- ENTREE de SECOURS -



samedi 20 mars 2021

Louis Fouché " A vous là parole" - Les masques aux enfants, les mesures sanitaires

Interview du docteur Louis Fouché par Céline Diaz et Christophe Chirat pour la chronique " A vous là parole" "groupe soutient au professeur Raoult"
COVID, LA PEUR OU LE DÉBAT ? -  Louis Fouché

40 commentaires:

  1. Nouvelles du Japon. Comment l’épidémie de SARS-CoV-2 a été gérée.


    le 20 mars 2021


    C’est tout à fait fortuitement que j’ai découvert comment le Japon a géré l’épidémie coronavirale avec succès. Les écoles ont été fermées pendant quelques mois en 2020, certes, mais l’activité quotidienne, qu’elle soit industrielle ou commerciale, n’a jamais été mise à l’arrêt. Les Japonais n’ont jamais été confinés, il n’y a jamais eu de couvre-feu et le port du masque a été laissé à l’appréciation de chaque citoyen car toute décision autoritaire émanant du gouvernement et restreignant les libertés individuelles aurait été contraire à la Constitution. On ne plaisante pas au Japon avec les libertés individuelles et c’est facile car les Japonais respectent le bien commun et la santé de tous fait partie de cette éducation du respect. En conséquence dans les centres commerciaux tout le monde porte un masque alors que ce n’est pas obligatoire …

    Il y a d’autres informations qui fusent au sujet du Japon qui a, quoiqu’on en dise en Occident, remarquablement bien géré cette épidémie compte tenu du fait que plus de 90 % de la population vit en milieu urbain. De surcroit la population japonaise est considérée du point de vue démographique comme « la plus vieille » dans le monde. Dans un esprit de respect des libertés les médecins de ville n’ont pas été découragés par des directives gouvernementales ineptes comme en Europe occidentale ou en Amérique du Nord. Ils ont toujours pu prescrire en leur âme et conscience les médicaments qu’ils jugeaient utiles et efficaces pour soigner les malades qui les consultaient en présentant des symptômes ressemblant à une grippe virale d’un nouveau type. Suivant l’expérience de la Chine ils ont prescrit de l’hydroxychloroquine puis lorsque les propriétés antivirales de l’ivermectine ont été découvertes puis établies dès la fin du printemps 2020 alors ces médecins ont prescrit cet « anti-parasite » presque systématiquement. Le gouvernement japonais a malgré cela tardé à officiellement donner son feu vert pour l’utilisation de cette molécule mais les médecins de ville n’ont pas attendu cette décision gouvernementale.

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  2. Il est vrai que l’ivermectine est largement utilisée depuis 1981, que le retour d’expérience n’a jamais montré d’effets secondaires néfastes et surtout que cette molécule a été découverte en 1970 par un Japonais, le Docteur Satoshi Ômura, ce qui lui a valu d’être honoré du prix Nobel de médecine partagé avec le Docteur William Campbell avec qui il collabora pour en déterminer la structure. Si les propriétés anti-rétrovirales de l’ivermectine restent controversées malgré l’accumulation de résultats cliniques en double aveugle concluants il apparaît que son utilisation est prometteuse car cette molécule agit sur la pénétration du coronavirus dans la cellules en modifiant le pH des endosomes, un processus similaire à celui de l’hydroxychloroquine mais qui n’est pas encore totalement élucidé. Ce mode d’action pourrait rappeler l’effet sur les vers parasites, l’application originelle de la molécule, en provoquant une hyper-polarisation des membranes cellulaires du parasite. Dans un très proche avenir la communauté scientifique connaîtra en détail ce mode d’action mais l’ivermectine comme l’hydroxychloroquine resteront les bêtes noires des laboratoires pharmaceutiques et la grande presse, aux ordres des puissances financières et du pouvoir politique, continuera à dénigrer ces deux produits, et des centaines de milliers de personnes continueront à mourir avec par conséquent des mesures stupides des autorités politiques et une descente aux enfers de l’économie …

    Voir aussi : https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/paul-marik-une-faillite-totale-de-nos-systemes-de-sante

    Note. J’avais écrit ce billet avant mon escapade dans l’Espagne péninsulaire. En rentrant tardivement chez moi ce 19 mars j’ai découvert après un sevrage « internetique » total que le « Professeur Castex » avait encore décidé de malmener les Français. Par contre je dois me plier à ce stupide test RT-PCR au plus tard lundi 22 (gratuit pour les résidents) puisque je suis revenu d’une contrée contaminée. N’importe quoi !

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/03/20/nouvelles-du-japon-comment-lepidemie-de-sars-cov-2-a-ete-geree/

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  3. Agnès Verdier-Molinié : La France peut-elle encore tenir longtemps ?

    L’analyse d’Agnès Verdier-Molinié des maux qui affectent notre pays est excellente, et ses recommandations pour éviter le naufrage tout à fait pertinentes.


    20 MARS 2021
    Par Claude Sicard.


    Avec la crise du coronavirus, la France apparait soudain sous un jour nouveau pour bien des observateurs.

    Son système sanitaire que l’on pensait être l’un des plus solides du monde s’est révélé complètement défaillant, et l’on s’est aperçu qu’en ayant perdu des pans entiers de son tissu industriel le pays est devenu très dépendant de l’étranger pour un très grand nombre de produits, y compris des biens essentiels comme les médicaments ou les matériels médicaux sophistiqués nécessaires aux hôpitaux.

    Cette prise de conscience des Français sur l’état préoccupant dans lequel se trouve leur pays ébranle leur confiance dans leurs dirigeants et les fait douter de leur avenir.

    C’est donc face à ces interrogations que se place Agnès Verdier Molinié, la directrice de l’iFRAP, dont le livre La France peut-elle tenir encore longtemps ? vient de paraître, un ouvrage coup de poing très bien documenté.

    On connait bien cette pertinente analyste des problèmes économiques de notre pays qui dirige l’iFRAP, un think-tank fondé par Bernard Zimmern en 1985, et ayant pour mission de procéder en permanence à l’évaluation des politiques publiques.

    Agnès Verdier-Molinié mène avec une constance tout à fait louable un combat contre l’immobilisme de nos dirigeants. Valérie Pécresse la qualifie ainsi, avec une certaine connivence, de Jiminy Cricket au service de la cause des idées libérales.

    Dans son nouvel ouvrage elle dénonce les maux qui affectent notre économie :

    trop de dépenses publiques,
    emprise de l’État sur l’économie,
    Parlement aux ordres de la majorité,
    endettement alarmant.

    Le combat qu’elle mène avec vaillance dérange les cercles du pouvoir. Ainsi, avons-nous par exemple entendu Amélie de Montchalin, première vice-présidente du groupe laREM à l’Assemblée nationale, déverser sur elle des propos fielleux, disant par exemple, qu’« elle pollue le débat public avec des idées simplifiées. » Agnès Verdier-Molinié ne s’en émeut pas et reste indomptable. Elle est incontestablement la figure de proue de la nouvelle vague du libéralisme économique en France.

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  4. Son ouvrage est donc le bienvenu dans la situation actuelle. Il vient étayer les diagnostics qu’elle avait présentés antérieurement dans deux ouvrages traitant des maux dont souffre notre pays : On va dans le mur, paru en 2015, et En marche vers l’immobilisme, paru en 2018.

    LE DIAGNOSTIC D’AGNÈS VERDIER-MOLINIÉ

    L’auteur prend pour point de départ la situation d’endettement de la France. Depuis une quarantaine d’années, le pays ne cesse de faire augmenter sa dette extérieure. Cela est devenu extrêmement préoccupant, et donne en pourcentage du PIB :

    1980 : 20 %
    1990 : 38 %
    2000 : 60 %
    2010 : 81,6 %
    2019 : 100,1 %

    La crise de la Covid-19 est venue malencontreusement aggraver la situation, faisant bondir de 20% en un an l’endettement du pays. On voit bien, avec ces données, que cette dette est structurelle : elle croît inexorablement et dans la dernière période elle a augmenté de 60 à 80 milliards d’euros chaque année.

    Il est bien évident que cela ne peut continuer ainsi indéfiniment.

    Agnès Verdier-Molinié s’en alarme :

    La France est piégée par sa dette […] ce n’est pas la croissance qui fera baisser mécaniquement dans les prochaines années la dette.

    En effet, dans les années qui viennent, la croissance de notre économie ne sera qu’extrêmement modérée. Il faut donc agir, car selon elle :

    Ce n’est pas juste des impôts supplémentaires (qui nous attendent), mais la misère et la ruine pour tous, si nous ne réagissons pas.

    À quoi est due cette dette ?

    À des dépenses publiques inconsidérées que l’État se révèle incapable de réduire, des dépenses anormalement élevées qui ne cessent d’augmenter.

    Agnès Verdier-Molinié accuse nos gouvernements successifs de ne pas s’en inquiéter suffisamment :

    Les politiques n’ont visiblement pas tellement envie de regarder les enjeux en face.

    Les taux sont certes extrêmement bas voire négatifs, et il suffit donc de faire rouler la dette c’est-à-dire emprunter chaque année les montants nécessaires pour rembourser ce qui est venu à échéance. Mais cela peut très bien ne pas durer.

    Aussi évoque-t-elle une « course aux abymes », et avertit au passage les épargnants que l’État pourrait bien être amené un jour à bloquer les fonds d’assurance vie.

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  5. Ces dépenses publiques sont anormalement élevées en raison de dépenses sociales considérables, « un pognon de dingue » selon Emmanuel Macron. Agnès Verdier-Molinié rappelle qu’en matière de dépenses sociales nous en sommes maintenant à 31,5 % du PIB alors que la moyenne des pays de l’OCDE est seulement à 20,1 % du PIB.

    Elle s’insurge donc contre la gabegie :

    Nous cumulons plus de 200 aides et prestations différentes répondant à 80 modes de calcul différents.

    Elle propose donc de mettre en place une allocation sociale unique en fusionnant les guichets et la cinquantaine de prestations non contributives existantes ; et rappelle qu’il faut sans plus attendre s’attaquer sérieusement à la fraude aux prestations sociales qu’elle chiffre à au moins 20 milliards d’euros par an.

    Selon elle, le Parlement ne joue pas son rôle de contrôle de l’exécutif ce qui aggrave la situation. Il vote trop souvent à l’aveuglette. Elle déplore que le pouvoir du parlement soit « grignoté de tous les côtés ».

    La nouvelle pratique du Président consistant à tirer au sort des citoyens pour rechercher de nouvelles idées ajoute à la confusion générale. Agnés Verdier-Molinié ne manque pas de s’en indigner :

    Dans un pays qui va mal comme la France on confie des sujets stratégiques à des personnes tirées au sort !

    Autre élément du diagnostic : la très grave désindustrialisation de la France.

    Agnès Verdier-Molinié précise que l’industrie française ne représente plus que 10,2 % du PIB (chiffre de 2016). Entre 2000 et 2017, la France a perdu en moyenne 58 000 emplois industriels par an.

    Elle intitule d’ailleurs un de ses chapitres : « Sauver ce qui reste de notre industrie ». et rappelle que cette fonte du secteur industriel est la cause des déficits importants de notre balance commerciale : pas moins de 68 milliards d’euros en 2021.

    Après tous ces constats, elle avertit : « L’alerte est lancée » et présente un plan de désendettement sur cinq ans en annexe à son livre.

    Agnes Verdier-Molinié formule de très nombreuses propositions d’action : il faut « changer la trajectoire du Titanic » et agir alors qu’il est encore temps.

    LES PROPOSITIONS

    Les principales propositions de réformes énoncées par Agnès Verdier-Molinié :

    1) Remettre la France au travail, revaloriser et réhabiliter le travail en s’alignant sur les autres pays. La durée du travail des salariés français à temps plein figure parmi les plus faibles d’Europe, le taux d’emploi des actifs est le plus bas de tous les pays de l’UE : 65,5 % contre 75,2% au Royaume-Uni et 76,7 % en Allemagne.

    2) Repousser l’âge de départ en retraite d’au moins deux années.

