au logement et au soutien parental, les conditions dans le système néerlandais dépassent la plupart de ses voisins. Au contraire, les conséquences risquent d'être plus graves au Royaume-Uni, où les écoles sont également restées fermées plus longtemps. "

    La recherche suggère que la préparation technologique n'a peut-être pas suffi à enrayer les conséquences négatives de la pandémie sur la scolarisation. Malgré une numérisation avancée dans les écoles néerlandaises, un premier verrouillage relativement court et des taux d'accès à large bande parmi les meilleurs au monde, les progrès des élèves ont considérablement diminué. Selon l'équipe, ce résultat est particulièrement troublant étant donné que de nombreux pays étaient beaucoup moins préparés aux défis de l'apprentissage à distance.

    Les résultats révèlent également que, même si la grande majorité des performances des élèves se sont détériorées au cours de l'apprentissage à distance, certaines écoles n'ont connu qu'une faible baisse, voire aucune, de l'apprentissage.

    Mark Verhagen a déclaré: "Les actions des enseignants et les politiques scolaires semblent jouer un rôle important dans l'atténuation des conséquences négatives de la pandémie, et nous devons comprendre ce qui motive ces différences."

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  60. Alors que les étudiants et les enseignants du monde entier retournent à l'école en personne, cette recherche est essentielle pour les préparer aux lacunes qui devront être comblées.

    Le gouvernement néerlandais a récemment annoncé un paquet de crise de 8,5 milliards d'euros, partiellement éclairé par les premières conclusions de cette étude. Les dépenses cibleront des mesures comme l'augmentation du personnel scolaire, les programmes de tutorat d'été et les ressources pour soutenir la santé mentale des élèves. Il reste à voir si d'autres gouvernements suivront.

    https://phys.org/news/2021-04-children-school-closures-online.html

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    1. Entre 'l'école-à-la-maison' et 'l'enfant-devant-la-télé' la fabrication de cons est en route !

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  61. De meilleures solutions pour fabriquer de l'hydrogène peuvent se trouver juste à la surface



    9 AVRIL 2021
    par Christina Nunez, Laboratoire national d'Argonne


    Les interactions uniques entre l'oxyde de pérovskite, sa couche de surface changeante et les espèces de fer qui sont actives vers les REL ouvrent une nouvelle voie pour la conception de matériaux actifs et stables, nous rapprochant d'une production d'hydrogène vert efficace et abordable. Crédit: Laboratoire National d'Argonne
    Un avenir énergétique propre propulsé par l'hydrogène dépend de la détermination de la manière de diviser l'eau de manière fiable et efficace. En effet, même si l'hydrogène est abondant, il doit être dérivé d'une autre substance qui le contient - et aujourd'hui, cette substance est souvent du méthane. Les scientifiques cherchent des moyens d'isoler cet élément porteur d'énergie sans utiliser de combustibles fossiles. Cela ouvrirait la voie aux voitures à hydrogène, par exemple, qui n'émettent que de l'eau et de l'air chaud au tuyau d'échappement.

    L'eau, ou H2O, unit l'hydrogène et l'oxygène. Les atomes d'hydrogène sous forme d'hydrogène moléculaire doivent être séparés de ce composé. Ce processus dépend d'une étape clé - mais souvent lente -: la réaction de dégagement d'oxygène (REL). La REL est ce qui libère l'oxygène moléculaire de l'eau, et le contrôle de cette réaction est important non seulement pour la production d'hydrogène, mais aussi pour divers processus chimiques, y compris ceux que l'on trouve dans les batteries.

    Une étude menée par des scientifiques du laboratoire national Argonne du département américain de l'énergie (DOE) met en lumière une qualité changeante des oxydes de pérovskite, un type de matériau prometteur pour accélérer les REL. Les oxydes de pérovskite englobent une gamme de composés qui ont tous une structure cristalline similaire. Ils contiennent typiquement un métal alcalino-terreux ou des lanthanides tels que La et Sr dans le site A, et un métal de transition tel que Co dans le site B, combiné avec de l'oxygène dans la formule ABO3. La recherche donne un aperçu qui pourrait être utilisé pour concevoir de nouveaux matériaux non seulement pour fabriquer des carburants renouvelables, mais aussi pour stocker de l'énergie.

