L’époque actuelle est davantage à l’imprécation antinucléaire et à « l’intox » qu’à une information raisonnée sur la production d’électricité d’origine nucléaire.
Par Michel Gay.
10 JUILLET 2019
La transmutation nucléaire « forcée » peut transformer certains déchets nucléaires à vie longue en éléments naturels sans danger. Cela parait séduisant, mais y-a-t-il un intérêt technique, économique et social à le faire ?
QUEL EST LE PROBLÈME ?
Les déchets radioactifs issus de la production nucléaire sont déjà définitivement gérés et stockés pour 90 % d’entre eux en volume.
Les 10 % restants représentant la quasi-totalité de la radioactivité sont constitués principalement de deux types d’éléments apparus dans le combustible des réacteurs nucléaires :
les éléments restants issus de la fission (cassure) des noyaux d’uranium (et de leurs dérivés comme le plutonium) qui produisent la chaleur. Ils sont appelés « produits de fission ».
Leur radioactivité décroît rapidement et, pour la plupart, leur dangerosité a disparu après quelques dizaines d’années. Ils ne constituent donc plus un sujet de préoccupation, sauf pour quelques cas particuliers (abordés ensuite) qui doivent être gérés sur le long terme ;
les nouveaux éléments issus des noyaux d’uranium ayant absorbé des neutrons sans se briser. Ils sont appelés « transuraniens » (au-delà de l’uranium) ou « actinides ».
Ils sont principalement constitués par le plutonium (majoritaire), le neptunium, le curium et l’américium. Ces trois derniers (minoritaires) sont appelés les « actinides mineurs ».
La solution reconnue internationalement pour une gestion pérenne de ces déchets de moyenne et haute activité à vie longue est de les stocker géologiquement et définitivement dans une couche étanche d’argile (en France) ou de granit (en Suède) à plusieurs centaines de mètres de profondeur dans du verre enrobé d’acier et de béton.
La France a fait le choix de recycler le plutonium dans sa production d’électricité actuelle (10 % de cette production est issue de plutonium recyclé), et de le conserver pour l’utiliser dans les futurs réacteurs nucléaires (de quatrième génération), au-delà de 2050. Il n’est donc pas envisagé aujourd’hui de l’inclure dans le stockage géologique.
Seuls les actinides mineurs sont concernés par ce stockage profond.
Pour mémoire, environ 30 % de l’électricité en France est produite par la fission du plutonium issu de l’uranium dans les réacteurs.
STOCKAGE GÉOLOGIQUE : DANGEREUX OU NON ?
Les actinides sont de gros éléments non solubles dans l’eau qui ne ressortiront jamais de leur stockage géologique.
Le CEA indique (page 77 du tome 2 de son rapport de 2012) que « Les actinides mineurs n’étant pas mobiles dans le concept de stockage retenu en France, ils ne contribuent pas aux doses radiologiques à l’exutoire ».
Il indique aussi (page 70 de ce même rapport) que l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (ANDRA) a mis en évidence que : « Pour les actinides, leur forte rétention chimique dans les argilites du Callovo-Oxfordien les confineront quasi-totalement dans le champ proche ».
Selon l’ANDRA (page 77), les seuls contributeurs aux doses radiologiques reçues aux exutoires du stockage seront les produits de fission ou d’activation à vie longue Iode 129, Chlore 36 et Sélénium 79.
Après avoir franchi les barrières du verre, de l’acier et du béton, puis s’être dissous dans l’argile et avoir diffusé dans les différentes couches terrestres, certains produits de fission pourraient éventuellement ressortir après un temps si long (au minimum 100 000 ans dans le pire des cas…) et en dose si infime que leur dangerosité ne sera pas mesurable.
Cette radioactivité minime résiduelle sera alors au maximum d’un centième de la radioactivité naturelle locale dans 400 000 ans (page 57)… et se confondra avec elle.
De plus, cette radioactivité naturelle (2,4 millisieverts en moyenne) est par endroit (selon la nature du sol) multipliée par dix entre la région parisienne et la Bretagne, ou le Massif central, ou les Alpes !
OÙ EST LE PROBLÈME ?
Où est donc le problème puisque la gestion pérenne des déchets nucléaires est déjà établie et résolue par le stockage géologique profond dans le centre CIGEO, et actée dans la loi depuis 2006 ?
Cette loi préconisait aussi de continuer les recherches sur la transmutation des déchets radioactifs.
Certains experts préconisent de réduire la radioactivité des déchets en les transmutant soit dans les futurs réacteurs à neutrons rapides (RNR), soit dans des réacteurs spécifiques principalement dédiés à cette transmutation appelée ADS (accelerator driven system).
Mais quelle que soit la voie envisagée, pourquoi transmuter à grands frais une toute petite partie des déchets (les actinides mineurs) alors qu’ils sont déjà parfaitement gérés et qu’ils ne présentent (et ne présenteront jamais) aucun danger ?
En effet, le CEA indique dans son rapport de 2012 (page 77) que « La transmutation des produits à fission à vie longue n’est pas techniquement possible ».
Et parmi les trois actinides mineurs, seule la transmutation de l’américium présenterait un avantage technique et économique en réduisant « la charge thermique » des déchets ce qui permettrait de « diviser par trois l’emprise souterraine d’un stockage géologique ». Et donc de stocker trois fois plus de déchets pour un même volume de stockage.
Mais cette densification n’aura-t-elle pas de conséquences sur le fonctionnement du stockage ?
Pour cet avantage (densification du stockage), construire une vingtaine (page 39) de coûteux réacteurs ADS à la seule fin de transmuter l’américium est-il vraiment nécessaire, et même seulement utile ?
Le jeu (constructions coûteuses) en vaut-il la chandelle (se donner l’illusion de réduire un danger fictif et réduire par trois le volume du stockage) ?
Puisqu’un projet de réacteur ADS (MYRRHA) est déjà en cours de construction à Mol en Belgique avec aussi d’autres objectifs (notamment médicaux et de recherches) jusqu’en 2030… payons pour voir (un milliard d’euros) !
IMPRÉCATION ET INFORMATION
L’époque actuelle est davantage à l’imprécation antinucléaire et à « l’intox » qu’à une information raisonnée sur la production d’électricité d’origine nucléaire.
Pour aller au-delà de l’écume et de la désinformation des principaux médias et de certaines organisations autoproclamées « indépendantes », et même d’une frange d’experts nucléaires, la lecture estivale des livres suivants pourrait être utile à une meilleure compréhension du sujet « radioactif » des déchets nucléaires, et du nucléaire en général :
Les déchets nucléaires : quel avenir ? de Stéphane Gin
Déchets nucléaires : Où est le problème ? de Francis Sorin
Le nucléaire : un choix raisonnable ? de Hervé Nifenecker
Vive le nucléaire heureux ! de Michel Gay
Et enfin pour les plus désireux de s’informer techniquement en profondeur, le remarquable livre La radioactivité de Yves Chelet (plus de 500 pages…).
Regarder: Les abeilles meurent après le tremblement de terre en Californie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 07/09/2019 - 08:52
Si la diminution du nombre d'abeilles à travers les États-Unis ne suffisait pas, de nouvelles images téléchargées sur les réseaux sociaux montrent, par exemple, des milliers d'abeilles qui sont mortes après une série de tremblements de terre qui ont secoué la Californie la semaine dernière, a rapporté Sputnik.
Le sud de la Californie a été frappé par deux tremblements de terre tard la semaine dernière: un séisme de magnitude 6,4 jeudi, accompagné d'un séisme de magnitude 7,1 vendredi soir, tous deux avec un épicentre situé près du désert de Mojave.
Samedi matin, le blogueur Khalil Underwood de Californie a téléchargé sur Twitter les images de milliers d'abeilles mourantes dispersées dans son allée à la suite des tremblements de terre massifs.
Underwood terrifié a déclaré à ses partisans: "C'est fou. Je n'ai jamais rien vu de tel."
"Regardez combien d'abeilles sont sur le plancher après le tremblement de terre."
Il a d'abord tweeté qu'il y avait "comme 70 [abeilles] sur le sol qui bourdonnaient et mouraient", mais a ensuite déclaré: "Je n'exagérais pas ni ne plaisantais ..... après le tremblement de terre, des milliers d'abeilles vibraient sur le sol et mouraient .... cette merde était tellement fou pour moi. "
Dans plus de 500 réponses, des personnes de tous les horizons ont tenté d'expliquer ce qui était exactement arrivé aux abeilles. Certains ont suggéré que le tremblement de terre avait déformé les champs magnétiques dont le cerveau des abeilles dépendait pour les laisser désorientés.
"Je viens de lire qu'ils abandonnent la ruche lors des tremblements de terre et reviennent quand il est fini. Les répliques constantes pourraient les empêcher de 'se diriger, ce qui n'est probablement pas bon", a écrit un utilisateur de Twitter, tandis qu'un autre associait la mort des abeilles aux fluctuations dans le champ magnétique terrestre lors de tremblements de terre.
Il n'y a pas de réponse définitive quant à la raison pour laquelle les abeilles sont mortes après les tremblements de terre.
Cependant, une étude menée à Taiwan lors de deux séismes importants de 1999 et 2002 a montré un effet catastrophique sur les communautés d'insectes, entraînant "une baisse importante du nombre total d'individus mais également du nombre total d'insectes par espèce".
La US Geological Survey (USGS) avait précédemment déclaré qu'il était "possible" qu'une "réaction d'évasion sismique" ait déclenché l'instinct naturel des animaux de fuir les prédateurs.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-09/caught-camera-honey-bees-drop-dead-following-california-earthquake
SupprimerIl y a des milliers de tremblements de terre en Californie et... des milliards en mers et océans dans le monde... tous les jours !!!
Explication: Les tremblements de terre ouvrent des failles depuis le magma au centre de la Terre. Celui-ci laisse échapper des millions de kilomètres cubes de gaz tous les jours (en mers & océans) et, il est naturel que ces failles laissent échapper des gaz. Gaz mortels pour seulement les abeilles ?
Le champ magnétique terrestre peut être perturbé, mais il l'est... DES millions (milliards ?) de fois TOUS LES JOURS !!!
RépondreSupprimerL'ESCROQUERIE DU JOUR :
Un «état d’urgence climatique» annoncé à Paris
22:52 09.07.2019
Dans le cadre de la lutte contre la pollution et les changements climatiques, le conseil de la capitale française a adopté une déclaration sur un «état d’urgence climatique» à Paris, ainsi que la création d’un groupe d’experts (Giec parisien) et d’un prix qui sera décerné pour récompenser les meilleurs projets environnementaux.
Un «état d’urgence climatique» a été déclaré ce 9 juillet à Paris par les élus du conseil de la ville, après que la capitale française a connu une canicule sans précédent.
À la manière de multiples villes du monde entier, comme New York, Londres et Édimbourg, la plupart des conseillers de Paris ont voté pour l’instauration de «l’urgence climatique», a déclaré l'adjointe chargée de l'Environnement à la mairie de Paris, Célia Blauel.
Afin de lutter contre la pollution et de protéger l’environnement, une «académie du climat» sera créée en vue d’«offrir aux jeunes et volontaires du climat, un lieu participatif et éducatif, gratuit». Le projet vise à la formation et à la sensibilisation des élèves au cours de leur scolarité pour qu’ils puissent procéder à «l’élaboration de projets environnementaux».
Un groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution sera également formé, un «Giec parisien». Il sera composé d’experts, de climatologues, d’urbanistes et de sociologues qui prendront part au développement des politiques publiques.
En outre, un prix international de l’écologie sera établi pour les programmes environnementaux contribuant à l’amélioration du climat et de la biodiversité. La remise des prix aura lieu chaque 12 décembre, date anniversaire de l’adoption de l’accord de Paris.
En supposant que la génération actuelle peut être la dernière à pouvoir changer le climat, dans son tweet, la maire de Paris a souligné qu’il s’agissait d’un «moment historique» et qu’il était maintenant «temps de l’action concrète».
https://fr.sputniknews.com/france/201907091041629480-un-etat-durgence-climatique-annonce-a-paris/
(...) Il sera composé d’experts, de climatologues, d’urbanistes et de sociologues (...)
SupprimerPrimo: TOUT LE MONDE peut se déclarer 'expert' !
Secundo: La qualité de 'climatologue' N'EST PAS RECONNUE par les scientifiques 'pas plus que nuageologue, pluitologue ou pètologue)
Tertio: Les 'urbanistes' ou 'sociologues' NE SONT PAS DES SCIENTIFIQUES.
D'où la brochette d'incompétents pour parler de ce qui ne connaisse pas !
RépondreSupprimer« Contre l’écologisme », de Bruno Durieux
Un ouvrage à lire au moment où le gouvernement entend donner des gages à l’écologisme…
9 JUILLET 2019
Par Max Falque.
