- ENTREE de SECOURS -



lundi 10 février 2020

Brève. Et pourtant la NASA croit toujours au réchauffement du climat …

le 9 février 2020


Nonobstant les alertes lancées par la NASA au sujet de l’effondrement de l’activité magnétique du Soleil cet organisme ose encore rendre publics ses trucages relatifs aux relevés de température au moins sur le territoire états-unien. Voilà ce que rendit public la NASA en 1999 :

Capture d’écran 2020-02-08 à 16.32.04.png
Les températures caniculaires de l’année 1934 qui provoquèrent de fameux dust-bowl sont bien présentes (point cerclé de rouge). Cet épisode hors de l’ordinaire inspira John Steinbeck pour écrire son fameux roman « Les raisins de la colère » et conduisit JD Roosevelt à mettre en œuvre le New Deal. Ces températures moyennes annuelles ont-elles vraiment évolué vers des valeurs hautes depuis 1920 ? Difficile de l’affirmer.

Mais pour mieux enfoncer le clou toutes ces données issues de moyennes et d’écarts de ces moyennes par rapport à une autre moyenne de référence telles qu’elles furent publiées en 1999 comme n’étant pas conformes à la « réalité » du réchauffement contemporain du climat un petit ajustement fut alors nécessaire et ce qui a été rendu public par la NASA est reproduit ci-dessous :

Capture d’écran 2020-02-08 à 16.32.24.png
Ainsi l’année 1998 a pu être déclarée comme la plus chaude depuis mémoire d’homme (ou presque) et la terrible canicule de 1934 a été rétrogradée. Les moyennes de moyennes ont ainsi bien fait ressortir un réchauffement du climat qui maintenant ressemble presque à une crosse de hockey, et chaque année depuis cette date est déclarée comme la plus chaude depuis, depuis … incroyable n’est-il pas ?

40 commentaires:

  1. Un nuage de criquets grand comme le Luxembourg arrive en Ouganda - images


    09:09 10.02.2020


    Des essaims de criquets pèlerins qui ont traversé la Corne de l'Afrique sont arrivés en Ouganda dimanche, a annoncé un ministre ougandais au moment où le Premier ministre tenait une réunion d'urgence sur les moyens de lutter contre ce fléau, raconte l'AFP.

    «Les crickets sont entrés dans le pays aujourd'hui» dimanche, en provenance du Kenya, a précisé le ministre chargé de la région frontalière du Karamoja (nord-est) où les insectes ont été repérés, Moses Kizige.

    Des essaims de criquets ont dévasté l'approvisionnement alimentaire du Kenya, de l'Éthiopie et de la Somalie, et l'Organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que la situation est la pire depuis vingt-cinq ans.

    L'invasion de criquets a été déclarée «urgence nationale» en Somalie, dans l'une des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.

    D'épais nuages de crickets affamés se sont répandus depuis l'Éthiopie et la Somalie jusqu'au Kenya, où la FAO a estimé qu'un seul de ces essaims couvrait une surface de 2.400 km2, la taille du Luxembourg.

    Un tel essaim contiendrait quelque 200 milliards de criquets - et chacun dévore chaque jour l'équivalent de son propre poids (deux grammes), soit un total de 400.000 tonnes de nourriture. Il est capable de parcourir 150 km par jour et de ravager les moyens d'existence des populations rurales dans sa course effrénée pour se nourrir et se reproduire.

    La FAO met en garde contre l'arrivée de criquets affectant toute une région.

    Si le phénomène s'aggrave, sur un an ou plus, il devient une «invasion» de criquets.

    Il y a eu six «invasions» de criquets au XXe siècle, dont la dernière s'est produite en 1987-89.

    https://fr.sputniknews.com/international/202002101043033922-un-nuage-de-criquets-grand-comme-le-luxembourg-arrive-en-ouganda---images/

    RépondreSupprimer
  2. La moitié des femmes d'Amsterdam sont intimidées dans la rue, déclare le maire


    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 05:00
    Via FreeWestMedia.com,


    La direction de la ville d'Amsterdam est très préoccupée par la sécurité des filles et des femmes à Amsterdam. Mais le maire ne veut pas que les vrais coupables soient blâmés.

    Selon le maire Femke Halsema, les filles et les jeunes femmes sont de plus en plus confrontées à l'intimidation sexuelle ou à la violence. Par conséquent, elle annonce des mesures, a rapporté le quotidien néerlandais De Telegraaf.

    La recherche montre que 51% des femmes d'Amsterdam ont été victimes d'intimidation dans la rue. Pour les 15 à 34 ans, le pourcentage est de 81%. De nombreux rapports proviennent en particulier de la région autour de la gare centrale, du quartier chaud, autour de la Leidseplein, Bijlmer, Jan Evertsenstraat et Mercatorplein. En ligne également, le harcèlement sexuel et la violence ont considérablement augmenté. Ces zones sont peuplées d'immigrants.

    Halsema affirme que pour un plus petit groupe de filles et de femmes, la situation à Amsterdam est «vraiment alarmante et presque désespérée en raison d'une spirale négative d'abus et de violence, s'étendant parfois sur plusieurs générations».

    L'endroit le plus dangereux pour les femmes est à la maison; de nombreux auteurs sont d'anciens partenaires ou des membres de la famille. À Amsterdam, par exemple, le nombre d'incidents violents enregistrés a augmenté de 7%: de 6 183 en 2017 à 6 608 en 2018.

    Ces chiffres ont été la raison pour laquelle Halsema a lancé une campagne ciblant les victimes d'intimidations et de violences sexuelles, dans la rue ou en ligne. L'un des objectifs est de créer une plus grande disponibilité à signaler de tels incidents, afin que la police et le ministère public puissent mener des enquêtes. Une approche personnelle est également lancée pour les filles victimes de violences sexuelles à plusieurs reprises.

    Halsema entame également des pourparlers avec l'industrie de l'hôtellerie-restauration et des discothèques car le personnel est susceptible de voir les pratiques de pincement, d'intimidation et d'abus. «La plupart ne considèrent pas cela comme l'une de leurs responsabilités.»

    Pour les victimes, les lieux de vie sûrs sont devenus les plus recherchés, même en dehors de la ville. Les travailleurs sociaux sont également encouragés à travailler différemment.

    «Les travailleurs sociaux et les parents ont souvent peu de contrôle, et il semble également y avoir une incapacité professionnelle où les problèmes ne sont pas reconnus ou les cas où les gens ne communiquent pas correctement», explique le maire.

    En outre, l'interdiction actuelle que le maire a proposée aux délinquants nuisibles notoires sera également mise en place pour les personnes qui traînent avec agacement près d'un refuge pour filles vulnérables ou qui sont manifestement sexuellement intrusives dans la rue.

    RépondreSupprimer
  3. Les causes de l'intimidation et de la violence sexuelles, tout comme les situations dans lesquelles se trouvent les victimes, sont diverses, écrit Halsema. Parallèlement aux schémas classiques d'inégalité de pouvoir, fondés sur la tradition ou la force physique, à Amsterdam, «des idées réactionnaires sur l'égalité des hommes et des femmes ont réapparu».

    Elle se réfère à une étude dans laquelle il est allégué que les fondamentalistes religieux en hausse ainsi que les «mouvements d'extrême droite laïques» encouragent et justifient la haine envers les femmes.

    «Sous le masque d’une restauration des schémas de rôles traditionnels, où les femmes sont subordonnées aux demandes et aux souhaits des hommes, le« non »d’une femme est ouvertement mis en doute ou ignoré. Avec la présence de l'intégrisme religieux dans notre société locale, on parle même de la réintégration de phénomènes séculaires et interdits tels que les mariages forcés et la circoncision féminine. »

    Femke Halsema représente le parti GroenLinks, qui n'a jamais remis en cause l'immigration comme seule raison possible de la recrudescence des délits visant les femmes et les filles. Au lieu de cela, elle essaie de blâmer les hommes en général et en particulier les hommes conservateurs. L'ironie n'a pas été perdue pour Geert Wilders, qui a tweeté en réponse: «Comment est-ce arrivé ?» Avec une photo d'hommes musulmans harcelant verbalement une Hollandaise.

    Halsema écrit que presque toutes les femmes d'Amsterdam se sont senties en danger, que ce soit dans les espaces publics ou dans le domaine privé.

    «Il en va de même pour les personnes LGBHQ. Marcher main dans la main peut être risqué. Être seul peut mettre votre sécurité et votre intégrité physique en danger. Non seulement dans la rue, mais aussi à huis clos, dans les maisons, les hôtels et les écoles, la sécurité et la liberté d'une partie des Amsterdamois ne peuvent pas toujours être garanties. Ce n'est pas seulement triste, c'est aussi inacceptable. »

    Amsterdam a introduit plus tôt une interdiction de l'intimidation dans la rue, mais elle n'est pas appliquée dans la capitale parce que le tribunal de La Haye avait précédemment jugé que la disposition similaire de Rotterdam n'était pas juridiquement valide. Selon les juges, une telle interdiction ne peut être introduite que par les deuxième et première chambres du Parlement.

    https://www.zerohedge.com/political/half-amsterdam-women-are-intimidated-street-says-mayor

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) En outre, l'interdiction actuelle que le maire a proposée aux délinquants nuisibles notoires sera également mise en place pour les personnes qui traînent avec agacement près d'un refuge pour filles vulnérables ou qui sont manifestement sexuellement intrusives dans la rue.(...)

      'sexuellement intrusives' !!! Quand les victimes deviennent des agresseuses !!!

      (...) on parle même de la réintégration de phénomènes séculaires et interdits tels que les mariages forcés et la circoncision féminine. » (...)

      C'est le coran a virus.

      La pourriture monarchique décide !

      Supprimer
  4. Gen Z est solitaire

    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 04:15


    La génération Z se sent comme la génération la plus isolée, selon une enquête menée par la compagnie d'assurance Cinga. Au cours des deux dernières années, ils ont mesuré la solitude grâce à l'indice américain de solitude. En 2019, la compagnie d'assurance a interrogé plus de 10 000 adultes américains au cours de l'été.

    79% des membres de la génération Z, ou adultes de 18 à 22 ans, ont déclaré se sentir seuls et, comme le note Maria Vultaggio de Statista, les milléniaux ne sont pas trop loin derrière, 71% d'entre eux affirmant qu'ils sont seuls. À 50%, les baby-boomers se sentaient le moins seuls. À 46 % contre 45, les hommes se sentaient un peu plus coupés que les femmes.

    - voir tableau sur site -

    Infographie: la génération Z est seule | Statista


    Les nouvelles informations suggèrent globalement que les Américains pourraient devenir plus seuls. Il y a eu une augmentation de 7%: 54% ont déclaré qu'ils étaient seuls en 2018 et 61% - soit trois personnes sur cinq - ont déclaré se sentir isolés en 2019.

    Les médias sociaux pourraient être à blâmer, et cela a du sens puisque la génération Z est la plus connectée aux réseaux en ligne.

    "Nous avions l'hypothèse que la société - les États-Unis en particulier - faisait face à un niveau élevé de solitude, de déconnexion", a déclaré à CNBC le PDG de Cigna, David Cordani, dans un rapport publié en janvier.

    "Nous pouvons commencer à voir ces déconnexions se manifester dans d'autres problèmes de santé qui se manifestent pour les individus ... que vous y pensiez à travers la lentille de la dépression, du stress ... ou de problèmes de comportement plus lourds et complexes."

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/gen-z-lonely

    RépondreSupprimer
  5. La course au pétrole arctique s'échauffe


    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 03:30
    Écrit par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,


    Malgré les préoccupations climatiques et les réactions écologistes contre l'exploration de pétrole et de gaz dans les régions sensibles de l'Arctique, les entreprises continuent d'explorer des ressources en hydrocarbures dans le cercle arctique, en Russie et en Norvège en particulier.

    Les plus grandes sociétés énergétiques russes cherchent à explorer davantage de ressources pétrolières et gazières de l'Arctique sur et au large de la Russie, tandis que les sociétés pétrolières norvégiennes et occidentales creusent des puits d'exploration dans la mer de Barents en Norvège.

    Ces sociétés dirigent les efforts de développement pour exploiter davantage de ressources pétrolières et gazières de l'Arctique à mesure que les anciens champs pétroliers et gaziers au large de la Norvège et à terre de la Russie arrivent à maturité.

    Les plus grandes sociétés énergétiques russes Gazprom, Rosneft, Novatek et Lukoil, ainsi que le géant norvégien du pétrole et du gaz Equinor, ainsi que Aker BP et ConocoPhillips, sont les principaux producteurs de pétrole et de gaz de la région de l'Arctique, a déclaré la société de données et d'analyse GlobalData dans un nouveau communiqué. rapport. Gazprom est le leader incontesté de la production de pétrole et de gaz dans l'Arctique, suivi, à longue distance, par deux autres sociétés russes, Rosneft et Novatek, selon les estimations de GlobalData.

    Les entreprises russes intensifient leurs explorations dans l'Arctique russe, tandis qu'Equinor et d'autres sociétés occidentales forent des puits d'exploration dans la mer de Barents en Norvège, dans l'espoir d'une découverte importante qui pourrait ajouter au gisement de pétrole Johan Castberg - une découverte massive qui a été faite en 2011, mais qui n'a pas pas été reproduit dans la mer de Barents jusqu'à présent.

