Ce célèbre Français a perdu près de 5 milliards de dollars en 24h à cause du coronavirus
10:43 25.02.2020
Avec cinq nouveaux pays touchés par le coronavirus et une brusque hausse des contaminations en Iran, en Corée du Sud et en Italie, le début de la semaine a été rude pour les Bourses et pour les personnalités les plus riches du monde, dont Bernard Arnault, lequel a perdu plus de 4,8 milliards de dollars en un seul jour, selon Bloomberg.
Les personnalités les plus riches du monde ont perdu au total 139 milliards de dollars (128 milliards d’euros) le 24 février à cause des marchés craignant une pandémie du coronavirus, rapporte Bloomberg.
Il s'agit de la plus grande perte pour les personnes qui figurent dans le classement Bloomberg depuis octobre 2016, lorsque l’agence avait commencé à suivre ces chiffres.
Ainsi, le directeur général du groupe LVMH Bernard Arnault et le patron d'Amazon Jeff Bezos ont perdu chacun plus de 4,8 milliards de dollars. Le propriétaire de Zara, Amancio Otrega, a perdu quatre milliards de dollars et Mark Zuckerberg, 3,48 milliards. Les fortunes des autres milliardaires classés parmi les dix plus riches ont quant à elles diminué d'au moins 2,3 milliards.
Une épidémie qui se mondialise
La propagation du coronavirus dans plusieurs pays hors de Chine pèse lourdement sur les marchés, constatent des observateurs qui soulignent que, de plus en plus de pays et de continents étant touchés, le ralentissement de l'activité économique est important.
La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a estimé le 23 février que le nouveau coronavirus mettait «en péril» la reprise de l'économie mondiale. Elle s'exprimait lors d'une réunion du G20 à Ryad, groupe de nations qui s'est dit prêt à agir pour limiter les risques sur la croissance.
Bloomberg brûle 5,6 millions de dollars par jour sur la publicité de la campagne
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 07:27
Il y a deux semaines, nous avons noté que Mike Bloomberg avait utilisé sa vaste fortune pour "modifier et manipuler fondamentalement la politique américaine", arrosant tout le monde à portée de main avec suffisamment d'argent pour acheter une personnalité - et plus de personnel que tous ses opposants démocrates réunis.
Bloomberg a dépensé tellement, en fait, qu'il a franchi la barre du demi-milliard vendredi, dépensant 505,8 milliards de dollars, soit 5,5 millions de dollars par jour depuis qu'il a annoncé sa candidature pour des publicités diffusées, par câble, à la radio et numériques selon Advertising Analytics.
Et comme Bloomberg de Bloomberg le note, cela représente 190 millions de dollars de plus dépensés en publicités que tous ses opposants démocrates (actifs) réunis - y compris le fondateur du fonds spéculatif milliardaire Tom Steyer.
Hélas pour le 'mini' Mike, même un demi-milliard de dollars n'a pas pu arrêter le clubbing de voiture qu'il a reçu lors du débat du Nevada la semaine dernière - qui a fait chuter les chances de Bloomberg's PredictIt alors que le sénateur Bernie Sanders (I-VT) a soudainement éclaté de soutien (à cette fin, Bloomberg a lancé une importante campagne publicitaire anti-Sanders).
"Après sa performance ce soir, je ne doute pas qu'il s'apprête à déposer ce soir encore 100 millions de dollars dans cette campagne", a déclaré Elizabeth Warren à l'issue du débat.
Il a dépensé 63 millions de dollars en Californie, deux fois plus que Steyer et près de 10 fois ce que Bernie Sanders a dépensé.
La campagne publicitaire de 52,3 millions de dollars de Bloomberg au Texas est 17 fois supérieure à celle de Sanders. Les annonces publicitaires de sa campagne dans les États du Super Tuesday totalisent 201 millions de dollars, soit 15 fois plus que Sanders. -Bloomberg
Malheureusement, même l'Oracle d'Omaha, Warren Buffet, qui a déclaré l'année dernière qu'il aimait et soutiendrait Bloomberg n'a offert qu'un soutien tiède à l'ancien maire de New York.
Le prochain débat démocrate aura lieu mardi en Caroline du Sud - après quoi Bloomberg reprendra sa campagne dans les États du Super Tuesday où il a inondé les ondes de publicité.
Quand Bloomberg appellera-t-il le patient et annoncera-t-il la fin de son projet de vanité ?
Le tourisme français se bloque de 35% au milieu d'une épidémie virale; L'Europe sous surveillance de la récession
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 02:45
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche à Dan Murphy de CNBC lors des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G-20 à Riyad, en Arabie saoudite, que l'épidémie de Covid-19 aura un impact matériel sur les Français l'économie et le monde.
Le ministre des Finances du pays a averti que le secteur du tourisme français avait plongé suite à l'épidémie du virus le mois dernier. "Nous avons moins de touristes, bien sûr, en France, environ 30%, 40% de moins que prévu", a expliqué Maire.
"C'est, bien sûr, un impact important pour l'économie française", a-t-il déclaré. Le tourisme représente 10% du PIB du pays et soutient plus de 3 millions d'emplois.
Maire a déclaré que la France avait accueilli 2,7 millions de touristes chinois l'année dernière, "Ce ne sera pas le même, bien sûr, en 2020", a-t-il déclaré, faisant référence aux plus de 200 000 annulations de vols depuis que le virus a éclaté en Chine le mois dernier.
La France a signalé 12 cas confirmés de virus et un décès alors que le pays "active" 70 nouveaux hôpitaux en prévision d'une épidémie beaucoup plus large.
Suite à une réunion de dimanche avec le Premier ministre Edouard Philippe, le ministre de la Santé Olivier Veran a déclaré: "Jusqu'à présent, nous n'avions [que] 38 établissements de santé prêts à accueillir des malades - essentiellement des hôpitaux universitaires [centres hospitaliers universitaires; CHU]".
«J'ai décidé, en accord avec le Premier ministre, que 70 établissements avec une SAMU [service d'intervention d'urgence, service d'aide médicale urgente] seront activés demain pour augmenter notre capacité d'intervention si nécessaire.»
Veran a déclaré que le pays augmenterait sa "capacité de test", ajoutant que des équipements de protection, tels que des masques anti-virus et des combinaisons biologiques, seraient commandés en "grandes quantités".
Il a ajouté: "Nous agissons rapidement et de manière décisive face à la menace d'une épidémie ... Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des Français".
Une grande partie de l'épidémie en Europe se situe en Lombardie, une région du nord de l'Italie.
- voir graphique sur site -
Plus de 200 cas confirmés en Italie ont été confirmés lundi et quatre décès. Le pays prend des mesures similaires à celles de la Chine, fermant les villes et les entreprises alors que son économie commence à s'arrêter.
La France et l'Italie risquent déjà de ne pas atteindre leurs objectifs de croissance pour 2020, et l'épidémie du virus sur le continent pourrait entraîner les deux pays dans la récession.
Un risque beaucoup plus important se développe, car un choc viral en provenance de Chine pourrait entraîner un ralentissement de l'Europe. L'Allemagne, le cœur économique de l'Europe, est déjà au bord de la récession, plus l'économie de la Chine reste dans la paralysie économique, plus le risque est grand pour l'Europe.
Nous avons fourni de nombreux articles sur les preuves de la rupture rapide des chaînes d'approvisionnement mondiales en Chine et de leur propagation vers des endroits comme les pays d'Asie-Pacifique, l'Europe et les États-Unis.
La semaine dernière, la Deutsche Bank a déclaré que l'Europe était moins directement exposée au choc initial de la chaîne d'approvisionnement de la Chine que les États-Unis, le Canada, le Japon et tous les principaux pays asiatiques (à savoir l'Inde, la Corée du Sud, l'Indonésie, la Malaisie et le Vietnam).
Néanmoins, l'Europe serait exposée à des chocs secondaires car l'économie mondiale connaîtrait une croissance commerciale plus faible.
Voici un graphique qui montre les pays à faible dépendance et les pays à plus forte dépendance aux perturbations de la Chine.
- voir graphique sur site -
Pour résumer, le virus mortel est maintenant arrivé en Europe, en particulier en Italie et en France - il arrive à un moment difficile pour la région alors que les risques de récession fleurissent. Le canon monétaire de la Banque centrale européenne est largement épuisé et pourrait échouer dans le but de consolider l'économie du contenu.
L’opération «un citoyen, une carte nationale d’identité» lancée à Grand-Bassam
13:00 25.02.2020
Jean-Louis Moulot, le coordonnateur général associé du RHDP s’est donné pour mission de sensibiliser les citoyens sur les enjeux de l’enrôlement.
Le coordonnateur général associé du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, a officiellement lancé samedi 22 février l’opération de recensement «un citoyen, une carte nationale d’identité».
«L’urgence pour nous, la priorité pour le RHDP, c’est de vous mettre en mission pour sensibiliser, former et faire enrôler tous nos militants partout où ils se trouvent en vue de l’établissement de la carte nationale d’identité. Aujourd’hui c’est un coup d’envoi officiel», a déclaré M. Moulot au siège du RHDP à Grand-Bassam.
Il a mis à disposition trois ordinateurs pour faciliter l’enrôlement, une équipe de permanence au siège du RHDP, une somme de deux millions de francs CFA pour offrir les premières cartes, une somme de 500.000 francs CFA aux jeunes et 500.000 francs CFA aux femmes.
Selon lui, il faut renouveler le bail de confiance avec les militants pour leur enrôlement.
La déléguée départementale du RHDP Grand-Bassam, Fatou Camara, a rassuré les responsables politiques sur les enjeux de l’enrôlement, surtout des nouveaux majeurs.
«Je lance un appel pressant à tous les jeunes de s’impliquer dans le recensement des nouveaux majeurs. Et nous irons dans tous les villages pour les informer», a-t-elle dit.
Cette indisposition mise à jour dans l'ex Capitale de la Côte d'Ivoire, présente tous les effets - dans un pays où les étrangers sont plus que majoritaires !!! - une opération de ciblage et ratissage envers les ivoiriennes et les ivoiriens tendant à les effacer dans leur rôle de demanderesse de la Démocratie contre la dictature présente depuis plus de 20 ans en Côte d'Ivoire !
Ce sont là encore des conflits ethniques chiés de l'étranger renforçant le rôle de l'armée contre les autochtones.
Or rouge: le plan furtif de la Chine d'utiliser des métaux précieux pour la domination mondiale
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 05:00 Créé par Marin Katusa via InternationalMan.com,
L'or était important.
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, tous les grands pays développés ont amassé autant d'or physique qu'ils le pouvaient. Il a stabilisé les devises et a marqué l'indépendance.
Mais avec la fin de l'étalon-or en 1971, la plupart des pays ont commencé à vendre leurs réserves.
- voir graphique sur site -
À tel point qu'en 1999, un accord a été conclu pour limiter la quantité d'or que les banques centrales pouvaient vendre. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et la banque centrale du Canada détient ZERO gold.
Malgré l'accord, la plupart des pays ont continué de se débarrasser de leurs réserves d'or le plus rapidement possible.
- voir graphique sur site -
C'est jusqu'à il y a quelques années, quand une poignée de pays ont changé de cap. Les banques centrales ont commencé à acheter de l'or avec fureur, et elles n'ont cessé depuis.
Au dernier trimestre de 2018, les banques centrales ont acheté plus d'or que dans tout autre trimestre enregistré.
À la fin de l'année, les banques centrales détenaient collectivement environ 1,064 milliard d'onces d'or (soit 33 200 tonnes).
Cela représente environ un cinquième de tout l'or jamais extrait.
Au premier semestre 2019, les banques centrales ont acheté 11,97 millions d'onces d'or (374 tonnes). Encore une fois, c'était bien plus que jamais. Et cela équivaut à un sixième de la demande totale d'or pendant cette période.
Et le total des achats d'or de la banque centrale pour 2019 était le deuxième plus élevé qu'ils aient été au cours des 50 dernières années (2018 étant le premier).
Les suspects inhabituels dans les achats d'or de la Banque centrale
Alors que le monde se concentre sur la Chine, la Russie s'est positionnée au centre de l'échiquier politique mondial.
Voici ce qui est intéressant à propos des récents achats d'or de la banque centrale: la grande majorité de ces achats sans précédent provenaient de seulement quatre pays.
Ce sont des endroits auxquels vous ne vous attendez jamais.
L’un de ces pays est le Kazakhstan, dont le PIB est inférieur à celui du Kansas. Le Kazakhstan a augmenté ses réserves de 2,4 millions d'onces (75 tonnes) en 2011 à 12 millions d'onces (375 tonnes) en 2020 - une augmentation de 400%.
La Turquie est allée beaucoup plus vite. En 2017, ils avaient 3,71 millions d'onces (116 tonnes). Maintenant, ils ont 12,32 millions d'onces (385 tonnes) d'or. Cela représente une augmentation de 232% au cours des deux dernières années seulement.
Rien qu'en 2018, la Russie a acheté 8,78 millions d'onces (274,3 tonnes). C'est le plus grand nombre jamais acheté en un an, et sa quatrième année au-dessus de 6,4 millions (200 tonnes) d'onces d'or. Pour référence, cela représente 15,7 milliards de dollars d'or.
Poutine entreprend ce qu'on appelle une «dé-dollarisation». Consciente des sanctions des États-Unis, la Russie se positionne pour ne pas dépendre des avoirs en dollars américains.
Ainsi, la banque centrale de Russie a vendu la quasi-totalité de ses bons du Trésor américain. Et il a utilisé le produit pour acheter de l'or.
Comme je l'ai dit, le Keyser Söze d'or est Vladimir Poutine.
Faites attention au maître stratège du monde. C'est très haussier pour l'or.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la Russie n'achète pas un investissement productif avec l'argent.
Le problème est que d'autres monnaies de réserve, comme l'euro ou le yen, sont extraordinairement faibles par rapport au dollar et Poutine sait que cela continuera.
La Russie a acheté pour 100 milliards de dollars d'euros, de yuans et de yens en 2018 ... le Keyser Söze d'or ne commettra plus cette erreur.
Et plus de 11 billions de dollars américains d’opportunités d’investissement dans le monde ont un rendement négatif. La Russie finirait donc par payer de l'argent pour les détenir.
L'or, en revanche, a largement payé pour Poutine.
En 2019, la valeur de l'or détenu par la Russie est passée de 86 milliards de dollars à plus de 112 milliards de dollars. La hausse du prix de l'or a généré pour les Russes une aubaine de près de 20 milliards de dollars que les Russes peuvent mobiliser.
Cela incite largement la Russie à continuer d'acheter à long terme, ce qui alimentera la demande.
Le problème est que les achats de la Russie sont assez connus. À moins qu'il ne continue à augmenter les achats d'or, son effet sur les prix de l'or a déjà été principalement pris en compte.
Nouvelle règle d'or de la Chine
La Chine a stocké d'énormes quantités d'or chaque mois l'année dernière.
Vous vous demandez probablement pourquoi ...
Eh bien, vous avez probablement entendu le dicton: "Celui qui a l'or, établit les règles." Xi Jinping, président de la Chine, approuve la stratégie de Poutine.
WuFlu a sans aucun doute détourné la Chine ici à court terme, mais il a été prouvé que la stratégie d'assurance-or est très sage.
L'élite chinoise est consciente de son vieillissement démographique et de son endettement élevé.
L'or sera précieux pour potentiellement éviter tout manque à gagner sans être trop dépendant de leurs réserves de change.
La Chine diversifie ses réserves de change loin du dollar et vers l'or. Cela prendra de nombreuses années, mais c'est une bonne stratégie.
Les principaux pays occidentaux détiennent plus de 60% de leurs réserves de change en or.
La Chine n'est actuellement qu'à 2,9%. La Russie est actuellement à 20%.
Le graphique ci-dessous montre où la Russie et la Chine voudront être - avec les superpuissances occidentales. Ils y arriveront. Et le prix de l'or sera donc impacté positivement.
Bien sûr, la Chine dispose de réserves de change beaucoup plus importantes que la plupart des autres pays. Ses avoirs en or représentent donc un pourcentage inférieur de ses réserves totales.
Mais même en regardant les véritables avoirs en or, vous pouvez voir que la Chine et la Russie ont longtemps été à la traîne par rapport à l'ouest. Ce n'est que maintenant qu'ils rattrapent leur retard.
Si - et c'est un gros si - la Chine visait le même ratio de réserves d'or sur le forex que les États-Unis, cela retirerait 1,98 milliard d'onces d'or (62 000 tonnes) d'or du marché - soit en quatorze ans 100% de la demande mondiale d'or.
L'augmentation subséquente du prix de l'or ne ressemblerait à rien de ce que le monde ait jamais vu. Mais cela semble impossible… non ?
Voici le problème: le propre ratio de réserves d'or sur forex de la Russie est tombé en dessous de 2,5% en 2007. Il est maintenant de 20% - et il grimpe.
- voir graphique sur site -
Non seulement cela, mais la Chine a une vision à plus long terme en tête avec ses achats d'or.
Selon l'une de mes personnes préférées pour débattre sur scène lors de conférences, le PDG d'Euro Pacific Capital Peter Schiff, la Russie et la Chine "se préparent pour le monde où le dollar n'est plus la monnaie de réserve".
La Chine ne peut pas faire ça, et ils le savent. Peter le sait aussi, jusqu'à ce que les réserves de la Chine soient multipliées par 10.
En bref, la Chine et la Russie veulent un monde où le dollar américain n'est plus la monnaie de réserve.
Pour ce faire, la Russie et la Chine (en particulier la Chine) ont beaucoup à acheter avant de pouvoir sauvegarder leur monnaie de manière réaliste.
Ce ne sera certainement pas un retour à l'étalon-or. Ce sera plutôt un «support d'or».
Le dragon en colère
Voici donc les questions à un billion de dollars: exactement combien d'or la Chine prévoit-elle d'acheter ?
Et que va-t-il faire pour le prix de l'or ?
Le problème avec la Chine est qu'elle ne met pas à jour ses chiffres de réserves d'or très souvent. Lorsque les chiffres sont mis à jour, leur précision est impossible à vérifier.
Peu de gens croient aux chiffres officiels de WuFlu, peu importe les nombres d'or.
La Chine manque de confiance mondiale.
Les véritables réserves d'or sont un pas vers l'établissement de cette confiance.
La Chine achète son or extrêmement silencieusement via des canaux de retour pour éviter de faire monter le prix via ses achats. (Vous vous souvenez des énormes achats d'or du Kazakhstan ? Devinez avec qui ils partagent une frontière…)
De 2009 à 2015, le gouvernement chinois n'a fourni aucune mise à jour sur ses avoirs en or. Puis il a soudainement annoncé un bond massif de 57% de ses réserves.
Ce que nous savons, c'est que la Chine a acheté près de 3,2 millions d'onces (100 tonnes) d'or au cours de la dernière année. Mais, ils doivent acheter 1,9 milliard d'onces pour être à égalité avec l'Amérique. 3,2 millions d'onces, c'est beaucoup d'or, mais par rapport à l'endroit où elles doivent être - ce n'est pas le cas.
À l'avenir, cela devrait augmenter de façon spectaculaire.
Zhang Bingnan, vice-président de la China Gold Association, a prévu la capacité optimale de réserve d'or pour la Chine au cours des deux prochaines décennies…
Il a constaté qu'en 2020, les réserves d'or optimales de la Chine devraient se situer entre 185,6 millions d'onces et 217,6 millions d'onces (5 800 et 6 800 tonnes) d'or.
N'oubliez pas que les réserves d'or de la Chine se situent actuellement à environ 58,94 millions d'onces (1 842 tonnes).
Cela signifie qu'il lui faudrait au moins acheter 128 millions d'onces (4 000 tonnes) cette année pour atteindre le taux optimal de Zhang Bingnan.
Mais même cela manquerait de 1,77 milliard d'onces pour atteindre le ratio des réserves américaines.
Une autre façon de voir les choses est que, même si la Chine double ses réserves d'or, elle est encore loin d'atteindre le même ratio que les États-Unis de 93%.
L'appétit d'un dragon pour l'or
Selon un analyste des métaux précieux de la Standard Chartered Bank…
Pour atteindre la diversification qu’elle recherche, la Chine devrait acheter deux ans de production mondiale d’or.
En bref, lorsque la Chine commencera vraiment à acheter, elle ne pourra plus le dissimuler. Et cela pourrait provoquer une ruée vers l'or comme le monde n'a jamais vu auparavant.
Les banques centrales de réserve récupèrent déjà l'or à des niveaux record… lorsque les prix sont à des niveaux record. Ces banques centrales anticipent elles-mêmes des prix beaucoup plus élevés.
Lorsque les banques centrales de réserve commenceront à voir l'or à la fois comme diversification, assurance et effet de levier, il n'y en aura jamais assez pour faire le tour.
Je ne voudrais pas parier contre eux. Je ne parierais jamais contre le Keyser Söze d'or, Vladimir Poutine.
Parce que l'or compte toujours - beaucoup.
Et avec toute secousse dans l'économie mondiale, cela va avoir beaucoup plus d'importance.
(...) La Chine achète son or extrêmement silencieusement via des canaux de retour pour éviter de faire monter le prix via ses achats. (Vous vous souvenez des énormes achats d'or du Kazakhstan ? Devinez avec qui ils partagent une frontière…) (...)
Hahahahahaha ! 'pour éviter de faire monter le prix via ses achats' !!! Hahahahahaha ! IL N'Y A PAS de 'marché de l'or' ! Il s'agit là d'une MP où le prix est fixé par un bureau HORS transactions !
'Devinez avec qui ils partagent une frontière…' Hahahahahaha ! En avion on fait le tour du monde ! Hahahahahaha !
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 02:00 Écrit par Giulio Meotti via The Gatestone Institute,
Les universités occidentales sont devenues des lieux de peur personnelle et de terreur intellectuelle. Autrefois sanctuaires pour une enquête ouverte, au lieu de cela, de féroces minorités idéologiques ont établi des lignes rouges d'orthodoxie face à une académie silencieuse ou, pire, conforme. L'éducation - de l'ex-ducère au premier plan - a été de plus en plus érodée par le fondamentalisme idéologique et une tentative de déterminer non seulement quelles actions sont acceptables, mais même les mots et les pensées.
Les médias sociaux ont aidé en ravivant officiellement la lynchage. Nous devons maintenant tous chanter les louanges du multiculturalisme, de l'islam, de l'immigration, de la culpabilité post-coloniale et de la racialisation à peu près tout. Dans cette nouvelle Inquisition, même le moindre doute ou dissidence ne peut être toléré - il faut le punir!
La liberté d'expression est de plus en plus menacée en France par la création effective de nouveaux délits d'opinion. Si votre opinion personnelle coïncide avec celle officielle, vous n'avez rien à craindre. Si vos idées entrent en conflit avec les idées officielles, vous risquez d'être ostracisé et votre simple existence dans la sphère publique scandaleuse.
"Le nouveau fascisme académique", a ainsi décrit Natacha Polony, animatrice de télévision et éditrice de l'hebdomadaire français Marianne. Si vous êtes en désaccord, les éducateurs, les dirigeants politiques, les médias et la foule tenteront de vous détruire, tout comme ils ont détruit Giordano Bruno en 1600 pour avoir dit que l'univers pouvait avoir de nombreuses étoiles.
"Les petits groupes radicaux créent un climat de terreur pour imposer des opinions et faire taire leurs opposants", a écrit Polony. "Ils jouissent d'une miséricorde infinie de certains cercles politiques et médiatiques dans la mesure où ils prétendent incarner le Bien. Qui oserait les défier ?"
D'autres - pour des opinions considérées par certains comme politiquement incorrectes, même si elles sont factuellement exactes - ont, au cours des dernières années, été retirées chirurgicalement de la société ou menacées de renvoi:
Sylviane Agacinski. Une conférence avec cette féministe, qui devait avoir lieu à l'Université Montaigne de Bordeaux, a été annulée par les organisateurs car la "sécurité" ne pouvait être garantie. Des groupes d'étudiants de gauche ont attaqué l'arrivée d'un "homophobe" présumé et ont demandé l'annulation de l'événement. Le "crime" présumé d'Agacinski devait s'être opposé à une nouvelle loi française autorisant les couples de lesbiennes à accéder à la procréation médicalement assistée, comme la FIV et le don de sperme. Eugénie Bastié du Figaro appelle "la soumission de l'université aux nouveaux champions de la vertu". La conférence a depuis été reportée.
Mohamed Sifaoui. Peu après l'annulation de la conférence d'Agacinski, les "nouveaux fascistes" ont pris un autre virage académique, cette fois à la célèbre Université de la Sorbonne à Paris - celle du journaliste franco-algérien Mohamed Sifaoui. Sifaoui a été forcé de fuir l'Afrique du Nord en 1999 après des menaces de mort de la part des islamistes et vit maintenant en France sous la protection de la police. Son cours sur la radicalisation a été récemment annulé à la Sorbonne. Sifaoui accuse "les pressions des associations islamiques et des syndicats de gauche" pour l'annulation. Son cours était destiné aux policiers, gendarmes et fonctionnaires - précisément ceux sous pression après le meurtre de quatre agents de police au siège de la police parisienne par leur collègue converti à l'islam du nom de Mickaël Harpon.
Il se trouve que la Sorbonne est la même université où le Hezbollah, le groupe terroriste libanais, a tenu une conférence. Cependant, les étudiants ont cependant récemment provoqué l'annulation d'une tragédie d'Eschyle qui devait être jouée par des acteurs masqués en noir. Cela, selon les étudiants, était "afrophobe, colonialiste et raciste".
Alain Finkielkraut. Le printemps dernier, le philosophe de la "malheureuse identité", Finkielkraut, protégé par la police et la DGSI, l'agence française de sécurité intérieure, a donné une conférence à l'Université Sciences Po de Paris. Finkielkraut a désormais "peur de quitter son domicile". "Je ne peux plus montrer mon visage dans la rue", a-t-il déclaré à Marianne.
Éric Zemmour. Le journaliste français Eric Zemmour a récemment été qualifié de "vile bête", "virus" et "salaud" par un islamiste lors d'un rassemblement public à Paris.
Sophie Coignard. Écrivant dans Le Point, la célèbre journaliste Sophie Coignard a dénoncé "un affreux silence sur ces milices politiquement correctes" et écrit un conformisme qui "troque le silence contre la tranquillité. Nous savons où ces compromis mènent".
Stéphane Charbonnier ("Charb"). L'ancien rédacteur en chef du magazine satirique français Charlie Hebdo, Philippe Val, parle des «territoires d'expression occupés par la terreur». Charb, le successeur de Val à la tête de Charlie Hebdo, a payé de sa vie. Le 7 janvier 2015, Charb, avec onze de ses collègues, a été assassiné par deux frères du nom de Kouachi, criant "Allahu Akbar." ["Allah est le plus grand!"]. Même la mémoire de Charb est malheureusement remplie de scandale: un événement académique sur son livre posthume, Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes ("Lettre ouverte aux escrocs islamophobes jouant entre les mains des racistes"), a été censuré à à la fois l'Université de Lille II et l'Université de Paris-Diderot.
