- ENTREE de SECOURS -



lundi 3 février 2020

LA FRANCE EST LA CIBLE N°1 DU TERRORISME ISLAMISTE

Les capacités de l'Etat Islamique à perpétrer des attaques en Europe ont diminué en 2019, même si la France demeure la cible favorite des djihadistes.
les attentats ont fait 10 morts et 34 blessés sur l'ensemble de l'année 2019.


03.02.2020, 18h49


Le nombre d'attentats islamistes en Europe a légèrement baissé en Europe en 2019, selon un rapport du Centre français d'analyse du terrorisme (CAT). Ce dernier pointe les difficultés de l'organisation Etat islamique (EI) depuis la perte de son califat auto-proclamé.

«En 2019, la menace était principalement endogène. L'évolution de la situation militaire en Syrie a entraîné la diminution de l'activité djihadiste et de la capacité de l'Etat Islamique à perpétrer des attaques en Europe», indique le rapport du CAT, un institut indépendant.

En 2019, 25 «incidents terroristes» ont visé l'Union Européenne dont 3 attentats, 5 tentatives et 17 projets d'attentats, contre 4 attentats, 1 tentative et 21 projets en 2018, indique le document.

La France ciblée

La France demeure la cible numéro un des djihadistes: elle totalise un tiers (32%) des attentats, tentatives ou projets, contre 16% pour l'Allemagne et le Royaume-Uni et 8% pour les Pays-Bas et l'Espagne.

Le bilan humain entre 2019 et 2018 varie peu lui aussi: les attentats ont fait 10 morts et 34 blessés sur l'ensemble de l'année contre respectivement 13 et 37 l'année précédente.

Un pic avait été atteint en 2017 avec un total de 15 attentats, 7 tentatives et 40 projets en Europe, avant deux années de baisse consécutive. Des chiffres à mettre en relation avec la création en 2014, l'expansion puis la chute en 2019, du califat territorial de l'EI en Irak et en Syrie.

Selon le CAT, l'an dernier, la menace n'est ainsi jamais venue de groupes passés par la Syrie. A peine 4% des attentats ont été «téléguidés» («exécutés par des individus sans expérience djihadiste à l'étranger et en relation avec un donneur d'ordre sur zone»).

Menace toujours présente

Plus d'un quart des «incidents terroristes» (28%) ont été «inspirés» («individus répondant aux appels d'une organisation terroriste sans entretenir de liens directs avec elle»), précise le rapport. Les autres n'ont pas été clairement classés par le CAT.

«La mort du chef de l'EI d'Al-Baghdadi ne signifie pas la fin de la menace terroriste car la matrice idéologique est toujours bel et bien présente», a commenté pour l'AFP Manon Chemel, co-signataire du rapport, rappelant que des attaques ont déjà été déplorées depuis début 2020. (ats/nxp)

35 commentaires:

  1. Attentat de Londres: face au terrorisme «aux mille entailles», les polices désemparées ?


    17:59 03.02.2020
    Par Edouard Chanot


    Trois mois après l’attentat du pont de Londres, la capitale britannique a vécu une nouvelle attaque terroriste, revendiquée par Daech. Sudesh Amman a poignardé trois personnes, après être sorti de prison. Une nouvelle blessure infligée par le «djihadisme de proximité». Que faire ?

    Le propagandiste est finalement devenu terroriste. À 14h dans le quartier de Streatham à Londres, un étudiant, témoin de la scène, a rapporté avoir vu un individu courir, «armé d’une machette et portant deux bidons d’essence», pourchassé avant d’être abattu par un agent en civil: «je pense avoir entendu trois coups de feu», a-t-il souligné. Avant d’être neutralisé, Sudesh Amman aura poignardé trois personnes en plein jour. Heureusement, leurs vies ne sont plus en danger.

    Âgé de 20 ans, il venait tout juste de sortir de prison, avant même d’avoir purgé la moitié de sa peine. En décembre 2018, il avait été condamné à trois ans et quatre mois d’incarcération pour 13 infractions terroristes. À l’époque, c’était un blogueur aux Pays-Bas qui avait signalé une photo diffusée sur la messagerie Telegram, montrant un couteau et deux fusils devant le drapeau noir de Daech*, avec la légende «armé et prêt pour le 3 avril». Son ordinateur et son téléphone contenaient 349.000 fichiers propagandistes, dont des tutoriels pour fabriquer une bombe, ou des manuels de techniques de combat, au couteau notamment. Les services de police avaient d’ailleurs trouvé un couteau de combat, un pistolet à air comprimé et un drapeau noir. Il avait incité sa petite amie à décapiter ses parents, des «mécréants».

    «Daech* est là pour rester»

    Prévenant les critiques de laxisme, la police affirme que sa «surveillance étroite» lui aurait permis d’intervenir relativement rapidement. Amman avait suscité l’inquiétude des services de police. Le terroriste en puissance partageait également des publications d’Al-Qaïda* sur WhatsApp. Il aurait déclaré à ses frères et sœurs que «Daech* est là pour rester».

    Que cela soit en Grande-Bretagne ou en France, «tout le monde a pris conscience de la difficulté à laquelle nous sommes confrontés à prévenir les loups solitaires», analyse Noam Anouar, ancien agent des renseignements généraux français, auteur du récent essai La France doit savoir (Plon, 2019), avec lequel nous nous sommes entretenus:

    «On se rend bien compte que ce n’est pas un problème d’organisation, c’est un problème d’idéologie», estime notre interlocuteur.
    En effet, bien que Daech* soit sur le point de disparaître formellement au Moyen-Orient, sa doctrine continue de faire des ravages. Elle conserve l’une de ses forces, empruntée à sa rivale Al-Qaïda*: un mode opératoire anxiogène pour les sociétés occidentales. Une tactique tirée d’un pavé de 1.600 pages, intitulé «L’appel à la résistance islamique mondiale», et publié en arabe et sur Internet en 2004 par un certain Abou Mussab Al-Souri, un djihadiste d’Al-Qaïda* dont la trace a disparu en 2014 en Syrie. Face à l’échec inévitable d’une confrontation directe avec les armées de ces dernières, ce dernier prônait un «djihadisme de proximité», pour frapper les nations «mécréantes» d’innombrables entailles.

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  2. «Prends un couteau et attaque des touristes»

    Exactement ce que Sudesh Amman affirmait à sa petite amie:

    «Si tu ne peux pas fabriquer une bombe parce que des membres de ta famille, des amis ou des espions t’observent ou te soupçonnent, prends un couteau, un cocktail Molotov, ou une voiture la nuit et attaque des touristes, la police, des soldats, un lieu de culte non-musulman.»

    Des attaques suicidaires, bien sûr. Au cœur, un instinct morbide, que l’Occident semble avoir découvert avec Mohammed Merah. Dès 2012, celui-ci avait déclaré aux négociateurs du RAID «aimer la mort autant que vous aimez la vie». Chez Sudesh Amman, le ressort semble identique: «sa fascination pour la mort au nom du terrorisme était évidente dans un bloc-notes que nous avons récupéré chez lui», avait déclaré en 2018 Alexis Boon, le commandant antiterroriste de la police de Londres, avant de préciser: «Amman avait griffonné ses "objectifs de vie" dans le bloc-notes et, en haut de la liste, au-dessus des activités familiales, figurait la mort en martyr et le fait d’aller à "Janna" [la vie après la mort, ndlr]».

    Une fascination pour la mort qui serait, selon Noam Anouar, «liée au désespoir et de perspectives d’émancipation» des jeunes musulmans, et qui peut s’organiser de manière cohérente: «sachant que le suicide est interdit en islam, [le djihadiste] va provoquer sa propre disparition». Ajoutez à cela que «le statut de martyr, via le meurtre d’un "mécréant", donne un accès sans filtre au paradis», et vous obtenez une recette mortifère. «Du pain béni pour les idéologues de la mort», selon Anouar.

    Une doctrine d’une efficacité redoutable: «On ne pourra jamais recenser le nombre de personnes capables de prendre un couteau pour s’attaquer à des civils innocents», constate Noam Anouar. En cause, selon notre source, affectée pendant 10 ans aux renseignements: «la déstructuration progressive des services de renseignement et une politique floue», guidée par «l’obligation de résultat et le besoin de faire du chiffre», par exemple via le démantèlement de réseaux. Des besoins de com’ qui masqueraient une inefficacité quotidienne:

    «En France, force est de reconnaître que nous avons du mal à anticiper les passages à l’acte. La majorité des assaillants ne sont plus fichés S. Jusqu’en 2015, nous étions à peu près efficaces dans la détection. De temps en temps, il y a une interpellation par-ci par-là, mais, globalement, nous avons de grandes difficultés à obtenir des résultats. Si on les obtient, c’est souvent des ados qui se défoulent sur Telegram !»

    Une manipulation qui s’ajoute à celle de personnes psychologiquement fragiles. Noam Anouar n’a d’ailleurs aucun doute: il est «parfaitement compatible» d’être à la fois djihadiste et déséquilibré. Par ce jeu, le djihadisme se joue à merveille du droit français. Car face à une telle menace, la législation française ne peut qu’être inadaptée, puisque «le fait de souffrir d’une pathologie psychiatrique exonère de la responsabilité», comme le rappelle Noam Anouar. Aussi, Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi, dont le discernement aurait été aboli au moment des faits, a-t-il été jugé pénalement irresponsable en décembre dernier. Un verdict difficilement audible pour l'opinion.

    Idem pour Mickaël Harpon, le terroriste de la préfecture de police. Était-il islamiste ou déséquilibré? «Je voudrais qu’on nous dise la vérité», plaide Noam Anouar: «on nous a certifié que le passage à l’acte n’avait rien à voir avec la radicalisation. Mais aujourd’hui, le préfet de police communique sur le maintien des policiers de confession musulmane». Un manque de clarté qui génère une situation discriminatoire intolérable, selon Noam Anouar.

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  3. Et qui vient confirmer qu’au-delà des attaques au couteau, le mal voulu par Daech* est davantage psychologique que physique. Car, dans l’absolu, ces attaques divisent, en poussant les sociétés européennes à craindre et rejeter la jeunesse musulmane, pour ensuite manipuler la victimisation que peuvent vivre certains jeunes immigrés. Tout effort de lutte contre la radicalisation sert dès lors la rhétorique islamiste, qui peut y dénoncer la moindre trace d’islamophobie. Un piège bien plus pérenne qu’un califat dans le désert.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/actualite/202002031042996683-attentat-de-londres-face-au-terrorisme-aux-mille-entailles-les-polices-desemparees/

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  4. Suède: le hijab est le "look de l'année"


    par Tyler Durden
    Lun, 02/03/2020 - 02:00
    Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,


    Le 20 janvier, la seule médaillée olympique iranienne, Kimia Alizadeh, a quitté l'Iran. "Je suis l'une des millions de femmes opprimées en Iran à qui elles jouent depuis des années", a-t-elle écrit.

    Puis, le mois dernier, la maîtresse d'échecs de la République islamique, Mitra Hejazipour, 27 ans, a retiré son hijab lors d'un tournoi d'échecs à Moscou et a été rapidement retirée de l'équipe nationale d'échecs.


    Hejazipour a déclaré qu'elle avait décidé "de ne plus participer à cet horrible mensonge et de ne plus jouer au jeu de" Nous aimons le hijab et n'avons aucun problème avec lui "..."

    "Cela crée de nombreuses limitations pour les femmes et les prive de leurs droits fondamentaux. Est-ce cette protection ? Je dis que non, c'est uniquement et simplement une limitation."

