La mobilisation croissante de la jeune génération par les Verts dans le « sauvetage de la planète » est inquiétante. Car cette génération est perméable aux clichés véhiculés par les médias, et loin de la réalité.
Par Michel Gay et Jean-Pierre Riou.
18 JUILLET 2019
Repris de l’interview de Jean-Pierre Riou dans Atlantico
Le 25 juin 2019, le tribunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a reconnu l’inaction de l’État, visé pour « carence fautive » dans la lutte contre la pollution de l’air en Île-de- France.
Ainsi, il pourrait aussi être reproché à l’État le non-respect de ses promesses politiques inscrites dans la loi, même si elles se révèlent intenables (abandon partiel du nucléaire, de la voiture thermique sans alternative crédible…).
UN CADRE CONTRAIGNANT
Le Cadre européen pour le climat et l’énergie à horizon 2030 impose l’objectif contraignant de réduire les émissions de gaz carbonique de 40 % par rapport à 1990.
Or, étrangement, la France a choisi de mobiliser la plus grosse part de l’investissement public de sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC) dans la restructuration de sa production d’électricité pourtant déjà décarbonée.
Et elle projette, en même temps, de fermer des réacteurs nucléaires pour réduire jusqu’à 50 % la part de leur production d’électricité… qui n’émet pas de gaz carbonique.
OÙ EST LA COHÉRENCE ?
En mai 2018, après six mises en demeure non suivies d’effet, Bruxelles avait renvoyé la France devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) pour non-respect de la Directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air.
Dès lors, la justice ayant été saisie par une plaignante qui imputait ses problèmes respiratoires aux pics de pollution, le tribunal de Montreuil ne pouvait que constater une carence de l’État dans les efforts mis en œuvre pour respecter cette directive européenne.
Mais il est important de noter que le tribunal a considéré que le lien de causalité entre cette pollution et les troubles respiratoires de la plaignante n’était pas démontré et que le dépassement des valeurs limites de pollution ne pouvait constituer, à lui seul, une carence fautive.
Le tribunal n’a donc pas retenu la demande d’indemnisation qui était de 160 000 euros.
LE POLITIQUE ET LA LOI…
L’intervention du juge dans l’appréciation de l’action de l’État doit attirer l’attention des politiciens sur le caractère contraignant des promesses électorales, dès lors qu’elles s’inscrivent dans la loi !
Or ces promesses ignorent souvent la faisabilité de leur mise en œuvre.
C’est le cas notamment de l’interdiction des moteurs thermiques à horizon 2040, avant même qu’une alternative pérenne soit clairement identifiée.
C’est aussi le cas de l’inscription dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) du remplacement de réacteurs nucléaires par des énergies renouvelables électriques dont l’intermittence des productions fatales interdit pourtant de remplacer une seule installation programmable.
L’Allemagne en fait la ruineuse expérience en restant incapable de réduire son parc de production programmable depuis 2002, malgré le développement d’un imposant doublon intermittent éolien et solaire.
Les effets d’une politique énergétique désastreuse, mais conforme à la loi, risquent d’échapper à l’appréciation du juge.
C’est ainsi que l’État s’expose à être assigné devant la justice si des dispositions inscrites dans la loi ne sont pas respectées, sans qu’il soit nécessaire de démontrer le lien entre cette carence et le préjudice invoqué.
En cette période de réflexions avancées sur la future programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le tribunal de Montreuil rappelle donc les risques des lois déconnectées de la réalité.
LA GESTION DU RISQUE
La gestion du risque ne doit pas céder à l’émotion médiatique sous peine de faire courir un danger bien plus grand encore en cédant à l’opinion pour se protéger d’un danger mineur.
La production d’énergie la moins dangereuse est l’énergie nucléaire. Elle est responsable de moins de morts par kWh produit que chacune des autres filières, éolien compris.
La menace du juge fera-t-elle réfléchir le politique en échec sur le climat pour avoir notamment confondu objectifs et moyens, ou bien au contraire, l’encouragera-t-elle dans une fuite en avant vers l’intensification du développement des énergies renouvelables ?
Car le juge ne se prononce pas sur l’efficacité des politiques, mais uniquement sur les efforts engagés par l’État pour respecter les promesses, dès lors que celles-ci sont inscrites dans la loi.
C’est ainsi que 121 milliards d’euros de soutien public sont déjà engagés dans les contrats d’énergies renouvelables électriques pour tondre un œuf, puisque le parc électrique français est déjà décarboné à plus de 90 % depuis près de 30 ans.
Mais la pertinence de la loi qui encadre ce développement n’est pas de la compétence du juge. En revanche, ses modalités d’application le sont.
RAISONNEMENT ET SENSIBILISATION
Les tonitruantes annonces diverses de suppression du diesel, des voitures à moteurs thermiques en 2040, et partiellement du nucléaire, semblent davantage destinées à satisfaire une opinion mal informée qu’à répondre aux défis énergétiques actuels, et notamment à notre sécurité d’approvisionnement.
Le caractère de plus en plus religieux de l’écologie politique creuse chaque jour le fossé qui la sépare de la science. La médiatique Greta Thunberg y représente désormais la grande prêtresse de Gaïa qui draine dans la rue les lycéens pour sauver le climat, et appeler à la récession ; pardon, la décroissance.
La mobilisation croissante de la jeune génération par les Verts dans le « sauvetage de la planète » est inquiétante. Car cette génération est perméable aux clichés véhiculés par les médias, et loin de la réalité.
Une majorité de Français (69 %) croit que le nucléaire est néfaste pour le climat en raison de fortes émissions de gaz carbonique. Cette idée fausse est partagée par 86 % des 18-34 ans alors que le nucléaire français est particulièrement décarboné, avec 5,45 grammes de gaz carbonique/kWh, tandis que l’éolien est estimé à plus de 10 grammes et le solaire à plus de 40 grammes… Par comparaison, le kWh en Allemagne (si vantée pour ses énergies renouvelables) émet en moyenne 560 grammes de gaz carbonique, soit 100 fois plus !
Dans une logique brumeuse, quatre ONG ont demandé à la fois au gouvernement de lutter davantage pour le climat… et de fermer les centrales nucléaires, lors de « l’Affaire du siècle ».
Cette désinformation de la tranche d’âge la plus engagée pose la question du rôle de l’Éducation nationale, puisque le thème des énergies renouvelables y est traité via l’intervention d’acteurs de la filière. L’importance des sommes en jeu fait craindre leur manipulation par des intérêts financiers internationaux.
La raison semble avoir disparu du débat. Elle est remplacée par une sensibilité qui suscite une véritable dictature de l’émotion.
La géostratégie mondiale n’est pas un long fleuve tranquille. Les conséquences des utopies actuellement en vogue, et qui s’inscrivent de plus en plus dans la loi, n’ont pas fini d’être soulignées par les juges et payées par nos enfants.
Rappelons tout de même que le gaz carbonique n'est PAS un poison et n'a AUCUN pouvoir calorifique et que TOUS les gaz se recyclent et que les plus gros émetteurs de gaz au monde sont les mers et océans qui dégazent des milliards de fois plus que toute l'humanité, les animaux et l'industrie réunis !
RépondreSupprimerDiviser par six les émissions de gaz carbonique en France d’ici à 2050 : vers une France virtuelle
RépondreSupprimerLa neutralité carbone est le fantasme d’une société ne produisant plus rien de matériel.
Par Michel Negynas.
18 JUILLET 2019
La France (et l’Europe) veut atteindre la « neutralité carbone » en 2050. Mais encore ?
Ci-dessous, l’évolution des émissions depuis 1960 jusqu’en 2016. En 2017, elles ont augmenté, puis diminué en 2018. En fait, on stagne depuis plusieurs années autour de 350 Mt/an.
- voir graphique sur site -
En bleu clair, l’électricité, bleu foncé l’industrie, jaune résidentiel et tertiaire, vert agriculture, rouge transport.
Sur la courbe ci-dessus, on voit que les progrès les plus nets (moins 20 %) coïncident avec l’arrivée du nucléaire. Le reste des progrès résulte de l’industrie, en partie, malheureusement, via la désindustrialisation. Presque aucun progrès n’a été fait pour le transport et le résidentiel/tertiaire depuis 1990. On n’a fait que compenser l’augmentation des besoins dus à l’augmentation de population.
En 1990, on était à 380 Mt ; l’objectif est donc de l’ordre de 65 Mt. En augmentant un peu la reforestation, cela pourrait correspondre à la « neutralité carbone »
COMMENT VA-T-ON Y ARRIVER ?
Classement des sous-secteurs* les plus émetteurs (hors Utilisation des Terres, Changement d’Affectation des Terres et Foresterie) en 2015.
Classement Sous-secteur Part du sous-secteur dans les émissions nationales de la France métropolitaine
1 Voitures particulières diesel 16 %
2 Résidentiel 15 %
3 Poids lourds diesel (y.c. bus et cars) 8,1 %
4 Tertiaire 7,7 %
5 Véhicules Utilitaires Légers diesel 7,0 %
6 Minéraux non-métalliques & matériaux de construction 5,7 %
7 Chimie 5,5 %
8 Production d’électricité 5,0 %
9 Métallurgie des métaux ferreux 5,0 %
Le secteur de la production d’électricité est quasiment déjà décarboné ; et même si on arrête le nucléaire et continue d’installer des ENR intermittentes, il risquerait plutôt d’augmenter.
Les secteurs acier, minéraux (ciment) et chimie ont des émissions liées aux réactions chimiques mises en jeu. Sauf rupture technologique inconnue à ce jour, ils les garderont. L’acier est déjà recyclé au maximum par la voie électrique, mais on aura encore besoin d’en fabriquer à partir de minerais. On pourrait imaginer de le produire par électrolyse, comme l’aluminium, mais ce ne serait pas sans inconvénients pour l’environnement et nécessiterait plusieurs EPR dédiés. Le ciment pourrait être produit dans des fours électriques, mais le principe chimique lui-même implique un dégagement de gaz carbonique. De toute façon, le gouvernement prévoit de fermer des centrales nucléaires, pas d’en ajouter… Quant à la chimie, elle est principalement à base d’hydrocarbures, et là encore, les principes chimiques des procédés impliquent des émissions de gaz carbonique incontournables.
Ces quatre secteurs représentent 21 %, soit 76 Mt : on dépasse déjà le facteur 6, même si tout le transport et le chauffage est électrique.
On peut évidemment choisir de ne plus produire d’acier, de chimie et de ciment en France, et de tout importer. Cela ne changerait rien aux émissions, elles se feraient ailleurs. On peut aussi dire qu’on va stocker le gaz carbonique en souterrain : c’est très cher, et personne n’en veut. Enterrer de l’acide carbonique est bien plus risqué que les procédés de fracturation du gaz de schiste.
RépondreSupprimerQuels que soient les efforts à faire sur le reste, transport, chauffage, petite industrie, on voit que l’objectif est compromis par seulement quatre secteurs, sauf à compter sur des solutions qui n’existent pas à ce jour, ou à se fermer les yeux et produire ailleurs, et à ne plus rien fabriquer.
C’est d’ailleurs un peu cela qui est prévu si on lit les « solutions » présentées dans le texte de loi en cours de consultation (la « petite loi sur l’Énergie ») et les « impacts » calculés.
Les conséquences macro-économiques sont tirées d’une étude de l’ADEME sur la neutralité carbone en 2050. (Synthèse du scénario de référence de la stratégie française pour l’énergie et le climat /Version provisoire du projet de stratégie nationale bas carbone (SNBC) et du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), mars 2019)
L’étude de l’évolution du PIB par rapport à un scénario « tendanciel » montre à 2050 une croissance de 3,5 % de la consommation, 2,5 % de l’investissement, et une baisse des exportations de 3 %
- voir graphique sur site -
En matière d’emploi, c’est magique :
« L’évaluation macroéconomique réalisée dans le cadre de la révision de la stratégie nationale bas carbone, estime que le scénario sous-jacent à la SNBC permet de créer 469 000 emplois en 2030 et 789 000 à l’horizon 2050, par rapport à un scénario tendanciel (scénario AME). La transition énergétique permettrait de créer 208 000 emplois principalement directs, tandis que les 581 000 postes restants seraient principalement indirects, générés par le surcroît d’activité économique. Les secteurs les plus créateurs d’emplois seraient le secteur tertiaire avec 513 000 postes supplémentaires (65 % du total), principalement indirects, compte tenu de son poids dans l’économie. L’industrie quant à elle créerait 36 000 emplois (5 % du total), également principalement indirects. »
Sauf que les emplois créés sont essentiellement des emplois de service, créés « par le surcroît d’activité économique » Or comment est créé le surcroît d’activité économique ? Pas par le secteur marchand, par les services ! Et pas par des exportations de services, puisqu’elles diminuent. Et de combien est-il, ce surcroît d’activité économique ? 3 % du PIB ! L’Ademe n’a pas inventé le mouvement perpétuel, mais a trouvé la « création d’emplois perpétuelle ». Et cela ne gêne personne de voir croître la consommation et les investissements, et en même temps le solde des exportations décroître, alors même que par hypothèse, nous n’aurions plus d’importation de pétrole et de gaz.
La réalité est que cette neutralité carbone est le fantasme d’une société ne produisant plus rien de matériel, suspendue à des services n’ayant plus rien à servir, poursuivant la chimère des élites françaises des années 80 d’entreprises sans usines, qui a conduit à notre désindustrialisation, à 100 % du PIB de déficit et 5 millions de chômeurs.
https://www.contrepoints.org/2019/07/18/349320-diviser-par-six-les-emissions-de-co2-en-france-dici-a-2050-vers-une-france-virtuelle
Rappelons tout de même que le gaz carbonique n'est PAS un poison et n'a AUCUN pouvoir calorifique et que TOUS les gaz se recyclent et que les plus gros émetteurs de gaz au monde sont les mers et océans qui dégazent des milliards de fois plus que toute l'humanité, les animaux et l'industrie réunis !
SupprimerMétro parisien: le côté obscur de la Ville lumière
RépondreSupprimer11:23 18.07.2019
Catherine Morozov
Toujours en retard, sale, bondé, voire dangereux. Le métro parisien est ouvertement critiqué par ceux qui l’empruntent au quotidien, il est pourtant le transport le plus utilisé par les Franciliens. La RATP affirme que les services s’améliorent, mais dans les faits, c’est une autre histoire. Sputnik a mené l’enquête.
93% des 12 millions d’habitants d’Ile-de-France –sans parler des touristes– utilisent quotidiennement le métro parisien. Le plus souvent faute d’alternative, tant les conditions de transport sont déplorables et se dégradent. Le manque de propreté et de savoir-vivre, les retards dus aux problèmes de signalisation ou à la présence de personnes sur les voies, l’accès limité aux personnes handicapées, les rames surchargées ou encore la délinquance qui augmente… Le service va-t-il s’améliorer un jour ?
Prévention de la RATP, bien loin de la réalité
Par le biais de dessins et d’animaux en tout genre, la RATP montre l’exemple à suivre: se mettre à droite des escalators, laisser descendre les passagers de la rame avant de monter, ne pas bloquer les portes, ne pas mettre la musique trop fort ou encore le fameux Serge le Lapin qui conseille de faire attention à nos petites mains à la fermeture des portes. Des conseils qui ne reflètent pas les réels problèmes.
Tout d’abord la propreté. Récemment, la mairie de Paris a déployé un plan «pas de pipi dans Paris», avec une campagne, mais surtout un clip surprenant qui lui a valu de nombreuses critiques. Mais sous Paris, le métro est devenu un urinoir géant, rendant l’air irrespirable à peine rentré dans certaines stations. Entre l’urine et les déchets, la propreté est l’un des premiers facteurs que critiquent les usagers. Pourtant, la RATP emploie près de 1.000 agents et 85 millions d’euros lui sont consacrés pour améliorer le confort et le ressenti des voyageurs. Un ressenti qui ne s’améliore pas avec le temps et à chaque ligne son problème. Si l’effort est mis sur la ligne 1, privilégiée des touristes, les autres sont parfois vécues comme un enfer. Trop chaud, trop en retard ou trop bondée.
La ligne 13 est sûrement la plus connue, elle figure d’ailleurs dans le top 10 des lignes les plus bondées du monde établi par Google, à la 5e place derrière des lignes d’Amérique du Sud. En décembre 2018, le collectif Omerta Project a voulu dénoncer les conditions de transports en déposant des bottes de foin dans les wagons, comparant ainsi la ligne à un enclos à bétail.
Accès limité
Autre problème, le métro parisien prend mal en compte les personnes à mobilité réduite ou les poussettes. Si les bus sont plutôt bien équipés depuis une dizaine d’années, le métro compte pour sa part seulement 9 stations, sur les 303 du réseau RATP, accessibles pour les personnes handicapées moteur et seulement sur la ligne 14, ce qui représente 3% du réseau. En comparaison, à Londres, 18% du réseau est accessible pour les personnes à mobilité réduite, 88% à Tokyo ou encore 82% à Barcelone, selon APF France Handicap.
La délinquance en hausse
RépondreSupprimerSous terre, entre la foule compacte et les couloirs exigus, le combo est parfait pour les voleurs et autres agresseurs. Depuis janvier 2019, les vols sont en hausse de 33% dans les transports en commun, notamment le métro, constate la préfecture de Paris. Dans les rames desservant les sites touristiques les plus fréquentés par les voyageurs, le message «faites attention aux pickpockets» tourne en boucle dans les wagons. Dans les guides touristiques de Paris, des pages entières sont dédiées à ces voleurs à la tire. Souvent très organisés, mineurs et en bande, ils sont connus des agents de la RATP et des forces de l’ordre en civil. Malheureusement, c’est seulement pris la main dans le sac qu’ils peuvent être arrêtés et quand bien même, se disant sans papier d’identité et sans domicile fixe, ils se voient rarement inquiétés et récidivent. Outre les vols, le nombre d’agressions explose. Les agressions gratuites d’abord, pour un regard de travers, un mot plus haut que l’autre ou encore une remarque. Comme cet homme de 36 ans qui s’est fait poignarder pour avoir sermonné un jeune qui bloquait les portes.
