February 20th, 2020
Le jour le plus froid jamais enregistré au Groenland est de -63,3° C (moins 81° F). Mais le 2 janvier 2020, après que le Groenland eut subi un siècle de réchauffement climatique, le thermomètre de Summit Camp est descendu à au moins -64,9° C. Je dis, au moins, parce qu'il faisait peut-être encore plus froid. Les yeux perçants de Cap Allon à Electroverse l'ont vu frapper de moins 66°C. Ryan Maue l'a également vu et a prédit qu'il ferait froid lorsque l'oscillation arctique serait tombée en panne.
Record de température le plus bas du Groenland à froid 2020
04h13 · 4 janv.2020
J'ai demandé une confirmation à l'époque (parmi les jours de feu de brousse en Australie). J'ai même cherché un tweet officiel, mais je n'en ai pas trouvé. Comment cela fonctionne-t-il - un nouveau record historique pour tout un continent pour n'importe quel mois de l'année, et personne qui a été payé pour s'occuper de ces choses n'écrit même un paragraphe ?
Bon pour Paul Homewood, qui a écrit au DMI (Danish Met Institute) et a maintenant confirmé que les enregistrements de la NOAA GeoSummit montraient qu'il était descendu à -64,9° C, un record historique.
John Cappelen: J'ai maintenant eu l'occasion de parcourir les observations américaines de NOAA GeoSummit du 2 janvier 2020. J'ai trouvé sur le site wab de la NOAA des données ftp de janvier 2020 jusqu'au 15 janvier 2020.
Le 2 janvier 2020 était une journée froide au SUMMIT et 23:13 utc la température avait un minimum de -64,9C… la même température était enregistrée 23:15 et aussi 23:16 utc… les données semblent correctes…
Record du Groenland à basse température 2020
C'est près de trois degrés de moins que le record de janvier au Summit Camp:
Record du Groenland à basse température 2020
Paul Homewood écrit que c'est un record dans un sens ou dans l'autre:
Bien que l'équipement DMI soit désormais fermé, il se trouvait au même endroit que le Geo Summit, les lectures devraient donc être comparables.
Il est donc clair qu’un nouveau record a été établi pour Summit et le Groenland. Que ce soit –64,9 ° C, comme l'a déclaré John Cappelen, ou la lecture graphique d'Electroverse reste un mystère.
Néanmoins, nous attendons que le nouveau record soit officiellement déclaré par la NOAA et publié dans la presse mondiale!
Comparez cela à la précipitation pour déclarer la température la plus élevée jamais enregistrée en juin au Groenland l'année dernière, qui a été annoncée dans les journaux mais s'est révélée erronée et a été corrigée discrètement une semaine plus tard. De Anthony Watts à WUWT août 2019 "Tirez d'abord les gros titres, posez des questions plus tard."
Le corps climatique danois a signalé à tort le record de chaleur du Groenland
L'Institut météorologique danois, qui joue un rôle clé dans la surveillance du climat du Groenland, a signalé la semaine dernière une température choquante d'août comprise entre 2,7 ° C et 4,7 ° C à la station météorologique Summit, qui est située à 3 202 mètres d'altitude au centre du Groenland. calotte glaciaire, générant une série de gros titres mondiaux.
Mais mercredi, il a publié un tweet disant qu'un examen plus approfondi avait montré que l'équipement de surveillance avait donné des résultats erronés.
"Y avait-il une chaleur record sur la glace intérieure vendredi ?" Ça disait. "Non ! Un contrôle de qualité a confirmé la suspicion que la mesure était trop élevée. »
Merci à Ryan Maue pour les images satellites comme le vortex polaire "ancré au Groenland"
Jour le plus froid jamais enregistré au Groenland, Jet streams, Arctic Oscillation.
Ce sont ces courants-jets méridonaux dang - comme prédit ici par Stephen Wilde il y a cinq ans et postulé via des changements UV entraînés par le soleil ou des déplacements de particules chargées.
Je ne peux pas blâmer les centrales au charbon, donc c'est comme si cela ne s'était jamais produit. N'appelez pas les médias «sensationnalistes», appelez-les «activistes».
