Boeing contraint d'acheter des pièces de fusée de Russie pour un nouveau vaisseau spatial Starliner "Made In USA''
par Tyler Durden Lun, 24/02/2020 - 04:15
C'est vraiment une relation amour-haine avec la Russie.
Dès 2014, le Pentagone a admis qu'il "n'avait pas de grande solution" pour réduire sa dépendance à l'égard des moteurs-fusées de fabrication russe.
Les États-Unis ont reçu un nouveau lot de moteurs-fusées russes RD-180 et RD-181 en 2018, malgré le fait que le Trésor américain ait imposé de nouvelles sanctions sévères au pays.
Au moins 40% des pièces d'avion russes en titane ont été vendues à Boeing au cours des dernières années. La Russie a depuis menacé de suspendre les exportations de titane vers les États-Unis.
Nous avons remarqué que si la Russie interdisait les moteurs-fusées et les pièces d'avion en titane aux États-Unis, cela paralyserait Boeing. C'est toujours incroyable après toutes ces années de discussions difficiles entre Washington et Moscou - le Pentagone continue de permettre à Boeing d'exposer des parties critiques de sa chaîne d'approvisionnement à la Russie.
Sputnik News rapporte que le nouveau CST-100 Starliner de Boeing, le programme qui est en développement depuis 2011 pour remplacer la navette spatiale, utilise des pièces de fabrication russe.
Vendredi soir, le compte Twitter de Boeing a répondu à la Joey Roulette de Reuters, qui a demandé si le programme Starliner utilise des pièces russes.
Boeing a répondu: "Vous avez raison, Joey. Et nous respectons ces exigences contractuelles. #Starliner utilise un Power Converter Unit fourni par Zao Orbita à Voronej, en Russie. Il nous permet de transférer de l'énergie de @Space_Station à Starliner lorsqu'il est amarré."
Boeing a tweeté que la pièce est un "composant éprouvé en vol utilisé depuis 20 ans sur @Space_Station".
La révélation de Boeing utilisant une pièce de fabrication russe pour son Starliner "Made in America" est intervenue après que le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos Dmitry Rogozin a déclaré la semaine dernière qu'il était "surpris" lorsqu'il a découvert qu'une entreprise russe fabriquait des pièces pour Boeing.
Le Starliner est un programme de 4,2 milliards de dollars qui remplace la navette spatiale. Il est conçu pour être lancé via des moteurs-fusées russes RD-180 non réutilisables Atlas V.
Boeing est en course avec SpaceX pour développer la prochaine génération de vol capsule qui transportera les astronautes vers la station spatiale.
Le Starliner n'a pas réussi à exécuter une gravure d'insertion d'orbite à temps en décembre, ce qui a entraîné l'échec de la mission vers la station spatiale.
Plus tôt ce mois-ci, le panneau de sécurité de la NASA a révélé que Starliner avait un problème logiciel qui pourrait entraîner une défaillance "catastrophique".
Et il est difficile de croire que la Russie pourrait un jour se réveiller et interdire l'exportation de moteurs-fusées, de titane, et maintenant d'un convertisseur critique vers Boeing, ce qui serait absolument dévastateur pour le programme Starliner "Made in Amerca".
La facture moyenne annuelle d'électricité d'un ménage français est de plus de 800 euros.
Alors qu’il est désormais possible de refuser l’installation du compteur Linky (bien que cela implique des frais), voilà qu’un bug du compteur connecté vient à nouveau lui faire de la mauvaise publicité. Pas de quoi rassurer les plus récalcitrants au passage au compteur électrique de nouvelle génération.
Le suivi de la facture : un outil intéressant, mais…
L’un des avantages de Linky face aux compteurs traditionnels est le suivi de la facture en temps réel. Grâce aux informations transmises directement par le compteur à EDF, il est possible de consulter en temps réel sa consommation et donc sa facture théorique.
C’est une bonne idée : cela permet de voir s’il y a des appareils qui consomment trop ou encore de faire des tests : quel est, par exemple, l’impact du débranchement complet des appareils en veille la nuit sur la consommation électrique ? Car ne l’oublions pas : un téléviseur en veille consomme… Mettre une multiprise avec un interrupteur et tout débrancher le soir peut permettre quelques économies.
Sauf que, parfois, le suivi de la consommation peut causer quelques frayeurs.
Une estimation de facture à plus de 14.000 euros
Baptiste, jeune breton habitant à Quimper, occupe un petit deux pièces de 40 mètres carrés. Pas de quoi avoir une consommation énergétique de plusieurs milliers d’euros par an. Mais, comme le rapporte France Bleu, c’est ce qu’a estimé Linky : sur son application de suivi de consommation la facture affichait, le 21 février 2020, 14.480 euros.
Forcément, Baptiste a appelé son fournisseur qui l’a rassuré : ce serait un bug lié à la mise à jour du compteur. Lors de cette opération, au lieu de ne calculer que la différence entre la dernière facture et sa consommation actuelle, les relevés précédents auraient été pris en compte dans le calcul. En somme, l’estimation de Baptiste calculait la consommation passée comme consommation effectivement réalisée depuis le dernier relevé.
Si EDF a confirmé le bug et s’est excusée, il faudra attendre la facture pour savoir si le bug a bien été réparé…
Comme le font TOUS les hackers: Prélever 10 ou 20 euros par mois (10,71€/19,34€) sur TOUS les comptes en banques, ainsi, COMME LES ESCROCS LINKY, peuvent être retirées des sommes sans que le ou la cliente s'en aperçoive !
VOUS ALLEZ POUVOIR CHOISIR LA DATE DE PRÉLÈVEMENT DE VOS FACTURES
par PAOLO GAROSCIO 24/02/2020
Selon l'UFC-Que Choisir, 25% des consommateurs subissent des frais d'incident chaque année.
Connaissez-vous la date de prélèvement de vos factures ? Le 5, le 10, le 15 du mois ? Non ? C’est normal : chaque entreprise fixe une date pour vous, et c’est rarement le même jour, pour ne pas dire jamais. À moins de n’être passionné par les factures ou la gestion de son compte bancaire, difficile de s’y retrouver. Mais le gouvernement pourrait avoir une solution… ce qui permettrait de réduire les frais bancaires.
Une facture inattendue et vous voilà dans le rouge
Si vous avez des millions sur votre compte courant, cela ne vous inquiète pas. Mais les Français ont plus généralement quelques centaines d’euros sur leur compte… et un couac dans les calculs des dépenses est vite arrivé. Il suffit d’avoir une petite dépense imprévue quelques jours avant la date de prélèvement d’une facture et voilà qu’on se retrouve dans le rouge. Résultat : agios, frais, voire, pour les ménages les moins riches, un prélèvement refusé et des frais d'incident.
Selon RMC, le gouvernement veut résoudre ce problème ce qui permettrait de faire baisser, justement, ces frais bancaires. Il va demander aux grandes entreprises, notamment les opérateurs et les énergéticiens ou encore les assurances, de permettre aux clients de choisir leur date de prélèvement. Ainsi, ils pourront mieux gérer leurs comptes, par exemple en fixant cette date au lendemain de la date de versement des salaires ou en fin de mois… Bref : en sachant quand ils seront prélevés, les Français pourront vérifier d’avoir assez d’argent sur le compte pour éviter le découvert.
Pas d’obligation, mais… un futur argument de vente ?
Pas question pour le gouvernement de forcer les entreprises à mettre en place ce système de choix de date de prélèvement : tout se fera sur la base du volontariat. Selon les informations de RMC, Engie serait déjà disposée à franchir le pas.
Quant aux autres, il faudra voir. Reste que le choix de la date de prélèvement pourrait être un argument de vente de taille, notamment dans le secteur des télécoms où la concurrence est rude. Et il suffit qu’une entreprise d’un secteur se lance pour que les autres suivent. Car les frais bancaires coûtent cher et pénalisent de nombreux ménages, surtout les moins aisés.
CORONAVIRUS: QUEL IMPACT SUR L'ÉCONOMIE MONDIALE ?
par ANTON KUNIN 24/02/2020
La Chine représente aujourd'hui près de 20% du PIB mondial, contre 8% en 2003, l'année où s'était déclarée l'épidémie du SRAS.
Selon les prévisions de Lombard Odier, à cause de l’épidémie du coronavirus Covid-19, au titre de l’année 2020 le PIB chinois devrait passer d’un peu moins de 6% en glissement annuel à tout juste 3,9%.
Covid-2019 : le transport maritime et l’industrie automobile lourdement impactés
Le coronavirus Covid-19 circule depuis moins de deux mois, mais déjà, des impacts sur l’économie (et donc les marchés financiers) se dessinent. Selon les données obtenues par le cabinet Kearney, à l'heure actuelle l'industrie automobile chinoise est toujours à moins de 50% de ses taux de production d'avant virus. Alors que certains fournisseurs de pièces chinois ont repris partiellement leurs activités, tous les principaux fournisseurs automobiles, en particulier à Wuhan, ont reporté cette reprise. Sur la dernière quinzaine, seulement 5.000 véhicules pour particuliers ont été vendus, contre 60.000 sur cette même période en 2019.
De plus, de nombreuses entreprises mondiales souffrent non seulement de problèmes de stocks avec leurs fournisseurs chinois, mais également d'un réseau logistique paralysé. Récemment, plus de 30 navires sur les routes Chine-Méditerranée sont restés à quai, soit une annulation de près de 50% des départs prévus, font remarquer les analystes de Kearney.
Covid-2019 : quid des perspectives du marché actions ?
Dans une note d’analyse publiée le 21 février 2020, BNP Paribas avertit sur l’effondrement probable des secteurs du transport et du tourisme, des « produits de consommation discrétionnaire » (biens durables comme les voitures et biens non essentiels comme l’habillement) ainsi que les biens manufacturés importés de Chine. En revanche, la peur d’une contamination, et donc le choix des consommateurs de passer plus de temps chez eux, sera bénéfique pour les acteurs du e-commerce dans les mois à venir.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas non plus exagérer l’ampleur des dégâts potentiels. Selon Jeroen Blokland, analyste chez Robeco, l’expérience des autres épidémies de la dernière décennie nous montre que la perte d’activité économique est largement récupérée une fois que l’épidémie virale est maîtrisée. Pendant le SRAS, la hausse des ventes au détail en Chine a brièvement été divisée par deux avant de rebondir fortement une fois le virus maîtrisé, jusqu’à annuler quasiment toute la baisse. De plus, avant que Covid-2019 ne fasse son apparition, l’économie mondiale présentait de nombreux signes d’amélioration : l’indice PMI du secteur manufacturier mondial avait atteint 50,4 en janvier 2020, son plus haut niveau depuis avril 2019, tandis que l’indice ISM manufacturier était également repassé au-dessus de 50, après une augmentation bien plus importante que prévu en janvier.
Plus de sept cent mille personnes (700 000 !) meurent chaque année de maladies transmises par les moustiques telles que le paludisme, la dengue, le virus du Nil occidental et la fièvre jaune ! (et seulement 2000 du coran à virus !).
Billet de très mauvaise humeur politique : l’affaire grivoise.
le 24 février 2020
Se faire filmer en train de tromper sa femme avec la « tante poignet », si j’ai bien compris en écoutant Sud-radio sommairement, c’est complètement puéril et indigne d’un ministre. Puis s’indigner, y compris Macron, que la Russie est derrière la démission de cet idiot de ministre, et j’assume le qualificatif que je viens d’écrire, c’est rajouter une couche à cette puérilité totale dans laquelle nage le monde politique français aujourd’hui.
S’agit-il d’un rideau de fumée pour divertir l’attention des citoyens au sujet de la réforme du régime des retraites ou encore de la fermeture scandaleuse de la centrale nucléaire de Fessenheim (soigneusement passée au second plan par les rares médias français en ligne dont je ne lis que les titres chaque jour), ou encore des nouvelles directives de régulation des crédits immobiliers qui sont aussi passées inaperçues et qui vont ruiner en quelques mois seulement un autre secteur économique français, le bâtiment ? Il y a bien d’autres sujets dans lesquels le gouvernement erre lamentablement sans aucune espèce de vision d’avenir.
La France, dans quelques années, même pas une décennie, aura rétrogradé au niveau de la Roumanie ou de la Bulgarie. Paris est envahie par des hordes de rats et de mendiants sans abris et les lits des hôtels sont envahis par des punaises : belle image pour les touristes !
Non seulement le paysage énergétique de la France commence à se dégrader, non seulement le monde agricole s’achemine vers un désastre annoncé, non seulement la dette enfle monstrueusement, l’activité économique s’effondre, et, cerise sur le gâteau Macron remet en cause la force de dissuasion nucléaire de la France, une erreur d’une ampleur incroyable qui reléguera – au mieux – le pays au niveau du Bénin sur la scène politique internationale. Et si de surcroît l’activité touristique s’effondre également à cause des rats qui courent en liberté dans les rues de Paris et à cause des punaises de lit alors le jour où l’Etat français ne sera plus capable de me payer ma retraite je demanderai l’asile économique auprès des autorités japonaises ayant heureusement un de mes enfants qui vit à Tokyo et les dispositions des services de l’immigration japonais sont très claires à ce sujet : ayant un proche de ma famille vivant au Japon je peux bénéficier d’un visa de résident dans ce cas particulier. Et ce jour-là pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pense mais ce seront aussi des millions de Français qui pourraient se retrouver dans la même situation. Comme je l’écrivais il y a peu sur ce blog la France se suicide et la raison en est une totale incompétence de ses dirigeants politiques à commencer par le président lui-même et c’est très préoccupant …
J’ajouterai enfin qu’une prise de position du gouvernement français relative à la promotion des voitures électriques strictement motivée pour des raisons idéologiques teintées de vert a oublié de se pencher sur un point précis : comment ces voitures pourront être rechargées alors que la centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu assurer l’alimentation de plus de 400 000 voitures électriques chaque jour 24/24 heures ? On mesure là l’indigence intellectuelle totale du gouvernement français actuellement au pouvoir.
Pour beaucoup de gens, le niveau de vie des classes moyennes et plus pauvres n’a pas beaucoup augmenté depuis plusieurs décennies, alors que seuls les plus riches auraient vu une amélioration substantielle.
Dans le rapport du Budget Office (CBO) de novembre 2018, il est mentionné que les revenus en dollars constants du premier quintile a augmenté de 101% entre 1979 et 2015, tandis que pour le dernier quintile, ils n’ont augmenté que de 32%. Pour le quintile du milieu (le 3e), les revenus ont aussi augmenté de 32%. On pourrait croire que les plus riches obtiennent une part disproportionnée de la croissance économique, comme l’affirme Thomas Piketty et ses acolytes.
Par contre, ces chiffres ignorent l’effet des taxes et impôts, ainsi que les transferts gouvernementaux (sécurité sociale), tout comme ceux de Thomas Piketty. Lorsque le CBO ajuste les chiffres pour ces éléments, l’augmentation des revenus devient 103%, 46% et 79% respectivement pour les quintiles 1, 3 et 5. On constate donc que même aux États-Unis, les plus pauvres se sont enrichis presqu’autant que les plus riches une fois la fiscalité prise en compte.
Mais ce n’est pas tout. L’autre distorsion est que ces chiffres sont calculés en utilisant l’indice des prix à la consommation (IPC) pour ajuster les revenus pour l’inflation. Cependant, le consensus actuel des économistes est que l’IPC surestime l’inflation de 0.8% à 0.9% (selon l’économiste Michael Boskin de l’université Stanford). Si on corrige les données pour cette distorsion, on obtient une croissance des revenus de 168% pour le premier quintile et 136% pour le dernier quintile.
Il y a quand même une inégalité dans la croissance de ces revenus réels entre les mieux nantis et les plus pauvres. Il est par contre évident que le niveau de vie de ces derniers a considérablement augmenté depuis 50 ans, voire même qu’il a plus que doublé pour les plus pauvres.
D’où provient la distorsion de l’IPC ? La cause est surtout le changement technologique. Même en excluant les vêtements, environ 44% des ventes en ligne ont impliqué des biens qui n’existaient pas l’année précédente. Donc comment faire pour calculer la variation de prix annuelle ? D’autre part, les prix des meubles et de la literie ont chuté de 12% en ligne entre 2014 et 2019, alors qu’ils n’ont chuté que de 2.1% selon l’IPC. La différence est qu’on peut maintenant trouver ces biens facilement en ligne pour moins cher.
D’autre part, plusieurs plateformes comme Netflix et Spotify offrent du contenu illimité qui était jadis vendu à l’unité. Des économistes nommés Byrne & Corrado ont construit un indice de prix ajusté pour la qualité pour les services digitaux. Cet indice qui reflète mieux la réalité montre une baisse de 21% des prix entre 2007 et 2017, alors que l’IPC officiel montre une hausse de 4.5%. Puis, il y a tous ces services qui étaient jadis payants, mais qui sont dorénavant offerts gratuitement. Tous ces changements technologiques font en sorte que l’inflation est surestimée.