    3) Donner davantage de pouvoirs aux régions, notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé.

    4) Réindustrialiser le pays grâce à un grand nombre de dispositions :

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  6. Assouplir le droit du travail.
    Simplifier considérablement les procédures de création de nouvelles usines.
    Baisser la fiscalité : les impôts de production pour au moins 25 milliards, le taux de l’IS, les cotisations sur le travail de 7,5 milliards d’euros, et le forfait social à alléger de 2,5 milliards d’euros.
    Réduire considérablement la fiscalité sur les successions : les règles actuelles empêchent la transmission des entreprises à la descendance de leur créateur, alors qu’en Allemagne les entreprises familiales de taille intermédiaire (Mittelstand) sont la colonne vertébrale du tissu industriel du pays et sont constitutives de sa puissance.
    Se rapprocher du modèle social allemand qui associe davantage les syndicats à la gestion des entreprises.
    En matière fiscale, flécher le capital vers le risque entrepreneurial.

    5) Rationaliser et diminuer les dépenses sociales :

    Rationaliser leur gestion,
    Mettre en place une allocation sociale unique en fusionnant les guichets,
    Mette fin à la fraude sociale.

    6) Réduire le train de vie de l’État.

    7) Accélérer la numérisation des différentes administrations.

    8) Réduire considérablement le taux de fonctionnarisation des personnels des différents services publics.

    9) Introduire dans la Constitution un frein limitant la possibilité d’endettement de l’État.

    10) Augmenter les pouvoirs du Parlement en matière de contrôle des politiques publiques.

    Cet ouvrage d’Agnés Verdier-Molinié constitue donc une ébauche très complète des dispositions à prendre pour redresser le pays. Le point crucial nous parait celui de la réindustrialisation de la France, car comme je l’ai évoqué dans d’autres articles, l’industrie est essentielle pour produire de la richesse dans un pays.

    Et c’est précisément la régression de ce secteur d’activité qui a amené les pouvoirs publics à accroître de plus en plus les dépenses sociales, au point qu’elles ont atteint maintenant des sommets.

    La France est aujourd’hui le pays, où les dépenses sociales sont les plus élevées en Europe en proportion du PIB. Elles ont gonflé automatiquement les dépenses publiques. Pour y faire face les gouvernements ont dû accroître d’année en année la pression fiscale sur le pays, et recourir en complément à de l’endettement, les prélèvements obligatoires n’étant jamais suffisants.

    Ce n’est pas un hasard si notre pays se trouve être celui où simultanément, parmi tous les pays européens, les dépenses sociales sont les plus élevées, le niveau des prélèvements obligatoires le plus haut, l’endettement du pays le plus important et le taux d’industrialisation le plus faible par rapport au PIB, la Grèce mise à part.

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  7. Tous ces paramètres ont évolué très régulièrement dans le même sens : les quatre premiers vers le haut, et le cinquième vers le bas. La variable explicative est manifestement la baisse régulière d’année en année de la contribution de l’industrie à la formation du PIB.

    On ne peut donc que conseiller à nos hommes politiques de se reporter au nouvel ouvrage de la directrice de l’iFRAP. L’analyse d’Agnès Verdier-Molinié des maux qui affectent notre pays est excellente, et ses recommandations pour éviter au Titanic d’aller au naufrage tout à fait pertinentes.

    Agnès Verdier-Molinié, La France peut-elle tenir encore longtemps ?, Albin Michel.

    https://www.contrepoints.org/2021/03/20/393442-la-france-peut-elle-encore-tenir-longtemps-agnes-verdier-molinie

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    1. Ce qu'Agnès Verdier-Molinié a omis ou rien compris dans son 'Départ année 1980' c'est qu'il y a eu avant le 7 Janvier 1973 où, VGE (ministre des Finances sous Pompidou) a VENDU la Banque de France !! au profit des banques privées !
      Car avant, des huissiers pouvaient encore contrôler le montant des réserves d'or et pouvoir établir un budget par le ministère. Mais depuis... depuis, faute d'argent la France emprunte aux banques privées de l'argent QUI N'EXISTE PAS ! Et, comme il n'y a pas d'huissiers pour contrôler les banques privées...elle peuvent donc prêter autant de vents qu'elles peuvent ! 1 000 000 000 de milliards ? OK ! Hahahaha !

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  8. Covid-19: un tiers des Français entrent dans un confinement nouvelle formule


    le 20/03/2021 à 00:32 - Mise à jour à 06:00
    Par Juliette COLLEN - Paris (AFP)


    Un tiers des Français se réveillent samedi sous un confinement d'un nouveau genre, avec des promenades autorisées pour plusieurs heures, mais dans un rayon restreint de 10 km, et une partie des commerces fermés.

    Ces nouvelles mesures de freinage de l'épidémie de Covid-19 ont été rendues nécessaires par la dégradation rapide de la situation sanitaire, qui "s'apparente de plus en plus clairement à une 3e vague", selon le Premier ministre Jean Castex.

    Depuis minuit, seize départements sont soumis pour au moins quatre semaines à ces restrictions, bien plus légères que le premier confinement national d'il y a tout juste un an: les huit d'Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l'Eure et les Alpes-Maritimes. Soit 21 millions d'habitants, dont les 12 millions de la région parisienne, poumon économique du pays.

    Les déplacements interrégionaux sont interdits, sauf pour "motif impérieux".

    Et comme avant les autres confinements, de nombreux Franciliens semblent avoir voulu quitter la région avant qu'elle se referme: près de 20% de trafic supplémentaires sur les routes et 20% de "sur-réservations" à la SNCF, ont été enregistrés, selon le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

    "C'est beaucoup moins fort que ce qu'on avait vécu le week-end avant le deuxième confinement" fin octobre, a souligné le ministre.

    Car contrairement aux deux premiers confinements, les Français concernés peuvent sortir à l'extérieur "sans aucune limitation de durée", même si ce ne sera possible que "dans un rayon limité à 10 kilomètres" et avec une attestation, selon Jean Castex.

    - Chocolatiers ouverts -

    Dans l'ensemble de l'Hexagone, le couvre-feu est par ailleurs repoussé d'une heure, à 19H00.

    "Je crois que le mot confinement n'est pas adapté", a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron, qui avait affiché fin janvier sa volonté d'éviter tout confinement. "Ce qu'on veut, c'est freiner le virus sans nous enfermer", a-t-il dit.

    Pour cette "saison 3" du confinement, l'exécutif a mis l'accent sur le fait qu'on se contamine davantage à l'intérieur que dehors. A l'arrivée du printemps, parcs et jardins restent ouverts.

    Autre nouveauté: la fermeture de certains commerces, dits non essentiels, qui vont rejoindre bars et restaurants dans la liste des lieux au rideau baissé. Les librairies, disquaires et coiffeurs sont épargnés, de même que les fleuristes, chocolatiers et cordonniers.

    "C'est le coup de grâce. Ce troisième confinement arrive au moment où les détaillants font rentrer les collections d'été, qui vont rester bloquées pendant au moins un mois", a déploré Pierre Talamon, de la Fédération nationale de l'habillement, sur BFMTV.

    Le Medef redoute "des conséquences sur les entreprises et sur le moral des entrepreneurs et des salariés".

    Ecoles et collèges restent ouverts comme à l'automne, mais les lycées basculent tous en "demi-jauge".

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  9. - AstraZeneca redémarre -

    Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et franceinfo, seuls 56 % des habitants des territoires concernés adhèrent à la mesure, considérée trop tardive et insuffisante.

    En raison d'un incident technique "dans la chaine de remontée des données vers Santé publique France", les indicateurs épidémiologiques quotidiens n'ont pas pu être publiés vendredi soir, ont indiqué les autorités sanitaires. La veille, le pays avait enregistré près de 35.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures et comptait près de 4.250 patients (nouveau pic depuis fin novembre), dont un quart hospitalisés en Ile-de-France.

    "Ce type de confinement à lui tout seul ne permettrait probablement pas de juguler l'épidémie telle qu'on l'a maintenant. Mais on a la promesse du vaccin", a espéré Karine Lacombe, responsable du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien Saint-Antoine.

    Pour l'instant, près de 6 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,4 leurs deux doses, selon le ministère de la Santé.

    Après quatre jours de suspension, la Haute autorité de santé (HAS) a donné vendredi son feu vert à la reprise "sans délai" de la vaccination avec AstraZeneca, mais a recommandé de le réserver aux 55 ans et plus.

    En effet, les graves (et rares) troubles de la coagulation pour lesquels on soupçonne un lien avec ce vaccin ont essentiellement été observés chez des moins de 55 ans en Europe, avec trois cas en France.

    Le Premier ministre Jean Castex (56 ans en juin) a voulu rassurer les Français en se faisant injecter une première dose. Quelque 56% des habitants de l'Hexagone ne veulent pas ou plus recevoir ce vaccin, selon le sondage Odoxa.

    Auteur(s): Par Juliette COLLEN - Paris (AFP)

    https://www.francesoir.fr/actualites-france/covid-19-un-tiers-des-francais-entrent-dans-un-confinement-nouvelle-formule

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    1. Les poussières nanométriques portant des tee-shirts floqués 'CORONA just for you' doivent demeurer à une distance de 2 m lors du match !

      Des virus, il y en a toute l'année depuis DES millions d'années. Mais des comme çà JAMAIS ! Et de plus, comme les mise-à-jour sont impossibles because qu'elles n'arrivent que longtemps après que 7 milliards d'ordi sur pattes aient choppé le virus... Ce sont de nouvelles vignettes Panini ! Et celle-là tu l'as ?
      Bien sûr après les recommandations de tous les scientifiques de ne PAS reconfiner parce que l'attroupement en placards fait crasher les étagères et que si quelqu'un pète çà tue tout le monde, les dictateurs recommandent donc l'herméticité des gluons enfermés dans leur petit sac en plastique.
      Dans quelques jours, toutes les fraises tagada seront bonnes à jeter.

      Mais, petit à petit nous y arrivons ! La distanciation va passer peu à peu de 2 m à 2 km compte tenu de la rareté des rescapés. Youpie !

      Les seize départements concernés sont les suivants :
      Les huit départements d’Île-de-France : Paris (75), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94).
      Les cinq départements des Hauts-de-France : Aisne (02), Nord (59), Oise (60), Pas-de-Calais (62), Somme (80).
      Ainsi que les 3 départements que sont les Alpes-Maritimes (06), de Seine-Maritime (76) et de l’Eure (27).

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  10. La santé en déclin dans les générations X et Y, selon une étude nationale
    - la génération X (nés de 1973 à 1980)/ la génération X (née en 1965-80) et la génération Y (née en 1981-99) -


    19 MARS 2021
    par Jeff Grabmeier, Université d'État de l'Ohio


    Les générations récentes montrent un déclin de santé inquiétant par rapport à leurs parents et grands-parents lorsqu'ils avaient le même âge, révèle une nouvelle étude nationale.

    Les chercheurs ont constaté que, par rapport aux générations précédentes, les membres de la génération X et de la génération Y présentaient une santé physique plus mauvaise, des niveaux plus élevés de comportements malsains tels que la consommation d'alcool et le tabagisme, et plus de dépression et d'anxiété.

    Les résultats suggèrent la probabilité de niveaux plus élevés de maladies et de décès chez les jeunes générations que ce que nous avons vu dans le passé, a déclaré Hui Zheng, auteur principal de l'étude et professeur de sociologie à l'Ohio State University.

    "La détérioration des profils de santé que nous avons trouvés dans les générations X et Y est alarmante", a déclaré Zheng.

    "Si nous ne trouvons pas un moyen de ralentir cette tendance, nous allons potentiellement assister à une expansion des taux de morbidité et de mortalité aux États-Unis à mesure que ces générations vieillissent."

    Zheng a mené l'étude avec Paola Echave, étudiante diplômée en sociologie à l'Ohio State. Les résultats ont été publiés en ligne hier (18 mars 2021) dans l'American Journal of Epidemiology.