En juin 2012 Bruno Durieux publiait dans la revue Commentaire une libre opinion sous le titre « Lettre d’un persan » :
« Or, mon cher Rhédi, comment ce peuple si vif et ses dirigeants si expérimentés ne voient-ils pas que leur pays souffre de maux qui paralysent depuis des lustres l’action publique et l’action privée ? L’écologisme est ici élevé au rang d’une religion d’État. La droite se montre plus dévote que la gauche quand celle-ci jouit du soutien massif de son clergé ! Le résultat de ses assauts de bigoterie environnementale est d’un coût collectif considérable mais caché. Des normes innombrables et coûteuses, des règles paralysantes, un état d’esprit recroquevillé affecte la dynamique économique, l’esprit d’entreprise, les équipements collectifs et la confiance dans l’avenir… »
Je suppose que Bruno Durieux, acteur et observateur avisé de l’action des pouvoirs publics, a depuis 2012 désespéré de la montée en puissance de ce qui n’était qu’une utopie gauchiste devenue depuis une force politique dangereuse. Cela l’a conduit à publier un ouvrage remarquable synthétique et courageux… car « il se pourrait que j’appartienne au monde des philistins de l’environnement ».
La constitutionnalisation des néfastes principes de précaution et de non régression des réglementations environnementales apparaissent à notre auteur comme particulièrement dangereuse et contraire aux principes issus de la Déclaration de droits de l’Homme.
Je n’ai pas trouvé mention de textes fondateurs des nouveaux principes de la politique environnementale (Free Market Environmentalism) : Hardin, Coase, Ostrom, Andersom, Yandle… mais en revanche la longue analyse critique des ouvrages de Hans Jonas met en évidence la dérive totalitaire de l’écologisme prônant la décroissance.
Nulle part Durieux n’évoque le rôle central des droits de propriété pour la gestion environnementale et les réflexions de Edmund Burke et tout récemment celle de Roger Scruton. (Green philosophy : how to think seriously about the planet www.icrei.fr)
Un ouvrage à lire au moment où le gouvernement entend donner des gages à l’écologisme… quitte à promouvoir la ridicule Greta Thunberg.
Bruno Durieux, Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement. Edition du Fallois, 2019.
https://www.contrepoints.org/2019/07/09/348674-contre-lecologisme-de-bruno-durieux
Un trait ancien pourrait être la clé de l'avenir de l'agriculture
RépondreSupprimer10 Juillet 2019
par Seppi
Jenna Gallegos*
L'histoire ancienne des plantes cultivées modernes révèle un fait surprenant sur l'évolution de leurs relations avec les champignons et les bactéries. Décrypter cette histoire pourrait être la clé pour libérer notre dépendance aux engrais de synthèse.
Le développement des engrais azotés au début du XXe siècle a révolutionné l'agriculture en augmentant les rendements de céréales comme le maïs d'environ 200 % et en permettant de nourrir une population croissante d'environ 7,7 milliards de personnes aujourd'hui.
Mais l'utilisation d'engrais entraîne des coûts environnementaux et économiques importants. Une grande partie de l'azote épandu dans les exploitations ne se retrouve jamais dans les plantes, mais s'infiltre dans le sol. Une partie de cet excès d'azote aboutit dans les cours d'eau, créant des zones mortes.
Et les coûts de transport élevés rendent les engrais excessivement coûteux, en particulier dans de nombreux pays africains. Cela a empêché les agriculteurs des régions éloignées des pays les plus pauvres de bénéficier des augmentations de rendement de même ampleur que celles qui ont transformé l'agriculture dans les pays développés.
En réponse, la Fondation Bill & Melinda Gates finance un projet collaboratif – ENSA (Engineering Nitrogen Symbiosis for Africa – produire la symbiose pour l'azote pour l'Afrique) – avec une vision simple : davantage de nourriture pour les petits exploitants, sans engrais.
Alors, pourquoi les plantes ont-elles besoin d'engrais en premier lieu ? La majeure partie de l'azote présent dans le sol n'est pas sous une forme pouvant être absorbée par les plantes. Mais certaines plantes ont évolué pour résoudre ce problème. Les légumineuses, comme le pois, le haricot et la luzerne, forment dans leurs racines des nodules hébergeant des bactéries. Ces bactéries convertissent l'azote du sol en une forme digestible pour la plante en échange d'autres éléments nutritifs. Cette relation « symbiotique », appelée fixation de l'azote, est ce que l'ENSA espère recréer dans toutes sortes de plantes, en particulier les céréales.
Plutôt que de réinventer la roue fixatrice d’azote, l’équipe de l'ENSA a décidé de se plonger profondément dans la génétique des plantes qui ne forment pas de nodules pour en apprendre davantage sur l’évolution de ce trait.
Ils ont découvert que la symbiose de la fixation d'azote s'est développée à partir d'un partenariat de plantes encore plus ancien. Il y a quelque 450 millions d'années, avant que les plantes n'aient colonisé les terres, elles ont commencé à partager des nutriments avec des champignons. Les plantes s'appuient sur cette relation, appelée symbiose mycorhizienne, pour extraire le phosphore de leur environnement.
En examinant les gènes des plantes, l'équipe de l'ENSA a déterminé que la symbiose pour la fixation de l'azote avait évolué à partir de la symbiose mycorhizienne il y a déjà 100 millions d'années.
Mais beaucoup de plantes qui ne forment pas de nodules ont des relations symbiotiques avec leurs amis fongiques. Alors pourquoi ces plantes ont-elles manqué le bateau évolutif de l'azote ?
L’équipe de l'ENSA suggère que ce n’est pas le cas. Certaines espèces ligneuses plus modernes, telles que les pommiers et les noyers, ont en réalité évolué à partir de fixateurs d'azote, mais ont ensuite perdu la capacité de former des nodules. Pour rompre avec leurs partenaires bactériens fixateurs d'azote, ces espèces pré-agricoles n'ont en réalité perdu que trois gènes.
RépondreSupprimerIl n’est pas simple de savoir pourquoi une plante voudra jamais renoncer à une relation aussi bénéfique pour les deux parties. Il n’y a peut-être pas eu suffisamment de pression évolutive pour maintenir la fixation de l’azote. Dans de nombreux environnements naturels, l'eau, le phosphore et d'autres nutriments s'épuisent avant l'azote. Et tout ce qu'une plante veut vraiment faire, c'est juste croître suffisamment pour répandre ses graines.
Mais dans les fermes, l’eau et les nutriments sont contrôlés afin que les plantes puissent atteindre leur plein potentiel. Et les plantes cultivées sont sélectionnées dans des sols contenant des engrais. Cela signifie que la plupart des plantes perdent leur capacité à former des nodules et investissent de l'énergie dans d'autres activités, comme la production de gros fruits juteux ou une croissance suffisante pour échapper à l'ombre.
Découvrir que des capacités de formation de nodules étaient présentes chez les ancêtres de la plupart des plantes cultivées change notre perception de la fixation de l'azote et des gènes impliqués. La réintroduction des principaux gènes responsables de la formation de nodules perdus au cours de l’histoire de l’évolution pourrait constituer un premier pas décisif vers l’ingénierie de la fixation de l’azote dans les céréales et d’autres cultures.
Cela signifie également que beaucoup de gènes nécessaires à la fixation de l'azote peuvent déjà être présents dans les céréales. Avec des approches modernes telles que le génie génétique et la biologie synthétique, la réanimation de ces gènes anciens est une possibilité réelle.
L'ENSA n’est pas le seul groupe à s’attaquer à ces problèmes. Des chercheurs du monde entier repoussent les limites en matière de céréales fixatrices d'azote, depuis la découverte d'espèces sauvages possédant davantage de voies génétiques intactes jusqu'à l'ingénierie de bactéries du sol destinées à devenir de meilleurs alliés pour la fixation de l'azote.
Les engrais azotés ont révolutionné l'agriculture. Il est maintenant temps de trouver de nouveaux moyens de rompre notre dépendance et d’obtenir des rendements encore plus élevés. L'archéologie génétique issue de projets tels que l'ENSA nous rapproche beaucoup plus de la question de savoir si les ancêtres de nos cultures domestiques détiennent la clé.
_____________
* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/05/ancient-trait-may-hold-key-agricultures-future/
http://seppi.over-blog.com/2019/07/un-trait-ancien-pourrait-etre-la-cle-de-l-avenir-de-l-agriculture.html
(...) Une grande partie de l'azote épandu dans les exploitations ne se retrouve jamais dans les plantes, mais s'infiltre dans le sol. Une partie de cet excès d'azote aboutit dans les cours d'eau, créant des zones mortes. (...)
SupprimerUne grande partie ? Tout dépend du dosage !
Une partie de cet excès d'azote aboutit dans les cours d'eau, créant des zones mortes ? Houlala ! Primo, pour qu'un terrain s'écoule en ruisseaux les jours de pluies il faut: Que le terrain soit plus haut que le ruisseaux pour l'irriguer (!); Qu'il tombe un déluge d'eau pendant plusieurs jours pour que les poussières de surface aillent s'écouler.
Notons que l'engrais n'est jamais 'balancer sur le sol' comme chez les idiots mais enfouit comme les graines.
Et enfin, pour que soit créé des 'zones mortes' il s'agit de ruisselets où le débit est soit arrêté soit très lent.
Notons enfin que quelles que soient les 'pollutions' qui vont se jeter dans les mers et les océans (où les poissons chient dedans !!), l'eau s'infiltre en permanence dans les planchers maritimes et océaniques pour y être chauffée/bouillie et remonte en couloirs vers le fond des bassins ou vers les nappes phréatiques terrestres ou sort au sources de montagnes. Dans ces cas là, l'eau qui sort est donc pure, transparente, sans odeur ni couleur et n'a aucune bactérie présente.
D'où le 'On s'en fout' qu'il y ait de l'eau sale qui parte vers les océans !
362 écoles rurales fermées: «l’école, c’est la condition de survie du village»
RépondreSupprimer13:38 10.07.2019
Fin juin, 112 écoles de village ont fermé leurs portes pour de bon tandis que 250 vont être fusionnées. Nécessité logistique ou abandon de la ruralité par les services publics? Le débat fait rage. Sputnik fait le point avec Pierre Favre, vice-président du Syndicat National des Écoles.
«Ce qui est en cours de discussion au Parlement est de ne plus avoir d’ici à la fin du quinquennat de nouvelles fermetures ni d’hôpitaux ni d’écoles sans l’accord du maire.»
Alors que 362 écoles seront fermées ou fusionnées à la rentrée 2019 dans les zones rurales, la promesse lancée par Emmanuel Macron dans la foulée du Grand débat national sonne très creux. Mais un auditeur attentif aura relevé la condition qui change tout: «sans l’accord du maire».
En tout état de cause, la décision de supprimer classe et établissements dans les villages fait polémique. Pour une partie des observateurs, elle coule de source dans certains cas, au vu de la taille des classes en question. Pierre Favre, vice-président du Syndicat National des Écoles, contacté par Sputnik France explique:
«Il y a des classes avec deux élèves et d’autres dans la ville à côté avec 35 élèves. Un poste avec deux élèves qui ont cours le matin et font la sieste l’après-midi, pour moi, en tant que syndicaliste, ça ne tient pas la route», analyse-t-il, avant de nuancer sur la forme, fustigeant «l’imprudence du Président qui, par son effet d’annonce, a fait de la “politique” et qui aurait dû être plus raisonnable, car il savait bien qu’il ne serait pas possible de ne fermer aucune école.»
Pour pallier cette situation d’écoles à classe unique ou avec des classes comptant trop peu d’élèves, le ministère a une solution: les Regroupement Pédagogique Concentrés (RPC). Ceux-ci associent plusieurs écoles de différentes communes dans des structures plus modernes et qui ont une capacité d’accueil plus importante.
Une solution qui ne passe pas pour tout le monde, notamment pour les premiers concernés: chez des parents d’élèves, chez des professeurs qui dépendent de ces écoles, cette décision a suscité l’indignation. Citée par Le Parisien,
Cindy Robert, parent d’élève de Oisemont dans la Somme regrette «l’identité» des écoles rurales alors que «plus personne ne se connaît. À la première réunion de rentrée ici, je me suis sentie perdue dans la foule.» L’école, dit-elle, est devenue «un drive»: «On se gare, on charge les enfants et on repart.»
En effet, dans ces villages où les services publics se font de plus en plus rares, où il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour avoir accès aux soins ou à l’éducation, certains déplorent que l’État déserte ces territoires, et en particulier ferme les écoles. Au micro de Sputnik France, Pierre Favre décrypte l’importance de ces établissements dans ces zones rurales:
«Dans 90 % des cas, les maires s’opposent à une fermeture, car pour beaucoup de maires, l’école, c’est la condition de survie du village. C’est à cette condition que des jeunes couples s’installent, qu’on revitalise un village, qu’on fait venir des entreprises», indique le syndicaliste.
De gauche à droite de l’échiquier politique, nombreux sont ceux qui dénoncent depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron son orientation politique favorable aux grandes métropoles. Par exemple, c’est sur cet «oubli» des zones rurales que surfe une partie de l’opposition, notamment le Rassemblement National (RN), vainqueur aux Européennes de mai, qui met en avant le «localisme» pour redonner vie aux campagnes.
