https://www.youtube.com/watch?v=85pQdPvNEOI&feature=emb_logo
sam., 08 fév. 2020 17:35 UTC
La ville d'Ingham, 4 600 habitants, est envahie depuis quelques semaines par des centaines de milliers de chauves-souris. La population vit un véritable calvaire.
Bienvenue à Bat-City ! Cette petite ville du Queensland, dans le nord-est de l'Australie, est complètement paralysée depuis l'arrivée de ces drôles de touristes. Et malgré l'unanimité pour s'en débarrasser au plus vite, les habitants d'Ingham font face à un problème de taille : ces chauves-souris sont des espèces protégées.
Tornade de chauves-souris
Si une chauve souris tapie dans l'ombre peut vous faire sursauter, ne visitez jamais Ingham. Après les méga-feux qui ont ravagé le sud du pays et déclenché un mouvement de solidarité mondial, après l'invasion d'araignées mortelles, voici la pluie de chauves-souris !
Des centaines de milliers, rien que ça... La population de chauves-souris a explosé ces deux dernières années et elles pullulent aujourd'hui dans la ville. Le ciel est littéralement noir de chauves-souris.
Une Odeur insoutenable
Les habitants sont excédés, comme en témoigne cet habitant au micro de la BBC :
"Les gens ne devraient pas à avoir faire face à ça. Quand vous êtes en dessous des chauve-souris, il y a des petites araignées et des mites et elles vous urinent dessus."
L'odeur est insoutenable dans les rues et le bruit assourdissant. C'est toute la vie locale qui est perturbée : magasins, événements sportifs, école, etc.
Espèce protégée
Les habitants réclament l'intervention de la mairie et des autorités, qui semblent légèrement gênées par le caractère protégé des ces espèces de chauve souris :
"Nous allons utiliser des moyens non létaux pour les faire fuir, avec de l'eau ou du bruit. On ne peut pas grand chose contre ces chauve souris. Nous comprenons qu'elles sont importantes pour l'écosystème mais nous ne sommes pas dans un cas où on aurait détruit leur habitat, elles habitent ici. Il faut qu'on arrive à les persuader d'aller habiter un peu plus loin"
EN FRANCE LA DICTAURE SE DURCIT
RépondreSupprimerUn député MoDem propose une taxe pour accéder aux réseaux sociaux en remplacement de la redevance TV
13:11 12.02.2020
Alors que la télévision perd du terrain face à Internet et que les chaînes voient leurs audiences chuter, un député de la majorité s’est interrogé sur l’avenir de la redevance TV et a proposé de la remplacer par une taxe sur chaque connexion à un réseau social permettant d’«identifier les usagers» et limiter les déclarations racistes et sexistes.
Le député de Meurthe-et-Moselle Laurent Garcia, MoDem, a adressé une question au ministère de la Culture sur l’avenir de la redevance TV, cette contribution à l'audiovisuel public (CAP) adossée à la taxe d’habitation, tout en proposant une alternative à cet impôt. Sa proposition datée du 17 décembre 2019 à l’époque des débats sur le projet de loi de finances 2020 a été repérée par le site Next INpact.
«Le développement de l'accès aux services audiovisuels sur les nouveaux écrans va en effet entraîner une érosion du rendement de la CAP. À la faveur de la généralisation de l'usage des nouveaux écrans, le taux d'équipement en téléviseurs des foyers français ne cesse de diminuer», dit le texte de sa question publiée sur le site de l’Assemblée nationale.
Remplaçant de la CAP
Il note qu’une suppression de la CAP est demandée par certains Français qui ne considèrent pas le contenu des programmes à la hauteur de leurs attentes.
Le député propose ainsi de remplacer la CAP par «une taxation minime sur chaque connexion à un réseau social» ce qui permettrait aussi «d’identifier les usagers et par conséquent limiter les attaques racistes, antisémites, sexistes et homophobes sous couvert d’anonymat».
Il admet toutefois que cette taxe «semble difficilement applicable».
Cette proposition intervient alors que le gouvernement a demandé de fortes économies à l'audiovisuel public d'ici à 2022.
Aucun montant de cette taxe n’est en revanche suggéré par le député qui s’interroge sur ses projets concernant la transformation de la CAP.
https://fr.sputniknews.com/france/202002121043051573-un-depute-modem-propose-une-taxe-pour-acceder-aux-reseaux-sociaux-en-remplacement-de-la-redevance/
L'audience 'zéro' qu'affichent les merdias du monologue se tourne vers l'Internet où s'affichent (Démocratie) des dialogues (libres) pour en empêcher la Démocratie de poindre !
SupprimerLa France réintroduit tranquillement le crime de blasphème
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 02/12/2020 - 03:30
Écrit par Giulio Meotti via The Gatestone Institute,
La France venait de sortir du cinquième anniversaire du massacre de son magazine satirique Charlie Hebdo qu'elle avait été plongée dans une affaire similaire. Le 18 janvier, Mila O., une française de 16 ans, a fait des commentaires insultants sur l'islam lors d'un livestream sur Instagram.
"Pendant sa diffusion en direct, un garçon musulman lui a demandé dans les commentaires, mais elle l'a refusé parce qu'elle était gay. Il a répondu en l'accusant de racisme et en l'appelant une 'sale lesbienne'. Dans une vidéo de suivi en colère, diffusée en continu immédiatement après avoir été insultée, Mila a répondu en disant qu'elle "déteste la religion".
Mila a poursuivi en disant, entre autres:
"Connaissez-vous la liberté d'expression ? Je n'ai pas hésité à dire ce que je pensais. Je déteste la religion. Le Coran est une religion de haine; il n'y a que de la haine. C'est ce que je pense. Je dis ce que je pense. .. L'Islam est sh * t ... Je ne suis pas du tout raciste. On ne peut pas simplement être raciste contre une religion ... Je dis ce que je veux, je dis ce que je pense. Votre religion est sh * t. I 'Je mettrais un doigt dans ton dieu h ** le ... "
Ce qu'elle a dit pourrait être considéré comme un peu brut, mais a-t-elle le droit de le dire ? Après tout, les juifs sont appelés les descendants de porcs et de singes sans que la police de la parole n'ait subi un AVC.
Suite à ses déclarations, Mila a été ciblée sur les réseaux sociaux, où la vidéo a été largement partagée; elle a reçu de nombreuses menaces de mort et son nom, son adresse et le nom de son école ont été rendus publics. Mila a été forcée de quitter l'école pour sa propre sécurité.
Désormais sous protection policière, Mila court un tel danger qu'aucune école française ne peut, pour le moment, l'accueillir. "Je ne peux plus mettre les pieds dans mon lycée et je ne peux même plus changer d'école car toute la France est là pour me chercher", a-t-elle expliqué. Pour ne pas avoir compris ce qui est clair pour tout le monde - que l'islam est une "religion de paix" - elle est menacée de mort, de viol et de gorge tranchée.
"Sommes-nous en France ou au Pakistan ?", S'est interrogé l'intellectuel français Jacques Julliard. Bienvenue dans la France de 2020, où des magazines font la une des journaux tels que: "Mila, 16 ans, menacée de mort pour avoir critiqué l'islam". L'islamisme devient de plus en plus répandu parmi les musulmans français. La France ne l'ayant pas combattue, son emprise sur la France ne peut qu'augmenter.
"Venons-en à l'essentiel: l'intelligentsia progressiste veut croire au vivre ensemble multiculturel, même lorsque la réalité le nie et révèle une société où la diversité se traduit par une fragmentation sociale et identitaire", écrit le philosophe canadien Mathieu Bock-Côté. Lorsque le multiculturalisme se transforme en menace pour la liberté d'expression, les multiculturalistes prennent dangereusement le parti des islamistes. Le cas de Mila représente toutes les fissures de la désintégration de la société française. Selon le journaliste français Dominique Nora:
"Quelques semaines après la commémoration du massacre de Charlie [Hebdo]," l'affaire Mila "montre l'asymétrie inquiétante qui règne en France en matière de liberté d'expression, ou plus précisément de blasphème."
RépondreSupprimerL'histoire de Mila aurait pu se terminer avec les menaces de mort - comme les menaces de mort contre Salman Rushdie auraient pu prendre fin il y a 31 ans - si toutes les autorités de l'État s'étaient immédiatement précipitées pour soutenir Mila, et si la France en tant que société avait condamné d'une seule voix l'agression barbare contre l'écolière. L'inverse s'est produit. Eviter "la stigmatisation des musulmans" est devenu l'excuse officielle utilisée par les politiciens pour justifier l'abandon des victimes de menaces islamistes violentes, comme Mila.
Pas une, mais deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pour les menaces de mort reçues par Mila et l'autre contre Mila pour "provocation à la haine religieuse" (rejetée plus tard). La polémique a redoublé lorsque le délégué général du Conseil français du culte musulman, Abdallah Zekri, a déclaré que la jeune fille avait "cherché" des ennuis: "Elle doit supporter les conséquences de ce qu'elle a dit. Qui sème le vent récolte le tourbillon". Les islamistes testent quotidiennement la résilience de nos sociétés démocratiques.
La controverse de Mila a pris une nouvelle dimension lorsque la ministre de la Justice Nicole Belloubet, après avoir condamné pour la première fois les menaces de mort reçues par Mila, a déclaré: "Insulter la religion est évidemment une atteinte à la liberté de conscience; c'est grave." Malheureusement pour Belloubet mais heureusement pour la France, ce n'est pas (encore) un crime. Belloubet a reconnu plus tard son "erreur". Néanmoins, les dégâts ont été immenses. Ségolène Royal, ancienne ministre et candidate à la présidentielle, s'est entassée, affirmant que Mila avait manqué de "respect".
"Non, vous n'êtes pas Mila; vous, Mme Ségolène Royal, n'avez pas de courage", a tweeté le philosophe Raphaël Enthoven en réponse. Martine Aubry, la maire socialiste de Lille, a demandé à Mila de "faire preuve de retenue et d'éviter ce genre de discours, même si les menaces sont inacceptables". La France passe rapidement de la laïcité (laïcité) à la lâcheté (lâcheté); de la liberté d'expression à la remise inconditionnelle. La France continue d'essayer de tergiverser tandis que l'islamisme prospère, les élites abandonnant rapidement leurs valeurs judéo-chrétiennes.
Il y avait même ceux, comme l'historien de la religion, Oden Vallet, affirmant que Mila était "responsable" des futures attaques terroristes.
Un ancien caricaturiste de Charlie Hebdo, Delfeil de Ton, après le massacre de 2015 de ses collègues, a honteusement accusé le regretté rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Stéphane Charbonnier, d'avoir "entraîné" le personnel dans le massacre en satirisant Mohammed.
Le cas de Mila ressemble à celui d'un philosophe français, Robert Redeker, qui a publié en 2006 une opinion extrêmement critique de l'islam dans Le Figaro. Suite à cela, Redeker, qui était enseignant dans un lycée public de Toulouse, a commencé à recevoir des menaces de mort par téléphone, e-mail et via Al Hesbah, un forum protégé par mot de passe lié à Al-Qaïda. "Je ne peux pas travailler, je ne peux pas aller et venir et je suis obligé de me cacher", a déclaré Redeker depuis un endroit non divulgué. "Donc, d'une certaine manière, les islamistes ont réussi à me punir sur le territoire de la république comme si j'étais coupable d'un délit d'opinion". C'était la "fatwa du pays de Voltaire".
Quinze ans plus tard, le cas de Mila montre à quel point les islamistes ont effectivement réussi.
RépondreSupprimerIl y a quelques écrivains courageux qui ont défendu Mila. Dans un article du Journal du Dimanche, l'ancien avocat de Charlie Hebdo, Richard Malka, a écrit sur "le cas de Mila ou le triomphe de la peur".
"Il n'y a aucune réaction des ministres et des grandes féministes ou des associations LGBT, des artistes et des" progressistes ". Tournez la tête, sifflez, regardez vos chaussures avant de choisir des indignations à la mode que vous embrasserez avec plus d'ardeur tant qu'elles ne le feront pas. vous exposer à tout risque ".
Malka a également écrit qu '"aucune organisation de défense des droits humains n'a protesté ou exprimé sa solidarité avec la fille dont la vie a soudainement été plongée dans la clandestinité". Les organisations féministes, si promptes à dénoncer la "masculinité toxique" et les "structures patriarcales de domination", se sont également tues.
Aujourd'hui, il y a de nombreux pays où des gens sont tués parce qu'ils osent critiquer l'islam. En République islamique du Pakistan, pays qui punit le blasphème de mort, les juges ont condamné à mort mais ont par la suite acquitté Asia Bibi de ce "crime". Aujourd'hui, en France, pays de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui a toujours sanctifié la liberté d'expression et le droit de critiquer la religion et les idéologies, certaines au sein de la justice - au nom d'un militant erroné et militant anti-racisme - réintroduisent discrètement et de facto le crime de blasphème. "L'affaire Mila: prétendons-nous créer un délit de blasphème en droit français ?" a demandé un appel publié par Le Figaro.