    Les chercheurs ont utilisé les données de l'enquête nationale sur l'examen de la santé et de la nutrition 1988-2016 (62 833 répondants) et de l'enquête nationale sur les entretiens sur la santé 1997-2018 (625 221 répondants), toutes deux menées par le Centre national des statistiques de la santé.

    Pour mesurer la santé physique, les chercheurs ont utilisé huit marqueurs d'une maladie appelée syndrome métabolique, une constellation de facteurs de risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, de maladie rénale et de diabète. Certains des marqueurs comprennent le tour de taille, la pression artérielle, le taux de cholestérol et l'indice de masse corporelle (IMC). Ils ont également utilisé un marqueur d'inflammation chronique, un faible taux d'albumine urinaire et un marqueur supplémentaire de la fonction rénale, la clairance de la créatinine.

    Les chercheurs ont constaté que les mesures de la santé physique se sont détériorées de la génération du baby-boom à la génération X (née en 1965-80) et la génération Y (née en 1981-99). Pour les Blancs, l'augmentation du syndrome métabolique était le principal coupable, tandis que l'augmentation de l'inflammation chronique était surtout observée chez les Noirs américains, en particulier les hommes.

    «Les tendances à la baisse de la santé au cours des dernières générations sont une découverte choquante», a déclaré Zheng. "Cela suggère que nous pourrions avoir une perspective sanitaire difficile aux États-Unis dans les années à venir."

    Zheng a déclaré qu'il était au-delà de la portée de l'étude d'expliquer de manière exhaustive les raisons du déclin de la santé. Mais les chercheurs ont vérifié deux facteurs. Ils ont constaté que le tabagisme ne pouvait pas expliquer le déclin. L'obésité pourrait aider à expliquer l'augmentation du syndrome métabolique, mais pas les augmentations observées dans l'inflammation chronique.

    Ce ne sont pas seulement les marqueurs de santé globale qui préoccupent certains membres des jeunes générations, a déclaré Zheng.

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  11. Les résultats ont montré que les niveaux d'anxiété et de dépression ont augmenté pour chaque génération de Blancs de la génération War Babies (née en 1943-45) à la génération Y.

    Bien que les niveaux de ces deux indicateurs de santé mentale aient augmenté pour les Noirs au cours des premiers baby-boomers, le taux est resté généralement stable depuis lors.

    Les comportements de santé montrent également des tendances inquiétantes.

    La probabilité de consommation excessive d'alcool a continuellement augmenté d'une génération à l'autre pour les Blancs et les Noirs, en particulier après la fin de .

    Pour les Blancs et les Noirs, la probabilité de consommer des drogues illicites a culminé chez les derniers baby-boomers (nés en 1956-1964), a diminué par la suite, puis a augmenté à nouveau pour la génération X tardive. Pour les Hispaniques, elle n'a cessé d'augmenter depuis les premiers baby-boomers.

    Étonnamment, les résultats suggèrent que la probabilité d'avoir déjà fumé a continuellement augmenté d'une génération à l'autre pour tous les groupes.

    Comment cela peut-il être vrai avec d'autres recherches montrant une baisse de la consommation globale de cigarettes depuis les années 1970 ?

    "Une possibilité est que les personnes des générations plus âgées arrêtent de fumer en plus grand nombre alors que les jeunes générations sont plus susceptibles de commencer à fumer", a déclaré Zheng. "Mais nous avons besoin de recherches supplémentaires pour voir si cela est correct."

    Zheng a déclaré que ces résultats pourraient n'être qu'un avertissement précoce de ce qui est à venir.

    «Les membres de la génération X et de la génération Y sont encore relativement jeunes, donc nous sous-estimons peut-être leurs problèmes de santé», a-t-il déclaré. «Lorsqu'ils vieillissent et que les maladies chroniques deviennent plus fréquentes, nous aurons une meilleure vision de leur état de santé.»

    Zheng a noté que les États-Unis ont déjà connu des diminutions récentes de l'espérance de vie et des augmentations de l'invalidité et de la morbidité.

    "Nos résultats suggèrent que sans interventions politiques efficaces, ces tendances inquiétantes ne seront pas temporaires, mais une bataille que nous devrons continuer à mener."

    https://medicalxpress.com/news/2021-03-health-declining-gen-national.html

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  12. Réanimation : des chiffres et des ombres


    le 20/03/2021 à 10:38 - Mise à jour à 10:45


    Principal indicateur sur lequel s'appuie le gouvernement pour justifier ses décisions sanitaires, le nombre de personnes en réanimation pour cause de covid reste empreint d'une grande opacité. Explications.

    Différences entre réanimation et soins critiques

    Le nombre de personnes hospitalisées en réanimation pour cause de covid qui nous est indiqué chaque jour par les chaînes d'info en continu et par le gouvernement est issu de Santé Publique France, site recensant toutes les statistiques officielles concernant la pandémie en France. Selon ces statistiques, le nombre de personnes en réanimation était de 4246 au 18 mars 2021.

    Cependant, lorsque l'on se rend sur Santé Publique France, on constate que ce chiffre correspond à la somme des personnes en « réanimation », en « soins intensifs » et en « surveillance continue ». Ces trois services de soins critiques sont différents et ne correspondent pas aux mêmes types de lits hospitaliers. Par exemple, une personne sous oxygénothérapie n'est ni intubée, ni sédatée, et n'occupe pas un lit de réanimation mais un lit de soins intensifs. Elle sera néanmoins comptabilisée comme étant en réanimation alors que ce n'est pas le cas. Il en est de même pour une personne gardée en observation sans assistance respiratoire : elle occupera un lit de surveillance continue mais sera recensée comme étant en réanimation.

    Pour résumer, ce chiffre de 4246 est surévalué puisqu'il comptabilise les patients en soins intensifs et en surveillance continue qui eux ne sont pas en réanimation. Cette confusion sémantique serait sans importance si elle s'appliquait également au nombre de lits de réanimation. Sauf que ce n'est pas le cas : les lits de réanimation n'englobent pas les lits de soins intensifs et de surveillance continue. Il existe environ 5 800 lits de réanimation et 14 000 lits de soins intensifs et de surveillance continue. Les taux d'occupation des services de réanimation sont donc faussés puisque les 4246 patients ne devraient pas être rapportés aux 5 800 lits de réanimation, mais à l'ensemble des lits de soins critiques, soit environ 20 000 lits.

    La répartition entre réanimation, soins intensifs et surveillance continue est inconnue

    La répartition exacte des patients entre les trois services de soins critiques reste mystérieuse ce qui empêche de connaître le véritable nombre de personnes en réanimation. Il est également difficile de savoir à quel niveau se réalise la fusion des effectifs. Est-ce Santé Publique France qui décide sciemment de ne pas donner cette information ou bien les hôpitaux qui livrent un chiffre global non détaillé ? La question reste entière. Un autre chiffre qu'il serait judicieux de connaître est le nombre de « personnes en réanimation et en soins intensifs hors-covid » afin d'évaluer la réelle saturation des hôpitaux. Mais là encore, aucune communication gouvernementale sur ce paramètre qui pourrait, s'il était élevé, être d'une grande aide pédagogique pour dissiper le scepticisme d'une partie de la population.

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  13. Un nombre de lits de réanimation minoré

    L'hôpital public compte 5 800 lits de réanimation en capacité initiale. Cependant, il a la possibilité de transformer certains de ses lits de soins intensifs et de surveillance continue en lits de réanimation (il le fait déjà actuellement). Et c'est là qu'un nouveau problème intervient : les taux d'occupation en réanimation ne prennent pas en compte cette augmentation. Si par exemple 2 000 lits de réanimation étaient ouverts, le taux d'occupation réel devrait être calculé par rapport à la nouvelle quantité totale de lits, soit 7 800. Or, depuis le début de la crise, les organismes officiels calculent cet indicateur par rapport à la capacité initiale de 5 800 lits ce qui induit inévitablement un gonflement de cette statistique.

    Les cliniques privées inégalement sollicitées

    Selon Lamine Gharbi, le président de la Fédération de l'hospitalisation privée, environ 2 000 lits de réanimation (en plus des 5800 du secteur public) sont mis à disposition par les établissements privés pour prendre en charge les patients covid depuis novembre 2020. A l'heure actuelle, une partie des cas graves nécessitant une hospitalisation en réanimation a déjà été redirigée vers ces établissements. Mais il existe des inégalités territoriales : dans certaines régions, le privé prend en charge 20 à 30% des patients tandis que dans d'autres seulement 7 à 8%. Ces disparités géographiques seraient dues à la frilosité qu'ont certaines ARS (agences régionales de santé) à faire appel au secteur privé.

    - voir graphique sur site -
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    occupation réanimation
    Source : Gouvernement.fr

    Bilan : les chiffres de réanimation peuvent être trompeurs

    Pour le grand public, 4246 patients covid sont actuellement en réanimation en France ce qui représenterait un taux d'occupation des lits de réanimation d'environ 73% juste pour le covid. La réalité est pourtant différente. Parmi ces 4246 personnes, certaines ne sont tout simplement pas en réanimation mais bien en soins intensifs ou en surveillance continue ce qui n'est pas la même chose. Le nombre de patients covid occupant un lit de réanimation est donc inférieur à 4246. Dans quelles proportions ? Seuls les hôpitaux ont accès à cette information. De la même façon, le taux d'occupation des lits de réanimation est en réalité plus faible que les 73% annoncés. En premier lieu parce qu'il prend en compte ce nombre de 4246 qui est surévalué, mais aussi parce qu'il sous-évalue le nombre total de lits de réanimation en excluant les lits temporaires et les lits du secteur privé qui sont pourtant sollicités.

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  14. « Méthodologie de calcul alambiquée »

    Une « méthodologie de calcul alambiquée », c’est ainsi que le service « CheckNews » du quotidien Libération décrivait le décompte des patients en « réanimation » dans un article du 30 octobre 2020 : « les communications officielles utilisent le terme «patients en réanimation» pour désigner tous les patients atteints du Covid-19, placés en soins critiques. C'est-à-dire dans les services de réanimation à proprement parler, mais aussi en unités de soins intensifs (SI) ou en unités de surveillance continue (SC). (…) On connaît, chaque jour, le nombre de patients Covid en soins critiques (…). Mais pas la répartition. Et donc pas le nombre de patients Covid occupant des lits en réanimation.»

    Un des autres problèmes posés par cette méthode de calcul est qu’elle génère des aberrations statistiques comme des taux d’occupation en réanimation supérieurs à 100% (par exemple 120% dans les Hauts-de-France selon un article de FranceInfo du 17 mars dernier). Comment ? Imaginez un hôpital comptant dix lits en réanimation, dix lits en soins intensifs et dix de plus en surveillance continue. Imaginez 5 patients covid dans chacun de ces services, donc 15 patients en tout, et donc 5 patients pour 10 lits en réanimation réelle, soit un taux d’occupation de 50% dans ledit service. Avec la méthode de calcul des autorités sanitaires, on décompte 15 patients covid pour 10 lits, soit 150% d’occupation.

    La saturation comme seul horizon ?

    « Si la situation le nécessite, 12.000 lits de réanimation pourront être disponibles » avait annoncé Olivier Véran le 27 aout 2020. On en est pourtant officiellement à 5800 sept mois plus tard, le Canard Enchainé avait d’ailleurs de son côté relevé dans un article du mois d’octobre (qui a refait surface récemment) qu’en Ile-de-France la capacité d’accueil en « soins critiques » était passé de 2500 à 1700 en six mois, soit une baisse de 30%. Quoiqu’il en soit on ne se privera pas de noter que comme le montre ce graphique publié par CNEWS les seuils de saturation ont été allègrement franchis en 2017, 2018 et 2019 sans que cela ne provoque de réponse sanitaire particulière.

    Pour ajouter encore à la confusions sur ces indicateurs pourtant brandis par l'exécutif pour justifier ses choix, certains médecins médiatiques ont relativisé la saturation, expliquant qu'elle pouvait être un effet pervers du fonctionnement de l'hôpital public (professeur Peyromaure sur CNews, voir ci-après), ou bien que la tension était réelle mais que la saturation n'était pas acquise (Dr Kierzek sur LCI, voir ci-après).

