Le gouvernement est décidé à adopter sa programmation de l’Énergie, bien que tous les experts et instituts spécialisés dans l’énergie en aient souligné l’incohérence.
Par Michel Negynas.
27 FÉVRIER 2020
Un article du journal Le Monde du 25 février titrait : « Municipales 2020 : l’opposition aux éoliennes, ces « ventilateurs pourris », pousse à faire de la politique dans les Pyrénées-Orientales »
Le gouvernement est décidé à adopter sa programmation de l’Énergie, qui vise à copier l’Allemagne : multiplier par 5 le solaire et par 3 l’éolien, pour arriver à 85 GW d’énergie intermittente. Tous les experts et instituts spécialisés dans l’énergie ont souligné l’incohérence du projet, puisque la presque totalité des finances consacrées à la transition énergétique servira à décarboner une électricité qui l’est déjà.
Les coûts sont faramineux. Et dans le cas de l’éolien, les nuisances sont concentrées sur les parties délaissées du territoire, un symptôme de plus de la fracture de la France.
La question se pose d’abord de savoir combien ça coûte, et combien ça rapporte.
Combien ça coûte ? C’est assez difficile à calculer. Il y a les coûts passés, les coûts à venir, et les coûts indirects.
LES COÛTS DIRECTS
En mars 2018, et pour la deuxième fois, la Cour des comptes alertait sur l’incohérence du soutien aux énergies renouvelables, dont l’éolien. Pour le solaire, c’est encore pire mais cela n’excuse rien. Déjà en 2013, elle avait remarqué que l’essentiel des crédits pour la transition énergétique servait à décarboner une électricité qui l’était déjà.
En outre, la Cour des comptes note une opacité inacceptable sur les coûts :
« Sur le plan budgétaire, la récente réforme de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) et la création en 2015 du compte d’affectation spéciale (CAS) Transition Énergétique ont permis de donner une visibilité annuelle à un dispositif qui avait prospéré de manière extra-budgétaire. Toutefois, l’existence du CAS constitue un progrès insuffisant car il ne permet pas de faire apparaître l’ensemble des coûts que devront supporter à long terme les finances publiques au titre des engagements contractés. L’architecture budgétaire actuelle ne permet en effet au Parlement ni de se prononcer sur les nouveaux engagements, ni d’apprécier la dynamique consolidée d’évolution des charges du fait des engagements passés ou nouveaux. Le Parlement devrait donc être mieux associé à la définition des objectifs de développement des EnR et des volumes financiers de soutien aux EnR. »
La Cour des comptes a fait une estimation des dépenses à venir et déjà engagées. Nous sommes sur un rythme de trois milliards par an pour le seul éolien. Et la Cour de remarquer :
« Les impacts du mix retenu par la PPE en termes de besoin de soutien ne se limiteront pas aux cinq prochaines années : les soutiens engagés aujourd’hui auront des répercussions sur les finances publiques pendant au moins 20 ans. Il semble dès lors nécessaire d’étendre l’exercice de projection financière à des horizons beaucoup plus lointains que celui de la PPE (2023). Ces projections permettraient de réaliser des arbitrages énergétiques qui tiennent véritablement compte de la contrainte durable de moyens pesant sur les finances publiques. »
On voit sur ce graphique que le soutien à l’éolien nous a déjà coûté virtuellement 13 milliards d’euros depuis 2016 ; or on a prévu de tripler la capacité !
Si on considère l’ensemble des engagements passés jusqu’à la fin des contrats, la Cour des comptes les évalue à 120 milliards pour l’ensemble des énergies renouvelables, dont probablement une quarantaine pour l’éolien.
Mais elle relève surtout un manque de visibilité pour les coûts à venir.
Pour l’ensemble des ENR, on pourrait les évaluer à 5 milliards par an au moins jusqu’à 2030, dont deux milliards pour l’éolien à capacité installée constante. Soit 15 milliards par an à l’objectif 2030. L’éolien se situera entre 30 % et 50 % de ce total. Cet objectif est comparable à la situation allemande actuelle : l’Allemagne estime son soutien à 25 milliards par an pour l’ensemble des ENR. Le chiffre de 15 milliards est donc plausible,
Une autre approche consiste à examiner les taxes de soutien aux ENR par KWh : de un centime en 2016, elles sont prévues à 1,8 centime en 2023 ; en Allemagne, que nous voulons copier, elles sont de 4,5 centimes par KWh.
On peut aussi évaluer l’investissement total de l’objectif à 2035, soit 45 GW d’éoliennes, à 1,5 millions d’euros du MW. Cela fait 67 milliards… il faut bien que quelqu’un les paye. Le problème c’est qu’une éolienne est prévue pour durer 25 ans… en 2025, il faudra déjà remplacer les plus anciennes. Ce sera reparti pour un tour…
On pourrait objecter que le mode de subvention a changé : qu’en sera-t-il des contrats futurs, compte tenu des nouvelles règles de subvention et de la baisse des coûts ?
La Cour des comptes n’est guère optimiste, car elle souligne l’impossibilité de prévoir les subventions futures, qui sont calculées par la différence entre un coût de production estimé et le prix de gros du marché. Or, on constate aisément ces dernières années que l’apport des ENR intermittentes fait baisser les prix de gros ! Plus on en installera, plus elles seront subventionnées !
LES COÛTS INDIRECTS
Mais il y a aussi des coûts cachés.
En effet, les coûts d’adaptation aux ENR sont payés par l’ensemble de la filiale EDF chargée du réseau, RTE, sans qu’ils soient différenciés. Ils sont divers : il y a d’abord les raccordements au réseau moyenne et haute tension. À titre d’exemple, le champ éolien de Dunkerque nécessite un investissement de 250 millions d’euros, 20 % de l’investissement total !
Il faut aussi prévoir des équipements spéciaux pour stabiliser le réseau, car aussi bien le solaire que l’éolien en sont incapables.
Toujours d’après la Cour des comptes :
« L’Agence de l’énergie nucléaire de l’OCDE estimait ainsi en 2012 que, pour la France, le coût pour le système électrique de la pénétration des EnR à hauteur de 30 % du mix de production pourrait se situer dans une fourchette de 13 à 18 euros /MWh. »
Mais ce n’est pas tout. L’obligation d’achat de tout KWh produit par les ENR entraîne la baisse du chiffre d’affaire des autres centrales. La conséquence pour elles est une perte de rentabilité. Les investisseurs s’en détournent. Or, on a besoin de ces équipements les nuits d’hiver sans vent. On va donc les subventionner elles aussi, en leur permettant de « vendre des capacités garanties » aux ENR aléatoires.
COMBIEN ÇA RAPPORTE, C’EST FACILE À CALCULER : QUASIMENT RIEN
En France, juste un peu d’économie de combustible nucléaire, et encore. Dans une centrale nucléaire, l’usure du combustible est fonction autant de la durée d’utilisation que de la quantité d’énergie produite. Et la part du combustible dans les coûts est très faible.
Et ces ENR ne produisent pas grand-chose : les 15 GW installés ont produit 7 % de l’électricité en France, alors que le réseau a obligation d’acheter cette électricité quand bien même il n’en n’a pas besoin.
Les deux arguments généralement avancés pour justifier cette folie sont le foisonnement et le stockage.
L’idée du foisonnement est que si on dispose judicieusement les productions d’ENR sur le territoire, il y aura toujours du soleil et du vent quelque part. C’est faux, tout un chacun peut le constater en consultant egazcarbonique mix, le site de suivi en temps réel de RTE, ou Energy Charts, le site allemand. Sur un ensemble de 150 millions d’habitants couvrant de la Baltique à la Méditerranée, il y a des jours, parfois des semaines, avec très peu de vent.
Pour ces jours-là, il faut construire un réseau de centrales pilotables à la demande. C’est celui-là qui est indispensable, les ENR aléatoires n’étant en fait qu’un surinvestissement. Et dans le cas de la France, il ne rapporte quasiment rien, ni sur le plan financier, ni sur le plan climatique.
Si un jour on sait stocker l’électricité à hauteur des quantités énormes nécessaires, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement, eh bien… il faudra payer ces installations !
UNE BOMBE À RETARDEMENT
Nous avons eu droit récemment à quelques « signaux faibles » sur l’éolien de la part du gouvernement.
À Pau, en janvier, le Président Macron :
« Soyons lucides : la capacité à développer massivement l’éolien terrestre est réduite. » Il a ajouté que « le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays » et estimé que « on ne peut pas imposer l’éolien d’en haut. »
Mme Borne, ministre de l’Écologie et de la Transition énergétique, a déclaré quant à elle :
« C’est vraiment un énorme sujet, je l’ai dit aux acteurs de la filière. Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. Je ne comprends même pas comment on a pu arriver à ces situations. On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. »
Le gouvernement voit monter la contestation et prend peur. Il ne voudrait pas faire face à des gilets couleur de vent, comme il a du faire face à des Gilets jaunes levés contre la taxe carbone.
Les deux sujets ont un point commun : ils sont plébiscités par les urbains écolos au détriment des oubliés des territoires. Il n’y a pas d’éoliennes dans la banlieue des grandes villes. Les campagnes désertées en sont truffées, et passer de 8000 à 15 000 moulins implique d’attaquer des régions plus combatives car plus peuplées et plus prospères.
Ainsi, le vent pourrait bien s’inviter dans les élections municipales. Pas à Paris bien sûr, ni dans les métropoles. Mais là où les maires sont démarchés par les vendeurs de vent : dans les petites communes écrasées par les charges. C’est difficile pour eux de résister à la perspective de quelques dizaines de milliers d’euros de redevance…
Le problème est que le pactole est sur une commune, la nuisance sur toutes les communes à l’horizon, parfois dans un rayon de vingt kilomètres… perte d’attrait touristique, dévalorisation des habitations… Une source de conflits potentiels, et des retours de flamme en perspective pour la commune accueillante, lorsque, plus tard, les subventions étant taries, le vendeur de vent en faillite, elle aura le démantèlement sur les bras.