    Les oxydes de pérovskite peuvent entraîner la REL, et ils sont moins chers que les métaux précieux tels que l'iridium ou le ruthénium qui font également le travail. Mais les oxydes de pérovskite ne sont pas aussi actifs (en d'autres termes, efficaces pour accélérer les REL) que ces métaux, et ils ont tendance à se dégrader lentement.

    «Comprendre comment ces matériaux peuvent être actifs et stables a été une grande force motrice pour nous», a déclaré Pietro Papa Lopes, assistant scientifique dans la division Science des matériaux d'Argonne qui a dirigé l'étude. "Nous voulions explorer la relation entre ces deux propriétés et comment cela se connecte aux propriétés de la pérovskite elle-même."

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  62. Des recherches antérieures se sont concentrées sur les propriétés en vrac des matériaux de pérovskite et leur relation avec l'activité REL. Les chercheurs se sont toutefois demandé s'il y avait plus à raconter. Après tout, la surface d'un matériau, où il réagit avec son environnement, peut être complètement différente du reste. Des exemples comme celui-ci sont omniprésents dans la nature: pensez à un avocat coupé en deux qui brunit rapidement là où il rencontre l'air mais reste vert à l'intérieur. Pour les matériaux en pérovskite, une surface qui devient différente de la masse pourrait avoir des implications importantes sur la façon dont nous comprenons leurs propriétés.

    Dans les systèmes d'électrolyseurs d'eau, qui divisent l'eau en hydrogène et en oxygène, les oxydes de pérovskite interagissent avec un électrolyte composé d'eau et d'espèces de sel spéciales, créant une interface qui permet à l'appareil de fonctionner. Au fur et à mesure que le courant électrique est appliqué, cette interface est essentielle pour lancer le processus de division de l'eau. "La surface du matériau est l'aspect le plus important du déroulement de la réaction de dégagement d'oxygène: de la tension dont vous avez besoin et de la quantité d'oxygène et d'hydrogène que vous allez produire", a déclaré Lopes.

    L'évolution de surface d'une pérovskite d'oxyde de cobalt de lanthane pendant le cycle électrochimique se produit via la dissolution du site A et l'évolution du réseau d'oxygène, formant un film amorphe qui est actif pour le dégagement d'oxygène. Crédit: Laboratoire National d'Argonne
    Non seulement la surface de l'oxyde de pérovskite est différente du reste du matériau, mais elle change également avec le temps. "Une fois qu'elle est dans un système électrochimique, la surface de la pérovskite évolue et se transforme en un film mince et amorphe", a déclaré Lopes. "Ce n'est jamais vraiment le même que le matériel avec lequel vous commencez."

    Les chercheurs ont combiné des calculs théoriques et des expériences pour déterminer comment la surface d'un matériau pérovskite évolue pendant la REL. Pour ce faire avec précision, ils ont étudié la pérovskite d'oxyde de cobalt et de lanthane et l'ont réglée en "dopant" le lanthane avec du strontium, un métal plus réactif. Plus le strontium a été ajouté au matériau initial, plus sa surface a évolué rapidement et est devenue active pour l'OER - un processus que les chercheurs ont pu observer à résolution atomique grâce à la microscopie électronique à transmission. Les chercheurs ont découvert que la dissolution du strontium et la perte d'oxygène de la pérovskite entraînaient la formation de cette couche de surface amorphe, ce qui a été davantage expliqué par la modélisation informatique réalisée à l'aide du Center for Nanoscale Materials, une installation utilisateur du DOE Office of Science.

    "La dernière pièce manquante pour comprendre pourquoi les pérovskites étaient actifs envers la REL était d'explorer le rôle de petites quantités de fer présentes dans l'électrolyte", a déclaré Lopes. Le même groupe de chercheurs a récemment découvert que des traces de fer peuvent améliorer les REL sur d'autres surfaces d'oxyde amorphe. Une fois qu'ils ont déterminé qu'une surface de pérovskite évoluait en un oxyde amorphe, il est alors devenu clair pourquoi le fer était si important.