    Pourtant, la Russie et la Norvège sont confrontées à des défis spécifiques pour tirer le meilleur parti de leurs ressources pétrolières et gazières respectives dans l'Arctique.

    En Russie, le gouvernement a fait du développement du pétrole et du gaz de l'Arctique une priorité clé et offre des allégements fiscaux aux entreprises qui explorent la région.

    Les géants de l'énergie Gazprom et Rosneft dominent les efforts d'exploration et de développement dans l'Arctique russe. Au large, le champ de Prirazlomnoye de Gazprom est actuellement le seul projet russe de production de pétrole et de gaz sur le plateau arctique.

    Mais même avec des allégements fiscaux, la Russie peut avoir du mal à développer ses ressources extracôtières dans l'Arctique, en raison des sanctions américaines interdisant la collaboration sur les projets russes en eau profonde, en mer arctique ou de schiste avec Gazprom, Gazprom Neft, Lukoil, Surgutneftegas et Rosneft. Ce sont les plus grandes entreprises énergétiques de Russie et elles n'ont pas accès au capital des banques occidentales pour développer de tels projets. À la suite des sanctions, de nombreuses sociétés pétrolières occidentales se sont retirées des coentreprises avec des sociétés russes, qui se retrouvent maintenant sans partenariats technologiques nécessaires pour explorer, forer et potentiellement produire et traiter des ressources pétrolières et gazières difficiles à extraire.

    RépondreSupprimer
  6. Bien que les entreprises russes minimisent les effets des sanctions américaines sur leurs plans de développement, et bien que les entreprises nationales se concentrent sur le développement de solutions technologiques internes pour remplacer la technologie d'origine étrangère, les analystes pensent que la technologie de contenu local à 100% dans des projets difficiles prendrait probablement années à mettre en œuvre.

    Le financement de grands projets terrestres dans l'Arctique n'est pas facile non plus. Rosneft, qui souhaite développer le projet pétrolier Vostok, afin de «mettre en œuvre un programme de développement complexe pour une nouvelle province pétrolière et gazière dans le nord du territoire de Krasnoïarsk», se tourne vers l'est pour recueillir des fonds pour le projet de 157 milliards de dollars américains - au Japon, Inde et Chine.

    Novatek, le plus grand producteur privé de gaz naturel de Russie, est l’une des réussites du développement des ressources arctiques. Novatek - qui exporte déjà du gaz naturel liquéfié (GNL) de l'usine de Yamal LNG - a donné l'année dernière le feu vert à son deuxième projet de GNL, Arctic LNG 2 sur la péninsule de Gydan. Les partenaires de Novatek dans ces entreprises sont Total en France avec une participation minoritaire ainsi que des sociétés chinoises et japonaises.

    L'année dernière, des responsables russes ont déclaré que la zone arctique pourrait devenir le principal moteur de la production de gaz naturel de la Russie en moins de deux décennies, car elle pourrait produire 90% de tout le gaz produit en Russie d'ici 2035.

    Les zones arctiques norvégiennes ouvertes à l’exploration font partie de la mer de Barents, où les entreprises ont du mal à enfin faire une découverte de grande taille après Johan Castberg. Les autorités norvégiennes affirment que la mer de Barents détient 64% des ressources encore à découvrir sur le plateau continental norvégien, tandis que la mer du Nord et la mer de Norvège détiennent chacune 18% des ressources non découvertes.

    L'année dernière, seulement cinq puits ont été forés dans la mer de Barents, moins qu'en 2018. En 2019, un total de 17 nouvelles découvertes ont été faites au large de la Norvège, dont une seule dans la mer de Barents.

    Equinor, de la Norvège, dit qu’il continue d’explorer dans la mer de Barents car il faudra plus de pétrole dans le monde juste pour maintenir les approvisionnements.

    «Les découvertes dans la mer de Barents peuvent conduire à un développement économique important, au niveau national et local. Sur la base de notre compréhension de la géologie, nous espérons trouver du pétrole léger de haute qualité qui est en demande - et meilleur pour le climat. Les puits que nous forons dans la mer de Barents sont moins chers que beaucoup d'autres, grâce à la géologie et aux eaux moins profondes », explique le géant norvégien.

    En 2020, Equinor se concentrera sur l'exploration dans la partie ouest de la mer de Barents, a déclaré à Reuters Tim Dodson, vice-président exécutif, Exploration à Equinor.

    La Norvège et la Russie dirigent le développement du pétrole et du gaz dans l'Arctique, mais elles doivent toutes deux relever des défis pour faire de l'Arctique le prochain point chaud du pétrole.

    https://www.zerohedge.com/energy/race-arctic-oil-heating

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les pôles ont un rapprochement maritimes très limité et offrent des opportunités pour les forages vers le magma.

      Supprimer

  7. Le mécontentement à l'égard de la démocratie atteint un niveau record


    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 02:00
    Écrit par Michela Palese via TruePublica.org,


    Un nouveau rapport du Centre pour l'avenir de la démocratie récemment créé à l'Université de Cambridge a révélé que le mécontentement à l'égard de la démocratie a atteint un sommet mondial sans précédent. Les démocraties de style Westminster (Royaume-Uni, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et États-Unis) s'en sortent généralement particulièrement mal en termes de foi démocratique, la proportion de citoyens insatisfaits de la performance de leur démocratie ayant doublé depuis les années 1990. Au Royaume-Uni, cette proportion a augmenté d'environ un cinquième depuis lors.

    La crise financière et économique mondiale et les inégalités régionales croissantes à l'intérieur du pays sont bien sûr des facteurs importants à l'origine d'une baisse de la satisfaction à l'égard de la démocratie. Mais le rapport du Centre suggère également que «la satisfaction à l'égard de la démocratie est plus faible dans les systèmes majoritaires« gagnant-tout »que dans les démocraties consensuelles proportionnellement représentatives». La mentalité antagoniste et contradictoire inhérente au système de scrutin uninominal à un tour dépassé que l'on trouve dans les démocraties majoritaires de style Westminster contribue à la polarisation et au tribalisme, rendant les citoyens moins disposés à faire des compromis et à accepter le mandat de partis politiques ou de points de vue rivaux. En revanche, la Nouvelle-Zélande est la seule démocratie de type Westminster à avoir évité la tendance à un mécontentement croissant du public, probablement en raison de l'introduction d'un système de vote plus équitable dans les années 1990.


    Ces résultats mettent en évidence l'état périlleux de notre démocratie, avec une insatisfaction et un désengagement des citoyens qui ne cessent de s'aggraver

    Ces résultats mettent en évidence l'état périlleux de notre démocratie, avec une insatisfaction et un désengagement des citoyens qui ne cessent de s'aggraver, mais malheureusement, ils ne surprennent pas. Le baromètre annuel de la confiance d'Edelman a révélé que la confiance dans les institutions est la plus faible qu'elle ait jamais été au Royaume-Uni - nous sommes avant-derniers dans leur classement de confiance, juste une place devant la Russie. De même, un sondage BMG pour l'ERS en décembre 2019 a révélé que 85% des gens pensaient que la démocratie pourrait être améliorée `` beaucoup '' ou `` beaucoup '', avec 80% des gens estimant qu'ils n'ont `` pas beaucoup '' ou «aucune influence» sur la prise de décision. Seulement 16% des citoyens estiment que la politique fonctionne bien au Royaume-Uni - et seulement 2% estiment avoir une influence significative sur la prise de décision.

    En effet, pourquoi pas? Les élections générales de 2019 ont vu le point de vue de près de 14,5 millions d'électeurs (45,3% de tous les électeurs) non représentés, tandis que des législateurs non élus continuent d'être nommés à la Chambre des lords, sans mandat ni obligation de rendre compte aux citoyens.

    Notre système de Westminster brisé - avec ses tendances à la thésaurisation du pouvoir, à la centralisation excessive et à l'élaboration de politiques à court terme - combiné à des décennies d'échec institutionnel et de manque de réforme, sont à l'origine de la plupart de cette insatisfaction et de ce manque de confiance.

    RépondreSupprimer
  8. Pour citer les propres conclusions d'Edelman: «Comment le berceau de la démocratie parlementaire, la« mère des parlements »et une voix de sens respectée sur la scène mondiale se sont-ils retrouvés dans un endroit aussi inhabituel?» Notre système de Westminster brisé - avec son pouvoir - les tendances à la thésaurisation, la centralisation excessive et l'élaboration de politiques à court terme - combinées à des décennies d'échec institutionnel et de manque de réforme, sont à l'origine de la plupart de cette insatisfaction et de ce manque de confiance.

    Nous devons renouveler complètement notre démocratie avant qu’il ne soit trop tard - abandonner le «modèle de gouvernance de Westminster» centralisé, vers un modèle de consensus qui inclurait une évolution vers des élections proportionnelles pour les deux chambres; décentraliser le pouvoir et le partager entre nos nations et nos régions; et veiller à ce que les citoyens soient engagés et responsabilisés avec une véritable voix sur leur démocratie.

    Westminster a besoin d'une refonte démocratique ambitieuse pour l'amener au 21e siècle. Ce n'est qu'en passant à un système de vote équitable et proportionnel pour Westminster et en remplaçant la Chambre des Lords par une deuxième chambre élue par les RP représentant toutes les régions du Royaume-Uni, que nous pourrons rapprocher le pouvoir des électeurs, tout en mettant en pratique les valeurs fondamentales de la coopération et l'égalité - autant d'éléments fondamentaux pour garantir que les citoyens soient à nouveau satisfaits de la démocratie et font confiance à leurs institutions.

    Pour revitaliser notre démocratie, la Electoral Reform Society demande:

    Représentation proportionnelle: le Royaume-Uni reste le seul pays d'Europe à utiliser le système majoritaire uninominal à un tour. Pour mettre fin au désastre du vote gagnant-gagnant, l'ERS préconise l'utilisation du vote unique transférable (STV), qui maintient à la fois la proportionnalité et un lien de circonscription.

    Réforme de la Chambre des Lords: l'ERS propose une deuxième chambre élue sur une base territoriale pour servir de forum dans lequel les quatre nations (y compris les régions anglaises, selon la façon dont elles choisissent d'être représentées au niveau national) peuvent travailler ensemble le 21 siècle, et examiner et réviser les travaux du gouvernement et de la Chambre des communes.

    Une convention constitutionnelle nationale dirigée par des citoyens: une convention devrait prendre en compte les questions constitutionnelles (y compris la dévolution), en s’appuyant sur le travail des assemblées locales de citoyens et d’autres processus démocratiques délibératifs pour donner aux citoyens leur mot à dire sur la manière dont ils sont représentés.

    Assemblées locales de citoyens: nous devons rapprocher la politique des citoyens et favoriser la participation des citoyens de la base au niveau local pour garantir la confiance dans notre démocratie. Les assemblées de citoyens devraient être utilisées au niveau local de manière systématique et intégrée pour traiter des questions complexes et contestées.

    https://www.zerohedge.com/political/dissatisfaction-democracy-reaches-all-time-high

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Le mécontentement à l'égard de la démocratie atteint un niveau record (...)

      La Démocratie en dictatures !!! Hahahaha !
      C'est nouveau, çà vient de sortir !!!

      La meilleure récompense de soi vient de soi en premier lieu. Celle des autres n'est que les sentiments des autres.

      Tellement pauvres intellectuellement, ils ne savent même pas que la Démocratie existe !!
      Un seul pays au monde est en Démocratie. La Suisse.

      En suisse les suisses proposent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois.
      En dictatures (monarchies, républiques, empires) ce sont les tuteurs (Députés/Sénateurs) qui n'ont même pas fait une heure de Droit ! qui proposent LEURS lois et votent LEURS lois !

      Supprimer
  9. Greenpeace abandonne la science et attaque Golden Rice


    Par Dr. Jay Lehr
    8 février 2020


    Rejoignez-moi dans une histoire qui a parcouru deux décennies entre 1999 et le début de cette année, lorsque les efforts pour réduire la mort prématurée et la cécité infantile dans le monde en développement pourraient enfin porter leurs fruits. Cela peut se produire grâce à l'utilisation d'un grain spécial appelé riz doré. Sa couleur semblable à celle de la jonquille résulte de la présence de bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A dans le corps humain.

    Il a été développé par le professeur Ingo Potrykus de l'Institut fédéral suisse de technologie à Zurich, où Albert Einstein avait étudié et enseigné, et son collègue Peter Beyer de l'Université de Fribourg. Ils ont commencé leurs efforts en 1990 pour développer une voie génétique pour déplacer le bêta-carotène des feuilles de la plante de riz la plus populaire du tiers monde, Oryza-sativa, vers les grains comestibles de la plante. Ils ont atteint ce résultat en 1999 après une décennie d'efforts intenses.

    Malheureusement, l'utilisation de ce riz doré n'est plus autorisée depuis 20 ans en raison du mouvement de modifications anti-génétiques mené par Greenpeace. En janvier dernier, le gouvernement des Philippines, après des années d'études, a approuvé son utilisation. Mais Greenpeace n'est pas fini. Ils tentent un dernier effort haletant pour empêcher l'utilisation de cette aubaine pour la santé humaine en la renvoyant devant les tribunaux philippins. Ils affirment que le Protocole de Cartagena sur le principe de la prévention des risques biotechnologiques 15, internationalement reconnu, autrement connu sous le nom de «principe de précaution», n’a pas été suffisamment respecté. Le protocole est un accord visant à garantir la manipulation, le transport et l'utilisation en toute sécurité des organismes vivants modifiés issus de la biotechnologie. Il y a eu deux décennies de recherches réussies sur la sécurité du riz doré, y compris sa toxicité et son allergénicité, ainsi que des études humaines sur des adultes américains et des enfants chinois.