Mme Borne se plaint d’une répartition inégale sur la France. Elle oublie peut-être qu’on installe des éoliennes là où il y a du vent… Mieux les répartir implique d’aller sur des terrains moins ventés, ce qui fera encore baisser la capacité équivalente des engins, qui n’est déjà pas fameuse : de l’ordre de 22 %, à comparer au taux de charge accessible à une centrale thermique, de plus de 80 %.
L’ironie est que ce sont les derniers gouvernements successifs qui ont amoindri, une à une, les contraintes à respecter pour construire des éoliennes. À ce jour, il est plus facile, administrativement, de construire un parc éolien de cinq engins de 170 mètres de haut que de bâtir un lieu de stockage pour appareils électroménagers.
De multiples pétitions circulent contre cette folie.
Celle-ci est signée par, entre autres, Bérénice Levet, philosophe, Alain Finkielkraut, philosophe, Stéphane Bern, animateur télévision et radio, écrivain, Jean-Pierre Le Goff, sociologue… Lorsque les faiseurs d’opinion médiatiques s’en mêlent, ça sent le roussi.
L’éolien en mer est tout aussi critiqué : même au large, il se voit de loin. Et quiconque a eu un bateau connaît la lutte sans fin qu’il faut mener contre la corrosion.
Bref, à part les bobos des grandes villes, et les maires des communes d’implantation, qui sont d’ailleurs parfois propriétaires des terrains recevant les loyers, personne n’en veut.
Que ce soit localement pour les nuisances, ou nationalement, lorsque on annoncera aux citoyens qu’il faut quand même renouveler le parc nucléaire, la Programmation pluriannuelle de l’énergie est une bombe financière, sociale et politique à retardement. Il est temps de la désamorcer.
Ministère de l’Éducation nationale : ZÉRO POINTÉ en informatique !
RépondreSupprimerVENDREDI 28 FÉVRIER 2020 À 07:30
NATHALIE MP MEYER
Un nouvel épisode édifiant de ma série « Où va l’argent ? » ou le fiasco à 400 M€ du Système d’information et de gestion des ressources humaines de l’Éducation nationale dit SIRHEN.
Grande nouveauté à la Cour des Comptes ! Pour la première fois, la seconde partie de son Rapport public annuel, dont l’édition 2020 a été publiée mardi 25 février dernier, est consacrée à une « thématique transversale ». Et pas des moindres en cette époque résolument 2.0 puisqu’il s’agit du « numérique au service de la transformation de l’action publique » dans notre nation réputée post-moderne et audacieusement startupeuse.
Au menu, aux côtés de huit autres enquêtes moyennement enthousiasmantes dans les méandres informatiques de l’État, le lamentable échec chiffré à plus de 400 millions d’euros du grand chantier connu sous le nom de SIRHEN pour Système d’information et de gestion des ressources humaines de l’Éducation nationale.
Ainsi que je vous le disais il y a un an dans un court paragraphe de l’article « Fonction publique : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas », en juillet 2018, le ministère de l’Éducation nationale en lien avec le secrétariat d’État au numérique décidait d’abandonner SIRHEN, anéantissant au passage plus de dix ans de développements informatiques erratiques, dont une refondation datant de 2017 tout aussi inaboutie que le projet initial, et expédiait de fait à la poubelle des centaines de millions d’euros soutirés fort peu gracieusement aux contribuables.
Aujourd’hui, ce sont douze pages très documentées, tant du point de vue historique que budgétaire, que la Cour des Comptes consacre au sujet. Si le ton du rapport ne déroge pas aux habitudes rédactionnelles très policées des sages de la rue Cambon, le fond n’en est pas moins d’une grande sévérité.
Outre la gouvernance complètement chaotique de SIRHEN, caractérisée par l’absence d’un outil de suivi efficace du projet et le manque de contrôle sur les nombreux prestataires extérieurs impliqués, outre les retards et la gabegie financière sèche, la Cour considère en effet que la modernisation du système de gestion des RH de l’Éducation nationale est aujourd’hui « dans l’impasse » :
· Les systèmes antérieurs, dispersés et obsolètes, qu’il s’agissait précisément de remplacer, commencent tout juste à être sécurisés. Or ils restent finalement seuls en lice – avec SIRHEN pour le peu qu’il est capable de prendre en charge, soit 18 000 agents – pour assurer paie, avancement, affectation, formation et évaluation des 871 000 enseignants et des 274 000 personnels administratifs (chiffres 2019).
· La modernisation du système reste impérative mais aucune stratégie alternative associée à un couple budget-calendrier crédible n’a été définie pour l’instant, plaçant le ministère à la merci de défaillances possibles dans les anciens systèmes, notamment en ce qui concerne le point crucial de la paie.
Si vous pensez que cette mésaventure coûteuse rencontrée par l’Éducation nationale n’est qu’une malheureuse exception dans un contexte de transition numérique de l’action publique par ailleurs fabuleusement moderne et bondissante, sachez, hélas, que vous vous trompez très lourdement. Car l’un des gros points noirs de la fonction publique concerne précisément les systèmes informatiques.
Il y a quelque temps, je vous ai parlé des bugs hallucinants du système Osiris qui est censé effectuer les paiements de certaines subventions en provenance de l’Union européenne, et l’on se souvient des déficiences majeures du système Louvois de paiement des salaires des militaires qui, en désespoir de cause, a fini par être abandonné puis remplacé par le système Source Solde, lui-même déjà en retard de deux ans dans son développement.
RépondreSupprimerÀ cette liste hautement ubuesque mais pas exhaustive, on peut donc rajouter l’abandon du système SIRHEN. Mais pas seulement.
Le rapport de la Cour des Comptes nous rappelle justement que SIRHEN fut initié aussi afin de pouvoir être raccordé à terme à l’Opérateur national de paie (ou ONP) des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État.
Ce projet de logiciel interministériel lancé en 2007 dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) de Sarkozy et prévu pour entrer en fonction en 2017 devait bien évidemment permettre à l’État de réaliser des économies colossales – de l’ordre de 190 millions d’euros par an par réduction des effectifs affectés à la paie, selon les estimations initiales.
Finalement, en 2014, l’ONP a déjà coûté 290 millions d’euros (en comptant les salaires des agents affectés à son développement) et un audit estime qu’il coûtera encore 60 millions d’euros par an pendant 10 ans. Une fois de plus, décision est prise d’arrêter les frais. Retour à la case départ au prix fort pour les contribuables.
Qu’on parle de numérisation des interventions de l’État, comme ici, ou de grands équipements publics, comme à Notre-Dame des Landes ou dans le contexte du Grand Paris Express par exemple, force est de constater que tous ces projets d’ampleur se suivent et se ressemblent avec une désolante régularité dans la débâcle et le grand n’importe quoi.
Le Président, le ministre ou l’édile local concerné se met en tête d’être celui qui fera aboutir le projet du siècle auprès duquel plus rien ne méritera jamais le nom de système informatique, aéroport ou réseau de transport public. En conséquence, l’affaire prend rapidement des proportions « pharaoniques » alarmantes, à commencer par son budget s’il était évalué avec un minimum de réalisme.
Mais pour faire taire les réticences éventuelles et obtenir le feu vert pour le projet, le premier budget est immanquablement fixé à un niveau absurdement bas et le calendrier de livraison est abusivement raccourci, ce qui entraîne tout aussi mécaniquement de premiers dérapages financiers et des retards. Dans le cas du SIRHEN, la Cour des Comptes précise qu’à l’origine, le budget a été « fixé de façon irréaliste à 60 millions d’euros », rendant nécessaires de constantes réévaluations ultérieures.
Une seconde vague de dérapages financiers et de retards provient ensuite du fait que les pilotes du projet n’y prennent rigoureusement aucun risque sur leurs deniers personnels, qu’ils disposent à volonté d’une dette publique dont l’opinion publique est relativement peu familière et qu’ils se préoccupent fort peu de prendre en compte les facteurs économiques et humains nécessaires.
Leur motivation réelle relevant non pas de la recherche d’un intérêt général introuvable, mais d’une quête personnelle de conservation ainsi que du désir de briller au-dessus des autres en tant qu’élu ou haut-fonctionnaire, il en découle une inévitable inefficacité de l’action publique, ainsi que l’ont très bien expliqué Hayek, Rueff, Friedman ou l’École du choix public :
- voir doc sur site -
RépondreSupprimerIl résulte de cette situation d’irresponsabilité intrinsèque des hommes politiques qu’on peut presque poser par principe que les grands projets portés et favorisés par l’État sont voués au gaspillage ou à l’échec. La lecture des rapports de la Cour des Comptes est toujours très instructive… après coup, l’abandon de SIRHEN n’étant qu’un écroulement de plus dans un édifice déjà bien délabré.
Mais voilà que surgit une nouvelle inquiétude. Suite à la nomination de Didier Migaud à la tête de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique (HATVP), la première présidence de la Cour des Comptes est vacante depuis un mois. On a beaucoup parlé de Pierre Moscovici pour le remplacer et on évoque maintenant la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
Autant Migaud, nommé initialement par Nicolas Sarkozy, appartenait à l’opposition socialiste de l’époque, autant ni Moscovici ni Belloubet ne peuvent faire figure d’opposants à Macron, sans compter que pour la dernière, il s’agirait plutôt du recasage d’une ministre largement démonétisée à force de se répandre en propos incompatibles avec l’expertise juridique qu’elle est censée posséder.
La Cour des Comptes… qui a pour mission de s’assurer que l’exécutif fait bon usage de l’argent public. Cherchez l’erreur.
https://leblogdenathaliemp.com/2020/02/28/ministere-de-leducation-nationale-zero-pointe-en-informatique/
ALLEMAGNE - DIESELGATE: 830 MILLIONS D'EUROS POUR SOLDER LE PROCÈS
RépondreSupprimerLe groupe automobile Volkswagen a proposé 830 millions d'euros pour solder un procès groupé en Allemagne dans l'affaire des moteurs diesel truqués.