Aujourd'hui, en France, utiliser la liberté d'expression pour critiquer l'islam est clairement un acte extrêmement dangereux, même si vous, comme Mila, êtes un enfant. Ceux qui se dissocient de Mila portent des masques de soumission. Franz-Olivier Giesbert, un commentateur influent et ancien rédacteur en chef du Figaro, a accusé le ministre de la Justice Belloubet d'apaiser les islamistes et a comparé ses actions à celles du régime de Vichy qui a collaboré avec Hitler. "La France est-elle toujours la France ?", A demandé Giesbert dans un éditorial du magazine d'actualité Le Point.
"Certains jours, on se pose la question. Dans des républiques islamiques comme le Pakistan ou l'Iran [les commentaires de Belloubet] seraient normaux. Mais ils ne sont pas normaux en France, pays des Lumières où le droit au blasphème existe."
Si l'on compte tous les journalistes, caricaturistes et écrivains français actuellement sous protection policière pour avoir critiqué l'islam, alors, oui, la France se transforme en nouveau Pakistan. Éric Zemmour, l'auteur du Suicide Français, est suivi de deux policiers partout où il va; Le réalisateur de Charlie Hebdo, "Riss", et les autres caricaturistes vivent sous la protection de la police, tout comme Philippe Val, l'ancien directeur de Charlie Hebdo, qui a décidé de publier les caricatures de Mohammed en 2006. Le journaliste Zineb Rhazaoui est entouré de six policiers. Déjà en 2002, deux auteurs notables ont été contraints de subir leur procès en France pour leurs idées sur l'islam, Oriana Fallaci et Michel Houellebecq.
Cinq grands intellectuels français - Elisabeth Badinter, Elisabeth de Fontenay, Marcel Gauchet, Jacques Julliard et Jean-Pierre Le Goff - ont publié un appel pro-Mila dans L'Express, dénonçant "la lâcheté de la justice et de la politique désormais obsédée par la acrobaties sur les thèmes de la liberté d'expression en matière d'islam. Nous paierons cher cette lâcheté ".
Après le massacre de Charlie Hebdo, le pape François a déclaré: "Maudissez ma mère, attendez-vous à un coup de poing" et a accusé les caricaturistes de leur propre meurtre. Les islamistes gagnent la bataille idéologique et nous nous comportons comme des lâches. Est-ce que Mila, 16 ans, devra être assassinée pour unifier suffisamment les gens afin que les lâches puissent dire "Je suis Mila" pendant 24 heures ?
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/political/france-quietly-reintroducing-crime-blasphemy
(...) Les islamistes testent quotidiennement la résilience de nos sociétés démocratiques. (...)
Supprimer'nos sociétés démocratiques' ??! IL N'Y A QU'UN SEUL PAYS AU MONDE EN DÉMOCRATIE: LA SUISSE !
(...) Aujourd'hui, en France, pays de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, (...)
'la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen' !!
la Déclaration des droits de la femme et l'homme et de la citoyenne et du citoyen. Là, faudra attendre une révolution pour que les femmes soient prises en comptes !
Après l'euro la Mila ?
Rappel que la victime (Mila) risque sa vie et l'assassin qui a proféré des menaces de mort est protégé dans l'anonymat des merdias !
Vers une disparition des billets ? Cette décision de la Banque de France «menace l’édifice»
RépondreSupprimer14:51 12.02.2020
La Banque de France poursuit sa politique visant à supprimer progressivement le nombre de ses caisses utilisées comme «courroies de transmission» dans le pays, écrit le quotidien Les Échos. En 20 ans, ce chiffre a baissé de 200 à 37. Quelles en sont les conséquences ?
Pour faire des économies et s’adapter à la situation, alors que les paiements en espèces tendent à se raréfier, remplacées par la carte bancaire et les smartphones, la Banque de France ne cesse de «se débarrasser» de ses caisses qui servent de relais entre l’établissement central et les régions, rapportent Les Échos.
L’institution financière a calculé que les paiements en billets pourraient baisser de plus de 20% d'ici à 2025, ce qui la pousse à réagir.
Suppression d’une dizaine de caisses
Selon les informations du quotidien français, la Banque de France pourrait fermer encore plus d'une dizaine de caisses suivant un nouveau plan «à horizon 2023» qui serait présenté aux élus en mai.
«Le réseau des caisses de la Banque de France continuera à s'adapter dans la mesure où l'utilisation des espèces baisse. Mais nous le ferons en respectant l'impératif de continuité territoriale et en restant au centre du circuit du fiduciaire», a confirmé Erick Lacourrège, directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France.
Trois piliers
Comme le rappellent Les Échos, il y a trois acteurs principaux qui assurent la circulation et la disponibilité de l’argent liquide. Ce sont la Banque de France et son réseau de caisses, les convoyeurs de fonds qui s’occupent du transfert des billets et les banques qui les rendent disponibles au public par le biais des distributeurs et de leurs réseaux d'agences.
«La gestion du cash a toujours reposé sur trois piliers. Si l'un de ces trois piliers ne joue plus son rôle, la situation se complique et l'édifice est menacé», alerte un banquier.
https://fr.sputniknews.com/france/202002121043052324-vers-une-disparition-des-billets-cette-decision-de-la-banque-de-france-menace-ledifice/
'La gestion des billets serait compliquée' !! Cà c'est nouveau !!
SupprimerAvec les ordinateurs et le peu en espèces ce serait encore trop dur !
Ce qu'ils veulent c'est supprimer toutes les espèces et... vider les comptes de tous ! (justifiée par un tracker qui aurait vidé les comptes ! Hahaha !).
Car, l'excuse comme quoi il y aurait du 'marché noir' d'armes et de drogue et complètement ouf ! Car, les délinquants vont simplement se payer en Yen ou dollars ou autres et continuer !
Ce qu'ils veulent c'est RUINER TOUT LE MONDE car, l'excuse de la FAUSSE dette (à l'heure où des machines remplacent les employés, c'est TOUT LE MONDE qui devrait être multimillionaire au 21 è siècle !) est une escroquerie en ligne de mire !
Voir aussi les coûts de comptes en banques !! Coûts de chéquiers ! Coût des cartes bancaires (sans être au rouge vous pourriez le devenir ! Frais retirés sur votre compte à zéro = dette !!).
RépondreSupprimerUNE FILLETTE DE 8 ANS DÉPENSE PLUS DE 2 000 EUROS SUR L'APP STORE
par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
12/02/2020
La fillette de 8 ans a dépensé pas moins de 2 235 euros en réalisant des achats sur l'App Store depuis l'iPad familial
Les écrans des smartphones et tablettes sont nocifs pour les enfants, vous l’avez sûrement déjà entendu dire des millions de fois. Mais ils peuvent aussi être nocifs pour les finances des parents.
Un découvert de plus de 2.000 euros
En Angleterre, les parents d’une petite fille de 8 ans ont ainsi reçu dernièrement un courrier de leur banque les alertant d’un découvert de plus de 2000 euros. Découvert auquel ils ne s’attendaient évidemment pas. Ils n’ont pas eu à chercher longtemps l’origine de ce trou dans la caisse: ils ont découvert sur leur compte que leur petite fille avait acheté pas moins de 255 packs d’extension dans une application pour enfants de son âge.
Une application à laquelle elle jouait sur la tablette familiale. Chacun de ces packs coûtant entre 1 et 20 euros, la facture a vite grimpé, pour atteindre pas moins de 2235 euros.
Un mot de passe sécurisé
Parents, soyez donc vigilants avec les jeux de vos enfants sur tablette et mobile. Les plus jeunes n’auront même pas conscience qu’ils dépensent de l’argent en achetant ces packs d’extension. Les ados, eux, peuvent succomber à l’addiction du jeu, et dépenser des dizaines, des centaines d’euros. Ils auront mauvaise conscience, mais cela ne les empêchera pas pour autant de succomber à la tentation.
Pour éviter que cela n’arrive, changez votre mot de passe sur Google Play ou l’App Store. Et bien sûr désactivez l’option d’autorisation des achats avec l’empreinte digitale. La petite anglaise de 8 ans avait en effet ajouté son empreinte à celles enregistrées dans la tablette.
http://www.economiematin.fr/news-filette-depense-2000-euros-app-store
A savoir qu'aujourd'hui la plupart des gosses en savent plus que leurs parents ! Et, d'entrer un 'mot de passe' (Hahaha !) c'est du carnaval pour eux !
SupprimerAprès trois années record, le boom américain de l'énergie éolienne est-il terminé ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 02/12/2020 - 11:30
Écrit par Irina Slav via OilPrice.com,
En 2019, l'industrie éolienne américaine a enregistré sa troisième année record d'installation consécutive, avec une nouvelle capacité éolienne atteignant 9,14 GW. À ce jour, 44 GW supplémentaires sont en construction ou en développement avancé. Pourtant, des nuages se profilent à l’horizon: la concurrence du gaz et de l’énergie solaire et l’élimination progressive du crédit d’impôt à la production qui a jusqu’ici stimulé la croissance de l’industrie.
L'Energy Information Administration est plutôt pessimiste quant à l'avenir immédiat de l'énergie éolienne américaine. Dans un rapport de mars de l'année dernière, l'agence a averti que les ajouts aux installations éoliennes pourraient ralentir au cours des prochaines années car l'expiration du PTC entraînerait une augmentation des coûts. Un autre facteur qui affectera les nouveaux ajouts est le fait que les meilleurs sites pour les parcs éoliens terrestres sont déjà pris. Pourtant, à long terme, l'EIA a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le vent retrouve sa popularité en raison de la baisse continue des coûts d'installation des turbines.
Certains prévoient que la croissance de la popularité arrivera beaucoup plus tôt. Maxx Chatsko du Motley Fool, par exemple, a écrit plus tôt cette semaine dans un article que les investisseurs pourraient bientôt commencer à revenir au vent après qu'une soi-disant sécheresse éolienne semble s'être apaisée.
Au cours du premier semestre 2019, écrit Chatsko, l'électricité produite par les parcs éoliens terrestres aux États-Unis n'était que de 1,6 % de plus que l'électricité produite par l'éolien terrestre au premier semestre 2018. Ce chiffre décevant a été attribué à ce que l'industrie appelle plus faible les ressources éoliennes, ce qui signifie qu'il y avait moins de vent qui soufflait là où il y avait des parcs éoliens. Au deuxième semestre 2019, la production d'électricité des parcs éoliens terrestres a toutefois augmenté de 22,4% par rapport à l'année précédente, signalant ce qui pourrait être la fin de la sécheresse éolienne.
Pendant ce temps, les développeurs de parcs éoliens sont pressés d'ajouter autant de mégawatts de nouvelle capacité que possible avant l'expiration du crédit d'impôt à la production à la fin de cette année. En fait, l'EIA a déclaré le mois dernier que les installations éoliennes domineront les nouveaux ajouts de capacité de production d'électricité cette année dans son ensemble. L'énergie éolienne et solaire représenteront ensemble 76% de tous les nouveaux ajouts de capacité, a ajouté l'agence.
Une nouvelle capacité éolienne de 18,5 GW devrait être mise en service cette année. Après cela, cependant, les nouveaux ajouts diminueront probablement jusqu'à ce que l'industrie gère la fin du crédit d'impôt à la production. Mais, comme l'a souligné Joshua Rhodes de Forbes dans un récent aperçu de l'état du vent américain et des défis auxquels il est confronté, les normes de portefeuille renouvelable pourraient atténuer l'effet de l'expiration de PTC. Plus précisément, ceux-ci pourraient s'étendre à l'éolien offshore au cours des prochaines années, a déclaré Rhodes, ce qui stimulerait une croissance plus rapide dans ce segment.
Les normes de portefeuille renouvelable pourraient soutenir l'éolien en permanence: il y a déjà 39 États qui appliquent ces normes, qui exigent qu'une certaine partie de l'énergie de l'État provienne de sources renouvelables, et certains s'engagent même à 100% d'énergie renouvelable, écrit Zoe Dawson dans un article. pour le Council on Foreign Relations. Le nombre de ces États est encore faible mais il augmente. Tous ces engagements pourraient fournir une poussée significative pour une plus grande capacité éolienne. La question est de savoir si les fonctionnaires qui prennent les engagements réussiront à les respecter.
RépondreSupprimerC'est l'année des élections et tout pourrait arriver, y compris des changements dans les gouvernements des États qui pourraient entraîner un changement dans les engagements climatiques. Ensuite, il y a le défi du solaire: le solaire est dans de nombreux endroits moins cher que l'éolien et il est susceptible de continuer à l'être encore moins alors que le secteur s'efforce de réduire les coûts tout en maintenant ou même en améliorant l'efficacité. Enfin, il y a le problème de la sécheresse éolienne. Cela pourrait se reproduire. Aussi graves que soient ces défis, les observateurs de l'industrie semblent croire que l'industrie est suffisamment forte pour y faire face et continuer de croître même si elle subit un revers temporaire si les crédits d'impôt à la production ne sont pas renouvelés à nouveau.
https://www.zerohedge.com/energy/after-three-record-breaking-years-us-wind-energy-boom-over
SupprimerLes éoliennes ou panneaux solaires ('énergie gratuite' ! Hahahaha !) est un lobbying qui commence à coûter cher aux investisseurs !