RépondreSupprimerAfin de ne pas véhiculer cette image d’un pouvoir trop centralisé, trop parisien, le gouvernement a cependant pris soin de ne pas prendre la décision de manière unilatérale et d’y associer les maires. La consultation avec les élus locaux devient ainsi le point névralgique de cette décision du ministère de l’Éducation nationale. Interrogé par Europe 1, Nicolas Soret, président socialiste du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du nord de l’Yonne remet en cause une consultation qui participe à mettre les maires devant le fait accompli:
«Certains maires ont eu le temps de travailler leur projet de fermeture, mais d’autres l’ont fait sous la contrainte. Il faut savoir comment on obtient l’avis des maires. Dans certains cas, on leur dit: “De toute façon, il n’y aura pas d’enseignants devant vos élèves, donc regroupez-vous”» explique l’élu socialiste, avant d’ajouter «Dans les 400 écoles, le ministre trouvera évidemment des élus qui sont d’accord. Mais il faut avoir une vision beaucoup plus globale. C’est bien parce que l’on a affaibli la ruralité depuis de nombreuses années et que l’on a du mal à attirer des jeunes ménages que l’on ferme des classes. Et lorsqu’on ferme des écoles, on nuit à la ruralité.»
https://fr.sputniknews.com/france/201907101041633012-362-ecoles-rurales-fermees-lecole-cest-la-condition-de-survie-du-village/
Supprimer(...) la condition qui change tout: «sans l’accord du maire» (...)
Et oui, vous êtes en raie publique ! pas en Démocratie !
«Chute catastrophique» du niveau scolaire en France: une prof torpille l’Éducation nationale
RépondreSupprimer17:45 10.07.2019
Fabien Buzzanca
Entre «professeurs formatés idéologiquement» et «niveau scolaire abyssal», Anne-Sophie Nogaret dépeint à Sputnik une situation catastrophique pour l’Éducation nationale. Professeure de philosophie et auteure du livre-choc «Du mammouth au Titanic, la déséducation nationale», elle lance un cri d’alarme, à l’heure où le Bac 2019 a tout d’un fiasco.
«C’est une folie qui commence à se voir. Mais les problèmes viennent de loin.»
Cela fait plusieurs années qu’Anne-Sophie Nogaret alerte sur l’état de l’École française. En 2017, la professeure de philosophie publiait «Du mammouth au Titanic, la déséducation nationale», aux éditions L’Artilleur. Dans cet ouvrage, remarqué à sa sortie, Anne-Sophie Nougaret décrivait une école en perdition, où règne une «bienveillance soviétique» envers des élèves-rois dont le niveau aurait chuté de manière cataclysmique ces dix dernières années.
Des propos qui ont, deux ans plus tard, un écho particulier à l’heure où le Bac version 2019 est le plus mouvementé depuis des décennies, entre grève des professeurs et des surveillants, rétention de copies, irrégularités et polémiques en tout genre. Sputnik France a reçu Anne-Sophie Nogaret afin qu’elle nous parle de son expérience. Selon elle, le fiasco du Bac 2019 n’est que l’aboutissement de décennies de laxisme qui ont vu la dévalorisation progressive de l’exigence intellectuelle sous fond de crise autoritaire et de formatage idéologique. Entretien explosif sur «la dictature de l’égalitarisme et du nivellement par le bas».
- voir clip sur site:
https://fr.sputniknews.com/france/201907101041635407-chute-catastrophique-du-niveau-scolaire-en-france-une-prof-torpille-leducation-nationale/
Une villa sur la Côte d'Azur, nouvelles révélations sur la fortune de Raymond Barre
RépondreSupprimer08:42 10.07.2019
Une semaine après ses premières révélations sur la fortune de l’ancien Premier ministre Raymond Barre, Le Canard enchaîné dévoile comment celui-ci a fait construire sa villa sur la Côte d’Azur.
Le 3 juillet, Le Canard enchaîné a révélé que l’ancien Premier ministre Raymond Barre avait dissimulé au Fisc français près de 11 millions de francs suisses, soit 6,8 millions d’euros.
Selon RTL, dans son numéro du mercredi 10 juillet, le Palmipède a apporté de nouveaux éléments expliquant la «fortune miraculeuse» de M.Barre.
L’hebdomadaire rapporte ainsi qu’en mai 1981, il aurait envoyé des collaborateurs retirer des fonds secrets, supprimés depuis 2001, 10,5 millions de francs en liquide, témoigne RTL.
Plus encore, en 1978, le couple Eve et Raymond Barre a conclu un arrangement immobilier avec le maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, lui-même agent immobilier et architecte, poursuit RTL en se référant au journal satirique. Celui-ci leur aurait trouvé un terrain de 3.000 mètres carrés à un prix très avantageux et le Premier ministre aurait utilisé un prête-nom pour y faire construire sa villa. Selon Le Canard enchaîné, cette dernière a été estimée neuf ans plus tard à quatre millions d’euros.
https://fr.sputniknews.com/france/201907101041629913-de-nouvelles-revelations-sur-la-fortune-de-raymond-barre-/
Un navire saisi d'un montant record de 1,3 milliard de dollars, un buste en cocaïne appartient à JPMorgan
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 07/10/2019 - 07:21
Il y a quelques semaines, nous avions annoncé qu'environ 1 milliard de dollars de cocaïne (15 500 kilos) avaient été saisis dans un porte-conteneurs dans un port de Philadelphie après s'être arrêtés en Colombie, au Chili, au Pérou, au Panama et aux Bahamas (il s'est avéré par la suite qu'il s'agissait d'une record de 1,3 milliard de dollars, soit une valeur de 18 000 kilos).
Nous apprenons aujourd'hui que le navire, le MSC Gayane, appartient à JP Morgan et a été saisi par les autorités américaines, selon le Wall Street Journal. Le Gayane est le deuxième plus grand porte-conteneurs au monde, exploité par la société suisse Mediterranean Shipping Co, MSC.
"La saisie d'un navire de cette taille est complexe et sans précédent, mais elle est appropriée car les circonstances ici sont sans précédent", a déclaré l'avocat américain William McSwain dans un communiqué. "Lorsqu'un navire transportera une quantité aussi stupéfiante de drogues mortelles dans les eaux de Philadelphie, mon bureau poursuivra les conséquences les plus graves possibles contre toutes les parties concernées afin de protéger notre district - et notre pays."
Le Gayane a été perquisitionné le 17 juin par des agents des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, qui ont découvert environ 20 tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de 1,3 milliard de dollars stockée dans plusieurs conteneurs. Le navire avait quitté Freeport aux Bahamas et avant cela, il avait fait escale à Panama et au Pérou après avoir commencé son voyage au Chili. Il devait partir pour l’Europe après l’arrêt américain.
"Le MSC reste reconnaissant aux responsables gouvernementaux des États-Unis pour leur travail proactif et a offert son soutien continu, s'appuyant sur un historique de longue date de bonne coopération avec les autorités", a déclaré un porte-parole du MSC dans un communiqué. "MSC aide et coopère avec les autorités selon les besoins et la société n'est l'objet d'aucune enquête." -Wall Street Journal
Le navire, doté de 90 millions de dollars et pouvant transporter environ 10 000 conteneurs, reste ancré dans la rivière Delaware, près du port de Philadelphie, et y restera encore longtemps, selon le Journal.
Huit membres d'équipage originaires des Samoa et de Serbie ont été arrêtés, tandis que de nombreux autres ont été inculpés dans le cadre du programme, selon les personnes interrogées. Le second officier du navire et un autre membre de l'équipage ont également été inculpés et accusés d'avoir contribué à l'introduction de la contrebande.
En février, les agents des douanes ont également saisi 1,6 tonne de cocaïne sur un autre navire MSC, le Carlotta, à leur entrée dans le port de Newark, dans le New Jersey.
À la suite des deux crises, la certification du Partenariat douane-commerce de MSC a été temporairement suspendue, ce qui signifie que la cargaison de la société fera l’objet d’un contrôle approfondi et ne pourra plus être classée dans la catégorie «à faible risque». MSC dit s'attendre à une perturbation minimale de la suspension.
"Historiquement, les navires impliqués dans des activités criminelles sont plus âgés et battus", a déclaré Basil Karatzas, PDG de Karatzas Marine Advisors & Co., basée à New York. "Il est étrange qu'un navire aussi moderne et aussi coûteux participe à un crime aussi flagrant. cas, comme déplacer 20 tonnes de cocaïne ".
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2019-07-09/us-authorities-seize-jp-morgan-owned-container-ship-used-13-billion-cocaine-bust
«Ces banques occidentales ont fixé illégalement le prix de l’argent métal»
RépondreSupprimer18:24 10.07.2019
Jérôme Blanchet-Gravel
Raymond Ayas, candidat du Parti populaire du Canada, est parti en croisade contre des banques qui auraient fixé illégalement le prix de l’argent. La défense d’investisseurs lésés par UBS, HSBC, Scotia Bank, Deutsche Bank et The London Silver Fixing Ltd semble même être devenue un cheval de bataille électoral. Sputnik l’a rencontré.
Les élections approchent à grands pas au pays de l’érable. Et certains candidats sont meilleurs que d’autres pour attirer l’attention... Raymond Ayas, candidat du Parti populaire du Canada dans la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal, sait faire parler de lui. En 2016, le candidat de droite a initié un recours collectif contre cinq grandes institutions financières occidentales, qu’il accuse de «complot». Moins de quatre mois avant les élections fédérales, il veut sensibiliser le public à cette affaire.
«Je veux jeter la lumière sur la manière dont ces banques occidentales ont fraudé les marchés, en fixant illégalement le prix de l’argent. Évidemment, je veux une compensation. Cependant, je ne vais pas vous cacher que c’est une condamnation que je cherche.
Je ne veux pas d’un arrangement en catimini et que ces banques ne soient jamais déclarées coupables. Je veux que les directions des banques admettent qu’elles sont coupables ou bien qu’elles corrigent leur comportement», a affirmé M. Ayas en entrevue avec Sputnik France.
Raymond Ayas est catégorique: la Scotia Bank (Canada), la Deutsche Bank (Allemagne), la banque UBS (Suisse), la banque HSBC (Royaume-Uni) et The London Silver Fixing Ltd ont élaboré un stratagème pour fixer illégalement le prix de l’argent. The London Silver Fixing Ltd, une organisation anciennement chargée de fixer les prix d’ouverture du marché, aurait agi à titre d’entremetteur.
Un système de cartel aurait fonctionné durant plusieurs années, comparable à ceux qui ont déjà été démantelés dans le marché de l’essence. Dans la province voisine, en Ontario, un recours similaire a été intenté, de même qu’aux États-Unis. Le recours de M. Ayas défend les Québécois touchés entre le 1er janvier 1999 et le 14 août 2014.
«Il y a eu une collusion afin de fixer les prix, afin de de flouer d’autres investisseurs et moi, je pense que j’ai été trompé. […] The London Silver Fixing Ltd est l’organisme qui était chargé de fixer le prix de l’argent. Qui sont les co-actionnaires de cette entreprise que j’ai poursuivie dans le cadre de ce procès ? Ses actionnaires sont la Scotia Bank, la Deutsche Bank, UBS et HSBC. Je ne les ai pas inventés. Je ne sais pas ce que ça dit sur l’état de la démocratie occidentale, mais je peux dire qu’il y a eu collusion», a ajouté Raymond Ayas.
Lui-même investisseur, Raymond Ayas se défend d’être un adepte des théories de la conspiration. «Je ne suis pas un complotiste débile», affirme-t-il sans détour. Si sa cause n’était pas crédible, les tribunaux ne l’auraient pas entendue. Or, le 17 juin dernier, la Cour supérieure du Québec –l’un des plus hauts tribunaux québécois– a validé le fait que la Deutsche Bank doive verser un montant de 2.121.939 dollars CAD [1.442.402 euros, ndlr] aux victimes. Pour le candidat du Parti populaire, il s’agit d’une victoire importante, mais la bataille n’est pas terminée. La Deutsche Bank doit maintenant fournir ses communications avec ses anciens «co-conspirateurs», ce qui pourrait mener à la condamnation d’autres banques:
«Deutsche Bank a réglé, c'est-à-dire que nous sommes arrivés à une entente, que le juge a approuvée. Ce n'est pas une condamnation, mais un règlement. Donc, nous arrêtons les procédures contre la Deutsche Bank et en contrepartie elle nous paie 2,1 millions de dollars CAD [1,4 million d’euros, ndlr] et produit les documents et communications qui devraient incriminer ses co-conspirateurs allégués», précise M. Ayas.
RépondreSupprimerRaymond Ayas dit toujours avoir confiance dans le système financier, mais admet que cette confiance a été ébranlée. Surtout que l’une des plus grandes banques canadiennes, la Scotia Bank, est impliquée dans l’affaire. En tant que Canadien, il est peu fier de voir une banque de son pays avoir floué certains de ses compatriotes.
Confiance ébranlée dans le système financier
Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a offert son soutien à son nouveau candidat vedette. Un fait peu étonnant, car M. Bernier est connu pour sa farouche opposition aux cartels en tous genres. Au Canada, Maxime Bernier s’oppose notamment à la gestion de l’offre, un système qui permet de fixer les prix du lait, des œufs et de la volaille. Défenseur de l’offre et la demande, Bernier pourfend les modes d’intervention inéquitables –étatiques ou autres– dans l’économie mondiale.