Maryam Namazie. Journaliste dissidente iranienne qui a déménagé en Angleterre, Maryam Namazie a été empêchée de parler dans certains collèges, tels que Goldsmiths et Warwick, au motif que sa défense de la liberté d'expression et du discours anti-charia aurait pu offenser les étudiants islamiques.
Thilo Sarrazin, ancien banquier central allemand et critique de l'immigration, qui a été contraint de démissionner d'un poste de direction à la banque centrale allemande en 2010 après avoir publié son livre, Deutschland schafft sich ab ("L'Allemagne se défait"). Il est actuellement en justice pour son nouveau livre, Feindliche Übernahme ("OPA hostile"), qui devrait sortir cet été. Sarrazin a également pris la parole au milieu des protestations des étudiants et des enseignants de l'Université de Siegen.
Bruce Gilley, professeur à la Portland State University, a défendu l'héritage du colonialisme européen en général et de l'Empire britannique en particulier. À Londres, il a donné des conférences lors d'un séminaire privé pour les étudiants et a participé à une table ronde, mais a évité un événement public. "Si j'avais donné une conférence publique à un groupe d'étudiants intitulé Les arguments en faveur du colonialisme, le résultat aurait été une tempête de merde et cela n'aurait servi à rien", a-t-il déclaré. "Mais cela aurait montré à quel point en Grande-Bretagne, de tous les endroits, les gens ont cessé de penser à ce problème central de l'histoire et de l'identité britanniques"
Nigel Biggar, professeur de théologie morale à Oxford, a été attaqué pour sa soi-disant indulgence envers l'impérialisme. "Si je veux organiser des séminaires sur le thème de l'empire, je le ferai en privé", a-t-il déclaré. Il a donc lui aussi tenu une conférence universitaire "privée" afin de ne pas être interrompu par des militants.
Pendant ce temps, les régimes islamistes sont libres de continuer à verser d'énormes sommes d'argent dans ces universités. Les recherches menées par les universitaires Jonas Bergan Draege et Martin Lestra, publiées dans le Middle East Law and Governance Journal, ont calculé qu'entre 1997 et 2007, les entités du Golfe ont fourni au moins 70 millions de livres sterling aux institutions universitaires britanniques.
Un appel de certains intellectuels français, dont de nombreux penseurs musulmans comme Boualem Sansal et Zineb el Rhazoui, a critiqué ce «terrorisme intellectuel». Il rappelle, ont-ils écrit, "ce que le stalinisme a fait aux intellectuels européens les plus éclairés.
"Nos institutions culturelles, universitaires et scientifiques sont désormais la cible d'attaques qui, sous prétexte de dénoncer une discrimination" coloniale ", visent à saper les principes de la liberté d'expression et de l'universalité hérités des Lumières".
Défendre la liberté de penser et la possibilité d'une conversation ouverte - tous deux actuellement mutilés en Europe - est le fondement de la vie civique européenne. Sans liberté d'expression, il ne peut y avoir de circulation des idées, pas d'augmentation des connaissances et donc pas de progrès. Les principes de base de la société libérale sont sapés.
"Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai à mort votre droit de le dire", écrit un biographe de Voltaire. La liberté d'expression n'est pas nécessaire pour un discours "politiquement correct" ou sédatif, mais c'est la seule protection dont dispose la minorité contre la tyrannie de la majorité. On n'a même pas besoin de regarder, par exemple, vers un pays comme le Pakistan, où des foules ont presque assassiné Asia Bibi après avoir été trouvée innocente.
Les États-Unis, en déclarant leur liberté face à une Angleterre répressive en 1776, ont bien compris la primauté de la liberté d'expression. George Washington a déclaré à ses officiers de l'armée en 1783: "la liberté de parole peut être enlevée - et, muets et silencieux, nous pouvons être conduits, comme des moutons, au massacre".
Sur les campus américains, il est devenu courant d'annuler ou de protester contre des conférenciers invités qu'une poignée de militants jugent intolérables. Les administrateurs ont manifestement trop peur de leurs propres étudiants pour demander la suspension des étudiants, sans parler de leur expulsion ou de leur demander le soutien de la police. Ce même type de censure, malheureusement, se retrouve désormais dans toute l'Europe. Les groupes minoritaires revendiquent des «espaces sûrs», mais ceux qui ont vraiment besoin d'espaces sûrs sont ceux qui ne sont pas d'accord avec l'orthodoxie régnante.
L'université européenne - qui devrait être le foyer d'un pluralisme ouvert, de débats, de recherches et de réflexions - est plutôt devenue le paradis du sectarisme intellectuel et de la terreur. Ce nouveau radicalisme renforcera non seulement le politiquement correct, mais aussi la soumission à la coercition, "comme des moutons au massacre", en Occident.
(...) Les médias sociaux ont aidé en ravivant officiellement la lynchage. Nous devons maintenant tous chanter les louanges du multiculturalisme, de l'islam, de l'immigration, de la culpabilité post-coloniale (...)
'post-coloniale' !?? HAHAHAHAHAHA ! Pré-coloniale du coran-à-virus !
BIENTÔT LA FIN DU DÉMARCHAGE POUR LES FOURNISSEURS DE GAZ ET D'ÉLECTRICITÉ ?
par AURÉLIE GIRAUD 25/02/2020
61% des ménages auraient été démarchés pour la souscription d'une offre de fourniture d'électricité ou de gaz naturel en 2019
Se retrouver engagé contre son gré avec un fournisseur d’énergie : face à l’explosion des abus, le médiateur national de l’énergie a proposé le 24 février dernier d'interdire le démarchage à domicile pour la fourniture d’électricité ou de gaz, ou à défaut, de l’encadrer strictement.
« En finir avec le démarchage abusif en matière de fourniture d’énergie ». Dans cette tribune publiée le 24 février dernier, Olivier CHALLAN BELVAL, le médiateur national de l’énergie depuis fin novembre 2019, tente d’enrayer ce phénomène qui touche de plus en plus de ménages, conduisant trop souvent à la conclusion de contrats de d’électricité ou de gaz qu’ils n’ont pas souhaité souscrire.
Énergie : plus de 6 ménages sur 10 ont été démarchés en 2019
Le démarchage abusif en matière de fourniture d’énergie ne cesse d’augmenter. Le médiateur rappelle qu’en 2019, ce sont pas moins de 61% des ménages qui auraient été sollicités pour la souscription d’une offre de fourniture d’électricité ou de gaz naturel, dont 29% à leur domicile, contre 56% en 2018 et 36% en 2017. Il a par ailleurs recensé 1.883 saisines de particuliers en 2019, contre 1.416 en 2018.
La raison ? Selon Olivier Challan Belval, les fournisseurs d’énergie anticipent notamment la fin des tarifs réglementés de vente de gaz prévue pour juillet 2023 : 4 millions de consommateurs sont encore titulaires d’un contrat au tarif réglementé.
Il apparaît au travers ces milliers de plaintes les consommateurs s’estimant lésés affirment ne pas avoir réellement exprimé leur accord, « qui leur a été arraché », souvent par des pratiques que le médiateur qualifie de frauduleuses.
Encadrer strictement voire interdire totalement le démarchage
L’objectif du médiateur est clair : interdire tout démarchage dans le domaine de l’énergie. « la mesure la plus efficace pour protéger les consommateurs serait l’interdiction totale du démarchage à domicile dans le domaine de la fourniture d’électricité et de gaz ».
Conscient de la difficulté de mettre en oeuvre une solution aussi drastique, pourtant juridiquement possible puisqu’elle protègerait le consommateur précise-t-il, le médiateur propose, à défaut, 4 mesures pour encadrer au mieux le démarchage :
interdiction stricte pour les démarcheurs de recueillir la signature des consommateurs démarchés directement et sur les lieux du démarchage interdiction de commencer l’exécution du nouveau contrat de fourniture d’électricité ou de gaz avant l’expiration du délai de rétractation du consommateur (sauf en cas d’emménagement) prévoir que tout contrat de fourniture d’électricité ou de gaz qui aurait été souscrit sans respecter les règles qui viennent d’être indiquées serait entaché de nullité absolue création, en complément des amendes infligées par l’Administration (DGCCRF), la sanction administrative de retrait de l’autorisation de fourniture d’énergie.
Le médiateur rappelle que la DGCCRF a condamné le 6 février dernier le fournisseur ENI à une amende de 315.000 euros pour non-respect du droit de rétractation lors de démarchages à domicile. La DGCCRF avait déjà condamné ENGIE à 900.000 euros d’amende au mois d’octobre pour démarchage téléphonique abusif.
Ces propositions seront-elles suivies par le gouvernement ? Affaire à suivre…
Deux biologistes ont dénoncé le «déni sexuel» dans un éditorial du Wall Street Journal. Colin Wright, de Penn State University, et Emma Hilton, de l’Université de Manchester, soutiennent que l’existence de deux sexes seulement, hommes et femmes, est un fait scientifique et que l’idéologie transgenre est «une théorie académique excentrique».
Comme ils le soulignent, même les revues scientifiques promeuvent une vision non binaire du sexe. «L’idée de deux sexes est simpliste», a déclaré Claire Ainsworth dans la revue scientifique Nature en 2015 (lien) : «Les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que cela.» Un article de Scientific American en 2018 affirmait que «les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que les femmes et les hommes binaires». Et en 2018, le New York Time a expliqué «Pourquoi le sexe n’est pas binaire» (liens en fin de billet)
Wright et Hilton décrivent ces vues comme «une tendance dangereuse et anti-scientifique vers le déni pur et simple du sexe biologique». Ils poursuivent: «Caractériser cette ligne de raisonnement comme n’ayant aucun fondement dans la réalité serait un euphémisme flagrant. C’est faux à toutes les échelles de résolution imaginables. »
Ce n’est plus un sujet de plaisanterie, disent-ils:
« Le temps de la politesse sur cette question est révolu. Les biologistes et les professionnels de la santé doivent défendre la réalité empirique du sexe biologique. Lorsque des institutions scientifiques faisant autorité ignorent ou nient un fait empirique au nom de l’accommodement social, c’est une trahison flagrante envers la communauté scientifique qu’elles représentent. Ils sapent la confiance du public dans la science et c’est dangereusement malsain pour les plus vulnérables. »
Note. Il existe quelques mutations génétiques qui perturbent l’établissement du sexe au cours du développement de l’embryon en interférant avec la synthèse des hormones sexuelles. La duplication de l’un des gène sexuels X ou Y conduit également à des ambiguïtés. Forcer la nature après la naissance en imposant à un enfant normalement constitué un traitement hormonal afin qu’il « change » de sexe est criminel. Ce type de manipulations devrait être interdit par la loi. La fréquence de mutations ou de duplication de gènes sexuels conduisant à un sexe indéterminé à la naissance est de l’ordre de 1 cas pour 1000 naissances. Pour l’anecdote une amie de ma mère était sage-femme (en anglais midwife) et elle racontait qu’au cours de sa carrière elle avait préféré abréger la première minute de vie de centaines de nouveaux-nés présentant à l’évidence des ambiguïtés au niveau sexuel puisque l’un des rôle des sages-femmes était (j’ignore si ce métier existe toujours) de déclarer à la mère la nature du sexe de son enfant.
le 25 février 2020 par Benoît Rittaud par Rémy Prud’homme.
La transition énergétique, qui vise en fait principalement la production d’électricité, est en marche depuis plusieurs années. En quoi consiste-t-elle, et que signifie-t-elle ? Pour le savoir, on a comparé la structure de cette production entre 2015 – l’année de la révolutionnaire COP 21 – et 2019. Entre ces deux dates, la production totale a légèrement diminué (-9 TWh, soit -1,6%). La transition implique un changement dans la structure de cette production. En 2015, elle repose sur quatre piliers : le nucléaire (77%), l’hydraulique (11%), les renouvelables intermittents, (l’éolien et le solaire : 7%), et le thermique fossile (charbon, fioul et gaz : 6%). La politique poursuivie visait explicitement à augmenter fortement le poids des intermittents et à réduire également fortement celui du thermique, afin de réduire les rejets de gaz carbonique du système électrique, qui étaient d’ailleurs parmi les plus faibles d’Europe (au kWh). Cet objectif a-t-il été atteint ?
L’importance de l’hydraulique, cette électricité bien sous tous rapports (bon marché car les barrages sont amortis depuis longtemps, sans rejets de gaz carbonique, sans importations, facilement pilotable) est restée la même. Les changements concernent donc les trois autres sources.
Le poids des renouvelables intermittents a bien augmenté : d’environ +8 TWh. Ces renouvelables ont été lourdement subventionnés, à hauteur d’une vingtaine de milliards sur ces quatre années, par l’intermédiaire d’une taxe, la CSPE, qui figure dans nos factures d’électricité. Cette augmentation est due à l’éolien, car le poids du photovoltaïque a, bizarrement, diminué.
Cette augmentation souhaitée devait contribuer à réduire le poids de l’électricité thermique, fortement productrice de gaz carbonique. Il n’en a rien été. La production d’électricité thermique a au contraire progressé, de +9 TWh, autant que la production de renouvelable. Il y a un lien de causalité dans cette corrélation. Plus il y a de renouvelable, et plus il faut avoir de thermique. L’électricité renouvelable est intermittente : elle n’est produite que lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil. Lorsqu’il n’y en a pas, mais qu’il y a des gens qui ont envie de regarder la télévision ou des usines qui ont besoin d’électricité – ce qui arrive assez souvent – il faut vite mettre en marche des centrales thermiques.
A l’intérieur du thermique, il y a eu une forte diminution de charbon et du fioul (-8 TWh), et une plus forte encore augmentation du gaz (+17 TWh). Le gaz, importé en totalité, est le grand gagnant de la transition constatée ; on comprend que les vendeurs de gaz soient de fervents défenseurs de la « transition » dite écologique. Le gaz émet (au kWh) à peu près deux fois moins de gaz carbonique que le charbon et le fioul. Au total, le thermique de 2019 rejette donc à peu près autant de gaz carbonique que le thermique de 2015.
Le poids du nucléaire a fortement diminué (-37 TWh, soit presque 10% de la production de 2015). Cette réduction est la conséquence logique la diminution de la production totale (-9 TWh) combinée avec l’augmentation des renouvelables (+8 TWh) et du thermique (+9 TWh). Les renouvelables intermittents jouissent de la priorité d’accès au réseau : s’ils produisent davantage, il faut bien que les autres sources s’effacent et diminuent leur production. Quelles autres sources ? Pas l’hydraulique, qui ne coûte presque rien. Pas non plus le thermique, dont on a besoin pour pallier les à-coups de l’intermittent. Reste le nucléaire. C’est bien ce que l’on a observé.
Cette diminution a de fâcheuses conséquences sur le coût de l’électricité produite en France. Elle implique le remplacement d’une électricité nucléaire bon marché (on parle ici de l’électricité des centrales existantes, pas de celle des centrales futures) par une électricité renouvelable au moins cinq fois plus chère (on se réfère à l’électricité des centrales éoliennes et solaires existantes, pas de celle de demain). Elle contribue aussi à augmenter le coût unitaire de l’électricité nucléaire, puisque ses coûts fixes sont divisés par un plus petit nombre de TWh produits. Cela explique largement pourquoi nos factures d’électricité ont augmenté.
Bien entendu, on ne conduit pas une politique en regardant uniquement le rétroviseur. Mais la connaissance du passé, surtout récent, n’est pas non plus inutile pour préparer, plutôt que rêver, l’avenir.
le 22 février 2020 par Benoît Rittaud par Philippe Catier.
P comme Polluant
L’amalgame est osé et pourtant il fonctionne. Nous savons tous, du moins ceux qui sont informés, que les plantes se nourrissent du gaz carbonique. Cependant, depuis Arrhénius et sa théorie de l’effet de serre, le GIEC a jeté son dévolu sur ce gaz pour expliquer de manière monocausale, les variations de la température atmosphérique. Il le considère donc comme néfaste en enjoignant l’humanité à diminuer ses émissions, produites par la consommation d’énergies fossiles. Or ces émissions sont polluantes car elles libèrent des particules fines que l’on voit bien au-dessus des villes industrielles chinoises. On aboutit donc au syllogisme suivant :
Le gaz carbonique est un composant des énergies fossiles,
Les énergies fossiles polluent
Donc le gaz carbonique est un polluant.
De même que les alchimistes voulaient transformer le plomb en or, le GIEC et ses affidés font de la magie en transformant le gaz carbonique en polluant.
Q comme Question
Mais quelle est la question ?
La seule valable : L’homme a-t-il un effet significatif sur le climat ?
Qui le sait, qui l’a prouvé ?
R comme Réchauffement
Il est étonnant d’avoir vu se substituer le mot « dérèglement » au célèbre « réchauffement » qui a pourtant était à l’origine de la panique. Là encore, en choisissant un terme vague, il devient possible d’éviter toute mise en cause par les faits et donc pouvoir continuer à pousser les foules à l’affolement. Mais ce terme s’expose lui-même à la critique puisqu’il propose automatiquement son contraire : quel est le règlement du climat ? Qui le connaît ?
Il devient alors intéressant de voir surgir un autre terme qui ne recèle pas la même difficulté et induit en outre un degré d’inquiétude supplémentaire : la « crise ».
Désormais plus de contestation possible, la définition du mot « crise » étant à la fois assez floue et suffisamment comprise de tous les non avertis. Magique !
S comme « Sauver la planète »
Voilà une proposition qui d’emblée a un effet comique. L’exagération, la surenchère, la redondance, la caricature sont en effet des ressorts bien connus du comique.
Mais non ! C’est le plus sérieusement du monde que les « défenseurs du climat » assument cet objectif Prométhéen plaçant la puissance de l’espèce humaine au même niveau que les forces cosmiques qui président à la marche du monde. Ils ont trouvé pour cela un bouc émissaire à sacrifier à la colère du Dieu climat pour sauver la déesse Gaïa promise à l’enfer calorique. Et ce bouc émissaire anthropique n’est qu’un pet dans la circulation des gaz atmosphériques ! En faire l’arbitre de ces forces cosmiques relève de la pensée magique.
La transition écologique est désormais chapeautée par un ministère. Ce concept est tout à fait louable car il est certain que le développement de l’industrie depuis le 19ème siècle n’a eu cure des dégâts subis par l’environnement et toute l’attention doit être portée à éviter cette pollution.
Tout autre problème est celui de la transition énergétique qui l’accompagne. Celle-ci relève non pas d’une amélioration du rendement provoqué par un saut technologique nouveau mais résulte d’un arbitraire qui veut que les émissions de gaz carbonique diminuent car elles dérègleraient le climat. Cette transition énergétique est donc purement idéologique et sort ainsi des réalités physiques et économiques qui avaient présidé jusqu’alors à toute évolution en la matière. Les idéologies ont toujours fait le malheur de l’homme et on peut s’inquiéter quant aux vertus de celle-ci. Outre qu’elle fera dépenser des milliards en pure perte, au moins en France dont l’énergie est décarbonnée, mais elle déplace par ailleurs les sources de pollution dans le tiers monde par l’exploitation des métaux rares dans des conditions en outre inhumaines. « Verdir » l’énergie est un leurre, une illusion magique.
Le scandaleux appel à la rébellion lancé par des scientifiques
le 21 février 2020 par Benoît Rittaud
Un nouvel « appel de scientifiques » pour sauver la planète vient d’être lancé. En plus du millénarisme habituel, on y trouve cette inquiétante nouveauté : cette fois, des fonctionnaires de l’État se permettent explicitement d’appeler les citoyens à commettre des actes illégaux.
L’appel est, comme d’habitude, relayé par Le Monde. Le journal du soir adore en effet donner la parole aux scientifiques, à condition bien sûr qu’ils pensent comme il faut : jamais il n’a, pas plus d’ailleurs que le reste de la presse française bien-pensante, évoqué un appel inverse de 800 scientifiques et professionnels du monde entier pour qui il n’y a pas d’urgence climatique. (Plusieurs journalistes de l’AFP et de Libération ont pourtant enquêté sur cet autre appel, notamment pour vérifier les qualités scientifiques de ses signataires, avant de renoncer discrètement à publier quoi que ce soit.)
L’appel du jour qui justifie le branle-bas de combat du Monde coche les cases habituelles, n’oubliant aucun des poncifs écologistes et leurs joyeux mélanges, des plastiques au réchauffement en passant par les politiques sociales, sans oublier la prétendue « sixième extinction ». Le portrait de l’apocalypse épouse les traits d’une peur exponentielle classique, dans laquelle l’« impasse » d’une « croissance infinie sur une planète aux ressources finies » se marie aux indémodables « points de basculement » à chaque fois repoussés à une date ultérieure.
Bien que ridicules, les grossières exagérations de nos marchands de peur, leur enrôlement involontairement comique des Gilets Jaunes (qui, eux, s’opposaient à la hausse de la taxe carbone) ou même leur consternante incapacité à produire quelque proposition constructive que ce soit, ne méritent pas à elles seules que l’on gaspille des octets à leur répondre. Le problème est ailleurs.
Le problème, c’est que cet appel émane pour l’essentiel de chercheurs et d’enseignants, donc pour l’essentiel de fonctionnaires de l’État, qui en appellent publiquement à la « rébellion » (le mot est dans leur titre, sans guillemets). Dépourvus de tout sens de la nuance, les signataires « appellent à participer aux actions de désobéissance civile menées par les mouvements écologistes », citant nommément comme exemples à suivre sans restriction les actions d’Extinction Rebellion ou d’Action non-violente COP21.
Rappelons que cette dernière organisation a initié le décrochage, condamné par la justice le 16 octobre dernier, des portraits du président de la République de plusieurs mairies françaises. S’agissant d’Extinction Rebellion, on signalera parmi ses récents exploits le blocage bien entendu illégal de la place du Châtelet le 7 octobre, l’occupation tout aussi illégale d’une cimenterie le 18 février mais aussi, la veille, le saccage du gazon de l’entrée du Trinity College de Cambridge.
En appuyant sans la plus petite réserve les actions de tels groupes, des enseignants-chercheurs incitent donc, entre autres, à ce que l’on s’en prenne physiquement à une université. Une telle situation n’est pas seulement grotesque : elle est d’abord honteuse, et salit la profession. Elle n’est aujourd’hui rendue possible que par cette scandaleuse impunité dont jouissent trop de groupuscules rendus intouchables par le paravent de l’écologisme.
Même Ségolène Royal, qu’on a connue plus pugnace à défendre ses propos (les plus délirants inclus), n’a pas eu le courage de maintenir sa condamnation initiale de l’action d’Extinction Rebellion au Châtelet. Si, à présent, les enseignants-chercheurs basculent à leur tour dans cette dangereuse complaisance envers l’illégalité y compris lorsque l’Université elle-même en subit les conséquences, en qui donc, et où donc, la raison et le droit trouveront-ils encore des défenseurs ?
le 19 février 2020 par Benoît Rittaud par Rémy Prud’homme.
L’expédition au Mont Blanc du président, accompagné d’une cour de scientifiques et d’une meute de journalistes, avait pour objectif de vendre les trois thèses de la doxa réchauffiste. La première est que la terre se réchauffe. La seconde est que ce réchauffement est causé par les rejets de gaz carbonique des hommes. La troisième est que nous devons à n’importe quel prix arrêter de rejeter du carbone afin d’éviter la fin du monde. Les glaciers reculent, ergo il faut multiplier les éoliennes, tel est le message de cette séance de com.
Le cas du Mont Blanc illustre et accrédite en effet la première de ces thèses. Le volume et la longueur de son glacier se réduisent au fil des années, et la cause ne peut guère en être que l’augmentation de la température dans les Alpes.
Mais a contrario le cas du Mont Blanc, et des autres glaciers alpins, affaiblit et discrédite la thèse de la cause anthropique de ce réchauffement. Il jette trois pierres dans le jardin de cette thèse.
Tout d’abord, les glaciers alpins, et en particulier celui du Mont Blanc, diminuent depuis le début du 19ème siècle. Ils ont commencé à se réduire avant la révolution industrielle et ses rejets massifs de gaz carbonique en France et a fortiori dans le monde. L’effet a précédé la cause, ce qui habituellement ne plait guère aux scientifiques.
Ensuite, la fonte des glaciers alpins fait partout apparaître des traces, des objets, parfois même des constructions, qui témoignent d’une très ancienne occupation humaine des lieux. Sous la glace, la vie. « Des objets », cela ne veut pas dire une demi douzaine de pierres taillées ou de fers forgés, mais bien des centaines. Cela va de la momie d’Otzi, un chasseur du néolithique, à des brodequins du 14ème siècle, en passant par des armes romaines. Leur collecte et leur étude a donné naissance à une véritable discipline, l’archéologie glaciaire. Ces scientifiques se réjouissent du réchauffement qui leur apporte ces trésors ; et s’en inquiètent, car sortis de la glace qui les conservait, tous ces objets sont menacés de destruction. Mais tout cela signifie qu’à ces périodes lointaines, où les niveaux de gaz carbonique étaient bien plus bas qu’aujourd’hui, la température était bien plus élevée qu’aujourd’hui, ce qui porte un coup à la théorie de la relation causale gaz carbonique-> température.
Troisièmement, la hausse de la température est beaucoup plus rapide dans ces zones alpines que dans l’ensemble du globe. A l’occasion de la visite de M. Macron au Mont Blanc, on a dit et redit que la température à Chamonix a augmenté de 4 degrés en quelques décennies. Le GIEC, peu suspect de minimiser le réchauffement mondial, a fait la synthèse d’une dizaine d’estimations de son évolution sur la période 1880-2015, et conclut que la moyenne des températures de la planète a augmenté d’un peu moins de 1 degré sur cette période. S’il y a des zones à +4°, cela suggère qu’il y a aussi des zones à 0°. La doxa dominante voit dans les variations du niveau de gaz carbonique la cause des variations de température. Or il se trouve que le niveau de gaz carbonique est le même sur toute la planète, et qu’il évolue partout de la même façon. L’évolution des températures devrait donc être la même partout (à de modestes différences près entres pôles et équateur). Les glaciers alpins nous révèlent qu’il n’en est rien. Ce contraste entre l’unicité de la cause et la diversité des effets jette le doute sur solidité de la doxa
Ces cailloux glaciaires jetés dans le jardin de la science officielle ne constituent pas une réfutation en règle. Mais ils incitent à la prudence. Prétendre que le recul du glacier du Mont Blanc « prouve » le caractère anthropique du réchauffement, c’est des menteries, pas de la science.
Après le pétrole et le charbon, on s’intéresse maintenant à un combustible qui prend une importance croissante dans le mélange énergétique. En particulier la mise en exploitation massive des gaz de schiste, surtout aux Etats-Unis, a modifié significativement le marché mondial de l’énergie en une dizaine d’années.
Les chiffres qui suivent proviennent de Statistical Review of World Energy (BP, édition 2019).
Utilisations du gaz.
On s’en tiendra aux utilisations énergétiques. Au niveau mondial en 2018, le gaz naturel occupe la troisième place dans l’énergie primaire, derrière le pétrole et le charbon.
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Et la seconde place dans la production électrique, loin derrière le charbon.
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Production de gaz.
La présence de gaz naturel dans le sol semble avoir été connue depuis longtemps. Son utilisation en tant que source d’énergie ne remonte qu’aux années 1960, notamment en substitution des gaz manufacturés, En Europe, les gisements de Lacq et de Groningue n’ont été mis en exploitation qu’entre 1965 et 1970. Le graphique ci-dessous montre l’évolution de la production et de la consommation mondiales depuis 1960. Comme pour les autres sources d’énergies, les deux courbes sont presque confondues.