    Pendant des années, des femmes en Iran ont été arrêtées et emprisonnées pour avoir refusé de porter le foulard obligatoire et même pour avoir protesté contre son utilisation. Entre janvier 2018 et août 2019, au moins 12 personnes ont été condamnées à des peines de prison allant de six mois à 33 ans pour avoir enlevé publiquement leur foulard et d'autres actes publics de désobéissance civile contre le hijab obligatoire et 32 personnes ont été arrêtées pour de tels actes, selon le Center for Droits de l'homme en Iran (CHRI).

    Selon le site Internet:

    "Des millions de femmes qui ne se conforment pas aux diktats de l'État concernant les codes vestimentaires obligatoires sont arrêtées par la police chaque année pour 'hijab inapproprié', et des dizaines de milliers sont renvoyées chaque année devant les tribunaux dans les affaires judiciaires ... les manifestantes du hijab le sont. .. généralement poursuivi en vertu d'accusations liées à la «moralité», telles que «incitation à la corruption et à la prostitution ...» »

    "Les autorités iraniennes utilisent tous les mécanismes de l'État pour écraser l'opposition au hijab forcé, mais avec plus de la moitié de la population contre, la marée est de plus en plus contre eux", a déclaré le directeur exécutif du CHRI, Hadi Ghaemi.

    Alors que les femmes en Iran protestaient contre le régime et le hijab obligatoire, les femmes en Suède - qui sont représentées par "le premier gouvernement féministe au monde" - ont défendu le hijab à plusieurs reprises récemment, illustrant les curieuses transformations culturelles qui s'y déroulent.

    En janvier, les lecteurs de l'édition suédoise du magazine Elle ont choisi Imane Asry, une influenceuse des médias sociaux portant le hijab avec 150 000 abonnés Instagram, comme gagnante de son concours "Look of the Year"

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  5. "Ce prix est pour nous tous qui ne nous voyions pas dans les magazines de mode parce que nous ne nous intégrions pas ... Ceci est une reconnaissance qu'il est plus que temps que nous commencions à normaliser le hijab dans l'industrie de la mode. La mode est pour tout le monde ", a déclaré Asry à Elle.

    Les lecteurs suédois d'Elle sont évidemment libres de choisir celui qu'ils jugent bon d'être le «look de l'année». Il est cependant déconcertant que les lectrices d'une nation féministe autoproclamée choisissent une femme qui porte le hijab, lorsqu'une étude commandée par les autorités suédoises a montré que le port du hijab pour de nombreuses femmes et enfants en Suède est loin d'être volontaire. choix.

    Comme précédemment rapporté par le Gatestone Institute, une étude de 2018 commandée par l'Agence suédoise des contingences civiles et rédigée par des chercheurs du Center for Societal Security (CTSS) de l'Université suédoise de la défense, a montré que l'islam radical s'était propagé à plusieurs villes suédoises et que cela signifiait que dans certaines régions, "il y a des parents ... qui mettent des voiles sur leurs enfants de trois ans". Les auteurs de l'étude ont également mentionné que les écoles et les autres autorités locales ne savaient pas comment relever les défis créés par les islamistes radicaux.

    Par exemple, lorsqu'une écolière musulmane voulait enlever son foulard pour jouer au coiffeur avec les autres enfants, le personnel de l'école suédoise ne l'a pas autorisé par respect pour les souhaits de ses parents. Dans un exemple d'une école maternelle suédoise, une petite fille ne voulait pas porter son foulard mais le personnel suédois lui a imposé, "même si ça ne va pas", parce que c'était le souhait des parents.

    Ce ne sont pas les seuls exemples d'enseignants suédois qui ne semblent pas dérangés par des considérations sur les droits des petites filles à ne pas se voir imposer le hijab. Dans la ville de Skurup, les autorités municipales ont récemment interdit le port du foulard dans les écoles de la ville. Dans une école, Prästmosseskolan, six enseignantes non musulmanes portaient des hijabs pour protester contre cette décision. Le directeur a dit qu'il ne ferait jamais en sorte qu'un étudiant ôte son voile; qu'il considérait la décision comme discriminatoire et contraire à la constitution suédoise, qui garantit la liberté de religion. Environ 250 musulmans ont manifesté contre la décision d'interdire le voile. "L'interdiction consiste à retirer les droits des femmes musulmanes à leur corps et à supprimer leurs droits et choix démocratiques. C'est une politique raciste", a déclaré Tasnim Raoof, président de l'organisation Malmö's Young Muslims.

    "Ceux d'entre nous qui ont fui les dictatures de l'apartheid sexuel, où les femmes risquent leur vie pour protester contre le voile, savent et ont expérimenté ce que signifient les lois sur la chasteté ... Le voile, également en Occident, marque la différence entre le pur (chaste) et la femme impure ... ", a écrit Maria Rashidi, militante suédo-iranienne des droits humains dont le mari lui a brûlé le visage avec de l'acide lorsqu'elle a demandé le divorce, et Sara Mohammad, militante suédo-irakienne des droits humains, qui a fui l'Irak après son frère. a menacé de la tuer si elle n'épousait pas l'homme que sa famille avait choisi pour elle. Le ajouté:

    "Le voile témoigne d'une éthique de chasteté qui peut être liée aux responsabilités des filles pour l'honneur de la famille ... Mais notre gouvernement féministe choisit de privilégier les droits religieux collectifs par rapport aux droits humains des enfants et des femmes ... Tant que des journalistes influents voient l'apartheid entre les sexes comme la "culture" et les personnes au pouvoir soutiennent les organisations qui la sanctionnent, l'oppression fondée sur l'honneur continuera ".

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  6. Entre-temps, cet automne, un nouveau parti islamique, Nyans («Nuance»), a été formé en Suède. Le parti souhaite que «l'islamophobie» soit classée comme un crime distinct et s'oppose aux débats sur l'interdiction du hijab.

    "Ce n'est pas le voile qu'il faut combattre, mais l'oppression. En même temps, les parents ont le droit d'élever leurs enfants en fonction de leur culture et de leur religion", a déclaré le porte-parole du nouveau parti, Mikail Yüksel. Il a dénoncé la municipalité de Skurup au ministère de la Justice et au Médiateur pour avoir interdit le voile dans les écoles des municipalités, en affirmant que cela allait à l'encontre de la loi suédoise. Yüksel était auparavant membre du parti suédois Centerpartiet, mais en a été exclu après avoir été accusé d'avoir caché son affiliation avec le mouvement turc d'extrême droite ultranationaliste, les "Loups gris". Yüksel aurait déclaré qu'il avait été ouvert à l'idée de se voir proposer de créer une section suédoise des Loups gris en Suède, mais qu'il avait refusé.

    L'écrivain et chroniqueur Ann Heberlein a comparé Elle à l'Écriture pour les amateurs de mode du monde entier, c'est pourquoi sa position est importante.

    «Quel est le message qu’Elle veut communiquer en laissant la« mode modeste »remporter le Look de l’année anno 2020? Eh bien, les femmes devraient couvrir leur corps, assumer la responsabilité de la sexualité de l'homme en ne le tentant pas, en étant modeste et humble. Ne prenez pas trop de place, ne soyez pas trop visible, ne provoquez pas. Je pense que c'est un triste message à communiquer aux femmes », a suggéré Heberlein, titulaire d'un doctorat en éthique, dans son article d'opinion à Nyheter Idag.

    Le 1er février, la Journée mondiale du hijab sera célébrée dans des pays du monde entier, y compris en Suède. Quelqu'un saisira-t-il cette occasion pour défendre les nombreuses femmes et enfants qui ne veulent pas en porter ?

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/sweden-hijab-look-year

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  7. L'accord vert de l'Europe: même hystérie, même destruction


    par Tyler Durden
    Lun, 02/03/2020 - 05:00
    Écrit par Andrew Moran via LibertyNation.com,


    Aujourd'hui, la marque du politicien de gauche consiste à substituer ce qui sonne bien à ce qui fonctionne réellement. La politique moderne, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, consiste à prendre une tronçonneuse pour tout ce qui a produit même un minimum de succès pour apaiser les divinités épousant l'orthodoxie progressiste. Il n'y a pas de meilleur exemple de cela que les combustibles fossiles, des sources d'énergie qui nous ont sortis de la misère et des ténèbres et nous ont donné une richesse incroyable que le monde n'avait jamais connue. Qu'est-ce que la gauche souhaite faire ? Confiscation, copinage, centralisation et coercition pour lutter contre le changement climatique. L'Union européenne atteindra ces objectifs par le biais d'un accord écologique en cours.

    Qu'est-ce que le Green Deal ?

    L'homologue européen est un peu plus réaliste que la version américaine, visant des émissions nettes nulles dans 30 ans plutôt que dans une décennie. Mais c'est probablement la meilleure chose que vous puissiez dire à propos de cette proposition, qui a été approuvée par le Parlement européen - certains décideurs politiques avaient demandé que des ambitions encore plus grandes soient insérées dans le programme sur le changement climatique. Globalement, le Green Deal est une mauvaise économie qui affectera les conditions déjà tristes de l'Europe et aggravera le ralentissement.

    Le Green Deal commence par la Commission européenne examinant toutes les lois et réglementations de l’Union européenne, puis les modifiant pour les aligner sur les nouveaux objectifs climatiques du bloc. Si vous pensiez que la réglementation de l'UE était déjà flagrante, attendez simplement jusqu'en mars 2021 lorsque les bureaucrates soumettront un paquet contenant tous les goodies des statistes. Au moins, la Grande-Bretagne n'aura pas à le faire.

    Les décideurs politiques veulent mettre en œuvre une économie circulaire, qui met l'accent sur le facteur de durabilité dans la façon dont le continent produit des choses. Son objectif est de consommer moins de matériaux et d'assurer une plus grande concentration sur la réutilisation et le recyclage.

    Comme le Green New Deal (GND), le programme phare de l'UE consiste à «au moins doubler, voire tripler» le taux de rénovation des bâtiments. Aujourd'hui, ce chiffre s'élève à environ 1%, donc augmenter ce chiffre nécessiterait une concoction d'interventions et de mandats pour assurer une meilleure efficacité des bâtiments.

    Une disposition consiste à introduire des tarifs de carbone pour les pays qui refusent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à un rythme comparable à celui de l'Europe. Un autre aspect qui recouvre le copinage est l'amplification des partenariats public-privé pour soutenir la recherche et l'innovation dans les technologies qui conduisent à la production d'acier à faible teneur en carbone, aux batteries vertes et à une meilleure gestion des nutriments par les agriculteurs.

    Un mot commun utilisé dans tout le plan de la Commission est «promotion». Les fonctionnaires veulent promouvoir des carburants alternatifs durables. Ils veulent promouvoir l'utilisation des véhicules électriques. Ils visent à promouvoir des produits agricoles sans déforestation. Ils souhaitent promouvoir une réduction du transport aérien et davantage de transport ferroviaire et maritime de marchandises. La promotion est un mot plus gentil pour coercition.

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  8. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pense que c'est le «moment de lune» de la région:

    «Nous n'avons pas encore toutes les réponses. Aujourd'hui est le début d'un voyage. C'est l'homme de l'Europe sur le moment de la lune. Notre objectif est de réconcilier l'économie avec notre planète et de la faire fonctionner pour notre peuple. »

    Euros et cents

    Alors, combien cela coûtera-t-il ? Aux États-Unis, le GND a un prix d'environ 93 billions de dollars. On estime que le GD recevra E.U. soutenir un financement de 100 milliards de dollars. C'est un vol jusqu'à ce que vous réalisiez que ce n'est pas le coût total qui sera nécessaire pour atteindre les objectifs de l'UE. Il s'agit essentiellement de capitaux d'amorçage pour faire avancer les choses, un soi-disant mécanisme de transition. Le décompte final sera probablement beaucoup plus élevé.