Les agressions sexuelles et autres harcèlements sont elles aussi en hausse. Depuis #Metoo, la parole se libère et les signalements augmentent. Par rapport à 2017, les signalements d’agressions sexuelles ont augmenté de 30%, selon un rapport de la préfecture de police dont le JDD a pris connaissance. Cependant, seulement 10% des victimes osent porter plainte. Le peu de confiance, une longue procédure ou encore parce qu’elles estiment qu’une main aux fesses ne vaut pas le coup de porter plainte. Toutefois, les réseaux sociaux sont devenus un véritable exutoire pour ces femmes, sous le hashtag #Balancetonmétro. Certaines racontent leurs mésaventures avec les agresseurs, frotteurs et autres prédateurs. D’autres vont jusqu’à les filmer pour dénoncer ce qu’elles subissent au quotidien.
Inaction
La RATP affirme avoir formé des agents pour prendre en charge les victimes de violences et d’agressions sexuelles et a mis en place une campagne de prévention, avec le 3117, un numéro d’urgence joignable 24 h/24 et 7jours/7. Mais encore une fois, la réalité est tout autre, toujours sur les réseaux sociaux, des femmes dénoncent l’inaction de la RATP. Comme le relate Anaïs Leleux du collectif féministe «Nous Toutes» sur BFMTV,
«Entre ceux qui vous culpabilisent, ceux qui vous disent qu’ils ne peuvent rien faire et qu’ils reçoivent des centaines de témoignages du genre ou ceux qui sont désolés, mais ne peuvent rien faire, cela montre bien qu’il reste encore à faire.»
Le collectif Nous Toutes qui, au mois d’avril, a décidé de lancer sa propre campagne. En détournant certains noms des stations de métro comme "Balance ton Porc royal", "Marcel Sembat les couilles», il peut me harceler sans se faire condamner" ou encore "Ta main sur mon cul? Mon genou dans tes Bourses." Une campagne beaucoup plus punchy que celle de la RATP. Pourtant, même si elle se veut engagée, elle reste encore bien loin de la réalité.
Le harceleur à la couronne illustre cette inaction. Depuis bientôt quatre ans, des messages d’avertissement de jeunes femmes font le tour des réseaux. «Attention, le gars à la couronne est à Saint-Lazare», «Le mec chelou avec une couronne BK et un panneau free hugs est à Opéra». Il se postait à des endroits stratégiques, avec une pancarte proposant donner des câlins gratuits (free hugs) et en profitait pour embrasser les femmes de force. Après de longues années de dénonciation sur les réseaux, cet homme a enfin été reconnu et est sous le coup d’une enquête depuis janvier, mais ce n’est pas grâce aux 50.000 caméras de la RATP. Selon Libération, c’est une Parisienne qui fin janvier a appelé la mairie: elle a cru reconnaître l’homme qui s’occupe de ses enfants à l’école. Et elle a vu juste, le harceleur à la couronne était en fait un animateur vacataire pour mairie des Ve et XIIIe arrondissements de Paris.
RépondreSupprimerLes campagnes de prévention ne suffisent plus. Entre l’urine, les déchets, les vols, les viols, les frotteurs, les harceleurs, les agressions gratuites, ceux qui se droguent et ceux qui se masturbent, à quand une véritable action de la RATP ?
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041691536-metro-parisien-le-cote-obscur-de-la-ville-lumiere/
Les vacances des Belges tournent à la série noire
RépondreSupprimer12:02 18.07.2019
«En vacances, le Belge a tendance à prendre un peu plus de risques que chez lui». D’après les statistiques du ministère des Affaires étrangères, 47 Belges ont trouvé la mort à l’étranger depuis le 28 juin.
Les vacances ont viré au drame pour de nombreux touristes belges: le journal Sudinfo a annoncé que 47 Belges avaient trouvé la mort à l’étranger.
Le média a fait référence au Service public fédéral des Affaires étrangères, qui «n’a pas souhaité avancer de chiffre mais, après de multiples recoupements, ce nombre est officiellement de 47».
Un bilan est habituellement communiqué pour l’année entière, ont précisé les responsables au média.
«Nous sommes à trois décès depuis le 28 juin, à la suite de maladies ou d’accidents. En vacances, le Belge a tendance à prendre un peu plus de risques que chez lui, notamment en se livrant à des activités auxquelles il n’est pas habitué. Dans certains pays, il fait très chaud, mieux vaut ne pas faire d’efforts importants», a déclaré Xavier Van Caneghem, porte-parole de l’agence d’assurance Europe Assistance.
La compagnie d’assurance Touring a annoncé quant à elle des chiffres plus importants.
«Pour les 16 premiers jours de juillet, nous avons eu 29 décès, contre 27 à la même période en 2018 et 22 en 2017», a annoncé son porte-parole, détaillant que la plupart étaient survenus dans des destinations privilégiées par les Belges, à savoir l’Espagne et la France, mais que les décès se produisaient également dans des pays plus lointains.
https://fr.sputniknews.com/international/201907181041705926-les-vacances-estivales-des-belges-tournent-a-la-serie-noire/
SupprimerJ'ai connu un belge qui a tenu 38 ans sous l'eau en apnée et n'est pas encore remonté. Doit-il être inscrit à la liste des personnes 'belges' ou 'belges' ?
Le système de navigation européen Galileo est en panne depuis plusieurs jours et personne ne l’a remarqué
RépondreSupprimerDominique Dewitte
16 juillet 2019
Trois ans après sa mise en service partielle, le système de navigation européen Galileo est déjà en panne depuis 5 jours. Seul le service d’urgence de recherche et sauvetage (SAR) est toujours opérationnel. Ce dernier permet de suivre les personnes et les personnes en détresse lorsqu’elles envoient un signal d’urgence.
Galileo est le système mondial non militaire de navigation par satellite (GNSS) que l’Union européenne est en train de construire en collaboration avec l’Agence spatiale européenne ESA. Il s’agit d’un système civil de navigation par satellite. En cela, il diffère d’autres systèmes militaires mondiaux, tels que le global positioning system (‘système de positionnement global’) américain (GPS), le chinois Beidou et le russe GLONASS.
Galileo est un instrument géostratégique que l’UE souhaite rendre indépendant de la navigation par satellite aux États-Unis.
L’information de la panne est discrètement indiquée sur le site Web de la GSA, l’agence européenne responsable de Galileo. La dernière mise à jour date maintenant du 14 juillet. Il y aurait un problème avec le Precise Timing Facility, le système qui contrôle la synchronisation de l’heure du réseau. Il n’y a aucune information concernant la cause et la durée des réparations. La page d’état indique que presque tous les satellites du système sont inutilisables («non utilisables»). A côté de deux satellites, on trouve la mention « test ».
Les conséquences de la panne restent limitées pour les utilisateurs. Bien que le système ait été lancé en décembre 2016 pour les autorités, les entreprises et les citoyens, la couverture mondiale n’a été atteinte que cette année et est encore en phase de test.
La plupart des Européens utilisent le GPS
Le projet Galileo date de la fin des années 90 du siècle dernier. L’approbation finale pour le début du développement a eu lieu en 2003. Si tout se passe comme prévu, Galileo ne sera pas pleinement opérationnel avant 2021. Depuis l’année dernière, les voitures produites dans l’UE peuvent également recevoir les signaux Galileo en plus des signaux GPS. Mais la plupart des gens continuent à utiliser le GPS car il est tout simplement plus robuste. En cas de panne, les smartphones des quelques utilisateurs européens de Galileo basculeront automatiquement vers les systèmes de navigation concurrents susmentionnés. C’est également le cas aujourd’hui.
Selon les critiques, Galileo (coût: 8 milliards d’euros) est, à l’instar d’Instex, l’union bancaire, de la politique d’immigration, etc., le énième projet à ajouter à la longue liste de projets européens qui sonnent bien, mais ne donnent finalement que peu ou pas du tout de résultats.
https://fr.express.live/galileo-systeme-de-navigation-europeen-satellite-panne/
Supprimer(...) Le système de navigation européen Galileo est en panne depuis plusieurs jours et personne ne l’a remarqué (...)
Le système de navigation européen Galileo est en panne depuis plusieurs jours et personne ne l’a remarqué puisque PERSONNE ne l'utilise ! Hahahaha ! Galileo (coût: 8 milliards d’euros)
Les clients institutionnels retirent 1 milliard de dollars par jour de la Deutsche Bank
RépondreSupprimerDominique Dewitte
17 juillet 2019
Renaissance Technologies (Ren Tec), l’un des hedge funds (‘fonds spéculatifs’) les plus performants au monde, a commencé à retirer ses liquidités de la Deutsche Bank il y a deux semaines. Cela s’est passé des jours avant que la banque annonce son plan de restructuration le plus récent et le plus ambitieux. Deux semaines plus tard, de nombreux clients semblent suivre Ren Tec. Selon l’agence de presse Bloomberg , nous assistons à un « bank run » (‘ruée bancaire’) institutionnel, les clients retirant 1 milliard de dollars par jour de la banque. Il s’agit généralement de hedge funds, rapportent les initiés.
Pour stopper l’hémorragie, Deutsche étudie la possibilité de transférer 200 milliards d’euros d’argent liés aux hedge funds à la banque française BNP Paribas. Des centaines d’employés de la division prime brokerage de Deutsche et de la technologie associée sont censés effectuer le changement, ont rapporté les deux banques dans un communiqué de presse conjoint le 7 juillet.
Un département de prime brokerage travaille principalement avec des hedge funds. Il le fait en fournissant de l’argent et des titres (actions, obligations, options et contrats à terme). En outre, la banque gère également leurs ordres d’achat et de vente.
Le fait qu’un milliard de dollars de fonds soient prélevés quotidiennement à la Deutsche Bank ne facilite pas les négociations entre Francfort et Paris, dit Bloomberg. Les clients préfèrent généralement choisir eux-mêmes à qui ils confient leur argent. L’objectif ultime des négociations reste la reprise par la BNP de la majorité des clients restants et de leurs fonds. Le total s’élèverait à un peu moins de 200 milliards de dollars.
Depuis le début de l’année, les montants détenus par les hedge funds de Deutsche n’ont cessé de diminuer. En particulier, lorsque des rumeurs concernant une restructuration de la division banque d’investissement ont commencé à se manifester. Mais jusqu’ici, ces transferts étaient bien inférieurs à 1 milliard de dollars par jour. Ce qui se passera si cette ruée bancaire institutionnelle se poursuit ne deviendra clair que dans les prochains jours.
Deutsche Bank et la ressemblance effrayante avec Lehman Brothers
La Deutsche Bank, en difficulté, a annoncé au début de ce mois qu’elle licencierait 18 000 de ses 91 500 employés et transférerait 74 milliards d’emprunts douteux à une « bad bank ». La banque est en difficulté depuis des années. Le fait que l’entreprise ait épuisé cinq PDG différents depuis 2012 en dit long. Outre ses résultats financiers décevants, la Deutsche Bank s’est surtout fait remarquer ces dernières années par les amendes fréquentes qui lui ont été infligées et les nombreux scandales dans lesquels elle a été impliquée….
Au cours de la dernière décennie, le cours des actions de la Deutsche Bank est passé de 90 à 7 euros. Si d’autres banques ont pu se redresser raisonnablement bien après la crise financière de 2008, cela n’a jamais été le cas à la Deutsche Bank. Le graphique ci-dessous montre également l’effrayante similitude des évolutions de cours entre la Deutsche Bank et la Lehman Brothers Bank. Cette dernière banque s’est effondrée en septembre 2008. Elle a ainsi marqué le coup d’envoi de la « Grande Récession », que les banques et les banquiers ont rapidement personnifiée.
https://fr.express.live/deutsche-bank-bank-run/
Galiléo a retiré 8 milliards au distributeur automatique !
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RépondreSupprimerDans le Monde : la « fausse science » selon Mme Dominique Méda
18 Juillet 2019
par Seppi
La « fausse science » a pignon sur rue ces derniers temps. L'Opinion en France, la Libre en Belgique, le Soleil au Canada et Heidi News en Suisse ont publié les 14 et 15 juillet 2019 une tribune et un appel, « La science ne saurait avoir de parti-pris ». En conclusion :
« Il est urgent que la place de l’information scientifique dans nos médias et dans le débat public soit revue, pour éviter de creuser le fossé entre scientifiques et journalistes. Réfléchissons ensemble à la façon de rendre à la science la place qu’elle mérite. Pour un débat public apaisé et rationnel, pour le bien de notre vie politique, pour nos concitoyens. »
En décembre 2017, Medium avait publié une autre tribune, « Les fausses informations scientifiques sont des “fake news” comme les autres ». En conclusion :
« Il appartient donc à tout média sérieux de vérifier qu’il ne propage pas du baratin pseudo-scientifique, en particulier sous couvert de vulgarisation. Une information scientifique fausse est une “fake news” comme une autre.
Le Monde s'y est mis aussi, le 13 juillet 2019 (date sur la toile), avec une plus grande ambition encore : « Dominique Méda : "Rendre inopérante la production de fausse science" ». C'est plus modeste dans l'édition papier, « Combattre la "fausse science" ».
Rappelons que Mme Dominique Méda est professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, directrice de l'Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales et que ses orientations sociopolitiques sont fort tranchées.
De fait, nous avons droit dans cette chronique à une longue introduction qui nous renvoie à l'incontournable Bible du militantisme « écologiste » et anticapitaliste :
« Un livre publié en 2010 par Naomi Oreskes et Erik M. Conway, traduit en 2012 sous le titre Les Marchands de doute (éditions Le Pommier), a magistralement démontré, au terme de plusieurs années d’enquête, comment de grandes entreprises, souvent soutenues par des groupes d’intérêt et des organisations farouchement hostiles à l’idée même de régulation, étaient parvenues à mettre massivement en doute les résultats scientifiques les mieux établis, qu’il s’agisse des méfaits du tabagisme, des agents chimiques (CFC) responsables du trou d’ozone, ou du gaz carbonique. »
Et cela vient inévitablement avec d'autres références : Coca-Cola et la pandémie mondiale d’obésité et de diabète, les « méfaits du tabagisme, des agents chimiques (CFC) responsables du trou d’ozone, ou du gaz carbonique», l'amiante.
C'est que, selon le chapô :
« Seuls des chercheurs indépendants et bien payés peuvent s’opposer aux "marchands de doute" qui dissimulent la nocivité de produits industriels pour la santé et l’environnement, explique la sociologue dans sa chronique au "Monde". »
Ah bon ! Personne d'autres ? À tout hasard, des journalistes du Monde seraient-ils impuissants – même ceux qui bénéficient des « informations » livrées clés en main par l'U.S. Right to Know, ou celle qui a collaboré avec Corporate Europe Observatory ?
Il ne saurait venir à l'esprit de l'auteure que l'inverse existe aussi, et qu'il devient de plus en plus prégnant, perturbateur et destructeur de nos sociétés : des chercheurs, se prétendant indépendants (pour leur rémunération, nous nous abstiendrons de commenter), se font aussi « marchands de doute » sur « la nocivité » – faussement alléguée – « de produits industriels pour la santé et l’environnement ». Ils le font même, quelquefois, pour le compte d'agents économiques concurrents. Et ils le font surtout alors que le consensus scientifique – souvent sanctionné par les évaluations des agences de protection de la santé et de l'environnement – conclut, avec les précautions de langage requises, à une absence de nocivité...
RépondreSupprimerIdéologie quand tu nous tiens...
Mais l'argumentation de Mme Dominique Méda est fort pertinente :
« Dans tous les cas, les méthodes des semeurs de doute sont les mêmes : profiter du fait qu’il n’est scientifiquement pas toujours possible d’affirmer qu’un fait A est de manière absolument certaine, exclusivement et à 100 %, la cause d’un fait B [...], c’est-à-dire profiter de ce qui caractérise précisément l’éthique scientifique pour remettre massivement en cause les résultats de la science. Il suffit alors de disposer des voix de quelques scientifiques égarés, non spécialistes de la discipline, aveuglés par une idéologie ou plus rarement corrompus, qui soutiendront des positions contraires immédiatement sur-médiatisées, de requalifier l'ensemble en "controverse" au sein de laquelle les différentes positions apparaîtront pourvues de la même légitimité, puis de focaliser l'attention, grâce au financement de chercheurs embarqués dans ces croisades, sur d'autres causes probables des problèmes [...] »
Formidable ! Ça colle (presque) parfaitement pour les controverses sur certains médicaments, les vaccins, les champs électromagnétiques de radiofréquence (les compteurs Linky, la 5G...), les perturbateurs endocriniens allégués, les pesticides, les OGM, etc.
Il n'est pas « possible d’affirmer [...] de manière absolument certaine, exclusivement et à 100 % » que l'alimentation avec un maïs GM NK 603 ne présente aucun effet nocif – car l'inexistence d'un effet nocif est aussi indémontrable que l'inexistence des anges. « [I]l suffit alors de disposer des voix de quelques scientifiques égarés [oups... nous n'oserons pas citer la suite...] pour pouvoir titrer dans l'Obs : « Oui, les OGM sont des poisons », produire dans la foulée quatre documentaires et deux livres..., affirmer quelques années après dans un scandaleux Envoyé Spécial que « nos recherches nous permettent de savoir que le Roundup est de manière chronique et à très faible dose un produit mortel, même à la dose autorisée dans le robinet » (cité dans un fil Twitter de Medicus qui vaut le détour).