Primo, l'éolienne utilise plus d'énergie qu'elle ne peut en produire ! (lorsqu'il n'y a pas de vent ou très peu, les pales doivent tourner pour pas gripper, et, faire tourner 3 pales de 60 t chacune... coûte très cher !)
Secundo, lorsqu'il est parlé de performance (citée '9,14 GW') il faut savoir que le courant coûte encore plus cher :
1/3 de la production sert à faire tourner le mécanisme.
1/3 de l'électricité produite se perd en court de route ! (Ne pas s'approcher de lignes à haute tension).
et, le 3/3 arrive chez le consommateur !
Donc: divisez le chiffre de 9,14 GW par 3 !
La cherté des énergies gratuites !! + les subventions obligatoires des contribuables = Une électricité pour les riches une bougie pour les pauvres !
RépondreSupprimerElle se croyait enceinte de jumeaux mais va vite déchanter
09:38 12.02.2020
Une Britannique qui se croyait enceinte car son ventre croissait rapidement a été terrifiée d’apprendre qu’elle avait un kyste ovarien de plus de six kilogrammes.
La Britannique Katie Holmes a pris un kyste cancéreux de 6,4 kilogrammes pour une grossesse, relate le journal The Sun, revenant sur des événements d’il y a trois ans.
Pour la première fois, la jeune femme s’est sentie mal en septembre 2016 alors qu’elle avait 19 ans et travaillait dans une station-service.
«Je souffrais de fortes douleurs et mes règles se sont arrêtées», a-t-elle raconté.
Des visites médicales sans résultats concrets
Tout au long des mois de septembre et octobre, elle a rendu plusieurs visites à des médecins car d'innombrables tests de grossesse avaient confirmé que Katie n'était pas enceinte.
À cause de son ventre rond, les gens lui offraient leurs sièges dans les transports en commun et lui posaient des questions sur sa date d'échéance.
Les médecins ont finalement découvert que Katie avait un kyste ovarien pesant 6,35 kilogrammes, autant que des jumeaux.
Une intervention réussie
Les tests ont révélé que le kyste contenait des tissus cancéreux. En janvier 2017, elle a subi une intervention pendant laquelle les médecins ont réussi à retirer toute la masse avec l'un de ses ovaires avant que le cancer ne se propage.
Mère heureuse
Plus tard, elle a été ravie d’apprendre qu’elle était cette fois-ci bel et bien enceinte et en avril 2018 elle a donné naissance à une fille du nom d’Ava.
«Je n'ai jamais été aussi heureuse, elle est juste incroyable et je suis tellement contente que mon kyste cancéreux ne m'ait pas empêché de devenir maman après tout cela», a confié la mère heureuse au Sun.
https://fr.sputniknews.com/insolite/202002121043048036-elle-se-croyait-enceinte-mais-avait-un-kyste-ovarien-pesant-autant-que-des-jumeaux/
Le Pentagone réalise une carte des activités navales russes et des principaux câbles sous-marins - image
RépondreSupprimer12:08 12.02.2020
Le Pentagone a joint à sa demande de budget pour l’exercice 2021 une carte montrant les zones d’augmentation des activités navales russes et chinoises ainsi que des emplacements des principaux câbles sous-marins dans le monde.
Dans un rapport de 134 pages accompagnant sa proposition de budget pour l’exercice 2021, l’armée américaine a publié une carte décrivant les problèmes de sécurité nouveaux et émergents, relate The Drive.
Dans ce document, l’accent a été mis sur ce que le Pentagone considère comme des «concurrents de grande puissance», tels que la Russie et la Chine.
- voir carte sur site -
Sur la carte, une activité navale russe est recensée au large des côtes du sud-est des États-Unis, ainsi que dans le nord de l’océan Atlantique et les Caraïbes. Elle montre aussi la présence de la marine russe dans l’Arctique.
La Chine est particulièrement active en mer de Chine méridionale et dans la partie ouest de l’océan Pacifique, ainsi qu’en mer des Tchouktches au nord du détroit de Béring.
Aucune mention de la période de temps couverte
La carte n'indique pas la période de temps qu'elle couvre et quels types de navires étaient présents.
«Nos concurrents mondiaux continuent de développer leurs forces navales et ils étendent leurs zones d'opérations et leurs collaborations», indique le rapport de présentation du budget.
«Nous avons tout simplement beaucoup plus à protéger face à des adversaires maritimes de plus en plus capables qui présenteront des défis pour notre sécurité économique et, de fait, notre mode de vie», affirme le rapport.
Demande d’augmentation du budget militaire américain
Lundi 10 février, la sous-secrétaire à la défense des États-Unis par intérim Elaine McCusker a annoncé aux journalistes que l’administration américaine avait proposé d’augmenter le budget de défense de 738 milliards de dollars à 740,5 milliards.
«Le budget demandé par le Président pour le ministère de la Défense est de 740,5 milliards de dollars», a-t-elle indiqué.
Priorité de la marine russe
L’augmentation de sa présence sur les mers est une priorité pour la marine russe. Il y a environ un an, l’amiral Vladimir Korolev, commandant en chef de la marine de guerre russe à l’époque, avait déclaré que les forces navales russes devaient être présentes dans les régions importantes des océans «en quantités permettant d’exclure toutes les menaces venant de [ces] directions». Il a ajouté qu’environ 100 bâtiments de la marine russe de classes différentes étaient dédiés à cette mission.
La marine russe considère comme menace à la sécurité du pays l’activité intensifiée de l’Otan à proximité des frontières russes, ainsi que le déploiement de systèmes navals de défense antiaérienne et de systèmes stratégiques conventionnels d’armes de haute précision.
https://fr.sputniknews.com/international/202002121043048509-le-pentagone-realise-une-carte-des-activites-navales-russes-et-des-principaux-cables-sous-marins--/
Les champignons qui absorbent les radiations se développent partout dans la centrale de Tchernobyl
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 02/12/2020 - 02:00
Écrit par John Vibes via TruthTheory.com,
Depuis longtemps, les scientifiques savent que certains types de champignons sont attirés par les rayonnements et peuvent effectivement aider à décomposer et à neutraliser les rayonnements dans certains environnements.
Le site radioactif de la centrale nucléaire abandonnée de Tchernobyl a agi comme un laboratoire réel à bien des égards au fil des ans, donnant aux chercheurs un aperçu de l'impact physique du rayonnement sur la vie végétale et animale.
En 1991, alors qu'une équipe de chercheurs cherchait à distance la zone de Tchernobyl avec des robots, ils ont remarqué que des champignons tachetés de noir poussaient sur les parois de l'un des réacteurs nucléaires. Ils ont également observé que les champignons semblaient décomposer le graphite radioactif du cœur lui-même. Les champignons semblaient également se développer vers la source du rayonnement, comme s'il y était attiré.
Des recherches de suivi menées en 2007 à l'Université de la Saskatchewan ont révélé que différents types de champignons sont attirés par les radiations. Une équipe dirigée par le professeur Ekaterina Dadachova a observé que certains types de champignons se développaient plus rapidement lorsqu'ils étaient exposés aux rayonnements.
Les trois espèces testées étaient Cladosporium sphaerospermum, Cryptococcus neoformans et Wangiella dermatitidis, qui se sont toutes développées plus rapidement lorsqu'elles ont été exposées aux radiations. Les scientifiques croient que puisque ces espèces avaient de grandes quantités de mélanine pigmentaire, cela leur permet d'absorber des choses comme le rayonnement et de le convertir en énergie chimique pour la croissance.
Une autre étude de suivi, dans laquelle huit espèces collectées dans la région de Tchernobyl ont été envoyées à la Station spatiale internationale (ISS), a commencé en 2016, mais n'a pas encore été publiée. Les scientifiques attendent avec impatience les résultats de l'étude, étant donné que les échantillons sont exposés à 40 à 80 fois plus de rayonnement qu'ils ne le feraient ici sur Terre. Si cette étude réussit, les experts espèrent que les connaissances acquises pourront être utilisées pour produire des médicaments qui pourraient protéger les astronautes des radiations lors de missions à long terme.
Il a également été suggéré que les résultats de cette étude pourraient conduire au développement de traitements contre le cancer à base de champignons.
https://www.zerohedge.com/health/fungi-absorbs-radiation-has-been-growing-all-over-chernobyl-power-plant
Huile de palme : quand l’Union européenne renonce à la rigueur scientifique
RépondreSupprimerLa mise au ban de l’huile de palme est-elle explicable par protectionnisme politique ?
Par Pierre Bois D’Enghien.
13 FÉVRIER 2020
En tant qu’ingénieur agronome avec plus de 20 ans d’expérience en plantations de palmiers à huile en Afrique et en Asie, je suis stupéfait par la médiocrité du débat sur l’huile de palme à Bruxelles. Les ONG, qui condamnent de manière péremptoire la production et la consommation d’huile de palme, ont perdu de vue à la fois les faits et la rigueur scientifiques, et les dirigeants politiques de l’UE semblent peu enclins à écouter ceux qui ont ces bases scientifiques.
Il y a bien sûr plusieurs points de vue sur l’intérêt sociétal d’utiliser des huiles comestibles comme biocarburant et ces opinions méritent d’être entendues ; mais il est exaspérant de lire et d’entendre des débats politiques basés sur des données erronées ou les clichés diffusés par des activistes clairement anti huile de palme.
L’idée selon laquelle l’huile de palme présente un « risque plus élevé » (comme l’indique désormais la directive RED de l’UE) que d’autres oléagineux, est incorrecte sur les plans factuel et scientifique.
— la culture du palmier à huile est la culture oléagineuse qui occupe le moins d’espace et qui permet de protéger le plus de forêts et d’aires naturelles (elle nécessite dix fois moins de superficie que le soja pour une production égale)
— en tant que plante arborescente, le palmier à huile fixe et stocke le plus de carbone (1,6 tonne par hectare et par an) de toutes les plantes oléagineuses
— il abrite la plus grande biodiversité animale et végétale
— il utilise le moins d’engrais et de produits phytosanitaires : 0,4 kg de pesticides par hectare et par an contre 5,8 sur une culture de soja, ce qui correspond à 100 fois moins de pesticides appliqués pour la même quantité d’huile végétale produite.
HUILE DE PALME ET DURABILITÉ
Ces faits ne sont pas contestés : des organisations des Nations Unies à la Banque mondiale en passant par l’Agence française de développement, tous citent ces données. Pour beaucoup en Europe, le fait que la culture du palmier à huile soit 100 % sans OGM devrait également présenter un intérêt supplémentaire.
Le secteur de l’huile de palme a créé un référentiel de durabilité bien plus strict et plus complet que n’importe quels autres oléagineux européens. Cette norme RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) a été développée en collaboration avec des producteurs, des fabricants et des ONG telles que le WWF.
Les principes et critères de la norme sont revus régulièrement et incluent désormais un engagement zéro brûlage (critère 7.11) et un engagement zéro déforestation (critère 7.12) conformément à l’approche High Carbon Stock, une approche promue par le WWF et Greenpeace. Le colza ou le tournesol ont-ils une responsabilité similaire ? Non. Et pourtant, ce sont apparemment des huiles « à moindre risque ». Où est la logique ?
La mise au ban de l’huile de palme est-elle explicable par protectionnisme politique ?
L’huile de palme est produite dans les pays en développement et est considérée comme à haut risque. Les cultures en compétition avec l’huile de palme, telles que le colza et le tournesol sont produites en Europe et sont considérées comme à faibles risques, bien qu’elles soient nettement moins performantes que le palmier sur bon nombre d’aspects environnementaux.
RépondreSupprimerLE PROTECTIONNISME DESTRUCTEUR
Une récente enquête du New York Times a montré comment les subventions protectionnistes de l’UE en faveur de l’agriculture entraînent pollution et destruction de l’environnement à l’intérieur des frontières de l’Europe.
L’Indonésie a adopté en 2011 un moratoire contre la déforestation en vue du développement de nouvelles plantations de palmiers à huile. À l’époque, ce moratoire a été soutenu par de nombreux pays européens. Il fait désormais partie intégrante de la législation indonésienne.
Au lieu de nuire aux producteurs d’huile de palme, les dirigeants de l’UE feraient mieux de voir la situation dans son ensemble, de soutenir les progrès considérables réalisés par des pays comme l’Indonésie dans le domaine de la protection de la biodiversité, et d’apprécier l’incroyable augmentation du niveau de vie acquis par les populations des pays producteurs d’huile de palme en Asie du Sud-Est.
L’huile de palme a en effet sorti des millions de personnes de la pauvreté (un autre fait qui n’est pas contesté) et est essentielle pour atteindre plusieurs objectifs de développement durable des Nations Unies (lutte contre la pauvreté, la faim, les inégalités et promotion de la santé, de l’éducation et des bonnes conditions de travail).
Les agro-conglomérats du colza et du tournesol de l’UE peuvent-ils vraiment en dire autant ? N’est-il pas temps d’encourager les pays producteurs d’huile de palme comme l’Indonésie et de les respecter en tant qu’interlocuteurs ?