    L'autre coût potentiel concerne les industries qui pourraient être touchées par cette initiative. Les analystes sonnent l'alarme que les entreprises établies seraient sérieusement affectées par la poussée de décarbonisation et l'accent accru mis sur les sources renouvelables. Un exemple de ceci serait le charbon.

    Le charbon meurt en effet d'une mort lente, le principal assaillant étant le marché libre. Cependant, la disparition du charbon est accélérée par l’État, même s’il continue d’être un marché important en Europe de l’Est - la consommation et la production. Bien que le charbon ait progressivement diminué, il emploie toujours des dizaines de milliers de personnes, et les dernières estimations indiquent que jusqu'à 160 000 personnes pourraient être sans emploi au cours de la prochaine décennie à cause de l'UE.

    Et vous devez penser que c'est aussi un coup à la Russie. Ces dernières années, la Russie a fourni beaucoup d'énergie au reste de l'Europe. La domination de Moscou dans le secteur de l'énergie a été si immense qu'elle construit plus de pipelines pour gagner une plus grande part de marché du marché du gaz en Europe. Cependant, si le GD devenait la loi du pays, les pipelines pourraient être démolis ou hors service car ils ne respecteraient plus les normes de la stratégie climatique.

    Le plus grand coût pourrait être la perte de croissance économique.

    «Le Green Deal est le changement le plus fondamental de la politique énergétique européenne que nous ayons connu en 20 ans. Les entreprises du secteur ne devraient pas sous-estimer les perturbations que cela entraînera », a écrit Nick Butler dans le Financial Times.

    Clair, simple et faux

    Chaque proposition visant à lutter contre le changement climatique et à sauver la planète est basée sur la concentration du pouvoir et l'expansion agressive de la mise en œuvre et de l'application des réglementations. Les décideurs refusent de permettre au marché libre de créer des solutions innovantes aux problèmes environnementaux, admettant effectivement que la planète est trop importante pour être laissée aux habitants. Seul le gouvernement, et ceux qu’il sélectionne pour bénéficier des dépenses publiques, peuvent être le meilleur ami de Mère Nature. Malheureusement, cet abandon téméraire de l’innovation et de l’industrie, bien trop courant dans la région, constituera une nouvelle étape vers la ruine de l’Europe. Comme l'écrivait H.L. Mencken, «pour chaque problème complexe, il existe une réponse claire, simple et erronée. le sait trop bien.

    https://www.zerohedge.com/political/europes-green-deal-same-hysteria-same-destruction

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  9. L'État est un prédateur. Il ne peut pas être utilisé pour atteindre des fins libertaires


    Par Joseph T. Salerno
    Mises.org
    3 février 2020


    Tyler Cowen, qui serait «connu comme l'un des penseurs les plus profonds du monde libertaire», a récemment écrit un article de blog intitulé «Qu'est-ce que le libertarianisme est devenu et deviendra - le libertarisme de la capacité de l'État». Là, Cowen affirme que le libertarianisme «est maintenant joli », car il n'a pas été en mesure de traiter une liste idiosyncrasique de problèmes allant du changement climatique à l'amélioration de l'éducation de la maternelle à la 12e année. Par conséquent, selon Cowen, les libéraux et les libertaires classiques «intelligents» ont évolué en vue, comme s'ils étaient guidés par une main invisible. »Cette vue Cowen surnomme« le libertarisme de la capacité d'État ». (Ce nom apparaît en caractères gras dans le message d'origine, apparemment démentant l'affirmation de Cowen selon laquelle il est destiné à être un «nom entièrement non collant».) Selon Cowen, ces libertaires inexplicablement passés sous silence par la main invisible de l'illumination idéologique ont dérivé dans «Ron Paul-isme et moins savoureux dans d'autres directions à droite. "

    La doctrine de Cowen sur le libertarisme de la capacité de l’État comprend onze principes encapsulés en un total de 719 mots et, en l’absence d’élaboration, est extrêmement stupide. Les principes sont un méli-mélo de faits banals, d'observations occasionnelles dépourvues de faits à l'appui et de jugements de valeur explicites ou implicites postulés sans argument. Ce que le libertarisme de l'État semble se résumer dans la pratique, c'est «l'économie mixte» à l'ancienne, décrite par Paul Samuelson dans une édition des années 1950 de son célèbre manuel de principes économiques. Cela est mélangé à une forte dose de diplomatie de la canonnière du XIXe siècle pour maintenir la Pax Americana d'après-guerre, "étendre le capitalisme et les marchés" et "garder la Chine à distance à l'étranger". Compte tenu de la réputation intellectuelle prodigieuse de Cowen, cette pièce me semble confuse et sans substance et justifie à peine une discussion plus approfondie. (Jeff Deist a également fourni une réfutation claire et concise des principaux points de Cowen.)

    Le poste de Cowen, cependant, était clairement conçu pour provoquer et garçon, l'a fait, avec des libertaires de tous les coins et avant-postes du mouvement officiel et de ses régions frontalières pesant (ici, ici, ici, ici, ici et ici). Maintenant, ces réponses valent vraiment la peine d'être discutées, car elles confirment l'affirmation de Cowen selon laquelle le libertarisme dominant a été «évidé» - bien que ce ne soit guère dans le sens qu'il voulait. Permettez-moi de vous donner seulement deux exemples, d'individus que j'admire et que je respecte beaucoup en tant qu'érudits, économistes et libertaires dévoués.

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  10. David Henderson, chercheur à la Hoover Institution, intitule sa réponse «La signification du libertarianisme». Le titre promet au moins une brève explication de ce qui, selon Henderson, sont les doctrines fondamentales du libertarianisme. Malheureusement, ce n'est pas à venir. Au lieu de cela, Henderson commence par embrasser la distinction de Cowen entre les «libertariens intelligents» et les autres sans nom, probablement les mannequins et les «peu recommandables». Cependant, contrairement à Cowen, Henderson identifie les libertariens intelligents avec quelques institutions libertaires traditionnelles. Il s'agit de «trois organisations principales», à savoir la Fondation Reason, le Cato Institute et le Mercatus Center affilié à l'Université George Mason. Ironiquement, le directeur du Mercatus Center n'est autre que Tyler Cowen. Il n'est donc pas surprenant que, pour Henderson, le libertarianisme signifie des solutions efficaces aux problèmes économiques et sociaux promulguées par les analystes politiques de certains groupes de réflexion.

    La majeure partie de l'article de Henderson se limite donc aux citations de recherche et d'anecdotes indiquant comment le marché libre et l'esprit d'entreprise résoudraient ou atténueraient les problèmes soulevés par Cowen, notamment la congestion de la circulation, l'éducation de qualité inférieure à la maternelle à la 12e année et le changement climatique. Vers la fin de son article, Henderson répète l'argument du choix public vénérable démontrant que la structure incitative perverse confrontant les politiciens, les bureaucrates et les électeurs dans l'arène politique produit les résultats inefficaces que Cowen déplore. Cela contraste avec l'alignement des incitations guidant et coordonnant les actions des consommateurs et des producteurs dans l'économie de marché, ce qui conduirait à une résolution plus efficace de la plupart de ces problèmes.

    Henderson marque des points convaincants contre Cowen. Mais, en fin de compte, la version de Henderson du libertarianisme ne représente rien de plus que l’économisme, la doctrine étroite et creuse d’engager les forces du marché pour améliorer l’efficacité sociale sous le régime politique actuel. L'approche économiste de Henderson au libertarianisme est incarnée dans l'ouvrage classique de Milton Friedman, Capitalism and Freedom.

    Richard Ebeling, l'économiste et libertaire autrichien prolifique et éminent, tente d'engager Cowen à un niveau philosophique plus large que Henderson. Dans son article, Ebeling vante et met en garde contre la perte de vue de «l'idéal libéral classique». Tout cela est bien beau, et comme Henderson, Ebeling porte des coups éloquents contre le crédo politique excentrique de Cowen. La critique d'Ebeling est particulièrement efficace pour démontrer que l'intervention du gouvernement entraîne une distorsion du calcul économique et une allocation irrationnelle de ressources rares. Mais le lecteur cherche en vain une déclaration solide et inspirante de l'idéal libéral classique.

    En fin de compte, Ebeling ne semble pas en mesure de se libérer complètement de l'approche économiste du libertarianisme, déplorant «à quel point la logique de la« manière économique de penser »peut être difficile à comprendre et à comprendre pour beaucoup de personnes. si l'apprentissage de l'économie par lui-même - même une économie autrichienne saine - fera tomber les écailles des yeux des masses trompées et soumises et leur permettra de voir soudain la vraie nature de l'État comme une entreprise criminelle et le grand et immédiat ennemi de l'homme liberté.

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  11. Plus généralement, le libertarisme de Cowen’s State Capacity renvoie à une tradition plus ancienne qui place franchement l’État au-delà de la société. De ce point de vue, l'État est un acteur non marginal dont la tâche est d'atteindre certains résultats collectifs intuitionnés par Cowen ou un autre philosophe politique. Cependant, pour atteindre ses objectifs, l'État doit posséder deux choses:
    1. une capacité juridique suffisante pour faire appliquer ses lois et règlements sur l'ensemble du territoire sur lequel il exerce le monopole de la violence; et
    2. une capacité fiscale légale suffisante pour extraire de ses sujets les ressources nécessaires, dont la quantité est fixée de manière rigide par ses droits. Le principal de ces devoirs, selon Cowen, est «le maintien et l'extension du capitalisme» pour promouvoir la croissance économique. De plus, l'État doit être «fort» et «centralisé», bien qu'il ne soit pas nécessairement de grande taille ou de grande envergure, pour s'acquitter de ses responsabilités. D'où le libertarisme de la capacité de l'État.

    Dans leur réponse à Cowen, Henderson et Ebeling soulignent à juste titre que l'État est un acteur économique dont les augmentations de capacité juridique et fiscale impliquent en effet des coûts d'opportunité et dont les avantages sont au-delà du calcul car ils ne sont pas soumis au test de profits et pertes du marché . Ainsi, lorsque l'État poursuit des objectifs au-delà de la fourniture de biens publics et d'un cadre juridique et d'application sûr pour la production et l'échange volontaires, cela fausse inévitablement l'activité économique. Malheureusement, dans leur empressement à réfuter Cowen, Henderson et Ebeling ne reconnaissent pas le germe de vérité dans la conception de Cowen de l’État comme complètement séparé de la société. En décrivant l'État comme faisant partie intégrante de l'économie et de la société, ils ignorent sa nature politique unique, c'est-à-dire prédatrice. Le libertarisme devient entre leurs mains une recette pour contraindre l'action de l'État dans le but d'optimiser l'efficacité sociale. Cette version économiste et évidée du libertarianisme peut être appelée «libertarianisme de l'efficacité de l'État».

