- ENTREE de SECOURS -



mardi 2 juillet 2019

'Only You' - by Jadyn Rylee

https://www.youtube.com/watch?v=E_1uhQTzrF0

37 commentaires:

  1. L’incroyable descente aux enfers (en piqué !) de Boeing.


    le 2 juillet 2019


    Après les crashs de deux Boeing 737Max ayant provoqué la mort de 346 personnes tous ces aéronefs ont été cloués au sol, environ 200 appareils de par le monde. De nombreuses commandes ont été annulées ou reportées et le département de la justice américain (DoJ) a ouvert une enquête pour, même si le terme n’a pas été prononcé, homicide volontaire, c’est du moins ce que pensent de nombreux observateurs. Cette enquête du DoJ à peine ouverte des « fuites » provenant d’employés de Boeing qui ont voulu naturellement garder l’anonymat ont indiqué que la firme Boeing travaillait à l’économie sur des sujets très critiques pour la sécurité des avions et des passagers et personnels navigants.

    Pour résumer il s’agit de logiciels de navigation écrits « à l’arrache » par des programmeurs indiens à Bengalore payés 8 dollars de l’heure qui ne savent même pas ce qu’ils écrivent dans les lignes de programme ni ce à quoi elles sont destinées. De plus la FAA, agence fédérale de l’aviation civile, s’est émue du fait que la formation des pilotes ne soit pas effectuée, entendez payée par Boeing, avec des simulateurs de vol reproduisant la totalité des équipements informatiques embarqués mais avec des tablettes genre iPad.

    Cerise sur le gâteau, le même informateur anonyme a divulgué un autre disfonctionnement informatique concernant cette fois les « Dream Liners » ou Boeing 787. Déjà concerné par des feux de batteries cet aéronef, supposé être le fleuron de la gamme Boeing, présente des failles informatiques pouvant provoquer la chute en piqué inopinée en agissant sur les volets des gouvernes en queue d’avion. Ça fait beaucoup ! Des économies de bouts de chandelle pour que les dirigeants se versent des bonus substantiels et que les actionnaires perçoivent de confortables dividendes au prix de 346 morts et peut-être plus, qui sait ? Il est également opportun d’ajouter à ce tableau de gestion calamiteuse de Boeing que le DreamLiner (modèle 787) assemblé dans l’usine Boeing de Caroline du Sud ne suit pas les contrôles de conformité exigés par la FAA. Le suivi de qualité des pièces n’est pas assuré correctement afin de se conformer aux délais de livraison, en résumé tout y est exécuté « à la va vite », toujours selon cet informateur « dans les murs », on pourrait parler de BoeingLeaks …

    La descente en piqué de cette firme américaine emblématique est révélatrice du pourrissement du tissu industriel américain, je n’en dirai pas plus … sauf pour cette information complémentaire : la firme Boeing fait sous-traiter de nombreuses approches informatiques à des firmes indiennes dans le cadre d’un accord commercial entre Washington et New-Delhi pour la fourniture d’avions militaires et de 100 Boeing-737 Max-8 pour un montant de 22 milliards de dollars signé en janvier 2017. Et jamais aucun dirigeant de cette firme n’ira en prison … C’est beau la vie !

    Source : The Seattle Times du 26 juin 2019 via moneymaven.io, illustration Seattle Times : Boeing-737-Max immobilisés au sol.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/07/02/lincroyable-descente-aux-enfers-en-pique-de-boeing/

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  2. Un ex-Googler : « L’indignation est le moteur des médias sociaux ; polariser la société est leur business model »


    Dominique Dewitte
    2 juillet 2019


    L'ex-ingénieur de Google Tristan Harris screencapture de CSPAN

    «Nous ne parvenons plus à trouver un terrain d’entente sur lequel nous pouvons nous opposer respectueusement : l’autre est devenu « l’ennemi ». On se crie dessus à la télévision, on se suit sur Facebook et on se bombarde de grenades verbales sur Twitter. Et maintenant, c’est tout le monde qui se bat sur le front numérique, et pas seulement les politiciens. L’Amérique devient donc de plus en plus un pays profondément divisé. »

    La citation ci-dessus provient du chroniqueur américain Thomas Friedman. Il l’a écrite dans une colonne du New York Times en octobre dernier. Friedman n’est pas n’importe qui. Il est l’auteur du livre pionnier ‘The World is Flat’ en 2005, dans lequel il a décrit les premiers effets de la mondialisation et pour lequel il a été récompensé la même année par le Financial Times and Goldman Sachs Business Book of the Year Award.

    Il a également été correspondant du New York Times en Asie de l'Ouest pendant de nombreuses années. Mais Friedman voit maintenant de plus en plus de similitudes avec les guerres civiles auxquelles il a assisté là-bas et ce qui se déroule dans son Amérique aujourd’hui.

    Le fait que Friedman n’a pas nécessairement besoin d’être un génie pour comprendre le fonctionnement quotidien des médias sociaux est devenu évident la semaine dernière lorsque Tristan Harris, un ancien ingénieur de Google, a témoigné lors d’une audience du Sénat américain. « L’indignation morale est le sentiment qui cause le plus de réactions sur les médias sociaux ». Sa conclusion est donc évidente. « Pour Facebook, YouTube et Twitter, monter les gens les uns contre les autres fait partie du business model. »

    Chaque mot qui provoque l’indignation provoque une augmentation de 17 % des retweets

    Harris a indiqué des chiffres intéressants. « Pour chaque mot ajouté à un tweet qui indique une indignation, le nombre de retweets augmente de 17 %. Toute personne qui aurait répertorié les 15 mots les plus fréquemment employés à propos des vidéos suggérées par YouTube il y a à peine un mois se serait retrouvée avec de la haine, des réfutations, des destructions,… « Ce genre de chose est le rayonnement de fond que nous administrons à deux milliards de personnes ». Cela fonctionne très bien, car 70 % du trafic de YouTube provient des recommandations faites par ce genre d’algorithmes.

    Mais il y a plus. « L’algorithme qui réorganise votre flux de nouvelles chaque fois que vous l’actualisez, fonctionne comme une machine à sous et présente les mêmes caractéristiques addictives que celles qui rendent les joueurs accros à Las Vegas. Une autre caractéristique est que les flux de nouvelles n’ont pas de fin. Vous pouvez les faire défiler à l’infini.

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  3. « Likes » et « suiveurs » n’ont qu’un seul objectif : rendre les gens accros à l’attention qu’ils reçoivent des autres.
    Ensuite, il y a les fonctionnalités « likes » et « suiveurs ». Elles n’ont qu’un seul objectif : rendre les gens dépendants de l’attention qu’ils reçoivent des autres. Plus on passe de temps dans ces écosystèmes, mieux la machine comprend comment vous empêcher de décrocher. Les modèles commerciaux des médias sociaux sont donc entièrement axés sur la maximisation du temps que vous y consacrez.

    Enfin, Harris a également déclaré ceci: « Imaginez YouTube, avec d’un côté les vidéos calmes et de l’autre l’asile de fous : OVNIs, théories de la conspiration, Bigfoot (une espèce supposée de primates des États-Unis et du Canada), etc. Si » je suis YouTube et que je veux maximiser le temps que vous passez avec nous, dans quelle direction dois-je vous envoyer ? Je ne vous enverrais jamais dans la section calme, je vous enverrai toujours à l’asile. Imaginez 2 milliards de personnes se rendant à l’asile comme une colonie de fourmis humaines. »

    https://fr.express.live/medias-sociaux-polarisation-haine/

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  4. Des défécations volontaires dans une piscine de l’Essonne ont provoqué l’évacuation d’un millier de personnes


    13:08 02.07.2019


    Des adolescents immigrés ayant déféqué dans la piscine de Corbeil, plus de 1.000 personnes ont dû en être évacuées. Après un autre incident survenu à Draveil où trois jeunes ont été interpellés pour attouchements, les centres de natation sont devenus des endroits à risques.

    Plus de 1.000 personnes ont été évacuées de la piscine de Corbeil car des adolescents ont déféqué dans l’eau, alors qu’à Draveil deux jeunes filles se sont plaintes d’avoir été victimes d’attouchements.

    À Corbeil, samedi 29 juin, le centre de natation entier a dû être évacué pour des raisons d'hygiène peu après 16 heures. Un groupe d’adolescents de 13 à 15 ans ont en effet pénétré illégalement dans l’enceinte puis ont déféqué dans l’eau du grand bassin tout en insultant les salariés.

    Les baigneurs, choqués, ont tout d’abord été transférés vers le petit bassin, lequel n’est cependant pas prévu pour accueillir un millier de personnes. Après que le personnel a tenté en vain de raisonner les jeunes, l'un d'eux a à nouveau déféqué, cette fois-ci dans le petit bassin.

    «Vu l'ambiance et le problème d'hygiène, sortir le public était la plus sage des décisions», a indiqué l’agglomération de Grand Paris Sud, ajoutant qu’«il faut quatre heures pour régénérer l’eau».

    La police n’a pas pu interpeller les fautifs.

    «On venait juste d'arriver, on a demandé à être remboursé, c'est n'importe quoi de n'avoir pas de service de sécurité», a indiqué une baigneuse au Parisien. «C'est inadmissible, a commenté de son côté la municipalité de Corbeil. Il est vraiment dommage que cette piscine ait été contrainte de fermer durant une après-midi et que plusieurs centaines de personnes aient dû sortir à cause du comportement d'un petit groupe».

    L’administration a rapporté avoir pris des mesures pour assurer la sécurité de toutes les piscines gérées par Grand Paris Sud à l’avenir, surtout en employant des médiateurs et des agents de sécurité. En outre, une entrée gratuite a été promise à chaque personne évacuée.

    Un renforcement de la sécurité devrait aussi être bénéfique à la piscine de Draveil où deux jeunes filles ont rapporté avoir été victimes d’attouchements dans l’eau. Les fautifs étaient trois jeunes alcoolisés d’une vingtaine d’années. Ils ont été placés en garde à vue mais ont rapidement été relâchés.

    Plusieurs incidents ont eu lieu dans les piscines françaises en cette période de canicule. Un jeune a été blessé dans la piscine de Villecresnes (Val-de-Marne) en fin de semaine dernière. Samedi 29 juin, une grosse bagarre dans la piscine de Châtellerault (Nouvelle-Aquitaine) a conduit à l’évacuation de presque 600 personnes.

    https://fr.sputniknews.com/france/201907021041570389-des-defecations-volontaires-dans-une-piscine-de-lessonne-ont-provoque-levacuation-dun-millier-de/

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  5. Les civils vénézuéliens apprennent les «tactiques de résistance révolutionnaire» - photos


    13:42 02.07.2019


    Des milliers de civils vénézuéliens se réunissent tous les samedis à Caracas pour apprendre les «tactiques de résistance révolutionnaire» en cas d’éventuelle agression militaire contre leur pays. Un correspondant de Sputnik a assisté aux entraînements.