Plus de 15 millions de tonnes d’huile de palme durable ont été produites en 2019, à la demande de clients occidentaux ; c’est plus que suffisant pour approvisionner l’ensemble du marché européen en huiles végétales. En tant qu’agronome, je sais à quel point ces transitions durables peuvent être difficiles et coûteuses dans les pays en développement. Si, après tous ces efforts déployés en Indonésie et ailleurs, l’attitude dénigrante des acteurs européens persiste, alors les petits planteurs et les industries vont simplement se lasser et se désengager de la durabilité. Cela n’aidera pas la planète.
Si la nouvelle Commission prend au sérieux son rôle géopolitique ; si son engagement envers les objectifs de développement durables des Nations Unies est sincère ; si elle veut réellement progresser sur les questions environnementales (et pas seulement par des postures vides de sens), alors la discrimination contre l’huile de palme d’Afrique et d’Asie doit cesser.
https://www.contrepoints.org/2020/02/13/364245-huile-de-palme-quand-lunion-europeenne-renonce-a-la-rigueur-scientifique
OGM : le marteau pilon du Conseil d’État s’abat sur l’innovation (II)
RépondreSupprimerCe qu’il faut, c’est une législation réglementant les variétés et leurs produits sur la base, non pas de leur mode d’obtention, mais de leurs (nouvelles) caractéristiques et d’une évaluation a priori de leurs risques raisonnable.
Par André Heitz.
13 FÉVRIER 2020
Les variétés rendues tolérantes à un herbicide ou une famille d’herbicides sous la guillotine ?
Dans son arrêt du 7 février 2020 (communiqué de presse ; arrêt), le Conseil d’État devait se prononcer sur deux conclusions de la requête de la Confédération paysanne et de huit associations.
Pour la première, il a estimé que les variétés issues des techniques « modernes » d’amélioration des plantes, postérieures à 2001 ou censées l’être, sont des OGM soumis à réglementation s’agissant de l’évaluation, de l’autorisation de dissémination et de mise en marché, du suivi, de la traçabilité et de l’étiquetage.
C’est le cas en particulier des variétés produites ou issues de mutagenèse in vitro. Il en a dérivé d’autres conclusions qui pourront notamment, selon le communiqué de presse, « amener en pratique à retirer les variétés concernées du catalogue et à en suspendre la culture. »
Mais qu’en est-il des variétés rendues tolérantes à un herbicide ou une famille d’herbicides (des variétés issues d’une mutation in vitro) ?
VRTH : VOICI VENIR LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Les deux derniers articles de fond de l’arrêt du Conseil d’État portent sur les VRTH (variétés rendues tolérantes aux herbicides).
Le Premier ministre de l’époque, M. Manuel Valls, a certainement eu le tort de ne pas répondre à la Confédération paysanne et huit associations. Le Conseil d’État lui en fait le reproche. Cela donne dans le communiqué de presse :
« Le Conseil d’État a par ailleurs estimé qu’en vertu du principe de précaution, le Premier ministre ne pouvait refuser de prendre des mesures de prévention pour l’utilisation de variétés de plantes rendues tolérantes aux herbicides. »
Mais l’explication laisse songeur. Selon le communiqué de presse, qui résume de manière appropriée la démarche du Conseil d’État,
« En effet, les différentes expertises […] ont identifié des facteurs de risque correspondant au développement des mauvaises herbes tolérantes aux herbicides et à l’augmentation par voie de conséquence de l’usage des d’herbicides, même si ces risques ne sont qu’incomplètement évalués du fait des lacunes des données disponibles. »
Où est l’évaluation du caractère « grave et irréversible » du dommage qui pourrait se réaliser et affecter l’environnement, caractère qui préside à la mise en branle du principe de précaution ?
À son silence, le Premier ministre aurait pu valablement substituer un refus (sommairement motivé) de prendre des mesures. Le Conseil d’État a ignoré cette possibilité pour juger dans le sens des requérants.
RépondreSupprimerUNE EXPLICATION FORT ANACHRONIQUE
Outre les arguments déployés par les requérants, décrits en termes généraux dans l’arrêt et vraisemblablement peu spécifiques et pertinents dans leurs écritures, le Conseil d’État se fonde essentiellement sur l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) du 26 novembre 2019 relatif à l’utilisation des variétés rendues tolérantes aux herbicides cultivées en France.
Nouvelle source d’étonnement : cet avis est postérieur à la non-décision du Premier ministre entreprise de, semble-t-il, au moins cinq ans !
PAS DE MORATOIRE, MAIS…
Le Conseil d’État n’a pas fait droit à la demande de moratoire. Ce n’est pas une lourde défaite pour les requérants, ni une petite victoire pour la rationalité, compte tenu de la décision principale et de ce qui suit.
Tout d’abord, il est enjoint au gouvernement de mettre en œuvre les recommandations formulées par l’ANSES dans son avis, « en matière d’évaluation des risques liés aux VRTH, ou de prendre toute autre mesure équivalente de nature à répondre aux observations de l’agence sur les lacunes des données actuellement disponibles ».
On peut trouver la formulation ambiguë, mais les recommandations sont faites pour être suivies, sauf à considérer que le gouvernement est plus expert que l’ANSES. Et il ne s’agit ici que d’acquérir des connaissances.
Ce qui interroge c’est en premier lieu la position de l’ANSES. En bref, un excès manifeste de précautionite.
L’ANSES note en préambule de ses conclusions générales :
« D’après l’évaluation a priori des risques liés à l’utilisation des herbicides sur les VRTH, conduite au titre du dispositif réglementaire européen encadrant les produits phytopharmaceutiques, les risques associés à l’usage des produits phytopharmaceutiques sont acceptables et des AMM ont été délivrées en France pour les usages concernés. »
Ailleurs, l’ANSES écrit :
« Bien qu’aucun effet indésirable n’ait pu être observé d’après les données collectées, l’étude des pratiques agricoles associées à la culture des VRTH montre que celles-ci pourraient s’accompagner, à terme, de certains effets indésirables. »
Elle produit ensuite une longue liste de recommandations pour en savoir plus sur des risques… acceptables, sans nul doute gérables et maîtrisables, et consistant essentiellement dans l’apparition de mauvaises herbes devenues résistantes (elles existent déjà…).
Les VRTH sont rendues tolérantes à un herbicide ou une classe d’herbicides utilisés depuis fort longtemps sur d’autres espèces cultivées. Les utiliser aussi sur colza ou tournesol peut cependant modifier le paysage agronomique et la dynamique des résistances des mauvaises herbes. C’est pourquoi la profession a mis en place une charte des bonnes pratiques de désherbage dans les rotations incluant des VRTH, afin de minimiser les risques précités (et de préserver l’intérêt des VRTH).
« … pourraient s’accompagner, à terme, de certains effets indésirables… », voilà donc l’incertitude qui a sonné le tocsin pour l’application du principe de précaution.
RépondreSupprimerLe Conseil d’État est fort disert sur le sujet, énumérant sans prise de recul ni esprit critique les arguments des requérants.
Par exemple, ceux-ci n’ont pas hésité à évoquer les risques « de pollution des eaux et de l’environnement […] et d’accumulation de molécules cancérigènes ou de perturbateurs endocriniens dans des plantes cultivées destinées à l’alimentation humaine ou animale »… toutes choses qui, si elles étaient crédibles, auraient dû se produire depuis longtemps suite à des traitements herbicides sur céréales, par exemple ; et se produiraient également avec des herbicides non associés au VRTH.
Le Conseil d’État ne s’est pas appuyé spécifiquement sur ces éléments de gesticulation dans son arrêt (mais il avait été plus « enthousiaste » dans sa décision du 3 octobre 2016, avec probablement un effet induit sur l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)). Ils ont toutefois manifestement contribué aux différentes décisions.
Voir une juridiction se prononcer et trancher sur des conclusions d’une partie au litige impliquant des questions scientifiques, sans recourir à des avis d’experts, pose cependant problème. Tout particulièrement lorsque la justice est instrumentalisée par l’activisme.
INTERDIRE OU RESTREINDRE LES VRTH ?
L’article 16.2 de la directive 2002/53/CE concernant le catalogue commun des variétés des espèces de plantes agricoles permet aux États membres de demander l’autorisation d’interdire, pour tout ou partie de leur territoire, l’utilisation d’une variété ou de prescrire des conditions appropriées de culture de la variété, notamment « s’il a des raisons valables […] de considérer que la variété présente un risque pour la santé humaine ou l’environnement. »
L’interdiction de l’utilisation des VRTH n’est pas envisagée à ce point de l’arrêt mais pourrait résulter des décisions prises par les autorités en application d’un article précédent de l’arrêt. En revanche, il est intimé au gouvernement d’activer la procédure dans un délai de six mois « pour être autorisé à prescrire des conditions de culture appropriées pour les VRTH issues de la mutagénèse utilisées en France. »
Quelles seront les « conditions de culture appropriées » – au-delà de la charte des bonnes pratiques ? Est-il raisonnable de penser qu’elles pourront être définies en l’espace de six mois ? Est-il même raisonnable de considérer que les VRTH « présente[nt] un risque pour la santé humaine ou l’environnement » ? L’apparition d’une mauvaise herbe devenue résistante à un herbicide – supposément à cause de l’utilisation d’une VRTH – est-elle un risque pour l’environnement ?
Il y a plus : les « VTH » – les variétés tolérantes à un herbicide ou une classe d’herbicides ayant acquis leur tolérance par le fait d’une mutation naturelle, spontanée, seraient exclues de ce dispositif d’encadrement si l’arrêt est appliqué à la lettre !
En résumé, était-ce bien opportun au vu des nombreuses incertitudes ? En tout cas, le trouble obsessionnel compulsif de la réglementation a encore frappé.
ET SI QUELQU’UN TITILLAIT LES AUTORITÉS SUR LE BIO ?
RépondreSupprimerLe Conseil d’État n’a pas eu à recourir au premier point de l’arrêt de la CJUE selon lequel le droit communautaire « doit être interprété en ce sens que les organismes obtenus au moyen de techniques/méthodes de mutagenèse constituent des organismes génétiquement modifiés au sens de cette disposition. »
Nous avions montré dans « L’agriculture biologique doit remonter le temps de… 70 ans ! » que la définition des OGM produite par la CJUE s’applique aussi aux textes régissant l’agriculture biologique. Les thuriféraires de ce mode de production claironnent par ailleurs qu’il exclut les OGM. Jusqu’à présent, faute d’être suffisamment interpellé, le biobusiness a pu simultanément clouer les « OGM cachés » au pilori et alimenter ses profits avec eux.
Biocoop a même réussi l’exploit de vendre des « chips des faucheurs » contenant de l’huile de tournesol oléique en soutien de la délinquance des « faucheurs volontaires ». Le caractère « riche en acide oléique » est issu d’une mutation induite… l’huile doit donc être marquée du sceau de l’infamie, « OGM ».
Il serait utile, pour faire cesser le dénigrement de l’agriculture qui nous nourrit et le travail de sape mené contre elle (et des institutions comme l’ANSES, cible d’attaques innommables) qu’une institution ou un acteur de la vie économique fasse appliquer cette définition manifestement excessive des OGM dans le secteur de l’agriculture biologique.
Le Conseil d’État a demandé que l’on identifie au sein du catalogue commun les variétés « qui y auraient été inscrites sans que soit conduite l’évaluation à laquelle elles auraient dû être soumises compte tenu de la technique ayant permis de les obtenir ».
Les autorités pourraient en profiter pour inscrire la mention « non utilisable en agriculture biologique » à chaque fois que l’on se trouve en présence d’une variété issue, directement ou indirectement, d’une mutation.
Cela mettrait bien des champs bio en jachère et viderait bien des rayons des magasins spécialisés. Gageons que cela accélérerait considérablement les travaux sur la nécessaire révision et actualisation de la directive « OGM »… et ferait venir le monde politique, économique et activiste anti-OGM à de meilleures dispositions.
Ce qu’il faut, c’est une législation réglementant les variétés et leurs produits sur la base, non pas de leur mode d’obtention, mais de leurs (nouvelles) caractéristiques et d’une évaluation a priori de leurs risques raisonnable.
C’est une législation urgente, faute de quoi après l’industrie, nous allons sacrifier notre agriculture et notre production alimentaire.
https://www.contrepoints.org/2020/02/13/364167-ogm-le-marteau-pilon-du-conseil-detat-sabat-sur-linnovation-ii
L'idiotie de l'ignorance de ce qu'est un 'OGM perdure !
SupprimerSi c'est le vent, la pluie ou les abeilles qui modifient n'importe quoi, n'importe où n'importe comment ce n'est pas un organisme génétiquement modifié ! Hahaha ! tandis que si c'est modifier en laboratoire c'est OGM ! Hahahaha !
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html
Notons que ces organismes qui donnent leur avis sont parfaitement incompétents en la matière puisqu'ils ne regroupent AUCUN scientifique ni AUCUN agriculteur !!!
Il ne s'agit que d'un lobbying de marché et non de qualité.
"Ce n'est pas de la démocratie" - Un manifestant prend d'assaut le Bloomberg Rally
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 02/12/2020 - 18:45
Quelques jours à peine après que la coprésidente de la campagne de Bernie Sanders, Nina Turner, a critiqué le candidat à l'élection présidentielle du Parti démocrate, Mike Bloomberg, en tant qu '«oligarque», au cours d'un furieux segment MSNBC, il semble qu'un membre du public en ait assez de la juxtaposition d'un milliardaire qui souffle cent de millions de dollars pour devenir président avec la victoire hier soir d'un socialiste anti-richesse avoué.
