- ENTREE de SECOURS -



lundi 17 février 2020

La fabuleuse histoire de la DS par Serge Dubour


25 commentaires:

  1. Arrêt des investissements dans les énergies fossiles : une stratégie conduisant au chaos !

    Blackrock a été vandalisé par des activistes en herbe qui manquent visiblement de connaissances sur le sujet des énergies fossiles.


    17 FÉVRIER 2020
    Par Philippe Charlez, expert en questions énergétiques à l’Institut Sapiens.


    À l’appel des collectifs Youth for Climat et Extinction Rébellion quelques dizaines d’activistes écologistes dont certains encagoulés ont envahi puis mis à sac le siège français de l’investisseur américain BlackRock le 10 février dernier. Du mobilier et du matériel informatique ont été dégradés et des violences ont été commises à l’encontre de la responsable sécurité. Comme souvent, aux slogans écologistes « notre planète, votre crime » se sont mêlés des slogans à consonance marxiste « Écologie libérale, mensonge du capital ».

    Nous ne commenterons pas la forme utilisée par les activistes. Une forme condamnée par la plupart des autorités mais cautionnée par certains hommes politiques irresponsables comme le secrétaire d’EELV, Julien Bayou. Nous nous contenterons de discuter le fond.

    L’investisseur américain s’attire les foudres des militants écologistes parce qu’il continue de financer l’exploration et le développement de nouveaux champs d’hydrocarbures. Or, selon les activistes, pour satisfaire les accords de Paris et accéder à la neutralité carbone 2050, les réserves de pétrole et de gaz en cours d’exploitation suffisent largement.

    La recherche et le développement de nouveaux sites d’extraction étant inutiles, les compagnies pétrolières doivent immédiatement arrêter les investissements dévoués à de nouveaux projets et prévoir l’arrêt progressif et définitif des sites d’extraction. Cette stratégie qui de premier abord pourrait sembler cohérente a-t-elle pour autant un sens ?

    Nos activistes en herbe semblent tout d’abord ignorer les tendances actuelles. Ainsi, en 2018, malgré 332 milliards de dollars investis dans les énergies renouvelables, ces dernières n’ont couvert que 18 % de l’accroissement de consommation contre 71 % pour les énergies fossiles. Tant en contenu qu’en évolution, la croissance économique continue de reposer sur les énergies fossiles. En absolu, le mix mondial augmente son contenu carbone et s’éloigne du chemin vertueux envisagé lors de la COP21.

    Par ailleurs, en tamponnant sans regard critique leur scénario simpliste, ils confondent « zéro hydrocarbures » et « neutralité carbone ». Or, tous les scénarios sérieux comme le « Sustainable Development 2°C » de l’AIE conduisent en 2050 à un mix énergétique contenant encore 50 % de fossiles. Pour accéder à la neutralité carbone l’AIE mise sur le CCUS (Carbon Capture Storage & Utilization).

    Mais même en admettant que par la contrainte ou la taxation nous parvenions à l’horizon 2050 à satisfaire le zéro fossile, la stratégie consistant à arrêter le développement de nouveaux champs est-elle pour autant crédible ?

    Pour le pétrole, l’objectif demanderait de réduire la consommation de 4 % par an. Les réserves prouvées actuelles (1700 milliards de barils) seraient effectivement largement suffisantes pour couvrir la queue de consommation, le déclin de 4 % conduisant à une consommation cumulée de seulement 624 Gbbls entre 2017 et 2050. Le solde, soit plus de 1000 Gbbls, serait alors laissé en terre.

    RépondreSupprimer
  2. Mais en raisonnant de la sorte nos jeunes activistes amalgament de façon très naïve réserves et production. Ils ignorent notamment que les champs actuellement en production1 déclinent en moyenne de 6 % par an. Un déclin naturel contrôlé grâce à la découverte puis la mise en production de nouveaux champs.

    Autrement dit si on se contentait aujourd’hui de vivre sur la production des champs existants et que l’on arrêtait toute exploration et tout développement un calcul simple montre qu’avec un déclin de 4 % par an nous assisterions à une rupture d’offre dès 2025.

    Une rupture qui engendrerait une augmentation incontrôlée des prix avec toutes les conséquences sociétales et géopolitiques imaginables. N’en déplaise à nos jeunes activistes nous n’avons pas le choix : neutralité carbone ou pas il faudra encore investir dans l’exploration et le développement d’hydrocarbures durant de nombreuses années.

    - voir graphique sur site -

    Rupture offre demande en cas d’arrêt d’exploration & de développement

    1 - Son potentiel 2018 était de l’ordre de 100 millions de bbls par jour.

    https://www.contrepoints.org/2020/02/17/364534-arret-des-investissements-dans-les-energies-fossiles-une-strategie-conduisant-au-chaos

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour faire court, rappelons tout de même qu'une république (comme une monarchie ou empire) est une dictature et non une Démocratie qui est son contraire !
      IL N'Y A QU'UNE SEULE DÉMOCRATIE AU MONDE, C'EST LA SUISSE !

      Donc, dans une dictature ce n'est pas le Peuple qui gouverne mais un nano-groupuscule de psychopathes autant trisomique que ses enfants qu'il jette à la rue pour le soutenir (culottes jaunes devant/Macron derrière).

      Nota: Il n'appartient à personne de pouvoir atteindre une 'neutralité de carbone' car c'est le magma qui dirige et non les insectes dessus ! Donc, un peu de science s'il vous plait !

      D'autre part, une nappe n'est JAMAIS épuisée. Il y a une baisse de pression momentanée (d'environ une décennie) où les derricks sont abandonnés (mais pas démontés !), puis, la pression revenue, le pétrole abiotique est alors exploité.

      Supprimer
  3. Comment l’écologie est en train d’achever Renault (et bien d’autres)

    Voici comment on est en train de bousiller un pays, en abandonnant des industriels visionnaires, en décidant d’orientations techniques et industrielles sans bases solides : c’est un drame pour l’automobile.


    Par Loïk Le Floch-Prigent.
    17 FÉVRIER 2020


    Quelle surprise ! des résultats dans le rouge, les premiers depuis dix ans.

    Cela a-t-il quelque chose à voir avec l’incarcération de Carlos Ghosn fin 2018 ? Tout le monde regarde au plafond pour finir par dire que les problèmes avaient commencé cette année-là… avec 3,4 milliards de résultats, première contorsion un peu difficile, mais les éléments de langage sont néanmoins servis, les auditeurs sont des idiots, c’est bien connu, ils peuvent tout avaler.

    Mais derrière est annoncée en France la chute de 3,5 % de la demande de voitures neuves Renault, et on se gratte la tête.

    INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANÇAISE EN DANGER

    La faute à pas de chance ? Sans aucun doute !

    Mais les perspectives 2020 sont mauvaises et c’est vrai pour l’ensemble de l’industrie automobile… Là on nous prend pour des imbéciles, il suffirait de relire les articles de Carlos Tavares, l’autre Carlos, qui souligne depuis des mois la folie des normes européennes et françaises qui veulent dans un délai court interdire les véhicules thermiques en Europe et qui ont commencé par jeter l’anathème sur le moteur diesel qui consomme 20 à 25 % de moins que le moteur à essence.

    On punit Carlos Ghosn, on maltraite le diesel, on édicte des normes et des pénalités qui laissent pantois et maintenant on va pleurer devant les maigres résultats de Renault, en particulier en France. On en déduit que l’on va réduire l’emploi dans l’industrie automobile et on ne s’interdit pas de fermer des sites : « On n’a aucun tabou et nous n’excluons rien ».