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La production a atteint environ 3 850 milliards de m³ en 2018. Le graphique suivant montre comment se répartit la production mondiale par grandes régions.
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Dix principaux pays producteurs assurent 70% de la production mondiale.
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Le reste de la production est assuré par des pays qui produisent chacun moins de 2% (dans l’ordre : Indonésie, Malaisie, Emirats Arabes Unis, Turkménistan, Egypte, Uzbekistan, Nigeria, Royaume-Uni, etc.). On voit que les gisements de gaz naturel sont répartis sur tous les continents. La production est en augmentation pratiquement partout dans le monde notamment grâce à l’exploitation de gaz de schiste. La seule exception est celle de l’Europe, dont la production décline en raison de l’épuisement progressif des gisements traditionnels. Quoique la production européenne soit devenue modeste, il parait intéressant de la détailler dans le graphique ci-dessous, car elle illustre dans une certaine mesure la notion de « pic gazier ». La production du Royaume-Uni est particulièrement représentative de l’allure « en cloche » avec un pic de production en 2000. Par contre, la production de la Norvège continue de progresser.
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Consommation de gaz.
Le graphique ci-après montre la répartition des consommations entre grandes régions.
La consommation de gaz est presque partout en croissance, à l’exception de celle de l’Europe (qui a d’ailleurs stabilisé sa consommation toutes énergies confondues).
Contrairement au pétrole, dont les deux tiers de la production sont l’objet d’échanges internationaux à longues distances, la grande majorité du gaz naturel est consommée dans les pays producteurs ou échangée par gazoducs avec des pays voisins ou proches. Les échanges intercontinentaux effectués par voie maritime ne représentent qu’environ 10% de la production. Les tableaux ci-après résument les principaux échanges extérieurs, respectivement par gazoduc et par navires méthaniers.
- voir graphique sur site -
On voit notamment l’importance des échanges intra-européens et des importations de gaz russe. Les exportations des USA vers l’Europe, dont on parle beaucoup, restent modestes (4 milliards de m³).
Production mondiale cumulée et réserves.
D’après diverses sources, on estime que la production cumulée de gaz naturel en 1960 était d’environ 4 000 milliards de m³. En partant de cette valeur, on peut tracer la courbe de production mondiale cumulée : fin 2018, environ 120 000 milliards de m³.
- voir graphique sur site -
La notion de réserves « prouvées » correspond aux réserves détectées et exploitables selon des technologies existantes ou en cours de mise au point. BP publie la série chronologique des réserves depuis 1980. En utilisant quelques valeurs complémentaires empruntées à d’autres sources et en interpolant entre ces valeurs, il est possible de reconstituer un historique des réserves prouvées en fins d’années.
- voir graphique sur site -
La répartition des réserves est figurée sur le graphique ci-dessous. Dix pays se partageraient 80% des réserves.
- voir graphique sur site -
L’addition des réserves prouvées et des volumes déjà produits donne la capacité totale ou ultime : fin 2018, on aurait ainsi 200 000 + 120 000 = 320 000 milliards de m³ de capacité totale supposée, dont le tiers aurait donc déjà été consommé.
On utilise souvent le ratio R/P, rapport entre réserves estimées en fin d’année et production de la même année. R/P représente donc la durée qui resterait à courir jusqu’à épuisement des réserves dans le cas – tout théorique évidemment – où la production se stabiliserait au niveau actuel. Voici la courbe des rapports R/P depuis 1960.
- voir graphique sur site -
Quoique les chiffres soient incertains, on peut considérer que le rapport R/P s’est établi à environ 55 ans depuis les années 1990 (la petite chute de 2018 s’explique par la forte augmentation de production cette année-là)
Conclusions.
La production de gaz naturel a commencé de façon intensive il y a une cinquantaine d’années. Depuis lors, elle n’a cessé de progresser de façon régulière. Les réserves « prouvées » augmentent au fur et à mesure de la découverte de nouveaux champs et de la mise au point de nouvelles techniques d’extraction. Le rapport entre les réserves prouvées et les productions annuelles, exprimé en nombre d’années de « survie », oscille entre 50 et 60 ans depuis trente ans.
Le gaz naturel jouit de la faveur publique, pour différentes raisons dont sa commodité d’utilisation, son pouvoir calorifique élevé et ses faibles rejets de produits indésirables (inférieurs à ceux des autres énergies fossiles). Cette circonstance se traduit par une demande accrue et constitue une incitation puissante à la poursuite de la production et à la recherche de nouveaux gisements.
Il existe certes des régions privilégiées, mais les gisements gaziers sont relativement bien répartis sur toute la planète, et notamment dans des pays encore défavorisés qui ont besoin d’une énergie proche et abondante. Des zones entières restent encore à explorer. De nouvelles découvertes sont régulièrement annoncées, que ce soit au large des côtes ou au sein des massifs sédimentaires, même si dans ce domaine l’exagération initiale et les déceptions ne sont pas rares. Bref, la fin du gaz ne semble pas constituer une hypothèse de travail vraisemblable ni utile dans l’immédiat.
Racialistes, indigénistes: parviendront-ils à «déconstruire» la France ?
17:27 25.02.2020 Par Edouard Chanot
Elle gagne du terrain dans les universités et en politique: l’idéologie indigéniste se fait remarquer pour ses polémiques. Renouant notamment avec la notion de race, elle serait une véritable menace pour le pacte républicain français, selon Anne-Sophie Nogaret et Sami Biasoni, qui lui ont consacré un ouvrage très documenté. Entretien choc.
À La Sorbonne, Eschyle en a déjà fait les frais. En mars 2019, des militants empêchaient sa pièce Les suppliantes d'être jouée pour cause de blackface. A n'en pas douter, Néocolonialisme, racisés, déconstruction, racisme d’État, intersectionnalité, ou encore privilège blanc: d'innombrables concepts et néologismes envahissent les séminaires universitaires comme les réseaux sociaux.
Derrière cette doctrine, dont les tenants se disent «antiracistes», «indigénistes» ou «décoloniaux», la notion de race fait son grand retour dans le débat public. Elle semble même omniprésente parmi les jeunes générations. Dans la rhétorique progressiste, une nouvelle lutte des races s’imposerait à une lutte des classes qui semblerait vieillissante. La cible ? Les «dominants» de la «France blanche».
Anne-Sophie Nogaret, enseignante en philosophie, et Sami Biasoni, diplômé de l’École normale supérieure et chargé de cours à l’ESSEC, viennent de publier Français malgré eux, racialistes, décolonialistes, indigénistes: ceux qui veulent déconstruire la France (éditions L’Artilleur). Dans cet ouvrage, ils analysent le mouvement et la portée de cette idéologie indigéniste qui perce depuis quelques années. Leur ouvrage est d’autant plus original qu’ils ont tâché de comprendre les militants selon leurs propres termes: un tiers de leur livre rassemble des témoignages de terrain et retranscrit leurs discours, témoignant de leur véhémence.
De là naît une question: sera-t-il possible d’apaiser le débat public en France ? Nos invités plaident pour une position plus ferme des institutions françaises face au discours indigéniste. Entretien.
Ce sont uniquement les racistes qui parlent de races et non le Peuple. Le Peuple sait très bien qu'un épagneul blanc est de la même race qu'un épagneul roux ou qu'un épagneul noir. Par contre, il y a DES races qui différencient les bergers allemands, les lévriers afghans, les setters irlandais ou les bouledogues.
Par contre, la colonisation est vue sous l'angle de la destruction des us et coutumes d'un pays avec l'apport d'une religion (comme actuellement en France avec le coran à virus), c'est-à-dire la lutte contre l'intelligence et retour à l'esclavage.
Libye: «Sous Kadhafi, les Libyens vivaient mieux que la plupart des Occidentaux»
18:04 25.02.2020 Par Fabien Buzzanca
Alors que la situation se tend de jour en jour en Libye, Sputnik France a reçu Morad El Hattab, conseiller en investissements stratégiques et en intelligence économique. Avec l’auteur de «Saïf al-Islam Kadhafi, un rêve d’avenir pour la Libye», il a été question des causes du conflit et l’avenir du pays.
«En Libye, c’est une guerre inique tout à fait récente, avec beaucoup de dégâts. On sent qu’il y a une forme d’anarchie permanente. À qui tout cela profite-t-il ? C’est la vraie question», s’interroge Morad El Hattab au micro de Sputnik France.
Il est conseiller en investissements stratégiques et en intelligence économique, écrivain, diplômé de l’Académie des Arts, des Sciences et des Lettres. Morad El Hattab est aussi un ami du fils de Mouamar Kadhafi, ex-dirigeant libyen officiellement assassiné en août 2011 par des rebelles près de Syrte. Et selon lui, plus que Fayez al-Sarraj ou le maréchal Khalifa Haftar, l’homme de l’Est, c’est bien Saïf al-Islam Kadhafi qui est en mesure de redonner à la Libye une stabilité politique.
Avec son dernier opus intitulé, «Saïf al-Islam Kadhafi, un rêve d’avenir pour la Libye» (Éd. Erick Bonnier), Morad El Hattab revient sur l’histoire tumultueuse de la Libye et les causes du conflit qui déchire actuellement le pays. Alors que les forces de Fayez al-Sarraj, du maréchal Haftar, et de leurs soutiens respectifs s’affrontent pour le contrôle du pays, Morad El Hattab décrit une histoire complexe, faite de retournements d’alliances dans un contexte de volonté de contrôle de l’énergie fossile libyenne. Entretien.
Voici des conseils à suivre pour éviter d’être surveillé par votre smartphone
09:20 25.02.2020
De nombreux utilisateurs téléchargent des applis sur leurs smartphones sans se douter qu’elles peuvent collecter des données personnelles et les publier sur Internet, écouter des conversations ou suivre leurs actions. Des experts en cybersécurité ont prodigué des conseils qui permettront de se prémunir contre d’indésirables conséquences.
Certaines applications téléchargées sur les smartphones peuvent constituer une menace pour la confidentialité des données personnelles, a déclaré au quotidien Izvestia Sergueï Nikitine, chef adjoint du Laboratoire de l’informatique criminalistique de l’entreprise Group-IB.
Selon lui, le problème le plus courant est l’inattention du propriétaire. «Le premier résultat que le moteur de recherche affiche n'est pas un site officiel, mais une publicité contextuelle. Souvent, les escrocs l'achètent et en cliquant sur le lien depuis votre téléphone, vous téléchargez un fichier malveillant», a déclaré le spécialiste.
Victor Tchebychev, expert du laboratoire Kaspersky, a souligné que les pirates font passer des logiciels malveillants pour des applications populaires.
«En 2019, le plus souvent, les chevaux de Troie prétendaient être des applications de traitement photo», a-t-il déclaré. Un autre moyen pour escroquer
L’autre menace concerne les applications de contrôle à distance qui permettent de voir l'écran du smartphone.
«Un pirate peut vous demander d'installer le programme puis d'effectuer une transaction financière en votre nom. De nombreuses banques affichent désormais un code à usage unique dans les notifications push, donc le voir à l'écran n'est pas un problème», a expliqué le représentant du Groupe-IB à Izvestia.
Comment éviter la menace ?
Sergueï Nikitine recommande d'adopter une approche responsable dans le choix d'un antivirus et de privilégier les marques bien connues, car il en existe de nombreux frauduleux. Il encourage les utilisateurs à se méfier si l'application nécessite des changements de configuration. Chaque année, les fabricants améliorent la technologie de sécurité intégrée. Lors du choix d'un smartphone, l'expert recommande de prêter attention aux correctifs de sécurité.
Les smartphones peuvent être considérés comme sûrs si leurs correctifs datent d’avant novembre 2019.
L'Australie installe plus d'énergies renouvelables que partout ailleurs mais les émissions nationales restent les mêmes
February 25th, 2020
Les Australiens installent des énergies renouvelables, par habitant, plus rapidement que n'importe quel endroit sur Terre, ou du moins nous l'étions jusqu'en 2020, lorsque les subventions et les régimes ont expiré.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
La mise à jour trimestrielle pour l'inventaire des gaz à effet de serre est sortie et nous pouvons voir à quel point toutes ces énergies renouvelables font une différence, ce qui est presque rien. Les émissions ont stagné.
Les Australiens paient des prix records, risquent des pannes d'électricité, achètent des batteries et des condenseurs synchrones, construisent de nouvelles interconnexions d'un milliard de dollars, perdent des entreprises à l'étranger et subissent des pics de tension. Nous jouons au poulet avec nos fonderies et à des jeux de société avec des minuteries PeakSmart et des circuits domestiques supplémentaires afin que les compagnies d'électricité puissent gérer nos pompes de piscine et nos climatiseurs.
Et c'est tout ce que nous obtenons
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
Après avoir ajouté autant de parcs éoliens et de panneaux solaires, le secteur de l'électricité n'a réduit ses émissions que de 1,2% par rapport à l'année précédente.
Les émissions du secteur de l'électricité ont diminué de 1,8% au cours du trimestre de juin 2019 sur une base P 8 P «corrigée des variations saisonnières et des conditions météorologiques» (figure 6). Cela s'explique par de fortes augmentations de la production hydroélectrique et éolienne (42,0 et 14,8%) et des baisses de la production de charbon et de gaz naturel (5,7 et 21,3%) sur le marché national de l'électricité (NEM). Au cours de l'année jusqu'en juin 2019, les émissions de l'électricité ont diminué de 1,2% par rapport à l'année jusqu'en juin 2018.
Le secteur de l'électricité est la plus grande source d'émissions de l'Australie, et certains des gains de la dernière décennie proviennent de l'efficacité, et non des énergies renouvelables, et de rendre l'électricité si inabordable qu'elle fait peur aux gens de ne pas utiliser leurs climatiseurs.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
Compte tenu de tout cela, vous pourriez penser que l'équipe de Reneweconomy pourrait s'inquiéter que les énergies renouvelables ne sauveront pas la planète et soient une façon lugubre et inutile de dépenser de l'argent pour l'environnement, mais ce n'est pas le cas. Ils étaient plutôt satisfaits d'une baisse de 2% des émissions d'électricité de septembre 2018 à septembre 2019.
Ils n'ont pas été impressionnés par le fait que nos émissions d'électricité ayant diminué, nos émissions de diesel ont augmenté dans l'autre sens. Surtout pour les camionneurs, disent-ils.
Quelle part de cela est due aux générateurs électriques ?
Graphique des émissions de diesel australien, décennie, 2009 à 2019.
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Les Australiens par habitant utilisent 40% de gaz carbonique de moins qu'ils ne l'étaient il y a 30 ans, et c'est ce que l'opposition appelle «un vide politique». C'est peut-être un vide - de réussite.
L'Australie a presque la population qui croît le plus rapidement dans l'Ouest. Une croissance démographique de 50% en 30 ans, et nous visons à réduire les émissions de 27% en plus ?
Au cours de la période 1989-1990 à juin 2019, la population australienne a fortement augmenté, passant de 17,0 millions à environ 25,4 millions. P 16,17 P Cela représente une croissance de 48,8%.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
La meilleure façon de réduire les émissions australiennes (à l'exception des armes nucléaires) est de réduire l'immigration, mais les politiciens de gauche ne veulent pas en discuter, et apparemment, les sites Web de militants de gauche ne le semblent pas non plus. L'importation de nouveaux électeurs de gauche semble être plus importante.
En choisissant les méthodes les plus chères et les plus inefficaces, c'est presque comme si aucune des personnes qui conduisent des énergies renouvelables ne se soucie même des émissions de gaz carbonique.
Réforme de l’ENA : le véritable conservatisme qui tue la France
OPINION : une « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Il est permis d’en douter, ainsi qu’en témoigne l’auteur, ancien de l’ENA.
25 FÉVRIER 2020 Par Éric Verhaeghe.
La réforme de l’ENA franchit une nouvelle étape, avec la remise du rapport Thiriez au Premier ministre, retardée à plusieurs reprises (signe que le Premier ministre n’était guère pressé de le recevoir). Nous publions ce rapport, et nous l’agrémentons de quelques commentaires très personnels sur ce soufflé mal monté qui devrait rapidement se dégonfler.
Rapport Thiriez sur la réforme de l’ENA, 2020 from Société Tripalio
La réforme de l’ENA est un sujet mal identifié en France, qui se situe entre l’Arlésienne et la tarte à la crème. À chaque génération, on en entend parler, mais on ne la voit jamais venir.
Le rapport Thiriez, qui propose la transformation de l’ENA en école d’administration publique, ne devrait pas échapper à la tradition : il fait le buzz le temps de se retrouver sous une armoire (pour la consolider, bien entendu) et d’être neutralisé par le gouvernement profond. Qu’on me permette ici quelques remarques personnelles sur son contenu.
LA RÉFORME DE L’ENA, CELLE QUI N’ARRIVE JAMAIS
Le rédacteur de ces lignes fut, en 2000, élu représentant des élèves au Conseil d’administration de l’ENA, sur la base d’un programme relativement réformiste.
Quelques semaines après cette élection, je présentai un mémorandum pour la réforme de l’école, qui proposait de nombreuses pistes qu’on retrouvera sous la plume de Frédéric Thiriez. En particulier, je proposai avec conviction la fin de l’accès direct aux grands corps et une démocratisation sociale de cette école.
Ces sujets sont vieux, et toujours aussi loin de la préoccupation quotidienne des Français (qui n’ont d’ailleurs pas forcément tort de se désintéresser de ces questions). Le fait que, il y a vingt ans, j’aie pu proposer officiellement en tant qu’élève de l’ENA ce que Frédéric Thiriez propose aujourd’hui dans le cadre d’une mission officielle n’a toutefois rien de prémonitoire, ni de magique. Il signifie simplement que, depuis plusieurs décennies, les vices d’un système que les Français ne comprennent pas mais abhorrent chaque jour un peu plus sont aussi connus que leurs solutions.
L’ENA est depuis plusieurs générations une fabrique d’un entre-soi élitaire, déconnectée des réalités, qui mine la légitimité de l’État et surtout affaiblit politiquement, économiquement, historiquement ce pays qui fut grand et ne l’est plus par la seule faute de ceux qui le dirigent.
Sans un choc réformateur dont le contenu est connu depuis au moins vingt ans, le divorce entre les élites et le tiers-état tournera au vinaigre et sera producteur de troubles sociaux extrêmement désagréables. Ou alors la France continuera à décliner inexorablement.
Je me souviens ici de la réaction du président du conseil d’administration de l’ENA à ma proposition de supprimer l’accès direct aux grands corps. Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État et futur juge constitutionnel, déclara en séance qu’il s’agissait d’une « faribole ». Il ne fit pas mystère de sa volonté de conserver le système alors en vigueur d’un recrutement direct du Conseil d’État au sortir de l’ENA, de préférence (explicite) parmi les jeunes grands bourgeois sortis de Sciences-Po.
J’observe que le rapport Thiriez s’est rallié au principe de la fin de l’accès direct aux grands corps… sauf pour le Conseil d’État (et la Cour des comptes). Cette exception n’a aucun sens, sauf celui de préserver le caprice élitaire du Conseil d’État, soucieux de se démarquer et de préserver son recrutement socialement discriminant.
Trop peu de Français ont compris (sauf peut-être à l’occasion de la réforme des retraites que le Conseil a critiquée) que le Conseil d’État est le donjon de la technostucture, l’occulte salle du conseil où le gouvernement profond déploie sa stratégie de domestication de l’intérêt général. C’est au Conseil d’État que s’élabore la doctrine grâce à laquelle une minorité d’aristocrates parisiens domine ce pays pour son plus grand malheur.
Autrement dit, depuis au moins vingt ans, le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité.
Car le Conseil d’État est l’une des principales places fortes où l’on doit répéter à l’envi, pour faire carrière, que l’Union européenne est l’horizon indépassable de notre destin national, et que l’identité française est une idée pré-fascisante qui doit être combattue au nom des Lumières et du vivre ensemble.
Il est d’ailleurs significatif de constater que toutes les défaites de la laïcité engrangées durant les vingt dernières années proviennent directement de cette entité qui cultive « en même temps » le paradoxe de s’attribuer son origine à une décision d’Ancien Régime. On ne le dira jamais assez : le Conseil d’État, qui se croit la dernière incarnation de la France de toujours, est aussi l’entité qui combat le plus efficacement celle-ci.
LE CONSERVATISME DES ÉLITES, CE MAL QUI TUERA LA FRANCE
On pourrait utilement se demander pour quelle raison des cerveaux individuellement bien faits comme ceux des conseillers d’État, et de quelques-uns de leurs pairs installés à Bercy, résistent avec autant d’opiniâtreté à toute évolution nécessaire à la survie de leur propre espèce.
Car il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que, dans dix ou vingt ans, le collapsus que beaucoup de Français redoutent pour la planète aura lieu dans un seul pays, la France.
Le décalage est tel entre la conception de l’aristocratie qui tient l’État d’un côté, et la démoralisation, que dis-je, l’écœurement du pays réel face à la façon dont le « système » fonctionne, qu’il débouchera forcément sur une confrontation majeure telle que nous les connaissons régulièrement depuis trois ou quatre cents ans.
Si les élites qui font le gouvernement profond avaient un peu de culture historique (je veux dire antérieure à 1940 ou au traité de Rome), elles sauraient qu’elles forment toujours les premières victimes de ces échauffements périodiques. Il est donc dans leur intérêt de corriger naturellement leurs défauts, sans quoi les petites gens, comme on disait à Rome, s’en chargeront brutalement.
Les premières images symboliques de lynchage, voire de décapitation d’Emmanuel Macron dans des manifestations, constituent d’ailleurs une dangereuse et inquiétante préfiguration de ce qui risque d’arriver si les élites continuent à défendre avec autant d’obstination leur bout de gras.
Beaucoup imaginent que ce conservatisme élitaire provient d’une arrogance, d’une hybris pour reprendre les mots à la mode propre à nos aristocrates. Cette théorie est rassurante, mais elle dissimule une réalité bien plus préoccupante, je le crains : nos élites ne sont pas arrogantes, elles sont seulement paresseuses.
Excellentes à vingt-trois ou vingt-quatre ans, lorsqu’elles sortent de l’ENA, elles perdent ensuite le goût d’apprendre et s’endorment sur leurs lauriers. Elles n’ont qu’une obsession : conserver le plus longtemps possible l’ordre qui les a portées au pouvoir.
LES ÉLITES, CES GAULOIS RÉFRACTAIRES
Je ne sais plus qui disait des petites gens de ce pays qu’ils étaient des Gaulois réfractaires. Ce genre de phrase est toujours un bon révélateur de la défaillance qui paralyse les élites. Car mépriser son peuple et faire reposer sur lui sa propre incapacité à gouverner est toujours un indicateur signifiant de médiocrité.
Dans les beaux quartiers parisiens, on n’a pas de mots assez durs pour mépriser les « Français profonds », les « Français moyens », les « beaufs » sous toutes leurs formes. On aime dire qu’ils n’aiment pas le changement, qu’ils sont ingouvernables et irréformables.
Moi qui suis arrivé en France en 1986, j’ai plutôt l’impression du contraire : en moins de quarante ans, les Français ont accepté sans broncher des disruptions majeures comme Internet, l’immigration, la tyrannie des minorités et l’augmentation constante des impôts pour financer des services publics toujours plus gourmands et inefficaces.
Ceux qui s’opposent aux changements, les Gaulois réfractaires, ce ne sont pas les petites gens, ce sont les élites. Ce sont les Denoix de Saint-Marc, qui exigent de continuer à recruter de jeunes bourgeois quand plus aucun pays au monde ne pratique de cette façon, ce sont mes camarades de Bercy qui m’ont clairement expliqué qu’ils s’opposeraient coûte que coûte à la baisse des dépenses publiques qui leur profitent, alors que, dans tous les autres pays, celle-ci a eu lieu.
Ce sont ces hauts fonctionnaires qui continuent à donner des leçons de morale, de flexibilité, de modernité, au reste du pays, mais qui restent bien à l’abri de la sécurité de leur emploi apportée par leur statut, et qui ne veulent surtout pas remettre en cause leurs privilèges.
Toutes ces affirmations sont autant de portes ouvertes que j’enfonce. L’incompétence des élites françaises, et singulièrement de la haute fonction publique, ne fait plus guère de débat, y compris dans ses propres rangs.
Il suffit de compter le nombre de hauts fonctionnaires payés sans affectation, voire sans affectation sérieuse, pour savoir que les énarques et tant d’autres hauts fonctionnaires passent (souvent) de nombreuses heures à tourner des roues inutiles de hamster pour (se) donner l’illusion qu’ils sont utiles à un pays dont ils sont aujourd’hui les principaux agents toxiques. Sur ce point, eux-mêmes ont si peu d’illusions…
Pour continuer à faire croire que cette farce avait le sérieux de la tragédie grecque et devait donc se jouer en cinq actes dans le cercle fermé de l’aristocratie, les élites de ce pays en sont réduites à pratiquer une pensée binaire si étrangères aux valeurs rationnelles et humanistes dont elles se réclament. Le binaire repose sur l’invention de cette bête contemporaine qu’est le populisme, ce fantasme fourre-tout qui sert à clore tout débat et à désigner ce qu’à la cour de Versailles on a le droit ou pas de penser.
Dans ce monde manichéen, il y a d’un coté les élites ointes du Seigneur comme dit Charles Gave, les lumineux, les éclairés, les bienveillants, qui ont forcément raison. Et il y a tous les autres, qui forment ce halo populiste que l’on voit partout où est la contradiction et la divergence d’appréciation. Vous vous étonnez que les fonctionnaires de Bercy demandent davantage de flexibilité aux entreprises mais préservent savamment toutes les protections statutaires qui leur bénéficient ? Vous êtes un populiste forcément, un émeutier aux idées simplistes.
Pour préserver son statut, l’élite française mène une vaste opération de déstructuration des esprits, ou le manichéisme est la règle. Et ces gens-là nous expliquent qu’ils sont sérieux, qu’ils constituent le dernier rempart de l’intelligence et de l’humanisme face à l’obscurantisme lepéniste. Comme disait Jacques Chirac, plus c’est gros, mieux ça passe.
POURQUOI IL FAUT UN PROFOND RENOUVELLEMENT DES ÉLITES
Au fur et à mesure que les élites s’enfoncent dans un manichéisme débilitant pour justifier leur règne sans partage, au fur et à mesure qu’elles expliquent qu’il faut censurer les réseaux sociaux et la liberté d’expression pour défendre les valeurs démocratiques, au fur et à mesure qu’elles sombrent dans la tyrannie au nom de la liberté, un mal irréparable se produit.
Peu à peu, nos élites s’appauvrissent intellectuellement et se réduisent au dernier carré de dandies qui saignent la bête jusqu’à la dernière goutte en évitant de penser au lendemain.
Désormais, le vivier d’esprits capables de réinventer une France comme ce fut le cas dans les années 1950 est tellement tari que seul un big bang permettra d’inverser le cours de l’histoire. Il est peu probable que ce big bang intervienne de façon fluide et dans un esprit coopératif. Mais une chose est sûre, la seule proposition : « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Et là, nous sommes pris, vraiment, d’un très grand doute.