Lors d'un rassemblement à Chattanooga, dans le Tennessee, mercredi pour l'ancienne maire de New York, une femme d'âge mûr furieuse, accrochée fermement à son sac à main, a pris d'assaut la scène et a excalimé:
"Bloomberg essaie d'acheter cette élection ... Ce n'est pas de la démocratie ! C'est de la ploutocratie !"
Vous pouvez voir son point lorsque vous considérez le montant énorme et démesuré des dépenses publicitaires que Bloomberg a envahi les marchés du pays ...
Comme cinquante-huit détails de com, cela représente près de 300 millions de dollars en dépenses publicitaires pour la campagne Bloomberg.
Mais c'est une goutte dans le seau étant donné que Bloomberg vaut plus de 60 milliards de dollars et est l'une des personnes les plus riches du monde, selon Forbes.
https://www.zerohedge.com/political/not-democracy-protester-storms-stage-bloomberg-rally
(...) Ce n'est pas de la démocratie ! C'est de la ploutocratie !" (...)
SupprimerVous avez bien raison madame ! Et c'est cette ploutocratie qui a formé les 'États-Unis' d'Amérique et les a dirigé depuis toujours.
Pour la Démocratie, voir la Suisse.
La théorie incohérente de l'évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée
RépondreSupprimerMandatory Intellectomy
Sott.net
jeu., 16 jan. 2020 11:53 UTC
Selon mon expérience, la plupart des gens enclins à croire en l'évolution darwinienne en savent aussi peu sur le réel contenu de la théorie que sur son fonctionnement supposé. Pour eux, il n'y a pas lieu de douter de ses préceptes, mais peu ont des réponses lorsqu'il s'agit d'aborder les détails. Et s'ils en ont, elles s'avéreront probablement erronées.
La théorie de l'évolution par sélection naturelle peut être vue comme un folklore luxuriant, truffé de mythes indécrottables dont l'obstination à vivre n'a d'égal que le nombre de fois où vous prouvez qu'ils sont faux. Notre système éducatif très imparfait favorise le dogme établi aux dépens de l'examen sérieux d'une science censée le soutenir, et remettre ce dogme en cause mène souvent à une franche agressivité.
L'école nous enseigne la version standard de EvolutionIsTrue™ [La théorie de l'évolution est vraie - NdT], catéchisée en termes très clairs comme étant « avérée » — même si aucune preuve concrète ne peut nous être présentée. Et si comme la plupart des gens nous n'y pensons plus vraiment une fois sortis de l'école, il est dès lors peu probable de la remettre en cause un jour. L'idée complètement fausse que l'on se fait de l'évolution ne cesse de se renforcer avec les documentaires sur la nature qui régurgitent les mêmes références à l'évolution, tout aussi fallacieuses que celles de nos professeurs.
On pourrait penser en savoir beaucoup plus sur l'évolution après être allé à l'université, mais ce savoir est en réalité à la mesure — à savoir peu — de ce que l'université veut bien enseigner. Écouter quelqu'un ayant effectué des recherches sur le sujet et qui évoque des concepts qui diffèrent de la version standard porte le plus souvent à rire, sans même imaginer qu'il pourrait y avoir anguille sous roche.
Toutefois, est-il possible de déterminer l'ancrage dans la réalité de la version standard ? Et quel est le degré de similarité entre la version populaire que tout le monde « connaît », et celle utilisée par les scientifiques dans leurs laboratoires ? Examinons quelques exemples qui illustrent l'antagonisme entre la réalité et ce qui nous est présenté, et son influence sur notre esprit d'analyse et notre mentalité.
L'usage abusif du mot « évoluer »
La croyance religieuse en l'évolution a tellement conditionné les darwinistes que leur quasi incapacité à dire « cet organisme possède ceci ou cela » n'a d'égal que leur frénésie à dire « cet organisme a évolué en ceci ou cela », quand bien même nulle preuve d'une telle évolution à un moment quelconque puisse être fournie. Chaque fois que vous lisez ce type d'affirmations, vous êtes indûment amenés à penser que cette évolution s'est réellement produite et que les preuves doivent exister puisque le texte ne vous donne aucune raison de penser autrement. C'est plutôt problématique.
Exception faite des rares cas relatifs à la seule micro-évolution, il s'agit pourtant d'une simple supposition. C'est comme si les créationnistes affirmaient que « dans cet organisme, Dieu a créé ceci ou cela » — ce qui, bien sûr, rendrait tous les évolutionnistes furieux. Faire passer une hypothèse pour un fait se révèle extrêmement peu scientifique et toxique pour l'esprit. C'est une imposture. La perception donnée par de telles allégations dans la plupart des textes modernes sur l'histoire des organismes vivants fourni à l'évolution un cachet d'authenticité auquel la plupart des gens adhèrent à tort. Sans jamais en vérifier les faits, ils acceptent ces déclarations parce qu'elles font autorité.
Si nous prêtons attention aux preuves qui sont données pour appuyer la théorie que présente un livre qui fait l'éloge de l'évolution, nous constatons en général qu'il y en a peu, voire pas du tout. Il est constitué de simples affirmations du type « le cou des girafes a évolué pour devenir plus long », suivis d'explications sur l'utilité d'une telle évolution. Nulle indication sur la façon dont le cou a évolué et encore moins de preuve que c'est le cas. Pour ce qu'on en sait, les girafes ont un long cou depuis que les girafes existent. Bien sûr, nous connaissons des espèces dotées d'un cou plus court qui ressemblent aux girafes, mais la seule chose que cela prouve c'est qu'il existe des espèces dotées d'un cou plus court qui ressemblent aux girafes, ce qui n'explique en rien le lien entre ces espèces. L'affirmation selon laquelle ce long cou a « évolué » se fonde sur la seule croyance préformée qu'il en est ainsi, et quand bien même la réalité ou même la science en sont à des années-lumières, c'est ce que l'on trouve dans 99 pour cent des textes sur l'évolution.
RépondreSupprimerLe mot « évoluer » devrait être dans la plupart des cas soit remplacé par « s'adapter » — si toutefois des signes d'évolution dans le temps peuvent être observés — soit tout bonnement abandonné. On nous dit par exemple que « les virus évoluent rapidement ». Mais en quoi ont-ils vraiment « évolué » ? Y a-t-il de nouveaux gènes ? Non. De nouveaux organes ? Non. Il n'y a que des contournements mineurs face à des contraintes environnementales, principalement caractérisés par la suppression de gènes et une diminution de la taille du génome qui sera moins adaptable à long terme. Il serait donc bien plus exact de dire que les virus s'adaptent rapidement ou, mieux encore, que les virus mutent rapidement. Toutefois, quelles que soient les vitesse et quantité de mutation d'un virus, encore faut-il qu'il mute en quelque chose qui n'est pas un virus — et le mot « évoluer » prendrait dans ce cas tout son sens.
Pour mettre les choses en perspective, disons que vous avez une voiture depuis dix ans. Elle est aujourd'hui quelque peu différente de ce qu'elle était au début : quelques rayures sont apparues, différentes petites choses sont cassées ou endommagées, certains équipements ne fonctionnent plus aussi bien qu'avant et rien n'est aussi net que lorsque vous l'avez acquise. D'un autre côté, le siège peut présenter un plus grand confort après avoir épousé les formes de votre corps pendant dix ans, et vous pourriez même apprécier quelques bizarreries apparues durant la décennie. Si l'on applique le langage darwinien à votre voiture, elle a « évolué ». Est-ce bien rationnel ? Votre voiture s'est-elle améliorée depuis que vous l'avez achetée ? Présente-t-elle quelque chose de nouveau et d'utile que vous n'avez pas vous-même ajoutée ? Peut-elle accomplir plus de choses qu'à ses débuts ? En fait, il est plus probable qu'elle ait perdu des fonctionnalités.
Si nous considérons le terme « évolution » comme le reflet d'un changement survenu au fil du temps, alors son usage est évidemment correct — pourtant, la portée informative de telles déclarations est proche de zéro puisque la seule chose que l'on peut en déduire c'est que les « choses changent ». Dans le contexte de la théorie de Darwin, le mot implique toutefois que des espèces ont « évolué » à partir d'autres espèces. Rien ne permet de prouver que c'est le cas. Si vous pensez qu'il existe des preuves, merci de nous les présenter. Je persiste à mettre les gens au défi de le faire, et quand bien même nombreux sont ceux qui ont contesté mes conclusions, nous attendons tous ne serait-ce qu'une seule preuve attestant de l'évolution d'une espèce depuis une autre.
L'expérience de Lenski avec E. Coli est souvent citée comme preuve d'évolution. Laissez-moi donc vous montrer dans un simple diagramme ce que cette expérience a produit :
RépondreSupprimerE. Coli ---> Évolution (nous dit-on) ---> E. Coli
Stupéfiant, n'est-ce pas ? Et chaque « preuve d'évolution » est présentée de la manière manière. Pas un seul cas qui aboutit à un élément qui n'était pas là au départ. « E. Coli » a évolué en « E. Coli s'est adapté à un environnement différent » en perdant des parties de son génome. Et ce, après quelques 60 000 générations.
Quand on a demandé à des étudiants et professeurs d'université s'ils croyaient en l'évolution, ils ont tous répondu par l'affirmative, mais quand on les a pressés de donner un seul exemple d'une espèce évoluant vers une autre, personne n'a pu avancer quoi que ce soit.
Il est encore plus stupide de dire que les organismes ont « évolué » vers un certain type de comportement. Pourquoi ne pas simplement dire qu'ils ont appris quelque chose ? Devrions-nous dire que les humains ont évolué vers quelque chose de différent par le simple fait de téléphoner, de jouer aux échecs ou de regarder des peintures dans des galeries d'art ? C'est pourtant le concept régulièrement formulé lorsqu'il est question des comportements animaux, quels qu'ils soient. C'est comme si certaines personnes avaient du mal à construire une phrase traitant de biologie sans y inclure le mot « évoluer ». Malheureusement, cet usage linguistique incorrect conduit à penser de façon inexacte, à déformer la perspective et à conclure à tort. La vidéo du lien présent dans le paragraphe précédent montre à quel point les gens sont convaincus que l'évolution est une réalité tout en étant incapables de justifier cette croyance de manière substantielle. D'où vient cette conviction ? Principalement de la répétition ad nauseam de fausses affirmations.
En enfer avec dieu
Bien sûr, si vous n'êtes pas darwiniste/évolutionniste, vous devez être croyant ; c'est l'un des plus grands préjugés des tenants de l'évolution. Aux États-Unis — parce que les choses y sont toujours un peu plus simplistes que partout ailleurs — le fait d'être croyant implique automatiquement que vous êtes un créationniste. Je n'ai jamais fourni à qui que ce soit la moindre indication permettant de penser que je suis croyant, et je n'ai jamais rien écrit dans ce sens dans mes articles ; pourtant, il y a toujours un crétin qui débarque et prétend que je présente un point de vue religieux ou apparenté. Il est probablement impossible d'expliquer quoi que ce soit aux personnes qui font preuve d'un tel degré d'étroitesse d'esprit et/ou d'illusion, mais je vais quand même essayer.
Non seulement je ne suis pas croyant, mais j'ai toujours eu une aversion pour la religion. J'ai même pendant longtemps carrément détesté le christianisme — auquel je suis toutefois plus tolérant aujourd'hui, réservant ma haine exclusivement à Google. Personnellement, je pense que la religion est stupide et que les gens devraient un jour ou l'autre passer à autre chose. Je fais toutefois la différence entre la religion et la spiritualité, que l'on pourrait décrire — à défaut d'un meilleur mot — comme à peu près tout ce qui n'est pas du matérialisme. La spiritualité correspond plus ou moins à la vision selon laquelle il y a plus que la matière, et qui considère la Conscience comme une partie qui lui est distincte et dont elle ne dépend pas. La religion, par contre, consiste à transformer la spiritualité en foutaises dogmatiques comportant toutes sortes de stupides inventions que les gens ont le commandement de croire. Le matérialisme est une sorte d'extrême opposé dont la stupidité n'a rien à envier à la religion. À mon avis, les croyants créationnistes et les darwinistes matérialistes participent d'un même délire absolu et s'accrochent à un dogme que notre science et notre bon sens auraient dû envoyer aux oubliettes il y a belle lurette. Ces deux groupes constituent les deux plus grands obstacles au progrès sur l'histoire et l'origine de la vie, et nos connaissances dans ce domaine seraient bien plus avancées si nous les avions catapultés dans l'espace il y a des décennies.