14.02.2020
Volkswagen a proposé de payer 830 millions d'euros (883 millions de francs) pour solder un grand procès qui l'oppose à plus de 400'000 clients demandant réparation pour leurs voitures équipées de moteurs diesels truqués, a indiqué un porte-parole du groupe automobile vendredi.
L'accord a cependant «échoué» - au moins provisoirement - en raison de «revendications exagérées» concernant les honoraires des avocats de l'association de consommateurs VZBV qui mène cette première requête groupée en Allemagne dans le cadre du «dieselgate», a ajouté le porte-parole.
«Volkswagen et la VZBV sont parvenus à un accord sur une résolution à l'amiable à hauteur de près de 830 millions d'euros au total», a expliqué le constructeur dans un communiqué transmis à l'AFP.
Procès ouvert fin septembre
Ce grand procès de consommateurs, plus important volet judiciaire jusqu'à présent du scandale à tiroirs qui hante l'industrie automobile allemande depuis plus de quatre ans, s'est ouvert fin septembre. Le groupe automobile est accusé d'avoir délibérément nui à ses clients en installant à leur insu un logiciel faisant paraître le véhicule moins polluant qu'il ne l'est en réalité.
Les deux parties avaient annoncé début janvier des discussions sur une résolution. Mais «la solution a échoué car les avocats de la VZBV insistent sur un paiement de 50 millions d'euros» de frais et ce «sans preuves concrètes suffisantes».
A la Bourse de Francfort, le titre était en baisse de 0,57% à 171,56 euros vers 12H10 GMT dans un Dax en hausse de 0,25%. La VZBV n'a pas réagi dans l'immédiat mais son président doit s'exprimer à 13H00 GMT lors d'une conférence de presse.
Scandale en 2015 déjà
Le scandale remonte à septembre 2015, quand le géant automobile allemand a avoué avoir équipé 11 millions de véhicules de ces logiciels. Le «dieselgate» a depuis coûté à Volkswagen plus de 30 milliards d'euros en frais juridiques, amendes et dédommagements, principalement aux Etats-Unis. Des investisseurs se sont également regroupés pour demander réparation pour la spectaculaire baisse de l'action du constructeur dans les jours suivant les révélations. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/auto-moto/dieselgate-830-millions-euros-solder-proces/story/28584968
Imaginez qu'un assassin propose lui-même sa condamnation à 5 minutes de taule au lieu de perpette ?!
Supprimer830 millions d'euros (883 millions de francs)
400'000 clients
Soit 2075€/escroqué !
Des alarmistes exploitent la Journée internationale de l'ours polaire
RépondreSupprimerPar CFACT
27 février 2020
Le sommet d'une recherche Google Actualités du 27 février sur le «changement climatique» lié à une histoire de Live Science intitulée «Photos d'ours polaires: une photo époustouflante capture les icônes du changement climatique de la Terre». L'article notait que le 27 février était la Journée internationale de l'ours polaire. Cela signifie que les enfants du monde entier rentreront de l'école en racontant la propagande sur le réchauffement climatique qu'ils ont apprise et à quel point il est horrible que le réchauffement climatique fasse disparaître les ours polaires. Voici cependant la vraie vérité:
Sur le site Web Polar Bear Science, la scientifique canadienne des ours polaires Susan Crockford rapporte qu'il y a environ 40 000 ours polaires dans l'Arctique. Ce nombre a considérablement augmenté depuis au moins les années 1960. Très probablement, le nombre actuel d'ours polaires est le triple de celui des années 1960, explique Crockford.
Les ours polaires sont l'une des rares créatures qui peuvent profiter de la glace de mer de l'Arctique, mais leur nombre n'est pas en danger à moins qu'il n'y ait une perte de glace de mer beaucoup plus importante que prévu pendant les mois d'hiver.
Comme l'observe Crockford, «Examinez les preuves et vous verrez que les affirmations d'ours polaires en voie d'extinction ne sont tout simplement pas vraies. Jusqu'à présent, la réponse des ours polaires à la récente perte de glace suggère qu'ils continueront de prospérer avec encore moins de glace d'été qu'il y a eu ces dernières années tant qu'il reste de la glace en hiver (décembre-mars) et au printemps (avril-juin). raisonnablement abondante, comme cela a été le cas jusqu'à présent. »
Ainsi, lorsque Junior rentre à la maison inquiet de perdre tous les mignons ours polaires après avoir été endoctriné à l'école, rappelez-lui que les ours polaires mangent des bébés phoques. Rappelez-lui également que les populations d'ours polaires ont augmenté à travers le toit au cours des dernières décennies alors que la Terre se réchauffe modestement.
https://www.cfact.org/2020/02/27/alarmists-exploit-international-polar-bear-day/
La dernière estimation «la plus probable» de l'abondance mondiale d'ours polaires est de 39 000 (26 000-58 000)
RépondreSupprimerle 26 mars 2019
Il est grand temps que les spécialistes des ours polaires cessent de s’attendre à une estimation mondiale scientifiquement exacte qui ne sera jamais réalisée et à déterminer une «meilleure estimation» raisonnable et crédible. Comme ils ont jusqu'à présent refusé de le faire, je l'ai fait pour eux. Mon estimation extrapolée de 39000 (fourchette 26,000-58,000) à 2018 est non seulement plausible mais scientifiquement défendable.
En 2014, le président du Groupe de spécialistes de l'ours polaire de l'UICN (PBSG) m'a envoyé un e-mail pour me dire que leur nombre dans la population mondiale 'n'avait jamais été une estimation de l'abondance totale au sens scientifique, mais simplement une estimation qualifiée donnée pour satisfaire la demande du public.'
Dans mon nouveau livre, La catastrophe de l’ours polaire qui ne s’est jamais produite, je soutiens que cette situation ne changera probablement jamais, il est donc temps de cesser de s’attendre à une estimation mondiale scientifiquement exacte et de générer une «meilleure estimation» raisonnable et crédible. Des relevés récents de plusieurs sous-populations critiques d'ours polaires nous ont fourni les informations nécessaires à cette fin.
MISE À JOUR: J'en ai fait un post collant pendant un certain temps: de nouveaux posts apparaîtront ci-dessous.
Ces nouveaux chiffres permettent d'extrapoler des sous-populations 'connues' à 'inconnues' au sein des soi-disant 'écorégions de glace de mer' (définies en 2007 par des scientifiques de l'ours polaire à l'US Geological Survey, voir Amstrup et al.2007), comme indiqué ci-dessous, pour mettre à jour les anciennes estimations et en générer de nouvelles pour les zones jamais étudiées.
Comme le PBSG a jusqu'à présent refusé de prendre cette mesure, j'ai relevé le défi. Je soutiens qu'une estimation d'environ 39000 (fourchette de 26000 à 58000) en 2018 est non seulement plausible mais scientifiquement défendable. Voir le graphique ci-dessous de mon nouveau livre:
- voir sur site -
Graphique d'estimation de la taille de la population, chapitre 10
Estimation de la taille de la population mondiale d'ours polaires jusqu'en 2018. Tiré du chapitre 10 de La catastrophe de l'ours polaire qui ne s'est jamais produite (Crockford 2019).
Cette nouvelle estimation pour 2018 est une augmentation modeste de 4 à 6 fois par rapport aux quelque 10 000 ours qui existaient dans les années 1960 et après 25 ans, une augmentation crédible par rapport à l'estimation de 25 000 que le PBSG proposait en 1993 (Wiig et al.1995) .
Cependant, ma nouvelle estimation est beaucoup plus grande que le chiffre improbable d'environ 26 000 (fourchette 22 000-31 000) proposé par les biologistes du PGSG en 2015 (Regehr et al. 2016; Wiig et al. 2015). La question effrayante est la suivante: que font les habitants de l'Arctique s'il y en a jusqu'à 58 000
Voir mon nouveau livre (Crockford 2019) pour la justification complète et les références utilisées pour arriver à ce chiffre (mon article scientifique est Crockford 2017, citation ci-dessous).
RépondreSupprimerConclusion: il est scientifiquement inacceptable que le PBSG continue de refuser de fournir une estimation globale extrapolée de la «meilleure estimation» pour les ours polaires, étant donné que l’estimation scientifiquement exacte dont ils rêvent est essentiellement inaccessible. Une estimation d'environ 39 000 (fourchette de 26 000 à 58 000) en 2018 est non seulement plausible mais scientifiquement défendable.
LES RÉFÉRENCES
Amstrup, S.C., Marcot, B.G. & Douglas, D.C. 2007. Prévision de l'état de l'aire de répartition de l'ours polaire à des moments choisis du 21e siècle. US Geological Survey. Reston, VA. PDF ici
Crockford, S.J. 2017. Tester l'hypothèse selon laquelle une couverture de glace de mer de 3 à 5 mkm2 entraîne une diminution de plus de 30% de la taille de la population d'ours polaires (Ursus maritimus). PeerJ Preprints 2 mars 2017. Doi: 10.7287 / peerj.preprints.2737v3 Accès ouvert. https://peerj.com/preprints/2737/
Crockford, S.J. 2019. La catastrophe de l'ours polaire qui ne s'est jamais produite. Global Warming Policy Foundation, Londres. Disponible en formats livre de poche et ebook.
Regehr, E.V., Laidre, K.L, Akçakaya, H.R., Amstrup, S.C., Atwood, T.C., Lunn, N.J., Obbard, M., Stern, H., Thiemann, G.W., & Wiig, Ø. 2016. État de conservation des ours polaires (Ursus maritimus) par rapport aux déclins prévus de la glace de mer. Biology Letters 12: 20160556. http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/12/12/20160556
Wiig, Ø., Born, E.W., et Garner, G.W. (éd.) 1995. Polar Bears: Actes de la 11e réunion de travail du Groupe UICN / SSC de spécialistes des ours polaires, 25-27 janvier 1993, Copenhague, Danemark. Gland, Suisse et Cambridge UK, UICN. http://pbsg.npolar.no/en/meetings/
Wiig, Ø., Amstrup, S., Atwood, T., Laidre, K., Lunn, N., Obbard, M., et al. 2015. Ursus maritimus. Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2015: e.T22823A14871490. Disponible sur http://www.iucnredlist.org/details/22823/0 [consulté le 28 novembre 2015]. Voir le supplément pour les chiffres de population.
https://polarbearscience.com/2019/03/26/latest-global-polar-bear-abundance-best-guess-estimate-is-39000-26000-58000/
SupprimerLa viande d'ours est dégueulasse, seule sa fourrure es recherchée en vue d'abandonner le synthétique (pétrole !!) !