    À chaque tournant, pendant deux décennies, Greenpeace a mené l'opposition de nombreux groupes anti-OGM, pour l'empêcher de suivre le régime des enfants pauvres du tiers monde. Ils ont eu recours à la destruction illégale de cultures d'essai et à la mise en place d'une campagne mondiale de désinformation.

    La carence en vitamine A (DAV) est pratiquement inconnue dans le monde occidental où les gens prennent des multivitamines et obtiennent suffisamment de micronutriments des aliments ordinaires et des céréales enrichies. Mais dans le tiers monde, le manque de vitamine A est responsable de plus d'un million de décès par an, pour la plupart des enfants, ainsi qu'au moins 500 000 cas de cécité au Bangladesh, en Chine et ailleurs en Asie. Dans ces régions, de nombreux enfants ne vivent que d'un bol de riz par jour et pas grand-chose d'autre. Pour ces enfants, un approvisionnement quotidien en riz doré pourrait apporter le don de la vie et de la vue.

    Remarquablement, cette terrible histoire n'a aucun aspect commercial. Potrykus et Beyer ont cédé les droits de leur invention pour que quiconque puisse les utiliser. Il est disponible sans frais supplémentaires pour toute entreprise céréalière. Les producteurs de riz doré peuvent même conserver leurs propres semences d'année en année sans avoir à payer pour l'utilisation de la technologie comme c'est souvent le cas pour d'autres céréales génétiquement modifiées.

    RépondreSupprimer

  10. Il y a un jour, je me suis assis avec feu Norman Borlaug, lauréat du prix Nobel d'agriculture en 1970. Le Dr Borlaug avait remporté le prix pour son développement de blé semi-nain qui a considérablement augmenté les rendements céréaliers, sauvant des millions de famine dans le monde. dans les années 1950 et 1960. Je lui ai demandé pourquoi il pensait que Golden Rice avait soulevé de telles objections, alors qu'il n'avait pas fait face à une telle opposition pour ses travaux sur le blé, à l'origine au Mexique. Il m'a dit que la biotechnologie n'avait pas encore pris suffisamment d'ampleur pour effrayer les gens qui ont l'intention de réduire la population mondiale, plutôt que d'améliorer la santé humaine. Il m'a dit que ces anti-OGM veulent voir la population mondiale diminuer. Ils désirent jouer Dieu en choisissant ceux qui devaient quitter la planète qui ne les incluraient certainement pas

    Greenpeace, une fois une belle organisation co-fondée par Patrick Moore pour sauver les baleines, a été reprise par des personnes anti-humaines et avides qui gagnent en renommée et en fortune en battant le progrès humain à chaque tour.

    Le moment est certainement venu où les militants anti-OGM et les partis verts devraient se retirer dans leur opposition injustifiée au riz doré. Ils devraient rejoindre les nombreux groupes qui travaillent à l'amélioration de la nutrition humaine et adopter cette innovation humanitaire. Le public doit savoir que pas un seul être humain n'a été malade ou n'est mort de l'ingestion d'un grain génétiquement modifié, et les preuves scientifiques de leur innocuité sont accablantes.

    Compte tenu de l'ampleur des souffrances humaines que traitera Golden Rice, il n'y a peut-être pas de meilleur exemple de projet purement philanthropique dans toute l'histoire de l'humanité. Pourtant, certains militants écologistes mal avisés s'opposent encore à Golden Rice à ce jour. Il est peut-être temps de reconnaître que ces personnes ne sont pas mal orientées mais sont en fait la personnification d'EVIL.

    https://www.cfact.org/2020/02/08/greenpeace-abandons-science-and-attacks-golden-rice/

    RépondreSupprimer
  11. Que cache la psychose mondiale du coronavirus ?


    le 10 février 2020


    Je suis assez étonné de l’ampleur « hollywoodienne » de l’épidémie pour l’instant tout à fait insignifiante provoquée par un virus dont le réservoir naturel prouvé est une espèce particulière de chauve-souris qui aurait transmis ce dernier à des pangolins. Je suis resté étonné de constater que les Chinois mangent des animaux sauvages sans prendre la moindre précaution. Cette histoire me rappelle une très inconfortable expérience personnelle quand j’avais été parasité par un ténia, un ver solitaire de près de 7 mètres de long, parasitisme provoqué par la consommation de jambon cru provenant de fermes situées dans la campagne profonde de Saône-et-Loire alors que les cochons n’étaient pas inspectés par les services vétérinaires. En Chine il n’y a plus de rats : ils ont tous été dégustés parce qu’il s’agissait d’une peste qui ravageait les cultures mais aussi et surtout mangés parce que le rat était reconnu comme un mets de choix … comme le pangolin ?

    Comme la précédente épidémie de SRAS provoquée par un coronavirus celle qui sévit actuellement n’a rien d’exceptionnel en comparaison de la banale grippe saisonnière qui tue dans le monde chaque année plus de 50000 personnes, et encore, les statistiques à ce sujet ne sont pas fiables. Il est également nécessaire de rappeler que toutes les maladies transmises par les moustiques tuent plus de 700000 personnes chaque année avec au premier rang la malaria. Mais tout le monde s’en moque : ça se passe en Afrique …

    Alors pourquoi cet affolement irraisonné ? Pour fragiliser l’économie chinoise, ce qui arrangerait bien les Etats-Unis ? Pour révéler les pratiques de communication du pouvoir central chinois ? Bien d’autres hypothèses peuvent être évoquées. Je pencherais plutôt pour une opportunité inespérée des pays occidentaux pour dissimuler à l’opinion publique des faits beaucoup plus alarmants qu’il ne faut surtout pas dévoiler.

    Comme c’est le cas depuis maintenant près de 40 ans il faut examiner ce qui se passe au moyen-orient, l’épicentre d’une potentielle conflagration mondiale. Je m’explique. Qui, dans les médias a osé mentionner la situation calamiteuse du secteur bancaire du Liban ? Pour mémoire le Liban est le « Luxembourg » du moyen-orient et seul Pierre Jovanovic a osé en parler sur des chaines Youtube qui ne sont pas vraiment la tasse de thé des moutons qui, en France, se contentent de TF1, A2, BFM et France Inter. Si le système bancaire libanais s’effondre (je n’ai pas trouvé d’informations récentes) les vaguelettes dont parlent certains analystes économiques ressembleront plutôt à un gros tsunami. Qui sauvera le système bancaire libanais, certainement pas l’Arabie saoudite ni Israël et encore moins les Etats-Unis. Pour rappel la Deutsche Bank, la BNP ou encore Santander ont des offices à Beyrouth.

    L’autre point brûlant moyen-oriental est l’affrontement entre les troupes turques du frère musulman Erdogan et l’armée syrienne soutenue par la Russie et à un moindre degré par l’Iran. Cette épidémie virale chinoise est arrivée à point nommé pour que les médias n’en parlent pas. Mais je m’égare ou peut-être suis-je paranoïaque. Je continuerai donc à scruter l’actualité mais pas l’épidémie chinoise qui me paraît être un épiphénomène. À suivre.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/02/10/que-cache-la-psychose-mondiale-du-coronavirus/

    RépondreSupprimer
  12. Un virus énigmatique à l’ADN composé de gênes inconnus découvert au Brésil


    16:12 10.02.2020


    Un groupe international de chercheurs a découvert un virus dont le génome est presque entièrement composé de gènes encore non identifiés, selon un rapport publié sur le site bioRxiv.

    Un nouveau virus dont le génome semble être à 90% nouveau pour la science a été découvert dans le lac artificiel Pampulha de la ville brésilienne de Belo Horizonte, a annoncé un groupe de scientifiques, qui comprend entre autres sept chercheurs de Marseille, dans un rapport publié sur le site d’archives biologiques bioRxiv.

    «Dans l'ensemble, plus de 90% (68) des gènes prédits par Yaravirus sont des ORFans [des gènes orphelins, encore non répertoriés, ndlr], ce qui n'a pas été observé pour les virus amibiens depuis la découverte des pandoravirus», des virus géants, en 2013, est-il indiqué dans le rapport.
    Mais le nouveau virus amibien n’est pas géant, il est composé de petites particules de 80 nm.

    Baptisé en l’honneur d’une déesse brésilienne

    Comme sa découverte a été faite dans l’eau, le virus a été baptisé Yaravirus brasiliensis en l’honneur de la déesse Yara, reine de l’Amazone et «mère des eaux» des histoires mythologiques des tribus indigènes Tupis et Guaranis.

    Selon les chercheurs, qui ont analysé «8.535 métagénomes catalogués dans les bases de données publiquement accessibles», seuls six gènes du Yaravirus présentent une ressemblance lointaine avec des gènes viraux connus.
    Cela laisse supposer qu’il s’agirait soit du premier virus amibien ne faisant pas partie des grands virus nucléocytoplasmiques (NCLDV) ou d’un parent lointain d’un virus géant.

    «La quantité de protéines inconnues composant les particules du Yaravirus reflète la variabilité existant dans le monde viral et le potentiel de nouveaux génomes viraux qui restent à découvrir», concluent les scientifiques.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202002101043038795-un-virus-enigmatique-a-ladn-compose-de-genes-inconnus-decouvert-au-bresil/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) le nouveau virus amibien n’est pas géant, il est composé de petites particules de 80 nm. (...)

      80 milliardièmes de mètre ou 80 millionièmes de centimètre ou 80 millième de millimètre.

      Supprimer
  13. Les puritains déchaînés, ou l'histoire secrète des Social Justice Warriors


    Harrison Koehli
    Sott.net
    lun., 23 sept. 2019 19:30 UTC


    Les petites fouines donneuses de leçon. Elles ont fait leur retour en force ces dernières années. C'est logique : elles font partie du paysage traditionnel américain, après tout. Bien qu'à notre époque, « théocratie totalitaire » soit une expression qu'on associe plus communément à l'Arabie saoudite ou à l'EI, elle peut s'appliquer à certaines des premières colonies qui s'établirent sur le territoire qui, au fil du temps, deviendrait les États-Unis. Et même si elles ont abandonné leur religion au fil des siècles, elles n'ont pas perdu leur penchant pour les postures moralisantes et l'autoritarisme coercitif. L'esprit des puritains de la Nouvelle-Angleterre n'est pas mort.

    - Les puritains : « Vous ne pouvez pas dire cela, c'est blasphématoire ! » Les SJW : « Tu peux pas dire ça, c'est offensant ! » C'est toujours le même refrain… -

    Dans les années 1630, les puritains s'installèrent dans la baie du Massachusetts. Contrairement au mythe populaire, ces individus n'étaient pas des champions de la liberté de culte. Certes, ils fuyaient une forme d'oppression en Angleterre, mais ce qui les intéressait n'était pas tant la liberté de culte et de conscience en tant que telle que leur propre liberté - et au diable leurs congénères. En essence, les puritains voulaient être libérés de l'oppression afin d'exercer leur propre forme d'oppression contre le reste de humanité.

    Certes, les puritains ne furent pas les seuls à contribuer à la culture américaine contemporaine. Comme le rappelle Colin Woodard dans son ouvrage American Nations, le Canada, les États-Unis et le nord du Mexique étaient principalement constitués de onze cultures aux racines distinctes auxquelles appartenaient les premiers colons. Dans chacune de ces régions bien définies, les mœurs de leur « pères fondateurs » respectifs perdurent encore aujourd'hui : on citera la culture espagnole mestizo (métisse) du nord du Mexique et des États du Sud (El Norte), les catholiques français féodalistes de la Nouvelle-France, les royalistes conservateurs et la néo-aristocratie de Virginie et des Carolines (Tidewater), les puritains utopistes de la Nouvelle-Angleterre (Yankeedom), les marchands corporatistes néerlandais de la Nouvelle-Amsterdam (future New York), la société esclavagiste barbadienne du Deep South (le Sud profond), les Quakers libertaires des Midlands, ou encore la culture guerrière et clanique des Appalaches, sans oublier les influences plus récentes (XIXe et XXe siècles) : la « Left coast » (Côte Ouest) influencée par la culture Yankee et constituée d'individualistes, d'activistes et d'entrepreneurs ; le « Far West » corporatiste et semi-indépendant ; et la « First nation » renaissante du nord du Canada, qui représente sans doute la culture la plus ancienne (et aujourd'hui la plus récente) d'Amérique du Nord. Toutes ces cultures ont beau avoir des frontières communes et les traverser parfois, elles sont nettement distinctes les une des autres. (Il faudrait aussi mentionner la culture polynésienne d'Hawaï et celle du sud de la Floride, teintée d'hispanisme caribéen).