RépondreSupprimerPostuler que ne pas être darwiniste revient à être croyant équivaut tout aussi bêtement à dire que ne pas être noir revient à être blanc, comme si les autres couleurs n'existaient pas. Les preuves scientifiques indiquent clairement l'impossibilité pour une espèce d'évoluer vers une autre, du moins pas par le biais de mutations aléatoires (une idée absurde si on y réfléchit quelques secondes), et rien ne prouve non plus que dieu y soit pour quelque chose. Si vous trouvez une montre dans la forêt, pour reprendre l'analogie de l'horloger, pourquoi diable vos seules options quant à sa provenance seraient soit une évolution issue des sources naturels de la forêt, soit l'œuvre de dieu ? À moins d'être stupide, comme Richard Dawkins, on peut avancer que la montre a été conçue par un esprit pensant, mais pourquoi en conclure sur le champ qu'il s'agit de dieu ? Bien sûr, nul ne s'en remet à la foi pour une montre, mais beaucoup le font pourtant lorsqu'il s'agit d'organismes vivants. Je suppose que certaines personnes sont tellement limitées qu'elles ne peuvent concevoir aucune autre forme d'intelligence que celles d'origine humaine ou divine.
Surprise, surprise, ce ne sont pas les croyants qui concluent plus souvent que si je ne crois pas à l'évolution alors je dois penser que dieu a créé les êtres vivants, ce sont les défenseurs du darwinisme. Je suppose que c'est leur façon de tourner le dos aux éléments factuels comme aux preuves. Le fait de vous cataloguer comme croyant — donc « loufoque » dans leur esprit — leur permet de discréditer vos propos. Toute excuse est bonne pour vous ignorer, car s'ils étaient confrontés à l'examen des preuves tangibles, l'absurdité de leurs propres idées qu'ils érigent en foi aveugle serait flagrante.
Les gens assimilent étrangement le dessein intelligent à dieu en dépit du fait que la grande majorité des choses — non vivantes — que nous connaissons ont été conçues à dessein par l'intelligence humaine — voire dans certains cas rares par des animaux. L'intelligence et le dessein peuvent clairement être attribués à une intelligence qui n'est pas dieu. Bien sûr, la vie sur Terre n'a pas pu être conçue par des Terriens, mais d'autres êtres intelligents — non divins — n'auraient-ils pas pu introduire des organismes vivants sur Terre ? Ne peut-il exister des êtres intelligents au-delà de la Terre — quelque part dans l'Univers — sous prétexte que nous ne les avons pas vus ? Les darwinistes croient mordicus que la vie peut surgir de la matière morte et nous n'avons pourtant jamais pu le voir non plus ! (Pour eux, jésus ressuscitant les morts est une idée ridicule, mais la matière morte qui devient vivante toute seule par un coup du sort, c'est cool. Et ils s'estiment plus intelligents.) Qu'est-ce qui cloche alors ? Pourquoi supposer qu'une motivation religieuse est à l'origine de tout effort visant à démanteler le conte de fées darwinien ?
RépondreSupprimerQu'il y ait un dieu ou pas est sujet à débat, mais je ne crois certainement pas en un dieu qui écoute les prières, qui installe des créatures vivantes sur les planètes le samedi et qui se joue des humains de façon mesquine, comme l'abject yahvé. Qu'un tel dieu existe n'est pas prouvé, et le concept même est absurde. De toute façon, tout ce qui est conçu ou créé doit venir de la Conscience, pas de la matière. Notre expérience le confirme. Alors, d'où vient cette Conscience ? C'est une question intéressante, mais y répondre nous est probablement impossible. Sous une forme ou une autre et pour ce que nous en savons, la Conscience a toujours existé. Après tout, les matérialistes considèrent la matière comme inhérente à l'Univers depuis son origine, alors pourquoi pas la Conscience ? Si encore ils avaient une explication raisonnable sur l'origine de la matière... C'est quoi leur théorie, déjà ? D'abord, il n'y avait rien, pas même le temps. Puis, soudainement — notez que « puis » et « soudainement » requièrent du temps — un truc a explosé, et voilà qu'apparaît subito toute la matière qui existe encore aujourd'hui — bien qu'aucun truc ne prévalait et qu'une explosion nécessite un déclencheur — quand rien n'existait — et du temps — qui n'existait pas. Ouah ! Tour de magie ? Cette notion est aussi niaise que celle d'une émergence fortuite de la vie à partir de la matière morte. Rien de tout cela n'est rationnel. Et les gens enclins à croire ces balivernes me disent qu'aucun être conscient n'aurait pu introduire des cellules vivantes sur Terre parce que... parce que quoi, exactement ? De grâce.
La survie du plus apte n'existe pas
Une variante plus appropriée de ce terme serait « l'élimination des moins aptes ». Les plus aptes survivent en général — hors accidents, meurtres et autres — mais les moins aptes aussi, et même la plupart de ceux qui ne le sont que moyennement. Selon l'espèce, même les plus inaptes survivent, ce qui est manifeste dans le cas des humains. La sélection naturelle peut éliminer les individus totalement inaptes, mais elle ne peut pas vraiment séparer les plus aptes de ceux qui ne le sont que moyennement, sauf peut-être chez quelques espèces où la concurrence est rude. Néanmoins, la sélection naturelle peut difficilement être considérée comme le mécanisme responsable de toute l'évolution à partir du moment où elle ne fonctionne que chez quelques espèces.
Les différences de l'illustration ci-dessus actionnent-elles la sélection naturelle ? Absolument pas. Les variétés survivent et se reproduisent toutes. Pourtant, nous sommes censés croire qu'une modification d'un nucléotide est le moteur de l'évolution, car cette seule mutation améliore considérablement le taux de survie. Si l'une de ces femmes avait des cornes, des ailes ou une queue, ses chances de survie ne changeraient toujours pas de manière significative, et cela nécessiterait des centaines, voire des milliers de mutations. Étant donné que de grandes variations de toutes natures persistent dans les espèces, l'idée que de minuscules différences puissent être le moteur de l'évolution n'a aucun sens. Les gens gros survivent. Les gens paresseux survivent. Les gens stupides survivent. La survie du plus apte comme moteur de l'évolution est une fiction.
RépondreSupprimerEt si je vous demandais laquelle de ces quatre femmes est susceptible de mettre au monde le plus d'enfants, vous prendriez conscience que non seulement vous n'avez aucun moyen de le savoir, mais l'évidence selon laquelle mettre des enfants au monde n'a même pas de rapport avec le « fitness darwinien », [en tant que valeur sélective ou adaptative, ou succès reproducteur - NdT] vous sauterait aux yeux. La femme décide le plus souvent du nombre d'enfants qu'elle veut avoir. Et contrairement à la prétendue norme du darwinisme, pas une seule d'entre elles n'aura autant d'enfants qu'elle peut en concevoir.
Et n'oublions pas que pour parler de la « survie du plus apte », il faut ignorer ce que le darwinisme considère comme le « fitness darwinien », puisque cette valeur est fonction du nombre de descendants engendrés. Selon les évolutionnistes, les plus aptes survivent, et les plus aptes sont ceux qui survivent. Donc en gros, ils disent que ceux qui survivent sont ceux qui survivent. Et ce n'est pas l'unique pléonasme de la « science » de l'évolution. Alors oui, la théorie de l'évolution ne dépasse pas le niveau intellectuel d'un enfant de quatre ans — y compris les crises de colère quand les autres ne sont pas d'accord.
La sélection naturelle ne peut rien créer
Les évolutionnistes ont élevé la sélection naturelle au rang de divinité. Ils acceptent parfois — mais pas toujours — de considérer les mutations comme non seulement peu susceptibles de créer quoique ce soit — puisqu'elles sont aléatoires — mais de plus dotées d'une franche tendance à la destruction, reléguant ainsi les pouvoirs créateurs à la sélection naturelle. Mais — surprise ! — il s'agit d'un sophisme résultant du besoin désespéré d'invoquer des pouvoirs créateurs issus de quelque part — ou plutôt, de nulle part.
Puisque la sélection naturelle ne peut agir que sur le résultat des mutations, il est peu probable de construire quoique ce soit avec une matière première de piètre qualité. Si les entrées d'un système sont mauvaises, les sorties le sont forcément aussi [GIGO - NdT]. Quand l'apport consiste en un parasitage aléatoire, le résultat ne peut pas être une œuvre d'art. Pour reprendre l'exemple du cube magique dans l'illustration présentée plus haut, les mutations génèrent le brouillage, la sélection naturelle préserve les « bons brouillages » — tant est qu'une telle chose existe — et la proximité d'un état de résolution est corrélée à de meilleures chances de survie. Les évolutionnistes sont convaincus que les mutations aléatoires parviennent à résoudre le casse-tête de façon graduelle et que la sélection préserve de façon tout aussi graduelle chacune des meilleures étapes. En réalité, jamais les mutations aléatoires ne le résoudront et la sélection naturelle peut se contenter d'observer impuissante l'inertie de la chose. L'idée selon laquelle des protéines seraient créées accidentellement par des mutations aléatoires revient à vouloir résoudre par une rotation aléatoire le casse-tête de niveau très difficile d'un cube 13x13x13. Ce n'est possible que dans des romans fictionnels comme L'horloger aveugle.
RépondreSupprimerRésoudre un cube magique s'avère en fait un bon exemple de l'idée naïve de « sélection cumulative » — et laissons de côté le fait que ce terme soit totalement dénué de sens. Structure complexe dont l'état souhaité nécessite que de nombreuses pièces soient dans une configuration spécifique les unes par rapport aux autres, le cube requiert pour être résolu que certaines parties déjà solutionnées soient décomposées afin de résoudre d'autres parties — comme vous le dira toute personne capable de le faire. Les systèmes complexes fonctionnent ainsi. La complexité n'est pas constituée d'une accumulation aléatoire de petites étapes ; elle est le résultat d'une accumulation coordonnée d'étapes ; elle nécessite une planification.
Lorsque je résous la dernière phase d'un 3x3x3, je me retrouve généralement avec trois bords qui doivent être inversés comme dernière phase du processus — illustration ci-dessus. Selon l'algorithme et le comptage des rotations, 7 à 11 étapes rotatoires sont pour cela nécessaires. Arrivé au milieu de cet algorithme, environ la moitié du cube semble mélangée, même si j'avais déjà 51 des 54 petits carrés au bon endroit. Aucune solution étape par étape n'existe pour résoudre le cube en améliorant une case à la fois. Mais c'est la seule façon pour que la sélection naturelle puisse jouer un rôle dans un tel processus. Une fois que j'aurai lancé l'algorithme qui résoudra le cube, tout ce que verra la sélection naturelle n'est qu'un cube encore plus mélangé. La complexité est par définition plus qu'une simple accumulation de petites étapes à la fois. Là encore, elle nécessite une coordination et une planification. Et les créatures vivantes sont de loin les choses les plus complexes que nous connaissions.
Le processus de résolution du cube est similaire à l'évolution darwinienne. Chaque tour est une mutation, et l'ordre augmente dans le processus. Mais il est facile de noter que les mutations aléatoires — tours aléatoires — ne conduisent jamais à la résolution du cube — vous pouvez essayer —, et non seulement la sélection naturelle ne serait d'aucune aide, mais elle entraverait de plus la résolution du cube de façon active, parce que la progression exige de multiples étapes coordonnées. Et aucune preuve ne démontre que cela soit différent pour les organismes vivants. Il est irréaliste de penser que les mutations produisent parfois quelque chose de nouveau, d'étonnant et de complexe. Comme je l'ai écrit ailleurs, les probabilités de produire de nouveaux gènes par des mutations aléatoires sont pratiquement inexistantes. Et les probabilités qu'un gène fonctionnel soit amélioré par une modification sont également extrêmement faibles. Cela se produit généralement lorsque les conditions externes sont modifiées et que l'organisme doit s'y adapter. Ce qui signifie en outre que la fonction originelle sous son ancienne forme n'est plus optimale. La modification du gène en faveur d'un fonctionnement plus adapté aux nouvelles conditions devient donc plausible, puisqu'une marge de progression est désormais possible. Toutefois, les mutations sont très simples et peu nombreuses et rien de nouveau n'est créé au niveau génétique, et, sauf preuve du contraire, ces mutations ne surviennent que dans de très petits organismes — généralement unicellulaires.
RépondreSupprimerMême avec l'apparition concrète d'un petit avantage, la sélection naturelle dispose d'une très faible aptitude à « favoriser » cette nouvelle modification. La mutation ne peut être avantagée qu'en éliminant les non-mutants, mais les conditions externes doivent radicalement changer pour que cela se produise — comme un nouveau médicament qui éradique certaines bactéries. Sinon, pourquoi ayant jusqu'alors survécu l'organisme d'origine devrait-il soudainement disparaître ? Ce n'est pas parce qu'un organisme légèrement amélioré émerge que l'organisme d'origine disparaît. La sélection naturelle n'est pas une force agissante capable de faire avancer quoi que ce soit. Ce n'est pas une force du tout. Ce n'est qu'un énoncé posthume qui dit : « Cet organisme est mort avant de pouvoir se reproduire et n'a donc pas transmis ses gènes ».
Si la sélection s'effectuait sur les meilleures variantes en écartant les pires, le déclin de la diversité serait la norme. Tout devrait converger vers la variante la plus efficace. Mais ce n'est pas ce que nous observons. À l'inverse, nous observons de nombreuses variantes, et si certaines modifications sont « plus avantageuses », nous ne pouvons que constater la rémanence de celles qui le sont moins. La sélection naturelle ne fait donc pas vraiment de distinction, et le terme « maladie génétique » n'existerait pas si c'était le cas.