(...) le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité. (...)
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
Il perd ses codes de connexion et voit s’envoler 55 millions d’euros en bitcoins
21:35 25.02.2020
Un trafiquant de drogue qui avait investi dans le bitcoin a réalisé qu’il avait perdu 55 millions d’euros à sa sortie de prison, relatait ce vendredi The Irish Times.
Clifton Collins, un Irlandais de 49 ans qui avait amassé 55 millions en pariant dans le bitcoin, a vu sa fortune s’envoler en fumée à sa sortie de prison, rapporte The Irish Times.
Ce trafiquant de cannabis avait investi l’argent de son trafic dans le bitcoin, dès fin 2011. À cette époque, la monnaie virtuelle se négociait entre 3,70 et 5,50 euros par unité, alors qu’aujourd’hui son cours est estimé à 8.900 euros. Une énorme plus-value que le trafiquant avait répartie sur 12 comptes en ligne différents.
Prévenant, il avait caché ses codes de connexion à l’intérieur d’un étui de canne à pêche.
Mais, suite à son arrestation en 2017 pour possession de cannabis, Clifton Collins a vu l’appartement qu’il louait nettoyé par son propriétaire. Toutes ses affaires, dont la précieuse canne à pêche, ont été envoyées à la décharge pour y être incinérées, rapporte The Irish Times.
Aucune réclamation possible
Les codes n’étant délivrés qu’une seule fois, le trafiquant s’est vu dans l’impossibilité de rapatrier ses fonds. La police également, puisque le Criminal Asset Bureau (CAB) avait au préalable saisi les portefeuilles virtuels, acquis avec l’argent de la drogue. La police a cependant déclaré garder espoir, escomptant que les progrès technologiques permettent un jour d’accéder aux fonds.
Une action à succès sur les réseaux sociaux en Espagne: «Le machisme tue davantage que le coronavirus»
21:36 25.02.2020
«Le coronavirus n’a tué personne en Espagne, bien qu’il soit tous les jours en Une des médias», souligne une nouvelle action lancée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ElMachismoEsUnVirus, par deux étudiants à l’École Brothers de Madrid. Sputnik s’est entretenu avec les auteurs de l’initiative.
«Le machisme tue davantage que le coronavirus», affirme une action sur les réseaux sociaux ayant pour tâche d’attirer l’attention de l’opinion sur les cas de mort causés par la violence de la part d’hommes. Ses auteurs, les étudiants à l’École Brothers de Madrid, Nacho Pérez, 25 ans, de la ville d’Alicante, et Marcos Noguero, 27 ans, de la capitale espagnole, ont choisi les premières pages des 10 journaux les plus populaires du pays pour y publier des faits réels d’assassinats de femmes par leurs conjoints.
Le machisme est plus meurtrier que le coronavirus
Les étudiants ont expliqué dans un entretien accordé à Sputnik avoir décidé de traiter du problème du machisme à cause de la multitude des victimes de la violence masculine en Espagne ces derniers mois. À première vue, on a l’impression qu’il s’agit des morts causées par le coronavirus. En lisant toutefois le texte, on se rend rapidement compte que l’attention est réservée aux victimes de violences masculines:
«Une mère de deux enfants, victime du coronavirus en Espagne. Une originaire de Tolède est morte en présence de ses enfants. Mais ne vous en faites pas, elle n’a pas été tuée par le coronavirus, mais par son époux et père de ses enfants. Cette année, 11 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou leurs anciens conjoints, mais presque personne n’en parle. Le coronavirus n’a tué personne en Espagne, mais il est tous les jours en Une des médias.»
Selon Nacho Pérez, une telle publication en Une des journaux avec des titres mentionnant le coronavirus aurait dû attirer l’attention et pousser les gens à s’arrêter et lire une information fausse qui intéresse tout le monde pour relater ensuite des cas réels d’assassinat de femmes suite à une violence masculine.
Les jeunes hommes ont collé des affiches dans différents quartiers de Madrid et ont pris note de la réaction des gens qui s’arrêtaient pour les lire.
«L’objectif en était de recevoir une réaction et de faire en sorte que les gens comprennent que parfois nous sommes trop dépendants de ce que les médias nous disent. Sans diminuer la gravité du coronavirus, dont on doit évidemment tenir compte, nous rappelons que pour le moment on déplore déjà 11 victimes du machisme et zéro victime du coronavirus», a indiqué l’Espagnol, ajoutant que l’effet de l’action s’était avéré plus que satisfaisant.
Hong Kong accepte l'argent de l'hélicoptère - Le gouvernement donne à chaque citoyen adulte 10 000 $ HK
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 22:23
Hong Kong vient tout juste de retarder sa politique monétaire.
Dans un effort désespéré pour "faire quelque chose" au sujet de l'effondrement économique dont souffre la région ...
Le secrétaire financier de Hong Kong, Paul Chan Mo-po, devrait dévoiler un accord de secours de 120 milliards de HK qui comprend de l'«argent d'hélicoptère» - donnant à chaque résident permanent de Hong Kong âgé de plus de 18 ans un versement en espèces de 10 000 HK $ (environ 1 300 $ US), alléger le fardeau des particuliers et des entreprises.
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Comme le rapporte le SCMP, Chan a été soumis à une pression intense de la part des législateurs afin de doser une aide plus lourde pour aider la ville à sortir de la crise économique - battue par l'épidémie de coronavirus et des mois de protestations anti-gouvernementales, déclenchées par le projet de loi d'extradition maintenant retiré.
Hong Kong connaît une baisse de consommation sans précédent, les ventes au détail s'étant effondrées ...
Et comme nous l'avons expliqué récemment, Sun Hung Kai Properties, qui est l'un des plus grands propriétaires de centres commerciaux de Hong Kong, a déclaré mercredi qu'il réduirait le loyer de février jusqu'à 50% pour la plupart de ses locataires, dans le but de stabiliser l'économie et de protéger l'emploi.
Plus tôt ce mois-ci, KPMG a exhorté le gouvernement de Hong Kong à libérer l'argent de l'hélicoptère:
«Le gouvernement de Hong Kong devrait éviter la tentation d'augmenter les impôts ou de réduire les dépenses à un moment où la ville devrait en fait protéger et même intensifier ses programmes de soutien interne», a déclaré John Timpany, partenaire et responsable des taxes à Hong Kong chez KPMG Chine.
KPMG a ensuite proposé une série de mesures de dépenses à court et à long terme, notamment:
Donner 10 000 HK $ de bons de consommation électroniques aux résidents permanents de 18 ans et plus pour promouvoir les dépenses dans les entreprises locales.
Mesures d'allégement fiscal pour les entreprises locales telles que les paiements différés et les exonérations partielles de l'impôt provisoire.
Prolonger les subventions au loyer pour le parc scientifique de Hong Kong, le cyberport et d'autres institutions publiques pendant six à douze mois.
Aide aux parents qui travaillent ainsi qu'une allocation sur les frais de location des résidences.
Stimulez la compétitivité à long terme de Hong Kong en adoptant des incitations fiscales plus audacieuses et des taux plus bas pour attirer les entreprises à l'étranger.
"Les réserves sont destinées à préparer Hong Kong pour les jours de pluie, et nous devons l'utiliser en temps opportun et avec sagesse pour traverser la tempête dans laquelle nous nous trouvons actuellement", a déclaré Alice Leung, partenaire de conseil en fiscalité des entreprises chez KPMG Chine.
Mais la baisse de l'argent a été suggérée pour la première fois en décembre, lorsque le Parti libéral pro-entreprise a proposé que le gouvernement de Hong Kong donne de l'argent ou des bons à chaque résident permanent adulte afin de stimuler la consommation locale.
Vendredi dernier, des pan-démocrates ont déposé une motion non contraignante à Legco exhortant le gouvernement à inclure un versement en espèces de 10 000 HK $ dans son programme d'aide de 30 milliards de HK $.
La motion a été rejetée par Chow et d'autres législateurs progouvernementaux qui ont déclaré que cela retarderait le passage de la demande de financement pour le paquet.
Et aussi récemment que dimanche, Chan a déclaré dans un article de blog:
"Les ressources du gouvernement sont limitées, il est impossible que ce budget satisfasse complètement les demandes de chacun".
Mais, il semble que Chan ait pu voir par le passé que la 'finitude' et la peur du virus étaient juste la bonne crise à ne pas gaspiller et plongeront dans les vastes réserves budgétaires du gouvernement d'environ 1,1 billion de dollars HK pour aider la ville à sortir de la conjoncture économique. marasme.
Le document coûtera 71 milliards de dollars HK et bénéficiera à environ 7 millions de personnes:
"Je dois souligner que, bien que le système de paiement en espèces implique une énorme somme d'argent public, il s'agit d'une mesure exceptionnelle prise à la lumière des circonstances uniques actuelles et n'imposera donc pas une charge à notre situation budgétaire à long terme. "
Notamment, Iain Marlow de Bloomberg souligne que Chan a noté qu'il devait obtenir l'approbation du Conseil législatif pour le versement en espèces «exceptionnel».
Étant donné que LegCo a été paralysé en raison de l'obstruction systématique de l'opposition, je me demande s'il sera retardé ou arrêté - ou si le camp pro-démocratie à Hong Kong pensera que le fait de faire obstacle à un versement en espèces à l'heure actuelle serait un suicide politique .
Cependant, Chan a indiqué que la croissance économique de Hong Kong cette année se situerait entre 1,5% et 0,5%.
«Il est difficile d'être optimiste cette année», dit Chan.
Si l'économie de la ville se contracte cette année, cela signifierait que le produit intérieur brut a diminué deux années consécutives, ce qui ne s'est pas produit depuis le retour de Hong Kong à la domination chinoise en 1997.
Hong Kong est donc sur le point de déchaîner la mère de toutes les stagflations sur son peuple - qui était déjà au bord d'une agitation sociale massive avant que le virus n'impose des blocages. Les chaînes d'approvisionnement se sont effondrées, il n'y a donc pas d'offre de biens ou de services, mais la demande est sur le point de monter en flèche (grâce à la baisse gratuite de l'argent du gouvernement) ... Qu'advient-il des prix que nous nous demandons ?
L'argent ne tourne plus en rond si les frontières sont ouvertes. Si l'argent disparait c'est qu'il est volé par l'Etat en diverses taxes ou impôts.
De tous temps les dictatures ont escroqué les citoyens. E, 1958 apparaît en France le 'nouveau franc' car la France avance avec le progrès qui rend riche, d'où cette diminution de pouvoir d'achat à laquelle sera ajoutée l'euro en 1999 qui anéantira tous les citoyens. Mais ce crime (nombreux morts) ne s'arrêtera pas et se structurera en diverses taxes de lapidation ('énergies gratuites', immigration forcée, taxes sur taxes, etc).
Une puissante tempête de neige va toucher le centre-ouest et l'intérieur du nord-est
par Tyler Durden Mar., 25/02/2020 - 14:10
Un puissant système de tempête traverse le pays au début de la semaine, apportant un mélange de précipitations hivernales dans certaines parties des plaines, du Midwest et de l'intérieur du nord-est jusqu'à jeudi, a rapporté The Weather Channel.
La tempête hivernale devrait toucher mardi les plaines du nord et du centre. Un mélange hivernal à la pluie se déplace également dans la vallée du Mississippi central.
Des alertes et des avertissements de tempête hivernale ont été publiés par le National Weather System (NWS) pour de nombreuses régions, dont Scott City, Kansas; St. Louis, Missouri; Détroit, Michigan; Upstate New York et Maine.
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La trajectoire de la tempête devrait se déplacer vers le sud mardi dans certaines parties du Midwest et des Grands Lacs, avant de se déplacer vers l'intérieur du nord-est mardi soir.
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Des chutes de neige accumulées sont probables pour les plaines du centre et du nord dans la mi-vallée du Mississippi et le sud des Grands Lacs mardi et dans la nuit.
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Mardi soir, un mélange hivernal est possible dans l'ouest et le nord de New York et le nord de la Nouvelle-Angleterre.
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NWS indique déjà que des parties de l'est du Missouri à l'Illinois, au sud du Michigan et au nord-ouest de l'Ohio pourraient voir les conditions de voyage se détériorer jusqu'à mercredi. Les vents violents et la neige dérivante pourraient devenir un problème pour la région dans la soirée. Mercredi, de la pluie et un mélange hivernal se transformeront en neige pour la vallée de l'Ohio.
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Mercredi soir, la pluie et un mélange hivernal se transformeront principalement en neige pour l'intérieur du nord-est.
De fortes chutes de neige pour l'État de New York, la Nouvelle-Angleterre et le Maine sont attendues jeudi avec de la pluie pour le sud de la Nouvelle-Angleterre.
Les totaux de neige d'ici jeudi pourraient être d'environ 6 pouces pour le centre-est de l'Illinois jusqu'au nord de l'Indiana, le sud du Michigan et le nord-ouest de l'Ohio. Des portions du nord de l'État de New York à la plupart de l'intérieur du Maine pourraient voir plus de 8 à 12 pouces de neige.
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Le NWS montre que les probabilités d'accumulation de chutes de neige sont les plus élevées dans le Midwest et l'intérieur du nord-est.
ÉTATS-UNIS - ELLE PLAIDE COUPABLE D'AVOIR ÉTÉ SEINS NUS
26.02.2020, 04h44
Le couple effectuait de travaux d'isolation dans le garage de leur maison et avait expliqué avoir décidé de se mettre en sous-vêtements pour éviter de se salir.
Une Américaine poursuivie pour avoir été seins nus en présence de ses beaux-enfants alors qu'elle effectuait des travaux à son domicile a finalement conclu un accord avec l'accusation et plaidé coupable d'attentat à la pudeur devant un adulte: son propre mari.
Tilli B. a dû se résoudre à cet étrange accord pour éviter d'avoir à passer en jugement et d'être fichée comme délinquante sexuelle en cas de condamnation, a expliqué son avocat à des médias de l'Utah (ouest des États-Unis), qualifiant toute cette affaire de «grotesque».
Tilli B. était poursuivie après avoir été vue torse nu par les trois enfants de son mari, âgés de neuf à treize ans, alors que le couple effectuait de travaux d'isolation dans le garage de leur maison. Son mari se trouvait lui aussi torse nu au moment des faits mais n'a pas fait l'objet de poursuites. Le couple avait expliqué avoir décidé de se mettre en sous-vêtements pour éviter de se salir.
Considéré comme un attentat à la pudeur
Les enfants avaient rapporté l'épisode à leur mère et Tilli B. avait fini par être inculpée en 2019. Elle avait protesté en vain, arguant que si son mari pouvait travailler torse nu, elle ne voyait aucune raison l'empêchant d'en faire autant. Les services du procureur local ne l'ont pas vu de cet oeil, estimant qu'une femme montrant ses seins constituait bien un attentat à la pudeur dans la société américaine actuelle.
À la suite d'une négociation avec les services du procureur, Tilli B. a donc reconnu mardi avoir exhibé ses seins nus devant un adulte, causant par la même «un trouble», même s'il s'agit en l'occurrence de son mari. L'accusation sera abandonnée dans un an si elle ne commet pas d'autre crime d'ici là. (afp/nxp)
GENÈVE - LES VÉHICULES BIENTÔT TAXÉS SELON LEURS ÉMISSIONS DE GAZ CARBONIQUE ?
25.02.2020, 16h49
Jugeant «obsolète» le critère de puissance des véhicules, le TCS Genève propose de les imposer selon leurs émissions. Une initiative cantonale a été lancée.
La section genevoise du TCS a lancé mardi une initiative cantonale qui propose d'imposer les véhicules en fonction de leurs émissions de gaz carbonique. Actuellement, la taxe est modulée selon la puissance à Genève. Le TCS a 4 mois pour récolter environ 5300 signatures.
Aux yeux de la section genevoise du TCS, le critère de la puissance des véhicules est «obsolète». Il ne correspond plus ni aux avancées technologiques réalisées dans le secteur automobile ni aux nouvelles normes et exigences environnementales.
Imposer les véhicules selon leurs émissions de gaz carbonique conduira à renouveler le parc automobile et à privilégier l'achat de voitures moins gourmandes à puissance égale. Pour une puissance donnée, les émissions de gaz carbonique peuvent en effet «varier du simple au double».
Participation au réchauffement
Les émissions de gaz carbonique sont en étroite corrélation avec la consommation des véhicules, rappelle la section genevoise du TCS. Or, ces émissions participent au phénomène de réchauffement climatique. Un changement d'approche serait plus écoresponsable.
L'initiative ne s'attaque pas au système de bonus et malus qui serait conservé. Les véhicules uniquement mus par une motorisation électrique, quant à eux, seraient taxés en fonction de leur poids qui est un bon indicateur de bilan carbone.
Avec son initiative, le TCS ne veut pas altérer, dans l'immédiat, les recettes fiscales de l'Etat de Genève. Il prévoit que les nouveaux critères de taxation ne s'appliquent qu'aux nouvelles immatriculations pour les véhicules à moteur à combustion. (ats/Le Matin)
Il s'agit là d'une proposition de loi déposée par un nano groupuscule nazi qui tend à faire croire aux trisomiques que le gaz carbonique a un pouvoir calorifique !! et qu'il est un poison !!
ROYAUME-UNI PÉDOPHILIE: LA CLASSE POLITIQUE A FERMÉ LES YEUX
25.02.2020, 18h26
Selon un rapport publié ce mardi, le gouvernement, Parlement et les partis britanniques ont parfois protégé des abuseurs d'enfants de haut rang.
L'enquête n'a pas trouvé d'élément venant corroborer l'existence d'un «réseau pédophile organisé» impliquant des personnalités politiques.
Les institutions politiques britanniques - gouvernement, Parlement et partis - ont fermé les yeux durant des décennies sur des cas d'abus sexuels sur des enfants. Elles ont parfois activement protégé leurs auteurs, selon un rapport indépendant publié mardi.
Ce rapport relève notamment «l'incapacité de reconnaître les abus, le fait de fermer les yeux sur ceux-ci, d'étouffer des accusations et d'activement protéger des auteurs de haut rang, dont des politiciens». Ce document est le fruit d'une enquête indépendante mise en place en 2015 à la suite du scandale Jimmy Savile, ex-star de la BBC accusée de centaines d'agression sexuelles en 2012, un an après sa mort.
Il évoque «un important problème de déférence» envers des personnalités publiques de premier plan de la part des partis politiques, de la police et de la justice. Le rapport cite les exemples des députés Cyril Smith et Peter Morrison, qui ont échappé aux poursuites dans les 1970 et 80 malgré leur «intérêt sexuel actif pour des enfants».
Démission
En 1969, Cyril Smith avait reconnu avoir abusé sexuellement d'adolescents, mais n'avait pas été poursuivi. Dix ans plus tard, le chef de l'ancien parti libéral David Steel en avait discuté avec lui après en avoir eu vent, mais n'avait entrepris aucune action. Depuis membre de la Chambre des Lords, David Steel a démissionné après la publication du rapport mardi.
L'enquête, qui a entendu des victimes, politiciens et policiers notamment, souligne aussi que des responsables du Parti conservateur avaient connaissance d'accusations contre Peter Morrison «mais ne les ont pas transmises à la police». Le député était devenu en 1990 le secrétaire privé parlementaire de la Première ministre Margaret Thatcher et anobli l'année suivante.
«Ce sont là des exemples d'une culture politique qui accorde bien plus d'importance à sa réputation qu'au sort des enfants impliqués», déplore le rapport.
Pas de «réseau pédophile organisé»
L'enquête n'a toutefois trouvé aucun élément venant corroborer l'existence d'un «réseau pédophile organisé» impliquant des personnalités politiques.
En juillet 2019, le Britannique Carl Beech, ex-employé d'une association caritative d'aide aux enfants, avait été condamné à 18 ans de prison pour avoir faussement accusé une série de personnalités de pédophilie. Cela avait provoqué l'ouverture d'une vaste enquête.
«Le gouvernement va examiner ce rapport et considérer comment y répondre en temps utile», a réagi la ministre de l'Intérieur, Priti Patel. (ats/nxp)
LA COUR DES COMPTES ÉGRATIGNE LA GESTION DES DÉPENSES PUBLIQUES DU GOUVERNEMENT
par OLIVIER SANCERRE 25/02/2020
Les prélèvements obligatoires ont baissé de plus de 10 milliards d'euros en 2020.
Dans son rapport annuel, la Cour des comptes étrille la politique du gouvernement en matière de gestion des finances publiques. Les magistrats estiment la situation « préoccupante ».
Le gouvernement n'a pas reçu que des fleurs de la part des sages de la rue Cambon, loin de là. Le rapport annuel de la Cour des comptes égratigne la gestion des finances publiques par l'exécutif, notamment leur redressement, aujourd'hui « quasiment à l'arrêt » alors qu'il avait été « très graduel » ces dernières années. Le gouvernement fait montre d'une ambition « limitée », ce qui limite les marges de manœuvre pour mener la politique qu'il entend mener. Des marges qui seront pourtant très utiles « en cas de récession ou d'autre choc majeur », relèvent les auteurs du rapport. Ils ont sans doute en tête le coronavirus qui fait peser un risque important sur l'activité mondiale et donc, l'économie française. La Cour des comptes déplore que le choix du gouvernement a été « d'accroître encore les mesures de baisses d'impôts », qui ne sont compensées que « très partiellement » par des mesures d'économies.
Une dépense publique mal maîtrisée
Depuis la fin de l'année 2018, le gouvernement a effectivement ouvert les vannes de la dépense publique pour répondre aux exigences sur le pouvoir d'achat des « gilets jaunes ». Des mesures d'allégements des prélèvements obligatoires ont suivi en 2020 : 5 milliards de baisse pour l'impôt sur le revenu, 3,7 milliards pour la taxe d'habitation, 2,7 milliards pour l'impôt sur le revenu… En tout, plus de 10 milliards d'euros qui sont autant de recettes en moins pour les finances publiques. Le ministère de l'Économie fait miroiter un déficit public de 2,2% cette année, son niveau le plus faible depuis 2001 alors qu'il s'est établi à 3,1% du PIB en 2019.
Un déficit public au plus bas
Mais la Cour des comptes objecte que cette baisse est en trompe l'œil : c'est le « contrecoup technique de la transformation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ». Le CICE s'est effectivement mué en baisse pérenne des charges, ce qui a pesé sur le déficit public de manière temporaire. Dans sa réponse, Bercy admet que le rythme de rétablissement des finances de l'État a été « ajusté » suite à la crise des « gilets jaunes », mais que le volume des dépenses n'augmentera que de 0,7% en 2020.
CORONAVIRUS : DES ARNAQUES SUR INTERNET ET AILLEURS
par PERRINE DE ROBIEN 25/02/2020
Malgré les 12 cas recensés en France, le coronavirus fait de nombreuses victimes... d'arnaques.
C’est assez moche mais, somme toute, assez fréquent puisque « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Psychose du coronavirus oblige, les arnaques se multiplient, surtout sur Internet.
Attention au phishing et aux produits bidons
En France, la prévention contre le coronavirus vient de franchir un cap. Le lundi 24 février 2020, les boîtes mail de parents d’élèves ont reçu des messages les invitant à prendre diverses précautions. Des courriers qui ne manquent pas d'inspirer les cybercriminels. En effet, le coronavirus est un excellent filon pour faire du phishing. C’est par exemple le cas des personnes qui ont reçu un pseudo mail officiel de l’OMS et dont le but était de pirater leur compte. Avant de paniquer et de communiquer des informations, pensez à vérifier l'adresse et à scruter des près l'orthographe !
Internet et le cornavirus semblent donc faire bon ménage pour tous les petits malins qui veulent gagner de l’argent sur le dos de personnes crédules ou inquiètes. Ainsi, les plateformes en ligne regorgent de produits plus ou moins bidons censés prévenir de l'épidémie : lessives, désinfectants, tests ou encore vitamines. Amazon en fait les frais et doit régulièrement enlever ces produits.
Les arnaques du coronavirus
D’autres produits en ligne ne sont pas des arnaques mais voient leurs prix s’envoler. C’est le cas par exemple des protections telles que les masques, lunettes et gants à usage unique. Des produits dérivés ont également fait leur apparition : sweat, mug, etc. Quant aux manuels de survie contre le coronavirus, ils sont pléthore.
Les arnaques liées au coronavirus ne sont pas uniquement sur Internet. En Italie, par exemple, des habitants ont ouvert leurs portes à des personnes venues leur faire passer un test et qui, à la place de cela, les ont détroussés. Méfiance enfin quand vous vous rendez à la pharmacie, certaines officines affichent sans vergogne des publicités pour des médicaments soi-disant efficaces pour éviter le coronavirus alors qu’ils ont une action plus générale.
Ce célèbre Français a perdu près de 5 milliards de dollars en 24h à cause du coronavirus
RépondreSupprimer10:43 25.02.2020
Avec cinq nouveaux pays touchés par le coronavirus et une brusque hausse des contaminations en Iran, en Corée du Sud et en Italie, le début de la semaine a été rude pour les Bourses et pour les personnalités les plus riches du monde, dont Bernard Arnault, lequel a perdu plus de 4,8 milliards de dollars en un seul jour, selon Bloomberg.
Les personnalités les plus riches du monde ont perdu au total 139 milliards de dollars (128 milliards d’euros) le 24 février à cause des marchés craignant une pandémie du coronavirus, rapporte Bloomberg.
Il s'agit de la plus grande perte pour les personnes qui figurent dans le classement Bloomberg depuis octobre 2016, lorsque l’agence avait commencé à suivre ces chiffres.
Ainsi, le directeur général du groupe LVMH Bernard Arnault et le patron d'Amazon Jeff Bezos ont perdu chacun plus de 4,8 milliards de dollars. Le propriétaire de Zara, Amancio Otrega, a perdu quatre milliards de dollars et Mark Zuckerberg, 3,48 milliards. Les fortunes des autres milliardaires classés parmi les dix plus riches ont quant à elles diminué d'au moins 2,3 milliards.
Une épidémie qui se mondialise
La propagation du coronavirus dans plusieurs pays hors de Chine pèse lourdement sur les marchés, constatent des observateurs qui soulignent que, de plus en plus de pays et de continents étant touchés, le ralentissement de l'activité économique est important.
La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a estimé le 23 février que le nouveau coronavirus mettait «en péril» la reprise de l'économie mondiale. Elle s'exprimait lors d'une réunion du G20 à Ryad, groupe de nations qui s'est dit prêt à agir pour limiter les risques sur la croissance.
https://fr.sputniknews.com/economie/202002251043124255-ce-celebre-francais-a-perdu-pres-de-5-milliards-de-dollars-en-24h-a-cause-du-coronavirus/
Bloomberg brûle 5,6 millions de dollars par jour sur la publicité de la campagne
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 07:27
Il y a deux semaines, nous avons noté que Mike Bloomberg avait utilisé sa vaste fortune pour "modifier et manipuler fondamentalement la politique américaine", arrosant tout le monde à portée de main avec suffisamment d'argent pour acheter une personnalité - et plus de personnel que tous ses opposants démocrates réunis.