Et si, au lieu de faire preuve d'hémianopsie, de nous rabâcher sans cesse « amiante, tabac, Monsanto… », le Monde s'intéressait à l'intégralité du problème ?
Oui, également aux « marchands de doute » et « semeurs de doute » qui produisent de la « fausse science » – ou simplement des « alertes » reposant sur des hypothèses extravagantes – spécialement pour polluer la place publique, corrompre le débat et interférer dans les processus décisionnels aux fins de l'avancement de causes militantes (et parfois lucratives) ?
Ah ! On me dit que cela perturberait la ligne éditoriale du Monde, notamment de sa section Planète...
http://seppi.over-blog.com/2019/07/dans-le-monde-la-fausse-science-selon-mme-dominique-meda.html
La décadence morale et intellectuelle s’accélère aux Etats-Unis
RépondreSupprimerle 18 juillet 2019
Le Docteur David Mackereth, médecin en exercice depuis 1989 auprès de Département du Travail et des Pensions, un peu l’équivalent de la médecine du travail dans beaucoup de pays européens a été démis de ses fonctions par ses supérieurs hiérarchiques car il a affirmé haut et fort que le sexe d’une personne est déterminé biologiquement et génétiquement à la naissance. Père de 4 enfants et médecin ne cachant pas ses convictions religieuses de baptiste réformiste , Mackereth a été mis à pied en raison de ses convictions médicales qui « datent de plusieurs siècles » et ne sont plus d’actualité. Pourtant il y a des millénaires que l’Homo sapiens sait reconnaître le sexe d’un enfant …
Pour en quelque sorte institutionnaliser la décadence morale, sexuelle et on pourrait dire aussi intellectuelle des USA, sans même mentionner le fait que des millions d’Américains utilisent quotidiennement toutes sortes de drogues psychotropes, l’administration américaine a fait passer la loi « Equality Act » en 2010. Déclarer que le sexe est déterminé biologiquement est une entorse à l’Equality Act et pour cette raison les services juridiques du département de la santé américain a congédié le Docteur Mackereth. Il lui a aussi été reproché son manque de réserve professionnelle, en d’autres termes un médecin ne doit pas systématiquement dire ce qu’il pense.
L’Equality Act stipule clairement qu’il est illégal d’établir une discrimination directe ou indirecte à l’égard d’une personne sur la base d’une « caractéristique protégée » comme la réassignation du sexe, comprenez la trans-sexualité. Belle illustration de l’ineptie de la théorie du genre !
Source : The Telegraph
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/07/18/la-decadence-morale-et-intellectuelle-saccelere-aux-etats-unis/#comments
SupprimerLe top serait qu'un être humain à la bite bien longue dise qu'il est une fille avec pour être admis en Écoles de filles (ou aux couvents) et 'faire des ravages' ! Hahahaha !
Car, môssieu, il ne suffit pas de se mettre à poil pour prouver à quel sexe on appartient ! J'imagine le nombre de conscrits appelés aux '3 jours' se déclarant fille pour être exempté de service militaire ! Hahahaha !
RépondreSupprimerChaleur répandue et dangereuse susceptible de faire rôtir 200 millions d'Américains
par Tyler Durden
Jeu., 07/18/2019 - 09:05
Environ 200 millions d'Américains dans l'est des deux tiers du pays seront pris au piège dans un dôme de chaleur monstrueux qui transmettra des températures dépassant 100 ° F (+ 38°C) pendant le week-end, et avec l'humidité prise en compte, la sensation réelle pourrait être très chaude: 110 ° F (43°C), a rapporté AccuWeather.
- voir carte sur site -
"On prévoit une chaleur importante dans l'est et le centre des États-Unis jusqu'à la fin de semaine sous forme de crête d'ancrage à haute pression. Cela favorisera des températures très chaudes dans les années 90 supérieures et inférieures à 100 ° C, ainsi qu'une humidité accablante. Cela aura également un impact sur l'énergie et l'agriculture, entraînant une augmentation de la charge de refroidissement dans le Nord-Est et le Midwest, ainsi qu'un stress thermique sur le maïs et le soja du Midwest. "Météorologue rapporté et propriétaire de Empire Weather LLC., Ed Vallee.
- voir carte sur site -
Des Rocheuses aux plaines centrales et au centre-ouest, en passant par le sud-est et le nord-est, des conditions très chaudes et humides débuteront jeudi et se poursuivront jusqu'à la fin de semaine.
Les degrés-jours de refroidissement, qui sont une mesure destinée à quantifier la demande en énergie nécessaire pour refroidir un bâtiment, devraient augmenter jusqu'à lundi dans les régions du Centre, du Midwest, du Sud-Est et du Nord-Est.
- voir carte sur site -
Une grande partie du Midwest, y compris Kansas City, St Louis, Omaha et Wichita, sont surveillés de près, et des avertissements seront probablement diffusés dans les prochaines 24 à 48 heures, les températures devant atteindre les 100 degrés.
- voir carte sur site -
Washington, D., pourrait culminer à 101 ° F vendredi, le parc central de New York atteignant 97 ° F samedi.
"Les avertissements de chaleur excessive couvrent un nombre assez considérable d’États aujourd’hui", a déclaré Alex Lamers, prévisionniste au Centre de prévision météorologique des États-Unis à College Park, dans le Maryland. "Nous nous attendons à ce que la vague de chaleur s'intensifie sur la côte est dans les prochains jours."
Jim Rouiller, météorologue en chef chez Energy Weather Group, a déclaré que la chaleur intense pourrait tester les réseaux électriques régionaux de New York à l'Illinois, avec une demande de puissance accrue susceptible de "stresser le réseau, qui n'a pas été souligné depuis longtemps".
- voir carte sur site -
Les données compilées par Bloomberg montrent que l’électricité de gros vendue dans un hub de New York a bondi de près de 3 000 % pour atteindre 286,95 $ le mégawattheure le mercredi.
Pour les agriculteurs du Midwest, les précipitations record du printemps ont retardé une importante quantité de plantations, ce qui signifie que les systèmes racinaires des plantes sont plus petits pour cette période de l'année et que des températures chaudes prolongées pourraient entraîner des pertes de récoltes généralisées pour certaines parties.
RépondreSupprimer- voir carte sur site -
Don Keeney, météorologue agricole principal à Maxar, a déclaré qu'il fallait généralement quatre ou cinq jours de température dans les années 90 pour stresser les cultures. "Lorsque les systèmes racinaires sont aussi peu profonds qu'ils ne le sont cette année, cela ne prend qu'un jour ou deux", a-t-il déclaré.
Le dôme thermique devrait se dissiper la semaine prochaine lorsque le jet-stream se dirigera vers le sud dans la moitié est du pays, permettant ainsi à la chaleur de se diriger vers le nord la semaine prochaine.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-17/widespread-dangerous-heat-expected-roast-200-million-americans
Les trop grands froids de l'hiver appellent des chaleurs excessives l'été. Mais les degrés d'été sont moindres que les baisses de températures d'hiver !
SupprimerLe Pentagone envoie 2 100 soldats supplémentaires à la frontière sud
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 07/18/2019 - 06:00
Moins d’un mois après l’adoption du Congrès et la signature par Trump d’un projet de loi sur les dépenses d’urgence visant à faire face à la crise humanitaire qui sévit toujours à la frontière, le Pentagone a autorisé le déploiement de 1 100 soldats supplémentaires et de 1 000 gardes nationaux du Texas, ce qui augmentera le nombre de militaires américains à la frontière sud-ouest de 45%.
Les nouveaux arrivants rejoindront les quelque 4 500 membres du personnel actuellement en poste à la frontière.
Richard Spencer, qui occupe temporairement le poste de secrétaire à la Défense par intérim, tandis que Mark Esper, candidat du président Trump à pourvoir le poste de manière permanente, doit faire face à une audience de confirmation au Sénat.
Selon l’annonce du Pentagone, les troupes supplémentaires aideront à sécuriser les points d’entrée et fourniront un appui aux centres de rétention pour migrants.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-18/pentagon-sends-2100-more-troops-southern-border
Incendie de Notre-Dame: la mairie de Paris a caché des contaminations au plomb dans les écoles
RépondreSupprimer15:53 18.07.2019
Des taux de concentration au plomb nettement supérieurs au seuil d’alerte ont été détectés dans des écoles du quartier un mois après l’incendie de Notre-Dame, selon une enquête de Mediapart. Affirmant que les taux en question n’étaient pas élevés, la mairie de Paris n’a pas procédé au nettoyage des lieux.
Près de 400 tonnes de plomb présents dans Notre-Dame de Paris se sont répandus dans les environs à la suite de l’incendie de la cathédrale survenu le 15 avril. L’Agence régionale de santé (ARS), la préfecture et la mairie ont depuis effectué plusieurs mesures de concentration au plomb. Bien que ces taux soient nettement supérieurs au seuil réglementaire, les autorités ne les publient pas, «mettant en danger les riverains et les ouvriers du chantier», relève Mediapart qui a pris connaissance de documents ad hoc.
La mairie de Paris a «sciemment menti sur les taux de concentration au plomb relevés dans les crèches, les maternelles et les écoles, exposant ainsi les enfants et le personnel au risque de saturnisme», affirme le média. Les autorités n’auraient pas respecté l'instruction de la Direction générale de la santé (DGS) relative au dispositif de lutte contre le saturnisme infantile et de réduction des expositions au plomb.
Un «mensonge criminel»
Pour la spécialiste des questions de santé publique Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ce mensonge est «criminel».
Ce n’est que le 13 mai, près d’un mois après l’incendie, que la mairie de Paris a procédé à des prélèvements dans les établissements scolaires situés à moins de 500 mètres de la cathédrale, pointe Mediapart. Or, les poussières de plomb sont particulièrement dangereuses pour les enfants. En cas d’ingestion, ils peuvent être atteints de saturnisme, une intoxication qui provoque des lésions neurologiques irréversibles et d’autres troubles de la santé.
Sur 10 établissements scolaires contrôlés, neuf ont des taux de concentration au plomb nécessitant une intervention rapide de décontamination. Les prélèvements réalisés montrent des taux égaux «parfois près de dix fois supérieurs» au seuil d’intervention, selon les documents étudiés par Mediapart. Les poussières de plomb recouvrent les sols de certains espaces fréquentés par les enfants où ils peuvent l’ingérer accidentellement.
Aucune école fermée
Le 15 mai, un mois après l’incendie suivi de la contamination, et la prise de connaissance des premiers résultats, aucun établissement n’a été fermé et la mairie ne s’est toujours pas prononcée sur les mesures d’hygiène à adopter, s’étonne le média. Seule la Préfecture de police de Paris a décidé de fermer temporairement sa crèche et de procéder à un nettoyage approfondi, quand la crèche de la mairie restait ouverte.
Aucune intervention spécifique de nettoyage n’a été initiée. Au contraire, les chefs d’établissement ont été assurés qu’il n’y avait aucun problème. Aucun nettoyage particulier n’a donc eu lieu dans ces lieux pourtant contaminés.
RépondreSupprimerSur son site, la mairie dissimule les taux d’exposition au plomb les plus élevés, ne présentant que «la moyenne arithmétique des niveaux constatés dans des pièces accueillants les enfants» et dérogeant aux règles de prévention sanitaire, affirme Mediapart.
Qui plus est, «il n’y a pas de seuil en-dessous duquel le plomb serait inoffensif. Toute contamination est dangereuse, pour les enfants en particulier, mais aussi pour les adultes», a commenté pour Mediapart la scientifique Annie Thébaud-Mony, présidente de l’association Henri-Pézerat qui alerte sur la situation depuis fin avril.
Deux mois d’exposition au plomb
Enfants, enseignants et agents intervenant dans les établissements ont ainsi été exposés à des concentrations parfois élevées au plomb du 15 avril au 5 juillet, date des vacances scolaires, soit pendant plus de deux mois, calcule le média. «Les autorités connaissaient ce danger et auraient dû ordonner immédiatement une fermeture momentanée des écoles, un nettoyage des lieux et des mesures visant à vérifier que tout danger était écarté», insiste l’enquête.
La mairie va profiter des vacances pour réaliser «un nettoyage de l’ensemble des établissements» et «des mesures de contrôle avant la rentrée», a-t-elle finalement indiqué après un long silence, ajoute le média.
Élisabeth Kutas, secrétaire départementale du syndicat des enseignants des écoles contactée par Mediapart, déplore que «les centaines de millions mis pour la reconstruction de la cathédrale ne soient pas utilisés aussi pour préserver la santé des enfants, des ouvriers, des enseignants, des habitants et de toutes les personnes qui travaillent autour du site. Les ravages de l’incendie ne sont pas que matériels, ils sont aussi sanitaires!».
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041707782-la-mairie-de-paris-cacherait-des-contaminations-au-plomb-dans-les-ecoles-apres-lincendie-de/
Au lieu de raser une bonne fois pour toute cette merde montée au centre de Paris... après tout le mal qu'elle a fait durant des siècles ils la reconstruisent !!
Supprimer« Il sera impossible de contrôler la qualité des produits importés »
RépondreSupprimer17.07.19
Accord avec le Mercosur - « Il sera impossible de contrôler la qualité des produits importés »
Les représentants des filières directement touchées par un éventuel accord entre l’UE et le Mercosur ont été auditionnés le 17 juillet 2019 par le groupe d’études en charge de l’agriculture et de l’alimentation du Sénat.
Les représentants des principales filières agricoles concernées par l’accord de libre-échange entre l’UE et les pays de l’Amérique du Sud ont été entendus le 17 juillet 2019 par les sénateurs. Ils sont unanimes : l’Union européenne n’a pas la capacité de contrôler la conformité des produits agricoles importés avec la réglementation européenne.
Accusé de s'approprier la renommée française, Vin de France rétorque qu'il "n'usurpe rien"
RépondreSupprimer19:30 18.07.2019
Hakim Saleck
Leur succès suscite du ressentiment chez certains vignerons traditionnels. Les Vins de France se veulent pourtant complémentaires des vins d’AOC et AOP. C’est ce qu’explique Valérie Pajotin, directrice de l’association nationale interprofessionnelle des Vins de France, à Sputnik France.
De 0 à 200 millions de bouteilles produites en France en 10 ans, la croissance des Vins de France (VDF) est indiscutable… et fait grincer des dents.
Nés en 2009 d’une réforme européenne, ils ont remplacé les «vins de table», considérés comme bas de gamme, et ont réussi le pari de changer leur image. Libres des restrictions territoriales imposées par les AOC (Appellations d’origine contrôlées) et des IGP (Indications géographiques de provenance), ces vins laissent libre cours à l’imagination des vignerons.
Avec des assemblages de cépages innovants, et qui peuvent être produits en grande quantité, ces vins aux prix ultra-compétitifs séduisent aussi bien en France qu’à l’international, où ils affrontent avec succès une intense concurrence. Néanmoins, les VDF sont mal vus de certains vignerons, qui estiment que les VDF «s’approprient» la renommée des vins français, ce dont ils inquiètent. De plus, Arthur Petillault, caviste, explique à Sputnik France qu’indéniablement,
«les Vins de France peuvent grappiller des parts de marchés aux AOC/IGP, notamment au niveau national, car le rapport plaisir-prix favorable plaide en la faveur des VDF.»
Une vision inexacte et parfois «réactionnaire», selon Valérie Pajotin directrice de l’ANIVIN de france, l’association nationale interprofessionnelle des Vins de France, pour qui les VDF sont complémentaires des AOC. La preuve étant que les deux catégories sont en progression à l’export. Explications.
Sputnik France: Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la dénomination nationale Vin de France (VDF) a des détracteurs ?
Valérie Pajotin: «La dénomination vins de France a réussi en 10 ans d’existence à passer de 0 à 200 millions de bouteilles, avec mention de cépages et millésime. Cela fait des jaloux ! De plus, il est erroné de qualifier les Vins de France de “vin de table”, puisque ces vins de qualité avec cépages et millésimes n’existaient pas avant la réforme européenne de 2009. Auparavant, seuls les vins de pays/IGP avaient le droit à ces mentions valorisantes. Avec une dénomination nationale, la France a gagné en compétitivité et en parts de marché à l’international: +3% en volume; +6% en valeur pour VDF cépage en CAM à fin mars 2019, selon les douanes françaises. »
Sputnik France: Pourquoi existe-t-il un ressentiment chez certains vignerons ?
Valérie Pajotin: «Parce que l’ADN de VDF, c’est la liberté. Chaque vigneron ou œnologue crée le vin qu’il souhaite pour ses consommateurs, il assemble les cépages de son choix pour créer le goût de son vin. L’absence de contraintes de la dénomination fait encore des jaloux, mais surtout beaucoup d’adeptes !»
Sputnik France: En quoi est-ce que VDF accaparerait la réputation d’un savoir-faire français ?
RépondreSupprimerValérie Pajotin: «VDF met à profit le savoir-faire français pour élaborer ses vins à l’origine nationale, où est l’usurpation ? Un même cépage est souvent planté dans plusieurs régions de France et ainsi l’œnologue peut pianoter sur l’orgue à arômes de ces vins de cépages issus de terroirs différents. VDF n’usurpe rien, il crée de la valeur grâce à des “wine designers”, comme nous aimons appeler les œnologues et vignerons de VDF.»
Sputnik France: Pourquoi la mention du cépage est-elle importante pour le consommateur en France et dans le monde ?
Valérie Pajotin: «Ce n’est pas du marketing, c’est un repère de goût qui est le bienvenu dans l’univers complexe du vin pour les néophytes. C’est notamment une clé d’entrée pour ensuite comprendre les vins plus sophistiqués que sont les AOC.»
Sputnik France: Des vignerons et cavistes se plaignent du fait que les VDF grappillent des parts de marché aux IGP/AOC. Partagez-vous cette analyse?