Mediapart provoque la colère des dirigeants de la FNSEA en dévoilant leurs salaires mirobolants
RépondreSupprimer10:54 20.02.2020
Un récent article de Mediapart fait état du niveau de salaire très élevé des dirigeants de la FNSEA, alors même que le monde agricole est touché par la précarité et que l’organisation syndicale serait elle-même dans le rouge. Cette dernière a qualifié cette enquête de «règlement de comptes».
La précarité ne touche vraisemblablement pas tous les acteurs du monde agricole. Un article publié le 19 février sur le site Mediapart dévoilant le revenu de plusieurs dirigeants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a provoqué la colère de l’organisation. Celle-ci dénonce un «règlement de comptes» et évoque «la méthode détestable» du média.
L’enquête intitulée «À la FNSEA, le train de vie hors sol des dirigeants» a notamment révélé le salaire de son nouveau directeur général, Clément Faurax, s’élevant à «13.400 euros brut mensuels, soit 3.300 euros de plus que le ministre de l’Agriculture». De manière générale, les postes de direction ont connu des augmentations de 5 à 30%, selon les cas, depuis l’arrivée de la nouvelle direction en avril 2019.
Ainsi, le salaire du directeur adjoint a été rehaussé de 30% pour atteindre 9.600 euros brut mensuels, tandis que le directeur du département «économie et développement durable» touche 7.500 euros brut (+11,5%), et celui du département des affaires sociales gagne 7.400 euros brut (+14%), affirme Mediapart.
Le média dénonce ainsi des niveaux de rémunération bien supérieurs à ce qui se pratique dans les autres syndicats. Pourtant, la FNSEA aurait fait état d’1,5 million d’euros de pertes pour l’année 2019. Par ailleurs, la faiblesse des revenus des agriculteurs est l’un des thèmes choisis par l’organisation pour le prochain Salon de l’agriculture, qui débutera samedi 22 février.
Le cas Catherine Lion
L’auteur de l’article, Amélie Poinssot, s’est également penchée sur le cas de Catherine Lion. Quelques mois avant son départ à la retraite, elle a quitté son poste de directrice générale pour devenir conseillère à temps partiel (125 jours de travail par an). Pour cette fonction, elle a touché 8.900 euros, auxquels s’ajoute une «prime mensuelle» de 6.000 euros, soit 14.900 euros. Elle en touchait 100 de moins lorsqu’elle était directrice générale.
Les agriculteurs prêts à prendre les armes ? «Ça fait peur»
De plus, lorsque Mme Lion a officiellement pris sa retraite, elle a pu toucher une prime de départ de 146.300 euros brut. Mediapart affirme qu’il s’agit d’un montant très supérieur à celui prévu par l’accord interne au syndicat, qui prévoyait l’équivalent de six mois de salaire.
Elle n’a en réalité pas quitté la FNSEA, puisqu’elle y est toujours salariée à temps partiel, en plus de sa pension de retraite. Ainsi, le média estime que Catherine Lion touche encore 12.500 euros par mois.
Réaction de la FNSEA
RépondreSupprimerLa Fédération a publié un communiqué de presse dans la foulée, dans lequel elle indique qu’il s’agit plus d’un «règlement de comptes» que d’une enquête journalistique. Elle précise que les rémunérations de ses dirigeants, contrairement à ce qu’affirme Mediapart, sont «en dessous des normes observées dans une organisation professionnelle nationale de cette taille». Elle affirme enfin que les documents utilisés pour écrire cet article ont été obtenus «en toute illégalité».
Jeudi 20 février, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a réagi à cette polémique sur France Inter. Elle a tenté de se justifier en indiquant que l’organisation avait besoin d’«experts de haut niveau» et a confirmé qu’une plainte avait été déposée pour «vol de documents».
Elle a également accusé Mediapart de vouloir «salir la FNSEA et amoindrir son image», sans pour autant clairement confirmer si les chiffres révélés par l’enquête étaient exacts ou non.
https://fr.sputniknews.com/france/202002201043101107-mediapart-provoque-la-colere-des-dirigeants-de-la-fnsea-en-devoilant-leurs-salaires-mirobolants/
FNSEA : LES DIRIGEANTS TOUCHENT PLUS DE 120.000 EUROS PAR AN
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
20/02/2020
Le salaire des agriculteurs a baissé de 10% en 2019.