Bloomberg a dépensé tellement, en fait, qu'il a franchi la barre du demi-milliard vendredi, dépensant 505,8 milliards de dollars, soit 5,5 millions de dollars par jour depuis qu'il a annoncé sa candidature pour des publicités diffusées, par câble, à la radio et numériques selon Advertising Analytics.
Et comme Bloomberg de Bloomberg le note, cela représente 190 millions de dollars de plus dépensés en publicités que tous ses opposants démocrates (actifs) réunis - y compris le fondateur du fonds spéculatif milliardaire Tom Steyer.
Hélas pour le 'mini' Mike, même un demi-milliard de dollars n'a pas pu arrêter le clubbing de voiture qu'il a reçu lors du débat du Nevada la semaine dernière - qui a fait chuter les chances de Bloomberg's PredictIt alors que le sénateur Bernie Sanders (I-VT) a soudainement éclaté de soutien (à cette fin, Bloomberg a lancé une importante campagne publicitaire anti-Sanders).
"Après sa performance ce soir, je ne doute pas qu'il s'apprête à déposer ce soir encore 100 millions de dollars dans cette campagne", a déclaré Elizabeth Warren à l'issue du débat.
Il a dépensé 63 millions de dollars en Californie, deux fois plus que Steyer et près de 10 fois ce que Bernie Sanders a dépensé.
La campagne publicitaire de 52,3 millions de dollars de Bloomberg au Texas est 17 fois supérieure à celle de Sanders. Les annonces publicitaires de sa campagne dans les États du Super Tuesday totalisent 201 millions de dollars, soit 15 fois plus que Sanders. -Bloomberg
Malheureusement, même l'Oracle d'Omaha, Warren Buffet, qui a déclaré l'année dernière qu'il aimait et soutiendrait Bloomberg n'a offert qu'un soutien tiède à l'ancien maire de New York.
Le prochain débat démocrate aura lieu mardi en Caroline du Sud - après quoi Bloomberg reprendra sa campagne dans les États du Super Tuesday où il a inondé les ondes de publicité.
Quand Bloomberg appellera-t-il le patient et annoncera-t-il la fin de son projet de vanité ?
https://www.zerohedge.com/political/bloomberg-burning-56-million-day-campaign-advertising
Le tourisme français se bloque de 35% au milieu d'une épidémie virale; L'Europe sous surveillance de la récession
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 02:45
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche à Dan Murphy de CNBC lors des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G-20 à Riyad, en Arabie saoudite, que l'épidémie de Covid-19 aura un impact matériel sur les Français l'économie et le monde.
Le ministre des Finances du pays a averti que le secteur du tourisme français avait plongé suite à l'épidémie du virus le mois dernier. "Nous avons moins de touristes, bien sûr, en France, environ 30%, 40% de moins que prévu", a expliqué Maire.
"C'est, bien sûr, un impact important pour l'économie française", a-t-il déclaré. Le tourisme représente 10% du PIB du pays et soutient plus de 3 millions d'emplois.
Maire a déclaré que la France avait accueilli 2,7 millions de touristes chinois l'année dernière, "Ce ne sera pas le même, bien sûr, en 2020", a-t-il déclaré, faisant référence aux plus de 200 000 annulations de vols depuis que le virus a éclaté en Chine le mois dernier.
La France a signalé 12 cas confirmés de virus et un décès alors que le pays "active" 70 nouveaux hôpitaux en prévision d'une épidémie beaucoup plus large.
Suite à une réunion de dimanche avec le Premier ministre Edouard Philippe, le ministre de la Santé Olivier Veran a déclaré: "Jusqu'à présent, nous n'avions [que] 38 établissements de santé prêts à accueillir des malades - essentiellement des hôpitaux universitaires [centres hospitaliers universitaires; CHU]".
«J'ai décidé, en accord avec le Premier ministre, que 70 établissements avec une SAMU [service d'intervention d'urgence, service d'aide médicale urgente] seront activés demain pour augmenter notre capacité d'intervention si nécessaire.»
Veran a déclaré que le pays augmenterait sa "capacité de test", ajoutant que des équipements de protection, tels que des masques anti-virus et des combinaisons biologiques, seraient commandés en "grandes quantités".
Il a ajouté: "Nous agissons rapidement et de manière décisive face à la menace d'une épidémie ... Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des Français".
Une grande partie de l'épidémie en Europe se situe en Lombardie, une région du nord de l'Italie.
- voir graphique sur site -
Plus de 200 cas confirmés en Italie ont été confirmés lundi et quatre décès. Le pays prend des mesures similaires à celles de la Chine, fermant les villes et les entreprises alors que son économie commence à s'arrêter.
La France et l'Italie risquent déjà de ne pas atteindre leurs objectifs de croissance pour 2020, et l'épidémie du virus sur le continent pourrait entraîner les deux pays dans la récession.
Un risque beaucoup plus important se développe, car un choc viral en provenance de Chine pourrait entraîner un ralentissement de l'Europe. L'Allemagne, le cœur économique de l'Europe, est déjà au bord de la récession, plus l'économie de la Chine reste dans la paralysie économique, plus le risque est grand pour l'Europe.
RépondreSupprimerNous avons fourni de nombreux articles sur les preuves de la rupture rapide des chaînes d'approvisionnement mondiales en Chine et de leur propagation vers des endroits comme les pays d'Asie-Pacifique, l'Europe et les États-Unis.
La semaine dernière, la Deutsche Bank a déclaré que l'Europe était moins directement exposée au choc initial de la chaîne d'approvisionnement de la Chine que les États-Unis, le Canada, le Japon et tous les principaux pays asiatiques (à savoir l'Inde, la Corée du Sud, l'Indonésie, la Malaisie et le Vietnam).
Néanmoins, l'Europe serait exposée à des chocs secondaires car l'économie mondiale connaîtrait une croissance commerciale plus faible.
Voici un graphique qui montre les pays à faible dépendance et les pays à plus forte dépendance aux perturbations de la Chine.
- voir graphique sur site -
Pour résumer, le virus mortel est maintenant arrivé en Europe, en particulier en Italie et en France - il arrive à un moment difficile pour la région alors que les risques de récession fleurissent. Le canon monétaire de la Banque centrale européenne est largement épuisé et pourrait échouer dans le but de consolider l'économie du contenu.
https://www.zerohedge.com/markets/french-tourism-crashes-30-40-amid-virus-outbreak-europe-recession-watch
L’opération «un citoyen, une carte nationale d’identité» lancée à Grand-Bassam
RépondreSupprimer13:00 25.02.2020
Jean-Louis Moulot, le coordonnateur général associé du RHDP s’est donné pour mission de sensibiliser les citoyens sur les enjeux de l’enrôlement.
Le coordonnateur général associé du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, a officiellement lancé samedi 22 février l’opération de recensement «un citoyen, une carte nationale d’identité».
«L’urgence pour nous, la priorité pour le RHDP, c’est de vous mettre en mission pour sensibiliser, former et faire enrôler tous nos militants partout où ils se trouvent en vue de l’établissement de la carte nationale d’identité. Aujourd’hui c’est un coup d’envoi officiel», a déclaré M. Moulot au siège du RHDP à Grand-Bassam.
Il a mis à disposition trois ordinateurs pour faciliter l’enrôlement, une équipe de permanence au siège du RHDP, une somme de deux millions de francs CFA pour offrir les premières cartes, une somme de 500.000 francs CFA aux jeunes et 500.000 francs CFA aux femmes.
Selon lui, il faut renouveler le bail de confiance avec les militants pour leur enrôlement.
La déléguée départementale du RHDP Grand-Bassam, Fatou Camara, a rassuré les responsables politiques sur les enjeux de l’enrôlement, surtout des nouveaux majeurs.
«Je lance un appel pressant à tous les jeunes de s’impliquer dans le recensement des nouveaux majeurs. Et nous irons dans tous les villages pour les informer», a-t-elle dit.
https://fr.sputniknews.com/afrique/202002251043124814-loperation-un-citoyen-une-carte-nationale-didentite-lancee-a-grand-bassam/
SupprimerCette indisposition mise à jour dans l'ex Capitale de la Côte d'Ivoire, présente tous les effets - dans un pays où les étrangers sont plus que majoritaires !!! - une opération de ciblage et ratissage envers les ivoiriennes et les ivoiriens tendant à les effacer dans leur rôle de demanderesse de la Démocratie contre la dictature présente depuis plus de 20 ans en Côte d'Ivoire !
Ce sont là encore des conflits ethniques chiés de l'étranger renforçant le rôle de l'armée contre les autochtones.
Or rouge: le plan furtif de la Chine d'utiliser des métaux précieux pour la domination mondiale
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 05:00
Créé par Marin Katusa via InternationalMan.com,
L'or était important.
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, tous les grands pays développés ont amassé autant d'or physique qu'ils le pouvaient. Il a stabilisé les devises et a marqué l'indépendance.
Mais avec la fin de l'étalon-or en 1971, la plupart des pays ont commencé à vendre leurs réserves.
- voir graphique sur site -
À tel point qu'en 1999, un accord a été conclu pour limiter la quantité d'or que les banques centrales pouvaient vendre. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et la banque centrale du Canada détient ZERO gold.
Malgré l'accord, la plupart des pays ont continué de se débarrasser de leurs réserves d'or le plus rapidement possible.
- voir graphique sur site -
C'est jusqu'à il y a quelques années, quand une poignée de pays ont changé de cap. Les banques centrales ont commencé à acheter de l'or avec fureur, et elles n'ont cessé depuis.
Au dernier trimestre de 2018, les banques centrales ont acheté plus d'or que dans tout autre trimestre enregistré.
À la fin de l'année, les banques centrales détenaient collectivement environ 1,064 milliard d'onces d'or (soit 33 200 tonnes).
Cela représente environ un cinquième de tout l'or jamais extrait.
Au premier semestre 2019, les banques centrales ont acheté 11,97 millions d'onces d'or (374 tonnes). Encore une fois, c'était bien plus que jamais. Et cela équivaut à un sixième de la demande totale d'or pendant cette période.
Et le total des achats d'or de la banque centrale pour 2019 était le deuxième plus élevé qu'ils aient été au cours des 50 dernières années (2018 étant le premier).
Les suspects inhabituels dans les achats d'or de la Banque centrale
Alors que le monde se concentre sur la Chine, la Russie s'est positionnée au centre de l'échiquier politique mondial.
Voici ce qui est intéressant à propos des récents achats d'or de la banque centrale: la grande majorité de ces achats sans précédent provenaient de seulement quatre pays.
Ce sont des endroits auxquels vous ne vous attendez jamais.
L’un de ces pays est le Kazakhstan, dont le PIB est inférieur à celui du Kansas. Le Kazakhstan a augmenté ses réserves de 2,4 millions d'onces (75 tonnes) en 2011 à 12 millions d'onces (375 tonnes) en 2020 - une augmentation de 400%.
La Turquie est allée beaucoup plus vite. En 2017, ils avaient 3,71 millions d'onces (116 tonnes). Maintenant, ils ont 12,32 millions d'onces (385 tonnes) d'or. Cela représente une augmentation de 232% au cours des deux dernières années seulement.
Rien qu'en 2018, la Russie a acheté 8,78 millions d'onces (274,3 tonnes). C'est le plus grand nombre jamais acheté en un an, et sa quatrième année au-dessus de 6,4 millions (200 tonnes) d'onces d'or. Pour référence, cela représente 15,7 milliards de dollars d'or.
Poutine entreprend ce qu'on appelle une «dé-dollarisation». Consciente des sanctions des États-Unis, la Russie se positionne pour ne pas dépendre des avoirs en dollars américains.
RépondreSupprimerAinsi, la banque centrale de Russie a vendu la quasi-totalité de ses bons du Trésor américain. Et il a utilisé le produit pour acheter de l'or.
Comme je l'ai dit, le Keyser Söze d'or est Vladimir Poutine.
Faites attention au maître stratège du monde. C'est très haussier pour l'or.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la Russie n'achète pas un investissement productif avec l'argent.
Le problème est que d'autres monnaies de réserve, comme l'euro ou le yen, sont extraordinairement faibles par rapport au dollar et Poutine sait que cela continuera.
La Russie a acheté pour 100 milliards de dollars d'euros, de yuans et de yens en 2018 ... le Keyser Söze d'or ne commettra plus cette erreur.
Et plus de 11 billions de dollars américains d’opportunités d’investissement dans le monde ont un rendement négatif. La Russie finirait donc par payer de l'argent pour les détenir.
L'or, en revanche, a largement payé pour Poutine.
En 2019, la valeur de l'or détenu par la Russie est passée de 86 milliards de dollars à plus de 112 milliards de dollars. La hausse du prix de l'or a généré pour les Russes une aubaine de près de 20 milliards de dollars que les Russes peuvent mobiliser.
Cela incite largement la Russie à continuer d'acheter à long terme, ce qui alimentera la demande.
Le problème est que les achats de la Russie sont assez connus. À moins qu'il ne continue à augmenter les achats d'or, son effet sur les prix de l'or a déjà été principalement pris en compte.
Nouvelle règle d'or de la Chine
La Chine a stocké d'énormes quantités d'or chaque mois l'année dernière.
Vous vous demandez probablement pourquoi ...
Eh bien, vous avez probablement entendu le dicton: "Celui qui a l'or, établit les règles." Xi Jinping, président de la Chine, approuve la stratégie de Poutine.
WuFlu a sans aucun doute détourné la Chine ici à court terme, mais il a été prouvé que la stratégie d'assurance-or est très sage.
L'élite chinoise est consciente de son vieillissement démographique et de son endettement élevé.
L'or sera précieux pour potentiellement éviter tout manque à gagner sans être trop dépendant de leurs réserves de change.
La Chine diversifie ses réserves de change loin du dollar et vers l'or. Cela prendra de nombreuses années, mais c'est une bonne stratégie.
Les principaux pays occidentaux détiennent plus de 60% de leurs réserves de change en or.
La Chine n'est actuellement qu'à 2,9%. La Russie est actuellement à 20%.
Le graphique ci-dessous montre où la Russie et la Chine voudront être - avec les superpuissances occidentales. Ils y arriveront. Et le prix de l'or sera donc impacté positivement.
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerBien sûr, la Chine dispose de réserves de change beaucoup plus importantes que la plupart des autres pays. Ses avoirs en or représentent donc un pourcentage inférieur de ses réserves totales.
Mais même en regardant les véritables avoirs en or, vous pouvez voir que la Chine et la Russie ont longtemps été à la traîne par rapport à l'ouest. Ce n'est que maintenant qu'ils rattrapent leur retard.
Si - et c'est un gros si - la Chine visait le même ratio de réserves d'or sur le forex que les États-Unis, cela retirerait 1,98 milliard d'onces d'or (62 000 tonnes) d'or du marché - soit en quatorze ans 100% de la demande mondiale d'or.
L'augmentation subséquente du prix de l'or ne ressemblerait à rien de ce que le monde ait jamais vu. Mais cela semble impossible… non ?
Voici le problème: le propre ratio de réserves d'or sur forex de la Russie est tombé en dessous de 2,5% en 2007. Il est maintenant de 20% - et il grimpe.
- voir graphique sur site -
Non seulement cela, mais la Chine a une vision à plus long terme en tête avec ses achats d'or.
Selon l'une de mes personnes préférées pour débattre sur scène lors de conférences, le PDG d'Euro Pacific Capital Peter Schiff, la Russie et la Chine "se préparent pour le monde où le dollar n'est plus la monnaie de réserve".
La Chine ne peut pas faire ça, et ils le savent. Peter le sait aussi, jusqu'à ce que les réserves de la Chine soient multipliées par 10.
En bref, la Chine et la Russie veulent un monde où le dollar américain n'est plus la monnaie de réserve.
Pour ce faire, la Russie et la Chine (en particulier la Chine) ont beaucoup à acheter avant de pouvoir sauvegarder leur monnaie de manière réaliste.
Ce ne sera certainement pas un retour à l'étalon-or. Ce sera plutôt un «support d'or».
Le dragon en colère
Voici donc les questions à un billion de dollars: exactement combien d'or la Chine prévoit-elle d'acheter ?
Et que va-t-il faire pour le prix de l'or ?
Le problème avec la Chine est qu'elle ne met pas à jour ses chiffres de réserves d'or très souvent. Lorsque les chiffres sont mis à jour, leur précision est impossible à vérifier.
Peu de gens croient aux chiffres officiels de WuFlu, peu importe les nombres d'or.
La Chine manque de confiance mondiale.
Les véritables réserves d'or sont un pas vers l'établissement de cette confiance.
La Chine achète son or extrêmement silencieusement via des canaux de retour pour éviter de faire monter le prix via ses achats. (Vous vous souvenez des énormes achats d'or du Kazakhstan ? Devinez avec qui ils partagent une frontière…)
De 2009 à 2015, le gouvernement chinois n'a fourni aucune mise à jour sur ses avoirs en or. Puis il a soudainement annoncé un bond massif de 57% de ses réserves.
Ce que nous savons, c'est que la Chine a acheté près de 3,2 millions d'onces (100 tonnes) d'or au cours de la dernière année. Mais, ils doivent acheter 1,9 milliard d'onces pour être à égalité avec l'Amérique. 3,2 millions d'onces, c'est beaucoup d'or, mais par rapport à l'endroit où elles doivent être - ce n'est pas le cas.
RépondreSupprimerÀ l'avenir, cela devrait augmenter de façon spectaculaire.
Zhang Bingnan, vice-président de la China Gold Association, a prévu la capacité optimale de réserve d'or pour la Chine au cours des deux prochaines décennies…
Il a constaté qu'en 2020, les réserves d'or optimales de la Chine devraient se situer entre 185,6 millions d'onces et 217,6 millions d'onces (5 800 et 6 800 tonnes) d'or.
N'oubliez pas que les réserves d'or de la Chine se situent actuellement à environ 58,94 millions d'onces (1 842 tonnes).
Cela signifie qu'il lui faudrait au moins acheter 128 millions d'onces (4 000 tonnes) cette année pour atteindre le taux optimal de Zhang Bingnan.
Mais même cela manquerait de 1,77 milliard d'onces pour atteindre le ratio des réserves américaines.
Une autre façon de voir les choses est que, même si la Chine double ses réserves d'or, elle est encore loin d'atteindre le même ratio que les États-Unis de 93%.
L'appétit d'un dragon pour l'or
Selon un analyste des métaux précieux de la Standard Chartered Bank…
Pour atteindre la diversification qu’elle recherche, la Chine devrait acheter deux ans de production mondiale d’or.
En bref, lorsque la Chine commencera vraiment à acheter, elle ne pourra plus le dissimuler. Et cela pourrait provoquer une ruée vers l'or comme le monde n'a jamais vu auparavant.
Les banques centrales de réserve récupèrent déjà l'or à des niveaux record… lorsque les prix sont à des niveaux record. Ces banques centrales anticipent elles-mêmes des prix beaucoup plus élevés.
Lorsque les banques centrales de réserve commenceront à voir l'or à la fois comme diversification, assurance et effet de levier, il n'y en aura jamais assez pour faire le tour.
Je ne voudrais pas parier contre eux. Je ne parierais jamais contre le Keyser Söze d'or, Vladimir Poutine.
Parce que l'or compte toujours - beaucoup.
Et avec toute secousse dans l'économie mondiale, cela va avoir beaucoup plus d'importance.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/red-gold-chinas-stealth-plan-use-precious-metals-world-domination
(...) La Chine achète son or extrêmement silencieusement via des canaux de retour pour éviter de faire monter le prix via ses achats. (Vous vous souvenez des énormes achats d'or du Kazakhstan ? Devinez avec qui ils partagent une frontière…) (...)
SupprimerHahahahahaha ! 'pour éviter de faire monter le prix via ses achats' !!! Hahahahahaha ! IL N'Y A PAS de 'marché de l'or' ! Il s'agit là d'une MP où le prix est fixé par un bureau HORS transactions !
'Devinez avec qui ils partagent une frontière…' Hahahahahaha ! En avion on fait le tour du monde ! Hahahahahaha !
Le nouveau fascisme académique en Europe
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 02:00
Écrit par Giulio Meotti via The Gatestone Institute,
Les universités occidentales sont devenues des lieux de peur personnelle et de terreur intellectuelle. Autrefois sanctuaires pour une enquête ouverte, au lieu de cela, de féroces minorités idéologiques ont établi des lignes rouges d'orthodoxie face à une académie silencieuse ou, pire, conforme. L'éducation - de l'ex-ducère au premier plan - a été de plus en plus érodée par le fondamentalisme idéologique et une tentative de déterminer non seulement quelles actions sont acceptables, mais même les mots et les pensées.
Les médias sociaux ont aidé en ravivant officiellement la lynchage. Nous devons maintenant tous chanter les louanges du multiculturalisme, de l'islam, de l'immigration, de la culpabilité post-coloniale et de la racialisation à peu près tout. Dans cette nouvelle Inquisition, même le moindre doute ou dissidence ne peut être toléré - il faut le punir!
La liberté d'expression est de plus en plus menacée en France par la création effective de nouveaux délits d'opinion. Si votre opinion personnelle coïncide avec celle officielle, vous n'avez rien à craindre. Si vos idées entrent en conflit avec les idées officielles, vous risquez d'être ostracisé et votre simple existence dans la sphère publique scandaleuse.
"Le nouveau fascisme académique", a ainsi décrit Natacha Polony, animatrice de télévision et éditrice de l'hebdomadaire français Marianne. Si vous êtes en désaccord, les éducateurs, les dirigeants politiques, les médias et la foule tenteront de vous détruire, tout comme ils ont détruit Giordano Bruno en 1600 pour avoir dit que l'univers pouvait avoir de nombreuses étoiles.
"Les petits groupes radicaux créent un climat de terreur pour imposer des opinions et faire taire leurs opposants", a écrit Polony. "Ils jouissent d'une miséricorde infinie de certains cercles politiques et médiatiques dans la mesure où ils prétendent incarner le Bien. Qui oserait les défier ?"
D'autres - pour des opinions considérées par certains comme politiquement incorrectes, même si elles sont factuellement exactes - ont, au cours des dernières années, été retirées chirurgicalement de la société ou menacées de renvoi:
Sylviane Agacinski. Une conférence avec cette féministe, qui devait avoir lieu à l'Université Montaigne de Bordeaux, a été annulée par les organisateurs car la "sécurité" ne pouvait être garantie. Des groupes d'étudiants de gauche ont attaqué l'arrivée d'un "homophobe" présumé et ont demandé l'annulation de l'événement. Le "crime" présumé d'Agacinski devait s'être opposé à une nouvelle loi française autorisant les couples de lesbiennes à accéder à la procréation médicalement assistée, comme la FIV et le don de sperme. Eugénie Bastié du Figaro appelle "la soumission de l'université aux nouveaux champions de la vertu". La conférence a depuis été reportée.
Mohamed Sifaoui. Peu après l'annulation de la conférence d'Agacinski, les "nouveaux fascistes" ont pris un autre virage académique, cette fois à la célèbre Université de la Sorbonne à Paris - celle du journaliste franco-algérien Mohamed Sifaoui. Sifaoui a été forcé de fuir l'Afrique du Nord en 1999 après des menaces de mort de la part des islamistes et vit maintenant en France sous la protection de la police. Son cours sur la radicalisation a été récemment annulé à la Sorbonne. Sifaoui accuse "les pressions des associations islamiques et des syndicats de gauche" pour l'annulation. Son cours était destiné aux policiers, gendarmes et fonctionnaires - précisément ceux sous pression après le meurtre de quatre agents de police au siège de la police parisienne par leur collègue converti à l'islam du nom de Mickaël Harpon.
Il se trouve que la Sorbonne est la même université où le Hezbollah, le groupe terroriste libanais, a tenu une conférence. Cependant, les étudiants ont cependant récemment provoqué l'annulation d'une tragédie d'Eschyle qui devait être jouée par des acteurs masqués en noir. Cela, selon les étudiants, était "afrophobe, colonialiste et raciste".
RépondreSupprimerAlain Finkielkraut. Le printemps dernier, le philosophe de la "malheureuse identité", Finkielkraut, protégé par la police et la DGSI, l'agence française de sécurité intérieure, a donné une conférence à l'Université Sciences Po de Paris. Finkielkraut a désormais "peur de quitter son domicile". "Je ne peux plus montrer mon visage dans la rue", a-t-il déclaré à Marianne.
Éric Zemmour. Le journaliste français Eric Zemmour a récemment été qualifié de "vile bête", "virus" et "salaud" par un islamiste lors d'un rassemblement public à Paris.
Sophie Coignard. Écrivant dans Le Point, la célèbre journaliste Sophie Coignard a dénoncé "un affreux silence sur ces milices politiquement correctes" et écrit un conformisme qui "troque le silence contre la tranquillité. Nous savons où ces compromis mènent".
Stéphane Charbonnier ("Charb"). L'ancien rédacteur en chef du magazine satirique français Charlie Hebdo, Philippe Val, parle des «territoires d'expression occupés par la terreur». Charb, le successeur de Val à la tête de Charlie Hebdo, a payé de sa vie. Le 7 janvier 2015, Charb, avec onze de ses collègues, a été assassiné par deux frères du nom de Kouachi, criant "Allahu Akbar." ["Allah est le plus grand!"]. Même la mémoire de Charb est malheureusement remplie de scandale: un événement académique sur son livre posthume, Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes ("Lettre ouverte aux escrocs islamophobes jouant entre les mains des racistes"), a été censuré à à la fois l'Université de Lille II et l'Université de Paris-Diderot.
Maryam Namazie. Journaliste dissidente iranienne qui a déménagé en Angleterre, Maryam Namazie a été empêchée de parler dans certains collèges, tels que Goldsmiths et Warwick, au motif que sa défense de la liberté d'expression et du discours anti-charia aurait pu offenser les étudiants islamiques.
Thilo Sarrazin, ancien banquier central allemand et critique de l'immigration, qui a été contraint de démissionner d'un poste de direction à la banque centrale allemande en 2010 après avoir publié son livre, Deutschland schafft sich ab ("L'Allemagne se défait"). Il est actuellement en justice pour son nouveau livre, Feindliche Übernahme ("OPA hostile"), qui devrait sortir cet été. Sarrazin a également pris la parole au milieu des protestations des étudiants et des enseignants de l'Université de Siegen.
Bruce Gilley, professeur à la Portland State University, a défendu l'héritage du colonialisme européen en général et de l'Empire britannique en particulier. À Londres, il a donné des conférences lors d'un séminaire privé pour les étudiants et a participé à une table ronde, mais a évité un événement public. "Si j'avais donné une conférence publique à un groupe d'étudiants intitulé Les arguments en faveur du colonialisme, le résultat aurait été une tempête de merde et cela n'aurait servi à rien", a-t-il déclaré. "Mais cela aurait montré à quel point en Grande-Bretagne, de tous les endroits, les gens ont cessé de penser à ce problème central de l'histoire et de l'identité britanniques"
Nigel Biggar, professeur de théologie morale à Oxford, a été attaqué pour sa soi-disant indulgence envers l'impérialisme. "Si je veux organiser des séminaires sur le thème de l'empire, je le ferai en privé", a-t-il déclaré. Il a donc lui aussi tenu une conférence universitaire "privée" afin de ne pas être interrompu par des militants.