Valérie Pajotin: «C’est une idée fausse, la preuve étant que les deux catégories sont en progression à l’export. Il n’y a pas de transfert entre les deux. Quand VDF a été créé, il y a de cela 10 ans, c’était pour gagner des parts de marché à l’export en complément des IGP/AOC, et c’est ce que l’on a réussi à faire ! Il faudrait que tout le monde comprenne l’intérêt économique de la complémentarité de l’offre française.»
Sputnik France: Pour certains, l’objectif des VDF, c’est de faire «un vin de consommation quotidienne et ordinaire», qu’avez-vous à leur répondre ?
Valérie Pajotin: «Dire de Vin de France que c’est un vin de consommation quotidienne et ordinaire, c’est ignorer et insulter de nombreux vignerons talentueux de VDF.»
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041709828-accuse-de-sapproprier-la-renommee-francaise-vin-de-france-retorque-quil-nusurpe-rien/
Les renseignements français adoptent une nouvelle stratégie suite aux Gilets jaunes
RépondreSupprimer16:15 18.07.2019
Une nouvelle «feuille de route» des services de renseignement français a été publiée le 15 juillet. Les manifestations d’envergure des Gilets jaunes secouant la France depuis plusieurs mois, les officiels se donnent pour objectif d’anticiper toute forme de «déstabilisation internationale» et «nationale».
Une nouvelle stratégie nationale des services de renseignement français a été rendue publique le 15 juillet. Outre la lutte contre le terrorisme et «contre les réseaux d’immigration illégale, par nature transnationale et transfrontalière», le document met en valeur «l’anticipation, l’analyse et le suivi des mouvements sociaux et crises», ce qui est «une priorité à double titre».
«C’est une des attentes fortes à l’égard du Renseignement et qui concerne aussi bien les crises de sécurité intérieure que celles qui affectent l’ordre international», est-il possible de lire.
Le document en question a été élaboré par la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT), organisme auprès de la présidence de la République. Il a été validé par Emmanuel Macron et rendu public sur le site du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SDGSN).
Gilets jaunes sous-entendus
Bien que les Gilets jaunes ne figurent pas dans le texte, celui-ci évoque «les mouvements» et «les courants» sociaux qui «agitent nos vies», ceci huit mois après le début des manifestations.
«Il convient de les anticiper afin, à la fois de garantir la liberté de manifestation et de prévenir les violences qui peuvent accompagner certaines revendications», indique le document.
En outre, il évoque la «radicalisation des actions», à savoir des «actions violentes contre les personnes ou contre les biens (black blocs, pénétration dans les enceintes protégées, sabotage…), mais aussi par la captation des revendications traditionnelles que ces mouvements s’emploient à infiltrer afin de les radicaliser».
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041709150-les-renseignements-francais-adoptent-une-nouvelle-strategie-suite-aux-gilets-jaunes/
Vote des militaires pour le RN: «Il ne manquerait plus qu’ils se retrouvent dans l’anarchie !»
RépondreSupprimer17:16 18.07.2019
Jean-Baptiste Mendès
La fondation Jean-Jaurès et l’IFOP ont publié le 15 juillet dernier une étude qui confirme le vote massif des militaires pour le Rassemblement national. Décisif pour les élections municipales en 2020 ?
Lors des élections européennes de 2019, le Rassemblement national a obtenu des scores impressionnants dans certaines communes: 50,4% à Mailly-le-Camp, dans l’Aube, 50,3% à Sissonnes, dans l’Aisne, 45,5% à Suippes, dans la Marne. Le point commun de ces trois villes n’excédant pas 4.000 habitants ? L’implantation d’unités de l’armée de terre.
Se basant sur ce postulat, Jérôme Fourquet de l’IFOP, auteur de l’ouvrage remarqué L’archipel français et Sylvain Manternarch de la Fondation Jean-Jaurès, ont publié lundi 15 juillet une étude sur les comportements électoraux des militaires, gendarmes compris. Le phénomène est connu, il est étudié régulièrement par des instituts de sondage, mais se confirme de plus en plus dans les urnes: les militaires votent en masse pour le Rassemblement national.
Le vote FN chez les militaires n’étonne plus
Un premier bond avait été observé pour les élections régionales de 2015, suffrage très particulier, puisqu’il s’est tenu un mois après les attentats terroristes du 13 novembre au Bataclan. Après un reflux observé pour le 1er tour de la Présidentielle, le vote des militaires pour le RN reprend du poil de la bête. Gilbert Collard, député européen RN, n’est pas surpris par ces scores qui se répètent depuis 2012:
«Ça me paraît tout à fait normal et cohérent que des gens qui sont prêts à risquer leur vie pour la patrie, aiment la patrie, que des policiers qui sont prêts à risquer leur vie pour la défense de l’ordre, aiment les défenseurs de l’ordre républicain […] C’est normal qu’ils se retrouvent dans un mouvement qui prône la lutte contre tout ce qui est terrorisme, criminalité, délinquance, violence, communautarisme, négation des idées de notre peuple. Il ne manquerait plus que ça, qu’ils se retrouvent dans l’anarchie !»
À l’instar du député RN, le général Dominique Trinquand n’est pas surpris par l’ampleur de ce vote chez les militaires:
«L’ordre, le patriotisme, la discipline sont des valeurs tenues par les armées et qui sont mises en avant par le parti de Marine Le Pen. Donc, qu’il y ait coïncidence entre les deux ne me paraît pas surprenant.»
Le facteur principal ? La dégringolade de LR
Les autres partis politiques ne sont-ils plus les partis de l’ordre ? L’étude avance deux facteurs pour expliquer la hausse de la cote du RN: la polémique entre Emmanuel Macron et le général de Villiers, puis l’effondrement du vote pour les Républicains. Depuis le 1er tour de l’élection présidentielle en 2017, les scores de LR ont perdu respectivement à Mailly-le-Camp, Sissonne et Suippes, 15,5, 10,9 et 8,4 points au profit du parti de Marine Le Pen. Le truculent député estime que la droite aux responsabilités, notamment durant le mandat de Nicolas Sarkozy, n’a pas tenu ses promesses. Elle en serait donc punie:
«L’électorat en a marre – excusez-moi l’expression – d’être cocu. Les Républicains disent, mais ne font pas. Chaque fois qu’ils peuvent, ils font élire des socialistes, ils font élire des gens de La République en Marche, ils se corrompent, ils n’ont aucune loyauté vis-à-vis de leurs idées, l’électorat s’en rend compte. C’est ça le problème pour LR maintenant, c’est qu’ils ne font jamais ce qu’ils disent, jamais.»
RépondreSupprimerEt l’ancien avocat en rajoute une couche sur la «droite de gouvernement»:
«Ce sont des partis de la combine, combine politique, électorale. Ils sont prêts à céder devant la moindre menace. Ce sont des partis qui achètent la paix sociale. La paix sociale, on ne l’achète pas, on l’impose.»
Soit, mais qu’en est-il de LREM ? Le parti de la majorité présidentielle, qui avait fait le plein d’électeurs pour les législatives, a conservé une position puissante aux élections européennes, mais surtout «dans les beaux quartiers» effrayés par les débordements des Gilets jaunes, pas tellement dans les casernes de gendarmerie, comme le souligne l’étude. Dans le bureau de vote n° 10 de Versailles-Satory, ne comprenant que des gendarmes, le vote LREM a gagné 3,7 points depuis la présidentielle, tandis que dans le bureau de vote n° 11ou les gendarmes ne sont «que» majoritaires, LREM a perdu 5,1 points. Peu suspect d’amitiés frontistes, le général Dominique Trinquand nuance l’ampleur du phénomène:
«Le parti Les Républicains s’est effondré, une partie de ses votants est partie vers le Rassemblement national, une autre est partie vers la République en Marche. Parce qu’en particulier lors de la crise des Gilets jaunes, naturellement la République en Marche, le parti du Président, représentait l’ordre. Donc il y a eu cet éclatement. Dans ce qui nous est présenté comme une étude sur le vote des militaires, les chiffres sont assez aléatoires. Je rappelle que les militaires bougent beaucoup de garnison et parfois, ne sont pas du tout inscrits dans la garnison où ils habitent.»
Une étude stigmatisante pour les militaires ?
L’étude se penche ensuite sur les comportements électoraux similaires des gendarmes et des gardes républicains. Le camp de Versailles-Satory est très significatif de ces évolutions. Dans le bureau de vote n° 10, le score du Rassemblement national est de 38,6% aux dernières élections européennes, un chiffre qui reflue, malgré son importance. Marine Le Pen y avait fait 61,9% pour les régionales de 2015.
Comment expliquer ces scores chez les gendarmes? Les attaques terroristes, la politique sécuritaire du mandat Hollande, les faibles rémunérations ainsi les quelques polémiques comme la jungle de Calais ou la sanction contre l’ancien n° 3 de la gendarmerie, le général Bertrand Soubelet, coupable d’avoir tenu à l’Assemblée Nationale des propos sans concession sur la délinquance ordinaire. Sputnik a réussi à joindre l’ancien militaire, désormais vice-président du mouvement Objectif France, qui ne mâche pas ses mots sur la méthodologie de cette étude:
«Ce ciblage me paraît relever d’une démarche contestable, car c’est l’étude des scrutins dans les bureaux de vote des communes dans lesquelles sont stationnées des unités militaires. Je trouve cela malsain et contraire à l’esprit de la démocratie.»
Un peu plus et on se retrouvait dans l’affaire des fiches, énorme scandale du début du XXe siècle, durant lequel les loges maçonniques, commandées par le ministre de la Guerre, avaient fiché les militaires catholiques afin d’empêcher leur promotion.
Les conséquences du phénomène sur les élections
RépondreSupprimerLe ministère des Armées dénombrait plus de 200.000 soldats en 2018. Leur poids dans les petites villes de garnison n’est plus à démontrer, mais reste toutefois très dilué dans les plus grandes communes. Le Rassemblement national peut-il faire basculer des cités telles que Marseille ou Nice, où il fait régulièrement de bons scores ? En 2014, le FN remportait onze villes, dont Fréjus et Béziers. Gilbert Collard est confiant sur la capacité du parti de Marine Le Pen à attirer les Républicains déçus.
«Des communes peuvent basculer. Je pense surtout que beaucoup de Républicains vont nous rejoindre, parce qu’ils se rendent bien compte que leur électorat n’accepte plus ces trahisons électorales, quand on voit un maire républicain qui se faire élire grâce à des voix socialistes, qui après prétendument va combattre les socialistes, ou bien l’inverse. Tout ça, c’est de la magouille politique qui dégoûte les gens. Mieux vaut être battu sur ses idées qu’être élu sur les idées des autres.»
Le général Piquemal avait défrayé la chronique à Calais, lors d’une manifestation anti-migrants en 2016. Le général Tauzin avait lui, tenté de se présenter à l’élection présidentielle en 2017. Puis le général de Villiers, chef d’État-major des Armées, démissionnait avec fracas en 2017, suite à des désaccords budgétaires avec Emmanuel Macron. Le fantasme d’un putsch des généraux refait régulièrement surface. Pour le général Trinquand, il n’est pourtant pas d’actualité:
«Cette thèse n’est présentée que par des politiciens qui veulent mettre en valeur la capacité de renverser autrement que démocratiquement un gouvernement élu. Ça n’est pas du tout dans l’esprit des militaires. Les militaires sont des légalistes. 1961, c’est très loin quand même, et aujourd’hui pour reprendre les mots du général de Gaulle, il y a peut-être un quarteron de généraux à la retraite qui ont fait courir un bruit comme ça, des gens totalement inconnus au bataillon. Ça n’est vraiment pas la mentalité des militaires en tout cas.»
https://fr.sputniknews.com/analyse/201907181041709668-vote-des-militaires-pour-le-rn-il-ne-manquerait-plus-quils-se-retrouvent-dans-lanarchie/
Pénurie de médicaments et souveraineté pharmaceutique
RépondreSupprimer18:12 18.07.2019
Jacques Sapir
La France commence à souffrir de la pénurie de médicaments. Au delà des conséquences dramatiques pour la santé publique que le manque de médicaments peut engendrer, cette pénurie pose la question de la souveraineté pharmaceutique. Un pays comme la France peut-il être à la merci des labos pharmaceutiques ? Comment sortir de cette dépendance ?
Cela ne fait pas encore les grands titres, mais on commence à en parler: la pénurie de médicaments s’installe en France. Et elle ne touche pas des médicaments mineurs: traitement des maladies cardio-vasculaires, anticancéreux, antidépresseurs, bref des médicaments de première nécessité. La santé, et peut-être la vie de certains patients, pourrait être en danger.
Cette pénurie est suffisamment importante pour que les syndicats de pharmaciens s’en inquiètent, que les hôpitaux soient touchés et s’organisent. Au delà des conséquences potentiellement dramatiques que cette pénurie peut engendrer, elle pose globalement le problème de la souveraineté pharmaceutique, et au delà, de la souveraineté économique.
Paschal Donohoe, dans un article de la revue Studies, écrit que la souveraineté est à nouveau une priorité pour les États1. Susan Strange, constate quant à elle le recul de l’État dans une économie globalisée, mais c’est pour le déplorer2. La capacité de légiférer, d’agir par décret, voire de susciter des productions, d’influencer le développement des entreprises, fait donc intégralement partie des attributs d’un État souverain. Mais cette capacité doit alors être spécifiée.
Le terme de souveraineté pharmaceutique est donc une réaction à des phénomènes négatifs issus du fonctionnement du marché. Il en va d’ailleurs de même avec les termes de souveraineté alimentaire3. De fait, on constate que l’on parle beaucoup de souveraineté quand on est en train de la perdre. Ceux qui défendent les mécanismes du marché postulent une rationalité économique supérieure à la rationalité politique4. Mais, cette rationalité économique est douteuse et le FMI lui-même a reconnu s’être trompé5. On peut donc considérer que le choix politique doit primer, ce qui est une définition de la souveraineté.
économique est douteuse et le FMI lui-même a reconnu s’être trompé1. On peut donc considérer que le choix politique doit primer, ce qui est une définition de la souveraineté. Mais, peut-on diviser la souveraineté? Cette question est différente, naturellement de celle des conditions de mise en œuvre de la souveraineté.
Pourquoi une pénurie de médicaments dans la France d’aujourd’hui ?
Très souvent, on associe la pénurie de médicaments aux problèmes du sous-développement, ou à des problèmes liés à une crise économique particulièrement sévère. Comment une telle situation peut-elle exister en France, un pays développé, un pays qui a produit plusieurs grands groupes pharmaceutiques et qui est dans le peloton de tête des pays où sont conçus les médicaments les plus puissants ?
Il faut sans doute se pencher sur l’économie du médicament, mais aussi sur l’absence de politique publique face à ce problème. Car si l’on parle de souveraineté pharmaceutique, le terme de «souveraineté» fait un peu peur aux pouvoirs publics, qui souvent l’associent au protectionnisme.
De fait, les médicaments, dont le prix est réglementé en France, sont vendus moins cher dans notre pays que chez nos voisins. Les laboratoires, ces grandes entreprises, servent donc en priorité les pays où ils peuvent vendre leurs médicaments plus cher. Le problème est classique. Faut-il alors réglementer, interdire l’exportation de certains produits tant que la demande en France n’aura pas été satisfaite? Le problème est démultiplié par le fait que la production même des médicaments tend à être de plus en plus délocalisée. Ainsi, il n’y a plus d’usine en France produisant du Paracétamol. Mais, cette délocalisation touche bien entendu de nombreuses autres molécules. Faut-il alors avoir une politique volontariste de «relocalisation» de ces productions, politique qui pourrait combiner des avantages économiques (pour attirer des firmes privées) et des initiatives de l’État en matière de production ?
RépondreSupprimerDes problèmes de fond
Les problèmes posés par cette pénurie de médicaments sont nombreux. Des traitements vitaux peuvent être interrompus, comme dans le cas de traitement anticancéreux. De fait, la pénurie n’est pas seulement un problème français, mais aussi un problème mondial. Il est aggravé par le manque de fiabilité des pays gros producteurs de médicaments, comme la Chine et l’Inde. Ces pays, qui sont en train de s’aligner sur des normes communément acceptées pour la qualité de la production, doivent faire face à la réticence de leurs propres industriels à mettre en œuvre cesdites normes. De nombreuses usines ont ainsi été fermées, contribuant un peu plus au problème de la pénurie mondiale.
Ajoutons à cela les questions liées à la contrefaçon et à la distribution de produits de basse qualité, voire dangereux, sur Internet, qui est devenu depuis quelques années un circuit important de distribution de médicaments. Cette question appelle des réponses réglementaires, que ce soit à l’échelle d’un pays ou d’un groupe de pays. Non que la question de la contrefaçon soit nouvelle, y compris dans le domaine du médicament, mais du fait de l’existence d’une pénurie globale, cette contrefaçon est en train d’exploser.
Se pose alors un autre problème. Les coûts de recherche croissent de manière vertigineuse depuis une vingtaine d’années, voire plus. Cela tient aux nombreuses certifications qui sont exigées. Cela tient aussi à un processus dévoyé de concurrence. De fait, quand un laboratoire conçoit une nouvelle molécule, il est tenté d’en étendre le domaine d’efficacité. D’ailleurs, la lutte contre certaines infections exige des recherches intenses. Il en est ainsi des rétroviraux, mais aussi des médicaments traitant des problèmes cardiaques ou de certains anticancéreux. De même, l’apparition de phénomènes de résistance aux antibiotiques impose des recherches longues et naturellement coûteuses. Tout ceci fait que les médicaments de pointe sont chers à concevoir, à certifier, et parfois à produire.
Très souvent, si les centres de recherche restent dans les pays d’origine, la production est délocalisée.
Un effet pervers de la concurrence ?