    En revanche, le libertarisme musclé et dur commence par l'idée que l'État est fondamentalement différent de la société et de l'économie par nature, et se démarque complètement d'eux. La prémisse principale du libertarianisme de la prédation par l'État, comme nous pouvons l'appeler, a été exprimée de manière assez tranchante par les hommes et les femmes de l'ancienne droite américaine, tels que HL Mencken, Albert J.Nock, Frank Chodorov, Isabel Patterson et Rose Wilder Lane, dont le descendant intellectuel le plus éminent était Murray Rothbard. Il n'est pas question d'eux de faire croître l'État à une «capacité» adéquate ou de le diriger sur la voie de l'efficacité sociale. Pour eux, les caractéristiques de l'État étaient sa nature prédatrice et son existence en dehors de la société. Terminons par deux passages d'auteurs de la vieille droite dans ce sens.

    Albert Jay Nock a clairement exposé la nature prédatrice de l'État dans son brillant article «La criminalité de l'État»:

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  12. la criminalité de l’État n’a rien de nouveau et rien d’étonnant. Cela a commencé lorsque le premier groupe d'hommes prédateurs s'est regroupé et a formé l'État, et il continuera aussi longtemps que l'État existera dans le monde, car l'État est fondamentalement une institution antisociale, fondamentalement criminelle. L'idée que l'État a pour origine tout type de finalité sociale n'est absolument pas historique. Elle est née de la conquête et de la confiscation, c'est-à-dire du crime… Aucun État connu de l'histoire n'a pris naissance d'une autre manière, ni à aucune autre fin. Comme toutes les institutions prédatrices ou parasitaires, son premier instinct est celui de l'auto-préservation. Toutes ses entreprises sont orientées d'une part vers la préservation de sa propre vie et, d'autre part, vers l'accroissement de sa propre puissance et l'élargissement du champ de sa propre activité. Pour ce faire, il commettra, et commet régulièrement, tout crime que les circonstances rendent opportun.

    Dans son livre classique The Rise and Fall of Society (pp. Xix-xxi), Frank Chodorov a souligné comment, avant le XXe siècle, la plupart des philosophes politiques et du grand public reconnaissaient correctement la totale et «l'altérité» totale de l'État par rapport à la société. :

    Autrefois, la disposition était de considérer l'État comme quelque chose avec lequel il fallait compter, mais comme un étranger complet. On s'entendait avec l'État du mieux qu'on le pouvait, on le craignait ou on l'admirait, on espérait se laisser prendre par lui et profiter de ses avantages, ou le tenir à bout de bras comme une chose intouchable; on ne voyait guère l'État comme partie intégrante de la société. Il fallait soutenir l'État - il n'y avait aucun moyen d'éviter les impôts - et on tolérait ses interventions comme des interventions, pas comme la déformation et la trame de la vie. Et l'État lui-même était fier de sa position en dehors et au-dessus de la société. La disposition actuelle est de liquider toute distinction entre l'État et la société, conceptuellement ou institutionnellement…. L'idée que cet appareil de pouvoir est en effet l'ennemi de la société, que les intérêts de ces institutions sont en opposition, est tout simplement impensable…. à l'ère moderne, c'était un axiome que l'État porte une attention constante, que des penchants pernicieux y sont intégrés.

    https://www.lewrockwell.com/2020/02/joseph-salerno/the-state-is-a-predator-it-cant-be-used-to-achieve-libertarian-ends/

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    1. L'État (les fonctionnaires de) n'ont jamais eu la capacité intellectuelle de sortir de leurs bureaux pour se rendre compte de ce qui se passe dehors. Tout est limité/cloisonné en des calculs fastidieux de rapports, de graphiques, de mathématiques, des courbes et de suppositions.
      Ils ne se mélangent pas au Peuple !
      C'est donc loin de la Démocratie où c'est le Peuple qui dirige !
      Ils ont donc inventé le mot 'libéralisme' ou 'libertarisme' ou 'libertaire' pour dire à chacun que chacun est totalement libre d'aller d'un mur à l'autre sans qu'ils ne conversent avec la dictature au pouvoir.

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  13. Pas assez profond


    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    3 février 2020


    J'ai mal aux épaules - parce que mes poches ont été cueillies. La douleur est chronique à cause de la douleur infligée par le gouvernement, qu'il inflige - dit-on - pour atténuer la souffrance.

    Pour aider les gens.

    Elle doit le dire parce que dire ce qu’elle fait réellement - s’aider elle-même, au pouvoir, en nous réduisant tous à un état de pénurie et de dépendance - serait. . . imprudent.

    Mais de quoi je babille ?

    C’est le même problème que nous tous, dont les poches ne sont pas assez profondes pour laisser suffisamment d’argent pour nous aider après que le gouvernement se soit servi de nos ressources.

    J'ai déchiré quelque chose dans mon épaule - probablement ma coiffe des rotateurs. Je ne sais pas exactement - parce que je ne peux pas me permettre d’obtenir une IRM, qui coûte environ 1 000 $ si vous n’êtes pas «couvert» par l’assurance maladie, ce que je ne suis pas.

    Je ne suis pas «couvert» parce que l'assurance a été rendue inabordable par le gouvernement - ce qui «aide» en forçant les personnes généralement en bonne santé avec seulement des problèmes occasionnels et réparables pour compenser le coût de la «couverture» des malades chroniques. Le résultat est plus chronique - mon problème d'épaule, par exemple.

    Et, plus besoin d’aide.

    Mais c'est un besoin manufacturé. Je pourrais me permettre de m'aider moi-même - pour payer une IRM de ma propre poche - sans le fait que mes poches sont vides. Non pas parce que je n'ai pas gagné l'argent nécessaire - ou parce que je l'ai dépensé pour autre chose - mais parce que le gouvernement s'est aidé de mon argent.

    Me laissant sans assez d'argent.

    Tous ceux d'entre nous qui travaillent - qui ne gagnent pas assez pour «aider» le gouvernement à s'aider soi-même au pouvoir à nos dépens et à en laisser suffisamment pour nous aider - sont dans la même situation.

    C'est pourquoi presque tout le monde pense avoir besoin de «l'aide» du gouvernement.

    Les 1000 $ qu'il en coûterait pour obtenir un IRM ont été dépensés - à contrecœur - sur mon dernier versement de loyer, l'argent que je suis obligé de payer pour être autorisé à vivre dans la maison pour laquelle j'ai payé en entier il y a plus de 15 ans. Je suis obligé de payer un loyer à perpétuité chez moi - pour «aider» à financer l’éducation des enfants d’autres personnes dans les écoles publiques.

    Mon épaule vient en deuxième position.

    La bonne nouvelle, je suppose, c'est que dans quelques années, ces enfants seront obligés de «m'aider» - en payant des impôts, y compris des impôts de sécurité sociale - qui ne sont pas des «cotisations», soit dit en passant. Cela rendra plus difficile pour eux de s'aider eux-mêmes; pour pouvoir se payer un logement, par exemple.

    Bien sûr, ils ne le voient pas - et demanderont à leur tour de l’aide - avec les frais de scolarité, les frais médicaux et le loyer.

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  14. Le fait que je ne veuille pas et que je n'ai pas demandé leur «aide» - et que j'aimerais beaucoup alléger le fardeau de «m'aider» une fois qu'ils sont adultes - ne me soulage pas du fardeau de «l'aider» eux maintenant.

    Ce qui me laisse aussi incapable de me permettre de m'aider que bientôt ils seront eux-mêmes.

    L'IRM - plus la chirurgie arthroscopique probablement nécessaire - entraîne probablement une facture d'environ 8 000 $. C'est une grosse somme d'argent à payer de ma poche, mais c'est une somme que j'aurais pu facilement me permettre de payer. . . si le gouvernement ne m'avait pas autant forcé à «aider».

    Au cours des 15 dernières années, j'ai «possédé» ma maison - dans des citations aériennes pour souligner l'abus de langage - j'ai «aidé» à hauteur de 30 000 $ en «loyer» - des impôts fonciers de style, selon le Manifeste communiste - sur la maison que j'ai payé pour toutes ces années. Si j'avais encore cet argent - même si je l'avais simplement mis sous le matelas - je pouvais facilement me permettre de réparer mon épaule.

    Et je pouvais me permettre d'aider un ami ou un membre de la famille - sans aider le gouvernement à avoir plus de pouvoir.

    Que pourriez-vous vous permettre si vous n’étiez pas obligé d’aider le gouvernement ?

    Le secret que le gouvernement ne veut pas révéler est que nous serions tous beaucoup mieux à nous aider - et nos amis et nos familles - sans le fardeau d’aider le gouvernement.

    La plupart d'entre nous doivent gagner deux fois plus que ce dont nous avons besoin pour payer nos factures car la moitié de ce que nous gagnons va «aider» le gouvernement. Nous ne pouvons pas arrêter de gagner parce que le gouvernement ne cesse de s’aider à gagner ce que nous gagnons. Même quand nous ne gagnons rien. La main du gouvernement est toujours dans notre poche - s'aidant aux «impôts fonciers», ainsi qu'aux impôts sur le revenu que nous avons précédemment gagnés - qui sont à nouveau imposés si nous osons y accéder pour nous aider (par exemple, les impôts appliqués aux retraits de 401 000, «Gains en capital», dividendes, etc.).

    Ça ne finit jamais.

    C'est pourquoi mon épaule me fait mal.

    https://www.ericpetersautos.com/2020/01/29/not-deep-enough/

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  15. Plus d'illusion climatique: la vie végétale près du mont. L'Everest est mauvais


    Par CFACT
    2 février 2020


    La guerre du Climate Delusion contre la vie végétale est en plein essor ce mois-ci. Comme CFACT l'a documenté cette semaine, le Washington Post a soutenu que le réchauffement climatique est une crise car il provoque une vie végétale plus abondante. Le raisonnement du Post était que l'augmentation de la vie végétale élève les niveaux de pollen, ce qui peut aggraver les allergies. Par conséquent, selon le Climate Delusion, un monde avec peu ou pas de vie végétale est bon. Mais ce n'est pas seulement le Washington Post qui fait des affirmations aussi ridicules. CNN a publié un article similaire ce mois-ci affirmant que la vie végétale plus abondante dans la région himalayenne est également une crise.

    Dans un article intitulé «Plus de plantes poussent autour de l'Everest - et les conséquences pourraient être graves» (https://www.cnn.com/2020/01/10/asia/plants-everest-climate-intl-scli- scn / index.html) CNN observe: «Les herbes, les arbustes et les mousses poussent et se développent autour du mont Everest et à travers la région himalayenne alors que la région continue de subir les conséquences du réchauffement climatique, selon les chercheurs.» En outre, «il y a maintenant plus de zones couvertes de plantes qu'il n'y en avait en 1993 », a noté l'article, citant un chercheur scientifique. Cela semble être une bonne chose, non? Eh bien, pas les alarmistes du climat et leurs comparses des médias.

    "Nous ne savons pas quel est l'impact - il se peut que les plantes retiennent la neige et la fassent fondre plus lentement. Il se pourrait que les plantes fassent fondre la neige plus rapidement », explique le chercheur dans l'article de CNN. L'article spécule ensuite sur toutes les ténèbres et le malheur qui pourraient se produire s'il y avait une baisse du pourcentage de l'Himalaya recouvert de neige en permanence.

    Ouvrir davantage de terres pour la vie végétale et animale semble être une bonne chose. L'augmentation des précipitations dans l'Himalaya et dans le monde résultant du réchauffement climatique semble également être une bonne chose. L'augmentation constante de la production agricole dans l'Himalaya et dans le monde entier alors que les températures augmentent modestement semble également être une bonne chose. Mais quand il s'agit de répandre une illusion climatique alarmante, tout ce qui pourrait vraisemblablement soutenir la spéculation climatique alarmiste sera vendu comme une crise, tandis que les avantages les plus immédiats et certains sont minimisés ou carrément ignorés.