Rapport sur l'état de l'ours polaire 2019: les chercheurs sur les ours polaires cachent-ils de bonnes nouvelles ?
RépondreSupprimerle 27 février 2020
La Journée internationale de l'ours polaire est une bonne journée pour demander: les chercheurs sur les ours polaires cachent-ils de bonnes nouvelles ? Les retards prolongés dans la publication des dénombrements d'ours polaires et l'absence de publication de données sur le poids corporel des ours polaires et la survie des oursons dans l'ouest de la baie d'Hudson pendant plus de 25 ans donnent l'impression que les chercheurs sur les ours polaires retardent et suppriment les bonnes nouvelles.
En particulier, l'omission de déclarer les données sur la survie et le poids des oursons femelles suggère que ces mesures de santé n'ont pas diminué au cours des deux dernières décennies, comme le prétend. Si ces chiffres sont en effet la preuve la plus forte que la perte de glace de mer due au changement climatique nuit aux ours polaires de l'ouest de la baie d'Hudson, pourquoi diable n'ont-ils pas été rendus publics ? Et pourquoi pas un seul journaliste ne demande à voir ces données ?
Communiqué de presse du GWPF, Londres, 27 février 2020:
Un éminent zoologiste canadien a laissé entendre que les scientifiques pourraient cacher une avalanche de bonnes nouvelles sur les ours polaires.
Dans le rapport sur l'état de l'ours polaire 2019, publié par la Global Warming Policy Foundation (GWPF) à l'occasion de la Journée internationale de l'ours polaire, le Dr Susan Crockford explique que la publication des chiffres de population pour plusieurs régions de l'Arctique est attendue depuis longtemps.
Les données sur l'état corporel des femelles et la survie des oursons dans l'ouest de la baie d'Hudson n'ont pas été publiées depuis plus de 25 ans, malgré les affirmations selon lesquelles il s'agit de mesures clés de l'impact du changement climatique sur les ours.
Selon le Dr Crockford, cela pourrait bien être dû au fait que les données n'appuient pas les déclarations de catastrophe pour les ours.
Le Dr Crockford dit également que les conditions de la glace de mer pour les ours de l'ouest et du sud de la baie d'Hudson ont été excellentes ces dernières années.
«On peut difficilement affirmer que le manque de glace de mer fait diminuer le nombre d’ours polaires de l’ouest et du sud de la baie d’Hudson en raison de la faible survie des oursons et du poids réduit des femelles adultes lorsque les dates de séparation et de gel ont été si avantageuses pour la dernière fois. trois ans », a déclaré le Dr Crockford.
Le rapport examine également les récents incidents survenus lors de la visite d'ours polaires dans deux villes russes de l'Arctique et suggère que 2019 a été l'année de l'invasion des ours polaires. La vie des résidents locaux était certainement menacée par les congrégations d'ours, qui étaient au nombre de plus de 50.
Et comme l'explique le Dr Crockford, de si grandes congrégations d'ours polaires sont susceptibles d'être un problème permanent car il y a maintenant tellement d'ours polaires qui errent dans l'Arctique et parce que pratiquement toutes les communautés ont encore des dépotoirs ouverts:
Il n'y a aucune preuve que ces incidents d'invasion de 2019 aient été causés par un manque local de glace de mer ou parce que les ours polaires étaient affamés. À l'heure actuelle, les résidents et les visiteurs de l'Arctique courent un risque beaucoup plus grand d'avoir une rencontre mortelle avec un ours polaire à presque n'importe quelle période de l'année qu'il y a des décennies, car les populations d'ours polaires sont beaucoup plus importantes.
RépondreSupprimer«Les prédictions de calamités futures ne changent pas la réalité actuelle selon laquelle les ours polaires sont abondants et prospères», a déclaré le Dr Crockford.
TELECHARGER LE RAPPORT ICI.
PRINCIPALES CONCLUSIONS
• Les rapports n'ont pas encore été publiés pour les relevés de populations d'ours polaires du chenal M'Clintock et du vicomte Melville (achevés respectivement en 2016 et 2014), du sud de Beaufort et du golfe de Boothia (achevés en 2017) et du détroit de Davis (achevés en 2018), mais plusieurs promis pour 2019 ou plus tôt.
• À l'heure actuelle, l'estimation officielle de la population mondiale de la Liste rouge de l'UICN (2015) est de 22 000 à 31 000 (en moyenne environ 26 000), mais les enquêtes menées depuis lors pourraient porter la moyenne à environ 29 500.
• Bien qu'il doive faire face à des changements dans l'habitat de la glace de mer en été plus importants que dans toutes les autres régions de l'Arctique, selon les biologistes norvégiens, les ours polaires dans la région de Svalbard de la mer de Barents ont montré peu d'impacts négatifs des années de basse mer de 2016 à 2019.
• Malgré des affirmations répétées selon lesquelles la sous-population du sud de Beaufort est en déclin et stressée sur le plan nutritionnel, un relevé estival de la côte de l'Alaska en 2019 a documenté 31 ours polaires sains et gras à terre en juillet, contre seulement trois en 2017, alors que le retrait de la banquise avait été tout aussi précoce.
• En 2019, et contrairement aux attentes, le gel de la glace de mer dans l'ouest de la baie d'Hudson est intervenu aussi tôt à l'automne que dans les années 80 (pour la troisième année consécutive); La débâcle de la glace de mer au printemps ressemblait également aux années 1980, si bien que les ours polaires à terre étaient en excellent état.
• Si le public doit prendre au sérieux les allégations répétées de dommages à la santé et à la survie des ours polaires dus au changement climatique, les données collectées depuis 2004 sur la survie des oursons et le poids des ours polaires femelles dans l'ouest de la baie d'Hudson doivent être mises à disposition: plus de 25 ans depuis que des données ont été publiées sur la survie des oursons et le poids des ours polaires femelles dans l'ouest de la baie d'Hudson, mais les spécialistes des ours polaires continuent de citer des données vieilles de plusieurs décennies pour étayer leurs affirmations selon lesquelles le manque de glace de mer entraîne une baisse de l'état corporel et de la taille de la population .
• Étant donné que les chercheurs sur les ours polaires reconnaissent qu'il n'y a eu aucune tendance négative dans les dates d'englacement ou de débâcle de la glace de mer dans l'ouest de la baie d'Hudson depuis au moins 2001, le fait de ne pas communiquer les données actuelles sur la survie des oursons et le poids des ourses suggère que le corps l'état et la survie des oursons n'ont pas diminué au cours des deux dernières décennies, comme le prétend.
• Deux incidents distincts aux extrémités opposées de l'Arctique russe au début et à la fin de 2019 ont fait de cette année «l'invasion» de l'ours polaire. Belushya Guba dans la mer de Barents au cours de l'hiver 2018/2019 et Ryrkaypiy, Tchoukotka en décembre 2019 ont chacun été assiégés par plus de 50 ours, ce qui a terrifié les résidents locaux. Bien que la tragédie ait finalement été évitée, cela sera probablement un problème permanent pour les établissements de l'Arctique à l'avenir: non pas parce qu'il n'y a pas assez de glace de mer mais parce qu'il y a maintenant tellement d'ours polaires qui parcourent les côtes de l'Arctique.
RépondreSupprimerCITATION
Crockford, S.J. 2020. Rapport sur l'état de l'ours polaire 2019. Rapport 39 de la Global Warming Policy Foundation, Londres. pdf ici.
https://polarbearscience.com/2020/02/27/state-of-the-polar-bear-report-2019-are-polar-bear-researchers-hiding-good-news/
Le vrai coût du programme zéro carbone britannique
RépondreSupprimerle 28 février 2020
Selon le think-tank britannique Global Warming Policy Foundation (GWPF) il en coûtera à chaque ménage la coquette somme de 100 000 livres sterling pour atteindre zéro émissions de carbone en 2050. Le programme devrait atteindre une somme totale supérieure à 3 000 milliards de livres (3 511 262 662 272,90 €). Selon le CCC (Committee on Climate Change) ce projet d’émissions zéro est « réalisable » … Pour utiliser un ordre de grandeur de ce coût pharaonique qui n’aura aucune incidence mesurable sur les températures globales mondiales cela reviendrait à mettre en chantier – chaque année – une ligne ferroviaire à grande vitesse (300 km/h) équivalente à celle appelée HS2 qui devrait relier dans les prochaines années Londres à Birmingham alimentée en électricité 25 000 volts. Le coût de cette seule ligne est estimée à 80 milliards de livres (93 666 271 832,02 €) alors qu’il était estimé au début du projet à seulement 36 milliards.
L’objectif zéro carbone est donc une vue de l’esprit dans la mesure où la seule énergie « verte » dont dispose la Grande-Bretagne est l’énergie éolienne. Comme le nord de l’Allemagne et le Danemark la Grande-Bretagne fait partie des pays les plus « venteux » d’Europe. Malgré ce constat, durant les dix dernières années il n’y eut qu’une seule semaine (six jours consécutifs) entièrement « décarbonée » en Grande-Bretagne encore que cette prouesse triomphalement relevée par les médias oubliait de mentionner le fonctionnement à plein régime des 10 000 MW de puissance nucléaire installée répartie sur les 8 sites que compte le pays.