    Alors que la menace d’une intervention étrangère au Venezuela semble aujourd’hui moins plausible qu’il y a six mois, de nombreux habitants ont tout de même choisi de suivre des cours d’entraînement paramilitaire pour se préparer à une éventuelle agression.

    Dans la méthode tactique de résistance révolutionnaire, des civils apprennent à utiliser des armes légères

    Le programme, intitulé «tactique de résistance révolutionnaire», consiste à apprendre aux civils à protéger leur patrie sans former d’unités militaires. Le samedi, des groupes de 200 personnes se rassemblent sur le terrain de sport d’une école agricole dans le quartier de Caricuao pour pratiquer du «crossfit bolivarien».

    La méthode tactique de résistance révolutionnaire repose sur la coopération de patriotes dans tous les territoires, explique le major Jesus Orozco de l'armée vénézuélienne

    Ils étudient ici des techniques de défense personnelle et de camouflage, apprennent à utiliser le fusil d’assaut FAL et à faire face aux effets des gaz lacrymogènes.

    Évitez les obstacles, créez des pièges, évitez-les: toutes ces compétences sont exercées dans la méthode tactique de résistance révolutionnaire

    Le major de l’armée vénézuélienne Jesús Orozco est chargé de l’’entraînement pratique des volontaires à Caricuao. Il se déclare persuadé que son pays «ne s’agenouillera jamais devant les agresseurs».

    Techniques de combat, comment se déplacer, comment savoir où l’on se trouve en guerre: ces choses-là s’apprennent lors de la formation à la méthode tactique de résistance révolutionnaire

    «Je suis sûr que notre pays a toujours été et restera libre car nous sommes héritiers de la gloire de Bolivar», souligne-t-il.

    Parmi les volontaires se trouvent de nombreuses femmes, dont certaines ne sont plus toutes jeunes. Or, pour l’officier, une femme de 50 ans est «une arme plus dangereuse qu’un avion ou char moderne».

    «Nous sommes prêts à donner nos vies pour la patrie, et si les ennemis qui veulent mettre le pied sur notre terre espèrent qu’ils feront face ici à un peuple humble, alors ils se trompent», assure le militaire.

    https://fr.sputniknews.com/international/201907021041571452-les-civils-venezueliens-apprennent-la-tactique-de-resistance-revolutionnaire-photos/

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    1. Le travail exemplaire de cette force à défendre son pays est d'autant plus remarquable qu'il est mené non pas par des 'gilets jaunes' mais de vrais hommes et de vraies femmes qui assument leur existence.

      C'est cette solidarité immédiate et nationale que j'aie connu à l'époque d'Hugo Chavez et qui demeurera toujours la force vénézuélienne.

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  6. Toxicités comparées du glyphosate et des co-formulants d'herbicides à base de glyphosate


    2 Juillet 2019
    par Seppi


    C'est un trio a priori improbable qui a produit « Insight into the confusion over surfactant co-formulants in glyphosate-based herbicides » (une exploration [ou « un aperçu »] de la confusion entourant les co-formulants tensioactifs dans les herbicides à base de glyphosate), publié dans Food and Chemical Toxicology : MM. Robin Mesnage, Charles Benbrook et Michael N. Antoniou.

    Improbable car cet article « dédouane » largement le glyphosate en tant que tel. Et ces auteurs ont en quelque sorte un casier, s'agissant du militantisme, en particulier contre le glyphosate et le Roundup et consorts.

    Du reste, deux d'entre eux ont déclaré des conflits d'intérêts liés notamment aux procédures en cours aux États-Unis d'Amérique contre Monsanto.

    - voir tableau sur site -

    Mais, comme nous allons le voir avec le résumé, cette situation plaide plutôt en faveur de l'article.

    Le résumé

    « Points forts

    • Le glyphosate est l'ingrédient actif des herbicides à base de glyphosate et les autres produits chimiques sont présumés inertes.

    • Les agents tensioactifs [surfactants] tallowamine polyéthoxylée du Roundup sont nettement plus toxiques que le glyphosate.

    • Les agents tensioactifs ammonium quaternaire propoxylé utilisés en remplacement ont présenté des effets toxiques non ciblés moins importants.

    • Des recherches sont nécessaires pour comprendre les conséquences de l'ingestion de ces substances sur la santé.

    Résumé (nous découpons...)

    Le glyphosate est l'ingrédient actif des herbicides à base de glyphosate (GBH). D'autres substances chimiques présentes dans les GBH sont présumées être inertes par les autorités de réglementation et sont en grande partie ignorées dans les évaluations de la sécurité des pesticides.

    Nous avons identifié les agents tensioactifs [surfactants] dans un échantillon de formulations de GBH et comparé leurs effets toxiques aigus.

    Les agents tensioactifs de première génération amines polyéthoxylées (POEA) (POE-tallowamine) du Roundup sont nettement plus toxiques que le glyphosate et suscitent de plus en plus de préoccupations quant aux risques pour la santé humaine, en particulier chez les applicateurs très exposés.

    À partir du milieu des années 90, les POEA de première génération ont été progressivement remplacées par d'autres surfactants, les étheramines éthoxylées, qui présentaient des effets toxiques non ciblés plus faibles.

    Les inquiétudes persistantes quant à la toxicité des agents tensioactifs ont été atténuées au moins en partie dans l'Union européenne par l'introduction d'agents tensioactifs ammonium quaternaire propoxylé. Cette classe d'agents tensioactifs POEA est environ 100 fois moins toxique pour les écosystèmes aquatiques et les cellules humaines que les tensioactifs GBH-POEA précédents.

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  7. La composition des GBH étant légalement classée comme information commerciale confidentielle, les confusions concernant l'identité et les concentrations de co-formulants sont fréquentes et les descriptions des substances testées dans les études publiées sont souvent erronées ou incomplètes. Afin de dissiper ces confusions, des lois imposant la divulgation de la composition chimique des pesticides pourraient être promulguées.

    Des recherches sont nécessaires pour comprendre les conséquences de l'ingestion de ces substances sur la santé. »

    Cette traduction est un peu rustique... à l'image de l'original.

    - voir tableau sur site -

    Des résultats en un tableau et un graphique

    Les tallowamines polyéthoxylées (des dérivés du suif) sont donc les plus toxiques. Le tableau 1 montre ce que cela donne en comparaison avec le glyphosate. Rappelons que plus le chiffre est grand, moins la substance est toxique.

    - voir tableau sur site -

    Le graphique suivant montre l'écotoxicité aquatique de diverses formulations de Roundup et du glyphosate. La concentration létale (LC) qui tue 50 % des animaux de test (truite arc-en-ciel, puce d'eau et crapet arlequin) est exprimée en milligrammes de produit formulé par litre d'eau. Ici aussi, plus la valeur est élevée, moins le produit est toxique.

    - voir tableau sur site -

    Attention : l'échelle en ordonnée est logarithmique. Les formulations de Roundup du type MON 52276 ou MON 76473 sont quelque 100 fois moins toxique que le MON 2139, par exemple, pour la truite arc-en-ciel.

    À vue de nez, elles sont aussi quelque 30 fois moins toxiques que le glyphosate pur. C'est là un résultat remarquable... à transmettre de toute urgence aux gugusses qui gesticulent avec l'« effet cocktail ».

    On trouvera quelques éléments de plus dans un fil Twitter de M. Mathieu M.J.E. Rebeaud.

    - voir tableau sur site -

    Quelques remarques pour conclure

    De manière classique, l'article appelle à la réalisation d'études sur, ici, « les conséquences de l'ingestion de ces substances sur la santé ».

    C'est en partie la séquence : « Donnez-nous des financements ».

    Mais c'est aussi une conclusion raisonnable, en grande partie en raison du tapage médiatique (y compris en provenance de chercheurs militants et/ou en recherche de financement) et des inquiétudes qui ont été générées dans le public. Si des financements sont débloqués, ce sera peut-être au détriment de questions plus urgentes et de la création de savoirs dans des domaines autres que le glyphosate et le Roundup.

    Nous rappellerons à cet égard que – sauf à être contredit, preuves àl'appui – le consommateur n'ingère pas les co-formulants, lesquels sont dégradés au cours de la saison de production (si tant est qu'ils pénètrent dans la plante et se diffusent vers la partie consommée).

    Un problème de santé publique peut s'envisager essentiellement pour les applicateurs, et dans une moindre mesure les riverains et passants. La grande étude états-unienne AHS (Agricultural Health Study – voir Andreotti et al. et une petite analyse ici) devrait nous rassurer et nous convier à une utilisation plus judicieuse des moyens de recherche.

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  8. Les auteurs, également de manière classique pour ce genre d'étude, critiquent le secret qui entoure la composition des produits formulés. Mais la « protection des renseignements non divulgués » est un élément important de la vie économique. Elle fait l'objet de l'article 39 de l'Accord sur les ADPIC (en anglais : TRIPS) qui fait partie des textes de base de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

    Et puis... les chercheurs ont-ils cherché à obtenir, à titre confidentiel, les renseignements nécessaires ou utiles des fabricants ? On imagine que non... et que, compte tenu de leur réputation (qu'il faut bien réviser dans le cas au moins de M. Robin Mesnage), ils auraient essuyé une fin de non-recevoir.

    Mais préconiser une levée totale des secrets industriels pour, en fait permettre des recherches, est une proposition, disons, audacieuse... Il y a, du côté du soleil levant, des fabricants fort compétitifs sur le plan des coûts qui seraient ravis de l'aubaine.

    - voir tableau sur site :

    http://seppi.over-blog.com/2019/07/toxicites-comparees-du-glyphosate-et-des-co-formulants-d-herbicides-a-base-de-glyphosate.html

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  9. « L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille des nouvelles biotechnologies ? » de M. Marcel Kuntz dans l'Opinion


    2 Juillet 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 362


    « L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille des nouvelles biotechnologies ? » de M. Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, enseignant à l’Université Grenoble-Alpes et Médaille d’Or de l’Académie d’Agriculture de France 2017, dans l'Opinion, n'est pas un article d'opinion, mais un quasi-constat, quoique sous la forme interrogative dans le titre.

    Un constat fondé sur une analyse du « paysage » des brevets CRISPR (CAS 9 et autres « ciseaux moléculaires ») portant sur plus de 2000 brevets et publiée dans Nature Biotechnology.

    Les États-Unis d'Amérique sont leaders pour les améliorations techniques du système CRISPR et les applications médicales. La Chine domine dans les secteurs industriel et agricole. C'est à notre sens le résultat du dynamisme du système éducatif et de la libre entreprise chez les premiers, et des investissements stratégiques chez l'autre.

    Même la Russie se lance dans l'aventure scientifique et technologique avec « un programme fédéral de 111 milliards de roubles (1,7 milliard de dollars) pour créer des nouvelles variétés de cultures et d’animaux modifiés par gene editing ».