«Maxime Bernier a parlé de mon cas sur Twitter. […] Dans plusieurs marchés, il s’est exprimé en faveur du démantèlement des cartels. C’est donc certain qu’en accusant un cartel, ça rejoint la philosophie de Maxime Bernier. C’est très cohérent. Je suis aligné philosophiquement avec lui», a conclu Raymond Ayas.
https://fr.sputniknews.com/canada/201907101041636297-ces-banques-occidentales-ont-fixe-illegalement-le-prix-de-largent-metal/
Un amiral américain tombe sur des «centaines de militaires russes» au Venezuela
RépondreSupprimer17:38 10.07.2019
Sur fond des déclarations de Vladimir Poutine sur l’absence de troupes russes au Venezuela et le départ de ce pays d’un groupe de spécialistes, le chef du commandement sud des États-Unis a affirmé au Sénat que plusieurs centaines de militaires et sous-traitants russes se trouvaient au Venezuela.
Intervenant mardi 9 juillet à la commission des forces armées au Sénat, l’amiral américain et chef du commandement sud des États-Unis Craig Faller a déclaré que plusieurs centaines de militaires russes étaient stationnés au Venezuela.
«Les troupes et les sous-traitants militaires russes se trouvent [dans le pays], leur présence au Venezuela est comptée par centaines. Ils soutiennent le régime de Maduro», a répondu l’amiral à une demande de commentaire sur les propos tenus par Vladimir Poutine dans une interview au Financial Times sur la question de la présence de forces russes au Venezuela.
Selon lui, les militaires russes entretiennent au Venezuela le matériel de guerre et «réalisent un ensemble de mesures visant à soutenir le régime fantoche».
Il n’a néanmoins pu fournir aucune preuve pour appuyer ses affirmations.
Un avion russe s’est posé à Caracas
La question a été posée à l’amiral en lien avec les informations de l’agence Reuters qui avait annoncé, citant des témoins et des sites d’information qui suivent le déplacement des aéronefs, que le 24 juin un avion russe s’était posé à Caracas.
Le lendemain le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a confirmé que des militaires russes avaient effectivement atterri au Venezuela pour poursuivre les travaux de maintenance du matériel militaire.
Des spécialistes russes rapatriés
L’ambassade russe à Caracas a annoncé à Sputnik que la Russie rapatrierait du Venezuela ses spécialistes qui, durant ces derniers mois, avaient accordé une aide technique au pays dans l’entretien de son matériel.
«L’avion qui ramènera les techniciens russes ayant séjourné au Venezuela ces derniers mois dans le cadre de l’aide technique accordée par la Russie au Venezuela d’après des contrats dans le domaine technico-militaire, quittera Caracas à destination de Moscou le 26 juin», a indiqué l’ambassade.
Le 6 juin, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg,Vladimir Poutine a assuré que la Russie ne disposait pas de bases militaires au Venezuela et qu’elle n’avait pas l’intention d’en créer. Dans une récente interview au Financial Times, le Président a réitéré «qu’il n’y avait pas de troupes russes» au Venezuela.
«Je l’ai maintes fois répété à nos partenaires américains: il n’y a pas de troupes russes là-bas. Il y a des spécialistes, des instructeurs. Ils travaillent en effet. D’ailleurs, un groupe en est parti récemment», a-t-il déclaré.
https://fr.sputniknews.com/international/201907101041636078-un-amiral-americain-tombe-sur-des-centaines-de-militaires-russes-au-venezuela/
Gaz carbonique et essais nucléaires (suite)
RépondreSupprimerle 10 juillet 2019
En réponse à quelques commentaires sur ce blog voici des précisions.
Pour le delta C14 se reporter à la thèse de doctorat de Vag Hesshaimer :
http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/volltextserver/1094/1/VagoDiss.pdf , équation (62) page 71. La répartition dans les divers compartiments : atmosphère, biosphère et océans est documentée en détail.
En ce qui concerne les valeurs absolues des teneurs en C-14 dans l’atmosphère il existe (aujourd’hui) deux sources de production de ce radioisotope : la spallation cosmique et les centrales nucléaires, en particulier les BWRs.
Voici les données disponibles dans la thèse de Hesshaimer et sur diverses pages de Wikipedia relatives à la présence de C-14.
Spallation cosmique : 2,8 x1026 atomes par an, 1/3 dans la troposphère, 2/3 dans la stratosphère.
Energie nucléaire civile (BWR) : 0,5 x 1026 atomes par an largement piégé sur site et stocké sous forme de carbonate, à peine 1 kg d’élément carbone radioactif par an : 12 x 0,5 x1026 / nombre d’Avogadro = 1000 g.
Total des essais nucléaires atmosphériques jusqu’à l’interdiction de ces derniers : 953 x 1026 atomes sur la base d’une puissance explosive évaluée à 545 millions de tonnes de TNT, ce qui donne une estimation de la production de neutrons par tous les essais. Cette estimation est basée sur le fait qu’une puissance explosive équivalant à 1 million de tonnes de TNT produit 1,75 x 1026 atomes de C-14 (références dans la thèse de Hesshaimer).
Enfin une autre question soulevé par le précédent billet est la part du gaz carbonique atmosphérique provenant de l’utilisation des combustibles fossiles. En raison de l’absence totale de C-14 dans les combustibles fossiles (il y a bien longtemps que celui-ci a disparu) et en mettant à profit le fait que le rapport C-13/C-12 est différent de celui du gaz carbonique provenant du cycle naturel du carbone de nombreuses équipes de physiciens sont arrivées à la même conclusion : le gaz carbonique provenant des combustibles fossiles, dit « anthropogénique », représente moins de 5 % du total. L’accroissement « moderne » de cette teneur en gaz carbonique a été essentiellement provoquée par un dégazage des océans favorisée par l’optimum climatique moderne qui a débuté à la fin des années 1920.
Note. Si les hypothèses de l’IPCC étaient exactes le gaz carbonique radioactif issu de la spallation cosmique devrait aussi s’accumuler en considérant un temps de résidence d’un siècle (rapport AR5) et le retour à la normale de la teneur en C-14 après l’arrêt des essais nucléaires atmosphériques n’aurait pas du avoir lieu. Or, à l’évidence, ce n’est pas le cas ! En conséquence, et ce seul fait le montre, l’IPCC a menti (et continue) au monde entier en avançant des arguments qui sont contredits par les observations. Demandez à un créationniste de soutenir la thèse maintenant incontestablement démontrée de l’origine de l’homme, l’IPCC se trouve dans la même situation : cet organisme a érigé le rôle du gaz carbonique dans l’évolution du climat au niveau d’un dogme, à l’exclusion de tout autre facteur, et auquel il faut croire sous peine d’être persécuté …
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/07/10/co2-et-essais-nucleaires-suite/
(...) le gaz carbonique provenant des combustibles fossiles, dit « anthropogénique », représente moins de 5 % du total. L’accroissement « moderne » de cette teneur en gaz carbonique a été essentiellement provoquée par un dégazage des océans favorisée par l’optimum climatique moderne qui a débuté à la fin des années 1920. (...)
Supprimerle gaz carbonique provenant des combustibles fossiles, dit « anthropogénique ! HAHAHAHA ! Dans le 'qui a pété dans l'ascenseur ?' ce n'est pas une vache mais, dans le qui a dégazé des combustibles fossiles... là il y a PLUS QU'UN DOUTE ! Car, les dégazages permanents maritimes ou océaniques sont d'origine 'de feux de bois', 'du chauffage au gaz', 'de l'emploi d'essence' Rayez les mentions inutiles ? Nan ! Ces dégazages maritimes et océaniques ne peuvent que se confondre avec l'insignifiant dégazage industriel car, les mers & océans couvrent tout-de-même plus de 78 % de notre planète !!! tandis que l'être humain ou son industrie une tête d'épingle ! D'où le plus que doute du '5%' affiché !
Et, n'oublions SURTOUT PAS DE DIRE QUE: TOUS LES GAZ SE RECYCLENT ! Car, si ce n'était le cas, l'être humain comme animal ne serait JAMAIS apparut sur Terre !
RépondreSupprimerLa baisse du niveau de la mer a blanchi les coraux - écoutez Jen Marohasy à Maroochydore, dimanche
July 10th, 2019
Jennifer Marohasy prend la parole dimanche à Maroochydore. Détails sur son blog.
De Jennifer Marohasy:
Les coraux grandissent généralement juste en dessous de la plus basse marée de printemps. Les coraux sont particulièrement vulnérables aux marées très basses et en particulier aux marées basses en milieu de journée, lorsque le rayonnement solaire est également intense. Les dommages causés par de tels événements peuvent laisser une structure de témoin caractéristique, par exemple des micro-atolls.
J'ai une photo de ma mère (qui a émigré en Australie après la Seconde Guerre mondiale, voir la photo en haut de ce post) devant un micro-atoll à Heron Island, où elle a travaillé comme serveuse au milieu des années 1950. J'ai une autre photo - que je montrerai au club de surf de Maroochydore dimanche - montrant l'étendue du blanchissement à Heron Island à cette époque.
Ce blanchissement corallien dans les années 50 et une bonne partie du blanchissement récent sur la Grande Barrière de Corail pourraient être dus à la chute du niveau de la mer plutôt qu'à des températures extrêmes, comme je l'expliquerai dimanche.
Lire plus à son post….
Tout le monde est le bienvenu au Surf Club. Je parlerai pendant environ 1 heure… à partir de 14 heures le dimanche 14 juillet à 14 heures au niveau 3, qui est la salle de conférence, le 36 Alexander Parade, à Maroochydore.
http://joannenova.com.au/2019/07/falling-sea-levels-bleach-corals-hear-from-jen-marohasy-in-maroochydore-sunday/
Big Pharma augmente le prix des médicaments de 879% et ce n'est que l'un des 3 400 jusqu'ici cette année
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 07/10/2019 - 22:05
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Big Pharma continue à faire monter les prix des médicaments qu’ils colportent. Le prix d’un médicament a augmenté de 879%, ce qui n’est que l’UNE des 3 400 augmentations de prix enregistrées jusqu’à présent cette année.
Les sociétés pharmaceutiques ont augmenté les prix de plus de 3 400 médicaments au premier semestre de 2019, dépassant ainsi le nombre d'augmentations de médicaments imposées au cours de la même période l'an dernier, selon une première analyse présentée par NBC News. Alors que l'augmentation moyenne de prix par médicament était de 10,5%, soit un taux environ cinq fois supérieur à celui de l'inflation, environ 40 médicaments ont connu une augmentation à trois chiffres. Cela inclut une version générique de l'antidépresseur Prozac, qui a connu une augmentation de prix de 879%.
Les prix du cuivre devraient commencer à s'échanger plus haut, selon BlackRock
ARS Technica a indiqué que la flambée des hausses de prix était liée aux pressions politiques et publiques en cours visant à faire baisser les prix en flèche des coûts des médicaments et des soins de santé dans son ensemble. En mai 2018, le président Donald Trump a annoncé avec audace que les sociétés pharmaceutiques dévoileraient des «baisses massives volontaires des prix» dans les semaines à venir. Cependant, Big Pharma n’a annoncé ni baisse importante ni réduction de leurs prix. Trump a ensuite critiqué publiquement Pfizer pour avoir continué à augmenter les prix des médicaments. La société a réagi par une pause de courte durée sur l’augmentation des prix des médicaments au milieu de l’année dernière, mais a repris ses hausses en janvier avec des dizaines d’autres sociétés pharmaceutiques.
"Les demandes et la honte publique n'ont pas fonctionné", a déclaré à Reuters Michael Rea, directeur général de RX Savings Solutions, en décembre dernier. Son entreprise aide les régimes de santé et les employeurs à rechercher des médicaments sur ordonnance moins chers. Il a également procédé à une nouvelle analyse du prix de certains médicaments.
Il n’est donc pas surprenant que les gens perdent leur confiance en la médecine occidentale en un nombre record en faveur d’une approche plus naturelle et holistique. Le coût est certes un problème, mais nombreux sont ceux qui subissent les effets secondaires débilitants des médicaments de Big Pharma - et cherchent ensuite à les soulager en utilisant d’autres médicaments contenant des produits chimiques synthétiques différents. C’est un cercle vicieux et personne ne devrait être surpris par la montée en puissance de substances telles que les teintures à base de plantes, les tisanes et l’huile de CBD.
Les plus de 3 400 augmentations de prix des médicaments au premier semestre de 2019 représentent une augmentation de 17% par rapport au nombre d'augmentations de prix des médicaments au premier semestre de 2018. Les augmentations de prix montent en flèche au lieu de diminuer. Outre le générique Prozac, les médicaments ayant connu une augmentation à trois chiffres incluent le stéroïde topique Mometasone, dont les prix ont augmenté de 381%. Un analgésique et un médicament contre la toux (prométhazine / codéine) ont connu une hausse de 326%, tandis que le traitement contre le TDAH Guanfacine 2mg a vu son prix augmenter de 118%.