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  63. «Les études informatiques aident les scientifiques à comprendre les mécanismes de réaction qui impliquent à la fois la surface de la pérovskite et l'électrolyte», a déclaré Peter Zapol, physicien à Argonne et co-auteur de l'étude. "Nous nous sommes concentrés sur les mécanismes de réaction qui entraînent à la fois l'activité et les tendances de stabilité dans les matériaux de pérovskite. Cela n'est généralement pas fait dans les études informatiques, qui ont tendance à se concentrer uniquement sur les mécanismes de réaction responsables de l'activité."

    L'étude a révélé que la surface de l'oxyde de pérovskite a évolué en un film amorphe riche en cobalt de seulement quelques nanomètres d'épaisseur. Lorsque le fer était présent dans l'électrolyte, le fer aidait à accélérer la REL, tandis que le film riche en cobalt avait un effet stabilisant sur le fer, le maintenant actif à la surface.

    Les résultats suggèrent de nouvelles stratégies potentielles pour la conception de matériaux en pérovskite - on peut imaginer créer un système à deux couches, a déclaré Lopes, qui est encore plus stable et capable de promouvoir les REL.

    "Les REL font partie de tant de processus, donc l'applicabilité ici est assez large", a déclaré Lopes. "Comprendre la dynamique des matériaux et leurs effets sur les processus de surface est la façon dont nous pouvons rendre les systèmes de conversion et de stockage d'énergie meilleurs, plus efficaces et plus abordables."

    L'étude est décrite dans un article publié et mis en évidence sur la couverture du Journal of the American Chemical Society, «Dynamically Stable Active Sites from Surface Evolution of Perovskite Materials during the Oxygen Evolution».

    https://phys.org/news/2021-04-solutions-hydrogen-surface.html

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  64. Regarder: Un entraîneur du lycée licencié après avoir refusé d'appliquer des masques d'extérieur "insensés, irrationnels et bullshit" pendant le sport


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 09 AVR 2021 - 12H00
    Rédigé par Steve Watson via Summit News,


    L'entraîneur d'athlétisme Bradley Keyes a déclaré aux journalistes du New Hampshire qu'il avait été licencié après avoir refusé de forcer les étudiants à porter des masques à l'extérieur alors qu'ils étaient engagés dans des activités sportives.

    L'entraîneur Keyes travaillait à la Pembroke Academy lorsqu'elle a introduit une politique de masque d'extérieur, qu'il qualifie de «conneries insensées, irrationnelles et lâcheté * t».

    «Je ne me tiendrai pas devant les enfants pour leur mentir et leur dire que ces masques font quelque chose qui en vaut la peine dans un champ ouvert avec le vent et le soleil qui brille», a expliqué Keyes dans une lettre au directeur des sports de l’école.

    Keyes a ajouté que «ces politiques insensées privent les enfants d'opportunités uniques dans leur vie sans raison valable autre que des craintes irrationnelles et aller avec les moutons.»

    L’entraîneur a mis son propre travail en jeu en ajoutant «renvoyez-moi si vous le devez», et il dit que l’école l’a obligé en faisant exactement cela.

    Regarder:

    - voir clip sur site -

    Keyes a déclaré qu'il voulait «faire valoir» que les gens acceptaient simplement des restrictions draconiennes, ajoutant: «Je pense simplement que les gens n'ont pas reculé et j'ai décidé qu'il était temps de le faire.»

    Dans un autre article, l'entraîneur a écrit: «L'une des parties fondamentales de tout cela est d'apprendre à jouer selon les règles. Les règles [sic] prétendument mises en place afin de créer des règles du jeu équitables et équitables, de faire savoir à chacun ce qui est attendu et autorisé, puis de laisser le meilleur homme, femme ou équipe gagner. Sauf que maintenant, nous ajoutons des règles arbitraires, insensées et mal pensées. »

    Le fait de devoir porter des masques pour courir et pratiquer des activités sportives et de remise en forme est dangereux selon l'Organisation mondiale de la santé:

    L'entraîneur Keyes faisait absolument son travail correctement, protégeant la santé et la forme physique de ses élèves, mais il a été licencié simplement pour avoir osé remettre en question l'orthodoxie du masque.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/watch-high-school-coach-fired-after-refusing-enforce-senseless-irrational-bullshit-outdoor

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