    Et l'Europe ? Engluée dans son « principe de précaution » qui vaut principe d'inaction et dans le dysfonctionnement des institutions, tant au niveau national qu'à Bruxelles (où se conjuguent et s'amplifient les dysfonctionnements nationaux).

    Que s'est-il passé en France depuis le malencontreux arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne du 25 juillet 2018 qui impose aux nouvelles technologies d'édition des gènes de passer sous les fourches caudines d'une réglementation sur les OGM dont l'objectif réel est de les interdire de production (mais pas d'importation) ? Rien ! Que s'est-il passé à Bruxelles ? Fondamentalement rien !

    « On peut ici parler de naïveté ou d’incurie, au choix » écrit M. Marcel Kuntz. C'est plutôt les deux.

    Et c'est un quasi-constat à notre sens parce que perdre une bataille... Encore faut-il passer la surmultipliée pour rattraper le train du progrès

    http://seppi.over-blog.com/2019/07/l-europe-a-t-elle-deja-perdu-la-bataille-des-nouvelles-biotechnologies-de-m.marcel-kuntz-dans-l-opinion.html

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  10. Des relations sexuelles avec un robot ?La plus grande maison close au monde pourrait proposer des «machines humanoïdes»


    14:52 02.07.2019


    Tandis que certains semblent accepter les poupées sexuelles, d'autres estiment que devenir «trop à l'aise» avec un objet inanimé pourrait conduire une personne à se distancier de «toute possibilité de vie sexuelle saine».

    Alors que toujours plus de personnes solitaires se tournent vers des poupées sexuelles de plus en plus sophistiquées pour leur tenir compagnie, certaines employées du Sheri’s Ranch, une maison de prostitution légale située au Nevada, prétendent qu’elles pourraient être bénéfiques dans leur branche d’activité.

    Dans une interview accordée au Daily Star, Lily Lovecraft, une travailleuse du sexe officiant dans cet établissement présenté par le journal comme «le plus grand bordel au monde», a trouvé «formidable» la possibilité de répondre aux besoins des amateurs de robots qui attendent depuis toujours la disponibilité des sexbots.

    «L'avenir sera une période passionnante pour la communauté des pervers», a-t-elle déclaré.

    Cependant, une de ses collègues ne semble pas partager cet avis.

    «Un homme qui devient trop à l'aise avec une poupée sexuelle peut s'éloigner de ses expériences sexuelles saines avec de vraies femmes et s'éloigner de toute possibilité d'une vie sexuelle saine», a-t-elle expliqué.

    «Je conviens que, sous la supervision d'une travailleuse du sexe expérimentée, les robots sexuels, comme d'autres outils, pourraient être utiles à certains clients. Mais c'est une pente glissante et la technologie nécessitera beaucoup de délibérations».

    Plus tôt cette année, une autre professionnelle du Sheri’s Ranch avait annoncé qu’elle avait commencé à offrir une «thérapie digisexuelle» à des personnes plus attirées par les robots sexuels que par d’autres êtres humains.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201907021041571951-des-relations-sexuelles-avec-un-robot-la-plus-grande-maison-close-au-monde-pourrait-proposer-des/

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  11. Amazon Prime Video va sélectionner un scénario de série parmi les lauréats de concours d'auto-édition


    Kozi Pastakia
    2 Juil 2019, 15:26


    Vous avez jusqu'au 31 août pour soumettre votre manuscrit.

    Unsplash/Milkovi

    Voir son oeuvre littéraire être adaptée sur grand ou petit écran, c'est sans doute le rêve de plus d'un écrivain. Et désormais ce fantasme peut devenir réalité grâce au service Amazon Prime Video, comme le rapporte le site Numerama. Depuis le 1er mai, Amazon a lancé le concours Les Plumes Francophones 2019. Ce dernier a pour but de récompenser et mettre en lumière des oeuvres littéraires auto-éditées. Cette année, trois lauréats seront désignés dans les catégories suivantes :

    La plume des lecteurs

    La plume du jury, qui sera décernée par un jury composé par la romancière Aurélie Valognes (également marraine du concours), du dirigeant d'Amazon France Fédéric Duval et de Linda Giguère, journaliste à TV5 Monde.

    La plume TV5 Monde, qui sera décernée à un auteur résidant hors de France par TV5 Monde.

    En fonction de leur prix, les vainqueurs bénéficieront d'un dispositif marketing d'une valeur équivalente à 20 000 euros sur Amazon.fr, d'une mise en avant sur TV5 Monde, de la traduction de son livre, de sa production en audio par Audible... Et petite nouveauté cette année : l'un des lauréats pourra voir son oeuvre écrite être adaptée en production audiovisuelle sur Amazon Prime Video.

    Mais le chemin sera long avant de décrocher le Graal. Car les gagnants de la compétition française devront se mesurer aux lauréats de six autres concours d'écriture lancés par Kindle Direct Publishing. C'est un groupe d'experts en audiovisuel d'Amazon qui sélectionnera une oeuvre. Mais là encore, la partie est loin d'être gagnée puisque l'auteur(e) sélectionné(e) par le jury final n'aura aucune garantie de voir un jour son écrit être adapté sur le petit écran. Amazon achète en réalité l'exclusivité du scénario pour 36 mois contre une rémunération de 10 000 euros.

    Quoiqu'il en soit, dans le cadre des Plumes Francophones 2019, les écrivains peuvent soumettre leur manuscrit jusqu'au 31 août. Les lauréats seront ensuite annoncés en octobre 2019 et, enfin, il faudra patienter jusqu'en mars 2020 pour connaître l'oeuvre susceptible de rejoindre le catalogue d'Amazon Prime Video.

    https://www.businessinsider.fr/amazon-prime-video-va-selectionner-un-scenario-de-serie-parmi-les-laureats-de-concours-dauto-edition/

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    1. Arnaque au concourskdp2019 :

      http://presse.tv5monde.com/les-plumes-francophones-le-concours-decriture-en-partenariat-avec-tv5monde-est-maintenant-ouvert-aux-auteurs-et-aux-lecteurs/

      https://kdp.amazon.com/fr_FR/select

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  12. «Ils ont démoli son fauteuil»: un témoignage sur la violente interpellation d’un handicapé à Lille


    18:39 02.07.2019
    Ekaterina Yanson


    Depuis le 33e samedi de mobilisation des Gilets jaunes à Lille, plusieurs vidéos avec un contenu bouleversant ont circulé sur le Net montrant un homme en fauteuil roulant recevant des coups de matraque de la part de policiers, puis traîné par terre. Une témoin, qui a filmé l’une des vidéos, a raconté à Sputnik la chronologie des faits ce jour-là.

    Juste avant les instants immortalisés sur la vidéo, avant l’interpellation musclée où un handicapé a été «pris par les cheveux, mis au sol et ensuite traîné», Charlène Hugot avec ses camarades Gilets jaunes vivait un cortège «très répressif». Contactée par la rédaction de Sputnik, elle se rappelle ce qui est survenu précisément pendant cette arrestation.

    Début de la scène

    En fin de cortège, les forces de l’ordre ne poussaient pas les manifestants, mais donnaient «des coups de bouclier, on essuyait des insultes, ils essayaient de nous faire des chassés avec leurs jambes pour qu’on tombe». À un moment, Charlène, qui fait partie des Mariannes de France, a aperçu un groupe de Gilets jaunes amassés autour d’une personne – blessée, comme elle le pensait au premier instant après qu’on venait de gazer la foule.

    Dans l’agitation et la bousculade, sa chaise roulante n’était pas bien apercevable. Et voilà qu’un agent de police peu compréhensif «l’a attrapé par les cheveux, l’a claqué violemment à terre» avant qu’ils, lui et ses collègues, le traînent par les cheveux, puis «par les bras pour l’éloigner». Scène suivie de la dispersion du reste de la foule «avec le gaz et tout ce qu’ils pouvaient, les matraques». D’autres policiers tentaient également d’empêcher les gens de filmer en les repoussant.

    «Ils ont clairement démoli son fauteuil. Il a fait 48 heures de garde à vue, il a été déféré au tribunal hier. Il a refusé sa comparution immédiate et a demandé son report d’audience. Du coup, c’est reporté au 5 août et là il est sous contrôle judiciaire.»

    Chefs d’accusation

    «Il est accusé de violence sur quatre personnes dépositaires de l’État, de rébellion outrage à un agent», explique la manifestante. «Ils oublient de préciser qu'après avoir fermé le fourgon, il a pris un coup de poing en plein visage, il a été matraqué, des constatations sont plus que visibles sur le bras et les cotes et il a les traces au niveau de la gorge, suite à son interpellation.»

    «Il est vraiment marqué, ils n’y ont pas été de main morte», poursuit-elle. «Voilà un homme handicapé ultraviolent comme on voit dans la vidéo, pour moi les images parlent.»

    LBD, convulsions, matraquages et «personnes avec le crâne ouvert»

    La manifestation était déclarée jusqu’à 18 heures. Aux environs de 17h00, «ils [les policiers] nous poussent, nous forcent, nous insultent pour qu’on avance», raconte Charlène. «La violence c’est de pire en pire.»

    Une autre scène s’est produite ce même jour: un père de famille a été «attrapé par le coup par cinq officiers, traîné sur le sol, son fils poussé à terre», alors qu’il tentait d’expliquer, énervé, que sa femme ne se sentait pas bien.

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  13. Cet homme «interpellé puis relâché dans les minutes suivantes doit se rendre chez le médecin, sa gorge est complètement enflée car il était tenu par le cou», ajoute Charlène.

    Lors de cette 33e mobilisation à Lille, les street medics ont décompté deux blessés par des tirs de LBD. Il y a eu des «coups de matraque, du gazage à bout portant qui a entraîné des convulsions chez un garçon belge d’ailleurs et chez une autre dame aussi. Il y a eu des personnes avec le crâne ouvert chez des gens qui sont venus juste venir voir s’ils peuvent nous aider parce que ça devient n’importe quoi», raconte-t-elle.

    «C’est vraiment épuisant parce qu’en fait le droit de manifester n’existe plus, il y a trop de répression, on n’a plus le droit de rien», résume la manifestante.

    - voir clip sur site:

    https://fr.sputniknews.com/france/201907021041574874-un-handicape-attrape-par-les-cheveux-et-claque-violemment-a-terre-lors-de-lacte-33-a-lille/

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  14. La cheffe de la mafia s'exprime: NON A LA DEMOCRATIE EN FRANCE VIVE LA DICTATURE DES PARTIS DROITE GAUCHE & EXTREMES !

    «Prédateurs étrangers»: Marine Le Pen s’attaque à un fonds US qui veut racheter Latécoère


    20:01 02.07.2019


    La présidente du RN a accusé un fonds d’investissement états-unien de chercher à reprendre le groupe aéronautique Latécoère par des «méthodes mafieuses» avec la complicité de l’État français.