L'administration Trump a mis au point une nouvelle règle qui entrera en vigueur cet été. Elle indique que les sociétés pharmaceutiques doivent inclure les prix de leurs produits dans les publicités à la télévision. À ce stade, lorsque le grand public comprendra à quel point ces entreprises les arnaquent, elles risquent de se détourner plus définitivement des traitements chimiques de la médecine occidentale.
RépondreSupprimerIl est difficile de dire si la règle de l’administration Trump aura un effet sur les prix des médicaments ou non.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-10/big-pharma-hikes-drug-price-879-and-thats-just-one-3400-so-far-year
Bombs Vs Bridges: comment deux empires rivalisent pour obtenir leur version du nouvel ordre mondial
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 07/10/2019 - 21:25
Écrit par Brandon Turbeville via le blog de Organic Prepper,
Il y a une crise dans le monde occidental. Tant sur le plan intérieur que sur le plan de la politique étrangère, les pays occidentaux montrent tous les signes d’un effondrement imminent. Ceci en dépit du fait que le pays phare du monde occidental, les États-Unis, continue à étendre son empire à travers le monde. Dans le même temps, le monde assiste à la «montée de la Chine», un empire à part entière, même si personne ne semble avoir l’intérêt de l'appeler ainsi.
L’empire américain a fini par s’adapter à lui-même. Malgré toutes les revendications de soutien à la «démocratie» et à la «liberté», les États-Unis sont passés à un État autoritaire chez eux et à une armée déchaînée de conquêtes à l'étranger. L’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, le Soudan, la Syrie, l’Ukraine, l’Égypte, la Somalie, le Niger, le Cameroun, le Nigéria, le Venezuela, le Tchad et le Mali sont autant de combats acharnés pour l’armée américaine (en coopération avec d’autres armées occidentales, dont l’Australie) au service de forcer les gouvernements à accepter le régime des banques centrales privées, des grandes entreprises de biotechnologie, des entreprises pharmaceutiques et industrielles et obliger ces pays à fournir des matières premières à une industrie majeure centrée sur le monde occidental.
Cela ne dit rien des bases militaires américaines en place dans le monde entier. La posture d'agression de l'armée américaine, conjuguée aux menaces d'invasion contre des nations souveraines qui ne se plient pas aux lois, est bien connue dans le monde entier et seuls les aveugles délibérément aveugles ne la voient pas.
Mais les États-Unis ne sont certainement pas les seuls dans cette situation.
La Chine est aussi un empire et parcourt le monde pour tenter d’accroître son influence et son contrôle. Cependant, la plupart des Occidentaux ne le reconnaissent pas en tant que tel et même les journalistes anti-impérialistes des médias alternatifs trouvent difficile, voire impossible, d'appeler la Chine telle qu'elle est; un empire en expansion. À l’instar des États-Unis, l’empire chinois repose sur l’autoritarisme et le contrôle, mais accorde au collectif une place encore plus prioritaire que son concurrent américain. Sur le plan intérieur, il a dépassé l'Amérique en totalitarisme, bien que les États-Unis se rendent aussi rapidement que possible à l'abattoir marxiste.
La raison principale pour laquelle la Chine est toujours considérée comme une victime de l'agression américaine plutôt que comme un fournisseur mutuel d'impérialisme est le fait que les bottes de l'empire chinois défilent beaucoup moins que la version américaine. Tandis que les États-Unis offrent des bâtonnets, la Chine propose des carottes, bien que celles-ci soient contaminées. Les États-Unis menacent le renversement et le chaos, la Chine offre des routes et de l'industrie. Les Etats-Unis proposent des bombes, la Chine des ponts.
Malgré les manifestations, les deux pays n'offrent rien de plus qu'un empire dans des emballages différents.
La stratégie chinoise
RépondreSupprimerÀ l’exception de son oppression nationale, l’expansion de l’empire par la Chine s’est largement répandue dans le sang. Il a mis l'accent sur le maintien de son statut de «pays en développement», tout en tirant parti du mondialisme du libre-échange, de la désindustrialisation intentionnelle de l'Occident (en particulier des États-Unis) et de la répression tyrannique des droits individuels chez soi. Le modèle industriel chinois de travail forcé [voir ici aussi] en a fait le premier site de dumping pour les emplois qui assuraient autrefois des salaires et un niveau de vie élevés aux travailleurs américains et, tout en élevant certains Chinois de la pauvreté dans les zones rurales, eux à la pauvreté de la ville. Avec ses heures excessivement longues, sa culture de travail autoritaire, sa pollution extrême et son niveau de vie bas, la Chine a transformé le peuple chinois en un groupe massacré pour en faire une masse, une masse capable d'être modelée et adaptée au service des caprices du pouvoir classe.
La Chine a tiré parti de la désignation de «pays en développement», ce qui lui a permis de contourner pratiquement toutes les réglementations environnementales, transformant le pays en un carrefour toxique de pollution, de pools de produits chimiques et de produits alimentaires factices. Son statut de «pays en développement» lui permet d’éviter les règlements désagréables du «changement climatique» qui ont accéléré la désindustrialisation de l’Occident et annoncent le bas niveau de vie qui a déjà commencé à se manifester là où l’hystérie climatique s’installe.
De même, la Chine a volontairement agi en tant que dépositaire du système de libre-échange, lui permettant de s'imprégner d'emplois et d'industries qui auraient dû rester à l'Ouest, offrant des salaires et un niveau de vie élevés aux Américains. Malheureusement, la gauche et la droite, ainsi que le milieu bien intentionné mais mal informé, ont soutenu cette transition sous le nom de Free Trade. Mais le résultat n’est pas seulement l’affaiblissement de la puissance économique américaine, c’est la croissance du pouvoir économique et donc politique de la Chine.
L'achat de dettes américaines ainsi que de matériaux de fabrication essentiels à l'économie et à la sécurité nationales a placé la Chine dans une position où les tentatives des États-Unis de regagner son industrie placent les États-Unis dans une situation précaire. Si la Chine voit son statut actuel de locomotive économique disparaître, elle pourrait décider de se suicider en abandonnant le dollar. Si cela se produit, les États-Unis seront très probablement plongés dans une crise financière immédiate. Cette fois, cependant, les États-Unis ne seront pas dotés de l'infrastructure industrielle dont ils disposaient avant l'ALENA, le GATT et les divers accords commerciaux chinois pour survivre à une décision aussi destructrice. Il est évident que la destruction mutuelle est la seule chose qui empêche la Chine d’appuyer sur le bouton, mais si elle est assurée de sa propre destruction, pourquoi la Chine ne le pousserait-elle pas ?
C’est ce fait, ainsi que la loi américaine qui permet aux nations étrangères de faire des dons à des candidats politiques et à une myriade d’organisations d’influence à travers le pays, qui a essentiellement créé un système dans lequel la Chine est peut-être le deuxième lobbyiste le plus actif cabinet à Washington après AIPAC. Parallèlement à l'achat de terres aux États-Unis (terres appartenant maintenant au gouvernement chinois), y compris les ports et les installations industrielles, les États-Unis deviennent progressivement de plus en plus dépendants de la Chine, malgré de faibles tentatives de tarification. Même des composants essentiels de l'infrastructure militaire, de la sécurité nationale et économique des États-Unis ont maintenant été sous-traités à la Chine, démontrant à la fois à quel point les Chinois ont joué le jeu et à quel point les «dirigeants» américains intelligents ont dopé le football. La situation actuelle n’est pas un accident, c’est une conséquence nécessaire du libre-échange, connue depuis longtemps et qui était en fait une des raisons de cette politique désastreuse.
RépondreSupprimerLa stratégie des ponts
Alors que les Etats-Unis bombardent le monde entier, menaçant de renverser des gouvernements peu coopératifs au moindre signe de résistance, la Chine a choisi de jouer le jeu à long terme, armée d'un contrôle économique centralisé et de l'industrie américaine sous son commandement, en mettant à profit sa puissance économique et sa compétitivité. promis (souvent réels) des garanties de croissance économique au tiers et au monde "en développement". La Chine offre développement, infrastructure et croissance économique, mais en retour influence et influence sur les affaires souveraines. Tout comme sa position de détentrice de la dette américaine, la Chine détient des infrastructures critiques ainsi que des chaînes d’investissement et de croissance. Si l’on décide de se plier aux vœux des Chinois, ils ne feront pas face à une révolution de couleur ni à des bombes, ils feront face à une coupure financière. Ce qui se passera après cela constituera un flux naturel d’événements qui profitera probablement aux Chinois, dans la mesure où quiconque parviendra à se débrouiller pour obtenir cette broche sera probablement le prochain à détenir le siège du pouvoir.
L'un des exemples de l'expansion rapide de l'influence chinoise dans les affaires mondiales est l'initiative One Belt One Road (OBOR). OBOR est une «initiative de développement» mondiale lancée publiquement par le gouvernement chinois dans 152 pays et par des «organisations internationales» réparties dans le monde entier, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe et dans les Amériques. L’aspect «ceinture» d’OBOR renvoie aux routes terrestres ainsi qu’aux routes routières et ferroviaires (alias «ceinture économique de la route de la soie») et l’aspect «route» concerne les routes maritimes, la «route maritime de la soie» du XXIe siècle. le plan comprend l'amélioration des infrastructures sur les routes terrestres qui correspondent à l'ancienne route de la soie. Il s’agit essentiellement de la création d’un réseau commercial contrôlé et détenu par le gouvernement chinois.
Mais l'initiative chinoise va bien au-delà de simples routes commerciales. Il s’agit d’un projet néo-colonial qui utilise comme appât les carottes du commerce et des infrastructures détenues devant le tiers-monde, tandis que l’asservissement des nations bénéficiaires est ce qui est payé en retour. Cependant, tous les pays du tiers monde ne voient pas la souveraineté comme un commerce volontaire de miettes d’infrastructures. En 2018, par exemple, le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad a annulé un certain nombre de projets financés par la Chine, avertissant qu '«il existe une nouvelle version du colonialisme».
La Chine, bien sûr, rejette de telles critiques et qualifie ceux qui soulignent sa "diplomatie du piège de la dette" de ne pas pouvoir voir au-delà de leur propre vision occidentale du développement, alors que les Chinois en ont une conception plus équitable et plus juste. De toute évidence, il s’agit là d’une réponse juste aux critiques du monde occidental qui n’ont guère développé un pays du tiers monde sans l’utiliser également comme terrain fertile pour le travail ou les matières premières. Mais l’exploitation du tiers monde par l’Occident ne fait pas de l’exploitation de la Chine un acte colonialiste.
RépondreSupprimerDjibouti est un exemple parfait du néo-colonialisme chinois
On peut regarder le cas de Djibouti pour voir un exemple du néo-colonialisme chinois à l’œuvre. Dans ce petit pays d'Afrique de l'Est défavorisé financièrement, la Chine s'est implantée grâce à la création de deux nouveaux aéroports, un nouveau port et le chemin de fer Ethiopie-Djibouti. La taille même de ces projets, compte tenu en particulier de la taille de Djibouti et de la situation financière du pays, rend la présence chinoise dans ce pays absolument immense. Et avec une présence aussi immense, une influence et un contrôle immenses se manifestent. Cela ne veut pas dire que Djibouti est la première base militaire de la Chine à l’étranger. C'est donc la première «perle» de la chaîne longtemps souhaitée par le gouvernement chinois.
Pour être clair, Djibouti avait besoin de tout ce que la Chine avait construit. Alors pourquoi la controverse? Ces projets ont été construits et développés avec des investissements et de l'argent chinois, mais ils ont également été financés par endettement dans des pays hôtes comme Djibouti. La question qui se pose alors est de savoir si ces pays pourront ou non rembourser leur dette vis-à-vis de la Chine et, s’ils ne le peuvent inévitablement pas, que va-t-il se passer?
La Chine s’engage tout simplement dans les mêmes pratiques que le Fonds monétaire international, qui promet aux pays ciblés un certain développement, mais voit le service de la dette bien au-delà de tout ce qu’ils peuvent rembourser. À ce stade, le FMI privatise les services essentiels, les ressources naturelles et l’industrie. Ce modèle de «paiements en nature» est précisément ce sur quoi la Chine mise. Dans ce cas, la Chine se contente d’intervenir pour devenir le FMI et pour absorber les ressources et l’industrie qui seront inévitablement sacrifiées au «service» de la dette.
La Chine s'attaque à d'autres pays avec des «pièges de la dette»
La République démocratique du Congo, l'Angola et la Zambie ont déjà subi de telles conséquences de la part de la Chine et le Sri Lanka raconte également une histoire. Pour avoir une idée du fonctionnement du «piège de la dette» chinois, examinez l'article intitulé «Comment la Chine obtient le Sri Lanka de tousser un port», écrit par Maria Abi-Habib et publié dans le New York Times du 25 juin 2018. »Habib écrit,
Chaque fois que le président du Sri Lanka, Mahinda Rajapaksa, s’adressait à ses alliés chinois pour obtenir des prêts et de l’assistance dans le cadre d’un ambitieux projet portuaire, la réponse était oui.