Ceci dit, il y a une autre distorsion dans l’IPC: le coût du logement. Le problème est que l’IPC aux États-Unis et au Canada mesure le coût équivalent du loyer (« owner-equivalent rent ») pour ce qui est du coût du logement. Cette mesure implique que les habitants d’une résidence qui en sont propriétaires loue cette résidence à eux-mêmes. Lorsqu’on compare cette mesure aux prix des maisons dans les villes, on constate que l’IPC sous-estime l’inflation d’environ 1% par année. Par contre, cette observation est surtout valable pour les villes, ou les gens ont des revenus supérieurs qui ont plus augmenté que dans les régions rurales, ou les prix des habitations n’ont autant augmenté. Donc, il est peu probable que cette distorsion affecte la dispersion des revenus réels de manière significative.
En Europe, le calcul de l’inflation n’inclue que les loyers pour les appartements locatifs, il n’y a pas de « owner-equivalent rent », chose que Christine Lagarde, qui est dorénavant à la tête de la Banque Centrale Européenne, aimerait changer pour mieux mesurer l’inflation et gérer la politique monétaire. Des études montrent qu’en Europe, ajouter un indice de coût des résidences en plus de mesurer l’inflation des loyers ferait augmenter l’inflation d’environ 0,2% ou 0,3%. Cet effet est nettement insuffisant pour annuler la sous-estimation décrite plus haut.
Article connexe: Les prix des habitations sont gonflés par l’état.
Ainsi, lorsqu’on parle de revenus réels, il faut faire attention à l’indice qu’on utilise pour faire le calcul. Avec tout cela, il est bien difficile de mesurer le véritable pouvoir d’achat et il est bien facile de tomber dans le piège d’affirmer que le niveau de vie n’augmente pas sauf pour les riches…
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Ce graphique du CBO montre l’évolution du coefficient de Gini avant l’impact des impôts et transferts (vert) et après (mauve):
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Ce graphique montre l’évolution des revenus par quintile avant les impôts (gauche) et après les impôts (droite). L’écart entre les riches et les pauvres est bien moindre après impôts.
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Dans ce graphique, on constate qu’aux États-Unis, le système fiscal fédéral est très progressif:
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Le premier graphique ci-bas montre l’évolution de l’inflation des coûts du logement (rouge) comparativement à l’indice des prix des habitations (bleu). On constate que l’IPC sous-estime nettement cette composante de l’inflation.
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Ce graphique montre ce qu’aurait été l’inflation totale si on remplaçait le « owner rent equivalent » dans l’IPC par l’indice des prix des maisons. La différence moyenne est d’environ 1%. Chose à noter par contre est que l’IPC tient aussi compte des taux d’intérêt hypothécaires, qui ont diminué, ce qui atténue l’inflation.
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La ligne bleue montre l’inflation des habitations en Europe. La ligne rouge montre l’inflation traditionnelle et la ligne verte montre l’inflation ajustée pour le coût des logements.
La population des pays riches s’accroit par migration plutôt que par la natalité et les nouveaux arrivants s’installent dans les milieux urbains, où les possibilités d’emplois dans les services sont meilleures. La croissance de l’emploi a été supérieure dans les milieux urbains et les emplois créés sont de meilleure qualité. Cela fait augmenter la demande pour les résidences en milieu urbain.
En même temps, les accès entre les banlieues et la ville sont de plus en plus congestionnés pour ceux qui utilisent la voiture, tandis que dans plusieurs pays les transports en commun sont incapables de prendre le relais. Les coûts des carburants, du péage et des stationnements en ville rendent la voiture trop chère, ce qui pousse les gens à aller habiter en ville.
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Aux États-Unis, l’incitatif fiscal à devenir propriétaire de sa résidence (i.e. une déduction fiscale pour la charge d’intérêt sur l’hypothèque) équivaut à $200 milliards par année (plus de 1% du PIB). Dans beaucoup de pays, l’achat d’une propriété est directement subventionné. Au Canada, les emprunteurs qui n’arrive pas à fournir la mise de fonds de 20% peuvent obtenir une assurance-prêt garantie par le gouvernement. Ces politiques font augmenter la demande pour les résidences.
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La socialisation du marché immobilier résidentiel américain.
L’offre est contrainte
De l’autre côté, la construction de nouvelles habitations en ville est contrainte par diverses politiques. Premièrement, il y a les « Ceintures Vertes » (aka Green Belts), des zones qui ceinturent les villes et dans lesquelles la construction est pratiquement interdite. La ceinture verte de Toronto a fortement contribué à faire augmenter les prix des propriétés dans cette ville.
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Puis, les propriétaires actuel soutiennent des règles qui nuisent au développement pour préserver certains aspects de leur quartier. Ces gens arrivent souvent à avoir beaucoup d’influence au niveau municipal et arrivent à faire bloquer des projets pour préserver une vue, un parc ou simplement éviter une augmentation de la densité.
Il y a aussi le contrôle des loyers, qui en maintenant les loyers trop bas par rapport au marché décourage l’investissement dans les édifices à appartements locatifs, ce qui accentue évidemment les pénuries de logements.
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Le zonage
Selon les experts consultés par The Economist, il existe trois types de systèmes de zonage : discrétionnaire, autocratique et règlementé.
Le premier est surtout présent dans les pays du Commonwealth, les résidents locaux ont beaucoup de poids et peuvent bloquer les projets de développement. C’est aussi ce genre de système qui prévaut dans la région de San Francisco, où la crise du logement est très grave. Les pays qui appliquent ce système ont vu les prix des résidences augmenter beaucoup plus que les autres car l’offre est plus contrainte.
Les pays plus autocratiques arrivent à augmenter l’offre de résidence de manière plus adéquate. En Russie, le nombre d’habitations construite par année a récemment atteint 1 million, alors qu’il n’y en avait que 200,000 il y a 20 ans. Même son de cloche à Singapour, où les autorités peuvent raser un quartier pour reconstruire à plus haute densité sans que les résidents puissent s’objecter. Ce système peut sembler efficace, mais donne trop de pouvoir au gouvernement, qui peut exproprier sans vergogne.
Le troisième système prévaut dans plusieurs pays Européens comme la France et l’Allemagne. Si un projet rencontre une liste de critères préétablie, il est approuvé automatiquement et ce même si les résidents locaux s’y opposent. Ce système fonctionne relativement bien. Depuis les années 1950s, l’Allemagne a construit deux fois plus de résidences que le Royaume-Uni. En Suisse, il se construit deux fois plus de maisons per capita qu’aux États-Unis. En Suisse, les taxes prélevées par les municipalités demeurent sous le contrôle de celle-ci, ce qui lui donne un incitatif à favoriser le développement, alors qu’en Angleterre, des taxes prélevées localement sont acheminées à des paliers supérieurs du gouvernement. Résultat : les prix des maisons ont moins augmenté en Suisse depuis 100 ans que dans tous les autres pays riches.
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Les conséquences
Les mauvaises politiques affectant l’offre et la demande d’habitations ont des effets pervers sur l’économie et la société. Les plus évidents sont certainement les pénuries de logements et l’itinérance, que les gouvernements tentent de contrer à coup de contrôle des loyers, de logements sociaux et de subventions.
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D’autre part, lorsque les prix des résidences augmentent, les gens utilisent la plus-value de leur maison pour emprunter sous la forme de lignes de crédit adossées à l’immobilier, ce qui leur permet de consommer et investir davantage, ce qui fait mousser le PIB. Pour d’autres, le simple fait de financer 80% du prix d’une résidence dispendieuse par de la dette résulte en un niveau d’endettement très élevé. Le résultat est que l’on constate une hausse marquée de l’endettement des ménage, ce qui les place dans une situation financière précaire et favorise l’instabilité du système économique.
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La valeur des résidences est supérieure à celle de toutes les actions cotées en bourse !
L’autre conséquences est une hausse des inégalités. Des économistes ont démontré que la grande majorité de la hausse des inégalités de richesse décriée par Piketty et al. est causée par les prix des résidences et des terrains et des revenus explicites et implicites qui en sont dérivés.
Puis, une hausse fulgurante des prix des habitations en milieux urbains a comme impact de diminuer la mobilité entre les villes, ce qui diminue l’efficience économique et nuit à la productivité. Les gens peuvent plus difficilement migrer vers les villes où la demande de main d’œuvre est plus forte ou dans les régions où leurs compétences sont les plus en demande.
Lorsque le coût des habitations augmentent fortement dans une ville, les travailleurs obtiennent généralement des salaires plus élevés, qui sont refilés aux consommateurs sous la forme de prix plus élevés lorsque c’est possible, faisant gonfler les prix à la consommation pour tous, ou lorsque les augmentations de prix ne sont pas possibles, ces entreprises deviennent moins concurrentielles et perdent des parts de marché aux mains d’entreprises qui produisent dans des villes moins dispendieuses ou encore dans d’autres pays. Un marché résidentiel trop échaudé a donc des effets très pernicieux sur la société et l’économie.
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Les solutions
La première solution consiste à réduire les contraintes de zonages et à adopter un système qui ne permet pas l’obstruction des résidents actuels sur des bases de NIMBY (aka « not in my back yard »). En second lieu, il ne faudrait plus subventionner la propriété d’une quelconque façon, de manière à ne pas distordre le marché.
Troisièmement, les gouvernements devraient remplacer les taxes et impôts pour des taxes sur les terrains. Plusieurs économistes libéraux considèrent que les taxes sur les terrains sont les moins pires taxes, incluant Ricardo, Smith, Mill et Friedman. Contrairement à un impôt sur le revenu, une taxe sur la terre ne décourage pas le travail. Elle ne décourage pas l’investissement comme les taxes sur les profits et elle n’est pas régressive comme les taxes de vente.
Elle décourage aussi l’achat de terrains pour spéculer plutôt que pour une utilisation productive. Ces taxes permettraient de réduire les rentes économiques engendrées par les terrains et de les redistribuer à ceux qui n’ont pas eu la chance de devenir propriétaire foncier.
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Une telle taxe donnerait au gouvernement un incitatif à investir dans les infrastructures, puisque cela ferait augmenter les valeurs foncières et, par conséquents, les revenus de taxation, ainsi qu’à favoriser des règles de zonage moins restrictives pour les mêmes raisons. En quelque sorte, les investissements du gouvernement seraient auto-financés auprès de ceux qui en bénéficient le plus, plutôt que d’être dépendants des impôts sur l’ensemble de la société. Les taxes foncières levées par les municipalités incluent une taxe sur le terrain, mais elles ont comme impact de décourager l’investissement sur la propriété et le bâtiment et sont trop basses pour décourager la spéculation.
En bref, une libéralisation de l’immobilier résidentiel serait souhaitable avant que les conséquences des politiques actuelles ne deviennent désastreuses…
Procès Assange: «Ce sont la liberté de la presse, la liberté d'expression et le droit de savoir qui sont en jeu»
15:36 24.02.2020
Alors que la justice britannique se penche sur la demande d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis où il risque jusqu’à 175 ans de prison, essentiellement pour violation de l’Espionage Act, des soutiens du fondateur de WikiLeaks manifestent en face de la prison de Belmarsh. Sputnik s’est entretenu avec certains d’entre eux.
Julian Assange a comparu lundi 24 février devant la Woolwich Crown Court, à proximité de la prison de haute sécurité de Belmarsh, où il est détenu, dans le cadre du procès au cours duquel la justice britannique doit établir si la requête d’extradition américaine respecte un certain nombre de critères légaux, et notamment si elle n’est pas disproportionnée ou incompatible avec les droits de l’Homme. Pendant ce temps, des gens manifestent en soutien au lanceur d’alerte.
«Nous voulons envoyer un message au monde entier pour dire que nous sommes ici pour soutenir Julian Assange, pour lui donner de la force, car il est très affaibli après plusieurs mois d’isolement. […] On veut donc lui donner beaucoup de force parce qu'il en a besoin et on veut faire pression, une pression médiatique sur la justice et les politiques, pour qu'ils ne l'extradent pas et pour qu’ils le laissent en liberté parce qu'il n'a commis aucun crime. Il est innocent. Il a révélé des crimes […] et les personnes qui ont commis ces crimes devraient être en prison, pas lui», a déclaré à Sputnik un manifestant se voulant un porte-parole des Gilets jaunes. Un autre soutien de Julian Assange, un certain Joe Morrison, s’est joint à la conversation:
«Il y a eu toutes sortes de désinformations et, je suppose, qu’il y a carrément des mensonges sur toute cette situation, sur Assange lui-même. Je me suis impliqué parce que j'ai réalisé que WikiLeaks avait exposé le fonctionnement interne de l'impérialisme et j'ai bien pensé, qu’il était temps d’intervenir.»
Risque d’un «précédent très dangereux»
Et d’ajouter que si Julian Assange et son équipe d’avocats ne gagnaient pas, cela pourrait «créer un précédent très dangereux».
«Ce sont la liberté de la presse, la liberté d'expression et le droit de savoir qui sont en jeu, le droit de connaître le monde qui nous entoure. Parce que comment pouvons-nous prendre des décisions sans ce genre de connaissances? Nous devons savoir dans quel monde nous vivons. Nous devons savoir ce que font nos gouvernements en nos noms, afin de pouvoir dire: "non, nous ne voulons pas cela, nous ne voulons pas ce genre de monde"», a expliqué l’homme. Le fondateur de WikiLeaks n’est toujours pas au bout de ses épreuves
Réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a été interpellé en avril dernier par la police britannique avant être condamné le 1er mai à 11,5 mois de prison pour violation des conditions de sa libération conditionnelle.
Suite à son arrestation, Julian Assange a été envoyé à la prison de Belmarsh. Après avoir vu son fils le 8 novembre, le père de Julian Assange a déclaré qu’il «risquait de mourir en prison». Fin novembre, plus de 60 médecins ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils se disent préoccupés par la détérioration de la santé de Julian Assange.
Le monde est devenu méconnaissable en moins d'une décennie
par Tyler Durden Lun, 24/02/2020 - 18:38 Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,
En 1520, il y a exactement 500 ans, un savant allemand du nom de Johan Schoner a réalisé une carte du monde qui était largement considérée comme la compréhension la plus avancée de la géographie par l’humanité à cette époque.
Pour nous, la carte de Schoner est assez amusante.
Il n'y a pratiquement pas de continent américain. Au lieu de cela, il a dessiné des taches amorphes pour marquer le Brésil et les «Antilles». Et il y a une étendue d'eau très étroite où l'océan Pacifique est censé être, séparant le Brésil et l'Inde.
Évidemment, nous savons que c'est totalement faux. Mais c'était la meilleure compréhension du monde par la science en 1520.
Puis, en 1529, un Vénitien du nom de Giovanni Ramusio a créé une carte mise à jour basée sur les diverses explorations et découvertes tout au long des années 1520.
La carte de Ramusio montre la côte est de l'Amérique du Nord et du Sud, de Terre-Neuve à la pointe de l'Argentine, et la côte ouest du Pérou au Mexique, avec une précision et une exactitude incroyables.
Même selon les normes actuelles, la carte de Ramusio semble correcte. Vous pouvez voir les contours de la Floride et de la Caroline du Nord, la proéminence du Brésil, du golfe du Mexique, etc. presque au même niveau qu'une carte moderne en 2020.
La différence entre les deux cartes est extraordinaire. En moins d’une décennie, la connaissance du monde par l’humanité est passée d’une mentalité presque «d’âge sombre» à celle de notre monde moderne.
Leur monde est littéralement devenu méconnaissable en moins d'une décennie.
Et cette nouvelle compréhension scientifique a inauguré une nouvelle ère de commerce et de richesse qui n'avait jamais été vue auparavant.
C'est étonnant quand on y pense - à quelle vitesse le monde peut changer radicalement… parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Nous avons vu de nombreux exemples au cours de notre vie.
En 1995, presque personne n'avait entendu parler d'Internet. En 2005, il est devenu si omniprésent que nous ne pourrions pas imaginer nos vies sans lui.
En 2000, presque personne n'avait de téléphone portable. En 2010, presque tout le monde en avait un.
Au début de 2007, personne n'avait jamais vu de téléphone intelligent à écran tactile - Steve Jobs dévoilerait le tout premier iPhone en janvier de la même année.
Et en moins d'une décennie, notre espèce entière est devenue complètement zombifiée, balayant et faisant défiler nos vies pendant que nous marchons, mangeons et conduisons sans jamais lever les yeux.
Tout comme les cartes du monde des années 1520, chacune de ces tendances représente un changement radical dans notre façon de vivre, de travailler et de dialoguer.
Nous en vivons une autre en ce moment ... une tendance sociale puissante et dangereuse qui est alimentée par la colère et l'ignorance.
Pensez-y: il y a 5 ans à cette époque, les choses semblaient encore assez normales.
Il y avait toujours des querelles politiques et des conflits idéologiques ... mais le discours était assez civil. Personne n'a plaidé pour la violence ou appelé quelqu'un d'autre raciste simplement pour avoir une opinion différente.
Puis tout d'un coup, fin 2015, les gens ont commencé à devenir complètement décollés.
Au début, la folie était isolée - universités ultra-libérales, poches de médias sociaux. Nous avons vu des étudiants crybully en Californie et sur la côte est bloquer physiquement certains haut-parleurs de mettre les pieds sur le campus - toute personne dont ils trouvaient les opinions «offensantes».
Comme la plupart des mouvements, celui-ci a commencé lentement… mais s'est rapidement accéléré.
Soudain, il est devenu acceptable de s'attendre à ce que tout le monde se conforme à vos sensibilités pleurnichards.