Si la taille et la force du spécimen le plus balèze d'un groupe de gorilles prévalaient, tous les individus deviendraient bientôt tous grands et forts. Et s'ils étaient globalement considérés comme des atouts, la taille et la force des nouvelles générations devraient — selon les principes de l'évolution — continuer de croître. Pourquoi y aurait-il une limite ? C'est pourtant le cas, puisque non seulement aucun nouveau gène n'est produit, mais et en dépit de leurs avantages, les atouts atteignent rapidement un seuil infranchissable.
Comme je l'ai mentionné dans l'article précédent, les éleveurs de bétail connaissent bien ces limites et on y observe en fait un phénomène décrit comme le « retour à la moyenne ». Non seulement l'amélioration d'un atout particulier est limité après une certaine période, mais il a tendance à revenir à des valeurs moyennes une fois que la nature a repris ses droits. Ce processus va si loin qu'un croisement de mutants aveugles finit par produire des individus dotés du sens de la vue, alors que ce dernier aurait dû être éliminé — et cet aspect déconcerte et embarrasse tellement les darwinistes que vous ne les entendrez probablement pas l'évoquer. Par conséquent, quand bien même l'effort humain tente de faire « avancer » l'évolution, la Nature a tendance à ramener les choses à leur conception initiale, contrairement à la croyance évolutionniste.
RépondreSupprimerLa sélection naturelle ne peut rien créer. Elle ne peut même pas laisser une caractéristique franchir un certain seuil qui d'une certaine manière semble inhérent à l'organisme. Son pouvoir se limite à « éliminer les faibles », et encore, ce processus ne fonctionne même pas chez de nombreuses espèces. A minima, la sélection naturelle tend plutôt à entraver le changement qu'à le favoriser.
« Si c'est possible a minima et que l'on dispose d'assez de temps, alors tout est possible »
Si l'on peut créditer la théorie de l'évolution d'une qualité, c'est sa persistance à s'accrocher à des idées irrationnelles qui seraient illico rejetées dans tout autre domaine. Les darwinistes confondent sans cesse ce que font les mutations et l'idée qu'ils ont de ce que les mutations peuvent faire — mais qu'elles ne peuvent pas. L'incapacité de la plupart des évolutionnistes à comprendre la différence entre micro-évolution et macro-évolution est ahurissante. Tout comme l'idée qu'avec suffisamment de temps, on peut extrapoler à l'infini.
Ce que peut devenir un organisme par le biais des mutations est sérieusement limité. Un cheval peut « évoluer » en allongeant un peu ses jambes, mais jamais de dix mètres de long, même en dépit d'une éventuelle utilité. Comme je l'ai dit, les choses ont tendance à revenir naturellement à une taille inhérente à l'espèce. Et même si un cheval pouvait muter pour être plus grand ou plus petit, avoir des jambes plus longues, des sabots plus durs, une crinière plus longue ou des dents plus grosses, il ne lui poussera jamais des ailes. Le cheval ne dispose tout simplement pas du matériel génétique requis, et il est impossible de créer du matériel génétique accidentellement.
Le manque de réalisme des concepts avancés par les évolutionnistes est saisissant. Nous savons tous qu'on peut construire un château de sable en jouant sur la plage. Mais nous savons tous aussi qu'on ne pourra pas y construire un chêne de dix mètres de haut, ni reproduire la complexité de ses branches et de son feuillage. Les lois de la physique et les propriétés du sable nous en empêchent. Si nous pouvons tous comprendre les limites de création du sable, pourquoi certaines personnes ne peuvent-elles pas le faire pour l'évolution, et pourquoi s'obstinent-elles à dire que tout peut évoluer à partir de rien, alors qu'elles sont incapables d'expliquer comment ?
Les évolutionnistes s'imaginent que les chevaux pourraient devenir ailés. Après tout, ils croient aussi que certains dinosaures seraient devenus des oiseaux sous l'impulsion évolutive. Mais les chevaux ne sont pas faits de pâte à modeler. Ce n'est pas parce qu'un Richard Dawkins prétend qu'ils le peuvent, que les chevaux vont déployer des ailes chimériques. L'idée selon laquelle des ailes peuvent surgir d'un simple modelage progressif de la peau du dos est complètement farfelue. Les ailes requièrent toute une panoplie de tissus variés qui exigent des gènes très spécifiques. Et puis les mutations se produisent au niveau des nucléotides, pas en modifiant la forme de la structure extérieure. Il est temps que les évolutionnistes cessent d'ignorer le mécanisme de la biologie.
RépondreSupprimerL'autre problème posé par l'argument « avec assez de temps » est le manque de temps tout court, puisque tout le temps du monde ne suffirait pas à créer une seule protéine par hasard. Il est temps que les évolutionnistes apprennent à comprendre les chiffres.
Extrapoler la macro-évolution à partir de la micro-évolution revient à dire qu'avec assez de temps, vous pourrez manger une planète entière parce que vous pouvez manger une pomme ; c'est impossible pour un million de raisons. Le possible a des limites et les vœux pieux ne feront pas de miracle. Un tel défaut de raisonnement constitue pourtant la marque de fabrique du darwinisme.
« Consensus scientifique », mon œil !
Si une personne tente de vous convaincre qu'une théorie scientifique est avérée parce qu'il existe un « consensus scientifique » ou que « tous les hommes de science en conviennent », vous pouvez être sûr que cette personne est aux abois. L'usage de cet argument intervient lorsque la recherche de preuves a échoué — par manque de preuves convaincantes — ou qu'il est impossible de les fournir — parce qu'elles n'existent pas. En dernier recours, on utilise donc l'argument du « consensus scientifique ». Il ne s'agit pourtant pas d'un argument mais juste d'une référence à l'autorité. C'est un peu comme dire : « Si tu n'es pas d'accord avec moi, je vais appeler mon père, il t'en collera une, et tu verras ! ». C'est un comportement enfantin qui consiste à se cacher derrière l'autorité, réelle ou imaginaire, et à éviter le vrai problème.
Tout au long de l'histoire, des consensus scientifiques se sont formés autour de nombreuses affirmations qui ont par la suite été réfutées, ce qui donne peu de valeur au-dit consensus. Non seulement le « consensus scientifique » sur le darwinisme n'est pas un argument utile, mais il n'existe même pas. Il suffit de consulter le site disentfromdarwin.org [Dissidence scientifique sur le darwinisme - NdT] pour s'en rendre compte. De nombreux scientifiques, en particulier des biologistes, observent toutes sortes de problèmes inhérents au darwinisme et à l'évolution. Prétendre qu'un consensus sur une théorie existe entre les scientifiques est particulièrement pathétique surtout si mille d'entre eux sont en désaccord avec. Une telle prétention témoigne d'une nette déconnexion avec la réalité. Et plus une théorie doit être présentée au public de manière agressive et trompeuse, moins ses fondements sont solides. Invoquer le « consensus scientifique » est une tentative désespérée visant à nous laver le cerveau.
« L'évolution est un fait »
Est-ce le cas ? Sur quelle base ? Celle de l'autorité religieuse de Darwin ?
Rappelons les faits :
Les informations requises pour l'évolution sont très spécifiques. Les mutations sont aléatoires. L'aléatoire ne produit pas de spécificité.
RépondreSupprimerLes mutations ont pour la plupart peu ou pas d'impact sur la survie mais dégradent le code génétique.
La sélection naturelle est impuissante à éliminer les non-mutants dans la majorité des cas.
La complexité ne peut pas résulter de mutations ponctuelles — même non aléatoires — ni de la sélection.
La création de nouvelles protéines de façon aléatoire est pratiquement impossible. L'évolution en exige des millions.
Les étapes infiniment petites sont impossibles en raison de la nécessité de nouveaux gènes, c'est-à-dire de grandes étapes.
Les nouveaux gènes nécessitent des régions de contrôle spécifiques, ce qui exige une coordination.
Les mutations dommageables l'emportent sur les mutations bénéfiques dans une proportion de mille contre un.
Les archives fossiles ne soutiennent pas du tout le modèle darwiniste.
Les vertèbres se forment chez les poissons depuis différents composants embryonnaires que ceux des mammifères, réfutant ainsi une ascendance commune — parmi de nombreux autres exemples.
Les observations et les expériences n'ont révélé que des gènes brisés et une adaptation très rudimentaire.
Les mutations induites par les radiations n'entraînent aucune amélioration, seulement des dommages.
La similarité de la structure n'est pas une preuve d'évolution. BMW et VW n'ont pas non plus muté de manière aléatoire à partir d'un ancêtre commun.
L'idée qu'avec le temps, tout est possible est une erreur.
Il n'y a aucune preuve qu'un type d'animal/plante ait jamais évolué en un autre.
Comment l'évolution peut-elle être un « fait » si tant d'éléments révèlent sa haute improbabilité, voire sa totale impossibilité ? Les faits ne sont pas le fruit de revendications dogmatiques. Les faits exigent des preuves. Personne n'a jamais démontré de quelque façon que ce soit que la macro-évolution est possible, et encore moins qu'elle est vraie.
L'évolution a-t-elle une raison d'être, ou pas ?
La façon dont le darwinisme aborde la raison d'être de l'évolution constitue une de ses plus grandes bizarreries. Même si Richard Dawkins affirme dans ses livres que les gènes n'ont ni raison d'être, ni intention, ni but, le reste de ce qu'il écrit laisse de toute évidence supposer le contraire. Et rien dans ses livres n'a de sens si nous devons vraiment accepter que les gènes n'ont ni raison d'être, ni intention, ni but. Selon lui, les gènes manipulent les organismes pour leurs propres bénéfices, et les humains ou toute autre créature ne sont que des outils permettant à l'ADN de fabriquer plus d'ADN, etc. Mais la manipulation et l'utilisation d'outils nécessitent pourtant des intentions et des finalités, et il n'y a aucun moyen de sortir de ce paradoxe. Dawkins nous explique — sans jamais préciser sa véritable pensée — qu'il ne veut pas dire que les gènes sont littéralement égoïstes, tandis que tous ses écrits nous donne par ailleurs l'impression que les gènes sont vraiment égoïstes au sens habituel du terme.
Et bien sûr, il ne s'agit pas seulement de Dawkins ; c'était déjà le cas avec Darwin. L'une des idées-forces de l'évolution par sélection naturelle c'est que tout est accidentel et sans dessein, quand bien même toute explication darwinienne des faits biologiques trahit cette idée. C'est le constat fait par David Stove, dans son livre Darwinian Fairytales [Les contes de fées darwiniens - ouvrage non traduit en français - NdT]. En examinant la question sous tous les angles possibles, l'auteur — avec une méticulosité douloureuse — démontre les incohérences, les inconsistances et les contradictions qui caractérisent les idées fondamentales de Darwin, en soulignant le fait que nul n'a même essayé d'expliquer ces incongruités manifestes. Il observe également que si nombreux sont ceux qui se réfèrent aux « gènes égoïstes », aux « gènes manipulateurs » ou à une adaptation dans un but précis, puis affirment ou sous-entendent « Bon, nous ne le pensons pas vraiment au sens littéral », personne ne précise ce qu'ils entendent tous par là.
RépondreSupprimerCela pose un sérieux problème pour la théorie, parce qu'à y réfléchir un peu plus, on ne peut s'empêcher de se demander : « Mais alors, que veulent-ils vraiment dire ? ». Aucune réponse satisfaisante ne semble exister. Si les adaptations ont une finalité et si les gènes nous manipulent dans un dessein égoïste — le tout au sens intelligible des termes — alors les gènes sont apparemment des êtres invisibles tout-puissants étrangement semblables aux dieux, et le darwinisme est fondamentalement une religion qui attribue à ces êtres invisibles tout le sens de la vie. En revanche, si ce n'est pas le cas et que l'ADN n'est qu'une molécule inerte qui ne peut rien faire à personne, alors aucune explication darwinienne n'a de sens. Les darwinistes évoquent l'intelligence lorsqu'ils parlent d'adaptations ingénieuses, avant de le nier avec véhémence dans le même souffle. S'ils ne pensent pas ce qu'ils disent, que veulent-ils dire ? En fait, personne ne le sait.
Le résultat de tout ceci est assez tragique. Voici ce que nous observons dans l'« enseignement » de l'évolution dispensé au public :
on lui dit qu'aucun dessein quel qu'il soit n'existe ;
on lui donne d'abondantes explications qui fourmillent de desseins ;
on lui fait subir un lavage de cerveau l'inclinant à penser que les deux sont simultanément vrais sans qu'aucune contradiction n'existe.
Cet « enseignement » rend le public littéralement idiot. Toute personne capable d'assimiler l'évolution darwinienne sans ressentir de fortes dissonances cognitives souffre déjà d'une défaillance dans la structuration de sa pensée.
Quand bien même — et comme certains se plaisent souvent à le dire — les organismes ne sont animés que par la survie et la reproduction, cette impulsion indique bien un dessein, une finalité, un sens. Mais d'où vient-elle, puisque ce sont les mêmes qui insistent sur la stupidité des gènes auxquels les organismes eux-mêmes se soumettraient ? La quadrature du cercle se renforce, car comment peut-on être esclave de ce qui n'a ni intelligence, ni dessein, et relève de l'aléatoire ?