Le parlement britannique ne dispose d’aucun document correctement chiffré pour statuer sur l’objectif zéro carbone devant être atteint en 2050. Les estimations varient entre 2 300 et 3 200 milliards de livres. Cette estimation haute doit être également considérée avec précaution puisque l’éolien terrestre est de plus en plus mal accepté par les populations tandis que le coût de l’éolien off-shore ne cesse d’augmenter. L’évolution des prix des matières premières nécessaires pour la construction des éoliennes et des batteries d’accumulateurs reste également un facteur totalement inconnu. Quelques membres du Parlement britannique ont timidement exprimé leurs craintes au sujet de ce programme zéro carbone considérant qu’il conduirait le pays tout simplement à la banqueroute : on ne peut pas être plus explicite …
Source : blog de Paul Homewood
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/02/28/le-vrai-cout-du-programme-zero-carbone-britannique/
SupprimerDans un pays (comme les autres !) qui fabrique 'l'argent' à la pelle (planche-à-billets) et distribue des têtes coupées de la reine sur pièces et billets (comme ailleurs aussi d'autres dictateurs), ces FAUSSES valeurs ne servent qu'à enrichir les riches et les fonctionnaires (méritant de l'être après s'être fait tronchés par les deux bouts) et paupériser le Peuple qui contribue à son hégémonie.
L'énigme climatique du milliardaire
RépondreSupprimerPar Craig Rucker
27 février 2020
Vous pourriez avoir du mal à sympathiser. La gauche compte sur cela. L'envie est en vogue.
Des économistes de gauche, des candidats politiques et une légion de militants diabolisent régulièrement les plus riches d'entre nous et prévoient de confisquer leurs fonds grâce à de nouvelles taxes. Que leurs calculs ne s'additionnent pas ne les déroute pas. Les mathématiques de gauche ne le font jamais.
Saisir tous les actifs de chaque milliardaire américain ne suffirait pas à payer les plans de dépenses incroyables que des gens comme Bernie Sanders proposent.
Comme Margaret Thatcher nous l'a judicieusement dit, «le problème avec le socialisme est que vous finissez par manquer d'argent aux autres».
Malheureusement, certains milliardaires tentent de conjurer l'agression en se tournant vers l'apaisement. Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, par exemple, vient d'annoncer qu'il fait un don de 10 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique - ce que Kenneth Green a appelé à CFACT.org «le plus grand signal de vertu du monde». Le don de Bezos n'aboutira qu'à autonomiser les très gauchistes qu'il craint le plus. Cela n'entraînera pas de modification de la température future de la Terre.
Pete Murphy ne mâche aucun mot dans son article sur CFACT.org:
Le Earth Fund de Bezos pourrait malheureusement plutôt perpétuer la gigantesque industrie du climat climatique en finançant de nombreux activistes et vendeurs d'huile de serpent avec des doctorats mariés à une planète surchauffée par des causes humaines. Ce serait 10 milliards de dollars gaspillés.
Michael Bloomberg est un autre investisseur américain incroyablement riche qui essaie non seulement d'acheter la présidence, mais aussi les procureurs généraux des États:
Ce dernier cheval de bataille du climat de Bloomberg d'acheter des procureurs généraux de l'État ne consiste pas à soudoyer aucun d'entre eux, car cela serait illégal. Encore mieux - il paie indirectement les salaires de plusieurs de leurs avocats internes via une entité à but non lucratif. C'est au moins une contribution indirecte en nature au bureau d'un politicien; dans le pire des cas, il s'agit d'une fin de course autour du processus démocratique et des freins et contrepoids constitutionnels. C'est furtif.
Bien que l'origine de la citation ne soit pas claire, il a souvent été dit que la gauche dure croit que «les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les accrocherons».
Personne n'a jamais prévu que la corde pourrait être donnée.
Jetez un œil à cette vidéo de l’ami de CFACT, Mark Mathis:
- voir sur site :
https://www.cfact.org/2020/02/27/the-billionaires-climate-conundrum/
SupprimerPlacement des fonds par exemple aux îles Maldives (Océan Indien) qui sont régulièrement submergées (Ôh secours la mer monte !!) par les upwellings (très fortes marées) et, qui retrouvent (Çà alors !!) leurs terres sitôt l'eau retirée (Ôh secours la mer redescend !!) !
Mais, les investissements iront donc à l'enrochement des îles ou ilots afin de pouvoir mouiller son yacht à l'anneau de la plage !
Merci au Cons tribu a bleus !
RépondreSupprimerDe la Banque Mondiale à la CEDH : l'impasse des temples du monde globalisé
mardi 25 février 2020
Ces derniers jours, les rapports s'accumulent et mettent à mal les lieux sacrés de la globalisation, des esprits et des sociétés. Qu'il s'agisse du rapport Puppinck / Loiseau de l'ECLJ, qui démontre les liens inquiétants entre les ONG en général et celle de Soros en particulier avec la CEDH, ou de l'étude interne à la Banque mondiale "Elite Capture of Foreign Aid", qui dénonce le détournement à grande échelle de l'aide financière apportée aux pays pauvres, les dérives du monde global commencent à aller trop loin. Suffisamment loin pour que la presse se décide à ne plus détourner les yeux. Pourtant, la question fondamentale est de savoir si ces institutions sont réformables. Autrement dit, s'agit-il réellement d'un dysfonctionnement ou bien réalisent-elles ce pour quoi elles existent dans ce monde global, à savoir soutenir et justifier le système idéologique dont elles font partie ?
La Banque Mondiale a tenté un certain temps de maintenir secret le sulfureux rapport interne "Elite Capture of Foreign Aid", qui tend à discréditer le fonctionnement de l'un des temples de la globalisation. Car la Banque Mondiale, bien plus que d'apporter une aide financière à des pays qui en ont besoin, est le garant d'un certain ordre mondial. Ses prêts ne sont pas gratuits et souvent conditionnés à la mise en oeuvre de réformes politiques et institutionnelles idéologiquement marquées, concernant très souvent les domaines-clés des réformes globalistes que sont la politique d'austérité (antisociale), la lutte contre la corruption et la réforme judiciaire. Cette démarche discutable est censée, en revanche, être légitimée par "l'efficacité" du soutien financier apporté, qui est censé réellement aider le pays à se "moderniser". Or, le rapport met sérieusement en péril ce fragile équilibre faustien.
Il s'agit notamment du détournement des fonds envoyés vers les pays en voie de développement, qui s'élève à 7,5% en moyenne, directement reversés dans les banques de pays comme le Luxembourg, la Suisse et Singapour. Cette part monte à 15% pour les pays les plus aidés (quand l'aide représente au moins 3% du PIB brut) - Ouganda, Mozambique, Erythrée ... Autrement dit, cette aide va "aider" également les pays les plus riches.
Concrètement, les trois chercheurs démontrent que "des aides au développement versées à des pays pauvres coïncident systématiquement avec une forte augmentation des dépôts bancaires depuis les pays concernés vers des paradis fiscaux". Et, pire, plus un pays est dépendant de l’aide au développement de la Banque Mondiale, plus les versements effectués vers des centres financiers offshore sont importants.
En conséquence, ce système d'aide permet d'entretenir la corruption dans les pays les plus dépendants de l'aide internationale, ce qui va à l'encontre des dogmes affichés de bonne conscience internale, au nombre desquels l'on trouve la lutte contre la corruption.
Un autre emblème du système global de construction des hommes et des sociétés est la CEDH. La Cour européenne des droits de l'homme fait partie de ce système mis en place après la Seconde Guerre mondiale, surfant sur la vague optimiste (voire naïve) du règne des droits de l'homme (donc contre l'Etat), l'individu-Roi devant garantir un monde meilleur, voire le meilleur des mondes - ici, l'absolu est de mise. Avant la chute de l'URSS et l'entrée massive au Conseil de l'Europe des pays de l'espace post-soviétique qui en a suivi, la CEDH a rendu des décisions importantes et d'une qualité juridique remarquable. En revanche, avec son élargissement à l'Est, elle s'est révélée une "mission", celle de la "démocratisation", telle que les sociétés néolibérales l'entendent. Ses décisions sont alors devenues de plus en plus idéologiques, tournées contre l'Etat (avec une politique pro-migrant conduisant quasiment à la négation de l'immigration illégale), contre la famille traditionnelle (GPA et utilisation à tout-va de l'article 8), contre la cohésion sociale et pour sa fragmentarisation (avec le culte des minorités), contre la religion chrétienne (légitimation de l'offense aux lieux de culte ou le port visible d'une croix sur son lieu de travail). Si ces dérives sont sensibles pour n'importe quel observateur cherchant non pas à justifier le monde actuel, mais à comprendre le sens de la jurisprudence de la CEDH, il est souvent difficile de trouver une explication.
RépondreSupprimerMême si "une seule" explication n'est pas possible, l'un des facteurs-clés, le facteur humain, a été relévé par Grégor Puppinck, dans le rapport présenté par le Centre européen pour le droit et la justice intitulé "Les ONG et les juges de la CEDH 2009-2019". Ainsi, l'on apprend que:
Il a été possible d’identifier sept ONG qui, étant actives à la Cour, comptent parmi leurs anciens collaborateurs au moins une personne ayant siégé comme juge permanent de la CEDH depuis 2009. Il s’agit (par ordre alphabétique) de A.I.R.E. Centre (Centre sur les droits individuels en Europe), Amnesty International, la Commission Internationale des Juristes (CIJ), le réseau des comités et fondations Helsinki, Human Rights Watch (HRW), Interights (Centre international pour la protection judiciaire des droits de l’homme), et l’Open Society Foundation (OSF) et ses diverses branches, en particulier l’Open Society Justice Initiative (OSJI). (...) Ce tableau ne mentionne pas les personnes ayant participé, même de façon régulière, à des réunions et conférences organisées par ces ONG, ni les adhésions personnelles à celles-ci. Enfin, certains juges ont collaboré à d’autres ONG, mais ils ne sont pas mentionnés ici car celles-ci ne sont pas actives à la Cour de Strasbourg.