    RépondreSupprimer
  14. Alors quand on parle des « Américains », il faut savoir de qui l'on parle exactement. En tant que Canadien, je pourrais trouver amusant de me moquer de mes voisins du Sud (sentiment réciproque, je suppose) mais culturellement, j'ai sans doute bien plus en commun avec mes camarades du Far West états-unien qu'avec la côte ouest canadienne, ou les Midlanders canadiens de l'Est. La carte ci-dessous montre les frontières approximatives de ces cultures souvent radicalement différentes :

    - voir carte sur site -

    Comment ces nations votent-elles ? Voici une carte des dernières élections présidentielles aux États-Unis, selon un découpage par nation (remarquez que nombre de comtés au sein de chaque nation ont voté contre leurs majorités respectives, comme vous pouvez le voir sur cette carte) :

    - voir carte sur site -

    Dans son ouvrage, Woodard aborde l'histoire de ces nations, leurs conflits et leur développement, des origines à aujourd'hui, et la façon dont les cultures respectives des premiers colons ont contribué aux mentalités modernes. Je pense que chaque nation possédait quelque chose de remarquable, même si d'autres caractéristiques sont venues ternir ou subjuguer ces traits plus vertueux. Comparez les penchants anarchistes et les niveaux souvent choquants de violence qui régnaient dans les Appalaches, avec l'importance qu'accordaient les Appalachiens à la souveraineté individuelle ; l'approche égalitariste des habitants de la Nouvelle-France qui prônaient le dialogue et entretenaient d'excellentes relations avec les Indiens, avec leur féodalisme ; l'indépendance et les valeurs axées sur le travail des habitants d'El Norte, avec leur œuvre de missionnaire, en apparence bien intentionnée, mais qui donna naissance à une colonie esclavagiste ; l'esprit d'innovation et les divers mouvements pacifistes et contestataires de la Left Coast, avec la face cachée sordide de la Silicon Valley et de ces mouvements libertaires ; la diversité et la liberté d'investissement régnant à la Nouvelle-Amsterdam, avec sa position centrale en tant que plateforme mondiale de la finance, des médias et de la mode, dont les fruits peuvent être aussi bénéfiques que néfastes.

    La culture aristocratique de Tidewater est en train de disparaître - ce qui, selon moi, est une bonne chose. La société esclavagiste et le système de caste incroyablement cruel du Sud profond ont heureusement disparu eux aussi, mais pas leurs relents autoritaristes hérités du républicanisme classique de Rome et des cités-États (esclavagistes) grecques. Un point positif : la culture afro noire du Sud profond nous a donné le blues, le jazz et le rock 'n' roll ; en outre, les classes supérieures nourrissaient au moins des idéaux d'honneur personnel (même s'ils étaient réservés à une minorité privilégiée). Quant aux puritains, nous les verrons ci-dessous dans toute leur majesté décadente, mais au moins, ils se targuaient d'impliquer les citoyens dans le processus politique, et c'étaient d'ardents défenseurs de l'auto-gouvernance. Malheureusement, c'est à peu près tout ce que j'ai pu trouvé d'admirable chez eux.

    Contrairement aux puritains, les Quakers des Midlands étaient de véritables défenseurs de la liberté de culte, et leur méfiance vis à vis d'un gouvernement tentaculaire et de l'interventionnisme étatique n'a pas disparu. Ils furent parmi les premiers Américains persécutés en raison de leur religion - par les aristocrates de Tidewater et les puritains Yankee. Dans son histoire libertaire de l'Amérique pré-révolutionnaire, Conceived in Liberty, Murray Rothbard nous en donne un exemple :

    RépondreSupprimer
  15. À son arrivée à Jamestown, en 1661, un Quaker anglais du nom de George Wilson fut jeté au cachot, fouetté et mis aux fers jusqu'à ce que mort s'en suive. Tandis qu'il agonisait, ce saint homme écrivit : « En dépit de toute leur cruauté, je dis en toute sincérité : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font." » Un an plus tôt, en 1660, l'Assemblée avait voté une loi rendant hors-la-loi « un type d'individus déraisonnables et turbulents connus sous le nom de Quakers... [qui] s'emploient... à détruire la religion, les lois, les communautés et tous les liens maintenant la cohésion sociale. » Apparemment, « la cohésion sociale » impliquait de jeter les gens au cachot et de les écarteler sur un chevalet...

    ... Les Quakers n'avaient pas de prêtres, refusaient de prêter serment, et refusaient catégoriquement de se battre ou de porter des armes. Ce qui les rendait très impopulaires partout où l'État était vénéré. Ils proclamaient qu'ils étaient « gouvernés par les lois de Dieu et par la lumière intérieure, et non par les lois des hommes ». Dans le Maryland, les Quakers étaient méthodiquement persécutés ; en l'espace d'une année, 40 furent flagellés publiquement. Finalement, les Quakers furent catalogués comme « rebelles et traîtres », et en 1659, le Maryland vota une loi ordonnant leur expulsion de la colonie. Cette loi décrétait que « tout vagabond ou fainéant connu sous le nom de Quaker qui entrerait à nouveau dans la province en serait expulsé à coups de fouets par la police. » (vol. I, p. 81, 108)

    Les Quakers avaient pour habitude d'acheter des terres aux Indiens au lieu de les leur voler, pratique exceptionnellement rare dans les autres colonies. Comme les Français du Nord, ils entretenaient des liens amicaux avec les Indiens, « assurés par la disposition que toute demande de réparation soumise par un Indien serait examinée par un jury composé de 6 Blancs et de 6 Indiens. (p. 388) Voilà qui tranche avec la parodie de justice qui avait cours dans les autres colonies, où des tribus entières étaient collectivement tenues responsables des crimes d'un Indien.

    Les puritains allèrent jusqu'à ordonner qu'on coupe une oreille à chaque Quaker, et après la mutilation, ils en arrivèrent au meurtre. Qu'y avait-il de si haïssable chez les Quakers ? Un leader puritain dénonça leur habitude de garder leur couvre-chef en sa présence et de l'appeler par son nom au lieu de son titre officiel, « affichant ainsi leur mépris pour l'autorité constituée », comme l'écrit Rothbard. (p. 232) « Les Quakers ne tardèrent pas à répondre que le seul honneur dû à tous les hommes est l'amour, et que la Bible n'a jamais ordonné aux gens de se décoiffer devant des magistrats. » Ils n'aimaient pas les taxes non plus, ni le gouvernement. Dans le West Jersey, à la fin des années 1600 :

    ... les colons décidèrent qu'ils n'avaient pas besoin de tribunaux. Les Quakers réglaient leurs différends à l'amiable, par le biais de médiateurs informels. Cette méthode simple, directe, pacifique, rapide, très efficace et purement bénévole pour régler les différends s'incarnait dans l'expression « justice de Jersey », en référence à Thomas Olive qui avait pour habitude d'arbitrer les différends en labourant ses champs. Ainsi, durant toute l'année 1680, il n'y eut que deux ou trois actions en justice dans toute la colonie. (p. 418)

    Lorsqu'un nouveau sous-gouverneur fut envoyé dans la colonie en 1688, il « eut bien du mal à trouver les employés du gouvernement... [Il] trouva la salle du Conseil déserte, empoussiérée et remplie de papiers épars. Les rouages du gouvernement avaient quasiment cessé de tourner (Rothbard, p. 398). Les choses fonctionnaient très bien ainsi, et les Quakers s'en trouvaient fort aise, mais ça ne devait pas durer.

    RépondreSupprimer

  16. C'est là qu'entrent en scène les puritains, utopistes qui conjuguent les pires traits des communistes et ceux des Borgs de Star Trek. Voilà comment Woodard les décrit (p.5) : « Pendant plus de quatre siècles, les Yankees ont cherché à bâtir une société plus parfaite sur Terre via l'ingénierie sociale, l'implication relativement étendue des citoyens dans le processus politique, et l'assimilation agressive des étrangers. » Ils se considéraient comme le peuple élu de Dieu qui avait pour mission d'imposer ses mœurs et sa façon de vivre au reste de l'humanité, et ils continuent à voir le gouvernement comme le meilleur moyen d'imposer leurs codes de moralité et d'instaurer une société meilleure. C'est aux puritains que nous devons les germes de l'exceptionnalisme américain et de la Destinée manifeste.

    À l'inverse des Quakers et des Français, le comportement des autres colons envers les Indiens était déplorable (à quelques exceptions près au niveau individuel - mais ces exceptions n'ont pas triomphé). Rothbard résume :

    (1) En ce qui concerne les Indiens, la culpabilité était invariablement endossée par la communauté et non par l'individu, et les sanctions n'étaient jamais limitées au seul coupable ; (2) la sanction était disproportionnée par rapport au délit originel ; (3) aucune distinction minutieuse n'était établie entre les tribus indiennes, la culpabilité collective étant étendue au-delà de la tribu spécifiquement impliquée ; et (4) on recourait fréquemment aux attaques surprises pour massacrer hommes, femmes et enfants de la tribu. (pp. 217-218)

    Même lorsque les colons se battaient entre eux, une pratique apparemment répandue consistait à garantir la sécurité au camp qui avait capitulé, pour ensuite les attaquer ou les massacrer une fois qu'ils avaient rendu les armes et se rendaient aux pourparlers. Les puritains en particulier attaquaient souvent des tribus neutres ou amicales tout en guerroyant contre tel ou tel autre groupe. En 1636, des Indiens de Block Island tuèrent un marchand, John OIdham, ce qui déclencha une guerre qui conduisit à l'extermination de la tribu des Pequots :

    ... immédiatement après la mort d'Oldham, un groupe de Blancs menés par John Gallop frappèrent et tirèrent sur la bande d'Indiens désarmés responsables du meurtre. Puis ils les noyèrent, en laissant seulement quatre en vie. Sur les quatre, deux se rendirent, dont un qui fut promptement jeté par-dessus bord par Gallop.

    Mais ce châtiment expéditif infligé aux criminels fut bien sûr considéré comme insuffisant. Vane, le gouverneur de la baie du Massachusetts, s'empressa de fournir à l'implacable John Endecott une troupe armée chargée de massacrer les Indiens de Block Island. Or les Block Islanders n'avaient rien à voir avec les Pequots. Pourtant même Vane, qui était relativement libéral, conclut à priori que les Pequots devaient héberger certains des meurtriers, et il ordonna à Endecott d'inclure les Pequots dans les rigueurs du « châtiment » collectif. En particulier, Endecott reçut l'ordre de massacrer tous les hommes indiens de Block Island, qu'ils soient innocents ou coupables du crime, et de kidnapper toutes les femmes et tous les enfants - en bref, de dépeupler Block Island des indigènes indiens. Il reçut également l'ordre d'exiger d'eux 1 800 mètres de wampum (perles) et de saisir plusieurs enfants Pequot comme otages pour s'assurer du bon comportement des Indiens.

    Lorsque les puritains laissaient des survivants, les femmes et les enfants étaient vendus en esclavage.

    RépondreSupprimer

  17. Les Américains peuvent aussi remercier les puritains pour la création des premières écoles publiques obligatoires. D'un côté, c'était positif : le taux d'alphabétisation était élevé chez les Yankees, et ils étaient « bien éduqués ». De l'autre, l'instruction publique était un véritable système d'endoctrinement visant à créer une classe dirigeante, une élite (notons que les écoles catholiques étaient prohibées). Rothbard écrit (pp. 167) :

    Il ne servirait à rien d'avoir des écoles publiques pour endoctriner les masses, s'il n'y avait pas de masses à endoctriner. D'où une loi, essentielle au système, obligeant chaque enfant de la colonie à être scolarisé. En 1642 fut instaurée la première loi sur l'instruction obligatoire en Amérique, qui contrastait avec le système d'instruction volontaire prévalant alors en Angleterre et dans les colonies du Sud. Les parents ignorant la loi étaient condamnés à une amende, et lorsque les représentants du gouvernement jugeaient les parents ou les tuteurs inaptes à faire éduquer les enfants correctement, le gouvernement était habilité à les saisir et à les placer comme apprentis chez des tiers.

    Cet endoctrinement s'appliquait à toutes les facettes de la vie puritaine. On devine aisément ce qu'en pense Rothbard. Je ne peux qu'être d'accord avec lui :

    L'un des objectifs essentiels de la gouvernance puritaine était une stricte et rigoureuse imposition des bonnes mœurs selon l'austère conception puritaine. Mais puisque les actions des hommes au niveau individuel, lorsqu'ils ont la liberté d'exprimer leurs choix, sont déterminées par leurs convictions et leurs valeurs profondes, les codes moraux obligatoires ne servent qu'à fabriquer des hypocrites, et non à promouvoir une moralité authentique. La coercition oblige simplement les gens à modifier leurs comportements ; elle ne les persuade pas de changer leurs valeurs et leurs convictions profondes. Et puisque les personnes ayant des convictions morales sont naturellement vertueuses sans qu'on ait besoin de les y contraindre, le seul véritable impact d'un code moral imposé est d'engendrer des hypocrites dont les actes ne reflètent plus les convictions profondes. Toutefois, cette conséquence ne dérangeait pas les puritains. Le révérend John Cotton, influent pasteur puritain, alla jusqu'à arguer que les hypocrites qui se contentent de se conformer aux règles de l'Église sans conviction profonde pouvaient néanmoins être des membres utiles de la congrégation. Quant à fabriquer des hypocrites, Cotton déclara avec complaisance : « Quand bien même ce serait le cas, alors mieux vaut être hypocrite que mécréant. Les hypocrites donnent à Dieu une partie de son dû : l'homme extérieur ; mais les mécréants ne donnent à Dieu ni homme extérieur, ni homme intérieur. »

    Ce qui suit n'est qu'une infime partie de leurs lois :

    Un des prérequis de l'application efficace de tout code de conduite sera toujours un système performant d'espionnage constitué d'informateurs. Ce système de mouchardage mutuel mis en place dans le Massachusetts, de façon informelle mais néanmoins efficace, consistait à espionner ses voisins et ses amis, lesquels faisaient de même avec vous, chacun envoyant des comptes-rendus détaillés au pasteur sur tous les écarts observés chez ses concitoyens (comme le péché d'oisiveté). L'encerclement des « center villages » (bourgs ou villages ruraux) par les villes aidait au bon fonctionnement du réseau, et la base d'informations personnelles collectées par chaque pasteur ajoutait à son formidable pouvoir politique. En outre, la menace d'excommunication était redoublée par la menace du châtiment séculaire correspondant.