Le salon de l’Agriculture de Paris, moment fort de la vie politique française auquel sont attendus le ministre de l’Agriculture, bien évidemment, mais également le Président Emmanuel Macron et sans aucun doute l’ensemble des divers dirigeants politiques, ouvre ses portes le 22 janvier 2020. Une nouvelle occasion de parler des faibles revenus des agriculteurs. Mais Mediapart pourrait avoir mis de l’huile sur le feu…
La FNSEA paye richement ses cadres
Premier syndicat agricole, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) est au centre d’une enquête du journal Mediapart dont le premier volet a été publié le 19 février 2020. Ce dernier s’est intéressé aux rémunérations des dirigeants du syndicat, les premiers à critiquer les mesures du gouvernement et à mettre en avant les revenus très faibles de la profession. Mais voilà qu’on découvre que les leurs sont supérieurs à celui du ministre de l’Agriculture.
Les ministres touchent en effet un salaire de 10.136 euros bruts par mois tandis que, selon les révélations de Mediapart, Clément Faurax, nouveau directeur général depuis 2019, gagne 13.400 euros bruts par mois. Un salaire qui a augmenté de 22%. L’augmentation, selon le journal, est généralisée entre 5% et 30% depuis 2019 alors que le revenu des agriculteurs aurait baissé de 10% cette même année, en moyenne, selon les données de la Commission des Comptes de l’Agriculture de la Nation (CCAN).
On notera, toujours selon Mediapart, que la palme de l’augmentation revient à Catherine Lion, ancienne directrice du syndicat. Elle touchait 14.800 euros par mois, puis est devenue conseillère à 14.900 euros par mois entre avril 2019 et septembre 2019 pour un temps partiel. Partie à la retraite le 1er octobre 2019, elle devrait en outre bénéficier d’une prime de 146.300 euros, l’équivalent de 6 mois de salaire. Elle reste salariée du syndicat, travail qu’elle cumule avec sa retraite, pour un total de 12.500 euros par mois selon Mediapart.
La FNSEA ne dément pas
Mediapart a également interrogé l’actuel président de la FNSEA qui n’a pas démenti ses révélations. Ce dernier juge que son salaire est « extrêmement élevé », mais se justifie les jugeant conformes à « ce qui se fait dans le secteur des organisations professionnelles de l’importance de la FNSEA ».
Il est vrai que, par exemple, Jean-Claude Mailly de Force Ouvrière avait touché en 2018, selon Libération, 100.334 euros bruts. Mais Philippe Martinez (CGT), de son côté, n’aurait un salaire que de 3.100 euros par mois tandis que Laurent Berger toucherait 5.400 euros. Le Président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lui, occupe un poste 100% bénévole.
http://www.economiematin.fr/news-fnsea-salaire-scandale-agriculture-salon-mediapart-enquete-argent
CARBURANT : COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES SUR SON PLEIN ?
RépondreSupprimerpar JEAN-BAPTISTE GIRAUD
20/02/2020
Vous pouvez économiser jusqu'à 5 euros par plein en faisant une vidange une fois par an.
Pour une fois, vous aurez le sourire en allant faire le plein à la station service. Les prix des carburants, diesel, super comme éthanol n’en finissent pas de baisser depuis le début de l’année. Grâce, ou à cause de l’épidémie de coronavirus qui impacte lourdement la demande en pétrole brut en Chine.
Une économie de 3 à 5 euros
Résultat, on trouve des stations où le prix du litre de diesel ou d’essence flirte avec les 1,40 euro. Côté éthanol, la barre des 60 centimes est franchie à la baisse par endroits. À la clé, vous allez donc économiser de 3 à 5 euros par plein, comparé au prix du carburant au mois de décembre dernier.