Et cela ne concerne pas que les juges :
Ce phénomène n’est pas limité aux membres de la Cour. Ainsi, Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de 2012 à 2018, a également été directeur des programmes de l’Open Society de Lettonie jusqu’à 2012. En 2009, il expliquait que l’Open Society souhaite créer un homme nouveau – l’homo sorosensus [en référence à Soros] – l’homme de la société ouverte, par opposition à l’homo sovieticus. Dans le cadre de ses fonctions, il a condamné plusieurs initiatives du gouvernement hongrois, notamment le projet de loi dit « anti-Soros »
L'action de Soros a été ciblée vers les pays de l'Est, plus fragiles et plus manipulables après la chute de l'URSS:
Les juges qui, antérieurement à leur nomination, ont été salariés ou responsables officiels d’ONG viennent pour la plupart d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Bulgarie, de Croatie, de Hongrie, de Lettonie et de Roumanie. À titre d’exemple, en Albanie, pays pauvre et marqué par la corruption, deux des trois candidats à la fonction de juge en 2018 étaient des dirigeants de l’Open Society Foundation et l’un d’entre eux a été élu. Or, l’Open Society Foundation a investi dans ce pays plus de 131 millions de dollars depuis 1992. De même, les deux derniers juges élus au titre de la Lettonie sont collaborateurs de l’École supérieure de droit de Riga, fondée par la Fondation Soros de Lettonie, laquelle a investi plus de 90 millions de dollars dans ce pays entre 1992 et 2014. Les deux derniers juges bulgares sont aussi issus d’ONG soutenues par l’OSF. (...) À titre d’exemple, l’OSF dépense actuellement plus de 90 millions d’euros par an en Europe, principalement en Europe de l’Est et dans les Balkans.
RépondreSupprimerCes ONG participent à tous les stades de détermination de la liste nationale de proposition des trois candidatures de juges. Le choix sera logiquement renforcé par la présence au sein de l'organisation, de personnes déjà issues du réseau Soros. Le but est simple : implanté une certaine vision du monde:
L’Open Society Foundation (OSF) s’est imposée comme la plus riche et influente organisation en la matière. Par sa politique de fondation et de financement d’autres organisations, elle s’est placée au sommet d’un important réseau d’ONG. Or, les objectifs et l’action de l’OSF suscitent autant d’enthousiasme que d’inquiétudes et d’interrogations. Outre ses actions de nature géopolitique, l’OSF milite et finance des initiatives en faveur, par exemple, de la liberté d’expression, de l’éducation des Roms, ainsi que de la libéralisation de la drogue, de la prostitution, de l’avortement, des comportements LGBT, ou encore des droits des réfugiés et des minorités. Au sein du réseau de l’OSF, l’Open Society Justice Initiative s’est spécialisée dans le contentieux stratégique. Cette organisation, comme quelques autres, est capable d’agir simultanément auprès de toutes les instances internationales où s’élabore le droit, et de mettre ainsi en oeuvre des stratégies globales d’affirmation de nouvelles normes internationales.
Les interactions lors du traitement des affaires sont inévitables et les résultats visibles:
Depuis 2009, on recense au moins 185 affaires ayant donné lieu à la publication d’une décision de la CEDH dans laquelle l’une au moins des sept ONG dont sont issues des juges a visiblement agi. Dans 72 d’entre elles, l’une au moins de ces ONG a visiblement agi comme requérante, ou comme représentant légal du requérant. Sur cette même période, ces ONG ont en outre été autorisées à intervenir comme tierce partie dans plus de 120 affaires ayant donné lieu à la publication d’un jugement.
Et l'on en arrive à des situations ubuesques, où une ONG devient partie et juge, comme ce fut le cas dans l'affaire Pussy Riot, qui a condamné la Russie :
On peut aussi citer ici le cas étrange des Pussy Riot (affaire Mariya Alekhina et autres c. Russie de 2018) qui ont été défendues devant la CEDH par un dirigeant de l’Open Society Justice Initiative, M. Yonko Grozev, peu avant qu’il soit élu juge à cette même Cour.
Ces instruments du monde global sont en pleine dérive en raison de leur radicalisation même. Mais sont-ils réformables ? Prenons l'exemple de la CEDH. Est-il possible de proposer des mesures juridiques renforçant l'indépendance des juges européens, non plus uniquement des Etats comme cela est prévu, mais aussi de la société civile et de ses gourous ? Techniquement, oui, cela est possible. Notamment en prévoyant des incompatibilités de fonctions, l'interdiction de participer à des séminaires, etc. Mais dans ce cas, l'institution fonctionnera-t-elle encore ? L'on peut en douter, car elle ne présentera plus aucun intérêt, justement parce qu'elle ne remplirait plus son rôle dans ce monde. Si elle pouvait fonctionner en dehors de la globalisation idéologique, autrement dit en dehors de ce monde, cela signifierait que cette globalisation idéologique n'est plus. Toutes les institutions ne sont pas réformables et les nombreuses conférences (Interlaken, Izmir, Brighton, etc.) pour atteindre un consensus entre les pays membres et le Conseil de l'Europe, afin de savoir où placer le compromis n'ont toujours pas permis de résoudre ce conflit fondamental, puisque la Cour n'entend pas remettre en cause son virage idéologique.
RépondreSupprimerCes exemples illustrent parfaitement l'impasse du modèle globaliste, qui a besoin que les pays pauvres soient pauvres pour que les pays riches soient riches, et donc d'un individu façonné au droit de l'hommisme, ayant perdu ses repères et ses racines, applaudissant et s'indignant sur commande, dans des sociétés artificielles désétatisées, qui puisse accepter cet ordre des choses sans trop se poser de questions (ou ne se posant que les bonnes questions).
Est-ce le monde dont nous avons besoin, nous ?
https://russiepolitics.blogspot.com/2020/02/de-la-banque-mondiale-la-cedh-limpasse.html#more
CORONAVIRUS : FAUT-IL EN PROFITER POUR PARTIR EN VOYAGE ?
RépondreSupprimerpar JEAN-BAPTISTE GIRAUD
28/02/2020
Il est possible de partir à Bali ou en Thaïlande pour moins de 500 euros tout compris.
Bien sûr, personne ne peut se réjouir de l’épidémie de coronavirus. Heureusement, la maladie n’est pas très virulente. En revanche, les conséquences sur l’économie mondiale, et, égoïstement, sur la nôtre, se font déjà sentir.
Partir dans les destinations non touchées par le coronavirus
Tous les restaurateurs, hôteliers, gérants de cinéma, de théâtre ou de boutiques de centre-ville vous diront qu’ils sont en retard sur leur chiffre d’affaires. Du côté des voyagistes, c’est pire : les clients annulent à tour de bras. Alors c’est le moment. Oui, c’est le moment de chercher les bons plans.
Je ne vous propose évidemment pas de partir en Italie ni non plus en Chine ou au Japon. Mais il y a des tas de destinations qui ne sont PAS touchées par l’épidémie, et qui souffrent pourtant de la défiance des touristes, et d’annulations massives. Il est par exemple possible en ce moment de partir pour Bali ou la Thaïlande à moins de 500 euros, en formule tout compris. Oui, c’est en Asie, mais si vous regardez bien sûr une carte, c’est à des milliers de kilomètres du foyer du virus.
Profiter de bons plans
Vous voulez partir de l’autre côté ? Tout pareil : en ce moment, on part en République dominicaine pour à peine plus cher. Et l’on part aux États-Unis aller-retour, hors hébergement, pour moins de 400 euros en étant malin. Et si vous visez plutôt un petit week-end en France, là encore, pas mal d’hôtels ou par exemple, de centres de thalasso, bradent leurs tarifs, car eux aussi déplorent une baisse des réservations. Même ceux qui n’accueillaient pas de touristes chinois.
Et n’oubliez pas : vous pouvez réserver pour demain, la semaine prochaine, mais aussi pour dans plusieurs mois. Promos et prix cassés sont partis pour durer, le temps que durera la crise.
http://www.economiematin.fr/news-coronavirus-profiter-de-partir-en-voyage
SupprimerAttention, du poisson pêché en mer de Chine, Japon et France sont sur les étals !!
Même l'air vient de 'Chine' !! Le Jet-Stream part de l'Est de la Russie, passe sur le Japon (Fukushima !!), puis au Nord du Pacifique, Canada et Nord-États-Unis, Nord Atlantique, Angleterre, France (!!) jusqu'en Autriche puis tourne vers la Turquie, Italie (!!) et meurt en Espagne/Maroc.
Gaffe à tout aliment 'passé au chinois' et à ceux 'qui vont chiner' et qui cherchent des chinoiseries !
Hahahahaha !
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE:
RépondreSupprimerIncendie d'une église dans une "zone interdite" suédoise
par Tyler Durden
Ven, 28/02/2020 - 03:30
Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,
Une église dans une «zone interdite» suédoise avec une importante population migrante a été incendiée, certains affirmant que l'incendie a été déclenché par des islamistes.
L'église de Gottsunda, qui est située dans une zone où la moitié des habitants sont des migrants, est sous la direction de l'église de Suède, qui a exprimé à plusieurs reprises son soutien à l'immigration de masse.
Selon les rapports, les forces de l'ordre ont rapidement remarqué que quelqu'un avait mis le feu à la façade en bois de l'église et avait pu alerter les pompiers, empêchant ainsi des dommages plus importants.
L’incendie ne pouvait pas être contrôlé avec des extincteurs mais a finalement été éteint par les pompiers.
Les autorités ont déclaré que l'incendie était un incendie criminel, mais refusent actuellement de confirmer si le motif était religieux.
«Gottsunda est classée par la police comme une« zone extrêmement vulnérable », ce qui est un euphémisme pour un ghetto notoire marqué par une criminalité galopante, le chômage, l'extrémisme et l'anarchie.
Plus de la moitié des 10 000 habitants de Gottsunda sont des immigrants. Les incendies criminels ne sont pas rares à Gottsunda », rapporte Sputnik.
L'archevêque Antje Jackelén a répondu à l'incendie en tweetant: "Je ressens de la colère quand j'entends parler d'incendies criminels à l'église de Gottsunda."
Cependant, elle a fait face à une réaction immédiate de la part de personnes qui l'ont accusée de ne pas avoir défendu la foi alors que la Suède était submergée par des migrants en provenance de pays où l'hostilité au christianisme est endémique.