    RépondreSupprimer
  18. Certains habitants considéraient toutefois que ce mouchardage informel manquait de rigueur, et ils mirent en place un système d'espionnage officiel dont les représentants, les tithingmen, étaient chargés de surveiller les affaires privées de ses dix plus proches voisins.

    Un des impératifs moraux puritains était la stricte observance du Sabbat : s'adonner à n'importe quel plaisir terrestre durant cette période constituait une grave offense envers l'Église et l'État. À la fin des années 1650, le Grand tribunal apprit avec consternation que certains individus (résidents comme extérieurs à la communauté) « s'obstinaient, sans aucun sens des convenances, à marcher dans les rues et dans les champs » le dimanche, et même à voyager de ville en ville et à boire dans les auberges. Ainsi le Grand tribunal vota-t-il dûment une loi prohibant le fait de jouer, de boire et de voyager de ville en ville » le dimanche. Lorsque les contrevenants étaient incapables de payer l'amende infligée, un agent de police devait les flageller, à raison de cinq coups de fouet maximum par amende de 10 shillings. Pour imposer ces régulations et prévenir les délits, les villes barraient leurs portes le dimanche, et personne n'avait le droit de sortir. Si deux ou plusieurs personnes se rencontraient par hasard dans la rue le dimanche, elles étaient rapidement dispersées par la police. La période du Sabbat n'était pas spécialement brève non plus : sur l'inspiration du révérend John Cotton, en Nouvelle-Angleterre, le Sabbat débutait rigoureusement le samedi au coucher du Soleil et se poursuivait jusqu'au dimanche soir, garantissant ainsi qu'aucun moment du week-end ne pouvait être consacré aux divertissements. En effet, même si le divertissement n'était pas prohibé durant la semaine, il était vu d'un très mauvais œil, la légèreté étant condamnée comme une chose « incompatible avec la gravité qui devait toujours être de mise chez un chrétien sérieux. »

    Il était également prohibé d'embrasser sa femme en public le dimanche. Un capitaine de vaisseau, de retour chez lui un dimanche matin après un voyage de trois ans, eut l'indiscrétion d'embrasser sa femme sur le seuil de leur maison. On le mit au pilori pendant deux heures pour cette « atteinte à la pudeur et ce comportement déplacé le jour du Sabbat ».

    Quelle horreur ! On imaginerait presque les puritains agripper leurs rosaires - enfin, si une telle exhibition de richesse impie avait été autorisée. Ne pas se rendre à l'église, s'y endormir, jouer à des jeux d'argent (par contre, les loteries du gouvernement étaient autorisées), porter de beaux vêtements et avoir les cheveux trop longs étaient passibles d'amende. « Étaient également prohibés les jeux d'adresse dans les établissements publics, comme le jeu de boules ou de palets, ces activités étant considérées comme une perte de temps par les gardiens moraux auto-proclamés du gouvernement. »

    En fait, l'oisiveté n'était pas un simple péché, mais aussi une infraction punissable - à tout moment, pas seulement le dimanche. Si un gendarme découvrait que quiconque, seul ou en groupe, s'adonnait à des comportements aussi odieux que patiner sur la glace, nager ou s'en fumer une en cachette, il avait pour ordre de le signaler au magistrat. Le temps était apparemment un don de Dieu et, par conséquent, il devait toujours être consacré à Le servir. Tout péché commis contre « le temps divin » était un crime contre l'Église et l'État.

    RépondreSupprimer
  19. En quoi tout cela est-il important ? Eh bien, si vous grattez le vernis religieux, cette mentalité perdure encore aujourd'hui. Les puritains eux-mêmes auraient évidemment marqué leurs descendants culturels du sceau de l'hérésie et les auraient fustigés comme idolâtres débauchés, mais nos guerriers de la justice sociale portent fièrement le flambeau des inepties en odeur de sainteté. C'est comme si les pires traits du Yankeedom, de la Left Coast et de la Nouvelle-Amsterdam avaient fusionné pour créer un Rosemary's baby absolument effrayant.

    Par exemple, le révolution sexuelle de la Left Coast a donné naissance à une culture prônant la promiscuité sexuelle, les relations faciles et frivoles où tout est permis. Mais alliez à cela la volonté des Yankee d'imposer ces valeurs-là à toute l'humanité, avec toute la force coercitive du gouvernement, et vous obtenez les délires schizophrènes que nous voyons aujourd'hui. D'un côté, tout est permis, et vous devez accepter que tout est permis sous peine de sanction. Mais de l'autre, on retrouve chez ces mêmes individus la tendance à vouloir réglementer la sexualité elle-même. La vie sexuelle des étudiants, par exemple, doit être étroitement contrôlée et réglementée : consentement verbal requis à chaque étape de l'intimité physique - sinon, c'est du viol. Cette culture promeut un idéal hypersexualisé tout en feignant l'indignation lorsque la conséquence naturelle est un comportement sexuel jugé malvenu. On ne peut prôner le « tout est permis » d'un côté, et faire du deux poids deux mesures de l'autre. Ce n'est pas ainsi que fonctionne la nature humaine.

    Ensuite, vous avez le grand écart entre les discours du genre : « la prostitution est une profession féminine émancipatrice », et le fait d'interdire à des femmes de travailler comme ring girls même si ce métier leur plaît. Mais non, il est immoral que des femmes affichent leur beauté devant des hommes qui apprécient de les regarder, et nos « gardiens moraux auto-proclamés » sont heureux de légiférer pour priver ces femmes de leur emploi au nom de la sacro-sainte vertu.

    Alliez au puritanisme Yankee le multiculturalisme de la Nouvelle-Amsterdam, et vous obtenez quelque chose de similaire : une discrimination positive paternaliste (qui dissimule son propre racisme : « les minorités sont en essence inférieures, donc elles doivent recevoir un traitement spécial afin d'être au niveau des Blancs »), une application rigide du dogme de la diversité (« tous ceux qui ne sont pas d'accord avec moi sont racistes »), et l'amplification législative de concepts tels que le « discours de haine ».

    La conséquence ultime est, comme l'a fait observer Rothbard pour les puritains, la création d'une vaste horde d'hypocrites dont le comportement extérieur se conforme aux normes de cette étrange moralité, mais dont les convictions profondes ne concordent pas avec les actes. Un parfait exemple : les hommes féministes. Mais comme pour leurs ancêtres, l'hypocrisie qui en découle est un compromis valable aux yeux des puritains modernes. Mieux vaut se conformer à la moralité imposée, même si c'est par peur et coercition, qu'exprimer des opinions, idées et sentiments qui ne concordent pas avec le dogme établi. Ayez l'audace de le faire, et une ligue d'informateurs bien-pensants chargés d'écumer vos comptes sur les réseaux sociaux vous démasquera, vous traînera sur la place publique et vous couvrira symboliquement de goudron et de plumes.

    RépondreSupprimer
  20. Ces puritains modernes sont aussi dépourvus d'humour que leurs modèles du passé : ils nous privent du plaisir et de la joie que procurent habituellement les loisirs - les divertissements, les émissions télé ou les films, les matchs de football ou de boxe, les courses de voiture, etc. Même la politique et le monde universitaire - domaines non traditionnellement associés aux émotions telles que la joie ou la légèreté - ont été vidés de leur force vitale. (Trump est l'exception qui confirme la règle). À l'instar des premiers colons de la Nouvelle-Angleterre, les puritains modernes utilisent le système éducatif obligatoire pour endoctriner la jeunesse - de la maternelle à l'enseignement supérieur - de sorte qu'elle adopte leur moralité « tendance ». Et comme les mutilateurs, tortionnaires et meurtriers de jadis, ils voient la punition collective comme une vertu à prodiguer à tous les hommes lorsque ça les arrange : à tous les Blancs, à tous les hétérosexuels ou « cisgenres », ou encore à telle ou telle classe privilégiée à laquelle vous appartenez malgré vous.

    Margaret Atwood avait tout faux : le cauchemar dystopien puritain n'aura sans doute pas grand-chose à voir avec le monde qu'elle dépeint dans La servante écarlate. Il est plus probable qu'il soit créé par un gang de fouineurs interventionnistes imposant leur idéologie « woke » aux masses. Nous y sommes presque.

    https://fr.sott.net/article/34863-Les-puritains-dechaines-ou-l-histoire-secrete-des-Social-Justice-Warriors

    RépondreSupprimer
  21. SHERWOOD : UNE APPLICATION QUI AVANCE DE L'ARGENT


    par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
    10/02/2020


    L'application Sherwood peut avancer 250 euros maximum pendant30 jours.

    Mauvaise nouvelle : nous sommes le 10 et c'est pourtant déjà la galère, votre compte en banque est à découvert. Vous attendez des sous, mais pas avant la fin du mois, et d’ici là, il va falloir faire attention.

    L'application Sherwood

    Heureusement il y a Sherwood. Oui, Sherwood, c’est le nom de la forêt dans laquelle Robin des Bois s’était caché. Robin des Bois qui prenait aux riches, pour donner aux pauvres. En 2020, Sherwood, c’est une application mobile, qui vous propose de vous prêter gratuitement de l’argent, en dépannage.

    Maximum 250 euros, pendant maximum 30 jours. Où est le loup ? Il n’y en a pas. Les banques traditionnelles aussi proposent des crédits consommation à 0,5 % d’intérêt sur 12 mois, autant dire, des crédits gratuits.

    Créer des bases données

    Si Sherwood vous propose de vous prêter un peu d’argent pendant quelques jours, en dépannage, c’est parce qu’en contrepartie, l’application obtient de vous l’accès à votre compte bancaire. Au prétexte de vous aider à gérer votre budget, Sherwood va aussi apprendre de vos habitudes de consommation.

    Et cela multiplié par des dizaines, des centaines de milliers d’utilisateurs, cela donne une immense base de données, qui a de la valeur. Et ces informations, anonymisées, Sherwood les vendra demain à des entreprises qui savent quoi en faire. En attendant, si vous avez besoin d’un prêt de dépannage, retenez bien ce nom : Sherwood : le service sera opérationnel ce vendredi, mais vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire dès aujourd’hui.

    http://www.economiematin.fr/news-sherwood-application-avant-argent

    RépondreSupprimer
  22. Un virus très pratique


    Par Dmitry Orlov
    Club Orlov
    11 février 2020


    Je préfère écrire sur des choses que je connais, mais de temps en temps, une occasion se présente pour moi de commenter certains aspects de la méfiance et de la confusion généralisées tout en reposant sur une base solide de ma curiosité professionnelle. C'est le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV. Beaucoup d'éléments de l'histoire du coronavirus ne s'additionnent tout simplement pas, et c'est ce que je veux explorer. D'entrée de jeu, je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en la matière. Le nCoV 2019 est-il une arme biologique génétiquement modifiée ou s'agit-il d'une souche naturellement évoluée d'un virus endémique dans la population de chauves-souris de Chine ? Cela, nous ne le savons pas, mais il est intéressant d'examiner la plausibilité de chacun de ces scénarios et également de se demander si ce que nous observons pourrait être une combinaison d'un peu de chacun.

    En tant qu'arme biologique de destruction massive, le nCoV 2019 n'est pas particulièrement bon. Du côté positif, elle est très contagieuse et peut être transmise par des personnes infectées qui ne présentent aucun des symptômes, tels que fièvre et essoufflement. Du côté négatif, le taux de mortalité n'est que de 2,1% et devrait baisser car ce taux ne tient pas compte d'un nombre potentiellement énorme de jeunes et de personnes en bonne santé qui ont contracté le virus mais qui n'ont jamais développé de symptômes, n'ont jamais été testés, et ne sauront jamais qu'ils y ont survécu. Pour qu'un virus soit puissant comme arme biologique, son taux de mortalité doit être optimisé pour tuer le plus grand nombre possible de ses victimes, mais en le faisant assez lentement pour que les victimes ne meurent pas avant d'avoir eu la chance de propager l'infection.

    Autre inconvénient: l'âge moyen de ceux qui y succombent est d'environ 65 ans, ce qui le rend plutôt inefficace pour entraver les capacités de production d'une nation, qu'elle soit industrielle ou militaire, car beaucoup de ceux qui meurent ont dépassé leur pic de productivité ou ont pris leur retraite. En fait, d'un point de vue plutôt cynique, ce virus pourrait être plutôt utile pour réduire le fardeau des malades économiquement improductifs et des personnes âgées qui, dans une population chinoise vieillissante et compte tenu du respect que la société chinoise accorde traditionnellement à ses aînés, consomment une part croissante des ressources du pays.