    Donc, peut-être que plus de vie végétale causera plus de fonte des neiges, peut-être que plus de vie végétale causera moins de fonte des neiges, et peut-être que plus de vie végétale n'aura aucun impact sur les taux de fonte des neiges. Pour certains, plus de vie végétale entraînera une augmentation de la vie animale ainsi que de la vie végétale. Mais ignorez certains avantages et supposez le pire en ce qui concerne la spéculation théorique, et là, vous avez l'illusion climatique en bref. Merci, CNN.

    https://www.cfact.org/2020/02/02/more-climate-delusion-plant-life-near-mt-everest-is-bad/

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  16. En moyenne, les feux de brousse brûlent 50 millions d'hectares en Australie chaque année


    February 4th, 2020


    De l'autre côté du monde vient cette extraordinaire collection de données dont peu de gens en Australie semblent conscients.

    Classez ce fait: les ensembles de données satellites montrent qu'en moyenne 50 millions d'hectares brûlent en Australie. Dans une année calme, ce n'est que 20 millions d'hectares, mais dans une année chargée, il atteint près de 100 millions d'hectares. Une grande partie de cette superficie se trouve dans l'extrême nord et l'ouest du continent, qui est chaud et souvent aride. Ce n'est pas la même chose que le coin humide et frais du sud-est de l'Australie qui possède certains des plus hauts arbres du monde. Les charges de carburant dans le nord sont beaucoup plus faibles (comme les arbres).

    Certaines parties du haut de gamme brûlent près de 100%, année après année. Ce n'est pas un hasard si la terrible dévastation de cette année n'était pas dans la firezone chaude sur la carte ci-dessous, mais dans le coin sud-est où moins de 5% de la zone brûle chaque année. La zone rarement brûlée est la zone à risque où il y a une accumulation de 20 ans de carburant. Certaines zones sont sur une rotation de 1 à 100 ans ou même plus lentement. Cette année, il y a eu des endroits où un siècle entier de carburant a augmenté pour aider à faire ce feu pyroconvecteur stratosphérique et à livrer des feuilles et des cendres à la Nouvelle-Zélande. (Les chanceux).

    - voir carte sur site -

    Zone brûlée Australie, carte, fréquence des incendies.
    Superficie annuelle moyenne brûlée en Australie, Source Giglio et al 2013

    Jusqu'à présent cette saison, les incendies qui ont attiré tant d'attention dans le monde ont brûlé environ 10 millions d'hectares, ce qui ne représente qu'un cinquième de la superficie habituelle brûlée, mais cela devrait probablement augmenter après l'analyse des données satellitaires et la fin de la saison des incendies. en dehors.

    Pasi Autio souligne qu'il y a dix ans, un chercheur a montré qu'il y avait un lien entre un fort dipôle de l'océan Indien et de mauvais feux de forêt de l'autre côté de l'Australie en Nouvelle-Galles du Sud. Cette année, le dipôle de l'océan Indien a été l'un des plus forts des 60 dernières années, donc le schéma se répète. Rien à voir avec le «changement climatique» et tout à voir avec les cycles naturels de sécheresse et de précipitations.

    En termes d'incendies de forêt plutôt que de tous les incendies, de 2011 à 2016, environ 20 millions d'hectares ont encore brûlé chaque année. Environ un tiers de ces incendies étaient prévus, et les deux tiers étaient des incendies de forêt. Étant donné que cela est beaucoup plus élevé que la rotation des brûlages prévus dans les parcs nationaux de NSW et de Victoria qui ont brûlé cette année, ces brûlages planifiés étaient probablement sur une propriété privée ou dans des zones arides. Les définitions de la forêt peuvent varier énormément, et dans ce cas comprennent également de vastes zones autour de Kalgoorlie, la péninsule d'Eyre et certaines «forêts» près de Bourke et Cunnamulla.

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  17. Un grand merci à Pasi Autio pour avoir rassemblé les données et les recherches que personne à l'ABC n'a pris la peine de collecter, et personne dans aucun autre institut gouvernemental n'a semblé publier un communiqué de presse. Ci-dessous, il conclut que cette saison n'est pas en dehors de la normale par la plupart des statistiques liées aux incendies, bien qu'il n'analyse pas les pertes économiques, les morts d'animaux, les frénésie médiatiques ou le score politique. Dont la plupart ont été bien au-dessus de la normale.

    - Jo

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    Saison des feux de brousse en Australie 2019-2020 - Gravité, raisons et conclusions
    Essai invité de Pasi Autio qui blogue sur Faktantarkistus Yleinen

    Sommaire

    Dans l'ensemble, la saison des feux de brousse en Australie n'est pas anormale
    Considérez l'Australie comme un continent de feu.
    La plupart des écosystèmes en Australie sont écologiquement adaptés au feu et en auront même besoin
    La seule façon de gérer les risques d'incendie en Australie est de gérer les charges de carburant
    Les événements naturels de dipôle dans l'océan Indien (et les événements ENSO) ont et auront un effet sur les sécheresses en Australie
    Un volume dangereux de charges de carburant, un dipôle anormalement positif dans l'océan Indien et la sécheresse associée sont les principales raisons de la saison extrême des feux de brousse dans le sud-est de l'Australie et en particulier en Nouvelle-Galles du Sud au cours de cette saison

    La saison des feux de brousse en Australie de 2019-2020 est désormais le sujet climatique de l'année - la grave saison des feux de brousse a provoqué l'incendie de plus de 2000 maisons dans le seul État de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW). Au moins 27 personnes sont mortes et probablement plus d'un milliard de mammifères, d'oiseaux et de reptiles ont été perdus (1).

    Diverses sources médiatiques (1) et pages Wikipédia pour la saison des feux de brousse 2019-2020 (2) fournissent des estimations selon lesquelles entre 8 et 11 millions d'hectares de terres ont été brûlés jusqu'à présent. Cela semble grave, mais quelle est la superficie des terres brûlées par rapport aux saisons précédentes?

    Zone brûlée annuelle en Australie

    Il existe des sources pour situer cette saison des feux de brousse dans le contexte comme l'étude de Giglio à al 2013 (3). Le document décrit une base de données de quatrième génération sur les émissions mondiales d'incendie (GFED4). Cet ensemble de données combine des enregistrements satellites tels que les cartes de la zone brûlée MODIS de 500 m avec des données d'incendie actives provenant du scanner visible et infrarouge (VIRS) de la mission de mesure des précipitations tropicales (TRMM) et de la famille de capteurs du radiomètre à balayage le long de la piste (ATSR). Le document fournit également des données sur les zones brûlées pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande (combinées) pour les années 1997-2011.

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  18. Heureusement, Louis Giglio et son équipe ont continué à travailler et ont créé une excellente source de tous les ensembles de données sur les zones brûlées et les émissions liées aux incendies. MODIS Collection 6 (C6) Le jeu de données sur les zones brûlées MCD64A1 (4) fournit des données satellitaires sur les zones brûlées pour tous les continents - et aussi pour l'Australie.

    Les données et un excellent outil d'analyse sont disponibles sur globalfiredata.org. L'ensemble de données fournit des données sur les zones brûlées pour les années 1997-2016. Il est possible de sélectionner un continent ou un pays et de choisir plusieurs options pour les données sources telles que les données d'émission ou de zone brûlée.

    Commençons par les données des zones brûlées pour l'Australie:

    - voir graphique sur site -

    Graphique de la zone brûlée, Australie.
    Figure 1: Superficie brûlée annuelle en millions d'hectares

    La figure 1 montre la superficie totale brûlée pour chaque année entre 1997 et 2016 en millions d'hectares. La superficie brûlée chaque année se situait entre 18,2 millions d'hectares (2010) et 94,6 millions d'hectares (2001). En moyenne, la superficie brûlée pendant cette période était de 52,9 millions d'hectares. Comme il y a 769 millions d'hectares de terres en Australie, la superficie brûlée entre 1997 et 2016 représentait 2,4 à 12,3% de la superficie totale des terres - chaque année.

    Ces chiffres semblent très élevés, alors voyons si les feux de brousse se produisent généralement. Giglio et al 2013 en donne un aperçu.

    - voir graphique sur site -

    Zone brûlée Australie, carte, fréquence des incendies.
    Figure 2: Superficie annuelle moyenne brûlée en Australie, Source Giglio et al 2013

    La figure 2 présente la superficie annuelle moyenne brûlée en Australie, exprimée en fraction de chaque cellule du réseau qui brûle chaque année, dérivée de la série chronologique mensuelle de juillet 1996 à août 2012 de la zone brûlée GFED4. Comme nous pouvons le voir, la majorité des incendies se produisent dans les territoires australiens du nord et de l'ouest. Mais dans l'ensemble, les incendies peuvent se produire partout. Il y a moins d'incendies dans certaines zones désertiques: comme le désert de Simpson. Mais s'il y a suffisamment de combustible pour brûler, l'incendie semble probable à un moment donné.

    Ainsi, la zone brûlée jusqu'à présent pendant la saison des feux de brousse 2019-2020 peut être placée dans un contexte. La superficie brûlée citée par plusieurs sources (~ 10 millions d'hectares) représente ~ 20% de la superficie moyenne brûlée annuellement en Australie. Ainsi, il est probable que la zone citée soit trop basse, car les incendies dans de nombreuses zones reculées ne sont pas signalés. La véritable zone brûlée au cours de cette saison sera éventuellement disponible via des ensembles de données sur les zones brûlées par satellite.

    La plupart des terres incendiées sont des zones arbustives, des boisés et des forêts ouvertes. Les incendies de forêt se produisent principalement dans les forêts d’eucalyptus (côte nord et est de l’Australie).

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  19. Les données ci-dessus fournissent les détails de la superficie brûlée au total, qu'il s'agisse de forêts, de forêts non et si l'incendie a été planifié (brûlages normatifs) ou non planifié. Mais qu'en est-il des forêts en particulier?

    Incendies de forêt en Australie

    Il existe une autre source, qui fournit de nombreux détails spécifiques aux incendies de forêt. Le ministère de l'Agriculture du gouvernement australien fournit le «Rapport sur l'état des forêts en Australie» pour chaque période de cinq ans. Le dernier en date a été publié en 2018 (5) et couvre les années 2011-2016.

    Ce rapport fournit des détails sur les incendies de forêt en Australie en commençant par les incendies de forêt annuels pour les saisons 2011-2012 à 2015-2016.

    - voir graphique sur site -

    Zone brûlée - prescrite par rapport aux incendies de forêt, graphique.
    Figure: Superficie annuelle planifiée et non planifiée des incendies de forêt en Australie - millions d'hectares

    Des incendies de forêt non planifiés ont brûlé entre 8,9 millions d'hectares (saison 2013-2014) et 21,2 millions d'hectares (2012-2013). De plus, la superficie brûlée en raison des brûlures prévues (normatives) se situait entre 6,2 millions d'hectares (saison 2013-2014) et 8,2 millions d'hectares (saison 2011-2012). Nous pouvons également voir que ces données sont bien en corrélation avec l'ensemble de données sur la zone brûlée par satellite.