    Le fonds d’investissement américain Searchlight Capital a recours à des «méthodes mafieuses» pour prendre le contrôle de Latécoère, entreprise aéronautique emblématique de Toulouse, estime la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.

    «Voilà ce qui arrive quand un pays ne défend plus ses intérêts: ses entreprises stratégiques sont à la merci des prédateurs étrangers et des méthodes mafieuses de fonds d’investissement», a lancé Mme Le Pen sur son fil Twitter.

    Toujours selon elle, la «passivité» de l’État dans l’affaire en question «s’apparente à la complicité».

    Auparavant, les médias ont rapporté que le fonds Searchlight Capital, qui détient actuellement 26% des parts de Latécoère, voulait lancer une offre publique d’achat amicale sur l’entreprise française avant la fin de l’année en cours.

    Ce projet suscite cependant l’inquiétude des syndicats. Ainsi, le secrétaire syndical de la CGT Latécoère, Florent Coste, cité par France Bleu, rappelle que lors de la dernière recapitalisation en 2015, près de 200 postes avaient été supprimés sur le sol français.

    «On a été racheté par les fonds anglo-américain Apollo et Monarch fin 2015 et à peine six mois plus tard, Latécoère subissait le premier plan de licenciements de son histoire récente qui s’est soldé par la suppression de 200 emplois en France», explique M.Coste.

    Latécoère est un équipementier aéronautique qui fournit des éléments d’aérostructures aux cinq grands constructeurs aéronautiques mondiaux que sont Airbus, Boeing, Bombardier, Dassault Aviation et Embraer. Il emploie aujourd’hui près de 5.000 personnes à travers le monde.

    https://fr.sputniknews.com/france/201907021041576346-predateurs-etrangers-marine-le-pen-sattaque-a-un-fonds-us-qui-veut-racheter-latecoere/

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  15. Pourquoi les médias ne critiquent-ils pas l'interventionnisme américain ?


    par Tyler Durden
    Mar, 07/02/2019 - 23:40
    Écrit par Tom Engelhardt via TomDispatch.com,


    En dépit de l'implication militaire dans 75% du monde, les principaux médias ne cessent toujours pas d'appeler les agressions américaines ...

    Intitulé «États-Unis Cet article a été dissimulé à la page A9 d'un récent New York Times. Pourtant, cela a attiré mon attention. Voici le premier paragraphe:

    PDG de Verizon Media sur les marchés asiatiques, programmes centrés sur les membres, 5G
    «Les services de renseignement et les officiers américains travaillent sur des plans clandestins supplémentaires pour contrer l'agression iranienne dans le golfe Persique, poussés par la Maison Blanche à développer de nouvelles options qui pourraient aider à dissuader Téhéran de ne pas dégrader les tensions en une guerre conventionnelle totale, selon le gouvernement. anciens fonctionnaires. "

    Notez que «l'agression iranienne». Le reste de l'article, assez typique du ton de la couverture médiatique américaine de la crise iranienne en cours, incluait des phrases comme celle-ci: «The C.I.A. a des plans secrets de longue date pour répondre aux provocations iraniennes. »Je suis sûr d’avoir lu de telles choses des centaines de fois sans jamais vraiment réfléchir, mais cette fois, j’ai lu. Et ce qui m’a frappé est le suivant: rare est le moment dans ces reportages traditionnels où les Américains sont les plus «provocateurs» (bien que les Iraniens aient immédiatement accusé l’armée américaine de justement cela, une provocation, quand il est arrivé au drone américain, son garde révolutionnaire abattu récemment dans l’espace aérien iranien ou dans le détroit d’Hormuz). En ce qui concerne la guerre sans fin de Washington contre le terrorisme, je pense pouvoir dire avec une confiance raisonnable que, dans le passé, le présent et l'avenir, la phrase que vous ne trouverez probablement pas dans une telle couverture médiatique sera « Agression américaine. "

    Je veux dire, oubliez l’histoire de la seconde moitié du siècle dernier et de tout cela jusqu’à présent. Oubliez cela à l'époque néolithique des années 1980, avant que l'autocrate irakien Saddam Hussein ne soit devenu le nouvel Adolf Hitler et qu'il faille le renverser (pas d'agression là-bas), l'administration du président Ronald Reagan a activement soutenu son invasion non provoquée de et la guerre contre l'Iran. (Cela incluait son utilisation d'armes chimiques contre des concentrations de troupes iraniennes que les services de renseignements militaires américains l'avaient aidé à cibler.) Oubliez qu'en 2003, l'administration de George W. Bush avait lancé une guerre d'agression non provoquée contre l'Irak, fondée sur de faux renseignements sur les supposés crimes de Saddam. Ces armes de destruction massive et ses liens supposés avec Al-Qaïda. Oubliez que le gouvernement Trump a déchiré un accord nucléaire avec l'Iran auquel ce pays adhérait et qui l'aurait effectivement empêché de produire des armes nucléaires dans un avenir prévisible. Oubliez que son chef suprême (dans les fatwas qu'il a publiées) a interdit la création ou le stockage de telles armes dans tous les cas.

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  16. Oubliez que l'administration Trump, de manière totalement non provocatrice, a imposé à ce pays et à son commerce de pétrole des sanctions paralysantes, causant de véritables souffrances, dans l'espoir de renverser économiquement ce régime, celui de Saddam Hussein ayant été renversé militairement en Irak voisin en 2003, le tout dans les années à venir. nom de prévention des armes atomiques que le pacte négocié par Obama avait pris en charge. Oubliez le fait qu'un président américain, qui, au dernier moment, a stoppé les frappes aériennes contre les bases de missiles iraniennes (après qu'un de leurs missiles ait abattu ce drone américain) promet maintenant qu'une attaque contre "tout ce qui est américain sera confronté à une force écrasante… Dans certaines régions, écrasant sera synonyme d’effacement ».

    Des provocations ? Agression ? Périsse la pensée !

    Et pourtant, demandez-vous simplement ce que Washington et le Pentagone pourraient faire si un drone iranien était repéré au large de la côte est des États-Unis (autant dans l’espace aérien américain). Pas plus besoin d'être dit, non ?

    Voici donc l'étrange chose sur une planète sur laquelle, en 2017, des forces d'opérations spéciales américaines ont été déployées dans 149 pays, soit environ 75% de tous les pays; sur lequel les États-Unis ont peut-être 800 garnisons militaires en dehors de leur propre territoire; sur lequel la marine américaine patrouille la plupart de ses océans et de ses mers; des drones aériens sans pilote américains effectuent des frappes d'assassinat dans un nombre surprenant de pays; et sur lesquels les Etats-Unis se battent depuis des années entre guerres et conflits mineurs, d’Afghanistan à la Libye, de Syrie au Yémen, d’Irak au Niger au cours d’un siècle au cours duquel ils ont choisi de lancer des invasions à grande échelle de deux pays ( Afghanistan et Irak), est-il vraiment raisonnable de ne jamais identifier les États-Unis comme un "agresseur" ?

    Ce que vous pourriez dire au sujet des États-Unis, c’est que, en tant que principal défenseur auto-proclamé de la démocratie et des droits de l’homme (même si son président entretient actuellement une série de relations amoureuses avec des autocrates et des dictateurs), les Américains se considèrent chez eux un peu partout nous nous soucions d'être sur la planète Terre. Peu importe comment nous pouvons être armés et ce que nous pourrions faire. Par conséquent, partout où les Américains sont dérangés, harcelés, menacés, attaqués, nous sommes toujours ceux qui sont provoqués et agressés, jamais provoqués et agressifs. Je veux dire, comment pouvez-vous être l'agresseur chez vous, même si cette maison se trouve temporairement en Afghanistan, en Irak ou peut-être assez tôt en Iran ?

    Une planète d'agresseurs et de provocateurs
    Pour lire un peu plus le même article du New York Times, voici un autre paragraphe:

    «Certains responsables estiment que les États-Unis doivent être prêts à maîtriser le type de techniques négatives et obscures que Téhéran a perfectionnées pour mettre un terme aux agressions de l’Iran. D'autres pensent que, bien que utiles, de telles attaques clandestines ne suffiront pas à rassurer les alliés américains ou à dissuader l'Iran. "

    Bien entendu, de telles attaques américaines clandestines ne seraient, par définition, pas une "agression", sans avoir été dirigées contre l'Iran. Oubliez le sombre humour historique qui se cache dans le passage ci-dessus, car les durs religieux iraniens actuels ne seraient probablement plus là si, en 1953, la CIA n'avait pas utilisé de telles techniques pour renverser un gouvernement iranien élu démocratiquement et installer son propre autocrate, le jeune Shah, au pouvoir.

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  17. Comme le souligne également cet article du Times, l'Iran utilise désormais des «forces de substitution» dans toute la région (en fait, il le fait !) Contre le pouvoir américain (et israélien), tactique dont les Américains n'avaient manifestement pas songé à se servir au cours de ce siècle - jusqu'à maintenant. . Les Américains n'ont naturellement aucune force de substitution en Asie de l'Ouest. C’est un fait bien connu. Juste par curiosité, comment appelez-vous les forces locales que nos spécialistes des opérations spéciales entraînent et conseillent dans bon nombre de ces 149 pays de la planète, car ils ne pourraient évidemment jamais être des forces de substitution ? Et qu’en est-il des militaires afghans et irakiens que les États-Unis ont entraînés, munis d’armes et conseillés au cours de ces années ? (Vous savez, l'armée irakienne qui s'est effondrée face à l'Etat islamique en 2014 ou les forces de sécurité afghanes qui n'ont pas été en mesure de soutenir la croissance des talibans ou de la branche afghane de l'Etat islamique.)

    Maintenant, ne vous méprenez pas. Oui, les Iraniens peuvent (et le font parfois) provoquer et agresser. C’est une planète laide remplie d’agression et de provocation. (Prenez la Russie de Vladimir Poutine en Crimée et en Ukraine, par exemple.) Les Chinois sont maintenant agressifs dans la mer de Chine méridionale, où la marine américaine mène régulièrement des opérations de «liberté de navigation» - bien qu'aucune provocation ne soit là, comme le lac du Pacifique est un lac américain. n'est ce pas ?

    En bref, quand il s’agit de provocation et d’agression, le monde est notre huître. Il y a tellement de méchants là-bas et, bien sûr, il y a nous. Nous pouvons faire des erreurs et des faux pas, nous pouvons tuer des nombres énormes de civils, détruire des villes, déraciner des populations, créer des hordes de réfugiés avec nos guerres sans fin à travers l'Asie de l'Ouest et l'Afrique, mais une agression ? À quoi penses-tu?

    Une chose est évidente si vous suivez les grands médias: dans notre monde, peu importe ce que nous faisons, nous sommes toujours les bons gars sur une planète pleine de provocateurs et d’agresseurs de toutes sortes.