Des termes comme «espace sûr» sont entrés dans le lexique et «guerriers de la justice sociale» ont commencé à exiger que nous évitions d'utiliser certains mots et pronoms de tous les jours pour nous assurer que personne ne serait offensé.
Dans le même temps, les socialistes sont sortis de leur cachette et sont rapidement devenus courants. Certains des politiciens les plus populaires au monde sont maintenant des socialistes porteurs de cartes.
Bernie Sanders est maintenant le principal candidat d'un grand parti pour devenir président des États-Unis. Et un certain nombre de sondages récents (CBS / YouGov) montrent que Sanders a remporté les élections nationales en novembre.
Ces gens méprisent la richesse. Ils détestent le profit. Ils se méfient de la propriété privée. Ils croient que de nombreuses industries privées devraient être détenues et contrôlées par le gouvernement.
Cinq ans après le début, ces mouvements - sociaux, économiques, etc. ont tous fusionné… et sont devenus violents.
Des voyous errent maintenant dans les rues des grandes villes, agressant physiquement quiconque qu'ils jugent ennemi de leur mouvement.
Il est ironique que ces criminels s’appellent eux-mêmes «antifascistes» ou «antifa» étant donné la similitude de leurs tactiques avec les «chemises brunes» d’Hitler dans l’Allemagne des années 1920.
Lors d’une récente manifestation en Californie, un politicien conservateur a été menacé par un voyou antifa qui a dit: «Je veux juste que tu meures» et «Tu es raciste… je peux le dire en te regardant».
Pendant ce temps, les manifestants brandissaient des pancartes du type «On ne peut pas avoir le capitalisme sans racisme!»
Ceci est maintenant considéré comme une pensée dominante acceptable - et pas seulement au Pays du Libre. C'est partout dans le monde.
Cette tendance est une force majeure, comme un train de marchandises emballé. Et chaque jour, ils sont plus enhardis, donc ça prend de la vitesse.
On pourrait simplement espérer que tout cela disparaît… que, un jour, bientôt, les gens reprennent leurs esprits et la raison est rétablie.
Mais comme nous le disions dans l'armée, l'espoir n'est pas une ligne de conduite. Et étant donné une vision plus large de l'histoire, il est peu probable que cette tendance se calme dans cette bonne nuit. En fait, il est beaucoup plus susceptible d'accélérer.
Et tout comme les autres grandes tendances, celle-ci est également destinée à transformer fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de faire des affaires.
Pensez-y - ce mouvement, qui se renforce de jour en jour, veut saisir la propriété privée, nationaliser des industries entières, hausser les impôts à des niveaux vertigineux, mettre le Trésor en faillite avec des droits inabordables, étiqueter tous les hommes blancs comme «racistes» et physiquement attaquer les dissidents intellectuels.
Il est juste de dire que cela pourrait avoir un certain impact.
N'oubliez jamais que nous parlons de personnes irrationnelles et sujettes à la violence.
Donc, si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous encourage à commencer à penser à un plan B.
Et pour continuer à apprendre comment vous assurer de prospérer, peu importe ce qui se passera ensuite dans le monde, je vous encourage à télécharger notre guide Perfect Plan B gratuit.
Après la trisomique Gretamoilescouilles voici qu'arrive l''opposition' avec une autre attardée mentale qui s'appelle Naomicheenavant ! Elle se dit contre l'autre handicapée mais prévoit et soutient la fin du monde dans 12 ans !
Çà c'est du copié-collé de ce qui se passe tous les jours en politique où des copains-comme-cochons représentant 'la majorité' ou la minorité s'invectivent en direct alors que ce sont deux criminels qui soutiennent la dictature ! Une preuve ? Demandez à quelqu'un qui se dit être de l''opposition' si elle est pour la Démocratie ! Elle vous dira qu'elle est contre car c'est le contraire de la république. La France ne sera jamais la Suisse ! Et ces ordures qui parlent tous les jours dans les merdias se disent de représenter la France !!
Le monde avance vite. Il y a de plus en plus de machines, ordinateurs et robots qui travaillent gratos 24/24 h et 7/7 j. C'est pourquoi sont nés de nouveaux riches (Gates, Bezos, Ma, etc) qui font vaciller le monde de dictateurs. C'est pourquoi les criminels au pouvoir (après le contrôle de l'or et de son FAUX marché) tentent de supprimer l'argent en espèces pour remplacer l'argent en espèces par de l'argent électrique. Après quoi il suffit de couper l'électricité et tout le monde est pauvre !
Les répondants à un article de CNN sur "l'attaque des abeilles africanisées" se plaignent de racisme
par Tyler Durden Lun, 24/02/2020 - 15:35 Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,
Les répondants à un article de CNN sur un essaim d'abeilles africanisées qui ont attaqué un groupe de pompiers et de policiers se sont plaints que l'utilisation du terme «abeilles africanisées» était raciste.
Oui vraiment.
L'abeille à miel africanisée est également connue sous le nom de «abeille tueuse», mais l'ancien nom est scientifiquement exact.
L'abeille a été introduite au Brésil en 1956 mais s'est ensuite propagée dans toute l'Amérique du Nord. Les abeilles mellifères africanisées peuvent chasser des personnes sur un quart de mile et ont tué environ 1 000 humains.
«Un groupe de pompiers et de policiers qui répondaient à une piqûre d'abeille ont été attaqués par un essaim de près de 40 000 abeilles africanisées. Trois des premiers intervenants ont été transportés d'urgence à l'hôpital, tandis que les autres ont rapidement fermé le bloc », a tweeté CNN.
Les personnes réveillées ont rapidement été en alerte pour affirmer que l'utilisation du terme «abeilles africanisées» était une insulte raciale contre les Noirs.
«Nous sommes en 2020 et les médias utilisent encore« africanisé »», a écrit l'un d'eux.
«L'utilisation du mot« africanisé »perpétue les préjugés contre les Africains et les personnes de couleur. Veuillez arrêter », a ajouté un autre.
"Certains ne pensent peut-être pas que c'est un gros problème, mais il s'agit d'un exemple de micro-agression qui conduit à un biais implicite", a déclaré un autre.
"Un peu raciste appelant les abeilles dangereuses en colère Abeilles africaines ..." a affirmé un autre intimé.
En fait, le fil entier était plein de gens en colère contre CNN pour avoir utilisé le terme scientifique officiel pour les abeilles.
La prochaine fois qu'une panthère noire va tuer quelqu'un dans un zoo ou qu'un éléphant d'Afrique se précipite dans un village, attendez-vous à ce que de nombreuses personnes sur Twitter soient à l'affût du racisme.
Comment redonner de la liberté aux agriculteurs ? (3)
Rares sont les secteurs qui sont autant réglementés et contrôlés que l’agriculture. Découvrez en 8 épisodes comment redonner de la liberté aux agriculteurs.
Par Laurent Pahpy. Un article de l’Iref-Europe 25 FÉVRIER 2020
Retrouvez les premières parties de cet article ici et ici.
UN MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE OBSOLÈTE QUI SURADMINISTRE
Rares sont les secteurs qui sont autant réglementés et contrôlés que l’agriculture. Son ministère, et la myriade d’organismes publics et parapublics subventionnés et/ou directement sous sa tutelle, ne laissent qu’une marge de manœuvre très limitée aux exploitants.
L’État et l’UE, via l’Organisation commune du marché (OCM) de sa Politique agricole commune (PAC), contrôlent, règlementent et subventionnent toutes les activités économiques associées à l’agriculture : la vente de terres, le droit de cultiver, la manière de produire, la quantité et la qualité des productions. Dans certains cas, les cahiers des charges des appellations ou des labels d’État imposent des contraintes supplémentaires.
Bien que l’agriculture soit devenue une des compétences partagées avec l’UE depuis le traité de Rome de 1957, le ministère de l’Agriculture n’a pas disparu. Le nombre de fonctionnaires y reste considérable alors que la population agricole a fortement baissé.
On en dénombre plus de 16 000 en France, hors recherche et formation, à comparer avec les 900 fonctionnaires au ministère fédéral de l’Agriculture allemand. En prenant en compte les agences administratives (ANSES, ASP, FranceAgriMer, INAO, SAFER) on obtient un ordre de grandeur d’environ un fonctionnaire pour vingt exploitations.
LE CONTRÔLE DES ACTIVITÉS
L’ensemble de cette technostructure est organisé pour planifier et contrôler les activités des agriculteurs, et notamment les volumes et la qualité des productions.
Les quantités des productions agricoles peuvent être légalement limitées et contrôlées par différentes politiques publiques européennes, nationales et/ou corporatistes.
Un de nos récents rapports a analysé ces politiques dans le secteur du vin. Cette étude montre comment l’Organisation commune du marché (OCM) de la viti-viniculture a limité artificiellement l’offre avec la mise en place de droits de plantation et des campagnes d’arrachage ou de distillation subventionnées sous la pression de certains lobbies français afin de maintenir leurs rentes et des prix élevés.
Ce contrôle de l’offre persiste aujourd’hui au travers des autorisations de plantation. Cette politique est encore partiellement appliquée à d’autres secteurs comme le lait et le sucre malgré l’assouplissement des restrictions avec la fin des quotas laitiers depuis 2015 et des quotas sur le sucre en 2017.
La loi encadre très précisément les relations entre agriculteurs et acheteurs avec des contrats-types pour de nombreuses productions.
La qualité des productions agricoles est elle aussi strictement réglementée par l’UE et l’État. Dans ce même rapport sur la viticulture, nous avons montré comment des pratiques culturales et œnologiques ont été imposées dans toute l’Europe grâce au lobbyisme parfois violent exercé par les syndicats de viticulteurs (blocage physique des importations aux frontières et dans les ports).
La définition de la qualité des produits passe aussi par le système de certification monopolistique régi par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).
Les Indications et les Appellations géographiques contrôlées ou protégées (IGP/AOC) permettent à des corporations de producteurs d’établir des monopoles intellectuels limitant la concurrence et l’innovation sur un territoire donné (voir rapport de l’IREF).
D’autres réglementations sont établies pour des raisons prétendument sanitaires, sociales, éthiques, environnementales ou concurrentielles. Un rapport du Sénat concède que les agriculteurs sont « au bord d’une overdose normative » qui nuit à leur compétitivité.
LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Les droits français et européen reposent sur une réglementation précautionniste de l’ensemble des activités agricoles plutôt que sur le principe de responsabilité individuelle.
Selon cette vision du droit, il est préférable de faire confiance à des représentants politiques et à des technocrates édictant a priori des restrictions plutôt qu’à la liberté contractuelle, la concurrence normative et la responsabilité civile et pénale des agriculteurs pour établir les normes qui régissent les relations entre tous les acteurs de la filière (producteurs, distributeurs, fournisseurs, consommateurs …).
Les réglementations sur l’épandage des produits phytopharmaceutiques (interdite lorsque le vent est supérieur à 19 km/h) et la taille des cages des poules sont non seulement des contraintes pour l’exploitant, mais elles impliquent des formalités et de très nombreux contrôles extrêmement coûteux pour le contribuable.
Un rapport public du Sénat dénombre jusqu’à dix acteurs différents pouvant exercer leurs contrôles : l’agence de services et de paiements (ASP), FranceAgriMer, l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la direction départementale des territoires (DDT), la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et la mutualité sociale agricole (MSA).
Il faudrait ajouter à cela les déclarations aux douanes, les contrôles fiscaux et ceux de certaines interprofessions. Ce rapport reconnaît le poids des contraintes associées aux normes publiques :
"La réglementation est perçue [par les agriculteurs] comme changeant sans arrêt, ce qui, sans être une caractéristique générale, n’est pas faux dans certains domaines. L’agriculteur, même normalement informé, redoute, malgré toute l’attention qu’il peut porter au sujet, d’être pris en défaut, car il craint que sa connaissance du sujet en contrôle ne soit pas bien à jour."
Selon le rapport du Sénat, certains agriculteurs renoncent à assurer l’entretien des cours d’eau qu’ils réalisaient pourtant depuis des générations tant les formalités administratives sont devenues complexes.
Un sondage estime que les agriculteurs passent en moyenne près de 9 heures par semaine à traiter leurs démarches administratives pour 57 heures de travail hebdomadaires.
Ces réglementations peuvent aussi servir des intérêts politiques au détriment du secteur agricole. Le récent débat public concernant le glyphosate démontre que certains politiciens peuvent utiliser la réglementation pour satisfaire des pressions électoralistes et les lobbies de l’agriculture dite biologique au mépris de la science et de l’État de droit.
"L’UE, l’État français et notamment son ministère de l’Agriculture ont acquis un pouvoir démesuré sur les agriculteurs. L’analyse historique et politique des réglementations montre que ces dernières sont trop souvent le fruit de pressions syndicales, corporatistes ou électoralistes qui nuisent à la compétitivité du secteur tout en déresponsabilisant et infantilisant les producteurs. Au vu des compétences européennes et de l’évolution du poids de l’agriculture dans l’économie, l’UE et l’État devraient réduire significativement leurs périmètres d’intervention dans ce secteur et se limiter aux services administratifs propres à toute activité économique. Cela implique une réduction significative de la taille du MAAF, voire sa suppression à moyen terme."
Il est indispensable de repenser la création de normes en responsabilisant l’agriculteur tout en réduisant la réglementation. Il serait pertinent d’adopter la politique consistant à supprimer préalablement deux ou trois réglementations existantes pour toute nouvelle réglementation décidée par l’UE ou l’État. Le droit coutumier, la responsabilité civile et pénale et la concurrence normative ne devraient pas être négligés pour allier compétitivité et gestion des nuisances environnementales associées à l’agriculture.
Afin de compléter l’analyse de l’interventionnisme public dans l’agriculture, nous analysons en détail ses diverses subventions en partie 4, le contrôle des structures et de la transmission en partie 5 ainsi que certains organismes parapublics en partie 6 (chambres d’agriculture), 7 (interprofessions) et 8 (MSA).
A savoir qu'il devrait y avoir PLUSIEURS ministères de l'agriculture. Il y a le lait, les céréales, la viande d'élevage, les poissons (et la pêche), les forêts, la vignes, les arbres fruitiers, les maraichers et les serres.
Pour augmenter les recettes fiscales, il faut faire baisser les impôts !
Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.
Par Philippe Lacoude. 24 FÉVRIER 2020
Larry Tesler, l’inventeur du copier-coller lorsqu’il travaillait au Palo Alto Research Center chez Xerox, nous a quittés cette semaine.
Pour célébrer son héros, toute la presse française, de la gauche à la gauche – Le Monde avec l’AFP, La Croix avec l’AFP, Le Point avec l’AFP, Le Parisien avec l’AFP –, lui rend un merveilleux hommage bien mérité en faisant un copiercoller une reprise d’une belle dépêche de l’Etat l’AFP sur la fraude fiscale.
Nous y apprenons que le fisc a récupéré 9 milliards d’euros en 2019 – une hausse de 16,3 % par rapport à 2018, soit un milliard et demi d’euros supplémentaires – grâce à un « arsenal législatif renforcé et des transactions fiscales exceptionnelles ». Ou pas si exceptionnelles que ça…
PRESSÉS COMME DES CITRONS
Cela est naturellement présenté comme une immense victoire sur les affreux capitalistes qui avaient échappé aux fricophages de Bercy. Le Premier ministre – du haut d’une superbe tribune placardée « Lutte contre la fraude et renforcement du civisme fiscal » – a pris ses airs les plus inspirés pour déclarer à la ministre de la « Justice », évidemment présente – que « 9 milliards d’euros, c’est l’équivalent, madame la Garde des Sceaux, du budget du ministère de la Justice, c’est même un peu plus que le budget du ministère de la Justice, absolument. »
Elle est contente. Elle ne le savait probablement pas.
Eh, oui, madame Michu, sans ces 9 milliards « gagnés » de haute lutte contre les C?a?h?u?z?a?c? ? Google et les L’Oréal de ce pays, eh bien cette belle fonction régalienne n’aurait eu aucun budget. Pas un sou pour faire fonctionner cette merveilleuse machine que le monde entier nous envie. Les criminels se promèneraient libres ! Enfin, disons, un nombre encore plus grand d’entre eux !
Là, heureusement, on a mis le paquet et Google a été pris la main dans la « cookie jar » comme on dit dans la Silicon Valley et versera 500 millions d’euros. De son côté, L’Oréal déboursera 320 millions.
Ces sous serviront à payer tous ces beaux projets en attente qu’on ne pouvait assurément pas réaliser avec les si frugaux 56 % de dépenses publiques en pourcentage du PIB !
CAP SUR LES 10 MILLIARDS
La France et Bercy ont mis fin à cette baisse tendancielle de la lutte contre la fraude fiscale amorcée en 2015. Cette année-là, le contrôle fiscal avait rapporté 9,6 milliards d’euros, avant de sombrer dans l’oubli. Il était temps de relancer les célèbres efforts de Jérôme Cahuzac, sinistre délégué au Budget, en 2012-2013 !
C’est une bonne chose mais nous sommes si près de 10 milliards et il y a tellement de riches sociétés du numérique – Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook – qui n’ont pas encore payé d’amendes pénales arbitraires que nous devons garder le cap !
Surtout qu’en 2020, le projet d’exploitation des données publiques des particuliers sur les réseaux sociaux va enfin démarrer après que la CNIL lui a mis des bâtons dans les roues. La dénonciation – qui a si bien marché en France à d’autres époques – va aussi connaître un renouveau grâce au déplafonnement des indemnisations attribuées aux aviseurs fiscaux qui dénoncent des faits de fraude. Bref, en 2019, nous n’étions qu’à un milliard d’euros du bonheur.