    Les versions antérieures de ces rapports fournissent des chiffres similaires; par exemple, la version de 2008 de ce rapport indique que la superficie estimée des forêts brûlées au cours de la période 2001-2006 était de 24,7 millions d'hectares; on estime que 20,0 millions d'hectares ont été brûlés dans des incendies non planifiés et 4,7 millions d'hectares ont été brûlés dans des incendies planifiés. En moyenne, 15,7% des terres forestières australiennes sont brûlées chaque année. Selon le dernier rapport, la superficie totale des forêts australiennes brûlées une ou plusieurs fois au cours de la période 2011-2012 à 2015-2016 était de 55 millions d'hectares (41% de la superficie forestière totale de l'Australie) (5). Certaines forêts ont eu au moins un feu par an pendant cinq années différentes entre 2011 et 2016. Ainsi, la forêt était en feu chaque année.

    C'est beaucoup d'incendies de forêt dans un pays. Vous imaginez qu'après ces incendies, il ne reste plus de forêts en Australie. Mais il y a et selon le rapport, la superficie forestière a même légèrement augmenté entre 1990 et 2016. La plupart des écosystèmes forestiers en Australie sont écologiquement adaptés au feu et en ont même besoin pour se régénérer.

    Par exemple - les eucalyptus ne résistent pas seulement au feu, ils l'encouragent activement. Les feuilles d’eucalyptus ne se décomposent pas et sont très inflammables. Certaines espèces de ces arbres tiennent leurs graines à l'intérieur de petites capsules. Le feu déclenche une chute massive de graines sur le sol nettoyé par le feu de forêt (6). En raison des matières inflammables générées par les eucalyptus, le feu de forêt dans la forêt d'eucalyptus est inévitable tôt ou tard. Plus tôt il se produit, plus le feu est maîtrisé et moins il causera de dommages aux arbres et aux animaux. Éviter les incendies trop longtemps n'est clairement pas une bonne idée. Pour cette raison, il y a beaucoup de brûlures planifiées (brûlures normatives) en Australie. Les brûlages normatifs sont le seul moyen de gérer le volume de biomasse brûlable dans les forêts australiennes.

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  20. En résumé, la saison australienne des feux de brousse dans l'ensemble 2019-2020 - malgré tous les dommages qu'elle a causés à la vie - tant pour les humains que pour les animaux - n'a pas été exceptionnelle au niveau national. Cela n'a pas été l'une des pires saisons dans aucune métrique, par exemple pas avec la superficie des terres brûlées ou des forêts brûlées. Mais il se passe quelque chose de spécial en Nouvelle-Galles du Sud en particulier.

    Incendies en Nouvelle-Galles du Sud

    Presque toute la publicité concernant la saison des feux de brousse 2019-2020 en Australie a été liée aux incendies en Nouvelle-Galles du Sud. Et en effet, selon les données de comptage des incendies MODIS de globalfiredata.org, il se passe quelque chose d'extraordinaire en Australie du Sud-Est - en particulier en Nouvelle-Galles du Sud, où le nombre d'incendies détectés est environ quatre fois plus élevé que les enregistrements précédents.

    - voir graphique sur site -

    Comptage des incendies, Australie, MODIS, NSW, Vic, Qld.
    Figure: Décompte des incendies en Australie orientale (7) http://globalfiredata.org/pages/

    Pourquoi les incendies sont-ils si intenses, surtout en Nouvelle-Galles du Sud ?

    Événement Dipôle positif dans l'océan Indien

    Soit dit en passant, un événement naturel exceptionnel se produit. Un dipôle exceptionnellement positif dans l'océan Indien (8) est actuellement en cours (9) et a provoqué des phénomènes météorologiques violents non seulement en Australie, mais aussi en Afrique (10). L'événement parmi les plus forts en 60 ans (12).

    Pourquoi est-ce pertinent pour les incendies extrêmes dans le sud-est de l'Australie? Selon l'étude de Cai et al 2009 (11), il existe un lien systématique entre les événements dipolaires indiens positifs et les incendies graves dans le sud-est de l'Australie. Près de la moitié des incendies les plus graves se sont produits pendant la pIOD.

    Certaines études ont tenté de relier le pIOD au changement climatique, mais jusqu'à présent, la capacité du modèle climatique à prédire le pIOD a été moins qu'optimale (13).

    Manque de brûlage dirigé suffisant

    Selon des études, le niveau dangereux des charges de combustible peut être atteint dans les 2 à 4 ans suivant le brûlage dirigé de faible intensité dans le sud-est de l'Australie (14). Mais les pratiques de brûlage prescrites ne sont pas populaires parmi les habitants. La fumée des brûlures de réduction des risques est un problème de nuisance et de santé en soi (15).

    La Nouvelle-Galles du Sud compte environ 20 millions d'hectares de forêts et le niveau actuel de brûlage dirigé est d'environ 200 000 hectares par an. Ce niveau de brûlage dirigé ne contribuera guère à réduire les risques de feux de brousse catastrophiques.

    Mais une chose est sûre: le débat sur le bon niveau de brûlage dirigé se poursuivra (16).

    Lectures complémentaires

    Le rapport 1998 sur l'état des forêts en Australie fournit de nombreuses informations de base sur les forêts et les incendies de forêt en Australie dans le passé.

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  21. REFERENCES

    1 - https://www.theguardian.com/australia-news/2020/jan/07/record-breaking-49m-hectares-of-land-burned-in-nsw-this-bushfire-season
    2 - https://en.wikipedia.org/wiki/2019%E2%80%9320_Australian_bushfire_season
    3 - Giglio, L., J. T. Randerson, and G. R. van der Werf (2013), Analysis of daily, monthly, and annual burned area using thefourth-generation global fire emissions database (GFED4),J. Geophys. Res. Biogeosci.,118, 317–328, doi:10.1002/jgrg.20042.
    4 - Giglio, L., Boschetti, L., Roy, D.P., Humber, M.L., Justice, C.O., 2018. The collection 6 MODIS burned area mapping algorithm and product. Remote Sens. Environ. 217,72–85. https://doi.org/10.1016/j.rse.2018.08.005.
    5 - Australia’s State of the Forests Report 2018; https://www.agriculture.gov.au/abares/forestsaustralia/sofr
    6 - https://wildfiretoday.com/2014/03/03/eucalyptus-and-fire/
    7 - 2019-2020 Australian bushfire season; image credit globalfiredata.org; image and all other images used with
    8 - https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
    9 - http://www.bom.gov.au/climate/iod/
    10 - https://www.abc.net.au/news/2019-05-16/positive-indian-ocean-dipole-bad-news-for-drought-crippled-areas/11120566
    https://www.bbc.com/news/science-environment-50602971
    11 - Cai, W., Cowan, T., & Raupach, M. (2009). Positive Indian Ocean dipole events precondition southeast Australia bushfires. Geophysical Research Letters, 36, L19710. https://doi.org/10.1029/2009GL039902
    12 - https://www.severe-weather.eu/news/unusually-strong-indian-ocean-dipole-australia-europe-fa/
    13 - Cai, W., and T. Cowan, 2013: Why is the amplitude of the Indian Ocean dipole overly large in CMIP3 and CMIP5 climate models? Geophys. Res. Lett., 40, 1200–1205, https://doi.org/10.1002/grl.5020
    14 - Morrison et al 1996, Conservation conflicts over burning bush in south-eastern Australiahttps://doi.org/10.1016/0006-3207(95)00098-4
    15 - https://www.abc.net.au/news/2020-01-08/nsw-fires-rfs-commissioner-weights-in-on-hazard-reduction-debate/11850862
    16 - https://www.abc.net.au/news/2019-12-20/hazard-reduction-burns-bushfires/11817336

    http://joannenova.com.au/2020/02/on-average-bushfires-burn-an-amazing-50000-ha-every-year-in-australia/#more-69006

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  22. «Je m'excuse un petit peu»: Mila «ne regrette absolument pas» ses critiques de l'islam


    06:52 04.02.2020


    Mila, la lycéenne iséroise de 16 ans dont les virulentes critiques sur l'islam lui ont valu un déferlement de menaces qui l'empêchent aujourd'hui d'être scolarisée, a assuré lundi sur TMC ne «pas regretter» ses propos, revendiquant son «droit au blasphème», relate l'AFP.

    Victime de cyberharcèlement après avoir tenu des propos islamophobes sur Instagram, l'adolescente Mila s’est exprimée dans l’émission Quotidien sur TMC.

    «Je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée», a déclaré la jeune fille sur le plateau de l'émission Quotidien. «Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais».

    Depuis la publication le 18 janvier de sa vidéo controversée, devenue virale sur les réseaux sociaux, la lycéenne a dû être déscolarisée et explique qu'aujourd'hui sa vie est «clairement en pause».

    «L'Éducation nationale fait le maximum pour m'aider, me trouver un endroit où je serai en sécurité mais ce n'est pas évident», a-t-elle expliqué.

    «Elle est dans une situation très particulière que nous condamnons, donc nous l'aidons avec une certaine discrétion car l'objectif est de la rescolariser paisiblement pour qu'elle ait une vie normale», avait indiqué un peu plus tôt à la presse le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

    Mila a confié regretter d'avoir tenu ses propos «sur les réseaux sociaux», ne mesurant pas «l'ampleur que ça a pu prendre», ainsi que «la vulgarité» des termes employés.

    Elle a également alerté les internautes sur «les faux comptes» et les «fausses cagnottes», précisant qu'aucune cagnotte n'avait été ouverte à son bénéfice.

    Le parquet de Vienne, qui avait ouvert une enquête pour «provocation à la haine à l'égard d'un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée», l'a classée sans suite.

    Les enquêteurs poursuivent en revanche leurs investigations pour trouver les auteurs des menaces de mort exprimées à l'encontre de la jeune fille qui a porté plainte.

    Selon la lycéenne, «la police prend ça très au sérieux»

    https://fr.sputniknews.com/france/202002041042998338-je-mexcuse-un-petit-peu-mila-ne-regrette-absolument-pas-ses-critiques-de-lislam/

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    1. Il est flagrant que l'État ne veut (et non pas 'ne peut') protéger les françaises & français contre les criminels ('réfugiés climatiques' !) qu'elle est allé chercher chez eux pour introduire le meurtre légalisé sur le plan national (et international au travers de Bruxelles) et protéger les auteurs de toutes condamnations.

      Notons que les auteurs d'attaques et menaces de mort ont tous été géolocalisés immédiatement (adresse IP) SANS ÊTRE ARRÊTÉS bien sûr !
      La dictature avec les dictateurs !

      ON EST TOUS MILA ! 100 % MILA !

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  23. PROPOS VIOLENTS SUR L'ISLAM: MILA S'EXPLIQUE DANS «QUOTIDIEN»

    La jeune femme de 16 ans qui a tenu des propos peu amènes, face caméra sur Instagram, est menacée de mort. Elle était l'invitée exceptionnelle de Yann Barthès, lundi soir sur TMC.


    04.02.2020, 07h43


    Insultée et menacée de mort, après avoir tenu sur Instagram des propos peu amènes sur la religion musulmane, Mila, une adolescente de 16 ans originaire de l'Isère, était l'invitée de l'émission «Quotidien», sur TMC lundi soir.

    Face à Yann Barthès, la jeune femme a tenu à expliquer les raisons de ses propos controversés. Notamment, pourquoi elle a dit sur le réseau social: «Le Coran, il n'y a que de la haine là-dedans, l'islam c'est de la merde.» Mila justifie sa fameuse phrase à cause d'un garçon qui l'a insultée.

    La fameuse vidéo de Mila: attention, les propos de la jeune femme sont assez violents (YouTube)

    Mais si elle dit regretter d'avoir tenu ces propos sur les réseaux sociaux, ainsi que leur «vulgarité», Mila revendique le droit au blasphème, parfaitement légal en France: «Je n'ai pas à me cacher pour cette raison», affirme-t-elle.