Mais il existe un autre moyen de faire des économies sur votre plein. Cette fois, en réduisant la consommation de votre voiture. Comment ? Tout simplement en lui offrant une cure de jouvence : changez son huile moteur ! Il y a quelques décennies, la vidange s’effectuait tous les 10 000 kilomètres, voire tous les 5000 kilomètres pour une voiture ne faisant que des petits trajets. Aujourd’hui, les voitures modernes vous réclament une vidange tous les 20.000, 30.000, parfois, 50.000 kilomètres.
Une vidange une fois par an
Mais ne vous y trompez pas : il ne s’agit là que de recommandations du constructeur. Rien ne vous empêche de rapprocher les vidanges. L’idéal, c’est une fois par an. Entre une huile toute noire, dont la viscosité est devenue médiocre, et une huile toute propre, bien lubrifiante, il n’y a pas photo.
Votre moteur vous dira merci et sa manière à lui de vous remercier sera de moins consommer. On parle d’1/2 litre à 1 litre économisé au cent, en fonction de votre modèle de voiture et de sa consommation. À la clé, là encore, au moins 5 euros d’économisés par plein.
http://www.economiematin.fr/news-carburant-comment-faire-economies-plein
Japon: Retour vers le futur des combustibles fossiles!
RépondreSupprimerDavid Middleton
19 février 2020
MjaGA = Rendre le Japon grand à nouveau
Du Midget Oligarch Reporting On News Service (MORONS)…
Économie
Le Japon s'inverse en passant au vert
Le pays a abandonné l'énergie nucléaire et construit des centrales au charbon qui dégageront autant de CO2 que toutes les voitures aux États-Unis.
Par Noah Smith
5 février 2020
Les niveaux de vie modernes - éclairage intérieur, nourriture abordable, chaleur en hiver, connexion Internet - nécessitent de l'énergie. Et chaque source d'énergie a ses inconvénients. Il est facile de signaler les inconvénients d’une source d’énergie donnée et d’appeler à son interdiction. Mais si nous ne faisons pas attention à comparer les coûts et les avantages, nous risquons de nous retrouver avec quelque chose de pire encore.
Cela devient douloureusement évident dans le cas du Japon. En 2011, une centrale nucléaire dans la préfecture de Fukushima, dans le nord-est du Japon, a été endommagée par un énorme tsunami et a subi plusieurs effondrements. La contamination radioactive est toujours en cours de traitement et pèsera lourdement sur les ressources du gouvernement pour les décennies à venir.
[…]
Mais la consommation totale d'électricité n'a que légèrement baissé. Où le Japon a-t-il fait la différence? Combustibles fossiles. Celles-ci sont passées de 62% de la production d'électricité du Japon avant la catastrophe à environ 80% après:
- voir graphique sur site -
Figure 1. «Retour vers le futur»! (Bloomberg)
C'est encore mieux…
Pire encore, il semble que ce soit la nouvelle norme pour le Japon, du moins pour la prochaine décennie. Une pression gouvernementale pour l'énergie verte et les inquiétudes croissantes du public concernant le changement climatique ont forcé l'annulation de quelques centrales au charbon au profit de sources renouvelables. Mais le pays est toujours sur la bonne voie pour ajouter plus de 20 centrales au charbon au cours des cinq prochaines années. Ces usines devraient émettre autant de carbone que toutes les voitures de tourisme aux États-Unis.
Le Japon a reçu beaucoup d'aide du reste de la sphère de co-prospérité de la Grande Asie de l'Est…
- voir graphique sur site -
Figure 2. Consommation mondiale de charbon par région (millions de tonnes d'équivalent pétrole par an). BP Statistical Review of World Energy 2019. (Le charbon restera «roi» en Asie du Sud-Est)
Et cette aide se poursuivra probablement pendant des décennies…
- voir graphique sur site -
Figure 3. Pas de nouvelle donne verte dans la sphère de coprospérité de la grande Asie de l'Est. (Le charbon restera «roi» en Asie du Sud-Est)
Le journaliste MORONS avait en fait un article d'opinion rationnel, jusqu'au dernier paragraphe…
RépondreSupprimerLe nucléaire ne sera donc pas la chose qui nous sauvera du changement climatique; cette tâche incombera au solaire. Mais fermer les centrales nucléaires existantes au cours de la prochaine décennie serait une erreur. Malgré les risques, le monde n'est pas prêt pour une transition brusque loin du nucléaire. Se débarrasser des combustibles fossiles doit être la priorité absolue, et les centrales nucléaires existantes resteront un intervalle très important jusqu'à ce que l'énergie solaire augmente vraiment.