    Guerre à l'horizon

    Penchons-nous maintenant sur ce remarquable niveau de confort américain, sur ce sentiment sans précédent d’être chez nous pratiquement partout sur Terre, si nous choisissons d’envoyer des Américains armés - et pendant que nous y sommes, examinons un sujet connexe: les guerres de l’Amérique.

    Si, au début des années 1970, vous m'aviez dit, ou à un autre Américain, que, dans près d'un demi-siècle à venir, les États-Unis se battraient dans des guerres et autres conflits de moindre importance de presque toutes sortes imaginables, dans des nombres surprenants de lieux situés à des milliers de kilomètres de chez eux, y compris l’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, la Somalie, la Syrie et le Yémen, pays que la plupart des Américains ne pouvaient pas trouver (ou maintenant) sur une carte, je vous garantis une chose: nous aurions pensé que vous étiez fou. (Bien sûr, si vous m'aviez décrit la Maison Blanche de Donald Trump comme notre réalité future, je vous aurais considéré au-delà de l'illusion.)

    Et pourtant nous y sommes. Pensez à l'Afghanistan pour un moment. En ces lointains jours du siècle dernier, ce pays n'aurait sans doute été connu que par un petit nombre de jeunes aventuriers désireux de parcourir ce que l'on appelait alors «le sentier des hippies». Là, dans un endroit remarquablement paisible, un jeune américain ont été accueillis avec une gentillesse remarquable et ont ensuite pris de la drogue.

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  18. C’était bien sûr, avant la première guerre (secrète) avec Washington, celle sous la responsabilité de la CIA, avec l’aide de l’argent saoudien (oui, même à ce moment-là!) Et d’un important soutien des services de renseignement pakistanais. Vous souvenez-vous de ce conflit, qui a commencé en 1979 et s'est achevé une décennie plus tard, lorsque l'Armée rouge a vaincu Kaboul après avoir été vaincu, se dirigeant vers une terre, l'Union soviétique, qui imploserait dans un délai de deux ans ? Quelle «victoire» pour les États-Unis, sans parler des groupes de militants extrémistes islamistes que nous avons aidé à financer et à soutenir, y compris un jeune saoudien du nom d'Oussama ben Laden.

    Et gardez aussi à l’esprit que c’était notre «courte» guerre en Afghanistan, d’une décennie à peine. En octobre 2001, peu après les attentats du 11 septembre, au lieu de lancer une action de police contre Oussama Ben Laden et son équipage, l'administration de George W. Bush décida d'envahir ce pays. Près de 18 ans plus tard, l’armée américaine continue de se battre là-bas (avec un succès remarquable) contre un Taliban complètement rajeuni et une nouvelle branche de l’Isis. Elle est maintenant qualifiée de guerre la plus longue de notre histoire (sans même ajouter notre première guerre afghane).

    Et puis, bien sûr, il y a l'Irak. D'après mes calculs, les États-Unis ont été impliqués dans quatre conflits impliquant ce pays, à commencer par l'invasion de l'Iran par Saddam Hussein en 1980 et la guerre qui s'ensuivit, que l'administration du président Ronald Reagan soutint militairement (comme l'actuel fait la guerre saoudienne au Yémen ). Il y avait ensuite le président George H.W. La guerre de Bush contre Saddam Hussein après l’invasion militaire du Koweït par son armée en 1990 a entraîné une victoire retentissante (mais nullement décisive) et le genre de défilé de la victoire à Washington auquel Donald Trump ne peut que rêver. Ensuite, bien sûr, il y a eu l'invasion et l'occupation de l'Irak par le président George W. Bush en 2003 (mission accomplie !), Un conflit sinistre et insatisfaisant qui a duré huit ans et à partir duquel le président Barack Obama a retiré ses troupes américaines en 2011. La quatrième guerre a suivi en 2014 L’armée irakienne formée par les États-Unis s’est effondrée face à un nombre relativement réduit de militants de l’Etat islamique, un groupe issu d’Al-Qaïda en Irak, qui n’existait pas avant l’invasion du pays par les États-Unis. En septembre, le président Obama libéra l'armée de l'air américaine en Irak et en Syrie (vous pouvez donc ajouter une cinquième guerre dans un pays voisin) et renvoya les troupes américaines en Irak et en Syrie, où elles sont toujours présentes.

    Oh oui, et n’oublions pas la Somalie. Les troubles aux États-Unis ont commencé avec le célèbre incident de Black Hawk Down au cours de la bataille de Mogadiscio en 1993 et n’ont jamais, dans un sens, réellement pris fin. Aujourd’hui, les forces spéciales d’opérations américaines sont toujours sur le terrain et les frappes aériennes américaines contre un groupe islamiste militant somalien, al-Shabaab, se sont en fait intensifiées à l’époque de Trump.

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  19. En ce qui concerne le Yémen, depuis la première frappe américaine de drones là-bas en 2002, les Etats-Unis avaient été engagés dans un conflit de bas niveau, encore actif, incluant des raids de commando, des attaques de missiles de croisière, des frappes aériennes et des frappes de drones contre al- Qaïda dans la péninsule arabique, autre rejeton de l’origine d’Al Qaïda. Depuis que les Saoudiens et les Émirats arabes unis ont lancé leur guerre en 2015 contre les rebelles houthis (soutenus par l'Iran) venus contrôler des régions importantes du pays, les États-Unis les soutiennent avec des armes, des renseignements et des cibles. comme (jusqu’à la fin de l’année dernière) un ravitaillement en vol et d’autres aides. Pendant ce temps, cette guerre de destruction brutale a provoqué un nombre impressionnant de victimes civiles yéménites (et une famine généralisée), mais comme beaucoup d'autres campagnes dans lesquelles les États-Unis se sont impliqués en Asie de l'Ouest et l'Afrique, elle ne montre aucun signe de fin.

    Et n’oubliez pas la Libye, où les États-Unis et l’OTAN sont intervenus en 2011 pour aider les rebelles à vaincre Mouammar Kadhafi, l’autocrate local, et ont ainsi réussi à créer un État défaillant dans un pays en proie à sa propre guerre civile. Depuis 2011, les États-Unis ont parfois eu des commandos sur le terrain, lancé des centaines de frappes de drones (et de frappes aériennes), souvent contre une branche de l’ISIS qui a grandi sur ce territoire. Une fois encore, peu de choses sont installées là-bas, de sorte que nous pouvons tous continuer à chanter l'hymne marin («... aux rives de Tripoli») avec un sentiment de pertinence.

    Et je n’ai même pas mentionné le Pakistan, le Niger et Dieu ne sait où. Vous devez également noter que la guerre américaine perpétuelle contre le terrorisme s'est révélée être une lutte remarquablement efficace contre le terrorisme, contribuant clairement à favoriser et à répandre de tels groupes, agresseurs et provocateurs, dans des régions importantes de la planète, des Philippines au Congo.

    Accro à la guerre ? Pas nous. Malgré tout, il s’agit d’un record et il ne faut pas oublier que se profiler à l’horizon est une autre guerre possible, cette fois-ci avec l’Iran, un pays qui a supervisé l’invasion de l’Irak en 2003 (y compris le conseiller à la sécurité nationale actuel, John Bolton) étaient désireux d'aller après même alors. «Tout le monde veut aller à Bagdad», dit-on alors. «Les vrais hommes veulent aller à Téhéran.» Et il est tout simplement possible qu’en 2019, Bolton et son équipage puissent donner suite à cette envie si tardive. Compte tenu de l'histoire des guerres américaines au cours de ces années, qu'est-ce qui pourrait mal tourner?

    En résumé, personne ne devrait jamais prétendre que nous, les Américains, ne sommes pas «chez nous» dans le monde. Nous sommes partout, remarquablement bien financés, bien armés et prêtes à faire face aux agresseurs et aux provocateurs de la planète. Juste une petite suggestion: remerciez les troupes pour leur service si vous le souhaitez, puis, comme le font la plupart des Américains, allez dans vos affaires comme si rien ne se passait dans ces contrées lointaines. Alors que nous nous dirigeons vers la saison électorale 2020, cependant, n’imaginez pas que nous sommes les bons gars de la planète Terre. Autant que je sache, il ne reste plus beaucoup de bons gars.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-07-02/why-wont-media-criticize-us-interventionism

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  20. Noyade d'enfants et déni démocrate


    par Tyler Durden
    Mar., 07/02/2019 - 23:00
    Publié par Raul Ilargi Meijer via le blog The Automatic Earth,


    Toute image d'un enfant mort est toujours déchirante, pour tous, à l'exception des psychopathes les plus dérangés parmi nous. Si l’enfant s’est noyé en cherchant une vie meilleure, c’est peut-être pire. La réaction publique des politiciens face à de telles images, allant de très peu, voire rien, à la résolution des problèmes qui ont conduit à la noyade d’un enfant, à la recherche de gains politiques bon marché à partir de l’image, doit être la pire.

    Le 2 septembre 2015, cette photo d'Alan Kurdi, un Kurde syrien de 2 ans, sans vie sur une plage près de Bodrum, en Turquie, est devenue virale. Presque quatre ans plus tard, tout ce que l’Europe a fait, c’est essayer de cacher les problèmes qui ont conduit à sa mort, en donnant à la Turquie des milliards d’euros pour maintenir les réfugiés à l’intérieur de ce pays. Et toujours de nos jours à Lesbos, la Grèce est épouvantable. À peine une chose a changé.

    Les améliorations apportées à la situation qui a conduit à la mort d’Alan Kurdi, en Syrie même, n’ont que très peu à voir avec les efforts de l’Europe. La Russie avait un rôle beaucoup plus important à jouer à cet égard. Et la Syrie n'est pas la seule source ni le seul lieu de troubles et de réfugiés. La Libye est devenue un marché d'esclaves en plein air grâce aux «efforts» américains et européens menés par Obama. Et l'Irak n'est pas non plus une terre de lait et de miel. Ou en Afghanistan.

    Et puis cette semaine, une autre photo d’un enfant noyé a fait la une, et plus encore. Cet enfant aussi s'est noyé à cause d'une situation de longue date: les États-Unis cherchent à faire de l'Amérique centrale un environnement chaotique et insalubre, sale, que la population locale veut désespérément fuir. Même différence. Et encore une fois, aux États-Unis et en Europe, il est utilisé comme matériel de propagande.

    Alors à qui en voulez-vous ? Trump bien sur. Qui est également responsable des conditions dans lesquelles les enfants sont détenus à la frontière américano-mexicaine, dans des «cages». Une catastrophe qui a poussé Alexandria Ocasio-Cortez à mettre en scène une scène dans laquelle elle s'est mise à pleurer en regardant un parking vide dans une robe coûteuse.