RépondreSupprimerPendant ce temps, les régimes islamistes sont libres de continuer à verser d'énormes sommes d'argent dans ces universités. Les recherches menées par les universitaires Jonas Bergan Draege et Martin Lestra, publiées dans le Middle East Law and Governance Journal, ont calculé qu'entre 1997 et 2007, les entités du Golfe ont fourni au moins 70 millions de livres sterling aux institutions universitaires britanniques.
Un appel de certains intellectuels français, dont de nombreux penseurs musulmans comme Boualem Sansal et Zineb el Rhazoui, a critiqué ce «terrorisme intellectuel». Il rappelle, ont-ils écrit, "ce que le stalinisme a fait aux intellectuels européens les plus éclairés.
"Nos institutions culturelles, universitaires et scientifiques sont désormais la cible d'attaques qui, sous prétexte de dénoncer une discrimination" coloniale ", visent à saper les principes de la liberté d'expression et de l'universalité hérités des Lumières".
Défendre la liberté de penser et la possibilité d'une conversation ouverte - tous deux actuellement mutilés en Europe - est le fondement de la vie civique européenne. Sans liberté d'expression, il ne peut y avoir de circulation des idées, pas d'augmentation des connaissances et donc pas de progrès. Les principes de base de la société libérale sont sapés.
"Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai à mort votre droit de le dire", écrit un biographe de Voltaire. La liberté d'expression n'est pas nécessaire pour un discours "politiquement correct" ou sédatif, mais c'est la seule protection dont dispose la minorité contre la tyrannie de la majorité. On n'a même pas besoin de regarder, par exemple, vers un pays comme le Pakistan, où des foules ont presque assassiné Asia Bibi après avoir été trouvée innocente.
Les États-Unis, en déclarant leur liberté face à une Angleterre répressive en 1776, ont bien compris la primauté de la liberté d'expression. George Washington a déclaré à ses officiers de l'armée en 1783: "la liberté de parole peut être enlevée - et, muets et silencieux, nous pouvons être conduits, comme des moutons, au massacre".
Sur les campus américains, il est devenu courant d'annuler ou de protester contre des conférenciers invités qu'une poignée de militants jugent intolérables. Les administrateurs ont manifestement trop peur de leurs propres étudiants pour demander la suspension des étudiants, sans parler de leur expulsion ou de leur demander le soutien de la police. Ce même type de censure, malheureusement, se retrouve désormais dans toute l'Europe. Les groupes minoritaires revendiquent des «espaces sûrs», mais ceux qui ont vraiment besoin d'espaces sûrs sont ceux qui ne sont pas d'accord avec l'orthodoxie régnante.
L'université européenne - qui devrait être le foyer d'un pluralisme ouvert, de débats, de recherches et de réflexions - est plutôt devenue le paradis du sectarisme intellectuel et de la terreur. Ce nouveau radicalisme renforcera non seulement le politiquement correct, mais aussi la soumission à la coercition, "comme des moutons au massacre", en Occident.
https://www.zerohedge.com/political/europes-new-academic-fascism
Supprimer(...) Les médias sociaux ont aidé en ravivant officiellement la lynchage. Nous devons maintenant tous chanter les louanges du multiculturalisme, de l'islam, de l'immigration, de la culpabilité post-coloniale (...)
'post-coloniale' !?? HAHAHAHAHAHA ! Pré-coloniale du coran-à-virus !
BIENTÔT LA FIN DU DÉMARCHAGE POUR LES FOURNISSEURS DE GAZ ET D'ÉLECTRICITÉ ?
RépondreSupprimerpar AURÉLIE GIRAUD
25/02/2020
61% des ménages auraient été démarchés pour la souscription d'une offre de fourniture d'électricité ou de gaz naturel en 2019
Se retrouver engagé contre son gré avec un fournisseur d’énergie : face à l’explosion des abus, le médiateur national de l’énergie a proposé le 24 février dernier d'interdire le démarchage à domicile pour la fourniture d’électricité ou de gaz, ou à défaut, de l’encadrer strictement.
« En finir avec le démarchage abusif en matière de fourniture d’énergie ». Dans cette tribune publiée le 24 février dernier, Olivier CHALLAN BELVAL, le médiateur national de l’énergie depuis fin novembre 2019, tente d’enrayer ce phénomène qui touche de plus en plus de ménages, conduisant trop souvent à la conclusion de contrats de d’électricité ou de gaz qu’ils n’ont pas souhaité souscrire.
Énergie : plus de 6 ménages sur 10 ont été démarchés en 2019
Le démarchage abusif en matière de fourniture d’énergie ne cesse d’augmenter. Le médiateur rappelle qu’en 2019, ce sont pas moins de 61% des ménages qui auraient été sollicités pour la souscription d’une offre de fourniture d’électricité ou de gaz naturel, dont 29% à leur domicile, contre 56% en 2018 et 36% en 2017. Il a par ailleurs recensé 1.883 saisines de particuliers en 2019, contre 1.416 en 2018.
La raison ? Selon Olivier Challan Belval, les fournisseurs d’énergie anticipent notamment la fin des tarifs réglementés de vente de gaz prévue pour juillet 2023 : 4 millions de consommateurs sont encore titulaires d’un contrat au tarif réglementé.
Il apparaît au travers ces milliers de plaintes les consommateurs s’estimant lésés affirment ne pas avoir réellement exprimé leur accord, « qui leur a été arraché », souvent par des pratiques que le médiateur qualifie de frauduleuses.
Encadrer strictement voire interdire totalement le démarchage
L’objectif du médiateur est clair : interdire tout démarchage dans le domaine de l’énergie. « la mesure la plus efficace pour protéger les consommateurs serait l’interdiction totale du démarchage à domicile dans le domaine de la fourniture d’électricité et de gaz ».
Conscient de la difficulté de mettre en oeuvre une solution aussi drastique, pourtant juridiquement possible puisqu’elle protègerait le consommateur précise-t-il, le médiateur propose, à défaut, 4 mesures pour encadrer au mieux le démarchage :
interdiction stricte pour les démarcheurs de recueillir la signature des consommateurs démarchés directement et sur les lieux du démarchage interdiction de commencer l’exécution du nouveau contrat de fourniture d’électricité ou de gaz avant l’expiration du délai de rétractation du consommateur (sauf en cas d’emménagement) prévoir que tout contrat de fourniture d’électricité ou de gaz qui aurait été souscrit sans respecter les règles qui viennent d’être indiquées serait entaché de nullité absolue création, en complément des amendes infligées par l’Administration (DGCCRF), la sanction administrative de retrait de l’autorisation de fourniture d’énergie.
RépondreSupprimerLe médiateur rappelle que la DGCCRF a condamné le 6 février dernier le fournisseur ENI à une amende de 315.000 euros pour non-respect du droit de rétractation lors de démarchages à domicile. La DGCCRF avait déjà condamné ENGIE à 900.000 euros d’amende au mois d’octobre pour démarchage téléphonique abusif.
Ces propositions seront-elles suivies par le gouvernement ? Affaire à suivre…
http://www.economiematin.fr/news-demarchage-fin-gaz-electricite-energie
Des biologistes dénoncent la pratique transgenre
RépondreSupprimerle 25 février 2020
Deux biologistes ont dénoncé le «déni sexuel» dans un éditorial du Wall Street Journal. Colin Wright, de Penn State University, et Emma Hilton, de l’Université de Manchester, soutiennent que l’existence de deux sexes seulement, hommes et femmes, est un fait scientifique et que l’idéologie transgenre est «une théorie académique excentrique».
Comme ils le soulignent, même les revues scientifiques promeuvent une vision non binaire du sexe. «L’idée de deux sexes est simpliste», a déclaré Claire Ainsworth dans la revue scientifique Nature en 2015 (lien) : «Les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que cela.» Un article de Scientific American en 2018 affirmait que «les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que les femmes et les hommes binaires». Et en 2018, le New York Time a expliqué «Pourquoi le sexe n’est pas binaire» (liens en fin de billet)
Wright et Hilton décrivent ces vues comme «une tendance dangereuse et anti-scientifique vers le déni pur et simple du sexe biologique». Ils poursuivent: «Caractériser cette ligne de raisonnement comme n’ayant aucun fondement dans la réalité serait un euphémisme flagrant. C’est faux à toutes les échelles de résolution imaginables. »
Ce n’est plus un sujet de plaisanterie, disent-ils:
« Le temps de la politesse sur cette question est révolu. Les biologistes et les professionnels de la santé doivent défendre la réalité empirique du sexe biologique. Lorsque des institutions scientifiques faisant autorité ignorent ou nient un fait empirique au nom de l’accommodement social, c’est une trahison flagrante envers la communauté scientifique qu’elles représentent. Ils sapent la confiance du public dans la science et c’est dangereusement malsain pour les plus vulnérables. »
Note. Il existe quelques mutations génétiques qui perturbent l’établissement du sexe au cours du développement de l’embryon en interférant avec la synthèse des hormones sexuelles. La duplication de l’un des gène sexuels X ou Y conduit également à des ambiguïtés. Forcer la nature après la naissance en imposant à un enfant normalement constitué un traitement hormonal afin qu’il « change » de sexe est criminel. Ce type de manipulations devrait être interdit par la loi. La fréquence de mutations ou de duplication de gènes sexuels conduisant à un sexe indéterminé à la naissance est de l’ordre de 1 cas pour 1000 naissances. Pour l’anecdote une amie de ma mère était sage-femme (en anglais midwife) et elle racontait qu’au cours de sa carrière elle avait préféré abréger la première minute de vie de centaines de nouveaux-nés présentant à l’évidence des ambiguïtés au niveau sexuel puisque l’un des rôle des sages-femmes était (j’ignore si ce métier existe toujours) de déclarer à la mère la nature du sexe de son enfant.
Source : BioEdge
https://www.wsj.com/articles/the-dangerous-denial-of-sex-11581638089
https://www.nature.com/news/sex-redefined-1.16943
https://www.scientificamerican.com/article/sex-redefined-the-idea-of-2-sexes-is-overly-simplistic1/
https://www.nytimes.com/2018/10/25/opinion/sex-biology-binary.html
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/02/25/des-biologistes-denoncent-la-pratique-transgenre/
La transition énergétique dans le rétroviseur
RépondreSupprimerle 25 février 2020
par Benoît Rittaud
par Rémy Prud’homme.
La transition énergétique, qui vise en fait principalement la production d’électricité, est en marche depuis plusieurs années. En quoi consiste-t-elle, et que signifie-t-elle ? Pour le savoir, on a comparé la structure de cette production entre 2015 – l’année de la révolutionnaire COP 21 – et 2019. Entre ces deux dates, la production totale a légèrement diminué (-9 TWh, soit -1,6%). La transition implique un changement dans la structure de cette production. En 2015, elle repose sur quatre piliers : le nucléaire (77%), l’hydraulique (11%), les renouvelables intermittents, (l’éolien et le solaire : 7%), et le thermique fossile (charbon, fioul et gaz : 6%). La politique poursuivie visait explicitement à augmenter fortement le poids des intermittents et à réduire également fortement celui du thermique, afin de réduire les rejets de gaz carbonique du système électrique, qui étaient d’ailleurs parmi les plus faibles d’Europe (au kWh). Cet objectif a-t-il été atteint ?
L’importance de l’hydraulique, cette électricité bien sous tous rapports (bon marché car les barrages sont amortis depuis longtemps, sans rejets de gaz carbonique, sans importations, facilement pilotable) est restée la même. Les changements concernent donc les trois autres sources.
Le poids des renouvelables intermittents a bien augmenté : d’environ +8 TWh. Ces renouvelables ont été lourdement subventionnés, à hauteur d’une vingtaine de milliards sur ces quatre années, par l’intermédiaire d’une taxe, la CSPE, qui figure dans nos factures d’électricité. Cette augmentation est due à l’éolien, car le poids du photovoltaïque a, bizarrement, diminué.
Cette augmentation souhaitée devait contribuer à réduire le poids de l’électricité thermique, fortement productrice de gaz carbonique. Il n’en a rien été. La production d’électricité thermique a au contraire progressé, de +9 TWh, autant que la production de renouvelable. Il y a un lien de causalité dans cette corrélation. Plus il y a de renouvelable, et plus il faut avoir de thermique. L’électricité renouvelable est intermittente : elle n’est produite que lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil. Lorsqu’il n’y en a pas, mais qu’il y a des gens qui ont envie de regarder la télévision ou des usines qui ont besoin d’électricité – ce qui arrive assez souvent – il faut vite mettre en marche des centrales thermiques.
A l’intérieur du thermique, il y a eu une forte diminution de charbon et du fioul (-8 TWh), et une plus forte encore augmentation du gaz (+17 TWh). Le gaz, importé en totalité, est le grand gagnant de la transition constatée ; on comprend que les vendeurs de gaz soient de fervents défenseurs de la « transition » dite écologique. Le gaz émet (au kWh) à peu près deux fois moins de gaz carbonique que le charbon et le fioul. Au total, le thermique de 2019 rejette donc à peu près autant de gaz carbonique que le thermique de 2015.
Le poids du nucléaire a fortement diminué (-37 TWh, soit presque 10% de la production de 2015). Cette réduction est la conséquence logique la diminution de la production totale (-9 TWh) combinée avec l’augmentation des renouvelables (+8 TWh) et du thermique (+9 TWh). Les renouvelables intermittents jouissent de la priorité d’accès au réseau : s’ils produisent davantage, il faut bien que les autres sources s’effacent et diminuent leur production. Quelles autres sources ? Pas l’hydraulique, qui ne coûte presque rien. Pas non plus le thermique, dont on a besoin pour pallier les à-coups de l’intermittent. Reste le nucléaire. C’est bien ce que l’on a observé.
Cette diminution a de fâcheuses conséquences sur le coût de l’électricité produite en France. Elle implique le remplacement d’une électricité nucléaire bon marché (on parle ici de l’électricité des centrales existantes, pas de celle des centrales futures) par une électricité renouvelable au moins cinq fois plus chère (on se réfère à l’électricité des centrales éoliennes et solaires existantes, pas de celle de demain). Elle contribue aussi à augmenter le coût unitaire de l’électricité nucléaire, puisque ses coûts fixes sont divisés par un plus petit nombre de TWh produits. Cela explique largement pourquoi nos factures d’électricité ont augmenté.
RépondreSupprimerBien entendu, on ne conduit pas une politique en regardant uniquement le rétroviseur. Mais la connaissance du passé, surtout récent, n’est pas non plus inutile pour préparer, plutôt que rêver, l’avenir.
https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2020/02/25/la-transition-energetique-dans-le-retroviseur/#more-18312
Magie des mots (4/5)
RépondreSupprimerle 22 février 2020
par Benoît Rittaud
par Philippe Catier.
P comme Polluant
L’amalgame est osé et pourtant il fonctionne. Nous savons tous, du moins ceux qui sont informés, que les plantes se nourrissent du gaz carbonique. Cependant, depuis Arrhénius et sa théorie de l’effet de serre, le GIEC a jeté son dévolu sur ce gaz pour expliquer de manière monocausale, les variations de la température atmosphérique. Il le considère donc comme néfaste en enjoignant l’humanité à diminuer ses émissions, produites par la consommation d’énergies fossiles. Or ces émissions sont polluantes car elles libèrent des particules fines que l’on voit bien au-dessus des villes industrielles chinoises. On aboutit donc au syllogisme suivant :
Le gaz carbonique est un composant des énergies fossiles,
Les énergies fossiles polluent
Donc le gaz carbonique est un polluant.
De même que les alchimistes voulaient transformer le plomb en or, le GIEC et ses affidés font de la magie en transformant le gaz carbonique en polluant.
Q comme Question
Mais quelle est la question ?
La seule valable : L’homme a-t-il un effet significatif sur le climat ?
Qui le sait, qui l’a prouvé ?
R comme Réchauffement
Il est étonnant d’avoir vu se substituer le mot « dérèglement » au célèbre « réchauffement » qui a pourtant était à l’origine de la panique. Là encore, en choisissant un terme vague, il devient possible d’éviter toute mise en cause par les faits et donc pouvoir continuer à pousser les foules à l’affolement. Mais ce terme s’expose lui-même à la critique puisqu’il propose automatiquement son contraire : quel est le règlement du climat ? Qui le connaît ?
Il devient alors intéressant de voir surgir un autre terme qui ne recèle pas la même difficulté et induit en outre un degré d’inquiétude supplémentaire : la « crise ».
Désormais plus de contestation possible, la définition du mot « crise » étant à la fois assez floue et suffisamment comprise de tous les non avertis. Magique !
S comme « Sauver la planète »
Voilà une proposition qui d’emblée a un effet comique. L’exagération, la surenchère, la redondance, la caricature sont en effet des ressorts bien connus du comique.
Mais non ! C’est le plus sérieusement du monde que les « défenseurs du climat » assument cet objectif Prométhéen plaçant la puissance de l’espèce humaine au même niveau que les forces cosmiques qui président à la marche du monde. Ils ont trouvé pour cela un bouc émissaire à sacrifier à la colère du Dieu climat pour sauver la déesse Gaïa promise à l’enfer calorique. Et ce bouc émissaire anthropique n’est qu’un pet dans la circulation des gaz atmosphériques ! En faire l’arbitre de ces forces cosmiques relève de la pensée magique.
RépondreSupprimerT comme Transition
La transition écologique est désormais chapeautée par un ministère. Ce concept est tout à fait louable car il est certain que le développement de l’industrie depuis le 19ème siècle n’a eu cure des dégâts subis par l’environnement et toute l’attention doit être portée à éviter cette pollution.
Tout autre problème est celui de la transition énergétique qui l’accompagne. Celle-ci relève non pas d’une amélioration du rendement provoqué par un saut technologique nouveau mais résulte d’un arbitraire qui veut que les émissions de gaz carbonique diminuent car elles dérègleraient le climat. Cette transition énergétique est donc purement idéologique et sort ainsi des réalités physiques et économiques qui avaient présidé jusqu’alors à toute évolution en la matière. Les idéologies ont toujours fait le malheur de l’homme et on peut s’inquiéter quant aux vertus de celle-ci. Outre qu’elle fera dépenser des milliards en pure perte, au moins en France dont l’énergie est décarbonnée, mais elle déplace par ailleurs les sources de pollution dans le tiers monde par l’exploitation des métaux rares dans des conditions en outre inhumaines. « Verdir » l’énergie est un leurre, une illusion magique.
https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2020/02/22/magie-des-mots-4-5/#more-18232
Le scandaleux appel à la rébellion lancé par des scientifiques
RépondreSupprimerle 21 février 2020
par Benoît Rittaud
Un nouvel « appel de scientifiques » pour sauver la planète vient d’être lancé. En plus du millénarisme habituel, on y trouve cette inquiétante nouveauté : cette fois, des fonctionnaires de l’État se permettent explicitement d’appeler les citoyens à commettre des actes illégaux.
L’appel est, comme d’habitude, relayé par Le Monde. Le journal du soir adore en effet donner la parole aux scientifiques, à condition bien sûr qu’ils pensent comme il faut : jamais il n’a, pas plus d’ailleurs que le reste de la presse française bien-pensante, évoqué un appel inverse de 800 scientifiques et professionnels du monde entier pour qui il n’y a pas d’urgence climatique. (Plusieurs journalistes de l’AFP et de Libération ont pourtant enquêté sur cet autre appel, notamment pour vérifier les qualités scientifiques de ses signataires, avant de renoncer discrètement à publier quoi que ce soit.)
L’appel du jour qui justifie le branle-bas de combat du Monde coche les cases habituelles, n’oubliant aucun des poncifs écologistes et leurs joyeux mélanges, des plastiques au réchauffement en passant par les politiques sociales, sans oublier la prétendue « sixième extinction ». Le portrait de l’apocalypse épouse les traits d’une peur exponentielle classique, dans laquelle l’« impasse » d’une « croissance infinie sur une planète aux ressources finies » se marie aux indémodables « points de basculement » à chaque fois repoussés à une date ultérieure.
Bien que ridicules, les grossières exagérations de nos marchands de peur, leur enrôlement involontairement comique des Gilets Jaunes (qui, eux, s’opposaient à la hausse de la taxe carbone) ou même leur consternante incapacité à produire quelque proposition constructive que ce soit, ne méritent pas à elles seules que l’on gaspille des octets à leur répondre. Le problème est ailleurs.
Le problème, c’est que cet appel émane pour l’essentiel de chercheurs et d’enseignants, donc pour l’essentiel de fonctionnaires de l’État, qui en appellent publiquement à la « rébellion » (le mot est dans leur titre, sans guillemets). Dépourvus de tout sens de la nuance, les signataires « appellent à participer aux actions de désobéissance civile menées par les mouvements écologistes », citant nommément comme exemples à suivre sans restriction les actions d’Extinction Rebellion ou d’Action non-violente COP21.
Rappelons que cette dernière organisation a initié le décrochage, condamné par la justice le 16 octobre dernier, des portraits du président de la République de plusieurs mairies françaises. S’agissant d’Extinction Rebellion, on signalera parmi ses récents exploits le blocage bien entendu illégal de la place du Châtelet le 7 octobre, l’occupation tout aussi illégale d’une cimenterie le 18 février mais aussi, la veille, le saccage du gazon de l’entrée du Trinity College de Cambridge.
En appuyant sans la plus petite réserve les actions de tels groupes, des enseignants-chercheurs incitent donc, entre autres, à ce que l’on s’en prenne physiquement à une université. Une telle situation n’est pas seulement grotesque : elle est d’abord honteuse, et salit la profession. Elle n’est aujourd’hui rendue possible que par cette scandaleuse impunité dont jouissent trop de groupuscules rendus intouchables par le paravent de l’écologisme.
Même Ségolène Royal, qu’on a connue plus pugnace à défendre ses propos (les plus délirants inclus), n’a pas eu le courage de maintenir sa condamnation initiale de l’action d’Extinction Rebellion au Châtelet. Si, à présent, les enseignants-chercheurs basculent à leur tour dans cette dangereuse complaisance envers l’illégalité y compris lorsque l’Université elle-même en subit les conséquences, en qui donc, et où donc, la raison et le droit trouveront-ils encore des défenseurs ?
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Ce que nous disent les glaciers qui fondent
RépondreSupprimerle 19 février 2020
par Benoît Rittaud
par Rémy Prud’homme.
L’expédition au Mont Blanc du président, accompagné d’une cour de scientifiques et d’une meute de journalistes, avait pour objectif de vendre les trois thèses de la doxa réchauffiste. La première est que la terre se réchauffe. La seconde est que ce réchauffement est causé par les rejets de gaz carbonique des hommes. La troisième est que nous devons à n’importe quel prix arrêter de rejeter du carbone afin d’éviter la fin du monde. Les glaciers reculent, ergo il faut multiplier les éoliennes, tel est le message de cette séance de com.
Le cas du Mont Blanc illustre et accrédite en effet la première de ces thèses. Le volume et la longueur de son glacier se réduisent au fil des années, et la cause ne peut guère en être que l’augmentation de la température dans les Alpes.
Mais a contrario le cas du Mont Blanc, et des autres glaciers alpins, affaiblit et discrédite la thèse de la cause anthropique de ce réchauffement. Il jette trois pierres dans le jardin de cette thèse.
Tout d’abord, les glaciers alpins, et en particulier celui du Mont Blanc, diminuent depuis le début du 19ème siècle. Ils ont commencé à se réduire avant la révolution industrielle et ses rejets massifs de gaz carbonique en France et a fortiori dans le monde. L’effet a précédé la cause, ce qui habituellement ne plait guère aux scientifiques.
Ensuite, la fonte des glaciers alpins fait partout apparaître des traces, des objets, parfois même des constructions, qui témoignent d’une très ancienne occupation humaine des lieux. Sous la glace, la vie. « Des objets », cela ne veut pas dire une demi douzaine de pierres taillées ou de fers forgés, mais bien des centaines. Cela va de la momie d’Otzi, un chasseur du néolithique, à des brodequins du 14ème siècle, en passant par des armes romaines. Leur collecte et leur étude a donné naissance à une véritable discipline, l’archéologie glaciaire. Ces scientifiques se réjouissent du réchauffement qui leur apporte ces trésors ; et s’en inquiètent, car sortis de la glace qui les conservait, tous ces objets sont menacés de destruction. Mais tout cela signifie qu’à ces périodes lointaines, où les niveaux de gaz carbonique étaient bien plus bas qu’aujourd’hui, la température était bien plus élevée qu’aujourd’hui, ce qui porte un coup à la théorie de la relation causale gaz carbonique-> température.
Troisièmement, la hausse de la température est beaucoup plus rapide dans ces zones alpines que dans l’ensemble du globe. A l’occasion de la visite de M. Macron au Mont Blanc, on a dit et redit que la température à Chamonix a augmenté de 4 degrés en quelques décennies. Le GIEC, peu suspect de minimiser le réchauffement mondial, a fait la synthèse d’une dizaine d’estimations de son évolution sur la période 1880-2015, et conclut que la moyenne des températures de la planète a augmenté d’un peu moins de 1 degré sur cette période. S’il y a des zones à +4°, cela suggère qu’il y a aussi des zones à 0°. La doxa dominante voit dans les variations du niveau de gaz carbonique la cause des variations de température. Or il se trouve que le niveau de gaz carbonique est le même sur toute la planète, et qu’il évolue partout de la même façon. L’évolution des températures devrait donc être la même partout (à de modestes différences près entres pôles et équateur). Les glaciers alpins nous révèlent qu’il n’en est rien. Ce contraste entre l’unicité de la cause et la diversité des effets jette le doute sur solidité de la doxa
Ces cailloux glaciaires jetés dans le jardin de la science officielle ne constituent pas une réfutation en règle. Mais ils incitent à la prudence. Prétendre que le recul du glacier du Mont Blanc « prouve » le caractère anthropique du réchauffement, c’est des menteries, pas de la science.
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Allons-nous mettre plein gaz ?
RépondreSupprimerle 18 février 2020
par MD
Introduction.
Après le pétrole et le charbon, on s’intéresse maintenant à un combustible qui prend une importance croissante dans le mélange énergétique. En particulier la mise en exploitation massive des gaz de schiste, surtout aux Etats-Unis, a modifié significativement le marché mondial de l’énergie en une dizaine d’années.
Les chiffres qui suivent proviennent de Statistical Review of World Energy (BP, édition 2019).
Utilisations du gaz.
On s’en tiendra aux utilisations énergétiques. Au niveau mondial en 2018, le gaz naturel occupe la troisième place dans l’énergie primaire, derrière le pétrole et le charbon.
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Et la seconde place dans la production électrique, loin derrière le charbon.
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Production de gaz.
La présence de gaz naturel dans le sol semble avoir été connue depuis longtemps. Son utilisation en tant que source d’énergie ne remonte qu’aux années 1960, notamment en substitution des gaz manufacturés, En Europe, les gisements de Lacq et de Groningue n’ont été mis en exploitation qu’entre 1965 et 1970. Le graphique ci-dessous montre l’évolution de la production et de la consommation mondiales depuis 1960. Comme pour les autres sources d’énergies, les deux courbes sont presque confondues.
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La production a atteint environ 3 850 milliards de m³ en 2018. Le graphique suivant montre comment se répartit la production mondiale par grandes régions.