    Voilà de quoi motiver les troupes !

    UN PEU D’HISTOIRE RÉCENTE

    Reprenons un peu d’histoire récente en rappelant quand même que malgré la crise de 2008 Nissan et Renault avaient été redressés tandis que Mitsubishi Motors les avaient rejoints pour faire de l’Alliance le premier constructeur mondial. C’était hier.

    Avec ses implantations en Russie, en Roumanie et dans bien d’autres pays Renault était largement bénéficiaire en y ajoutant la bonne marche de Nissan dont il possédait 43,4 % !

    Mais la position de Carlos Ghosn avait été fragilisée en 2015 pour des raisons que je ne vais pas encore développer, on va dire que je radote, et il fallait « japoniser » la direction de Nissan qui est rapidement partie à la dérive. Il fallait trouver rapidement le remède. La justice japonaise a trouvé la pire solution : incarcérer Carlos Ghosn ; et le gouvernement français également en l’abandonnant à son triste sort.

    La sanction est tombée au bout d’un an pour les uns et pour les autres, 15 milliards de pertes en Bourse et des résultats dans le rouge pour les deux entreprises.

    RépondreSupprimer
  4. Mais la leçon ne suffit pas, il faut encore demander aux entreprises implantées en Europe, et donc à Renault et Nissan d’effectuer dans les délais les plus brefs possibles, une réduction drastique des émissions de gaz carbonique, 95 grammes de gaz carbonique par kilomètre et par véhicule vendu à partir de janvier 2020 sous peine de pénalités se chiffrant dès la première année à près d’un milliard par constructeur !

    C’était bien le moment pour Renault et Nissan, tandis que Peugeot essaie de s’en sortir en faisant une fusion avec Fiat-Chrysler pour conserver un ilot de prospérité aux USA !

    L’ÉCOLOGIE POLITIQUE À LA MANŒUVRE

    Pour justifier une telle politique suicidaire il fallait une bonne raison.

    On commence par couper la tête du dirigeant et ensuite on se met à éradiquer la production, ce qui va nous permettre de pleurer comme des madeleines en allant chercher des coupables on ne sait où.

    Il est clair que les règles adoptées par la Commission européenne et applaudies par notre pays qui aimerait encore en faire davantage pour satisfaire l’écologie politique vont conduire notre industrie automobile dans le mur, c’est-à-dire 10 % de notre appareil productif national, et cela dans des délais très brefs, avant l’échéance électorale de 2022.

    Le chômage comme la déprime de l’industrie ne sont pas pour rien dans la montée de violence que connait notre pays, il nous faut un projet mobilisateur, un avenir industriel, et l’on commence par abattre un des derniers piliers de notre prospérité.

    Il n’y a aucune bonne raison pour un pays qui dispose d’une industrie automobile dynamique et techniquement en pointe de la contraindre à changer complètement de véhicules (« aucun véhicule thermique produit en France en 2030 »). Ce n’est ni raisonnable sur le plan économique et industriel, ni justifié sur le plan scientifique.

    VÉHICULE DES VILLES, VÉHICULE DES CHAMPS

    Notre système automobile est basé sur le véhicule thermique, essence ou diesel et 30 millions de véhicules circulent dans notre pays. La clientèle, les électeurs de ces messieurs-dames, est attirée par des véhicules hauts, plutôt lourds et spacieux, les SUV, qui représentent 28 % des ventes aujourd’hui. L’ensemble des habitants des territoires hors métropole compte ses sous, et le diesel lui fait dépenser 20 à 30 % de moins que l’essence. Cette population est friande de SUV-diesel.

    Les habitants des métropoles sont, eux, obsédés par la pollution de leurs cités et aimeraient que les véhicules thermiques soient relégués loin de chez eux. Ils applaudissent à l’idée de la généralisation de véhicules électriques tout en ne souhaitant pas en acheter car ils espèrent bien s’évader à la campagne et bénéficier de la liberté et de la flexibilité, apanages des véhicules classiques.

    Les constructeurs sont donc incités par les métropoles à présenter des véhicules électriques, mais les acheteurs ne se bousculent pas ; les constructeurs sont accusés par la Commission européenne de ne pas faire les efforts nécessaires, d’où les pénalités prévues dès cette année. Raconter comme cela l’histoire est absurde, comment faire boire un âne qui n’a pas soif ? En battant le vendeur ou le propriétaire du bourrin ?

    RépondreSupprimer
  5. Cerise sur le gâteau industriel, le véhicule électrique a besoin de batteries modernes, qui ne sont pas (sauf une petite production en Suède) de provenance européenne mais essentiellement asiatique et surtout chinoise. Elles correspondent à 40 % du prix des véhicules. Une généralisation de la production conduirait donc à un rétrécissement de notre industrie nationale et européenne de 40 % puisque redevenir souverain dans ce domaine nous prendrait au minimum 10 ou 15 ans, et encore, en y mettant des moyens colossaux qui devront être payés par les contribuables ou les clients, plutôt les deux.

    ENCORE ET TOUJOURS LE GAZ CARBONIQUE

    Mais il y a plus grave encore : l’idée que le gaz carbonique automobile est le responsable de nos malheurs futurs et qu’il faut l’éradiquer de notre planète automobile dans des délais courts ne résiste pas à l’analyse des réalités de notre monde. L’électrification piétine, et surtout rien ne dit que si le gaz carbonique est bien le responsable désigné, le véhicule électrique soit le meilleur moyen d’en diminuer les émissions.

    Le bilan carbone du véhicule électrique, en particulier de la batterie, en comptant l’extraction des matériaux, la fabrication, la maintenance et le recyclage, est loin d’être meilleur que celui d’un véhicule thermique dont les progrès sont constants en termes de consommation et d’émissions.

    Autrement dit, autant peut-on affirmer sans détours que le véhicule électrique pollue moins en ville et qu’une augmentation des déplacements avec lui serait salutaire pour l’air respiré par les citadins, autant dire qu’il est conseillé pour son bilan carbone, et donc qu’il participe au « sauvetage de la planète » est complètement erroné.

    TOUT MISER SUR LA VOITURE ÉLECTRIQUE EST UNE ABERRATION

    Les années qui viennent vont donc nous permettre de savoir quelle est la meilleure formule pour les villes et pour l’humanité, et ce sera de toute façon un mix entre véhicules à propulsion thermique, électrique, hydrogène… et peut-être d’autres techniques disruptives auxquelles nous ne pensons pas encore.

    Mais baser l’avenir du monde contemporain sur le seul véhicule électrique est une aberration aussi stupide que celle qui consistait autrefois à exiger que Galilée, après Copernic, abandonne l’idée que la Terre tournait autour du Soleil. C’est une croyance, c’est du domaine de la foi, cela n’a aucune base scientifique solide. N’insultons pas l’avenir en considérant que nous savons déjà comment il sera fait.