    Le tableau ainsi dressé devrait ajouter au désarroi des Français qui semblent de plus en plus réservés à l'égard des chiffres qu'on leur assène. Malgré la transparence revendiquée par l'exécutif, l'opinion publique semble de plus en plus sceptique, adoptant le fameux "les chiffres sont comme les gens : si on les torture assez, on peut leurs faire dire n'importe quoi".

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/reanimation-covid-les-chiffres-sont-ils-fiables

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  15. Un media mainstream, Capital, parle enfin de l’Ivermectine – saluons cette initiative


    le 20/03/2021 à 12:27 - Mise à jour à 12:28


    Le magazine Capital est le premier media mainstream à publier un article sur la situation de l’ivermectine, un médicament contre la Covid dont les mérites ont été évoqués dans FranceSoir depuis novembre 2020 ou était évoqué l’indifférence à l’égard de l’ivermectine. Dans un article long de plus de 1500 mots, le magazine non seulement évoque le traitement, mais interviewe aussi le Dr Maudrux qui a beaucoup écrit sur ce traitement précoce. Le Dr Maudrux avec d'autres médecins ont engagé une action au Conseil d’état avec Me Teissedre pour demander que l’agence nationale de la sécurité du médicament établisse une recommandation temporaire d’utilisation – « évaluation en cours nous, l’ANSM s’est engagé à fournir une réponse avant fin mars » dit Me Teissedre.

    Le titre de l’article est évocateur en lui-même : « Ivermectine : la France passe-t-elle à côté d’un médicament efficace contre la Covid-19 ? » et pose la question d’emblée. Le reste de l’article passe en revue les éléments de ce traitement qui n’est pas nouveau, mais qui fait l’objet d’une bataille et d’une nouvelle fraude scientifique, dont nous parle le Dr Lawrie, alors que son efficacité sur le terrain est reconnue dans plusieurs pays dont l’Inde. Le Pr Omura, japonais, prix Nobel de médecine et qui a découvert l’ivermectine a fait une déclaration « urgeant les autorités à donner une recommandation d’usage pour ce traitement ». Contacté par FranceSoir pour une interview, ce professeur hors norme qui passe son temps dans la campagne retirée du Japon nous a répondu :

    « La problématique n’est pas nécessairement reliée à la science, et je ne suis pas en mesure d’accepter les demandes d’entrevues pour le moment, car je ne voudrais pas que ma position influence la décision au Japon. » Il a rajouté : « le Dr Yagisawa de notre groupe est responsable des communications concernant la situation actuelle au Japon. »

    Etant donné l’importance des décisions et surtout de l’information aux Français, nous avons décidé de publier cet article de Capital ci -après.

    Alors qu’elle a démontré son efficacité contre le virus dans plusieurs pays, l’ivermectine est snobée par les autorités sanitaires occidentales et notamment françaises.

    En mars 2020, alors que l’épidémie de la Covid-19 battait déjà son plein, une autre épidémie, de gale, est survenue dans un Ehpad de Seine-et-Marne. Pour soigner cette maladie parasitaire, les médecins prescrivent depuis des décennies un médicament bien connu et efficace : l’ivermectine (IVM). C’est ainsi que le docteur Charlotte Bernigaud, dermatologue à l’AP-HP Hôpital Henri Mondor, a traité l’ensemble des 121 résidents (69) et employés (52) de l’établissement.

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  16. La suite est moins banale : dans cette maison de retraite où la moyenne d’âge des résidents est de 90 ans, avec de surcroît 98% de personnes présentant une comorbidité à risque, le virus Covid-19 n’a pratiquement fait aucun dégât. Seulement 1,4% des occupants (personnel compris) ont eu le virus, avec des symptômes modérés (ni oxygène ni hospitalisation) et aucun mort n’a été à déplorer. Dans une étude dite observationnelle, publiée dans le British Journal of Dermatology en janvier 2021, l’équipe de Charlotte Bernigaud donne le détail de ses observations. Elle constate d’abord que dans les 45 Ehpad de Seine-et-Marne ayant le même public (âge, effectif…) la mortalité a été de 4,9% parmi 3062 résidents, versus 0 pour 121 dans l’Ehpad observé. Avec les virologues de l’hôpital Henri Mondor, elle a par ailleurs reproduit une étude australienne montrant in vitro (en laboratoire) une activité antivirale de l’IVM. La dermatologue se garde bien de conclure à une efficacité certaine mais écrit ceci dans sa publication : «Malgré les limites - caractère observationnel et absence de corrélation démontrée in vitro/in vivo —, la plausibilité est suffisante pour réaliser un essai contrôlé randomisé en cluster de prévention par IVM et MOX en EHPAD.»

    L’ivermectine est-elle efficace pour prévenir l’infection à la Covid-19 ou pour en limiter les effets ? Le service dermatologique de l’hôpital Henri Mondor n’est pas le seul à se poser la question. Elle est discutée partout dans le monde. Une première vague d’articles a déferlé en avril 2020, suite à la publication de l’étude in vitro précitée, menée par des chercheurs australiens du Royal Melbourne hospital. Elle concluait que l’IVM réduisait la charge virale en 48 heures, mais à une dose à priori non transposable à l’homme. Puis le débat a repris de la vigueur le 15 décembre 2020 aux États-Unis. Auditionné par le Sénat américain, le docteur urgentiste Pierre Kory, président d’un groupement de médecins appelé FLCCC Alliance (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance), a appelé les autorités médicales du pays à examiner de toute urgence les données sur ce médicament et surtout à publier des directives pour qu’il soit prescrit à titre compassionnel : dans le doute (faible selon lui), il faut en faire bénéficier les patients. Puis le 20 janvier 2021, le Financial Times s’interrogeait à son tour sur son efficacité. Depuis, la NIH, l’autorité de santé américaine, a modifié sa recommandation de négative à neutre. Ni pour ni contre, car celle-ci estime que les études disponibles, même celles dites randomisées (en double aveugle, le patient ne sait pas s’il a reçu le traitement ou un placebo, et le chercheur non plus), ne permettent pas de trancher.

    Un quarantaine de travaux ont été publiés dans le monde, dont une vingtaine randomisés. Dans leur grande majorité, ils concluent à son efficacité, en prophylaxie (préventif) et en thérapeutique. Seulement voilà, selon la plupart des autorités de santé, ces travaux n’ont pas été réalisés avec la rigueur scientifique nécessaire pour que l’on puisse en tirer des conclusions. Taille des échantillons, doses administrées, seules ou combinées à un autre médicament, stade de la maladie : il y aurait à chaque fois trop de biais dans le choix des paramètres. La publication de méta-analyses (synthèse et tri des études existantes) favorables elles-aussi au médicament, n’a pas davantage emporté la décision. Trois concluent pourtant à son efficacité probable, celle de la FLCCC, celle d’un consortium de médecins coordonnés par le cabinet de recherche anglais Evidence based Medecine Consultancy, et enfin, en janvier dernier, celle du docteur Andrew Hill, microbiologiste de l’Université de Liverpool (18 études analysées portant sur 2244 patients). «Toutes les données pointent dans la même direction dans de nombreux pays», estime ce dernier. Les chances de survie seraient ainsi augmentées dans une fourchette de 48 à 88%. Le docteur Hill préconise toutefois de pousser les essais cliniques à une plus grande échelle.

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  17. En mars dernier, le réputé Journal of the American Medical Association (JAMA) a publié une nouvelle étude réalisés en Colombie concluant cette fois plutôt à l’inefficacité de l’IVM avec 2% de détérioration clinique avec le médicament contre 5% pour le placebo, 0 mort ici, 1 mort là. Un effet positif donc, mais jugé statistiquement trop faible pour être significatif. Toutefois, le choix de l’échantillon – majoritairement des personnes de 29 à 48 ans, soit une population qui guérit le plus souvent toute seule – fait lui-même l’objet de critiques. La médecine n’est décidément pas une science exacte.

    Notons que la majorité des travaux ont été conduits dans des pays non occidentaux : Égypte, Iran, Inde, Bangladesh, Liban, Mexique, Turquie Si bien que leurs auteurs ont bien du mal à soumettre leurs résultats aux grandes revues scientifiques américaines ou anglaises, The Lancet, JAMA ou NEJM. Elles en restent donc au stade dit du pre-print, non validé par les pairs. Une sorte de cercle vicieux : pas d’examen critique de l’étude dans les grandes revues, donc pas de publication ; pas de publication donc pas de validité.

    En France, le plus vigoureux avocat de son utilisation est le docteur Gérard Maudrux (lire son interview ci-dessous). Ce chirurgien urologue en retraite est surtout connu pour avoir présidé pendant 18 ans la Caisse autonome de retraite des médecins de France. Il n’est ni infectiologue ni épidémiologiste. Mais son blog, « L’œil d’un anti conformiste », a le mérite de compiler tout ce qui se publie au sujet de l’ivermectine. Et de soulever quelques questions pertinentes à l’adresse des autorités françaises. Reacting Inserm, le consortium multidisciplinaire chargé de coordonner la recherche chez nous, a ainsi donné son feu vert à vingt études sur le Covid, dans le domaine des sciences sociales, en recherche fondamentale et en diagnostic-traitement clinique ou thérapeutique. Une seule porte sur le repositionnement de médicaments existants (remdesivir, lopinavir, combinaison lopinavir + interféron). L’ivermectine n’a pas été retenue à ce titre. On peut se demander pourquoi ? Contacté, l’Institut de recherche n’a pas répondu. Dans un tweet récent, sa directrice, Dominique Costagliola, reproduit un extrait du rapport d’Andrew Hill (sans le citer) retenant surtout la nécessité d’approfondir les études. Qui ne seront sans doute pas menées en France donc….

    Autre question soulevée par l’iconoclaste Gérard Maudrux, : pourquoi l’Agence nationale de santé du médicament (ANSM) n’accorde pas à l’ivermectine, sur la base du faisceau d’indices existants, une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) comme elle l’a fait récemment pour le Bamlannivimad du laboratoire Lilly, à base d’anticorps monoclonaux, alors que ce médicament, en phase 2 de test, n’a pas encore fait la preuve de son efficacité, est complexe à administrer (par intraveineuse à l’hôpital) et très couteux (2.000 euros la dose) ?

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  18. L’ivermectine n’a donc pas bénéficié de cet a priori favorable. Ses promoteurs avancent pourtant quelques atouts en termes de santé publique. N’étant plus sous brevet, il est très bon marché (3 dollars le traitement en Inde) et ses effets secondaires sont quasi nuls. D’une façon plus générale, le repositionnement d’un médicament (d’autres sont à l’étude), s’il donne des résultats concluants, présente un gros avantage : on connaît son historique en termes de pharmacovigilance et il peut donc être déployé très vite. Certains pays ont déjà tranché. Le Pérou et la Bolivie l’ont généralisé en prophylaxie (préventif). De même, l’Inde a distribué 120 millions de kits comprenant l’IVM. La région du Chiapas au Mexique le prescrit massivement.

    De l’avis d’un médecin qui préfère garder l’anonymat, la question des traitements a pris en France, mais pas seulement en France, une tournure très politique depuis l’affaire Didier Raoult. La perspective de voir prospérer une nouvelle polémique ou de brouiller le message gouvernemental sur la campagne de vaccination place les autorités sur la défensive. La messe n’est toutefois pas dite. Une bonne cinquantaine d’essais cliniques sont en cours dans le monde. Et l’OMS étudie actuellement le dossier sur la base des analyses du docteur Andrew Hill (cité plus haut) qui a mis à jour ses travaux en mars 2021.

    L’INTERVIEW DU DOCTEUR MAUDRUX par Capital

    Chirurgien urologue, assistant à l’hôpital de Grenoble puis médecin libéral, le docteur Gérard Maudrux, 71 ans, est aujourd’hui à la retraite. Il a présidé la Caisse autonome de retraite des médecins pendant 18 ans. Il en est encore expert.