Oui, bien que des études de faisabilité aient indiqué que le port ne fonctionnerait pas. Oui, bien que d’autres prêteurs fréquents comme l’Inde aient refusé. Oui, bien que la dette du Sri Lanka s’est envolée rapidement sous M. Rajapaksa.
Après des années de construction et de renégociation avec China Harbour Engineering Company, l’une des plus grandes entreprises publiques de Beijing, le projet de développement du port de Hambantota s’est distingué principalement par son échec, comme prévu. Avec des dizaines de milliers de navires passant sur l'une des voies de navigation les plus fréquentées au monde, le port n'a attiré que 34 navires en 2012.
RépondreSupprimerEt puis le port est devenu la Chine.
M. Rajapaksa a été démis de ses fonctions en 2015, mais le nouveau gouvernement du Sri Lanka a eu du mal à rembourser sa dette. Sous forte pression et après des mois de négociations avec les Chinois, le gouvernement a cédé le port et 15 000 acres de terre autour de celui-ci pendant 99 ans en décembre.
Ce transfert a permis à la Chine de contrôler son territoire à quelques centaines de kilomètres des côtes d’un rival, l’Inde, et de prendre une position stratégique le long d’une voie navigable commerciale et militaire.
L’affaire est l’un des exemples les plus frappants de l’utilisation ambitieuse par la Chine de prêts et d’aides pour gagner de l’influence dans le monde entier - et de sa volonté de jouer durement.
L’accord sur la dette a également intensifié certaines des accusations les plus sévères concernant l’initiative «Belt and Road» du président Xi Jinping: le programme mondial d’investissement et de prêt constitue un piège de la dette pour les pays vulnérables, alimentant la corruption et le comportement autocratique des démocraties en difficulté.
Il convient de noter qu’une partie non négligeable de l’argent chinois a également été acheminée directement au président sri-lankais et à ses collaborateurs, garantissant ainsi que son administration et lui-même seraient plus disposés à accepter les termes chinois ridicules.
Djibouti: «La dette avec la Chine augmente de manière exponentielle. Ils vont prendre ce port, comme ils l’ont fait au Sri Lanka », a déclaré à ISS Today Doualeh Egueh Ofleh, député à l’Assemblée nationale du Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement, un parti de l’opposition.
C’est ce qui attend toutes les nations qui participent à l’initiative OBOR de la Chine.
OBOR est sur le libre-échange
Alors que la Chine devrait investir environ 1 300 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure à travers le monde, il convient de rappeler que ce que la Chine promeut n’est même pas un plan visant à protéger l’économie chinoise, c’est un réseau de libre-échange qui verra la Chine à la barre de l'exploitation des travailleurs, les droits des travailleurs et l'environnement.
OBOR n’a pas pour objectif de lutter contre le libre-échange avec la coopération des pays du tiers monde, il s’agit d’étendre l’exploitation à des pays à la saveur chinoise au lieu de la version Anglo-occidentale.
En un mot, le libre-échange est ce qu’il faut. En effet, le libre-échange et le colonialisme ont toujours existé côte à côte. Les deux sont pratiquement inséparables.
Dans un article intitulé «Revisiter le néocolonialisme en Chine» sur le site Web du Japan Times, Jean Marc F. Blanchard écrit certaines des plaintes les plus courantes formulées par les «clients / victimes» de la stratégie expansionniste chinoise. Il écrit,
Premièrement, ils se moquent de l’infrastructure de connectivité vantée de Beijing, comme les pipelines et les ports, essentiellement comme des initiatives visant à envoyer davantage de ressources en Chine. Ils ajoutent que les projets chinois accordent aux pays locaux un rôle limité et que les dettes associées à ces projets épuisent les trésors nationaux.
RépondreSupprimerDeuxièmement, ils soulignent que les projets chinois en particulier et les investissements en général utilisent de manière insuffisante les fournisseurs et partenaires locaux.
Troisièmement, ils affirment que les entreprises et les projets chinois contribuent peu à la création d’emplois, en partie parce qu’ils utilisent beaucoup de travailleurs chinois. Quatrièmement, ils affirment que la Chine ne partage pas une technologie importante. Cinquièmement, ils affirment que la Chine fait plus de mal que de bien en ce qui concerne l’industrialisation du pays hôte, car ses produits bon marché détruisent la fabrication locale.
Pour le plus péjoratif des critiques, le slogan tant vanté de la Chine «gagnant-gagnant» signifie essentiellement que la Chine gagne deux fois.
L’empire chinois utilise également l’armée pourrait
Que l’empire chinois prenne la forme d’une économie et que la diplomatie du «piège de la dette» ne doit pas faire abstraction du fait qu’il entend également se répandre par la force militaire. Le plus notable est l'agression chinoise dans la mer de Chine méridionale. Certes, l'affirmation américaine qu'elle peut contrôler la mer est pour le moins discutable, mais il est également vrai que la Chine a proclamé la propriété et des droits territoriaux sur des parties de la mer qui n'appartiennent pas à Pékin mais appartiennent clairement à d'autres pays. . Le fait que les États-Unis aient adopté une attitude et un comportement agressifs en Asie ne devrait en aucun cas diminuer le fait que la Chine a fait de même et continue de le faire.
Il suffit de regarder la mer de Chine méridionale pour voir un exemple parfait. La mer de Chine méridionale est peut-être la plus grande et la plus importante voie de transport et de commerce océaniques en Asie. La Chine, bien sûr, a revendiqué la grande majorité des SCS. Cependant, il y a plus de pays que la Chine dans la mer de Chine méridionale et plus proches des îles Spratly, auxquels la Chine a également prétendu. Connue sous le nom de «Ligne à 9 tirets», les revendications chinoises dans les mers de Chine méridionale empiètent sur les eaux territoriales du Vietnam, des Philippines et de la Malaisie. Les revendications de la Chine ont été si manifestement exagérées lorsque les Philippines ont poursuivi la Chine devant un tribunal international, qui a statué contre la Chine. À l'instar de l'empire de l'autre côté de l'océan, la Chine a simplement ignoré la décision et a continué d'agir pratiquement comme l'unique propriétaire de la mer de Chine méridionale.
En partie pour étendre ses revendications «légitimes» sur la mer et en partie pour étendre son empreinte militaire, la Chine a alors commencé à construire des îles artificielles dans le SCS dans le but de déployer des forces militaires sur les îles. Avec la construction des îles, la Chine pense probablement pouvoir faire valoir ses prétentions concernant une partie encore plus importante de la mer de Chine méridionale du fait de son implantation sur les îles qu'elle a construites, ainsi que contrôler physiquement la région où se déroulent des échanges d'une valeur de 5,3 milliards de dollars. chaque année, 1 200 milliards de dollars appartiennent aux États-Unis.
En plus d’être utilisée comme route commerciale, la mer de Chine méridionale peut également contenir environ 11 milliards de barils de pétrole et 190 000 milliards de pieds cubes de gaz naturel, d’après la Energy Information Administration des États-Unis. SCS est également l’une des zones de pêche les plus importantes au monde, une industrie dans laquelle la Chine occupe une place prépondérante.
RépondreSupprimerEn plus de la posture militaire agressive dans la mer de Chine méridionale, la propre politique de la Chine, selon laquelle Taiwan sera un jour amenée à se mettre à la tâche sous le gouvernement chinois actuel (alias la «politique d’une seule Chine»), et la menace d’une action militaire chinoise devient très réelle. En effet, la Chine est devenue plus agressive sur le plan diplomatique et militaire dans sa position envers Taiwan.
Quelle est la stratégie la plus réussie ?
Bien que les États-Unis et la Chine étendent leur empire à travers le monde, les méthodes immédiates pour le faire semblent totalement opposées. Mais dans la course à l'expansion de l'empire, lequel gagne ?
L'Amérique a poussé son empire à travers le monde en utilisant des bombes, des révolutions de couleur, des invasions, des sanctions et d'autres formes d'agression impérialiste depuis cent ans, plus particulièrement au cours des deux dernières décennies. La destruction continue des gouvernements, des pays et des cultures a rendu l'impérialisme américain évident pour toutes ses victimes et pour toutes les populations observant la machine de guerre américaine.
L'empire américain s'est démasqué devant le monde. Il n'y a plus aucun doute sur le fait que l'armée américaine et tout le pouvoir du gouvernement américain sont utilisés pour imposer le système financier occidental au reste du monde. Des décennies à regarder le meurtre de leurs familles, la destruction de leur culture et de leurs pays, n’ont pas abouti à la capitulation face aux caprices des diktats américains, mais à une haine profonde et profonde. Cela a également entraîné une résistance croissante et une opposition toujours unifiée à la propagation de l'influence américaine. Dans de nombreux cas, cela a abouti à la création d'alliances de pays qui autrement n'auraient pas trouvé de terrain d'entente, sur la base d'un besoin de défense commun contre les États-Unis et l'OTAN.
L’empire chinois s’étend aussi depuis des décennies, mais les Chinois jouent le jeu long et de la manière la plus secrète possible. Alors que les bombes américaines laissent une trace sanglante à Washington, les ponts de la Chine laissent généralement de la bonne volonté, un investissement accru et, dans une certaine mesure, la croissance économique des pays du tiers monde qui en ont désespérément besoin mais ne sont pas en mesure de la créer par eux-mêmes. C'est-à-dire que ces investissements créent de la bonne volonté pendant un court laps de temps, jusqu'à ce que les tentacules chinois commencent à se resserrer de plus en plus, tant sur le plan économique que sur le plan social. La version chinoise de l'empire n'est pas moins insidieuse, mais à long terme, elle pourrait être tout aussi efficace. En utilisant la carotte au lieu du bâton, la Chine chasse les pays qui auraient pu être des clients ou des cibles des États-Unis. Il élargit son empire de jour en jour et ce, sans tirer un seul coup de feu.
L'empire américain est trop étendu et montre des signes d'effondrement. Il a maintes fois montré qu'on ne pouvait plus se fier aux accords les plus mineurs conclus avec ses «clients», et la menace d'exprimer une once de souveraineté de la part de ses concubines avait pour résultat des bombes, du sang et des bouleversements. La Chine est bien sûr là pour cueillir les fruits de l’atmosphère et tirer profit des échecs de l’empire américain et de la crainte de tomber dans son orbite. Les clients américains voient des bombes dans leur avenir. Les clients chinois voient des ponts.
RépondreSupprimerEn conséquence, l’influence américaine dans le monde s’estompe tandis que la Chine grandit de jour en jour. L’Amérique, à bien des égards, étend l’empire chinois lui-même.
Comment les États-Unis pourraient-ils renverser la situation ?
Si les États-Unis souhaitent conserver leur influence sur la scène mondiale, ils doivent renoncer à leur désir d'un empire et cesser de tenter d'imposer des systèmes de gouvernement à des nations souveraines, en particulier le système anglo-financier. Si les États-Unis ne souhaitent pas voir leur influence érodée et éliminée au cours des prochaines décennies, ils doivent s’attacher à améliorer de manière tangible la vie des citoyens des pays qu’ils souhaitent influencer, et ce, par le biais d’un canal ouvert et honnête. , contrairement au piège de la dette chinoise et à la différence et surtout à la différence de la version américaine du tapis de bombardement. L’Amérique a fait tout ce qui était en son pouvoir pour gaspiller l’énorme bienfait que de nombreux peuples du monde avaient toujours eu et qu’elle continue d’avoir aujourd’hui. Cependant, ce n'est pas nécessairement le cas. L’Amérique pourrait une fois de plus faire preuve de bonne volonté pour les générations à venir si elle décidait d’influencer le monde en améliorant le niveau de vie de ses habitants. L’héritage américain doit cesser d’être la guerre et la déstabilisation, il doit devenir de l’eau propre, de l’air pur, de l’industrie, des infrastructures et la liberté.
Après la seconde guerre mondiale, les États-Unis ont pu reconstruire une Europe détruite par des années de guerre grâce à ce que l’on a appelé le plan Marshall. Les États-Unis devraient lancer un programme similaire, un plan Marshall pour le tiers monde, qui prévoit des investissements américains dans le développement d’installations et de systèmes d’eau propre. Ce plan ne devrait toutefois pas prendre la forme d’une aide financière ou monétaire, car les États-Unis devraient donner la priorité à leur propre économie et à leur niveau de vie et aux emprunts et aux liquidités qui ont tendance à être engloutis par les classes dirigeantes corrompues. Ce nouveau plan devrait voir l’équipement, le matériel et le savoir-faire (fabriqués aux États-Unis) se substituer à l’argent liquide pour contourner les pièges de la corruption. Au lieu d’exporter la «démocratie», les États-Unis devraient exporter la liberté et la prospérité, ce dont les populations sont prises au piège sous le régime des gouvernements communistes / socialistes et capitalistes débridés qui le souhaitent. Lorsque les Européens de l'Est, opprimés par la tyrannie du communisme, ont verrouillé leurs portes et leurs fenêtres la nuit pour écouter les émissions de radio qui entraient illégalement en provenance de l'Ouest, ce n'était pas l'armée américaine qu'ils admiraient, mais le pays de la liberté et des opportunités économiques.