    Voilà donc comment on est en train de bousiller un pays : on abandonne des industriels visionnaires qui réussissent, on décide d’orientations scientifiques, techniques et industrielles sans bases solides. C’est un drame pour l’automobile, comme cela l’est pour la production d’énergie électrique où l’on pousse les éoliennes au détriment du nucléaire… et bien d’autres choses encore.

    https://www.contrepoints.org/2020/02/17/364547-comment-lecologie-est-en-train-dachever-renault-et-bien-dautres

    RépondreSupprimer
  6. L'indépendance énergétique réelle est une illusion


    par Tyler Durden
    Dim, 16/02/2020 - 19:05
    Écrit par Anes Alic via OilPrice.com,


    En définitive, l'indépendance énergétique est une illusion à l'ère de la mondialisation car l'hyper connectivité du marché la rend impossible. Pourtant, c'est un cri de bataille sans fin qui finit par être un argument de sémantique, dont le résultat dépend de la façon dont vous définissez l'«indépendance».

    Le boom actuel du pétrole et du schiste aux États-Unis a relancé le débat sur quelque chose que la nation avait depuis longtemps considéré comme un rêve lointain: l'indépendance énergétique.

    L'idée que le pays pourrait devenir autosuffisant en produisant suffisamment d'énergie pour soutenir l'ensemble de sa population et de ses industries a été lancée pour la première fois par Nixon lorsqu'il a déclaré la guerre au pétrole étranger pendant la crise pétrolière des années 1970.

    Il a ensuite été popularisé par Bush dans un discours sur l'état de l'union en février 2006, lorsqu'il a dénoncé la dépendance des États-Unis au pétrole, qui est souvent importé de régions instables du monde avant d'annoncer son intention de mettre fin à cette dépendance en développant plusieurs alternatives, dont une montée en puissance subventionnée de plusieurs milliards de dollars de biocarburants.

    Bush a ensuite déclaré avec audace que d'ici 2025, l'Amérique «ferait de notre dépendance au pétrole du Moyen-Orient une chose du passé» en réduisant les importations des trois pays du Golfe.

    Eh bien, il s'avère que l'ancien président était prémonitoire sur certaines prédictions clés, ce qui, avec le recul, semble assez remarquable si l'on considère qu'à l'époque, l'industrie du schiste était à peine debout. L'ère du schiste bat actuellement son plein, Trump, de manière inhabituelle, préférant la décrire en utilisant le surnom un peu moins bruyant d'une «nouvelle ère de domination énergétique américaine».

    Mais le diable est dans les détails de toute discussion sur la question de savoir si l'Amérique est plus proche de la véritable indépendance énergétique qu'à l'époque de Nixon ou s'il s'agit d'une mascarade populiste déguisée en stratégie énergétique. Il existe également une troisième option: elle est tout simplement incomprise.

    Exportateur net de pétrole

    Pendant de nombreuses années, les États-Unis ont été le leader du marché mondial de l'énergie de 6 billions de dollars et sont actuellement le plus grand producteur mondial de pétrole, représentant environ 18% de l'approvisionnement mondial en pétrole. Mais il a également été l'un des principaux importateurs d'énergie, les marchés étrangers fournissant environ 20% de ses besoins.

    Cependant, le pays a récemment atteint un principe clé de l'indépendance énergétique: devenir un exportateur net de pétrole - qui comprend le pétrole brut et les produits pétroliers. En 2019, les États-Unis sont devenus un pays exportateur net de pétrole pour la première fois en 75 ans avec les dernières données du département américain de l'Énergie (novembre 2019) montrant que le pays a exporté environ 750 000 b / j de plus qu'il n'a importé - le troisième mois consécutif il l'a fait.

    RépondreSupprimer
  7. Mais cette étiquette 'exportateur net' est accompagnée d'un astérisque: les importations américaines de pétrole brut, en particulier, étaient en moyenne de 5,8 millions de b / j en novembre contre 3,0 millions de b / j pour les exportations, la côte américaine du golfe du Mexique étant la seule région qui exporte plus de pétrole brut qu'il importe.

    En effet, les importations de brut américain sont restées obstinément élevées même pendant le boom du schiste grâce à une demande intérieure saine. La production de pétrole brut aux États-Unis a augmenté de 160% pour atteindre plus de 13 millions de barils par jour depuis l'avènement de l'ère du schiste; pendant ce temps, la demande intérieure est restée stable mais très élevée à 19-21 millions b / j.

    En 2019, le pays importait toujours 9,1 millions de barils / jour de pétrole et d'autres liquides, dont 6,8 millions de barils par jour de pétrole brut, en raison de contraintes telles que les déséquilibres régionaux entre l'offre et la demande, les problèmes d'infrastructure et d'autres facteurs. De plus, de nombreuses raffineries aux États-Unis ont optimisé pour traiter les teneurs en brut les plus lourdes du Canada, du Venezuela et du Mexique au lieu du pétrole brut plus léger et plus doux provenant de ses propres champs de schiste.

    - voir graphique sur site -

    Source: EIA

    La principale consolation ici est qu'une plus grande proportion de ses importations de pétrole proviennent de son allié du Nord, les importations de brut du Canada atteignant 134 millions de barils en 2019 contre 76 millions en 2008. Comme Bush l'avait prédit, les États-Unis ne sont plus aussi fortement tributaire de l'OPEP pour son pétrole, l'entente fournissant moins de 30 pour cent des importations.

    Sensibilité aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole
    La véritable indépendance énergétique va cependant au-delà de la simple équation offre-demande.

    Une véritable indépendance énergétique signifie que les États-Unis satisfont non seulement à tous leurs besoins en pétrole, mais aussi que leurs marchés pétroliers sont soustraits aux perturbations causées par les événements sur les marchés étrangers. En d'autres termes, le ministère de la Défense et le consommateur américain ne devraient plus être à la merci des fluctuations mondiales des prix de l'énergie.

    La réalité ici, cependant, est très différente. Cela frappe souvent la maison lorsque des chocs majeurs d'offre / demande, tels que les attaques de drones saoudiens, se produisent.

    Bien que l'on puisse certainement affirmer que le boom du schiste a de l'eau


    La réalité ici, cependant, est très différente. Cela frappe souvent la maison lorsque des chocs majeurs d'offre / demande, tels que les attaques de drones saoudiens, se produisent.

    Bien que l'on puisse certainement affirmer que le boom du schiste a affaibli l'influence de l'OPEP, offrant un niveau d'isolation contre les chocs de prix lorsque l'OPEP restreint la production, les États-Unis se sont à peine séparés de la scène énergétique mondiale.

    Les prix du pétrole ont grimpé de 20% au lendemain des attaques et sont restés 10% plus élevés pendant des semaines, malgré le fait que l'Arabie saoudite ait suffisamment de réserves pour durer plusieurs semaines et rétablisse rapidement la production. Comme le Times l'a noté, si cette attaque avait eu lieu il y a une décennie, les prix du pétrole auraient probablement grimpé en flèche et secoué l'économie mondiale. Pourtant, c'était un rappel brutal que les sources d'énergie comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel ne peuvent tout simplement pas se cacher des fluctuations mondiales.

    RépondreSupprimer
  8. Le problème fondamental ici est la fongibilité. Alors qu'il n'y a pas de pénurie d'obstacles au libre-échange à travers le monde, allant des tarifs et des sanctions juridiques aux problèmes plus pratiques de prix et d'infrastructure, les consommateurs de combustibles fossiles sont généralement en mesure d'y accéder auprès de producteurs du monde entier. Les États-Unis produisent 18% du pétrole mondial et en tant que tels, ils ont une certaine influence pour influencer les marchés mondiaux, mais ce n'est qu'une partie mobile qui affecte les 82% restants de l'approvisionnement mondial en pétrole.

    La seule façon d'être vraiment indépendant de ces risques est de ne pas utiliser du tout ces sources d'énergie - en passant au vert.