Si nous devons prendre au sérieux à la fois l'idée que les gènes sont vraiment des agents inconscients sans intelligence ni dessein, et le caractère complètement accidentel et sans but de toute adaptation, alors ni la lutte pour la vie, ni la manipulation par les gènes, ni l'égoïsme, ni la nécessité de survivre ou de se reproduire de quelque manière que ce soit ne peuvent exister. Pas plus qu'il ne peut exister de raison à la reproduction des gènes, et encore moins une nécessité impérieuse qu'ils le fassent. Bien que toute la littérature évolutionniste laisse entendre que c'est le cas, un gène ne tire aucun avantage à s'auto-répliquer. Ce sophisme est si répandu que la plupart l'acceptent sans réfléchir, même si c'est royalement absurde. Si la réplication était « bonne » ou « mauvaise » du point de vue du gène, ce dernier serait alors implicitement en mesure d'en reconnaître la valeur, ce dont il est incapable, et les darwiniens eux-mêmes en conviennent. Un gène n'a pas plus d'impératif à se reproduire que n'en a une calculatrice à vous donner le bon résultat quand vous tapez 6+6=. Dans les deux cas, ce sont juste des programmations qui, par définition, n'attachent pas et ne peuvent attacher une quelconque importance au résultat.
RépondreSupprimerMais si c'est le cas, alors toute la littérature de Richard Dawkins — et presque toute la littérature darwinienne — n'est qu'un ramassis d'inepties qui sont non seulement intrinsèquement stupides, mais sont surtout incohérentes avec l'affirmation darwinienne selon laquelle les gènes n'ont ni raison d'être, ni intention, ni but. Avec une fierté et un sentiment d'accomplissement considérables, les darwinistes ont exclu de l'équation la Conscience et l'intelligence sans jamais vraiment réaliser qu'ils ne disposaient dès lors plus d'aucun moyen d'expliquer la raison d'être des gènes. Il est pourtant clair qu'ils ont par ailleurs le sentiment d'observer une raison d'être à tout ce qui nous entoure. C'est ainsi que les darwinistes ont — pendant 160 ans — assumé deux croyances contradictoires et prétendu avoir élucidé tous les mystères de l'Univers. Les gènes sont égoïstes, sauf que dénués de raison d'être, ils ne le sont pas. Les gènes nous manipulent, sauf que dénué d'intelligence, ils en sont incapables. Les gènes sont uniquement préoccupés par leur auto-reproduction, sauf que dénué d'une capacité d'intention, ils ne s'auto-reproduisent pas. Les gènes luttent contre d'autres gènes ou allèles, sauf que dénué de toute Conscience, ils ne le font pas. Et ainsi de suite, ad absurdum.
Que nous révèle ces observations sur les personnes qui ont fait des études et ont accepté l'évolution par sélection naturelle comme factuelle, sans s'être préoccupées des contradictions omniprésentes ni même de les avoir remarquées ? Cela ne témoigne guère d'une grande aptitude au raisonnement. En réalité, la plupart d'entre eux n'y ont bien sûr pas vraiment réfléchi. Et ce ne serait pas bien grave s'ils ne tenaient pour vrai toutes ces absurdités en méprisant ceux qui n'y croient pas. Leur conviction est très disproportionnée en regard de leurs connaissances réelles. Les évolutionnistes constituent l'un des principaux groupes qui accusent les chrétiens de ne pas être capables de résoudre exactement ces problèmes. Quelle ironie quand la littérature évolutionniste est tourmentée par les mêmes écueils que la Bible — d'interminables contradictions, la croyance en des êtres invisibles qui nous manipulent tous, et une tonne d'absurdités illogiques.
Les propres prémisses du darwinisme — selon lesquels rien n'a d'objectif à atteindre — rendent impossible l'idée largement répandue qui considère la survie et la reproduction comme les « finalités » de la vie. En fait, si nous devions prendre les principes matérialistes darwiniens au pied de la lettre, nous ne trouverions presque rien du tout qui puisse être la « vie » en tant que telle. La vie darwinienne, c'est la fin de la vie. L'ADN n'est pas vivant. La Conscience n'est prétendument qu'un effet secondaire de certaines mutations aléatoires. Puisque nul Conscience intrinsèquement libre de poursuivre ses propres objectifs n'existe, aucune finalité, y compris la survie, ne peut exister. Selon le darwinisme, un grand nombre d'organismes vivants — voire la plupart — ne possèdent en fait aucune Conscience de quelque nature soit-elle, quand bien même on nous dit que leur finalité consiste à se reproduire. Mais alors, quelle partie de ces êtres poursuit cet objectif ? La contradiction imprègne tellement le darwinisme qu'être capable d'avaler toutes ces absurdités sans les vomir ou de les lire sans se retrouver avec un sérieux mal de tête est vraiment impressionnant.
RépondreSupprimerL'entière narration de l'évolution ne fonctionne que par la personnification des gènes, et pourtant on nous assure que les gènes ne possèdent ni Conscience ni aucune raison d'être. On dirait la religion d'un dieu mort. Le dieu est mort, mais il nous pousse malgré tout à agir selon ses désirs, et même s'il n'en a pas... il le fait quand même. Sans le vouloir. Mais il faut quand même lui obéir. Même s'il est mort. Parce que nous n'avons pas le choix. C'est bizarre mais c'est comme ça. Ben oui. C'est vrai. Nous ne faisons que servir Celui qui n'existe pas. Et nous ferions mieux de vite proliférer si nous ne voulons pas que son esprit qui n'existe pas se fâche contre nous. Je sais, faire partie de cette secte n'est pas facile, mais essayez de suivre, s'il vous plaît.
Les implications
Quelles sont les implications à tout cela ? Pensez-y... Toutes les créatures vivantes, y compris chacun d'entre nous et les autres êtres humains constituent une composante majeure de nos vies. Mais que savons-nous vraiment d'eux et de leurs origines ? Depuis l'enfance, on nous abreuve d'une imposture sophistiquée comprenant de nombreuses données que l'on sait fausses (voir le livre de Jonathan Wells La science zombie), et considérées comme tel y compris par les darwinistes eux-mêmes. L'idée que la matière seule existe, que tout est mécanique et aléatoire, que toute vie est un accident, que notre esprit n'est qu'une illusion et que rien n'a de sens constituent la vision globale du monde qui accompagne cette imposture. Nous sommes conditionnés à voir le monde selon cette perspective. Est-ce important ? C'est à chacun d'en décider, mais il convient d'examiner où nous mène cette influence.
Guide du darwiniste cohérent
Si vous croyez que les darwinistes ont raison et que l'évolution par sélection naturelle est réelle, je vous propose de découvrir comment cette croyance vous définit en tant qu'individu. Si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'y croyez pas vraiment ou que vous vous trompez sur toute la ligne. Croire en l'évolution nécessite d'être cohérent. Vous ne pouvez pas prétendre y croire et agir comme si ce n'était pas le cas. Voici donc à quoi ressemble le néo-darwinisme quand on n'y renonce pas à chaque obstacle.
Vous n'êtes qu'un sac de viande et d'os, constitué de molécules et d'atomes inconscients qui de façon complètement accidentelle ont pendant des milliards d'années abouti à la forme que vous avez actuellement. Votre ancêtre est une bactérie unicellulaire. Vous n'êtes que le résultat d'une longue série d'erreurs dans le processus de réplication de l'ADN de cette bactérie. Votre esprit pensant est une illusion. Votre perception n'est que le résultat de l'activation de vos neurones, eux-mêmes dirigés par vos gènes. Vos gènes sont des chaînes de molécules composées de carbone, d'oxygène, d'hydrogène, d'azote et de phosphore dont le QI total est égal à zéro. Pourtant, ils « décident » de tout ce que vous faites. En réalité, vous ne faites aucun choix. Vous n'avez pas de libre arbitre, car la volonté n'existe pas. C'est une illusion. À ce stade, vous ne pouvez rien faire de plus que ce que vous faites, et ce que vous faites est déterminé par vos gènes et votre environnement.
RépondreSupprimerVos gènes n'ont peut-être pas de raison d'être, mais cela ne les empêche pas de vous manipuler toute votre vie — et cette contradiction ne vous dérange pas du tout, car vos gènes vous ont manipulé pour que vous n'y pensiez même pas. Vous êtes esclave de votre ADN, et votre finalité est d'en fabriquer davantage. Vous êtes vraiment une piètre créature parce que tout ce que vous faites est contrôlé par quelque chose qui n'a aucune conscience de vous — ou de quoi que ce soit d'autre.
Votre femme/mari/enfant est aussi un sac de viande sans véritable esprit, sans intelligence et sans libre arbitre, et son existence n'a aucun sens. Votre relation est déterminée par des hormones et par l'activation de vos neurones, eux-mêmes dirigés par des gènes « égoïstes ». Ce n'est pas à vous de décider comment votre vie va se dérouler. Vous n'êtes pas aux commandes. Vous n'êtes qu'un spectateur, qui observe ce que vos gènes vous font faire, et vous croyez probablement à tort que vous faites réellement vos propres choix. Ce n'est pas le cas. Pas si l'évolution darwinienne est vraie. Vous n'avez aucun contrôle ni sur votre vie ni sur votre existence. Et avant toute chose, la notion de « vous » n'existe pratiquement pas.
Les personnes dévotes ne sont pas stupides. Les criminels ne sont pas « mauvais ». De telles choses n'existent pas. Tout n'est que stratégie de survie et adaptation à l'environnement sous la gouvernance des gènes. Si une personne survit et se reproduit, c'est la preuve d'une bonne adaptation à son environnement. Si elle survit en assassinant et se reproduit en violant, tout va bien parce que la survie prime sur tout le reste et que seuls ses gènes lui imposent ce comportement. Elle n'a pas le choix, pas plus que vous ne l'avez. La moralité n'existe pas puisque le contexte de l'évolution par sélection naturelle n'offre aucune place pour un tel concept. Le viol et le meurtre ne sont pas des « mauvais comportements », sauf dans vos fantasmes. Ce sont des stratégies de survie, et si elles fonctionnent, c'est qu'elles sont les « meilleures » possibles. On ne peut pas se soustraire à ces inévitables conclusions.
Croire en l'évolution néodarwinienne par sélection naturelle suppose d'accepter sans doute aucun que la vie a surgi lorsque des atomes se sont accidentellement heurtés les uns les autres dans un ordre aléatoirement spécifique — un oxymore s'il en est un. C'est croire au remplacement fortuit de l'adénine par la cytosine ou la thymine ayant permis à un poisson de se transformer en ours. C'est croire en l'existence de preuves d'un ancêtre commun à toutes les créatures, même s'il n'y en a pas. Et pourtant, pas une seule de vos croyances ne résulte de votre pensée puisqu'elles sont toutes insufflées par vos gènes — même si personne ne sait pourquoi ou comment. La confusion règne quant à savoir pourquoi l'évolution pousse certaines personnes à croire en Dieu et d'autres à être athées. Mais vos croyances importent peu, survivre est tout ce qui compte. Après tout, la vérité n'a aucune valeur. Si vous survivez grâce au mensonge, vous avez clairement fait le bon choix. Si vous mourez pour la vérité, vous êtes un échec de l'évolution.
RépondreSupprimerJours après jours, vous vous levez et allez travailler parce que vos gènes vous pousse à le faire. Ce n'est pas par amour que vous embrassez votre conjoint, (l'amour n'existe pas — ce n'est qu'une illusion), vous le faites, à l'instar de tout le reste, parce que c'est la stratégie de survie de vos gènes. Survivre est la seule chose qui compte. Si le nombre d'enfants de votre voisin(e) est supérieur au vôtre, le principe de l'évolution en fait un spécimen plus performant que vous. Si vous consacrez votre temps aux études ou au bénévolat, les gènes de votre ami(e) qui se consacre au sexe et à la procréation sont meilleurs que les vôtres qui sont merdiques, puisque la qualité des gènes se mesure au nombre de descendants. Votre ami(e) assure l'avenir de l'humanité. Vous êtes une aberration.
Vous serez soumis à tout ce que vos gènes vous imposeront pour le restant de votre insignifiante existence. Vous avez lu cet article parce que vos gènes vous ont poussé à le faire. Si vous laissez un commentaire en désaccord avec l'article, ce sont vos gènes qui vous ont poussé à le faire. Si la rédaction de votre commentaire ne produit pas de descendance, il ne sert à rien du tout. Toute autre action est sans valeur si aucune descendance n'en résulte. Quel est l'intérêt de survivre et de se reproduire si tout le reste est insignifiant ? Je n'en sais rien. Demandez à vos gènes.
Si vous croyez en l'évolution par mutations aléatoires et sélection naturelle, il ne fait alors aucun doute que cette vision de la vie, de l'Univers et de tout le reste est aussi la vôtre. Si elle ne l'est pas, c'est que vous adaptez vos croyances au gré des obstacles mis en lumière, ce qui fait de vous un hypocrite.
L'article original a été publié le 15 janvier 2020
https://fr.sott.net/article/34881-La-theorie-incoherente-de-l-evolution-et-ses-effets-pernicieux-sur-notre-mode-de-pensee