TOUJOURS PLUS DE FRAUDEURS
À entendre nos ministres jacasser, nous aurions l’impression que la France est un grand pays de fraudeurs. Il est certainement de notoriété publique que Claude Guéant n’a retiré que 800 euros de son compte en banque en huit ans ou que Jérôme Cahuzac n’a pas de compte en Suisse (puisqu’il était à Singapour !) ou que Dominique Perben part en vacances en Suisse, pays de l’horlogerie, et revient avec 15 000 euros en liquide pour acheter une montre en France !
N’oublions pas le député Thomas Thévenoud, devenu Secrétaire d’État pour neuf jours, qui souffrait de « phobie administrative » – ce fléau libertarien moderne – qui l’empêchait de payer son kinésithérapeute, ses PV, ses factures EDF, la cantine de ses enfants et, surtout, de faire ses déclarations fiscales sur nos magnifiques Cerfa 2042.
Mais comme je l’ai montré dans un billet précédent, la France n’a pas plus de fraudeurs que l’Allemagne ou la Finlande. Elle est même plutôt bien placée sur ce sujet. Malgré la pression fiscale délirante qui y règne – et qui la place parmi les cinq pires pays de la planète selon le classement de la Heritage Foundation sur ce sujet particulier –, les Français fraudent assez peu. Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.
Pourquoi frauder sur des taux bas comme à Hong Kong ou Singapour ? Le contribuable y a tout à perdre et très peu à gagner tandis que les contribuables français ont une énorme incitation à le faire. En France, avoir un petit bout d’activité sur le marché noir, c’est toujours ça en moins d’URSSAF, de TVA, d’IS, d’IR, de CSG, de CRDS, etc.
La seule et unique raison pour laquelle les Français fraudent peu est donc simple : l’État fiscal y est omniprésent et s’assoit complètement sur le droit à la vie privée quand les recettes du Léviathan sont en jeu !
DES SOUS POUR QUOI FAIRE ?
Peut-on se réjouir de voir augmenter les amendes fiscales d’un milliard et demi d’euros par rapport à l’année précédente ? La réponse serait évidemment positive si l’État avait vraiment besoin d’argent.
Mais voilà, dans les faits, il gaspille tellement de pognon que le meilleur moyen de trouver des fonds serait bien évidemment de réduire le nombre de fonctionnaires. Si la France avait le même nombre de fonctionnaires (rapporté à la population) que l’Allemagne – pays où pratiquement tous les services publics fonctionnent aussi bien sinon mieux qu’en France – l’État et le reste du millefeuille (régions, départements, agglomérations, municipalités) emploieraient 1 000 000 de fonctionnaires en moins.
Si l’État en est vraiment à un milliard et demi d’euros près, pourquoi ne pas revenir aux dépenses d’une époque pas si lointaine où tout y fonctionnait aussi bien ? Disons l’an 2000, pour faire rond ? En l’an 2000, l’État ne dilapidait que 51,7 % du PIB. Revenir à ce pourcentage, c’est économiser 99 milliards d’euros pour la seule année 2019.
Les Français de 2019 sont-ils vraiment bénéficiaires d’un bonheur additionnel dérivé de ces 99 milliards d’euros de dépenses étatiques supplémentaires par rapport à l’an 2000 ? Les Suisses sont-ils malheureux de leur excédent budgétaire 10 fois supérieur aux prévisions ? Les Allemands manquent-ils de services publics et de fonctionnaires à cause de leur excédent budgétaire de 48 milliards d’euros ? Bien sûr que non !
BAISSER LES IMPÔTS
L’impôt est à l’origine de maux économiques parce qu’il réduit l’activité humaine en tuant l’échange. Plus son niveau s’élève, moins les individus produisent, moins le niveau de vie réel s’accroît et plus l’assiette fiscale est faible relativement à ce qu’elle serait s’il n’existait pas : lorsque celle-ci tombe en deçà d’un certain niveau, l’impôt tue l’impôt.
L’éternelle poursuite de la supposée fraude fiscale a ses limites. D’abord, parce qu’elle est faible relativement parlant. Ensuite, parce que compte-tenu de la forte incitation à frauder, il ne sera jamais possible de tomber à un niveau de fraude aussi faible qu’en Suisse ou qu’aux États-Unis même au prix d’un complet mépris des libertés publiques et du droit à la vie privée.
Si nous assistons à des baisses de recettes fiscales à la suite d’augmentation générale des prélèvements obligatoires, ce n’est pas dû à la fraude fiscale ! La politique économique française n’est qu’un éternel recommencement que l’on s’évertue à maquiller en « changement » : on constate un « trou » dans un « budget », on augmente un impôt, on réduit l’activité économique, on constate un manque de recettes fiscales, on se trouve avec un nouveau trou à colmater. On perpétue ce cycle infernal. Il serait grand temps d’inverser ceci et d’essayer une astuce originale : la baisse de l’impôt et des dépenses !
DES EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES
Après tout, d’autres l’ont tenté. Toute l’histoire fiscale prouve que les baisses des taux élevés d’imposition, parce qu’elles restaurent la liberté de produire, entraînent des hausses de recettes fiscales. Or la France est précisément dans une configuration de taux très élevés.
Le mouvement de baisse de l’impôt fut mondial dans les années 1980. Même des gouvernements travaillistes ont fini par comprendre l’immense avantage de la décrue fiscale, comme en 1991 en Nouvelle Zélande et en 1988 en Autriche. Dans ce pays, une baisse de moins de 20 % du taux marginal d’imposition sur les revenus avait produit une hausse de 65 % des recettes perçues sur les revenus de plus de 700 000 schillings.
Ce phénomène s’était déjà produit en Grande Bretagne sous le gouvernement de Margaret Thatcher et aux États-Unis sous l’administration du président Reagan. De même, en 1962, lorsque le président Kennedy décida une baisse de 21 % du taux marginal de l’impôt sur le revenu, de 91 % à 70 %, l’assiette fiscale des revenus de plus de cent mille dollars doubla.
L’expérience de décrue fiscale la plus probante que l’on connaisse est la baisse de 77 à 24 % du taux marginal d’imposition initiée par le secrétaire au Trésor Andrew Mellon dans les années 1920 aux États-Unis, et qui s’est traduite, en seulement quatre ans, par une augmentation des recettes fiscales de 134 %. Sur sept années, l’assiette fiscale sur les hauts revenus progressa de 512 %. En conséquence, le déficit budgétaire abyssal de 1921 se transforma en un excédent record de plus de 43 % des dépenses budgétaires !
Lorsqu’il a étudié les effets de la hausse du taux marginal de 28 % à 31 % en 1991 ainsi que celle de 31 % à 39,6 % en 1993, Martin Feldstein a constaté que ces hausses avaient eu pour effet une baisse des recettes fiscales sur les plus hauts revenus. Le taux qui maximise les recettes fiscales est donc probablement très bas.
LE CAS FRANÇAIS
Il n’y a jamais eu de réforme de grande ampleur en France où les taux ont changé doucement à la suite de ces petits bricolages à la marge dont l’énarchie a le secret. Il est donc difficile de dire à quel niveau l’impôt devrait immédiatement baisser.
Cependant, nous en avons une petite idée. En 1987, le taux supérieur marginal d’imposition sur le revenu est passé de 65 % à 56,8 %. A-t-on pour autant constaté une baisse des recettes ? Non !
Au contraire, la part du premier centile dans le total de l’impôt payé est passé de 25,05 % en 1984 à 28,55 % en 1988. En d’autres termes, cette baisse d’impôt suggère qu’un pourcent d’impôt sur le revenu en plus, c’est un pourcent de recettes fiscales en moins à ce niveau d’imposition.
Bien sûr, « les hauts taux n’augmentent pas les totaux » et la fiscalité confiscatoire sur les riches, sur L’Oréal et sur Google, n’est là que pour faire accepter aux pauvres une imposition qu’ils ne tolèreraient pas s’ils n’étaient pas victimes de ce que Frédéric Bastiat appelait « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »
Cette idée a été avancée en 1960 par Friedrich Hayek, qui disait lui aussi que « la raison principale pour laquelle l’impôt a progressé aussi vite qu’il l’a fait, est l’illusion que par des moyens de taxation progressive, le fardeau de l’impôt peut être substantiellement déplacé vers les épaules des riches. Sous l’influence de cette illusion, les masses en sont venues à accepter un taux d’imposition beaucoup plus lourd qu’elles ne l’auraient fait sinon. Le seul résultat majeur de cette politique a été la stricte limitation des revenus qui auraient pu être gagnés par les plus heureux, comme gratification de la jalousie des moins aisés ».
Parce que cette jalousie atavique est l’automatisme de sa politique fiscale, ce pays est foutu.
Bien que je n'aie rien écrit sur la guerre du gouvernement contre la drogue depuis décembre (voir ici), plus tôt ce mois-ci, j'ai reçu une brève note dans ma boîte de réception avec comme sujet: «Comme le libertinisme (aka libéralisme), le libertarianisme est à la limite de la maladie mentale . " Le corps du courriel disait simplement: "—en ce qui concerne la liberté de consommer des drogues ((écrit sur cette folie depuis trois décennies))." La note se terminait par «JungianINTP», qui fait référence au type de personnalité de Carl Jung «Introverti iNtuitive Thinking Perceiving» (INTP).
Donc, fondamentalement, ce que mon répondant disait, c'est que la liberté de consommer des drogues est folle et que le libertarianisme frise la maladie mentale pour avoir épousé une telle liberté. Aucun essai, article ou livre écrit au cours des trois dernières décennies sur la folie de l'absence de drogue n'a été mentionné.
Mais est-ce des libertaires qui sont fous de croire à la non-drogue ou des guerriers de la drogue qui ont une maladie mentale?
La position libertaire sur la guerre contre la drogue est simple. Voici la version condensée:
Il ne devrait y avoir aucune loi à aucun niveau de gouvernement pour quelque raison que ce soit concernant l'achat, la vente, la culture, la transformation, le transport, la fabrication, la publicité, l'utilisation ou la possession de tout médicament pour quelque raison que ce soit.
La guerre contre la drogue doit prendre fin immédiatement, car il n'appartient pas au gouvernement d'interdire, de réglementer, de restreindre ou de contrôler autrement ce qu'un homme désire manger, boire, fumer, injecter, absorber, renifler, renifler, inhaler, avaler ou sinon ingérer dans sa bouche, son nez, ses veines ou ses poumons.
Cela, bien sûr, ne signifie pas que les libertariens pensent que la consommation de drogues est morale, sûre, bénéfique ou saine, ou qu'ils recommandent à quiconque de prendre des drogues. Et cela ne signifie pas non plus que les libertaires sont naïfs quant aux effets négatifs de l'abus de drogues. La consommation de drogues peut vous coûter votre argent, votre santé, votre esprit, votre travail, votre statut, votre réputation, votre famille et / ou vos amis. La consommation de drogues peut même vous tuer. Mais avec l'absence de drogue vient la responsabilité. Les consommateurs de drogues sont en fin de compte responsables de leurs propres actions.
Donc non, la non-drogue n'est pas une folie, et les libertaires qui croient en la non-drogue ne sont pas à la limite de la maladie mentale.
Considérez maintenant ce qui suit ...
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de vouloir que le gouvernement interdise les drogues mais pas l'alcool ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont immorales, mais que d'autres activités immorales comme commettre l'adultère et la fornication ne devraient pas être la préoccupation du gouvernement ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir une guerre contre la drogue dont les coûts dépassent largement l'un de ses avantages supposés ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir le mal monstrueux qu'est la guerre contre la drogue qui a ruiné plus de vies que la drogue elle-même ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu’elles sont autodestructrices, mais que les activités autodestructrices telles que les relations sexuelles occasionnelles et la suralimentation habituelle ne sont pas du ressort du gouvernement ?
Cela ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir une guerre contre la drogue qui est un échec complet et total ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir la guerre fédérale contre la drogue alors qu'il n'y a pas de pouvoir constitutionnel pour cela ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont dangereuses, mais que des activités dangereuses comme le parachutisme, les combats de MMA, le saut à l'élastique et le travail de couvreur ou de bûcheron devraient être autorisées ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de dire que la marijuana devrait être illégale mais que le tabac - qui tue des dizaines de milliers de personnes chaque année directement et indirectement - devrait être légal ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale de ne pas vouloir que le gouvernement interfère avec les habitudes de consommation des Américains, sauf en ce qui concerne la consommation de drogues ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de vouloir que le gouvernement interdise la marijuana - même s'il reconnaît que la consommation de marijuana n'a jamais tué personne - mais pas d'interdire l'aspirine et les autres AINS, qui ont tué des milliers de personnes ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles créent une dépendance, mais que les activités addictives comme jouer à des jeux vidéo et regarder de la pornographie ne devraient pas être la préoccupation du gouvernement ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir quelque chose qui est impossible à concilier avec un gouvernement limité ?
Cela ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir quelque chose qui est la pierre angulaire d'un État policier ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont malsaines, mais que manger de la malbouffe et boire des boissons chargées de sirop de maïs riche en fructose n'est pas l'affaire du gouvernement ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir le gouvernement qui fait la guerre à une plante ?
Je pense que ce sont les guerriers de la drogue qui sont fous.
Je pense que la prohibition de la drogue est une folie, et les guerriers de la drogue qui croient à la prohibition de la drogue frisent la maladie mentale.
Pourquoi être si libéral avec le sel de voirie - surtout quand il ne neige même pas ?
La semaine dernière, il y a eu une rumeur de neige. La possibilité - 60 pour cent de chance - de "jusqu'à un pouce" qui ne s'est jamais concrétisée a entraîné un arrosage de chaque route avec une saumure salée transportée par d'énormes camions-citernes suivie - pour saaaaaaaaafety - par un plus petit camion avec des lumières jaunes clignotantes.
Le panneau à l'arrière du camion indique: Traitement pré-tempête.
- voir clip sur site -
La partie «pré» est précise.
Mais la tempête? Aucun pronostic météorologique n'avait prévu autre chose qu'un léger saupoudrage. Si ce. Mais cela suffisait littéralement à arroser les routes avec une saumure saline toxique pour l'environnement (techniquement, le chlorure de magnésium) qui est également exceptionnellement caustique pour les voitures.
Cette saumure liquide - qui semble avoir remplacé le sel solide répandu sur les routes quand il neige et pendant qu'il neige - est un antirouille garanti. Vous conduisez littéralement à travers un bain de sel, non tempéré (non dilué) par la fonte des neiges - car il n'y en a pas. La route sèche est inondée de sel liquide et si vous êtes sur la route, vous n’avez d’autre choix que d’y baigner votre voiture.
Si vous ne le nettoyez pas ce jour-là, la progression de la rouille vous alarmera - ou le ferait, si vous en étiez conscient.
Je m'en suis rendu compte cette fois parce que j'ai eu la malchance de conduire mon camion personnel il y a quelques semaines plutôt que la voiture de presse de quelqu'un d'autre quand je me suis fait prendre dans la Brine Orgy sur le chemin du retour. Mon camion s'est trempé de haut en bas.
Et puis il a reposé pendant quelques semaines parce que j'étais trop occupé pour sortir le nettoyeur haute pression et dégraisser le dessous.
Boeing contraint d'acheter des pièces de fusée de Russie pour un nouveau vaisseau spatial Starliner "Made In USA''
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 24/02/2020 - 04:15
C'est vraiment une relation amour-haine avec la Russie.
Dès 2014, le Pentagone a admis qu'il "n'avait pas de grande solution" pour réduire sa dépendance à l'égard des moteurs-fusées de fabrication russe.
Les États-Unis ont reçu un nouveau lot de moteurs-fusées russes RD-180 et RD-181 en 2018, malgré le fait que le Trésor américain ait imposé de nouvelles sanctions sévères au pays.
Au moins 40% des pièces d'avion russes en titane ont été vendues à Boeing au cours des dernières années. La Russie a depuis menacé de suspendre les exportations de titane vers les États-Unis.
Nous avons remarqué que si la Russie interdisait les moteurs-fusées et les pièces d'avion en titane aux États-Unis, cela paralyserait Boeing. C'est toujours incroyable après toutes ces années de discussions difficiles entre Washington et Moscou - le Pentagone continue de permettre à Boeing d'exposer des parties critiques de sa chaîne d'approvisionnement à la Russie.
Sputnik News rapporte que le nouveau CST-100 Starliner de Boeing, le programme qui est en développement depuis 2011 pour remplacer la navette spatiale, utilise des pièces de fabrication russe.
Vendredi soir, le compte Twitter de Boeing a répondu à la Joey Roulette de Reuters, qui a demandé si le programme Starliner utilise des pièces russes.
Boeing a répondu: "Vous avez raison, Joey. Et nous respectons ces exigences contractuelles. #Starliner utilise un Power Converter Unit fourni par Zao Orbita à Voronej, en Russie. Il nous permet de transférer de l'énergie de @Space_Station à Starliner lorsqu'il est amarré."
Boeing a tweeté que la pièce est un "composant éprouvé en vol utilisé depuis 20 ans sur @Space_Station".