    Du côté positif, ceux qui y succombent sont principalement des Chinois, des hommes et des personnes âgées, et cela peut être considéré comme une indication d'un ciblage très intelligent. En fait, la sélectivité de ce virus peut être le signe d'un effort pour éliminer sélectivement les membres du parti communiste chinois, afin de déstabiliser politiquement la Chine, d'y effectuer un changement de régime et d'imposer Freedom & Democracy® à l'américaine à l'infortunée population chinoise. Étant donné que les États-Unis n'ont plus la puissance militaire pour prendre la Chine (et ne peuvent même pas répondre aux attaques à la roquette iranienne sur ses bases militaires), et étant donné que les États-Unis ont à peu près perdu la guerre commerciale contre la Chine, une arme biologique peut être la seule flèche qui reste dans son carquois.

    RépondreSupprimer
  23. Gardons à l'esprit que le Pentagone a construit un certain nombre d'installations à travers le monde qui recherchent divers agents pathogènes. Étant donné qu'il s'agit du Pentagone, dont la tâche fondamentale consiste à tuer des personnes, et non à l'Organisation mondiale de la santé, il semble probable qu'ils fassent également quelque chose dans le sens du développement d'armes biologiques efficaces. Il y a quelques années, des agents américains ont été capturés en train de recueillir des échantillons d'ADN de la population russe et ont été rapidement escortés hors du pays.

    La supposition évidente est que ces échantillons devaient être utilisés pour développer des armes biologiques visant spécifiquement la population russe. Je soupçonne que les spécialistes chargés de cette tâche ont été très déçus de découvrir que la grande majorité de la population russe se compose uniquement de vos Blancs ordinaires, à peu près les mêmes dans le monde entier, et les cibler, c'est se cibler eux-mêmes. Mais ce n'est pas le cas des Chinois, dont la constitution génétique est plus distinctive. Tout cela n'est clairement pas concluant, et il se peut très bien que le programme d'armes biologiques du Pentagone ne soit qu'une autre partie de sa machine géante à brûler de l'argent, ou le cas peut être qu'il produit effectivement une arme biologique de temps en temps, et que 2019-nCoV est le maigre résultat qu'il a jusqu'à présent réussi à produire.

    Mais là encore, la façon dont l'épidémie a commencé n'est pas ce à quoi vous vous attendez si une souche artificielle était libérée à un moment et à un endroit différents. Dans ce cas, vous vous attendez à un pic instantané des infections, avec des symptômes apparaissant dans un cluster serré juste à la fin de la période d'incubation. Mais au lieu de cela, nous avons vu des incidents sporadiques d'infection liés à un certain marché aux poissons à Wuhan, provoquant progressivement une épidémie. Cela suggère que la source du virus est naturelle, comme les chauves-souris vendues sur ce marché. Cependant, les Chinois mangent des chauves-souris depuis des milliers d'années (la soupe de chauve-souris est une délicatesse), alors pourquoi ce virus n'apparaîtrait-il que maintenant ?

    La raison du timing peut simplement être un contact accru. Le virus est apparu tout autour du nouvel an chinois. Selon le calendrier chinois, c'est l'année du rat, et bien que les Chinois mangent également des rats, les chauves-souris sont préférées. En outre, environ les deux tiers de tous les porcs en Chine ont récemment été perdus à cause de la grippe porcine, ce qui a fait grimper les prix du porc et a incité la Chine à commencer à importer des porcs des États-Unis, qui étaient auparavant soumis à un embargo. Cela a fait des chauves-souris naturellement abondantes une alternative intéressante aux autres sources de protéines animales. De même, par hasard, la population de poulet en Chine est maintenant ravagée par la grippe aviaire, et cela, comme vous pouvez vous y attendre, forcera la Chine à commencer à importer des poulets des États-Unis également.

    Bien sûr, tout cela n'est pas très concluant, mais on peut penser que tout est juste dans l'amour et la guerre - et la guerre commerciale avec les États-Unis en particulier. Mais ce qui a déclenché quelques alarmes dans ma tête, c'est la réaction à l'épidémie de coronavirus, tant en Chine qu'en Occident, aux États-Unis en particulier.

    RépondreSupprimer
  24. Premièrement, le gouvernement chinois a traité l'épidémie comme un acte de guerre, déployant tous les moyens à sa disposition, y compris l'armée, afin de contenir sa propagation, construisant plusieurs grands nouveaux hôpitaux, mettant des villes entières en quarantaine et étendant le territoire national. vacances. La réponse a été bien au-delà de ce que ce virus semble justifier, avec son faible taux de mortalité. Sans le dire, le gouvernement chinois a traité cette épidémie comme un acte de guerre biologique - peut-être comme une course à sec pour une épidémie plus meurtrière qui pourrait survenir à l'avenir. En tout cas, le gouvernement chinois veille à ce que personne ne puisse lui reprocher de ne pas prendre le problème suffisamment au sérieux ou de ne pas en faire assez.

    Deuxièmement, la réaction des médias occidentaux a été un effort exemplaire pour produire une panique et pour salir la Chine, transformant ce qui s'y passe en une histoire d'horreur. Non seulement les médias ont fait de leur mieux pour attiser l'hystérie de masse à propos de tout ce qui est chinois, mais divers blogueurs et «experts» indépendants se sont mobilisés pour semer la panique. Il semble y avoir eu une réorientation politique de la russophibie (où il était grand temps pour les États-Unis d'admettre silencieusement la défaite et de passer à autre chose) à la sinophobie (où les États-Unis doivent encore se faire remettre le cul dans une assiette). Ces commentateurs théoriquement indépendants qui exploitent cette opportunité pour attaquer la Chine agissent comme des idiots utiles dans cette campagne médiatique chorégraphiée de façon centrale.

    Troisièmement, la Maison Blanche a récemment demandé aux experts d'étudier la possibilité que le nCoV 2019 ait été génétiquement modifié. Il arrive souvent que la personne qui crie «Attrapez le voleur !» Soit le voleur lui-même. Je soupçonne que la prochaine étape sera de déclarer que ce virus est en effet une arme biologique artificielle développée par… pourquoi, la Russie, bien sûr, et M. Poutine personnellement.

    Compte tenu de tout cela, le scénario qui me semble le plus plausible est que ce virus a été génétiquement modifié dans l'un des laboratoires d'armes biologiques du Pentagone et introduit en Chine via des chauves-souris sauvages infectées, après avoir choisi la technologie et fabriqué la Mecque de Wuhan en tant que cible. Le but ultime, pourrait-on supposer, est d'inciter les sociétés américaines à rapatrier la production vers le continent américain afin de «rendre l'Amérique encore plus belle».

    Mais je soupçonne que cela ne fonctionnera pas. Le gouvernement chinois réussira à stopper l'épidémie, démontrant ainsi qu'il se soucie de son peuple et qu'il est efficace pour le protéger. Déjà, le taux d'infection, tracé sur une échelle logarithmique, commence à décliner à partir d'une ligne droite, ce qui signifie que l'épidémie est en train de perdre de la vitesse. Et puis, aux côtés de nombreux autres pays, la Chine poursuivra sa tâche principale d'éradication de l'autre parasite - les États-Unis, un pays qui obtient quelque chose pour rien simplement en imprimant des dollars.

    Reprinted with permission from Dmitry Orlov.

    Dmitry Orlov is a Russian-American engineer and a writer on subjects related to "potential economic, ecological and political decline and collapse in the United States," something he has called “permanent crisis”. Orlov believes collapse will be the result of huge military budgets, government deficits, an unresponsive political system and declining oil production.

    https://www.lewrockwell.com/2020/02/dmitry-orlov/a-most-convenient-virus/

    RépondreSupprimer
  25. Armes biologiques: un aperçu factuel utile et opportun


    Par Larry Romanoff
    GlobalResearch.ca
    11 février 2020


    Le gouvernement américain et ses nombreuses agences et établissements d'enseignement et de santé mènent depuis de nombreuses décennies des recherches intensives sur la guerre biologique, dans de nombreux cas fortement axées sur les agents pathogènes spécifiques à la race.

    Dans un rapport au Congrès américain, le ministère de la Défense a révélé que son programme de création d'agents biologiques artificiels comprenait la modification de virus non mortels pour les rendre mortels et le génie génétique pour modifier l'immunologie des agents biologiques afin de rendre le traitement et les vaccinations impossibles. Le rapport militaire a admis qu'à l'époque, il exploitait environ 130 installations de recherche sur les armes biologiques, des dizaines dans des universités américaines et d'autres sur de nombreux sites internationaux en dehors de la compétence du Congrès américain et de la juridiction des tribunaux.

    Cette connaissance n'est plus un secret depuis longtemps. Dans un rapport classifié de 1948 du Comité du Pentagone sur la guerre biologique, le principal argument de vente était que:

    «Un pistolet ou une bombe ne laisse aucun doute qu'une attaque délibérée a eu lieu. Mais si… une épidémie déferle sur une ville surpeuplée, il n'y a aucun moyen de savoir si quelqu'un a attaqué, et encore moins qui », ajoutant avec espoir qu '« une partie importante de la population humaine dans les zones cibles sélectionnées pourrait être tuée ou neutralisée »avec seulement de petites quantités d'un agent pathogène. (1) (2)

    Un manuel d'exploitation de l'armée américaine datant de 1956 déclarait explicitement que la guerre biologique et chimique faisait partie intégrante de la stratégie militaire américaine, n'était soumise à aucune restriction et que le Congrès avait donné à l'armée la «première frappe» sur son utilisation. En 1959, une tentative du Congrès de retirer cette autorisation de première frappe a été vaincue par la Maison Blanche et les dépenses en armes biochimiques sont passées de 75 millions de dollars à près de 350 millions de dollars. C'était une énorme somme d'argent au début des années 1960. (3)

    Le secrétaire américain à la Défense, Robert McNamara, a exécuté 150 programmes d'armes biologiques ultra-secrets dans les années 1960, réalisant des expériences et des essais sur le terrain avec un public inconscient, parfois dans des pays étrangers mais le plus souvent contre des citoyens américains. McNamara a ordonné aux chefs d'état-major interarmées "d'envisager toutes les applications possibles" de ces agents contre les nations ennemies dans un plan cohérent pour une "capacité de dissuasion biologique et chimique totale", le plan comprenant des estimations de coûts et une "évaluation des conséquences politiques internationales". . (4) (5)

    En 2000, The Project for the New American Century (6) (7) a produit un rapport intitulé «Rebuilding America’s Defenses», qui contenait une ambition politique radicale et belliqueuse de droite pour l’Amérique. Leur rapport s'est qualifié de «plan directeur pour maintenir la prééminence mondiale des États-Unis… et façonner l'ordre de sécurité internationale conformément aux principes et aux intérêts américains». Les auteurs, leur mentalité génocidaire évidente, ont déclaré:

    «Les formes avancées de guerre biologique qui peuvent« cibler »des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique… en un outil politiquement utile.»

    RépondreSupprimer
  26. Institutions de recherche sur les armes biologiques

    L’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’armée américaine à Fort Detrick, dans le Maryland, est le principal centre de recherche militaire sur la guerre biologique. Il comprend 80 000 m². Au milieu des années 80, cette section des armes biologiques de Fort Detrick recevait près de 100 millions de dollars par an, et ce n'était qu'une des nombreuses sections.

    Lorsque le Japon a envahi la Chine, l'un des grands succès du Dr Ishii (unité 731) a été de développer des méthodes de production de masse de puces et de tiques infectées par la peste et d'autres agents pathogènes mortels pour la distribution parmi les populations civiles - c'est ainsi que les Américains ont appris à armer les insectes - d'élever et de disséminer des tiques infestées par la maladie de Lyme à partir de leur laboratoire secret de germe de Plum Island dans l'État de New York C'était également la source des programmes américains d'élevage et de dissémination des moustiques et des puces infectés par le choléra et la fièvre jaune en Chine et en Corée du Nord, sans parler des programmes de moustiques domestiques que les États-Unis ont infligés à leur propre population.

    Fondée sur la recherche humaine d'Ishii, l'armée américaine a développé une installation de guerre entomologique (insecte) et a initialement préparé des plans pour attaquer la Russie et les États soviétiques avec des armes biologiques entomologiques. L'installation a été conçue pour produire 100 millions de moustiques infectés par la fièvre jaune par mois, sa production a été testée sur des civils américains involontaires en déposant des moustiques infectés et d'autres insectes sur de grandes parties des États-Unis. Comme cela est si typique de l'armée américaine, ces projets commençant dans les années 1950 et 1960 ont reçu des appellations juvéniles comme «Project Big Buzz» et «Project Big Itch» et «Operation Mayday» (8) (9) (10), mais ont été des tests de faisabilité pour produire des milliards d'insectes, les infecter avec des agents pathogènes mortels, puis les charger dans des munitions et les disperser sur la Russie à partir d'avions ou même de missiles.

    D'après un rapport de l'armée américaine de mars 1981, un écrivain a noté que «vous pouvez vous étonner de combien (ou combien) il aurait fallu lancer une attaque de moustiques infectés par la fièvre jaune sur une ville - avec un« coût par mort » "Tableau inclus!". L'incident de Dugway Sheep mérite également attention. (11)

    Ensuite, nous avons eu l '«Opération Drop Kick» (12), conçue pour tester différentes façons de disperser les insectes infectés sur de vastes zones géographiques, les tests effectués dans diverses parties du continent américain, y compris la majeure partie de la côte Est. Nous avions le «Projet SHAD (Shipboard Hazard and Defense). Puis, jusqu'en 2000, nous avions conçu le «Projet Bacchus» pour déterminer la faisabilité de construire une installation de production d'anthrax dans un pays étranger tout en restant non détecté. Il y avait bien sûr d'autres de ces programmes, tous avec des noms insensés et tous conçus pour évaluer la dissémination d'insectes infectés et d'autres agents pathogènes mortels dans les populations civiles. Ils ont été gardés très secrets car ils étaient illégaux en droit interne et contrevenaient au droit international et à de nombreux traités sur les armes que d'autres nations ont signés de bonne foi avec les États-Unis.