    Les sources d'énergie renouvelables telles que le solaire ont également leurs limites, car elles nécessitent des éléments spéciaux et des métaux tels que le gallium, l'indium, le tellure, le néodyme, l'europium, l'yttrium, le terbium et le dysprosium qui doivent souvent être importés ou exploités au niveau national à des coûts environnementaux élevés. Mais contrairement aux combustibles fossiles, ces éléments ne sont pas la source d'énergie elle-même mais plutôt une partie de la technologie qui les rend possibles et peuvent donc être substitués et remplacés par l'innovation.

    En dernière analyse, tous ces discours sur «l'indépendance énergétique» et la «domination énergétique» visent à devenir les maîtres de notre propre destin. C'est quelque chose que nous ne pouvons clairement pas réaliser en comptant toujours sur les combustibles fossiles pour la majeure partie de notre énergie, et devenir entièrement vert est le plus proche que nous puissions jamais atteindre la véritable indépendance énergétique.

    https://www.zerohedge.com/energy/real-energy-independence-illusion

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'indépendance énergétique (individuelle) est LA branlette et à bouffer sa merde 'auto-production).

      Notre planète s'auto-suffit. Elle recycle TOUT depuis DES milliards d'années (il n'y a pas une goutte d'eau en plus ou en moins ! Çà alors !). Nous bouffons tous les jours DES millions de morts (vers de terre, oiseaux, cadavres d'humains, d'animaux, etc) absorbés par les racines des plantes et des arbres.

      Supprimer
  9. Doug Casey: le pétrole n’est pas l’ennemi des énergies alternatives


    Par Doug Casey
    Recherche Casey
    17 février 2020


    Note de l'éditeur: cette semaine, nous discutons avec le fondateur de Casey Research, Doug Casey, de son intérêt pour la science, la technologie, la politique et l'histoire.

    Hier, Doug nous a parlé de l'impossibilité d'une pénurie de pétrole - malgré la panique dans les médias grand public. Et dans les conversations d'aujourd'hui avec Casey, Doug offre ses réflexions sur le secteur des énergies alternatives…

    Daily Dispatch: Doug, vous nous avez parlé de la théorie et du contexte de l'exploration et de la production pétrolières. La question pratique est de savoir si le pétrole est bon marché ou cher en ce moment à environ 55 $ ?

    Doug Casey: Le prix a baissé récemment, à cause du coronavirus, et craint qu'il réduise considérablement la consommation. Environ 70% du pétrole sert de carburant aux voyages - voitures, avions, bateaux et trains. Je soupçonne que c'est quelque chose qui va brûler et exploser, comme le SRAS et les autres. L'hystérie de masse fait beaucoup plus de dégâts que le virus lui-même. Mais qui sait ? La prochaine guerre comportera sans aucun doute des armes biologiques.

    Mais il est important de noter que tous les produits ont tendance à tourner autour de leur coût de production. Aujourd'hui, le coût de production moyen du pétrole varie considérablement. Ce n'est pas seulement le coût du pompage du baril supplémentaire marginal de pétrole non plus. Il y a les coûts d'infrastructure, de transport, de financement, fiscaux, réglementaires, administratifs et bien d'autres. Mais à ce stade, le pétrole, dans la plupart des endroits dans le monde, est au mieux une activité marginale. C’est rentable pour les bons opérateurs, mais loin d’être une aubaine. En fait, la plupart des petits producteurs sont au bord de la faillite. Les producteurs de gaz fonctionnent tous à perte avec un gaz de moins de 2 $.

    La technologie fonctionne toujours à la fois pour réduire les coûts et augmenter la production. La plupart des gens ne sont pas conscients du fait que même lorsqu'un puits de pétrole est bouché et n'est plus produit, il reste encore beaucoup de pétrole dans le puits. Il n'y a tout simplement pas assez de pression pour faire monter l'huile. Bien sûr, il existe des moyens secondaires - principalement des inondations d'eau - et tertiaires pour récupérer plus de pétrole. Mais même dans les meilleures circonstances, vous ne pouvez pas, aujourd'hui, obtenir plus d'environ 40% du pétrole dans le gisement au-dessus du sol.

    Lorsque la technologie s'améliorera davantage grâce à de meilleures méthodes de récupération tertiaire, les producteurs pourront revenir exploiter bon nombre de ces anciens puits de pétrole bouchés. C’est une énorme ressource, déjà découverte, qui attend et attend que la technologie la libère.

    Qui peut dire exactement quand cela se produira ? Mais si le prix du pétrole augmente, les innovateurs et les capitalistes développeront de nouvelles façons de récupérer le pétrole dans ces puits. En fin de compte, ne vous inquiétez pas de manquer d'huile.

    RépondreSupprimer
  10. Daily Dispatch: Dans ce cas, quelle est votre opinion sur les énergies alternatives ? On dirait que cela peut être une perte de temps si nous n'allons jamais manquer de pétrole.

    Doug Casey: Bien que l'approvisionnement mondial en pétrole ne s'épuise jamais, cela ne signifie pas que je suis contre l'idée de sources d'énergie alternatives. En fait, je soutiens complètement leur développement et la technologie derrière eux.

    Le prix du pétrole et le coût de production du pétrole sont essentiels à la rapidité avec laquelle des sources d'énergie alternatives sont développées. À l'heure actuelle, à environ 50 $, le pétrole est une entreprise très marginale - tout comme les sources alternatives. Mais si le pétrole passe à 100 $ ou 150 $, alors les compagnies pétrolières vont absolument inventer de l'argent - et beaucoup de ressources iront à des alternatives.

    Si, pour une raison quelconque, il redescend à 25 $, ce qui est peu probable, de nombreuses sociétés pétrolières feront faillite. Quelles observations pouvons-nous en tirer ?

    Qu'en est-il: le pétrole est peut-être le plus politique de tous les produits de base. Bien sûr, tous les produits de base - très malheureusement - sont politiques d'une manière ou d'une autre. Mais le pétrole est probablement le plus politique, encore plus que l'or, le blé ou l'uranium. C'est parce que c'est la principale source de revenus pour un certain nombre de pays - en particulier au Moyen-Orient et en Afrique. Au Venezuela et en Russie, la principale source de revenus du gouvernement est le pétrole.

    Et comme nous le savons, quelque chose comme 25% du pétrole mondial passe par le détroit d'Ormuz. Il peut donc être coupé. Et s'il est coupé, le prix du pétrole va exploser. Le prix fluctue beaucoup avec les événements politiques. Il est contrôlé par les gouvernements directement et indirectement. Cela fait que j'ai tendance à être un taureau.

    Daily Dispatch: Tout cela a du sens. Mais que pensez-vous de la relation entre l'investissement en capital dans les combustibles fossiles et dans les sources d'énergie alternatives ? Comment les gouvernements, la politique et les lobbyistes affecteront-ils cela ?

    Nous allons essayer de vous donner un exemple ici… Comme vous le savez, il y a beaucoup de pression politique et sociale pour que le capital se détourne des combustibles fossiles vers ce qu'on appelle «l'énergie verte», même si «l'énergie verte» est moins efficace que combustibles fossiles.