La révélation de Boeing utilisant une pièce de fabrication russe pour son Starliner "Made in America" est intervenue après que le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos Dmitry Rogozin a déclaré la semaine dernière qu'il était "surpris" lorsqu'il a découvert qu'une entreprise russe fabriquait des pièces pour Boeing.
Le Starliner est un programme de 4,2 milliards de dollars qui remplace la navette spatiale. Il est conçu pour être lancé via des moteurs-fusées russes RD-180 non réutilisables Atlas V.
Boeing est en course avec SpaceX pour développer la prochaine génération de vol capsule qui transportera les astronautes vers la station spatiale.
Le Starliner n'a pas réussi à exécuter une gravure d'insertion d'orbite à temps en décembre, ce qui a entraîné l'échec de la mission vers la station spatiale.
Plus tôt ce mois-ci, le panneau de sécurité de la NASA a révélé que Starliner avait un problème logiciel qui pourrait entraîner une défaillance "catastrophique".
Et il est difficile de croire que la Russie pourrait un jour se réveiller et interdire l'exportation de moteurs-fusées, de titane, et maintenant d'un convertisseur critique vers Boeing, ce qui serait absolument dévastateur pour le programme Starliner "Made in Amerca".
https://www.zerohedge.com/markets/boeing-forced-buy-rocket-parts-russia-new-made-usa-starliner-spacecraft
RépondreSupprimerLINKY : 14.000 EUROS D'ÉLECTRICITÉ POUR UN T2 ?
par PAOLO GAROSCIO
24/02/2020
La facture moyenne annuelle d'électricité d'un ménage français est de plus de 800 euros.
Alors qu’il est désormais possible de refuser l’installation du compteur Linky (bien que cela implique des frais), voilà qu’un bug du compteur connecté vient à nouveau lui faire de la mauvaise publicité. Pas de quoi rassurer les plus récalcitrants au passage au compteur électrique de nouvelle génération.
Le suivi de la facture : un outil intéressant, mais…
L’un des avantages de Linky face aux compteurs traditionnels est le suivi de la facture en temps réel. Grâce aux informations transmises directement par le compteur à EDF, il est possible de consulter en temps réel sa consommation et donc sa facture théorique.
C’est une bonne idée : cela permet de voir s’il y a des appareils qui consomment trop ou encore de faire des tests : quel est, par exemple, l’impact du débranchement complet des appareils en veille la nuit sur la consommation électrique ? Car ne l’oublions pas : un téléviseur en veille consomme… Mettre une multiprise avec un interrupteur et tout débrancher le soir peut permettre quelques économies.
Sauf que, parfois, le suivi de la consommation peut causer quelques frayeurs.
Une estimation de facture à plus de 14.000 euros
Baptiste, jeune breton habitant à Quimper, occupe un petit deux pièces de 40 mètres carrés. Pas de quoi avoir une consommation énergétique de plusieurs milliers d’euros par an. Mais, comme le rapporte France Bleu, c’est ce qu’a estimé Linky : sur son application de suivi de consommation la facture affichait, le 21 février 2020, 14.480 euros.
Forcément, Baptiste a appelé son fournisseur qui l’a rassuré : ce serait un bug lié à la mise à jour du compteur. Lors de cette opération, au lieu de ne calculer que la différence entre la dernière facture et sa consommation actuelle, les relevés précédents auraient été pris en compte dans le calcul. En somme, l’estimation de Baptiste calculait la consommation passée comme consommation effectivement réalisée depuis le dernier relevé.
Si EDF a confirmé le bug et s’est excusée, il faudra attendre la facture pour savoir si le bug a bien été réparé…
http://www.economiematin.fr/news-facture-linky-bug-argent-consommation-electrique-edf
Comme le font TOUS les hackers: Prélever 10 ou 20 euros par mois (10,71€/19,34€) sur TOUS les comptes en banques, ainsi, COMME LES ESCROCS LINKY, peuvent être retirées des sommes sans que le ou la cliente s'en aperçoive !
SupprimerVOUS ALLEZ POUVOIR CHOISIR LA DATE DE PRÉLÈVEMENT DE VOS FACTURES
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
24/02/2020
Selon l'UFC-Que Choisir, 25% des consommateurs subissent des frais d'incident chaque année.
Connaissez-vous la date de prélèvement de vos factures ? Le 5, le 10, le 15 du mois ? Non ? C’est normal : chaque entreprise fixe une date pour vous, et c’est rarement le même jour, pour ne pas dire jamais. À moins de n’être passionné par les factures ou la gestion de son compte bancaire, difficile de s’y retrouver. Mais le gouvernement pourrait avoir une solution… ce qui permettrait de réduire les frais bancaires.
Une facture inattendue et vous voilà dans le rouge
Si vous avez des millions sur votre compte courant, cela ne vous inquiète pas. Mais les Français ont plus généralement quelques centaines d’euros sur leur compte… et un couac dans les calculs des dépenses est vite arrivé. Il suffit d’avoir une petite dépense imprévue quelques jours avant la date de prélèvement d’une facture et voilà qu’on se retrouve dans le rouge. Résultat : agios, frais, voire, pour les ménages les moins riches, un prélèvement refusé et des frais d'incident.
Selon RMC, le gouvernement veut résoudre ce problème ce qui permettrait de faire baisser, justement, ces frais bancaires. Il va demander aux grandes entreprises, notamment les opérateurs et les énergéticiens ou encore les assurances, de permettre aux clients de choisir leur date de prélèvement. Ainsi, ils pourront mieux gérer leurs comptes, par exemple en fixant cette date au lendemain de la date de versement des salaires ou en fin de mois… Bref : en sachant quand ils seront prélevés, les Français pourront vérifier d’avoir assez d’argent sur le compte pour éviter le découvert.
Pas d’obligation, mais… un futur argument de vente ?
Pas question pour le gouvernement de forcer les entreprises à mettre en place ce système de choix de date de prélèvement : tout se fera sur la base du volontariat. Selon les informations de RMC, Engie serait déjà disposée à franchir le pas.
Quant aux autres, il faudra voir. Reste que le choix de la date de prélèvement pourrait être un argument de vente de taille, notamment dans le secteur des télécoms où la concurrence est rude. Et il suffit qu’une entreprise d’un secteur se lance pour que les autres suivent. Car les frais bancaires coûtent cher et pénalisent de nombreux ménages, surtout les moins aisés.
http://www.economiematin.fr/news-date-prelevement-facture-decouvert-frais-bancaires-entreprises-reforme
Comme pour les factures gouvernementales (où les autoroutes n'arrêtent pas d'être payées), faites comme eux ! Renvoyer vos factures en l'an 2150 !
SupprimerCORONAVIRUS: QUEL IMPACT SUR L'ÉCONOMIE MONDIALE ?
RépondreSupprimerpar ANTON KUNIN
24/02/2020
La Chine représente aujourd'hui près de 20% du PIB mondial, contre 8% en 2003, l'année où s'était déclarée l'épidémie du SRAS.
Selon les prévisions de Lombard Odier, à cause de l’épidémie du coronavirus Covid-19, au titre de l’année 2020 le PIB chinois devrait passer d’un peu moins de 6% en glissement annuel à tout juste 3,9%.
Covid-2019 : le transport maritime et l’industrie automobile lourdement impactés
Le coronavirus Covid-19 circule depuis moins de deux mois, mais déjà, des impacts sur l’économie (et donc les marchés financiers) se dessinent. Selon les données obtenues par le cabinet Kearney, à l'heure actuelle l'industrie automobile chinoise est toujours à moins de 50% de ses taux de production d'avant virus. Alors que certains fournisseurs de pièces chinois ont repris partiellement leurs activités, tous les principaux fournisseurs automobiles, en particulier à Wuhan, ont reporté cette reprise. Sur la dernière quinzaine, seulement 5.000 véhicules pour particuliers ont été vendus, contre 60.000 sur cette même période en 2019.
De plus, de nombreuses entreprises mondiales souffrent non seulement de problèmes de stocks avec leurs fournisseurs chinois, mais également d'un réseau logistique paralysé. Récemment, plus de 30 navires sur les routes Chine-Méditerranée sont restés à quai, soit une annulation de près de 50% des départs prévus, font remarquer les analystes de Kearney.
Covid-2019 : quid des perspectives du marché actions ?
Dans une note d’analyse publiée le 21 février 2020, BNP Paribas avertit sur l’effondrement probable des secteurs du transport et du tourisme, des « produits de consommation discrétionnaire » (biens durables comme les voitures et biens non essentiels comme l’habillement) ainsi que les biens manufacturés importés de Chine. En revanche, la peur d’une contamination, et donc le choix des consommateurs de passer plus de temps chez eux, sera bénéfique pour les acteurs du e-commerce dans les mois à venir.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas non plus exagérer l’ampleur des dégâts potentiels. Selon Jeroen Blokland, analyste chez Robeco, l’expérience des autres épidémies de la dernière décennie nous montre que la perte d’activité économique est largement récupérée une fois que l’épidémie virale est maîtrisée. Pendant le SRAS, la hausse des ventes au détail en Chine a brièvement été divisée par deux avant de rebondir fortement une fois le virus maîtrisé, jusqu’à annuler quasiment toute la baisse. De plus, avant que Covid-2019 ne fasse son apparition, l’économie mondiale présentait de nombreux signes d’amélioration : l’indice PMI du secteur manufacturier mondial avait atteint 50,4 en janvier 2020, son plus haut niveau depuis avril 2019, tandis que l’indice ISM manufacturier était également repassé au-dessus de 50, après une augmentation bien plus importante que prévu en janvier.
http://www.economiematin.fr/news-coronavirus-covid-impact-economie-mondiale-marche-actions
Plus de sept cent mille personnes (700 000 !) meurent chaque année de maladies transmises par les moustiques telles que le paludisme, la dengue, le virus du Nil occidental et la fièvre jaune ! (et seulement 2000 du coran à virus !).
SupprimerBillet de très mauvaise humeur politique : l’affaire grivoise.
RépondreSupprimerle 24 février 2020
Se faire filmer en train de tromper sa femme avec la « tante poignet », si j’ai bien compris en écoutant Sud-radio sommairement, c’est complètement puéril et indigne d’un ministre. Puis s’indigner, y compris Macron, que la Russie est derrière la démission de cet idiot de ministre, et j’assume le qualificatif que je viens d’écrire, c’est rajouter une couche à cette puérilité totale dans laquelle nage le monde politique français aujourd’hui.
S’agit-il d’un rideau de fumée pour divertir l’attention des citoyens au sujet de la réforme du régime des retraites ou encore de la fermeture scandaleuse de la centrale nucléaire de Fessenheim (soigneusement passée au second plan par les rares médias français en ligne dont je ne lis que les titres chaque jour), ou encore des nouvelles directives de régulation des crédits immobiliers qui sont aussi passées inaperçues et qui vont ruiner en quelques mois seulement un autre secteur économique français, le bâtiment ? Il y a bien d’autres sujets dans lesquels le gouvernement erre lamentablement sans aucune espèce de vision d’avenir.
La France, dans quelques années, même pas une décennie, aura rétrogradé au niveau de la Roumanie ou de la Bulgarie. Paris est envahie par des hordes de rats et de mendiants sans abris et les lits des hôtels sont envahis par des punaises : belle image pour les touristes !
Non seulement le paysage énergétique de la France commence à se dégrader, non seulement le monde agricole s’achemine vers un désastre annoncé, non seulement la dette enfle monstrueusement, l’activité économique s’effondre, et, cerise sur le gâteau Macron remet en cause la force de dissuasion nucléaire de la France, une erreur d’une ampleur incroyable qui reléguera – au mieux – le pays au niveau du Bénin sur la scène politique internationale. Et si de surcroît l’activité touristique s’effondre également à cause des rats qui courent en liberté dans les rues de Paris et à cause des punaises de lit alors le jour où l’Etat français ne sera plus capable de me payer ma retraite je demanderai l’asile économique auprès des autorités japonaises ayant heureusement un de mes enfants qui vit à Tokyo et les dispositions des services de l’immigration japonais sont très claires à ce sujet : ayant un proche de ma famille vivant au Japon je peux bénéficier d’un visa de résident dans ce cas particulier. Et ce jour-là pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pense mais ce seront aussi des millions de Français qui pourraient se retrouver dans la même situation. Comme je l’écrivais il y a peu sur ce blog la France se suicide et la raison en est une totale incompétence de ses dirigeants politiques à commencer par le président lui-même et c’est très préoccupant …
J’ajouterai enfin qu’une prise de position du gouvernement français relative à la promotion des voitures électriques strictement motivée pour des raisons idéologiques teintées de vert a oublié de se pencher sur un point précis : comment ces voitures pourront être rechargées alors que la centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu assurer l’alimentation de plus de 400 000 voitures électriques chaque jour 24/24 heures ? On mesure là l’indigence intellectuelle totale du gouvernement français actuellement au pouvoir.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/02/24/billet-de-tres-mauvaise-humeur-politique-laffaire-grivoise/
L’inflation est sur-estimée ?
RépondreSupprimer17 février 2020
par Minarchiste
Pour beaucoup de gens, le niveau de vie des classes moyennes et plus pauvres n’a pas beaucoup augmenté depuis plusieurs décennies, alors que seuls les plus riches auraient vu une amélioration substantielle.
Dans le rapport du Budget Office (CBO) de novembre 2018, il est mentionné que les revenus en dollars constants du premier quintile a augmenté de 101% entre 1979 et 2015, tandis que pour le dernier quintile, ils n’ont augmenté que de 32%. Pour le quintile du milieu (le 3e), les revenus ont aussi augmenté de 32%. On pourrait croire que les plus riches obtiennent une part disproportionnée de la croissance économique, comme l’affirme Thomas Piketty et ses acolytes.
Par contre, ces chiffres ignorent l’effet des taxes et impôts, ainsi que les transferts gouvernementaux (sécurité sociale), tout comme ceux de Thomas Piketty. Lorsque le CBO ajuste les chiffres pour ces éléments, l’augmentation des revenus devient 103%, 46% et 79% respectivement pour les quintiles 1, 3 et 5. On constate donc que même aux États-Unis, les plus pauvres se sont enrichis presqu’autant que les plus riches une fois la fiscalité prise en compte.
Mais ce n’est pas tout. L’autre distorsion est que ces chiffres sont calculés en utilisant l’indice des prix à la consommation (IPC) pour ajuster les revenus pour l’inflation. Cependant, le consensus actuel des économistes est que l’IPC surestime l’inflation de 0.8% à 0.9% (selon l’économiste Michael Boskin de l’université Stanford). Si on corrige les données pour cette distorsion, on obtient une croissance des revenus de 168% pour le premier quintile et 136% pour le dernier quintile.
Il y a quand même une inégalité dans la croissance de ces revenus réels entre les mieux nantis et les plus pauvres. Il est par contre évident que le niveau de vie de ces derniers a considérablement augmenté depuis 50 ans, voire même qu’il a plus que doublé pour les plus pauvres.
D’où provient la distorsion de l’IPC ? La cause est surtout le changement technologique. Même en excluant les vêtements, environ 44% des ventes en ligne ont impliqué des biens qui n’existaient pas l’année précédente. Donc comment faire pour calculer la variation de prix annuelle ? D’autre part, les prix des meubles et de la literie ont chuté de 12% en ligne entre 2014 et 2019, alors qu’ils n’ont chuté que de 2.1% selon l’IPC. La différence est qu’on peut maintenant trouver ces biens facilement en ligne pour moins cher.
D’autre part, plusieurs plateformes comme Netflix et Spotify offrent du contenu illimité qui était jadis vendu à l’unité. Des économistes nommés Byrne & Corrado ont construit un indice de prix ajusté pour la qualité pour les services digitaux. Cet indice qui reflète mieux la réalité montre une baisse de 21% des prix entre 2007 et 2017, alors que l’IPC officiel montre une hausse de 4.5%. Puis, il y a tous ces services qui étaient jadis payants, mais qui sont dorénavant offerts gratuitement. Tous ces changements technologiques font en sorte que l’inflation est surestimée.
Ceci dit, il y a une autre distorsion dans l’IPC: le coût du logement. Le problème est que l’IPC aux États-Unis et au Canada mesure le coût équivalent du loyer (« owner-equivalent rent ») pour ce qui est du coût du logement. Cette mesure implique que les habitants d’une résidence qui en sont propriétaires loue cette résidence à eux-mêmes. Lorsqu’on compare cette mesure aux prix des maisons dans les villes, on constate que l’IPC sous-estime l’inflation d’environ 1% par année. Par contre, cette observation est surtout valable pour les villes, ou les gens ont des revenus supérieurs qui ont plus augmenté que dans les régions rurales, ou les prix des habitations n’ont autant augmenté. Donc, il est peu probable que cette distorsion affecte la dispersion des revenus réels de manière significative.
RépondreSupprimerEn Europe, le calcul de l’inflation n’inclue que les loyers pour les appartements locatifs, il n’y a pas de « owner-equivalent rent », chose que Christine Lagarde, qui est dorénavant à la tête de la Banque Centrale Européenne, aimerait changer pour mieux mesurer l’inflation et gérer la politique monétaire. Des études montrent qu’en Europe, ajouter un indice de coût des résidences en plus de mesurer l’inflation des loyers ferait augmenter l’inflation d’environ 0,2% ou 0,3%. Cet effet est nettement insuffisant pour annuler la sous-estimation décrite plus haut.
