- ENTREE de SECOURS -



samedi 1 février 2020

Crise climatique et William Nordhaus : Le prix Nobel de l’ignorance économique

le 1 février 2020


En 2018 le prix Nobel de l’économie fut décerné à l’économiste William Nordhaus de l’Université Yale pour ses travaux décisifs sur les effets du changement climatique sur l’économie et en particulier sur l’agriculture. Une nouvelle attribution d’un prix Nobel qui frise le grotesque … La pression médiatique incessante en ce qui concerne ce réchauffement du climat est adossée à une référence fausse et le comité Nobel s’en est inspiré aveuglément. L’objectif – qui ne sera jamais atteint – considère que le monde doit revenir aux conditions qui prévalaient avant l’ère industrielle en termes de températures et de gaz carbonique. Or les conditions de l’époque, disons au milieu du XIXe siècle, étaient différentes de celles des années 1930-1970 puisque le monde traversait la fin de ce que les climatologues appellent « le petit âge glaciaire ». L’augmentation de la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère au cours des années qui suivirent ce petit âge glaciaire a été essentiellement provoquée par une augmentation des températures durant cette nouvelle condition climatique appelée maintenant l’ « optimum climatique moderne » selon un phénomène physique classique qui est un dégazage des océans conformément à la loi de Henry qui stipule que la solubilité du gaz carbonique dans l’eau est inversement proportionnelle à la température de cette dernière. Pour ce gaz carbonique près de 95 % de celui qui a contribué depuis ces dernières décennies à augmenter la teneur atmosphérique provient du dégazage des océans et d’autres sources naturelles et seulement le reste, soit 5 %, a été provoqué par l’activité humaine depuis le début de l’ère industrielle.

De plus les plantes utilisent le gaz carbonique atmosphérique pour croitre et multiplier et ce gaz carbonique est capturé par la RUBISCO avec l’apport énergétique de la photosynthèse. Certes les économistes ne sont pas censés connaître l’existence de la RUBISCO – pourtant l’enzyme le plus abondant sur Terre – ni la loi de Henry mais quand un économiste de la pointure de Nordhaus est récompensé pour ses travaux sur la diminution du rendement des cultures de maïs provoquée par l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique on peut sérieusement mettre en doute l’étendue de ses connaissances scientifiques qui doivent tendre asymptotiquement vers zéro. Il en est de même de l’organisme Oxford Economics ( https://www.oxfordeconomics.com ) spécialisé dans la formulation de prévisions économiques en tous genres dont la plupart se révèlent être totalement fausses ? Cet institution ne fait pas non plus vraiment preuve de probité scientifique dans ses déclarations :

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(traduction : les effets économiques de réchauffement global pourraient arriver plus tôt et avec un impact plus sérieux que celui initialement prévu, selon un rapport qui met en regard les récentes découvertes scientifiques avec la littérature économique relative au coût du changement climatique.

Sans efforts pour infléchir les émissions de gaz à effet de serre, la Terre pourrait se réchauffer de 2°C en 2050 ce qui réduirait le produit économique mondial brut de 2,5 à 7,5 % selon les estimations du Oxford Institute, affectant en priorité les pays d’Afrique et d’Asie. Sur le plus long terme une élévation de 4°C des températures vers 2100 réduirait le volume de l’économie de plus de 30 %)

Revenons donc à la réalité. En ce qui concerne les émissions de « gaz à effets de serre » – plus un concept qu’une réalité physique – celles-ci ont suivi une courbe ascendante prononcée depuis les années 1950, les principaux « pollueurs » étant les USA et l’Europe rattrapés par la Chine après les années 1970.

Qu’est-il advenu des rendements de la culture du maïs aux Etats-Unis durant cette période ?

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Comme on peut le constater les rendements ont été multipliés par 5 suivant étroitement l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique (liens) qui est un nutriment indispensable aux végétaux, rendements également favorisés par les intrants tels que les engrais azotés mais ces engrais ne suffisent pas pour la croissance des plantes. En effet, engrais ou pas, une plante cultivée dans un milieu gazeux appauvri en gaz carbonique ne poussera pas et au contraire si on enrichit l’air d’une serre avec ce même gaz les plantes arrivent à pousser deux fois plus rapidement, un détail qui n’a pas échappé aux maraîchers néerlandais.

L’abondance de nourriture a toujours été par le passé un facteur déterminant favorisant le bien-être des populations et cette abondance était toujours corrélée à des conditions climatiques favorables. Il en fut ainsi lors de l’optimum climatique romain qui vit le développement spectaculaire de l’Empire de Rome ainsi que lors de l’optimum climatique médiéval qui vit les cathédrales surgir de terre dans toute l’Europe, phénomènes globaux de civilisation reflétant un accroissement de la population et un développement des échanges commerciaux dont il reste encore aujourd’hui ces monuments pour en attester. L’optimum climatique moderne a également favorisé un développement généralisé catalysé par des avancées scientifiques jamais atteintes auparavant. De ce fait la pauvreté à diminué considérablement dans tous les pays du monde contrairement à ce que croit l’opinion publique (ici les Britanniques) comme l’illustrent les deux graphiques ci-dessous, l’un indiquant la diminution de la pauvreté et l’autre l’opinion des Britanniques au sujet de cette pauvreté.

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En conclusion, de grands économistes de renom sont tout aussi ignorants que l’homme de la rue et le prix Nobel d’économie n’est pas décerné par un jury scientifiquement honnête mais plutôt par des groupes de pression occultes pour servir leurs propres intérêts en particulier quand il s’agit de cette rocambolesque et coûteuse histoire de réchauffement climatique montée de toutes pièces par des pseudo-scientifiques en reprenant les observations d’Arrhenius, considérées comme fausses depuis lors, et en publiant des graphiques frauduleux comme la fameuse courbe en crosse de hockey prédisant un réchauffement torride du climat. Rien de tout cela n’est arrivé, rien de tout cela n’arrivera. La stupidité des politiciens décidant de transitions énergétiques conformément à la propagande organisée par les groupes de pression de l’ombre vont – et là on peut en être certain – réussir à appauvrir des centaines de millions de personnes pour financer des projets absurdes supposés réduire la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère. À en pleurer …

Inspiré d’un article de Tony Heller paru sur son blog realclimatescience.com, illustration tirées de son blog et des liens ci-dessous.




17 commentaires:

  1. Le coronavirus contient des «insertions de VIH», attisant les craintes sur une arme biologique créée artificiellement


    par Tyler Durden
    Sam, 02/01/2020 - 02:35


    Au cours des derniers jours, la presse grand public a vigoureusement repoussé une théorie sur les origines du coronavirus qui a infecté plus de 70 000 personnes à Wuhan (selon qui vous croyez). La théorie est que la Chine a obtenu le coronavirus via un programme de recherche canadien et a commencé à le mouler en une arme biologique à l'Institut de virologie de Wuhan. Politifact a pointé du doigt Zero Hedge, en particulier, bien que l'histoire ait été largement partagée par les médias indépendants.