    S'il ne s'agissait que d'efficacité énergétique, ce capital irait probablement au pétrole ou peut-être même au charbon ou au gaz naturel. Mais à cause de la pression politique, il va vers des investissements dans «l'énergie verte». Cela signifie qu'il enlève du capital à quelque chose qui est efficace et plus rentable, et le dirige vers quelque chose d'autre qui peut ne pas être aussi efficace ou rentable. Cela peut, à son tour, être une autre raison pour laquelle le prix du pétrole est si élevé. Il limite ou réduit l'investissement dans les nouvelles technologies dans le secteur du pétrole ou des combustibles fossiles. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

    Doug Casey: Oui. Eh bien, vous avez absolument raison. C'est une autre raison, parmi tant d'autres, pour laquelle la politique est l'ennemi de l'homme moyen. La politique, par sa nature même, détourne le capital de son utilisation la plus efficace - où il pourrait créer plus de capital et rendre le monde plus riche - et il le dirige vers des utilisations inefficaces, où vous vous appauvrissez réellement.

    RépondreSupprimer
  11. Les gouvernements pourraient prendre un dollar de capital et payer une entreprise pour créer un widget. Ils le font généralement parce que «l'investissement» est politiquement productif - pas parce qu'il est économiquement productif. Le gouvernement n'est pas intéressé à gagner de l'argent, comme le sont les entreprises; il souhaite contrôler les gens. Mais gagner de l'argent - qui devient un concept plutôt méprisé - consiste en fait à créer de nouvelles richesses.

    Je suis tout à fait pour l'éolien et le solaire, comme je l'ai expliqué précédemment. Mais les technologies subventionnées ne créent pas de richesse. Ils l'affectent mal ou même le détruisent. C'est ainsi que les choses se passent avec l'énergie solaire et éolienne depuis des décennies. Ils ont été des bêtises politiques stupides, détruisant la richesse. Cela ne fait que commencer à changer.

    Envoi quotidien: Oui, vous pouvez peut-être expliquer ce que vous voulez dire. L'énergie solaire et éolienne sont les sources d'énergie alternatives qui semblent être le plus soutenues par les groupes de pression verts.

    Doug Casey: N'oubliez pas que toute l'énergie - à l'exception du nucléaire - provient directement ou indirectement du soleil. Tout - charbon, bois, pétrole, éolien, solaire, marémotrice, géothermie, peu importe. En essayant d’obtenir directement de l’énergie éolienne et solaire, c’est comme si nous éliminions l’intermédiaire qui, très bien sur des centaines de millions d’années, a concentré cette énergie pour nous. Il est insensé de ne pas en profiter.

    Cela dit, l'efficacité solaire et éolienne s'améliore de plus en plus depuis des décennies. Ce qui est à la fois merveilleux et inévitable. Et ils sont en fait pratiques pour les applications spéciales à distance depuis des années. Mais en tant que puissance de masse, puissance de charge de base, elles n'ont toujours pas de bon sens économique.

    Ils auraient encore moins de sens économique s'il n'y avait pas de subventions, qui gaspillent des capitaux et sont toujours destructrices. Ils sont destructeurs, car ils dirigent le capital vers des choses qui ont un sens politique, mais rarement économique. Lorsque le gouvernement essaie d'agir en tant que capital-risqueur, les choses vont presque toujours mal.

    Envoi quotidien: un exemple ?

    Doug Casey: L'exemple le plus célèbre est probablement celui de Solyndra, qui a été dévoilé lors des élections de 2012. Il y a eu apparemment beaucoup de fraudes - ce qui n'est pas surprenant lorsque le gouvernement a proposé 535 millions de dollars. Les copains sont toujours en première ligne à l'auge. Mais ce n'était également qu'un mauvais pari dans un domaine technologique en évolution rapide.

    Un exemple plus récent est le projet solaire Crescent Dunes près de Tonopah, Nevada. Les États-Unis ont garanti un prêt de 750 millions de dollars pour l'usine, qui est maintenant en faillite, fermée comme non rentable et vendue comme ferraille. Je pensais que c'était un projet scientifique à grande échelle intéressant - mais seul le gouvernement gaspillerait ce genre de capital parce que cela semblait être une bonne idée à l'époque.

    Daily Dispatch: Qu'en est-il des informations environnementales revendiquées par Solar ?

    RépondreSupprimer
  12. Doug Casey: Contrairement à la propagande incessante, le solaire n'est pas un problème environnemental; il ne s'agit pas de sauver la planète du carbone, l'élément ennemi nouvellement baptisé. Ces gens oublient que pour créer des capteurs solaires et des moulins à vent, il faut une immense quantité de métaux, de plastiques, de produits pétrochimiques, d'énergie et d'autres ingrédients non verts pour les construire.

    La seule façon de savoir si l'énergie solaire et éolienne est logique est de gagner de l'argent. Je suis convaincu qu’ils le feront dans un avenir proche. Mais ils devraient être financés par des investisseurs en capital-risque, et non par des bureaucrates et des hackers politiques.

    Reprinted with permission from Casey Research.

    https://www.lewrockwell.com/2020/02/doug-casey/doug-casey-oil-isnt-alternative-energys-enemy/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Si, pour une raison quelconque, il redescend à 25 $, ce qui est peu probable, de nombreuses sociétés pétrolières feront faillite. Quelles observations pouvons-nous en tirer ? (...)

      Lorsqu'il était à 25 dollars le baril les exploitants faisaient-ils faillite ? Non. A bon, pourquoi ? Parce qu'en ces temps anciens n'étaient pas ajoutées de taxes et d'impôts destructeurs !

      Aujourd'hui, les habitants de la planète sont obligés de payer pour... aller travailler !! D'où la question: Le travail est-il encore rentable ? Car, il faut savoir que le pétrole chaud sort TOUT SEUL aux derricks, et se décante TOUT SEUL aux bassins, et, quand il est employé pour les moteurs du transport n'a qu'un prix en dessous du dérisoire !

      Supprimer
  13. Les bus verts passent-ils le test de performance ?


    Par Duggan Flanakin
    16 février 2020



    Les Américains devraient-ils suivre la Chine dans un engagement massif en faveur des bus électriques à batterie ? La Californie a rendu obligatoire un système de bus décarboné d'ici 2040 et n'achètera des bus à batterie ou à pile à combustible qu'après 2029. D'autres États et villes emboîtent le pas.

    Les clés des décisions concernant les véhicules sont généralement le coût et les performances. Le coût comprend le prix de vente plus la maintenance, tandis que les performances incluent aujourd'hui l'impact environnemental - et pour certains, c'est le seul problème qui compte.

    La Chine compte aujourd'hui 420 000 BEB sur la route, et devrait en atteindre 600 000 d'ici 2025. Le reste du monde possède peut-être 5 000 de ces autobus à courte portée coûteux. Les Chinois, cependant, tirent toujours 70% de leur énergie du charbon, alors leurs BEB sont-ils vraiment si verts ? Et sont-ils en sécurité ?

    Le coût des batteries est la principale raison pour laquelle les BEB sont aujourd'hui beaucoup plus chers que les bus fonctionnant au diesel ou au gaz naturel comprimé. Mais, disent les constructeurs d'autobus, les BEB nécessitent moins d'entretien, et les activistes disent que l'empreinte carbone nette inférieure justifie de payer un peu plus.

    Coût initial et à vie

    La Chine a surmonté le problème des FRAIS SUPPLÉMENTAIRES en établissant des mandats nationaux, en subventionnant fortement les fabricants de bus (et de batteries) et en récompensant les villes qui ont remplacé des flottes de bus entières en même temps. Cela garantissait que leurs usines bénéficieraient d'économies d'échelle - et que la transition serait rapide et complète.