«De nombreuses églises brûlent en Asie. Les islamistes les brûlent. Le fait que vous n'ayez pas compris que la même chose se produit ici est étonnant. Votre «colère» n’aide guère », a déclaré un répondant.
"Cette colère disparaît s'il s'avère que c'est un musulman qui l'a éclairée", a tweeté un autre.
"Le bombardement d'amour a-t-il commencé ?" a demandé un autre utilisateur à côté d'une image de coeurs d'amour affichée à l'entrée de la mosquée d'Uppsala en soutien aux «victimes de la haine».
«Gottsunda est une zone en proie à l'extrémisme islamique. Où sont toutes les manifestations et les cœurs de main pour cette église ? " a demandé le blogueur Projekt Morpheus.
Comme nous l'avons déjà souligné, une autre église dans une zone de migrants en Suède a été bombardée à deux reprises, la police reconnaissant qu'il y avait "un motif contre l'église".
https://www.zerohedge.com/political/church-swedish-no-go-zone-set-fire
Punir la liberté d'expression de Julian Assange
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 28/02/2020 - 02h00
Écrit par Andrew Napolitano via LewRockwell.com,
"Le Congrès ne fera aucune loi ... restreignant la liberté d'expression." - Premier amendement à la Constitution américaine
Dans l'argumentation orale des célèbres affaires de la Cour suprême des États-Unis, connues collectivement sous le nom de Pentagon Papers Case, le regretté juge William O. Douglas a demandé à un avocat du gouvernement si le ministère de la Justice considérait que le libellé «pas de loi» dans le premier amendement signifiait littéralement non. loi. Le cadre était un appel des efforts temporairement réussis de l'administration Nixon pour empêcher le New York Times et le Washington Post de publier des documents volés au ministère de la Défense par un employé civil, Daniel Ellsberg.
Les documents étaient une histoire écrite par le gouvernement de la guerre du Vietnam, qui a révélé que le président Lyndon B. Johnson et ses secrétaires de la défense et de l'État et les hauts gradés de l'armée ont déformé matériellement le statut de la guerre pour le peuple américain. Autrement dit, ils ont régulièrement, systématiquement et systématiquement menti au public et aux médias.
Bien que LBJ ait été retiré, Nixon ne voulait pas que cette version sans fard de la guerre qu'il combattait toujours pour faire son chemin dans l'arène publique. Le ministère de la Justice de Nixon a persuadé un juge du tribunal de district fédéral d'interdire la publication des documents parce qu'ils contenaient des documents classifiés et qu'ils avaient été volés.
Dans une décision historique, le tribunal a statué que toutes les questions véridiques relevant de l'intérêt public qui sont entre les mains des journalistes - quelle que soit la manière dont elles s'y rendent - peuvent être légalement diffusées. Cela n'absout pas le voleur - bien que l'affaire contre Ellsberg ait été rejetée parce que le FBI a commis des crimes contre lui pendant sa poursuite - mais cela isole l'éditeur de toute responsabilité civile et pénale.
L'affaire des documents du Pentagone est une explication profonde de l'une des grandes valeurs qui sous-tendent la liberté d'expression; à savoir, le gouvernement ne peut pas légalement punir ceux qui publient des vérités qu'il déteste et craint.
Après que son administration a perdu l'affaire et que le Times et le Post aient publié les documents, Nixon a tenté de distinguer sa présidence et son administration de la guerre de LBJ, mais il n'a pas contesté la véracité des publications.
Malheureusement, l'administration Trump prétend que l'affaire des documents du Pentagone n'existe pas. Il manifeste cette prétention dans sa poursuite criminelle du gadfly international et du journaliste Julian Assange, fondateur de WikiLeaks.
En 2010, Assange et ses collègues ont commencé à recevoir des documents classifiés du Département américain de la Défense d'un officier du renseignement de l'armée, désormais connu sous le nom de Chelsea Manning.
Manning a commis de nombreux crimes, pour lesquels elle a plaidé coupable, et a été condamnée à 45 ans de prison. Sa peine a été commuée par le président Barack Obama, dont le ministère de la Justice a refusé publiquement de poursuivre Assange par déférence pour l'acceptation universelle de l'affaire Pentagon Papers et des nombreuses décisions de justice qui l'ont suivie.
Le ministère de la Justice de Trump a toutefois demandé et obtenu deux actes d'accusation contre Assange, qui est maintenant accusé de 17 chefs d'espionnage et risque 175 ans de prison. Assange est actuellement détenu dans une prison à sécurité maximale à l'extérieur de Londres. Les États-Unis ont demandé son extradition lors d'une procédure qui a commencé cette semaine dans un tribunal de Londres.
RépondreSupprimerLorsque les avocats rejettent ouvertement une loi bien acceptée pour un gain politique, ils violent leurs serments de faire respecter la loi. Lorsque les avocats du gouvernement le font, ils violent également leur serment de respecter la Constitution. Pour eux, rien n'échappe à l'affaire des papiers du Pentagone. Alors que l'affaire reposait sur la notion de restriction préalable de la parole, elle reflète clairement l'opinion du tribunal selon laquelle peu importe la manière dont l'éditeur a obtenu les secrets qu'il a publiés.
WikiLeaks a révélé - en partenariat avec de grandes publications internationales, y compris les deux personnes impliquées dans l'affaire Pentagon Papers - des vidéos de troupes américaines assassinant des civils et célébrant les meurtres (un crime de guerre) ainsi qu'une preuve documentaire de la complicité américaine dans la torture (également un crime de guerre) ).
Tout comme dans les révélations des Pentagon Papers, ni Obama ni l'administration Trump n'ont remis en question la véracité de la publication WikiLeaks - même s'ils ont révélé des actes répréhensibles meurtriers, de la duplicité aux plus hauts niveaux du gouvernement et les noms de sources de renseignement américaines (que certaines publications traditionnelles a refusé de faire connaître).
Assange craint de ne pas pouvoir bénéficier d'un procès équitable aux États-Unis. Le gouvernement dit qu'il peut et qu'il veut. Lorsque le gouvernement s'est soudain intéressé à des procès équitables, cela reste un mystère. Pourtant, les arguments sur l'équité manquent le point de cette poursuite illégale. Un journaliste est un rassembleur et un diffuseur de faits et d'opinions. L'argument du gouvernement selon lequel, parce qu'il a communiqué avec Manning et aidé Manning à mettre les données entre les mains de WikiLeaks, Assange a franchi la frontière entre un comportement protégé et une activité criminelle montre une antipathie pitoyable envers la liberté personnelle.
La démocratie meurt dans l'obscurité. La presse est l'œil et l'oreille d'un public averti. Et ces yeux et ces oreilles ont besoin d'un nez, pour ainsi dire. Ils ont besoin de respirer. C'est la hauteur de la naïveté de penser qu'Ellsberg vient de déposer les documents du Pentagone au Times et au Post, sans coordination avec ces publications - coordination que les tribunaux supposent exister et protéger implicitement.
Tout cela pourrait-il faire partie des efforts de l'administration Trump pour refroidir la liberté d'expression de ses critiques de presse - pour leur refuser la possibilité de respirer ? Après tout, il les a qualifiés de «malades», «malhonnêtes», «fous», «antipatriotiques», «dérangés» et «pourvoyeurs totalement corrompus de fausses nouvelles».
Pourtant, l'objectif premier du premier amendement est d'assurer un débat ouvert, large et solide sur le gouvernement, à l'abri des ingérences et des menaces du gouvernement. Comment ce débat peut-il avoir lieu dans l'obscurité et l'ignorance ?
Si «pas de loi» ne signifie pas vraiment pas de loi, nous nous faisons des illusions et la liberté n’est pas la réalité. Ce n'est qu'un souhait de fantaisie.
https://www.zerohedge.com/political/punishing-free-speech-julian-assange
COVID-19 : LES ENTREPRISES POURRONT INVOQUER UN CAS DE FORCE MAJEURE
RépondreSupprimerpar ANTON KUNIN
28/02/2020
En cas d'activité partielle, les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient d'une allocation forfaitaire de 7,74 euros, cofinancée par l'Etat et l'Unedic.
Le coronavirus Covid-19 sera considéré comme un cas de force majeure pour les entreprises. Ces dernières ne seront donc pas redevables de pénalités si elles ne livrent pas leurs clients dans les délais contractuels, a annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances.
Cotisations URSSAF : les entreprises bénéficieront de délais
C’est une clause qui figure dans tous les contrats : les parties ont le droit ne pas honorer leurs engagements réciproques en cas de force majeure. Cette clause arrive désormais sur le devant de la scène, après que le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé que le coronavirus Covid-19 la déclencherait automatiquement. Les entreprises qui ne pourront pas livrer leurs clients dans les délais ne subiront donc pas de pénalités.
Le réseau des Urssaf a pour sa part annoncé que les entreprises qui rencontrent des difficultés pour déclarer ou payer leurs cotisations en raison du Covid-19 pourront se voir octroyer des délais (échelonnement de paiements) ainsi qu’une remise des majorations et pénalités de retard. Les travailleurs indépendants pourront obtenir un nouvel échéancier de paiement des cotisations ou solliciter l’intervention de l’action sociale pour la prise en charge partielle ou totale des cotisations au titre de l’aide aux cotisants en difficulté, ou pour l’attribution d’une aide financière exceptionnelle.
Covid-19 : les employeurs peuvent imposer le télétravail
L’annonce concernant le dispositif de force majeure a été faite lors d’une réunion des ministres de l’Économie, du Travail et de la Santé. À cette occasion, un guide à destination des employeurs et des salariés a été présenté. Le gouvernement y donne comme principale recommandation aux entreprises d’éviter les déplacements professionnels dans les zones à risque. S’il y a des raisons de penser qu’un salarié ait été contaminé par le Covid-19, la solution à privilégier est le télétravail. À noter que face à un risque épidémique, le Code du travail autorise les employeurs à imposer le télétravail, sans l’accord du salarié.