    La théorie est que le virus, qui a été développé par des experts en maladies infectieuses, peut provenir du laboratoire basé à Wuhan du Dr Peng Zhou, chercheur éminent en Chine sur les systèmes immunitaires des chauves-souris, en particulier dans la façon dont leurs systèmes immunitaires s'adaptent à la présence de virus comme coronavirus et autres virus destructeurs. D'une manière ou d'une autre, le virus s'est échappé du laboratoire et le marché aux poissons du Hunan où le virus est censé provenir n'est qu'une ruse.

    Maintenant, un épidémiologiste respecté qui a récemment pris le dessus pour avoir affirmé dans une menace Twitter que le virus semblait être beaucoup plus contagieux qu'on ne le pensait au départ, souligne des irrégularités dans le génome du virus qui suggèrent qu'il pourrait avoir été génétiquement modifié à des fins d'armes, et pas n'importe quelle arme, mais la plus meurtrière de toutes.

    Dans "Étrange similitude d'inserts uniques dans la protéine de pointe 2019-nCoV avec le VIH-1 gp120 et Gag", les chercheurs indiens sont déconcertés par des segments de l'ARN du virus qui n'ont aucun rapport avec d'autres coronavirus comme le SRAS, et semblent plutôt être plus proches de HIV. Le virus répond même au traitement par des médicaments anti-VIH.

    - voir tableau sur site -

    Pour ceux qui manquent de temps, voici les principales conclusions de l'article, qui se concentre d'abord sur la nature unique de 2019-nCoV, puis observent quatre séquences d'acides aminés dans le coronavirus de Wuhan qui sont homologues aux séquences d'acides aminés dans le VIH1:

    Notre arbre phylogentique de coronavirus pleine longueur suggère que le 2019-nCoV est étroitement lié au CoV du SRAS [Fig1].

    - voir tableau sur site -

    De plus, d'autres études récentes ont établi un lien entre le nCoV 2019 et le CoV du SRAS. Nous avons donc comparé les séquences de glycoprotéines de pointe du 2019-nCoV à celle du SARS CoV (numéro d'accès NCBI: AY390556.1). En examinant attentivement l'alignement de la séquence, nous avons constaté que la glycoprotéine de pointe du nCoV 2019 contient 4 insertions [Fig.2]. Pour étudier plus avant si ces inserts sont présents dans tout autre virus corona, nous avons effectué un alignement de séquences multiples des séquences d'acides aminés de glycoprotéines de pointe de tous les coronavirus disponibles (n = 55) [voir le tableau S.File1] dans NCBI refseq (ncbi.nlm .nih.gov) cela inclut une séquence de 2019-nCoV [Fig.S1]. Nous avons constaté que ces 4 insertions [inserts 1, 2, 3 et 4] sont uniques au 2019-nCoV et ne sont pas présentes dans d'autres coronavirus analysés. Un autre groupe de Chine avait documenté trois insertions comparant moins de séquences de glycoprotéines à pointes de coronavirus. Un autre groupe de Chine avait documenté trois insertions comparant moins de séquences de glycoprotéines à pointes de coronavirus (Zhou et al., 2020).

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  2. Nous avons ensuite traduit le génome aligné et constaté que ces inserts sont présents dans tous les virus Wuhan 2019-nCoV à l'exception du virus 2019-nCoV de Bat en tant qu'hôte [Fig.S4]. Intrigués par les 4 inserts hautement conservés propres au 2019-nCoV, nous voulions comprendre leur origine. À cette fin, nous avons utilisé l'alignement local 2019-nCoV avec chaque insert comme requête contre tous les génomes de virus et pris en compte les hits avec une couverture de séquence de 100%. Étonnamment, chacun des quatre inserts alignés avec de courts segments des protéines du virus de l'immunodéficience humaine-1 (VIH-1). Les positions des acides aminés des inserts dans 2019-nCoV et les résidus correspondants dans HIV-1 gp120 et HIV-1 Gag sont indiqués dans le tableau 1.

    - voir tableau sur site -

    Les 3 premiers inserts (insert 1, 2 et 3) alignés sur de courts segments de résidus d'acides aminés dans la gp120 du VIH-1. L'insert 4 aligné sur le VIH-1 Gag. L'insert 1 (6 résidus d'acides aminés) et l'insert 2 (6 résidus d'acides aminés) dans la glycoprotéine de pointe de 2019-nCoV sont 100% identiques aux résidus mappés au VIH-1 gp120. L'insert 3 (12 résidus d'acides aminés) en 2019-nCoV correspond à la gp120 du VIH-1 avec des lacunes [voir le tableau 1]. L'insert 4 (8 résidus d'acides aminés) correspond au VIH-1 Gag avec des lacunes.

    Pourquoi les auteurs pensent-ils que le virus peut être d'origine humaine ? Parce qu'en regardant les insertions ci-dessus qui ne sont présentes dans aucune des familles de coronavirus les plus proches, "il est peu probable qu'un virus ait acquis naturellement de telles insertions uniques en peu de temps". Au lieu de cela, ils peuvent être trouvés dans les protéines d'identification cellulaire et de liaison membranaire situées dans le génome du VIH.

    Étant donné que la protéine S de 2019-nCoV partage l'ascendance la plus proche avec le SRAS GZ02, la séquence codant pour les protéines de pointe de ces deux virus a été comparée à l'aide du logiciel MultiAlin. Nous avons trouvé quatre nouvelles insertions dans la protéine de 2019-nCoV- «GTNGTKR» (IS1), «HKNNKS» (IS2), «GDSSSG» (IS3) et «QTNSPRRA» (IS4) (figure 2). À notre grande surprise, ces insertions de séquences étaient non seulement absentes dans la protéine S du SRAS, mais n'ont également été observées chez aucun autre membre de la famille des Coronaviridae (figure supplémentaire). C'est surprenant car il est peu probable qu'un virus ait acquis naturellement de telles insertions uniques en peu de temps.

    Les insertions ont été observées dans toutes les séquences génomiques du virus 2019-nCoV disponibles à partir des isolats cliniques récents. Pour connaître la source de ces insertions dans 2019-nCoV, un alignement local a été effectué avec BLASTp en utilisant ces insertions comme requête avec tout le génome du virus. De façon inattendue, toutes les insertions se sont alignées avec le virus de l'immunodéficience humaine-1 (VIH-1). Une analyse plus approfondie a révélé que les séquences alignées de VIH-1 avec 2019-nCoV étaient dérivées de la glycoprotéine de surface gp120 (positions de séquence d'acides aminés: 404-409, 462-467, 136-150) et de la protéine Gag (acide aminé 366-384) ( Tableau 1). La protéine Gag du VIH est impliquée dans la liaison de la membrane de l'hôte, le conditionnement du virus et la formation de particules de type viral. Gp120 joue un rôle crucial dans la reconnaissance de la cellule hôte en se liant au récepteur primaire CD4.Cette liaison induit des réarrangements structurels dans GP120, créant un site de liaison de haute affinité pour un co-récepteur de chimiokine comme CXCR4 et / ou CCR5.