    Les États-Unis et les pays de l'UE se sont toutefois concentrés sur le subventionnement des voitures particulières. Ainsi, aux États-Unis et en Europe, il y a beaucoup plus de voitures particulières zéro émission sur la route que de véhicules de transport en commun. Pas étonnant que les Occidentaux considèrent toujours les véhicules électriques comme des luxes subventionnés pour les «riches réveillés» qui se vantent de réduire leur empreinte carbone (malgré le recours aux combustibles fossiles pour l'électricité).

    Les coûts énormes des bornes de recharge rapide en Europe, sans parler des vastes États-Unis, posent les plus grands défis pour l'expansion future du marché des véhicules électriques. Mais les véhicules de transport en commun, même les autobus scolaires, empruntent des itinéraires réguliers, et si les itinéraires sont suffisamment courts, l'autobus peut être rechargé pendant la nuit à l'étable. On peut affirmer qu'une mauvaise politique - les subventions pour les riches - a ralenti l'acceptation des VE (et BEB) aux États-Unis.

    Le chercheur de l'Université de Californie à Davis, Hanjiro Ambrose, a souligné une autre mauvaise politique fédérale: les formules de financement de la Federal Transit Administration favorisent généralement la rentabilité à court terme par rapport à l'innovation à long terme. Selon Ambrose, «ces mécanismes de financement n’ont pas été alignés sur la tentative de stimuler un changement de politique. La technologie la moins chère disponible n'est généralement pas la plus récente technologie disponible. "

    RépondreSupprimer
  14. Pour contourner les coûts initiaux élevés des batteries, certains capitalistes innovants créent de nouveaux produits financiers qui permettent aux propriétaires de flottes de financer les achats de batteries. Le traitement des coûts de la batterie de la même manière que les coûts de carburant - en tant que dépenses courantes - respecte les directives fédérales. Matt Horton, directeur commercial du fabricant américain BEB Proterra, a déclaré: «L'importance des capitaux privés entrant sur ce marché ne peut être sous-estimée.»

    Performance

    Les défenseurs verts admettent que la principale raison pour laquelle les gens choisissent les véhicules électriques est la conviction que les voitures et les bus électriques, même avec de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles, sont bons pour l'environnement. L'Union of Concerned Scientists affirme que les BEB sont 2,5 fois plus propres en termes d'émissions liées au mode de vie que les bus diesel. Mais les BEB avec les batteries les plus solides aujourd'hui peuvent supporter une charge complète ne dépassant pas 150 miles par beau temps. Très bien pour les navettes d'aéroport, peut-être même pour les trajets courts en transports en commun.

    Sauf que la durée de vie de la batterie électrique est plus courte que la durée de vie de 12 ans du véhicule sur laquelle de nombreux systèmes de transport en commun et d'autobus scolaire comptent dans leur budget. Le remplacement de la batterie des BEB est très coûteux et imprévisible.

    Ensuite, il y a les histoires d'horreur. Le métro de Los Angeles a acheté des BEB à BYD Ltd., une entreprise chinoise, mais a retiré les cinq premiers de la route en quelques mois. Le personnel de l'agence a qualifié les bus de «inappropriés», de mauvaise qualité et peu fiables sur plus de 160 kilomètres. Albuquerque a rendu sept de ses 16 bus BYD, citant des fissures, des fuites de liquide, des problèmes d'essieux et l'impossibilité de retenir les charges.

    Le journaliste français Alon Levy a rapporté que les équipes de vente de BEB à Vancouver ont admis que leurs bus ne pouvaient pas fonctionner pendant une journée entière sans se recharger pendant les escales. Mais la recharge rapide demande beaucoup de travail, car un travailleur doit la superviser, contrairement à la recharge ou au ravitaillement en fin de journée. À Minneapolis, les performances des bus ont souffert par temps froid. À 20° F (-6,6°C), le bus ne pouvait pas durer toute la journée. Le dimanche du Super Bowl, un jour de 5° F (-15°C), le bus n'a duré que 40 minutes, couvrant environ 16 miles (25 km).

    Dans le Maine essentiellement rural, les législateurs ont proposé de convertir tous les autobus scolaires en BEB. Mais Adam Crepeau, analyste des politiques au Maine Heritage Policy Center, a fait valoir que les BEB ne peuvent pas parcourir plus de 135 miles (217 km) par charge (par beau temps), tandis que les bus diesel parcourent jusqu'à 400 miles (643 km) et peuvent être rechargés partout. «Cela», a-t-il dit, «aura un impact considérable sur la capacité des écoles à les utiliser pour de plus longs voyages pour des événements sportifs, des sorties éducatives et d'autres expériences pour les élèves.»

    RépondreSupprimer

  15. L'essentiel

    Les militants et les équipes de vente pressent les villes américaines, les commissions scolaires et autres entités publiques de suivre la Chine et de convertir leurs flottes en BEB, les appelant «la vague du futur» (même en Californie, où de longues pannes de courant sont devenues une routine). Compte tenu de la vulnérabilité de notre réseau électrique (entre autres préoccupations), le coût et la performance ne sont peut-être pas les seuls facteurs à considérer pour faire un choix aussi irréversible.

    https://www.cfact.org/2020/02/16/do-green-buses-pass-the-performance-test/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. L'argent produit par le travail est de plus en plus gaspillé par l'État qui l'impose obligatoirement dans toutes dictatures sans demander quoi que ce soit au Peuple.

      Ainsi il y a de l'argent pour l'énergie des trains et des trolleys-bus électrique mais pas pour des 'auto-scooters' de ville où chaque voiture serait pourvue d'un pantographe sous grillage !

      Ne rêvons pas, sans vents et sans soleil tout s'arrête, donc, gardons notre confiance 100 % dans le nucléaire qui n'a AUCUNE concurrence !

      CAPACITÉ CALORIFIQUE des COMBUSTIBLES


      Feu de bois:. .............................16 MJ/kg
      Charbon: ..............................13/30 MJ/kg
      Gaz naturel:.............................. 39 MJ/m3
      Pétrole brut: .........................45/46 MJ/kg
      Uranium (réacteur REP): 500.000 MJ/kg

      Supprimer
  16. Un moyen pour conserver Windows 7 découvert


    10:11 17.02.2020


    Bien que Microsoft ait cessé de prendre en charge Windows 7 le 14 janvier, certains ne peuvent pas y renoncer. Ils cherchent ainsi des moyens pour prolonger son utilisation sécurisée.

    Des connaisseurs des fonctionnalités logicielles de Microsoft ont trouvé une faille leur permettant de recevoir officieusement des mises à jour Windows 7 destinées aux entreprises, bien que sa prise en charge ait pris fin le 14 janvier, rapporte le portail spécialisé allemand DeskModder.

    Selon ce dernier, il faudrait tromper le fabricant afin de pouvoir utiliser son système d'exploitation. Pour ce faire, l'auteur de l’article suggère d’installer d’abord le hack BypassESU, puis la mise à jour de test KB4528069, laquelle vérifiera si un appareil sous Windows 7 peut recevoir les Extended Security Updates (ESUs) après le 14 janvier 2020. À la fin de l’installation, il faut supprimer BypassESU et télécharger un certain nombre de mises à jour officielles de Windows.

    Dans ce cas, Microsoft considérera la version du système d'exploitation de l'utilisateur comme commerciale et continuera à fournir des mises à jour de sécurité. Cependant, le portail souligne qu'il s'agit d'une méthode non officielle et que Microsoft peut à tout moment supprimer la vulnérabilité.