En cas de placement en quarantaine, le salarié doit contacter l’Agence régionale de santé afin de se faire délivrer un arrêt de travail, le dispositif classique de l’arrêt de travail est alors activé. Et dans les cas où c’est l’employeur qui demande au salarié de ne pas venir sur le lieu de travail, l’obligation de versement du salaire lui revient puisque cette période d’absence est assimilée à une période normalement travaillée.
http://www.economiematin.fr/news-covid-coronavirus-employeurs-arret-travail-urssaf-cotisations
RépondreSupprimerUne faille de puce expose des milliards d'appareils WiFi
28 FÉVRIER 2020
par Peter Grad, Tech Xplore
Des milliards d'appareils WiFi ont été exposés à des pirates potentiels en raison d'une vulnérabilité de puce, ont déclaré des experts en sécurité dans un rapport publié mercredi.
Des chercheurs de la société de cybersécurité ESET ont déclaré avoir découvert le problème des puces fabriquées par Cypress Semiconductor et Broadcom. La vulnérabilité, nommée KrØØk, affecte une large gamme d'appareils, y compris les iPhones, Macs, iPads, Amazon Kindles et Echos, ainsi que les appareils Google, Samsung et Raspberry. Les routeurs WiFi d'Asus et Huawei ont également été touchés.
Un pirate informatique devrait être à proximité d'un appareil compromis pour obtenir des données sensibles. Même alors, seuls de minuscules informations peuvent être saisies à la fois, bien qu'une attaque agressive puisse potentiellement donner des mots de passe, des noms d'utilisateur et d'autres informations sensibles.
Les connexions sans fil utilisant les protocoles personnels et d'entreprise WPA2 sont affectées par KrØØk, tout comme les connexions Web utilisant le protocole HTTP non chiffré. Plus tôt cette semaine, Mozilla a annoncé qu'il avait commencé à mettre à niveau tous les navigateurs Firefox avec DNS par défaut sur HTTPS, ou DoH, les paramètres de récupération d'adresse de domaine, ce qui protégerait les utilisateurs contre les intrus utilisant des armes telles que KrØØk.
La vulnérabilité expose les données utilisateur lorsqu'un utilisateur passe d'un point d'accès WiFi à un autre. Lorsqu'un appareil se dissocie d'un point d'accès, il soumet les données non envoyées à un tampon qui à son tour transmet les données avec une clé non sécurisée composée de tous les zéros. Les pirates peuvent transmettre leurs propres trames de dissociation pour exploiter la vulnérabilité et capturer des données.
Des chercheurs d'ESET, s'adressant à une convention sur la cybersécurité à San Francisco, ont déclaré que Broadcom et Cypress avaient été informés des exploits l'année dernière et que des correctifs corrigeant les problèmes avaient été distribués aux fabricants d'appareils.
"Selon nos informations, des correctifs pour les appareils des principaux fabricants ont été publiés", ont déclaré les chercheurs. "Pour vous protéger, en tant qu'utilisateur, assurez-vous d'avoir appliqué les dernières mises à jour disponibles à vos appareils compatibles WiFi, y compris les téléphones, tablettes, ordinateurs portables, appareils IoT et points d'accès et routeurs WiFi."
Apple et Amazon ont confirmé que des correctifs avaient été installés sur leurs appareils. Mais les chercheurs ont averti que certains appareils qui ne se mettent pas à niveau automatiquement, tels que les routeurs WiFi, peuvent rester vulnérables. Les utilisateurs doivent vérifier auprès des fabricants d'appareils s'ils ne sont pas sûrs de leur statut.
Sur la liste d'ESET des appareils concernés figurent:
Amazon Echo 2e génération
Amazon Kindle 8e génération
Apple iPad mini 2
Apple iPhone 6, 6S, 8, XR
Apple MacBook Air Retina 13 pouces 2018
Google Nexus 5
Google Nexus 6
Google Nexus 6S
Raspberry Pi 3
Samsung Galaxy S4 GT-I9505
Samsung Galaxy S8
Xiaomi Redmi 3S
Asus RT-N12
Huawei B612S-25d
Huawei EchoLife HG8245H
Huawei E5577Cs-321
https://techxplore.com/news/2020-02-chip-flaw-exposes-billions-wifi.html
Le transfert de données de Google au Royaume-Uni vers les États-Unis n'est qu'un début: "Les possibilités d'abus sont énormes"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 28/02/2020 - 05h00
Via TruePublica.org,
Google prévoit de déplacer les comptes de ses utilisateurs britanniques hors du contrôle des régulateurs de la vie privée de l'Union européenne, les plaçant sous juridiction américaine à la place, a confirmé la société le 19 février. Ce changement, provoqué par la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, laissera les informations personnelles sensibles de dizaines de millions de personnes avec moins de protection et à portée de main des forces de l'ordre britanniques. Mais ça ne s'arrêtera pas là.
Google d'Alphabet Inc. a l'intention d'exiger de ses utilisateurs britanniques qu'ils reconnaissent les nouvelles conditions d'utilisation, y compris la nouvelle juridiction.
"Rien sur nos services ou notre approche de la vie privée ne changera, y compris la façon dont nous collectons ou traitons les données, et comment nous répondons aux demandes des forces de l'ordre concernant les informations des utilisateurs", a déclaré Google dans un communiqué envoyé par e-mail. «Les protections du RGPD britannique continueront de s'appliquer à ces utilisateurs.» Si c'était vrai, ils le laisseraient là où il était et n'iraient pas aux frais. Ce n'est que le début de bien d'autres choses à venir.
Sans surprise, un porte-parole a refusé de répondre aux questions.
Mission creep
L'État britannique est le pire délinquant de l'Occident pour les atteintes à la vie privée, la surveillance de masse et l'utilisation de son architecture secrète à 360 degrés de supervision et de contrôle civils. Pour le gouvernement, plus de surveillance et de données collectées est mieux, pas pire. Mais l'annonce de Google sera suivie par les autres grandes entreprises technologiques et les startups numériques considéreront le Royaume-Uni comme une opportunité accrue de gagner de l'argent avec moins de garanties.
Il y a seulement deux mois, le Times a rapporté qu'un économiste britannique de premier plan avait averti que les données des patients du NHS seraient exploitées par des sociétés technologiques américaines dans le cadre d'un accord commercial avec l'Amérique. Alan Winters, directeur de l'Observatoire des politiques commerciales de l'Université de Sussex, a déclaré que les clauses sur le partage des données et les algorithmes que les négociateurs américains souhaitent insérer dans un accord seront utilisées pour saisir la valeur des dossiers des patients du NHS, estimée à 10 milliards de livres sterling par an.
Le mois dernier, il a été signalé que le ministère de la Santé et des Affaires sociales avait vendu les données médicales de millions de patients du NHS à des sociétés pharmaceutiques américaines et internationales ayant trompé le public en lui faisant croire que les informations seraient «anonymes».
Il y a quelques jours à peine, il a été signalé qu'une entreprise de soins de santé américaine (louée par Donald Trump) avait reçu des millions de livres sterling des contribuables pour aider le NHS à identifier ses patients les plus «chers». Le programme classera les personnes en fonction de leur risque de maladie et a suscité à juste titre des craintes que davantage d'opérations pourraient être refusées en raison d'une multitude de facteurs tels que l'âge ou le poids. Et, bien sûr, cela fait craindre encore plus que le NHS ne soit sur la table dans un accord commercial malgré les déclarations du Premier ministre Boris Johnson selon lesquelles il n'est pas à vendre.
RépondreSupprimerLe contrat a été conclu entre NHS England et Optum - qui évalue les patients pour le système américain d'assurance privatisé. Il divise les patients du NHS en groupes à risque élevé, moyen et faible et identifie les «groupes à risque croissant» tels que ceux à risque de diabète de type 2.
Crimes
Optum fait partie du Groupe United Healthcare qui a été condamné à une amende le mois dernier pour avoir fraudé ses clients assurés. Il a également été condamné à une amende de 2,5 millions de dollars pour «violations d’assurance». Le bilan de United Healthcare est si mauvais qu’il dispose de son propre «traqueur de violations» qui montre qu’il a été condamné à une amende de plus de 200 millions de dollars dans 35 cas perdus, juste aux États-Unis. Leurs crimes comprennent de fausses allégations, des violations de la protection des consommateurs, la fixation des prix, la fraude à l'assurance, les violations des pensions, la discrimination des employés pour n'en citer que quelques-uns.
L'entreprise est classée 6e au classement Fortune 500 2019.
Tout va politique
Le déplacement des données des utilisateurs britanniques aux États-Unis facilite la surveillance en masse et la protection des données beaucoup plus difficile. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont un accord sur les données, par lequel le Royaume-Uni utilise les États-Unis pour utiliser les données d'une manière qui serait illégale au Royaume-Uni. En outre, il est beaucoup plus difficile de localiser ces infractions et de les poursuivre.
Jim Killock, directeur exécutif d'Open Rights Group, a déclaré:
«Le transfert des informations personnelles des personnes aux États-Unis facilite l’accès des programmes de surveillance de masse. Il n'y a presque aucune protection de la vie privée pour les citoyens non américains.
«Nous n'avons aucune raison de faire confiance à un gouvernement Donald Trump avec des informations sur les citoyens britanniques. Les possibilités d'abus sont énormes, depuis les programmes d'immigration américains jusqu'aux tentatives de profilage politique et racial des personnes pour des liens extrémistes présumés.
«Les droits à la protection des données deviendront également plus fragiles et seront probablement attaqués dans les accords commerciaux poussant les« flux de données ».
"La décision de Google devrait inquiéter tous ceux qui pensent que les entreprises technologiques sont trop puissantes et en savent trop sur nous. Le Royaume-Uni doit s’engager à respecter les normes européennes de protection des données, sans quoi nous risquons de voir nos droits rapidement compromis par les pratiques de confidentialité des États-Unis.
https://www.zerohedge.com/technology/uk-google-data-transfer-us-just-start-possibilities-abuse-are-enormous