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  3. Et certains visuels, qui conduisent les auteurs de l'article à conclure que "ce changement structurel aurait également pu augmenter la gamme de cellules hôtes que le 2019-nCoV peut infecter":

    La modélisation 3D de la structure protéique a montré que ces insertions sont présentes au site de liaison de 2019-nCoV. En raison de la présence de motifs gp120 dans la glycoprotéine de pointe du nCoV 2019 à son domaine de liaison, nous proposons que ces insertions de motifs auraient pu fournir une affinité accrue envers les récepteurs des cellules hôtes. De plus, ce changement structurel pourrait également avoir augmenté la gamme de cellules hôtes que le 2019-nCoV peut infecter. Au meilleur de nos connaissances, la fonction de ces motifs n'est pas encore claire dans le VIH et doit être explorée. L'échange de matériel génétique entre les virus est bien connu et cet échange critique met en évidence le risque et la nécessité d'étudier les relations entre des familles de virus apparemment sans rapport.

    Un bon récapitulatif des résultats a été fourni par le Dr Feigl-Ding, qui a commencé son fil explicatif en soulignant que le taux de transmission à l'extérieur de la Chine a dépassé le taux à l'intérieur de la Chine.

    Mais le "pistolet fumant'' dans ce cas sont des morceaux du code génétique du virus que les chercheurs indiens, dirigés par Prashant Pradhan à l'Institut indien de technologie, ont découvert avoir pu être "intégrés'' au VIH, qui appartient à une famille de virus entièrement différente.

    La punchline:

    Pour être sûr, le Dr Feigl-Ding insiste sur le fait qu'il n'essaie pas de promouvoir des 'complots'' sur le fait que le virus est une arme biologique développée par les Chinois, bien qu'il soit difficile de trouver un nom propre pour ce qui semble être un virus artificiel et armé.

    Un autre médecin est intervenu avec ce qu'il pensait être une explication solide des irrégularités du virus ...

    ... Jusqu'à ce qu'il réalise quelque chose de dérangeant.

    Oh mon Dieu. Des scientifiques indiens viennent de trouver dans le virus nCov 2019 des insertions de type virus VIH (SIDA) qui ne se trouvent dans aucun autre coronavirus. Ils font allusion à la possibilité que ce virus chinois ait été conçu ["pas fortuit"]. Effrayant si vrai. Https://t.co/h6xPX1gYvj pic.twitter.com/kCpd1I00uE

    - Anand Ranganathan (@ ARanganathan72) 31 janvier 2020
    "Effrayant" ... mais détendez-vous, c'est juste une autre "conspiration" ridicule.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/coronavirus-contains-hiv-insertions-stoking-fears-over-artificially-created-bioweapon

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  4. Quand le raisin se taille une place au pays du cacao


    12:00 01.02.2020URL courte
    Par Roland Klohi


    Depuis quelques jours, des internautes ivoiriens et même d’Afrique de l’Ouest sont fascinés de découvrir que le raisin, considéré comme un fruit des régions tempérées, se cultive et pousse aussi en terre ivoirienne. Mais pour les spécialistes, «cela n’a rien de surprenant».
    Penserait-on à inscrire le raisin sur la liste des fruits tropicaux ? Pas sûr. Et pourtant…

    Le 27 janvier dernier, JM Vainqueur, un artiste-chantre, a publié sur sa page Facebook une vidéo dans laquelle il présente aux Ivoiriens du raisin produit dans son village et se livre à une séance de dégustation.

    Originaire du village de Gabia, situé dans la sous-préfecture d’Oumé dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, il entend mettre sous le feu des projecteurs ce fruit, mais surtout son cultivateur, Denis Kouassi, qui le produit depuis maintenant 20 ans, dans un anonymat quasi total.

    L'opération est réussie car très vite, c'est toujours plus nombreux que des internautes –de Côte d'Ivoire comme d'ailleurs– découvrent, s'émerveillent et partagent cette «bonne nouvelle».

    «Du raisin en Côte d'Ivoire, c’est extraordinaire», «notre terre est bénie», «félicitations à votre pays et à l’Afrique de l’Ouest», telles sont quelques-unes des exclamations qui fusent ici et là sur les réseaux sociaux.

    Premier producteur mondial de cacao (la culture emblématique du pays) et de noix de cajou, premier producteur africain de caoutchouc naturel, deuxième producteur africain d'huile de palme, troisième producteur africain de café… la Côte d’Ivoire est depuis plusieurs décennies un grand pays agricole. Le secteur représente environ de 20% du PIB ivoirien et emploie près de la moitié de la population.

    Interrogé par Sputnik, Inza Yapo, agronome dans un cabinet d’ingénierie agricole d’Abidjan, assure qu’«il n’y a, en soi, rien de bien surprenant à voir de la vigne pousser à Oumé».

    «Toutes les plantes peuvent pousser partout en Côte d’Ivoire. Il suffit d’un minimum de fonds, de temps et d’entretien», a-t-il déclaré au micro de Sputnik.

    Plus concrètement, l’agronome Jean-Charles Tano explique, pour ce qui le concerne, que «la vigne est une plante qui se complait dans les sols argilo-calcaires ou argilo-graveleux, des caractéristiques que l’on retrouve dans la zone d’Oumé».

    Il est par ailleurs attesté, depuis des dizaines d’années, que la vigne peut également s’épanouir en d’autres endroits de la Côte d’Ivoire. C’est le cas par exemple de Guiglo, une ville de l’ouest du pays où cette plante a été cultivée par des missionnaires européens.

    Pour l’agronome Inza Yapo, les véritables obstacles à l’introduction et au développement d’une culture dans une région donnée sont les mœurs des populations (leurs habitudes de consommation), les conditions agroclimatiques (qui peuvent rendre la plante vulnérable à certaines maladies), mais surtout la rentabilité.

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  5. «En parlant de rentabilité, il est actuellement, et de loin, bien plus rentable de produire du cacao, du café, de l’hévéa ou de l’anacarde, qu’il n’est ou ne le serait de produire du raisin», a-t-il expliqué.

    Sur sa parcelle d'un quart d’hectare (2500 m² ou 50 m x 50), Denis Kouassi arrive actuellement à cultiver plusieurs dizaines de kilogrammes du fruit.

    Le planteur, qui a acquis son savoir-faire auprès d’Européens, assure pouvoir faire bien mieux, si la possibilité lui en était donnée. Aussi sollicite-t-il l’aide financière de «toute personne de bonne volonté» pour commercialiser ses produits, acquérir un champ plus grand et, pourquoi pas, faire de la Côte d’Ivoire un hub régional de la culture de la vigne.