- voir graphique sur site -
Figure 4. Divisez la capacité solaire photovoltaïque et éolienne par trois pour tenir compte de son faible facteur de capacité et il est clair qu'en 2040, le monde générera probablement encore beaucoup plus d'électricité à partir de combustibles fossiles que de sources renouvelables non hydroélectriques. Dans le cadre du scénario des politiques déclarées de l'AIE, nous brûlerons près de trois fois plus de gaz naturel et deux fois plus de charbon en 2040 que nous ne l'étions à l'aube du 21e siècle… Excellent! (Prévisions de l'AIE: l'énergie solaire dépassera le charbon et le gaz naturel d'ici 2040)
Et en 2050, nous obtiendrons probablement encore 2,5 fois plus d'énergie primaire provenant des combustibles fossiles que nous le ferons des énergies renouvelables, y compris l'hydroélectricité.
- voir graphique sur site -
Figure 5. Renouvellement des énergies renouvelables… Mais les combustibles fossiles aussi (US EIA).
Le problème pour des gens comme Noah, c'est qu'il n'y a jamais eu de transition énergétique.
- voir graphique sur site -
Figure 6. Il n'y a jamais eu de transition énergétique.
Nous tirons aujourd'hui plus d'énergie de la biomasse que lorsque le bois et l'huile de baleine étaient nos principales sources d'énergie. Les énergies renouvelables ne remplaceront rien. Ils seront simplement empilés au-dessus des sources d'énergie que nous exploitions déjà.
Noah Smith a obtenu son doctorat en économie à l'Université du Michigan, où il a obtenu son diplôme en 2012. Sa thèse porte sur la formation des attentes sur les marchés financiers. Noah s'est spécialisé en physique en tant qu'étudiant de premier cycle à l'Université de Stanford et a passé trois ans à travailler au Japon, où il revient de temps en temps pour faire des recherches.
Interne du milieu des affaires
Hé Noah !!!
Car…
- voir graphique sur site -
Figure 10. C'est un monde alimenté par des fossiles. (2018 BP Statistical Review of World Energy).
Figure 11. Arthur Fonzarelli est la preuve vivante que les petits peuvent être cool… À moins qu'ils ne soient un oligarque midget essayant d'acheter la présidence.
https://wattsupwiththat.com/2020/02/19/japan-back-to-the-fossil-fueled-future/
La peste anti-science de l'Europe tombe sur l'Afrique
RépondreSupprimerCharles Rotter
20 février 2020
Du GWPF
Scientifique européen
Des militants européens mettent des vies en danger en Afrique de l'Est, transformant un fléau d'insectes en une réelle perspective de famine généralisée.
Le criquet pèlerin à reproduction rapide a envahi le Kenya, la Somalie et l'Éthiopie, créant un état d'urgence.
Les ravageurs ont récemment débarqué à Djibouti, en Érythrée, à Oman et au Yémen. Des essaims ont également frappé la Tanzanie et l'Ouganda. Ils ne s'arrêteront pas d'eux-mêmes. Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), «c'est la pire situation depuis 25 ans.
Ces bêtes consomment toutes les plantes sur leur chemin, laissant derrière elles des terres cultivées et des pâturages dévastés, et peuvent migrer jusqu'à 150 km en une journée. Ils ont déjà couvert un million d'hectares au Kenya, sans aucun signe de ralentissement.
Le bilan humain est stupéfiant. Selon Oxfam, 25 millions de personnes ont faim.
Pourtant, au lieu de se rassembler autour des nations africaines en cette période de grand péril, davantage d'ONG financées par l'UE sont descendues sur le parlement kenyan pour exiger que le gouvernement se désarme dans la lutte contre les criquets. Ils veulent que le gouvernement kenyan proscrive les pesticides utilisés pour lutter contre les criquets, le seul outil efficace qui puisse arrêter ces insectes et empêcher la crise de dégénérer.