    RépondreSupprimer
  27. Articles choisis: Guerre contre l'Iran ou la Corée du Nord ?

    En plus de Fort Detrick, l'armée américaine a une usine de munitions à bio-armes à Vigo, dans l'Indiana, qui était une installation de production massive spécialisée dans les agents pathogènes biologiques, et capable de produire 275 000 bombes contenant du botulinum ou un million de bombes à charbon par mois. Les cuves de fermentation de Vigo contenaient 250 000 gallons, soit environ un million de litres, ce qui en fait, selon les rapports, de loin la plus grande installation de production de masse bactérienne au monde.

    Ce n'était pas une évolution récente; Vigo était pleinement opérationnel pendant la Seconde Guerre mondiale, essentiellement une usine de bio-anthrax, l'une de ses premières commandes provenant de Winston Churchill en 1944 pour 500 000 bombes au charbon, et qui, selon Churchill, ne devrait être considérée que comme le «premier versement». Vigo a finalement été confiée à Pfizer pour la «fabrication d'antibiotiques» et a été remplacée au milieu des années 1950 par une nouvelle installation ultramoderne à l'arsenal de Pine Bluff. (13) (14) (15)

    Le Daily News a publié un article le 24 septembre 2005, dans lequel il détaillait les plans de l'armée américaine pour l'achat en gros d'anthrax, relatant une série de contrats découverts par Edward Hammond, directeur du Sunshine Project, qui émanaient de l'armée Dugway Proving Terrain en Utah. Ces avis demandaient à diverses sociétés de soumissionner pour la production de grandes quantités d'anthrax, ainsi que pour produire des «volumes importants» d'autres agents biologiques. Un contrat précisait que la société soumissionnaire «doit avoir la capacité et la volonté de cultiver (charbon) en quantités de 1 500 litres» et «doit également être capable de produire des lots de 3 000 litres» d'autres agents biologiques non spécifiés. (16) (17)

    Lorsque les forces armées d'un pays produisent des agents pathogènes biologiques mortels en quantités de millions de litres, il est temps de cesser de prétendre que nous ne sommes pas engagés dans une guerre biologique. Il n'est pas rassurant que l'armée puisse prétendre qu'il s'agit de souches «inoffensives» d'agents pathogènes, car (1) toute installation capable de produire des agents pathogènes bénins peut facilement produire des variétés mortelles et (2) il n'y a rien de tel que l'anthrax «inoffensif» .

    Il n'y a pas de différence matérielle entre un programme de guerre biologique défensif et offensif, et même les imbéciles ne peuvent pas prétendre à la «légitime défense» lorsqu'ils produisent des millions de litres d'anthrax. Même le US Government Accountability Office, dans son rapport de 1994 sur ces programmes, a déclaré que le programme de défense biologique de l'armée américaine contenait «des dizaines de divisions, de départements, de groupes de recherche, de bio-intelligence et plus encore, en aucun cas tous liés à la« défense »dans aucun sens », et étaient par nature des programmes militaires belligérants et offensifs. Nous sommes néanmoins assurés que les États-Unis «n'ont jamais utilisé d'armes biologiques», par les mêmes personnes qui soumissionnaient simultanément des contrats pour la production d'anthrax et d'autres «agents pathogènes» en plusieurs lots de 3 000 litres. Il est impossible d'éviter la dissimulation de la propagande en Amérique, même dans les manuels médicaux militaires officiels.

    Outre Fort Detrick, d'autres sites et installations ont été construits par l'armée américaine uniquement pour le développement d'armes biologiques, notamment la station d'essai de Horn Island au Mississippi, qui devait être le principal site d'essais d'armes biologiques, et l'île Plum. Germ Laboratory dans l'État de New York à partir duquel les militaires ont propagé la maladie de Lyme à la moitié de la population de la région.

    RépondreSupprimer
  28. Une partie des installations de Plum Island a été conçue exclusivement pour développer et tester des agents pathogènes animaux mortels qui pourraient détruire l'approvisionnement alimentaire d'un pays ennemi - comme les États-Unis ont tenté de le faire en Corée du Nord. Des souches mortelles de fièvre aphteuse ont été l'un des résultats de cette recherche, que les Américains ont ensuite partagée avec leurs collègues psychopathes de Porton Down au Royaume-Uni - qui l'ont mise à profit. Une partie supplémentaire était le développement, les tests et la production de bombes contenant ce qu'on appelait un «acide tueur de légumes», et qui pourraient détruire les céréales, les céréales et la plupart des cultures maraîchères cultivées. Je soupçonne fortement que bon nombre des récentes épidémies de grippe aviaire et de grippe porcine proviennent de pathogènes créés à Plum Island.

    Le manuel intitulé Medical Aspects of Biological Warfare (2007), publié par le Surgeon-General de l'armée américaine, admet la création d'une «usine de production à grande échelle à Pine Bluff, Arkansas», avec la nouvelle usine dotée d'un «laboratoire avancé… mesures permettant la fermentation à grande échelle, la concentration, le stockage et l'armement des micro-organismes ».

    Et il admet également qu'en 1951, les États-Unis avaient produit leurs premières armes biologiques, bombes anti-récolte et munitions «antipersonnel», ayant «militarisé et stocké» tout cela. Il ajoute que la CIA avait indépendamment "développé des armes utilisant des toxines, y compris le venin de cobra et la saxitoxine pour des opérations secrètes", mais que malheureusement "tous les dossiers concernant leur développement et leur déploiement ont été détruits en 1972" lorsque les informations sont devenues publiques. (18)

    Et l'armée américaine a tenté d'armer les maladies vénériennes, conduisant à des travestissements comme le projet Guatemala Syphilis, où ils ont infecté des milliers de personnes puis les ont laissées pour mort. Le récit officiel, tout en admettant la criminalité, adhère obstinément à l'histoire d'un but caritatif de tester des médicaments - pour des milliers de personnes qui se sont vu refuser spécifiquement les médicaments qui auraient pu leur sauver la vie. (19)

    L'armée américaine semble désespérée non seulement de trouver des moyens biologiques de tuer des nations, mais elle s'intéresse également aux méthodes de destruction de leur approvisionnement alimentaire. En conséquence, il a également avoué plusieurs dizaines (au moins) fois où des agents dévastateurs des maladies des cultures et des plantes avaient été libérés, lors d'expériences visant à tester des méthodes de destruction de toute la vie végétale vivrière d'un pays ennemi. En 2012, les médias japonais ont révélé que le gouvernement des États-Unis avait testé des armes biologiques spécifiques tueuses de cultures génétiquement modifiées à ADN à Okinawa et à Taïwan dans les années 1960 et au début des années 1970, et que l'armée américaine en avait également testé certaines sur le continent américain. Ils ont également été appliqués au Vietnam. L’agent Orange n’a jamais été aussi défoliant qu’on l’avait prétendu, mais s’est plutôt développé pour détruire la totalité des cultures de riz du Vietnam et contaminer suffisamment le sol pour empêcher sa repousse.

    RépondreSupprimer
  29. This text is Part I of a 3 Part article.

    Part II The Geopolitics of Biological Weapons

    Part III Genetically Modified Seeds: Conceived as a Weapon*

    Note aux lecteurs: veuillez cliquer sur les boutons de partage au-dessus ou en dessous. Transférez cet article à vos listes de diffusion. Crosspost sur votre site de blog, forums internet. etc.

    Larry Romanoff est consultant en gestion et homme d'affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des cabinets de conseil internationaux et a été propriétaire d'une entreprise d'import-export internationale. Il a été professeur invité à l'Université Fudan de Shanghai, où il a présenté des études de cas en affaires internationales à des classes EMBA supérieures. M. Romanoff vit à Shanghai et écrit actuellement une série de dix livres généralement liés à la Chine et à l'Occident. Il peut être contacté au: 2186604556@qq.com. Il contribue fréquemment à Global Research.

    Notes

    (1) www.nasonline.org/about-nas/history/archives/collections/cbw-1941-1948.html

    (2) https://www.baltimoresun.com/news/bs-xpm-2004-08-01-0408010004-story.html

    (3) https://usacac.army.mil/sites/default/files/misc/doctrine/CDG/cdg_resources/manuals/fm/fm27_10.pdf

    (4) http://archive.vva.org/archive/TheVeteran/2006_03/featureSHAD.htm

    (5) https://rielpolitik.com/2016/08/07/cover-up-project-shad-deception-in-open-waters/

    (6) https://www.loc.gov/item/lcwa00010308

    (7) https://www.sourcewatch.org/index.php/Project_for_the_New_American_Century

    (8) https://blackthen.com/operation-big-itch-operation-drop-kick-fleas-infected-mosquitoes-dropped-black-towns/

    (9) https://military.wikia.org/wiki/Operation_Big_Itch

    (10) http://self.gutenberg.org/articles/operation_may_day

    (11) https://military.wikia.org/wiki/Dugway_sheep_incident (This article has many useful references)

    (12) https://military.wikia.org/wiki/Operation_Drop_Kick

    (13) https://www.thenation.com/article/bioterrorism-hits-home/

    (14) https://libcom.org/files/Churchill%20and%20Poison%20Gas.pdf

    (15) https://forum.axishistory.com/viewtopic.php?t=232989

    (16) https://www.newscientist.com/article/dn8044-us-army-plans-to-bulk-buy-anthrax/

    (17) https://www.newscientist.com/article/mg18725184-800-us-army-plans-to-bulk-buy-anthrax/

    (18) Medical Aspects of Biological Warfare; https://repository.netecweb.org/items/show/325

    (19) https://www.cbsnews.com/news/guatemala-syphilis-experiments-in-1940s-called-chillingly-egregious/

    The original source of this article is Global Research.

    https://www.lewrockwell.com/2020/02/no_author/biological-weapons-a-useful-and-timely-factual-overview/

    RépondreSupprimer
  30. Voici pourquoi la reconnaissance faciale de l'aéroport est un cauchemar


    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 23:25
    Écrit par Edward Hasbrouk via PapersPlease.org,


    L'ACLU a publié un important livre blanc sur la reconnaissance faciale des aéroports par l'analyste principal des politiques de l'ACLU, Jay Stanley. Citant certains de nos rapports et analyses précédents, le livre blanc de l'ACLU se concentre, à juste titre, non pas tant sur les détails de l'utilisation actuelle de la reconnaissance faciale dans les aéroports, mais sur l'endroit où les gouvernements et l'industrie aéronautique - qui partagent un intérêt explicitement reconnu pour utilisation courante de la reconnaissance faciale - disons qu'elle mènera si nous ne les arrêtons pas.

    TSA Biometrics Roadmap, septembre 2018. Notez que l'identification faciale sera utilisée pour tous les voyageurs aériens et que toute utilisation des identifiants d'identification physique est en train de disparaître en faveur de la reconnaissance faciale et des jetons numériques sur les appareils mobiles.

    La convergence digne d'intérêt entre les gouvernements qui souhaitent utiliser la reconnaissance faciale et d'autres techniques d'identification forcée et automatisée pour la surveillance et le contrôle des mouvements des voyageurs et les compagnies aériennes, les aéroports et d'autres entreprises est à l'origine de la tendance dystopique évoquée dans le livre blanc de l'ACLU. qui souhaitent partager l'utilisation des mêmes systèmes d'identification et des mêmes données pour l'automatisation des processus métier et le suivi commercial et le profilage des clients du voyage.

    Vous trouverez ci-dessous quelques extraits clés, mais nous vous encourageons à lire le livre blanc complet de l'ACLU:

    Le nouveau système de reconnaissance des visages des aéroports de la douane et de la protection des frontières a attiré beaucoup d'attention et de critiques, le plus récemment le mois dernier, lorsque l'agence a renoncé à suggérer qu'elle rendrait le programme obligatoire pour les citoyens américains….

    Les responsables du CBP affirment que ce programme n'implique pas de surveillance de masse. Mais le programme du CBP implique toujours la collecte massive de photographies du grand public….

    Le plus grand préjudice de ce programme, cependant, proviendra probablement de l'investissement qu'il représente, du précédent qu'il établit et de la voie qu'il nous met en tant que société.

    Et où ce chemin mène est un cauchemar. Il ne prend guère un vol de fantaisie paranoïaque pour prévoir que ce programme se transforme en quelque chose de beaucoup plus complet et dystopique - un monde où la reconnaissance faciale est utilisée dans nos espaces publics pour scruter notre identité, enregistrer nos mouvements et créer un monde où tout le monde est constamment surveillé. ….

    Le DHS et l'industrie aéronautique dans son ensemble ont une vision globale de l'utilisation élargie de la reconnaissance faciale dans le contexte du transport aérien, et le gouvernement lui-même a déjà défini - et a commencé à suivre - une voie très spécifique, claire et bien définie pour savoir comment le programme actuel conduit à une mise en œuvre beaucoup plus large de la surveillance du visage à l'aéroport. Et à partir de là, il sera prêt à s'étendre bien au-delà de l'aéroport.