    JM Vainqueur a confié à Sputnik qu’il envisageait de lancer une cagnotte participative pour soutenir le vigneron Denis Kouassi, «qui peut être une source d’inspiration pour la jeunesse ivoirienne».

    La culture du raisin à Oumé (20 km s-o de Yamoussoukro et 200 bornes d'Abidjan) rappelle celle de la fraise, qui s’épanouit fort bien dans le sol du Burkina Faso, pays voisin de la Côte d’Ivoire. Ces dernières années en effet, la production de la fraise au Burkina Faso est devenue si florissante et rentable que de jeune Ivoiriens n’hésitent plus à passer la frontière pour se former à sa culture et revenir appliquer leurs connaissances dans le nord du pays.

    Si le raisin ivoirien pouvait connaître une trajectoire similaire à celle de la fraise burkinabè, ce serait un succès.

    https://fr.sputniknews.com/afrique/202002011042985488-quand-le-raisin-se-taille-une-place-au-pays-du-cacao/

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  6. Des milliers de Britanniques descendent dans les rues pour célébrer le Brexit à leur manière – vidéos


    09:48 01.02.2020


    À 23h00, le 31 janvier, le Royaume-Uni a définitivement quitté l'Union européenne. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant le Parlement pour célébrer cet événement. Bien que certaines personnes aient mis le feu au drapeau européen, l'ambiance était plutôt festive.

    Depuis le 1 février, le Royaume-Uni ne fait officiellement plus partie de l’Union européenne. La veille au soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Parliament Square pour célébrer l’événement et partager leur joie de voir la page européenne se tourner. De nombreuses vidéos ont été publiées sur les réseaux sociaux.

    Il est possible d’y voir la foule rassemblée autour du palais de Westminster en scandant un compte à rebours de 30 secondes avant de laisser exploser sa joie.

    Sur une autre séquence, des milliers de personnes chantent à l'unisson «We are the champions».

    Depuis Bruxelles et par écran interposé, des Britanniques ont également accueilli avec joie le retrait de leur drapeau du Conseil européen.

    Certains partisans du Brexit réunis devant le palais de Westminster ont même mis le feu au drapeau européen roulé en boule sur l'asphalte.

    Sortie officielle

    Le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne à 23h00 vendredi 31 janvier, heure locale. Jusqu'à fin 2020, il y aura une période de transition et donc pas de changements majeurs dans l’immédiat.

    La plupart des lois de l'UE continueront à s'appliquer, y compris concernant la libre circulation des personnes. La Grande-Bretagne restera à la fois au sein de l’union douanière et du marché unique européens, mais ne sera pas représentée dans les institutions européennes. À la fin de la période de transition, les parties devront conclure un accord de libre-échange.

    https://fr.sputniknews.com/international/202002011042987426-des-milliers-de-britanniques-descendent-dans-les-rues-pour-celebrer-le-brexit-a-leur-maniere-/

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  7. Le Japon s'apprête à libérer 1,2 million de tonnes d'eau radioactive de Fukushima dans l'océan, causant des "dommages incommensurables"


    par Tyler Durden
    Sam, 02/01/2020 - 23:00


    Juste au cas où une pandémie virale mondiale, dont les sources ne sont toujours pas claires et contiennent apparemment maintenant des excréments humains, n'était pas suffisante, l'indicateur d'indignation mondial est sur le point de monter "jusqu'à onze" avec le Japon qui va maintenant inonder les océans du monde avec de l'eau radioactive .

    Dans un geste qui provoquera sûrement une réponse furieuse des écrivains fantômes de Greta Thunberg (à moins bien sûr que cela ne corresponde pas à un programme très étroit), un groupe d'experts conseillant le gouvernement japonais sur une méthode d'élimination des millions de tonnes d'eau radioactive provenant de Vendredi, la centrale nucléaire de Fukushima a recommandé de la relâcher dans l'océan. Et, comme le note Reuters, sur la base des pratiques passées, il est probable que le gouvernement acceptera la recommandation.

    Tokyo Electric, ou Tepco, a collecté près de 1,2 million de tonnes d'eau contaminée des tuyaux de refroidissement utilisés pour empêcher la fusion des noyaux de combustible depuis que l'usine a été paralysée par un tremblement de terre et un tsunami en 2011. L'eau est stockée dans d'énormes réservoirs qui remplissent le site.


    Tepco prévoit que les réservoirs de stockage des eaux usées de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi seront épuisés vers 2022

    Le panel du ministère de l'Industrie est parvenu à la conclusion après avoir restreint le choix de rejeter l'eau contaminée dans l'océan Pacifique ou de la laisser s'évaporer - et a opté pour la première, même si cela signifie que les ports japonais devront désormais subir les conséquences de la plus grande catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl.

    Auparavant, le comité avait exclu d'autres possibilités, telles que le stockage souterrain, qui manquent d'antécédents de succès. Lors de la réunion, les membres ont souligné l'importance de sélectionner des méthodes éprouvées et ont déclaré que "le gouvernement devrait indiquer clairement que la libération de l'eau aurait un impact social important".

    Le voisin du Japon, la Corée du Sud, a maintenu pendant une grande partie de la dernière décennie une interdiction d'importer des fruits de mer de la région du Japon à Fukushima imposée après la catastrophe nucléaire et a convoqué un haut responsable de l'ambassade du Japon l'année dernière pour expliquer comment l'eau de Fukushima serait traitée. Ils auront bientôt une réponse très insatisfaisante.

    L'accumulation d'eau contaminée à Fukushima a été un point de blocage majeur dans le nettoyage, qui devrait durer des décennies, d'autant plus que les Jeux olympiques doivent se tenir à Tokyo cet été avec certains événements à moins de 60 km de la épave et la zone d'isolement de Fukushima qui restera inhabitable pendant des siècles. Selon Reuters, les athlètes prévoient d'apporter leurs propres détecteurs de rayonnement et de la nourriture aux Jeux.

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  8. En 2018, l'exploitant de l'usine, TEPCO, s'est excusé après avoir admis qu'il avait menti sur les efforts de nettoyage et que ses systèmes de filtration n'avaient pas retiré tous les matériaux dangereux de l'eau - et le site manquait de place pour les réservoirs de stockage. Parmi les propositions ridicules concoctées pour contenir l'eau radioactive, il y avait une idée tout droit sortie de Game of Thrones - un mur de glace souterrain. Cela n'a pas fonctionné.