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Dix principaux pays producteurs assurent 70% de la production mondiale.
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Le reste de la production est assuré par des pays qui produisent chacun moins de 2% (dans l’ordre : Indonésie, Malaisie, Emirats Arabes Unis, Turkménistan, Egypte, Uzbekistan, Nigeria, Royaume-Uni, etc.). On voit que les gisements de gaz naturel sont répartis sur tous les continents. La production est en augmentation pratiquement partout dans le monde notamment grâce à l’exploitation de gaz de schiste. La seule exception est celle de l’Europe, dont la production décline en raison de l’épuisement progressif des gisements traditionnels. Quoique la production européenne soit devenue modeste, il parait intéressant de la détailler dans le graphique ci-dessous, car elle illustre dans une certaine mesure la notion de « pic gazier ». La production du Royaume-Uni est particulièrement représentative de l’allure « en cloche » avec un pic de production en 2000. Par contre, la production de la Norvège continue de progresser.
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Consommation de gaz.
Le graphique ci-après montre la répartition des consommations entre grandes régions.
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RépondreSupprimerLa consommation de gaz est presque partout en croissance, à l’exception de celle de l’Europe (qui a d’ailleurs stabilisé sa consommation toutes énergies confondues).
Contrairement au pétrole, dont les deux tiers de la production sont l’objet d’échanges internationaux à longues distances, la grande majorité du gaz naturel est consommée dans les pays producteurs ou échangée par gazoducs avec des pays voisins ou proches. Les échanges intercontinentaux effectués par voie maritime ne représentent qu’environ 10% de la production. Les tableaux ci-après résument les principaux échanges extérieurs, respectivement par gazoduc et par navires méthaniers.
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On voit notamment l’importance des échanges intra-européens et des importations de gaz russe. Les exportations des USA vers l’Europe, dont on parle beaucoup, restent modestes (4 milliards de m³).
Production mondiale cumulée et réserves.
D’après diverses sources, on estime que la production cumulée de gaz naturel en 1960 était d’environ 4 000 milliards de m³. En partant de cette valeur, on peut tracer la courbe de production mondiale cumulée : fin 2018, environ 120 000 milliards de m³.
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La notion de réserves « prouvées » correspond aux réserves détectées et exploitables selon des technologies existantes ou en cours de mise au point. BP publie la série chronologique des réserves depuis 1980. En utilisant quelques valeurs complémentaires empruntées à d’autres sources et en interpolant entre ces valeurs, il est possible de reconstituer un historique des réserves prouvées en fins d’années.
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La répartition des réserves est figurée sur le graphique ci-dessous. Dix pays se partageraient 80% des réserves.
- voir graphique sur site -
L’addition des réserves prouvées et des volumes déjà produits donne la capacité totale ou ultime : fin 2018, on aurait ainsi 200 000 + 120 000 = 320 000 milliards de m³ de capacité totale supposée, dont le tiers aurait donc déjà été consommé.
On utilise souvent le ratio R/P, rapport entre réserves estimées en fin d’année et production de la même année. R/P représente donc la durée qui resterait à courir jusqu’à épuisement des réserves dans le cas – tout théorique évidemment – où la production se stabiliserait au niveau actuel. Voici la courbe des rapports R/P depuis 1960.
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Quoique les chiffres soient incertains, on peut considérer que le rapport R/P s’est établi à environ 55 ans depuis les années 1990 (la petite chute de 2018 s’explique par la forte augmentation de production cette année-là)
Conclusions.
La production de gaz naturel a commencé de façon intensive il y a une cinquantaine d’années. Depuis lors, elle n’a cessé de progresser de façon régulière. Les réserves « prouvées » augmentent au fur et à mesure de la découverte de nouveaux champs et de la mise au point de nouvelles techniques d’extraction. Le rapport entre les réserves prouvées et les productions annuelles, exprimé en nombre d’années de « survie », oscille entre 50 et 60 ans depuis trente ans.
Le gaz naturel jouit de la faveur publique, pour différentes raisons dont sa commodité d’utilisation, son pouvoir calorifique élevé et ses faibles rejets de produits indésirables (inférieurs à ceux des autres énergies fossiles). Cette circonstance se traduit par une demande accrue et constitue une incitation puissante à la poursuite de la production et à la recherche de nouveaux gisements.
RépondreSupprimerIl existe certes des régions privilégiées, mais les gisements gaziers sont relativement bien répartis sur toute la planète, et notamment dans des pays encore défavorisés qui ont besoin d’une énergie proche et abondante. Des zones entières restent encore à explorer. De nouvelles découvertes sont régulièrement annoncées, que ce soit au large des côtes ou au sein des massifs sédimentaires, même si dans ce domaine l’exagération initiale et les déceptions ne sont pas rares. Bref, la fin du gaz ne semble pas constituer une hypothèse de travail vraisemblable ni utile dans l’immédiat.
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Météo arctique
RépondreSupprimerle 14 février 2020
par Benoît Rittaud
par Philzone.
Voici une petite carte…
- voir sur site -
Le 11 février 2020, l’étendue de la glace en Arctique est plus grande qu’en
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2007
2006
2005
Mais bon : c’est de la météo…
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Racialistes, indigénistes: parviendront-ils à «déconstruire» la France ?
RépondreSupprimer17:27 25.02.2020
Par Edouard Chanot
Elle gagne du terrain dans les universités et en politique: l’idéologie indigéniste se fait remarquer pour ses polémiques. Renouant notamment avec la notion de race, elle serait une véritable menace pour le pacte républicain français, selon Anne-Sophie Nogaret et Sami Biasoni, qui lui ont consacré un ouvrage très documenté. Entretien choc.
À La Sorbonne, Eschyle en a déjà fait les frais. En mars 2019, des militants empêchaient sa pièce Les suppliantes d'être jouée pour cause de blackface. A n'en pas douter, Néocolonialisme, racisés, déconstruction, racisme d’État, intersectionnalité, ou encore privilège blanc: d'innombrables concepts et néologismes envahissent les séminaires universitaires comme les réseaux sociaux.
Derrière cette doctrine, dont les tenants se disent «antiracistes», «indigénistes» ou «décoloniaux», la notion de race fait son grand retour dans le débat public. Elle semble même omniprésente parmi les jeunes générations. Dans la rhétorique progressiste, une nouvelle lutte des races s’imposerait à une lutte des classes qui semblerait vieillissante. La cible ? Les «dominants» de la «France blanche».
Anne-Sophie Nogaret, enseignante en philosophie, et Sami Biasoni, diplômé de l’École normale supérieure et chargé de cours à l’ESSEC, viennent de publier Français malgré eux, racialistes, décolonialistes, indigénistes: ceux qui veulent déconstruire la France (éditions L’Artilleur). Dans cet ouvrage, ils analysent le mouvement et la portée de cette idéologie indigéniste qui perce depuis quelques années. Leur ouvrage est d’autant plus original qu’ils ont tâché de comprendre les militants selon leurs propres termes: un tiers de leur livre rassemble des témoignages de terrain et retranscrit leurs discours, témoignant de leur véhémence.
De là naît une question: sera-t-il possible d’apaiser le débat public en France ? Nos invités plaident pour une position plus ferme des institutions françaises face au discours indigéniste. Entretien.
https://fr.sputniknews.com/opinion/202002251043128380-racialistes-indigenistes-parviendront-ils-a-deconstruire-la-france/
SupprimerCe sont uniquement les racistes qui parlent de races et non le Peuple. Le Peuple sait très bien qu'un épagneul blanc est de la même race qu'un épagneul roux ou qu'un épagneul noir. Par contre, il y a DES races qui différencient les bergers allemands, les lévriers afghans, les setters irlandais ou les bouledogues.
Par contre, la colonisation est vue sous l'angle de la destruction des us et coutumes d'un pays avec l'apport d'une religion (comme actuellement en France avec le coran à virus), c'est-à-dire la lutte contre l'intelligence et retour à l'esclavage.
Libye: «Sous Kadhafi, les Libyens vivaient mieux que la plupart des Occidentaux»
RépondreSupprimer18:04 25.02.2020
Par Fabien Buzzanca
Alors que la situation se tend de jour en jour en Libye, Sputnik France a reçu Morad El Hattab, conseiller en investissements stratégiques et en intelligence économique. Avec l’auteur de «Saïf al-Islam Kadhafi, un rêve d’avenir pour la Libye», il a été question des causes du conflit et l’avenir du pays.
«En Libye, c’est une guerre inique tout à fait récente, avec beaucoup de dégâts. On sent qu’il y a une forme d’anarchie permanente. À qui tout cela profite-t-il ? C’est la vraie question», s’interroge Morad El Hattab au micro de Sputnik France.
Il est conseiller en investissements stratégiques et en intelligence économique, écrivain, diplômé de l’Académie des Arts, des Sciences et des Lettres. Morad El Hattab est aussi un ami du fils de Mouamar Kadhafi, ex-dirigeant libyen officiellement assassiné en août 2011 par des rebelles près de Syrte. Et selon lui, plus que Fayez al-Sarraj ou le maréchal Khalifa Haftar, l’homme de l’Est, c’est bien Saïf al-Islam Kadhafi qui est en mesure de redonner à la Libye une stabilité politique.
Avec son dernier opus intitulé, «Saïf al-Islam Kadhafi, un rêve d’avenir pour la Libye» (Éd. Erick Bonnier), Morad El Hattab revient sur l’histoire tumultueuse de la Libye et les causes du conflit qui déchire actuellement le pays. Alors que les forces de Fayez al-Sarraj, du maréchal Haftar, et de leurs soutiens respectifs s’affrontent pour le contrôle du pays, Morad El Hattab décrit une histoire complexe, faite de retournements d’alliances dans un contexte de volonté de contrôle de l’énergie fossile libyenne. Entretien.
- voir clip sur site:
https://fr.sputniknews.com/international/202002251043127961-libye-sous-kadhafi-les-libyens-vivaient-mieux-que-la-plupart-des-occidentaux/
Voici des conseils à suivre pour éviter d’être surveillé par votre smartphone
RépondreSupprimer09:20 25.02.2020
De nombreux utilisateurs téléchargent des applis sur leurs smartphones sans se douter qu’elles peuvent collecter des données personnelles et les publier sur Internet, écouter des conversations ou suivre leurs actions. Des experts en cybersécurité ont prodigué des conseils qui permettront de se prémunir contre d’indésirables conséquences.
Certaines applications téléchargées sur les smartphones peuvent constituer une menace pour la confidentialité des données personnelles, a déclaré au quotidien Izvestia Sergueï Nikitine, chef adjoint du Laboratoire de l’informatique criminalistique de l’entreprise Group-IB.
Selon lui, le problème le plus courant est l’inattention du propriétaire. «Le premier résultat que le moteur de recherche affiche n'est pas un site officiel, mais une publicité contextuelle. Souvent, les escrocs l'achètent et en cliquant sur le lien depuis votre téléphone, vous téléchargez un fichier malveillant», a déclaré le spécialiste.
Victor Tchebychev, expert du laboratoire Kaspersky, a souligné que les pirates font passer des logiciels malveillants pour des applications populaires.
«En 2019, le plus souvent, les chevaux de Troie prétendaient être des applications de traitement photo», a-t-il déclaré.
Un autre moyen pour escroquer
L’autre menace concerne les applications de contrôle à distance qui permettent de voir l'écran du smartphone.
«Un pirate peut vous demander d'installer le programme puis d'effectuer une transaction financière en votre nom. De nombreuses banques affichent désormais un code à usage unique dans les notifications push, donc le voir à l'écran n'est pas un problème», a expliqué le représentant du Groupe-IB à Izvestia.
Comment éviter la menace ?
Sergueï Nikitine recommande d'adopter une approche responsable dans le choix d'un antivirus et de privilégier les marques bien connues, car il en existe de nombreux frauduleux. Il encourage les utilisateurs à se méfier si l'application nécessite des changements de configuration.
Chaque année, les fabricants améliorent la technologie de sécurité intégrée. Lors du choix d'un smartphone, l'expert recommande de prêter attention aux correctifs de sécurité.
Les smartphones peuvent être considérés comme sûrs si leurs correctifs datent d’avant novembre 2019.
https://fr.sputniknews.com/insolite/202002251043123255-voici-des-conseils-a-suivre-pour-eviter-detre-surveille-par-votre-smartphone/
L'Australie installe plus d'énergies renouvelables que partout ailleurs mais les émissions nationales restent les mêmes
RépondreSupprimerFebruary 25th, 2020
Les Australiens installent des énergies renouvelables, par habitant, plus rapidement que n'importe quel endroit sur Terre, ou du moins nous l'étions jusqu'en 2020, lorsque les subventions et les régimes ont expiré.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
La mise à jour trimestrielle pour l'inventaire des gaz à effet de serre est sortie et nous pouvons voir à quel point toutes ces énergies renouvelables font une différence, ce qui est presque rien. Les émissions ont stagné.
Les Australiens paient des prix records, risquent des pannes d'électricité, achètent des batteries et des condenseurs synchrones, construisent de nouvelles interconnexions d'un milliard de dollars, perdent des entreprises à l'étranger et subissent des pics de tension. Nous jouons au poulet avec nos fonderies et à des jeux de société avec des minuteries PeakSmart et des circuits domestiques supplémentaires afin que les compagnies d'électricité puissent gérer nos pompes de piscine et nos climatiseurs.
Et c'est tout ce que nous obtenons
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
Après avoir ajouté autant de parcs éoliens et de panneaux solaires, le secteur de l'électricité n'a réduit ses émissions que de 1,2% par rapport à l'année précédente.
Les émissions du secteur de l'électricité ont diminué de 1,8% au cours du trimestre de juin 2019 sur une base P 8 P «corrigée des variations saisonnières et des conditions météorologiques» (figure 6). Cela s'explique par de fortes augmentations de la production hydroélectrique et éolienne (42,0 et 14,8%) et des baisses de la production de charbon et de gaz naturel (5,7 et 21,3%) sur le marché national de l'électricité (NEM). Au cours de l'année jusqu'en juin 2019, les émissions de l'électricité ont diminué de 1,2% par rapport à l'année jusqu'en juin 2018.
Le secteur de l'électricité est la plus grande source d'émissions de l'Australie, et certains des gains de la dernière décennie proviennent de l'efficacité, et non des énergies renouvelables, et de rendre l'électricité si inabordable qu'elle fait peur aux gens de ne pas utiliser leurs climatiseurs.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
Compte tenu de tout cela, vous pourriez penser que l'équipe de Reneweconomy pourrait s'inquiéter que les énergies renouvelables ne sauveront pas la planète et soient une façon lugubre et inutile de dépenser de l'argent pour l'environnement, mais ce n'est pas le cas. Ils étaient plutôt satisfaits d'une baisse de 2% des émissions d'électricité de septembre 2018 à septembre 2019.
Ils n'ont pas été impressionnés par le fait que nos émissions d'électricité ayant diminué, nos émissions de diesel ont augmenté dans l'autre sens. Surtout pour les camionneurs, disent-ils.
Quelle part de cela est due aux générateurs électriques ?
RépondreSupprimerGraphique des émissions de diesel australien, décennie, 2009 à 2019.
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Les Australiens par habitant utilisent 40% de gaz carbonique de moins qu'ils ne l'étaient il y a 30 ans, et c'est ce que l'opposition appelle «un vide politique». C'est peut-être un vide - de réussite.
L'Australie a presque la population qui croît le plus rapidement dans l'Ouest. Une croissance démographique de 50% en 30 ans, et nous visons à réduire les émissions de 27% en plus ?
Au cours de la période 1989-1990 à juin 2019, la population australienne a fortement augmenté, passant de 17,0 millions à environ 25,4 millions. P 16,17 P Cela représente une croissance de 48,8%.
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Par habitant, l'Australie (toutes les nuances de rouge) installe des énergies renouvelables
La meilleure façon de réduire les émissions australiennes (à l'exception des armes nucléaires) est de réduire l'immigration, mais les politiciens de gauche ne veulent pas en discuter, et apparemment, les sites Web de militants de gauche ne le semblent pas non plus. L'importation de nouveaux électeurs de gauche semble être plus importante.
En choisissant les méthodes les plus chères et les plus inefficaces, c'est presque comme si aucune des personnes qui conduisent des énergies renouvelables ne se soucie même des émissions de gaz carbonique.
http://joannenova.com.au/2020/02/australia-installs-more-renewables-than-anywhere-else-but-national-emissions-stay-the-same/
Réforme de l’ENA : le véritable conservatisme qui tue la France
RépondreSupprimerOPINION : une « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Il est permis d’en douter, ainsi qu’en témoigne l’auteur, ancien de l’ENA.
25 FÉVRIER 2020
Par Éric Verhaeghe.
La réforme de l’ENA franchit une nouvelle étape, avec la remise du rapport Thiriez au Premier ministre, retardée à plusieurs reprises (signe que le Premier ministre n’était guère pressé de le recevoir). Nous publions ce rapport, et nous l’agrémentons de quelques commentaires très personnels sur ce soufflé mal monté qui devrait rapidement se dégonfler.
Rapport Thiriez sur la réforme de l’ENA, 2020 from Société Tripalio
La réforme de l’ENA est un sujet mal identifié en France, qui se situe entre l’Arlésienne et la tarte à la crème. À chaque génération, on en entend parler, mais on ne la voit jamais venir.
Le rapport Thiriez, qui propose la transformation de l’ENA en école d’administration publique, ne devrait pas échapper à la tradition : il fait le buzz le temps de se retrouver sous une armoire (pour la consolider, bien entendu) et d’être neutralisé par le gouvernement profond. Qu’on me permette ici quelques remarques personnelles sur son contenu.
LA RÉFORME DE L’ENA, CELLE QUI N’ARRIVE JAMAIS
Le rédacteur de ces lignes fut, en 2000, élu représentant des élèves au Conseil d’administration de l’ENA, sur la base d’un programme relativement réformiste.
Quelques semaines après cette élection, je présentai un mémorandum pour la réforme de l’école, qui proposait de nombreuses pistes qu’on retrouvera sous la plume de Frédéric Thiriez. En particulier, je proposai avec conviction la fin de l’accès direct aux grands corps et une démocratisation sociale de cette école.
Ces sujets sont vieux, et toujours aussi loin de la préoccupation quotidienne des Français (qui n’ont d’ailleurs pas forcément tort de se désintéresser de ces questions). Le fait que, il y a vingt ans, j’aie pu proposer officiellement en tant qu’élève de l’ENA ce que Frédéric Thiriez propose aujourd’hui dans le cadre d’une mission officielle n’a toutefois rien de prémonitoire, ni de magique. Il signifie simplement que, depuis plusieurs décennies, les vices d’un système que les Français ne comprennent pas mais abhorrent chaque jour un peu plus sont aussi connus que leurs solutions.
L’ENA est depuis plusieurs générations une fabrique d’un entre-soi élitaire, déconnectée des réalités, qui mine la légitimité de l’État et surtout affaiblit politiquement, économiquement, historiquement ce pays qui fut grand et ne l’est plus par la seule faute de ceux qui le dirigent.
Sans un choc réformateur dont le contenu est connu depuis au moins vingt ans, le divorce entre les élites et le tiers-état tournera au vinaigre et sera producteur de troubles sociaux extrêmement désagréables. Ou alors la France continuera à décliner inexorablement.
LA RÉACTION ÉLITAIRE FACE À LA RÉFORME
RépondreSupprimerJe me souviens ici de la réaction du président du conseil d’administration de l’ENA à ma proposition de supprimer l’accès direct aux grands corps. Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État et futur juge constitutionnel, déclara en séance qu’il s’agissait d’une « faribole ». Il ne fit pas mystère de sa volonté de conserver le système alors en vigueur d’un recrutement direct du Conseil d’État au sortir de l’ENA, de préférence (explicite) parmi les jeunes grands bourgeois sortis de Sciences-Po.
J’observe que le rapport Thiriez s’est rallié au principe de la fin de l’accès direct aux grands corps… sauf pour le Conseil d’État (et la Cour des comptes). Cette exception n’a aucun sens, sauf celui de préserver le caprice élitaire du Conseil d’État, soucieux de se démarquer et de préserver son recrutement socialement discriminant.
Trop peu de Français ont compris (sauf peut-être à l’occasion de la réforme des retraites que le Conseil a critiquée) que le Conseil d’État est le donjon de la technostucture, l’occulte salle du conseil où le gouvernement profond déploie sa stratégie de domestication de l’intérêt général. C’est au Conseil d’État que s’élabore la doctrine grâce à laquelle une minorité d’aristocrates parisiens domine ce pays pour son plus grand malheur.
Autrement dit, depuis au moins vingt ans, le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité.
Car le Conseil d’État est l’une des principales places fortes où l’on doit répéter à l’envi, pour faire carrière, que l’Union européenne est l’horizon indépassable de notre destin national, et que l’identité française est une idée pré-fascisante qui doit être combattue au nom des Lumières et du vivre ensemble.
Il est d’ailleurs significatif de constater que toutes les défaites de la laïcité engrangées durant les vingt dernières années proviennent directement de cette entité qui cultive « en même temps » le paradoxe de s’attribuer son origine à une décision d’Ancien Régime. On ne le dira jamais assez : le Conseil d’État, qui se croit la dernière incarnation de la France de toujours, est aussi l’entité qui combat le plus efficacement celle-ci.
LE CONSERVATISME DES ÉLITES, CE MAL QUI TUERA LA FRANCE
On pourrait utilement se demander pour quelle raison des cerveaux individuellement bien faits comme ceux des conseillers d’État, et de quelques-uns de leurs pairs installés à Bercy, résistent avec autant d’opiniâtreté à toute évolution nécessaire à la survie de leur propre espèce.
Car il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que, dans dix ou vingt ans, le collapsus que beaucoup de Français redoutent pour la planète aura lieu dans un seul pays, la France.
Le décalage est tel entre la conception de l’aristocratie qui tient l’État d’un côté, et la démoralisation, que dis-je, l’écœurement du pays réel face à la façon dont le « système » fonctionne, qu’il débouchera forcément sur une confrontation majeure telle que nous les connaissons régulièrement depuis trois ou quatre cents ans.
Si les élites qui font le gouvernement profond avaient un peu de culture historique (je veux dire antérieure à 1940 ou au traité de Rome), elles sauraient qu’elles forment toujours les premières victimes de ces échauffements périodiques. Il est donc dans leur intérêt de corriger naturellement leurs défauts, sans quoi les petites gens, comme on disait à Rome, s’en chargeront brutalement.
RépondreSupprimerLes premières images symboliques de lynchage, voire de décapitation d’Emmanuel Macron dans des manifestations, constituent d’ailleurs une dangereuse et inquiétante préfiguration de ce qui risque d’arriver si les élites continuent à défendre avec autant d’obstination leur bout de gras.
Beaucoup imaginent que ce conservatisme élitaire provient d’une arrogance, d’une hybris pour reprendre les mots à la mode propre à nos aristocrates. Cette théorie est rassurante, mais elle dissimule une réalité bien plus préoccupante, je le crains : nos élites ne sont pas arrogantes, elles sont seulement paresseuses.
Excellentes à vingt-trois ou vingt-quatre ans, lorsqu’elles sortent de l’ENA, elles perdent ensuite le goût d’apprendre et s’endorment sur leurs lauriers. Elles n’ont qu’une obsession : conserver le plus longtemps possible l’ordre qui les a portées au pouvoir.
LES ÉLITES, CES GAULOIS RÉFRACTAIRES
Je ne sais plus qui disait des petites gens de ce pays qu’ils étaient des Gaulois réfractaires. Ce genre de phrase est toujours un bon révélateur de la défaillance qui paralyse les élites. Car mépriser son peuple et faire reposer sur lui sa propre incapacité à gouverner est toujours un indicateur signifiant de médiocrité.
Dans les beaux quartiers parisiens, on n’a pas de mots assez durs pour mépriser les « Français profonds », les « Français moyens », les « beaufs » sous toutes leurs formes. On aime dire qu’ils n’aiment pas le changement, qu’ils sont ingouvernables et irréformables.
Moi qui suis arrivé en France en 1986, j’ai plutôt l’impression du contraire : en moins de quarante ans, les Français ont accepté sans broncher des disruptions majeures comme Internet, l’immigration, la tyrannie des minorités et l’augmentation constante des impôts pour financer des services publics toujours plus gourmands et inefficaces.
Ceux qui s’opposent aux changements, les Gaulois réfractaires, ce ne sont pas les petites gens, ce sont les élites. Ce sont les Denoix de Saint-Marc, qui exigent de continuer à recruter de jeunes bourgeois quand plus aucun pays au monde ne pratique de cette façon, ce sont mes camarades de Bercy qui m’ont clairement expliqué qu’ils s’opposeraient coûte que coûte à la baisse des dépenses publiques qui leur profitent, alors que, dans tous les autres pays, celle-ci a eu lieu.
Ce sont ces hauts fonctionnaires qui continuent à donner des leçons de morale, de flexibilité, de modernité, au reste du pays, mais qui restent bien à l’abri de la sécurité de leur emploi apportée par leur statut, et qui ne veulent surtout pas remettre en cause leurs privilèges.
LE TRIOMPHE DE LA PENSÉE BINAIRE
RépondreSupprimerToutes ces affirmations sont autant de portes ouvertes que j’enfonce. L’incompétence des élites françaises, et singulièrement de la haute fonction publique, ne fait plus guère de débat, y compris dans ses propres rangs.
Il suffit de compter le nombre de hauts fonctionnaires payés sans affectation, voire sans affectation sérieuse, pour savoir que les énarques et tant d’autres hauts fonctionnaires passent (souvent) de nombreuses heures à tourner des roues inutiles de hamster pour (se) donner l’illusion qu’ils sont utiles à un pays dont ils sont aujourd’hui les principaux agents toxiques. Sur ce point, eux-mêmes ont si peu d’illusions…
Pour continuer à faire croire que cette farce avait le sérieux de la tragédie grecque et devait donc se jouer en cinq actes dans le cercle fermé de l’aristocratie, les élites de ce pays en sont réduites à pratiquer une pensée binaire si étrangères aux valeurs rationnelles et humanistes dont elles se réclament. Le binaire repose sur l’invention de cette bête contemporaine qu’est le populisme, ce fantasme fourre-tout qui sert à clore tout débat et à désigner ce qu’à la cour de Versailles on a le droit ou pas de penser.
Dans ce monde manichéen, il y a d’un coté les élites ointes du Seigneur comme dit Charles Gave, les lumineux, les éclairés, les bienveillants, qui ont forcément raison. Et il y a tous les autres, qui forment ce halo populiste que l’on voit partout où est la contradiction et la divergence d’appréciation. Vous vous étonnez que les fonctionnaires de Bercy demandent davantage de flexibilité aux entreprises mais préservent savamment toutes les protections statutaires qui leur bénéficient ? Vous êtes un populiste forcément, un émeutier aux idées simplistes.
Pour préserver son statut, l’élite française mène une vaste opération de déstructuration des esprits, ou le manichéisme est la règle. Et ces gens-là nous expliquent qu’ils sont sérieux, qu’ils constituent le dernier rempart de l’intelligence et de l’humanisme face à l’obscurantisme lepéniste. Comme disait Jacques Chirac, plus c’est gros, mieux ça passe.