    RépondreSupprimer
  31. Voici à quoi ressemble cette voie: ...

    Une fois que la reconnaissance faciale sera enracinée aux points de contrôle de la TSA, il y aura une pression énorme pour transformer ces points de contrôle en points de contrôle plus larges d'application de la loi où les gens sont soumis à des contrôles de surveillance, criminels et d'immigration. La TSA n'est pas un organisme d'application de la loi, et ses points de contrôle ne sont pas des arrêts généraux d'application de la loi. Le pouvoir de la TSA de fouiller des personnes sans mandat est strictement limité à ce qui est nécessaire pour protéger la sécurité des aéronefs; Les agents de la TSA ne peuvent pas mener d'enquêtes criminelles générales lorsqu'ils trouvent des choses suspectes….

    Le CBP, cependant, se considère comme un organisme d'application de la loi. L'agence s'associe déjà à la TSA pour créer et appliquer des listes de surveillance et des évaluations algorithmiques des risques des passagers basées sur des données biographiques (et des critères secrets), mais le CBP a déclaré en 2018 qu'il prévoyait également de commencer à diffuser des photos de passagers via la liste de surveillance biométrique IDENT du gouvernement , qui, selon le DHS, comprend «des terroristes, des criminels et des contrevenants à l'immigration connus ou présumés». Entre autres choses, cela laisse entrevoir la possibilité que les points de contrôle de la TSA deviennent quelque chose de nouveau: un endroit où les arrestations de personnes recherchées… ont régulièrement lieu ….

    L'élargissement de la reconnaissance faciale du gouvernement coïncide avec la reconnaissance faciale des compagnies aériennes… Les compagnies aériennes ont un rôle crucial dans la vision du gouvernement en matière de reconnaissance faciale. Le CBP tente de créer une infrastructure que les États-Unis (contrairement à certains autres pays) n'ont jamais eu: des postes de contrôle frontaliers pour ceux qui sortent du pays. Mais les partisans de ce système ne le veulent apparemment pas assez pour payer réellement le système gouvernemental qu'ils pensent que nous devrions avoir. Au lieu de cela, ils essaient de le faire à bas prix… en poussant les compagnies aériennes à fournir l'équipement et la main-d'œuvre nécessaires pour faire fonctionner le système. Et cela, à son tour, est implicitement basé sur la compréhension du CBP que les compagnies aériennes adoptent la biométrie à leurs propres fins.

    Et les compagnies aériennes sont certainement intéressées à le faire. Avec plus de 2 millions de personnes voyageant par jour à l'intérieur du pays, ces compagnies dirigent ce qui est essentiellement une usine géante pour la circulation des personnes et cherchent toujours des moyens d'améliorer leur «processus industriel». Delta Airlines, par exemple, coopère déjà avec CBP expérimenter la reconnaissance faciale pour l'enregistrement en libre-service et l'enregistrement des bagages. Les Flyers se présentent au kiosque concerné où leurs photos sont prises et envoyées au service de photo cloud du CBP. «Le CBP est enthousiasmé par la possibilité d'une correspondance biométrique du trottoir à la porte», proclame l'agence dans des documents destinés à ses «partenaires» de la compagnie aérienne. des processus qui répondent aux besoins des entreprises, des voyageurs et de la sécurité. »

    RépondreSupprimer
  32. Nous avons déjà suivi cette voie. Le programme «Secure Flight» de la TSA, mis en œuvre pour la première fois en 2009, oblige les passagers à remettre des données personnelles aux compagnies aériennes (leur nom complet, leur sexe et leur date de naissance) mais permet aux compagnies aériennes de faire tout ce qu'elles veulent avec ces informations, fournissant une information précieuse aubaine de données pour ces entreprises. Une question est de savoir si nous verrons la même chose se produire avec les tasses de voyage. Le CBP dit actuellement que les compagnies aériennes ne seront pas autorisées à conserver les photographies que ces compagnies aériennes prennent avec leur propre équipement, mais ce n'est pas écrit dans une loi ou un règlement et il est loin d'être clair si et comment cela sera rigoureusement appliqué….

    La fouille des sacs d'aéroport était nouvelle dans la vie américaine lorsqu'elle a été introduite pour la première fois en réponse à une vague de détournements dans les années 1960 et 1970. Depuis lors, ils se sont étendus tout au long de la vie américaine à de nombreux immeubles de bureaux, écoles, musées, stades sportifs et même à certains rassemblements dans des espaces publics tels que des feux d'artifice sur le National Mall. Malheureusement, il y a trop de raisons de penser que la reconnaissance faciale, si elle est acceptée dans les aéroports, suivra cette voie existante vers «l'aéroportisation de la vie américaine».

    Le programme TVS du CBP est le premier point de contrôle de reconnaissance des visages du gouvernement dans l'histoire américaine. Si l'Amérique décide de permettre à son déploiement de continuer, où iront les choses à partir de là? Nous n’avons pas à nous demander parce que le gouvernement nous a déjà raconté une grande partie de l’histoire. Ce type de fluage de mission est l'une des raisons pour lesquelles il est important de sensibiliser, de poser des questions précises et, finalement, de s'opposer au programme CBP

    L'ACLU a déposé une nouvelle demande de loi sur la liberté d'information concernant les programmes de reconnaissance faciale du DHS et les partenariats avec l'industrie aéronautique. Cette demande chevauche plusieurs de nos demandes FOIA en attente et sans réponse aux composants DHS et DHS, y compris celles concernant les accords entre le DHS, les compagnies aériennes et les aéroports pour le partage d'images faciales et de présentations DHS sur l'utilisation de la biométrie lors d'événements avec des «partenaires de l'industrie aéronautique» ". Nous attendons avec impatience les réponses à la demande de l'ACLU.

    https://www.zerohedge.com/technology/heres-why-airport-facial-recognition-nightmare
    ________________________

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Depuis quelques années le commerce (via internet) de commandes de sticks a été exponentielle ! Ces patches sont à coller sur le visage pour modifier le nez, la bouche, le front, les yeux, le cou, etc. Il y a même des vidéos qui montrent une femme asiatique âgée de 65 ans se faisant passer pour une ado de 15 ans !

      D'où l'intérêt pour les personnes qui ne désirent pas être reconnues de se stiker le visage avant de faire des photos d'identité ou permis de conduire puis d'avoir des documents officiels en main et passer tous les contrôles sans être reconnu.

      Mais, la DHS/TSA a quelque chose à vendre et donc a ensemencé le monde de milliards de caméras 'dites caméras de surveillance' parfaitement inutiles et très couteuses pour les contribuables.

      Supprimer
  33. De 0 à 100 - Augmentation du nombre de blessures liées au cerveau en Iran


    par Tyler Durden
    Lun, 02/10/2020 - 14:35


    Vous vous souvenez quand le Pentagone a dit à tout le monde que le rapport initial des victimes de l'attaque de missiles balistiques iraniens du 8 janvier sur la base aérienne d'Ayn al-Assad en Irak était nul?

    Ensuite, l'évaluation des victimes est passée de zéro à 11 à quelques «maux de tête».

    Puis, le 24 janvier, le New York Times (NYT) a révélé que le décompte était passé de 11 à 34 soldats américains diagnostiqués avec une lésion cérébrale traumatique (TBI).

    Une semaine plus tard, le 31 janvier, le Pentagone a admis que "14 autres membres des services américains ont reçu un diagnostic de TBI depuis l'attaque de missiles iraniens visant les forces américaines sur deux bases irakiennes ce mois-ci, ce qui porte le nombre total à 64."

    Désormais, les responsables de l'IRAK-États-Unis ont confirmé à Reuters qu'un nouveau total de plus de 100 soldats américains avait été diagnostiqué avec TBI depuis l'attaque du missile, contre 64, soit une augmentation d'environ 56% des cas depuis le dernier rapport du 31 janvier.

    En résumé, les cas confirmés de TBI sont passés de zéro à 11 à 34 à 50 à 100 ... et qui sait d'où:

    1/08 - 0

    1/17 - 11

    1/24 - 34

    1/31 - 64

    2/10 - 100

    Pour revoir, la première adresse de Trump à la nation à la suite de la principale attaque sans précédent contre les forces américaines en représailles à la mort de Qassem Soleimani a indiqué "aucune victime" et que "tout va bien!" Deux semaines plus tard, le Pentagone a stupéfait les journalistes en indiquant que 11 soldats américains avaient subi un TBI.

    Il faut également se rappeler que les responsables américains et les experts des médias ont critiqué les médias d'État iraniens pour ses affirmations répétées selon lesquelles l'attaque au missile balistique du 8 janvier a fait de nombreuses victimes.

    Les médias iraniens sont allés jusqu'à signaler les évacuations médicales d'urgence du personnel américain sur les lieux. Les responsables américains se moquaient et riaient de ces "fausses nouvelles" à l'époque - et il y a plusieurs semaines, le principal média semi-officiel iranien Fars News a fait retirer son site Web d'information en anglais par ordre du Trésor américain pour violations des sanctions et propagande de l'État.

    Mais maintenant, nous savons que le titre exact à la suite de l'attaque aurait dû se lire: "50+ Américains blessés, certains gravement ...".

    La vérité gênante est que les médias d'État iraniens ont été plus précis que les médias d'entreprise américains en couvrant ce qui s'est passé cette nuit-là lorsque des missiles iraniens ont parsemé la base aérienne d'Ayn al-Assad.

    Ce nombre évolutif de victimes devrait être un scandale majeur, mais a été balayé sous le tapis par les militaires et l'administration Trump, car cela déplairait optiquement à Trump pendant une année électorale.

    Trump doit contrôler le récit sur la façon dont tout est génial, malgré le fait que nos guerriers les plus courageux soient ignorés pour avoir de simples "maux de tête".

    https://www.zerohedge.com/markets/zero-100-iran-missile-attack-brain-related-injuries-spike

    RépondreSupprimer
  34. MARSEILLE (F) ELECTROCUTÉE DANS SON BAIN PAR SON SMARTPHONE

    Une jeune fille de 15 ans a perdu la vie dimanche soir, alors qu'elle se trouvait dans sa baignoire.


    10.02.2020


    Une lycéenne de 15 ans a perdu la vie dans son bain, dimanche soir à Marseille. Le drame a eu lieu dans un appartement de la rue Paradis, révèle La Provence.

    La malheureuse avait posé son téléphone portable, branché à son chargeur, sur le rebord de la baignoire. L'appareil a glissé dans l'eau, électrocutant la jeune fille.

    Avant Noël, pareil incident s'était déroulé à Vitrolles. Une fillette de 10 ans avait perdu la vie dans les mêmes circonstances.

    L.S.

    https://www.lematin.ch/faits-divers/electrocutee-bain-smartphone/story/26191608

    RépondreSupprimer
  35. FIN DE VIE : LA PRESCRIPTION DE SÉDATIFS PROFONDS BIENTÔT AUTORISÉE AUX GÉNÉRALISTES ?


    par PERRINE DE ROBIEN
    10/02/2020


    Les généralistes bientôt autorisés à sédater les patients en fin de vie ?

    Ce lundi 10 février 2020, la Haute Autorité de Santé publie une recommandation de bonne pratique explicitant les modalités de l’utilisation des sédatifs destinés aux personnes en fin de vie. Objectif, permettre aux professionnels, notamment aux généralistes pour qui cela n'est pas autorisé, d'accompagner les personnes en fin de vie. Un dispositif qui, pour éviter les dérives, nécessitera d'être très encadré.

    Comment « prendre en charge ces patients dans les conditions les plus humaines et les moins douloureuses possibles » ?

    « Tous les médecins sont confrontés à l’accompagnement des patients en fin de vie, dont beaucoup demandent à rester chez eux. Dans le contexte de mise en œuvre de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 créant un droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès, la HAS s’est mobilisée au travers de différents travaux pour aider les professionnels de santé à prendre en charge ces patients dans les conditions les plus humaines et les moins douloureuses possibles » nous apprend un communiqué publié ce lundi 10 février 2020.

    La Haute Autorité de Santé (HAS) appelle par conséquent les pouvoirs publics à faire évoluer le réglementation des médicaments. En effet, aujourd’hui, les médicaments permettant de sédater les patients en soins palliatifs ne sont disponibles qu’à l’hôpital. Un médecin généraliste qui les prescrit à une personne en fin de vie risque d’être mis en examen et de ne plus pouvoir exercer.

    Une décision collégiale pour la mise en place d'une sédation profonde

    Publiée ce jour, la recommandation de bonne pratique explicitant les modalités de l’utilisation de ces médicaments a pour objectif de permettre aux professionnels d’accompagner les patients en fin de vie, y compris à domicile. La HAS rappelle notamment que « conformément à la réglementation, la mise en place d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès doit impérativement reposer sur une décision collégiale, quel que soit le lieu pris en charge ».

    Une annonce qui, pour certains, soulève une question éthique : à partir de quand cet accompagnement des personnes en fin de vie devient-il de l’euthanasie ? C’est désormais à Agnès Buzyn qu’il revient de trancher sur ce sujet qui déchaîne bien souvent les passions.

    http://www.economiematin.fr/news-prescription-sedatifs-generaliste-leonetti

    RépondreSupprimer