    Brûlée à l'acide

    Car l'adolescente est désormais déscolarisée, par crainte d'une attaque menée contre elle: «Je n'étais pas en sécurité dans mon établissement. Vu les menaces que j'ai reçues des personnes de mon lycée, j'aurais pu être brûlée à l'acide, me faire frapper. J'étais menacée d'être déshabillée en public, d'être enterrée vivante. J'étais obligée d'abandonner mon lycée.»

    Mila vit dans l'insécurité et s'étonne de la violence que ses propos ont provoqué: «Je me suis demandé comment des personnes pouvaient avoir autant de haine». A la fin de son intervention dans «Quotidien», la jeune femme a présenté ses excuses «ceux qui pratiquent leur religion en paix».

    Laurent Siebenmann

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=MxX2dR2_Bks&feature=emb_logo

    https://www.lematin.ch/monde/propos-violents-islam-mila-sexplique-quotidien/story/16960178

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  24. Une lycéenne autorisée à porter un voile intégral à l’école par un tribunal allemand


    14:31 04.02.2020


    Une adolescente musulmane va pouvoir assister à ses cours vêtue d'un niqab après que la justice allemande a rejeté lundi une tentative des autorités de lui interdire le port à l'école de ce voile cachant le visage, relate l’AFP.

    Les autorités de Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, avaient ordonné à la mère d’une jeune fille de 16 ans de s'assurer que sa fille, élève d'une école d'apprentissage professionnel, n'ait pas le visage voilé à l'école.

    Elles lui avaient aussi infligé une amende de 500 euros pour ne pas avoir respecté cette interdiction, selon NDR.

    Un tribunal lui donne raison

    Or un tribunal de Hambourg a jugé en deuxième instance que la Ville de Hambourg ne pouvait pas décréter une telle interdiction en l'état actuel de la législation sur l'enseignement.

    L'adolescente a le droit de faire valoir sans restriction sa liberté de croyance, a jugé le tribunal.

    La jeune fille qui effectue un apprentissage de vendeuse dans le commerce de détail n'est toutefois pas apparue en cours lundi, selon son avocat cité par NDR, car une sortie scolaire était organisée.

    La ville va modifier sa législation

    La Ville de Hambourg a aussitôt annoncé son intention de modifier la loi locale sur l'enseignement afin d'interdire à l'avenir le port du niqab ou de vêtement dissimulant le visage.

    «A l'école, les enseignants et enseignantes, les élèves féminins et masculins doivent avoir le visage dégagé. L'école et les cours ne peuvent fonctionner qu'ainsi», a martelé le responsable de l'enseignement à la ville de Hambourg, Ties Rabe sur la radio publique régionale NDR.

    Un sujet épineux

    Le voile intégral, du niqab à la burqa, est très peu présent dans l'espace public en Allemagne mais il a suscité un vaste débat politique notamment quand le parti de la chancelière, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) avait annoncé son intention de l'interdire.

    Mais la CDU a dû ensuite reculer car elle s'est heurtée dans ses projets à la liberté religieuse inscrite dans la Loi fondamentale.

    La question du port du voile dans les administrations publiques revient également régulièrement mais la législation est différente d'un Etat régional à un autre. Certains Länder acceptent des élèves et des enseignantes voilées tandis que d'autres prohibent le voile islamique.

    https://fr.sputniknews.com/international/202002041043001575-une-lyceenne-autorisee-a-porter-un-voile-integral-a-lecole-par-un-tribunal-allemand/

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    1. Liberté de circuler sous cagoules ou autres masques de carnaval sur les trottoirs ou d'entrer en magasin !!!

      A l'heure-même où les municipalités ont dépensé des dizaines de millions pour envahir l'espace public de caméras, le tribunal se rangent aux côtés des terroristes qui pourront donc dès à présent circuler en toutes libertés !!

      Je doute fort que les personnes non-cachées puissent encore se promener en ces foules hyper-dangereuses d'hommes et femmes non-identifiables !

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  25. Mutilations génitales: la tradition résiste toujours à la loi en Égypte


    12:02 04.02.2020


    En dépit de la criminalisation de l’excision en Égypte, cette pratique est loin d’être révolue dans plusieurs régions du pays. Des experts locaux en expliquent les raisons à Sputnik.
    Suite à la mort récente d’une fille de 12 ans dans une clinique égyptienne après une opération d’excision, les autorités ont réclamé une sévère punition pour les médecins comme pour le père de la victime. Des experts locaux contactés par Sputnik expliquent pourquoi cette pratique sauvage persiste en Égypte en dépit de sa criminalisation.

    Selon Dina el-Mukaddam, avocate en droit des enfants, de telles opérations continuent d’avoir lieu dans plusieurs villages de la Haute-Égypte.

    «Les gens n’y voient rien de criminel, car cette pratique compte plusieurs siècles. Souvent, les autorités locales ne veulent pas expliquer aux populations pourquoi l’excision est criminalisée», raconte-t-elle.

    Bien que les peines de cinq à sept ans d’emprisonnement aient poussé la grande majorité des médecins à renoncer à ces opérations, certains d’entre eux continuent à les effectuer dans des conditions «artisanales». «Et bien sûr, personne ne se soucie de la santé des filles», souligne Mme el-Mukaddam.

    Une campagne nationale

    Pour la vice-présidente du Conseil national des femmes Maha Marwan, en dépit des problèmes constatés dans certaines régions, les statistiques de ces dernières années témoignent du succès de la campagne nationale contre les mutilations génitales féminines.

    «Le Parlement vient d’adopter une loi qui augmente la peine pour excision. D’ailleurs, le ministère de la Santé inflige des sanctions supplémentaires aux médecins impliqués dans de telles opérations», a-t-elle fait savoir.

    D’après les études réalisées par l’Onu et l’Unicef en 2016, 87% des Égyptiennes âgées entre 15 et 49 ans ont subi des mutilations génitales. Seuls deux pays du monde, à savoir l’Indonésie et l’Éthiopie, dépassent l’Égypte dans ce triste record.

    https://fr.sputniknews.com/afrique/202002041043000523-mutilations-genitales-la-tradition-resiste-toujours-a-la-loi-en-egypte/

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  26. Affaire MILA : Il ne manquait plus que Belloubet ! C’est grave.


    VENDREDI 31 JANVIER 2020 À 07:30
    NATHALIE MP MEYER


    Je ne pensais plus aborder « l’affaire Mila » moi-même car beaucoup avait déjà été dit et bien dit, tant sur les inacceptables menaces de mort reçues par l’adolescente suite à sa virulente critique de l’Islam que sur le lamentable silence gêné de toutes ces belles âmes généralement de gauche qui font pourtant profession de dénoncer partout les atteintes aux droits de l’homme. Mais c’était sans compter sur le véritable génie de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, pour relancer avec brio polémique et confusion malsaine.

    Flash back. Dimanche 19 janvier dernier, Mila, 16 ans, discute sur Instagram avec ses abonnés. De chant, tout d’abord ; c’est sa grande passion. Puis se faisant draguer par un jeune musulman, elle le repousse et met en avant son homosexualité. « Sale lesbienne », lui lance-t-il alors. Le ton monte et la discussion se déplace sur le terrain des religions :

    « Je déteste la religion (…), le Coran, il n’y a que de la haine là-dedans, l’Islam, c’est de la merde, c’est ce que je pense. (…) Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir », rétorque Mila.

    Et c’était parti pour le torrent d’insultes et les appels au viol et à l’égorgement contre la jeune fille dont l’identité et le nom du lycée qu’elle fréquente sont divulgués publiquement.

    Le harcèlement est si violent que Mila n’a pas pu retourner dans son lycée et qu’à ce jour, le rectorat de son lieu de résidence ne trouve pas d’établissement scolaire où elle pourrait se rendre en toute sécurité, ainsi que son avocat Richard Malka le confiait récemment au micro de Quotidien (vidéo ci-dessous, 04' 54?).

    Quant à l’absence remarquée de la gauche pour défendre le droit au blasphème, c’est-à-dire le droit à la critique des religions quelles qu’elles soient, l’avocat ajoute :

    « C’est désespérant sur l’état de la gauche. Cette affaire signe le naufrage d’une certaine gauche. »

    Mais qu’attendre d’une « certaine gauche », Jean-Luc Mélenchon et sa France insoumise en tête, quand on sait qu’il y a deux mois, elle n’a pas hésité à participer avec enthousiasme et détermination à une Marche contre l’islamophobie où les meneurs faisaient reprendre en chœur le fameux cri « Allahu Akbar » qui a précédé et en quelque sorte signé tous les attentats islamistes perpétrés en France et dans le monde…

    Entendons-nous bien. Mila se serait exprimée en ces termes en commentaire de ce blog, je lui aurais probablement demandé d’apporter un peu de valeur argumentative à ses dires et de s’en tenir aux formes élémentaires de courtoisie – comme je le demande d’ailleurs à tout commentateur. Dans cette affaire, personne ne prétend que le niveau du débat sur l’Islam vole bien haut. Du reste, le journal satirique Charlie Hebdo, mortellement attaqué il y a 5 ans pour avoir caricaturé le prophète Mahomet, ne brille pas non plus toujours par excès de finesse.

    Mais la question n’est pas là. Pas du tout. En aucun cas, le caractère outrageant de l’expression ne saurait servir de prétexte pour engager des poursuites contre la jeune fille au motif qu’elle inciterait à la haine, poursuites qui furent malheureusement diligentées dans un catastrophique renvoi dos à dos entre celle qui exprime son opinion et ceux qui veulent la voir morte pour ses opinions – poursuites heureusement abandonnées au moment où j’écris.

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  27. Car ce qui est reproché à Mila, fondamentalement, ce n’est pas son style, c’est d’avoir parlé en mal de la religion musulmane.

    Même Benoît XVI, homme érudit, pondéré et affable s’il en est, s’est attiré les foudres des musulmans du monde entier à l’occasion d’un discours qu’il a prononcé en 2006 à l’Université de Ratisbonne en Allemagne. Et encore ne faisait-il que citer les propos critiques d’un empereur byzantin du XIVème siècle qui estimait que la guerre sainte et la tentation de la violence étaient au cœur de l’Islam.

    Il n’empêche. Même émises en termes choisis, les critiques de l’islam sont reçues par le monde musulman comme une insupportable « offense » qui doit impérativement cesser. Les mots et les arguments utilisés importent peu. Qu’ils soient réfléchis, délicats ou brutaux, c’est la critique elle-même qui devient interdite, au nom de la vérité unique que les musulmans pensent détenir et qu’ils s’activent à vouloir imposer à tous par reconnaissance du délit de blasphème.

    Délit de blasphème qui pourrit la vie de la Chrétienne pakistanaise Asia Bibi depuis 2009 et qui a valu en 2014 au blogueur saoudien Raif Badawi une condamnation en appel à 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet pour avoir « osé parler librement » contre l’Islam. On est tout ragaillardi de savoir que la ville de Paris a élevé Asia Bibi au rang de citoyenne d’honneur et que la France lui a offert l’asile suite à son acquittement par la Cour suprême du Pakistan en 2018.

    Or voilà que Mme Belloubet, de passage mercredi 29 janvier dernier dans la matinale d’Europe 1, est priée de répondre à la question suivante (vidéo, 01' 01?) :

    « Quel est le délit le plus grave entre insulter une religion ou menacer de mort quelqu’un ? »

    La Garde des Sceaux s’est-elle laissé piéger par la formulation manifestement tendancieuse de la question ? C’est évidemment possible, mais c’est quand même difficile à croire. Mme Belloubet est non seulement ministre de la Justice mais elle fut également professeur de droit des universités ainsi que recteur des académies de Limoges et Toulouse.