Par ailleurs, les laboratoires changent parfois de formule pour éviter la concurrence des génériques, ces médicaments efficaces, mais issus de brevets anciens, tombés dans le domaine public. Bref, il y a une course à l’armement dans le secteur du médicament. Et comme dans la course aux armements militaires, elle conduit aussi à «plaquer or», on dit en anglais «gold-platting» les nouveaux médicaments. Est-ce un problème sans issue ?
L’État ne pourrait-il intervenir pour prendre en charge une partie des coûts de recherche et développement? Ce sont aussi ces problèmes qui sont posés par la pénurie actuelle et qui sont au cœur de cet impératif de mise en œuvre de la souveraineté dans le domaine spécifique du médicament. Mais pour avoir une action décisive sur ce point, pour que nos concitoyens ne soient plus confrontés à des choix tragiques en matière de médicaments, il faudrait que la question de la souveraineté devienne le pivot de la pensée politique en ce pays, et nous en sommes loin…
RépondreSupprimerLes opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur
1 Donohoe P., (2013), « Economic Sovereignty and our National Question », in Studies: An Irish Quarterly Review, Vol. 102, No. 405, pp. 19-29.
2 Strange S., (1996), The Retreat of the State: The Diffusion of Power in the World Economy, New
York, Cambridge University Press.
3 Présenté en 1996 pour la première fois. Voir : http://www.fao.org/wfs/begin/paral/cngo-f.htm
4 Sapir J. (2000), "Le FMI et la Russie: conditionnalité sous influence", Critique Internationale, n°6, hiver 2000, pp. 12-19.
5 Camdessus M., (1999), in Libération, 31 août 1999, p.3. Voir aussi, Stiglitz J. E., (1999), "Quis Custodiet Ipsos Custodes?", Keynote Address, Annual Bank Conference on Development Economics - Europe, Governance, Equity and Global Markets, Banque Mondiale et CAE, Paris, 21-23 juin.
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041710136-penurie-de-medicaments-et-souverainete-pharmaceutique/
Des manipulations secrètes de Facebook sur les photos téléchargées par les utilisateurs
RépondreSupprimer16:29 18.07.2019
Un chercheur australien a détecté un code secret que Facebook intègre dans toutes les images téléchargées sur sa plateforme. Utilisant une technique adoptée dans la presse, le réseau social pourrait ainsi pister ces clichés partout.
Pour Facebook, il ne passe décidément plus un an sans qu’une nouvelle accusation de non-respect de la vie privée des utilisateurs n’émerge. Douze mois après le scandale de Cambridge Analytica, un chercheur australien en cybersécurité, Edin Jusupovic, a affirmé avoir décrypté un code caché par Facebook dans les images téléchargées.
«Facebook implante des données de suivi dans les photos que vous téléchargez. J’ai trouvé une anomalie structurelle lors de l’examen […] d’un fichier image d’origine inconnue et j’ai découvert qu’il contenait ce qui apparaît comme une instruction spéciale IPTC [International Press Telecommunications Council, ndlr]. Un niveau choquant de surveillance», a-t-il écrit.
Une technique développée par l’IPTC
L’IPTC est un consortium réunissant les principales agences de presse du monde afin de maintenir des standards techniques destinés à faciliter l'échange de données. Dans le domaine des images, des métadonnées peuvent être ajoutées dans des photos, comme par exemple le nom de l’image, des mots-clefs la décrivant, l’auteur ou encore la date de création.
Le chercheur a suggéré que le géant américain avait recours à cette technique pour intégrer l'équivalent d'un tampon numérique permettant de marquer une photo et de la reconnaître dans le futur. «Facebook peut potentiellement suivre les photos en dehors de son réseau, avec un niveau inquiétant de précision sur l'identité de la personne qui l'a mise en ligne (et bien plus encore)», a-t-il expliqué.
Une fois publiée sur un autre site ou sur une plateforme différente, et si ceux-ci ne suppriment pas les données IPTC, l'image sera suivie par Facebook en dehors de son réseau, a affirmé le spécialiste au micro de L’Express. «Si Facebook a un accord avec la plateforme en question, par exemple WhatsApp ou Snapchat, alors ils pourront potentiellement reconnaître l'image», a-t-il précisé.
Réponse de Facebook
Contacté par L'Express, Facebook a rejeté ces accusations et expliqué l’utilisation du code.
«Le code surligné [en bleu sur l’image publiée par le spécialiste sur Twitter, ndlr] est utilisé pour améliorer le chargement des images sur les appareils mobiles et n'est pas connecté à la personne qui télécharge la photo ou à la personne qui la regarde», a expliqué un porte-parole. «Nous injectons également des codes qui font partie d'outils développés par nos équipes de sécurité et de sûreté pour nous aider à détecter les abus, comme l'usurpation d'identité.»
https://fr.sputniknews.com/societe/201907181041709441-des-manipulations-secretes-de-facebook-sur-les-photos-telechargees-par-les-utilisateurs/
Les éoliennes présentent-elles réellement un danger pour la santé ?
RépondreSupprimer20:42 18.07.2019
Aucun «lien direct» n’a été établi entre les éoliennes de Nozay et certains troubles constatés tant chez les hommes que chez le bétail, mais les experts relèvent que les «symptômes sont confirmés sur ce secteur», a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.
Les experts n'ont pas établi de «lien direct» entre le fonctionnement d'un parc éolien à Nozay et des troubles frappant les élevages avoisinants dont les vaches sont victimes d’une mystérieuse mortalité depuis sept ans, a annoncé la préfecture de Loire-Atlantique.
«Si les troubles et symptômes chez l'homme et l'animal sont confirmés sur ce secteur, aucun élément ne permet, en l'état de la connaissance scientifique et des études conduites, d'établir le lien direct avec le fonctionnement du parc éolien», indique la préfecture dans un communiqué.
Les hommes et les animaux
Depuis avril, des éleveurs et des riverains du parc éolien affirment souffrir de maux de tête, d'insomnies ou de douleurs. Ils sont suivis par le CHU de Nantes.
Quant aux animaux, environ 250 vaches sont mortes depuis 2013, alors que les autres sont marquées par une baisse de la production laitière, des difficultés à vêler et des retards de croissance. Certaines refusent d'avancer sur une partie de la route qu'elles ont toujours empruntée pour aller à la pâture, ont confié des éleveurs à l’AFP.
«On a aussi eu des veaux aveugles, avec des trous dans le crâne, des membres mal formés, qui se mettent à tourner en rond et à se cogner la tête dans les murs», avait précédemment relaté, cité par Le Parisien, un autre éleveur des Côtes-d'Armor qui a perdu 120 bovins en cinq ans.
Les recherches
En 2014, les représentants du Groupement permanent pour la sécurité électrique (GPSE) avaient déjà étudié le problème. Ils avaient constaté une «concomitance de l'installation et de la mise en service des éoliennes avec l'altération des performances et les troubles du comportement des animaux» sans pour autant déceler quelque anomalie électrique, ou courant parasite, que ce soit.
De février à avril, des experts dans les domaines vétérinaire, électrique, électromagnétique et géobiologique ont réalisé des investigations sur huit éoliennes d’un parc installé depuis 2012 à Nozay avec l'accord des exploitants agricoles à proximité. Et cette seconde expertise a abouti à la même conclusion.
La préfecture a annoncé de prochains axes de recherches et la poursuite d'expertises «des impacts de bruit et des champs magnétiques de toutes natures sur ce secteur», tandis que les ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture ont saisi l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) en vue d’obtenir un «avis scientifique sur les causes des difficultés constatées», a-t-elle précisé.
L'influence des champs électromagnétiques sur les élevages avait déjà fait l'objet d'un rapport du ministère de l'Agriculture en 1998. Il a été reconnu que les animaux, en particulier les bovins, étaient beaucoup plus sensibles que les humains aux phénomènes électriques, avait précédemment noté Le Parisien.
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041712451-les-eoliennes-presentent-elles-reellement-un-danger-pour-la-sante/
Sans parler des milliards d'oiseaux et d'abeilles tués déchiquetés tous les jours en Europe jusqu'aux éoliennes de mer qui éliminent les dernières mouettes, hirondelles de mer, goélands et cormorans
SupprimerEx-Président équatorien à Sputnik: le lynchage médiatique d’Assange rappelle la campagne d’Irak
RépondreSupprimer19:26 18.07.2019
Dans une interview accordée en exclusivité à Sputnik, l'ex-Président équatorien Rafael Correa a évoqué l’affaire Julian Assange, un «show» qui n’est qu’une «question géopolitique» et qui prouve le «deux poids deux mesures du monde occidental».
L'ex-Président équatorien Rafael Correa a évoqué en exclusivité pour Sputnik le sort de Julian Assange sur fond des nouvelles révélations de la chaîne américaine CNN affirmant que le fondateur de WikiLeaks aurait fait de l’ambassade équatorienne à Londres un centre pour interférer sur les résultats de la présidentielle de 2016 aux États-Unis.
«C’est une technique rodée. Comme lorsque les États-Unis ont voulu envahir l’Irak et que les médias, à commencer par CNN, ont lancé une campagne en déclarant que le pays détenait des bombes et des armes de destruction massive. Afin que même les gens honnêtes applaudissent l’invasion du pays et la guerre qui a fait plus de 100.000 morts rien que parmi les civils, sans compter les militaires. Mais plus tard nous avons appris que ce n’était qu’un mensonge. C’est la même chose pour Assange. C’est un lynchage médiatique, un spectacle visant à ce que, une fois qu’il sera extradé vers les États-Unis, il soit condamné à une peine démesurée qui serait saluée même par les gens honnêtes. C’est une stratégie bien rodée, un montage de médias.»
L’ambassade comme «centre d’opérations»
Il a affirmé que l’Équateur n’était pas au courant des activités d’Assange dans le renseignement, mais que ces activités n’étaient d’ailleurs pas prouvées dans l’article.
«Ce n’est qu’un show […] Grâce à un montage, ils veulent prouver qu’il y a eu de l’espionnage depuis l’ambassade qui avait été transformée par Assange, en commun avec les Russes, en centre d’opération et que, en toute connaissance de cause, nous le défendions. Premièrement, ils ne l’ont pas prouvé. Deuxièmement, c’est un mensonge. Même s’il a existé [l’espionnage, ndlr], nous ne le savions pas et ne l’aurions jamais permis», a souligné l’ex-Président.
Interrogé au sujet de l’ordre qu’il avait donné à son gouvernement de couper Internet à Julian Assange, Rafael Correa a affirmé que c’était sans rapport avec un présumé espionnage ou une éventuelle interférence sur la présidentielle aux États-Unis.
«C’est parce qu’il publiait des informations portant préjudice aux candidats. Je ne sais pas comment il se l’est procurée. Mais il existe une énorme différence entre l’espionnage du Parti démocrate avec l’aide d’un pirate russe à l’ambassade d’Équateur à Londres et grâce à une connexion Internet à haut débit que nous lui accordions […]. Assange a été mis en garde plusieurs fois, mais il continuait de publier ses informations […]. Ce n’étaient pas des informations équilibrées sur Trump et Clinton, mais uniquement des données négatives sur Hillary Clinton. On ne pouvait l’accepter et j’ai ordonné de couper Internet à Assange le 17 octobre 2016, jusqu’à la présidentielle américaine le 8 novembre 2016», a expliqué Rafael Correa.
Une question géopolitique
RépondreSupprimerIl a également exprimé son point de vue sur les tentatives d’accuser Moscou de tout ce qui touche à Assange. Ainsi, CNN évoque, par exemple, des visiteurs de Russie qui sont venus voir Assange à l’ambassade.
«C’est une question géopolitique. J’ai eu hier une interview un peu tendue avec Patricia Ramos de CNN où […] elle tient pour fait prouvé que l’ambassade de Russie a participé à l’opération, mais c’est un mensonge. Elle a demandé […] pourquoi personne n’a fouillé les hackers qui y entraient? Mais si quelqu’un ne vous plaît pas, cela ne signifie pas qu’il est hacker. La présomption d’innocence est un droit de l’Homme […]. Mais ils ne le comprennent pas, ils se prennent pour les maîtres du monde. Il est évident que la mention de la Russie dans ces cas-là revêt un caractère géopolitique. Dans d’autres cas, ils citent la Chine», a-t-il fait remarquer.
Un deux poids deux mesures
Rafael Correa a projeté des conditions semblables dans un autre contexte.
«Prenons maintenant une situation identique, mais avec un informaticien ou un pirate australien qui aurait trouvé refuge à l’ambassade britannique à Quito après avoir eu des informations confidentielles sur la Russie ou la Chine et découvert des crimes de guerre commis par ces pays. Imaginons qu’il ne serait pas sorti pendant sept ans. Ils auraient déjà commis une intrusion ou je me trompe? Et s’il était sorti, ils lui auraient érigé un monument à Washington ou à côté de Big Ben à Londres. Mais étant donné que c’est Assange, avec des informations sur les États-Unis, il faut l’écraser, ne pas lui accorder le refuge, presque le crucifier. C’est un deux poids deux mesures à l’échelle internationale.»
Il a également rappelé la déclaration du ministre d'État britannique pour l'Europe et les Amériques, Alan Duncan, qui a récemment affirmé que Julian Assange ne serait pas extradé vers un pays où il pourrait risquer la peine de mort.
«Souvent, c’est un jeu de mots […]. Non, il ne sera pas condamné à la peine capitale, mais s’il a la prison à vie ou une détention de 30 ans, ce sera une mesure injuste par rapport à ce qu’il a commis. Cela ne signifie pas que nous approuvons ses actes. Nous ne lui avons pas accordé asile parce que nous approuvions ce qu’il a fait. Je pense que n’importe quel pays doit avoir des informations confidentielles pour des raisons de sécurité, mais il ne doit quand même pas commettre de crimes de guerre, comme l’ont fait les États-Unis. Il s’est vu accorder l’asile parce qu’il n’avait aucune garantie – et il n’en a toujours pas – d’un procès adéquat.»
Et l’Europe ?
Interrogé pour savoir s’il estimait que l’Europe était dans cette affaire, comme toujours, l’alliée des États-Unis, Rafael Correa a constaté que l’Union européenne avait aujourd’hui «davantage d’indépendance», mais que le XXIe siècle était marqué par «une double morale».
«Je citerai un exemple, le même encore une fois. Si Assange avait dérobé des documents secrets chinois ou russes et avait trouvé refuge à l’ambassade britannique à Quito, ils seraient allés jusqu’à commettre une intrusion s’il ne s’était pas vu garantir la sortie dans un pays en sécurité et lui auraient érigé un monument en tant que héros de la liberté de parole. Et tant qu’existe cette double morale internationale, tant que la justice sert le plus fort, nous aurons à faire un long chemin jusqu’à une véritable société mondiale, une percée civilisationnelle. De ce point de vue-là, l’Europe a fait un pas en arrière.»
Révélations de CNN
RépondreSupprimerQu’est-ce qui attend Julian Assange?
CNN a affirmé dernièrement être en possession de documents prouvant l'implication de Julian Assange dans les révélations sur Hillary Clinton. Dans les mois qui ont précédé l'élection présidentielle de 2016, l'homme aurait transformé l'ambassade équatorienne de Londres, où il résidait comme réfugié politique, en «poste de commandement» avec une connexion Internet ultra rapide et le droit de rencontrer des hackers russes.
Julian Assange, 48 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, dans la crainte d'une demande d'extradition de la part des États-Unis. Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.
https://fr.sputniknews.com/international/201907181041711586-ex-president-equatorien-sputnik-lynchage-mediatique-assange-campagne-irak/
AntoniusAquinas ignore ce qu'est LA Démocratie !
RépondreSupprimerIgnore ce qu'est la Suisse !
Démonocratie: le grand fléau humain !
par Tyler Durden
Jeu., 18/07/2019 - 23:05
Via AntoniusAquinas.com,
introduction
On ne saurait trop parler de La fin de la démocratie de Christophe Buffin de Chosal. Au rythme rapide, lisible et érudit, le professeur Buffin de Chosal * démolit la justification idéologique sur laquelle repose la démocratie moderne tout en décrivant les effets désastreux que le régime démocratique a eu sur les sociétés occidentales. Il fait éclater le mythe de la démocratie en tant que protecteur de la liberté individuelle, condition préalable au progrès économique et promoteur des arts supérieurs. Une fois que la démocratie est vue sous cet angle, une interprétation beaucoup plus précise de l’histoire moderne peut être entreprise. Le livre est un compagnon très approprié à l’enlèvement iconoclaste de la démocratie dans la démocratie: le Dieu qui a échoué, publié par Hans-Hermann Hoppe au début du siècle. Buffin de Chosal a parlé d'un suivi qui sera attendu avec impatience.
Gouvernance démocratique
L'idée de gouvernement par le peuple est une arnaque, perpétuée par ceux qui, en réalité, contrôlent le gouvernement. Grâce au «processus démocratique» du vote et des élections, une petite minorité déterminée peut imposer sa volonté malgré l’opposition majoritaire:
On entend souvent dire que «dans une démocratie, c’est le peuple qui gouverne ...»
La domination par le peuple est un mythe qui perd toute substance une fois confronté à la pratique réelle de la démocratie. [13]
Citant un philosophe russe, Buffin de Chosal poursuit sa critique:
La meilleure définition [de la démocratie] a été donnée par le philosophe russe Vasily Rozanov. "La démocratie est le système par lequel une minorité organisée gouverne une majorité non organisée."