Selon des experts, un pesticide comme le fénitrothion jouera un rôle clé dans l'élimination des criquets au Kenya et dans d'autres pays africains. Correctement appliqué, il peut déjouer les essaims de criquets pèlerins. Mais le Kenya n'a pas les fournitures dont il a désespérément besoin.
«Le pesticide fénitrothion est très efficace. Il tue les criquets dans les quarante minutes à six heures suivant la pulvérisation », explique Salad Tutana, président de l'équipe de coordination de la lutte antiacridienne dans le nord du Kenya. M. Salad dit qu'ils connaissent une pénurie de fénitrothion, mais que de nouvelles fournitures de pesticides sont récemment arrivées du Japon.
Plus d'avions sont nécessaires pour la pulvérisation. Actuellement, seuls cinq avions sont utilisés pour pulvériser les insecticides disponibles.
Le Kenya a déjà mis de côté 2,5 millions de dollars pour lutter contre les criquets par pulvérisation, mais ce n'est pas suffisant car la situation continue de s'aggraver. La FAO des Nations Unies a accepté de contribuer 70 millions de dollars à l'effort de pulvérisation, mais jusqu'à présent, seuls 15 millions de dollars ont fait leur chemin dans la région.
Le désespoir dans les communautés touchées est réel et il faut faire plus. "Nous nous sommes résignés à des méthodes grossières, comme crier, brûler des pneus et siffler, pour chasser les insectes", déclare Muthuri Murungi, un habitant de la ville de Meru, dans l'est du Kenya.
https://wattsupwiththat.com/2020/02/20/europes-anti-science-plague-descends-on-africa/
A savoir que le criquet pélerin pond une centaine d'œufs !
SupprimerDonc, multipliez ce nombre d'œufs par ces milliards de criquets...
C'est ce qui va arriver en europe où les produits de traitements contre les nuisibles sont interdits !!!
Julian Assange «a beaucoup gêné l’administration américaine et c’est pour ça qu’il est persécuté»
RépondreSupprimer17:40 20.02.2020
Par Jean-Baptiste Mendès
Coup de tonnerre dans le procès de Julian Assange. Selon la défense du lanceur d’alerte, Donald Trump aurait offert au fondateur de Wikileaks sa grâce s’il admettait l’absence d’implication russe dans le piratage du Parti démocrate. Décryptage avec Antoine Lefébure, expert des technologies de la communication.
La bombe lâchée par Jennifer Robinson, l’avocate de Julian Assange, a fait son effet devant la justice britannique. La Maison-Blanche s’est vue obligée de démentir l’information selon laquelle Donald Trump aurait proposé la grâce présidentielle au fondateur de Wikileaks, menacé d’extradition aux États-Unis. En contrepartie, le lanceur d’alerte devait disculper la Russie, accusée par les services de renseignements américains d’être impliquée dans la fuite de courriels internes au Parti démocrate.
Lors d’une audience préliminaire, la défense du lanceur d’alerte a cité ce 19 janvier, l’existence d’un document affirmant cette proposition du Président américain, par l’intermédiaire de l'ancien député républicain Dana Rohrabacher.
Selon l’agence britannique Press association (PA), le texte accrédite le fait que M. Rohrabacher est «allé voir M. Assange et lui a dit, sur instruction du Président, qu’il lui proposait une grâce ou une autre issue, si M. Assange […] disait que la Russie n’a rien à voir avec les fuites du parti démocrate.»
N’ayant jamais dévoilé sa source, Julian Assange a toujours nié l’implication de hackers russes dans la fuite de 20.000 courriels qui avait alimenté en 2016 l’hypothèse d’une très probable partialité du Parti démocrate en faveur d’Hillary Clinton contre Bernie Sanders.
Julian Assange a déclaré qu’un «gamin de 14 ans aurait pu pirater Podesta». Pourquoi le Comité national démocrate a-t-il été aussi imprudent? Il a dit aussi que ce ne sont pas les Russes qui lui ont donné ces informations.