    Capital : Vous militez pour que l’on s’intéresse davantage à l’ivermectine comme traitement potentiellement efficace contre le Covid 19. Pourquoi ?


    Gérard Maudrux : C’est un médicament utilisé à l’origine par les vétérinaires pour les parasites chez les animaux et certaines maladies virales. Il a été transposé à l’homme pour des maladies parasitaires comme la gale ou l’onchocercose (dite cécité des rivières), depuis une trentaine d’années. On en est à près de 4 milliards de prescriptions sur l’homme selon les données de l’OMS, soit 110-120 millions par an.


    Capital : Quels sont les effets secondaires ?


    Gérard Maudrux: On est à 4600 cas recensés versus 180 000 pour l’aspirine par exemple, selon les données de l’OMS. Soit un taux de 0,0001 pour cent.
    Autant dire qu’il n’y a aucun effet secondaire. Même en prise répétée.

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  19. Capital : S’agirait-il d’un traitement préventif ou curatif contre la Covid 19 ?


    Gérard Maudrux: Les deux. En préventif, nous avons le cas de l’Argentine où une étude a été menée en 2020 sur 1200 soignants au contact du Covid. 800 ont reçu le traitement et 400 aucun. Résultat : après 2 mois et demi 0 contamination dans le premier groupe, 237 dans le second. Une douzaine d’études dans le monde aboutissement toutes à des résultats très significatifs, entre 85 et 100% de personnes traitées en préventif ne sont pas contaminés. Au Mexique, l’État du Chiappas a distribué il y a huit mois l’ivermectine à la population. Il a quatre fois moins de morts que dans les 29 autres Etats du pays. L’Inde a déjà vendu 120 millions de kits en pharmacie. Ils ont 12 décès pour 100 000 habitants quand la France est à 130.


    Capital : Et en curatif ?


    Gérard Maudrux: En curatif, il existe une soixantaine d’études. 80% disent que l’ivermectine prescrit en phase précoce diminue les troubles en moitié moins de temps comparé à un groupe placebo. Et selon ces mêmes travaux la mortalité chute de 75 %.
    Ces études viennent de pays, l’Inde, l’Argentine, le Bangladesh, qui sont peu regardés en Occident.


    Capital : Est-ce l’explication ?


    Gérard Maudrux: D’abord, de nombreux experts, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, défendent l’ivermectine

    Mais il y a probablement un petit complexe de supériorité occidental. Ces pays travaillent pourtant mieux que nous en testant tout, dans toutes les conditions, alors qu’en France nous ne faisons quasiment plus de recherche.
    Ces études ne sont pas jugées suffisamment solides par les revues de référence. Qu’en pensez-vous ?
    On assiste à une dérive dans l’analyse des études scientifiques : on regarde la méthodologie mais on ne regarde pas le résultat. Quand vous avez 3532 personnels soignants traités en prophylaxie dans un hôpital indien et une chute de 85% du risque de contamination, c’est convaincant. Je veux bien qu’il y ait des biais et des défauts mais le résultat est là. Par ailleurs, il n’y a que trois études qui concluent à son inefficacité : ils se trouve qu’elles concernent un public jeune qui guérit tout seul. Ce n’est pas significatif car le traitement ne peut faire mieux qu’une maladie qui guérit seule.
    Reacting Inserm, l’organisme qui coordonne les projets de recherche sur le Covid 19 en France n’a pas jugé utile de soutenir des études sur l’ivermectine. Que répondez-vous à leurs arguments ?
    Il faut leur poser la question. L’Inserm s’est intéressé à une étude in vitro qu’elle a critiquée. Mais on n’en est plus là. Les exemples in vivo sont nombreux. On ne parle plus de boites de Petri mais de malades.

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  20. Capital : Quel serait le budget d’une étude plus approfondie sur l’ivermectine selon vous ?


    Gérard Maudrux: Le coût est dérisoire comparé aux bénéfices éventuels. Nous ne sommes pas dans le cas d’un nouveau médicament qui réclamerait de longs examens cliniques. On connaît parfaitement cette molécule. Il suffirait de prendre 1000 ou 2000 personnes positives sur les 25 000 journaliers pour conduire une étude. Pourquoi s’en priver ? Notez que, de la même manière, la France a refusé de refaire les études de Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine et s’en est tenu à des publications étrangères. On aurait pu vérifier par nous-même.
    Le laboratoire Merck, qui commercialise l’ivermectine, a lui-même publié un communiqué contestant sa pertinence pour traiter le Covid. Ne cédez-vous pas au complotisme ambiant ?
    En réalité Merck ne consacre que deux lignes aux Covid dans son communiqué de 2 pages et ne cite aucune étude. Il se contente de rappeler les éventuels effets secondaires dont on a vu qu’ils étaient proches de zéro. Pourquoi Merck fait cela ? Je pense qu’il ne veut pas se retrouver dans la situation d’avoir à produire en grande quantité un médicament tombé dans le domaine public et qui ne lui rapporte plus rien. Dans les années 80, il avait ainsi été obligé de produire gratuitement des dizaines de millions de doses pour lutter contre l’onchocercose. Par ailleurs, Merck collabore avec Johnson & Johnson sur leur vaccin et développe 2 médicaments anti-Covid. Vendre un produit à 1000 euros la dose plutôt qu’à 10 euros, c’est quand même plus intéressant. En France, seulement 5% de l’ivermectine prescrite vient de Merck, le reste ce sont des génériques.


    Capital : Les laboratoires feraient la pluie et le beau temps ?


    Gérard Maudrux: J’ai toujours rejeté cette idée qui a, effectivement, un relent complotiste. Je commence à changer d’avis au regard des milliards en jeu. Faute d’avoir une recherche publique solide, on s’en remet aux laboratoires. Et ce n’est pas un problème que français.


    Capital : Vous avez été convoqué par l’Ordre des médecins en février. Que vous reproche-t-on ?


    Gérard Maudrux: Je ne le sais pas précisément. Il semble que ce soit pour l’ensemble des articles publiés sur mon blog. Ils m’ont demandé de m’expliquer mais ne m’ont pas dit ce qui ne leur plaisait pas. Tout ce que j’écris est vérifié et a été écrit ailleurs, je n’invente rien, je ne prescris pas, je ne fais pas de recommandations. Je pose simplement des questions. Tout cela relève de l’intimidation, mais je suis serein.

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  21. Capital : Un médecin peut-il prescrire l’ivermectine sans risque d’être poursuivi ?


    Gérard Maudrux: La réponse est oui. Un médecin peut prescrire un médicament hors de son champ initial d’autorisation de mise sur le marché (AMM) quand il n’y a aucune alternative, qu’il ne fait pas prendre de risques aux patients, et qu’il justifie d’une présomption d’efficacité. Le patient doit être informé des avantages et des risques et que la prescription est « hors AMM ». Si on respecte tout cela, on a le droit de le prescrireL’ANSM vient de le rappeler récemment dans le cadre d’une procédure en référé devant le Conseil d’État que j’ai engagée avec le Syndicat des médecins d’Aix et Region (Smaer). Nous demandons que l’ANSM émette une Recommandation temporaire d’utilisation (RTU) de l’ivermectine. Cette demande est en cours d’examen à l’agence. On attend une réponse en principe fin mars.


    Capital : La liberté de prescription des médecins n’est donc pas remise en cause par l’Etat ?


    Gérard Maudrux: Il s’en garde bien. Dans le cas de l’hydroxychloroquine, deux décrets ont été passés en avril 2020 qui interdisent aux pharmaciens de le délivrer, mais pas aux médecins de le prescrire. Le résultat est le même. De son côté, l’Ordre des médecins ne respecte pas la loi et convoque les médecins en conseil de discipline. Cette pression, hélas, marche et les tétanise.


    Capital : Votre blog était hébergé par le Quotidien du médecin qui a décidé de le fermer.


    Gérard Maudrux: C’est le blog le plus lu, avec certains articles qui atteignent les 100 000 vues. Et à ce jour, j’ai reçu 16 000 commentaires, de médecins, biologistes, pharmaciens, ingénieurs, qui m’alimentent en informations, en articles étrangers. Il va migrer sur un autre site et d’ailleurs le Quotidien m’assiste pour transférer les articles que j’ai publiés.


    Capital : Ne vous êtes-vous pas enfermé dans une sorte de critique obsessionnelle ?


    Gérard Maudrux: Je ne suis pas anti-vaccin, toute ma famille est à jour de vaccins, et je le fais pour moi chaque année pour la grippe, et j’attends avec impatience l’arrivée des vaccins classiques dont on connaît les effets à long terme. Je ne suis pas anti-masques, ni anti-confinement, mais je critique le fait qu’on n’ait rien fait pour l’éviter, car on pouvait l’éviter. Il devient interdit d’exprimer un discours autre que celui de l’autorité, même si elle se trompe, et même si nos propos sont argumentés, sérieux, scientifiques, basés sur des faits indiscutables.
    Si on avait donné sa chance à l’ivermectine, on n’aurait pas eu de seconde vague et on aurait économisé des milliards. Je peux me tromper, mais j’en suis persuadé. Et il n’est pas trop tard pour le prescrire. J’ajouterai que l’ivermectine ne fait pas concurrence au vaccin, l’un est curatif, l’autre est préventif. Ils se complètent mais ne s’opposent pas comme le croit le gouvernement.

    Auteur(s): FranceSoir

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/un-media-mainstream-capital-parle-enfin-de-livermectine-saluons-cette-initiative

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  22. La 'grande réinitialisation' - Version de la ferme des animaux


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 19 MAR 2021 - 20H20
    Rédigé par Brad Lena via AmericanThinker.com,


    Actuellement, les mondialistes transnationaux font pression pour une «grande réinitialisation». Cela aide à comprendre ce qui nous attend si vous vous souvenez que l'état d'esprit du mondialiste s'apparente à celui d'un gardien de zoo. Actuellement, les gardiens de zoo ont leurs animaux confinés en toute sécurité, mais il reste un minimum d'espoir que les animaux puissent se libérer.

    Tout d'abord un peu de contexte. L'histoire regorge d'idéologies qui cherchent à sauver les gens d'eux-mêmes ou d'une contagion étrangère. Jusqu'à récemment, cette impulsion, comme le montre le XXe siècle, a pris la forme d'idéologies politiques.

    Pour ceux qui épousaient le marxisme, l'idéologie cherchait à nettoyer un peuple des erreurs et des machinations du passé. Lorsque les nouvelles idées ont prévalu, même si ce n'est que brièvement, le prétendu salut des maladies historiques, sociales et économiques exigeait une réinitialisation de presque tout. Le plus souvent, la réinitialisation s'est accompagnée d'une mer de sang et de violence. Les objets du salut (le peuple) mouraient souvent ou se retrouvaient dans les mêmes circonstances ou étaient dans une situation pire.

    Je fais référence au communisme, au fascisme et au national-socialisme.

    Certains diront, qu'en est-il du capitalisme ? Quels que soient les maux du capitalisme, il convient de considérer les alternatives offertes au XXe siècle. Certains ont dit que l'histoire n'était qu'une putain de chose après l'autre. D'autres disent que l'histoire est la même chose après l'autre.

    Dans tous les cas, les intellectuels de la modernité (voir Intellectuels et société de Thomas Sowell) ont décidé que les gens livrés à eux-mêmes feraient obstacle au salut de l'humanité. Leur solution est une gouvernance mondiale qui gérera étroitement toutes les activités humaines. Sauver l'humanité est la solution d'hier. Sauver la planète Terre de l'humanité est le ticket. Entrez le gardien de zoo.

    Dans un zoo, les animaux sont confinés. Leur alimentation, leur reproduction, leurs interactions avec d'autres espèces, leur consommation de ressources, etc. sont soigneusement gérés, en fonction des objectifs de gestion du gardien de zoo.

    Lorsque la maladie, l'infirmité ou l'âge des animaux détenus devient un handicap, ils sont éliminés.

    Au 21ème siècle, COVID a donné aux intellectuels et à leurs laquais politiques et médiatiques la capacité de transformer la vie moderne en un zoo géant. Quelle que soit la cause profonde du coronavirus, l'élite dirigeante a adopté avec passion son utilité en tant qu'outil pour réorganiser les sociétés et les économies à travers le monde.