    En conséquence, après avoir abandonné toute approche de confinement, Tokyo va littéralement inonder le monde d'eau radioactive. Peut-être dans une tentative d'atténuer le tollé de colère d'un monde qui est soudainement obsédé par un environnement propre, le Japon a déclaré qu'il prévoyait d'éliminer toutes les particules radioactives de l'eau, sauf le tritium, un isotope de l'hydrogène qui ne peut pas être efficacement éliminé avec la technologie actuelle. Bien que l'on ne sache pas exactement comment le Japon prévoit de "filtrer" les rayonnements, nous leur souhaitons bonne chance avec cette campagne de relations publiques en particulier.

    "Par rapport à l'évaporation, le rejet dans l'océan peut être effectué de manière plus sûre", a déclaré le comité, soulignant les pratiques courantes dans le monde où les centrales nucléaires en fonctionnement libèrent de l'eau contenant du tritium dans la mer.

    Inutile de dire que même les habitants ne sont pas d'accord: la libération d'eau traitée dans l'océan ferait des "dommages incommensurables" à un secteur de la pêche qui a fait de gros efforts pour se remettre au travail, a déclaré une source de l'industrie dans la ville d'Iwaki, dans la préfecture de Fukushima. La proposition d'évaporation a alimenté des inquiétudes similaires dans les milieux agricoles et d'élevage, selon une source dans le secteur de la riziculture.

    "Le gouvernement central devrait comprendre la situation sur le terrain" et réfléchir sérieusement à sa réponse, a indiqué la source. Malgré cela, il semble qu'en dépit de "la prise en compte de la situation sur le terrain", le gouvernement soit toujours prêt à procéder à la décharge.

    Pourquoi ? La raison peut également être la plus simple - l'argent. Selon le Nikkei, le rejet de l'eau dans le Pacifique est généralement considéré par les experts comme l'option la plus logique. L'évaporation a été utilisée avec succès pour le nettoyage après la catastrophe de Three Mile Island en 1979 aux États-Unis, mais le rejet d'eau dans la mer coûterait moins cher et, selon les estimations du ministère, réduirait de plus de moitié l'exposition aux rayonnements par rapport à l'évaporation. Bien sûr, c'est le même ministère qui a menti pendant des mois sur toute l'étendue des retombées causées par la catastrophe de Fukushima. Cette fois, ils disent sûrement la vérité.

    La recommandation doit être confirmée par le chef du groupe d'experts, le professeur émérite de l'Université de Nagoya, Ichiro Yamamoto, et soumise au gouvernement à une date ultérieure, qui n'a pas été fixée, mais une échéance stricte se profile car le gouvernement manque de temps pour prendre une décision. Les quelque 1 000 réservoirs du site de Fukushima Daiichi contenaient 1,18 million de tonnes d'eau au 12 décembre, non loin de la capacité totale de 1,37 million. L'opérateur de l'usine Tokyo Electric Power Co. Holdings prévoit de manquer d'espace vers 2022.

    Même avant cela, la tâche la plus importante du déclassement de la centrale - retirer le combustible nucléaire irradié - devrait commencer en 2021 dans le réacteur n ° 2. Les réservoirs occupent l'espace qui sera nécessaire pour ces travaux.

    https://www.zerohedge.com/economics/japan-set-release-12-million-tons-radioactive-fukushima-water-ocean-causing-immeasurable

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    1. La stupidité du principe de précaution : illustration avec le tritium à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi


      le 31 janvier 2020


      Je me suis permis ici de faire figurer un article de Yann Rousseau paru le 28 janvier sur le site Les Echos pour illustrer l’incommensurable imbécillité des politiciens (japonais en l’occurence mais il en est de même en Europe) qui sont obnubilés par le principe de précaution et la peur irraisonnée du nucléaire civil. Certes il y a eu un grave accident nucléaire au Japon mais il faut relativiser la gravité de la situation. Durant ma carrière de recherche en biologie j’ai utilisé des doses importantes de tritium. Je me suis certainement contaminé sans le savoir comme j’ai aussi eu la surprise de m’être contaminé à deux reprises par de l’iode radioactif, ce qui est beaucoup dangereux. Et pourtant je suis toujours vivant et bien vivant …

      « Comment 16 grammes de tritium dans un million de litres d’eau paralysent Fukushima »

      Neuf ans après la catastrophe, le gouvernement japonais doit se prononcer sur le sort de l’eau « contaminée » qui s’accumule sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Tokyo préférerait un rejet en mer, conforme à ce que font les autres centrales [nucléaires] de la planète [situées en bord de mer], mais le projet tétanise la région.

      Les cerisiers ont presque tous disparu de Fukushima Daiichi. Plantés à partir des années 1970 pour égayer la gigantesque centrale nucléaire du nord-est du Japon, la plupart des « sakuras » ont été abattus après la catastrophe de mars 2011 qui a ravagé le site et sa région. Plus de 800 des 1.200 arbres à fleurs recensés auraient été abattus sur les neuf dernières années, laissant place à un décor de science-fiction.

      Pour figer les poussières radioactives, les collines sont désormais recouvertes d’un ciment gris clair et de longues dalles de béton renforcé sur lesquelles ont poussé partout de gigantesques citernes bleues et grises. La centrale est noyée sous ces 965 réservoirs contenant chacun près de 1.200 tonnes d’eau « contaminée ».

      L’heure des choix

      Tepco, l’opérateur, estime qu’il peut encore trouver un peu d’espace pour en construire quelques dizaines de plus. « Mais très vite, à l’été 2022, on va atteindre notre capacité de stockage maximale », explique Junichi Matsumoto, le porte-parole de la division en charge du démantèlement chez l’électricien. « Le gouvernement va devoir prendre une décision sur la gestion de cette eau », prévient-il, sans s’engager sur le sujet, conscient de son extrême sensibilité.

      Depuis la catastrophe, Tepco pompe en permanence les eaux chargées en éléments radioactifs qui s’accumulent sur le site. Le groupe doit capter les eaux qu’il utilise pour refroidir les réacteurs 1, 2 et 3, mais également récupérer les eaux naturelles souterraines qui s’infiltrent toujours dans les sous-sols ravagés des tranches construites au pied d’une colline.

      RESTE LE TRITIUM

      Au total, Tepco a déjà « récupéré » 1,18 million de mètres cubes d’eau qu’il a filtré dans ses trois usines de décontamination construites sur place. « Nous parvenons à retirer 62 des 63 radionuclides contenus dans ces eaux », détaille Kenji Abe, l’un des cadres de l’électricien. « Mais il en reste un, le tritium », ajoute-t-il avant de présenter au visiteur du jour un petit bocal pharmaceutique contenant 30 centilitres de cette eau de la discorde. « Elle n’a pas d’odeur, pas de couleur, elle est peu radioactive », insiste-t-il.

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    2. Selon les calculs du ministère japonais de l’Industrie, l’ensemble de l’eau stockée sur le site contient 860 TBq (terabecquerels) de tritium soit l’équivalent de… 16 grammes de cet isotope radioactif de l’hydrogène. En décembre dernier, les autorités nippones ont expliqué que ces eaux pourraient soit être évaporées dans l’air, soit être progressivement diluées en mer sur une vingtaine d’années.