    Fin de la prise en charge de Windows 7

    Microsoft a mis fin à sa prise en charge de Windows 7 à partir du 14 janvier. Les ordinateurs sous Windows 7 pourront fonctionner après la fin du support, mais la société n’assurera plus les mises à jour automatiques et gratuites pour le système d’exploitation en question, notamment celles de sécurité, ce qui entraînera une vulnérabilité aux logiciels malveillants et au piratage.

    Par conséquent, Microsoft a conseillé aux utilisateurs de passer à Windows 10.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202002171043080532-un-moyen-pour-conserver-windows-7-decouvert/

    RépondreSupprimer
  17. Cartographier l'objectif de l'élite bancaire pour un système monétaire sans numéraire, partie 1


    par Tyler Durden
    Dim, 16/02/2020 - 23h00
    Écrit par Steven Guinness,


    En 2014, la Banque d'Angleterre est devenue la première banque centrale à publier des recherches sur les monnaies numériques à travers son bulletin trimestriel (Innovations dans les technologies de paiement et l'émergence des monnaies numériques). L'accent a été mis sur l'utilisation de la technologie du grand livre distribué, la recherche déclarant que «l'innovation clé des monnaies numériques est le« grand livre distribué »qui permet à un système de paiement de fonctionner dans un environnement entièrement décentralisé sans intermédiaires tels que les banques ».

    L'un des principaux atouts de cette technologie est la conviction que la crypto-monnaie et les pièces stables offrent une véritable voie de sortie du modèle bancaire centralisé traditionnel qui incarne la monnaie fiduciaire. Mais le contournement des banques centrales et le fait de pouvoir effectuer et recevoir des paiements indépendamment de ces institutions sont-ils vraiment ce qu'est l'augmentation des monnaies numériques ?

    Six ans après les recherches de la BOE, l’agenda de la monnaie numérique a considérablement progressé face à une instabilité géopolitique accrue. Un domaine d'intérêt qui a peu retenu l'attention est le projet de «USC Settlement Coin» (USC) dans lequel plusieurs banques mondiales ont été fortement investies. C'est un projet qui a évolué depuis la création de Fnality International, un consortium d'actionnaires qui comprend UBS, Barclays et Lloyds Banking Group.

    Voici une ventilation de certains des événements clés qui ont eu lieu en ce qui concerne USC depuis la publication des recherches du BOE:

    2015

    En septembre 2015, un partenariat composé de la banque suisse UBS et de la société britannique de blockchain Clearmatics a été annoncé, qui a officiellement lancé le concept d'une pièce de règlement de services publics. Comme détaillé par Bitcoin Magazine, USC serait utilisé pour «des règlements post-négociation entre institutions financières sur des plateformes financières privées basées sur la technologie de la blockchain».

    La blockchain étant à la base des fondations de l'USC, les paiements seraient réglés en quelques secondes plutôt qu'en quelques jours. Il fonctionnerait en utilisant un réseau blockchain «autorisé», ce qui signifie que l'accès au réseau doit être accordé par les participants. Cela contraste avec les goûts de Bitcoin qui utilise un réseau sans autorisation auquel tout le monde peut accéder. Comme discuté dans les articles précédents, les banques centrales défendent ouvertement la blockchain autorisée pour le développement futur des monnaies numériques.

    2016

    Un an après l'annonce initiale sur USC, Santander, BNY Mellon et Deutsche Bank ont ??tous publié des communiqués de presse pour confirmer qu'ils avaient conclu un partenariat avec UBS et Clearmatics pour développer l'utilitaire Settlement Coin.

    Réagissant à la nouvelle, Julio Faura, responsable de la R&D Blockchain à Santander, a déclaré:

    Les discussions récentes sur les monnaies numériques par les banques centrales et les régulateurs ont confirmé leur importance potentielle. L'USC est une étape essentielle vers un futur marché financier des technologies du grand livre distribué.

    S'étendant sur la définition de l'USC, le communiqué de presse de la Deutsche Bank a déclaré:

    USC est un instrument de trésorerie numérique adossé à des actifs mis en œuvre sur la technologie des registres distribués pour une utilisation sur les marchés financiers institutionnels mondiaux. USC est une série de liquidités, avec une version pour chacune des principales devises (USD, EUR, GBP, CHF, etc.) et USC est convertible à parité avec un dépôt bancaire dans la devise correspondante. USC est entièrement adossé à des liquidités détenues auprès d'une banque centrale.

    RépondreSupprimer
  18. Le Financial Times a cité David Treat, responsable de la pratique de la blockchain sur les marchés de capitaux d’Accenture, affirmant que la technologie derrière USC serait «de trois à cinq ans avant que les choses soient adoptées à grande échelle et plusieurs années avant de se généraliser».

    2017

    Exactement douze mois après l'annonce par Santander, BNY Mellon et Deutsche Bank de leur participation à l'USC, davantage de banques se sont ralliées sous la forme de Barclays, Credit Suisse, HSBC, la Banque impériale canadienne de commerce (CIBC), Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) et State Street.

    C'est ici que des liens ont été établis entre l'USC et le développement futur des monnaies numériques des banques centrales. S'adressant à CoinDesk, Hyder Jaffrey, directeur des investissements stratégiques et de l'innovation fintech chez UBS, a déclaré:

    Cela pourrait bien informer la façon dont les banques centrales choisissent de faire avancer les choses. Nous le voyons comme un tremplin vers un avenir où les banques centrales émettront leur propre [crypto-monnaie] à un moment donné.

    Kaushalya Somasundaram, responsable des partenariats et de la stratégie fintech chez HSBC, a ajouté aux commentaires de Jaffrey:

    C'est un très bon pas en avant pour aller vers des projets plus ambitieux tels que les monnaies numériques des banques centrales à l'avenir.

    En septembre 2017, la Banque des règlements internationaux a publié sa revue trimestrielle qui contenait une section intitulée «Cryptomonnaies des banques centrales». C’est ici que la BRI a présenté une illustration intitulée «La fleur de l’argent: une taxonomie de l’argent», qui consistait en un mélange d’argent universellement accessible, de monnaie électronique, d’argent émis par la banque centrale et de transactions entre pairs. Située au milieu de la fleur, se trouvait la pièce de règlement d'utilité, malgré le fait que l'entreprise était relativement peu avancée à l'époque. La revue n'a pas fourni de détails sur la raison pour laquelle USC a été incluse, sauf pour réaffirmer la définition du terme en établissant un lien vers un communiqué de presse publié par UBS en août 2016.

    Néanmoins, le fait que la BRI prenne note de l'USC montre que la technologie était activement envisagée aux plus hauts niveaux de la banque centrale.

    2019

    Alors que le projet USC progresse, JP Morgan a annoncé en février 2019 qu'elle était devenue la première banque américaine à créer et tester une pièce numérique (connue sous le nom de JPM Coin). Caractérisé comme un stablecoin, le JPM Coin est soutenu par la technologie blockchain et fonctionne sur un réseau blockchain autorisé. Pour le moment, il est limité aux «clients institutionnels» uniquement. Comme pour les autres pièces stables, la valeur d'une pièce JPM équivaut à un dollar américain, mais le plan est d'étendre l'utilisation de la pièce au-delà du dollar et d'englober d'autres devises de premier plan dans le monde.