    Je me trompe peut-être, mais je ne me souviens pas d'une époque où les gouvernements du monde ont agi avec une uniformité aussi remarquable. L'effondrement de l'infrastructure existante (c'est-à-dire les emplois, les revenus, la mobilité, l'accès, la distribution, la fabrication, l'agriculture, etc.) provoqué par le virus a été d'une rapidité aveuglante. La question évidente - "Quand les choses reviendront-elles à la normale ?" - est régulièrement répondu par les autorités: ils ne le feront pas.

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  23. La classe dirigeante a l'intention de donner à la «nouvelle normalité», AKA «la réinitialisation», son meilleur coup.

    L'avenir envisagé par la classe dirigeante est celui dans lequel les «droits» et privilèges ne seront accordés qu'aux personnes qui s'y conforment. La mobilité mondiale a chuté, le confinement forcé est obligatoire, les emplois ont disparu, les marchandises se raréfient, la surveillance est omniprésente et le non-respect est puni. On nous dira que tout cela est pour le plus grand bien. L'élite a transformé le monde en zoo, avec elle-même comme gardiens et le reste d'entre nous comme les animaux qui doivent être entraînés ou détruits.

    Le pouvoir de commander et de contrôler l'activité humaine est hors de propos. L'élan vers un régime totalitaire est aussi vieux que la saleté. Ceux qui ont le pouvoir d'essayer ont toujours fait tout ce qu'il fallait. La bonne nouvelle est que les animaux de ce nouveau zoo sont les créatures les plus innovantes, créatives, adaptatives et résistantes de la planète. Il y a encore une chance qu'ils puissent sortir du joint.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/great-reset-animal-farm-version

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    1. Qui dirige le monde ? Les merdias. Ce sont eux qui inventent, placardent à la une, soutiennent des mensonges face aux scientifiques, censurent les vérités, refusent les débats, bref, comme leur nom l'indique, s'en est !

      Rappelez vous du '11 Septembre 2001' où un simple accident d'avion est mondialisé !! Tout est arrêté et passé en direct en boucle sur boucle ! Çà alors ?! Mais pourquoi ? Bêh parce qu'il fallait attendre le prochain hologramme d'avion projeté dans le ciel et sur les tours minés au termite depuis x jours.
      En effet le termite est un explosif plus puissant que le C4 et fait fondre le fer rapidement. C'est ce qui a été photographié et filmé ce même jour où des UPN étaient taillés en pointe afin qu'ils ripent les uns sur les autres sans que le bâtiment ne tombe de côté. C'est ce qui se fait tous les jours lorsque une équipe est chargée de la destruction d'un édifice.

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  24. "Les choses sont hors de contrôle" - Il y a une pénurie de tout et les prix montent en flèche: que se passe-t-il ensuite


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 19 MAR 2021 - 11:45


    Lors de la conférence de presse de mercredi, Jay Powell a confirmé que la Fed se lance dans une expérience historique: accueillir une conflagration de l'inflation brûlante pendant une période indéfinie dans une économie en surchauffe, avec l'hypothèse sous-jacente que tout est «transitoire» et que l'inflation reviendra à la normale dans quelques années, et certainement avant 2023 lorsque les taux de la Fed seront toujours à zéro.

    Il y a un gros problème avec cette hypothèse: alors que les membres du FOMC, dont la plupart sont indépendamment riches et peuvent simplement débiter leur carte Fed pour tous les achats quotidiens d'articles du panier de l'IPC «non essentiels», la grande majorité de la population ne le fait pas. avoir le luxe de faire payer à quelqu'un d'autre ses achats ou de regarder au-delà de la période actuelle d'inflation galopante, ce qui écrasera certainement le pouvoir d'achat du consommateur américain, surtout lorsque les producteurs de biens intermédiaires commenceront à augmenter encore plus les prix et à passer par l'inflation.

    Beaucoup de lecteurs ne s'en souviennent peut-être pas, mais un exemple d'inflation «transitoire» qui s'est avéré être tout sauf et qui a conduit à l'infâme Volcker Fed et à ses hausses de taux à deux chiffres, était le prix du pétrole qui a décollé sous l'embargo sur le pétrole arabe, puis a refusé de revenir pendant plus d'une décennie.

    - voir graphique sur site -

    La Fed Powell, cependant, est désireuse d'écarter tout analogue aux épisodes précédents d'inflation galopante qu'elle considère comme ayant une composante de demande, et attribue simplement ce qui se passe à des perturbations sans précédent de la chaîne d'approvisionnement - c'est-à-dire à l'effondrement de l'offre - en conséquence. de la guerre commerciale avec la Chine et, plus récemment, de la pandémie de covid, qui ont déclenché le chaos parmi les intermédiaires traditionnels de la chaîne d'approvisionnement.

    Pour être sûr, la Fed a certainement raison de dire qu'il y a eu des turbulences dans pratiquement toutes les chaînes d'approvisionnement: il suffit de lire ce que les répondants au plus récent ISM du mfg ont dit pour avoir une idée de la gravité de la situation:

    «Les choses sont désormais hors de contrôle. Tout est en désordre et nous assistons à des pénuries à grande échelle. » (Équipement électrique, électroménagers et composants)

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  25. «Les chaînes d'approvisionnement sont épuisées; les stocks en amont et en aval de la chaîne d'approvisionnement sont vides. Les délais de livraison augmentent, les prix augmentent et la demande augmente. Le gel profond sur la côte du golfe devrait prolonger la durée des pénuries. » (Produits chimiques)

    «La pandémie de coronavirus [COVID-19] nous affecte en termes d'obtention de matériaux à construire auprès de nos fournisseurs locaux et étrangers de troisième et quatrième niveaux. Les fournisseurs se plaignent du [manque de] ressources disponibles [de personnes] pour la fabrication, ce qui crée des problèmes de livraison majeurs. » (Produits informatiques et électroniques)

    «Nous avons vu notre journal des nouvelles commandes augmenter de 40% au cours des deux derniers mois. Nous sommes surchargés de commandes et n'avons pas le personnel pour livrer les produits dans les délais prévus. » (Métaux primaires)

    «Un sentiment d'urgence se fait sentir concernant les nouvelles commandes. Les clients donnent l’impression qu’une stabilité est imminente et que le flux de commandes s’accroît. » (Usines textiles)

    «Les prix augmentent si rapidement que beaucoup se demandent si [la situation] est viable. Les pénuries inquiètent le secteur de l'approvisionnement à l'avenir, au moins jusqu'au deuxième trimestre. » (Produits du bois)

    «Nous avons connu un taux plus élevé d'expéditions en souffrance de la part de nos fournisseurs d'ingrédients au cours du mois dernier. Nous avons encore du mal à garder nos lignes de production entièrement équipées. Nous prévoyons une augmentation rapide et importante des commandes dans le secteur de la restauration à mesure que les restaurants ouvriront de nouveau. » (Produits alimentaires, boissons et tabac)

    «Les prix de l'acier ont considérablement augmenté ces derniers mois, faisant grimper les coûts de nos fournisseurs et des propositions de nouveaux travaux que nous soumettons. En outre, les droits de douane et les frais / pénalités antidumping encourus par les usines / fournisseurs internationaux nous sont répercutés. » (Équipement de transport)

    Même le directeur des investissements de BofA, Michael Hartnett, a raconté l'anecdote suivante "entendue dans la rue principale" dans l'une de ses récentes notes du Flow Show:

    «Notre chaîne d'approvisionnement mondiale et notre capacité à vous fournir des produits et services sont considérablement affectées par la hausse des prix résultant de pénuries de main-d'œuvre et de matières premières, de la hausse des prix des matières premières, des retards de fabrication et des interruptions de transit. Dit directement, nos coûts augmentent et sont beaucoup plus volatils que par le passé. » - Notification d'augmentation de prix du 3 mars au promoteur immobilier CA.

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  26. Le problème est devenu si aigu que plusieurs des enquêtes régionales auprès des entreprises de la Fed ont posé des questions spécifiques sur les perturbations de la chaîne d'approvisionnement au cours des derniers mois. Comme le montre le graphique ci-dessous, une majorité d'entreprises manufacturières rapportent que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont actuellement un effet négatif sur la production. En outre, 38% des entreprises de l’enquête de la Fed d’Atlanta ont indiqué que les retards des fournisseurs étaient modérés à graves, tandis que 49 % des répondants de la Fed de Dallas ont déclaré que les perturbations avaient considérablement augmenté les prix des intrants. Dans l’Empire Manufacturing Survey de la Fed de New York, 59 % des personnes interrogées ont déclaré avoir trouvé de nouveaux fournisseurs en raison de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, tandis que 58 % ont déclaré qu’elles avaient commencé à constituer des stocks supplémentaires. Dans l'ensemble, ces mesures suggèrent que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont un impact dramatique et négatif sur les opérations commerciales, et conduisent à des prix beaucoup plus élevés.

    Si cela ne suffisait pas, pour mieux comprendre la cause des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, dans un récent rapport de Goldman Sachs, la banque résume les récents reportages des médias sur les perturbations.

    Une caractéristique frappante de ces rapports est que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement sont «très répandues» et bien que la pénurie de semi-conducteurs et son frein à la production automobile aient retenu l'attention, l'économiste de Goldman Jan Hatzius note que de nombreux autres biens de consommation - des écouteurs aux canapés en passant par les patins à roulettes - ont également été confrontés à des problèmes d'approvisionnement cette année.

    En creusant plus profondément, Goldman note ensuite que bien que les pénuries d'approvisionnement aient affecté une grande variété de produits, dans la plupart des cas, les causes profondes sont les mêmes:

    Premièrement, les fabricants ont été pris au dépourvu par une reprise plus rapide que prévu de la demande et n’avaient pas commandé suffisamment d’intrants à l’avance pour répondre aux besoins de production.
    Deuxièmement, l'augmentation de la demande de marchandises alors que les services de transport sont limités par le virus a entraîné une sous-offre de conteneurs d'expédition et des problèmes de congestion dans les ports de la côte ouest, entraînant de longs retards d'expédition.

    Alors d'abord la mauvaise nouvelle: même si la poussée d'inflation actuelle est vraiment «transitoire» - comme le promet la Fed, mettant le peu de crédibilité dont elle dispose pour que l'inflation s'inversera dans la seconde moitié de 2021 - Goldman admet que «ni l'un ni l'autre des deux les problèmes devraient s'atténuer prochainement "car le soutien fiscal aux revenus des ménages devrait maintenir la demande de biens à un niveau élevé et le virus devrait continuer à perturber l'offre de services de transport international de marchandises jusqu'à ce qu'une inoculation généralisée aux États-Unis et chez ses partenaires commerciaux normalise à la fois l'offre et la demande de biens.

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  27. Mais il y a un côté positif: la bonne nouvelle est que, comme les défis d'approvisionnement sont en grande partie dus au transport et non aux contraintes de production - contrairement au printemps dernier lorsque les retards des fournisseurs ont augmenté en raison de fermetures d'usines qui ont interrompu l'approvisionnement en biens intermédiaires - Goldman, et par extension le La Fed s'attend à ce que les contraintes de l'offre exercent une pression à la hausse sur les prix mais aient moins d'impact sur l'activité économique réelle. Pour illustrer la manière dont certains importateurs et fabricants ont atténué les goulots d'étranglement à des coûts plus élevés, certaines entreprises ont commencé à importer des pièces de vélo et des spas par avion plutôt que par fret maritime, et d'autres producteurs ont commencé à réacheminer les importations via d'autres ports.

    Cela dit, ces goulots d'étranglement peuvent conduire à une autre augmentation perverse des prix car ils augmentent considérablement les coûts de transport sur les routes commerciales tendues. Comme le montre le graphique suivant, les frais d'expédition de la Chine vers les États-Unis ont à peu près triplé au cours de l'année dernière. Cela exercera probablement une pression à la hausse sur les prix à la consommation à mesure que les fabricants répercuteront ces coûts sur les consommateurs.