      EN FRANCE AUSSI…

      Tokyo rappelle que de l’eau tritiée a été rejetée dans l’océan pendant des décennies, avant la catastrophe, sans qu’aucun dégât sur l’environnement ne soit jamais constaté. Les autres centrales nucléaires de la Terre rejettent aussi de l’eau tritiée », note encore Masato Kino du ministère de l’Industrie.

      En France, le site de retraitement de la Hague en a rejeté, lui, en 2018… 11400 TBq selon Orano, qui précise dans son rapport environnemental que la limite autorisée sur le site français est de 18500 TBq. Le complexe français écoule ainsi en vingt jours ce que la centrale de Fukushima Daiichi voudrait rejeter en… vingt ans. Depuis l’accident, ce n’est pas si simple. Nous avons un important problème de perception et nous devons obtenir l’accord de chacun », souffle le haut fonctionnaire.

      PÊCHEURS EN SOUFFRANCE
      En dehors du site, le projet d’un rejet en mer fait l’unanimité contre lui. Dans le port d’Onahama, aussi situé dans la préfecture de Fukushima mais à une cinquantaine de kilomètres plus au sud, les associations de pêcheurs sont catégoriques. « Nous souffrons déjà des rumeurs blessantes sur nos poissons », s’inquiète, un matin de criée, Hisashi Maeda, de la coopérative de la pêche au chalut.

      Malgré des milliers de tests et l’absence de concentration de radio-césium supérieures aux standards internationaux les plus rigoureux, les consommateurs continuent de bouder les produits locaux. En 2019, les ventes de la préfecture n’ont représenté que 15 % des volumes enregistrés avant la catastrophe. Les marins pensent qu’un rejet, forcément mal compris, porterait un coup terrible à la filière.

      Défiance générale

      Les ONG sont tout aussi méfiantes. « Il y a d’autres solutions que le rejet dans l’air ou l’eau comme le fait croire le gouvernement, explique Kazue Suzuki, de Greenpeace. Mais les technologies d’extraction du tritium sont coûteuses et donc ils ne veulent pas les envisager », avance l’experte qui préférerait voir appliquer une stratégie de stockage de long terme et dénonce les erreurs passées de Tepco.

      En septembre 2018, l’électricien avait dû admettre qu’une grande partie des eaux stockées sur le site contenait, contrairement à ses premières estimations, encore des radionucléides bien plus dangereux que le tritium. « Nous sommes aujourd’hui certains que 25 % peut être relâché sans problème. Et nous allons retraiter les 75 % qui auraient encore des concentrations d’autres radionucléides supérieurs aux standards », promet Kenji Abe, son bocal d’eau à la main.

      Auteur : Yann Rousseau, à Fukushima Daiichi. Illustrations provenant de l’article des Echos

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    3. Bref commentaire. La deuxième illustration a probablement été mise en scène pour la cause journalistique. En effet le tritium se désintègre pour former de l’hélium-3 avec émission d’un anti-neutrino et d’un électron de faible énergie (rayonnement beta) qui ne traverse ni le verre ni le plastique. L’opérateur vérifiant la radioactivité du flacon d’eau avec un compteur de type Geiger recherchait des éléments radioactifs émettant des rayons gamma émis par les produits de fission de l’uranium ou par l’uranium combustible lui-même. Il faut enfin se souvenir que du tritium est naturellement présent dans l’eau car il apparaît massivement au cours de la collision d’un atome d’azote avec un neutron de haute énergie provenant du rayonnement cosmique. Ma conclusion, personnelle et que je ne partage qu’avec moi-même, est qu’il faut rejeter toutes ces « eaux tritiées » dans l’océan et il ne se passera strictement rien, les poissons contiennent déjà du tritium mais aussi, et surtout, du potassium-40 beaucoup plus radioactif que le tritium. Mais le principe de précaution étant respecté au Japon il suffirait qu’un tremblement de terre d’intensité moyenne détruise quelques-uns de ces immenses réservoirs construits à la hâte pour qu’on n’entende plus parler de ce tritium …

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/31/la-stupidite-du-principe-de-precaution-illustration-avec-le-tritium-a-la-centrale-nucleaire-de-fukushima-daiichi/

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  9. Super (inflation) Bowl: les prix des billets atteignent leur plus haut niveau en 5 ans


    par Tyler Durden
    Sam, 02/01/2020 - 19:00


    Les billets pour le volet de cette année du Super Bowl joué dimanche à Miami se revendent à des prix plus élevés que l'an dernier. Pourtant, comme le note Katharina Buchholz de Statista, les billets achetés sur le marché secondaire pour tout jeu du Super Bowl sont très chers, comme le montrent les données du fournisseur TicketIQ.

    Le prix moyen d'un billet est actuellement de 8 264 $ US, contre "seulement" 4 972 $ US l'an dernier. Le prix des billets secondaires devrait augmenter jusqu'au jour du match.

    - voir graphique sue site -

    Infographie: les billets pour le Super Bowl revendent à des tarifs inférieurs | Statista

    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    Une autre année record où les billets revendus ont été particulièrement chers a été 2015. Selon TicketIQ, les prix peuvent varier en fonction du nombre de billets publiés au public chaque année, selon que les équipes en compétition viennent de villes plus riches et même de la facilité avec laquelle les fans peuvent atteindre le Super Bowl de leurs villes d'origine respectives. Alors que 3000 billets étaient disponibles sur le marché le 29 janvier, ces chiffres étaient nettement inférieurs en 2018, faisant grimper les prix.

    Mais alors que les prix des billets montent en flèche, on se souvient que le Super Bowl de l'année dernière avait le plus faible nombre de téléspectateurs depuis 2008 ...

    - voir graphique sue site -

    Infographie: Le Super Bowl LIII enregistre le plus faible nombre de vues depuis 2008 | Statista

    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    Nous pensons que cette année pourrait voir ce changement (pour le mieux).

    Allez Niners !

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/super-inflation-bowl-ticket-prices-soar-highest-5-years

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  10. «Si vous êtes si intelligent, pourquoi n'êtes-vous pas riche ?»: Les «principes» de Bridgewater ne s'appliquent pas à Ray Dalio


    par Tyler Durden
    Sam, 02/01/2020 - 15:10


    Le fondateur de Bridgewater, Ray Dalio, est un incontournable de la presse financière depuis plus d'un an maintenant qu'il est passé de la gestion de son entreprise à son statut de commentateur des médias et de pseudo-prophète, exhortant fortement le public à tenir compte de ses avertissements sur le capitalisme et ses lacunes. Les inégalités économiques constituent une menace imminente pour la cohésion sociale aux États-Unis, affirme Dalio. Et dans une série de chapes désorganisées publiées sur LinkedIn et accompagnées de graphiques qui ont probablement été assemblés à la volée par une équipe d'analystes de Bridgewater (puisque les ordinateurs gèrent la plupart des investissements réels à Bridgewater maintenant), le milliardaire a exposé son plan de réparation les dommages causés par des décennies de cupidité des entreprises (prétendument déclenchées dans les années 80 par les réformes du marché libre de Ronald Reagan).