    La vérité est que cela ne semble plus avoir d’importance. Les personnes qui sont du côté de l’AOC ne verront jamais les reportages sur elle qui simulent la scène, c’est à quel point l’Amérique est devenue ségréguée. Le «média approprié» transmettra le message «approprié» au «public approprié». Chuck Schumer a même pris la photo à Capitol Hill pour quelques remarques simples et rapides.

    Ce que Schumer et al. Ne mentionnent pas, c’est que les «cages» appelées AOC - qui ont apparemment fait l’objet d’une plainte - ont été construites par le gouvernement Obama, à savoir le propre parti de Schumer. Et il y a quelques autres choses qu’il a commodément laissées de côté. Comme le fait que les terribles situations dans leur pays d'origine auxquelles ces personnes sont confrontées sont causées par les États-Unis eux-mêmes, y compris des démocrates comme Schumer.

    Mais tout d’abord, dans la presse, le 26 juin, lorsque les images ont été publiées: une sombre frontière à la noyade souligne le danger que courent de nombreux migrants

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  21. La photo brûlante de la triste découverte de leurs corps lundi, capturée par la journaliste Julia Le Duc et publiée par le journal mexicain La Jornada, met en lumière les dangers auxquels sont confrontés des migrants principalement centraméricains fuyant la violence et la pauvreté et espérant obtenir l'asile aux États-Unis. Selon le reportage de Le Duc pour La Jornada, Oscar Alberto Martínez Ramírez, frustré par l'impossibilité pour la famille salvadorienne de se présenter aux autorités américaines et de demander l'asile, a traversé la rivière dimanche avec sa fille Valeria.

    Il la plaça sur la rive américaine de la rivière et repartit pour sa femme, Tania Vanessa Ávalos, mais le voyant s'éloigner, la jeune fille se jeta à l'eau. Martínez est revenu et a pu attraper Valeria, mais le courant les a balayés. Le récit était basé sur des remarques d'Ávalos à la police sur place - «au milieu des larmes» et «des cris» - a déclaré Le Duc à l'Associated Press.

    Cette frontière n’est pas devenue «sombre» du jour au lendemain, c’est exactement cela depuis de nombreuses années. Nous en avons la preuve. Mais d’abord, plus de points faciles.

    «Trump Is Responsible»

    Les candidats démocrates à la présidence se sont précipités pour condamner la situation "inhumaine" à la frontière américaine avec le Mexique - certains accusant directement Donald Trump - après la photo d'un père salvadorien et de sa fille enfant en bas âge retrouvés morts dans le Rio Grande. La photo, qui est apparue mardi soir, montrait Óscar Alberto Martínez Ramírez, 26 ans, et sa fille Valeria, âgée de 23 mois, posant face cachée près de Matamoros, au Mexique, sur la rive du fleuve qui marque la frontière américaine - rouvrant un débat acharné sur l'ampleur de la crise.

    La photo, réalisée par la journaliste Julia Le Duc, établit des comparaisons avec l'image de 2015 du jeune Syrien Alan Jurdi, âgé de trois ans, qui s'est noyé au large de Kos en Grèce - ce qui a déclenché un moment important dans le débat européen sur les migrants et les réfugiés. Beto O'Rourke a déclaré: «Trump est responsable de ces décès.» Écrit sur Twitter, l'ancien membre du Congrès du Texas a ajouté: «Alors que son administration refuse de respecter nos lois, elle empêche les réfugiés de se présenter comme demandeurs d'asile dans nos ports d'entrée. les familles à traverser les ports, assurant une plus grande souffrance et la mort. Au détriment de notre humanité, pas au profit de notre sécurité. "

    La sénatrice Kamala Harris, candidate à l’espoir de 2020, a condamné cette photo comme «une tache sur notre conscience morale». Elle a écrit: «Ces familles qui demandent l'asile fuient souvent une violence extrême. Et qu'arrive-t-il quand ils arrivent ? Trump dit: «Retournez d'où vous venez.» C'est inhumain. Les enfants sont en train de mourir. »Corey Booker, sénateur du New Jersey et candidat pour 2020, a également blâmé le président. «Nous ne devrions pas détourner le regard. Telles sont les conséquences de la politique d'immigration inhumaine et immorale de Donald Trump. Cela se fait en notre nom », a-t-il tweeté.

    Ces personnes ne semblent pas avoir la moindre connaissance de leur propre histoire, de leur propre parti. Soit ça ou ils sont couchés à plat. Kamala Harris: «Que se passe-t-il quand ils arrivent? Trump dit: «Retournez d'où vous venez.» C'est inhumain. Les enfants sont en train de mourir. »Ici, Kamala, Corey, Beto, écoutez ce que Obama a dit à la fois en 2007 et en 2014. Prenez votre temps, nous attendrons:

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  22. Bien qu’il soit impossible de quantifier la misère, et nous ne devrions même pas essayer, nous pouvons peut-être le faire au mieux si nous examinons le nombre de personnes décédées à la frontière sud-ouest des États-Unis. Et si vous pouvez le faire sur une période de 20 ans, vous en avez au moins une indication.

    Et que voit-on ? Le nombre de décès sous Trump n'est pas du tout élevé, du moins en termes relatifs. Chaque mort est une de trop, c'est assez vrai. Mais reste. Depuis 2000, il y a eu seulement une année, 2015, dans laquelle il y a eu moins de décès que pendant les deux années Trump, 2017 et 2018.

    Voici une version plus détaillée de ceci (cliquez pour agrandir l'image dans nouvel onglet):

    Mais oui, je sais à quel point les gens aiment haïr Trump et son administration, et souvent pour une bonne raison aussi. Mais tout cela semble concerner des problèmes qui existaient sous la précédente administration Obama - et W. Bush - autant, sinon plus. Quand Chuck Schumer et Nancy Pelosi étaient déjà là où ils sont maintenant: en position de «puissance réelle». Alors vous savez, que faites-vous quand ils essaient de blâmer Trump pour les choses dont ils étaient complices ?

    Et puis il y a Salvini en Italie qui refuse l’entrée sur un bateau rempli de réfugiés. Qui dit à peu près qu'il essaie de forcer les capitaines à enfreindre le droit maritime ancestral (ou le droit de la mer, l'amirauté ?!). Et vous pouvez dire qu’il est idiot de le faire, et il le fait, mais il dit aussi à l’UE que l’Italie ne peut pas accepter 10 fois plus de réfugiés que d’autres pays de l’UE simplement parce qu’elle a un littoral.

    Et bien sûr, Salvini est un imbécile belliqueux, tout comme Trump, mais si vous voulez comprendre ce qui se passe, vous ne pouvez vous arrêter que de les blâmer. C’est tentant mais c’est aussi beaucoup trop facile. Même le Dalaï Lama a déclaré que les gens devraient rester dans leur propre pays. Mais aussi qu'ils devraient recevoir l'aide de l'ouest. Ce qui les terrorise depuis des décennies. C’est aussi vrai en Afrique qu’en Amérique centrale.

    On peut dire que tout ce que nous avons à faire pour empêcher des enfants comme Alan Kurdi et Valeria de se noyer aux frontières est de protéger leurs pays d'origine de nos propres activités criminelles et meurtrières. Mais ce ne sera pas facile. J’ai lu aujourd’hui ce texte de think tank des professeurs américains Mark Hannah et Stephen Wertheim, et cela n’a même pas de sens si ce n’est le message initial:

    Un moyen par lequel les démocrates peuvent vaincre Trump: être radicalement anti-guerre

    Les deux derniers présidents, Obama et Trump, étaient des candidats improbables au poste, en partie parce qu'ils ont résisté à l'orthodoxie de la sécurité nationale, aux violences dans les guerres au Moyen-Orient et à la classe politique qui les a déclenchées. Obama et Trump ont remporté leurs élections en partie pour la même raison. Une fois au pouvoir, toutefois, ils ont eu du mal à tenir leurs engagements. La guerre sans fin continue; la diplomatie est en lambeaux; Les Américains souffrent de sous-investissement là où ils vivent et travaillent. et les plus grandes menaces, comme le changement climatique, pèsent de plus en plus partout dans le monde. En 2020, le candidat qui identifiera non seulement ces problèmes mais proposera de vraies solutions en bénéficiera.

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  23. Le problème est que les démocrates sont un parti radicalement pro-guerre, tout comme les républicains. Les écrivains l'admettent en silence en ne nommant pas un démocrate opposé à la guerre et en ne nommant pas du tout le candidat à la présidence qui soit, Tulsi Gabbard. Ce qui laisse supposer qu'ils et leurs commanditaires ne sont pas autant anti-guerre qu'anti-anti-Trump, mais comme beaucoup d'Américains sont anti-guerre ces jours-ci, ils y voient une plate-forme potentiellement gagnante.

    Étant donné que Wertheim est cofondateur de George Soros et des frères Koch de l'Institut de statistique de Quincy, rien de surprenant. Ils veulent juste le pouvoir, et si cela ne leur promet plus de guerre pour toujours pendant une campagne électorale, ça leur va. Et puis, une fois les élections terminées, ils pourront revenir à leur façon joyeuse d’inciter aux guerres. Ils pourraient aussi bien prétendre qu’ils vont aussi nous sauver du changement climatique.

    La solution au problème des enfants - et des adultes - qui se noient aux frontières est une solution simple. Arrêtez de bombarder les gens, arrêtez d'interférer dans leurs pays, arrêtez de les étrangler avec des sanctions économiques. La mise en œuvre de ces politiques très simples est cependant loin d’être simple. Et le problème ne cesse de croître.

    Le plus important à retenir de tout cela est que le problème n'est pas Salvini ou Trump, mais l'Union européenne et les États-Unis, le «corps politique» dans son ensemble. Là où gauche et droite sont du même côté, celui du pouvoir et de l’argent, et leurs «différences» ne sont que des distractions qui servent à divertir leurs auditoires. Et les médias attisant une haine aveugle contre tout ce qui est Salvini ou Trump ne feront pas de ce monde un monde meilleur.

    La gauche comme la droite dansent sur les airs des industries d’armement et d’autres grandes entreprises qui tirent profit du chaos et de la misère, tant dans les pays «impuissants» que chez eux. Nous sommes coincés avec des «progressistes» qui n’ont aucun lien significatif avec le progrès et des conservateurs dont la toute dernière idée semble être de conserver tout ce qui a de la valeur.

    Mais soyez critique de la gauche et vous êtes étiqueté aile droite, et vice versa. Nous vivons dans une version moderne d'une société séparée, ne progressant nulle part et ne conservant pas une seule chose en chemin.

    Nous devons faire mieux, beaucoup mieux, si nous voulons empêcher le prochain enfant de se noyer.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-07-02/drowning-children-democrat-denial

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    1. Le responsable n'est PAS celui qui n'a pas mis de matelas au pied de la falaise mais la religion qui leur a dit de sauter pour être sauvée. C'est là un crime volontaire de la religion criminelle entretenue par les pays qui cherche à répandre le crime dans le monde.