Article connexe: Les prix des habitations sont gonflés par l’état.
Ainsi, lorsqu’on parle de revenus réels, il faut faire attention à l’indice qu’on utilise pour faire le calcul. Avec tout cela, il est bien difficile de mesurer le véritable pouvoir d’achat et il est bien facile de tomber dans le piège d’affirmer que le niveau de vie n’augmente pas sauf pour les riches…
- voir graphique sur site -
Ce graphique du CBO montre l’évolution du coefficient de Gini avant l’impact des impôts et transferts (vert) et après (mauve):
- voir graphique sur site -
Ce graphique montre l’évolution des revenus par quintile avant les impôts (gauche) et après les impôts (droite). L’écart entre les riches et les pauvres est bien moindre après impôts.
- voir graphique sur site -
Dans ce graphique, on constate qu’aux États-Unis, le système fiscal fédéral est très progressif:
- voir graphique sur site -
Le premier graphique ci-bas montre l’évolution de l’inflation des coûts du logement (rouge) comparativement à l’indice des prix des habitations (bleu). On constate que l’IPC sous-estime nettement cette composante de l’inflation.
- voir graphique sur site -
Ce graphique montre ce qu’aurait été l’inflation totale si on remplaçait le « owner rent equivalent » dans l’IPC par l’indice des prix des maisons. La différence moyenne est d’environ 1%. Chose à noter par contre est que l’IPC tient aussi compte des taux d’intérêt hypothécaires, qui ont diminué, ce qui atténue l’inflation.
- voir graphique sur site -
La ligne bleue montre l’inflation des habitations en Europe. La ligne rouge montre l’inflation traditionnelle et la ligne verte montre l’inflation ajustée pour le coût des logements.
https://www.economist.com/special-report/2019/10/10/technology-is-making-inflation-statistics-an-unreliable-guide-to-the-economy
https://minarchiste.wordpress.com/2020/02/17/linflation-est-sur-estimee/#more-6679
Les prix des habitations sont gonflés par l’état.
RépondreSupprimer10 février 2020
par Minarchiste
La population des pays riches s’accroit par migration plutôt que par la natalité et les nouveaux arrivants s’installent dans les milieux urbains, où les possibilités d’emplois dans les services sont meilleures. La croissance de l’emploi a été supérieure dans les milieux urbains et les emplois créés sont de meilleure qualité. Cela fait augmenter la demande pour les résidences en milieu urbain.
En même temps, les accès entre les banlieues et la ville sont de plus en plus congestionnés pour ceux qui utilisent la voiture, tandis que dans plusieurs pays les transports en commun sont incapables de prendre le relais. Les coûts des carburants, du péage et des stationnements en ville rendent la voiture trop chère, ce qui pousse les gens à aller habiter en ville.
- voir graphique sur site -
Aux États-Unis, l’incitatif fiscal à devenir propriétaire de sa résidence (i.e. une déduction fiscale pour la charge d’intérêt sur l’hypothèque) équivaut à $200 milliards par année (plus de 1% du PIB). Dans beaucoup de pays, l’achat d’une propriété est directement subventionné. Au Canada, les emprunteurs qui n’arrive pas à fournir la mise de fonds de 20% peuvent obtenir une assurance-prêt garantie par le gouvernement. Ces politiques font augmenter la demande pour les résidences.
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La socialisation du marché immobilier résidentiel américain.
L’offre est contrainte
De l’autre côté, la construction de nouvelles habitations en ville est contrainte par diverses politiques. Premièrement, il y a les « Ceintures Vertes » (aka Green Belts), des zones qui ceinturent les villes et dans lesquelles la construction est pratiquement interdite. La ceinture verte de Toronto a fortement contribué à faire augmenter les prix des propriétés dans cette ville.
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Puis, les propriétaires actuel soutiennent des règles qui nuisent au développement pour préserver certains aspects de leur quartier. Ces gens arrivent souvent à avoir beaucoup d’influence au niveau municipal et arrivent à faire bloquer des projets pour préserver une vue, un parc ou simplement éviter une augmentation de la densité.
Il y a aussi le contrôle des loyers, qui en maintenant les loyers trop bas par rapport au marché décourage l’investissement dans les édifices à appartements locatifs, ce qui accentue évidemment les pénuries de logements.
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Le zonage
Selon les experts consultés par The Economist, il existe trois types de systèmes de zonage : discrétionnaire, autocratique et règlementé.
Le premier est surtout présent dans les pays du Commonwealth, les résidents locaux ont beaucoup de poids et peuvent bloquer les projets de développement. C’est aussi ce genre de système qui prévaut dans la région de San Francisco, où la crise du logement est très grave. Les pays qui appliquent ce système ont vu les prix des résidences augmenter beaucoup plus que les autres car l’offre est plus contrainte.
Les pays plus autocratiques arrivent à augmenter l’offre de résidence de manière plus adéquate. En Russie, le nombre d’habitations construite par année a récemment atteint 1 million, alors qu’il n’y en avait que 200,000 il y a 20 ans. Même son de cloche à Singapour, où les autorités peuvent raser un quartier pour reconstruire à plus haute densité sans que les résidents puissent s’objecter. Ce système peut sembler efficace, mais donne trop de pouvoir au gouvernement, qui peut exproprier sans vergogne.
RépondreSupprimerLe troisième système prévaut dans plusieurs pays Européens comme la France et l’Allemagne. Si un projet rencontre une liste de critères préétablie, il est approuvé automatiquement et ce même si les résidents locaux s’y opposent. Ce système fonctionne relativement bien. Depuis les années 1950s, l’Allemagne a construit deux fois plus de résidences que le Royaume-Uni. En Suisse, il se construit deux fois plus de maisons per capita qu’aux États-Unis. En Suisse, les taxes prélevées par les municipalités demeurent sous le contrôle de celle-ci, ce qui lui donne un incitatif à favoriser le développement, alors qu’en Angleterre, des taxes prélevées localement sont acheminées à des paliers supérieurs du gouvernement. Résultat : les prix des maisons ont moins augmenté en Suisse depuis 100 ans que dans tous les autres pays riches.
- voir graphique sur site -
Les conséquences
Les mauvaises politiques affectant l’offre et la demande d’habitations ont des effets pervers sur l’économie et la société. Les plus évidents sont certainement les pénuries de logements et l’itinérance, que les gouvernements tentent de contrer à coup de contrôle des loyers, de logements sociaux et de subventions.
Article connexe: Les effets pervers des logements sociaux.
D’autre part, lorsque les prix des résidences augmentent, les gens utilisent la plus-value de leur maison pour emprunter sous la forme de lignes de crédit adossées à l’immobilier, ce qui leur permet de consommer et investir davantage, ce qui fait mousser le PIB. Pour d’autres, le simple fait de financer 80% du prix d’une résidence dispendieuse par de la dette résulte en un niveau d’endettement très élevé. Le résultat est que l’on constate une hausse marquée de l’endettement des ménage, ce qui les place dans une situation financière précaire et favorise l’instabilité du système économique.
- voir graphique sur site -
La valeur des résidences est supérieure à celle de toutes les actions cotées en bourse !
L’autre conséquences est une hausse des inégalités. Des économistes ont démontré que la grande majorité de la hausse des inégalités de richesse décriée par Piketty et al. est causée par les prix des résidences et des terrains et des revenus explicites et implicites qui en sont dérivés.
Puis, une hausse fulgurante des prix des habitations en milieux urbains a comme impact de diminuer la mobilité entre les villes, ce qui diminue l’efficience économique et nuit à la productivité. Les gens peuvent plus difficilement migrer vers les villes où la demande de main d’œuvre est plus forte ou dans les régions où leurs compétences sont les plus en demande.
Lorsque le coût des habitations augmentent fortement dans une ville, les travailleurs obtiennent généralement des salaires plus élevés, qui sont refilés aux consommateurs sous la forme de prix plus élevés lorsque c’est possible, faisant gonfler les prix à la consommation pour tous, ou lorsque les augmentations de prix ne sont pas possibles, ces entreprises deviennent moins concurrentielles et perdent des parts de marché aux mains d’entreprises qui produisent dans des villes moins dispendieuses ou encore dans d’autres pays. Un marché résidentiel trop échaudé a donc des effets très pernicieux sur la société et l’économie.
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Les solutions
La première solution consiste à réduire les contraintes de zonages et à adopter un système qui ne permet pas l’obstruction des résidents actuels sur des bases de NIMBY (aka « not in my back yard »). En second lieu, il ne faudrait plus subventionner la propriété d’une quelconque façon, de manière à ne pas distordre le marché.
Troisièmement, les gouvernements devraient remplacer les taxes et impôts pour des taxes sur les terrains. Plusieurs économistes libéraux considèrent que les taxes sur les terrains sont les moins pires taxes, incluant Ricardo, Smith, Mill et Friedman. Contrairement à un impôt sur le revenu, une taxe sur la terre ne décourage pas le travail. Elle ne décourage pas l’investissement comme les taxes sur les profits et elle n’est pas régressive comme les taxes de vente.
Elle décourage aussi l’achat de terrains pour spéculer plutôt que pour une utilisation productive. Ces taxes permettraient de réduire les rentes économiques engendrées par les terrains et de les redistribuer à ceux qui n’ont pas eu la chance de devenir propriétaire foncier.
Article connexe: Les terrains sont-ils du capital ?
Une telle taxe donnerait au gouvernement un incitatif à investir dans les infrastructures, puisque cela ferait augmenter les valeurs foncières et, par conséquents, les revenus de taxation, ainsi qu’à favoriser des règles de zonage moins restrictives pour les mêmes raisons. En quelque sorte, les investissements du gouvernement seraient auto-financés auprès de ceux qui en bénéficient le plus, plutôt que d’être dépendants des impôts sur l’ensemble de la société. Les taxes foncières levées par les municipalités incluent une taxe sur le terrain, mais elles ont comme impact de décourager l’investissement sur la propriété et le bâtiment et sont trop basses pour décourager la spéculation.
En bref, une libéralisation de l’immobilier résidentiel serait souhaitable avant que les conséquences des politiques actuelles ne deviennent désastreuses…
Quelques liens intéressants sur le sujet:
https://www.citylab.com/equity/2018/04/is-housing-inequality-the-main-driver-of-economic-inequality/557984/
https://www.economist.com/special-report/2020/01/16/housing-is-at-the-root-of-many-of-the-rich-worlds-problems
https://minarchiste.wordpress.com/2020/02/10/les-prix-des-habitations-sont-gonfles-par-letat/
Procès Assange: «Ce sont la liberté de la presse, la liberté d'expression et le droit de savoir qui sont en jeu»
RépondreSupprimer15:36 24.02.2020
Alors que la justice britannique se penche sur la demande d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis où il risque jusqu’à 175 ans de prison, essentiellement pour violation de l’Espionage Act, des soutiens du fondateur de WikiLeaks manifestent en face de la prison de Belmarsh. Sputnik s’est entretenu avec certains d’entre eux.
Julian Assange a comparu lundi 24 février devant la Woolwich Crown Court, à proximité de la prison de haute sécurité de Belmarsh, où il est détenu, dans le cadre du procès au cours duquel la justice britannique doit établir si la requête d’extradition américaine respecte un certain nombre de critères légaux, et notamment si elle n’est pas disproportionnée ou incompatible avec les droits de l’Homme. Pendant ce temps, des gens manifestent en soutien au lanceur d’alerte.
«Nous voulons envoyer un message au monde entier pour dire que nous sommes ici pour soutenir Julian Assange, pour lui donner de la force, car il est très affaibli après plusieurs mois d’isolement. […] On veut donc lui donner beaucoup de force parce qu'il en a besoin et on veut faire pression, une pression médiatique sur la justice et les politiques, pour qu'ils ne l'extradent pas et pour qu’ils le laissent en liberté parce qu'il n'a commis aucun crime. Il est innocent. Il a révélé des crimes […] et les personnes qui ont commis ces crimes devraient être en prison, pas lui», a déclaré à Sputnik un manifestant se voulant un porte-parole des Gilets jaunes.
Un autre soutien de Julian Assange, un certain Joe Morrison, s’est joint à la conversation:
«Il y a eu toutes sortes de désinformations et, je suppose, qu’il y a carrément des mensonges sur toute cette situation, sur Assange lui-même. Je me suis impliqué parce que j'ai réalisé que WikiLeaks avait exposé le fonctionnement interne de l'impérialisme et j'ai bien pensé, qu’il était temps d’intervenir.»
Risque d’un «précédent très dangereux»
Et d’ajouter que si Julian Assange et son équipe d’avocats ne gagnaient pas, cela pourrait «créer un précédent très dangereux».
«Ce sont la liberté de la presse, la liberté d'expression et le droit de savoir qui sont en jeu, le droit de connaître le monde qui nous entoure. Parce que comment pouvons-nous prendre des décisions sans ce genre de connaissances? Nous devons savoir dans quel monde nous vivons. Nous devons savoir ce que font nos gouvernements en nos noms, afin de pouvoir dire: "non, nous ne voulons pas cela, nous ne voulons pas ce genre de monde"», a expliqué l’homme.
Le fondateur de WikiLeaks n’est toujours pas au bout de ses épreuves
Réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a été interpellé en avril dernier par la police britannique avant être condamné le 1er mai à 11,5 mois de prison pour violation des conditions de sa libération conditionnelle.
Suite à son arrestation, Julian Assange a été envoyé à la prison de Belmarsh. Après avoir vu son fils le 8 novembre, le père de Julian Assange a déclaré qu’il «risquait de mourir en prison». Fin novembre, plus de 60 médecins ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils se disent préoccupés par la détérioration de la santé de Julian Assange.
https://fr.sputniknews.com/international/202002241043120712-proces-assange-ce-sont-la-liberte-de-la-presse-la-liberte-dexpression-et-le-droit-de-savoir-qui/
Le monde est devenu méconnaissable en moins d'une décennie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 24/02/2020 - 18:38
Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,
En 1520, il y a exactement 500 ans, un savant allemand du nom de Johan Schoner a réalisé une carte du monde qui était largement considérée comme la compréhension la plus avancée de la géographie par l’humanité à cette époque.
Pour nous, la carte de Schoner est assez amusante.
Il n'y a pratiquement pas de continent américain. Au lieu de cela, il a dessiné des taches amorphes pour marquer le Brésil et les «Antilles». Et il y a une étendue d'eau très étroite où l'océan Pacifique est censé être, séparant le Brésil et l'Inde.
Évidemment, nous savons que c'est totalement faux. Mais c'était la meilleure compréhension du monde par la science en 1520.
Puis, en 1529, un Vénitien du nom de Giovanni Ramusio a créé une carte mise à jour basée sur les diverses explorations et découvertes tout au long des années 1520.
La carte de Ramusio montre la côte est de l'Amérique du Nord et du Sud, de Terre-Neuve à la pointe de l'Argentine, et la côte ouest du Pérou au Mexique, avec une précision et une exactitude incroyables.
Même selon les normes actuelles, la carte de Ramusio semble correcte. Vous pouvez voir les contours de la Floride et de la Caroline du Nord, la proéminence du Brésil, du golfe du Mexique, etc. presque au même niveau qu'une carte moderne en 2020.
La différence entre les deux cartes est extraordinaire. En moins d’une décennie, la connaissance du monde par l’humanité est passée d’une mentalité presque «d’âge sombre» à celle de notre monde moderne.
Leur monde est littéralement devenu méconnaissable en moins d'une décennie.
Et cette nouvelle compréhension scientifique a inauguré une nouvelle ère de commerce et de richesse qui n'avait jamais été vue auparavant.
C'est étonnant quand on y pense - à quelle vitesse le monde peut changer radicalement… parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Nous avons vu de nombreux exemples au cours de notre vie.
En 1995, presque personne n'avait entendu parler d'Internet. En 2005, il est devenu si omniprésent que nous ne pourrions pas imaginer nos vies sans lui.
En 2000, presque personne n'avait de téléphone portable. En 2010, presque tout le monde en avait un.
Au début de 2007, personne n'avait jamais vu de téléphone intelligent à écran tactile - Steve Jobs dévoilerait le tout premier iPhone en janvier de la même année.
Et en moins d'une décennie, notre espèce entière est devenue complètement zombifiée, balayant et faisant défiler nos vies pendant que nous marchons, mangeons et conduisons sans jamais lever les yeux.
Tout comme les cartes du monde des années 1520, chacune de ces tendances représente un changement radical dans notre façon de vivre, de travailler et de dialoguer.
Nous en vivons une autre en ce moment ... une tendance sociale puissante et dangereuse qui est alimentée par la colère et l'ignorance.
RépondreSupprimerPensez-y: il y a 5 ans à cette époque, les choses semblaient encore assez normales.
Il y avait toujours des querelles politiques et des conflits idéologiques ... mais le discours était assez civil. Personne n'a plaidé pour la violence ou appelé quelqu'un d'autre raciste simplement pour avoir une opinion différente.
Puis tout d'un coup, fin 2015, les gens ont commencé à devenir complètement décollés.
Au début, la folie était isolée - universités ultra-libérales, poches de médias sociaux. Nous avons vu des étudiants crybully en Californie et sur la côte est bloquer physiquement certains haut-parleurs de mettre les pieds sur le campus - toute personne dont ils trouvaient les opinions «offensantes».