Cette «majorité non organisée» est constituée par le peuple, agrégé et individualiste, incapable de réagir parce qu’il est décousu. [28]
Il développe le thème de Rozanov:
... C’est ce que proclament les principes [de la démocratie]: on peut dire que la majorité ne gagne presque jamais. La démocratie n’est pas le système de la majorité, mais celui de la minorité la plus puissante, et elle dispose de ce pouvoir non seulement en raison de son nombre, mais aussi et surtout en raison de son organisation. [31]
Le pouvoir ne réside pas dans «le peuple» et certainement pas dans l'individu. En démocratie, le seul moyen d’exprimer sa préférence ou de protéger ses droits consiste à passer par les urnes de temps en temps. "Chaque électeur", écrit Buffin de Chosal, "dans une démocratie, est le dépositaire d'une minuscule particule de souveraineté, en elle-même inutilisable. Son seul pouvoir consiste à déposer un bulletin de vote dans une boîte, de sorte qu'il soit immédiatement dépossédé de sa part de souveraineté au profit de ceux qui vont le représenter. "[Ibid.]
La démocratie populaire a toujours été condamnée et redoutée par la plupart des penseurs depuis le début des sociétés humaines. Ce n’est que lorsque les intellectuels ont compris que la démocratie leur permettait d’accéder au pouvoir, qu’ils commençaient à la défendre en tant que système d’ordre social. Avant l'ère démocratique, la plupart des érudits avaient compris que la démocratie entraînerait une domination de la foule et le déplacement de l'autorité naturelle par des démagogues. En bref, le pire irait au-dessus, l’auteur décrivant les caractéristiques d’un homme politique contemporain:
RépondreSupprimerLe politicien idéal, en revanche, est souple, convaincant et menteur d'instinct. Il n'est associé à aucune plateforme et n'a aucun objectif idéologique. La seule chose à laquelle il est vraiment engagé est le pouvoir. Il veut son prestige et ses avantages, et cherche avant tout à s'enrichir personnellement. Tout politicien qui présente cet aspect est reconnu comme apte au pouvoir dans une démocratie ...
Il n’est donc pas surprenant que les assemblées élues démocratiquement se composent presque exclusivement de ce type d’hommes et de femmes. Les chefs d'État élus correspondent presque toujours à ce profil, et les institutions internationales, telles que l'Union européenne, considèrent qu'il s'agit du seul profil acceptable .... [35]
Démocratie et Etat
Depuis l'avènement de la démocratie moderne, l'État et les élites financières politiquement liées, qui sont en réalité les véritables dirigeants des sociétés, en sont les principaux bénéficiaires. Au lieu de mettre fin au règne prétendument despotique de l’Ancien Régime, que les partisans de la démocratie prétendent avoir existé tout au long de l’ère monarchique et aristocratique, la gouvernance par le peuple a été le témoin d’une augmentation sans précédent du pouvoir de l’État et du contrôle de la vie des individus. niveau dans l'histoire humaine. Peu de pape, d’empereur, de roi, de prince ou de duc ont possédé une telle suzeraineté.
Contrairement à ce qui a été enseigné dans les salles de classe, sur les campus universitaires et adopté dans les médias, les droits et libertés individuels étaient bien mieux protégés à l’époque précédant l’ascension de Démocratie. L’Europe prérévolutionnaire avait des structures sociales qui isolaient beaucoup plus efficacement les individus du pouvoir de l’État que sous la démocratie moderne:
Le concept de société organique a été aboli au moment de la Révolution française. Les corps et les ordres ont été supprimés, les privilèges ont été supprimés et tout ce qui permettait au peuple de se protéger du pouvoir de l'État était banni au nom de la liberté. [24]
Et en échange de l'abandon de l'ordre qui les protégeait des déprédations de l'État, le peuple reçut la «souveraineté»:
On leur a donné la fausse promesse qu’ils n’auraient plus besoin de se défendre de l’État, étant eux-mêmes l’État. Mais si un peuple organisé en corps et en ordres est incapable d'exercer sa souveraineté, à plus forte raison un peuple composé d'une masse informe d'individus! [Ibid.]
Historiquement, tous les mouvements démocratiques supposés provenir du peuple étaient en réalité un mensonge, perpétué en grande partie par les révolutionnaires qui cherchaient à remplacer l'ordre établi par eux-mêmes. Les assemblées législatives, les congrès et les organes démocratiques de toutes sortes ont été interprétés comme le résultat du désir de représentation des masses, mais la réalité était bien différente:
La démocratie n’est pas, à son origine, un système du peuple. En Angleterre avec l'avènement du système parlementaire, tout comme en France pendant la Révolution, ce n'étaient pas les gens qui étaient vus au travail. Même la révolution russe n'était pas un phénomène populaire. Considérer le peuple ou ce que les communistes appellent élégamment les «masses» en tant qu’agent de changement ou de bouleversement politique est une vision purement théorique, un mythe historique, dont on ne voit aucune trace dans la réalité. Le «peuple» était le prétexte, les dupes et presque toujours les victimes des révolutions, pas les moteurs. [13]
RépondreSupprimerNon seulement la propagation du mythe du soutien populaire aux idéaux démocratiques a-t-elle été proposée pour la survie du nouvel ordre social, mais la mise en pratique de ces principes a été mise en pratique en grande partie par le rôle de l '«intellectuel», caractéristique souvent négligée de la norme. analyse historique et la raison de beaucoup de transformation sociale:
La «nation» a répondu aux désirs des philosophes qui souhaitaient transférer le pouvoir du monarque à une classe éclairée, philosophique et philanthropique, qui devait en outre être à l'aise financièrement. Les bourgeois éduqués de l'époque étaient les protagonistes de cette idée et une partie de la noblesse formait leur auditoire. [13-14]
Les intellectuels ont promu la démocratie parce qu'elle leur offrirait des opportunités considérables de position et de revenus dans l'État-nation. Il faut se rappeler que ce sont les intellectuels qui ont justifié l’idée de l’absolutisme. Plus tard, les intellectuels se sont tournés vers les monarchies et se sont rangés du côté des classes républicaines émergentes, convaincues à juste titre que la gouvernance démocratique leur donnerait de plus grandes opportunités de pouvoir dans les États-nations émergents.
Démocratie et Histoire Moderne
Alors que la plupart des historiens voient dans l’avancement de la démocratie et le développement des organes législatifs au cours des siècles passés un progrès de la condition humaine résultant du désir du peuple d’avoir une plus grande représentation politique, Buffin de Chosal présente interprétation plus précise. «La démocratie, affirme-t-il,« n'est pas, à l'origine, un système du peuple ». [13] Tous les mouvements sociaux qui ont finalement conduit à la destruction de la chrétienté ne sont pas venus du peuple cherchant une plus grande« voix »dans leur gouvernance.
"Le" peuple ", explique-t-il," était le prétexte, les dupes et presque toujours les victimes des révolutions, pas les moteurs. "[Ibid.] Liberty, Equality and Fraternity n'était pas un cri populaire, mais un cri et utilisé par les classes «éclairées» pour mobiliser et justifier leur renversement de la monarchie française et la destruction de l'Église.
La Révolution française s’est construite sur l’idée de la «nation» qui prétendait réunir l’élite intellectuelle, sociale et financière du pays. C’est sur ce fondement que la démocratie a été créée et qu’elle a fonctionné pendant presque tout le XIXe siècle. [Ibid.]
Un récit historique similaire peut être vu en Angleterre.
La montée et le triomphe final de la démocratie représentative en Angleterre n’ont pas été ressentis par les masses en quête de plus de liberté. "L'apparition du système parlementaire en Angleterre", affirme Buffin de Chosal, "était liée au grand mouvement de confiscation des biens de l'Église commencé sous Henri VIII et se poursuivant jusqu'à la venue des Stuarts" [14].
Après s'être gavé des richesses de l'Église, Henri chercha à soudoyer le plus possible la noblesse avec ses gains mal acquis pour assurer son pouvoir. Un Parlement envieux, cependant, voulait sa part du butin qui avait conduit à la grande lutte acharnée entre la Couronne et le Parlement, qui s’était finalement soldée par la suzeraineté de ce dernier avec la Glorious Revolution de 1688. Le véritable pouvoir reposait désormais sur un pouvoir législatif oligarchique. branche:
RépondreSupprimerLes familles qui s’étaient ainsi servies aux biens de l’Église, moralement justifiés par l’éthique protestante, formaient la gentry, la classe des propriétaires qui siégeaient au Parlement. Comme on pourrait le croire aujourd’hui, le Parlement n’était pas un organe de représentation du peuplier. C'était un instrument entre les mains de la gentry pour défendre ses propres intérêts de classe. [16-17]
Le fait que le Parlement et la monarchie deviennent les deux structures dirigeantes dominantes est le résultat de l'effondrement de la structure féodale qui se déroulait non seulement en Angleterre, mais dans toute l'Europe. Les monarques européens ont continué à gagner de plus en plus de pouvoir aux dépens de l'élite terrienne féodale. Le pouvoir et la richesse de la gentry perdaient également avec la montée des centres commerciaux qui, la plupart du temps, s’alignaient d’abord avec les rois, puis avec le Parlement. Le triomphe final du Parlement ne signifiait toutefois pas une plus grande démocratie pour le peuple:
Les incitations financières à l’adoption de la Réforme protestante par l’Angleterre sont donc intimement liées au renforcement du pouvoir parlementaire. Le Parlement anglais avait l'habitude de mettre la monarchie en échec et de la remplacer par une classe oligarchique de riches protestants à qui les rois étaient tenus de se soumettre. C'est pourquoi le renversement de Jacques II en 1688 a été une véritable révolution. Ce n'était pas une révolution populaire ou le renversement d'une tyrannie, mais c'était la rébellion d'une classe mettant en œuvre le transfert du pouvoir souverain à son propre profit. [17]
L'économie de marché
L’auteur jette un regard rafraîchissant sur l’économie de marché qui corrige l’analyse inexacte et souvent hostile de celle-ci, qui provient souvent des milieux conservateurs. Il distingue et souligne à juste titre que le «capitalisme pur» ou le «marché sans entraves» est une «excellente chose» [123]. Le marché libre est intimement lié à la propriété privée, condition préalable à une société juste:
[Le capitalisme] procède du respect de la propriété privée. Le capitalisme étant un réinvestissement ou une économie d’argent dans le but de réaliser de nouveaux bénéfices, il suppose le respect des droits de propriété et la libre entreprise. Il existe en Europe depuis le Moyen Âge et a considérablement contribué au développement de la société occidentale. [Ibid.]
Il note avec perspicacité que le «mauvais capitalisme» est souvent assimilé à sa «bonne forme», tandis que ce dernier est tenu pour responsable des dérives néfastes du premier. Le «capitalisme monopoliste», le «corporatisme», «l'économie mixte» et le «capitalisme de copinage» ne sont pas le résultat du processus de marché, mais découlent d'une «intervention» de l'État en faveur de ses entreprises préférées par le biais de la démocratie participative. Dans un marché véritablement libre, la richesse enracinée est rarement maintenue mais elle est constamment soumise aux défis de la concurrence:
Mais ce qu’il convient de qualifier de mauvais capitalisme, c’est la concentration de la richesse et du pouvoir que cette richesse procure. Ce danger ne provient pas du capitalisme lui-même, mais de la démocratie parlementaire, car c'est la démocratie qui permet aux puissances monétaires de dominer le domaine politique. [Ibid.]
RépondreSupprimer«L’intérêt monétaire» n’existait pas sous la «monarchie traditionnelle», mais était un produit de la démocratie et de la protection et de l’extension du paradigme du «mauvais capitaliste» qui s’est développé et a été élargi par la montée des organes représentatifs populaires. Les assemblées, les assemblées législatives et les congrès qui ont émergé se sont alignés sur les intérêts bancaires et financiers afin de provoquer la chute des monarchies.
La concentration du pouvoir politique ne pourra être atteinte qu'après la centralisation du contrôle de la monnaie et du crédit sous la forme d'une banque centrale et l'élimination de l'étalon-or. Les banques centrales ont joué un rôle déterminant dans l’ère de la démocratie en finançant les initiatives de l’État-nation et en enrichissant les élites financières politiquement liées aux dépens de tous les autres.
La concentration de richesse n'est pas un sous-produit du marché libre. Les entreprises sont rarement en mesure de conserver leur position dominante pendant de longues périodes. Beaucoup se tournent vers l'État pour obtenir une protection et des subventions de monopole afin d'assurer leur position dans l'économie:
. . . le capitalisme ne devient nuisible que lorsqu'il confère un pouvoir politique aux puissances monétaires. Cela n'a été rendu possible que grâce à l'avènement de la démocratie parlementaire, qui était une invention du libéralisme. Ce sont donc les principes fondamentaux du libéralisme politique (égalité devant la loi, suppression des privilèges, centralisation du pouvoir politique, suffrage censitaire et responsabilité des ministres devant les chambres législatives) qui ont permis la montée d'une classe aisée et son pouvoir sur société. [124]
Une telle analyse économique abondait dans son livre.
Perspectives d'avenir
L'auteur comprend à juste titre qu'en raison de sa nature et du type de personnalités qu'elle attire, la démocratie moderne ne peut pas se réformer, mais finira par s'effondrer sous l'effet du stress financier, de la guerre et / ou du conflit civil:
La démocratie parlementaire produit rarement de véritables hommes d'État, son système de partis favorisant plus souvent des personnes ambitieuses et intéressées, des démagogues et même des experts en communication. Ce sont généralement des individus superficiels et égocentriques avec une compréhension très limitée de la société et de l'homme. Ces politiciens n'ont pas l'étoffe d'hommes d'État. Ce sont des aventuriers qui utilisent l’État pour assouvir leur soif de pouvoir et d’argent ou pour faire profiter leur parti. [147]
Les efforts pour le réformer, cependant, ne devraient pas être totalement abandonnés car ils pourraient conduire à un changement plus fondamental et finalement à la création d'un nouveau paradigme politique pour la gouvernance occidentale. Le populisme et les divers mouvements mondiaux entrant dans cette catégorie devraient être encouragés. Le populisme, en raison de son manque de fondement idéologique défini, a signifié différentes choses à différentes époques pour différentes personnes. La plupart des populistes, cependant, ne veulent pas se débarrasser des formes de gouvernement démocratiques, mais veulent que le système soit plus "réactif" de ses électeurs au lieu de favoriser les élites politiques bien établies. Le populisme est un symptôme de l’échec croissant de l’incapacité de la démocratie moderne à «livrer les biens» qu’elle promet à une classe de dépendance de plus en plus nombreuse.
Pour éliminer la démocratie totalitaire, les mouvements et les thèmes populistes devraient toujours être encouragés:
RépondreSupprimerEn Europe, les seules forces politiques qui pourraient aujourd'hui, dans des circonstances extrêmes, assumer ce rôle de secours, se situent du côté du populisme. Conservateur dans ses valeurs, parfois classiquement libéral lorsqu'il s'agit de s'opposer à l'interventionnisme étouffant de l'État, et pourtant prêt à défendre les acquis sociaux. . . le populisme est le seul courant politique qui vienne à la défense des intérêts de la population niés ni ignorés par les partis au pouvoir. [148]
Il ajoute:
Du simple fait de pouvoir réunir des électeurs de gauche et de droite, les partis populistes ont la possibilité d’arriver au pouvoir dans un avenir assez proche. La détérioration des conditions de sécurité en Europe due à une immigration massive joue en leur faveur. [148-49]
Bien qu'il n'en discute pas explicitement, une idée cohérente, plus concrète et idéologique et fondée sur un précédent historique, est celle de la sécession. Pour tous ceux qui s'opposent à l'ordre démocratique, la sécession est la stratégie la plus justifiable, logique et pratique de la dissolution de l'État-nation. Par conséquent, les mouvements de sécession, qu’ils ne condamnent pas extérieurement la démocratie parlementaire et cherchent uniquement à mettre en place un système «mieux géré», devraient toujours être soutenus.
Conclusion
Le scénario le plus probable en cas de changement de la vie démocratique occidentale serait une crise économique mondiale et un effondrement du système financier qui rendrait les États-nations incapables de respecter leurs obligations financières envers leurs citoyens. Toutes les économies sont désespérément redevables des excès de leur État-providence et ne peuvent jamais espérer honorer leurs promesses, qui se chiffrent désormais par milliers. Il est difficile de prédire ce qui se produira à la suite d’un effondrement, mais il est probable qu’un certain autoritarisme soit centré sur un État du monde doté d’une monnaie unique et irremplaçable.
Alors que la disparition financière de la démocratie de style occidental sera évidente pour tous, ses fondements idéologiques qui ont justifié son existence doivent être extirpés. Tout espoir qu'il soit reconstitué pour mieux servir «le peuple» doit être détruit. Il n’ya pas de meilleur endroit pour commencer la démystification de la démocratie qu’avec le magnifique film de Christophe Buffin de Chosal, The End of Democracy.
* * *
Christophe Buffin de Chosal, The End of Democracy, Translated by Ryan P. Plummer. Printed in the U.S.A.: Tumblar House, 2017.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-18/demonocracy-great-human-scourge
SupprimerTriste sire que ce 'AntoniusAquinas' qui parle de ce qu'il ne connait pas ! Il confond les dictatures (monarchies, républiques et empires) avec la Démocratie !!!
Il ignore qu'existe un pays en Démocratie ! LE SEUL au monde ! La Suisse !
"S'il te plaît, ne jette pas tes médicaments, M’kay." La police du Tennessee met en garde contre "Meth-Gators"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 18/07/2019 - 22:05
Un service de police du Tennessee a publié un avertissement sur les médias sociaux à l'intention de ses résidents: "Les gens… s'il vous plaît, ne buvez pas votre drogue", comme la méthamphétamine, car cela pourrait déclencher des "agresseurs criminels" agressifs.
L’avertissement a été publié sur Facebook, avec une date postérieure au 13 juillet, par la police de Loretto, qui décrivait comment des agents ont exécuté un mandat de perquisition dans une maison et ont trouvé l’occupant qui tentait de jeter un gros sac de méthamphétamine dans ses toilettes. Bien que le suspect n'ait pas réussi à se débarrasser de la drogue, le service de police s'est senti contraint de rappeler aux résidents de Facebook que le fait de jeter de la drogue par les fenêtres peut avoir des conséquences environnementales, comme des "agents de réglementation".