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  24. 4,5 billions de dollars: le prix d'un USA sans combustible fossile


    par Tyler Durden
    Mar, 07/02/2019 - 22:20
    Écrit par Irina Slav via OilPrice.com,


    Décarboniser le réseau électrique américain et remplacer les combustibles fossiles par des énergies renouvelables pourrait coûter 4 500 milliards de dollars d’investissements au cours des 10 à 20 prochaines années, ont calculé les analystes de Wood Mackenzie.

    Un tel abandon des combustibles fossiles nécessiterait l'installation de 1 600 GW de nouvelles capacités solaires et éoliennes, a annoncé la firme de recherche. Cela se compare à une capacité totale de 1 060 GW à travers les États-Unis, dont 130 GW d'énergie renouvelable.

    Apple pourrait déplacer la production de Mac Pro des États-Unis vers la Chine
    Pourtant, beaucoup plus de capacité de production n'est pas tout. Un grand nombre d'installations de stockage à l'échelle des services publics seraient également nécessaires pour rendre l'énergie produite par les parcs solaires et éoliens suffisamment fiable pour remplacer les combustibles fossiles à long terme. Plus précisément, les analystes de Wood Mac ont calculé la capacité de stockage nécessaire à 900 GW.

    Ce type de changement n'a pas de précédent, a déclaré la firme de recherche, et nécessiterait une refonte complète du secteur de la production d'énergie.

    "Les défis de la réalisation d'une énergie 100% renouvelable vont bien au-delà des coûts en capital de nouveaux actifs de production. Plus particulièrement, il faudra repenser en profondeur les marchés de l'électricité, délaissant les constructions traditionnelles basées uniquement sur l'énergie et davantage vers un marché de capacité", a déclaré Dan Shreve, responsable de la recherche mondiale sur l'énergie éolienne chez Wood Mac.

    Si la transformation complète aux États-Unis sans combustibles fossiles doit être réalisée d’ici 2030, cela signifierait l’augmentation de la capacité renouvelable chaque année au cours des 11 prochaines années par rapport à la somme cumulée au cours des 20 dernières années.

    Cependant, il y a un terrain d'entente: repousser la date butoir de toutes les énergies renouvelables et permettre une certaine capacité de gaz naturel dans le mix. Selon les analystes de Wood Mac, si 20% de l’énergie produite aux États-Unis provenait du gaz naturel, les coûts d’installation d’énergie renouvelable seraient également réduits de 20%, mais cela permettrait également de réduire les coûts de stockage de l’énergie jusqu’à 60%.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-07-02/45-trillion-price-tag-fossil-fuel-free-usa

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    1. Le progrès a permis de libérer l'humain des tâches difficiles. C'est l'arrivée de l'esclavage, de la domestication animale et enfin l'arrivée du moteur qui a montré l'avancée. Aujourd'hui, la mécanisation robotique travaille 7/7 j et 24/24 h sans être payée et génère donc trop de produits fabriqués et trop d'argent ! Pour les dirigeants est apparu névessaire de prélever vite-fait ces énormes bénéfices qui pouvait à tout instant renverser les dictatures en place ! La chasse aux riches était lancée parallèlement au gaspillage obligatoire dans 'les énergies gratuites' qui allaient ruiner TOUT le Peuple.

      Où les voitures invendues du monde vont mourir

      mercredi 3 mai 2017

      https://huemaurice5.blogspot.com/2017/05/ou-les-voitures-invendues-du-monde-vont.html

      Combien l'immigration coûte-t-elle chaque année à la France ? (2019)

      https://www.youtube.com/watch?v=MQBFmCmitKI&feature=share&fbclid=IwAR3afUhuoi9Y3ILmsmp5-EvPwq7O_yrzh2bGBEbZihHcSPD0gDQ7Ln5UVYM

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  25. NUCLÉAIRE - LA CENTRALE DE LEIBSTADT PEUT REDÉMARRER

    L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a donné mardi son feu vert au redémarrage de la centrale nucléaire de Leibstadt à plein régime.
    La centrale avait été débranchée il y a un mois pour sa révision annuelle.


    03.07.2019, 04h45

    La centrale nucléaire de Leibstadt (AG), hors service depuis le début du mois de juin pour sa révision annuelle, peut redémarrer. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a donné mardi son feu vert. Le réacteur pourra tourner à plein régime.

    «La centrale nucléaire de Leibstadt peut à nouveau être exploitée avec une puissance de réacteur de 100%», écrit l'IFSN sur son site internet. Cela n'avait plus été le cas depuis 2016, lorsque des experts avaient constaté des décolorations locales sur certaines gaines de barres de combustibles. Remis en service après sept mois d'arrêt, le réacteur avait finalement obtenu l'autorisation de tourner à une moyenne de 86%.

    Ces décolorations n'étaient pas dues à une oxydation accrue, a répété mardi l'organe de contrôle, citant une étude de 2018, mais à «des dépôts qui n'affaiblissaient pas l'épaisseur des parois des gaines». Ils ont néanmoins gardé le phénomène à l'oeil.

    Et pour la troisième année consécutive, aucun dépôt local n'a été observé. En 2019, seuls des assemblages combustibles neufs d'un type non touché par les dépôts ont été chargés dans le coeur du réacteur. L'IFSN a donc accepté de ne pas réduire la puissance des assemblages combustibles de ce type.

    Divers travaux d'entretien

    La centrale avait été débranchée il y a un mois pour sa révision annuelle. Au programme figurait le changement de 120 éléments combustibles sur les 648 que compte le réacteur. L'exploitant a aussi effectué divers travaux d'entretien et de contrôle. Les 500 employés de la centrale nucléaire ont été assistés par environ 1000 spécialistes externes.

    Mise en service en 1984, Leibstadt est la plus récente des cinq centrales en Suisse. Elle produit quotidiennement de l'électricité pour environ deux millions de ménages, soit 16% de l'électricité consommée en Suisse. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/centrale-leibstadt-peut-redemarrer/story/23769638

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  26. Pastors: Ocasio-Cortez et MSM crachent de la "désinformation" sur les conditions des installations frontalières


    par Tyler Durden
    Mar., 07/02/2019 - 18:40


    Les conditions régnant dans un centre de détention pour migrants au Texas récemment visité par la représentante Alexandria Ocasio-Cortez ne ressemblent en rien à ce qui a été décrit par la femme du Congrès qui a fait preuve de vertu, selon le président de la Conférence nationale des dirigeants chrétiens hispaniques, Samuel Rodriguez.

    Rodriguez a visité les mêmes installations du comté d'El Paso que AOC et s'est dit "plein d'indignation" et "choqué par la désinformation" concernant les conditions dans les installations frontalières, selon Fox News.

    "J'ai lu les reportages, vu les clips d'actualité. Je voulais simplement voir ce qui se passait réellement afin de mieux soutenir nos efforts pour trouver une solution juste et équitable à notre système d'immigration brisé", a déclaré Rodriguez, qui a conseillé les présidents Trump, Obama et George W. Bush sur la réforme de l'immigration. "A ma grande surprise, j'ai vu quelque chose de radicalement différent de ce que j'ai entendu dans notre discours national. Même en tant que vétéran de la défense de l'immigration aux États-Unis, j'ai été choqué par la désinformation de la crise à la frontière", a-t-il ajouté. .

    Le général Kelly dit que les experts veulent beaucoup plus de murs à la frontière

    «Nous n’avons trouvé aucune couche souillée, aucune condition déplorable et aucune nécessité élémentaire», a déclaré Rodriguez, qui a déclaré lorsqu’il a demandé aux agents des services frontaliers s’ils mettaient en scène l’installation en réponse à la presse négative: «Ils l'ont nié sans équivoque. les conditions identiques les avocats ont vu quand ils ont visité l'installation quelques jours plus tôt. "

    En fait, certains lui ont dit que les sources à l'origine de la couverture négative «n'ont jamais visité les zones de l'installation que nous avons visitées» et ont supposé qu'ils avaient peut-être des motivations politiques.

    Les pasteurs sont repartis encouragés par l'engagement et le dévouement de la patrouille frontalière américaine et des officiers de l'immigration, «dont beaucoup sont latins, en passant». Il a déclaré qu'un agent émotionnel de la patrouille frontalière s'était tourné vers lui et avait , ce qu'ils disent de nous est complètement faux. Nous nous soucions de ces enfants et sommes passionnés par notre vocation. ”-Fox News

    Carlos Moran, immigrant et pasteur du conseil d'administration du NHCLC, a déclaré: "Nous, dirigeants évangéliques œuvrant dans différents segments, tenons beaucoup à aider les enfants, quel que soit leur statut, et nous félicitons les officiers qui font de leur mieux pour servir et remplir leur devoir à Cependant, nous appelons nos dirigeants politiques à mettre de côté leurs agendas personnels et à commencer à se concentrer sur la résolution de cette crise de l'immigration. "

    https://www.zerohedge.com/news/2019-07-02/pastors-aoc-full-sht-border-facility-conditions

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  27. Des écologistes lancent «un ultimatum» à l’État pour stopper la destruction du climat par Amazon


    23:08 02.07.2019


    Dans le cadre de la manifestation contre l’implantation de nouveaux entrepôts d’Amazon en France, la porte-parole des Amis de la Terre Alma Dufour a expliqué à Sputnik devant le siège bloqué d’Amazon à Clichy qu’il s’agissait d’un «ultimatum» lancé au gouvernement afin de geler ce projet qui «détruit le climat».

    En pleine manifestation de l’Action non-violente COP21 et de Gilets jaunes, qui s’est tenue ce 2 juillet à Clichy, ainsi qu’à Lille et à Toulouse, contre la création de nouvelles zones commerciales par Amazon, la porte-parole de l’association Amis de la Terre Alma Dufour a accordé une interview à Sputnik sur les raisons et les objectifs de cette action.

    Les militants écologistes ont bloqué le siège parisien d’Amazon, l’entrepôt de l’entreprise situé près de Lille et son centre de livraison à Toulouse, a indiqué Alma Dufour. Au moment de l’entretien, le blocage tenait encore.

    «On a demandé à Édouard Philippe une déclaration politique, parce qu’en fait notre objectif là, aujourd’hui, c’est de demander au gouvernement de stopper l’implantation de trois nouvelles méga zones entrepôts qui sont à venir très prochainement», a-t-elle déclaré.

    En indiquant que l’entreprise américaine avait l’intention de «doubler sa surface de stockage en France d’ici 2020», elle a affirmé que cette démarche n’était pas compatible avec les engagements climatiques français, parce que ce type de projet «a des conséquences environnementales très lourdes».

    La porte-parole de l’association a comparé l’impact de ce projet d’Amazon avec l’idée de doubler la taille de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulles.