Comme la plupart des mouvements, celui-ci a commencé lentement… mais s'est rapidement accéléré.
Soudain, il est devenu acceptable de s'attendre à ce que tout le monde se conforme à vos sensibilités pleurnichards.
Des termes comme «espace sûr» sont entrés dans le lexique et «guerriers de la justice sociale» ont commencé à exiger que nous évitions d'utiliser certains mots et pronoms de tous les jours pour nous assurer que personne ne serait offensé.
Dans le même temps, les socialistes sont sortis de leur cachette et sont rapidement devenus courants. Certains des politiciens les plus populaires au monde sont maintenant des socialistes porteurs de cartes.
Bernie Sanders est maintenant le principal candidat d'un grand parti pour devenir président des États-Unis. Et un certain nombre de sondages récents (CBS / YouGov) montrent que Sanders a remporté les élections nationales en novembre.
Ces gens méprisent la richesse. Ils détestent le profit. Ils se méfient de la propriété privée. Ils croient que de nombreuses industries privées devraient être détenues et contrôlées par le gouvernement.
Cinq ans après le début, ces mouvements - sociaux, économiques, etc. ont tous fusionné… et sont devenus violents.
Des voyous errent maintenant dans les rues des grandes villes, agressant physiquement quiconque qu'ils jugent ennemi de leur mouvement.
Il est ironique que ces criminels s’appellent eux-mêmes «antifascistes» ou «antifa» étant donné la similitude de leurs tactiques avec les «chemises brunes» d’Hitler dans l’Allemagne des années 1920.
Lors d’une récente manifestation en Californie, un politicien conservateur a été menacé par un voyou antifa qui a dit: «Je veux juste que tu meures» et «Tu es raciste… je peux le dire en te regardant».
Pendant ce temps, les manifestants brandissaient des pancartes du type «On ne peut pas avoir le capitalisme sans racisme!»
Ceci est maintenant considéré comme une pensée dominante acceptable - et pas seulement au Pays du Libre. C'est partout dans le monde.
Cette tendance est une force majeure, comme un train de marchandises emballé. Et chaque jour, ils sont plus enhardis, donc ça prend de la vitesse.
RépondreSupprimerOn pourrait simplement espérer que tout cela disparaît… que, un jour, bientôt, les gens reprennent leurs esprits et la raison est rétablie.
Mais comme nous le disions dans l'armée, l'espoir n'est pas une ligne de conduite. Et étant donné une vision plus large de l'histoire, il est peu probable que cette tendance se calme dans cette bonne nuit. En fait, il est beaucoup plus susceptible d'accélérer.
Et tout comme les autres grandes tendances, celle-ci est également destinée à transformer fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de faire des affaires.
Pensez-y - ce mouvement, qui se renforce de jour en jour, veut saisir la propriété privée, nationaliser des industries entières, hausser les impôts à des niveaux vertigineux, mettre le Trésor en faillite avec des droits inabordables, étiqueter tous les hommes blancs comme «racistes» et physiquement attaquer les dissidents intellectuels.
Il est juste de dire que cela pourrait avoir un certain impact.
N'oubliez jamais que nous parlons de personnes irrationnelles et sujettes à la violence.
Donc, si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous encourage à commencer à penser à un plan B.
Et pour continuer à apprendre comment vous assurer de prospérer, peu importe ce qui se passera ensuite dans le monde, je vous encourage à télécharger notre guide Perfect Plan B gratuit.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/world-became-unrecognizable-less-decade
Après la trisomique Gretamoilescouilles voici qu'arrive l''opposition' avec une autre attardée mentale qui s'appelle Naomicheenavant ! Elle se dit contre l'autre handicapée mais prévoit et soutient la fin du monde dans 12 ans !
SupprimerÇà c'est du copié-collé de ce qui se passe tous les jours en politique où des copains-comme-cochons représentant 'la majorité' ou la minorité s'invectivent en direct alors que ce sont deux criminels qui soutiennent la dictature !
Une preuve ? Demandez à quelqu'un qui se dit être de l''opposition' si elle est pour la Démocratie ! Elle vous dira qu'elle est contre car c'est le contraire de la république.
La France ne sera jamais la Suisse !
Et ces ordures qui parlent tous les jours dans les merdias se disent de représenter la France !!
Le monde avance vite. Il y a de plus en plus de machines, ordinateurs et robots qui travaillent gratos 24/24 h et 7/7 j. C'est pourquoi sont nés de nouveaux riches (Gates, Bezos, Ma, etc) qui font vaciller le monde de dictateurs. C'est pourquoi les criminels au pouvoir (après le contrôle de l'or et de son FAUX marché) tentent de supprimer l'argent en espèces pour remplacer l'argent en espèces par de l'argent électrique. Après quoi il suffit de couper l'électricité et tout le monde est pauvre !
Les répondants à un article de CNN sur "l'attaque des abeilles africanisées" se plaignent de racisme
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 24/02/2020 - 15:35
Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,
Les répondants à un article de CNN sur un essaim d'abeilles africanisées qui ont attaqué un groupe de pompiers et de policiers se sont plaints que l'utilisation du terme «abeilles africanisées» était raciste.
Oui vraiment.
L'abeille à miel africanisée est également connue sous le nom de «abeille tueuse», mais l'ancien nom est scientifiquement exact.
L'abeille a été introduite au Brésil en 1956 mais s'est ensuite propagée dans toute l'Amérique du Nord. Les abeilles mellifères africanisées peuvent chasser des personnes sur un quart de mile et ont tué environ 1 000 humains.
«Un groupe de pompiers et de policiers qui répondaient à une piqûre d'abeille ont été attaqués par un essaim de près de 40 000 abeilles africanisées. Trois des premiers intervenants ont été transportés d'urgence à l'hôpital, tandis que les autres ont rapidement fermé le bloc », a tweeté CNN.
Les personnes réveillées ont rapidement été en alerte pour affirmer que l'utilisation du terme «abeilles africanisées» était une insulte raciale contre les Noirs.
«Nous sommes en 2020 et les médias utilisent encore« africanisé »», a écrit l'un d'eux.
«L'utilisation du mot« africanisé »perpétue les préjugés contre les Africains et les personnes de couleur. Veuillez arrêter », a ajouté un autre.
"Certains ne pensent peut-être pas que c'est un gros problème, mais il s'agit d'un exemple de micro-agression qui conduit à un biais implicite", a déclaré un autre.
"Un peu raciste appelant les abeilles dangereuses en colère Abeilles africaines ..." a affirmé un autre intimé.
En fait, le fil entier était plein de gens en colère contre CNN pour avoir utilisé le terme scientifique officiel pour les abeilles.
La prochaine fois qu'une panthère noire va tuer quelqu'un dans un zoo ou qu'un éléphant d'Afrique se précipite dans un village, attendez-vous à ce que de nombreuses personnes sur Twitter soient à l'affût du racisme.
https://www.zerohedge.com/political/respondents-cnn-article-about-africanized-bee-attack-complain-racism
C'était des abeilles djihadistes-terroristes-islamistes !
SupprimerComment redonner de la liberté aux agriculteurs ? (3)
RépondreSupprimerRares sont les secteurs qui sont autant réglementés et contrôlés que l’agriculture. Découvrez en 8 épisodes comment redonner de la liberté aux agriculteurs.
Par Laurent Pahpy.
Un article de l’Iref-Europe
25 FÉVRIER 2020
Retrouvez les premières parties de cet article ici et ici.
UN MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE OBSOLÈTE QUI SURADMINISTRE
Rares sont les secteurs qui sont autant réglementés et contrôlés que l’agriculture. Son ministère, et la myriade d’organismes publics et parapublics subventionnés et/ou directement sous sa tutelle, ne laissent qu’une marge de manœuvre très limitée aux exploitants.
L’État et l’UE, via l’Organisation commune du marché (OCM) de sa Politique agricole commune (PAC), contrôlent, règlementent et subventionnent toutes les activités économiques associées à l’agriculture : la vente de terres, le droit de cultiver, la manière de produire, la quantité et la qualité des productions. Dans certains cas, les cahiers des charges des appellations ou des labels d’État imposent des contraintes supplémentaires.
Bien que l’agriculture soit devenue une des compétences partagées avec l’UE depuis le traité de Rome de 1957, le ministère de l’Agriculture n’a pas disparu. Le nombre de fonctionnaires y reste considérable alors que la population agricole a fortement baissé.
On en dénombre plus de 16 000 en France, hors recherche et formation, à comparer avec les 900 fonctionnaires au ministère fédéral de l’Agriculture allemand. En prenant en compte les agences administratives (ANSES, ASP, FranceAgriMer, INAO, SAFER) on obtient un ordre de grandeur d’environ un fonctionnaire pour vingt exploitations.
LE CONTRÔLE DES ACTIVITÉS
L’ensemble de cette technostructure est organisé pour planifier et contrôler les activités des agriculteurs, et notamment les volumes et la qualité des productions.
Les quantités des productions agricoles peuvent être légalement limitées et contrôlées par différentes politiques publiques européennes, nationales et/ou corporatistes.
Un de nos récents rapports a analysé ces politiques dans le secteur du vin. Cette étude montre comment l’Organisation commune du marché (OCM) de la viti-viniculture a limité artificiellement l’offre avec la mise en place de droits de plantation et des campagnes d’arrachage ou de distillation subventionnées sous la pression de certains lobbies français afin de maintenir leurs rentes et des prix élevés.
Ce contrôle de l’offre persiste aujourd’hui au travers des autorisations de plantation. Cette politique est encore partiellement appliquée à d’autres secteurs comme le lait et le sucre malgré l’assouplissement des restrictions avec la fin des quotas laitiers depuis 2015 et des quotas sur le sucre en 2017.
La loi encadre très précisément les relations entre agriculteurs et acheteurs avec des contrats-types pour de nombreuses productions.
La qualité des productions agricoles est elle aussi strictement réglementée par l’UE et l’État. Dans ce même rapport sur la viticulture, nous avons montré comment des pratiques culturales et œnologiques ont été imposées dans toute l’Europe grâce au lobbyisme parfois violent exercé par les syndicats de viticulteurs (blocage physique des importations aux frontières et dans les ports).
La définition de la qualité des produits passe aussi par le système de certification monopolistique régi par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).
RépondreSupprimerLes Indications et les Appellations géographiques contrôlées ou protégées (IGP/AOC) permettent à des corporations de producteurs d’établir des monopoles intellectuels limitant la concurrence et l’innovation sur un territoire donné (voir rapport de l’IREF).
D’autres réglementations sont établies pour des raisons prétendument sanitaires, sociales, éthiques, environnementales ou concurrentielles. Un rapport du Sénat concède que les agriculteurs sont « au bord d’une overdose normative » qui nuit à leur compétitivité.
LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Les droits français et européen reposent sur une réglementation précautionniste de l’ensemble des activités agricoles plutôt que sur le principe de responsabilité individuelle.
Selon cette vision du droit, il est préférable de faire confiance à des représentants politiques et à des technocrates édictant a priori des restrictions plutôt qu’à la liberté contractuelle, la concurrence normative et la responsabilité civile et pénale des agriculteurs pour établir les normes qui régissent les relations entre tous les acteurs de la filière (producteurs, distributeurs, fournisseurs, consommateurs …).
Les réglementations sur l’épandage des produits phytopharmaceutiques (interdite lorsque le vent est supérieur à 19 km/h) et la taille des cages des poules sont non seulement des contraintes pour l’exploitant, mais elles impliquent des formalités et de très nombreux contrôles extrêmement coûteux pour le contribuable.
Un rapport public du Sénat dénombre jusqu’à dix acteurs différents pouvant exercer leurs contrôles : l’agence de services et de paiements (ASP), FranceAgriMer, l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la direction départementale des territoires (DDT), la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP), la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et la mutualité sociale agricole (MSA).
Il faudrait ajouter à cela les déclarations aux douanes, les contrôles fiscaux et ceux de certaines interprofessions. Ce rapport reconnaît le poids des contraintes associées aux normes publiques :
"La réglementation est perçue [par les agriculteurs] comme changeant sans arrêt, ce qui, sans être une caractéristique générale, n’est pas faux dans certains domaines. L’agriculteur, même normalement informé, redoute, malgré toute l’attention qu’il peut porter au sujet, d’être pris en défaut, car il craint que sa connaissance du sujet en contrôle ne soit pas bien à jour."
Selon le rapport du Sénat, certains agriculteurs renoncent à assurer l’entretien des cours d’eau qu’ils réalisaient pourtant depuis des générations tant les formalités administratives sont devenues complexes.
Un sondage estime que les agriculteurs passent en moyenne près de 9 heures par semaine à traiter leurs démarches administratives pour 57 heures de travail hebdomadaires.
Ces réglementations peuvent aussi servir des intérêts politiques au détriment du secteur agricole. Le récent débat public concernant le glyphosate démontre que certains politiciens peuvent utiliser la réglementation pour satisfaire des pressions électoralistes et les lobbies de l’agriculture dite biologique au mépris de la science et de l’État de droit.
RépondreSupprimer"L’UE, l’État français et notamment son ministère de l’Agriculture ont acquis un pouvoir démesuré sur les agriculteurs. L’analyse historique et politique des réglementations montre que ces dernières sont trop souvent le fruit de pressions syndicales, corporatistes ou électoralistes qui nuisent à la compétitivité du secteur tout en déresponsabilisant et infantilisant les producteurs. Au vu des compétences européennes et de l’évolution du poids de l’agriculture dans l’économie, l’UE et l’État devraient réduire significativement leurs périmètres d’intervention dans ce secteur et se limiter aux services administratifs propres à toute activité économique. Cela implique une réduction significative de la taille du MAAF, voire sa suppression à moyen terme."
Il est indispensable de repenser la création de normes en responsabilisant l’agriculteur tout en réduisant la réglementation. Il serait pertinent d’adopter la politique consistant à supprimer préalablement deux ou trois réglementations existantes pour toute nouvelle réglementation décidée par l’UE ou l’État. Le droit coutumier, la responsabilité civile et pénale et la concurrence normative ne devraient pas être négligés pour allier compétitivité et gestion des nuisances environnementales associées à l’agriculture.
Afin de compléter l’analyse de l’interventionnisme public dans l’agriculture, nous analysons en détail ses diverses subventions en partie 4, le contrôle des structures et de la transmission en partie 5 ainsi que certains organismes parapublics en partie 6 (chambres d’agriculture), 7 (interprofessions) et 8 (MSA).
Article initialement publié en mars 2018.
https://www.contrepoints.org/2020/02/25/311429-comment-redonner-de-la-liberte-aux-agriculteurs-3
SupprimerA savoir qu'il devrait y avoir PLUSIEURS ministères de l'agriculture. Il y a le lait, les céréales, la viande d'élevage, les poissons (et la pêche), les forêts, la vignes, les arbres fruitiers, les maraichers et les serres.
Pour augmenter les recettes fiscales, il faut faire baisser les impôts !
RépondreSupprimerFaire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.
Par Philippe Lacoude.
24 FÉVRIER 2020
Larry Tesler, l’inventeur du copier-coller lorsqu’il travaillait au Palo Alto Research Center chez Xerox, nous a quittés cette semaine.
Pour célébrer son héros, toute la presse française, de la gauche à la gauche – Le Monde avec l’AFP, La Croix avec l’AFP, Le Point avec l’AFP, Le Parisien avec l’AFP –, lui rend un merveilleux hommage bien mérité en faisant un copiercoller une reprise d’une belle dépêche de l’Etat l’AFP sur la fraude fiscale.
Nous y apprenons que le fisc a récupéré 9 milliards d’euros en 2019 – une hausse de 16,3 % par rapport à 2018, soit un milliard et demi d’euros supplémentaires – grâce à un « arsenal législatif renforcé et des transactions fiscales exceptionnelles ». Ou pas si exceptionnelles que ça…
PRESSÉS COMME DES CITRONS
Cela est naturellement présenté comme une immense victoire sur les affreux capitalistes qui avaient échappé aux fricophages de Bercy. Le Premier ministre – du haut d’une superbe tribune placardée « Lutte contre la fraude et renforcement du civisme fiscal » – a pris ses airs les plus inspirés pour déclarer à la ministre de la « Justice », évidemment présente – que « 9 milliards d’euros, c’est l’équivalent, madame la Garde des Sceaux, du budget du ministère de la Justice, c’est même un peu plus que le budget du ministère de la Justice, absolument. »
Elle est contente. Elle ne le savait probablement pas.
Eh, oui, madame Michu, sans ces 9 milliards « gagnés » de haute lutte contre les C?a?h?u?z?a?c? ? Google et les L’Oréal de ce pays, eh bien cette belle fonction régalienne n’aurait eu aucun budget. Pas un sou pour faire fonctionner cette merveilleuse machine que le monde entier nous envie. Les criminels se promèneraient libres ! Enfin, disons, un nombre encore plus grand d’entre eux !
Là, heureusement, on a mis le paquet et Google a été pris la main dans la « cookie jar » comme on dit dans la Silicon Valley et versera 500 millions d’euros. De son côté, L’Oréal déboursera 320 millions.
Ces sous serviront à payer tous ces beaux projets en attente qu’on ne pouvait assurément pas réaliser avec les si frugaux 56 % de dépenses publiques en pourcentage du PIB !