Mais pour instaurer un plan Marshall pour le monde, les États-Unis doivent d'abord se reconstruire. Il doit proclamer hardiment la fin du libre-échange. L’Amérique doit retourner dans un pays qui protège ses propres intérêts économiques et sa prospérité nationale en adoptant des droits de douane sur les marchandises qui arrivent dans le pays et qui peuvent raisonnablement être produites dans le pays et retrouver le niveau de salaires élevés et d’emplois élevés. Un tarif global de 15%, qui n'est pas utilisé comme technique de négociation ni comme un marteau politique, mais comme un moyen de protéger et d'encourager une croissance aux États-Unis qui offre des emplois hautement rémunérés et hautement qualifiés aux travailleurs américains.
RépondreSupprimerLa création d'infrastructures et de niveaux de vie plus élevés dans le tiers monde contribuera davantage à accroître l'influence américaine que toutes les bombes que son armée peut larguer. C’est un héritage qui engendrera de la bonne volonté pour les générations futures et qui améliorera la vie de milliards de personnes.
Conclusion
Le monde occidental s'est finalement plongé dans une crise non seulement de la culture et des valeurs, mais aussi de son existence même. Des décennies de guerres impérialistes conçues pour forcer les pays du tiers monde à accepter le système anglo-financier ont épuisé les ressources de l’Amérique et ont plongé le pays dans la tourmente. L'empire américain est sur le point de s'effondrer. Ce n’est qu’en abandonnant le concept d’empire que les États-Unis pourront retourner dans un État où ils constituent le plus grand moteur de richesse et de liberté que le monde ait jamais connu.
Abandonner les politiques néolibérales de libre-échange permettrait non seulement de réindustrialiser les États-Unis, mais aussi de se priver de l'empire concurrent émergeant rapidement de l'autre côté de l'océan. Les États-Unis doivent se concentrer sur la reconstruction nationale. Si les États-Unis veulent répandre les principes de prospérité et de liberté, le respect, la paix et les investissements l'emporteront sur les idéologies du communisme, du fascisme et de l'autoritarisme. Au lieu de larguer des bombes, les États-Unis devraient investir dans la construction de ponts. Mais plus que des ponts, l'Amérique devrait être le symbole de l'eau potable, de l'électricité, des autoroutes, des aéroports, des emplois, de l'air pur et d'un environnement sain dans le monde entier. Si l’Amérique veut continuer à exercer son influence à travers le monde, elle n’a pas d’autre choix.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-10/bombs-vs-bridges-how-two-empires-are-competing-their-version-new-world-order
Pénurie de pointe: L'approvisionnement supérieur choque que l'humanité n'est pas préparée pour
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 07/10/2019 - 20:45
Selon certaines estimations, l’humanité utilise actuellement des ressources 50% plus rapidement qu’elles ne peuvent être régénérées, mais plusieurs chocs majeurs sur les ressources ont été sous-déclarés - et pourraient changer notre façon de vivre irrévocablement.
La pression sur les ressources en pétrole et en métaux est connue depuis longtemps, mais des problèmes d'approvisionnement moins connus imminents pour d'autres matériaux clés qui sont restés en grande partie inaperçus en dehors du secteur de l'extraction pourraient entraîner une flambée des prix, des avancées technologiques considérables et même un conflit mondial dans l'industrie. décennies à venir.
Ici, RT.com jette un regard sur l’avenir proche des chocs d’approvisionnement «cachés» en ressources.
Le découplage complet de la Chine des chaînes d'approvisionnement n'est pas réalisable, déclare Ross de Wilmerhale
Hélium
Bien que l'élément d'hélium soit incroyablement abondant dans l'univers (juste derrière l'hydrogène), il n'est pas abondant ici sur Terre. Nous ne pouvons donc pas simplement augmenter la production lorsque les gens se rendent compte que nous sommes presque épuisés.
Il n'existe pas non plus de substituts comparables à l'hélium, élément qui permet à l'humanité de maintenir des températures proches du zéro absolu (-273,15 C, -459,67 F), et qui est essentiel pour la recherche scientifique, industrielle et médicale.
L'IRM, la recherche sur les supraconducteurs, les plaquettes de silicium pour l'électronique grand public, les fibres optiques, les missiles guidés et même le grand collisionneur de hadrons ont tous besoin d'hélium. En bref; nous avons besoin d'hélium et pourtant, peu de mesures, voire aucune, ont été prises pour éviter une pénurie mondiale d'hélium.
L'hélium est formé par la désintégration de matières radioactives telles que l'uranium et le thorium et peut souvent être trouvé dans les gisements de gaz naturel, mais sa séparation du gaz naturel est prohibitif dans de nombreux cas. En conséquence, le coût de l'hélium a augmenté de 250% ces dernières années.
Il est tellement important qu’il figure sur la liste des éléments essentiels à la sécurité nationale du Département de l’intérieur des États-Unis.
Le sable
Le sable est le composant principal du béton, de l'asphalte et du verre, ainsi que d'autres matériaux de construction, tout en faisant partie intégrante du silicium utilisé dans l'industrie électronique. Grâce à la révolution de la fracturation hydraulique, l’industrie pétrolière et gazière a également accru la demande de sable.
C'est la deuxième ressource la plus utilisée de la planète derrière l'eau.
L’ONU estime que les deux tiers de la population mondiale vivront dans des villes d’ici 2050, ce qui nécessitera un accroissement considérable des projets de construction et d’infrastructures, qui nécessiteront toutes d’immenses quantités de sable.
RépondreSupprimerDe plus, l'élévation du niveau de la mer à travers le monde nécessitera encore plus de sable, les barrières en béton étant les plus utiles pour éviter les inondations côtières. Lorsque le sable est extrait des lits des rivières et des côtes, il aggrave encore les inondations, menant à un cercle vicieux.
Il est important de noter qu'un type spécifique de sable est utilisé dans l'industrie de la construction, le sable contenant un mélange varié et irrégulier de grains, par opposition aux grains de sable plus fins, plus ronds et de taille unique que l'on trouve dans les déserts du monde, comme le Sahara.
Phosphoreux
La roche phosphatée, que l’on trouve seulement dans une poignée de pays, notamment les États-Unis, la Chine et le Maroc, est un élément vital pour les engrais et fait partie intégrante de la sécurité alimentaire de l’humanité. Et c'est à court.
Le Maroc à lui seul contrôle les trois quarts des réserves de phosphate restantes dans le monde et on prévoit que le «pic de phosphore» se produira entre 2035 et 2075 sur la base d’estimations fondées sur les niveaux de consommation actuels et projetés.
Il n’existe actuellement aucun substitut connu au phosphore dans la production alimentaire. Il ne peut pas être produit ou synthétisé dans un laboratoire. Une hausse soudaine de 800% du prix du phosphate en 2008 a provoqué des émeutes et des suicides chez des agriculteurs dans le monde entier.
Cependant, la bonne nouvelle est que le phosphore peut être recapturé après utilisation et recirculé de nombreuses fois (dans des conditions raisonnables) lorsque des techniques efficaces sont utilisées pour le retirer des déchets humains et animaux, ainsi que des résidus d'aliments et de récolte.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-10/peak-scarcity-top-supply-shocks-humanity-isnt-prepared
Une femme décède tous les trois jours en France sous les coups de son compagnon
RépondreSupprimer22:08 10.07.2019
149 victimes de violences conjugales en 2018, dont 121 femmes et 28 hommes, ont été dénombrées par le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ainsi, une femme meurt tous les trois jours au sein du couple suite à des violences commises par son compagnon.
Le ministère français de l’Intérieur a publié le 10 juillet le bilan des morts au sein du couple suite à des violences conjugales pour 2018. Selon les chiffres officiels, 121 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon et 28 hommes.
Le nombre des femmes tuées comprend les crimes commis par leurs conjoints officiels ainsi que par leurs ex-compagnons ou par leurs partenaires dans des relations épisodiques. Une légère baisse est constatée par rapport au nombre de 130 femmes tuées en 2017. Quant aux hommes, le nombre des victimes est en hausse par rapport à 2017, lorsque 21 meurtres ont été recensés.
Un «Grenelle des violences conjugales» sera lancé par la secrétaire d’État Marlène Schiappa à partir du 3 septembre afin de trouver des solutions pour arrêter les féminicides.
Depuis le début de l’année, 76 féminicides ont déjà été recensées par un collectif féministe, a annoncé Le Figaro.
«Ainsi, un décès criminel survient au sein du couple tous les deux jours et demi et une femme décède sous les coups de son partenaire ou de son ex-partenaire tous les trois jours», ont déclaré dans un communiqué commun le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa.
Après les investigations, 26 féminicides parmi les 121 ont été qualifiés en assassinat, donc avec préméditation, et 85 en meurtres. Seulement 10 féminicides ont été qualifiés en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Sur les 28 hommes tués, 15 individus avaient fait acte de violences antérieurs à l’égard de leur partenaire, a précisé la publication en se référant à l’«étude nationale relative aux morts violentes au sein du couple» effectuée par la délégation aux victimes.
https://fr.sputniknews.com/france/201907101041638577-une-femme-decede-tous-les-trois-jours-en-france-sous-les-coups-de-son-compagnon/
Abeilles et agriculture biologique : êtes-vous sérieux, CNRS et INRA ?
RépondreSupprimer11 Juillet 2019
par Seppi
Le 26 juin 2019, à l'aube pour l'un, en matinée pour l'autre, le CNRS et l'INRA ont publié un communiqué de presse de même teneur, « L'agriculture biologique améliore les performances des colonies d'abeilles mellifères ».
Il se rapporte à une étude, « Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower-poor period in agricultural landscapes » (l'agriculture biologique affecte positivement les colonies d'abeilles mellifères dans une période pauvre en fleurs dans des paysages agricoles), de Dimitry Wintermantel, Jean-François Odoux, Joël Chadœuf et Vincent Bretagnolle. L'article décrit des travaux réalisés au Centre d'études biologiques de Chizé, dans les Deux-Sèvres.
Son titre est bien plus restrictif que celui des communiqués de presse. Première anomalie.
L'article n'était pas encore mis en ligne quand le tapage médiatique a été initié. L'espace médiatique a été occupé avant qu'on ne puisse se faire une opinion sur les allégations des communiqués de presse et le contenu de l'article. C'est malheureusement devenu une pratique pour une science dont on se demande si son but premier n'est pas l'enrichissement des connaissances, mais la production d'un support de communication, évidemment pour un message prédéfini.
Dans les communiqués, le semi-auxiliaire « pouvoir » a été utilisé cinq fois en trois paragraphes, et le conditionnel une fois. Au titre péremptoire succède ainsi une belle prudence (c'est nous qui graissons) : « Une étude [...] montre que l'agriculture biologique peut atténuer ce déclin. Les parcelles cultivées en agriculture biologique offriraient en effet aux abeilles domestiques plus de ressources, notamment par la présence d’adventices (que l’on appelle à tort « mauvaise herbe »), notamment. »
En conclusion, « [c]ette nouvelle étude suggère que l'agriculture biologique peut atténuer les effets négatifs de l'agriculture intensive et augmenter la survie de ces pollinisateurs essentiels que sont les abeilles. »
Entre les deux, on présente les chiffres maximums, les plus flatteurs et les plus attractifs pour les béotiens, et non les moyennes, plus réalistes : « Les chercheurs ont trouvé jusqu'à 37% de couvain, 20% d'abeilles adultes et 53% de miel supplémentaire dans les colonies entourées de parcelles agricoles biologiques par rapport aux colonies situées dans des paysages agricoles conventionnels [...] » – lire : à certaines dates. Aucune différence n'est rapportée en fin de floraison du tournesol.
C'est d'autant plus intolérable que l'article ne permet pas, à notre sens, des affirmations et des suggestions aussi optimistes. Il est un signe qui ne trompe pas (à moins d'alléguer l'incompétence rédactionnelle des auteurs) : les données intéressant le praticien, plutôt que le statisticien, sont présentées dans deux graphiques encore plus illisibles que ceux d'une célèbre étude sur les rats, de plus fort partiellement. Et loin de nous convaincre d'un effet conséquent pendant la période de disette entre les floraisons du colza et du tournesol, et sur l'année entière, ils nous interrogent sur la réalité d'un effet « agriculture biologique ».
En d'autres termes, ces deux institutions ont fait le buzz pour aguicher les médias, faisant fi du devoir d'information. Et en prêchant ainsi, en plus sans fondement sérieux, la supériorité du bio, ce racolage peu glorieux constitue un nouveau cas d'agribashing.
RépondreSupprimerC'est intolérable.
____________
Cette partie a été publiée dans la France Agricole du 5 juillet 2019
° o 0 o °
Le résumé de l'étude
« 1. L'agriculture conventionnelle a été impliquée dans le déclin de la biodiversité mondiale et des pollinisateurs et l'agriculture biologique est souvent considérée comme une alternative plus écologique. Cependant, les effets de l’agriculture biologique sur les abeilles restent insaisissables, malgré l’importance de celles-ci en tant que pollinisateurs des cultures et des plantes sauvages.