    - voir graphique sur site -

    Cependant, selon Goldman, l'impact sur les prix à la consommation devrait être modéré par rapport aux énormes augmentations de certains frais d'expédition, pour deux raisons.

    Premièrement, les frais d'expédition en dehors de l'Asie de l'Est ont connu des augmentations beaucoup plus faibles. Par exemple, les coûts de transport intérieurs selon l'indice des prix à la production - qui représentent environ les trois quarts des coûts d'expédition totaux des produits manufacturés - n'augmentent que de 1,6% par rapport aux niveaux d'avant le virus.

    Deuxièmement, les frais d'expédition totaux ne représentent qu'une petite part du prix final d'un bien. En utilisant les informations des tableaux mondiaux d'entrées-sorties, les frais d'expédition représentent moins de 3% du coût final de la production manufacturière, ce qui implique que les frais d'expédition internationaux représentent moins de 1%.
    Pris ensemble, Goldman estime que les coûts d'expédition élevés augmentent actuellement l'inflation des prix à la consommation de base d'une année à l'autre d'environ 9%!

    - voir graphique sur site -

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  28. La conclusion de Goldman est que si les problèmes de chaîne d'approvisionnement et de logistique persisteront et que les frais d'expédition resteront élevés jusqu'au début de 2022, ce qui exercera une pression à la hausse sur le niveau des prix à la consommation jusqu'à la fin de cette année, la banque estime que l'impact sur l'inflation a déjà atteint un sommet. et deviendra un véritable frein en 2022, à mesure que les goulots d'étranglement des transports se résoudront et que les prix se modéreront.

    C'est cette hypothèse fondamentale sur laquelle nul autre que la Fed ne parie également; et alors que Goldman a peut-être raison et que le côté offre de l'équation de l'IPC pourrait bientôt commencer à se normaliser et en fait freiner les prix Y / Y en 2022, la plus grande question est de savoir quel impact a la demande, une demande. du côté où, pour rappel, les différents chèques de relance ont déjà largement compensé toutes les pertes de revenus dues à la pandémie de covid. Et bien plus est à venir. En d'autres termes, oui - si l'inflation était purement un phénomène d'offre, l'évitement par Powell de la flambée des prix serait justifié. Mais si l'acceptation de plus en plus large du revenu de base universel sous la forme de stimuli hebdomadaires et mensuels du gouvernement fait des dons du gouvernement, qui représente désormais 27% de tous les revenus des consommateurs ...

    - voir graphique sur site -

    ... est là pour rester, tous les paris sont ouverts et la Fed vient de commencer l'expérience monétaire la plus ruineuse de l'histoire des États-Unis.

    https://www.zerohedge.com/economics/things-are-out-control-there-shortage-everything-and-prices-are-soaring-what-happens-next

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  29. Films hollywoodiens mettant en vedette des «virus mortels» en liberté


    Par Jon Rappoport
    Le blog de Jon Rappoport
    20 mars 2021


    Wikipédia a une page répertoriant des «films sur les épidémies virales». Je compte 134 titres. De toute évidence, le thème a des jambes.

    Quelques-uns des films les plus célèbres: I am Legend; L'homme Omega; La souche Andromeda; Épidémie; Maze Runner: The Death Cure; Resident Evil: Apocalypse; Contagion.

    Mon avis général: parcelles ridicules; peur du porno; amène le public à accepter la notion de pandémie.

    En fabriquant 134 films sur le même sujet, vous pouvez vendre presque tout. Des zombies, des grille-pain, des réveils qui ont un long nez, des balles de golf de Mars, des femmes des cavernes avec des dents impeccables et un maquillage parfait et des cheveux sculptés en salon et un décolleté soigneusement conçu.

    Mais dans ce cas, ce sont des virus.

    Sur rwjf.org, il y a une interview intéressante avec Scott Burns, qui a écrit le scénario du film de 2011, Contagion, et le consultant technique sur le projet, le Dr Ian Lipkin, directeur du Center for Infection and Immunity à Columbia University. Voici des extraits:

    Scott Burns: «De toute évidence, j'ai travaillé avec Ian, et très tôt j'ai également rencontré le Dr Larry Brilliant, qui a été très utile [et certainement brillant]. J'avais vu la conférence TED de Larry où il montrait la charge malthusienne à travers le monde que le virus aurait. J'ai également travaillé avec Laurie Garrett sur le film, car elle avait écrit ce livre, The Coming Plague, qui m'a été très, très utile pour expliquer en quoi ces choses ont une composante médicale, mais elles ont aussi une composante de justice sociale. et une composante politique et toutes sortes d’aspects intéressants du comportement humain. »

    Dr Ian Lipkin: «J'ai commencé très tôt avec Scott. Il y avait beaucoup de gens qui ont contribué - CDC, OMS et autres… Scott faisait part de ses idées sur moi et sur d’autres dans son «brain trust» et la plupart du temps nous étions d’accord. Mon rôle a considérablement augmenté au cours de la production. Cela a commencé par une simple consultation, puis je suis rapidement passé à aider le scénographe à concevoir le virus, et nous avons eu quelques jours où nous avons fait venir des acteurs au laboratoire et passer du temps à travailler sur le banc, à apprendre à pipeter et regardez à travers les microscopes et enfilez des blouses et autres. Et même à la toute fin, je travaillais avec l'ingénieur du son, enregistrant le son pour le film - le fond du laboratoire et ce genre de choses. J'ai beaucoup voyagé avec l'équipage. C'était comme un cirque.

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  30. «Nous nous sommes installés sur ce virus [un paramyxovirus] dans la première demi-heure avec Laurie, Scott et moi, bien au-dessus de Columbus Circle à New York. Nous avons jeté un certain nombre de possibilités à Scott et il les a rejetées, puis une est venue à l'esprit qui m'a frappé comme le choix parfait, simplement parce qu'il y avait eu des rapports plus tôt suggérant que ce virus, qui n'était pas facilement transmissible, était devenu facilement transmissible aux humains - c'était Nipah. Cela a également donné à Scott, au réalisateur et aux acteurs l'occasion de faire plus que tousser et mourir. Ils pouvaient développer des crises, ils pouvaient avoir des hallucinations - toutes sortes de choses qui étaient beaucoup plus intéressantes qu'une maladie respiratoire standard. Nous nous sommes décidés là-dessus dans les trente premières minutes, puis Scott est revenu, y a réfléchi et a décidé que c'était une bonne façon de courir. Il ne lui faut pas beaucoup de carburant pour courir sur une bonne distance. »

    Il s'avère que la conception d'un film sur une pandémie est à peu près le même type de projet que la conception d'une fausse pandémie de COVID dans le monde.

    Vous choisissez une histoire sur un virus, vous lui donnez une impression d'authenticité, vous la brodez et vous la vendez.

    Les gens l'achètent.

    Dans un souci d'équilibre et d'équité, j'ai écrit quelques notes pour un scénario qui adopterait une approche différente:

    A New York, le corps d'un virologue mort flotte à la surface de l'East River.

    Après une brève série de spéculations selon lesquelles il aurait pu mourir d'une mystérieuse infection virale, le coroner annonce que la cause du décès était de trois blessures par balle à la tête.

    Un détective solitaire du NYPD (divorcé, alcoolique, décrié par ses collègues, héroïque) découvre le cahier du virologue mort dans le congélateur de l'appartement du virologue.

    Il le dégèle et lit ceci: «Le coronavirus n'a jamais été isolé. C'est un faux. Ils vendent un conte de fées sur un virus. "

    Deux jours plus tard, une belle femme médecin (avec un décolleté artificiel) du CDC se présente à l'appartement du détective. D'une manière ou d'une autre, elle sait que le flic a trouvé le cahier du virologue.

    Ils parlent. L'attraction mutuelle devrait être immédiatement évidente. Sinon, les brèves coupures sexuelles qu’ils ont sur le sol fournissent des preuves suffisantes pour le public.

    Deux jours plus tard, le beau médecin du CDC disparaît.

    Le détective de police est averti (message téléphonique anonyme) de rester à l'écart du cas du virologue décédé.

    Hé, c'est un film B. Petit budget. Pourrait tourner le tout pendant un week-end à Manhattan.

    Mais nous avons besoin d'une sorte de torsion.

    Il s'avère donc que le détective, le virologue mort et la belle femme médecin du CDC ne sont que des idées d'histoire dans l'esprit d'un scénariste qui, dans le film, présente le projet aux producteurs dans un bureau situé au-dessus de Columbus Circle.

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  31. Il présente un film qui expose un faux virus et une fausse pandémie.

    Mais attendez. Il y a plus. Dans une révélation hallucinante, nous apprenons que le scénariste et les producteurs sont des agents secrets d'une planète lointaine appelée PROPAGANDA.

    Ils sont venus sur Terre pour promouvoir une fausse pandémie… mais un conflit s’est développé entre eux. Le scénariste a décidé qu'il voulait dénoncer ses patrons de PROPAGANDA, et les producteurs veulent mener à bien leur mission de vendre aux habitants de la Terre le faux COVID-19, comme s'il était réel.

    Le film est essentiellement une longue conversation sur le faux contre le réel, le virus contre aucun virus, la pandémie contre le canular.

    Alors que le scénariste présente sérieusement son film, ses idées prendront vie, brièvement, à l’écran: il y a suffisamment de clivage, de sexe et de meurtre pour satisfaire le code hollywoodien.

    Les agents de la planète PROPAGANDA réussiront-ils à vendre à la Terre l'idée que COVID est réel? Ou le transfuge héroïque, le scénariste, réussira-t-il à déjouer toute l'opération ?

    Restez à l'écoute…

    Les 134 films hollywoodiens sur les épidémies de virus ne sont pas que des publics de programmation. Ce sont des manuels d'instructions pour les planificateurs qui lancent de fausses pandémies.

    Définition de «fausse pandémie»: un film qui se passe dans le monde, pas sur un écran, dans lequel la souffrance et la douleur sont RÉELLES - mais ne sont pas le résultat d'un virus. Pour en savoir plus, voir «les verrouillages, les mandats masqués, les faillites d'entreprises, les suicides, les dommages causés par les vaccins, l'état policier et les vrais croyants (par exemple, les acheteurs Whole Foods végétaliens masqués et hostiles dérangés, les soi-disant blogueurs scientifiques vivant dans le sous-sol de maman, etc.). "

    Définition de «virus»: toute particule présumée qui n'a jamais été isolée.

    Définition de «virologue»: toute personne sur la masse salariale de Bill Gates ou des entités des fonds Gates.

    Autre définition de «fausse pandémie»: tout événement médical impliquant un grand nombre de personnes qui ne finit jamais. Pour plus d'informations, voir «continuer à porter deux masques après avoir été vacciné».

    Citations immortelles de films de virus hollywoodiens:

    Flambée, Dustin Hoffman - «Je vais le dire une dernière fois. Ces personnes [infectées] que vous allez bombarder ne sont pas l’ennemi. Nous pouvons tuer le virus sans tuer ces personnes. Je jure sur mon âme que le président n'a pas les faits. Il ne sait pas que nous avons un sérum efficace [antidote]. »

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  32. Contagion, Jennifer Ehle - «Quelque part dans le monde, le mauvais cochon a rencontré la mauvaise chauve-souris.»

    Je suis une légende, Will Smith - «Les tests sanguins confirment que je suis immunisé à la fois contre les souches aéroportées et de contact… Les essais de vaccins se poursuivent, je suis toujours incapable de transférer mon immunité aux hôtes infectés. Le virus Krippen est… élégant… Hmm, une note de comportement, euh, un mâle infecté s'est exposé au soleil aujourd'hui. Maintenant, il est possible que la fonction cérébrale diminuée ou la rareté croissante de la nourriture les pousse à… ignorer leurs instincts de survie de base. La dé-évolution sociale semble complète. Le comportement humain typique est désormais totalement absent. »

    Achèteriez-vous une voiture d'occasion à ces personnes ?