    Non seulement le plan de Dalio est désespérément irréalisable, et pas seulement parce qu'il repose sur l'émergence d'une sorte de champion technocratique mythique capable de plier le Congrès à sa volonté et de pousser à travers une liste de réformes qui exaspéreraient sans aucun doute l'Amérique des entreprises, tout en empêchant il de faire tout ce qui est en son pouvoir pour saper l'administration et son programme économique en représailles.

    C'est impossible parce que nous avons essayé tout cela. La réponse aux maux de l'Amérique n'est pas davantage de cadeaux gouvernementaux - c'est ce qui nous a amenés ici. Mais la politique mise à part, le WSJ a publié une plongée profonde et cinglante dans son édition du week-end examinant les troubles au sommet de Bridgewater, qui a longtemps fait l'objet de commérages et de spéculations dans l'industrie. Dalio a 70 ans, mais bien qu'il affirme qu'il n'est pas vraiment responsable des opérations quotidiennes de l'entreprise, les journalistes du WSJ ont constaté que ce n'était pas vrai. Dalio est toujours très en charge, et après une série de plans de succession bâclés - qui se sont tous effondrés parce que ses dirigeants triés sur le volet se sont finalement heurtés au style dictatorial de Dalio - on ne sait pas exactement quel est le plan de Bridgewater pour les décennies à venir.

    Ces questions se posent à un moment difficile pour Bridgewater: l'entreprise a récemment été la cible d'une plainte de harcèlement déposée par un ancien employé et l'année dernière, son fonds phare a sous-performé le marché, au cours d'une année qui a été une aubaine pour la plupart des investisseurs.

    Plus récemment, Eileen Murray, co-PDG de Bridgewater avec David McCormick, a annoncé son intention de quitter l'entreprise à la fin du premier trimestre. Sa décision, annoncée en décembre, faisait suite à des informations selon lesquelles elle était en pourparlers pour occuper le poste le plus élevé à Wells Fargo, scandalisé par le scandale. Cependant, ce travail est allé à l'ancien chef du BNY, Charlie Scharf, et on ne sait pas ce que Murray a en tête pour son prochain déménagement.

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  11. Depuis lors, il y aurait eu du mauvais sang avec Dalio.

    M. Dalio - qui est coprésident et co-directeur des investissements - à 70 ans ne renonce pas à un véritable contrôle sur l'entreprise qui l'a aidé à amasser une fortune de 19 milliards de dollars. Sa parole l'emporte presque toujours dans les débats à Bridgewater sur des sujets allant de la gestion, du personnel et des investissements à la rémunération, au personnel et à la sagesse de rencontrer un chef d'État autocratique, disent les employés actuels et anciens.

    Selon les employés actuels et anciens, M. Dalio a rejeté à plusieurs reprises Mme Murray sur les personnes à embaucher, à licencier et à promouvoir. Elle a dit à plusieurs amis qu'elle était épuisée et ne pouvait plus faire le travail.

    Mme Murray négocie toujours les conditions de sa sortie; M. Dalio souhaite réduire la valeur de sa participation dans l'entreprise, selon certains des employés actuels et anciens. Bridgewater empêche les employés de parler de façon indépendante avec la presse.

    Selon WSJ, tout cela montre que toute la prédication de Dalio sur la «transparence radicale» n'est que cela. Parlez - au moins où Dalio est impliqué. Et c'est pourquoi ses cadres supérieurs ne semblent jamais réussir. Parce que les employés de l'entreprise, du plus jeune au plus âgé, comprennent qu'il est extrêmement risqué de défier Dalio sur quoi que ce soit, de peur qu'il ne réponde ainsi. Plusieurs témoins ont déclaré au WSJ que Dalio se moquait d'un sous-traitant lorsqu'il s'opposait au plan de Dalio de rencontrer le président russe Vladimir Poutine.

    Il y a plusieurs années, M. Dalio a organisé une conversation avec le président russe Vladimir Poutine pour discuter de politique économique, ont déclaré certains de ces employés. Les employés ont exprimé des inquiétudes quant à l'engagement avec le chef autocratique, et M. Dalio a dit à l'un d'eux que "si vous êtes si intelligent, pourquoi n'êtes-vous pas riche ?"

    M. Dalio a rejeté les dissidents. En effet, M. Dalio a continué à rencontrer M. Poutine plusieurs fois en personne, a déclaré l'une des personnes. D'autres employés pensaient que M. Dalio avait raison de discuter des politiques économiques avec M. Poutine.

    Les représentants de M. Poutine ont refusé de commenter et M. Dalio a refusé de commenter les discussions. La société a déclaré qu'elle ne révélait pas «qui rencontrent les gens de Bridgewater».

    Pourriez-vous regarder cela: Dalio, un ardent critique du président Trump, est un ami et un confident de routine de Poutine. Nous serions curieux de voir son dossier FBI.

    Pendant ce temps, même les employés les plus âgés comme le co-PDG actuel de Dalio (qui a été récemment abandonné par Murray, son co-PDG) se seraient plaints d'une sorte de vindicte que Dalio affiche envers les employés qui se manifestent sous la forme de frugalité.

    Dalio aurait travaillé pour réduire les fonds propres fantômes des employés seniors auxquels ils ont droit en quittant l'entreprise. Cependant, les cadres supérieurs ont nié cela au WSJ.

    "Il est tellement bon marché", a déclaré M. McCormick à ses collègues à la fin de l'année dernière, parlant de son patron, selon les notes contemporaines d'une personne qui a entendu le commentaire. "Non seulement il voulait vendre la maison, mais il voulait obtenir le nickels hors du canapé. "

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  12. M. McCormick a déclaré que la tentative de réduire sa participation "n'a pas eu lieu et je n'ai pas fait ce commentaire". Il a dit qu'il avait "une relation de travail et personnelle formidable" avec M. Dalio. Il a également déclaré: «Je n'ai jamais discuté d'un emploi chez BlackRock». Un porte-parole de la société a ajouté que M. McCormick «n'avait jamais discuté avec Larry de quitter Bridgewater.»

    Bien que nous puissions nous moquer de Dalio pour son hypocrisie évidente et son plan ridiculement sans imagination pour réparer le capitalisme (indice, indice, indice: cela implique une augmentation des impôts sur les riches).

    Mais il y a une chose à propos de Bridgewater que personne ne peut contester. L'entreprise reste le magasin de fonds spéculatifs le plus prospère au monde, avec peu de rivaux qualifiés pour la couronne. Entouré par une mer de truqueurs, d'imitateurs et d'interlocuteurs qui ont subi ensemble leurs pires sorties de fonds l'année dernière, Bridgewater continue de croître et de surperformer, malgré les performances médiocres du fonds phare en 2019 (il a surperformé d'une large marge l'année précédente) ).