    En ce qui la concerne, difficile d’incriminer l’ignorance. Elle plus que tout autre devrait savoir qu’en France, il n’existe aucun délit d’insulte envers une religion. Et pourtant, après avoir entamé sa réponse de façon assez prometteuse – « Dans une démocratie, la menace de mort est inacceptable » – elle ne songe nullement à rappeler à la journaliste et aux auditeurs ce fait essentiel du respect de nos libertés individuelles.

    Tout au contraire, elle procède à un hallucinant retournement qui aboutit, exactement comme le souhaitent les islamistes, à criminaliser la critique des religions au motif parfaitement fallacieux que cela entraverait la liberté de conscience des croyants :

    « L’insulte à la religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience. C’est grave. »

    Mme Belloubet s’abrite elle aussi derrière la rudesse de la critique pour remettre en cause la liberté d’expression et lui opposer la liberté de conscience. Ne voit-elle pas que par extension, elle condamne ainsi tout le monde au silence sur tous les sujets qui font débat dans nos sociétés ?

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  28. Entraver la liberté de conscience, ce n’est pas dire « l’Islam, c’est de la merde » comme Mila ou « Jésus est Pédé » comme France Inter. Encore que dans ce dernier cas, il n’est pas inutile de faire remarquer tout le sublime courage qu’il aura fallu à cette éminente radio publique financée par nos impôts pour commémorer le 5ème anniversaire des attentats islamistes contre Charlie Hebdo, je répète : islamistes, par ce sympatoche petit refrain… anti-catho ! Refrain dont on n’a pas eu vent qu’il avait le moins du monde perturbé la délicate sensibilité de la ministre, soit dit en passant.

    Entraver la liberté de conscience, c’est empêcher les croyants de pratiquer leur religion, c’est détruire leur lieux de culte, c’est interdire la diffusion de photos de messes, de baptêmes ou de cérémonies bouddhistes, c’est envoyer massivement les Ouïgours (musulmans) dans des camps, c’est exiger une renonciation publique à sa foi et une allégeance totale au pouvoir en place, comme le pratique par exemple la Chine à grande échelle depuis que Xi Jinping est arrivé au pouvoir.

    Quant à la liberté de conscience, elle consiste depuis les Lumières à s’affranchir de la pression sociale ainsi que des croyances imposées d’en haut. Les propos de Mme Belloubet constituent donc une dangereuse régression.

    Face au tollé qui a suivi à juste titre ses déclarations, la ministre a cherché à s’expliquer et elle a même reconnu une maladresse. Mais loin de clarifier les choses, je trouve qu’elle s’emploie surtout à les embrouiller encore un peu plus afin de justifier sa position initiale (vidéo, 59?) :


    « J’ai voulu dire que dans notre démocratie, les injures ou les discriminations à raison de l’appartenance religieuse, c’était une infraction. Et que cette infraction pouvait être grave parce qu’elle conduisait à la haine et au rejet de l’autre. »

    Fort bien. Sauf que l’affaire Mila n’est nullement une affaire de discrimination et encore faudrait-il que les injures soient dirigées spécifiquement contre une personne. Ce qui n’est pas du tout le cas.

    Cette habileté persistante d’un des premiers personnages de l’État à déplacer le problème et à discourir de façon lénifiante sur des infractions qui n’ont pas eu lieu est d’autant plus inquiétante que le gouvernement est en train de concocter un projet de loi pour lutter contre un bien vague concept de haine sur internet.

    L’intention de départ se présente évidemment sous les dehors de l’humanisme le plus total. Mais il est sérieusement à craindre que loin d’apaiser quoi que ce soit, ces nouvelles dispositions qui permettraient de censurer des contenus en 24 heures sans l’intervention d’un juge n’aboutissent qu’à renforcer la position de ceux qui veulent criminaliser le blasphème et ne portent un coup fatal à la liberté d’expression déjà bien mise à mal dans ce pays. Ça promet.

    https://leblogdenathaliemp.com/2020/01/31/affaire-mila-il-ne-manquait-plus-que-belloubet-cest-grave/

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    1. Lorsqu'une personne dit avoir vu un vol d'éléphants passer dans le ciel puis se poser dans les arbres, cette personne sera traitée de folle, d'inculte voire de trisomique. Et là où les merdias se précipitent, n'est pas pour défendre la personne qui critique l'idiote avec son bon jugement mais pour défendre l'handicapé mental qui dit avoir vu des éléphants !!

      Notez bien que si la personne qui lui répond en la menaçant de lui ouvrir la gorge au couteau est dangereuse, malgré que les textes soient publiées par téléphone ou ordinateur, l'État sait très bien immédiatement de qui il s'agit, où cette personne habite et est même géolocalisée si elle se déplace ! Mais, de ce criminel qui lance des menaces de mort, bizarrement les merdias n'en parlent pas ! Cà alors !

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  29. Critiques de l'islam: Mila et sa famille protégées par la police nationale


    06:46 05.02.2020


    Christophe Castaner a affirmé mardi 4 février que l'adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les forces de l'ordre en raison des menaces de mort dont la jeune fille fait l'objet pour avoir critiqué l'islam. Il ne s'agit pas d'une sécurité permanente «parce que rien n'indique qu'elle en ait besoin», a-t-il indiqué.

    À cause de menaces de mort, la lycéenne Mila, qui a déclaré ne pas regretté avoir critiqué l'islam, et sa famille sont protégées par la police, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

    «Mila et sa famille font l'objet d'une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale», a déclaré le ministre qui était interrogé à l'Assemblée nationale lors des questions d'actualité au gouvernement.

    «Depuis le 22 janvier, quand il y a eu cette haine sur les réseaux sociaux contre elle, il y a eu un contact avec la gendarmerie nationale, elle a fait l'objet d'une vigilance renforcée», a expliqué mardi soir le ministre sur BFM TV.
    «Ce n'est pas une sécurité permanente parce que rien n'indique qu'elle en ait besoin», a-t-il ajouté.

    L'entourage de M.Castaner avait auparavant précisé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas «d'une protection rapprochée mais d'une vigilance particulière de la part des forces de l'ordre».

    «Ce que je lui dois, c'est de défendre son droit qui est son droit fondamental de critiquer une religion», a déclaré Christophe Castaner qui «refuse qu'au nom de l'islamophobie, on ne puisse pas reprocher quoi que ce soit à l'islam». «Dans notre pays le droit au blasphème existe mais il n'est pas revendiqué», a-t-il dit.

    Affaire Mila

    Mila, une lycéenne iséroise de 16 ans dont les virulentes critiques de l'islam ont été massivement relayées, a été inondée de menaces sur les réseaux sociaux.

    15 jours après la publication de sa vidéo controversée, suivie d'une vague de menaces de mort et de viol, la lycéenne n'a toujours pas réintégrée son établissement de Villefontaine où ses attaques ont provoqué l'indignation d'une partie des élèves. Elle se retrouve sans affectation scolaire, dans l'attente d'une solution du rectorat.

    Elle ne le regrette pas

    Mila a assuré lundi sur TMC ne «pas regretter» ses propos, revendiquant son «droit au blasphème».

    «Je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée», a déclaré la jeune fille sur le plateau de l'émission Quotidien.

    «Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais», a-t-elle cependant précisé.

    «J'ai apprécié hier les propos de la jeune Mila qui regrettait la forme mais qui revendiquait son droit à dire ce qu'elle avait envie de dire et je le défends pour cela», a déclaré Christophe Castaner sur BFM TV.

    https://fr.sputniknews.com/france/202002051043003885-critiques-de-lislam-mila-et-sa-famille-protegees-par-la-police-nationale/

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    1. La première femme protégée par la police ! Malgré que nous sommes toutes et tous des Mila les criminels menaçant de mort pourtant géolocalisés avec nom, adresse et photo n'ont... même pas été inquiétés d'être arrêtés !!
      Même les merdias protègent les assassins qui foisonnent sur les forums et projettent des coups de couteaux pour tous le monde !

      Mila n'a pas a regretter ses propos qui sont les mêmes pour toute la population. L'horreur génocidique est que le blasphème attribué aux contes pour enfants ou adultes trisomiques dénonçant à la fois le rôle du loup et le rôle de celui ou ceux qui n'existent pas, n'est aujourd'hui plus toléré par la dictature qui l'a mis en place !

      Malgré que PERSONNE AU MONDE ne peut reconnaître un être invisible, qui ne parle pas, ne fait rien mais qui ne pousse qu'aux meurtres, son 'image' vide de débile est soutenues par les malades sensés se guérir avec çà !!!

      Mais... ne comptez pas sur la dictature en place pour détruire ces contes d'attardés mentaux !

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  30. JesuisLaura: pourquoi l'affaire d'une adolescente poignardée à mort crée la polémique


    15:45 05.02.2020
    Par Catherine Morozov


    Fin janvier, le corps de Laura, une adolescente de 16 ans, a été retrouvé près d’un stade de sa ville, tuée à l’arme blanche. Le hashtag #JesuisLaura est né sur les réseaux, le début d’une polémique que certains jugent déplacée.

    Elle s’appelait Laura, elle avait 16 ans. Le 30 janvier, à Sallaumines (Pas-de-Calais), un cycliste découvre le corps de la jeune fille aux abords d’un city-stade. Malgré l’intervention des secours, Laura n’est plus. L’autopsie effectuée en fin de semaine révèle que la jeune fille a subi quatre coups de couteau au niveau du thorax et à la gorge. Aucune violence sexuelle n’a été commise, indique le parquet de Béthune. Ce dernier ne privilégie pour le moment aucune piste, mais recherche activement le ou les agresseurs.

    Sa famille a créé «Hommage à Laura», une page Facebook en son honneur. Une cagnotte pour les obsèques de l’adolescente a également été mise en place par sa mère. En début de semaine, des troncs ont également été installés par la ville pour aider financièrement la famille. Les funérailles sont prévues ce jeudi à l’église de Sallaumines. Un rassemblement à sa mémoire est prévu le 8 février.

    Sur Twitter, le hashtag #JesuisLaura est en Top tendance, mais pourquoi? D’une part, selon certains internautes, le meurtre de Laura est passé sous silence au profit de l’affaire Mila, l’adolescente qui, après des injures racistes et homophobes, a vivement critiqué l’islam sur Instagram, depuis placée sous protection policière à cause des menaces reçues.

    De l’autre, ce nouveau hashtag suscite l’incompréhension chez certains. Pourquoi cette polémique autour de la mort tragique de Laura, alors qu’homicides et agressions se déroulent chaque jour en France et ne font pas non plus la Une? Comme l’histoire de ce pompier volontaire de 27 ans: en dehors de son service, il remarque une personne qui se fait agresser, en voulant lui porter secours, l’homme se fait lyncher par un groupe de personnes, il est aujourd’hui entre la vie et la mort.

    Pour certains internautes, la polémique a été lancée par la «fachosphère» qui sous-entendrait que le ou les agresseurs sont étrangers, même si à ce stade, aucune identification n’a été faite.

    La disparition de Laura a laissé une famille et une ville meurtrie et pourtant les réseaux s’emparent de ce drame. Une polémique qui tend à se politiser alors qu'aucune conclusion n'a été tirée de l'enquête.

    https://fr.sputniknews.com/societe/202002051043007064-jesuislaura-polemique-autour-dun-drame/

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