Un ancien expert de l’Onu pour les droits de l’homme, Alfred de Zaya, a lui aussi estimé que cette proposition de Donald Trump n’était «sûrement pas pour Assange une offre de mensonge». Celui-ci a ajouté «ne pas apprécier le terme de pardon, car cela implique qu’il y a eu un procès et une condamnation». Or c’est lui, «la victime de l’arbitraire, des irrégularités, des abus de la justice américaine, britannique, suédoise et équatorienne.»
Alors que le lanceur d’alerte, fondateur de Wikileaks, risque jusqu’à 175 ans d’emprisonnement pour espionnage aux États-Unis, quel serait l’intérêt pour Donald Trump de gracier Julian Assange? Sputnik a interrogé Antoine Lefébure, expert des technologies de la communication, essayiste et auteur de L’affaire Snowden: Comment les États-Unis espionnent le monde, paru en 2014 (Éd. La Découverte).
Sputnik France: L’offre de grâce du Président américain à Julian Assange est-elle plausible selon vous?
Antoine Lefébure: «Il est difficile de répondre précisément. Sur ce genre de tractations secrètes, ceux qui savent ne parlent jamais et ceux qui parlent ne savent pas. Ainsi, nous sommes obligés de dresser des hypothèses. Ce qui est sûr, c’est que c’est une possibilité envisageable. Mais dans la mesure où c’est révélé, c’est-à-dire les médias relatent des tractations, à ce moment-là, tout est annulé.
Il n’y a aucun intérêt pour Donald Trump de gracier Julian Assange, et certainement pas de prouver qu’il n’y a aucune relation entre les Russes et la campagne de piratage contre Clinton. À partir du moment où Assange le certifie, tout le monde va plaisanter. Il l’a déjà dit. Mais il y a eu tout de même des enquêtes très précises d’organisations techniques du FBI qui démontrent que c’est effectivement des Russes qui sont entrés dans les sites de l’équipe de Clinton.»
RépondreSupprimerSputnik France: Vous êtes un spécialiste de l’affaire Snowden. Que représente pour vous Julian Assange? Est-il un lanceur d’alerte ?
Antoine Lefébure: «Julian Assange est quelqu’un qui, sans discrimination, a réussi –et cela lui a été reproché– à sortir des documents confidentiels très importants, qui ont démontré toutes les failles des interventions américaines, notamment en Irak. Il a joué un rôle important, il a beaucoup gêné l’Administration américaine et c’est pour ça qu’il est persécuté aujourd’hui. C’est tout à fait un lanceur d’alerte. C’est à cause de ses alertes qu’il est véritablement dans une très mauvaise situation.»
Sputnik France: Quels sont les torts qui lui sont imputés par les États-Unis ?
Antoine Lefébure: «On lui reproche d’avoir publié des documents secrets. Dans la mesure où ceux-ci sont publiés, l’administration est très gênée et elle se venge. Si d’autres personnes diffusaient les mêmes choses qu’Assange, ça serait encore pire. Quand quelqu’un fait un péché de ce type-là contre l’armée américaine, il faut absolument que sa vie soit pourrie, sinon l’armée américaine pourrait penser que d’autres soldats ou d’autres lanceurs d’alerte se lancent. Il ne mérite pas du tout le sort qu’il a. Il est enfermé dans des conditions totalement dégradantes dans une prison de très haute sécurité, soi-disant prévue pour des détenus d’Al-Qaida* ou de Daech*, inaugurée en Grande-Bretagne, à Londres par un lanceur d’alerte.»
Sputnik France: Après Wikileaks et l’affaire Snowden, les pratiques américaines d’espionnage du monde entier ont-elles évolué ?
Antoine Lefébure: «C’est toujours difficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que les normes de sécurité pour les documents confidentiels et secrets ont maintenant été augmentées. Il y a eu un grand effort de préalerte, d’examen des personnes habilitées au secret-défense, qui sont plus régulièrement examinées.»
*Organisation terroriste interdite en Russie
https://fr.sputniknews.com/interviews/202002201043103421-julian-assange-a-beaucoup-gene-ladministration-americaine-et-cest-pour-ca-quil-est-persecute-/