«Les gens… s'il vous plaît, ne jetez pas vos médicaments, ne vous en faites pas. Lorsque vous envoyez quelque chose dans un tuyau d'égout, il se retrouve dans nos bassins de rétention pour le traitement avant d'être envoyé en aval. Maintenant, nos égouts sont très fiers de libérer de l'eau Des canards, des oies et d’autres oiseaux fréquentent nos étangs de traitement et nous frémissons de penser à ce que l’on ferait de la méthamphétamine, "lit-on dans la déclaration.
Le sénateur Blackburn voit la rupture comme une menace pour la sécurité des enfants
La poste expliquait comment la méthamphétamine qui voyageait dans les égouts de la municipalité pourrait se retrouver dans le ruisseau Shoal, le long de la rivière Tennessee, dans le nord de l'Alabama, et dans le corps des alligators.
Dans un texte modifié, le service de police ajoute: "Nous estimons qu'il est nécessaire de mentionner que" drogue "comprend également les médicaments sur ordonnance. Ces médicaments peuvent être jetés à l'hôtel de ville dans un conteneur prévu à cet effet dans le hall". Souligner les gators pourrait aussi ingérer des opioïdes d'ordonnance s'ils sont évacués dans les égouts.
Kent Vliet, biologiste des alligators et coordinateur des laboratoires du département de biologie de l'Université de Floride, a déclaré à NBC News qu'il n'avait jamais entendu parler d'un alligator traité à la méthamphétamine.
"Cela fait 40 ans que je travaille avec des alligators, et je peux généralement répondre à toutes les questions que quelqu'un me pose à leur sujet. Celui-ci me laisse filer pour une boucle", a déclaré Vliet.
"Je suppose qu'ils pourraient être affectés par cela, mais ils ont tendance à ne pas réagir aux drogues de la même manière que nous, et je ne sais pas si cela prendrait un peu ou beaucoup pour qu'un alligator fasse quelque chose contre la méthamphétamine ," il a dit. "Je pense que c'est une notion ridicule. Si vous éliminez la méthamphétamine, elle sera diluée."
Le problème du Tennessee avec les "méth-gators" pourrait être un problème important pour les écosystèmes d'autres états qui ont également été durement touchés par une crise de la drogue qui dure depuis trois décennies et qui inclut les opioïdes, la méthamphétamine et la cocaïne.
Il est rarement rapporté comment l'épidémie de drogue en Amérique affecte la nature jusqu'à présent.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-18/please-dont-flush-your-drugs-mkay-tennessee-police-warn-meth-gators
Primo, les médicaments sont pris avec un verre d'eau et non dilués dans 10 000 gallons !
SupprimerSecundo, si les alligators pouvaient crever se serait une TRÈS BONNE CHOSE.
La plupart des Américains voient encore le rêve américain comme réalisable
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 07/18/2019 - 20:25
Auteur: Mohamed Younis de Gallup.com
Près de trois sur dix (29%) considèrent le rêve américain comme inaccessible
Les républicains sont plus susceptibles que les démocrates de dire que le rêve américain est réalisable
Les plus jeunes femmes parmi les plus susceptibles de voir le rêve américain inaccessible
Alors que la plupart des Américains, 70%, continuent de considérer le rêve américain comme réalisable personnellement, 29% disent à Gallup que même en travaillant dur et en respectant les règles, le rêve américain est inaccessible pour eux. Ce dernier chiffre représente une légère augmentation par rapport à 25% en 2009, lorsque Gallup avait posé cette question aux Américains pour la dernière fois.
Dépenses américaines au 4 juillet
Toutefois, cette vision à l’échelle nationale masque d’importantes disparités dans les perceptions de divers groupes à travers le pays. Les femmes âgées de 18 à 49 ans, par exemple, sont beaucoup plus susceptibles que les femmes plus âgées - et les hommes de tous les groupes d'âge - de dire que même en travaillant dur et en respectant les règles, le rêve américain leur est inaccessible de leur vie.
Plus tôt cette année, Gallup a signalé un pourcentage record de femmes se disant satisfaites de la manière dont les femmes sont traitées aux États-Unis. Les femmes les plus jeunes étaient particulièrement pessimistes quant au traitement réservé aux femmes.
Comme on pouvait s'y attendre, les membres des ménages à revenu élevé sont plus susceptibles de considérer que le rêve américain est réalisable - 80% de ceux vivant dans des ménages gagnant 100 000 $ ou plus partageant cette opinion. 61 % des membres des ménages gagnant moins de 40 000 dollars sont d’accord, alors que 37% des répondants de ce groupe ont déclaré que le rêve américain n’était pas réalisable pour eux.
Les démocrates sont moins susceptibles de considérer le rêve américain comme réalisable
Les démocrates sont moins enclins que les républicains à décrire le rêve américain comme réalisable, tendance également observée lorsque Gallup l'avait déjà demandé en mars 2009, au début de la présidence de Barack Obama. Toutefois, l’écart s’est creusé: près de quatre démocrates sur dix déclarent maintenant que le rêve américain est inaccessible pour eux, contre 29% à cette époque.
- voir tableau sur site -
Une amélioration similaire de la perception des républicains quant à la possibilité d'atteindre le rêve américain a eu lieu après l'élection du président Donald Trump. Il est important de noter que le scrutin de 2009 s'est déroulé sous une présidence démocrate. Pourtant, contrairement à d’autres paramètres plus enclins à des basculements partisans d’une administration dirigée par un parti à un autre, il semble que les Américains aient moins tendance à adopter une attitude plus partisane sur cette question.
La majorité s'attend à ce que les jeunes vivent mieux que leurs parents
Conformément à leurs points de vue sur la réalisabilité du rêve américain, la plupart des adultes américains (60%) déclarent qu’il est très ou assez probable que les jeunes d’aujourd’hui aient une vie meilleure que celle de leurs parents.
RépondreSupprimerEnviron quatre sur dix (39%) décrivent un tel résultat comme très ou quelque peu improbable.
- voir tableau sur site -
Les opinions sur les opportunités pour les générations futures se sont relativement estompées pendant les années de chômage record qui ont suivi la Grande Récession. En 2011 et 2012, moins de la moitié des Américains (respectivement 44% et 49%) ont déclaré qu'il était probable que les jeunes Américains mèneraient une vie meilleure que leurs parents, reflétant ainsi les souffrances économiques ressenties par beaucoup au cours de cette période.
Les implications
La plupart des adultes américains considèrent toujours le rêve américain comme réalisable de leur vivant. Cependant, un pourcentage important dit que c'est inatteignable et pense que les jeunes d'aujourd'hui n'auront pas une vie meilleure que celle de leurs parents. Le plus troublant est peut-être le taux relativement plus élevé de jeunes femmes à travers le pays qui décrivent le rêve américain comme inaccessible, les plaçant en dehors des femmes et des hommes plus âgés en général. Cette disparité coïncide avec d’autres évaluations de la vie en Amérique, dans lesquelles les femmes ont des opinions moins positives que les hommes sur le traitement des femmes dans la société - ainsi que le point de savoir si les femmes sont traitées avec respect et dignité aux États-Unis.
Le fossé grandissant entre les partisans quant à la possibilité d'atteindre le rêve américain coïncide avec un net déclin des deux dernières années (depuis l'élection de Trump) chez les démocrates, qui se disent extrêmement fiers d'être américains. Semblables à leurs points de vue plus positifs sur la possibilité d'atteindre le rêve américain, les républicains étaient également plus susceptibles que les démocrates de ce sondage d'exprimer l'extrême fierté d'être américains.
Alors que les démocrates sont de moins en moins susceptibles que les républicains de dire que le rêve américain est réalisable, cela pourrait simplement être une réaction à l'administration actuelle. Il reste à voir si les vues sur le rêve américain sont devenues aussi sujettes aux fluctuations partisanes que d’autres indicateurs que Gallup suit, comme les évaluations de l’économie. En 2009, les républicains n'étaient pas moins susceptibles que les démocrates de considérer le rêve américain comme inaccessible, même sous le gouvernement démocrate Obama.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-17/most-americans-still-see-american-dream-achievable
Le rêve est que les États-Unis ne soit plus une république mais deviennent enfin une Démocratie !
SupprimerDes termes "genrés" tels que "trou d'homme", "policiers" et "présidents" seront bannis à Berkeley, en Californie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 07/18/2019 - 17:25
Aujourd'hui, dans "le monde entier perd progressivement son esprit", il n'y aura plus de termes tels que "trou d'homme", "policier" ou "président" dans les codes de villes de Berkeley, Californie, selon CNN.
Selon les ordonnances adoptées récemment, les mots "qui impliquent une préférence pour le genre" seront bientôt retirés des codes de la ville et remplacés par des termes non sexistes. Berkeley a voté mardi pour remplacer les termes "sexospécifiques" dans ses codes municipaux.
Des mots comme "trou d'homme" seront remplacés par des mots comme "trou de maintenance".
Le magasin de vêtements du projet Phluid est totalement sans sexe
"Main d'oeuvre" sera remplacé par "effort humain".
Le point a été adopté sans commentaire ni discussion et n'était pas controversé, selon Rigel Robinson, membre du conseil municipal de Berkeley, principal auteur du projet de loi.
Robinson a déclaré:
"Il y a du pouvoir dans le langage. C'est un petit geste, mais c'est important".
Les pronoms sexués comme "il" et "elle" seront également remplacés par des mots comme "ils". Le bureau du directeur de la ville a déclaré que les codes municipaux de la ville "contiennent principalement des pronoms masculins".
Robinson conclut:
"Avoir un code municipal centré sur les hommes est inexact et ne reflète pas notre réalité. Les femmes et les individus non binaires ont tout autant droit à une représentation précise. Nos lois sont pour tout le monde, et notre code municipal devrait en tenir compte."
Quand cette idiotie finira-t-elle ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-18/gendered-terms-manhole-policemen-chairmen-be-banned-berkeley-californias-muni-code
On dira une camion, un auto, une chien, un chienne, un femme, une homme ! HAHAHAHA !
SupprimerPlus con qu'un fonctionnaire ? Deux fonctionnaires !
"Cela va être époustouflant": les associés d'Epstein se préparent au pire, l'imminence de l'immense déversement de documents
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 07/18/2019 - 09:54
Alors que l'affaire Jeffrey Epstein continue de se dérouler, une liste de personnalités, de magnats des affaires et de personnalités sociales qui se sont envolés à proximité de l'orbite du délinquant sexuel enregistré est désormais teintée de pédopolonium. Bon nombre d'entre eux, tels que Bill Clinton, Ehud Barak et le patron de Victoria's Secret, Les Wexner, ont cherché à se démarquer d'Epstein et de ses activités, mais leurs tentatives sont tombées dans l'oreille d'un sourd compte tenu de leurs liens étroits avec le pédophile.
Comme le note Gabriel Sherman de Vanity Fair, «les questions concernant Epstein métastasent beaucoup plus rapidement qu'on ne peut y répondre: qui sait quoi au sujet des supposés abus d'Epstein ? Comment et de qui Epstein a-t-il obtenu sa supposée fortune de 500 millions de dollars ? Pourquoi Acosta a-t-il accordé à Epstein un accord de non-poursuite scandaleusement indulgent ? (Et qu'est-ce que cela signifie qu'Acosta aurait été informé que Epstein «appartenait au renseignement» ?) "
L’avocat Brad Edwards a également déclaré lors d’une conférence de presse tenue mercredi à côté de l’accusateur Epstein Courtney Wild: «Il y avait d’autres associés de M. Epstein qui se sont livrés à une inconduite sexuelle dans un ou plusieurs de ses foyers. sais que, "en ajoutant" En temps voulu les noms vont commencer à sortir. "
De plus, la Cour d’appel américaine du deuxième circuit publiera environ 2 000 pages de documents susceptibles de révéler les crimes sexuels commis par «de nombreux hommes politiques américains, de puissants dirigeants d’entreprise, des présidents étrangers, un Premier ministre connu et d’autres dirigeants du monde", selon les trois juges de la cour.
Les documents ont été déposés au cours d’une poursuite en diffamation au civil intentée par l’accusateur Epstein, Virginia Roberts Giuffre, un ancien préposé au vestiaire de Mar-a-Lago, contre l’ancienne petite amie d’Epstein et sa prétendue madame, Ghislaine Maxwell. «Les personnes qui ont souvent fréquenté Epstein n'auront pas la vie facile. Tout va sortir », a déclaré l'avocat de Giuffre, David Boies. Une autre personne impliquée dans un litige contre Epstein m'a dit: «Le nombre de noms va être renversant. Ce seront des chiffres de contagion. "-Vanity Fair
Parmi les autres noms célèbres associés au juif Epstein, on peut citer le cofondateur de LinkedIn, Reid Hoffman, Elon Musk et Mark Zuckerberg, qui Musk a présenté le délinquant sexuel enregistré. Le porte-parole de Zuckerberg a déclaré à Vanity Fair: "Mark a rencontré Epstein plusieurs fois à l'occasion d'un dîner organisé en l'honneur de scientifiques qui n'a pas été organisé par Epstein", ajoutant que "Mark n'a plus communiqué avec Epstein après le dîner."
Musk a déclaré au magazine "Je ne me souviens pas d'avoir présenté Epstein à qui que ce soit, car je ne le connais pas assez bien pour le faire, Epstein est évidemment un monstrueux et Zuckerberg n'est pas un de mes amis. Il y a plusieurs années, j'étais à sa maison à Manhattan pendant environ 30 minutes en milieu d'après-midi avec Talulah [Riley], car elle était curieuse de rencontrer cette étrange personne pour un roman qu'elle écrivait. Nous n'avons rien vu de déplacé, à part un art étrange. Il a essayé à plusieurs reprises de me faire visiter son île. J'ai refusé. "
Selon une source, Epstein avait un flot constant de personnes qui se dirigeaient vers son manoir de Manhattan, notamment Bill Gates, Larry Summers et Steve Bannon.
RépondreSupprimer"Jeffrey a rassemblé des gens. C’est ce qu’il a fait", a déclaré la source à Vanity Fair.
Jusqu'ici, le nom le plus publiquement associé aux crimes présumés d'Epstein est le célèbre avocat Alan Dershowitz, qui mène une bataille publique contre David Boies depuis des années. En avril, le client de Boies, Giuffre, a poursuivi Dershowitz pour diffamation après que celle-ci l’ait traitée de menteuse (une stratégie similaire à celle de sept accusateurs de Bill Cosby). Depuis que le FBI a arrêté Epstein à l'aéroport de Teterboro il y a une semaine et demie, Dershowitz passe à la télévision et appelle des amis et des reporters pour professer son innocence et étiqueter les menteurs de Giuffre et Boies. «Je veux que tout sorte! Je n’ai peur de rien parce que je n’ai rien fait de mal ", m'a confié Dershowitz l'après-midi du 15 juillet.
Il m'a appelé une minute après que je lui ai envoyé un commentaire par courrier électronique. Il a ajouté qu’il était ami avec Epstein depuis 1996, année de leur présentation lors d’une soirée organisée par Lynn Forester de Rothschild à Martha’s Vineyard. «Elle m'a prié de le rencontrer. Elle m’a dit: «Voici cet universitaire intelligent.» Quelques jours plus tard, Epstein a invité Dershowitz à la fête du 59e anniversaire de Les Wexner, dans le manoir de Wexner à New Albany, dans l’Ohio. «C’est une tradition que Jeff a invité la personne la plus intelligente qu’il ait rencontrée cette année-là. Il leur a dit que j'étais le plus intelligent. »Ils sont restés proches pendant des années. Dershowitz a nié avec véhémence toute appartenance sexuelle à Epstein et a affirmé qu’il n’avait été en présence d’Epstein qu’avec sa femme. «J'ai eu un massage!» M'a-t-il dit. «C’était d’une femme russe de 50 ans nommée Olga. Et j'ai gardé mon short. Je n’ai même pas aimé. Je ne suis pas un gars de massage. "-Vanity Fair
DC sur le bord
"Epstein s'est vanté de ses contacts à Washington", a déclaré l'avocat David Boies.
Selon le rapport, "une théorie qui circule parmi les républicains influents est qu'Epstein est un agent du Mossad. Une autre est que la Maison Blanche George W. Bush a ordonné à Acosta de ne pas poursuivre Epstein en justice pour protéger le prince Andrew au nom du gouvernement britannique".
"La famille royale a fait tout son possible pour discréditer le Prince Andrew", a déclaré Boies. "Lorsque nous avons essayé de faire un suivi avec quoi que ce soit, nous avons été bloqués. Nous voulions l'interviewer, ils ne voulaient rien faire."
Et maintenant nous attendons ces documents. Pendant ce temps, l'audience sur la mise en liberté sous caution d'Epstein est prévue pour 11h30 jeudi.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-17/its-going-be-staggering-epstein-associates-prepare-worst-massive-document-dump
Ce que coûte Brigitte Macron à l'Élysée
RépondreSupprimer22:59 18.07.2019
Selon un rapport de la Cour des comptes, le budget de la Première dame de France s'élève à quelque 280.000 euros, mais il ne prend pas en compte toutes ses dépenses.
Le budget officiel débloqué en 2018 à Brigitte Macron était de presque 280.000 euros, a indiqué ce jeudi 18 juillet la Cour des comptes dans son rapport annuel sur le budget de la présidence.
Le coût annualisé des dépenses «correspondant aux rémunérations et des charges afférentes s’élève à 279.144 euros», a indiqué la Cour des comptes dans son rapport.