    Reprinted with permission from Jon Rappoport’s blog.

    https://www.lewrockwell.com/2021/03/jon-rappoport/hollywood-movies-featuring-deadly-viruses-on-the-loose/

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  33. Il est temps de se souvenir de qui nous sommes


    le 20/03/2021 à 06:34
    Frédéric Vidal, pour FranceSoir


    Le clivage qui s’installe dans la société française depuis un an n’est pas qu’une question de politique et de vision de l’avenir, mais révèle deux conceptions de la vie de l’homme, dont la divergence impose désormais un choix.

    Liberté, Égalité, Fraternité ?

    N’y a-t-il plus d’intelligence dans ce pays, n’y a-t-il plus de bon sens ? L’épuisement spirituel de la population et le matérialisme forcené inculqué depuis l’après-guerre ont-ils conduit la population française à son point de non retour… ou son point de rupture ? Y a-t-il encore la place pour un sursaut salvateur ou bien la peur et la servilité l’ont-elles emporté ?

    L’état d’esprit des Français laisse apparaître que désormais plusieurs réalités se côtoient dans notre pays, selon le niveau d’information et la conscience de chacun, divisant et brouillant la société, les familles, les amis…

    Entre ceux qui ont plus ou moins calqué leur opinion sur le narratif uniforme matraqué par les radios et les télévisions et ceux qui ne leur accordent plus la moindre confiance et ont cherché la vérité ailleurs, la société française, jusqu’au cœur des familles, parfois des couples, s’est divisée à l’ombre d’un minuscule virus.

    Un clivage qui semble s’étendre chaque jour un peu plus, dressant les uns contre les autre et profitant à ceux qui concentrent toujours plus de pouvoir et d’argent, comme le montrent l’inexistence politique du Parlement, les salaires croissants des élus et les comptes en banques des GAFA et de Big Pharma durant cette année de misère grandissante du peuple, particulièrement des jeunes et des étudiants condamnés à la soupe populaire.

    La détresse de la jeunesse est très préoccupante. Jusqu’à quand des parents vont-ils continuer à envoyer leurs enfants dans des écoles démentes où trois jetons leur sont donnés par des fonctionnaires zélés pour choisir entre respirer ou pisser ? D’où les enfants bâillonnés sortent parfois avec des saturations en oxygène autour de 83 %, soit un état d’hypoxie sévère, là où l’on doit s’inquiéter des conséquences sous les 95 % ?

    Les artisans, les entrepreneurs vont-ils continuer à se laisser mourir parce que ce sont les ordres ? La peur du gendarme et de l’amende a-t-elle plus de force que l’instinct de survie pour eux et leurs familles ? Est-ce que quelqu’un a encore un peu de lucidité et de courage dans ce pays ?

    Tout le monde va-t-il continuer à croire qu’il y a une pandémie qui justifie cette folie, alors que les chiffres de l’INSEE démontrent qu’il n’y a pas plus de morts en France en 2020 que les années précédentes ? Et comme l’a précisé depuis le Pr Raoult, qu’il y en a moins en 2020 chez les moins de 65 ans qu’en 2019 ?*

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  34. Le taux de mortalité du COVID tous âges confondus est de 0,05 % environ, c’est un fait. Alors s’il n’y a pas de vraie raison sanitaire à la dictature qui s’installe, n’est-il pas temps de s’interroger sur les véritables motivations d’une telle opération et sur les objectifs réels du contrôle et de l’asservissement des populations ?

    C’est perdre son temps et rajouter à la confusion que de tenter de chercher des explications logiques à une politique volontairement incohérente. Il est tout aussi inutile de se perdre en conjectures sur l’incompétence des uns et les revirements des autres. Tout ceci est inspiré des techniques de manipulation mentale bien connues (voir le manuel Kubark déclassifié par la CIA).

    Alors combien de temps encore soumis et insoumis vont-ils se focaliser sur les ombres de la caverne de Platon ?

    Toutes ces mesures à l’encontre de la vie ont raturé une France faite de défaillances d’entreprises et par effet domino de leurs sous-traitants, de files de jeunes sans espoir d’avenir devant l’aide alimentaire, de taux de suicides alarmants, d’une séparation physique des gens jusque dans les familles, de couvre-feux absurdes ne reposant sur aucun argument censé, de masques dangereux pour la santé, comme vient encore de le démontrer un rapport allemand sur la santé des enfants, ainsi que de confinements à répétition dont on sait a minima désormais l’inefficacité sanitaire.

    Les Français trop crédules vont-ils chercher plus d’ivresse encore à boire les mensonges éhontés d’une presse collaborant à des intérêts partisans qu’ils dissimulent ? Les démonstrations ne manquent pourtant pas de l’arrogance et du mépris des castes influentes vis à vis du bas-peuple, des sans-dents, des gilets jaunes. Cette question de la croyance en la bienveillance ou la malveillance au pouvoir est cruciale. Elle est l’une des clés du sursaut possible en chacun, le coup d’arrêt fatal à la naïveté.

    Il est convenu désormais que lorsqu’on évoque les coulisses de ces forces qui ont pris pouvoir sur la vie de chacun, on soit alors immédiatement traité de complotiste délirant, voire dangereux. Sans doute les présidents Eisenhower et Kennedy étaient-ils aussi des complotistes délirants. Car qui connaît le discours d’Eisenhower du 17 janvier 1961 lorsqu’il a quitté le pouvoir ? En voici un extrait particulièrement d’actualité :

    « Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. »

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  35. Car qui connaît le discours de J.F. Kennedy à New York le 27 avril 1961, qui demandait en vain son aide à la presse et dont voici un extrait :

    « [...] Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d'influence par l'infiltration plutôt que l'invasion, la subversion plutôt que les élections et l'intimidation au lieu du libre arbitre. C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas; aucune dépense n'est mise en question, aucune rumeur n'est imprimée, aucun secret n'est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu'aucune démocratie n'espérerait jamais vouloir égaler… C'est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain avec la certitude qu'avec votre aide l'homme deviendra ce pour quoi il est né libre et indépendant. »

    Je ne sais pour ma part quel dysfonctionnement peut expliquer qu’il y a tant de gens éduqués, pour croire ce qu’on leur dit sans rien remettre en question. Sans doute faut-il y deviner les barrières d’une programmation de souche auxquelles se greffent le carcan de leur éducation et parfois leur simple intérêt cupide. Il se confirme que l’essentiel du bon sens et de la réaction à ce qui se joue vient des couches sociales les moins éduquées, les moins formatées peut-être, alors que le modèle de la dystopie hante nombre des plus diplômés. De quoi se faire traiter de populiste en plus de complotiste.

    Car est jusque-là populiste celui qui aime le peuple, lui reconnaît sa légitimité et son bon sens culturel, issu d’une longue histoire de celles qui forge et nourrit l’esprit d’une nation. Car est désormais complotiste ou conspirationniste celui qui se pose des questions et cherche la vérité au lieu d’accepter la ligne officielle qui révèle les apprentis dictateurs.

    Les seuls vrais conspirateurs sont ceux qui conspirent contre les peuples. Et ils accusent ceux qui les dévoilent d’être ce qu’ils sont eux-mêmes, c’est une technique aussi vieille que l’homme.

    La responsabilité de la presse aujourd’hui dans ce mécanisme de manipulation des masses est majeure. Elle est impardonnable et lorsque cette folie sera brutalement interrompue, car je crois qu’elle le sera, la presse telle qu’on l’a connue ne s’en relèvera pas. Elle disparaîtra au profit d’une presse plus citoyenne et seront confrontés à leurs responsabilités ceux qui ont fait ce qu’elle est devenue.

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  36. Certains ont fait le pari de se ranger du côté des puissants pour assurer leur intérêt personnel mais n’ont pas compris l’éphémérité du pouvoir, ni ne saisissent l’impermanence des cycles de l’histoire. Ils n’ont pas mieux perçu l’aspect eschatologique de ce que vit la planète en ce moment, ils n’ont pas la vision globale de ce qui se joue parce qu’ils sont ignorants de l’aspect spirituel de cette guerre déclarée à l’humanité. Ils n’en mesurent pas les finalités profondes et s’arrêtent à la seule perception de leur logique et de leur expérience matérialiste. Ils demeurent insensibles aux aspects plus élevés auxquels les appelle plus que jamais leur condition humaine.

    Ils ont vécu dans un monde qu’ils croient inusable dans son fonctionnement, n’ayant croyance que de ce qu’ils ont appris d’un passé si bref et d’une éducation biaisée. Leur conscience se limite pour le moment à ce contexte et ils n’entendent pas encore son appel à l’ouverture et à l’expansion.

    Dans ce monde d’imposture où sont adulés et portés aux pinacles les indignes et où sont diffamés et persécutés les justes, toutes les valeurs sont inversées. On peut raisonnablement voir le combat planétaire actuel comme une formidable opportunité d’étendre sa conscience et reprendre individuellement et collectivement sa souveraineté en tant qu’être vivant, égal à tout être vivant, et non assujetti par force ou par délégation à des pouvoirs iniques et profondément corrompus.

    Le nouveau clivage ne se résume pas seulement à mon sens au mondialisme contre le souverainisme, mais avant tout au matérialisme contre le spiritualisme, ce qui, je le précise, ne signifie pas le religieux, mais la reconnaissance pour ce qu’elle est de la dimension spirituelle de l’être, qui est un sentiment partagé par une majorité d’hommes peuplant ce monde.

    Comme le disait le philosophe théologien Pierre Theillard de Chardin : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». C’est je crois cette dimension de l’homme qui est appelée à s’éveiller comme jamais en ces jours, qui pourraient aussi devenir les plus sombres si cette lumière ne jaillit pas en chacun.

    Je suis de ceux qui mesurent la vraie richesse de l’humanité à la reconnaissance et au partage généreux et bienveillant de ses différences, certainement pas à leur castration dans une soupe mondialiste uniforme et insipide. Je crois en une humanité extraordinairement diverse et créative et pour autant unie dans un schéma plus grand que la somme de ses parties. C’est ce qu’il lui appartient désormais de cultiver sous tous ses climats et toutes ses particularités culturelles et ethniques, dans le respect et la conscience au sens large du Vivant.

    Cela pointe la polarité opposée au monde ultra-matérialiste promu par les transhumanistes rêvant de fondre la machine et l’homme dans une vision démente de sa transcendance. Le danger n’a jamais été aussi grand de voir s’accomplir cette folie par la dictature mondiale qui se répand depuis un an dans le déni de trop de gens encore. Et c’est pourquoi dans cette phase la polarisation ne fait que croître.

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  37. Je suis intimement convaincu que c’est là le véritable enjeu de tout ce qui se joue en ce moment. Que cette crise sans précédent dans notre histoire est l’opportunité unique et brève de décider le monde que nous choisissons désormais, pas celui que nous subissons par peur, résignation ou sentiment d’impuissance depuis trop longtemps. Nous sommes les puissants, tous ensemble.

    C’est cette conscience de la force d’un peuple uni dans sa quête de liberté, d’égalité et de fraternité qui effraie les injustes. C’est ce qu’ils s’acharnent à étouffer dans la confusion, la censure et la répression.

    Que ce prétexte du COVID ne serve pas que le camp des censeurs ultra-matérialistes, mais qu’il serve avant tout celui de ceux qui souhaitent la conscience avant la science.

    Sans doute est-il enfin temps de se souvenir de qui nous sommes. Et de reprendre les rênes de nos destinées et de notre condition au sein du creuset alchimique de nos vies, à la lumière d’une dimension de nous-mêmes plus vaste que ce qui nous a jusque-là limités.

    Le jeu planétaire aujourd’hui peut se voir comme le temps de la moisson de nos expériences. Et il n’est pas trop tard pour en décider la richesse. Même sur le tard, toute conscience qui s’éveille et se tourne vers sa souveraineté est un diamant dans l’escarcelle de l’humanité.

    Nous et nos enfants seront riches ou pauvres demain de ce que nous avons décidé aujourd’hui. C’est notre choix.

    Auteur(s): Frédéric Vidal, pour FranceSoir

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/il-est-temps-de-se-souvenir-de-qui-nous-sommes

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