    Elle a également expliqué que les militants écologistes s’étaient unis à des Gilets jaunes pour manifester parce que le développement de l’activité d’Amazon provoque des problèmes sociaux:

    «Amazon détruit plus de fois d’emplois qu’il en crée aujourd’hui en France, pareil aux États-Unis. […] Nous, avec les chiffres qu’on a, on sait déjà qu’il y a plus d’emplois de petits réparateurs qui ont disparu en 10 ans que les emplois qu’Amazon avait créés sur la même période, et je ne parle même pas du secteur de la librairie, des petits commerçants, des secteurs de la grande distribution qui sont en souffrance.»

    Prenant en compte ces faits, ce soutien gouvernemental à ce projet est «complètement aberrant», a-t-elle précisé. En déclarant qu’Amazon ne paie guère d’impôts, environ 0,46%, Alma Dufour a exprimé l’incompréhension des actions du gouvernement par les écologistes:

    «On ne voit pas pourquoi le gouvernement déroule le tapis rouge à cet acteur-là qui détruit le climat, qui ne paie pas d’impôts, qui détruit les emplois».

    La manifestation a pour but de «lancer un ultimatum» à l’État et de demander un moratoire, a-t-elle poursuivi.

    En cas d’absence de réaction de la part de l’État français, la porte-parole a affirmé qu’ils allaient continuer à manifester et à bloquer l’activité d’Amazon «jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas les bienvenus ici».

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  28. En intervenant au nom des manifestants, Alma Dufour s’attend à ce que la lutte soit dure mais «il y a plein de signaux que les choses bougent».

    En fin d’après-midi, les membres d’AVN COP21 et des Gilets jaunes manifestant devant le siège d’Amazon ont été évacués par les forces de l’ordre. Des journalistes ont été forcés de quitter les lieux de la manifestation et escortés jusqu’au métro.

    Le journaliste indépendant David Dufresne a par la suite publié sur son compte Twitter dans la soirée deux vidéos montrant que les forces de l’ordre avaient interdit aux journalistes d’accéder aux lieux du blocage du siège d’Amazon et avaient escorté ces derniers vers le métro.

    https://fr.sputniknews.com/france/201907021041577925-des-ecologistes-lancent-un-ultimatum-a-letat-pour-stopper-la-destruction-du-climat-par-amazon/

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    1. C'est LA MÊME ATTITUDE que celle des syndicats refusant (au nom de lui-même) l'implantation de machine qui supprimeraient des emplois. Les chefs d'entreprises sont donc partis investir à l'étranger et, les produits pas chers sont importés en France ! Hahahaha !

      (...) elle a affirmé que cette démarche n’était pas compatible avec les engagements climatiques français, (...)

      Les français ??! Non, les 'tuteurs des français' ! N'oublions pas qu'une république est une dictature pas une Démocratie où ce sont les citoyens qui font les lois !

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  29. La crise cachée des États-Unis: cinquante ans de déclin économique, de 1969 à 2019


    Par Charles Hugh Smith
    OfTwoMinds.com
    3 juillet 2019


    Si nous considérons le long terme, il est clair que l’économie et la société américaines sont en déclin pour le ménage moyen depuis 50 ans.

    Et si la «prospérité» des 50 dernières années constituait essentiellement un mirage statistique pour les 80% de ménages les plus pauvres? Et si les gains réels (ajustés en fonction de la perte de pouvoir d'achat dans le monde réel) ne se rapportaient qu'au sommet de la pyramide des richesses, les plus proches du pouvoir financier et politique? Que se passerait-il si l’économie et la société américaines passaient de «tout le monde gagne» à «le gagnant remporte tout» ou, au mieux, le gagnant remporte le plus?

    Ce ne sont pas des "et si", ils sont la réalité. La classe ouvrière, qui, comme je viens de le noter récemment, regroupe désormais toute la population travailleuse autre que la classe moyenne supérieure. Fierté mal placée: la majeure partie de la «classe moyenne» est en réalité la classe ouvrière (14 juin 2019), a perdu du terrain 50 dernières années, de 1969 à nos jours.

    Les clés pour comprendre la crise de déclin dissimulée sont le pouvoir d’achat par rapport aux salaires / gains - combien de biens et services les salaires peuvent-ils acheter? Pour le ménage américain moyen, les salaires ont légèrement augmenté tandis que leur pouvoir d’achat s’est effondré.

    En outre, la qualité des biens et des services a souvent chuté de manière brutale, de sorte que même si les prix ont baissé, le rapport qualité / prix a encore diminué, ce qui a pour effet de réduire le pouvoir d'achat de vos salaires.

    Exemple: les appareils ont été conçus et construits pour durer une génération ou plus. Les réfrigérateurs, les laveuses et les sécheuses ont duré des décennies. Désormais, l’appareil moyen tombe en panne en quelques années et la carte électronique, coûtant environ un tiers du prix total de l’appareil, tombe en panne et doit être remplacée. Avec la main-d'œuvre, le coût de la réparation est si élevé que les consommateurs envoient souvent l'appareil presque neuf à la décharge et achètent un nouvel appareil (qui ne fonctionnera pas bientôt).

    Net-Net, faible qualité réduit le pouvoir d'achat même si le prix a baissé.

    Viennent ensuite les articles les plus coûteux: le loyer, le logement, l’université, les soins de santé. De manière anecdotique, on m'a dit qu'un jeune ingénieur de la Silicon Valley pourrait gagner 20 000 dollars par an et louer un appartement modeste à 200 dollars. Aujourd'hui, le jeune ingénieur gagne 100 000 dollars, mais le loyer de ce modeste appartement est de 2 500 dollars par mois: les salaires ont été multipliés par cinq, mais les loyers par 12.

    C'est une perte de pouvoir d'achat ahurissante.

    En ce qui concerne le collège, des dizaines de millions d’étudiants ont achevé leur formation universitaire avec une dette zéro dette / prêt étudiant tel que nous le comprenons aujourd’hui n’existaient tout simplement pas, car c’était inutile.

    La valeur de la rareté de ce diplôme collégial a chuté de manière abrupte au cours des décennies, rendant la plupart des diplômes ne faisant pas partie des programmes de pénurie artificielle essentiellement sans valeur.

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  30. En ce qui concerne les soins de santé: nous avons maintenant 100 000 dollars d’opérations qui font des miracles d’un côté et des personnes en faillite du point de vue des coûts, et des dizaines de milliers de personnes mourant d’opioïdes promus par le statu quo comme «sûrs» et non addictifs. Alors que les troubles métaboliques (maladies liées au mode de vie, telles que le diabète) étaient autrefois relativement rares, un tiers de la population est à présent exposé au risque de maladies chroniques difficiles à gérer et coûteuses à gérer - mais tellement rentables pour ceux qui fournissent les médicaments et se soucier.

    https://www.lewrockwell.com/2019/07/charles-hugh-smith/americas-concealed-crisis-fifty-years-of-economic-decline-1969-to-2019/

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  31. Certificats d’économie d’énergie ou comment taxer en douce

    Connaissez-vous le marché des certificats d’économie d’énergie ?


    Par Michel Negynas.
    3 JUILLET 2019


    Sur l’énergie, nous avons la TICPE, la CSPE, la taxe sur l’acheminement de l’électricité, les taxes spécifiques aux carburants, la TVA et nous avons échappé de peu à la taxe carbone. Mais nous sommes taxés aussi de manière plus subtile. Tout le monde oublie par exemple le marché de quotas d’émission de gaz carbonique, qui coûte au moins 1 milliard d’euros à l’économie française et devrait coûter encore plus à l’avenir avec de nouvelles règles. Il est évident que ce milliard, il faut bien que quelqu’un le paye : in fine c’est vous, évidemment.

    Il en existe une autre, largement méconnue des Français, qui est le marché des certificats d’économie d’énergie. Le principe est le suivant :

    L’État impose aux fournisseurs d’énergie (assimilés à des pollueurs) de prouver qu’ils ont participé à des opérations d’économie d’énergie sur une période donnée. L’unité est le « KWh cumac » : seule l’administration française est capable de nous inventer ça. Il s’agit du nombre de KWH cumulés évités et actualisés pour une période donnée. Vu la complexité du système, on comprend que les Français ne s’y sont guère intéressés. Ils ont tort. Voici pourquoi.

    Pour se soustraire à leurs obligations, les « pollueurs » doivent soit investir directement dans leurs propres opérations d’économie d’énergie, soit acheter des cumacs produits par d’autres, par exemple chez leurs clients.

    Une industrie nouvelle était née : producteur et vendeur de cumacs. D’où l’éclosion du harcèlement par téléphone que vous avez sans doute déjà subi où l’on vous propose des opérations à 1 euro… cumulant aides, prêts à taux zéro et ventes de cumacs…

    Pour la période à venir, le gouvernement a décidé d’augmenter encore le nombre de cumacs imposés aux « pollueurs ». Le prix du « marché », alors déséquilibré par une pénurie d’offres rapportée à la demande a répondu par une explosion de plus 30 %.

    LES « CUMAQUEURS » S’EN METTENT PLEIN LES POCHES

    Les adhérents de l’Union françaises de l’électricité s’en émeuvent dans leur dernier bulletin : ils estiment que cela pourrait coûter jusqu’à 4 milliards payés évidemment in fine par les consommateurs. Ce serait 3 à 4 % des dépenses énergétiques des Français. Les « cumaqueurs » s’en mettent plein les poches. La facture pourrait d’ailleurs être alourdie par des amendes infligées à ceux qui n’auraient pas trouvé leurs cumacs imposés.

    Mais il y a pire. On se souvient de l’arnaque à la TVA sur les quotas d’émission de gaz carbonique, qui a coûté plusieurs milliards d’euros aux pays européens. Les fraudeurs eux-mêmes ont déclaré que le système était tellement mal ficelé qu’il suffisait de se baisser pour ramasser la monnaie. C’est qu’on ne construit pas un marché financier sans une armada de professionnels du contrôle.

    Pour le cumac, c’est la même chose. Quatorze personnes sont affectées au contrôle de dizaines de milliers de dossiers : seuls 165 contrôles ont été finalisés depuis 2015, selon le ministère même.

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  32. Il existe deux types de fraudes : celle des artisans de bonne foi qui croient installer des équipements économes, mais se trompent car les calculs sont complexes, ou parce qu’ils n’ont pas le savoir-faire technique.

    Mais on a vu aussi l’éclosion d’entreprises purement commerciales de vendeurs de cumacs. Il y a fort à parier que certaines sont le fruit du recyclage des ex fraudeurs sur les quotas… Comme il n’y a pas de contrôle, on peut déclarer n’importe quoi.

    Si bien que personne ne sait si les milliards que vous allez payer en achetant votre énergie auront vraiment servi à quelque chose. Sauf qu’ils ne seront pas perdus pour tout le monde.

    https://www.contrepoints.org/2019/07/03/348219-certificats-deconomie-denergie-ou-comment-taxer-en-douce

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