    Loin d'être opposé à la technologie, JP Morgan soutient pleinement les crypto-monnaies, à condition qu'elles soient "correctement contrôlées et réglementées".

    Quelques mois plus tard et les premiers sondages ont commencé à émerger de l'utilitaire Settlement Coin entrant dans une nouvelle phase de développement. En mai, Reuters a rapporté que certaines des plus grandes banques du monde étaient en train d'investir jusqu'à 50 millions de dollars pour 'créer un système numérique utilisant la technologie de la blockchain pour régler les transactions financières'. Une porte-parole de Barclays a confirmé à l'époque que la recherche et la phase de développement de l'USC «touchait à sa fin».

    RépondreSupprimer
  19. Les 50 millions de dollars de fonds constitueraient une nouvelle entité appelée «Fnalité», qui serait chargée de gérer le projet.

    En juin est venue la confirmation de l’évolution de l’USC en «Fnality International». Dans un communiqué de presse ultérieur, les actionnaires fondateurs de Fnality étaient répertoriés comme suit:

    Banco Santander
    BNY Mellon
    Barclays
    Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC)
    Commerzbank
    Crédit Suisse
    ING
    Groupe KBC
    Groupe bancaire Lloyds
    Banque MUFG
    Nasdaq
    Sumitomo Mitsui Banking Corporation
    State Street Corporation
    UBS

    La société britannique Blockchain Clearmatics a été confirmée comme conservant son rôle de partenaire technologique du projet.

    Voici un extrait du communiqué de presse:

    L'objectif de Fnality est désormais de créer et déployer une solution intégrant juridique, réglementaire, opérationnel. et les aspects techniques pour créer un réseau réglementé d'infrastructures distribuées des marchés financiers (dFMI) pour soutenir l'échange mondial de transactions de valeur. Initialement, cinq devises sont concernées: USD, EUR, GBP, JPY et CAD. D'autres devises seront probablement ajoutées en temps voulu.

    USC envisage d'être 100% adossé à une monnaie fiduciaire détenue dans la banque centrale respective avec une convertibilité en monnaie fiduciaire au pair garantie à tout moment.

    Le PDG de Fnality, Rhomaios Ram, a déclaré que le lancement de Fnality était «la réalisation commerciale du projet USC» et que «USC sera un catalyseur pour les marchés symbolisés». S'exprimant quelques mois plus tard, Ram a déclaré que l'un des Les principaux domaines d'intérêt étaient «l'établissement d'une capacité de monnaie numérique dans chaque monnaie». C'est pourquoi la Fnalité s'apprête à ouvrir des comptes auprès de toutes les grandes banques centrales, dans le but d'avoir un compte opérationnel début 2020 et de mettre en place une monnaie numérique d'ici l'été.

    L'importance potentielle de la Fnalité a été illustrée en septembre lorsque des hauts fonctionnaires des autorités publiques se sont réunis à la Banque des règlements internationaux à Bâle, en Suisse. Les «questions réglementaires posées par l'émergence d'initiatives« stablecoin »soutenues par les institutions financières et les grandes entreprises technologiques ont été discutées lors de la« Conférence sur les pièces stables mondiales ».

    Rappelez-vous comment deux ans auparavant, le rapport trimestriel de la BRI incluait «The Money Flower» avec USC dans le cadre du réseau. Désormais en tant que Fnality International, ils ont été invités à faire une présentation animée par le BIS. JP Morgan et la Libra Association ont également fait leurs propres présentations.

    Il s'agissait d'un événement organisé par le Groupe de travail du Groupe des Sept sur les pièces stables, qui était à l'époque présidé par Benoit Coeure. Ayant présidé la commission des paiements et des infrastructures de marché, Coeure est désormais à la tête du pôle d'innovation BIS.

    RépondreSupprimer
  20. La BRI a depuis organisé deux autres conférences sur la monnaie numérique, la première en septembre 2019 - 'Fintech and Digital Currencies' - en collaboration avec le Bureau asiatique de finance et de recherche économique (ABFER) et le Center for Economic Policy Research basé en Grande-Bretagne. Le deuxième a eu lieu en octobre - «Monnaies numériques, banques centrales et blockchain: implications politiques» - et a été coparrainé par l’Oesterreichische Nationalbank (banque centrale d’Autriche) et la Central Bank Research Association (CEBRA).

    Comme je l'ai déjà écrit, les BRI sont au cœur de l'agenda de numérisation de l'argent au détriment des actifs corporels. Nous verrons exactement dans quelle mesure la Fnalité pourrait jouer un rôle important dans cet ordre du jour, dans la deuxième partie de cette série.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/mapping-out-banking-elites-goal-cashless-monetary-system-part-1

    RépondreSupprimer
  21. La mort de la liberté d'expression: Zuckerberg demande aux gouvernements des instructions sur "quel discours devrait être autorisé"


    par Tyler Durden
    Lun., 17/02/2020 - 09:54
    Écrit par Jonathan Turley,


    J'ai écrit pendant des années sur les efforts des pays européens pour étendre leur répression de la liberté d'expression à travers le monde grâce à des restrictions sur les médias sociaux et la parole sur Internet. Il semble que le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ait cédé à ce qui pourrait prouver le glas de la liberté d'expression en Occident.

    Zuckerberg semble implacable en demandant aux gouvernements des règlements stipulant quel discours sera autorisé sur Facebook et d'autres plateformes. C'est la victoire ultime de la France, de l'Allemagne et de l'Angleterre dans leur attaque continue contre la liberté d'expression à travers les lois et la régulation du discours de haine.

    Zuckerberg a déclaré à une assemblée des dirigeants occidentaux samedi à la Conférence de Munich sur la sécurité que:

    «Il devrait y avoir davantage de directives et de réglementations de la part des États sur la base - prenez l'exemple de la publicité politique - quel discours devrait être autorisé ?»

    Il a ajouté:

    "Ou, sur l'équilibre de la liberté d'expression et de certaines choses que les gens appellent l'expression nuisible, où tracez-vous la ligne ?"

    Le problème est que ses commentaires ont été reçus comme acceptant que le gouvernement dicte désormais la gamme de la liberté d'expression. Ce qui manque, c'est la règle de la ligne claire maintenue depuis longtemps par la communauté de la liberté d'expression.

    Comme cela a été tragiquement démontré en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, la régulation de la parole augmente inévitablement avec le temps. Le désir de faire taire ses détracteurs devient insatiable tant pour les gouvernements que pour les individus.

    Zuckerberg fait face à une grande pression, y compris de la part des dirigeants démocrates des États-Unis, pour réguler le discours politique et il semble s'éloigner de la position claire contre une telle réglementation comme principe:

    «Il y a beaucoup de décisions dans ces domaines qui ne sont en réalité que des équilibres entre différentes valeurs sociales. Il s’agit de trouver une réponse que la société estime légitime et qu’elle peut prendre du retard et comprendre que vous avez tracé la ligne ici sur l’équilibre de la liberté d’expression et de la sécurité. Il n'y a pas que la bonne réponse. Les gens ont besoin de se dire: «OK, suffisamment de personnes ont pesé, et c'est pourquoi la réponse devrait être ceci, et nous pouvons y aller.» »

    Au lieu de cela, comme le montre ce qui précède, il accepte le concept fluide de réglementations «équilibrées» qui a toujours précédé l'expansion des codes vocaux et la criminalisation.

    https://www.zerohedge.com/political/death-free-speech-zuckerberg-asks-governments-instructions-what-discourse-should-be

    RépondreSupprimer