    Depuis lors, Bridgewater a réalisé les gains nets les plus importants de tous les fonds spéculatifs, selon un rapport 2019 de LCH Investments, un résultat dû en partie à la grande taille de Bridgewater. Ses investisseurs comprennent des dotations, des fonds de pension publics et des fonds souverains. Il gère environ 160 milliards de dollars, ce qui en fait la plus grande société de fonds spéculatifs au monde.

    Mais ces dernières années, Bridgewater a été moins qu'impressionnant. Le hedge fund phare, Pure Alpha, a à peine gagné de l'argent l'année dernière malgré une année record pour les actifs de tous horizons, selon les données examinées par le Wall Street Journal. Il parie sur et contre les marchés du monde entier afin de garder une longueur d'avance sur les tendances macroéconomiques.

    Un fonds plus petit appelé All Weather, qui effectue des transactions automatisées et informatisées, a gagné 16,6%. Cela a pris du retard sur le rendement de 21,7% d'un fonds du groupe Vanguard qui utilise une combinaison classique de 60% d'actions et de 40% d'obligations.

    M. Dalio a décrit la performance de l'investissement comme embarrassante lors des réunions avec le personnel, selon des personnes familières avec les conversations. La société a déclaré dans un communiqué que "nous ne connaissons aucun de ces commentaires". Elle a ajouté que "si l'alpha de Bridgewater l'année dernière était décevant pour Ray, il était dans la fourchette des attentes". M. Dalio a déclaré dans un communiqué que " il y a une liste d'attente pour investir »dans Pure Alpha, qui, selon lui, a fait 10% en 2018 alors que« la plupart des actifs étaient en baisse ».

    Bien que nous soyons sûrs que Dalio fera exploser le WSJ pour avoir fabriqué ses reportages (il le fait chaque fois que WSJ écrit à son sujet), il convient de noter que les bandes dessinées de génie derrière la comédie de croquis des années 1990 "M. Show" ont trouvé un nom pour les profès de Dalio système de valeur basé sur l'argent.

    Cela s'appelle la loi de Worthington.

    Il a été créé par David Worthington - un homme vraiment grand. Tout simplement, la loi stipule que l'intelligence d'un individu et sa valeur globale pour la société augmentent avec sa fortune personnelle. Selon cette logique, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg sont deux des individus les plus intelligents, les plus honorables et les plus aimés de toute l'Amérique. Il en va de même pour Warren Buffett et Bill Gates.

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  13. Oh, et Dalio, bien sûr - mais nous avons le sentiment que vous avez déjà compris cela par vous-même.

    Mais le fondateur du fonds spéculatif milliardaire a essuyé un coup dur l'année dernière en donnant 100 millions de dollars à l'État du Connecticut pour améliorer ses écoles, étape 1 de son plan pour sauver le capitalisme. Mais la «philanthropie» de Dalio a été une énorme erreur de relations publiques, et sa réputation a pris un sérieux coup.

    Ne soyez pas comme Ray, les enfants. Amassez votre argent.

    https://www.zerohedge.com/markets/if-youre-so-smart-why-arent-you-rich-bridgewaters-principles-dont-apply-ray-dalio

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  14. Des scientifiques alarmistes appellent à rappeler les affirmations exagérées


    Par CFACT
    31 janvier 2020


    Deux scientifiques du climat éminents qui adhèrent aux évaluations climatiques des Nations Unies réprimandent les médias et des scientifiques alarmistes pour affirmer que les pires scénarios sont le résultat climatique le plus probable. Dans un commentaire du 29 janvier (https://www.nature.com/articles/d41586-020-00177-3) publié dans la revue scientifique à comité de lecture Nature, Zeke Hausfather de Berkeley Earth et Glen Peters du Center for International Climate La recherche a expliqué que les pires scénarios, généralement présentés comme le climat futur probable par défaut, sont extrêmement improbables.

    "Heureusement - et c'est un mot que les climatologues utilisent rarement - le monde imaginé dans RCP8.5 [le scénario" business as usual "d'augmentation substantielle des émissions et des impacts négatifs] est, à notre avis, de plus en plus invraisemblable avec chaque année qui passe », ont écrit les scientifiques.

    "Une partie importante de la littérature sur les impacts climatiques fait référence au RCP8.5 comme d'habitude, ce qui implique qu'il est probable en l'absence d'atténuation climatique stricte", ont expliqué les scientifiques. «Les médias amplifient alors souvent ce message, parfois sans communiquer les nuances. Cela entraîne une confusion supplémentaire concernant les résultats probables des émissions, car de nombreux chercheurs en climatologie ne connaissent pas les détails de ces scénarios dans la littérature sur la modélisation énergétique. »

    Les scientifiques ont souligné que les scénarios de the United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) d'atténuation des émissions faibles ou modestes - plutôt que d'absence d'atténuation des émissions ou de forte atténuation - sont les plus probables. Les scientifiques ont noté que les scénarios d'atténuation faibles ou modestes prévoyaient une augmentation de la température de 2,5 à 3,0 degrés au-dessus des niveaux préindustriels en 2100, contre l'augmentation la plus défavorable de 5,0 degrés fréquemment présentée par les militants et les médias.

    "Nous devons tous - des scientifiques physiques et des modélisateurs de l'impact climatique aux communicateurs et décideurs - arrêter de présenter le pire des scénarios comme le plus probable", ont écrit les scientifiques. «Surestimer la probabilité d'impacts climatiques extrêmes peut rendre l'atténuation plus difficile qu'elle ne l'est réellement.»

    Avec une croyance générale selon laquelle les températures sont actuellement environ 1 degré Celsius plus chaudes que ce n'était le cas pendant les profondeurs du petit âge glaciaire avant la révolution industrielle, les deux scientifiques croient que la Terre suit le rythme d'environ 1,5 à 2,0 degrés Celsius de réchauffement pendant les 80 prochaines années. Les mesures de température des satellites de la NASA (http://www.drroyspencer.com/latest-global-temperatures/) montrent un réchauffement de seulement à un rythme de 0,13 degrés Celsius par décennie au cours des 40 dernières années, suggérant qu'à moins que quelque chose ne change, nous pouvons s'attendre à un réchauffement de seulement 1,0 degré comme scénario le plus probable au cours des 80 prochaines années.

    Fait intéressant, Scientific American a publié un article sur les conclusions des deux scientifiques et l'a intitulé, «Les pires scénarios climatiques peuvent ne plus être les plus probables». Comme si le pire scénario climatique était le plus probable….

    https://www.cfact.org/2020/01/31/alarmist-scientists-urge-dialing-back-over-the-top-assertions/

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