CAP SUR LES 10 MILLIARDS
La France et Bercy ont mis fin à cette baisse tendancielle de la lutte contre la fraude fiscale amorcée en 2015. Cette année-là, le contrôle fiscal avait rapporté 9,6 milliards d’euros, avant de sombrer dans l’oubli. Il était temps de relancer les célèbres efforts de Jérôme Cahuzac, sinistre délégué au Budget, en 2012-2013 !
C’est une bonne chose mais nous sommes si près de 10 milliards et il y a tellement de riches sociétés du numérique – Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook – qui n’ont pas encore payé d’amendes pénales arbitraires que nous devons garder le cap !
Surtout qu’en 2020, le projet d’exploitation des données publiques des particuliers sur les réseaux sociaux va enfin démarrer après que la CNIL lui a mis des bâtons dans les roues. La dénonciation – qui a si bien marché en France à d’autres époques – va aussi connaître un renouveau grâce au déplafonnement des indemnisations attribuées aux aviseurs fiscaux qui dénoncent des faits de fraude. Bref, en 2019, nous n’étions qu’à un milliard d’euros du bonheur.
RépondreSupprimerTOUJOURS PLUS DE FRAUDEURS
À entendre nos ministres jacasser, nous aurions l’impression que la France est un grand pays de fraudeurs. Il est certainement de notoriété publique que Claude Guéant n’a retiré que 800 euros de son compte en banque en huit ans ou que Jérôme Cahuzac n’a pas de compte en Suisse (puisqu’il était à Singapour !) ou que Dominique Perben part en vacances en Suisse, pays de l’horlogerie, et revient avec 15 000 euros en liquide pour acheter une montre en France !
N’oublions pas le député Thomas Thévenoud, devenu Secrétaire d’État pour neuf jours, qui souffrait de « phobie administrative » – ce fléau libertarien moderne – qui l’empêchait de payer son kinésithérapeute, ses PV, ses factures EDF, la cantine de ses enfants et, surtout, de faire ses déclarations fiscales sur nos magnifiques Cerfa 2042.
Mais comme je l’ai montré dans un billet précédent, la France n’a pas plus de fraudeurs que l’Allemagne ou la Finlande. Elle est même plutôt bien placée sur ce sujet. Malgré la pression fiscale délirante qui y règne – et qui la place parmi les cinq pires pays de la planète selon le classement de la Heritage Foundation sur ce sujet particulier –, les Français fraudent assez peu. Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.
Pourquoi frauder sur des taux bas comme à Hong Kong ou Singapour ? Le contribuable y a tout à perdre et très peu à gagner tandis que les contribuables français ont une énorme incitation à le faire. En France, avoir un petit bout d’activité sur le marché noir, c’est toujours ça en moins d’URSSAF, de TVA, d’IS, d’IR, de CSG, de CRDS, etc.
La seule et unique raison pour laquelle les Français fraudent peu est donc simple : l’État fiscal y est omniprésent et s’assoit complètement sur le droit à la vie privée quand les recettes du Léviathan sont en jeu !
DES SOUS POUR QUOI FAIRE ?
Peut-on se réjouir de voir augmenter les amendes fiscales d’un milliard et demi d’euros par rapport à l’année précédente ? La réponse serait évidemment positive si l’État avait vraiment besoin d’argent.
Mais voilà, dans les faits, il gaspille tellement de pognon que le meilleur moyen de trouver des fonds serait bien évidemment de réduire le nombre de fonctionnaires. Si la France avait le même nombre de fonctionnaires (rapporté à la population) que l’Allemagne – pays où pratiquement tous les services publics fonctionnent aussi bien sinon mieux qu’en France – l’État et le reste du millefeuille (régions, départements, agglomérations, municipalités) emploieraient 1 000 000 de fonctionnaires en moins.
Si l’État en est vraiment à un milliard et demi d’euros près, pourquoi ne pas revenir aux dépenses d’une époque pas si lointaine où tout y fonctionnait aussi bien ? Disons l’an 2000, pour faire rond ? En l’an 2000, l’État ne dilapidait que 51,7 % du PIB. Revenir à ce pourcentage, c’est économiser 99 milliards d’euros pour la seule année 2019.
Les Français de 2019 sont-ils vraiment bénéficiaires d’un bonheur additionnel dérivé de ces 99 milliards d’euros de dépenses étatiques supplémentaires par rapport à l’an 2000 ? Les Suisses sont-ils malheureux de leur excédent budgétaire 10 fois supérieur aux prévisions ? Les Allemands manquent-ils de services publics et de fonctionnaires à cause de leur excédent budgétaire de 48 milliards d’euros ? Bien sûr que non !
RépondreSupprimerBAISSER LES IMPÔTS
L’impôt est à l’origine de maux économiques parce qu’il réduit l’activité humaine en tuant l’échange. Plus son niveau s’élève, moins les individus produisent, moins le niveau de vie réel s’accroît et plus l’assiette fiscale est faible relativement à ce qu’elle serait s’il n’existait pas : lorsque celle-ci tombe en deçà d’un certain niveau, l’impôt tue l’impôt.
L’éternelle poursuite de la supposée fraude fiscale a ses limites. D’abord, parce qu’elle est faible relativement parlant. Ensuite, parce que compte-tenu de la forte incitation à frauder, il ne sera jamais possible de tomber à un niveau de fraude aussi faible qu’en Suisse ou qu’aux États-Unis même au prix d’un complet mépris des libertés publiques et du droit à la vie privée.
Si nous assistons à des baisses de recettes fiscales à la suite d’augmentation générale des prélèvements obligatoires, ce n’est pas dû à la fraude fiscale ! La politique économique française n’est qu’un éternel recommencement que l’on s’évertue à maquiller en « changement » : on constate un « trou » dans un « budget », on augmente un impôt, on réduit l’activité économique, on constate un manque de recettes fiscales, on se trouve avec un nouveau trou à colmater. On perpétue ce cycle infernal. Il serait grand temps d’inverser ceci et d’essayer une astuce originale : la baisse de l’impôt et des dépenses !
DES EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES
Après tout, d’autres l’ont tenté. Toute l’histoire fiscale prouve que les baisses des taux élevés d’imposition, parce qu’elles restaurent la liberté de produire, entraînent des hausses de recettes fiscales. Or la France est précisément dans une configuration de taux très élevés.
Le mouvement de baisse de l’impôt fut mondial dans les années 1980. Même des gouvernements travaillistes ont fini par comprendre l’immense avantage de la décrue fiscale, comme en 1991 en Nouvelle Zélande et en 1988 en Autriche. Dans ce pays, une baisse de moins de 20 % du taux marginal d’imposition sur les revenus avait produit une hausse de 65 % des recettes perçues sur les revenus de plus de 700 000 schillings.
Ce phénomène s’était déjà produit en Grande Bretagne sous le gouvernement de Margaret Thatcher et aux États-Unis sous l’administration du président Reagan. De même, en 1962, lorsque le président Kennedy décida une baisse de 21 % du taux marginal de l’impôt sur le revenu, de 91 % à 70 %, l’assiette fiscale des revenus de plus de cent mille dollars doubla.
L’expérience de décrue fiscale la plus probante que l’on connaisse est la baisse de 77 à 24 % du taux marginal d’imposition initiée par le secrétaire au Trésor Andrew Mellon dans les années 1920 aux États-Unis, et qui s’est traduite, en seulement quatre ans, par une augmentation des recettes fiscales de 134 %. Sur sept années, l’assiette fiscale sur les hauts revenus progressa de 512 %. En conséquence, le déficit budgétaire abyssal de 1921 se transforma en un excédent record de plus de 43 % des dépenses budgétaires !
Lorsqu’il a étudié les effets de la hausse du taux marginal de 28 % à 31 % en 1991 ainsi que celle de 31 % à 39,6 % en 1993, Martin Feldstein a constaté que ces hausses avaient eu pour effet une baisse des recettes fiscales sur les plus hauts revenus. Le taux qui maximise les recettes fiscales est donc probablement très bas.
RépondreSupprimerLE CAS FRANÇAIS
Il n’y a jamais eu de réforme de grande ampleur en France où les taux ont changé doucement à la suite de ces petits bricolages à la marge dont l’énarchie a le secret. Il est donc difficile de dire à quel niveau l’impôt devrait immédiatement baisser.
Cependant, nous en avons une petite idée. En 1987, le taux supérieur marginal d’imposition sur le revenu est passé de 65 % à 56,8 %. A-t-on pour autant constaté une baisse des recettes ? Non !
Au contraire, la part du premier centile dans le total de l’impôt payé est passé de 25,05 % en 1984 à 28,55 % en 1988. En d’autres termes, cette baisse d’impôt suggère qu’un pourcent d’impôt sur le revenu en plus, c’est un pourcent de recettes fiscales en moins à ce niveau d’imposition.
Bien sûr, « les hauts taux n’augmentent pas les totaux » et la fiscalité confiscatoire sur les riches, sur L’Oréal et sur Google, n’est là que pour faire accepter aux pauvres une imposition qu’ils ne tolèreraient pas s’ils n’étaient pas victimes de ce que Frédéric Bastiat appelait « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »
Cette idée a été avancée en 1960 par Friedrich Hayek, qui disait lui aussi que « la raison principale pour laquelle l’impôt a progressé aussi vite qu’il l’a fait, est l’illusion que par des moyens de taxation progressive, le fardeau de l’impôt peut être substantiellement déplacé vers les épaules des riches. Sous l’influence de cette illusion, les masses en sont venues à accepter un taux d’imposition beaucoup plus lourd qu’elles ne l’auraient fait sinon. Le seul résultat majeur de cette politique a été la stricte limitation des revenus qui auraient pu être gagnés par les plus heureux, comme gratification de la jalousie des moins aisés ».
Parce que cette jalousie atavique est l’automatisme de sa politique fiscale, ce pays est foutu.
https://www.contrepoints.org/2020/02/24/365024-augmenter-recettes-fiscales-baisser-impots
Aujourd'hui les français n'ont pas les moyens d'être pauvres ! C'est pourquoi ils sont imposés sur la richesse de l'imagination.
SupprimerLe libertarianisme est-il une maladie mentale ?
RépondreSupprimerPar Laurence M. Vance
25 février 2020
Bien que je n'aie rien écrit sur la guerre du gouvernement contre la drogue depuis décembre (voir ici), plus tôt ce mois-ci, j'ai reçu une brève note dans ma boîte de réception avec comme sujet: «Comme le libertinisme (aka libéralisme), le libertarianisme est à la limite de la maladie mentale . " Le corps du courriel disait simplement: "—en ce qui concerne la liberté de consommer des drogues ((écrit sur cette folie depuis trois décennies))." La note se terminait par «JungianINTP», qui fait référence au type de personnalité de Carl Jung «Introverti iNtuitive Thinking Perceiving» (INTP).
Donc, fondamentalement, ce que mon répondant disait, c'est que la liberté de consommer des drogues est folle et que le libertarianisme frise la maladie mentale pour avoir épousé une telle liberté. Aucun essai, article ou livre écrit au cours des trois dernières décennies sur la folie de l'absence de drogue n'a été mentionné.
Mais est-ce des libertaires qui sont fous de croire à la non-drogue ou des guerriers de la drogue qui ont une maladie mentale?
La position libertaire sur la guerre contre la drogue est simple. Voici la version condensée:
Il ne devrait y avoir aucune loi à aucun niveau de gouvernement pour quelque raison que ce soit concernant l'achat, la vente, la culture, la transformation, le transport, la fabrication, la publicité, l'utilisation ou la possession de tout médicament pour quelque raison que ce soit.
La guerre contre la drogue doit prendre fin immédiatement, car il n'appartient pas au gouvernement d'interdire, de réglementer, de restreindre ou de contrôler autrement ce qu'un homme désire manger, boire, fumer, injecter, absorber, renifler, renifler, inhaler, avaler ou sinon ingérer dans sa bouche, son nez, ses veines ou ses poumons.
Cela, bien sûr, ne signifie pas que les libertariens pensent que la consommation de drogues est morale, sûre, bénéfique ou saine, ou qu'ils recommandent à quiconque de prendre des drogues. Et cela ne signifie pas non plus que les libertaires sont naïfs quant aux effets négatifs de l'abus de drogues. La consommation de drogues peut vous coûter votre argent, votre santé, votre esprit, votre travail, votre statut, votre réputation, votre famille et / ou vos amis. La consommation de drogues peut même vous tuer. Mais avec l'absence de drogue vient la responsabilité. Les consommateurs de drogues sont en fin de compte responsables de leurs propres actions.
Donc non, la non-drogue n'est pas une folie, et les libertaires qui croient en la non-drogue ne sont pas à la limite de la maladie mentale.
Considérez maintenant ce qui suit ...
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de vouloir que le gouvernement interdise les drogues mais pas l'alcool ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont immorales, mais que d'autres activités immorales comme commettre l'adultère et la fornication ne devraient pas être la préoccupation du gouvernement ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir une guerre contre la drogue dont les coûts dépassent largement l'un de ses avantages supposés ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir le mal monstrueux qu'est la guerre contre la drogue qui a ruiné plus de vies que la drogue elle-même ?
RépondreSupprimerN'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu’elles sont autodestructrices, mais que les activités autodestructrices telles que les relations sexuelles occasionnelles et la suralimentation habituelle ne sont pas du ressort du gouvernement ?
Cela ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir une guerre contre la drogue qui est un échec complet et total ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir la guerre fédérale contre la drogue alors qu'il n'y a pas de pouvoir constitutionnel pour cela ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont dangereuses, mais que des activités dangereuses comme le parachutisme, les combats de MMA, le saut à l'élastique et le travail de couvreur ou de bûcheron devraient être autorisées ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de dire que la marijuana devrait être illégale mais que le tabac - qui tue des dizaines de milliers de personnes chaque année directement et indirectement - devrait être légal ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale de ne pas vouloir que le gouvernement interfère avec les habitudes de consommation des Américains, sauf en ce qui concerne la consommation de drogues ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de vouloir que le gouvernement interdise la marijuana - même s'il reconnaît que la consommation de marijuana n'a jamais tué personne - mais pas d'interdire l'aspirine et les autres AINS, qui ont tué des milliers de personnes ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles créent une dépendance, mais que les activités addictives comme jouer à des jeux vidéo et regarder de la pornographie ne devraient pas être la préoccupation du gouvernement ?
N'est-ce pas la frontière de la maladie mentale pour soutenir quelque chose qui est impossible à concilier avec un gouvernement limité ?
Cela ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir quelque chose qui est la pierre angulaire d'un État policier ?
N'est-ce pas à la limite de la maladie mentale que de croire que les drogues devraient être interdites parce qu'elles sont malsaines, mais que manger de la malbouffe et boire des boissons chargées de sirop de maïs riche en fructose n'est pas l'affaire du gouvernement ?
Ne limite-t-il pas la maladie mentale pour soutenir le gouvernement qui fait la guerre à une plante ?
Je pense que ce sont les guerriers de la drogue qui sont fous.
Je pense que la prohibition de la drogue est une folie, et les guerriers de la drogue qui croient à la prohibition de la drogue frisent la maladie mentale.
https://www.lewrockwell.com/2020/02/laurence-m-vance/is-libertarianism-a-mental-illness/
Bain de saumure
RépondreSupprimerPar Eric Peters
Eric Peters Autos
25 février 2020
Pourquoi être si libéral avec le sel de voirie - surtout quand il ne neige même pas ?
La semaine dernière, il y a eu une rumeur de neige. La possibilité - 60 pour cent de chance - de "jusqu'à un pouce" qui ne s'est jamais concrétisée a entraîné un arrosage de chaque route avec une saumure salée transportée par d'énormes camions-citernes suivie - pour saaaaaaaaafety - par un plus petit camion avec des lumières jaunes clignotantes.
Le panneau à l'arrière du camion indique: Traitement pré-tempête.
- voir clip sur site -
La partie «pré» est précise.
Mais la tempête? Aucun pronostic météorologique n'avait prévu autre chose qu'un léger saupoudrage. Si ce. Mais cela suffisait littéralement à arroser les routes avec une saumure saline toxique pour l'environnement (techniquement, le chlorure de magnésium) qui est également exceptionnellement caustique pour les voitures.
Cette saumure liquide - qui semble avoir remplacé le sel solide répandu sur les routes quand il neige et pendant qu'il neige - est un antirouille garanti. Vous conduisez littéralement à travers un bain de sel, non tempéré (non dilué) par la fonte des neiges - car il n'y en a pas. La route sèche est inondée de sel liquide et si vous êtes sur la route, vous n’avez d’autre choix que d’y baigner votre voiture.
Si vous ne le nettoyez pas ce jour-là, la progression de la rouille vous alarmera - ou le ferait, si vous en étiez conscient.
Je m'en suis rendu compte cette fois parce que j'ai eu la malchance de conduire mon camion personnel il y a quelques semaines plutôt que la voiture de presse de quelqu'un d'autre quand je me suis fait prendre dans la Brine Orgy sur le chemin du retour. Mon camion s'est trempé de haut en bas.
Et puis il a reposé pendant quelques semaines parce que j'étais trop occupé pour sortir le nettoyeur haute pression et dégraisser le dessous.
Je regrette de ne pas l'avoir fait.
https://www.lewrockwell.com/2020/02/eric-peters/brine-bath/