POURQUOI IL FAUT UN PROFOND RENOUVELLEMENT DES ÉLITES
Au fur et à mesure que les élites s’enfoncent dans un manichéisme débilitant pour justifier leur règne sans partage, au fur et à mesure qu’elles expliquent qu’il faut censurer les réseaux sociaux et la liberté d’expression pour défendre les valeurs démocratiques, au fur et à mesure qu’elles sombrent dans la tyrannie au nom de la liberté, un mal irréparable se produit.
Peu à peu, nos élites s’appauvrissent intellectuellement et se réduisent au dernier carré de dandies qui saignent la bête jusqu’à la dernière goutte en évitant de penser au lendemain.
Désormais, le vivier d’esprits capables de réinventer une France comme ce fut le cas dans les années 1950 est tellement tari que seul un big bang permettra d’inverser le cours de l’histoire. Il est peu probable que ce big bang intervienne de façon fluide et dans un esprit coopératif. Mais une chose est sûre, la seule proposition : « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Et là, nous sommes pris, vraiment, d’un très grand doute.
https://www.contrepoints.org/2020/02/25/365050-reforme-de-lena-le-veritable-conservatisme-qui-tue-la-france
(...) le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité. (...)
Supprimer(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html
Il perd ses codes de connexion et voit s’envoler 55 millions d’euros en bitcoins
RépondreSupprimer21:35 25.02.2020
Un trafiquant de drogue qui avait investi dans le bitcoin a réalisé qu’il avait perdu 55 millions d’euros à sa sortie de prison, relatait ce vendredi The Irish Times.
Clifton Collins, un Irlandais de 49 ans qui avait amassé 55 millions en pariant dans le bitcoin, a vu sa fortune s’envoler en fumée à sa sortie de prison, rapporte The Irish Times.
Ce trafiquant de cannabis avait investi l’argent de son trafic dans le bitcoin, dès fin 2011. À cette époque, la monnaie virtuelle se négociait entre 3,70 et 5,50 euros par unité, alors qu’aujourd’hui son cours est estimé à 8.900 euros. Une énorme plus-value que le trafiquant avait répartie sur 12 comptes en ligne différents.
Prévenant, il avait caché ses codes de connexion à l’intérieur d’un étui de canne à pêche.
Mais, suite à son arrestation en 2017 pour possession de cannabis, Clifton Collins a vu l’appartement qu’il louait nettoyé par son propriétaire. Toutes ses affaires, dont la précieuse canne à pêche, ont été envoyées à la décharge pour y être incinérées, rapporte The Irish Times.
Aucune réclamation possible
Les codes n’étant délivrés qu’une seule fois, le trafiquant s’est vu dans l’impossibilité de rapatrier ses fonds. La police également, puisque le Criminal Asset Bureau (CAB) avait au préalable saisi les portefeuilles virtuels, acquis avec l’argent de la drogue. La police a cependant déclaré garder espoir, escomptant que les progrès technologiques permettent un jour d’accéder aux fonds.
https://fr.sputniknews.com/insolite/202002251043130261-il-perd-ses-codes-de-connexion-et-voit-senvoler-55-millions-deuros-en-bitcoins/
Une action à succès sur les réseaux sociaux en Espagne: «Le machisme tue davantage que le coronavirus»
RépondreSupprimer21:36 25.02.2020
«Le coronavirus n’a tué personne en Espagne, bien qu’il soit tous les jours en Une des médias», souligne une nouvelle action lancée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ElMachismoEsUnVirus, par deux étudiants à l’École Brothers de Madrid. Sputnik s’est entretenu avec les auteurs de l’initiative.
«Le machisme tue davantage que le coronavirus», affirme une action sur les réseaux sociaux ayant pour tâche d’attirer l’attention de l’opinion sur les cas de mort causés par la violence de la part d’hommes. Ses auteurs, les étudiants à l’École Brothers de Madrid, Nacho Pérez, 25 ans, de la ville d’Alicante, et Marcos Noguero, 27 ans, de la capitale espagnole, ont choisi les premières pages des 10 journaux les plus populaires du pays pour y publier des faits réels d’assassinats de femmes par leurs conjoints.
Le machisme est plus meurtrier que le coronavirus
Les étudiants ont expliqué dans un entretien accordé à Sputnik avoir décidé de traiter du problème du machisme à cause de la multitude des victimes de la violence masculine en Espagne ces derniers mois. À première vue, on a l’impression qu’il s’agit des morts causées par le coronavirus. En lisant toutefois le texte, on se rend rapidement compte que l’attention est réservée aux victimes de violences masculines:
«Une mère de deux enfants, victime du coronavirus en Espagne. Une originaire de Tolède est morte en présence de ses enfants. Mais ne vous en faites pas, elle n’a pas été tuée par le coronavirus, mais par son époux et père de ses enfants. Cette année, 11 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou leurs anciens conjoints, mais presque personne n’en parle. Le coronavirus n’a tué personne en Espagne, mais il est tous les jours en Une des médias.»
Selon Nacho Pérez, une telle publication en Une des journaux avec des titres mentionnant le coronavirus aurait dû attirer l’attention et pousser les gens à s’arrêter et lire une information fausse qui intéresse tout le monde pour relater ensuite des cas réels d’assassinat de femmes suite à une violence masculine.
Les jeunes hommes ont collé des affiches dans différents quartiers de Madrid et ont pris note de la réaction des gens qui s’arrêtaient pour les lire.
«L’objectif en était de recevoir une réaction et de faire en sorte que les gens comprennent que parfois nous sommes trop dépendants de ce que les médias nous disent. Sans diminuer la gravité du coronavirus, dont on doit évidemment tenir compte, nous rappelons que pour le moment on déplore déjà 11 victimes du machisme et zéro victime du coronavirus», a indiqué l’Espagnol, ajoutant que l’effet de l’action s’était avéré plus que satisfaisant.
https://fr.sputniknews.com/societe/202002251043130273-une-action-a-succes-sur-les-reseaux-sociaux-en-espagne-le-machisme-tue-davantage-que-le-coronavirus/
RépondreSupprimerHong Kong accepte l'argent de l'hélicoptère - Le gouvernement donne à chaque citoyen adulte 10 000 $ HK
par Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 22:23
Hong Kong vient tout juste de retarder sa politique monétaire.
Dans un effort désespéré pour "faire quelque chose" au sujet de l'effondrement économique dont souffre la région ...
Le secrétaire financier de Hong Kong, Paul Chan Mo-po, devrait dévoiler un accord de secours de 120 milliards de HK qui comprend de l'«argent d'hélicoptère» - donnant à chaque résident permanent de Hong Kong âgé de plus de 18 ans un versement en espèces de 10 000 HK $ (environ 1 300 $ US), alléger le fardeau des particuliers et des entreprises.
- voir graphique sur site -
Comme le rapporte le SCMP, Chan a été soumis à une pression intense de la part des législateurs afin de doser une aide plus lourde pour aider la ville à sortir de la crise économique - battue par l'épidémie de coronavirus et des mois de protestations anti-gouvernementales, déclenchées par le projet de loi d'extradition maintenant retiré.
Hong Kong connaît une baisse de consommation sans précédent, les ventes au détail s'étant effondrées ...
Et comme nous l'avons expliqué récemment, Sun Hung Kai Properties, qui est l'un des plus grands propriétaires de centres commerciaux de Hong Kong, a déclaré mercredi qu'il réduirait le loyer de février jusqu'à 50% pour la plupart de ses locataires, dans le but de stabiliser l'économie et de protéger l'emploi.
Plus tôt ce mois-ci, KPMG a exhorté le gouvernement de Hong Kong à libérer l'argent de l'hélicoptère:
«Le gouvernement de Hong Kong devrait éviter la tentation d'augmenter les impôts ou de réduire les dépenses à un moment où la ville devrait en fait protéger et même intensifier ses programmes de soutien interne», a déclaré John Timpany, partenaire et responsable des taxes à Hong Kong chez KPMG Chine.
KPMG a ensuite proposé une série de mesures de dépenses à court et à long terme, notamment:
Donner 10 000 HK $ de bons de consommation électroniques aux résidents permanents de 18 ans et plus pour promouvoir les dépenses dans les entreprises locales.
Mesures d'allégement fiscal pour les entreprises locales telles que les paiements différés et les exonérations partielles de l'impôt provisoire.
Prolonger les subventions au loyer pour le parc scientifique de Hong Kong, le cyberport et d'autres institutions publiques pendant six à douze mois.
Aide aux parents qui travaillent ainsi qu'une allocation sur les frais de location des résidences.
Stimulez la compétitivité à long terme de Hong Kong en adoptant des incitations fiscales plus audacieuses et des taux plus bas pour attirer les entreprises à l'étranger.
"Les réserves sont destinées à préparer Hong Kong pour les jours de pluie, et nous devons l'utiliser en temps opportun et avec sagesse pour traverser la tempête dans laquelle nous nous trouvons actuellement", a déclaré Alice Leung, partenaire de conseil en fiscalité des entreprises chez KPMG Chine.
Mais la baisse de l'argent a été suggérée pour la première fois en décembre, lorsque le Parti libéral pro-entreprise a proposé que le gouvernement de Hong Kong donne de l'argent ou des bons à chaque résident permanent adulte afin de stimuler la consommation locale.
RépondreSupprimerVendredi dernier, des pan-démocrates ont déposé une motion non contraignante à Legco exhortant le gouvernement à inclure un versement en espèces de 10 000 HK $ dans son programme d'aide de 30 milliards de HK $.
La motion a été rejetée par Chow et d'autres législateurs progouvernementaux qui ont déclaré que cela retarderait le passage de la demande de financement pour le paquet.
Et aussi récemment que dimanche, Chan a déclaré dans un article de blog:
"Les ressources du gouvernement sont limitées, il est impossible que ce budget satisfasse complètement les demandes de chacun".
Mais, il semble que Chan ait pu voir par le passé que la 'finitude' et la peur du virus étaient juste la bonne crise à ne pas gaspiller et plongeront dans les vastes réserves budgétaires du gouvernement d'environ 1,1 billion de dollars HK pour aider la ville à sortir de la conjoncture économique. marasme.
Le document coûtera 71 milliards de dollars HK et bénéficiera à environ 7 millions de personnes:
"Je dois souligner que, bien que le système de paiement en espèces implique une énorme somme d'argent public, il s'agit d'une mesure exceptionnelle prise à la lumière des circonstances uniques actuelles et n'imposera donc pas une charge à notre situation budgétaire à long terme. "
Notamment, Iain Marlow de Bloomberg souligne que Chan a noté qu'il devait obtenir l'approbation du Conseil législatif pour le versement en espèces «exceptionnel».
Étant donné que LegCo a été paralysé en raison de l'obstruction systématique de l'opposition, je me demande s'il sera retardé ou arrêté - ou si le camp pro-démocratie à Hong Kong pensera que le fait de faire obstacle à un versement en espèces à l'heure actuelle serait un suicide politique .
Cependant, Chan a indiqué que la croissance économique de Hong Kong cette année se situerait entre 1,5% et 0,5%.
«Il est difficile d'être optimiste cette année», dit Chan.
Si l'économie de la ville se contracte cette année, cela signifierait que le produit intérieur brut a diminué deux années consécutives, ce qui ne s'est pas produit depuis le retour de Hong Kong à la domination chinoise en 1997.
Hong Kong est donc sur le point de déchaîner la mère de toutes les stagflations sur son peuple - qui était déjà au bord d'une agitation sociale massive avant que le virus n'impose des blocages. Les chaînes d'approvisionnement se sont effondrées, il n'y a donc pas d'offre de biens ou de services, mais la demande est sur le point de monter en flèche (grâce à la baisse gratuite de l'argent du gouvernement) ... Qu'advient-il des prix que nous nous demandons ?
https://www.zerohedge.com/economics/hong-kong-embraces-helicopter-money-govt-gives-every-adult-citizen-hk10000
SupprimerL'argent ne tourne plus en rond si les frontières sont ouvertes. Si l'argent disparait c'est qu'il est volé par l'Etat en diverses taxes ou impôts.
De tous temps les dictatures ont escroqué les citoyens. E, 1958 apparaît en France le 'nouveau franc' car la France avance avec le progrès qui rend riche, d'où cette diminution de pouvoir d'achat à laquelle sera ajoutée l'euro en 1999 qui anéantira tous les citoyens. Mais ce crime (nombreux morts) ne s'arrêtera pas et se structurera en diverses taxes de lapidation ('énergies gratuites', immigration forcée, taxes sur taxes, etc).
Une puissante tempête de neige va toucher le centre-ouest et l'intérieur du nord-est
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 25/02/2020 - 14:10
Un puissant système de tempête traverse le pays au début de la semaine, apportant un mélange de précipitations hivernales dans certaines parties des plaines, du Midwest et de l'intérieur du nord-est jusqu'à jeudi, a rapporté The Weather Channel.
La tempête hivernale devrait toucher mardi les plaines du nord et du centre. Un mélange hivernal à la pluie se déplace également dans la vallée du Mississippi central.
Des alertes et des avertissements de tempête hivernale ont été publiés par le National Weather System (NWS) pour de nombreuses régions, dont Scott City, Kansas; St. Louis, Missouri; Détroit, Michigan; Upstate New York et Maine.
- voir carte sur site -
La trajectoire de la tempête devrait se déplacer vers le sud mardi dans certaines parties du Midwest et des Grands Lacs, avant de se déplacer vers l'intérieur du nord-est mardi soir.
- voir carte sur site -
Des chutes de neige accumulées sont probables pour les plaines du centre et du nord dans la mi-vallée du Mississippi et le sud des Grands Lacs mardi et dans la nuit.
- voir carte sur site -
Mardi soir, un mélange hivernal est possible dans l'ouest et le nord de New York et le nord de la Nouvelle-Angleterre.
- voir carte sur site -
NWS indique déjà que des parties de l'est du Missouri à l'Illinois, au sud du Michigan et au nord-ouest de l'Ohio pourraient voir les conditions de voyage se détériorer jusqu'à mercredi. Les vents violents et la neige dérivante pourraient devenir un problème pour la région dans la soirée. Mercredi, de la pluie et un mélange hivernal se transformeront en neige pour la vallée de l'Ohio.
- voir carte sur site -
Mercredi soir, la pluie et un mélange hivernal se transformeront principalement en neige pour l'intérieur du nord-est.
De fortes chutes de neige pour l'État de New York, la Nouvelle-Angleterre et le Maine sont attendues jeudi avec de la pluie pour le sud de la Nouvelle-Angleterre.
Les totaux de neige d'ici jeudi pourraient être d'environ 6 pouces pour le centre-est de l'Illinois jusqu'au nord de l'Indiana, le sud du Michigan et le nord-ouest de l'Ohio. Des portions du nord de l'État de New York à la plupart de l'intérieur du Maine pourraient voir plus de 8 à 12 pouces de neige.
- voir carte sur site -
Le NWS montre que les probabilités d'accumulation de chutes de neige sont les plus élevées dans le Midwest et l'intérieur du nord-est.
- voir carte sur site -
https://www.zerohedge.com/markets/powerful-snowstorm-track-midwest-interior-northeast-through-midweek
ÉTATS-UNIS - ELLE PLAIDE COUPABLE D'AVOIR ÉTÉ SEINS NUS
RépondreSupprimer26.02.2020, 04h44
Le couple effectuait de travaux d'isolation dans le garage de leur maison et avait expliqué avoir décidé de se mettre en sous-vêtements pour éviter de se salir.
Une Américaine poursuivie pour avoir été seins nus en présence de ses beaux-enfants alors qu'elle effectuait des travaux à son domicile a finalement conclu un accord avec l'accusation et plaidé coupable d'attentat à la pudeur devant un adulte: son propre mari.
Tilli B. a dû se résoudre à cet étrange accord pour éviter d'avoir à passer en jugement et d'être fichée comme délinquante sexuelle en cas de condamnation, a expliqué son avocat à des médias de l'Utah (ouest des États-Unis), qualifiant toute cette affaire de «grotesque».
Tilli B. était poursuivie après avoir été vue torse nu par les trois enfants de son mari, âgés de neuf à treize ans, alors que le couple effectuait de travaux d'isolation dans le garage de leur maison. Son mari se trouvait lui aussi torse nu au moment des faits mais n'a pas fait l'objet de poursuites. Le couple avait expliqué avoir décidé de se mettre en sous-vêtements pour éviter de se salir.
Considéré comme un attentat à la pudeur
Les enfants avaient rapporté l'épisode à leur mère et Tilli B. avait fini par être inculpée en 2019. Elle avait protesté en vain, arguant que si son mari pouvait travailler torse nu, elle ne voyait aucune raison l'empêchant d'en faire autant. Les services du procureur local ne l'ont pas vu de cet oeil, estimant qu'une femme montrant ses seins constituait bien un attentat à la pudeur dans la société américaine actuelle.
À la suite d'une négociation avec les services du procureur, Tilli B. a donc reconnu mardi avoir exhibé ses seins nus devant un adulte, causant par la même «un trouble», même s'il s'agit en l'occurrence de son mari. L'accusation sera abandonnée dans un an si elle ne commet pas d'autre crime d'ici là. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/faits-divers/plaide-coupable-seins-nus/story/31671676
De là a ce qu'ils avouent de... coucher ensemble sans pyjama !...
SupprimerGENÈVE - LES VÉHICULES BIENTÔT TAXÉS SELON LEURS ÉMISSIONS DE GAZ CARBONIQUE ?
RépondreSupprimer25.02.2020, 16h49
Jugeant «obsolète» le critère de puissance des véhicules, le TCS Genève propose de les imposer selon leurs émissions. Une initiative cantonale a été lancée.
La section genevoise du TCS a lancé mardi une initiative cantonale qui propose d'imposer les véhicules en fonction de leurs émissions de gaz carbonique. Actuellement, la taxe est modulée selon la puissance à Genève. Le TCS a 4 mois pour récolter environ 5300 signatures.
Aux yeux de la section genevoise du TCS, le critère de la puissance des véhicules est «obsolète». Il ne correspond plus ni aux avancées technologiques réalisées dans le secteur automobile ni aux nouvelles normes et exigences environnementales.
Imposer les véhicules selon leurs émissions de gaz carbonique conduira à renouveler le parc automobile et à privilégier l'achat de voitures moins gourmandes à puissance égale. Pour une puissance donnée, les émissions de gaz carbonique peuvent en effet «varier du simple au double».
Participation au réchauffement
Les émissions de gaz carbonique sont en étroite corrélation avec la consommation des véhicules, rappelle la section genevoise du TCS. Or, ces émissions participent au phénomène de réchauffement climatique. Un changement d'approche serait plus écoresponsable.
L'initiative ne s'attaque pas au système de bonus et malus qui serait conservé. Les véhicules uniquement mus par une motorisation électrique, quant à eux, seraient taxés en fonction de leur poids qui est un bon indicateur de bilan carbone.
Avec son initiative, le TCS ne veut pas altérer, dans l'immédiat, les recettes fiscales de l'Etat de Genève. Il prévoit que les nouveaux critères de taxation ne s'appliquent qu'aux nouvelles immatriculations pour les véhicules à moteur à combustion. (ats/Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/tcs-veut-taxer-vehicules-emissions-co2/story/29801579
SupprimerIl s'agit là d'une proposition de loi déposée par un nano groupuscule nazi qui tend à faire croire aux trisomiques que le gaz carbonique a un pouvoir calorifique !! et qu'il est un poison !!
ROYAUME-UNI PÉDOPHILIE: LA CLASSE POLITIQUE A FERMÉ LES YEUX
RépondreSupprimer25.02.2020, 18h26
Selon un rapport publié ce mardi, le gouvernement, Parlement et les partis britanniques ont parfois protégé des abuseurs d'enfants de haut rang.
L'enquête n'a pas trouvé d'élément venant corroborer l'existence d'un «réseau pédophile organisé» impliquant des personnalités politiques.
Les institutions politiques britanniques - gouvernement, Parlement et partis - ont fermé les yeux durant des décennies sur des cas d'abus sexuels sur des enfants. Elles ont parfois activement protégé leurs auteurs, selon un rapport indépendant publié mardi.
Ce rapport relève notamment «l'incapacité de reconnaître les abus, le fait de fermer les yeux sur ceux-ci, d'étouffer des accusations et d'activement protéger des auteurs de haut rang, dont des politiciens». Ce document est le fruit d'une enquête indépendante mise en place en 2015 à la suite du scandale Jimmy Savile, ex-star de la BBC accusée de centaines d'agression sexuelles en 2012, un an après sa mort.
Il évoque «un important problème de déférence» envers des personnalités publiques de premier plan de la part des partis politiques, de la police et de la justice. Le rapport cite les exemples des députés Cyril Smith et Peter Morrison, qui ont échappé aux poursuites dans les 1970 et 80 malgré leur «intérêt sexuel actif pour des enfants».
Démission
En 1969, Cyril Smith avait reconnu avoir abusé sexuellement d'adolescents, mais n'avait pas été poursuivi. Dix ans plus tard, le chef de l'ancien parti libéral David Steel en avait discuté avec lui après en avoir eu vent, mais n'avait entrepris aucune action. Depuis membre de la Chambre des Lords, David Steel a démissionné après la publication du rapport mardi.
L'enquête, qui a entendu des victimes, politiciens et policiers notamment, souligne aussi que des responsables du Parti conservateur avaient connaissance d'accusations contre Peter Morrison «mais ne les ont pas transmises à la police». Le député était devenu en 1990 le secrétaire privé parlementaire de la Première ministre Margaret Thatcher et anobli l'année suivante.
«Ce sont là des exemples d'une culture politique qui accorde bien plus d'importance à sa réputation qu'au sort des enfants impliqués», déplore le rapport.
Pas de «réseau pédophile organisé»
L'enquête n'a toutefois trouvé aucun élément venant corroborer l'existence d'un «réseau pédophile organisé» impliquant des personnalités politiques.
En juillet 2019, le Britannique Carl Beech, ex-employé d'une association caritative d'aide aux enfants, avait été condamné à 18 ans de prison pour avoir faussement accusé une série de personnalités de pédophilie. Cela avait provoqué l'ouverture d'une vaste enquête.
«Le gouvernement va examiner ce rapport et considérer comment y répondre en temps utile», a réagi la ministre de l'Intérieur, Priti Patel. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/pedophilie-classe-politique-ferme-yeux/story/17657982
LA COUR DES COMPTES ÉGRATIGNE LA GESTION DES DÉPENSES PUBLIQUES DU GOUVERNEMENT
RépondreSupprimerpar OLIVIER SANCERRE
25/02/2020
Les prélèvements obligatoires ont baissé de plus de 10 milliards d'euros en 2020.
Dans son rapport annuel, la Cour des comptes étrille la politique du gouvernement en matière de gestion des finances publiques. Les magistrats estiment la situation « préoccupante ».
Le gouvernement n'a pas reçu que des fleurs de la part des sages de la rue Cambon, loin de là. Le rapport annuel de la Cour des comptes égratigne la gestion des finances publiques par l'exécutif, notamment leur redressement, aujourd'hui « quasiment à l'arrêt » alors qu'il avait été « très graduel » ces dernières années. Le gouvernement fait montre d'une ambition « limitée », ce qui limite les marges de manœuvre pour mener la politique qu'il entend mener. Des marges qui seront pourtant très utiles « en cas de récession ou d'autre choc majeur », relèvent les auteurs du rapport. Ils ont sans doute en tête le coronavirus qui fait peser un risque important sur l'activité mondiale et donc, l'économie française. La Cour des comptes déplore que le choix du gouvernement a été « d'accroître encore les mesures de baisses d'impôts », qui ne sont compensées que « très partiellement » par des mesures d'économies.
Une dépense publique mal maîtrisée
Depuis la fin de l'année 2018, le gouvernement a effectivement ouvert les vannes de la dépense publique pour répondre aux exigences sur le pouvoir d'achat des « gilets jaunes ». Des mesures d'allégements des prélèvements obligatoires ont suivi en 2020 : 5 milliards de baisse pour l'impôt sur le revenu, 3,7 milliards pour la taxe d'habitation, 2,7 milliards pour l'impôt sur le revenu… En tout, plus de 10 milliards d'euros qui sont autant de recettes en moins pour les finances publiques. Le ministère de l'Économie fait miroiter un déficit public de 2,2% cette année, son niveau le plus faible depuis 2001 alors qu'il s'est établi à 3,1% du PIB en 2019.
Un déficit public au plus bas
Mais la Cour des comptes objecte que cette baisse est en trompe l'œil : c'est le « contrecoup technique de la transformation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ». Le CICE s'est effectivement mué en baisse pérenne des charges, ce qui a pesé sur le déficit public de manière temporaire. Dans sa réponse, Bercy admet que le rythme de rétablissement des finances de l'État a été « ajusté » suite à la crise des « gilets jaunes », mais que le volume des dépenses n'augmentera que de 0,7% en 2020.
http://www.economiematin.fr/news-cour-comptes-egratigne-gestion-depenses-publiques-gouvernement
CORONAVIRUS : DES ARNAQUES SUR INTERNET ET AILLEURS
RépondreSupprimerpar PERRINE DE ROBIEN
25/02/2020
Malgré les 12 cas recensés en France, le coronavirus fait de
nombreuses victimes... d'arnaques.
C’est assez moche mais, somme toute, assez fréquent puisque « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Psychose du coronavirus oblige, les arnaques se multiplient, surtout sur Internet.
Attention au phishing et aux produits bidons
En France, la prévention contre le coronavirus vient de franchir un cap. Le lundi 24 février 2020, les boîtes mail de parents d’élèves ont reçu des messages les invitant à prendre diverses précautions. Des courriers qui ne manquent pas d'inspirer les cybercriminels. En effet, le coronavirus est un excellent filon pour faire du phishing. C’est par exemple le cas des personnes qui ont reçu un pseudo mail officiel de l’OMS et dont le but était de pirater leur compte. Avant de paniquer et de communiquer des informations, pensez à vérifier l'adresse et à scruter des près l'orthographe !
Internet et le cornavirus semblent donc faire bon ménage pour tous les petits malins qui veulent gagner de l’argent sur le dos de personnes crédules ou inquiètes. Ainsi, les plateformes en ligne regorgent de produits plus ou moins bidons censés prévenir de l'épidémie : lessives, désinfectants, tests ou encore vitamines. Amazon en fait les frais et doit régulièrement enlever ces produits.
Les arnaques du coronavirus
D’autres produits en ligne ne sont pas des arnaques mais voient leurs prix s’envoler. C’est le cas par exemple des protections telles que les masques, lunettes et gants à usage unique. Des produits dérivés ont également fait leur apparition : sweat, mug, etc. Quant aux manuels de survie contre le coronavirus, ils sont pléthore.
Les arnaques liées au coronavirus ne sont pas uniquement sur Internet. En Italie, par exemple, des habitants ont ouvert leurs portes à des personnes venues leur faire passer un test et qui, à la place de cela, les ont détroussés. Méfiance enfin quand vous vous rendez à la pharmacie, certaines officines affichent sans vergogne des publicités pour des médicaments soi-disant efficaces pour éviter le coronavirus alors qu’ils ont une action plus générale.
http://www.economiematin.fr/news-arnaque-internet-coronavirus