Les dépenses relatives à l'activité de la Première dame viennent pour l'essentiel de dépenses de personnel, a constaté la Cour citée par l’AFP. Ainsi, l'épouse du chef de l’État dispose d'un directeur de cabinet et d'un chef de cabinet, qui préparent ses rendez-vous, ainsi que de deux secrétaires, mais ne bénéficie d'«aucun budget de représentation».
Courrier, coiffeur et voyages
Toutefois, la somme ne prend pas en compte les déplacements de Brigitte Macron en France ou ses voyages à l’étranger. Or, en 2018, «Mme Macron a effectué 15 voyages officiels à l’étranger aux côtés du Président de la République», notamment aux États-Unis ou pour la finale de la Coupe du monde en juillet en Russie.
Elle ne comprend pas non plus les «services de la coiffeuse-maquilleuse de la présidence» qui sont évalués par la Cour à «un montant forfaitaire mensuel de 5.200 euros pour le compte de la présidence de la République». Ni sa protection ou les frais liés à son courrier.
«À elle seule, Mme Macron a reçu au cours de l’année 2018 près de 19.500 courriers (13.000 en 2017) nécessitant d’affecter sept agents du service à cette correspondance», a précisé le rapport.
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041713421-cout-brigitte-macron-elysee/
L’Élysée a dépensé 5,6 millions d’euros de plus que prévu en 2018
RépondreSupprimer23:01 18.07.2019
Un dépassement budgétaire de plus de cinq millions d’euros par l'Élysée en 2018 a été mis en lumière par la Cour des comptes ayant publié son rapport annuel. La masse salariale et le rythme plus soutenu de l’activité des services ont été cités en tant que causes des frais.
L'Élysée a dépassé son budget initial de 2018 et a dû puiser presque six millions d'euros sur la réserve, en raison notamment de l'augmentation de l'activité de la présidence, selon le rapport annuel de la Cour des comptes diffusé ce 18 juillet, a affirmé l’AFP.
Au lieu de 103 millions d’euros anticipés, la présidence a dépensé 108,88 millions d’euros, est-il précisé.
«L’augmentation des charges s’explique principalement par celle des charges de personnel et de fonctionnement courant, en raison d’un accroissement de l’activité de la présidence», ont indiqué les magistrats des finances publiques.
La baisse des produits propres issus de la vente de biens ou de prestations de service de 20% n’a pas été compensée par la vente de produits dérivés de l’Élysée dont le montant total des bénéfices s’élève à 30.000 euros pour le mois de septembre et par l’augmentation de la dotation annuelle de 8,7%.
Vacances et déplacements
Les vacances présidentielles ont coûté environ 100.000 euros, comprenant deux voyages au fort de Brégançon pour 72.043 euros et le coût du week-end de la Toussaint en Normandie de 13.518 euros ainsi qu’un passage à la Mongie, a indiqué Le Figaro se référant au rapport de la Cour des comptes. La somme est expliquée par la nécessité de mobiliser et de transporter des agents de sécurité.
Coûts salariaux
La masse salariale a augmenté de 4,2% en 2018, «ses facteurs d'évolution n'étant que partiellement maîtrisés par la présidence», les agents «mis à disposition» par d'autres services de l'État dépendant de leur administration d'origine. Des dispositions qui, selon la Cour, «devraient être revues grâce au plan de transformation de l'Élysée mis en place en 2019», a indiqué l’AFP.
Le personnel de la présidence était composé de 816 agents (483 civils et 333 militaires) au 31 décembre 2018. Il a été souligné que le commandement militaire représentait à lui seul 30% des effectifs.
L'Élysée souligne pour sa part que le rythme plus soutenu de l'activité des services de la présidence en 2018 par rapport à 2017 entraîne mécaniquement une hausse des dépenses de fonctionnement. La réorganisation engagée par la présidence, mise en place en 2019, doit par ailleurs permettre «à la fois d'améliorer l'efficience des services, les conditions de travail des agents et d'assurer la maîtrise des dépenses», a informé l’AFP citant le rapport.
https://fr.sputniknews.com/france/201907181041713443-lelysee-a-depense-56-millions-deuros-de-plus-que-prevu-en-2018/
Petit conte estival pour ministres et industriels
RépondreSupprimerPetit conte philosophique et politique pour l’été.
Par Michel Gay et Jean-Louis Bobin.
19 JUILLET 2019
MINISTRE
Monsieur le Conseiller, en ces temps incertains
Le peuple endoctriné craint fort les lendemains.
La presse fait état de vendanges précoces
Quand l’hiver est plus doux, la sécheresse atroce
Et que les ouragans se succèdent à l’envi
Pour au long de leur cours, détruire ce qui vit.
Et cet été : des canicules qui s’emballent !
Comme tout un chacun je n’y comprends que dalle.
Pourtant les citoyens veulent de nous des gages.
Il faut les écouter. Que disent les sondages ?
CONSEILLER
Monsieur le Ministre, ils sont fort éloquents.
Le peuple veut du vert et sera mécontent
Si le gouvernement n’accède à son désir.
MINISTRE
Et pour son énergie que voudrait-il choisir ?
CONSEILLER
C’est le système P qui remporte la palme.
MINISTRE
L’installer maintenant garantirait le calme ?
Qu’est-ce donc que cela ?
CONSEILLER
Un procédé nouveau
Qui combine le vent, le soleil et puis l’eau.
La presse en fait grand cas, et les écologistes,
Comme à leur habitude, en rajoutent et insistent.
MINISTRE
Si la majorité veut le système P
Nous devons sans tarder nous mettre à l’exploiter.
Qu’importe de savoir si c’est rentable ou non,
Tout ignorant qu’il soit, l’électeur a raison.
CONSEILLER
Une question me vient : avons-nous les crédits ?
MINISTRE
En aucune façon, mais l’intendance suit
Toujours. Bercy saura le tour de passe-passe
Qu’il faut élaborer pour qu’enfin il se fasse
Ce que le peuple a dit et partout s’il le faut.
Que cela coûte cher est le moindre des maux
Si les prélèvements se font dans la douceur,
Imperceptiblement via le nouveau compteur.
CONSEILLER
Il faudrait une loi.
MINISTRE
Un décret suffira
Pour lancer un projet qu’en très grand tralala
Nous inaugurerons. Je prends sur mon budget
Quelques millions d’euros sacrifiés sans regret.
Faites-vous donc inviter par tel INDUSTRIEL.
Il sait mieux que personne tout transformer en miel.
CONSEILLER (à INDUSTRIEL)
RépondreSupprimerMonsieur le Ministre a des vues d’avenir.
Il veut en effet que l’on puisse fournir
À tous les habitants de notre douce France
Une électricité sans la moindre nuisance.
Or le système P a capté son regard…
INDUSTRIEL
Donc il voudrait bien en avoir un sans retard.
CONSEILLER
Vous avez tout compris. Une élection approche.
Un système en action tournant sans anicroche
Ferait sur les votants le plus puissant effet.
INDUSTRIEL
Je n’en disconviens pas et vois notre brevet
Enfin valorisé à sa juste mesure.
Nous vous garantissons l’énergie la plus sûre
Et la plus propre aussi.
CONSEILLER
Sans rejets ? Sans appel
À des métaux qu’on trouve à l’état naturel
En quantités infimes en des lieux éloignés ?
INDUSTRIEL
On en use si peu. Nos projets sont soignés :
Voyez sur ces clichés les justes proportions
Que le dessin confère à nos installations.
CONSEILLER
Vous m’avez convaincu. J’ai besoin d’un dossier
Un peu plus étoffé que vos récents papiers.
Avec un chiffrement qui ne soit à la louche,
Un avis bienveillant sortira de ma bouche.
INDUSTRIEL
Cher Monsieur, c’est plié. Arrosés par nos soins,
La presse et les médias renforçant le tintouin
Des écolos-bobos ont convaincu les foules.
Notre système P, une affaire qui roule,
CONSEILLER
Vous savez comme moi que ce projet fumeux
Fit l’objet en son temps de rapports scrupuleux.
De savantes études ont apporté la preuve
Que jamais ces objets ne passeront l’épreuve
De la profitabilité.
INDUSTRIEL
Dans l’absolu
C’est vrai. Mais le monde réel est farfelu.
Rien n’obéit aux lois d’une logique saine.
Dans un cadre idéal, l’idée en serait vaine,
Mais l’État tout-puissant a suivi nos conseils,
Aussi peu performants que soient nos appareils.
Nous allons nous servir de leur état d’esprit
Pour gagner le marché et faire de gros profits.
CONSEILLER
Pourrez-vous prospérer sans quelques tricheries ?
INDUSTRIEL
Il n’est dans cette affaire aucune rouerie.
L’État est avec nous. C’est le prix du courant
Acquis par les Français qui fera le montant
De notre bénéfice. Il reste à calculer
Ce qu’il doit être en gros, mais sans outrepasser
La limite qu’impose une sage décence.
Tout cela sera fait, et avec diligence.
https://www.contrepoints.org/2019/07/19/349391-petit-conte-estival-pour-ministres-et-industriels
16 millions d’esclaves dans le monde fabriquent nos marchandises
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
19 juillet 2019
L’esclavage est illégal dans le monde depuis près de quatre décennies. Toutefois, cela ne correspond pas vraiment à la réalité. Selon le dernier rapport de Walk Free Initiative, une organisation qui lutte contre l’esclavage, 40,3 millions de personnes vivaient dans des conditions d’esclavage en 2018, la plupart étant des femmes.
Selon l’organisation, environ 16 millions de travailleurs forcés sont actuellement employés par des fournisseurs mondiaux. Par ailleurs, ces chiffres ne tiennent pas compte du travail des enfants.
Décisions formelles
« La Mauritanie a été le dernier pays à rendre l’esclavage illégal en 1981 », écrit Annalisa Merelli, spécialiste en géopolitique du magazine Quartz. Mais ces décisions formelles n’ont pas réellement mis fin à l’esclavage.
Il est facile de croire que l’esclavage se limite aux pays pauvres ou sous-développés, ou aux pays aux antécédents douteux en matière de droits de l’homme. Toutefois, l’esclavage a lieu partout. Récemment, on apprenait qu’un certain nombre de diplomates étrangers aux États-Unis utilisaient des esclaves domestiques dans leurs résidences américaines.
L’ONU et ses États membres se sont engagés à éradiquer l’esclavage, le trafic d’êtres humains, le travail forcé et le travail des enfants d’ici 2030. Mais les progrès ont été faibles et lents. Seuls 31 pays ont ratifié le protocole des Nations Unies sur le travail forcé, un cadre juridique permettant aux pays d’identifier et de cibler l’exploitation.
Les États-Unis et de nombreux pays européens figurent parmi ceux qui n’ont pas encore ratifié ce protocole. Dans le monde entier, les procédures permettant d’identifier les victimes de l’esclavage ou de les soutenir font défaut.
Moins de 40 pays ont mis en place des systèmes et des lois pour empêcher les entreprises d’acheter des produits liés à l’esclavage et au travail forcé dans la chaîne de production.
Éducation
Selon Katharine Bryant, responsable de la recherche chez Walk Free, même les pays qui ont explicitement inclus des mesures contre l’esclavage dans leur législation n’appliquent ces lois de manière efficace. « La circulation mondiale des marchandises rend extrêmement difficile le fait de s’assurer que les produits sont sans main-d’œuvre esclave. Il est difficile de savoir si, par exemple, les composants d’un article assemblé aux États-Unis sont tous fabriqués sans recourir à la main-d’œuvre esclave ailleurs. »
L’industrie textile, entre autres, a mauvaise réputation dans le domaine du travail forcé. Il en va de même pour le secteur de la technologie, où les entreprises omettent souvent de surveiller les chaînes d’approvisionnement des composants de leurs produits. En outre, il convient de garder à l’esprit qu’il existe souvent des pratiques douteuses qui ne sont pas officiellement considérées comme de l’esclavage.
Selon Bryant , les efforts sont encore trop isolés et la loi est limitée dans son application des règles sans la coopération et l’engagement du secteur privé.
« Même lorsque les entreprises ont mis en place un cadre juridique, il manque encore un autre élément important: l’éducation. Promouvoir l’éducation aux droits de l’homme chez les personnes menacées d’exploitation – par exemple dans les communautés de travailleurs migrants ou lorsque les mariages forcés sont une pratique courante – est une étape importante à franchir.Une grande partie de la population mondiale n’est pas consciente de ses droits. Il existe des cas où des personnes ont été exploitées sans réaliser qu’elles étaient en esclavage », a encore déclaré Katharine Bryant.
https://fr.express.live/16-millions-desclaves-dans-le-monde-fabriquent-nos-marchandises/
SupprimerPourquoi pour des photos d'esclaves sont toujours représentées des minorités alors que la majorités des esclaves était des blancs ?
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE !
RépondreSupprimerUn brise-glace se dirigeant vers le pôle Nord a fait demi-tour en raison d'une glace plus épaisse que prévu
Robert W. Felix, Ice Age Now
Sott.net
mer., 17 juil. 2019 20:12 UTC
Nous nous attendions à plus de fonte et à une plus grande désintégration de la glace, explique le capitaine Johnny Peder Hansen.
Glace trop épaisse pour se détacher (presque 10 pieds d'épaisseur), et plus massive que prévu - à la mi-juillet.
_________
15 juillet 2019 - Le brise-glace norvégien "Kronprins Haakon" (Prince héritier Haakon), en mission au pôle Nord pour l'Institut de recherche marine, a dû faire demi-tour au nord du Svalbard après avoir rencontré des masses de glace beaucoup plus épaisses et massives que prévu, que le navire ne pouvait franchir.
De la glace épaisse d'un an combinée à de grandes quantités de glace de plusieurs années réunies en de solides écoulements, dont plusieurs sont impénétrables pour nous, explique le capitaine Johnny Peder Hansen.
La glace atteint jusqu'à trois mètres d'épaisseur à la mi-juillet, et même les longues scies à chaîne des chercheurs n'ont pas réussi à la pénétrer.
Des ours polaires ont été vus à Bjørnøya l'hiver dernier au milieu de la mer de Barents, ce qui montre que la lisière de glace était très au sud, écrit Klassekampen.
"À la mi-juillet, nous voyons peu de signes de dégel et le printemps est arrivé. Nous nous attendions à plus de fonte et à une plus grande désintégration de la glace", explique le capitaine Hansen, qui travaille depuis plusieurs décennies sur divers navires dans l'Arctique.
Source secondaire
La source originale est Klassekampen ("La lutte des classes"), un journal bien connu et respecté de la gauche radicale en Norvège.
Informations générales sur la mission organisée par l'Institut norvégien de recherche marine.
Merci à Alf Fagerheim en Norvège pour ce lien.
Traduction Sott.net - Source : Ice Age Now
https://fr.sott.net/article/34153-Un-brise-glace-se-dirigeant-vers-le-pole-Nord-a-fait-demi-tour-en-raison-d-une-glace-plus-epaisse-que-prevu
240 miles3 de Magma viennent d'être découverts sous le supervolcan de Californie
RépondreSupprimerPar Trevor Nace
Forbes.com
19 juillet 2019
L'un des plus grands supervolcans du monde se trouve sous la Californie, en sommeil depuis 100 000 ans. Les chercheurs ont maintenant un meilleur aperçu de ce qui se trouve sous le supervolcan de Long Valley, découvrant 240 miles cubes de magma assis sous la Californie.
Il est important de commencer par dire que cela ne signifie absolument pas qu’il ya un danger imminent. Des experts de la United States Geological Society (USGS) surveillent activement le supervolcan et, même si l'activité a légèrement augmenté au cours des quatre dernières décennies, rien ne laisse présager d'une éruption.
Qu'est-ce que le supervolcan Long Valley ?
Bien que vous ayez peut-être entendu parler du supervolcan assis sous le parc national de Yellowstone, vous ne connaissez peut-être pas un autre supervolcan majeur aux États-Unis, la Caldera de Long Valley. La Caldera de Long Valley se situe dans l'est de la Californie, à proximité de Mammoth Mountain et mesure 20 milles de long (32 km) sur 11 milles de large (17,7 km).
Une caldeira est fondamentalement une dépression formée après l'éruption de magma à la surface. Au fur et à mesure que le magma remplit la chambre magma sous un volcan, il élargit la croûte et le volcan grandit. Après une éruption, il y a une quantité énorme de volume qui a été soudainement déplacée, ce qui provoque l'enfoncement du sol dans une dépression en forme de bol, que nous appelons une caldera.
La caldeira de Long Valley est la dépression formée par l'éruption du supervolcan il y a 760 000 ans, qui a éjecté des cendres chaudes, de la lave et des gaz toxiques. L'éruption a eu lieu il y a 760 000 ans. 140 miles cubes de matériaux provenant du supervolcan. Pour mettre cela en perspective, l'éruption du mont St. Helens en 1980 a provoqué une éruption de matériaux de 0,29 mille cube, ce qui signifie que l'éruption de Long Valley a éjecté près de 500 fois cette quantité de matériau.
Si tous les 240 kilomètres cubes de magma trouvés sous le supervolcan de Long Valley devaient éclater, il éjecterait 800 fois plus de volume de matériau que l’éruption du mont St. Helen de 1980. C’est la raison pour laquelle les géologues de l’USGS surveillent en permanence les supervolcans dormant sous l’Amérique. Si et quand on éclate, cela déclenchera une destruction catastrophique et des pertes de vies humaines. Heureusement, il est extrêmement peu probable qu'une éruption de supervolcan se produise au cours de notre vie. Ces éruptions se produisent très rarement, mais quand elles se produisent, le monde le remarque.
https://www.lewrockwell.com/2019/07/no_author/240-cubic-miles-of-magma-was-just-discovered-beneath-californias-supervolcano/
1 mile = 1, 609 km
Supprimer1 ml3 = 4,165.509.529 km3
240 ml3 = 999,72 km3