2. En utilisant 6 années de données d'une étude à grande échelle avec des mesures bimensuelles des caractéristiques de performance des colonies d'abeilles mellifères (10 ruchers par an répartis sur un site de recherche de 435 km2 en France), nous avons établi une relation entre la surface du couvain d'ouvrières, le nombre d'abeilles adultes et les réserves de miel, et les proportions de terres en agriculture biologique aux abords des ruches à deux échelles spatiales (300 m et 1.500 m).
3. Nous avons trouvé des preuves que, à l’échelle locale, l’agriculture biologique augmentait à la fois la production de couvain d'ouvrières et le nombre d’abeilles adultes en période de pénurie de fleurs entre les floraisons de colza et de tournesol (ci-après dénommée « période de disette »). À l'échelle du paysage, l'agriculture biologique a augmenté les réserves de miel pendant la période de disette et au début de la floraison du tournesol.
4. Les résultats suggèrent que le développement de couvain d'ouvrières a bénéficié de l'agriculture biologique principalement grâce à un régime alimentaire plus diversifié en raison d'une augmentation de la disponibilité de diverses sources de pollen à proximité de leurs ruches. La réduction de la dérive de pesticides pourrait également avoir amélioré la survie des abeilles. Les réserves de miel ont probablement été principalement affectées par la disponibilité accrue de fleurs mellifères en distance de butinage.
5. Synthèse et applications. L'agriculture biologique accroît les performances des colonies d'abeilles mellifères en période de pénurie de ressources, probablement grâce à un approvisionnement continu en ressources florales, y compris les mauvaises herbes, les cultures de couverture et les éléments semi-naturels. Nous montrons comment la surface de couvain d'ouvrières augmente au cours de la période critique de disette (entre les floraisons de colza et de tournesol). Cela a été auparavant lié à la survie hivernale des colonies, ce qui suggère que les terres agricoles biologiques pourraient atténuer les répercussions de l'agriculture intensive sur la vitalité des colonies. Nous concluons que l’agriculture biologique profite à un pollinisateur de cultures crucial avec des implications positives potentielles pour l’agriculture dans l’ensemble du paysage. »
Une brève analyse du résumé
RépondreSupprimerÀ lui seul, ce résumé fait retentir plusieurs signaux d'alarme.
La première phrase est un concentré de lieux communs, indicateurs d'un parti pris et d'un risque de « science » militante. En fait, le stade du risque, hypothétique, est dépassé.
Le paragraphe 2 décrit le travail de recherche effectué. Pour le paragraphe 3, nous verrons plus loin ce qui a réellement été mis en évidence et quelle valeur attribuer aux résultats. « Nous avons trouvé des preuves » devrait nous alerter.
Le paragraphe 4 est un festival de supputations : « Les résultats suggèrent... » ; « La réduction de la dérive de pesticides pourrait... » ; « Les réserves de miel ont probablement été principalement affectées... »
Clairement, le travail de recherche n'a pas inclus des travaux qui auraient pu étayer ces éléments, avec plus ou moins de certitudes, par exemple une analyse floristique (cultures et présence d'adventices) pour évaluer la différence entre zones en agriculture conventionnelle et zones avec un certain pourcentage de surface en agriculture biologique.
Enfin, le paragraphe 5 est un message « politique », le péremptoire (« L'agriculture biologique accroît... » ; « Nous montrons... » ; « Nous concluons... ») étant entremêlé de formes conditionnelles (« ...probablement grâce à... » ; « ce qui suggère que les terres agricoles biologiques pourraient... » ; « ...des implications positives potentielles... »).
On trouve aussi, dans ce paragraphe un accaparement indu de certains éléments écosystémiques au profit de l'agriculture biologique et au détriment de l'agriculture qualifiée d'« intensive » (sans que l'on ait mesuré le niveau d'intensification des différentes culture, ni le type d'itinéraire technique au-delà de la dichotomie conventionnel-biologique) : « les mauvaises herbes, les cultures de couverture et les éléments semi-naturels » seraient une caractéristique du bio...
Ce qu'on a fait en bref
Trois paramètres ont été évalués dans les colonies à deux semaines d'intervalle : la surface de couvain, le nombre d'abeilles ouvrières et la quantité de réserves de miel entre les floraisons du colza et du tournesol.
Les résultats ont été comparés à la présence de parcelles en agriculture biologique dans un rayon de 300 mètres ou de 1.500 mètres autour des ruchers (de 5 colonies), cette présence variant de 0 à 30 % dans le petit cercle et de 0 à 15 % dans le grand cercle.
Comme indiqué dans le résumé, on a amalgamé les résultats de six années d'observations.
Les résultats
Voici le genre de prose utilisée pour décrire les résultats du cœur de cible de l'essai :
« Au cours de la période de disette (entre la floraison du colza et celle du tournesol), les colonies entourées de terres agricoles biologiques dans leur environnement local avaient jusqu'à 37 % de plus de couvain d'ouvrières que les colonies sans exposition à des terres agricoles biologiques dans la même échelle spatiale. En fait, à l'échelle locale (300 m), la superficie de couvain d'ouvrières avait tendance à être positivement reliée aux terres agricoles biologiques presque toutes les années (figure S6). La taille de l'effet variait toutefois d'une année à l'autre et a été la plus importante en 2012 et 2015, années au cours desquelles toutes les colonies exposées à l'agriculture biologique à l'échelle locale ont été exposées à au moins 25 % de terres agricoles biologiques. À l'échelle du paysage, aucun effet de l'agriculture biologique sur la superficie du couvain n'a été détecté (Figure 2). »
On en est réduit, en définitive, à essayer de comprendre les résultats à partir des deux figures, ou à éplucher l'ensemble des données complémentaires.
RépondreSupprimerCet article a franchi avec succès l'épreuve de l'examen par les pairs…
- voir tableau sur site -
Une figure quasiment illisible
Par le choix de la taille de la figure (mais on peut agrandir) et la multiplication des sujets, le choix des échelles, le choix d'un code couleurs peu contrasté, de plus avec une moitié (en rouge) inutilisée, des points minuscules censés, croit-on, représenter les mesures individuelles, cette figure est quasiment illisible.
Des résultats curieux
La comparaison des différents paramètres réserve toutefois des surprises. Allons au plus simple : pour la quantité de réserves de miel pendant la période de disette et la première moitié de la floraison du tournesol, il y a un effet « agriculture biologique » à l'échelle du paysage (1.500 m), mais pas à l'échelle locale (300 m) ; et à l'échelle du paysage uniquement pour la tranche autour (croyons-nous) de 5 % d'agriculture biologique.
On s'attendrait pourtant à voir aussi cet effet, à la fois à l'échelle du paysage pour une plus grande présence d'AB et à l'échelle locale où, rappelons-le, on trouve des situations avec encore davantage d'AB (de plus facilement accessible).
On peut s'interroger de la même manière pour la surface du couvain à l'échelle locale : on trouve des différences pour 10 et 20 % de bio, mais pas 30 %. L'augmentation de la superficie du couvain n'est pas non plus corrélée avec le nombre d'abeilles (y compris compte tenu du temps qui sépare la ponte de l'éclosion).
Une pêche miraculeuse ?
Reprenons le haut de la figure 2, la superficie du couvain d'ouvrières.
- voir tableau sur site -
Comparons-la avec la figure S6 des informations complémentaires qui produit sous forme visuelle les évolutions annuelles.
Pensez-vous que l'on puisse amalgamer ces résultats annuels très variables en une figure 2 et tirer des conclusions sur les effets de l'agriculture biologique sur la prospérité des colonies d'abeilles ? Nous, non.
On peut faire la même observation pour le nombre d'adultes pendant la période de disette : l'image synthétique des six ans pour l'échelle locale dérive presque essentiellement de l'année 2014.
Et la récolte de miel ?
La figure 3 reproduite ci-dessous présente des droites de régression pour différentes mesures en fonction de l'importance de la présence de champs AB dans le rayon de 300 m (ligne claire) ou de 1.500 m (ligne foncée), avec les intervalles de confiance. Les deux graphiques du haut portent sur la probabilité de récolter du miel en 2012 après la floraison du colza (à gauche) et en moyenne sur les six ans après la floraison du tournesol (à droite). Les graphiques du bas indiquent la quantité de miel récolté.
- voir tableau sur site -
RépondreSupprimerPour l'année 2012 (graphiques de gauche), la prospérité des ruches mesurée par la probabilité de récolter du miel et la quantité récoltée après la floraison du colza augmente avec l'augmentation de la part du bio. Mais pas pour la quantité à l'échelle locale.
Les autres résultats sont pour le moins contre-intuitifs par rapport à la thèse défendue et censée être démontrée.
Les graphiques de gauche montrent aussi que la situation est moins favorable lorsque le bio se trouve à proximité du rucher plutôt qu'à l'échelle du paysage.
Et, en moyenne sur six ans, après la floraison du tournesol, l'augmentation de la présence de bio, tant à l'échelle locale qu'à celle du paysage, se traduit par une tendance à la baisse de la production.
Que conclure ?
Cette étude apporte des éléments utiles tout en souffrant d'impressionnantes lacunes. Une dichotomie conventionnel-biologique sans autres distinctions – si ce n'est sous forme d'hypothèses pour « expliquer » certains résultats – n'a pas lieu d'être.
En l'absence de recensement précis des cultures, de la flore adventice et des éléments de l'écosystème tels que les haies, il nous semble impossible d'attribuer un effet à l'agriculture biologique, en tant que telle.
Ainsi, les rotations biologiques comportent (ou sont censées comporter) davantage de légumineuses, et notamment de la luzerne, que le conventionnel. Un effet attribué à l'itinéraire biologique est-il dû à cet itinéraire et ses contraintes en matière d'engrais et de pesticides, ou à la présence de luzerne ? Pour connaître l'effet propre de l'itinéraire biologique, il faut comparer des cosystème identiques ne différant que par le mode de production. Ce n'est pas ce qui a été fait.
Les auteurs supposent à plusieurs reprises un effet positif lié à la présence ou non d'adventices, mais quelles sont les efficacités comparées du désherbage chimique et de la herse étrille ? De manière similaire, ils suggèrent qu'un effet négatif pourrait être dû à des traitements sur le colza conventionnel. Y en a-t-il eu, à quel moment, avec quelles conséquences ?
Nous restons sur notre faim...
En tout cas, cette étude est loin d'étayer les allégations faites dans l'article scientifique, de manière affirmative ou suggestive, et encore moins celles du communiqué de presse.
Cela soulève de graves questions quant à la définition des projets de recherche et l'allocation des fonds, à la politique éditoriale des revues et l'efficacité de la revue par les pairs, ainsi qu'à la stratégie de communication des institutions de recherche.
Et cela pose la question : Êtes-vous sérieux, CNRS et INRA, organismes d'affiliation des auteurs ?
http://seppi.over-blog.com/2019/07/abeilles-et-agriculture-biologique-etes-vous-serieux-cnrs-et-inra.html
SupprimerUne étude à démontrer après analyse que le miel était malheureusement composé de beaucoup trop d'aluminium. Ces nano-particule d'aluminium (larguées en chemtrails par avions sur toutes les plantes) représentaient des milliers de fois la dose maximale admise. D'où le développement de la maladie d'Alzheimer et la mortalité des abeilles échappées aux pales meurtrières des éoliennes vertes !
Tremblement de terre: 4,5 secousses au nord de Ridgecrest
RépondreSupprimerPar QUAKEBOT
10 juillet 2019 | 17h35
Tremblement de terre: 4,5 secousses au nord de Ridgecrest
Emplacement de l'épicentre du séisme de mercredi après-midi au nord de Ridgecrest, Californie (Mapbox)
Un séisme de magnitude 4,5 a été rapporté mercredi après-midi à 17h14. Heure du Pacifique à 10 milles d'Olancha, en Californie, selon le US Geological Survey.
Le tremblement de terre a eu lieu à 39 miles de Ridgecrest, en Californie, à 63 miles de Porterville, en Californie et à 67 miles de Lindsay, en Californie.
Au cours des 10 derniers jours, il y a eu 608 tremblements de terre de magnitude 3.0 ou plus centrés à proximité.
Selon un échantillon de données triennal récent, 25 séismes d'une magnitude comprise entre 4,0 et 5,0 se produisent chaque année en moyenne en Californie et au Nevada.
Le séisme s'est produit à une faible profondeur. Avez-vous ressenti ce tremblement de terre? Pensez à signaler ce que vous avez ressenti à l'USGS.
Découvrez ce qu'il faut faire avant et pendant un séisme près de chez vous en lisant notre guide en cinq étapes pour faire face aux catastrophes naturelles.
Cette histoire a été générée automatiquement par Quakebot, une application informatique qui surveille les derniers séismes détectés par l’USGS. Un éditeur du Times a examiné le message avant sa publication. Si vous souhaitez en savoir plus sur le système, consultez notre liste de questions fréquemment posées.
https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-earthquakesa-earthquake-45-quake-hits-near-olancha-calif-mxjt-20190710-story.html